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GUIDE PRATIQUE DE LINVESTISSEUR AU CAMEROUN

SEPT 2012

PAVEL AYIMNEI / WWW.GUIDE-INVESTIR-CAMEROUN.COM

TABLE DES MATIERES


I II Introduction .................................................................................................................................................... 2 Prsentation du Cameroun ............................................................................................................................. 3 II.1 II.2 II.3 II.4 III Prsentation du Cameroun.................................................................................................................... 3 Formalits de sjour ............................................................................................................................ 14 Liens utiles ........................................................................................................................................... 15 Les Institutions ..................................................................................................................................... 18

Perspectives conomiques ............................................................................................................................ 21 III.1 III.2 III.3 III.4 III.5 III.6 Revue des politiques de dveloppement ............................................................................................ 21 Vision et objectifs ................................................................................................................................ 25 Stratgie de croissance ........................................................................................................................ 26 Stratgie de l'emploi ............................................................................................................................ 31 Gouvernance et gestion stratgique de l'Etat ..................................................................................... 33 Cadrage macroconomique et budgtaire .......................................................................................... 34

IV

La lgislation des affaires .............................................................................................................................. 37 IV.1 IV.2 IV.3 IV.4 Droit OHADA ........................................................................................................................................ 37 Le code Gnral des impts................................................................................................................ 39 Rgimes de faveur: l'Etat vous soutient .............................................................................................. 57 DroiT du travail .................................................................................................................................... 75

PArcours de lInvestisseur au Cameroun ....................................................................................................... 78 V.2 V.3 V.4 Phase Initiale ....................................................................................................................................... 78 Cration dentreprise........................................................................................................................... 84 Quelques adresses utiles ..................................................................................................................... 86

VI

LAISSEZ VOUS GUIDER .................................................................................................................................. 88 VI.1 VI.2 VI.3 Lauteur du prsent guide ................................................................................................................... 88 prestations ........................................................................................................................................... 88 Contacts ............................................................................................................................................... 89

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INTRODUCTION

Ce guide pratique sadresse ceux qui sont intresss par la ralisation des affaires au Cameroun. Il a pour objectif de leur fournir lensemble des informations pratiques utiles pour leurs actions au Cameroun. Ces informations sont tires pour lessentiel des sites internet officiels, des administrations publiques et autres organisations. Il se pourrait que certaines informations ne soient pas jour. Vous pourrez toujours contacter directement les sources fournies. Nous recevrons avec joie toute remarque constructive et proposition de mise jour. Nous comptons produire ce guide tous les ans afin de le tenir jour des modifications ventuelles de la loi. A partir de la version 2013 qui sortira en Fvrier 2013, nous ferons leffort de mettre jour les informations qui manifestement ne le sont pas et nous prendrons en compte vos remarques autant que faire se peut. Nous vous conseillons fortement de toujours vous rapprocher des administrations directement ou de vous faire assister par des professionnels sur place. En effet, notez bien que vous tes seul responsable de lusage que vous ferez des informations fournies dans ce document.

Bonne chance pour vos affaires au Cameroun.


Pavel Ayimnei ayimnei@gmail.com / ayimnei@guide-investir-cameroun.com www.guide-investir-cameroun.com (+237) 33 15 80 06 / 77 06 27 23 BP 1967 Douala

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II

PRESENTATION DU CAMEROUN

Source : site web de la Prsidence de la Rpublique du Cameroun : http://www.prc.cm/index_fr.php?link=b. Donnes du 12/09/2012.

II.1

PRESENTATION DU CAMEROUN

Le Cameroun est situ en Afrique Centrale, au fond du golfe de Guine. Il est limit au Nord par le Tchad, lEst par la Rpublique Centrafricaine, au Sud par le Congo, le Gabon et la Guine Equatoriale, lOuest par le Nigria. Le Cameroun est un pays qui compte plusieurs grandes villes parmi lesquelles YAOUNDE, la capitale politique du pays qui compte plus d'un million d'habitants, DOUALA, la capitale conomique compte plus de deux millions d'habitants. Ensuite viennent des villes comme GAROUA, BAFOUSSAM, MAROUA, BAMENDA, ... qui sont d'importants centres urbains.

II.1.1 POPULATION
Le Cameroun compte 240 ethnies, rparties en trois grands groupes (Bantous, Semi-Bantous, Soudanais) et correspond 240 langues nationales. Les ethnies les plus reprsentatives sont : Bantous : Bti, Bassa, Bakundu, Maka, Douala, Pygmes Semi-Bantous : Bamilk, Gbaya, Bamoun, Tikar, Soudanais : Foulb, Mafa, Toupouri, Arabes-Choas, Moundang, Massa, Mousgoum,

II.1.2 LANGUES
Le franais et langlais sont les langues officielles, elles sont parles respectivement par 70 % et 30 % de la population. LEspagnol et lAllemand sont galement connus par de nombreux citadins.

II.1.3 RELIGIONS
Le Cameroun est un tat lac. Deux principales religions y sont pratiques : le Christianisme et lIslam. On note aussi la pratique de lAnimisme par de nombreuses populations. Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [3/89]

II.1.4 FETES
Ftes religieuses : Vendredi Saint, Pques, Ascension, Pentecte, Assomption, Nol, fin de Ramadan, fte du mouton. Ftes lgales : Jour de lAn, fte de la Jeunesse (11 Fvrier), fte du Travail le 1er Mai, Fte nationale le 20 Mai.

II.1.5 SAISON TOURISTIQUE


En dehors de la chasse sportive qui se pratique dans la partie septentrionale du pays de novembre mai, la saison touristique couvre toute l'anne et les touristes peuvent visiter le Cameroun tout le long de l'anne. Climat et mto: La saison sche se situe de novembre avril. TEMPERATURES MINIMA ET MAXIMA: De 23 31C en janvier et de 21 35 C en juillet. Code ISO du Pays: CM Dcalage(s) horaire(s) / Paris : 1 heure l't, pas de dcalage en hiver

II.1.6 LES 10 REGIONS DU CAMEROUN


1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Rgion de l'Adamaoua Rgion du Centre Rgion de l'Est Rgion de l'Extrme-Nord Rgion du Littoral Rgion du Nord Rgion du Nord-Ouest Rgion de l'Ouest Rgion du sud Rgion du sud-ouest

La Rgion de l'Adamaoua Capitale Rgionale : Ngaoundr Population : 681 362 hbts 2 Superficie : 63 701 km Nombre de dpartements : 05 Densit : 10,7 hbts/km2 Aspects touristiques : Chteau d'eau du Cameroun, cette Rgion est la zone par excellence des lacs de cratre, des ranches, des sources thermo minrales, des rserves de faunes et des grottes. Prsence de Lamidats et des ethnies fodales. La Rgion du Centre Capitale Rgionale : Yaound Population : 2 272 259 hbts Superficie : 68 953 km2

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Nombre de dpartements : 10 Densit : 32,96 hbts/km2 Aspects touristiques : Cette Rgion qui abrite la capitale politique du pays offre aux visites plusieurs formes d'attractions. On citera : - la visite des sites naturels trs nombreux dans la Rgion dont les grottes d'Akok-Beko - la visite des monuments et des traces de la colonisation dont la statue de Charles Atangana, premier chef des Ewondos, l'ethnie autochtone de la capitale. - La visite de la rserve forestire d'Ottomo (Ngounou) La Rgion de l'Est Capitale Rgionale : Bertoua Population : 711 651 hbts Superficie: 109 002 Km2 Nombre de dpartements : 04 Densit : 6,53 hbts/km2 Aspects touristiques : Le visiteur pourra sillonner la vaste tendue de fort qui couvre cette Rgion. Il vous sera facilement ais de visiter les campements des pygmes, la rserve du Dja et de vivre la Culture des Gbaya et Maka principales ethnies de cette vaste Rgion. La Rgion de l'Extrme-Nord Capitale Rgionale : Maroua Population : 2 553 389 hbts Superficie : 34 263 km2 Nombre de dpartements : 06 Densit : 74,52 hbts/km2 Aspects touristiques : Ici le visiteur aura le choix entre le cyngtique, les grands lamidats, les paysages lunaires des Kapsiki, les grottes, les grandes chefferies, les lacs forte concertation d'hippotames, les centres artisanaux ou encore les fantasias? On trouve de grands parcs nationaux : - le parc national de Kalamalou Kousseri - le parc national de waza waza -le parc national de Mozogo Gokoro Koza La Rgion du Littoral Capitale Rgionale : Douala Population : 1 861 463 hbts Superficie : 20 248 km2 Nombre de dpartements : 04 Densit : 91,93 hbts/km2 Aspects touristiques : C'est le sige de la culture du "Ngondo" grande fte traditionnelle des Sawa (appellation dsignant les peuples de l'eau, autochtones de la rgion). C'est une rgion propice au tourisme balnaire. Douala est non seulement le point de chute pour ceux qui visite le Cameroun, mais aussi la zone de concentration des monuments historiques en dehors des visites des chutes d'Ekom Kam, du lac OSSA et des autres sites naturels de la Rgion, le visiteur aura aussi visiter les grandes plantations industrielles du Cameroun. Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [5/89]

La Rgion du Nord Capitale Rgionale : Garoua Population : 1 145 038 hbts Superficie : 66 090 km2 Nombre de dpartements : 04 Densit : 17,33 hbts/km2 Aspects touristiques : le visiteur aura face lui une gamme trs varie de produits touristiques.ces produits multiformes se prsentent sous forme de parc nationaux, de lamidats traditionnels, de plans d'eau (la benou, le barrage de lagdo), de zone de chasse, de fantasias, de rites traditionnels, de sites archologiques (traces de dinosaures). Les principaux parcs nationaux de la Rgion sont : - le parc national de la Bnou - le parc national de boubandjida - le parc national du Faro La Rgion du Nord-Ouest Capitale Rgionale : Bamenda Population : 1 702 559 hbts Superficie : 17 300 km2 Nombre de dpartements : 07 Densit : 98,41 hbts/km2 Aspects touristiques : Zone de montagnes, cette Rgion est une continuit de la Rgion de l'Ouest. ses sites naturels, son paysage verdoyant, ses chefferies, ses chutes et son artisanat font cde cette Rgion un haut lieu de tourisme camerounais. La Rgion de l'Ouest Capitale Rgionale : Bafoussam Population : 1 843 518 hbts Superficie : 13 892 km2 Nombre de dpartements : 08 Densit : 132,7 hbts/km2 Aspects touristiques : Zone de montagne, de chutes impressionnantes, de grandes chefferies Bamilk et de lacs de cratres, c'est l'une des Rgions du Cameroun tradition de funrailles (carnaval lors du culte des morts entre les mois de novembre et de fvrier) et du nguon (grande fte de rassemblement du peuple Banoum, novembredcembre). La Rgion du Sud Capitale Rgionale : Ebolowa Population : 514 336 hbts Superficie : 47 191 km2 Nombre de dpartements : 04 Densit : 10,9 hbts/km2 Aspects touristiques : Zone de fort dense et des iles naturels, offre aux visiteurs un cadre frique de repos au bord de la mer avec des plages de sable dor, et des promenades aux chutes de la Lob.

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Les ctes camerounaises tant restes vierges, le visiteur peut ainsi du mme coup admirer la flore (mangrove) et la faune aquatique, dans cette rgion propice au tourisme balnaire. La Rgion du Sud-Ouest Capitale rgionale : Bua Population : 1 153 125 hbts Superficie : 25 410 km2 Nombre de dpartements : 06 Densit : 45,38 hbts/km2 Aspects touristiques : Cette Rgion abrite le plus haut sommet du pays, le mont Cameroun, et s'ouvre sur l'Ocan atlantique; c'est une rgion propice au tourisme balnaire. Au del des diffrents produits touristiques qu'offrent cette rgion, le visiteur pourra apprcier le dveloppement de l'cotourisme et visiter le parc national de Korup l'une de forts humides les plus conserves de l'heure en Afrique.

II.1.7 LE TOURISME AU CAMEROUN


Le Cameroun rpond, de loin, aux envies et aux attentes des visiteurs. Le Cameroun privilgie la nature sauvage avec des phnomnes uniques au monde. Donnant la possibilit de combiner loisirs, tourisme de plage et co-tourisme. Les "Plus Touristiques" Situ la charnire de l'Afrique Occidentale et Orientale et s'tirant du fond du golfe de guine jusqu'au Lac Tchad, le Cameroun offre des spcificits touristiques que l'on ne regroupe nulle part ailleurs en Afrique dans un mme pays : Relief, climat, faune et flore, peuples et traditions. Cette particularit permet au Cameroun de dvelopper tout au long de l'anne plusieurs types de tourisme diffrents : Tourisme balnaire, tourisme de montagne, tourisme de congrs et d'affaires, tourisme de safari et de chasse, co-tourisme et tourisme culturel. Mer et plage Le tourisme Balnaire : Les 400 Kms de cte Atlantique du littoral camerounais sont propices au tourisme balnaire dont les principales attractions sont des baies pittoresques, des plages naturelles et sablonneuses, des les, des vgtations de mangrove et des chutes se jetant directement dans la mer. PECHE AU LARGE DES PRINCIPALES VILLES COTIERES Pratique de manire artisanale ou industrielle et ouverte tout amateur de pche hauturire. Les nombreux fleuves qui irriguent le Cameroun constituent un rservoir d'espces rares et abondantes qui donnent un caractre tout particulier la pche. Safari et chasse Tourisme de Safari et de Chasse. Le Cameroun compte sept parc nationaux dont le plus intressant et le mieux amnag est le parc de Waza dans l'Extrme Nord. Ces parc possdent un important effectif d'animaux reprsentatifs de la faune africaine (lphants, lions, girafes, rhinocros noirs, panthres, buffles, antilopes, hippopotames, hynes, gorilles, damalisques, gupards, etc...). Indpendamment des parcs nationaux o il est interdit d'abattre des animaux, il existe au Cameroun septentrional quatorze zones de chasse comportant plus de 500 kilomtres de pistes carrossables entretenues.

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Dans le domaine du tourisme de Safari, le Cameroun, en Afrique Occidentale et Centrale, vient en tte grce une meilleure mise en valeur de ses parcs et ses rserves de faune (Boubandjida) dans l'Adamaoua. L'co-tourisme L'intgration des proccupations de prservations de l'environnement dans les projets d'amnagement touristique a conduit au classement et la protection de certains sites naturels des fins scientifiques, cologiques et touristiques. On peut citer notamment : LE PARC NATIONAL DE KORUP qui recle des espces vgtales vieilles de plusieurs millions d'annes. LA RESERVE DE DJA, classe patrimoine de l'humanit par L'UNESCO. LE MONT CAMEROUN, haut de 4.070m o a survcu une flore datant du quaternaire est class site international pour l'ascension. Site cologique remarquable, il fait l'objet d'un vaste projet de valorisation par une O.N.G allemande "GTZ". Un volcan encore en activit dont la dernire irruption date de mars 2000. Le site bnficie d'une pluviomtrie trs leve (plus de 15m) Cap Debunscha. LES SITES DE MAYO-REY portent encore des empreintes fossilises de dinosaures. Le Tourisme Culturel La population camerounaise est une mosaque de prs de 200 groupes ethniques aux coutumes et traditions diffrentes dont les modes de vie traditionnels subsistent encore avec, au Nord et l'Ouest, la conservation intacte des chefferies traditionnelles. Le Tourisme culturel tire sa richesse : De la diversit prsente dans l'art de vivre, le folklore, la religion, l'habitat et mme la cuisine. Les cases Massa en forme ovale du Nord du pays sont uniques au monde. Dun artisanat dvelopp, Dun patrimoine historique galement trs riche (monuments et vestiges) auquel il convient d'ajouter le bilinguisme franais et anglais des camerounais. Le tourisme de montagne Le Mont Cameroun, qui surplombe la cte ouest, le Mont Manengouba, la charnire du Cameroun francophone et du Cameroun anglophone, et le centre climatique de Dschang, bti sur un plateau s'levant 10.800 m au dessus de la mer, constituent les hauts lieux du tourisme de montagne. Le microclimat de Dschang offre l'un des meilleurs lieux de relaxation du Cameroun. Tourisme de Congrs et d'Affaires Les grandes villes de Yaound et de Douala, avec leurs infrastructures de standing international (palais de congrs, aroports internationaux, htels de classe internationale) constituent les principaux ples de dveloppement du tourisme de congrs et d'affaires.

II.1.8 LES SYMBOLES DE LA REPUBLIQUE

Drapeau

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Armoiries :

Devise :

Paix - Travail - Patrie

Sceau :

Hymne National :

Cameroun, berceau de nos anctres

Ecouter...

O Cameroun berceau de nos anctres, va debout et jaloux de ta libert, comme un soleil ton drapeau fier doit tre, un symbole ardent de foi et d'unit, Que tous tes enfants du Nord et Sud, De l'Est a l'Ouest soient tout amour, Te servir que ce soit leur seul but, pour remplir leur devoir toujours; refrain: Chre Patrie, Terre chrie, Tu es notre seul et vrai bonheur, Notre joie, notre vie, A toi l'amour et le grand honneur. refrain: Chre Patrie, Terre chrie, Tu es notre seul et vrai bonheur, Notre joie, notre vie, En toi l'amour et le grand honneur

II.1.9 GEOGRAPHIE
Le triangle national qui s'tend du golfe de Guine jusqu'au Lac Tchad renferme des milieux physiques d'une varit extraordinaire. Cette diversit est d'abord de au relief du Cameroun et sa disposition gnrale est originale. Les plaines forment deux ensembles localiss, l'un la pointe Nord du pays, au bord du Lac Tchad, Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [9/89]

l'autre l'extrmit Sud-Ouest, au bord de l'ocan. Un arc des hautes terres, fait de montagnes et de plateaux, prend la relve des plaines ctires et s'tire en direction du Nord-Est, surplombant dans son creux le vaste plateau du Sud Cameroun. On peut distinguer au Cameroun quatre ensembles de reliefs: Voir la carte Plaines et montagnes isoles du Nord L'Arc des hautes terres du Centre et de l'Ouest Le Plateau Sud-Camerounais Les Plaines ctires Le climat du Cameroun est aussi vari. Tropical humide dans le Sud et sec dans le Nord, avec en moyenne 25c au Sud et 32c au Nord. Dans les zones de montagnes l'Ouest, la temprature varie selon l'altitude et devient plus frache

II.1.10 HISTOIRE
Le nom Cameroun a connu plusieurs orthographes en fonction de son histoire coloniale. En effet, il scrit Camaroes en portugais, Kamerun en allemand, Cameroon en anglais et Cameroun franais. Le territoire a t colonis par les allemands en 1914 et a t plac sous mandat franais et britannique par la Socit des Nations (SDN) aprs la premire guerre mondiale de 1914 1918. La France hritait de la plus grande partie connue sous le nom de Cameroun oriental. Alors que la Grande Bretagne assurait la gestion du Cameroun occidental. Le 1er Janvier 1960, la partie franaise accde l'indpendante sous la nouvelle appellation de "Rpublique du Cameroun". Le 11 fvrier 1961, est organis au Cameroun occidental, sous la supervision des Nations Unis, un plbiscite lors du quel la population a massivement vot pour l'indpendance automatique et l'unification avec la Rpublique du Cameroun. L'unification s'est faite le 1er octobre 1961. Ainsi, naissait la Rpublique fdrale du Cameroun aprs la runification des deux parties. Le 20 Mai 1972, a t organise un rfrendum par lequel le Cameroun est devenu une "Rpublique Unie" et par un dcret prsidentiel de 1984, la Rpublique du Cameroun.

volution des frontires du Cameroun

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(Orange: Allemand; Bleu: Franais; Rouge: Britannique; Vert : Indpendant)

II.1.11 ECONOMIE
Potentialits conomiques du Cameroun On dit du Cameroun qu'il est une Afrique en miniature pour traduire la diversit de ses richesses naturelles et culturelles. C'est vrai. Et pour prsenter son immense potentiel conomique, un magazine international a trouv la boutade qu'il fallait: "L'Angola possde du ptrole, le Mali du coton, la Cte-d'Ivoire du cacao...Et le Cameroun les trois". C'est aussi vrai. En effet, le tissu conomique du Cameroun repose sur une gamme trs varie de ressources: - L'agriculture qui contribue hauteur de 27% au PIB et 21% au flux d'exportation; - La foresterie, avec l'un des massifs les plus riches du bassin du Congo; - La pche, l'industrielle ou l'artisanale, prsentent une perspective prometteuse: les ctes camerounaises propices au dveloppement de la pche des crustacs et la demande en produits de mer de plus en plus croissante dans la sous-rgion sont des facteurs suffisamment incitateurs pour d'ventuels investisseurs; - Les vastes pturages du septentrion: cadre idal au dveloppement d'un levage intensif, pourvoyeur de matire premire pour une industrie de conserverie qui fait encore dfaut notre conomie; - Une faune et une flore riches, une culture diversifie et originale qui se prtent au dveloppement de l'industrie touristique, attractives de devises; - L'industrie, vritable levier potentiel de la politique de croissance, dispose d'un sous-sol riche, d'une hydrographie suffisante, d'une main d'oeuvre qualifie et abondante, d'une large ouverture sur la mer et d'un march sous-rgional valu environ 200 millions de consommateurs (le Nigeria y compris). Tous ces atouts comparatifs sont couronns par trois facteurs de dveloppement importants savoir:

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1) Une stabilit macro-conomique soutenue par une croissance du PIB de l'ordre de 5%, une inflation matrise autour de 2%, des finances publiques liquides et une bourse des valeurs mobilires dont la vocation est le financement des investissements un taux comptitif. 2) Un cadre lgislatif et rglementaire qui garantit la scurit juridique et judiciaire des affaires. 3) Une stabilit politique et une paix sociale qui diminuent les incertitudes et le risque pays dans l'environnement des affaires. Voila condens le Cameroun, un pays dirig par un Prsident tempr, ouvert au dialogue et soucieux de paix: Son Excellence Paul Biya. Un pays dont la politique conomique vise un seul objectif: l'amlioration des conditions de vie des populations, grce une stratgie volontariste de rduction de la pauvret. Le Cameroun est en dfinitive une invite investir au sein d'une Afrique en proie aux violences indicibles. La stabilit politique, la paix sociale et la confiance des institutions financires internationales, avec en toile de fond une croissance conomique soutenue, sont des garanties et des avantages comparatifs que notre pays prsente aux potentiels investisseurs

II.1.12 SPORTS
Le Cameroun est un vritable vivier sportif o se ctoient sans se rivaliser, les prouesses et toutes les disciplines confondues. Le sport est devenu une seconde nature pour tous. Cet tat de choses est mettre l'actif du Chef de l'tat Paul Biya pour qui, "il n'y a pas de sport mineur au Cameroun". De par son implication personnelle, il a accord au sport une place de choix au Cameroun, et un vecteur de cohsion sociale. Le football est considr comme le sport roi de par la notorit qu'il inspire aussi bien au plan continental qu'international. Les Lions Indomptables du Cameroun ont tutoy de grandes Nations de football et inscrit leur nom et lettres d'or dans la cour des grands. Ils ont t consacrs quipe africaine du dernier sicle par la Confdration Africaine de Football (CAF) et Roger Milla meilleur joueur africain du sicle. L'vocation du football camerounais est ainsi tout un symbole pour l'Afrique. De grands noms ont fait et continuent faire trembler le monde. Roger Milla, Patrick Mboma, Rogobert Song Bahanack, Samuel Eto'o Fils, Thomas Nkono, Akono Jean Paul, Abega Thophile, Joseph Antoine Bell, pour ne citer que ceux l, sont de vritables lgendes au Cameroun.

L'athltisme A ct du football, s'panouissent aussi le handball, l'athltisme, l'haltrophilie, la boxe, etc.. La participation des quipes camerounaises aux rendez-vous continentaux et internationaux est courante dans ces disciplines. Le Cameroun est en fait, le pays du sport. On le vit, on le ctoie, on s'en abreuve au quotidien.

II.1.13 MEDIA

Le Cameroun est un pays ouvert au reste du monde. Pour communiquer avec les autres nations, le Cameroun s'est dot d'quipements et structures adquats. Le tout soutenu par une relle politique d'ouverture et de pluralisme dans le domaine de la communication de masse.

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Le tlphone fixe et mobile La gestion des tlcommunications au Cameroun est confie conjointement lARTC (Agence de rgulation des Tlcommunication du Cameroun) et la CAMTEL (Cameroon Telecommunications). LARTC soccupe du suivi des oprateurs, veille sur les intrts des consommateurs du tlphone. La CAMTEL gre le rseau national du tlphone fixe. Le rseau Cellulaire quant lui, est assur par MTN et la compagnie Orange. Le rseau CAMTEL (tlphone fixe) est dot dquipements modernes et performants. Il comprend deux stations terriennes Bpanda (Douala) et Zamengou (Yaound). La plupart des clients sont connects sur les quipements de communications de type numrique. Un personnel motiv et qualifi veille la bonne marche de lentreprise CAMTEL qui a sa tte un nouveau Directeur Gnral rcemment nomm par le Prsident de la Rpublique. Les usagers du tlphone peuvent moyennant une carte magntique joindre leurs correspondants partir des cabines publiques, installes le long des grandes rues des villes. Des Tl boutiques quipes en Fax sont disponibles dans tous les quartiers des villes du Cameroun. Consultez le site Internet de CAMTEL : http://www.camtel.cm Le paysage mdiatique La CRTV (Cameroon Radio Tlvision) se positionne comme pionnire en matire de radiodiffusion au Cameroun. Son rseau national totalise 14 stations radios et une chane de tlvision couleur mettant depuis 1985. Yaound la capitale abrite le poste National qui met sur les ondes courtes (60 m et 49 m) et sur la F.M. partir de son sige au quartier Nlongkak, rue Konrad ADENAUER. Chaque chef-lieu de province une station provinciale CRTV (Le Sud a une station rgionale rcemment construite) . Yaound, Douala et Buea disposent en plus des stations FM commerciales, mises la disposition des oprateurs conomiques. La Tlvision nationale, base Mballa II, (Yaound) se capte sur toute ltendue du territoire national, grce aux stations relais implantes travers le territoire national. La diffusion par Satellite lui assure un rayonnement international. Dans ses programmes la CRTV privilgie linformation. De lundi vendredi les nouvelles nationales et internationales sont diffuses la Radio et la Tlvision. Consultez le site Internet de la CRTV : http://www.crtv.cm Une floraison des journaux Plus dune centaine de titres parat et se dispute le paysage mdiatique camerounais. Les publications locales les plus connus sont : Cameroon Tribune, Mutations, La Nouvelle Expression, Le Messager, Le Messager-Popoli (Humouristique), LAction, La Voix du Paysan, LEffort Camerounais, Happy et la Cit, The Herald, The Post, Cameroon Post, etc.. Consultez la liste des journaux au Cameroun http://www.cameroon-tribune.net (Cameroon-tribune, quotidien gouvernemental bilingue) http://www.quotidienmutations.info http://www.lemessager.net http://www.lanouvelleexpression.net http://www.theheraldnewspaper.net http://www.postwatchmagazine.com http://www.postnewsline.com Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [13/89]

http://www.cameroun-info.net http://www.cameroonlink.net

II.2

FORMALITES DE SEJOUR

Pour remplir les formalits de police vous devez prsenter : Visa : la validit maximum d'un visa de tourisme est de trois mois avec plusieurs entres et sorties. Si vous comptez loger chez des amis, il faut leur demander de vous fournir un certificat d'hbergement timbr et certifi conforme. Le visa est dlivr par les reprsentations diplomatiques ou consulaires du Cameroun l'tranger. Toutefois, si vous venez d'un pays o le Cameroun n'est pas reprsent vous pouvez obtenir le visa au poste frontalier. Passeport en cours de validit,

Formalits sanitaires
Seul le vaccin contre la fivre jaune est obligatoire. Le vaccin contre l'Hpatite B est conseill

Formalits de douanes :
Le touriste bnficie du rgime de l'importation temporaire en franchise des objets usage personnel. Taxe d'aroport : destinations internationales : 10000 FCFA destinations nationales : 500 FCFA Les ambassades Europe Allemagne: 10, Marentrase, Dusseldorf, Nainzerstrasse 41 transport Danemark: 108, Rymarkovey 2100 Copenhague France: 73, Rue d'Auteuil -75016 Paris, 496-rue Paradis 13008 Marseille Grce: 180-182, Av.Kifissias-Athnes Monaco: 28, rue de Buegue - Monte Carlo Sude: Kungscatan 73, 112 Stockholm Asie

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Australie: Boite Postale 125 , Royal Exocharge Pitt-Sreet Arabie saoudite, Emirats arabes unis: Boite Postale 84 336 Riyadh 11693 tl. 48 800 22 / 48 80203 Chine et rpublique populaire de Core : Dondwujule Sanlitum 10 0600 Beijing RP Chine Tl. 532 22 76 / 532 18 28 Japon, rpublique de Core, Pakistan : 9 - 12 Nanpeidai Shi Buya - ku Tokyo 150 Tl. 813 - 496 1125 Monnaie Le Franc CFA (franc de la communaut africaine) a une parit fixe de 0,01 FRF 1 FRF = 100 CFA (depuis le 12 janvier 1994) 1 Euro = 655,96F CFA CODE : XAF

II.3

LIENS UTILES

Informations supplmentaires dans le document Annuaire administratif du GICAM en cliquant Annuaire Administratif du Cameroun par le GICAM Institution Prsidence de la Rpublique Tlphone / FAX Cabinet Civil Cellule de Communication Tel: (237) 22 23 40 25 : Poste 43 94 Standard tlphonique de l'Assemble Nationale 22 22 80 71 22 22 80 72 22 22 80 73 Tel./Phone : (237) 22 23 80 05 Fax : (237) 22 23 57 35 E-mail : spm@spm.gov.cm Tl : (237) 223 10 56 Fax : (237) 222 63 36 Internet www.prc.cm www.presidenceducameroun.com

Assemble Nationale

http://www.assemblenationale.cm/

Primature

http://www.spm.gov.cm/

Ministre de l'Administration territoriale et de la Dcentralisation Ministre de la Communication

http://www.minatd.net/

Tl : (237) 222 31 55/ 223.39.74 Fax : (237) 223 30 22 Tl : (237) 223 02 16 Fax : 222 00 70

http://www.mincom.gov.cm/

Ministre du Commerce

http://www.mincommerce.gov.cm

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Ministre du Dveloppement Urbain et de l'Habitat Ministre des Domaines et des Affaires Foncires Ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle Ministre de l'Enseignement Suprieur Ministre de la Recherche Scientifique et l'Innovation Ministre de l'conomie et des Finances Ministre de l'Environnement et Protection de la nature Ministre de la Fonction Publique et de la Rforme Administrative Ministre de la Jeunesse

Tl : (237) 222 25 12 Fax : (237) 222 94 89 Tl : (237) 222 15 47 Fax : (237) 223 78 22 Tl : (237) 223 00 04 Fax : (237) 223 00 04 Tl : (237) 222 13 70 Fax : (237) 222 97 24 Tl : (237) 223 13 34 Fax : (237) 222 37 20 Tl : (237) 223 22 99/ 222.00 79 Fax : (237) 223 37 17 Tl : (237) 222 94 83 Fax : (237) 223 51 44 Tl : (237) 222 21 75

http://www.minduh.gov.cm/

http://www.mindaf.gov.cm/

http://www.minefop.gov.cm/

http://www.minesup.gov.cm/

http://www.minresi.gov.cm

http://www.finances.cm/

http://www.minep.gov.cm/

http://www.minfopra.gov.cm/

Tl : (237) 222 22 92 Fax : (237) 223 38 13 Tl : (237) 223 20 55 Fax : (237) 223 31 59 Tl : (237) 223 25 50 Fax : (237) 223 37 65 Tl : (237) 223 36 37 Fax : (237) 222 15 09

http://www.minjeun.gov.cm/

Ministre des Postes et Tlcommunications Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille Ministre de la Planification, de la Programmation du Dveloppement et de l'Amnagement du territoire Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Economie Sociale et de

http://www.minpostel.gov.cm/

http://www.minproff.gov.cm/

http://www.minepat.cm

Tl : (237) 223 23 88 Fax : (237) 223 21 80

http://www.minpmeesa.cm/

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l'Artisanat Ministre des Enseignements Secondaires Ministre du Sport et de l'Education Physique Ministre de la Sant publique Tl : (237) 222 19 40 Fax : (237) 222 27 11 Tl : (237) 223 12 01 http://www.minesec.cm

http://www.minsep.gov.cm

Tl : (237) 222 01 72 Fax : (237) 222 02 33 Tl : (237) 223 29 36 Fax : (237) 223 20 28 Tl : (237) 223 93 20 Fax : (237) 222 65 79 Tl : (237) 222 15 24 Fax : (237) 223 59 71 Tl : (237) 223 55 56 Fax : (237) 223 55 59 Tl : (237) 223 11 90 Fax : (237) 223 97 48 Tl : (237) 222 29 68 Tl : (237) 223 12 62 Fax : (237) 223 06 55 Tl : (237) 222 37 75

http://www.minsante.gov.cm

Ministre du Tourisme

http://www.mintour.com

Ministre de la Culture

Ministre de la Dfense

Ministre de la Justice, Garde des sceaux Ministre de l'Agriculture et du Dveloppement Rural Ministre des Affaires Sociales Ministre de l'Education de Base Ministre de l'Elevage, des pches et des Industries Animales Ministre de l'Eau et de l'nergie Ministre des Forts et de la Faune Ministre charg des Relations

Tl : (237) 222 34 00 Fax : (237) 222 61 77 Tl : (237) 222 94 92 / 222 94 83 Tl : (237) 221 03 41

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avec les Assembles Ministre charg du Conseil Suprieur de l'Etat Ministre de l'Industrie, des Mines et du Dveloppement Technologique Ministre des Relations extrieures Ministre des Transports Tl : (237) 222 35 57

Tl : (237) 222 43 52 Fax : (237) 222 27 04

Tl : 237) 221 19 93 Fax : (237) 221 03 34 Tl : (237) 222 87 29 Fax : (237) 223 22 38 Tl : (237) 222 19 18 Fax : (237) 222 67 76 Tl : (237) 223 00 04 Fax : (237) 223 00 04

Ministre des Travaux publics

Ministre du Travail et de la Scurit Sociale

II.4

LES INSTITUTIONS

La souverainet nationale appartient au peuple qui l'exerce soit par l'intermdiaire du Prsident de la Rpublique et des membres du Parlement (Assemble Nationale), soit par voie de rfrendum. Au sommet de l'Etat se trouve le Prsident de la Rpublique. lu de la Nation tout entire, il incarne l'unit nationale.

II.4.1 LES GRANDES DATES DE LA VIE POLITIQUE DU CAMEROUN

Date(s) 12 juillet 1884

Evnement(s) Les Chefs Douala signent un trait dassistance avec le Gouvernement allemand suivi, deux jours plus tard, par la proclamation de la souverainet allemande sur le Cameroun dont la superficie est alors de 792 000 km. Socit des Nations confie la France et lAngleterre le mandat dadministrer le Cameroun en deux territoires distincts. Cration de ARCAM (Assemble Reprsentative du Cameroun) L'ARCAM est remplace par l'ATCAM (Assemble Territoriale du Cameroun). Cration de l'ALCAM (Assemble Lgislative du Cameroun). Plusieurs partis y sont reprsents (Mouvement d'Action Nationale du Cameroun, le Bloc Dmocratique Camerounais, l'Union Camerounaise, Paysans Indpendants, Parti des Dmocrates Camerounais, Evolution socialiste camerounaise, etc.). L'Union des Populations du Cameroun fut interdite par le dcret du 13 juillet 1955. Dans la partie anglophone les trois principaux partis taient le Kamerun National Democratic Party, le Cameroon

10 juillet 1919 25 octobre 1946 1952 23 dcembre 1956

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10 mai 1957

1er Janvier 1960 5 mai 1960 20 septembre 1960 11 et 12 fvrier 1961

Peoples National Convention et le One Kamerun. Le Cameroun d'expression franaise devient un Etat autonome (avec un gouvernement, un hymne , un drapeau et une devise) avec pour Premier Ministre M. Andr Marie MBIDA. Proclamation de l'indpendance de la Rpublique du Cameroun Election d'AHMADOU AHIDJO la Prsidence de la Rpublique. Charles ASSALE est nomm Premier Ministre, Louis KEMAYOU HAPPI est lu Prsident de l'Assemble. Admission du Cameroun l'Organisation des Nations Unies (ONU) Plbiscite. Le nord du Cameroun britannique rejoint le Fdration du Nigeria et la partie sud opte pour le rattachement l'Etat camerounais. Les Camerouns Oriental et Occidental constituent une Fdration. Adoption de la Constitution Fdrale. AHMADOU AHIDJO est Prsident, John NGU FONCHA (Cameroun Mridional) Vice-prsident. Rlection d'AHMADOU AHIDJO la Prsidence et de John NGU FONCHA la Viceprsidence. Dmission de John NGU FONCHA du poste de Premier Ministre de l'Etat fdr du Cameroun Occidental. Il est remplac par Augustin NGOMJUA. Vincent de Paul AHANDA devient Premier Ministre du Cameroun oriental en remplacement de Charles Assal. Simon TCHOUNGUI devient Premier Ministre du Cameroun Oriental. Cration de l'Union Nationale Camerounaise (UNC) regroupant les partis d'opposition sauf l'Union des Populations du Cameroun (UPC) - et les formations dominantes de chacun des Etats: l'Union Camerounaise (UC) du Prsident AHMADOU AHIDJO et le Kamerun National Democratic Party (KNDP) du Vice-prsident John NGU FONCHA. Salomon TANDENG MUNA est nomm Premier Ministre du Cameroun Occidental. Naissance de la Rpublique Unie du Cameroun (rfrendum). M. Paul BIYA, Premier Ministre depuis 1975, devient Prsident de la Rpublique en vertu de la Constitution (amendement du 29 juin 1979). M. Paul BIYA lu Prsident National de lUnion Nationale Camerounaise (UNC). Monsieur Paul BIYA lu Prsident de la Rpublique ; il est rlu le 24 avril 1988 et le 11 octobre 1992 (premires lections prsidentielles pluralistes au Cameroun) Naissance de la Rpublique du Cameroun. lUNC est remplace par le Rassemblement Dmocratique du Peuple Camerounais. Retour au multipartisme Cration du poste de Premier Ministre, Chef du Gouvernement (issu de la majorit parlementaire), conformment la loi portant rvision constitutionnelle du 23 avril 1991.

14 aot 1961 23 mars 1965 13 mai 1965 18 juin 1965 Novembre 1965 1er septembre 1966

31 dcembre 1967 20 mai 1972 Movembre 1982 14 septembre 1983 14 fvrier 1984 Fvrier 1984 24 mars 1985 13 fvrier 1991 Avril 1991

II.4.2 LACONSTITTUTION
La souverainet nationale appartient au peuple qui l'exerce soit par l'intermdiaire du Prsident de la Rpublique et des membres du Parlement (Assemble Nationale), soit par voie de rfrendum. Au sommet de l'Etat se trouve le Prsident de la Rpublique. lu de la Nation tout entire, il incarne l'unit nationale.

II.4.3 ORGANISATION DE LET AT

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Pouvoir Excutif Le Pouvoir Excutif incombe au Prsident de la Rpublique qui est aussi le Chef suprme des Forces Armes Nationales. Pouvoir lgislatif Le Pouvoir Lgislatif est charg de la confection des lois par les lus du peuple. Pouvoir Judiciaire Le Pouvoir Judiciaire est charg de faire respecter les lois tablies par le Pouvoir Lgislatif.

II.4.4 LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE


Le Prsident de la Rpublique est le Chef de l'Etat. Il est garant: des Institutions de la Rpublique, de l'indpendance nationale et de l'intgrit du territoire. Il est lu au suffrage universel direct, gal et secret, la majorit des suffrages exprims, pour un mandat de 7 ans renouvelable.

II.4.5 LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE


Le Prsident de l'Assemble est la deuxime personnalit de l'tat, il est au perchoir et prside l'Auguste chambre.

II.4.6 LE PREMIER MINISTRE


Le Premier Ministre est nomm par le Prsident de la Rpublique.

II.4.7 LE PRESIDENT DE LA COUR SUPREME


Le pouvoir judiciaire est exerc par la Cour Suprme, les Cours d'Appel, les Tribunaux. Il est indpendant du pouvoir excutif et du pouvoir lgislatif. Il comprend trois (3) Chambres: Judiciaire, Administrative et de Compte.

II.4.8 LE SENAT
Le Snat reprsente les collectivits territoriales dcentralises. Chaque rgion y est reprsente par dix (10) snateurs.

II.4.9 LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL


Le Conseil conomique et Social est une institution consultative de la Rpublique du Cameroun qui a pour mission principale de rendre des avis et de formuler des propositions aux dcideurs politiques sur les sujets conomiques, sociaux et culturels.

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III

PERSPECTIVES ECONOMIQUES

Cadre de rfrence de laction gouvernementale pour la priode 2010-2020


Source : [RESUME EXECUTIF du Document de Stratgies pour la Croissance et l'Emploi (DSCE) ] Les autorits camerounaises ont labor, suivant une dmarche participative, le premier Document de Stratgie de Rduction de la Pauvret (DSRP) en avril 2003. Pour le suivi et la mise en oeuvre de ce document, le Gouvernement s'est dot d'un cadre institutionnel de pilotage de la stratgie qui comprend : (i) un Comit interministriel de suivi de la mise en uvre du DSRP, et (ii) un Comit technique de suivi et d'valuation de la mise en uvre du DSRP. La rvision du DSRP vise la correction des distorsions ou des manquements relevs lors des valuations successives de la mise en oeuvre, et des consultations participatives de mars 2008. Le processus de rvision de la stratgie a abouti un document de stratgie pour la croissance et l'emploi (DSCE), et confirm l'option d'implication des populations la base, dans une dmarche participative. Les populations ont notamment souhait que les stratgies soient l'manation d'une vision de dveloppement long terme assortie de programmes de dveloppement pluriannuels. Cette recommandation a t satisfaite avec la formulation par les autorits d'une vision de dveloppement l'horizon 2035 et l'adoption en dcembre 2007 du nouveau rgime financier. Le DSCE a t labor dans un contexte caractris par le renchrissement du cot de la vie au niveau national, la crise financire internationale, la crise alimentaire et la crise nergtique au niveau mondial. Il est l'expression empirique d'un cadre intgr de dveloppement humain durable moyen terme pour le Cameroun et propose un cheminement progressif du pays vers les OMD et la vision. Il se prsente en consquence comme : i) un cadre intgr de dveloppement ; ii) un cadre de cohrence financire. ; iii) un cadre de coordination de l'action Gouvernementale et des appuis extrieurs ; iv) un cadre de consultation et de concertation avec la socit civile, le secteur priv et les Partenaires au dveloppement ; et v) un cadre d'orientation des travaux analytiques pour clairer la gestion du dveloppement. Le DSCE se dcline en sept chapitres interdpendants portant sur : i) la revue des politiques de dveloppement, ii) la vision de dveloppement long terme et les objectifs du DSCE ; iii) la stratgie de croissance ; iv) la stratgie de l'emploi ; v) la gouvernance et la gestion stratgique de l'Etat ; vi) le cadrage macroconomique et budgtaire, et vii) le cadre institutionnel et les mcanismes de mise en oeuvre et de suivi du DSCE. Une matrice d'actions prioritaires pour la mise en oeuvre du DSCE lui est annexe. Elle constitue la synthse des matrices sectorielles plus dtailles de programmation et de suivi de la mise en oeuvre des sept stratgies sectorielles sur lesquelles repose le DSCE, en mme temps qu'il en constitue la source de rfrence et le cadre de cohrence. Ces matrices sectorielles sont regroupes dans un document spar qui constitue cependant une annexe au DSCE.

III.1 REVUE DES POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT III.1.1 SITUATION MACROECONOMIQUE


Au cours de la priode de mise en oeuvre du DSRP, le PIB a enregistr un taux moyen de croissance relle de 3,32% entre 2003 et 2007. Cette moyenne se situe en dessous de celle de 4,23% observe au cours de la priode allant de 2000 2002, au cours de laquelle le Cameroun ne mettait en oeuvre aucun programme formel visant essentiellement la lutte contre la pauvret. Pendant cette priode, la demande intrieure a constitu le moteur exclusif de la croissance, avec une contribution moyenne de 3,54% (dont 3,12% pour la

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seule consommation) ; les dpenses d'investissement ont contribu en moyenne pour 0,44% (avec un faible taux d'investissement, 17,8% du PIB en moyenne dans la priode 2003-2007), tandis que les exportations nettes s'illustrent par leur contribution ngative (-0,22%). La croissance conomique reste donc fragile au Cameroun. Les prix ont t relativement bien matriss avec un taux d'inflation se situant au voisinage de 1,9%. Le compte de l'extrieur sur la priode allant de 2003 2008, dgage un solde moyen d'environ 44,1 milliards FCFA. La balance commerciale hors ptrole prsente des dficits qui ont tendance s'accrotre au fil des annes, avec une moyenne de -432 milliards de dficit sur la priode allant de 2003 2008. S'agissant de l'volution de la situation montaire, on note sur la priode d'intrt, une volution contraste des contreparties de la masse montaire qui se caractrise par une forte accumulation des avoirs extrieurs nets, double d'une augmentation beaucoup moins importante des crances nettes sur l'conomie et d'une diminution des crdits intrieurs nets essentiellement due celle des avances l'Etat. Les crdits long terme reprsentent en moyenne moins de 3,5% du total des crdits accords. Ces donnes confirment que le secteur bancaire ne finance pas une croissance durable au Cameroun. En matire de finances publiques, on relve une rduction du stock de la dette publique qui est passe de 4890,3 milliards de FCFA en 2005, 1427,6 milliards fin 2008. Cette volution rsulte essentiellement des allgements de dettes obtenus aprs l'atteinte du point d'achvement de l'initiative PPTE, d'une politique d'endettement extrieur prudente et cohrente avec le cadre macroconomique, ainsi que du respect des chances de la dette publique extrieure. L'examen des donnes des Tableaux d'Oprations Financires de l'Etat (TOFE) sur la priode allant de 2003 2008 montre, notamment, qu'aussi bien en terme de dotation qu'en terme de ralisation, le ratio ''dpenses de capital/recettes totales et dons'' a t infrieur 25%.

III.1.2 SITUATION SOCIOECONOMIQUE


Evaluation des Objectifs du millnaire pour le dveloppement et objectifs nationaux. Le rapport national sur le suivi des OMD, labor en 2008, montre qu'il est trs improbable que le pays puisse atteindre les cibles fixes d'ici 2015. Ce bilan mitig vers l'atteinte des OMD est consquent aux difficults rencontres dans la mise en oeuvre de la stratgie, ainsi qu'aux cots levs de la mise en oeuvre des actions y relatives. OMD 1 : Rduire l'extrme pauvret et la faim : De 2001 2007, la proportion de la population vivant en dessous du seuil de pauvret national est reste quasiment stable, passant de 40,2% 39,9%. OMD 2 : Assurer l'ducation primaire pour tous : Entre 2001 et 2007, le taux net de scolarisation primaire a connu une lgre hausse de 0,3 point. Pour ce qui est de l'alphabtisation des 15 24 ans, le taux est rest stable, passant de 82,3% 83,1% sur la priode. OMD 3 : Promouvoir l'galit des sexes et l'autonomisation des femmes : La situation des femmes connat une amlioration, notamment dans l'enseignement primaire o le rapport filles/garons est pass de 0,83 0,89 entre 2001 et 2007. Par ailleurs, l'alphabtisation des femmes des 15- 24 ans est reste stable environ 0,88. De mme que pour les cibles de l'OMD 2, le Cameroun possde suffisamment de potentialits pour atteindre les cibles prvues en 2015. OMD 4 : Rduire la mortalit infantile : Entre 1998 et 2004, le taux de mortalit des moins de cinq ans est pass de 150,7 144, la cible nationale pour 2015 tant de l'ordre de 75,8. Malgr des efforts consentis dans le domaine de la sant, la cible nationale risque de ne pas tre atteinte l'horizon 2015. OMD 5 : Amliorer la sant maternelle : En 2004, pour l'ensemble des dcs de femmes en ge de procration (15-49 ans), 19% seraient dus des causes maternelles pour la priode 1998-2004, contre 26% pour la priode 1991-1997. A contrario, on note que la proportion d'accouchements assists par un personnel qualifi semble s'amliorer passant de 78,8% en 1998 83,4% en 2004.

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OMD 6 : Combattre le VIH/Sida, le paludisme et d'autres maladies : La troisime enqute dmographique et de sant ralise en 2004, a rvl que la prvalence du VIH/SIDA en 2004 tait de 5,5% au niveau national avec 6,8% pour les femmes contre 4,1% pour les hommes de 15- 49 ans. Quant au paludisme, le taux de prvalence tait estim environ 40% en 2004. OMD 7 Assurer un environnement durable : Malgr l'augmentation des aires protges pour prserver l'environnement (13% en 2000 contre 18,8% en 2008), l'objectif que la proportion de la population utilisant les combustibles solides atteigne environ 42,2% ne serait vraisemblablement pas atteint. En effet, il s'est stabilis autour de 82%. En matire d'accs l'eau potable, la proportion de la population ayant accs l'eau potable passe de 40,6% en 2001 43,9% en 2007, soit un peu plus de la moiti de la cible (72,1%) atteindre en 2015. La seule cible atteinte concerne la proportion de la population ayant accs un meilleur systme d'assainissement. Elle est passe de 8,5% en 2001 31,7% en 2007. OMD 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le dveloppement : Le partenariat mettre en oeuvre vise, notamment la matrise et la rduction du taux de chmage des jeunes, surtout dans les centres urbains, la mise la disposition des couches les plus dfavorises des mdicaments essentiels dont elles ont besoin, la vulgarisation de l'utilisation des technologies de l'information et de communication. Les rsultats enregistrs montrent que le chmage des jeunes a baiss entre 2001 et 2007, passant de 14,3% 8,2%. Evolution de la pauvret montaire. Le faible niveau du taux de croissance moyen annuel du PIB au cours de la priode d'intrt n'a pas permis d'influer de manire positive sur l'volution des conditions de vie des mnages. Ainsi la pauvret montaire qui a recul de 13 points entre 1996 et 2001 reste stable sur la priode 2001-2007. En 2007, l'ECAM3 estime la population du pays prs de 17,9 millions d'mes dont 7,1 millions de pauvres. Dimensions spatiales de la pauvret : Sur le plan spatial, des disparits importantes ont t observes dans l'volution de la pauvret entre 2001 et 2007. La pauvret a nettement recul en milieu urbain de l'ordre de 5 points notamment dans les villes de Douala et Yaound, alors qu'en milieu rural l'incidence de la pauvret s'est aggrave de prs de 3 points, surtout dans les campagnes des trois provinces septentrionales. Dterminants de la pauvret : ECAM3 a permis d'identifier les dterminants microconomiques de la pauvret, c'est--dire les facteurs qui causent la pauvret et qui contribuent marginaliser certaines catgories de population. Au nombre de ces dterminants on peut citer la taille du mnage, le niveau d'instruction, le groupe socioconomique et l'accs aux actifs de production. Pauvret des conditions de vie : En matire d'ducation, le taux d'alphabtisation qui avait augment de 7 points entre 1996 et 2001 (de 61 % 68 %), s'est accru de 4 points entre 2001 et 2007, pour atteindre 71,9%. Dans le domaine de la sant, les jeunes de moins de 5 ans et les personnes de plus de 50 ans constituent les couches les plus vulnrables. Le taux de morbidit est suprieur 32% chez ces deux catgories. Le paludisme est responsable de 35 40% du total des dcs dans les formations sanitaires, 50% de morbidit chez les enfants de moins de 5 ans, 40 45% des consultations mdicales, et 30% des hospitalisations. En ce qui concerne les services d'infrastructures et quipements, on relve dans l'ensemble, que 58,9 % de mnages sont propritaires, 29,8% locataires et 11,3% logs gratuitement. D'une manire gnrale, un mnage sur deux a accs l'eau potable. Cette proportion est identique pour l'lectricit tandis qu'un mnage sur sept seulement a accs au gaz de cuisine.

III.1.3 APPRECIATION DES BENEFICIAIRES


Le Gouvernement a organis des consultations participatives pour obtenir l'opinion des populations sur le bilan de la mise en oeuvre du DSRP I, l'impact des politiques et des propositions d'amlioration. D'une manire gnrale, les populations reconnaissent que les ralisations effectues au cours de la priode de mise en oeuvre du DSRP (2003 - 2007), ont permis d'amliorer l'accs aux services sociaux de base.

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Cependant de nombreuses insuffisances qui freinent une relle rduction de la pauvret ont t releves par les populations. Elles portent sur : i) l'enclavement des populations (l'lectricit, les routes et les TIC) ; ii) l'accs l'eau potable ; iii) l'accs aux intrants agricoles, la terre cultivable et aux pturage ; iv) le dsengagement quasi total de l'Etat du monde rural ; v) l'insuffisance d'enseignants tous les niveaux d'enseignement, leur dploiement dsquilibr ; vi) l'accs aux mdicaments et aux plateaux techniques dans les hpitaux ; vii) la gestion centralise des marchs publics ; et viii) l'inscurit grandissante et gnralise. En vue de remdier ces difficults, des propositions d'amlioration ont t faites dans divers domaines : i) mettre en place une vritable politique de dsenclavement du pays axe sur l'entretien routier, le bitumage des axes prioritaires, la rhabilitation des ouvrages d'art et l'ouverture de nouvelles routes. ii) poursuivre les programmes d'lectrification rurale et rduire les coupures intempestives et rgulires de courant lectrique ; iii) poursuivre la construction des adductions d'eau (puits, forages, etc.), en tenant compte des spcificits rgionales ; iv) poursuivre la construction et l'quipement des salles de classe pour tous les niveaux d'enseignement, en respectant la carte scolaire pour viter la mauvaise rpartition observe, mettre en place et quiper des bibliothques, rendre effective la gratuit de l'enseignement dans les coles publiques primaires ; v) rendre disponible les mdicaments gnriques, poursuivre la construction et l'quipement des centres de sant et l'affectation de personnels qualifis ; vi) promouvoir les emplois ruraux, les petits mtiers ; les emplois dans le secteur minier et forestier ; les activits haute intensit de main d'oeuvre (HIMO) et financer les activits des groupes vulnrables ; vii) former les jeunes dans le domaine de l'exploitation minire, pour faciliter leur recrutement dans les socits d'exploitation minire, promouvoir la production et la commercialisation des produits forestiers non ligneux ; et viii) amliorer la qualit de la dpense publique, acclrer la dcentralisation, amliorer l'accs l'information sur la gestion des affaires publiques, et poursuivre la rforme du systme judiciaire.

III.1.4 GRANDS DEFIS SECTORIELS


Malgr la mise en oeuvre du DSRP, l'conomie camerounaise n'a pas connu de changement structurel notable, elle continue de faire face un certain nombre de dfis qui pourraient empcher l'atteinte des rsultats escompts. En effet, elle demeure fragile et entrave par des lacunes structurelles, relatives la faible comptitivit du secteur productif et aux dficiences des facteurs de production cls que constituent les infrastructures et l'nergie. Un secteur productif peu comptitif. Le principal dfi relever dans le secteur rural concerne le passage une production rurale semi intensive et industrielle qui permettra : (i) d'assurer la scurit et l'autosuffisance au niveau de la consommation interne, (ii) d'approvisionner l'industrie de transformation et de crer un march et une consommation internes pour les filires extraverties et enfin, (iii) de dvelopper les exportations et amliorer ainsi la balance commerciale. Faire passer la part de l'industrie manufacturire environ 12% du PIB l'horizon 2020 constitue le dfi que le Gouvernement voudrait relever dans l'industrie camerounaise tandis que le dfi dans le secteur des services sera un dveloppement du secteur des services orient vers l'utilisation intensive des TIC et des technoples afin que le pays devienne un " exportateur net " de services. Enfin, le processus de ngociation de l'APE, devant mener la mise en place d'une zone de libre-change entre l'UE et la CEEAC, met galement en exergue un bon nombre de dfis et d'enjeux cruciaux. Des cots des facteurs levs. Les principaux facteurs de production, le capital physique et humain, prsentent des dficiences structurelles que les stratgies sectorielles n'ont pas encore pu totalement rsorber. Ainsi, dans le sous-secteur routier, qui monopolise plus de 85% du transport national, malgr des avances importantes au plan oprationnel et stratgique, les moyens disponibles et les stratgies mises en place ne suffisent pas rsorber l'norme dficit structurel entre l'offre et la demande : seulement 10% des 50 000 km environ que constitue le rseau national sont bitums, et le pourcentage de rseau en bon tat en 2005 tait de 24%. Les faibles capacits de production et la vtust des installations nergtiques actuelles freinent le Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [24/89]

dveloppement des entreprises et des industries nationales, en mme temps qu'elles ne constituent pas une incitation investir dans un pays dont le potentiel hydrolectrique et gazier autorise pourtant de grands espoirs. Malgr les sensibles volutions dans le domaine des TIC, des problmes importants d'accs et de qualit demeurent, avec notamment une dorsale de fibre optique dont la mise en place et la commercialisation ne sont pas encore entirement effectives, et un indice d'accs au numrique estim 0,16 en 2002 et le classant parmi les pays faible accs.

III.1.5 OPPORTUNITES ET MENACES


Pour relever ces multiples dfis qui l'interpellent, le Gouvernement camerounais est conscient de ses atouts, mais aussi des facteurs qui peuvent constituer des risques. Parmi les atouts, figurent notamment les richesses naturelles, ainsi que l'ensemble des rformes dj menes dans un pays o la stabilit des institutions est tablie. Cependant, les diffrentes crises conjoncturelles internationales peuvent venir affaiblir un pays dont la structure de l'conomie est encore fragile et o la plupart des risques identifis dans le DSRP d'avril 2003 demeurent d'actualit. Le DSRP d'avril 2003 avait identifi deux types de risques comme facteurs principaux : la rsurgence des chocs exognes et la persistance des rigidits structurelles. Les autorits camerounaises sont conscientes que ces deux problmes ont effectivement entrav la bonne mise en oeuvre du DSRP de premire gnration. Ces risques, qui se prsentent de manire multiforme, demeurent toujours d'actualit au moment de l'laboration du DSCE. Ils en constituent naturellement les risques principaux.

III.2 VISION ET OBJECTIFS III.2.1 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT A L'HORIZON 2 035


Les orientations stratgiques nationales s'articulent autour de la vision long terme (2035), dans laquelle s'inscrit la prsente stratgie de croissance et d'emploi, qui couvre la premire dcade de la vision. Pour renforcer la reprise conomique amorce depuis une dcennie et l'asseoir durablement, le Gouvernement a labor un document de vision partage du Dveloppement au Cameroun l'horizon 2035. Elle se formule ainsi qu'il suit : " LE CAMEROUN : UN PAYS EMERGENT, DEMOCRATIQUE ET UNI DANS SA DIVERSITE ". La volont de devenir un pays mergent, dmocratique et uni dans sa diversit intgre quatre objectifs gnraux savoir: (i) rduire la pauvret un niveau socialement acceptable ; (ii) devenir un pays revenu intermdiaire ; (iii) atteindre le stade de Nouveau Pays Industrialis et ; (iv) renforcer l'unit nationale et consolider le processus dmocratique.

III.2.2 OBJECTIFS DE LA STRATEGIE DE CROISSANCE ET D'EMPLOI


Le DSCE qui va couvrir les dix premires annes de la vision long terme sera centr sur l'acclration de la croissance, la cration d'emplois formels et la rduction de la pauvret. Il vise en consquence (i) porter la croissance 5,5% en moyenne annuelle dans la priode 2010-2020 ; (ii) ramener le sous emploi de 75,8% moins de 50% en 2020 avec la cration de dizaines de milliers d'emplois formels par an dans les dix prochaines annes ; et (iii) ramener le taux de pauvret montaire de 39,9% en 2007 28,7% en 2020.

III.2.3 CONSIDERATIONS CLES POUR LA MISE EN OEUVRE DE LA STRATEGIE


Pour atteindre les objectifs sus-voqus, le Gouvernement compte mettre en oeuvre, de manire cohrente et intgre : (i) une stratgie de croissance, (ii) une stratgie d'emplois, et (iii) une stratgie d'amlioration de la gouvernance et de la gestion stratgique de l'Etat. Certains lments fondamentaux et transversaux peuvent Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [25/89]

tre considrs comme cls et essentiels pour la mise en route de la stratgie : (i) relever progressivement de 20 30% ( l'horizon 2020) la part de l'investissement public dans les dpenses totales de l'Etat ; (ii) affecter des ressources massives aux grands projets afin de trancher avec le saupoudrage gnralis de l'investissement public ; (iii) procder des allgements importants sur les procdures de passation des marchs ; et (iv) largir les options de politique conomique en activant notamment toutes les possibilits d'usage de la politique montaire.

III.3 STRATEGIE DE CROISSANCE III.3.1 DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES


Convaincu du rle moteur des infrastructures dans la facilitation des changes et la promotion d'une croissance forte et durable par la comptitivit que leur bonne qualit gnre, le Gouvernement entend investir massivement dans les infrastructures au cours de la priode de mise en oeuvre de la stratgie. Energie. A travers la ralisation des programmes d'entretien, de rhabilitation et de dveloppement de la capacit nergtique du pays, le Cameroun compte successivement rsorber dfinitivement le dficit structurel, accompagner les besoins nergtiques pour l'atteinte des objectifs de croissance escompts, devenir un exportateur d'lectricit et contribuer ainsi l'quilibre de la balance commerciale du pays. Il s'agira l'horizon 2020 de porter les capacits de production du pays 3 000 MW. Le programme d'amnagement dans le sous-secteur nergtique contient des actions de court, moyen et long termes, correspondant aux objectifs spcifiques prcdemment dclins. Parmi les actions de court terme, on peut citer notamment le barrage de Lom Pangar, la centrale thermique de Yassa et la centrale gaz de Kribi. A moyen terme, sont envisags le barrage de Memve'ele, les centrales de Nachtigal, Song Mbengue, Warak, Colomines et Ndockayo. A long terme, il est envisag le dveloppement de plusieurs sites prsentant un potentiel l'exportation d'nergie. Le cot global de ce programme dcennal se chiffre prs de 5 853 milliards de francs CFA pour les ouvrages de production et de transport d'lectricit par grands rseaux et 663 milliards de francs CFA pour le programme d'lectrification rurale. Btiment et Travaux Publics. Dans le sous-secteur routier, les orientations stratgiques moyen et long termes du Gouvernement l'horizon de la stratgie sont cohrentes avec le scnario ambitieux du Plan Directeur Routier et la stratgie sectorielle labors. Les oprations d'entretien routier vont permettre, l'horizon de la stratgie, d'amliorer nettement le niveau de service (55% du rseau en bon tat), grce la mise en place d'une stratgie pertinente d'intervention. La rhabilitation du rseau routier (2000 km de routes bitumes rhabiliter d'ici 2020), ainsi que l'intensification du bitumage des routes en terre (plus de 3500 km l'horizon 2020) viendront complter ce dispositif. Les priorits d'intervention concerneront l'accompagnement des grands projets industriels et agro-pastoraux, les corridors rgionaux (transafricaine, corridors nord-sud, rseau CEMAC), le rseau des routes nationales, ainsi que les grands projets d'infrastructure d'accompagnement au secteur priv (second pont sur le Wouri, boucle autoroutire Yaound-Douala-Bafoussam-Yaound). Des rformes institutionnelles importantes devront accompagner cette stratgie. Ainsi, un accent particulier devra tre mis sur : (i) la responsabilisation et le renforcement de la matrise d'ouvrage routier (ii) le renforcement de la planification et de la programmation travers l'laboration et la mise en oeuvre d'une stratgie d'intervention qui privilgie le respect des standards de travaux au dtriment des oprations de saupoudrage, (iii) le renforcement du parc d'engins de gnie civil, (iv) l'organisation du secteur priv afin de disposer d'un tissu d'entreprises et de bureaux d'tudes performants, (v) la recherche de matriaux ou de procds susceptibles d'accentuer la prennit des interventions, en entretien routier notamment et, (vi) le recours chaque fois que possible, des techniques haute intensit de main d'oeuvre (HIMO) pour rduire les cots et promouvoir l'emploi.

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Transports. Le systme des transports devra se fonder sur les atouts indniables du pays afin de contribuer efficacement la croissance conomique et la lutte contre la pauvret. Une approche multimodale sera systmatiquement privilgie, afin de btir moindre cot un rseau de transport intgr, performant, quadrillant tout l'espace national et rsolument ouvert vers les pays voisins. Le Gouvernement mettra l'accent sur l'amnagement de nouvelles infrastructures portuaires et ferroviaires qui accompagneront les projets prioritaires porteurs de croissance. Il s'agira principalement de i) la construction d'un port en eau profonde Kribi ; ii) la construction du port en eau profonde Limbe ; iii) la construction du Yard ptrolier de Limb ; et iv) l'amnagement de nouvelles voies ferres (plus 1000 km) selon les standards internationaux. Technologies de l'Information et de la Communication. Les objectifs stratgiques du domaine des Tlcommunications/TIC l'horizon 2020 seront notamment de : (i) porter la tl densit fixe 45% et la tl densit mobile 65% ; (ii) doter 40 000 villages de moyens de tlcommunications modernes ; (iii) mettre la disposition du public une offre d'accs 2 Mb/s dans toutes les villes ayant un central numrique ; et (iv) multiplier par 50 le nombre d'emplois directs et indirects. Postes et services financiers postaux. Dans ce domaine, la stratgie permettra d'organiser et de rendre significative l'horizon 2020 l'offre publique et prive de service postal de manire satisfaire pleinement la demande en quantit et en qualit des prix abordables. Deux programmes doivent ainsi tre mens terme : (i) densifier le rseau et amliorer la couverture nationale postale en vue d'assurer un quilibrage gographique des services postaux, (ii) dvelopper le service universel postal l'effet de favoriser l'accs de tous aux services postaux. Infrastructures de dveloppement urbain et de l'habitat. Le dfi dans ce domaine est de crer un espace conomique national intgr. Il s'agit non seulement de matriser le dveloppement des villes (taux d'urbanisation de 57,3% en 2020) et d'en faire des centres de production et de consommation ncessaires l'essor du secteur industriel, mais galement de promouvoir l'mergence des agglomrations priphriques, le dveloppement des villes moyennes ou secondaires capables de structurer les activits conomiques dans l'espace urbain et de concourir au dveloppement des zones rurales environnantes. Pour atteindre ces objectifs, six stratgies ont t identifies : (i) l'entretien et la rhabilitation des infrastructures urbaines, (ii) le dveloppement des infrastructures urbaines (construction de 150 km de voiries et construction de 17000 logements sociaux), (iii) l'amlioration de l'accs aux services urbains de base, (iv) la matrise de l'occupation du sol, (v) la protection des groupes sociaux vulnrables et, (vi) le renforcement des capacits institutionnelles du secteur. Eau et assainissement. L'accs l'eau potable et aux infrastructures d'assainissement de base en milieu rural est limit. Le Gouvernement entend par consquent, amliorer cette situation, porter 75% en 2020 le taux d'accs l'eau potable et pour cela : (i) rhabiliter les infrastructures existantes ralises dans leur trs grande majorit depuis plus de 20 ans ; (ii) raliser des extensions des rseaux existants qui n'ont pas suivi le rythme d'expansion urbain et dmographiques ; (iii) favoriser la ralisation des programmes des branchements grande chelle. En milieu urbain, l'option retenue par le Gouvernement, notamment dans la lettre de politique d'hydraulique urbaine d'avril 2007 est le partenariat public - priv et la cration de deux entits charges respectivement des infrastructures et de la distribution. En milieu rural, la politique d'approvisionnement a pour principaux objectifs : (i) une meilleure planification des ouvrages en rpondant la demande, augmentant la couverture des services et vitant les incohrences ; (ii) une prennisation des investissements raliss en amliorant l'entretien, scurisant le financement et prvoyant le financement du renouvellement et, (iii) une moindre dpendance vis--vis de l'Etat afin d'asseoir le dveloppement du secteur sur toutes les forces disponibles. Gestion domaniale. Dans la perspective de l'mergence du Cameroun, les autorits entendent laborer une stratgie nationale de gestion du patrimoine foncier national avec un regard spcifique sur le patrimoine administr ou gr par l'Etat. Le DSCE a pour ambition de juguler les causes ayant entrav la gestion rationnelle Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [27/89]

dudit patrimoine par la dtermination des objectifs globaux ci-aprs : i) lever la contrainte foncire pour faciliter le dveloppement des infrastructures et amliorer le climat des affaires; ii) rationnaliser l'allocation des ressources foncires et amliorer la gouvernance du patrimoine de l'Etat ; iii) renforcer les capacits des administrations en charge des domaines, des affaires foncires et du patrimoine de l'Etat ; et iii) faciliter l'intgration rgionale et soutenir la mise en oeuvre de la dcentralisation.

III.3.2 MODERNISATION DE L'APPAREIL DE PRODUCTION


Secteur rural. Aprs l'adoption en 2005 de la stratgie de dveloppement du secteur rural et les rsultats mitigs atteint lors de sa mise en oeuvre, le Gouvernement entend lancer un vaste programme d'accroissement de la production agricole en vue de satisfaire non seulement les besoins alimentaires des populations, mais galement des agro-industries. Dans ce cadre, il procdera la modernisation de l'appareil de production. Il s'agira de : (i) rendre accessible et disponible les facteurs de production notamment la terre, l'eau et les intrants agricoles ; (ii) promouvoir l'accs aux innovations technologiques travers notamment le renforcement de la liaison recherche/vulgarisation ; et (iii) dvelopper la comptitivit des filires de production. Le Gouvernement compte mettre l'accent sur le dveloppement d'hyper extensions agricoles dans les diffrentes rgions du pays selon leurs spcificits agro cologiques afin de raliser des rendements d'chelle et d'accroitre substantiellement la production. Cette action sera accompagne par une forte activit de dsenclavement des zones de production pour permettre le plein panouissement des plantations et productions paysannes. Exploitation minire. Les objectifs poursuivis dans le secteur visent favoriser et encourager la recherche, l'exploitation et la transformation des ressources minrales ncessaires au dveloppement conomique et social du pays. Afin de valoriser le potentiel minral existant, les autorits entendent notamment mettre en place une socit nationale minire qui tablira des joint-ventures avec des partenaires privs, amliorer la connaissance des investisseurs privs nationaux et trangers sur le potentiel gologique et minier du pays en mettant leur disposition des cartes et donnes gologiques fiables, dvelopper des programmes de formation pour les nationaux dans les mtiers de l'industrie minire. Artisanat et conomie sociale. L'objectif du Gouvernement est d'amliorer la performance et la rentabilit de l'conomie sociale. A ce titre, les autorits s'engagent (i) crer un environnement politique institutionnel, juridique et rglementaire propice au dveloppement de l'entrepreneuriat collectif au Cameroun, (ii) dvelopper des ressources humaines capables d'impulser l'essor de cette composante, (iii) promouvoir l'entrepreneuriat collectif, de groupe, comme l'une des stratgies fiables par la cration et l'panouissement d'organisations, d'entreprises de l'conomie sociale viables permettant de lutter efficacement contre la pauvret tout en promouvant la croissance conomique. De plus, le Gouvernement est rsolu rendre l'artisanat plus attractif travers l'appui l'organisation et la structuration du secteur, le renforcement des capacits des artisans et le confortement de l'entreprise artisanale dans son environnement conomique, ainsi que l'amlioration du systme de commercialisation Industrie et services. Le Gouvernement s'engage procder aux rformes requises pour rendre l'environnement de ces secteurs plus attractif, puis de mettre en place un dispositif oprationnel d'incitation et d'accompagnement de l'investissement priv, afin que celui-ci puisse effectivement jouer son rle moteur dans la croissance conomique. Il s'agira notamment de combler le dficit en infrastructures, de rduire les difficults d'accs aux financements, de dployer sur le long terme un programme gnral de dveloppement des filires de production et, sur le moyen terme et en liaison avec certains partenaires au dveloppement, des programmes spciaux d'impulsion de la comptitivit dans certaines filires fort potentiel de croissance et de mise niveau des entreprises, notamment des PME et PMI.

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III.3.3 DEVELOPPEMENT HUMAIN


Les stratgies de dveloppement du secteur social permettront, non seulement d'amliorer les conditions de vie des populations, mais aussi de disposer d'un capital humain solide, capable de soutenir la croissance conomique. Ainsi, les autorits vont poursuivre la ralisation des investissements en faveur des diffrentes catgories sociales, dans les domaines de la sant, l'ducation et la formation professionnelle avec une attention particulire pour les jeunes et les femmes, ainsi que pour l'encadrement et la prise en charge des autres groupes socialement fragiliss. Sant. L'amlioration de l'tat de sant des populations demeure la fois un objectif de dveloppement social et de croissance conomique. Le Gouvernement compte atteindre cet objectif travers la mise en oeuvre de la stratgie sectorielle actualise de la sant et en conformit avec les OMD. Cette stratgie vise essentiellement l'accs universel aux services et soins de sant de qualit travers l'amlioration de l'offre et le financement de la demande. L'objectif est de rduire d'un tiers la charge morbide chez les pauvres et les populations les plus vulnrables ; de deux tiers la mortalit des enfants de moins de 5 ans et de trois quarts la mortalit maternelle, de 50% la prvalence du VIH/SIDA et ramener le taux de dcs associ au paludisme moins de 10% l'horizon de la stratgie. Le droulement de cette stratgie se fera travers quatre domaines d'intervention, savoir : (i) sant de la mre, de l'adolescent et de l'enfant, (ii) lutte contre la maladie, (iii) promotion de la sant et (iv) viabilisation du district de sant. Ces interventions bases sur l'offre, seront compltes par des actions fortes de stimulation de la demande, telles la mutualisation du risque maladie travers la promotion des mutuelles de sant et la couverture d'au moins 40% de la population par un systme de partage du risque maladie. Education et formation professionnelle. Le Gouvernement entend mettre un accent sur la formation du capital humain, notamment travers (i) un enseignement fondamental de qualit couvrant le cycle primaire et le premier cycle du secondaire ; (ii) un enseignement secondaire de deuxime cycle de qualit reposant sur un quilibre dynamique entre l'enseignement gnral et l'enseignement technique, et prparant aux tudes suprieures dans les filires prioritaires pour le dveloppement ; (iii) une formation professionnelle reposant sur un dispositif modernis et considrablement renforc pour pouvoir dispenser aux lves sortant des cycles d'enseignement fondamental et secondaire un paquet solide de connaissances axes sur la matrise des savoirfaire requis sur le march de l'emploi et prparant les bnficiaires la cration d'emplois, (iv) un enseignement universitaire professionnalis ; (v) une formation continue tendue et double d'un systme de valorisation des acquis de l'exprience ; et (vi) la matrise relle des effectifs indispensables pour garantir la qualit de l'enseignement, ce qui suppose la dfinition d'un systme de rgulation des flux transparent et crdible, le renforcement du dispositif d'orientation scolaire et la revalorisation de la grille des salaires des mtiers techniques. Les actions visant le dveloppement de l'ducation et de la formation professionnelle concernent : (i) l'amlioration de l'accs l'ducation de base, (ii) l'amlioration de la qualit des enseignants et de leurs conditions de travail, (iii) les choix des programmes appropris et (iv) l'accroissement et la maintenance des infrastructures scolaires. De mme que dans le domaine de la sant, l'Etat, tout en poursuivant la couverture scolaire dans les zones rurales, veillera une gestion rationnelle et efficace quant l'implantation des coles dans des sites viabiliss bnficiant d'autres services (eau, nergie, structures sanitaires, tlphone) pour permettre aux personnels enseignants de pouvoir travailler dans des conditions acceptables. Genre. Pour la promotion du genre, le Gouvernement va poursuivre la sensibilisation des parents et de la communaut notamment dans les zones rurales fortes pesanteurs des coutumes traditionnelles pour permettre la jeune fille de bnficier des mmes conditions d'accs l'ducation. Dans le mme souci, l'Etat et la communaut veilleront une reprsentativit quitable des filles, tous secteurs confondus pour ce qui est de la formation professionnelle, de l'enseignement suprieur ou de l'accs l'emploi. Protection sociale. Dans le but de consolider les acquis et d'largir le champ de la scurit sociale, le Gouvernement entend rformer le dispositif central de protection sociale au Cameroun. L'objectif est d'intgrer progressivement l'ensemble des Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [29/89]

catgories sociales jusqu'ici en marge du systme. Une loi cadre devrait trs rapidement redfinir les principes, les institutions et les mcanismes de couverture et de financement de la scurit sociale au Cameroun. Solidarit nationale. Le Gouvernement poursuivra la mise en place des structures spcialises pour les personnes handicapes et autres personnes vulnrables. Il entend, travers la mise en oeuvre de l'approche vulnrable, amliorer leur accs aux formations dans tous les secteurs, faciliter davantage leur insertion professionnelle, afin de rduire leur dpendance. Des amnagements spciaux pour leur accs dans les difices et des appuis financiers pour la promotion de l'auto-emploi feront l'objet d'une attention particulire.

III.3.4 INTEGRATION REGIONALE ET DIVERSIFICATION DES ECHANGES COMMERCIAUX


Afin de soutenir une croissance durable et cratrice d'emplois, la politique de dveloppement et de diversification des changes commerciaux du Cameroun, s'inscrira dans une perspective de renforcement de l'intgration sous rgionale et rgionale, puis vers la recherche des dbouchs dans les marchs europens, amricains ou asiatiques. Elle sera base principalement sur des produits de la terre en tirant avantage de l'environnement et de l'cologie plutt favorables et surtout, en passant du stade des produits bruts pour des produits transforms. Intgration rgionale. Le premier challenge est la consolidation de l'espace CEMAC en veillant tirer le maximum des avantages des dispositions des traits en matire de libre circulation des hommes et des biens. A cet effet, la responsabilit du Gouvernement camerounais reste entire pour impulser cette dynamique d'intgration et s'imposer en assumant sans ambages son leadership dans la sous rgion. Le second dfi est le march de la Communaut Economique des Etats de l'Afrique Centrale avec des marchs fort potentiel de dveloppement comme celui de la Rpublique Dmocratique du Congo et l'Angola. Le troisime enjeu est celui de l'intensification des relations conomiques avec le Nigeria et leur canalisation vers les circuits formels. La politique de dveloppement des changes commerciaux pourra par la suite s'tendre la sous rgion Afrique de l'Ouest, l'Afrique australe, l'Afrique de l'Est et du Nord. Coopration Nord-Sud. Les autorits veilleront la consolidation des marchs europens avec les changes des produits " traditionnels " composs de matires premires brutes ou de premire transformation (bois, cacao, caf, banane, hva, etc.) en sortie et des produits industriels lourds en entre. La signature rcente de l'accord de partenariat conomique (APE) avec l'Union Europenne va progressivement instaurer une zone de libre change entre les pays ACP et les pays membres de l'Union Europenne. Quant au march nord amricain, le Cameroun entend dsormais tout mettre en oeuvre pour tirer avantages des dispositions de l'AGOA qui offrent des opportunits d'exportations surtout dans le textile et les produits culturels. Echanges avec les pays mergents. Les marchs sud amricain et asiatique devront tre explors et ngocis dans le contexte des pays mergents en qute de positionnement stratgique et de rayonnement politique et diplomatique. L'option de coopration gagnant-gagnant prne par les pays faisant partie de ce groupe (Chine, Brsil, Inde, Core, etc.) et la forte densit de la population que concentre ces pays en font des partenaires de choix pour le dveloppement des changes commerciaux.

III.3.5 FINANCEMENT DE L'ECONOMIE


Fiscalit. Conscient de ce qu'aucune relance conomique durable ne peut tre envisage sans une relle politique de financement des investissements, le Gouvernement entend renforcer les mesures prises dans le cadre des programmes prcdents, ces dernires constituent la trame de fond d'une fiscalit la fois d'attrait de l'pargne et d'allgement du cot de l'accs au financement. Les autorits veilleront la prise en compte des avantages consacrs dans le cadre des rgimes du Code des investissements et de la zone franche, lors de

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l'laboration des textes d'application de la Charte des investissements, laquelle a pos le principe de l'abrogation des rgimes sus voqus. Systme bancaire. L'Etat entend aux cts de ses partenaires de la CEMAC, tout mettre en oeuvre pour rsorber la surliquidit bancaire afin que celle-ci profite des crdits d'investissement moyen et long terme. Le cas chant, l'Etat proposera la rgulation montaire des actions incitatives et persuasives afin d'accroitre l'intrt des banques privilgier le financement de l'investissement priv par rapport aux services ordinaires de banque. Microfinance. En vue de la consolidation et de l'extension de services financiers de base ainsi que de l'amlioration de la qualit des prestations fournies des Etablissements de Micro Finance (EMF), le Gouvernement entend : (i) intensifier les actions de formation des promoteurs, des dirigeants et des employs des EMF ; (ii) mettre en place un premier niveau de supervision et de contrle des EMF par l'autorit montaire nationale, compatible avec la rglementation COBAC ; et (iii) renforcer davantage la montarisation de notre conomie, notamment par l'extension de l'automatisation des systmes de paiement aux EMF. Renforcement de la mobilisation de l'pargne nationale. Les axes d'action de cette politique comprendront, notamment : (i) l'volution des institutions de microfinance vers un statut de banques de proximit, (ii) la dynamisation des marchs financiers locaux, (iii) la mobilisation accrue des ressources de la diaspora et, (iv) la cration des institutions financires spcialises. Stratgie d'endettement. Les grandes orientations de la stratgie d'endettement concernent la prise en charge respectivement du Programme de convergence et de la crise crdits/liquidits. Pour ce qui est du programme de convergence, le Gouvernement mnera une politique d'endettement prudente et veillera une gestion soutenable de la dette publique assise sur une stratgie d'endettement cohrente avec le cadre macroconomique et les objectifs budgtaires moyen terme. Par ailleurs, le Gouvernement continuera ngocier de bonne foi avec ses cranciers privs qui avaient refus l'opration du rachat de dettes propos en 2003, afin d'apurer la dette du Club de Londres, sans perdre de vue la comparabilit du traitement. Le Gouvernement poursuivra sa politique volontariste de paiement sans retard du service de la dette publique ; ce qui permettra de restaurer la confiance des oprateurs conomiques et des partenaires, mais aussi de ne pas accumuler des nouveaux arrirs.

III.4 STRATEGIE DE L'EMPLOI


La stratgie de croissance et d'emploi adresse la question de l'emploi en trois principaux axes savoir: (i) l'accroissement de l'offre d'emplois dcents ; (ii) la mise en adquation de la demande d'emploi ; et (iii) l'amlioration de l'efficacit du march.

III.4.1 ACCROISSEMENT DE L'OFFRE D'EMPLOIS


Emplois salaris Le Gouvernement compte essentiellement sur le dveloppement des PME pour relever l'immense dfi de l'emploi. Il entend en particulier s'attaquer au sous emploi visible dont le taux est estim 11% de la population active occupe. L'objectif l'horizon 2020 est de rsorber compltement le sous emploi visible et de maintenir le taux de chmage largi moins de 7%. La mise en place de programmes spcifiques de cration d'emplois en faveur des couches sociales les plus dfavorises (jeunes, femmes, groupes vulnrables et personnes handicapes) ainsi dans la fonction publique viendra complter l'offre d'emplois dcents. Auto-emplois cibls : Les autorits comptent promouvoir l'auto emploi pour accompagner le dveloppement des secteurs porteurs de croissance notamment dans le secteur rural, de l'artisanat et des services. Il en attend spcifiquement une contribution importante la rduction moins de 50% du sous-emploi visible et la Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [31/89]

migration du secteur informel vers le secteur formel de l'conomie. Dans le secteur rural, en cohrence avec la politique de dveloppement de grandes exploitations agricoles, des mesures incitatives seront prises pour faciliter l'installation des diplms des coles d'agriculture travers : (i) la formation au montage de projets agricoles d'envergure ; (ii) la facilitation de l'accs aux crdits ; et (iii) la facilitation de l'accs aux intrants agricoles modernes. Par ailleurs, la ralisation de certains grands projets entrane souvent le dveloppement des activits connexes dont les habitants des localits riveraines devront tirer profit. Ainsi, des formations spcifiques, selon la nature des projets, seront dveloppes en vue de faciliter l'insertion de ces populations dans ces activits. Au vu de l'immense potentiel dont dispose l'artisanat, le Gouvernement entend le revaloriser dans toutes ses composantes, pour en faire un espace vritablement attractif gnrateur d'emplois, de revenus et de croissance. Dans le secteur des services, des programmes spcifiques, en appui la stratgie de dveloppement des filires porteuses (confection, tourisme etc.), seront mis en oeuvre pour favoriser l'installation des jeunes issus des tablissements de formation professionnelle. Migration du secteur informel vers le secteur formel : la stratgie portera principalement sur l'accompagnement des acteurs du secteur informel pour organiser leurs activits en trs petites entreprises (TPE) travers : (i) une rglementation souple sur la fiscalit ; (ii) la facilitation de l'enregistrement administratif y compris la scurit sociale ; (iii) la formation dans le but d'aider ces acteurs mieux suivre leurs activits par la tenue d'une comptabilit lgre ; et (iv) l'aide l'installation et aux financements. Mise en place d'un cadre gnral incitatif : La stratgie qui sera adopte dans le but de permettre au secteur priv de jouer son rle conomique en termes de cration d'emplois se dclinera suivant deux volets :(i) ractiver le cadre de concertation tripartite existant entre les administrations conomiques, les diffrents acteurs du secteur priv, et la socit civile afin de passer en revue et de lever les facteurs de blocage la cration d'emplois; (ii) mettre en oeuvre un ensemble de mesures incitatives permettant de faciliter la cration d'emplois. Mise en oeuvre de la stratgie de promotion des approches HIMO. Quatre (04) volets ont t identifis : (i) le dveloppement d'un environnement politique institutionnel favorable aux approches HIMO; (ii) le renforcement des capacits des acteurs impliqus; (iii) la promotion de l'application des approches HIMO dans les investissements publics; et (iv) l'amlioration des connaissances sur les approches HIMO. En particulier, dans le domaine des BTP, la stratgie consistera utiliser les approches HIMO dans les domaines tels que l'entretien des routes rurales et les constructions civiles.

III.4.2 MISE EN ADEQUATION DE LA DEMANDE D'EMPLOIS


La stratgie sera base sur l'augmentation et la diversification de l'offre de formation travers : (i) l'amlioration et la standardisation des rfrentiels de formation par la cration d'environ 30 rfrentiels de formation par an ; (ii) la diversification des modes de formation et des filires de formation en tenant compte des secteurs porteurs ; (iii) la rduction des disparits dans l'accs (zones gographiques, genre, groupes spcifiques) par la reforme et la restructuration en profondeur de la carte des institutions publiques de formation professionnelle ; et (iv) le dveloppement de la formation des formateurs par la cration d'un centre de dveloppement des comptences. Le deuxime pilier de la mise en adquation de la demande consistera en l'optimisation du rendement interne et externe du systme de formation. Le Gouvernement compte galement amliorer la gestion du systme de formation professionnelle, en sollicitant en particulier la participation des milieux professionnels et des entreprises.

III.4.3 AMELIORATION DE L'EFFICACITE DU MARCHE DE L'EMPLOI

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L'objectif vis est de rendre transparent le march de l'emploi et de russir l'insertion professionnelle du plus grand nombre de demandeurs d'emplois. Pour cela, il faudra : (i) amener de plus en plus les entreprises exprimer leurs besoins en ressources humaines de manire mieux articule et travers des circuits formels, afin de se donner le maximum de chances de trouver sur le march les profils exigs ; (ii) accompagner les demandeurs d'emplois bien dfinir leurs projets professionnels et augmenter ainsi leurs chances de trouver rapidement un emploi; et (iii) assurer une bonne communication sur les tendances et volutions du march de l'emploi et une bonne information des acteurs. Le renforcement des circuits formels de placement des demandeurs d'emplois passera par l'intensification des campagnes de prospection des entreprises organises par le Fonds National de l'Emploi et d'autres structures et un suivi rigoureux des placements effectus. Des dispositions incitatives et au besoin contraignantes seront mises en place pour amener les entreprises faire connatre en priorit leurs besoins en main d'oeuvre aux structures publiques et prives agres charges de l'accueil des demandeurs d'emplois. Pour ce qui concerne l'accueil et l'accompagnement des demandeurs d'emplois, une premire priorit consistera renforcer les capacits d'accueil et d'orientation professionnelles par le rapprochement du Fonds National de l'Emploi (FNE) avec d'autres structures publiques, de manire crer des agences de l'emploi dans tous les dpartements du pays et de les doter en ressources humaines qualifies. Enfin, un mcanisme de mise en oeuvre et de suivi/valuation de la stratgie de l'emploi s'effectuera un double niveau stratgique et oprationnel.

III.5 GOUVERNANCE ET GESTION STRATEGIQUE DE L'ETAT III.5.1 GOUVERNANCE ET ETAT DE DROIT


Deux objectifs majeurs sont poursuivis dans le cadre de la gouvernance et de l'Etat de droit : (i) garantir tous un meilleur respect des droits individuels et des liberts publiques et (ii) renforcer la gestion des affaires publiques. Pour atteindre les objectifs sus voqus, les autorits comptent articuler leurs interventions autour des quatre axes a) le renforcement de l'Etat de droit et de la scurit des personnes et des biens ; b) l'amlioration de l'environnement des affaires ; c) le renforcement de la lutte contre la corruption et les dtournements de fonds ; d) l'amlioration de l'information et du contrle citoyen de la gestion des affaires publiques. Renforcement de l'tat de droit et de la scurit des personnes et des biens. Dans l'optique de l'amlioration de l'environnement socio politique du Cameroun, et afin de rtablir la confiance et la srnit des citoyens et des investisseurs, les autorits entendent oeuvrer en vue de : i) l'amlioration du systme lectoral ; ii) l'amlioration de l'accs et de la qualit du service de la justice ; iii) la consolidation du dispositif national de promotion et de protection des droits humains ; et iv) le renforcement du maintien de l'ordre et la scurit aux frontires. Amlioration de l'environnement des affaires. S'agissant du cadre des affaires, l'action du Gouvernement portera notamment sur le renforcement du suivi et du dialogue sur le climat des affaires avec le secteur priv, la poursuite de l'harmonisation du cadre juridique avec le droit OHADA et la mise en oeuvre de la charte des investissements. Renforcement de la lutte contre la corruption et les dtournements de fonds. Pour rduire la corruption de manire significative, le Gouvernement s'engage intensifier les actions visant combattre le phnomne travers le renforcement des mcanismes de lutte avec l'implication effective de l'excutif, du lgislatif et du judiciaire.

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Amlioration de l'accs du citoyen l'information. Dans ce volet, les autorits comptent axer principalement leurs actions sur (i) le renforcement du suivi participatif de la gestion des affaires publiques, (ii) la diffusion systmatique des informations sur les actes publics, notamment les projets de dveloppement, les rapports de suivi-valuation et d'audit (iii) l'intensification des radios communautaires rurales, au vu des impacts positifs observs lors de la priode de mise en oeuvre du DSRP d'avril 2003.

III.5.2 GESTION STRATEGIQUE DE L'ETAT


Approfondissement du processus de dcentralisation. Les autorits entendent, au-del de la mise en place effective des rgions, conduire terme et dans les meilleurs dlais le processus de transfert des comptences et des ressources aux CTD, procder au renforcement des capacits des lus et techniciens locaux des CTD pour l'mergence d'une vritable fonction publique locale et de l'administration en charge de la dcentralisation et, au renforcement du rle conomique des CTD. La planification, qui est une comptence reconnue par la loi aux rgions et aux communes, sera en particulier promue par l'instauration systmatique de plans de dveloppement pour les communes et pour les rgions, plans qui serviront de cadre de dialogue, de mise en cohrence et d'accueil des appuis de l'Etat central au dveloppement rgional et local. Poursuite de la modernisation de l'administration publique. Les autorits entendent poursuivre la modernisation de l'administration publique et en faire un instrument au service du dveloppement travers notamment l'amlioration du cadre institutionnel, de la gestion administrative et de la gouvernance. Dans cette optique, l'accent sera mis sur le renforcement des capacits en matire de planification stratgique (stratgies sectorielles et CDMT, plans de dveloppement locaux, gestion du cycle de projet), de rgulation de l'conomie et de gestion des finances publiques (PMFP). Gestion des ressources humaines de l'Etat. La matrise des effectifs et de la masse salariale de la fonction publique, pour en rduire le cot et relever son rendement, reste un objectif atteindre au regard des actions qui doivent encore tre menes dans ce domaine. Sur ces sujets, les autorits entendent poursuivre les actions en cours ou envisages et visant la modernisation et l'efficience de la Fonction Publique travers l'amlioration du cadre institutionnel, le toilettage des procdures de gestion administrative et la promotion de la bonne gouvernance. Protection de l'espace conomique national. En raction aux phnomnes lis au commerce illicite qui entravent le dveloppement de l'appareil de production national, les autorits entendent dans le cadre de cette stratgie, renforcer les mcanismes de lutte contre la fraude, la contrebande et les grands trafics internationaux dans un triple objectif de facilit, de scurit et de contrle des normes de qualit.

III.6 CADRAGE MACROECONOMIQUE ET BUDGETAIRE


Le cadrage macroconomique et budgtaire permet d'analyser les implications chiffres des orientations retenues dans le DSCE sur : (i) le profil de la croissance globale ainsi que les contributions sectorielles, les niveaux d'investissement et le financement de l'ensemble de l'conomie, (ii) le profil de la dpense publique manant de l'allocation des ressources budgtaires aux secteurs pour financer les programmes prioritaires identifis et, (iii) les perspectives de cration d'emplois et de rduction de la pauvret. Cette analyse comporte trois tapes : (i) la simulation d'un cadre de rfrence, (ii) la simulation d'une variante plus " volontariste " assise sur la vision avec pour finalit de faire du Cameroun un pays mergent l'horizon 2035 et (iii) une analyse des risques. La simulation d'un cadre de rfrence. Le taux de croissance annuel du PIB non ptrolier dans le scnario de rfrence atteindrait une moyenne annuelle de 5,7% entre 2010 et 2020 contre 4% au cours des dix dernires annes, soit un gain de plus de 1,7 point de croissance l'an. Le secteur primaire connatrait une croissance de 5% en moyenne annuelle sur la priode 2010-2020 avec un pic de 5,5% en 2015. Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [34/89]

L'agriculture vivrire constitue le principal moteur de cette croissance et reprsente lui seul 70% du PIB du secteur. La contribution du secteur secondaire serait soutenue sur la priode 2010-2020 avec une croissance moyenne annuelle de 5,2%, principalement du fait de la mise en oeuvre des grands projets nergtiquesainsi que du regain d'activits dans le secteur des BTP, qui entraneront une relance moyen terme des activits des industries manufacturires. Le secteur tertiaire connatra un dynamisme cause du regain d'activit des autres secteurs. L'amlioration de l'infrastructure routire et portuaire boosterait l'activit des transports. Il en serait de mme de la mise en service de la fibre optique sur les tlcommunications. De ce fait, il est anticip une croissance annuelle moyenne dans ce secteur, de 6% entre 2010 et 2020, contre 5,5% au cours des dix dernires annes. La croissance conomique demeure soutenue par la demande intrieure. Paralllement, les consommations publique et prive restent soutenues sur la priode, la part de la consommation priv dans le PIB se situant 70,1% en 2020. En ce qui concerne le commerce extrieur, le recul de la production ptrolire contribuerait au ralentissement des exportations jusqu'en 2010, puis cette tendance serait attnue par les perspectives d'entre en production des nouveaux champs ainsi que l'augmentation de la production des principales cultures d'exportation grce aux bonnes performances prvues dans l'agriculture industrielle et d'exportation. En volume, les importations vont progresser de 6,2% sur la priode 2010-2020 du fait de la ralisation des grands projets d'infrastructures. On assisterait une dgradation de la balance commerciale sur la priode suite aux importations des biens d'quipement. A la suite de la reprise attendue en 2010, l'inflation devrait revenir son niveau historique des dix dernires annes, soit 2,5% moyen terme. Malgr les perspectives la baisse de la production ptrolire et l'entre en vigueur des APE , les recettes totales se maintiendront au dessus de 15% du PIB l'horizon 2020. Le ratio des recettes non ptrolires sur le PIB va voluer de 12,3% en 2008 13,1% en 2020. Le taux de pression fiscale se maintiendrait au dessus de 11% dans la perspective des efforts de mobilisation des recettes des administrations fiscales. Ainsi, le solde primaire hors ptrole s'amliorerait de 2,1 points, passant de -5,8% en 2008 -3,7% du PIB en 2020. Quant aux investissements financs sur ressources intrieures, ils enregistrent un gain de 0,9 point, passant de 5,5% en 2008 6,4% en 2015, avant de se stabiliser autour de 6,2% au terme de la stratgie. Leur part dans les dpenses totales va passer de 30,9% en 2010 36,4% en 2020. En matire de politique montaire, l'Etat puisera un peu plus dans ses rserves, diminuera ses dpts auprs du systme bancaire, ou utilisera les possibilits de recours aux avances statutaires. Il est attendu un accroissement continu du crdit l'conomie qui passera de 12,2% du PIB en 2009 14,6% en 2020. Paralllement la croissance du PIB, le ratio de la masse montaire au PIB gagne 1,2 point sur la mme priode passant de 20,2% du PIB en 2008 21,4% en 2020. La simulation d'une variante " volontariste " assise sur la vision. Ce scnario est bas sur l'hypothse de la pleine ralisation des objectifs de la vision de dveloppement l'horizon 2035. A court terme les profils de croissance obtenus dans les deux scnarii ne diffrent pas de faon significative compte tenu des dlais ncessaires pour la mise en oeuvre effective des diffrents programmes d'investissement. Par contre, en moyenne sur la priode 2012-2020, l'cart de croissance du PIB non ptrolier est de 2,5% entre les deux scnarii. Bien plus, entre 2016 et 2020, le taux de croissance annuel est de 9,5%, soit 3,6% au dessus de celui du scnario de rfrence. Les investissements croissent de 13,8% entre 2010 et 2020 contre 9,1% dans le scnario de rfrence. Cette volution se traduit par un taux d'investissement plus important qui se situera 31,0% contre 23,4% dans le scnario de rfrence. La forte croissance du PIB hors ptrole dans le scnario de la vision par rapport au scnario de rfrence permet de dgager des ressources internes additionnelles significatives, qui seront nanmoins insuffisantes pour soutenir la croissance des dpenses. En effet, l'cart des dpenses entre les deux

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scnarios se creuse progressivement, du fait de l'volution des dpenses en capital, de 3 points de PIB suprieure celle du scnario de rfrence. L'analyse de risque. Elle consiste en consquence modifier certaines hypothses cls de ce scnario aux fins d'en mesurer l'impact sur le cadre macroconomique et budgtaire, l'emploi et la pauvret. Les risques portent ici sur le retard dans l'excution des projets nergtique ou sur un dcalage de mise en oeuvre des grands projets du BTP. Le retard d'excution des projets nergtiques induirait dans la priode un taux de croissance moyen de l'offre d'nergie de 7% au lieu de 14% initialement programm. Le taux moyen de croissance annuel du PIB subirait une baisse d'environ 0,5 point par an soit 5 points de croissance en dix ans. Au niveau des finances publiques, les pertes en termes de recettes non ptrolires seraient de l'ordre de 60 milliards de FCFA en moyenne par an sur la priode 2010-2020, par rapport au scnario de rfrence. De mme, une simulation rduisant de moiti la croissance des BTP sur la priode 2009-2020 (retards concernant le port en eau profonde de Kribi et les projets routiers, notamment), induit un flchissement de la croissance du PIB d'environ 0,4 point par an en moyenne, soit une perte de 4 points de croissance en 10 ans. En termes de finances publiques, les pertes se chiffrent 50 milliards en moyenne annuelle entre 2010 et 2020 par rapport au scnario de rfrence. Par ailleurs, l'impact de la signature de l'APE sur les finances publiques sera perceptible moyen et long termes et se traduira par des pertes fiscales nettes. La simulation de l'impact de cet accord sans la mise en oeuvre de son volet dveloppement et mise niveau des entreprises locales montre des pertes cumules de 547,7 milliards de FCFA sur la priode 2010-2020 de recettes non ptrolires, dont 459,6 milliards entre 2015 et 2020. Ce gap reprsenterait en moyenne 0,4% du PIB sur cette dernire priode. Cette situation aggraverait le besoin de financement qui passerait de 216,3 milliards en 2010 1167,5 milliards en 2020. L'impact sur la pauvret, les autres OMD et l'emploi. Des simulations ont t effectues pour valuer les consquences des diffrents profils de croissance et des choix budgtaires sur l'volution moyen terme de la pauvret et des autres indicateurs des OMD. Le taux de pauvret montaire passerait de 39,9% en 2007 28,7 en 2020. Sous les hypothses du scnario de la vision, la cible des OMD (25%) serait atteinte en 2017. Sur la base des hypothses de dveloppement du secteur rural dans le scnario de rfrence, le pourcentage des enfants de moins de cinq ans prsentant une insuffisance pondrale pourra se rduire l'horizon de la stratgie pour se situer 13,3% en 2015 et 10,2% en 2020. Ce pourcentage pourrait approcher la cible des OMD (8%) l'horizon 2020. Sous le scnario de rfrence, le taux net de frquentation dans le primaire convergera vers la cible de 100% l'horizon de la stratgie aprs s'tre tabli 88,6% en 2015. Sur cette base et sous l'hypothse de la mise en oeuvre efficiente de la stratgie de sant, le taux de mortalit maternelle connatra un renversement de tendance pour se situer 410 en 2015 et atteindre la cible en 2019. En considrant le scnario de la vision, le taux de mortalit maternelle passera 392 l'horizon 2015 et atteindra la cible ds 2017. Sur la base de la relation entre la croissance de l'activit et la cration des emplois, une simulation des taux de croissance de l'emploi sur la priode 2010-2020 a t ralise. Au cours de la priode de la mise en oeuvre de la stratgie, il est anticip que le profil de croissance du scnario de rfrence donne lieu une cration nette d'environ 495 000 emplois en moyenne annuelle (contre 690 000 pour le scnario vision). Une analyse en termes d'emplois formels ressort une cration nette d'environ 90 000 emplois par an sur la priode.

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IV

LA LEGISLATION DES AFFAIRES

IV.1 DROIT OHADA IV.1.1 PRESENTATION GENERALE DE L'OHADA


Source : site web officiel de lOHADA : http://www.ohada.org/presentation-generale-de-lohada.html L'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) a t cre par le Trait relatif l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique sign le 17 octobre 1993 Port-Louis et rvis Qubec au Canada, le 17 Octobre 2008. Le Trait est ouvert l'adhsion de tout Etat membre de l'Organisation de l'Unit Africaine (OUA) ainsi qu' l'adhsion de tout autre Etat non membre de l'OUA invit y adhrer du commun accord de tous les Etats parties. Le domaine gographique dpasse donc les frontires de la zone franc. A ce jour, seize Etats sont membres de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires : le Bnin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Cte d'Ivoire, le Congo, les Comores, le Gabon, la Guine, la Guine-Bissau, la Guine-Equatoriale, le Mali, le Niger, le Sngal, le Tchad et le Togo. Ce Trait a pour principal objectif de remdier l'inscurit juridique et judiciaire existant dans les Etats Parties.

IV.1.2 ACTES UNIFORMES DE L'OHADA


Les rgles communes aux tats Parties de l'OHADA dcoulent principalement des Actes Uniformes pris par le Conseil des Ministres. Sont dj adopts, par le Conseil des Ministres de l'OHADA, les Actes Uniformes suivants :

IV.1.3 DROIT COMMERCIAL GENERAL


Avant ladoption de lacte uniforme relatif au droit commercial gnral par le Conseil des ministres le 17 avril 1997, cette matire tait soumise des rgles extrmement diversifies tant dans ses sources (lois, dcrets, ordonnances,....) que dans son objet. Proche de la ralit conomique et de la vie des entreprises, lActe Uniforme doit permettre de faciliter et de scuriser les changes conomiques entre les oprateurs conomiques. Ce texte de 289 articles comporte, outre les dispositions finales, cinq livres. Les commerants (personnes physiques et morales) sont contraints de se soumettre aux rgles de cet Acte uniforme depuis le 1er janvier 2000. Ces nouvelles dispositions dfinissent et rglementent : le statut du commerant : accomplit habituellement des actes de commerce ; obligations comptables, prescriptions gnrales. le Registre du Commerce et du Crdit Mobilier le bail commercial : lieu dexploitation dune activit commerciale, industrielle, artisanale ou professionnelle - droit au renouvellement. le fonds de commerce (la location, la grance, la cession de fonds). lintermdiaire de commerce (commissionnaire, courtier et agent commercial), agit professionnellement pour le compte dune autre personne pour conclure avec un tiers, un contrat de vente caractre commercial. la vente commerciale : vente de marchandises entre commerants personnes physiques ou morales. DATE DENTREE EN VIG UEUR: 01/01/1998

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IV.1.4 DROIT DES SOCIETES CONOMIQUE(GIE)

COMMERCIALES

ET

DU

GR OUPEMENT

DINTERET

Cet Acte uniforme qui prvoit les rgles de fonctionnement des socits commerciales et des GIE, constitue le droit des socits commerciales de lensemble des Etats parties, depuis le 1er janvier 2000. Les personnes, quelle que soit leur nationalit, qui veulent exercer une activit en socit, dans un des Etats parties, doivent obligatoirement choisir lune des formes de socits prvues par lActe uniforme. La premire partie comprend les dispositions gnrales communes toutes les formes de socits commerciales : rgles de constitution et de fonctionnement, responsabilit des dirigeants, lien de droit entre socits, transformations, fusion, scission, apports partiels dactifs, dissolution liquidation, nullit, formalits et publicit. La seconde partie rgle successivement les diverses formes de socits commerciales : Socit en Nom Collectif (SNC), Socit en Commandite Simple (SCS), Socit A Responsabilit Limite (SARL), Socit Anonyme (SA), Socit en Participation, Socit de Fait et GIE. La succursale appartenant une personne physique ou morale trangre, a une dure de vie de deux ans lexpiration de laquelle elle doit tre apporte une socit nationale, sauf dispense ministrielle. DATE DENTREE EN VIG UEUR: 01/01/1998

IV.1.5 DROIT DES SURETES


LActe uniforme organise les srets (garanties juridiques accordes au crancier pour assurer lexcution des engagements de son dbiteur) et en distingue trois types : Les srets personnelles : cautionnement, lettre de garantie et de contregarantie, Les srets mobilires : droit de rtention, gage, nantissements et privilges, Les srets immobilires : hypothques. DATE DENTREE EN VIG UEUR: 01/01/1998

IV.1.6 PROCEDURES SIMPLIFIEES DE RECOUVREMENT ET DES VOIES D'EXECUT ION


LActe uniforme organise deux procdures judiciaires simples mettre en uvre par un crancier, afin de contraindre son dbiteur excuter ses engagements : injonction de payer une somme dargent et injonction de dlivrer ou restituer un bien. LActe uniforme renforce les voies dexcution destines contraindre un dbiteur dfaillant excuter ses obligations, par les moyens suivants : saisie conservatoire, saisie vente, saisie attribution des crances, saisie et cession des rmunrations, saisie apprhension et saisie revendication des biens meubles corporels, saisie des droits et valeurs mobilires, saisie immobilire. DATE DENTREE EN VIG UEUR: 10/07/1998

IV.1.7 PROCEDURE COLLECTIVE D'APUREMENT DU PASSIF


LActe uniforme organise les procdures collectives dapurement du passif sur dcision et sous contrle judiciaires (rglement prventif ; redressement judiciaire ; liquidation de biens) et dfinit les sanctions patrimoniales, professionnelles et pnales, applicables au dbiteur et aux dirigeants de lentreprise (faillite personnelle et banqueroute). Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [38/89]

Les procdures collectives sappliquent aux commerants (personnes physiques et morales), aux personnes morales de droit priv non commerantes, ainsi quaux entreprises publiques revtant la forme de personnes morales de droit priv. DATE DENTREE EN VIG UEUR: 01/01/1999

IV.1.8 DROIT DE LARBITRAGE


LActe uniforme est le droit commun de larbitrage pour lensemble des Etats parties. Il expose les principes de droit de larbitrage et ses diffrentes phases : convention darbitrage (clause compromissoire ou compromis), dsignation des arbitres composant le Tribunal arbitral, droulement de linstance aboutissant la sentence arbitrale qui devra tre revtue de lexequatur. Trois voies de recours sont ouvertes contre la sentence : recours en annulation, recours en rvision et tierce opposition. DATE DENTREE EN VIG UEUR: 11/06/1999

IV.1.9 ORGANISATION ET HARMONISATION DE LA COMPTABILITE DES ENTREPRISES


Cet Acte uniforme porte organisation et harmonisation des comptabilits des entreprises sises dans les Etats parties au trait. Cet Acte uniforme auquel est annex le systme comptable de lOHADA tablit les normes comptables, le plan des comptes, les rgles de tenue des comptes et de prsentation des tats financiers et de linformation financire. Il comprend les comptes personnels des entr eprises personnes physiques et morales, les comptes consolids et comptes combins, des dispositions pnales et finales. Date dentre en vigueur: - Comptes personnels des entreprises: 01/01/2001 - Comptes consolids et comptes combins: 01/01/2002 Droit coopratives

IV.1.10

CONTRATS DE TRANSPORT DES MARCHANDISES PAR ROUTE

Cet Acte uniforme sapplique tout contrat de transport de marchandises par route lorsque le lieu de prise en charge de la marchandise et le lieu prvu pour la livraison, tels quils sont indiqus au contrat, sont situs soit sur le territoire dun Etat partie lOHADA, soit sur le territoire de deux Etats diffrents dont lun au moins est membre de lOHADA ; lexclusion des transports de marchandises dangereuses, des transports funrair es, des transports de dmnagement, ou des transports effectus en vertu de conventions postales internationales. LActe uniforme sapplique indpendamment du domicile et la nationalit des parties au contrat de transport. DATE DENTREE EN VIG UEUR: 01/01/2004

IV.1.11 DROIT DES SOCIETES COOPERATIVES (NOUVEAU)


Toute socit cooprative, toute union ou fdration de socits coopratives, dont le sige social est situ sur le territoire de l'un des Etats Parties au Trait relatif l'harmonisation du droit des affaires en Afrique, est soumise aux dispositions du prsent Acte uniforme.

IV.2 LE CODE GENERAL DES IMPOTS


Source : site internet de la DGI (Direction Gnrale des impts du Cameroun) www.impots.cm Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [39/89]

IV.2.1 IMPOTS ET TAXES


Sont prsents sous cette rubrique, l'ensemble des impts et taxes exigibles sur les activits conomiques au Cameroun. Les impts et taxes sont regroups autour des impts directs, des impts indirects et des taxes parafiscales. Les impts directs concernent essentiellement : l'impt sur les socits ; l'impt sur le revenu des personnes physiques ; la patente ; la licence ; la taxe foncire. Les impts indirects sont : la taxe sur la valeur ajoute (TVA) ; les droits d'enregistrement et les droits de timbre ; la taxe spciale sur les produits ptroliers (TSPP) ; la taxe spciale sur le revenu (TSR). Les taxes parafiscales quant elle concernent : la redevance audiovisuelle (RAV) ; la contribution au Crdit foncier ; la contribution au Fonds national de l'emploi ; les taxes communales ; les cotisations sociales.

IV.2.1.1 IMPOT SUR LES SOCIETES


QU'EST-CE QUE L'IMPOT SUR LES SOCIETES ?

C'est un impt direct sur les bnfices raliss par les personnes morales, qui est prlev sur l'ensemble de ces bnfices. C'est un impt assis sur une priode de douze (12) mois, correspondant l'exercice budgtaire. Toutefois, les entreprises qui commencent leurs activits dans les six (06) mois qui prcdent la fin de l'exercice budgtaire sont autorises arrter leur premier bilan sur dix-huit (18) mois.
QUELLES SONT LES PERSONNES IMPOSABLES ?

Les redevables de l'impt sur les Socits sont les personnes morales, et notamment : les socits de capitaux, mme lorsqu'elles revtent une forme unipersonnelle ; les socits de personnes et les syndicats financiers qui ont opt pour l'imposition l' impt sur les Socits; les tablissements publics, les collectivits territoriales dcentralises et autres personnes morales de Droit public se livrant des oprations lucratives ; les socits civiles ayant opt pour l' impt sur les Socits.
QUEL EST LE BENEFICE IMPOSABLE ?

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Le bnfice imposable est constitu par les recettes des oprations de toute nature effectues par les entreprises au cours de la priode servant de base l'impt, sous dduction des charges ncessites par l'exploitation.
TOUTES LES RECETTES D'UNE ENTREPRISES SONT-ELLES TAXABLES A L' IMPOT SUR LES SOCIETES ?

Seules les recettes des entreprises exerant de faon habituelle au Cameroun une activit commerciale, industrielle, artisanale ou agricole sont taxables ; Ces activits doivent tre exerces soit dans le cadre d'un tablissement, soit par l'intermdiaire d'un reprsentant n'ayant pas de personnalit professionnelle distincte de celle de l'entreprise ; Toutefois, lorsque les oprations ralises au Cameroun forment un cycle commercial complet, elles y sont taxables.
QUEL EST LE TAUX D'IMPOSITION ?

Le taux de l'impt sur les Socits est de 35 %, major de 10 % au titre des Centimes Additionnels Communaux.
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DES CONTRIBUABLES ?

Les redevables de l' impt sur les Socits et les personnes exonres sont tenus de souscrire une dclaration des rsultats raliss au cours de la priode servant de base l'imposition au plus tard le 15 mars de chaque anne. L' impt est acquitt par acomptes mensuels quivalents 1,1 % du chiffre d'affaires mensuel au plus tard le 15 du mois suivant celui de ralisation des oprations. Le solde doit tre rgularis dans les mmes dlais que la dclaration de rsultats. les assujettis doivent tenir et conserver les documents comptables prvus par le Droit comptable OHADA.

IV.2.1.2 IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES


QU'EST-CE QUE L' IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES?

L'IRPP est un impt direct assis sur les gains raliss par toute personne physique imposable.
L' IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES EST-IL UN IMPOT NOUVEAU ?

Non. L' impt sur le revenu des personnes physiques existe depuis 1973. Mais, il vient d'tre rforme par la Loi n 2002/014 pour le rendre plus moderne et plus simple.
QUELS SONT LES ENJEUX DE LA REFORME DE L' IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES ?

adaptation de l'IRPP aux exigences conomiques actuelles ; simplification et clarification du mode d'imposition ; scurisation des recettes de l'Etat; redistribution de la charge fiscale entre les mnages.
QUI DOIT PAYER L' IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES ?

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L'IRPP est d par toute personne physique qui a son domicile fiscal au Cameroun ou ralise des revenus de source camerounaise. Sont ainsi concerns : les salaris, pensionns et rentiers ; les commerants, agriculteurs et artisans ; les propritaires fonciers ; les professions librales.
QUELLES SONT LES CATEGORIES DE REVENUS IMPOSABLES A LIMPOT SUR LE REVEN U DES PERSONNES PHYSIQUES?

les traitements, salaires, pensions et rentes viagres ; les bnfices raliss par les commerants, les artisans, les agriculteurs et les professions librales ; les revenus fonciers ; les revenus de capitaux mobiliers ; les revenus assimils ; les revenus distribus par une socit de capitaux des personnes dont elle ne rvle pas l'identit au fisc.
LA LOI A-T-ELLE PREVU DES EXONERATIONS EN MATIERE D' IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES?

Oui. Il existe des exonrations suivant les catgories de revenus. Exemples : Salaires mensuels de moins de 52 000 FCFA; Intrts de comptes d'pargne pour les placements n'excdant pas 10 millions de FCFA ; Intrts de bons de caisse ; Bourses d'tudes ; Plus-values nettes globales infrieures 500 000 FCFA rsultant de la cession d'actions, d'obligations et autres parts de capital effectues par les particuliers ; Obligations mises par les socits ; Indemnits ayant en gnral un caractre de rparation du prjudice subi.
QUELLE EST LA BASE D'IMPOSITION A PHYSIQUES? LIMPOT SUR LE REVEN U DES PERSONNES

La base d'imposition est constitue par le revenu net global (somme de tous les revenus nets catgoriels), dont a dispos le contribuable au cours d'une anne fiscale, aprs un abattement forfaitaire d'une somme de 500 000 FCFA.
COMMENT CALCULE-T- ON LIMPOT SUR LE RE VENU DES PERSONNES PHYSIQUES?

Le montant de l'impt d s'obtient en appliquant le barme suivant sur le revenu net global arrondi au millier de francs infrieur : De 0 2 000 000 De 2 000 001 3 000 000 De 3 000 001 5 000 000 Plus de 5 000 000 10% 15% 25% 35%

Le montant ainsi calcul est major de centimes additionnels communaux (CAC) au taux de 10%.

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Ces CAC s'appliquent uniquement sur le principal de l'IRPP au titre des traitements et salaires, les BIC, les BNC et les BA.
QUELLES SONT LES INNOVATIONS MAJEURES DE L'IRPP REFORME ?

L'instauration d'un seul niveau d'imposition au lieu de deux ; La suppression du quotient familial Le relvement du seuil des salaires exonrs de 25.000 52.000 FCFA ; La suppression de l'imposition par foyer et la gnralisation de l'imposition spare; La rduction du taux marginal d'imposition de 60% 35%; La dispense de l'obligation de dclaration, pour les contribuables n'ayant pour seuls revenus que le salaire ou les revenus de capitaux mobiliers.
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DECLARATIVES DES ASSUJETTIS A L'IRPP ?

Souscription avant le 15 mars de chaque anne d'une dclaration dtaille de ses revenus ; Toutefois, les salaris qui ne disposent pas d'une autre source de revenus sont dispenss du dpt de dclaration la fin de l'anne ; Souscription d'une dclaration avant le 15 du mois qui suit la fin de chaque mois ou trimestre pour le paiement des acomptes et prcomptes d' impts.
QUELS SONT LES AVANTAGES DE L'IRPP REFORME ?

Un impt simple : un seul niveau d'imposition ; Un impt transparent : la nature et le niveau des charges dduire du revenu sont connus par le contribuable ; Un impt quitable : les rgles d'assiette et d'imposition du revenu sont les mmes pour tous les revenus de mme nature; Un impt souple : le taux marginal d'imposition a t rduit de moiti(de 60% 35%) ; Un impt conomiquement efficace : promotion de l'pargne et de l'investissement ; augmentation du pouvoir d'achat des citoyens ; Un systme de dclaration simplifi.
LES REGIMES D'IMPOSITION ONT-ILS CHANGE EN MATIERE D'IRPP ?

Non. A l'exception des traitements, salaires, pensions et rentes viagres, des revenus de capitaux mobiliers, et des revenus fonciers, il existe trois rgimes d'imposition : le rgime de base : chiffre d'affaires annuel hors taxes compris entre 15 millions et 60 millions; le rgime simplifi : chiffre d'affaires annuel hors taxes entre 60 millions et 100 millions; le rgime du rel : chiffre d'affaires annuel hors taxes au-dessus de 100 millions.

IV.2.1.3 TVA ET DROITS D'ACCISE IV.2.1.3.1 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (TVA)
QU'EST-CE QUE LA TVA ?

c'est un impt sur la consommation qui frappe la dpense ; c'est un impt indirect, car il n'est pas pay directement au Trsor public par le consommateur, redevable rel, mais par les personnes qui ont en charge sa collecte, redevables lgaux ; Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [43/89]

c'est un impt rel parce qu'il ne tient pas compte de la personnalit du consommateur, mais des oprations ralises. c'est un impt paiements fractionns, car il est encaiss par le Trsor public en plusieurs paiements chaque tape du circuit conomique ; c'est un impt unique, car en ralit, le bien n'est tax qu'une fois au moment de la consommation finale.
QUELLES SONT LES PERSONNES IMPOSABLES ?

Ce sont les personnes physiques ou morales, y compris les collectivits et organismes de droit public, qui ralisent les oprations imposables, entrant dans le champ d'application de la TVA.
QUELLES SONT LES OPERATIONS IMPOSABLES ?

la production ; la prestation de service ; la distribution ; les importations ; les exportations ; les travaux immobiliers ; les jeux de hasard et de divertissement.
QUELLE EST LA BASE D'IMPOSITION ?

De faon globale, c'est le cot de revient de la transaction (biens, service rendu, changes) Pour les livraisons de biens, elle est constitue par toutes les sommes ou valeurs, par tous les avantages ou services reus ou recevoir en contrepartie de la livraison ; Pour les prestations de services, par toutes les sommes et tous les avantages reus. Pour les changes, par la valeur des produits reus en paiement du bien livr, augment le cas chant de la soulte ; Pour les travaux immobiliers, par le montant des marchs, mmoires ou factures.
QUEL EST LE TAUX DE LA TVA

Le taux de la TVA est de 19,25%, reparti comme suit : 17,5% en principal et 1,75% au titre des centimes additionnels communaux. Toutefois, les exportations sont taxes au taux zro.
COMMENT DETERMINE-T-ON LA TVA A PAYER ?

La TVA reverser est gale la diffrence entre la TVA brute collecte, et la TVA supporte qui est dductible.
QU'EST-CE QUE LA TVA DEDUCTIBLE ?

C'est la TVA qui grve les achats de bien ou de service effectus par une entreprise qui ralise les oprations taxables.
QU'EST-CE QUE LA TVA COLLECTEE ?

C'est la TVA que les assujettis facturent leurs clients au regard des oprations imposables.

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C'est la TVA qui grve les achats de bien ou de service effectus par une entreprise qui ralise les oprations taxables.
QUAND LA TVA EST-ELLE EXIGIBLE ?

La TVA est exigible la livraison des biens pour les ventes, les changes et les travaux faon. Pour les prestations de service, avances, acomptes, soldes, retenues de garantie et travaux immobiliers, l'exigibilit intervient l'encaissement de la contrepartie ou lors de l'inscription en dbits de la crance si le contribuable a opt pour ce mode d'imposition. Enfin, pour les livraisons soi-mme, la premire utilisation marque l'exigibilit.
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DECLARATIVES ?

Toute personne assujettie la TVA est tenue de souscrire auprs de l'Administration Fiscale : une dclaration avant le 15 du mois qui suit la fin de la ralisation des oprations, si elle soumise au rgime du rel (CA>100 millions de F CFA) ou au rgime simplifi d'imposition (CA compris entre 50 et 100 millions de F CFA); une dclaration avant le 15 du mois qui suit la fin de chaque trimestre, si elle est soumise au rgime de base (CA compris entre 15 et 50 millions de F CFA).

IV.2.1.3.2 DROITS D'ACCISES


QU'EST-CE QUE LE DROIT D'ACCISES ?

Le Droit d'accises est un impt ad valorem assis sur la dpense de consommation et peru lors de la livraison sur le march local de certains produits spcifiques.
QUELLES SONT LES PRODUITS SOUMIS AU DROIT D'ACCISE ?

Il s'agit pour l'essentiel des biens imports ou produits localement notamment : Bires de malt ; Boissons gazeuses, eaux minrales ; Jus de fruits naturels ; Vins de raisins frais... toute la position tarifaire ; Vermouths et autres vins de raisins frais ; Autres boissons fermentes (cidre, poir, hydromel par exemple) ; Eaux-de-vie, whiskies, rhum, gin et spiritueux, etc. l'exception de : 2208 90 10 alcool thylique non dnatur... ; Cigares, cigarillos et cigarettes, en tabac ou en succdanes de tabacs ; Tabac mcher et priser ; Autres tabacs fabriqus ; Foie gras ; Caviar et ses succdans ; Saumons du Pacifique, de l'Atlantique et du Danube schs, sals ou en saumure ; Perles fines, pierres prcieuses ; Mtaux prcieux ; Bijouteries ; Vhicule de tourisme d'une cylindre suprieure ou gale 2000 cm3.
QUEL EST SON FAIT GENERATEUR ?

Il est constitu par :

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La livraison des biens et marchandises par le producteur ou par le grossiste, s'agissant des ventes ou des changes ; Le franchissement du cordon douanier s'agissant des importations.
QUAND EST-CE QU'IL EST EXIGIBLE ?

Le droit d'accise est exigible la livraison des biens en ce qui concerne les vente et lors de la dclaration d'importation, s'agissant des importations.
QUELLE EST LA BASE D'IMPOSITION AU DROIT D'ACCISE ?

En matire d'importations, la base est dtermine en ajoutant la valeur imposable telle qu'elle est dfinie par les articles 23 26 du Code des Douanes de la CEMAC, le montant du droit de douane. S'agissant des biens et marchandises en provenance d'un Etat membre de la CEMAC, elle est constitue par la valeur sortie usine, l'exclusion des frais d'approche.
QUEL EST LE TAUX DU DROIT D'ACCISE ?

Il existe deux taux : le taux rduit de 12,5% qui s'applique aux vhicules de tourisme ; le taux de 25% qui s'applique tous les autres produits sus lists. Ce taux n'est pas major de 10 % au titre des centimes additionnels communaux. Pour le cas spcifique des tabacs, le minimum de perception est de 2 600 F CFA pour 1000 tiges de cigarettes.
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DES REDEVABLES

Les redevables du droit d'accise sont tenus de dclarer et de payer l' impt dans les mmes formes et dlais que la TVA.

IV.2.1.4 FISCALITE LOCALE


La Fiscalit Locale recouvre l'ensemble des droits et taxes dont le produit est affect aux collectivits territoriales dcentralises, en l'occurrence les communes urbaines, rurales, ainsi que les communauts urbaines. Il s'agit notamment : de la patente de la licence ; de l'impt libratoire ; de la taxe sur le btail; des centimes additionnels communaux ; des taxes communales directes et indirectes.

IV.2.1.4.1 LA PATENTE
QU'EST-CE QUE LA PATENTE ET POURQUOI EST-ELLE OBLIGATOIRE POUR CEUX QUI EXERCENT UNE ACTIVITE LUCRATIVE ?

La contribution des patentes est un prlvement peru l'occasion de l'exercice effectif et habituel d'une activit lucrative. Elle est calcule sur la base du chiffre d'affaires. Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [46/89]

OU, QUAND ET COMMENT FAIRE SA DECLARATION ?

Tout patentable est tenu de dclarer son activit au centre des impts du lieu de situation de son tablissement dans les deux mois du dmarrage de celle ci (nouveau contribuable), ou dans les deux mois du commencement de l'anne (contribuable exerant depuis l'anne prcdente et connu de l'administration fiscale).
COMMENT SE PAYE LA PATENTE ET DANS QUELS DELAIS?

La contribution des patentes s'acquitte en un seul versement. Elle doit tre paye au plus tard dans les deux mois qui suivent le dbut, soit de l'activit nouvelle, soit de l'anne fiscale en cas de renouvellement. Toutefois, les transporteurs acquittent les droits de patente dans les quinze (15) jours qui suivent la fin de chaque trimestre.

IV.2.1.4.2 LA LICENCE
QU'EST-CE QUE LA LICENCE ?

C'est une contribution laquelle est soumise toute personne physique ou morale autorise se livrer la vente en gros ou au dtail un titre quelconque ou la fabrication des boissons alcooliques, des vins ou des boissons hyginiques.
QUI ACQUITTE LA LICENCE ?

La contribution des licences est due par les importateurs, producteurs et dbitants des boissons alcooliques, des vins et des boissons hyginiques. Elle est annuelle et personnelle. La licence est due par tablissement selon les mmes rgles que celles applicables la contribution des patentes.

IV.2.1.4.3 L'IMPT LIBERATOIRE


QU'EST- CE QUE LIMPOT LIBER ATOIRE ?

C'est un impt qu'acquittent les contribuables exerant une activit commerciale ou industrielle ne relevant ni du rgime du bnfice rel, ni du rgime du simplifi d'imposition, ni du rgime de base. De manire gnrale, sont soumis limpt libratoire, les contribuables personnes physiques rali sant un chiffre d'affaires annuel infrieur 15 millions de francs CFA. Il convient de noter que pour une mme activit, l' impt libratoire dispense du paiement de la patente, de l' impt sur le revenu des personnes physiques et de la Taxe sur la Valeur Ajoute.
COMMENT CALCULE-T- ON LIMPOT LIBERATOI RE?

L'impt libratoire est liquid par les services des impts en application du tarif arrt par les collectivits territoriales dcentralises publiques locales bnficiaires du produit de cet impt l'intrieur d'une fourchette fixe par catgorie d'activit ainsi qu'il suit : Catgories : A : de 0 franc 20 000 francs

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B : de 21 000 francs 40 000 francs C : de 41000 francs 50 000 francs D : de 51000 francs 100 000 francs Les communes peuvent, l'intrieur de chaque catgorie, appliquer des taux spcifiques chaque activit dans la limite de la fourchette concerne.
COMMENT PAYE-T- ON LIMPOT LIBERATOI RE ET DANS QUELS DELAIS?

Limpt libratoire est acquitt trimestriellement la caisse de la Recette municipale ou la caisse du poste comptable de rattachement dans les localits qui n'ont pas de recette municipale, l'aide d'une fiche comprenant les noms, prnoms, adresse du contribuable, la catgorie de l' impt et le trimestre auquel se rapporte le paiement, dans les quinze jours qui suivent la fin de chaque trimestre.
OU, QUAND ET COMMENT FAIRE SA DECLARATION ?

Ceux qui entreprennent une activit soumise l' impt libratoire sont tenus d'en faire la dclaration verbalement ou par crit au Service des impts ou au bureau de la mairie dans les lieux o le Service des impts n'est pas install, dans les quinze jours qui suivent le dbut de l'activit. Ceux qui entreprennent au cours de l'anne une activit sujette l' impt libratoire ne doivent cet impt qu' compter du 1er jour du trimestre au cours duquel ils ont commenc d'exercer. L' impt libratoire est d par Commune, par tablissement, et par activit dans le cas de l'exercice de plusieurs activits distinctes dans le mme tablissement. Toutefois, le marchand ambulant qui justifie du paiement de l' impt libratoire dans la domicile n'est plus imposable dans les autres communes pour cette mme activit. commune de son

IV.2.1.4.4 LA TAXE SUR LE BETAIL


QU'EST-CE QUE LA TAXE SUR LE BETAIL ?

C'est une taxe annuelle que paye tout propritaire ou tout dtenteur de bovids (bufs).
QUELS ANIMAUX NE SONT PAS CONCERNES PAR LA TAXE SUR LE BETAIL ?

Ne donnent pas lieu perception de la taxe : les animaux de labour ; les animaux appartenant l'Etat ; les reproducteurs imports de l'tranger ; les animaux levs et utiliss par les uvres de charit dans un but exclusivement social.
QUELLES SONT LES MODALITES D'ASSIETTE ?

La taxe sur le btail est assise dans chaque unit administrative aprs recensement effectu sur dclaration verbale ou crite des redevables par le Sous-prfet ou le Chef de District ou par des agents spcialement dsigns cet effet.
QUEL EST LE TARIF DE LA TAXE SUR LE BETAIL ?

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Le tarif annuel est de 200 francs par tte de btail.

IV.2.1.4.5 LES CENTIMES ADDITIONNELS COMMUNAUX


QU'EST-CE QUE LES CENTIMES ADDITIONNELS COMMUNAUX ?

C'est une majoration qui s'applique au principal de certains impts notamment : limpt sur le revenu des personnes physiques ; limpt sur les socits ; les contributions des patentes et des licences ; la Taxe sur la Valeur Ajoute ; la taxe foncire ; la taxe sur les jeux de hasard et de divertissement.
QUELS SONT LES TAUX DES CENTIMES ADDITIONNELS COMMUNAUX ?

Le taux des centimes additionnels est fix 10 % en ce qui concerne l' impt sur les socits, l' impt sur le revenu des personnes physiques, la Taxe sur la Valeur Ajoute, la taxe sur les jeux de hasard et de divertissement, et la taxe foncire sur les proprits immobilires.
COMMENT CALCULE-T-ON LES CENTIMES ADDITIONNELS COMMUNAUX ?

Les centimes sont calculs tant sur le principal que sur les majorations des impts auxquels ils s'appliquent et suivent le sort des lments qui leur servent de base. Ils figurent distinctement sur les avis de recouvrement et leur recouvrement est poursuivi avec le principal.

IV.2.1.4.6 LES TAXES COMMUNALES DIRECTES ET INDIRECTES


QU'APPELLE-T-ON TAXES COMMUNALES DIRECTES ?

Ce sont des taxes institues par les communes et qui se prsentent sous forme de redevances forfaitaires annuelles, exigibles des habitants d'une agglomration. Quelques exemples de taxes communales directes : la taxe d'eau qui peut tre perue dans les agglomrations o existent des fontaines ou des points d'eau communs et dans les agglomrations o la commune supporte les frais d'adduction d'eau ; la taxe d'clairage qui peut tre perue dans les agglomrations o la commune supporte les frais d'clairage des rues et autres lieux publics ou lorsqu'elle doit entreprendre des travaux pour l'clairage de tels lieux ; la taxe d'enlvement des ordures mnagres ; la taxe de fonctionnement des ambulances municipales ; la taxe d'lectrification qui peut tre perue lorsque la commune produit l'lectricit utilise dans l'agglomration. L'assiette, le recouvrement et le contentieux de ces taxes suivent les procdures applicables en matire de contributions directes.
QU'APPELLE-T-ON TAXES COMMUNALES INDIRECTES ?

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Ce sont des taxes institues au par les communes dont les taux maxima et les modalits de recouvrement sont dtermins par voie rglementaire. Elles comprennent entre autres: la taxe d'abattage ; la taxe d'inspection sanitaire ; les droits de fourrire ; la taxe de stationnement ; les droits d'occupation temporaire de la voie publique ; la taxe sur les spectacles, etc. Il convient de noter que le produit de l' impt libratoire, des contributions des patentes et licences, de la taxe sur le btail, des taxes communales directes et indirectes est vers en totalit aux communes. A l'exception des centimes additionnels sur la taxe foncire qui sont intgralement reverss la commune du lieu de situation de l'immeuble, les centimes additionnels sur les autres impts sont rpartis entre les Communes et Communauts Urbaines, le FEICOM et l'Etat qui peroit notamment 10% au titre des frais d'assiette et de recouvrement.

IV.2.2 FISCALITE DE JEUX DE HASARD ET DE DIVERTISSEMENT


Les exploitants de jeux de hasard et de divertissements sont soumis au rgime fiscal de droit commun.
QUE FAUT-IL ENTENDRE PAR JEUX DE HASARD ET DIVERTISSEMENTS?

Par jeux de hasard et divertissement, il faut entendre les jeux qui, sous quelque dnomination que ce soit : sont fonds sur l'esprance d'un gain en nature ou en argent susceptible d'tre acquis par la voie du sort ou d'une autre faon; sont destins procurer un simple divertissement. Rentrent dans cette catgorie : les courses d'animaux telles les courses hippiques ; les manges ; les jeux de hasard, de contrepartie tels que la boule, le 23, les roulettes, les 30 et 40, le black jack, les craps et tout autre jeu de mme nature ; les jeux dits "de cercle" tels que le baccara, chemin de fer, le baccara deux tableaux banque limite, l'cart, le baccara amricain, le baccara 2 tableaux banque ouverte et tout autre jeu de mme nature ; les machines sous ou appareils dont le fonctionnement ncessite l'introduction d'une pice de monnaie ou d'un jeton destins ou non procurer au joueur la chance d'un gain.
QUELS SONT LES PRINCIPAUX IMPOTS QU'ACQUITTENT LES EXPLOITANTS DE JEUX DE HASARD ET DE DIVERTISSEMENTS ?

LA PATENTE : pour tous les oprateurs exerant sous forme de personnes morales ainsi que les exploitants personnes physiques ralisant un chiffre d'affaires annuel suprieur ou gal 15 millions de francs. La TVA : les exploitants de jeux de hasard et de divertissements sont soumis la TVA, la base d'imposition est constitue par le produit intgral des jeux .

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L'IMPT SUR LE REVENU : les personnes physiques qui exploitent des jeux de hasard et de divertissement sont soumises l' impt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP) dans la catgorie des Bnfices Industriels et Commerciaux (BIC), les personnes morales quant elles sont soumises l' impt sur les Socits (IS). LA TAXE SUR LES JEUX DE HASARD ET DE DIVERTISSEMENT : toute personne physique ou morale qui exploite sur le territoire national, des jeux de hasard et de divertissement titre principal ou accessoire, est assujettie la taxe.

IV.2.2.2 LA TAXE SUR LES JEUX DE HASARD ET DE DIVERTISSEMENT


IV.2.2.2.1 AU REGARD DES CASINOS
ASSIETTE DE LA TAXE

L'assiette du prlvement est constitue par l'ensemble des produits bruts des jeux, y compris les recettes accessoires, conformes aux lments d'une comptabilit particulire obligatoirement tenue par l'exploitant par nature de jeu.
TAUX

Le prlvement est liquid au taux de 15 % applicable au chiffre d'affaires ralis au cours d'une priode d'imposition. La taxe ainsi calcule est majore de 10 % au titre des centimes additionnels perus au profit de la Commune du lieu d'exploitation des jeux
OBLIGATIONS DE DECLARATION ET DE PAIEMENT DE LA TAXE

Toute personne assujettie la taxe est tenue de souscrire une dclaration au service des impts territorialement comptent conformment aux dispositions prvues l'article L1 du Livre des Procdures Fiscales. Le paiement de la taxe est effectu dans les 15 jours qui suivent le mois de ralisation des oprations taxables l'aide d'un imprim spcial disponible dans les services fiscaux.

IV.2.2.3 AU REGARD DES JEUX DE DIVERTISSEMENT ET DES MACHINES A SOUS:


L'exploitation but lucratif des appareils de divertissement ( baby foot, flipper etc.) et de machines sous dont le fonctionnement ncessite l'introduction d'une pice de monnaie ou d'un jeton destins ou non procurer au joueur la chance d'un gain donne lieu au paiement d'une taxe annuelle forfaitaire non exclusive du paiement des autres impts notamment l' impt sur le revenu et la TVA. Elle constitue une charge dductible pour la dtermination du rsultat imposable.
TARIFS

La taxe est liquide de la manire suivante, quel que soit le rgime d'imposition : * 1re catgorie = baby foot: 20 000 francs par appareil et par an ; * 2me catgorie = flippers et jeux Vido par appareil : 40.000 francs par an ; * 3me catgorie = machines sous : 100 000 francs par machine et par an.

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Les montants sont majors de 10 % au titre des centimes perus au profit de la Commune du lieu d'exploitation.
OBLIGATIONS DE DECLARATION ET DE PAIEMENT DE LA TAXE

Toute personne assujettie la taxe est tenue de souscrire entre le 1er janvier et le 31 mars une dclaration au service des impts du lieu d'exploitation des machines. Le service liquide les droits dus. Le paiement de la taxe est effectu au plus tard le 31 mars de la mme anne. Il est tabli pour chaque appareil un titre portant l'identification de l'appareil appel vignette. Ce titre doit tre affich sur l'appareil correspondant et tre mentionn sur toutes les dclarations de versement.

IV.2.3 FISCALITES PARTICULIERES


Les fiscalits particulires dsignent les prlvements spcifiques effectus dans des secteurs prcis, notamment les secteurs ptrolier, forestier, minier, routier, ainsi que certains prlvements oprs sur les jeux de hasard et de divertissement. Pour l'essentiel ces dispositions s'inscrivent dans le cadre de la politique de promotion des investissements dans les diffrents secteurs concerns Vous trouverez ci dessous, les dispositions fiscales des Codes ptrolier, minier, gazier et celles de la loi sur le rgime des forts, de la faune et de la pche.

IV.2.3.1 FISCALITE PETROLIERE


Les ressources du sous-sol tant la proprit de la nation, la recherche ou l'exploitation des hydrocarbures est soumise l'obtention pralable d'une autorisation. L'activit ptrolire se divise en deux secteurs : le secteur amont constitu par l'exploration, la recherche ou la production ; le secteur aval qui se compose de l'exploitation et la distribution
QUEL EST LE CADRE JURIDIQUE DE LA FISCALITE PETROLIERE ?

La fiscalit ptrolire est rgie par les textes ci-aprs : Les Code Gnral des impts en ses articles 229 238, ensemble ses diverses modifications ; L'Ordonnance n94/004 du 16 fvrier 1994, ensemble ses diverses modifications ; La loi N99/013 du 22 dcembre 1999 portant code ptrolier ; Le dcret n2002/032/PM du 03 janvier 2002 fixant les modalits d'application de la loi sus vise ; Les conventions d'tablissement des compagnies ptrolires.
QUELS SONT LES PRELEVEMENTS FISCAUX DE L'ACTIVITE PETROLIERE ?

A l'exception des impts et taxes prvus par le droit commun, l'activit ptrolire est soumise aux impts spcifiques ci-aprs : L' impt sur les bnfices des socits ptrolires ; la taxe spciale sur les produits ptroliers ; les droits fixes et la redevance superficiaire. Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [52/89]

QUELLES SONT LES OBLIGATIONS FISCALES DES CONTRIBUABLES EXERANT DANS LE SECTEUR PETROLIER ?

les obligations dclaratives la dclaration de l' impt sur les bnfices des socits ptrolires : toute compagnie ptrolire installe au Cameroun est tenue de dclarer tous les bnfices raliss dtermins compte tenu de ses produits et de ses charges ; La taxe spciale sur les produits ptroliers : la TSPP collecte par les compagnies ptrolires doit tre dclare au plus tard le 15 de chaque mois pour les oprations ralises au cours du mois prcdent. La dclaration des droits fixes et des redevances superficiaires : les redevances superficiaires sont dclares au plus tard le 31 janvier de l'anne. Les obligations de paiement La dclaration des divers impts est accompagne du paiement simultan. L' impt sur les socits ptrolier est pay par tiers, notamment au plus tard le 31 octobre, le 31 janvier et le 30 avril. La TSPP doit tre paye au plus tard le 15 du mois suivant les oprations taxables. La redevance superficiaire et les droits fixes sont pays au plus tard le 31 janvier de l'anne.

IV.2.3.2 FISCALITE FORESTIERE


QUEL EST LE CADRE JURIDIQUE DE LA FISCALITE FORESTIERE AU CAMEROUN ?

L'exploitation forestire est subordonne l'obtention d'un agrment la profession d'exploitant forestier et aux procdures de l'inventaire d'exploitation pralable. Le cadre fiscal de la filire bois est dfini par les textes suivants : le Code Gnral des impts, ensemble ses diverses modifications ; la loi n94/01 du 21 janvier 1994 portant rgime des forts, de la faune et de la pche ; le dcret n95/531/PM du 23 aot 1995 fixant les modalits d'application de la loi sus vise ; le dcret n2001/1033/Pm du 27 novembre 2001 rorganisant le Programme de Scurisation des Recettes Forestires (PSRF) ; le dcret 2001/1034/PM du 27 novembre 2001 fixant les rgles d'assiette et les modalits de recouvrement et de contrle des droits, redevances et taxes relatifs l'activit forestire.
QUELLE EST LA NATURE DES IMPOTS SPECIFIQUES DU SECTEUR BOIS ?

L'activit forestire est soumise la fiscalit de droit commun et des prlvements particuliers, notamment : la redevance forestire annuelle (RFA) ; la taxe d'abattage (TA) ; la taxe d'entre usine (TEU) ; la surtaxe l'exportation (SE) ; les droits de sortie (DS) ; la taxe de transfert (TT) ; le prcompte sur achat
QUELS SONT LES TARIFS DES PRELEVEMENTS DE LA FISCALITE FORESTIERE ?

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Redevance Forestire Annuelle Prix plancher : Vente de coupe 2 500 frs/ha Concession ou UFA 1000 frs/ha Taux de la Taxe d'abattage 2.5% du prix FOB du volume des grumes abattus. Taux de la taxe d'entre usine 2.25% du prix FOB des grumes transforms. Surtaxe l'Exportation Elle varie selon la nature des essences exportes : Essences de premire catgorie : Ayous 3 000 frs/m3 Essences de promotion de premire catgorie autres que l'ayous 4 000 frs/m3 Essences de deuxime catgorie : tarif unique 500 frs/m3 Les montants ci-dessus indiqus sont les taux planchers. L'obtention des titres d'exploitation se font par voie d'appel d'offres. Autres droits et taxes pour les permis de coupe d'arbres, le prix est fix sur la valeur FOB par essence ; pour les perches, le prix est fix comme suit :

de 20 cm3 50 frs/perche pour les bois de service (poteaux), le prix est fix comme suit :

moins de 10 cm3 de 10 20 cm3

10 frs/perche ; 30 frs/perche

moins de 30 cm3 de 30 40cm3 de 40 50 cm3

2 000 frs ; 3 000 frs ; 4 000 frs ;

plus de 50 cm3 5 000 frs pour les bois de chauffage, le prix est fix comme suit : stre de bois 65 frs ; stre en rgie 650 frs ; pour les produits forestiers spciaux (non ligneux), le prix est fix 10 frs par kilogramme ; pour les billes choues, le prix est fix sur la base de valeur FOB de chaque essence.
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS FISCALES DES CONTRIBUABLES DU SECTEUR FORESTIER ?

Obligations dclaratives Les dclarations sont souscrites auprs du Programme de Scurisation des Recettes Forestires (PSRF), ou de la structure charge de la gestion des Grandes entreprises pour les entreprises relevant de son portefeuille. Dclaration de la Taxe d'Abattage Tout dtenteur d'un titre d'exploitation est tenu au cours de l'activit de dclarer la production mensuelle des grumes sur la base de carnets de chantier correspondants (DF 10) au plus tard le 15 du mois suivant. Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [54/89]

Dclaration de la Taxe d'Entre Usine la dclaration est faite mensuellement par le transformateur au plus tard le 15 du mois suivant. Elle est souscrite sur la base des carnets usine retraant le volume des grumes transforms ou destins la transformation. le prcompte sur achat Le prcompte sur achat, au taux de 5%, est retenu la source lors du rglement des factures d'achat de bois en grumes par les entreprises forestires. Les obligations de paiement La RFA est acquitte aprs l'attribution du titre par son dtenteur dans les conditions suivantes : RFA sur vente de coupe : paiement total dans les 45 jours qui suivent la notification d'attribution ou du renouvellement du titre d'exploitation ; RFA sur concession : paiement en trois tranches d'gal montant les 15 mars, 15 juin, 15 septembre. La TEU est paye ou retenue la source par le transformateur du bois et reverse dans les caisses du PSRF ou de la Division des Grandes Entreprises. La TA est paye ou retenue la source par le client pour les grumes achets auprs des tiers et reverse dans les caisses du PSRF ou de la Division des Grandes Entreprises. Le Prcompte sur achat est retenu la source et revers dans les caisses du PSRF ou de la Division des Grandes Entreprises. La SE est paye lors de l'exportation des grumes au niveau du cordon douanier. Obligation de cautionnement la caution est au moins quivalente la RFA due ; elle doit tre constitue dans un dlai de 45 jours compter de la date de notification de la slection pour la vente de la coupe, ou compter du premier jour de l'exercice fiscal pour les anciens titres, peine de suspension ou annulation.
QUELLES SONT LES SANCTIONS ENCOURUES PAR LES CONTREVENANTS ?

Sous rserve des dispositions de la loi n94/01 du 20 janvier 1994 sus cite, les sanctions prvues par la lgislation fiscale et douanire s'appliquent, mutatis mutandis, en matire d'assiette, de recouvrement et de contrle des redevances et taxes forestires. Toutefois, les sanctions particulires peuvent tre infliges au contrevenant, notamment la ralisation de la caution, pnalits de 400% en cas de non paiement des taxes forestires internes sur les bois dbits et de grumes au moment de leur exportation.

IV.2.3.3 FISCALITE MINIERE


La fiscalit minire peut tre dfinie comme le traitement fiscal des activits du secteur minier. Elle est rglemente au Cameroun par : le Code Gnral des impts, ensemble ses diverses modifications ;

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la loi n98/005 du 14 avril 1998 portant rgime de l'eau ; la loi n001 du 16 avril 2001 portant Code minier ; le dcret n2002/048/PM du 26 mars 2002 fixant les modalits d'application du code sus vis. La fiscalit minire se subdivise en deux branches : la fiscalit minire d'amont, la fiscalit minire d'aval.

IV.2.3.3.1

LA FISCALITE MINIERE D'AMONT

La fiscalit minire d'amont est relative toutes les oprations prcdant l'exploitation des produits miniers.
QUELLES SONT LES PERSONNES IMPOSABLES ?

Les personnes imposables sont les titulaires de titres miniers, notamment les dtenteurs d'autorisation de prospection, de permis de recherche.
QUELLES SONT LES OPERATIONS IMPOSABLES ?

Les oprations imposables sont la prospection et la recherche des substances minrales et des produits des carrires.
QUELS SONT LES PRELEVEMENTS FISCAUX EFFECTUES ?

les droits fixes sont dus l'institution, au renouvellement et la mutation des titres miniers ; les redevances superficiaires ; les droits proportionnels.
QUELLE EST LA BASE D'IMPOSITION ?

La base d'imposition de la redevance superficiaire est la superficie dfinie dans l'acte constitutif et les quantits extraits ou produites.

IV.2.3.3.2

LA FISCALITE MINIERE D'AVAL

La fiscalit minire d'aval est relative l'exploitation et la production des produits miniers (substances minrales, produits des carrires et eaux).
QUELLES SONT LES PERSONNES IMPOSABLES ?

Les principaux oprateurs miniers aval sont : les exploitants des carrires, les prestataires des travaux publics miniers, les verreries, et les exploitants des eaux des fins industrielles et commerciales l'exception de la SNEC.
QUELS SONT LES PRELEVEMENTS DE CE SECTEUR ?

la taxe l'extraction pour les produits des mines, la taxe la production pour les produits des carrires, Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [56/89]

une redevance la production des eaux de source. Cette redevance est assise sur les eaux de source, les eaux minrales et thermominrales ; la taxe d'assainissement prleve sur les eaux de pollution ; la taxe ad valorem prleve sur les quantits exploites.
QUELLE EST LA BASE D'IMPOSITION ?

La base d'imposition des activits minires est constitue de la valeur des produits extraits et quantits exploites.
QUELS SONT LES TAUX APPLIQUES ?

Le taux de la taxe sur la production encore appele redevance des eaux est fonction des quantits produites. La taxe ad valorem quant elle est prleve au taux de 5% de la valeur des produits des mines extraits.
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DECLARATIVES DES OPERATEURS DU SECTEUR MINIER ?

Les taxes et redevances minires sont dclares et acquittes mensuellement au plus tard le 15 du mois suivant celui au cours duquel les produits ont t extraits, l'exception de la taxe d'assainissement qui est dclare et paye trimestriellement.
QUEL EST LE REGIME DES SANCTIONS ?

Sous rserve des dispositions le code minier sus cit, les sanctions prvues par la lgislation fiscale et douanire s'appliquent, mutatis mutandis, en matire d'assiette, de recouvrement et de contrle des redevances et taxes minires.
AUPRES DE QUELLE STRUCTURE LES CONTRIBUABLES DU SECTEUR MINIER S'ACQUITTENTILS DE LEURS OBLIGATIONS FISCALES ?

Les contribuables du secteur minier s'acquittent de leurs obligations fiscales auprs du Programme de Scurisation des Recettes des Mines, de l'Eau et de l'Energie cr par Dcret N 2002/1722/PM du 08 octobre 2002. Ce Programme est charg du suivi fiscal des contribuables relevant de ce secteur. Toutefois, les entreprises faisant partie du porte-feuille de la DGE et des CIME ont la possibilit de dclarer et de payer auprs de ces structures gestionnaires.

IV.2.3.4 FISCALITE GAZIERE IV.3 REGIMES DE FAVEUR: L'ETAT VOUS SOUTIENT


Source : site internet de la DGI (Direction Gnrale des impts du Cameroun) www.impots.cm

Les rgimes de faveur regroupent essentiellement, les incitations fiscales contenues dans le Code gnral des impts, celles contenues dans le Code des investissements, celles applicables aux projets structurants ainsi que celles affrentes aux contrats de partenariat public-priv.

IV.3.1 REGIME BOURSIER

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Afin de contribuer la propulsion du march boursier du Cameroun Douala Stock Exchange (DSX), la Lgislation fiscale a prvu un ensemble de mesures de faveur visant rendre le march attractif pour les investisseurs. Ces mesures concernent aussi bien l' impt des personnes physiques, l' impt des socits, que les droits d'enregistrement.

IV.3.1.1 L'IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES:

Dans cet ordre d'ides, les personnes physiques bnficient de :


L'application d'un taux rduit de 10% sur les plus values, dividendes et les intrts des obligations moins de 5 ans de maturit et autres rmunrations de valeurs mobilires admises la cote de la

Ce taux est de 5 % pour les rmunrations des obligations mises par les socits prives ou publiques plus de 05 ans de maturit
bourse nationale l'exonration des plus values nettes ralises par des personnes physiques ou morales sur le march des valeurs mobilires au Cameroun sur les cessions de titres la taxation des plus values nettes suprieures cinq cent mille (500.000) F.CFA au taux privilgi de 10% au lieu de 15% appliqu de manire gnrale aux revenus de capitaux mobiliers( articles 42 et 43 CGI)

IV.3.1.2 L'IMPOT SUR LES SOCIETES


IV.3.1.2.1 DU COTE DES SOUSCRIPTEURS
Pour les entreprises qui bnficient dj de l'un des rgimes incitatifs du Code des Investissements (rgime des entreprises stratgiques) dont le taux de l'IS est rduit de moiti, le taux de l'IS applicable est la moiti de celui retenu pour ce rgime. Autrement dit, la rduction de moiti du taux de l'IS s'applique ici selon les cas, au taux de 30, 28, 25 ou de 20 %. Le cumul entre le rgime des entreprises stratgiques et celui du secteur boursier aura pour effet de ramener le taux de l'IS 15, 14, 12,5 ou 10 %. Les avantages accords par le CGI aux entreprises cotes sur la place boursire nationale ne sont pas cumulables en ce qui concerne la rduction du taux de l'IS, avec ceux prvus par le rglement CEMAC pour la BVMAC.

IV.3.1.2.2 DU COTE DES EMETTEURS


La rduction du taux de l'IS au profit des entreprises admises la cote de la bourse des valeurs du Cameroun obit une logique de progressivit. Elle est de : - 20% pour les augmentations de capital reprsentant au moins 20% dudit capital ; - 25% pour les cessions d'actions hauteur de 20% du capital social ; - 28% pour les augmentations de capital ou cessions d'actions infrieures au seuil de 20% du capital social. Toutefois, le bnfice des rductions ci-dessus est conditionn par l'admission la cote de la bourse dans un dlai de trois (03) ans compter du 1er janvier 2008, soit au plus tard le 31 dcembre 2010. Les socits dont le taux d'augmentation ou de cession est infrieur aux seuils requis, bnficient des rductions sus rappeles lorsque par des ouvertures additionnelles intervenues dans le dlai de trois ans prcit, elles atteignent les taux sus indiqus. Le bnfice des taux de faveur prvus ne leur est applicable que sur la priode rsiduelle restant courir avant l'expiration des trois (03) annes de rduction accordes.

IV.3.1.3 LES DROITS D'ENREGISTREMENT

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Les conventions et actes portant cessions d'actions, de parts et d'obligations sont exonrs des droits d'enregistrements (article 112 CGI)

IV.3.1.3.1 LA PORTEE DE CE REGIME DEROGATOIRE


Sur le financement de l'conomie : il s'agit de favoriser une mobilisation optimale de l'pargne par le march boursier afin d'assurer le financement long terme des entreprises avec un effet attendu sur la relance de la croissance ; Sur l'attrait des investisseurs : il s'agit d'attirer les investisseurs trangers travers un rgime boursier favorable en plus des rgimes sectoriels ; Sur la modernisation de nos entreprises : les entreprises admises en bourse sont soumises diverses exigences qui ont trait entre autres la tenue d'une comptabilit probante et sincre, des publications priodiques de comptes ainsi qu'au respect de la rglementation applicable au secteur boursier, toutes choses qui concourent leur modernisation.

IV.3.2 REGIME DES PROJETS STRUCTURANTS


Depuis l'atteinte par le Cameroun du point d'achvement de l'initiative PPTE, le Gouvernement uvre la mise en place d'un cadre fiscal attractif en vue d'acclrer la croissance et promouvoir un dveloppement durable de notre conomie. C'est dans cette perspective que dans le cadre qu'il a institu dans le cadre de la loi de finances pour l'exercice 2008, un rgime fiscal pour booster l'investissement et amliorer l'attractivit du pays travers des projets ayant un fort effet d'entranement sur la cration de richesses et d'emplois. Ce qui contribuerait la rsorption du chmage de masse et la lutte contre la pauvret dans notre pays. Il s'agit de continuer capitaliser les retombes positives des diffrentes initiatives du secteur priv et de prendre en compte les recommandations formules par la Commission de rforme fiscale, en crant un cadre favorable aux investissements. Dans la mme perspective, l'instauration de ce rgime matrialise la volont des pouvoirs publics d'tendre le bnfice des rgimes fiscaux incitatifs aux PME/PMI, rgimes qui bnficient pour l'essentiel aux entreprises forte capitalisation. Les grandes entreprises sont celles dont le chiffre d'affaires est suprieur ou gal UN MILLIARD DE FRANCS CFA. Les Petites et Moyennes Entreprises sont celles dont le chiffre d'affaires est INFERIEUR A UN MILLIARD DE FRANCS CFA. Les entreprises nouvelles sont celles immatricules au registre de commerce au titre de l'anne considre et qui se prsentent au servie des impts pour une premire immatriculation. Les entreprises anciennes dsignent celles dj immatricules au registre du commerce et qui dveloppent de nouveaux projets. Cette incitation est une mesure forte pour notre conomie puisqu'elle consacre l'extension du bnfice des rgimes fiscaux incitatifs aux PME/PMI, rgimes qui bnficiaient pour l'essentiel aux entreprises forte capitalisation

IV.3.2.1 CRITERES D'ELIGIBILITE

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Cinq critres ont t retenus pour la dfinition d'un projet structurant. Ainsi, tout projet qui se veut structurant doit : tre un ple de dveloppement conomique et social ; tre gnrateur d'emplois ; donner lieu des investissements importants ; tre excut dans les secteurs retenus comme prioritaires

IV.3.2.1.1 Le projet doit tre un ple de dveloppement conomique et social


Un projet structurant doit constituer pour la localit dans laquelle il est mis e n uvre un instrument d'entranement vers le progrs conomique et social. Sa mise en Oeuvre doit avoir vocation entrainer la cration de richesses et d'emplois, concourir au dveloppement d'un rseau de sous-traitants ou d'activits connexes, l'utilisation de matires premires locaux et l'essor des activits cratrices de valeur ajoute.

IV.3.2.1.2 Le projet doit tre gnrateur d'emplois


Un projet structurant doit constituer un facteur de rduction du chmage et de lutte contre la pauvret. A cet gard, le nombre et la qualit des emplois crs au profit des nationaux seront vus comme un lment d'apprciation du caractre structurant du projet. Cet aspect concerne aussi bien les emplois permanents au sein de l'entreprise, que ceux gnrs par les activits connexes du projet (socits de construction, soustraitants, etc.). Ainsi, pour les grandes entreprises, les projets doivent aboutir la cration d'emplois permanents hauteur d'au moins : Dix (10) postes d'encadrement ; Vingt (20) postes de matrise ; Cinquante (50) postes d'excution. Pour les petites et moyennes entreprises, les emplois sont respectivement d'au moins : deux (02) postes d'encadrement ; deux (02) postes de matrise ; dix (10) postes d'excution. Dans tous les cas, les emplois ainsi crs doivent tre occups par les nationaux au moins concurrence de : 70% pour les emplois d'encadrement ; 80% pour les emplois de matrise ; 90% pour les emplois d'excution.

IV.3.2.1.3 Le projet doit donner lieu des investissements importants


Le montant total des investissements lis un projet structurant dans sa phase de construction doit au moins tre gal CINQ (05) MILLIARDS FCFA pour les grandes entreprises et CINQ CENT (500) MILLIONS pour les PME. Les avantages ne peuvent tre accords aux investissements portant sur une priode de plus de cinq (05) ans. Toutefois, lorsque la dure du projet est suprieure cinq ans, l'agrment peut faire l'objet d'une prorogation maximale de deux (02) ans, dans les conditions de dlivrance de l'agrment initial.

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IV.3.2.1.4 Le projet doit tre excut dans les secteurs retenus comme prioritaires
Il s'agit non seulement des secteurs forte rentabilit, mais aussi des secteurs gnrateurs du progrs social qui sont pour l'essentiel issus du Document de Stratgie de Rduction de la Pauvret (DSRP). Ce sont notamment le secteur agricole y compris celui de l'levage et de la pche, industriel, nergtique, touristique et de l'habitat social ; le secteur industriel (industrie d'extraction, de fabrication ou de transformation de produits); le secteur nergtique (production, transport et distribution de l'nergie lectrique, olienne, nuclaire, solaire, les biocarburants); le secteur touristique (activits d'hbergement, de restauration, de construction des marinas et d'amnagement des sites touristiques) ; le secteur de l'habitat social : activits de production de l'habitat ralises selon les normes dfinies par le rgime de l'habitat social au Cameroun.

IV.3.2.2 AVANTAGES FISCAUX PREVUS


Les entreprises, grandes comme petites, nouvelles ou anciennes, qui s'engagent dans des projets remplissant les critres ci-dessus prsents vont bnficier de substantiels allgements fiscaux.

IV.3.2.2.1 En matire de patente


L'entreprise ligible bnficie de l'exonration de la contribution des patentes au titre des deux premires annes d'exploitation. Lorsque l'entreprise sollicitant le bnfice du rgime particulier des projets structurants est une entreprise ancienne dveloppant un nouveau projet, l'exonration de patente ainsi dfinie est pleinement accorde si le nouveau projet est conduit dans une structure ayant une personnalit juridique distincte de celle de l'entreprise ancienne. Lorsque le projet est conduit dans la mme structure que celle de l'entreprise ancienne, la contribution des patentes est normalement due par cette dernire. Toutefois, dans cette dernire hypothse, la fraction de chiffre d'affaires affrente au projet est exclue de la base de calcul.

IV.3.2.2.2 En matire de droits d'enregistrement


Les actes de constitution, prorogation et augmentation du capital ainsi que les mutations immobilires directement lis la mise en place du projet bnficieront d'un droit d'enregistrement fixe de 50 000 F CFA. En effet dans une situation normale, les actes de constitution, prorogation et augmentation du capital sont soumis aux droits dgressifs d'enregistrement et ceux des mutations immobilires aux droits proportionnels. Ramener ces droits un montant fixe de 50 000 francs quel que soit le montant du capital ou la valeur de l'immeuble est une vritable mesure d'allgement de la charge fiscale du contribuable.

IV.3.2.2.3 En matire de TVA


La mesure incitative prvoit l'exonration de la TVA sur les achats locaux de matriaux de construction et sur les importations destines la mise en place du projet. Dans une situation normale, les oprations d'achats locaux et d'importation sont taxables la TVA au taux en vigueur de 19,25%, ce qui grve considrablement le cot du projet puisque la taxe ne peut tre rcupre pendant sa phase d'installation. Cette mesure

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d'exonration a donc en ralit un double effet consistant non seulement en la rduction d'environ 20% du cot du projet, mais galement en la constitution d'une trsorerie de la part des investisseurs.

IV.3.2.2.4 En matire d'impt sur le revenu


Deux incitations sont prvues savoir l'amortissement acclr et la rallonge de la dure du report dficitaire. a/ application de l'amortissement acclr au taux de 1,25 du taux normal pour les immobilisations spcifiques acquises pendant la phase d'installation. L'amortissement est la rpartition du cot d'une immobilisation selon le rythme de consommation des avantages conomiques attendus rsultant de son utilisation. Il se prsente comme une technique de renouvellement des immobilisations. Du point de vue fiscal, le lgislateur utilise l'amortissement comme outil de politique conomique et sociale, lui permettant de favoriser certains secteurs d'activit innovants ou encore d'exercer une action incitatrice. C'est ce dispositif fiscal drogatoire du droit commun qui concrtise la possibilit d'amortissements acclrs. Le but de la manuvre est d onc de faire jouer l'amortissement un rle conomique dcisif en tant que principale source de financement des investissements. Il convient de relever toutefois que la liste des immobilisations concernes sera arrte de commun accord avec l'Administration fiscale. b/ rallonge de la dure du report dficitaire de quatre (04) cinq (05) ans. Jusqu' prsent, la loi prvoit que le dficit fiscal subit au cours d'un exercice donn soit dduit du bnfice ralis au titre des exercices suivants, jusqu'au quatrime exercice qui suit l'exercice dficitaire. L'incitation ici permet de faire bnficier l'entreprise d'un exercice supplmentaire au cours duquel elle peut dduire sa charge.

IV.3.2.3 MODALITES DE MISE EN OEUVRE DE LA MESURE


Procdure Pour bnficier du rgime des projets structurants : Les entreprises ligibles doivent adresser obligatoirement leurs dossiers de projets auprs de l'Agence de Promotion des Investissements en double exemplaire comprenant : une demande timbre au tarif en vigueur ; un plan d'investissements prcisant la nature et le montant des investissements projets ; la priode de leur d'talement et les diffrentes phases de ralisation, le nombre de postes d'encadrement, de maitrise et d'excution envisags ; les lments justificatifs du financement du projet. Lien avec les autres mesures incitatives prvues par la loi : Le rgime particulier des projets structurants est cumulable avec les rgimes du rinvestissement et du secteur boursier.

IV.3.3 REGIME DU REINVESTISSEMENT


Le rgime de la rduction d'impt par suite de rinvestissement contenu dans la Loi de Finances pour l'exercice 2007 permet une entreprise existante qui procde au Cameroun, des investissements nouveaux de bnficier sous certaines conditions, d'une conomie fiscale.

IV.3.3.1

PRESENTATION DU REGIME DU REINVESTISSEMENT

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IV.3.3.1.1

CONDITIONS DE FONDS

Il faut distinguer d'une part les secteurs viss et d'autre part le seuil d'investissement ligible au bnfice de la rduction d' impt.

SECTEURS CONCERNES
l'industrie ; l'agriculture ; la fort ; le tourisme ; les technologies de l'information et de la communication ; le social (construction d'une route, d'une cole, etc.)

MONTANT MINIMUM DU REINVESTISSEMENT


Pour ouvrir droit une rduction d'impt, le rinvestissement doit tre d'au moins 25 millions F CFA.

IV.3.3.1.2

CONDITIONS DE FORME

Celles-ci concernent pour l'essentiel, le dpt au plus tard le 15 mars de chaque exercice, d'un dossier en double exemplaire comprenant : une demande timbre adresse au Directeur Gnral des impts, un tat rcapitulatif et descriptif des investissements raliss appuys de justificatifs, un exemplaire de la Dclaration Statistique et Fiscale ainsi qu'un exemplaire du tableau des immobilisations de l'exercice concern. L'entreprise a d'office la facult d'oprer la dduction sans possibilit d'aller au-del des avantages fiscaux elle consentis par la loi.

IV.3.3.2

AVANTAGES FISCAUX CONSENTIS

Le rgime du rinvestissement permet l'entreprise de bnficier d'une rduction de l' impt sur les Socits ou de l' impt sur le Revenu des Personnes Physiques, sur la base de 50% des rinvestissements admis sans dpasser la moiti du bnfice dclar au cours de l'anne fiscale considre. Toutefois, la rduction d' impt est accorde sur la base de 25% des rinvestissements admis, sans dpasser le quart du bnfice dclar, et sans possibilit de report de la rduction en cas d'insuffisance dudit bnfice pour les entreprises relevant du secteur des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).

IV.3.3.3

PORTEE DE LA MESURE

L'impact de cette mesure peut s'apprcier trois niveaux : Sur le renouvellement de l'outil de production du secteur industriel : Cette mesure devrait encourager les entreprises industrielles renouveler et densifier leur outil de production, et entrainer par consquent l'amlioration de la production et la cration de nouveaux emplois. Sur le dveloppement de l'activit conomique de certains secteurs stratgiques : L'objectif ici est de booster certains secteurs jugs conomiquement stratgiques tels le tourisme, les NTIC, l'agriculture. o Pour le secteur touristique, cette mesure concourt la ralisation de l'ambition du Gouvernement de faire du Cameroun un pays destination touristique par le soutien au dveloppement des investissements touristiques.

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Quant aux NTIC, le rgime du rinvestissement est destin conforter la politique gouvernementale tendant faire de l'outil informatique un instrument incontournable de gestion conomique et de progrs social ; aussi, les NTIC sont au cur du secteur tertiaire que l'on sait fortement porteur de valeur ajoute. o Pour ce qui est de l'agriculture, elle est sans conteste un des piliers de notre conomie. C'est donc dessein qu'elle est vise dans la mesure o il est question de promouvoir l'industrialisation de ce secteur par la mise en place des mesures de faveur pour les industries agroalimentaires. Sur le dveloppement des PMI/PME : En effet, le faible montant de rinvestissement exig pour le bnfice de ce rgime (25 millions F CFA) se justifie par le souci de faire profiter aux PMI/PME la pleine application de cette mesure. Celle-ci rejoint d'ailleurs la politique gouvernementale actuelle qui tend renforcer les capacits des petites et moyennes entreprises.

IV.3.4 REGIMES DU CODE DES INVESTISSEMENTS


Trois rgimes auxquels sont attachs des avantages fiscaux sont prvus par le Code des Investissements : LE LE LE LE REGIME REGIME REGIME REGIME DES ENTREPRISES STRATEGIQUES ; DE BASE ; DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES (PME) DES ZONES FRANCHES ET POINTS FRANCS.

IV.3.4.1 CONDITIONS D'AGREMENT AUX REGIMES DU CODE DES INVESTISSEMENTS IV.3.4.1.1 CONDITIONS COMMUNES
Pour bnficier de l'un des rgimes proposs par le Code des Investissements, l'entreprise doit prsenter une demande d'agrment auprs de lAgence de Promotion des Investissement l'exception du rgime des Zones Franches Industrielles qui relve de la comptence de l'Office National des Zones Franches Industrielles (ONZFI). L'agrment d'une entreprise l'un des rgimes du Code des investissements est octroy par acte rglementaire

IV.3.4.1.2 CONDITIONS SPECIFIQUES LE REGIME DES ENTREPRISES STRATEGIQUES


tre dclare stratgique dans le Plan Directeur d'Industrialisation , ET, avoir une activit l'exportation gale au moins 50 % de son chiffres d'affaires annuel hors taxes , ou, utiliser les ressources naturelles nationales, l'exclusion des ressources nergtiques et/ou les biens ou services produits au Cameroun concurrence d'au moins 50 % de la valeur de ses intrants , ou,

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crer des emplois permanents pour des camerounais (1 emploi par tranche de 20.000.000 F. CFA d'investissement). Si ces conditions sont remplies par l'entreprise, UNE CONVENTION AVEC L'ETAT CAMEROUNAIS POURRA ETRE SIGNEE, PRECISANT LES ENGAGEMENTS RECIPROQUES DES PARTIES.

LE REGIME DE BASE
Le projet prsent doit: crer des emplois d'investissement), ou avoir l'exportation une activit annuelle d'au moins 25 % du chiffre d'affaires hors taxes, ou utiliser des ressources naturelles nationales autres qu'nergtiques et/ou des biens produits au Cameroun concurrence d'au moins 25 % de la valeur de ses intrants. pour les camerounais (I par tranche de 10.000.000 F. CFA

Le rgime des petites et moyennes entreprises (PME).


Crer des emplois permanents pour des camerounais (1 emploi par tranche de 5.000.000 F.CFA d'investissements), ou avoir un niveau d'investissement infrieur ou gal I milliard et demi de francs CFA, ou avoir une participation au capital de la socit de personnes physiques de nationalit camerounaise ou de socit de droit camerounais hauteur d'au moins 35 % de ce capital. Le dcret n091/215 du 2 Mai 1991 prcise qu'il s'agit d'une participation effective au capital et exclut l'utilisation de contrelettre.

Le rgime des zones franches et points francs.


C'est un rgime destin encourager les exportations. Il cre pour les entreprises bnficiaires, une fiction d'extraterritorialit. Les conditions d'agrment sont les suivantes :

IV.3.4.1.3 CONDITIONS DE FONDS


utiliser au plus tard l'issue de la Sme anne, au moins 80 % de personnel camerounais et assurer leur formation professionnelle continue, produire des biens ou services destins exclusivement l'exportation ou des marchs extrieurs au Cameroun. ( titre exceptionnel, une partie de sa production peut tre vendue dans le territoire douanier national, selon des conditions fixes par le ministre de l'Industrie) ne pas produire des effets nuisibles pour l'environnement,

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ne pas tre en possession, sans autorisation pralable, de produits dont l'entre et le stockage sont interdits dans une Zone Franche industrielle, ne pas exercer en dehors de la Zone Franche industrielle les activits pour lesquelles l'agrment est sollicit, offrir toutes les facilits et accorder tout appui aux agents des forces de scurit camerounaises qui assurent la police et le maintien de l'ordre dans les Zones Franches Industrielles, organiser les services de scurit propres dans les Zones Franches industrielles.

IV.3.4.1.4 CONDITIONS DE FORME ET DE PROCEDURES:


Le dossier de demande est soumis l'Office National des Zones Franches Industrielles (ONZFI), seul habilit le recevoir L'office dlivre s'il y a lieu un certificat de conformit au requrant et soumet le dossier complet au Ministre de l'Industrie, des Mines et de l'Innovation technologique. Le permis de promoteur ou oprateur doit tre dlivr au demandeur dans un dlai de 30 jours. Pass ce dlai, la demande est rpute acquise. Le ministre charg du Dveloppement Industriel prend l'arrt accordant le statut de Zone Franche industrielle lequel arrt est notifi au candidat par l'ONZFI. Remarque : les entreprises d'exploitation forestire sont exclues du statut de Zone Franche Industrielle. Les industries de transformation de bois sont cependant toujours ligibles ce rgime.

IV.3.4.2 AVANTAGES FISCAUX DES REGIMES DU CODE DES INVESTISSEMENTS


Pour l'essentiel, ces rgimes prvoient entre autres : l'exonration des droits d'enregistrement et de mutation pendant la phase d'installation ; et une rduction de 50% de l'IS ou de l'IRPP en phase d'exploitation Le Code des Investissements a mis en place plusieurs avantages communs aux diffrents rgimes proposs.

IV.3.4.2.1 AVANTAGES COMMUNS AUX DIFFERENTS REGIMES AVANTAGE ADMINISTRATIF :


le guichet unique :L'entreprise agre l'un des rgimes du Code des Investissements bnficie automatiquement de la gestion centralise de ses dossiers d'autorisations ncessaires son activit, au niveau de l Agence de Promotion des Investissements. Tous les dossiers sont traits par le guichet unique (obtention des drogations prvues par les textes, autorisation d'exercer certaines activits, visas pour le personnel national et trang er, permis de sjour, accs aux documents administratifs en matire d'importation,...).

Avantages conomiques
Tout investissement agr l'un des rgimes du Code des Investissements bnficie de la garantie des risques non commerciaux de l'article 15 du Trait instituant l'Agence Multilatrale de Garantie des Investissements ratifi par le Cameroun. Par ailleurs, les produits finis ou semi-finis transforms au Cameroun et exports par l'entreprise agre sont exonrs des droits de sortie et des taxes d'assurance et de transports. Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [66/89]

En dernier lieu, l'entreprise qui exporte une partie ou la totalit de sa production industrielle peut dduire de son revenu un montant non reportable gal 0,5 % de la valeur FOB des exportations de ses produits finis ou semi-finis transforms (avant le 1er Juillet 1995, le taux d'abattement tait de 5 %).

AVANTAGES DOUANIERS
L'entreprise agre bnficie d'un taux douanier extrieur commun comportant des taux de douane modrs sur les quipements et les matires premires destines aux entreprises. La politique de libralisation conomique a assoupli la rglementation douanire en vigueur, ce qui relativise quelque peu les avantages octroys en la matire aux entreprises agres

AVANTAGES FISCAUX (CF. INFRA) IV.3.4.2.2 AVANTAGES PARTICULIERS AUX DIFFERENTS REGIMES LE REGIME DE BASE
Durant la phase d'installation (trois ans) exonration des droits d'enregistrement des actes d'augmentation de capital, exonration des droits d'enregistrement des baux d'immeubles usage exclusivement professionnel faisant partie intgrante du programme d'investissement retenu (contre 10 % en droit commun), exonration des droits de mutation sur l'acquisition des immeubles, terrains et btiments indispensables la ralisation du programme (contre 15 % en droit commun), exonration des droits d'enregistrement des contrats de fourniture des quipements et de construction des immeubles ncessaires la ralisation du programme, rduction de 50 % de l' impt sur les socits partir de la premire anne d'imposition (le taux de droit commun tant de 38,5 %), exonration de la taxe spciale d'enregistrement des contrats d'assurance de l'entreprise. Durant la phase d'exploitation (dure renouvelable de cinq ans) exonration du minimum de perception exigible au titre de l' impt sur les socits, rduction de : o 50 % de l' impt sur les socits pour les personnes morales (le taux de droit commun tant de 38,5 %), o 50 % de l' impt sur les bnfices industriels et commerciaux pour les entreprises individuelles, rduction de 50 % de la taxe proportionnelle sur les revenus de capitaux mobiliers (le taux de droit commun pour les actionnaires non camerounais tant de 25 %), report possible sur les rsultats des cinq exercices suivants du dficit rsultant de l'imputation des amortissements normalement comptabiliss pendant les trois premiers exercices, dduction du revenu imposable de l'entreprise d'un montant non reportable gal 50 % des transports et utilits, lorsque celle-ci s'installe dans une zone loigne des grands centres urbains.

Le rgime des petites et moyennes entreprises (PME).


En sus des avantages administratifs, conomiques et douaniers les oprateurs conomiques agrs au rgime "petites et moyennes entreprises" bnficient des avantages fiscaux suivants:

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Durant la phase d'installation (trois ans) Elles jouissent des mmes avantages fiscaux que ceux accords aux entreprises en rgime "de base". Durant la phase d'exploitation (dure non renouvelable de sept ans) Mmes avantages fiscaux qu'en rgime "de base", avec au surplus la possibilit de dduire de son revenu imposable un montant non reportable gal 25 % de la masse salariale verse aux salaris de nationalit camerounaise au cours de l'exercice considr.

Le rgime des entreprises stratgiques


Durant la phase d'installation (trois ans) Ils sont identiques ceux octroys en rgime "de base". Durant la phase d'exploitation (dure non renouvelable de douze ans) mmes avantages fiscaux qu'en rgime "de base", avec en plus, la possibilit de dduire de son revenu imposable un montant non reportable gal 25 % de la masse salariale verse aux salaris de nationalit camerounaise au cours de l'exercice considr .

Le rgime des zones franches et points francs


Il est accord des franchises d'impt et de droits de douanes sur leurs importations et achats locaux en vue de la production des biens destins l'exportation.

IV.3.5 EXONERATIONS A CARACTERE SOCIAL


L'exonration est entendue comme la dcharge totale ou partielle d'une obligation fiscale que l'on aurait normalement assum. Les considrations sociales ont conduit le lgislateur camerounais envisager des exonrations dans tous les domaines de la fiscalit. Ces dernires touchent en effet invariablement l'imposition du revenu, de la dpense de consommation, du capital et mme du droit d'exercice d'une activit industrielle, commerciale ou non commerciale.

IV.3.5.1

LES EXONERATIONS A CARACTERE SOCIAL DANS L'IMPOSITION DU REVENU

Il faut distinguer les mesures qui visent l' impt sur les socits (IS) de celles qui touchent l' impt sur le revenu des personnes physiques (IRPP).

IV.3.5.2

EN MATIERE D' IMPOT SUR LES SOCIETES

Sont exonrs de l' impt sur les socits : les socits coopratives de production, transformation, conservation et vente de produits agricoles, de l'levage, et leurs unions fonctionnant conformment aux dispositions lgales qui les rgissent ; les syndicats agricoles, pastoraux, et les coopratives d'approvisionnement et d'achat fonctionnant conformment aux dispositions qui les rgissent ; les caisses de crdit agricole mutuel ;

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les socits et unions de socits de secours mutuel ; les bnfices raliss par les associations sans but lucratif ; les organismes reconnus d'utilit publique chargs du dveloppement rural ; les offices publics d'habitation bon march ; les socits coopratives dites mutuelles scolaires ; les tablissements privs d'enseignement lorsqu'ils ne poursuivent pas un but lucratif.

IV.3.5.3

EN MATIERE D' IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES

Deux catgories de revenus sont particulirement concernes.


1) LES TRAITEMENTS, SALAIRES, PENSIONS ET RENTES VIAGERES

les allocations ou avantages caractre familial ; les indemnits temporaires, prestations et rentes viagres servies aux victimes d'accidents du travail ou leurs ayants droit ; le complment forfaitaire de solde servi aux fonctionnaires ; les exonrations des salaires de moins de 52 000 F CFA (cinquante deux mille) ; les pensions pour blessures et invalidits accordes aux hommes ayant servi dans les forces armes ; les bourses d'tudes ; le capital reu titre de pension ou d'indemnit pour dcs ou en compensation consolide pour dcs ou blessures ; les gratifications alloues aux travailleurs l'occasion de la remise des mdailles du travail par le Ministre en charge du travail ; la quote-part de l'indemnit de licenciement verse titre de dommages et intrts en vertu de la lgislation sociale, l'exception des sommes destines couvrir le prjudice relatif la perte du salaire.
2) LES REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS

les intrts rmunrant les comptes d'pargne pour les placements n'excdant pas dix millions de francs ; les intrts des bons de caisse ; les intrts des comptes d'pargne logement ; les plus-values nettes globales ds lors que leur est infrieur ou gal 500 000 F CFA.

IV.3.5.4

LES EXONERATIONS FISCALES A CARACTERE SOCIAL DANS L'IMPOSITION DE LA CONSOMMATION

La TVA et les droits d'accises ne frappent pas entre autres : les bateaux de sauvetage et d'assistance ; les biens de premire ncessit figurant l'annexe 1 du Code Gnral des impts ainsi que leurs intrants, notamment : le riz, la farine, le poisson congel, le sel les pesticides, les engrais et leurs intrants, ainsi que les autres intrants agricoles, de l'levage et de la pche utiliss par les producteurs ; les petits matriels de pche, les semences, les engins et matriels agricoles, ainsi que les pices dtaches destines aux usines de fabrication de ces engins et matriels ;

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les frais de scolarit et de pension perus dans le cadre normal de l'activit des tablissements d'enseignement scolaire et/ou universitaire rgulirement autoriss ; les tranches de consommation dites sociales au profit des mnages et relatives aux biens suivants o eau : hauteur de 10 m par mois ; o lectricit : hauteur de 110 KW par mois ; les examens, consultations, soins, hospitalisation, travaux d'analyse et de biologie mdicales et les fournitures de prothses effectues dans les formations sanitaires ; les contrats d'assurance vie et d'assurance maladie ; les matriels servant la lutte contre le VIH/SIDA ; les dpenses courantes qui couvrent le cot des services publics, notamment les actes de l'tat civil, les frais de justice, l'ducation, la police, l'assistance aux personnes dfavorises.

IV.3.5.5

LES EXONERATIONS FISCALES A CARACTERE SOCIAL DANS L'IMPOSITION DU CAPITAL

On distinguera les droits d'enregistrement d'une part et d'autre part, les droits de timbre et la taxe foncire.
1) EN MATIERE DES DROITS D'ENREGISTREMENT

Les actes exempts de la formalit d'enregistrement ou enregistrer gratis sur un plan purement social sont entre autres : tous les actes dont les droits sont la charge des socits de prvoyance, de secours et de prts mutuels agricoles ou des organismes coopratifs qui y sont affilis, n'emportant pas mutation de proprit ou de jouissance ; les actes de mutation de proprit ou de jouissance en gnral, tous les actes passs entre les particuliers ou socits et les organismes publics ou privs dont le but est d'difier et de mettre la disposition soit de leurs adhrents, soit aux personnes trangres ceux-ci de condition modeste, des habitations bon march ou loyer modr ; es actes et dcisions judiciaires et extrajudiciaires rendus en vertu ou pour l'application de la rglementation du travail, ou en matire d'allocations familiales, et les actes de procdure de reconnaissance des enfants naturels ; les actes des organisations professionnelles lgalement constitues qui ont prvu dans leurs statuts les secours mutuels entre leurs membres adhrents ; les contrats de certificat de travail ainsi que tous les actes concernant les conventions collectives ne contenant ni mutation, ni quittance ; tous contrats, quittances et pices quelconques dlivrs par les employeurs et les organismes d'assurance pour l'excution des textes relatifs la prvention des accidents de travail et des maladies professionnelles ; les certificats de vie et autres pices ne comportant pas mutation de jouissance ou de proprit, produits aux comptables publics par les titulaires de rentes ou pensions pour l'obtention des allocations familiales ; les actes et jugements en matire d'tat civil ; les actes, jugements et certificats faits en vertu des textes relatifs au service de l'assistance mdicale ; les extraits n 3 du casier judiciaire ; tous les actes concernant la curatelle des successions vacantes et biens sans matre.
2) EN MATIERE DES DROITS DE TIMBRE ET LA CONTRIBUTION DU TIMBRE

Les exonrations visent ici entre autres : Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [70/89]

les actes faits en vertu et en excution de la rglementation sur les accidents de travail et les maladies professionnelles ainsi que l'expdition des procs-verbaux d'enqute que les parties peuvent se faire dlivrer en matire d'accident de travail ; tous les actes faits en excution de la lgislation du travail ; la demande d'une personne qui sollicite l'assistance judiciaire sur papier libre ; la demande du bulletin n3 du casier judiciaire dlivr aux particuliers ; les certificats d'indigence, les passeports ainsi que les visas de passeports dlivrer aux personnes indigentes et reconnues hors d'tat d'en acquitter le montant ; les certificats de travail dlivrs aux ouvriers, employs ou serviteurs ; tous actes et mutations passs par les organismes de prvoyance sociale en excution de leur mission sociale et dont les droits seraient supports par lesdits organismes ; les actes de procdure de reconnaissance d'enfants naturels ; les certificats de non imposition, les dclarations ou les copies des dclarations d' impts dlivrs par l'Administration.
3) EN MATIERE DE TAXE FONCIERE

Ces exonrations concernent les proprits immobilires appartenant : l'Etat, aux collectivits territoriales dcentralises et aux tablissements publics n'ayant pas un caractre industriel et commercial ; aux organismes confessionnels et aux associations culturelles ou de bienfaisance dclares d'utilit publique, en ce qui concerne leurs immeubles affects un usage non lucratif ; sont galement exonrs, les terrains exclusivement affects l'agriculture, l'levage et/ou la pche.

IV.3.5.6

LES EXONERATIONS FISCALES A CARACTERE SOCIAL AFFERENTES AU DROIT D'EXERCICE D'UNE ACTIVITE INDUSTRIELLE, COMMERCIALE OU NON COMMERCIALE.

Le droit d'exercice est essentiellement constitu par la contribution des patentes. Ainsi, sont dispenss du paiement de cette contribution des fins sociales notamment : l'Etat, les collectivits territoriales dcentralises, les tablissements publics et les organismes d'Etat, pour leurs activits caractre culturel, ducatif, sanitaire, social, sportif ou touristique, quelle que soit leur situation l'gard de la taxation sur le chiffre d'affaires ; les socits coopratives de dveloppement rural, les socits de secours et de prts agricoles fonctionnant conformment leur objet ; les tablissements privs d'enseignement ; les centres hospitaliers exploits par les congrgations religieuses ou par les organismes but non lucratif ; les caisses d'pargne, de prvoyance, administres gratuitement, les assurances mutuelles rgulirement autorises et fonctionnant conformment leur objet ; les cultivateurs, planteurs, leveurs, seulement pour la vente et la manipulation des rcoltes et fruits provenant des terrains qui leur appartiennent ou par eux exploits, ou pour la vente du btail qu'ils lvent, qu'ils entretiennent ou qu'ils engraissent ; les pcheurs et inscrits maritimes se livrant personnellement la pche et effectuant eux-mmes la vente des produits de leur pche ; les piroguiers, l'exception de ceux qui utilisent un bateau vapeur ou moteur ;

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les tablissements privs ayant pour but de recueillir des enfants pauvres et de leur donner une profession ; ceux qui vendent en ambulance soit dans les rues, soit dans les lieux de passage, soit dans les marchs de fleurs ou de menus comestibles ; les planteurs vendant du bois de chauffage provenant exclusivement de la mise en valeur de leurs plantations ; les explorateurs, les chasseurs ; les conomats, syndicats agricoles et socits coopratives de consommation, la condition qu'ils ne possdent pas de magasins de vente et se bornent grouper les commandes de leurs adhrents et distribuer, dans leurs magasins de dpt, les denres, produits ou marchandises qui ont fait l'objet de la commande ; les socits coopratives et leurs unions ainsi que les groupes d'initiative commune (GIC), ayant pour objet : o soit d'effectuer ou de faciliter toutes les oprations concernant la production, la conservation ou la vente des produits agricoles provenant exclusivement des exploitations des associs ; o soit de mettre la disposition de leurs socitaires pour leur usage, du matriel, des machines et des instruments agricoles.

IV.3.6 ASSISTANCE FISCALE AUX CONTRIBUABLES


Ce thme renvoie l'ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics en vue d'apporter l'assistance fiscale en particulier aux contribuables de petite et moyenne taille. Il s'agit essentiellement : des Centres de gestion agrs (CGA) dont l'objectif est : d'apporter une assistance technique et un encadrement fiscal et comptable aux PME/PMI ; de faciliter l'accomplissement par ces entreprises de leurs obligations fiscales et comptables ; d'amliorer le taux de sincrit des dclarations ; de promouvoir le civisme fiscal. du Centre d'appel tlphonique dont la mission essentielle est de servir d'interface entre la Direction Gnrale des impts et les contribuables, afin notamment : de mettre la disposition des contribuables les informations fiscales de base, ainsi que les renseignements relatifs au remboursement des crdits d' impts ; de recevoir directement les saisines de toute autre nature.

IV.3.6.1 LES CENTRES DE GESTION AGREES


Institus par la loi de finances pour l'exercice 1996/1997, les Centres de Gestion agrs (CGA) ont t organiss par le dcret n 2000/002/PM du 06 janvier 2000, modifi par le dcret n2007/0456/PM du 29 mars 2007 et rcemment par le dcret n 2011/1137/PM du 12 mai 2011, tous fixant les avantages fiscaux accords aux adhrents desdits centres. Les modalits d'application du dcret susvis ont t fixes par l'arrt n079/PM du 29 mars 2007.
QU'EST CE QU'UN CENTRE DE GESTION AGREE (CGA) ?

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Un CGA est une association agre par le Ministre charg des Finances dont le but est d'apporter une assistance en matire de gestion, d'encadrement et d'excution des obligations fiscales et comptables aux petites entreprises adhrentes ralisant un chiffre d'affaires annuel compris entre 15 et 100 millions de FCFA.
QUI PEUT CREER UN CGA ?

Les professionnels de la comptabilit rgulirement agrs par la CEMAC et inscrit au tableau de lONECCA ; les professionnels de la fiscalit rgulirement agrs par la CEMAC et inscrit au tableau de lONCFC ; les chambres consulaires ; les organisations professionnelles d'industriels, de commerants, d'artisans, ou d'agriculteurs lgalement constitues ; les titulaires des charges et offices.
COMMENT OBTENIR L'AGREMENT ?

1) Constitution du dossier dagrment


Le dossier dagrment comprend : Une demande timbre ; Un exemplaire des statuts et du rglement intrieur de lassociation ; La liste des principaux membres de lassociation et leurs extraits de casiers judiciaires datant de moins de 03 (trois) mois ; Le numro didentifiant unique ; Le certificat dimposition ; Les copies dagrments pour les professionnels de la comptabilit et de la fiscalit ; Les documents attestant de lexistence lgale pour les associations et organisations ; la justification de ladhsion dau moins cent (100) entreprises membres, ralisant un chiffre d'affaires annuel hors taxes compris entre 15 000 000 et 100 000 000 FCFA.

2) La procdure de dlivrance de lagrment


Le dossier ainsi constitu est dpos auprs de la Direction Gnrale des impts et examin par la Commission consultative en charge de lexamen des demandes dagrments. La Commission value les diffrentes candidatures et transmet les propositions dagrment au Ministre des finances. Par la suite, lagrment est accord par arrt du Ministre des Finances et notifi lintress. En vue de l'obtention de l'agrment, les CGA doivent au pralable conclure avec l'Administration fiscale un cahier de charges prcisant le rle des agents de cette administration chargs de leur apporter leur assistance technique.
QUEL EST LE ROLE DE L'ADMINISTRATION FISCALE DANS LE FONCTIONNEMENT DES CGA ?

L'Administration fiscale par le biais d'un Inspecteur des impts (inspecteur assistant), apporte une assistance technique permanente aux CGA dans les conditions fixes d'accord parties. L'Inspecteur des impts concern a pour mission de rpondre verbalement ou par crit toutes les questions poses par le Centre au sujet de l'imposition des adhrents.

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Les rponses crites signes par l'Inspecteur des impts engagent l'Administration l'gard des adhrents pour autant qu'elles sont conformes la loi et la doctrine gnralement admise et que la situation expose corresponde exactement la situation relle de l'adhrent. L'Administration fiscale doit veiller la cohrence entre les rsultats dclars par les adhrents et leurs obligations lgales.
QUELS SONT LES AVANTAGES ACCORDES AUX ADHERENTS DES CGA EN MATIERE FISCALE ?

Ladhrent du Centre de gestion agr (CGA) bnficie des avantages ci-aprs : Une assistance administrative permanente ; Une assistance en matire de gestion ; Une assistance en matire comptable et de tenue des documents financiers; un abattement de 50% du bnfice imposable et le bnfice dautres avantages fiscaux.
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DES ADHERENTS DES CGA ?

La fourniture aux CGA de tous les lments ncessaires l'tablissement d'une comptabilit sincre; la validation de leur comptabilit par le CGA; le paiement des droits dadhsion et de la contribution annuelle au CGA.
COMBIEN DE CGA FONCTIONNELS EXISTE-T-IL ?

Le CGA de la Chambre de Commerce, de lIndustrie, des Mines et de lArtisanat (CCIMA) Douala ; BP : 4011 Douala ; Tel : 33 42 67 87 ; 33 42 55 96 le CGA de la Fdration Nationale des PME (FENAP) ; Douala ; BP : 12615 Douala ; Tel : 33 42 10 05 ; le CGA du Cabinet AUDITEC CONSULTING et KOUSSOK Thomas Yaound ; BP : 7448 Yaound ; Tel : 22 22 11 67 ; 22 23 92 95 ; e.mail : tkousok@yahoo.fr.

IV.3.6.2 LE CENTRE D'APPEL TELEPHONIQUE


Dans le souci de rapprocher l'Administration fiscale des contribuables, la DGI a mis leur disposition des moyens de saisine au nombre desquels un Centre d'Appel tlphonique. Pour une meilleure accessibilit aux services, il a t mis en place un numro d'appel gratuit (numro vert) qui leur permet en plus des renseignements, de porter leurs dnonciations et rclamations directement auprs du DGI.
POURQUOI UN CENTRE D'APPEL TELEPHONIQUE MIS GRATUITEMENT A LA DISPOSITION DES CONTRIBUABLES ?

La mise disposition des contribuables d'un numro vert qu'ils peuvent appeler gratuitement pour saisir l'administration fiscale en vue d'obtenir rponse leurs sollicitations, trouve ses raisons dans: Le rapprochement de l'administration fiscale des contribuables ; La simplification des procdures ; L'amlioration de la qualit des services offerts aux usagers; La collecte des contributions et des rflexions faites par les contribuables et les partenaires en vue de l'amlioration de la fiscalit camerounaise.
MODALITES D'ACCES AUX SERVICES DU CENTRE D'APPEL TELEPHONIQUE DE LA DGI

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Le Centre d'Appel Tlphonique est ouvert du lundi au vendredi, de 07h30 15h30. Le principe de l'accs ses services est la gratuit. Les usagers peuvent y recourir pour obtenir les services ci-aprs : La mise disposition des informations fiscales de base concernant : o La lgislation fiscale, o Le contentieux fiscal (contestations des impts, modalits telles que les dlais de saisine, la personne saisir, les consquences d'une position donne de l'administration, demandes gracieuses ou de moratoire etc.) ; o Les proccupations en rapport avec la fiscalit internationale ; o Tous renseignements de remboursement des crdits d' impts ; La saisine de l'administration sur d'autres proccupations telles que : o Les dnonciations et les proccupations diverses, o Les proccupations en rapport avec le Directeur Gnral des impts,
LA PROCEDURE A SUIVRE POUR ACCEDER AUX SERVICES DU CAT EST LA SUIVANTE :

Pour vos appels tlphoniques, composez le 82 00 (numro vert gratuits partir des numros fixes et CT phone). Le rpondeur vocal vous donnera des instructions quant la suite de la procdure d'appel en fonction de la nature de vos proccupations ; Pour l'envoi de documents par fax, composez le 82 00 suivi du 7; En cas d'appel en dehors des jours ouvrables ou fris , la messagerie vocale enregistre vos questions et les transmet aux services concerns ds la reprise du travail.
ATTENTES DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS

La DGI entend faire du CAT un instrument au service des contribuables et de l'administration fiscale. Il doit constituer un moyen de collecte des informations sur les insuffisances, les manquements des agents, les dysfonctionnements constats dans la bonne marche des services, et qui permet de formuler des propositions d'amlioration de la qualit du service offert aux usagers.

IV.4 DROIT DU TRAVAIL

Source :
http://www.dgtcfm.net/bon-a-savoir/comment-simplanter-au-cameroun/en/pratique/actualite/117,quelleprotection-sociale-pour-vos-salariers-.html
LE CADRE LEGAL

Les rapports de travail entre les employeurs et les salaris sont rgis au Cameroun par la loi n92/007 du 14 aot 1992 portant Code du travail. La main doeuvre est abondante, qualifie, bon march. Le Code prvoit une libre ngociation entre employeur et employ.
LE RECRUTEMENT

Tout contrat de travail peut-tre conclu pour une dure dtermine ou indtermine.

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Le contrat dure dtermine ne peut tre conclu pour une dure suprieure 2 ans et ne peut tre renouvel plus dune fois avec la mme entreprise. Au terme de ce renouvellement si les relations de travail se poursuivent, le contrat se transforme en contrat dure indtermine.
LA MAIN DUVRE

Sur le plan quantitatif, la population active reprsente environ le tiers de la population, dont 80% sont employs dans lagriculture. En 1995, la population active se rpartissait comme suit : secteur primaire : 79,8% secteur secondaire : 12,9% secteur tertiaire : 7,3%
Sur le plan qualitatif, la main duvre jouit dune bonne rputation dans la zone et semble constituer un des avantages de lindustrie locale. En outre le taux de scolarisation au Cameroun est lun des plus levs dAfrique et le taux danalphabtisme est relativement bas. Le Cameroun tant un pays bilingue, il a lavantage doffrir la fois une main duvre anglophone et francophone pour les entreprises trangres qui souhaitent sy tablir.
LA REMUNERATION

Le salaire est fix, soit en accord entre les parties, soit par des dispositions rglementaires ou conventionnelles.
LA DUREE DU TRAVAIL

Dans les tablissements publics ou privs non agricoles, la dure du travail ne peut excder quarante (40) heures par semaine et 173 heures par mois. Tout travail effectu entre dix heures du soir et six heures du matin est considr comme travail de nuit, interdit aux enfants et aux femmes dans lindustrie.
LES CONGES

Les salaris bnficient des congs dans les conditions prvues par la lgislation et la rglementation en vigueur.
LA PROTECTION SOCIALE

La dclaration dexistence la Caisse Nationale de Prvoyance Sociale ouvre droit un numro dimmatriculation. Au moment de lenregistrement, lentreprise est classe dans lun des quatre rgimes ci dessous selon son secteur dactivit. rgime gnral : 7% rgime agricole : 5,65% rgime enseignement : 3,70% - rgime domestique : 7% Lemployeur et lemploy se partagent ensemble la charge sociale (exemple du rgime gnral : Employeur 4,2%, Employ 2,8%) Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [76/89]

A ces taux, sajoute la cotisation pour les accidents de travail - la charge de lemployeur - variable selon le degr de risque. Le minimum est de 1,75% applicable dans le tertiaire 2 La couverture sociale accorde au salari comprend : prestations familiales, accident du travail, pension vieillesse.

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PARCOURS DE LINVESTISSEUR AU CAMEROUN

Nous vous proposons ci-dessous un parcours possible de linvestisseur au Cameroun.


PHASE INITIALE

1. 2. 3. 4.

Dcidez de ce que vous voulez faire au Cameroun Laissez-vous guider par des professionnels Faites un plan daffaire prcis et le plus dtaill possible Trouvez des partenaires (financiers ou techniques).
PHASE DE MISE EN UV RE ET DEMARRAGE

Dmarrez la mise en uvre en conformit avec votre plan daffaire 1) Crez votre entreprise et Obtenez les autorisations 2) Lancer vos oprations

V.2

PHASE INITIALE

V.2.1 DECIDEZ DE CE QUE VOUS VOULEZ FAIRE AU CAMEROUN


Comme pour toute activit, il est important de savoir exactement ce que lon veut faire avant de se lancer. Si vous voulez investir au Cameroun et navez pas encore dides prcises : Consultez les opportunits dinvestissement publies sur le site www.guide-investir-cameroun.com Consulter le lien suivant sur le site de lAPCE et appliquer ses recommandations pour trouver des ides de projets dentreprise. Consultez toute autre sources de projet intressante.

V.2.2 LAISSEZ-VOUS GUIDER PAR DES PROFESSIONNELS


Tout ce que vous pouvez faire vous-mme, faites-le !. Ce dautant plus si vous tes bass au Cameroun. Si vous ntes pas bas au Cameroun, je vous suggre fortement de prendre les services dun professionnel de lencadrement des entreprises. Je vous propose mes services daccompagnement pour toutes les phases de votre projet au Cameroun. (voir le paragraphe correspondant de ce guide) Vous pouvez aussi vous adresser directement aux professionnels suivants : Les agences gouvernementales o API, lAgence de Promotion des Investissements o CCIMA, Chambre de Commerce dIndustrie des Mines et de lArtisannat o SNI, Socit Nationale des Investissements o CGA, Centres de Gestion Agrs o CFE, Centres de formalit des entreprises o Autres selon vos besoins prcis Les professions librales o Avocats, Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [78/89]

o Notaires, o Experts comptables o Les organisations et syndicats des entreprises o GICAM, Groupement Inter Patronal du Cameroun o ECAM, Entreprises Cameroun o MECAM, Mouvement des Entreprise du Cameroun o SYNDUSTRICAM, Syndicat des Industriels du Cameroun o Les structures prives spcialises dans lencadrement des entreprises

V.2.3 FAITES UN PLAN DAFF AIRE PRECIS ET LE PLUS DETAILLE POSSIBLE


La ralisation de votre plan daffaire et notamment ltude de march est une tape trs dlic ate prendre trs au srieux. Ce rappel est encore plus important pour les valeureux Camerounais qui croient tort quil suffit de faire comme ci ou comme a pour que les choses marchent. Une approche professionnelle dtermine est indispensable pour russir votre projet au Cameroun.

V.2.4 TROUVEZ DES PARTENAIRES (FINANCIERS OU TECHNIQUES).


Le guide que vous avez choisi (agence gouvernementale ou priv) peut vous assister dans la recherche de financement et de partenaire techniques. Source de financement sur le site http://www.guide-investir-cameroun.com/wordpress/trouver-financementcameroun/ . Retrouvez ci dessous quelques sources de financement au Cameroun classes selon le type de financement recherch.

Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun

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SOURCES DE CREDIT BAIL AU CAMEROUN

Selon la loi au Cameroun, cest une Opration de crdit destine au financement de lacquisition ou de lutilisation des biens meubles ou immeubles usage professionnel. Il consiste en la location des biens dquipement, de matriel doutillage ou de biens immobiliers usage professionn el, spcialement achets ou construits, en vue de cette location, par des entreprises qui en demeurent propritaires. Ces oprations de location, quelle que soit leur dnomination, donnent au locataire la facult dacqurir, tout ou partie des biens lous, moyennant un prix convenu, tenant compte, au moins pour partie, des versements ef fectus titre de loyers. Vous trouverez ici le texte de loi sur le crdit bail au Cameroun Loi n 2010/020 du 21 dcembre 2010 Portant organisation du crdit bail.
OU TROUVER LE CREDIT BAIL AU CAMEROUN?

En gnral dans quasi toutes les banques et micro finances. Nanmoins, il y a des structures spcialises, ci dessous quelques unes. Nom ALC (Africa Company) Alios Finance Site web https://www.afrilandfirstbank.com/alc1.html http://www.alios-finance.com/site/fr/creditbail.10.html Email africaleasing@yahoo.fr cameroun@aliosfinance.com scecam@gmail.com Tlphone (237)33 42.77.33 / 77 22 24 86 (237) 33 42 74 78 (237) 33 42 34 03 / 22 23.38.64 22 22.02.18 / 22 22.50.78 (237) 33 42 71 56 / 70 10 Fax (237)33 42.97.27 (237) 33 42 12 19 (237) 33 42 53 52 (237)33 42.56.27

Leasing

SCE (St Camerounaise d'Equipement) SOGELEASE

http://www.sgbc.cm/Produits_services/credit_bail.ht ml

SOURCES DE CAPITAL RISQUE AU CAMEROUN

Les entreprises ci dessous interviennent au Camerou n et affirment financer les crations dentreprises, les extensions en entrant dans le capital de la socit pour une priode limite ou non. Ce quelles recherchent cest la rentabilit des fonds quelles mettent disposition avec pour princ ipale garantie la qualit du projet dans son ensemble. En gnral elles exigent davoir une participation active dans la gestion de lentreprise. Pour le cas du FNE (Fond National de lEmploi) prsent dans cette liste, il offre des crdits et un accompagnement pour les crateurs dentreprises et les micro entreprises. Il nentre pas dans le capital de la socit, la principale garantie cest la qualit du projet et du promoteur bien que les autres garanties sont les bienvenues, le diff r et la dure du crdit sont courts. Nom Financement offert Site web Email Tlphone Fax

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AFRICINVEST CENAINVEST ECP Central Africa FINNFUND FMO I&P Developpement ICCO IFC MIT FUND SNI FNE

Capital risque Capital risque Capital risque Capital risque Capital risque Capital risque Capital risque Capital risque Micro Capital risque Capital Risque Micro Capital risque

www.africinvest.com http://www.cenainvest.com www.ecpinvestments.com/ www.finnfund.fi www.fmo.nl www.ip-dev.com http://www.icco.nl/delivery/icco/en/ www.ifc.org www.afrilandfirstbank.com http://www.sni.cm/fr/ www.fnecm.org sni@sni.cm contact@fnecm.org ngonf@ecpinvestments.com

(237) 77 93 60 67 / 22 22 15 11 (237)-33-42-48-61

(237) 22.23 32.95 / 22 22 17 85 (237)-33.42 48.51

info@ip-conseil.com

+33 1 58 18 57 10 +31 30 692 7880 (237) 33 42-8033 (237) 22 22 33 95 (237) 22 22 44 22 / (237) 22 23 40 95 / (237) 22 23 10 61 (237) 22 22 51 81 / 2223 53 40

+33 1 5818 5719

(237)33.42 80.14

(237)22.23 13.32/ (237)22.22 20.01 (237)2223 5339

SOURCES DE FINANCEMENT POUR LES TPES ET LINFORMEL AU CAMERO UN

Le tableau ci dessous contient essentiellement les EMF (tablissements de Micro Finances) certains tablissements bancaires sont prsents car venant de la micro finance, ces derniers comprennent souvent mieux les promoteurs de trs petites entreprises et les acteurs de linformel. Ce tableau comme les autres nest pas exhaustif. Nom CCEY Fund ACEP Cameroun SA Advans Cameroun AFRILAND FIRST (AFB) CAPCOL CapFinance SA CEC PROM Mature CEPI SA Site web http:// http:// BANK http://www.afrilandfirstbank.com Email Bcey.ca@camnet.cm Tlphone (237) 22 23 52 32 + 237 22 21 98 70 (237) 3343 79 80 (237) 22 23 30 68 / (237) 22 23 63 26 / (237) 22 22 33 91 23 733 434 625 23 777 612 585 (237) 22 22 04 12 23 722 225 346 Fax (237) 22 23 52 32 (237) 22 21 98 71 (237) 33437945 (237) 22 23 91 55 / (237) 33 42 79 02 / (237) 33 44 49 83 23 733 439 843 (237) 22 23 16 33

firstbank@afrilandfirstbank.com

cecprom_mature1@yahoo.fr

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COMECI Crdit Communautaire d'Afrique (CCA) Crdit du Sahel (CDS SA) Crdit Mutuelle du Cameroun SA FIFFA First Trust Savings & Loan La Rgionale d'Epargne et de Crdit MIGEC - Cameroun MUFFA Cameroun NFC BANK Rseau CamCCUL Rseau CVECA rseau des MC SOFINA SOS Women UNION BANK OF CAMEROON LIMITED (UBC)

comecisa@yahoo.fr cca@afrigroupe.com creditdusahel@yahoo.com

23 733 434 458 (237) 2223 3436/2222 1387 (237) 2229 1468 / 2229 1686 / 2223 5534 (237) 3343 4895/3343 4956 23 733 438 139 (237) 33 43 39 27 (237) 2222 0239 / 9950 7044 23 733 476 890 (237) 223 07 48 (237) 22 20 28 23 / (237) 22 20 39 12 / (237) 22 22 87 81 (237) 33 36 13 77 ; / (237) 33 36 17 63 (237) 22 20 11 39 / 99 92 52 02 (237) 22 20 07 67 23 733 433 680 (237) 22 23 41 75 (237) 33 36 23 14 / (237) 33 43 64 03 / (237) 33 42 25 08

23 733 427 978 23 722 222 449

23 733 433 969 23 733 438 139 (237) 333 42 97 31

http://www.laregionale.org

laregionale@yahoo.fr

23 733 476 891 (237) 22 20 28 22 / (237) 22 20 33 12 / (237) 22 23 56 26

www.adaf-amc2.org www.nfcbankcameroon.com www.camccul.org www.aidr.org www.adaf-amc2.org

muffacameroun@yahoo.fr national_financial_credit@yahoo.com infor@camcculltd.org camccul@camccul.org mifedcn@yahoo.fr Bcey.ca@camnet.cm adafcam@yahoo.com soswomen@gcnet.cm seckeml@yahoo.com ubc@unionbankcameroon.com

(237) 22 20 54 86 (237) 33 01 45 81 (237) 22 23 22 60 (237) 33 36 23 16 / (237) 33 42 24 51 / (237) 33 43 40 71

www.unionbankcameroon.com

CREDITS BANCAIRES CLASSIQUES AU CAMEROUN

Les banques ci dessous offrent les services habituels des banques commerciales : Crdit quipement, Assurance crdit personnel, Avance sur facture ou sur dcompte, Avance sur stock, Crdit relais, Crdit spot, Crdit de campagne, Crdits linvestissement, Crdits daccompagne ment des marchs publics, Escomptes commerciales, Facilits de caisse, Dcouverts La liste ci dessous est tire du site de la COBAC en dcembre 2011. Nom Site web Email Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun Telephone Fax [82/89]

AFRILAND FIRST BANK (AFB) BANQUE ATLANTIQUE DU CAMEROUN( BAC) BGFIBANK CAMEROUN BICEC CA-SCB

www.afrilandfirstbank.com www.banqueatlantique.net www.bgfi.com www.bicec.com

firstbank@afrilandfirstbank.com jacques.lom@banqueatlantique.net j.bokandjo@bgfi.com bicec@bicec.banquepopulaire.com Scb.Cameroun@scbcameroun.com

(237) 22 23 30 68 / (237) 22 23 63 26 / (237) 22 22 33 91 (237) 33 43 20 55 / (237) 33 43 20 49 / (237) 33 42 10 66 (237) 33 42 64 64 / (237) 99 99 09 01 / (237) 99 99 19 18 (237) 33 42 85 76 / (237) 33 42 88 16 / 33 42 20 52 / Tlex : 55521 / 55225 (237) 33 43 54 00/33 43 54 02/33 42 54 00 (237) 33 42 02 02 / Tlex : 55290 KN (237) 33 43 82 50/33 43 82 51/33 43 84 89 (237) 22 20 28 23 / (237) 22 20 39 12 / (237) 22 22 87 81 (237) 33 42 70 10 / (237) 33 42 70 04 / (237) 33 42 80 75 (237) 33 43 36 64 / (237) 33 43 36 83 / (237) 33 43 36 39 (237) 33 36 23 14 / (237) 33 43 64 03 / (237) 33 42 25 08

(237) 22 23 91 55 / (237) 33 42 79 02 / 33 44 49 83 (237) 33 43 20 45 / (237) 33 42 10 71 (237) 33 43 33 88 (237) 33 42 60 47 / (237) 33 42 41 16 / 33 43 12 26 (237) 33 43 54 13 / (237) 33 43 54 12 / (237) 33 43 54 64 (237) 33 43 38 00 (237) 33 43 86 09/33 43 84 87 (237) 22 20 28 22 / (237) 22 20 33 12 / (237) 22 23 56 26 (237) 33 42 40 68 / (237) 33 43 03 53 / (237) 33 42 87 82 (237) 33 43 37 07 / (237) 33 43 37 15 (237) 33 36 23 16 / (237) 33 42 24 51 / 33 43 40 71

COMMERCIAL BANK OF CAMEROON (CBC) ECOBANK CAMEROUN (EBC) NFC BANK

www.cbcbank.com www.ecobank.com www.nfcbankcameroon.com

cbcbank@cbcbank.com ecobankcm@ecobank.com national_financial_credit@yahoo.com

SGBC

sgbcdla@camnet.cm

UBA Cameroon UNION BANK OF CAMEROON LTD (UBC)

www.ubagroup.com www.unionbankcameroon.com

ubacameroon@ubagroup.com ubc@unionbankcameroon.com

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V.3

CREATION DENTREPRIS E

Dmarrez la mise en uvre en conformit avec votre plan daffaire


COMMENT CREER UNE ENTREPRISE ?

La cration d'entreprise peut se faire directement auprs des administrations ou travers les Centres de Formalits de Cration des Entreprises (CFCE). Les CFCE proposent un guichet unique destin simplifier et faciliter les dmarches des entrepreneurs. Des CFCE sont oprationnels Bafoussam, Bamenda, Douala, Garoua et Yaound et seront prochainement gnraliss l'ensemble du pays.
QUELLE ENTREPRISE CREER ?

Une personne qui exerce une activit commerciale peut crer une entreprise individuelle ou s'associer d'autres personnes en constituant une socit. Entreprise individuelle : Vous pouvez vous enregistrer comme commerant ou vous dclarer comme entreprenant. Socit : Les formes de socit les plus couramment cres sont la Socit Responsabilit Limite (SARL) et la Socit Anonyme (SA).

V.3.2 S'ENREGISTRER COMME COMMERANT INDIVIDUEL:


Prparation des documents (4) 1) 2) 3) 4) Achat de timbres fiscaux Achat de formulaires de copies d'acte d'tat civil et de certificat de domicile Achat de timbres communaux Obtention des copies certifies des actes d'tat civil et du certificat de domicile a) Optionnel: Demande d'extrait de casier judiciaire b) Optionnel: Retrait de l'extrait de casier judiciaire

Enregistrement du dossier auprs du CFCE (6) 5) Constitution et vrification des pices du dossier CFCE 6) Obtention du bulletin d'mission de crances sociales a) Optionnel: Obtention du bulletin d'mission d'enregistrement aux impts du contrat de bail ou du titre de proprit 7) Paiement des bulletins d'mission 8) Paiement des frais d'immatriculation au Registre du commerce (RCCM) 9) Dpt du dossier CFCE

10) Retrait des pices attestant la cration de l'entreprise


V.3.3 CREATION DUNE ENTRE PRISE LOCALE

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V.3.3.1 PREPARATION DES DOCUMENTS (7)


1) Achat de timbres fiscaux a) Optionnel: Demande d'extrait de casier judiciaire b) Optionnel: Retrait de l'extrait de casier judiciaire 2) Demande de statuts notaris et obtention de lattestation de constitution de la socit 3) Ouverture d'un compte pour socit en cration 4) Dpt du capital social la banque 5) Obtention de lattestation de dpt du capital social 6) Signature des statuts notaris a) Optionnel: Dpt des minutes des statuts et de la dclaration de souscription pour enregistrement aux impts b) Optionnel: Retrait des minutes des statuts et de la dclaration de souscription enregistres aux impts 7) Retrait des statuts notaris et de la dclaration souscription et de versement

V.3.3.2 ENREGISTREMENT DU DOSSIER AUPRES DU CFCE (6)


8) Constitution du dossier CFCE 9) Obtention du bulletin d'mission de crances sociales a) Optionnel: Obtention du bulletin d'emission d'enregistrement aux impts du contrat de bail ou du titre de proprit 10) Paiement des bulletins d'mission 11) Paiement des frais d'immatriculation au Registre du commerce 12) Dpt du dossier CFCE 13) Retrait des pices attestant la cration de l'entreprise

V.3.3.3 PUBLICATION DANS UN JOURNAL D'ANNONCES LEGALES (2)


14) Dpt de l'annonce lgale pour publication 15) Paiement des frais de publication de l'annonce lgale a) Optionnel: Obtention du rendez-vous pour le retrait du journal des annonces lgales b) Optionnel: Retrait du journal contenant l'annonce lgale

V.3.3.4

OUVERTURE DU COMPTE DE LA SOCIETE (1)

16) Ouverture d'un compte courant

V.3.4 CREATION DUNE SUCCU RSALE


Prparation des documents (3) 1) Achat de timbres fiscaux a) Optionnel: Demande d'extrait de casier judiciaire b) Optionnel: Retrait de l'extrait de casier judiciaire 2) Dpt du dossier de cration de succursale chez le notaire 3) Retrait de la dclaration d'existence de la succursale

V.3.4.1 ENREGISTREMENT DU DOSSIER AUPRES DU CFCE (6)


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4) Constitution du dossier CFCE 5) Obtention du bulletin d'mission de crances sociales a) Optionnel: Obtention du bulletin d'emission d'enregistrement aux impts du contrat de bail ou du titre de proprit 6) Paiement des bulletins d'mission 7) Paiement des frais d'immatriculation RCCM 8) Dpt du dossier CFCE 9) Retrait des pices attestant la cration de l'entreprise

V.3.4.2

PUBLICATION DANS UN JOURNAL D'ANNONCES LEGALES (2)

10) Dpt de l'annonce pour publication 11) Paiement des frais de publication de l'annonce lgale a) Optionnel: Obtention du rendez-vous pour le retrait du journal des annonces lgales b) Optionnel: Retrait du journal contenant l'annonce lgale

V.4

QUELQUES ADRESSES UTILES


CAISSE NATIONALE DE PREVOYANCE SOCIALE : HTTP://WWW.CNPS.CM/ DIRECTION GENERALE DES IMPOTS : HTTP://WWW.IMPOTS.CM/

FORMALITE ADMINISTRATIVE AU CAMEROUN : camerou-eregulations.org SNI : SOCIETE NATIONALE DINVESTISSEMENT : WWW.SNI.CM

BP: 423 Yaound ; Tl: (237) 22 22 44 22 ; Fax: (237) 22 23 13 32 ; E-mail: sni@sni.cm


CCIMA : CHAMBRE DE COMMERC E DE LINDUSTRIE ET DES MINES : HTTP://WWW.CCIMA.NET

B.P. : 4011 - Douala ; Tl. : 33 42 98 81 / 33 42 67 87 ; Fax : (237) 33 42 55 96


GICAM : GROUPEMENT INTER-PATRONAL DU CAMEROUN : HTTP://LEGICAM.ORG/

DOUALA Bonanjo, Valle de Ministres BP 829 ; Email : gicam@legicam.org; Tl : (+237) 33 42 31 41/ 33 42 64 99 ; Fax : (+237) 33 43 38 80
ENTREPRISES CAMEROUN ECAM : WWW.PATRONAT-ECAM.ORG/

Adresse : Immeuble Victoria, 316 Rue Victoria Bonanjo, Douala - Cameroun B.P. : 685 Douala Tel : (+237) 33 13 72 41 Fax : (+237) 33 42 50 99 Email : contact@patronat-ecam.org
MOUVEMENT DES ENTREPRENEURS DU CAMEROUN (MECAM)

BP.33151 Douala Cameroun ; Tl: +237 99 41 75 22 ; Fax: +237 22 01 86 54 ;


LES CENTRES DE GESTION AGREES

Le CGA de la Chambre de Commerce, de lIndustrie, des Mines et de lArtisanat (CCIMA) Douala ; BP : 4011 Douala ; Tel : 33 42 67 87 ; 33 42 55 96 le CGA de la Fdration Nationale des PME (FENAP) ; Douala ; BP : 12615 Douala ; Tel : 33 42 10 05 ; Guide Pratique de lInvestisseur au Cameroun [86/89]

le CGA du Cabinet AUDITEC CONSULTING et KOUSSOK Thomas Yaound ; BP : 7448 Yaound ; Tel : 22 22 11 67 ; 22 23 92 95 ; e.mail : tkousok@yahoo.fr.

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VI

LAISSEZ VOUS GUIDER

VI.1 LAUTEUR DU PRESENT GUIDE


Ma grande passion pour la cration dentreprise ma conduit depuis 2002, dabord dans laccompagnement de petits projets de cration dentreprise puis dans des projets plus importants des entreprises que jai particip mettre en place au Cameroun. Je suis lauteur du site internet www.guide-investir-Cameroun.com et je travaille sur le terrain sur des projets de cration et de suivi des entreprises.

VI.2 PRESTATIONS VI.2.1 PRESTATIONS GRATUITES


Ces prestations sont essentiellement regroupes dans mon site internet www.guide-investir-cameroun.com et sont servies en ligne.
MISE A DISPOSITION D INFORMATION PRATIQUE SUR LINVESTIS SEMENT AU CAMEROUN

Lobjet premier de ce site est de rassembler en un seul lieu les informations pratiques ncessaires pour un investisseur. Je prsente les choses dans ce site de manire la plus simple possible. En effet, le site ne vise pas seulement les investisseurs professionnels mais toutes personnes physique ou morale quel que soit sa taille et la taille du projet.
SOURCE DE TEXTES DE LOIS AU CAMEROUN

Vous trouverez sur ce site une liste trs intressante de source de textes de l ois au Cameroun. Jai privilgie la solution des liens pour vous permettre davoir les sources et en gnral plus dinformations.
SOURCES DE FINANCEMENT AU CAMEROUN

Cette rubrique rassemble quelques sources de financements locales organises par type de financement offert. Cette liste est reprise ici.
OPPORTUNITES DINVES TISSEMENT AU CAMEROUN

Tous les mois, une opportunit dinvestissement est propose sur le site. Cette opportunits est dabord distribue par mail ceux qui se sont inscrits sur le site dans la liste pour les opportunits dinvestissement.
PROPOSER VOS OPPORTU NITES DINVESTISSEME NT

Cette rubrique vous permet de poster un article prsentant votre projet et sollicitant des investissements. Votre projet est dabord propos au x personnes inscrites sur la liste puis sur le site web.
APPEL A PROJET

De temps autres, des appels projets sont fait en fonction des demandes des investisseurs la recherche dopportunits prcises. Cest loccasion pour ceux qui ont des projets et qui recherchen t des financements de trouver la solution leur besoin.

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ASSISTANCE EN LIGNE

Je rponds en gnral toutes les questions faites sur le site sous la forme de commentaires sur les articles.

VI.2.2 PRESTATIONS PAYANTES


Etude de march, Business Plan, Trouver des Financements, Cration Effective, Suivi Oprationnel, formations

VI.2.2.1 EN PHASE INITIALE DE VOTRE PROJET


En plus des prestations offertes gratuitement sur le site web, Nous vous assistons pour : la ralisation de ltude de march la rdaction dun plan daffaire et des procdures internes la recherche de partenaires financiers et technique

VI.2.2.2 EN PHASE DE MISE EN UVRE


Nous vous assistons pour : la cration de lentreprise la recherche des autorisations ventuelles. le rassemblement des ressources ncessaires o local, matriel et outils, installation o personnel o Lancement et suivi oprationnel o Respect des procdures et du Business Plan o Rapports priodiques

VI.2.2.3 MES RESSOURCES POUR VOUS SERVIR


Notre activit sappuie sur un rseau de professionnel Un cabinet davocat du Barreau Camerounais Une structure daccompagnement pour les relations avec les impts Des relations dans le milieu bancaire surtout pour les avis critiques sur les projets dentreprises. Une dizaine de professionnels oprationnels dans divers secteur (apiculture, Electronique, Informatique, vnementiel, srigraphie, mcanique auto, Caf/cacao, Poivre de Penja)

VI.3 CONTACTS
Web : www.guide-investir-cameroun.com Email : info@guide-investir-cameroun.com / Tel :( +237) 33 15 80 07 / 77 06 27 23 / BP 1967 Douala

ayimnei@gmail.com

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