Manual IAE
Manual IAE
Manual IAE
.~~-- ..
\ ;
)~
,71
' .
--;
....- _ . - '@ -. . . _
2
1,5
co uple
2,5
courant
7
()
5
4
3
2
En effet, un moteur 380VI 660 V couple en etoile sous sa tensionnominale 660V
absorbeuncourant --J 3 foisplusfaible qu'encouplagetriangleSOllS 380V. Lecouplageetoile
etanteffectuesous380V, lecourantest diviseunenouvellefoispar --J 3 doneautotal par 3.
La vitesse dumoteurse stabilise quand les couples moteur et resistant s'equilibrent,
geoeralemententre75et 85%delavitessenominale. Les enroulements sont alors couplesen
triangleet lemoteur rejoint ses caracteristiques naturelles(fig. 5.3.5). Lepassaged'etoileen
trianglepeut sefaire soit manuellernent, it l'aide d'uncomet, soit automatiquement a I'aide
d'uncontacteur commandepar untemporisateur.
5.12
Fig. 5.3.4
II~ ~
\--~] 1 ~~1 i ~'t-II
I
iW2 U2 '12,
U2 V2 I
L . ~ L.
T ous les moteurs asyncbrones doivent demarrer tout seuls, c'est-a-direse mettreen
vitesseapartir del'arretjusqu'a lavitesseangulai.revoisinedela vitessedesyncbronismeen
surmontantlecoupleresistant decharge.
Les elements principaux du demarragesont le couplededemarrageet lecourant de
demarrage. Pour que lerotor du moteur au demarragepuisse se mettre en mouvement, le
couple dedemarragedeveloppedoit etresuperieur au coupleresistant sur l'arbrecreepar le
mecanisme entraine. D'autre part, le courant de demurragene doit pas depasser certaines
limitesqui dependentdeIapuissancedureseau.
Ledemarrage direct est lemodededemurrageleplus simpledanslequelle stator est
directementcouplesur Iereseau,
Aumoment delamisesoustension, vuqu'aupremier instantlavitessederotationest
nulle, lemoteur se comportecommelID transformateur dont le secondaire, constitue.par la
cage du rotor tres peu resistante, est en court-circuit. Le courant induit dans le rotor est
importantLes courants statoriqueet rotoriqueetantsensiblementproportionnels,il enresulte
unepointe decourant importantesur lereseau 1d =(5 ... 8) In et un couplededernarrage
Cd =(0,5 ... 1,5) en. L'appel important decourant sur lereseau, surtout si la puissancedu
reseau est faible et la section de la ligne d'alimentation est insuffisante, provoque des
contraintes thermiques importantes des conducteurs du reseau et une chute de tension
susceptibled'affecter lefonctionnementd'autresrecepteursbranchessur lamemeligne.
Malgreles avantagesqu'il presente(simplicitedel'appareillage, couplededemarrage
eleve, demarragerapide, prix faible) ledemarragedirect nepeut convenir que dans certain
cas. (surtout pour despuissancesdesmoteursfaiblespar rapport alapuissancedureseau), Il
devient donenecessaired'utiliser un artificepour diminuer rappel decourant oulecouplede
demarrage, Le moyencouramment utiliseconsisteademarrerlemoteur soustensionreduite.
Le demarrage etOile-triangle consiste it demarrer Ie moteur en couplant les
enroulements enetoilesouslatensiondureseau, cequi revient a diviser latensionnominale
durnoteur par --J 3 . Lapointedecourantdedemarrageet lecouplededemarrageserontdivises
par 3. Apresuntempsdetermineonpassealaconnexiontriangle.
Cemode dedemarragene peut etreutilise qu'avec un moteur dont lebobinageest
realisedetellesortequeIecouplagetrianglecorrespondealatensiondeJ ignedureseau(pour
un reseau triphase 380 V, il faut un moteur bobine en 380 V triangle). De plus, les deux
extremitesdechacundestrois enroulementsstatoriquesdevrontetreaccessibles.
Usuellement les six extremites des enrouJ ementsstatoriques sont ramenees sur la
plaqueabomes (Fig, 5.3.4) detellesortequ'onpuisserealiser facilementlamodificationdes
connexionsdesenroulements(etoileoutriangle).
5.3.3. Demarrage du moteur asynchrone acage
6.1
5.14
L'avancement des travaux d'harmonisation europeenne des normes a conduit a .
l'adoption par. C.l~N_ELEC(Comite Europeen de Normalisation Electrotechnique) d'un code
mtemational ae designation au sem du Marche Cornrnun qui fait apparaltre dans l'ordre :
. .' une lettre : type de cable : H - modele harmonise ; A - modele non harmonise,
vanante nanonale reconnue par le CENELEC ; N - modele non harmonise, variante uationale
non reconnue ;
Fig. 6.1.1 FiQ.S.4.1
Dans les petits moteurs (comme sont ceux des pompes de machines a laver, des
ventilateurs d'ordinateurs), chaque pole est muni d'une spire en cuivre fermee sur elle-meme
(spire de Frager). Le courant induit dans cette spire ajoute son action magnetisante a celle du
courant parcourant le circuit principal. Le dephasage qui en resulte suffit a privilegier un sens
de rotation.
Conduc!eur
Ga ine -:-_-L _
extsrteure de
protection
Ca ble
Envelop,,"
iSOian1e
Ccodcnserear Eerculement principal
/
knecondUCll1ctl
L'enroulement primaire d'un tel moteur, loge dans les encoches du stator, est
monophase. D'apres la constitution du rotor, le moteur monophase ne differe nullement du
moteur asynchrone triphase aemoulement secondaire du type cage d'ecureuil,
On sait ( 5.1) qu'un enroulement alimente par un courant sinusordal (systeme
monophase) produit un champ magnetique equivalent a deux champs aux meme amplitudes
tournant en sens inverse. Le couple moteur est la somrne des couples moteurs qu'exercent les
composantes directe et inverse du champ. Le rotor al'arret, les couples moteurs produits sont
egaux mais de sens contraires. Le couple de demarrage d'un moteur asynchrone monophase
est done identiquement nul et la mise enrnarche d'un tel moteur ne peut pas etre effectue sans
un dispositif de dernarrage special; lemoteur doit etre done "lance" au dernarrage. Lorsque le
rotor tourne deja (dans J esens de lancement), il seproduit un champ tournant qui privilegie la
composante qui tourne dans le meme sens que lui et affaiblit l'autre, si bien que le couple
resultant differe dezero et le moteur pourra fonctionner en charge.
Pour rendre Ie dernarrage automatique, le moteur asynchrone monophase est souvent
pourvu d'un enroulem.ent auxiliaire mise en serie avec un condensateur (Fig. 5.4.1) et
parcouru done par un courant dephase par rapport acelui qui parcourt l'enroulement principal
; cela suffit pour creer un couple de demarrage. Apres Iedemarrage, un interrupteur centrifuge
permet parfois d'eliminer ce deuxieme circuit.
~'ele~ent essentiel d'une voie de courant est Ieconducteur (arne) metallique en cuivre
ou en aiurmmum. La section. transversale du conducteur peut etre d'une forme quelcon ue
(cercle, secteur d'un cercle, ellipse etc.), unifilaire ou multifilaire. q
On utilis; le plus :ouvent pour des valeurs du courant jusqu'a 300 ... 400 A des
conducteurs 1501...5ou des cables (fig. 6.1.1). Les barres nues couvrent Iedomaine de courants
plus forts.
Un conducteur isole (en abrege : conducteur) qui se presenre generalement sous la
forme cylindrique est constitue :
d'une arne conductrice .
,. " d'une enveloppe isolante en materiau polymerique (polyethylene, polyethylene
reticule, caoutchouc, polychlorure de vinyle).
.Pour realiser un circuit a partir des conducteurs isoles individuels on utilise de
conduits.
Un cable. est un conducteur ou un ensemble specialement concu de conducteurs isoles
sous une ou plusieurs enveloppes destinees it proteger et asolidariser les conducteurs .
ecrans rnetalliques ; .
- gaines, au moins une game de protection externe ;
. armure de protection, en acier.
Les cables BT sont generalement a plusieurs conducteurs. La gaine de protection
exteme est enmateriau polymerique.
5.4. Moteurs asynchrones monophases
6.1.Conducteurs usuels
Le reglage de vitesse est possible seulement par Iechangement du nombre de paire de
poles (pour certaines constructions specialement concues) ou par la modification de la
frequence du reseau d'alimentation.
Le changement du sens de rotation peut etre realise en inversant deux phases du
reseau,
6. COl\1J )llCTEURS . ET CABLES
5.3.5. Reglage de vitesse et changement du seas de rotation
Le rendement du moteur est presque independant de la charge et de la vitesse du
moteur (75% . . . 91%).
6.3 6.2
Lorsque les conditions de fonctionnement different des conditions de reference on
applique des facteurs de correction Ki,K2, ." (tableaux 6.3.2, 6.33) aux valeurs trouvees dans
les tableaux pour conditions de reference.
Differents modes de pose peuvent etre utilises pour L a mise en place des conducteurs
et des cables par exemple (fig.6.2.1) : conduits en montage apparent (a) ou en montage
encastre (b) ; fixation directe aux parois (c)ou aux. plafonds (par colliers, attaches) (d) ; pose
sur chemins de cables (e), tablettes ou corbeau (f) ; enterre etc.
Plusieurs cables peuvent avoir lememe trace, etant places run pres de l'autre.
Le choix des modes de pose depend des influences extemes (environnements,
construction des batiments, categories d'utilisateurs), de l'aspect esthetique, des facilites
d'installation, d'intervention etc.
s, mm2 1, 5 2, 5 4 6 J O J 6 25 35 50 70 95 120 150 185 240 300
I n l e u
18, 5 25 34 43 60 80 101 126 153 196 238 276 319 364 430 497
A Al
- 19, 5 26 33 45 61 78 96 117 150 182 212 245 285 330 381
6.2. Modes depose
1,525461016 1616253550 70 70 95 120150 )85 N PE PEN
Tab1eau6_3.1
Courants admissibles pour cables individuels, isoles auPVC, dansl'air (30C),3conducteurs charges
1,5 2,5 4 6 10 16Z5 35 50 70 95 120150185 240300 400 Ll, L2, L3
Les sections transversales des conducteurs sont normalisees (tableau 6.1.1). La section
du conducteur neutre N, de protection PE ou neutre et de protection PEN contenu dans un
cable sera:
- egale al a section des conducteurs de ligne, pour des sections jusqu'a 16mm2 ;
- reduite (la valeur normalisee laplus proche del a moitie de lasection des conducteurs
de ligne) pour des sections apartir de 25 mm2.
. Le courant transporte par tout conducteur pendant des periodes prolongees en
fonctionnement normal est tel que la temperature limite pouvant etre supportee par l'isolation.
compte tenu d'une duree de viesarisfaisante, Desera pas depassee, .
Le courant admissible (voir 3.5.1) est done le plus grand courant susceptible de
parcourir une canalisation, a regime constant, sans que sa temperature depassela valeur
specifiee dependant de lanature de l'isolation (70C pour polychlorure de vinyle PVC, 90C
pour polyethylene reticule PRC et ethylene- propilene EPR).
De larelation 3.5.14 on deduit que le courant admissible depend:
- du materiau et section du conducteur ;
- du mode de pose, nombre de conducteurs places dans la meme enceinte et nombre de
cables sur le meme chemin ;
. . - du nombre de conducteurs charges (effectivement parcourus par le courant)clans un
circuit ;
- des caracteristiques de l'environnement.
Dans certaines conditions de reference surtout pour des circuits individuels, les valeurs
de courant admissible fa sent donnees sous forme de tableaux en fonction de la section du
conducteur (arne) en cuivre et en aluminium (par exemple, tableau 6.3.1).
Tableau6.1.1 Sectiondesconducteurs (mm')
6.3. Courant admissible
Fig. 6.2.1
f
b
e
I
~~
c
~~
~ ~~ ~
d
a
- un ou deux chiffres : tension de service (phase- phase), par exemple : 05 - 500 V ;
1-1 kV~
- une lettre : materiau d'isolation et de gainage, par exemple : E - polyethylene (PE) ;
R - caoutchouc naturel (NR) ; V- polychlorure de vinyle 70C (PCV) ;
- une lettre (eventuelle) ; construction speciale : H - cable meplat divisible; H2 -
cable meplat non divisible; absence - cable rond ou meplat ;
- une lettre : type et forme des ames conductrices, par exemple : F, H, K - conducteur
souple ; R - conducteur rigide, rond, cable ; S - conducteur rigide, sectoral, cable ;
U-conducteur rigide, rond, massif;
- une lettre (eventuelle) : nature del'arne : A - aluminium; absence - cuivre.
Ce code est complete par une deuxieme partie numerique : I e nombre de conducteurs
suivi du signe de multiplication et de lasection transversale de chaque conducteur (mnr'),
Les normes roumaines recommandent :
- la lettre initiale ou le groupe de deux premieres lettres indique, par exemple :
F - conducteur i501e, rigide, pour installation fixes ; C - cable d'energie ; CC - cable de
commande ; CS - cable de signalisation ;
- lorsqu'une arne en aluminium est utilisee, lapremiere lettre est A suivi de lalettre ou
des lettres specifiees ci- dessus ;
- les lettres suivantes specifient les enveloppes ou gaines dans l'ordre de l'interieur
(a partir de l'enveloppe isolante du conducteur) vers l'exterieur, par exemple : Y - isolation en
PCV ; A - armure metallique en acier.
Exemples:
H 05 VVU(R) 3}12,5mm' - cable BT (500 V), rigide, arne massive (ou cablee)
en cuivre, isolant PVC, trois conducteurs de 2,5 mm2 ;
CYY 3x.25+1x16 rom" / ACYY 3x25+lxI 6 mm2 - cable d'energie, conducteurs
en cuivre/aJ uminium, isolation PVC, trois conducteurs de 25 mm2 et u n conducteur de 16
rom2
6.5
Selon le
(6.4.3)
fd <i' _ . - > ! _ q _
- ad~"- .
S Jad
Il faut toujours verifier q ue la section choisie satisfait les deux conditions.
cas, on adoptela section la plus elevee.
que la temperature du conducteur ne depasse pas une valeur admissible de courte duree
(environ 160C) it suffit que la densite du courant de point ne depasse pas une valeur limite.
On pent considerer que la densite de courant de pointe admissible est d'environ 20 A/mm"
pour l'aluminium et 35 Afmm2 pour le cuivre.
On adonc Iacondition: .
6.4
b. Charge avec pointe de courant Ip (courant transitoire de connexion a courte
duree)
A titre d'exemple peut servir le demarrage d'un moteur (voir fig. 3.5.3). Le courant de
demarrage Id est un multiple du courant nominal Z,
Id=Kdfn (6. 4. 2)
le facteur Kd dependant du type de moteur et des conditions de demarrage (Kd '" 6 pour des
moteurs asynchrones lit cage). On considere ce courant comme constant pendant la duree du
demarrage (secondes ou dizaines de secondes). 11en resulte un echauffement supplementaire
du conducteur en regime adiabatique (sans transfert de chaleur vers l'environnement). Pour
(6.4.1)
a. Charge ducircuit sans pointe decourant
La condition pour choisir la section du conducteur s'exprime par;
" Ie tableau I(:;)
fa?lcc::::::>K la?Tcc::::::>fa> K S
Dans les installations BT On convient que la section soit determinee a partir des
contraintes thermiques (voir 3.5). La verification de la chute de tension et de l'efficacite de
la protection sera faite apres avoir fini les calculs pour toutes les branches du reseau (voir
Ch.9 et 10).
Connaissant le courant d'ernploi d'une canalisation 1"( 3.3.3), le calcul de la section
op timale des conducteurs necessite :
- la verification, pour conditions determinees, du fait que la section consideree satisfait
les conditions d'echauffement (voir 3.5.1) en service penn anent (courant constant) et en
regime de courte duree (surintensite transitoire) ;
- la verification du fait que la chute de tension dans le reseau, jusqu'aux bornes de
t'element alimente par la canalisation reste bien dans les limites admises ;
- la verification qu'un courant dedefaut etabli dans le circuit prend une valeur qui peut
provoquer le fonctionnement des appareils de protection inseres dans ce circuit.
Sinon, il y aurait lieu de choisir une section superieure.
6.4. Choir de lasection des conducteurs
(6.3.1)
fa = K fa
K=KJ K2 .
Le courant admissible correspondant aune section donnee sera, en conditions reelles :
Nombre de
I
I 2 3 I 4 I 5 6 I 10
cables groupes
Facteur de
1,00 I0,85 0,80 I0,751 0,70 0,70 I0,70
correctionK2
Tableau6.3.3
Temperature
I
I
I
30 1~40 I 45
I
ambiante, c
1O J 5 20
I
25 50 S5
I
60
Facteur de
1,1711,121 1,00 I0,941 0,871 0,79
0,71 0,61 I0,50
correctionKJ
1,22 1,06
Tableau 6.3.2
7.1
Appareillage est un terme general applicable aux appareils de connexion et a leur
combinaison avec des appareils de commande, demesure, de protection et de reglage qui leur
sont associes, ainsi qu'aux ensembles de tels appareils avec les connexions, les accessoires, les
enveloppes et les supports correspondants.
L'appareillage electrique constitue un ensemble de produits tres varies, dont Ierole est
d'assurer le service que ron exige des installations electriques, de proteger celles-ci contre les
defauts accidentels et de garantir un foncti.onnement correct des charges utilisatrices. Ces
produits sont appeles constituants d'appareillage et remplissent des fonctions elementaires,
qu'il faut associer entre elles pour realiser des fonctions plus complexes. Les constituants sont
alers regroupes dans des ensembles d'appareillage destines ades applications specifiques.
Le rMe fondamental de I'appareillage est la commutation dans les circuits electriques,
ce qui a donne lieu al'appellation generale d'appareillagede commutation (ou de connexion).
Par commutationon pent entendre:
- le changement dela configuration du circuit;
- le changement de lacontinuite du circuit:
- mecaniquement :fermeture ou ouverture ;
- electriquement : etablissement ou interruption (coupure) du courant.
Ilfaut distinguer entre:
- appareils de coupure qui assurent la connexion des circuits de puissance et pour
lesquels la coupure du circuit represente la tache essentielle ;
- appareils d'automatisme qui operent dans les circuits de faible puissance, ou
circulent des signaux decommande, de detection et detraitement logique.
Du point de vue de leur role specifique dans le reseau electrique d'energie les
constituants peuvent etre classes endeux categories :
7.2. Appareillage
Une installation electrique est une combinaison de circuits remplissant une fonctioo
determinee, Chaque circuit comprend le materiel et l'appareillage associes aux differents
conducteurs actifs, etlis ont, eo commun, le meme dispositif de protection.
L'exploitation d'un reseau electrique ou d'une partie de reseau est souvent confiee Ii
l'automatisme,
Les automatismes sont realises en vue d'apporter des solutions a des problemes de
nature technique, economique et humaine : executer par Ia machine les taches humaines
complexes ou indesirables ; ameliorer la productivite ; piloter une production variable ;
renforcer la securite, en surveillant et controlant les installations et machines.
On distingue, dans tout systeme automatise : la distribution, ]amachine ou installation,
et la partie commande constituee par l'appareillage d'automatisme.
La partie commande est assuree par des produits repondant schematiquement aquatre
fonctions de base : l'acquisition des donnees, le traitement des donnees, la commande de
puissance, Iedialogue homme-machine.
7,1. Structure d'un systemed'automatlsme
On rappelle quelques definitions et princip es utiles pour pouvoir choisir les appareils
intervenant dans une installation et comprendre leur fonctionnement.
7. APPAREILLAGE. ASPECTS GENERAUX
7.3
Les sectionneurs, interrupteurs, interrupteurs-sectionneurs, disjoncteurs, contacteurs
sont utilises pour assurer la fonction de commutation dans les circuits electriques de puissance
dans lesquels ils sont places en sene. .. , .,,'
Le sectionneur satisfait, en position d'ouverture, aux prescnpnons specinees pour l.a
fonction de sectionnement - fonction destinee aassurer la mise hors tension de tout ou partie
d'une installation en separant l'installation ou une partie de l'installation de toute. source
d'energie electrique, pour des raisons de securite, Un sectio~eur est capable d'ouvrir et de
fermer un circuit lorsqu'un courant d'intensite negligeable est mterrompuou etabli amsi que
de supporter des courants clansdes conditions normales du circuit (y compris des comants de
surcharge) et de supporter des courants pendant une duree specifiee dans des condi.tions
auormales telles que celles du court-circuit. La fonction de sectlonnement eXlge parfOls des
distances d'ouverture des contacts satisfaisant a des conditions determinees.
L'interrnpteur (appeleparfoisaussi commutateur) est capable d'etablir, de supporter
et d'interrompre des courants dans les conditions nonnales du circuit. (charges normalement
prevues en service) et peut faire J 'office d'alTet d'urgence. Son pouvorr de coupure est celw
correspondant it son intensite nominale (il n'est pas capable de couper des c~~ts d~court-
circuit). Cependant l'appareil peut supporter des courants pendant une duree spectfiee dans
des conditions anormaies telles que celles du court-circuit. L'appareil a une fonctIon sImple:
ouverture et fermeture d'un circuit.
L'interrupteul"-sectionnenr satisfait, dans sa position d'ouverture, aux conditions
d'isolement specifiees pour un sectionneur.
Le contacteu!" est un appareil ayant une seuie position de repos, co~and6 autrement
qu'a ia main (d'habitude par un e1ectro-aimant - contacteur ~lectromagnetlque), .capable
d'etablir, de supporter et d'interrompre des courants dans les,conditIOns n?rmaJ es d~crr~wt (y
compris des courarrts de surcharge). Un contacteur est generalement prevu pour foncnonner
fr6quemment.
7.5. Apparedtage meeanique decoupure
Les appareils (mecaniques) de connexion sont destines aetablir au ainterrompre Ie
courant au moyen de contacts separables. Les appareils de connexion qui agissent par Ia
commande d'un semi-conducteur sont appeles appareils a semi-conducteur.
Les appareils mecaniques de counexion qui realisent en principe la fonction de
commutation "tout ou rien" peuvent avoir aussi un role de protection lorsqu'ils son.t
accompagnes des relais ou declencheurs appropries, . . .
Un coupe-circuit a fusibles (fusible} a pour fonction d'ouvrir, par 1a fusion dm: ou
plusieurs de ses elements concus et calibres acet effet, le circuit dans lequel 11est lI1~ereen
coupant Iecourant lorsque celui-ci depasse pendant un temps suffisant une vaJ e.ur donnee '.Les
fusibles sont consideres commeappareillage de connexion, assurant danscertainesconditions
lafonction de commutation (ouverture du circuit seulement), mais ils realisent une importante
fonction deprotection.
Le pole d'un appareil de connexion est l'element constituant de l'~ppareiJ associe
exclusivement a un chemin conducteur electriquement separe a son circuit principal, Un
appareil peut etre unipolaire (un seul pole) ou multipolaire (par exemple, tripolaire) dont les
poles sont lies entre eux de facon qu'ils fonctionnent ensemble.
Certaines de ces fonctions peuvent etre accomplies par des appareils specifiques a
chaque fonction (appareils unifonction - afonction unique). D'autres fonctions peuvent etre
combin6es dans un seul appareil repondant aux exigences formulees pour chacune d'elles
(appareiJ afonctions multiples).
7.4.Prlnclpaux censtituants d'appareillage
7.2
Un circuit (une ligne) regroupe l'ensemble du materiel electrique necessaire a la
commande et a1aprotection del'element alimente par la ligne (du recepteur).
L'appareillage insere dans la ligne doit remplir trois fonctions de base : la
commutation depuissance, 1aprotection electrique et lesectionnement,
La commutation (commande) de puissance "tout-ou-rien" consiste it etablir et
interrompre]'alirnentation des recepteurs, en service normal, suivant les ordres emissoit par
l'operateur soit par l'unite de traitement des donnees, apartir des informations provenant des
capteurs (fonction d'acquisition des donnees) et des organes de commande (fonction de
dialogue homme-machine). Un appareil pent effectuer l'une de ces maneeuvres ou les deux.
Une commande de puissance pent aussi assurer le reglage de J avaleur du courant absorbe par
un recepteur,
" Laprotection electrique consiste itmettre automatiquement hors circuit la partie de
l'installation (le circuit) O U un defaut vient d'apparaitre afin d'eviter les deteriorations des
canalisations et des recepteuTS causes par les surintensites (surcharges et courts-circuits), en
assurant J 'ouverture du circuit aussi vite que possible. D'autres types de protection existent,
exigeant l'emploi de detecteurs adequats.
Le but dll seclionnement Oa fonction de separation) est de separer et d'isoler un
circuit (de puissance ou de commande) <iu reste de l'installation el.ectrique (par rapport 11.
l'alimentation generale) afm de garantir la securite des personnes ayant a intervenir sur
l'installation electrique pour entretien ou reparation.
Les fonctions d'automatisme resident en :
- commande de puissance : les appareils de commande de puissance, alimentes
directement ou par des relais amplificateurs, fournissent l'energie aux actionneurs du sysreme
commande;
- acquisition des donnees (detection) : les detecteurs prell':vent l'information sur l'etat
des grandeurs caracteristiques du processus et les transmettent au systeme de traitement ; ce
sont en majorite des detecteurs it seuiI, mais ilexiste aussi des capteurs areponse continue ;
- traitement des donnees : les sysremes de traitement, exploitant J es donnees
pn:cedentes, engendrent les ordres destines aux appareils de commande ainsi que
l'information necessaire aux operateurs.
7.3. Les fOD.ctlons de base del'appareillage electrique
- appareils de distribution, dont le role est d'assurer la gestion correcte du reseau, par
la mise en ou hors service de ses differentes branches, la protection des circuits en cas de
defaut accidentel et la separation electrique des circuits defaillants, avec la securite requise
pour lepersonnel;
- appareils de commande, dont Ierole est d'assurer la commande et la protection des
appareils utilisateurs et des appareils de connexion de puissance afin que ceux-ci
accomplissent les taches auxquelJ es ils sont destines ; ils realisent un controle plus ou moins
fin de Ia puissance transmise ainsi que la sequence desiree des manreuvres dans les circuits
d'utilisation,
Par commande d'un appareil, on entend l'ordre transmis it I'appareil d'effectuer une
cerraine operation (par exemple manreuvre de fermeture ou d'ouverture, reglage, etc.).
On rencontre differentes sortes de commandes :
- manuelle - effectuee par intervention humaine ;
automatique - effectuee sans intervention humaine lorsque des conditions
predeterminees apparaissent ;
- directe - it partir d'un point situe sur l'appareil commande ou dans le voisinage
immediatdecelui-ci ;
- adistance (telecommande) - apartir d'un point eloigne de l'appareil commande.
7.5
Par contacts dunappareil de connexion onentend l'ensemble des pieces conductrices
destinees a etablir 1acontinuite d'un circuit lorsqu'elles se touchent. On peut les classer en
deux grandes categories ; contacts non separables et contacts separables,
La fonction des contacts non separables (contactsentrepieces fixes), ne demande pas
de sectionnement en service. La pression sur le contact est assuree par serrement, al'aide des
vis (boulons).
Dans le cas des contacts separables (contacts entre pieces mobiles) en service, une
piece de contact est fixe et l'autre piece effectue, sous l'actioD.de 1'0rgarIemoteur de I'appareil,
unmouvement de translation ou de rotation pour etabEr le contact avec Ia partie fixe. La
7.9.Contacts desappareils
Les appareils afonctions multiples regroupent en un meme produit la totalite ou une
partie des quatre fonctions de base. Les appareils a fonctions multiples regroupant au moins
deux fonctions sent les suivants ;
-I'interrupteur-sectionneur ;
- le sectionneur-fusibles ;
-le contacteur-disjoncteur integral;
- le disjoncteur magnetique ;
- Ie disjoncteur-moteur (le disjoneteur magneto-thermique).
Le disjonetear magnetique (la fonction commutation) est mum de declencheurs
electromagnetiques (fonction protection), assurant laprotection contre les courts-circuits.
Le disjonctenr magneto-therenque est un disjoncteur (appareil de commutation)
mum de declencheurs thermiques et electromagnetiques (fonction protection), assurant aussi
la protection contre les surcharges et contre les courts-circuits, dans la limite de son pouvoir
de coupure.
Le centacteur-disjeneteur integral reuni dans un meme produit les caracteristiques
du contacteur et du disjoncteur, c'est-a-dire la frequence elevee de cycles de manceuvres du
contacteur et Iepouvoir de coupure dudisjoncteur,
Les disjoncteurs et contacteurs modemes realisent aussi la fonction de sectionnement.
Le besoin de satisfaire en meme temps toutes les fonctions desirees dans un circuit et
de beneficier de tous les avantages des differents appareils conduit ala necessite d'utiliser une
association d'appareils urn - etmultifonctions.
Le olus souvent utilisee sont les associations:
- se~tionneur-fusibl.es +contacteur +relais thermique ;
- coupe-circuit +contacteur +relais thermique ;
- disjoncteur magneto-thermique +contacteur ;
- sectionneur-disjoncteur +contaeteur +relais thermique ;
- disjoncteur magnetique +contacteur +relais thermique.
Un demaereur' consiste a une combinaison de tous les moyens de mise sous et hors
tension necessaires pour provoquer le demarrage et l'arret d'un moteur tout en assurant une
protection appropriee contre J es surcharges (voir Annexe 2).
7.S. Appareils II fonctions multiples et associations d'appareils
Le sectionnement peut etre assure habituellement par :
- des sectionneurs, dont c'est la seule fonction et qui ne doivent pas etre maneeuvres en
charge;
- des appareiJ s debrochables, enposition debrochee verrouillee ;
- des coupe-circuit, dont les IX;,l1e-fusibles ont eteenleves, . .
La plupart des interrupteurs et disjoncteurs actuels sont conyu~, aassurer, en position
"ouvert", la fonction de sectionnement,
7.4
Pour qu'un appareil remplisse la fonction de sectionnement :
- la coupure doit etre omnipolaire ;
- il doit etre verrouillable oucadenassable enposition "ouvert" ;
- il doit garantir son aptitude de sectionnement, par exemple par la verification de
J 'ouverture des contacts soit visuelle, soit mecanlque.
7.7. Apparelllage de sectionnement
La protection electrique est assuree par deux fonctions :
- ladetection, faite de materiels tels que les relais les declencheurs ou de coupe-circuit
afusibles (ces dernieres assurant egalement lacoupure) ;
- la coupure, effectuee, ala suite d'une detection quelconque, soit par des fusibJ es, soit
par des contacteurs ou disjoncteurs.
Le relais electrique est un appareil destine a produire des modifications
predeterminees dans un ou plusieurs circuits electriques de sortie, lorsque certaines conditions
sont remplies dans les circuits electriques d'entree dont il subit I'action.
On fait souvent ladistinction entre relais de surveillance et relais de protection
Le plus souvent les relais ouvrent ou ferment certains circuits par l'intermediaire de
leurs contacts inseres dans ces circuits. Ils sont produits comrne appareils independents. Les
relais de protection pcuvent eire associes avec des appareils mecaniques de commutation dans
les circuits de puissance. Dans les schemas de commande, les relais realisent la commutation
"tout ourien" dans les circuits d'autres appareils.
Un declencheur (d'un appareil mecanique de connexion) est un dispositif raccorde
mecaniquement aI'appareil dont illibere les organes de retenue et qui permet l'ouverture ou In
fermeture de I'appareil. Usuellement, les declencheurs sont incorpores dans des disjoncteurs.
Un contacteur a courant relativement faibJ e est souvent utilise comme appareil de
commande (connu sous l'appellationauxiliaire de commande oucontacteur auxiliaire)
7.6. Appareillage de commande et de protection
Un contacteur presente un grand nombre d'avantages. Il est capa~le de reali:er un
grand nombre de cycles de manoeuvre (fermeture-ouverture) aune cadence elevee, de realiser
I'ouverture du circuit en cas de chutes de tension irnportantes oumanque de tension (enjouant
Ie role d'un relais de tension minimale). n permet d'effectuer une commande manuelJ e ou
automatique a distance, de multiplier les postes de commande et de les placer a proximite de
l'operateur. D'autre part, son pouvoir de coupure limite ne lui permet pas d'interrompre un
courant de court-circuit, mais it doit supporter ce courant untemps specific. .
Le disjoncteur est un appareil a deux positions de repos, capable d'etablir, de
supporter et d'interrompre des courants dans les conditions normales du circuit (y compris des
courants de surcharge) ainsi que d'etablir et d'interrompre des courants de court-circutt. Un
disjoncteur est capable de couper un courant de court-circuit eleve, mais il est limite en
nombre et enfrequence de cycles de maneeuvres.
Un circuit d'un appareil mecanique de connexion comprend I'ensemble des pieces
conductrices (en particulier les contacts) ayant pour fonction ;
- soit de fermer et ouvrir le circuit dans lequel l'appareil est insere (circuit principal,
circuit depuissance. mum de contactsprincipauxy ;
- soit de commander les maneeuvres de fermeture etJ ou d'ouverture de I'appareil
(circuit de commande, mum de contacts de commande) ; .
- soit d'etre inserees dans un circuit autre que les circuits principaux et de commande
de l'appareil, pouvant faire partie d'un circuit d'un autre appareil et remplissant des fonctions
cornme commande, signalisation, verrouiUage etc. (circuit auxiliaire, muni de contacts
auxiliaires).
7.7
L'arc electrique est une des formes de decharge dans les gaz ou dans Ievide. C'est un
plasma constitue d'electrons libres et d'ions arraches aux electrodes par effet thermique et
circulant dans le milieu gazeux sous I'action du champ electrique qui regne entre deux
7.10.1. Arc electrique
Les constituants de l'appareillage ont essentiellement Ierole d'etablir ou de couper de
circuits, et il enresulte des phenomenes electriques qu'il faut maitriser.
Lafermeture sur charge peut comporter des surintensites transitoires, aussi bien sur
circuit passif, tel que celui de resistances a froid, que sur circuit actif, tel que celui
d'electroaimants ou des moteurs. Les consequences sont surtout thermiques.
L'ouverture d'un appareil de connexion a generalernent pour but d'interrompre Ie
courant electrique qui, au prealable, traversait le recepteur. Ce dernier est souvent inductif et,
saul" exception (ouverture au moment precis du passage par zero d'un courant alternatif),
l'interruption du courant n'est pas instantanee, Lors J 'ouverture de I'appareil, un arc electrique
s'etablit entre les contacts au moment de leur separation.
Les arcs de coupure se forment quasi instantanement (fraction de ruicroseconde) i
l'interieur des appareils, aux points ou les contacts se separent, Les surfaces reelles de contact
se reduisent lors de l'ouverture, ce qui provoque localement la fusion, puis la vaporisation du
metal. L'arc apparait alors sans qu'une surtension soit necessaire.
A I'ouverture, la coupure du courant se realise J orsque Ie courant passe par Ia valeur
nulle. En courant alternatif (50 Hz), Iecourant s'annule naturellement 100fois par seconde et
I'arc s'eteint a chacune de ces annulations. Sous faible tension d'arc, la coupure se fait
pratiquement au zero naturel. Une forte tension d'arc provoque une coupure forcee avec une
annulation anticipee du courant.
. L'ouverture provoque done un arc electrique qui s'acheve par une tension de
retablissernent que l'appareil comme le circuit doivent supporter.
II faut rappeler qu'aucun appareil ne peut eliminer instantanement Ie courant d'un
circuit inductif sans provoquer des surtensions que l'installation ne supporterait pas. L'arc est
done un element de transition indispensable (un "mal necessaire"), permettant d'attendre le
passage du courant par la valeur nulle.
L'etude des phenomenes qui se produisent au voisinage de ces "zeros" de courant
necessite une connaissance de tout ce qui a precede ces zeros; c'est-a-dire de l'arc et de ces
effets.
7.10.Phenomeneseleetriquesit lafermeture et Iil'onverture
- contacts instantanes a fermeture ("P" ou "NO") qui sont normalement (au repos, en
l'absence d'une commande) ouverts (nonpassants) et fermes (passants) lorsque la commande
est maintenue ;
- contacts instantanes a ouverture ("0" ou "NC") qui sont normalement (au repos, en
['absence d'une commande) fermes (passants) et ouverts (non passants) lorsque la commande
est maintenue ;
- contacts instantanes doubles ("OIF" ou "NOINC"), avec un point cornmun (trois
bornes de raccordement), lecontact NO etant non passant et Ie contact NC passant au repos,
les etats s'inversant lorsque les contacts sont commandes ;
- contacts instantanes "0" ou "P" groupes en nombre variable dans des appareils ou
blocs addirifs (exemple "O+F", "F+F"), avec leurs propres points mobiles (des entrees et de
sorties separees) ;
- contacts temporises "F" ("NO") ou "0" ("NF") (notes parfois "O+F" et
respectivement "F+O") qui s'etablissent ou se separent apres un temps determine par rapport
aumoment de l'application dela commande.
r
7.6
Les contacts principaux des appareils de distribution assurent l'etablissement et la
coupure des courants principaux, dans les circuits de puissance (aI'exception des sectionneurs
qui sont manceuvres hors charge). Us sont dimensionnes pour le passage du courant nominal
de I'appareil en service permanent sans echauffement anormal. Ils comportent une partie fixe
(equipee de contacts fixes) et une partie mobile (equipee de contacts mobiles), cette derniere
mume de ressorts qui transmettent une pression convenable sur les contacts. lis sont Ie plus
souvent completes par des dispositifs d'extinction de l'arc electrique de coupure qui prend
naissance entre 1apartie fixe et J a partie mobile, lorsque l'appareil "coupe en charge" (voir
7.10.1, 7.10,3 a).
Les Contacts de commande et auxiliaires des appareils de distribution et les contacts
des appareils de commande peuvent etre classifies en :
- contacts instantanes dont Iefonctionnement (fermeture ou ouverture) alieu pendant
le mouvement des contacts principaux ou immediatement d'une commande sur l'organe
moteur de l'appareil ;
- contacts temporises qui fonctionnent apres le fonctionnement des contacts
principaux ou retardes par rapport a la commande sur l'organe moteur de l'appareil, grace a
des dispositifs temporisateurs.
On peut distinguer aussi, par exemple :
7.9.2. Fonctions descontacts
k
Rc =- (7.9.1.)
Fm
ou k est une constante de materiau et m - un exposant. Cette resistance peut etre determinee
experimentalement en mesurant le courant dans lecircuit et la chute de tension sur Iecontact.
Cette resistance est relativement elevee par rapport a la resistance propre des
conducteurs du circuit tout en restant faible par comparaison it l'impedance du recepteur (la
valeur du courant dans le circuit n'est pas pratiquement rnodifiee).
n en resulte une chute de tension supplementaire (,1Uc ~ Ref) dans le circuit (la
tension de contact, relativement plus faible que latension d'emploi), mais le plus important
effet est l'echauffement supplementaire des pieces de contact ([) oc Rtf) qui contribue a
l'echauffement des appareils.
En partant de la relation (7.9.1) donnant la resistance de contact, on deduit que
l'echauffement peut etre dirninue par l'augmentation de la pression sur les contacts des
appareils en position "ferme". Dans ce but, les contacts mobiles sont mums de ressorts qui se
compriment lors de l'etablissement du contact.
Dans les contacts electriques, la surface reelle de contact est toujours inferieure a la
surface apparente due aux irregularites (asperites) de la surface materielle et it la deformation
elastique et plastique du mat6riau. n y a done une ires forte concentration des J ignes de
courant a travers ces surfaces relativement faibles, que l'on appelle strictions de contact.
D'autre part, des films isolants peuvent se former a la surface des contacts a l'etat ouvert
(depots de poussiere, couches de corrosion, etc.), a l'etat ferme (corrosion acceleree par
l'echauffement ou due aux deplacements) ou al'ouverture avec arc (reaction chimique ahaute
temperature). Ceux-ci, sous faible tension d'emploi, peuvent empecher laconduction.
Cela setraduit par une resistance de contact qui depend en principal de la pression de
contact (la force sur les pieces de contact F), du materiau des contacts et del'etat des surfaces
en contact, selon unerelation de la forme
7.9.1. Resistance de contact
fermeture et l'ouverture peuvent avoir lieu hors courant or sous courant. La pression de
contact est realisee par des ressorts de contact specialement prevus et dimensionnes.
7.9
Leproblemecritiquedelacoupureest latenuealatensionqui reapparait aux bomes
des contacts quand le courant s'annule. Cette tension est appeleetension de relablissement
(TR) et fini par rejoindre la tension a vide de la source, Elle comporte en realite deux
composantstransitoires :J 'unealafrequencedeservice(50Hz), J 'autreahautefrequence.
Latension transitoire deretablissement de frequenceelevee devant la frequencede
service (TTR) presente une evolution rapide. Selon les caracteristiques du circuitet de
l'appOareil de coupure, cette composante a souvent la forme d'une oscillation sinusoidale
7.10.2, Tension deretsblissement
7.8
Fig. 7.10.3
Si I'onetudielarepartitiondelatension dansl'arc, onest conduit ay distinguertrois
partiesbiendistinctes(fig.7.10.1,encourantcontinu). Auvoisinageimmediatdel'anodeetde
lacathodesetrouventdeuxzonesdeforteschutesdetension, anodiqueu, et cathodique11c. La
somme des chutes de tension brutales qui se produisent au voisinage des electrodes est
sensiblement constante, deI'ordred'unequinzainedevolts. Dans Ierestedel'arc, lachutede
tension u/ est sensiblement proportionnelle a sa longueur. La tension d'arc totale Ua est la
sOmmedeschutesdetensionanodique, cathodiqueet Ielongdelacolonnepositive.
Fig. 7.10.2
I
~ _ _ . ._ _. . . . . _. . . , . . . " . , . _ W _ " _ \ .
Onappellecaracteristique d'arc la courbequi represente larelationentrela tension
auxbomesdunarcUA et lecourantqU J letraversei.
Lacaracteristique statique indique pour des electrodeset unelongue d' d '
I
. ,. .I ' . ur arc onnes,
atension necessaire pouentretemr I arc enfonction ducourant(fig 7102) T .,.
d b
.. . . .Les myerspomts
e cette cour e correspondent a un fonctionnement a courant constant ou d tre I
. ti 0 . I ., lees ente
~anladOft;. nyvd01t lqueatension darcest dautant plus faiblequeIecourantest plusintense
a a I terence e a tension aux bomes d'un resistor dont la variation corr d ' I'
droi IPll1 ,. ., esponaa
roite . us a ongueur darcest importante, plusgrandeest latensiond'arcnece . L
teri d' . di ssaire. es
caracensnques ar~10. quent que rare ne peut exister que pour une relationbien definie
entreUA, I et l. Audecroissement ducourant, lespointsdefonctionnementsont placessur une
brancheau-dessousdelabranchequi correspond aJ 'accroissement ducourant d'auta t J
basse ouelade d ' n pus
,asse.que a ecroissance u courant est plus rapide. Lepnenomene apour causeessentielle
I inerne thermique de,Farc :.J ,esparametres de l'arc ne s'adaptent pas instantanemeni aux
nouvelJ e~valeurs de Imtensrte et mamnennent par consequent une plus faible valeur dela
tension darc(comportement dynamique del'arc).
Par rapport aux autres sortes dedecharges, l'arc electrique est done uncanal ionisea
tres haute temperature. Les temperatures aux electrodes sont de l'ordre2000- 3000K. La
temperature est m~lmale dans la region centrale et depasse 5000 K suivant l'intensite du
cou:~nt. Ladensite decourantalacathodeest deplusieurs milliersd'Azcm". Dans Iacolonne
positive, dont la section est sensiblement proportionnelle au courant (en premiere
approxm:;.atlOn), 1adensite de courant est constante et inferieure a 100 PJ cm2L'arc est
caractOOensepa: un spot cathodiqueaforte emissionthermoelectrique(dechargea cathode
chaude), par emissionthermiqueet lummeuseunportanteet par unecaracteristiquestatique
tension-courant decroissante. La tension aux bornes de l'arc est en outre une fonction
croissante de. la longueur de I'arc. Enfin, cette tension d'arc est fonction des conditions
thermodyn~lques : un refroidissement intense accroit 1atension d'arc ; l'arc possedeune
inertie thermique, ce que lui confere une caracteristique dynamique (c'est-a-dire a courant
vanable) differente delacaracteristique statique.
U n arc pareouru par un courant altematif sinusoidal peut etre caracterise par
(fig.7.10.3) :
- Lapointe (la tension) de reallumage de l'arc : si latension disponiblesur lecircuit
d'alimentationdel'arcest inferieureit cettepointedereallumage, l'arcnepent seretablir apres
le passageazeroducourant;
- la tension permanente de I'arc, qui conditionneI'energie developpee dans rare, de
sortequedansles calculs sommairesonpeut admettrequelatension resteeonstantependant
la demi-periode, ce qui revient a assimiler la tension d'arc a un signal rectangulaire
alternativement egal a+UAet-UA ;
, . - la pointe (la tension) d'extinction de I'arc, beaucoup plus faible que la pointe de
reallumage, parcequ'ellesuccedeauneperiodededissipationd'energiedans l'arc, alors que
lapointed'allurnagesuccedeauneperi odederefroidissement.
L'arcpeut etreconsiderecommeunelement resistif Par consequent, l'energiedissipee
par effet J ouledansleplasmaseraW A =UA1fA OUtA est ladureedeI'arc.
Fig. 7.10.1
I
her>$iDnd;m;
itotme~
i
electrodes grace a unetensionappliqueeentreIeselectrodes. En cesens, il est assimilablea
unconducteur mobiledeformevariableet peut ainsi mis enmouvement par applicationd'un
champmagnetique oupar lapresencedespiecesferromagnetiques danssonvoisinage.
L'arc apparait comme unecolonnegazeuseincandescente suivantuntraceapeupres
rectiligneentreleselectrodes. Lessurfacesdecontact del'arcetdeselectrodessontegalernent
incandescentes. Onappelletache cathodique lasurfacedecontactaveclacathode. Graceasa
temperature elevee, la tache cathodique (Ie "pied" de I'arc) est Ia source d'ernission
thermoelectronique, Les electrons ainsi produits developpent l'ionisationen avalanche, par
choc, dansl'atmosphere deI'arc; leselectronset desionspositifsengendres sedeplacent vers
les electrodesavecdesvitessestres differentespuisqu'ellessontenraisoninversedelaracine
dela masse. 11enresulte quele courant deconductiondansl'arc auvoisinagedeselectrodes
est surtout assure par le deplacement des electrons, et que ron approche ainsi de la
conductibilite metallique. Par contre, la plupart de l'espace compris entre les electrodes
contient davantage d'ions positifs, d'ou son nom de colonne positive. Ces ions positifs
neutralisent la charge d'espace creee par les electrons (recombinaisons) et rendent ainsi
possiblele passagedecourantsintensessous defaibles chutesdetension. Les electronset les
ions se dirigeant vers Ies electrodes de signe contraire, s'accumulent dans les zones
immediatesvoisineset ceschargesspatialesdonnantlieuauxchutesdepotentiel importantes.
7.11
La tension (assigne) d'emploi s'exprime par la valeur de la tension d'utilisation it
traversIepole(pour unmateriel unipolaire) ouentrephases (pourunmateriel multipolaire).
7.11.1.Caracteristiques generales
7.11. Donnees earacteristiques des appareils dedistribution
Fig. 7.10.5
L'interruptionreelled'uncircuit par unappareil mecaniquedeconnexiona lieu apres
l'extinction del'arc electriqueamerce au moment de separation des contacts (au passage a
zeroducourant). Vuque lavitessedeseparation descontacts des appareils est relativement
faible, l'arc peut serearnorcer apres chaque passagedu courant par zerojusque J adistance
d'ouvertureet 1adeionisationdelazoned'arc soit suffisantespour empecher lereamorcage.
Ladureedecoupureest donecompriseentreunedemi-periodeet plusieurs periodes. Pendant
lacoupureIecourantpeut atteindredoneaumoinsunefoissavaleur decreteet lescontraints
thermiqueset mecaniquesdeselementsducircuit serontirnportantes.
Par leur construction et principe de fonctionnement, certains appareils assurent
l'extinction del'arc electrique de coupuredans la premiere demi-periodeet la limitation du
courant a unevaleur inferieure a la valeur de crete. C'est le cas des disjoncteurs appeles
limiteurs( 8.4.1) et descoupe-circuitit fusibles( 8.5.2).
L'evolutionducourant pendant I'interruptionducircuit est donneesur lafigure7.10.5
(I, ~ valeur decrete, ID ~ valeur coupee)
b. Limitation ducourant
Afind'assurer l'extinctiondel'arcelectrique, les appareilsmecaniques decoupureson
munis de.dispositifsspeciaux appeles chambres de coupure (d'extinction) ayant pour role
d'attirer l'arc dansunebonnedirection(soufflagemagnetique, sous l'actiondu champpropre
et, par exemple, enutilisant despieces ferromagnetiques) et derefroidir rapidernent lemilieu
post-arc, accelerant les phenomenes de deionisation et reduisant ainsi les risques de
reamorcage. Le refroidissement de l'arc dans les coupe-circuit a fusibles est assure par le
milieuderemplissageducorpsdanslequel est placel'elementfusible.
1
i
7.10
Si on admet que, apres lepassagepar zero(au moment oulatensiondureseau ala
valeur Uo), le courant reste nul, ilva s'etablir ~ux bornes de l'arc (entre,les contacts de
l'appareil qui coupe) unecertainetensionderetablissementsuivant une10ltresvanable~elon
les parametresducircuit. Ceci revient it admettreque, a laplacedutrajet del'arcs:estetabli
un milieu non-conducteur presentant une certaine rigidite dielectrique vanant suivant une
courbecroissante(consequencealadeionizationdel'espace). Lavitessede,retablissementde
la rigidite dielectrique est une caracteristique de l'appareil utilise (conditions de
refroidissementdel'arc dedeionizationdelazoned'arc, distanceentrecontacts, etc.) et une
fonctionducourant qui a existedans lesinstants precedents. Si latensionderetabhssemen~
(caracterisee par sa pente ou vitesse de retablissement) atteint la valeur de la rigidite
dielectrique(courbeA), il y aunclaquageet reallumagedel'arc. ,
Le probleme d'empecher le reallumage se ramene done a une sorte decourse de
vitesse entre la rigidite dielectrique et la tension de retablissement : .SI la tension de
retablissement nerattrapepas la rigiditedielectrique, lacoupureest achevee(courbeB) ; SI
ellelarattrape, il y areamorcageet ondoitattendreleprochainpassagea zero.
Fig. 7.10.4
" I?
r ~2
-- ~---
- - I' I- k
Latemperaturedel'arcadesvaleursbiensuperieuresit cellesquepeuvent supporter
J esmetauxet lesisolantsutilises danslaconstructiondesappareils.LadureedeI'arcdoitetre
donebreve: pastroplonguepour eviter ladestructiondesmateriauxvoisins, pastropcourte
pOourlimiter les surtensionsdues a desvariationstroprapides du courant danslecircuit de
charge. .' . ".
Les appareils de coupure doivent assurer l'extinction rapide de 1arc electrique?e
coupure et empecher le reamorcage de l'arc apres la separation des contacts.des.appareils
mecaniquesdeconnexionouapres lacoupuredel'elementfusiblelorsdeJ afusionde.celui-ci
(dans les coupe-circuit a fusibles). Dans ce but, il faut diminuer l'energienecessairepour
l'entretiendel'arc.
La figure 7.10.4 mette en evidence les diverses grandeurs lOTSde l'interruption du
circuit : la tension du reseau (courbe 1), la tension d'arc uo, la tension transrtoire de
retablissement(courbe2), larigiditedielectriqueentrelescontactsdel'appareil (courbesA et
B).
a. Extinctiondel'arc electrique
7.H1.3.Comportement desappareils pendant l'interruption ducircuit
amOortie, aunepulsationtres superieureit lapulsationdeservice(fig. 7.10.4, courbe2). Elle
donnealorslieuit unesurtension.
7.13 7.12
Le courant nominal d'emploi (courant assigne d'emploi) I, est Ie courant nominal
maximal du recepteur (valeur efficace), precise par le constructeur, que l'appareil peut etablir,
supporter et interrompre dans des conditions d'utilisation bien definies, sans echauffement
excessif ni usure exageree des contacts. IIest defini suivant la tension nominaJ e d'emploi, la
categorie d'ernploi et la temperature de l'air au voisinage de l'appareil. Si J erecepteur est un
moteur, I'indication de I. est le plus souvent remplacee par Iapuissance assignee d'emploi
(puissance nominale du moteur).
Lepouvoir (assigne) de fermeture est la valeur efficace du courant que l'appareil peut
etablir d'une maniere satisfaisante dans des conditions specifiees (sans usure exageree ni
soudure des contacts). Elle constitue J abase de choix d'un appareil pour les applications telles
que la commande des circuits d'eclairage, des primaires de transforrnateurs, des
condensateurs, etc. dans lesquels les courants transitoires it la mise sous tension representent
une contrainte importante par rapport aux courants en regime etabli,
Le pouvoir (assigne) de coupure est la valeur efficace du courant que l'appareil peut
couper d'une maniere satisfaisante dans des conditions specifiees (sans usure exageree des
contacts, sans arc permanent, sans amorcage entre phases ou entre phase et masse, sans
emission excessive deflarnmes vers l'exterieur des boitiers d'arc).
Le pouvoir de coupure depend du type et de lataille de l'appareil.
La durabilite mecanique (l'usure mecanique, l'endurance mecanique) est caracterisee
par le nombre de cycles de manceuvres (fermeture suivie d'ouverture) it vide que l'appareil est
susceptible d'effectuer sans defaillance mecanique (sans reparation ni remplacement de
pieces).
La durabilite electrique (l'usure electrique, l'endurance electrique) est caracterisee par
le nombre moyen de cycles de maneeuvres (ferrneture suivie d'ouverture) en charge, dans les
conditions de service indiquees, que I'appareil est susceptible d'effectuer sans entretien
(reparation, remplacement de pieces). Elle depend de la categoric d'emploi, du courant
nominal d'emploi et dela tension nominale d'emploi.
Le courant temporaire admissible est le courant que l'appareil en position fermee peut
supporter pendant un temps court (specific) consecutif aun temps de repos (specifie : 15min,
1h) sans atteindre un echauffement dangereux. II est toujours superieur au courant thermique
permanent et inferieur au courant assigne de fermeture de l'apparei.l. Ce courant est important
dans le cas par exemple de la commande d'un moteur it demarrage long en raison de la duree
de la pointe de demarrage.
Courant nominal thermique (courant permanent maximal) I/}, est le courant qu'un
appareiJ en position ferme peut supporter indefiniment.
Du point de vue coupure, un fusible est defini (voir 8.5.2) par: .
_ son courant nominal 1 " : l'intensite qu'il peut supporter de facon continue ; .
_son courant conventionnel de non-fusion Inl: l'intensite qui ne provoque pas la fusion
avant un temps conventionnel ; .'
_ son courant conventionnel de jus ion 1 1 : l'intensite qui provoque la fusion dans le
temps conventionnel au plus;
- sonpouvoir de coupure. 7.11.2. Donnees earacteristiques des appareils mecaniques de connexions
7.11.3. Donnees caracteristiques des fusibles
Les categories d'emploi definissent pour l'utilisation normale des appareils, les
conditions d'etablissement et de coupure du courant en fonctiondu courant assigned'emploi
et de la tension assignee d'emploi. Elles resument les principaux domaines d'applicationdes
appareils (voir, par exemple 8.3.4 et 8.4.2). Si necessaire, on fait la distinction entre le
fonctionnement en courant alternatif (Ae) et en courant contmu (DC).
Le courant presume d'un circuit est le courant qui circulerait dans Iecircuit si chaque
pole de l'appareiJ etait remplace par un conducteur d'impedance negligeable.
On distingue le courant etabli presume et Ie courant coupe presume ainsi que la
valeur efficace et la valeur de crete du courant.
Le courant coupe limite est la valeur instantanee maximale du courant atteinte au
cours de la coupure lorsque lavaleur de crete du courant presume du circuit n'est pas atteinte.
C'est Iecas des soi-disant appareils alimitation de courant (fusibles et certains disjoncteurs).
La caracteristique temps-courant est la courbe donnant la duree de coupure en
fonction du courant presume dans des conditions determinees de fonctionnement. Elle est
determinee par Ierelais ou declencheur qui commande la coupure.
L'integrale de Joule est l'integrale du courant pour un intervalle detemps donne:
J=J2t=fl'i2dt .
J IO
8.1
(8.1.3)
~2 B2S
F=--=-
2J .toS 2j..lo
N etant Ienombredespiresdelabobine;
- la force (electromagnetique) d'attraction est proportionnelle au carre du flux
(d'induction) :
et se reduit dans la plupart des cas a celie de l'entrefer cars la permeabilite des meraux
magnetiquesestbeaucoupplusgrandequecelledel'air ;
- ie flux magnetique est proportionnel aux amperes-tours de la bobine (Nh) e,t
inversement proportionnel alareluctanceducircuit magnetiqueR,., :
" '= NIb
'f R~ , (8.1.2)
(8.1.1)
[
Rf.l=-
~
Unelearoaimant est unmagnet temporairedont l'actiond'attraction oudeliberation
d'unearmatureferromagnetiqueest determineedelapresenced'uncourant electriquedansun
circuitd'excitation,
Les electroaimants peuvent etre utilises dans des servomecanismes (elevement,
transport, coupJ es electromagnetiques). Dans la construction d'appareils mecaniques de
connexion, ces dispositifs fournissent le travail necessaire a l'actionnement des contacts
electriques (de controle comme de puissance) des contacteurs et des relais, ainsi qu'au
deverrouillagedesserrures.
Les electroaimants classiques ont une position de repos (hors alimentation) et une
positiondetravail (alimentationpar unesourcedetensionoudecourant).
Leselectroaimantspeuvent etrealimentesencourant continuOU encourant alternatif.
Un electro-aimant comprend essentiellement un circuit magnetique comportant une
partie(armature) fixeet unepartie(armature) mobile, separeespar unentrefer variableJ orsdu
fonctionnement, et une bobine, montee sur une branche du circuit magnetique (l'annature
fixe), qui produit lefluxmagnetiquenecessaireaI'attractiondel'armaturemobile.
Ondistinguedescircuitsmagnetiquesit rotationet circuitsmagnetiquesatranslation:
l'armaturemobilepeut effectuer unmouvement derotationouunmouvement detranslation.
La figure 8.1.1represente schematiquement les electroaimants Ieplus utilises dans
l'appareillage(b - bague de dephasage, e - position del'entrefer residuel d'antiremanence,
x-deplacement del'armaturemobile).
Lorsque la bobine n'est pas alimentee (position " repos" ), un ressort antagoniste
(ressort de rappef) maintient l'armaturemobileaunecertainedistance(entrefer) par rapport a
l'armaturefixe. Enposition" fermeture" Ciabobinealimentee) l'entreferest reduit auminimum
possiblegraceautraitement mecaniquedessurfacesdesarmatures.
Onrappel quelquesnotionssur J ecomportement d'unelectro-aimant :
- lareluctanced'uncircuit magnetiquehomogenedelongueur 1,desectionconstanteS
et de permeabilite j..lest
8.1. Eleetroaimants
8. APPAREILLAGE. CONSTRUCTION. FONCTIONNEMENT. CROIX
T
8.3
En courant continu, un circuit magnetique feuillete peut etre utilise sans
inconvenients acote des noyaux massifs.
Fig. 8.1.3
Cette spire conductrice qui entoure environ les deux tiers d'une des pieces polaires de
l'electro-aimant (fig. 8.1,3) engendre un flux $s, soustractif SOllS la bague et additif en dehors.
Elle substitue a un flux unique pulsateur 4 > deux flux 4 > 1 et < 1> 2 .dephases l'un par rapport II
l'autre, de sorte que les deux forces de maintien ne s'annulent pas simultanement et que la
force totale resultante, possedant une compos ante continue, n'estjamais nulle.
Fig. 8.1.2
!.B
t
,
Le flux cree par la bobine sous tension constante reste constant -(u "" e =- N d i j J id t ) ,
l'impedance de la bobine est en premiere approximation inversement proportionnelle II la
n!iuctance du, circ:ut magnetique a; =N 2/R"..1 ;.)e cour~t .magnetisant hest done
pr~portlOnnel a la reluctance. _ ' .' '.",
. En position dite "d'appel'' (position "ouvert"), du fait de la presence d'un. grand
entrefer, la reluctance totale du circuit magnetique est importante et l'impedance de la bobine
peu elevee, 11faut done un courant d'appel important pour creer un effort eleetromagnetique
superieur Ii celui du ressort de rappel et permettre l'attraction de l'armature. II est limite
presque uniquement par laresistance de labobine.
Lorsque l'electroaimant est en position "fennel! (position "travail"), l'entrefer et done
la reluctance sont tres faibles, l'impedance de labobine est elevee et par consequent Ie courant
de maintien est tres inferieur (par exemple 6 II 10 fois) au courant d'appel. Ce courant suffit a
maintenir l'electroaimant ferme.
Vu que le flux magnetique est altematif $ =~toax si net, < 1 > 2 =$111,,/(1- c62eot)/2, la
force d'attraction entre les armatures, varie en sinzrot, par consequent avec la pulsation 2 eo, en
passant par zero deux fois pendant une peri ode (fig.8.1.2 ). En fenneture, l'armature mobile
peut vibrer par decollement pendant les periodes oil la force de rappel est preponderante. Pour
eviter celles-ci, on a recours a une spire de maintien (bague de dephasage, spire de Frager).
(8.1.5)
la resistance est
(8.1.4 )
8.2
J 2 r 2 'R 2 (L)2
Zb=Rb +Xh ="\1 b +(l)b
OURb est la resistance et Lb est l'inductance de la bobine. En general,
negligeable devant lareactance (XhRh , Zb :,:Xb).
magnetique d'un electroaimant est un circuit feuillete ~en ~tilisant des toles d'acier au
s.ilicium) afin de reduire les courants de Foucault. La rectification precise des parties fixe et
mobile assure un fonctiormement silencieux.
Dans Ie cas d'alimentation de la bobine aune tension constante Us, le courant dans Ie
circuit de la bobine Ib est limite par l'impedance Zb de celle-ci
Vb
Ib=-
Zb
Fig. 8.1.1
n
U
""'" nOVIRJ Il!lJf Mit.)
UfilIHI.f. 6It COU'tr<l altf'fn.&CII~
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I~II[~;'!
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C~c : )-.!
Principaux types d'electroaimants
(3 - l'aire de la surface de la piece polaire de l'eleotroaimant, par laqueUe se renferment les
lignes du champ magnetique entre les deux armatures) ; . . .
_ l'attraction de l'armature mobile par l'armature fixe et Ie mamnen de celle-ci dans
eene.position are lieu 11 la condition que la force d'attraction depasse la valeur de la force du
ressort antagoniste.
En courant alteruatif (de frequence f et pulsation (l) =2 1tf), Ie circuit
8.5
8.4
Le fonctionnement correct d'un reseau electrique exige :
- lacommutation de puissance, dans les circuits d'alimentation des recepteurs ;
- la commutation logique, assurant Iefonctionnement sequentiel d'un schema;
- la protection de l'installation, des personnes et de biens contre les situations
dangereuses ;
la surveillance du fonctionnement du reseau et la signalisation des etats normaux et
d'avarie.
Ces fonctions imposent la presence d'un ensemble des appareils specialises individuels
ou groupes dans un appareil unique.
Par exemple, les appareils d'interruption. ne sont que des organes executant les ordres
emis soit par l'homme, soit par un automatisme. lis exigent l'emploi d'un systeme de
protection comportant des organes detectant l'existence d'une situation dangereuse et decidant
l'ouverture del'appareillorsqu'i] y alieu.
Dans ce but, on fait appel aux relais et declencheurs,
Les relais/declencheurs electriques comprennem une partie (circuit) d'entree, ayant un
role de detection d'une situation donnee dans le circuit dont ils sont affilies, et une partie de
sortie (d'execution) qui emet un ordre vers I'exterieur.
Selon leur definition ( 7.6), les relais subissent, dans leur circuit d'entree, l'action
d'une grandeur electrique determinee et agissent, it la sortie, sur un ou plusieurs circuits
electriques, dans des conditions specifiees. Cette action correspond a la fenneture ou a
l'ouverture des contacts logiques d'autorisation et de verrouillage ou de signalisation. Les
relais sont donc des appareils sensibles a une grandeur electrique et provoquent une action
8.2.1. GeneraHtes
S.2. Relais et decleneheurs
_'': .
electrique telle que coupure d'un circuit d'alimentation ou mise sous ou hors tension d'un
circuit electrique.
Les declencheurs ( 7.6) sont des appareils sensibles Ii une grandeur electrique et
provoquent une action mecanique, telle que liberation de la serrure d'un disjoncteur, sans
mtermediaire electrique, lls sont enparticuliere des composants de mesure ( 8.2.3).
Les grandeurs les plus frequemment controlees sont lecourant et latension. Dans ce
qui suit, on serapportera particulierement au relais et declencheurs sensibles au courant.
Un relais/declencheur possede, en general, deux etats : initiale et finale.
De facon generale :
- l'action du relais se produit sous I'influence de la grandeur d'alimentation qui permet
au relais d'operer ; c'est-a-dire, apres une phase de demarrage, d'atteindre un etat de
fonctionnement determine des contacts dans le circuit de sortie;
-J 'evolution inverse ou relachement pennet au relais de retonrner, en passant par une
phase de degagemeni, pour revenir al'etat initial.
Quand un relais change d'etat, on dit qu'il vire, et s'il effectue un cycle complet, qu'il
manreuvre.
Le temps de fonctionnement est l'intervalle de temps de passage de l'etat initial a l'etat
final. La caracteristique temps-courant (appelee aussi caracteristique de fonctionnement,
caracteristique de declenchement) d'un relais ou declencheur peut etre une caracteristique
ind6pendante ou dependante de la valeur de la grandeur d'entree,
Ondistingue :
- des appareils instantanes (sans retard intentionnel) cequi ne signifiepas que leur
temps de fonetionnement sera nul, mais seulement qu'aucun artifice n'est pas utilise pour
accroitre ce temps; au contraire, en general on recherche ale reduire a la plus faible valeur
possible (allegement des pieces mobiles, par exemple) ;
- des appareils a temps specific (temporisesy, prevus pour avoir un temps de
fonctionnement aecru soit constant, soit fonction de lagrandeur d'entree.
Les relais au declencheurs temporise, a temps constant sont intentionnellement
retardes par rapport au moment ou les conditions pour operer ou pour retourner sont
remplies ; ces temporisations peuvent etre prevues soit a l'actionnement, soit au relachement
et parfois dans les deux operations.
On peut utiliser comme organe de temporisation (un retard entre l'organe moteur et
l'action attendue : maneeuvre de contacts dans Ie cas de relais, deverrouillage d'une serrure
dans le cas de declencheurs) :
- un ralentisseur pneumatique, pour les temps courts, de la fraction de seconde a
quelques minutes;
. - un micromoteur synchrone, pour de plus longues durees, de quelques secondes It
quelques dizaines d'heures ;
- un retard electronique realise soit par circuit analogique RC (utilisabJ e de quelques
centiemes de secondes it quelques minutes), soit par circuit numerique (utilisable de 0,01 ~
jusqu'a des centaines d'heures).
- les mouvements d'horlogerie ;
- les freins magnetiques (a courants de Foucault, comme dans les disques des
compteurs) ;
-les freinages aerodynamiques (palette toumant dans l'air, entrainee avitesse elevee).
Les diverses solutions evoquees plus haut sont utili sees dans :
- les declencheurs ;
- les contacts auxiliaires de contacteurs utilises dans des automatismes (par exemple,
d..6marrageen plusieurs temps, en particuliere etoile-triangle) ;
- les relais de temps, participant itdes automatismes varies.
(8.1.6) I
_ Ub
b -
Rb
et reste donc constant independamment del'entrefer,
En utilisant le meme electroaimant qu'en courant alternatif, a l'appel les
caracteristiques de la bobine sont telles que sa resistance determine un courant suffisant a la
fermeture, Lorsque l'electroaimant est ferme, la valeur de la resistance restant toujours le
meme, Ie courant reste egal au courant d'appel alors qu'un courant tres inferieur suffirait au
maintien du circuit magnetique en position de fermeture. Sauf conception particuliere de
l'electroaimant, lapuissance qui resulte du passage en permanence du courant d'appel ne peut
etre longtemps absorbee par la bobine, sans une elevation exageree de sa temperature. La
reduction de consommation qui en courant alternatif est obtenu automatiquement par la
variation de l'impedance de la bobine, impose I'utilisation d'une resistance additionnelle d.e
valeur appropriee inseree en serie avec la bobine it l'aide d'un contact auxiliaire a ouverture
qui s'ouvre en fin de fermeture del'electroaimant.
Dans Iecas d'un electroaimant specialement concu pour le fonctionnement en courant
continu, le systeme de reduction de consommation n'est plus necessaire, mais la bobine
employee differe de la bobine normalement prevue pour la meme valeur d'une tension
alternative d'alimentation de la bobine. L'electroaimant est plus largement dimensionne qu'en
courant alternatif (volume d'acier et de cuivre plus eleve), A calibre egal, l'electroaimant est
plus encombrant qu'un electroaimant a circuit magnetique altematif alimente en courant
continuo
A l'alimentation en courant continu (tension Us), la valeur du courant n'est fixee que
par la resistance de labobine
T
8.7
- un circuit magnetique compose d'une partie fixe, d'une armature mobile (souvent it
mouvement de rotation) et d'une bobine ; . ..
- un mecanisme de declenchement actionne par l'armature mobile et qUI agtt sur le
mecanisme de verrouillage d'un disjoncteur. .
La bobine branchee en serie dans l'une des phases du recepteur, est parcourue par le
courant acontroler. Si ce courant depasse la valeur de reglage, le champ magnetique produit
par la bobine devient suffisant pour provoquer l'attraction de l'armature mobile et l'ouverture
de l'appareil commande. Le reglage s'effectue en reduisant ou en augmentant !'entrefer, ce qui
modifie le nombre d'amperes-tours necessaires alafenneture du circuit rnagnettque., .
Le temps de declenchement est presque independant de la valeur du courant,. a partir
du courant de reglage (caracteristique temps-courant independante), La temponsation peut
etre realisee en utilisant les principes ci -dessus.
Fig. 8.2.1
j r~o. 101... d. ,~/ai t d. d~e/.fteh.ur.
0) i no, ~~~ol/~
II;lp.. ~"'t.t.. _bli ..
f!) PIt.J.t,'ttt mo:bJ l,rt .nottte .~I.I'" blll'r'e,.
Q
c
(Rogu.go at rOJ :lpet
nesont palO rlpr~"n. j
b
mobile (souvent sous la forme d'une palette) se deplace au-del a d'un seuil regie par un ressort.
Lereglage du relais/declencheur depend done de la tension du ressort et de l'entrefer. Des que
Iecourant depasse la valeur de reglage, l'armature mobile est appelee avec un effort croissant,
superieur al'effort d'appel au seuil. Les reglages peuvent etre : non retardes (instantanes) ou a
retard intentionnel de courte ou de longue duree, Le retard pent we dependant du courant
(normalement a temps inverse) ou independant du courant, obtenu par un moyen
pneumatique, hydraulique, mecanique, electrique ouelectronique.
Un declencheur electromagnetique a maximum de courant comprend en principe
(fig. 8.2.1) :
T
I
8.6
lis sont fondes sur l'utilisation d'un effet magnetique, dans un electroaimant excite par
le courant du circuit dans lequel ils sont inseres (ou proportionnel acelui-ci) et dont l'arrnature
8.2.4. Relais etdeelencheurs electromagnetiques de surintensites
L'action des relais/declencheurs de mesure sur les sorties (par exemple, les circuits
electriques de sortie), lorsqu'ils son soumis, it l'entree, a une grandeur electrique, est
consecutive non ala presence ou l'absence de la grandeur, cornme pour les relais de "tout ou
rien", mais au franchissement d'un seuil, en general reglable, par lagrandeur d'alimentation,
La grandeur d'alimentation est situee dans un domaine admissible et caracterisee par
une valeur nominale. Le fonctionnement se decrit de la meme facon que pourles relais de
"tout ou rien", mais c'est ici l'evolution de la grandeur d'alimentation qui permet au relais
d'operer ou de retourner.
La plupart des relais/declencheurs sont des relais/declencheurs d'amplitude ; ils
agissent au franchissement d'un seuil soit par valeurs croissantes (relais/declencheurs a
maximum), soit par valeurs decroissantes (reiais/declencheurs a minimum). Les grandeurs a
surveiller peuvent stre J atension, le courant, lafrequence, etc.
8.2.3. Relais et declencheurs de mesure
La grandeur d'alimentation peut etre soit constante ou lentement variable, dans des
limites specifiees, soit nulle.
. Le relais/declencheur est appele monostable quand, cbangeant d'etat sous l'influence
de la grandeur d'alimentation, il retourne al'etat precedent par suppression de cette grandeur.
Un relais/declencheur monostable agit quand iJ passe du repos (non alimente) au travail et
relsehe dans Ie cas contraire. Les contacts des relais sont appeles R quand ils sont formes
dans la position du repos et T quand ils lesont dans laposition du travail; .
.Les relais electromecaniques, dont la construction est basee sur un electroaimant, sont
plutot destines aux automatismes industrieis.
Les contacteurs auxiliaires (appeles aussi relais) sont utilises pour la realisation de
systemes automatiques. Leur construction est similaire celui des contacteurs de puissance (
8.3). Il existe aussi des variantes d'alimentation en courant continuo
8.2.2. Relais et declencb~nrs de "tout ourien"
Les relais et declencheurs a maximum de courant temporises, a temps dependant du
courant, utilises pur la protection des circuits contre les surcharges (voir 8.2.5), sont
caracterises par une courbe de declenchement (caracteristique temps-courant) decroissante
(atemps inverse) : plus le courant est grand, plus le..temps de fonctionnement est court ..
La valeur de fonctionnement du relais/declencheur est ajustable dans un domaine de
mesure dont l'etendue est donnee par le rapport d'ajustement, ega! au rapport de la valeur
maximale ala valeur minimale defonctionnement.
Afin de couvrir toutes les valeurs de la grandeur a surveiller dans des circuits, un
relais/declencheur peut etre regie.
Le courant de reglage I; est la valeur de courant du circuit dans lequel le
relais/declencheur est insere alaquelle se rapportent les caracteristiques de fonctionnement de
l'appareil et pour laquelle l'appareil est regie.
Deux grandes categories de relais et declencheurs sont normalisees les
relais/declencheurs de "tout ou rien" et les relais/declencheurs demesure.
8.9
Le relais est en regie generale compense, c'est-a-dire insensible aux variations de la
temperature ambiante ; une bilame de compensation, influences uniquement par les variations
detemperature de l'air ambiant, est montee en opposition avec les bilames principales.
Le relais est generalement muni d'un dispositif qui provoque Ie declenchement du
relais en cas d'absence de courant dans une phase (perte de phase, marche enmonophase),
Un rearmement manuel ou automatique apres le declenchement est egalement prevu.
Le rearmement fiepeut s'effectuer que lorsque les bilames sont suffisamment refroidies.
Fig. 8.2.5
En courant altemarif, les relais thermiques sont generalement tripolaires. Un relais
thennique tripolaire comporte trois bilames (chacune avec son enroulement chauffant) dans
unboitier commun.
Les bilames agissent en generale simultanement sur deux contacts : un contact a
ouverture et un contact a fermeture (fig. 8.2.5). Le contact a ouverture commande
l'interruption du circuit de labobine du contacteur. Le contact afermeture peut commander un
voyant de signalisation.
Fig. 8.2.4
(J
d'accrochage d'undisjoncteur tdeclencheur thermiquei, suivie de la coupure du courant du
circuit.
Les relais thermiques sont des appareils independants qui peuvent etre associes avec
des contacteurs (voir fig. 8.3.3, annexe 2).
Le principe de fonctionnement est donne par la figure 8.2.4 (a -non-actionne ; b -
actionne) au : 1- bilame ; 2 - piece de fixation; 3- tige ; 4 - contact fixe ; 5 - contact
mobile; 6, 7- ressorts ; 8- guidages.
r
I
8.8
- direct (a), en serie avec le circuit du recepteur ;
- indirect (c), par chaufferette separee, soit en til bobine auteur des bilames, soit en
bandes plaquees contre elles ; .
- semi-direct (b), soit en serie, soit enparallele ;
- direct, au secondaire d'un transformateur de courant, dont la saturation peut etre fixee
aun multiple plus ou moins proche du courant nominal.
Dans les cas b) et c), un enroulement chauffant est bobine autour de la bilame et
raccorde en serie avec une phase du circuit (directernent au par un transfonnateur de courant,
pour des forts courants). .
.L'echauffernent dli au courant du circuit provoque une deformation de la bilame, plus
ou morns importante, suivant la valeur de ce courant. En se deferment, la bilame oommande
ledeplacement (translation ou rotation) d'une piece qui commande l'organe d'execution,
Si Iecourant absorbe par Ierecepteur devient superieur a1avaleur dereglage du relais,
la deformation de la bilame est suffisante pour provoquer l'ouverture brusque d'un contact
insere dans Ie circuit commande (relais thermiquey ou la liberation du mecanisme
Fig. 8.2.3
b} c) a)
Le chauffage de la bilame par un courant electrique peut etre realise
(fig. 8.2.3) :
Fig. 8.2.2
Les relais/declencheurs a... lames ..bimetaUiques.exploitent..1a4ilatatioll-differentielle-$.
deux bandes metalliques colaminees.
Les relais et les declencheurs thermiques a bilames (lames bimetalliques) sont les
appareils le plus couramment employes pour la protection des circuits contre les surcharges
faibles et prolongees, lis sont utilisables en courant alternatif et continuo
Un relais/declencheur thermique unipolaire comporte une bilame (fig. 8.2.2)
constituee de deux meraux assembles par laminage et dont les coefficients de dilatation sont
tres differents,
B. Construction et principe de fonctionnement des relais et des declenehenrs
thermiques a bilames
lis sont fondes sur les effets thermiques du courant et servent surtout it la protection
thermique des recepteurs et des canalisations.
8.2.5. Relais et declenchears thermiques de surintensite
8.11
Un declencheur doit provoquer l'interruption du circuit dans Ie temps ou
l'echauffement des composants du reseau ne depasse pas les valeurs admissibles.
d. Chon d'un deelencheur electremagnetique
On adopte le courant de reglage egal au courant nominal du circui.t. Il en resulte le
courant nominal de la bilame au relais/declencheur. Le courant nominal du bortier d'un relais
est choisi selon le tableau decorrespondance (tab. 8.2.1).
c. Choix d'UDrelais OUd'un declencheur tbermique
Fig. 8.2.7
8.10
Fig. 8.2.6
Le reglage du relais/declencheur ( 8.2.1) s'effectue en modifia~t ~l'aide d'un ~~la
course que doit parcourir l'extremite de la bilame ou la piece de tran,smtSSlOnpour s~liberer
du dispositif d'accrochage qui maintien le relais/declencheur, arme. Le ~ourant limite de
declenchement est compris entre 1,05et 1,2fois la valeur affichee. Le domaine du courant de
reglage d'un relais thermique, limite par l~ valeurs mini~les et maximales entre lesquelles
on peut choisir la valeur du courant de reglage, est CbOlSI detelle facon que les domaines
voisins soient partieUement superposes, par exemple :
1r",(0,7 ... I)1. ou 1r",,(0,8 ... I)/ n-
(!) Fooctionnement equlnbrll. 3 phases, ",,8 passagepr8alablS du courant (t froid)
Fooctlonnement sur 1$$: < phUaa, sana passagepr8alableckI courant (afroid)
cD Fonctlonnement tlqullibr6 3 phuea, Blris ~e proIongO au courant der6glage (tchlWd)
2h
10.
4.
h
_flO
_2lI
_,0
0.8 ,
48
20
'0.
2h
200
-
imn
40.
4mn
2mn
' h
.0"",
20mn
101M
6 to '720
courant dOrogIIgo Orl
0,81
2.
o,A I
'0.
20.
4"",
2,""
''''''
40.
10mn
41M
21M
.
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1,051, 1,21r tlSlr 7 ; J : 1 t
CIHM
._ dod8: : itnchetnonl tpartird& 11121froid
I DA ' , 2n <2h < 2min 2SSIp~10.
10 . 2h <2h ~
_~Sil>Sl~!.
l1li >2h c2h >amln 2ulp~20a
$0 >2h <~h ,12min 2esip~30.
T....,.
21>
I~
I
,
,
II
,
,
n'
I ,
,
, ,
\\
,
,
\\
,
,
,
,
,
,
'~
I ,
,
,
,
I ~
,
, -"t'
,
th
40mn
20"'"
_,0
Bilame (In) 1,4 0,55 0,75 1,0 1,3 1,8 3,3 4,5 6 8 II 16 20 25 32 40 63
i
10 1
--
I,A
Boitier (Ib)I
32 1
1 -
i
63
La garnme des courants nominaux I" des bilames comprend un nombre de valeurs
, Ces valeurs peuvent differer pour relais et pour declencheurs. La gamme de
normees. . . b'l t""- ontesdans
courants des boitiers des relais est plus restremte ; plusieurs 1ames peuven vue m ,
le meme boitier. Letableau 8.2.1 donne un apercu sur les valeurs le plus repandus,
Tableau8.2. J Courants desrelaisthenniques
La caracteristique temps-courant d'un relais/declencheur therrnique donne la dureede
fonctionnement (temps de declenchement)en fonction du courant presume du circuit, exprime
en multiples du courant dereglage (fig. 8.2.6).
Les relais/declencheurs de protection thermique prennent en compte les surintensites a
partir dun seuil compris entre 105 et 120% du courant de reglage, Le declenchemenr
n'intervient qu'au bout d'un certain temps, d'autant plus court que la surintensite est importante
(caracteristiquea temps inverse).
Les relais therruiques sont souvent destines a proteger les moteurs contre les
surcharges. Mais ils doivent laisser passer la surcharge temporaire due Iila pointe de courant
au demarrage. C'est la raison pour laquelle des classes de declenchement ont ete etablies afin
de permettre d'adapter les relais aux caracteristiques des moteurs. Ces classes permettent
egalement de disposer de relais adaptes aux durees de demarrage des machines (par exemple,
demarrage Iivide, demarrage long des machines a forte inertie, etc.). La caracteristique a
temps inverse autorise le passage, sans declenchement, de la surintensite normale au
demarrage du moteur. Les protections thermiques de classe 10 conviennent aux utilisations les
plus courantes (duree de demarrage inferieure Ii 10 secondes), Les protections thermiques de
classes 20et 30sontindispensables pour lesdemarrageslongs et penibles. Voir figure 8.2.7.
_",: --
Les declencheurs thermiques sont des appareils unipolaires. lis son~inc~rpores dans
disjoncteurs (un dans un disjoncteur unipolaire et trois dans un drsjoncteur tripolaire),
b. Caracteristiques defonetionnement,
8.13
Le contacteur electromagnetique est un appareil mecanique dejonction qui fonctionne
en "tout ou rien".
Lorsque L a bobine de l'electro-aimant est alimentee, le contacteur se ferme etablissant,
par l'intermediaire de poles principaux, le circuit entre le reseau d'alimentation et Ierecepteur.
Le contacteur reste ferme tant que Ie circuit d'alimentation de la bobine est maintenu ferme.
Fig. 8.3.2
8.3.2. Principe de fonctionnement
Constituants electriqll8S d'un contacteur
unifilaire
Circu~prinelpa!
Contacts/pmospnncipaux
m uttifii.aire
Circults/contactsJ pOles
auxi~Bires
Bobine
La constitution usuelle(fig. 8.3.2) est tripolaire(circuit principal/circuit depuissance)
avec plusieurs contacts auxiliaires (au moins un contact it fermeture),
Fig. 8.3.1
q 8Qcle i$olant
3 aeS5~r t , B8surant lu pression de
.eon te.c.t,'
4 . L1al. 6on meClJ. -nique ennr-e plI. rt:ie
mobi J -e. du c jrcu! t magn. >tique e t
contact mobile
{) Pa. rtie- mobL L e f'lott,e:nte du cte-cct e
.lJ 'j6..gh(;'t.~.qU~.
6 Ilqvt"" d'"t,tr .aet.fcn.
7 Pa:rti.e rt-ae du ctr-cuft mag,,,\tiq,,"
~ Re5S0r ts < 1 ' . 1 ouver t.ure
C.ont.:-a,C~s fixes
2 Conta:cts mob!les
Coupe AS
.C
t._ ._ .,~
coupe CD
8.12
Les elements constituants d'un contacteur sont : les poles (voir 7.4) principaux et
auxiliaires, J 'organe moteur et le bati d'assemblage.
Les poles princlpaux assurent la commutation des circuits de puissance ayant pour
role d'etablir et d'interrompre l'alimentation des recepteurs. TIssont mums decontacts (pieces
de contact) de puissance fixes, de bornes de raccordement au circuit et de contacts (pieces de
contact) mobiles entraines par l'organe moteur. Les contacts mobiles sont mums de ressorts
qui assurent la pression convenable sur les contacts dans la position "ferme". Les poles sont
realises sous deux formes principales :poles asimple coupure (comportant un mouvement de
rotation) et poles a double coupure (comportant un mouvement de translation) qui sont
pratiquement generalises pour les contacteurs dans l'air,
Leg poles anxiliaires sont munis de contacts auxiliaires qui, inseres dans des circuits
de commande et auxiliaires, assurent les auto-alimentations (I'auto-maintien du contacteur en
position "ferme"), Ies asservissements, les verrouillages des contacteurs ainsi que la
signalisation (pour signaler a distance la position du contacteur, et surtout pour informer de
cette position les dispositifs d'automatisme dans lesquels intervient le contacteur).
L'organe moteur, agissant par des organes de liaison sur les contacts mobiles, peut etre
un piston dans un cylindre alimente en air comprime (contacteur pneumatiquei. L e plus
souventilest un electro-eimant (contacteur electromagnetiquev:
Afin d'eviter les vibrations bruyantes dans la position "ferme" (electroaimant a
l'entrefer minime) on utilise une ou deux bagues de dephasage (spires de Frager) dans une
partie du circuit magnetique qui empechent l'annulation periodique du flux total, done de la
force d'attraction ( 8.1). .
Les electroaimants de contacteurs, produits en tres grande serie, ont une branche
centrale, dont l'entrefer plonge plus ou moins a l'interieur de la bobine, et deux branches
laterales, portant chacune une bague de dephasage.
La course d'appel est Ia distance qui separe les contacts fixe et mobile lorsque Ie
contacteur est au repos. La course d'ecrasement est la distance parcourue par les contacts du
moment de leur attouchement jusqu'a lafinde la course.
Le contacteur est maintenu en position "ouvert'' par des ressorts de rappel qui assurent
aussi l'ouverture de l'appareil (retour a la position de repos), Les ressorts de contact se
compriment au cours etjusqu'alafindelacourse d'ecrasement.
Les constituants d'un contacteur electromagnetique acourant alternatif amouvement
detranslation de l'armature mobile sont representes schematiquement sur la figure 8.3.1.
8.3.1.Elements consntoants
Un contacteur (voir 7.5) est un appareil destine a assurer, en general un grand
nornbre de fois, les manreuvres en charge normale. En l'absence de l'alirnentation de son
organe moteur, ilest ouvert et l'alimentation du dispositif moteur assure la fermeture et le
maintien en position "ferme''. Par association avec des appareils specifiques, le contacteur
peut accompli la fonction de protection centreles surcharges.
8.3. Contacteurs
Cette condition s'exprime par la relation entre le courant de reglage et le courant
admissible de lacanalisation :
1re ~ 4,51a (8.2.1)
Le declencheur nedevra pas ~tre actionne par lecourant de pointe du circuit Ip :
1re:2 1,21p (8.2.2)
8.15
I
I"
Lesdiverstypesdecontacteurssontutilises:
- pour lacomrnandedes circuits dedistributionet des circuits terminaux (moteurs-
voirAnnexe2-, eclairage, chauffage, etc.) ;
- comrne auxiliaires de commande (mini-contacteurs auxiliaires) dans differents
schemes decommandesequentielle.
Seionlesparticularites ducircuit dans lequel ils sont inseres, les contacteurspeuvent
etreassociesounonavecdesrelaisthermiquesdeprotectioncontrelessurcharges.
8.3.4. Choix d'un eontacteur
Lecontacteur :
- permet un.echargenorrnalequi n'est passeulement lecourant deregimepermanent,
maisaussi rappel decourant audernarraged'unmoteur qu'il faut etablir, et dans certains cas
couper;
- assureaussi bienunfonctionnement intermittentqu'unservicecontinu;
- permet1acommande iocale ou a distance (outre la securite qu'elle procure au
personnel laisse toute liberte pour l'implantation des contacteurs dans l'installation) et la
multiplicationdespostesdecommande(enlesplacant 11proxirnitedel'operateur) ;
- assure, en associationavec desrelais appropries, laprotection descircuits contreles
surcharges; _.
- est robusteet fiable, car il nerenfermeaucunmecanismedelicat ; il permet ungrand
nombredemanceuvres, depuisquelquesmaneeuvres par jour jusqu'aplusieursmaneeuvresitla
minute(etparfoisplus) ;
- s'adaptefacilement a latension d'alimentation du circuit de commande(reseau ou
sourceseparee) ; .
- assurelorsd'uneinterruptionmomentaneeducourant, lasecuritedupersonnel contre
lesdemarragesintempestifs(aumoyend'unecommandepar boutons-poussoirsaimpulsion) ;
- protege Ie recepteur contre la disparition de l'alimentation ou centre les baisses
(chutes)detensionimportantes(ouvertureinstantaneeendessousd'unetensionminirnale) ;
- se pret Ii la conception d'equipements d'automatismes simples ou complexes ; il
permet: l'execution d'ordres elabores soit par des dispositifs a programme, soit par des
dispositifsd'asservissementvaries(automates depression- mono-contacts-, deposition- fin
de course-, de niveau, de temperature) ainsi que par de chaines des sequences ou des
asservissementspar descontactselectriquesoudescircuitslogiques.
8.3.3. Caracteristiques defonctionnement
Lorsqu'uncontacteur etunrelaisdeprotectionsonrassocies pour assurer laprotection
contreles surcharges, iecontact it ouverturedurelaisest brancheen seriedans J ecircuit de
commandeducontacteur. L'ouverturedu contacteur en cas dedefaut (surcharge) se produit
ainsi automatiquementcommandeepar lerelais.
La figure 8.3.3 donne un exemple de schema d'une association contacreur-relais
thermiquedansuncircuit (representationassemblee).
Fonctionnementduschema:
- fermetureducontacteur Ql par impulsionsurlebouton-poussoir SI ;
- auto-alimentationparfermetureducontact (13-14) ducontacteur ;
- arret itvolontepar impulsionsur lebouton-poussoirS2;
- arret encasdesurchargedans lecircuit, par Iecontact (95-96) deKl.
Desschemasdedernarreurs(voir 7.8) sontpresentesdansAnnexe2.
l
I
8.14
Fig. 8.3.3
Asscx;iation contacteur-re!a1s thermlque-commande
vers recepteur
..,
j
-Ql -_._.- ._._._._._ ...._..._._._ ..._._..._.._._._._._ ...._._._ .... _...__.__.,
. ~ ~ ~ !
!
~S1
:;:;i 'Z
-52
ve,. reseau
Des que la bobine est privee de tension, le circuit magnetique sedemagnetise et Ie contacteur
s'ouvre sous l'effet des ressorts de pression des poles et du ressort de rappel de I'armature
mobile.
Lorsque Ie contacteur est au repos (contacts ouverts), en position dite"d'appel",
J 'electroaimant necessite un courant d'appel important pour creer un effort d'attraction
superieur a celui du ressort de rappel et permettre l'enc1enchemerit( 8.1). Lorsque le
contacteur est enposition"travail"(contactsfermes), Iecourantest tresinferieur(parexemple
6a 10fois) aucourantd'appel.
L'alimentation ducircuit decommande(circuit delabobine) peut sefairesous une
tension identiqueou differentedu circuit de puissance, apartir du circuit de puissance(en
courant altematif entredeuxphases ouentreunephaseet Ieneutre, soit directement,soit par
transformateur) ouIipartir d'uncircuit separe.
L'ordrede commandepeut etredonne par unbouton-poussoira positionmaintenue.
Pour eviter touterefermetureinopineeapresunedisparitionaccidentelledelatensionoutoute
autre .raisond'automatisme, on utilise souvent des boutons-poussoirsa impulsion(a rappel
automatique) offrant lapossibilitedecommande(fermeture/ouverture)localeouadistancea
partir d'unoudeplusieurspostesdecommande.
Leschemaleplusrepanducomprenddeuxboutonsaimpulsion,arappel automatique,
ensene dansIecircuit deIabobine: unbouton de marche, possedantuncontact afermeture
et un bouton d'arret muni d'uncontact a ouverture. Afin quele circuit decommandereste
fermedes quecessel'impulsion, onutiliseun contact auxiliairea fermeture, appelecontact
d'auto-alimentation (auto-maintien), actionne par le coutacteur lui-meme et branche en
parallele sur leboutondemarohe. Lesdeuxboutonsdecommandepeuvent roe fixes sur le
coffret contenant Iecontacteur(commandemanuellelocalesymbolisee: 1-marche, a-arret)
ouplaces it volontedansl'instaUation(commandeitdistance). Il est possibled'ajouter unou
plusieurspostes decommandeadistance(boutonsdemarche, enparalleleet boutonsd'arret,
enserie).
8.17
Lampes a decharge (vapeur de mercure ou de sodium) a haute pression, Elles
foncti.onnent avec un ballast <P t.'" 0,1 P j), un amorceur et uncondensateur de compensation
00...120J ..L f, en fonction de lapuissance de la lampe).
L e contacteur est choisi detelle sorte que :
ou Pb - puissance du ballast.
(8.3.2)
I = = nCPf +.P")
C Uph cose
Tubes fluorescents. L es tubes fluorescents fonctionnent avec une impedance
(dominante inductive) branchee en serie (ballast) qui absorbe une puissance active
supplementaire d'environ 10 W (pour lampes de puissance 20 ... 65 W). L e facteur de
puissance est voisin de 0,4 {sans compensation de 11.'1puissance reactive) ou 0,9 (avec
compensation), En premiere approximation on peut admettre que le condensateur de
compensation (branche aux bomes du circuit lampe-ballast) etant generalement faible
10 J ,!F)n'intervient pas dans le choix du contacteur.
L e contacteur est choisi de telle sorte que:
I >~
AC-l - 0,8
990
800
640
IP endant Is
I
P endant 5s
P endant 10s
I Typedecontacteur
I
L CI
i
D09 D12 D18 025 I D32 I D40 D50 D65 i D80 i D95
r Courant thermique
25 I 25 32 40 50 60 80 80
T
125 125
assizneIJh A
I Courant assigned'emploi 1.,A (en=40cC)
AC-l I 25 I 25 I 32
I
40 50
I
60
I
80
I
80 I 125 I 125
I
I AC-3 9 ,12 18 25 32 I 40 I 50 65
,
80 95
i P uissance nominale I
I
I
I
I
I
I
I d'emploi (puissance
I
I
,
I normalisee du moteur, 4
I
5,5 7,5 11 15 18,5 22 30
I
37
I
45
I triphase 400V, AC-3), I
I kW I
IP uissance reactive
I
I
d'emploi (triphase, 11 11 l S 20 25 30 40 40
I
60 60
i 400\1), kvar
I
i
r P ouvoir assigne de I
250 300 450 1000 r 1100
1100 I I ~ermetureJ coupure, If I 250
550 800 900
-
I
Courant temporaireadmissible, I rD A l
Tableau8.3,l. ContacteursTelemecanique
(8.3.1)
. I :,
8.16
Lampes a filament. L e facteur de puissance COS<j) est voisin de 1. Une pointe de
courant I p =(15 ... 20) I n (valeur de crete) se produit i t la mise sous tension (filaments froids,
done peu resistants). L a categorie d'emploi est AC-1. Il faut s'assurer que le contacteur est
capable:
- de supporter le courant nominal du circuit I e (son courant assigne d'emploi JAc.! doit
etre superieur aucourant nominal) ;
- d'etablir le courant de pointe (son pouvoir de fermeture If doit etre superieur I i la
valeurefficace du courant de pointe lp) :
Outre lefacteur de puissance du circuit (coso) et le courant absorbe en service normal,
(I e) c'est le courant transitoire i t la mise sous tension de certaines lampes qui conditionne Ie
choix des contacteurs, L es lampes (puissance unitaire PI) sont branchees habituellement entre
phase et neutre (n lampes par phase).
a. Circuit d'eclatrage
Exemples d'utilisation
Fig. 8.3.4
A. titre d'exernple, on donne dans le tableau 8.3.1 quelques caracteristiques des
contacteurs utilises dans des circuits de distribution (220 .., 440 V) a la temperature
ambiante .$40C.
Ca tegoriesoempk en coura nt ettemeti!
:..--J temps
dureede
demarrage'
. .
couranl tcourant
I " " ~l
11~Bl
AC3 AC21AC4 AC1
L e choix d'un contacteur est fonction de la nature et de la tension du reseau, de la
puissance installee, des caracteristiques de la charge, des exigences du service desire. L es
performances des contacteurs sont precisees par Ie constructeur dans des catalogues
specifiquesL es catalogues contiennent souvent indications directes concernant les puissances
etlou le nornbre des differents types de recepteurs commandes,
cage.
L es categories d'emploi. des contacteurs dependent de la nature du recepteur
commande (resistance, moteur, etc.) et des conditions dans lesqueUes s'effectuent les
fermetures et les coupures (moteur lance, inversion du sens demarche, etc.).
'L es principales categories d'emploi en courant altematifsont (fig, 8.3.4) :
- AC-l : s'applique I i tous les recepteurs qui ont un coso Z 0,95 ;
- AC-3 : demarragedes moteursI i cage, avec coupure moteur lance;
- AC-4 : demarrage, freinage en centre-courant et marche par acoups des moteurs I i
8.19
Les plus repandues realisations techniques sont : disjoncteurs ouverts et disjoncteurs
enboitiers moules.
Les disjoncteurs ouverts (des appareils ausage industriel) comprennent une structure
composite d'eIeme~ts mec~que et electrique assembles sur un chassis metallique. Les
mon~ges fix~s existent mars on emploi aussi des appareils debrochables. Ces derniers
facilitent l'acces p,o~r l'entretien et ameliorent la securite, La coupure s'y effectue dans l'air, Ii
pression atmosphenque.
Dans les dis~~ncteurs en boitiers '!'ouIes, des b~itiers compacts et robustes (en
phenoplastes) servent ala fois de support a 1ensemble des pieces mecaniques et electriuues et
d'enveloppe isolante protegeant les operateurs pendant les manoeuvres. .
Les poles sont en. regie generale a mouvement de rotation. Chaque pOle possede des
contacts permanents et des contacts d'arc. L'ouverture des contacts d'arc a lieu apres
l'ouverture des contacts permanents. Les poles sont munis des chambres de coupure qui
~ssurent l'extinc~on ~e l'~rc electrique. Dans tous les cas, ]a coupure est assuree par
1allongement de larc electnque et son refroidissement par contact avec des solides (isolants
ou metalliques) ; c'est done une coupure Iitension d'arc elevee.
Des contacts auxiliaires sont egalement prevus.
Les organes moteurs doivent assurer dans des bormes conditions la fermeture aussi
bien que l'ouverture de l'appareil.
La fermeture (l'enclenchement) peut etre realisee manuellement ou sous l'action d'un
moteur, solenoide, etc. '
. On distingue habituellement :
- des appareils acommande mecaaique manuelle, generalement par levier mais aussi
par bouton (pour J es appareils d'installation de petit calibre) ; lavitesse de fermeture peut etre
dependante del'operateur ou independante de l'operateur (en faisant appel Iiune accumulation
prealable d'energie) ;
.- ~es appareils acommande eJ ectrique : par solenolde (electroaimant), par moteur et
~emul1J .phcation ou it accumulation d'energie par ressorts tendus par un petit moteur
electnque.
Dans leur majorite, les disjoncteurs sont des appareils a serrure mecanique dans 1a
position "ferme".
L'organe moteur de declenchement est toujours un ressort, qui est bande lors de la
fermeture, et est ainsi ~oujours pret Iiexecuter l'ouverture. L'ouverture se produit par suite Ii
une commru;de m~qu~ sur Ie meca~sme de verrouillage soit Iivolonte, par l'operateur
(dtrect sur 1appareil Oll a distance), SOlt (en cas de defaut) sous l'action des declencheurs
mcorpores dans Ie disjoncteur.
Les. disjoncteurs terminaux sont places en tete des circuits alimentant directement la
c~arge .utJ llsatnce. En cas de court.-circuit, ils protegem la ligne et limitent l'extension des
~egau: internes de la charge, en .temr compte des particularites de la charge. On trouve ainsi
a~s disjoncteurs de mo~~urs qUI doivent supporter des surcharges de demarrage. Dans ces
circuits on.tr?~ve des disjoncteurs non intentionnellement retardes, evenruellement limiteurs
dont la ra~ld1tede coupure facilite la coordination avec les autres elements du circuit ainsi que
la selectivite avec les disjoneteurs enamont,
. Les disjoncteurs d'installation sont prevus principalement pour des circuits destines
aux installations dans le domaine tertiaire et dans I'habitat (eclairage, chauffage).
. L~s dl5J,oncteursindustriel~sont uni~e:senement realises sous forme bloc, en boitiers
multipolaires, 1ac1J .onnement se faisant en general par levier frontal, du type tumbler.
8.4.1. Parttcelarttes deconstruction
8.18
Le disjoncteur est l'appareil destine aetablir et acouper non seulement Ies courants de
charge normale, mais aussi les courants de surcharge et decourt-circuit. En regie, il comporte
des organes detecteurs (declencheurs) provoquant son fonctionnement en cas de surcharge
et/ou de court-circuit. Dans cette famille des appareils entrent des appareils divers tels que:
- les "coupe-circuit automatiques" (qui sont des veritables petits disjoncteurs avec
declencheurs et pouvoir de coupure), utilises sur les installations ou les puissances sont
faibles;
- disjoncteurs des branchements d'abonnes domestiques ou artisans ou petite force
motrice ;
- disjoncteurs industriels.
Pour les reseaux industriels on est amene autiliser :
- des disjoncteurs classiques - ayant des declencheurs tels que les courants de court-
circuit ne durent que de un au quelques centiemes de seconde ;
- des disjoncteurs limiteurs - conQus pour intervenir tres vite, en quelques
miUisecondes, et limiter par leur tension d'arc lavaleur de crete du courant de court-circuit;
- des disjoncteurs selectifs ou temporises qui, pour laisser a d'autres protections Ie
temps de fonctionnement, doivent supporter sans decleneher, plusieurs dixiemes de seconde,
Iecourant decourt-circuit.
Les disjoncteurs de distribution sont places en rete des lignes partant des tableaux
principaux ou des tableaux intermediaires. lis protegent essentiellement les lignes, barres,
cables et canalisations prefubriquees contre les echauffements prolonges qui roouisent Ia
duree de vie des isolants. TIsproregent, en cas de court-circuit, contre les echauffements
brusques et les effets mecaniques dangereux.
8.4.Disjoncteurs
C'est l'application la plus frequente.
Le fonctiormement correspond Iilacategorie d'emploi AC3. Pour choisir Iecontacteur
ilsuffit que la puissance du moteur alimente soit inferieure ala puissance nominale d'emploi
du contacteur indiquee par Ieconstructeur (tab. 8.3.1), car lapointe de courant au moment du
demarrage (au maximum 6... 7 In) est toujours inferieure au pouvoir assigne de fermeture du
contacteur,
c. Circuit d'un moteur. asynchrone acage
(8.3.4)
Le facteur de puissance est voisin de LLavariation de resistance entre les etats chaud
et froid entraine une pointe de courant relativement faible (au maximum 2... 3 III)' L'utilisation
repond ala categoric d'emploi AC-l et seul Iecourant assigne d'emploi doit etre considere :
b. Circuit de cbauffage (resistif}
J '" n(~ +p.)
c Uph COS<p
De plus il faut tenir compte dela valeur du condensateur (la puissance reactive doit
etre compatible avec le contacteur).
(8.3.3)
1 >.! ..o_
AC-l - 0,6
8,21
La construction usuelle des disjoncteurs est tripolaire (fig. 8.4,4), Chaque pole
contient un declencheur thermiqueet un declencheur electromagnetique en serie avec les
contacts principaux, Les deux declencheurs actionnent directement sur le mecanisme de
Fig, 8.4.4
Mecanisme de
r------: V M :~u.ge! ~I -1 ~1 ~1
M f - - - - ~ - - - - I - - - l - - - - - - - - - - - ~ - - - -
@---, :: I
! h '
Arbre de :
dec! enChem.n~' -_l l --1- r-' -I>-r-r.J ..>-r-r.l->",",
Declencneur : ": J" (t'J
telecommanee ou a : . ;: ~
minimum/manque " ~.----- -~- C ; c: c:
oetenescn ~ ~I
Dans les disjoncteurs industriels de puissance, temecanisme peut etreplus complexe.
Lafigure8.4.3presenteuncoupd' undisjoncteurBT industriel.
Fig, 8.4.3
~.i)j! ' Ia~
.~.~.,'
.temiIJ :-F~
QU\Ie11_oh& -{5/0-'
""V ! Iirf -0-
~fl! _;R-
pJ ilg.e~.i' ~ment_l
~d' ~~{liIt
grjlIo<l'~iM\>t
gtUle 1S:lIan.
&.20
Fig,8.4.2
A~cf"~t
I> ~.dor_
:~
~
{! ~~~~C DlIrt ..~
x~
u,~
D.
._....._
c~""""~;
o ~~.d& eat.n-esJCII.Dt
Pour les appareils industriels, une maneeuvre independante de l' operateur est
indispensable,Dans l' exemple donne sur lafigure 8.4.2, lacommande est itlevier frontal, de
typetumbler, maisdescommandesrotativesexistent. Leressort a. deplacementde point mort
est attache au pointmilieud' unegenouillere.QuandIedeclencheur agit, il briselagenouillere
et lelevier decommandeprennent unepositionmediane(c), Pourrearmer, unretour prealable
enpositiondeclenchee estnecessaire,
Fig, 8,4.1
liV ~~f.out.' OO~
Oi1m.wvenDU~
Note.; l I t 1 I : l"e::UO(ta-f~UtHeemdI.t-' ,~ .. da~~I
f. fJ I,C~fftt&btion
r;: nM1Ol~
. 0 pi"-DUfiQ"
J ,lIvotl:t~5
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E
A~(f3(;~
B _do....,_,.,ol
c~~~fio-{.~llio
1> __ ou_
.0
I
Pour les appareils d' installation, de faible calibre, le principe du mecanismeest donne
par la figure 8.4.1. L' equipage porte-contacts est directement lie it un levier (bouton)
d' actionnement. En positionenclenchee, cet equipage est rappele-vers l' ouverture autour d' un
pivot (nonfixe), mais Iemouvement est empechepar uncliquetqui escamoteencasdecourt-
circuit,
8.23
!
I
r .
L'ensemble du coupe-circuit comprend normalement :
- une partie mobile - l'element de remplacement (cartouche), comprenant l'element
fusible, dent ily a lieu d'effectuer Ieremplacement par un nouvel element de remplacemenr
apres fonctionnement du coupe-circuit et avant que celui-ci soit remis en service;
- une partie fixe - le socle, porteur des bornes de raccordemerrt au circuit et assurant
l'isolement electrique, qui revolt l'elementde remplacement.
L'tilement fusible est la partie d'un coupe-circuit destinee a fondre lors du
fonctionnement de cedernier, en jouant son role d'elimination de lasurintensite,
L 'element de remplacement est en general de type soit cylindrique, soit de section
rectangulaire. Dans Ie premier cas, l'assemblage avec le socle se fait d'habitude par des pieces
de contact avis. Il y a aussi des elements deremplacemenr acapsules cylindriques. Dans Ie
deuxieme cas, l'element est muni des pieces de contact de type couteau (fusibles a couteaux).
La composition d'un element deremplacement est: elemenus) fusible(s), corps isolant, pieces
de raccordement, milieu de remplissage.
Les elements fusibles (un ou plusieurs en parallele) en cuivre, de preference argentes,
peuvent etre des fils (pour les petits calibres) et des lames (au-dessus). Les lames sont prevues
d'un jeu de strictions realisees par perforations de la lame. On utilise quelques zones de
strictions en sene, Elles permettent de doser lacapacire de surcharge aux valeurs moyennes.
Le corps isolant est enregie generale en ceramique.
8.5.1. Elements eonstitutifs
Les coupe-circuit a fusibles (par abreviation : coupe-circuit ou, plus simplement,
fusiblesi sont les dispositifs de protection contre les courts-circuits les plus anciens de
construction relativement simple et par-hi plus economique que les disjoncteurs.
Les coupe-circuit Iifusibles sont particulierement des appareils de protection adaptes a
l'elimination des courts-circuits de haute intensite par fusion d'un element specialement concu,
ce qu'ils realisent avec un effet de limitation qui reduit considerablement l'amplitude du
courant presume.
8.5. Coupe-circuit afusibles
Lachois d'un disjoncteur se fait suivant les indications du constructeur (catalogues).
Le disjoncteur doit supporter indefiniment les courants de calcul du circuit dans lequel
il est insere (1" ~ Ie) et doit presenter les pouvoirs de fermeture et de coupure specifiques au
circuit selon la valeur du courant de court-circuit du reseau dans le point considere.
Les declencheurs doivent satisfaire les conditions imposees pour declencheurs de
surcharge et de court-circuit. ( 8.2.5 c.d).
Lorsque, dans une installation arborescente, le disjoncteur en aval n'est pas limiteur, la
selectivite exige sur la partie amant des disjoncteurs concus pour une haute tenue aux courts-
circuits, en positionl/ferme/~
8.4.3. ChoU: d'un disjoncteur
se caracterise par un courant assigne de courte duree admissible, pendant une duree prescrite,
par exemple 121n , 0,05 s).
On entend par selectivite qu'un appareil d'un etage superieur dans l'installation ne doit
pas s'ouvrir simultanement, encascade, avec un dispositif place en aval et egalernent coileem6
par le court-circuit. La selectivitedes declenchements est extremement utile pour ne pas
etendre 1amise hors circuit ades parties saines de l'installation.
8.22
La categoric d'emploi d'un disjoncteur est fixee en fonction du fait qu'il est ou non
specifiquement prevu pour la selectivite aux disjoncteurs montes en sene cotee aval dans des
conditions de court-circuit. On distingue deux categories d'emploi :
- A : disjoncteurs dont ledeclenchement n'est pas intentionnellement retarde, qui n'ont
pas asupporter les courants de court-circuit en position fermee ;
- B : disjoncteurs dont le declenchement est intentionnellement retarde, normalement
prevus pour un fonctionnement selectif ; ils doivent supporter, en position fermee, les
courants decourt-circuit pendant leur elimination par les appareils montes en aval (cette tenue
Fig. 8.4.5
1.l1l5I2$45SI!10 100x I<
1.6
Ull
80
I~
2
,
J 1
. .
i~
= 10
i II
2
I
I
'"
.....
,
\..
-
1
Les principales caracteristiques electriques d'un disjoncteur sont :
- lecourant thermique conveniionnel assigne ;
- le courant iniruerrompu assigne ;
- lespouvoirs defermeture (Pdf) et de coupure (PdC).
La caracteristique temps-courant est composee des caracteristiques des deux
declencheurs (fig. 8.4.5). La caracteristique du declencheur thermique, acourant inverse est
similaire celui du contacteur (Courant de reglage Irt). La caractenstique du declencheur
magnetique, independante de la surintensite a comme reference le courant de reglage
magnetique 1m" choisi fonction des departs correspondants. Par exemple, dans les circuits des
moteurs Int, doit etre superieure au courant de demarrage (d'environ 6 fois le courant nominal
- moteurs asynchrones acage, demarragedirect). Lescaracteristiquessont porteesavec IIIrt
sur l'abscisse.
8.4.2. Caracterlstiques defonctionnement
verrouillage du disjoncteur et provoquent l'ouverture de celui-ci en cas de surcharge ou de
court-circuit. Le declenchement se produit aussi sous l'action d'une bobine commandee Ii
distanceou prevue Iititre de declencheur.a minimum (ou Iimanque) detension.
Du point de vue de la coupure, il existe deux classes de disjoncteurs (fig. 7.10.5) :
- disjoncteurs "classiques" ou l'interruption effective du circuit se produit au passage
naturel azero du courant, ala fin de la deuxieme demi-periode ;
- disjoncteurs limiteurs qui, pendant l'ouverture, limitent le courant de court circuit
dans son amplitude (inferieure Iila valeur de crete) et dans sa duree (inferieure Iiune demi-
periode, voir 7.10.3, b).
I "
1 - , :
t ' o '
I , ' j
8.25
I
,
,
I
I
I
On aura do ne plusieurs types de co mpo rtement ' de l' element de remplacement selo n
l' intensite du co urant traversant.
Le courant assigne I " est I e co urant que l' element de remplacement est capable de
suppo rter de faco n co ntinue, sans deterio ratio ns. On definit egalement un courant
conventionnel de non-fusion 1' !f=(1,2 o 1,3) In que l' element peut suppo rter pendant un temps
co nventio nnel sans fo ndre et un courant converuionnel de fusion If'" 1,6 In que fait fo ndre
l' element avant le temps co nventio nnel ; ee temps est fixeaune valeur tres pro che de la duree
de stabilisatio n thermique des elements (par exemple, 1h, 4h).
Duala transmissio n dela chaleur par co nductio n le lo ng du circuit, esxfonctionnement
assigne (normal) des elements fusibles les differences de temperature so nt assez faibles, On
peut co nsiderer une temperature mo yenne (d' enviro n 100C) qui depend essentiellement des
caracteristiques recherchees et des dispo sitio ns co nstructives ado ptees. Elle est inferieure ala
temperature de fusio n du materiau (regime deno n-fusio n).
Fig. 8.5.4
Les fusibles so nt fo ndes sur un principe thermique et so nt, ace titre, tres sensibles aux
surcharges mo mentanees et aux echanges thermiques avec l' exterieur,
Par co nstructio n, les elements fusibles so nt des parties affaiblis du circuit et, par
co nsequent, leur temperature est plus elevee que celle des autres parties du circuit L' energie
est transmise vers le milieu ambiant par co nvectio n et le lo ng du circuit par co nductio n. La
distributio n de la temperature le lo ng de l' element fusible est en general no n-unifo rme
(fig.8.5A). Derneme, la lamefusible est muniede plusieurszo nestransversales destrictio ns,
qui s' echauffent plus rapidement que les parties adjacentes de J alame.
8.5.2. Principe et caracteristiques defnnctio nnemeat
Fig. 8.5.3
8.24
La co nstructio n d' un element de remplacement alames et co uteaux est presentee sur la
figure 8.5.3.
Fig. 8.5.2
Co ntact du so cle
So cle
Co ntact de
l' element de
remplacement
(co uteau)
Milieu de rempiissage Element de
remnlacernent
Element fusible
Fig. 8.5.1
Co upe-circuit avis. 1- Po rte-fusible; 2- Element fusible; 3- Element
de remplacement; 4 - Anneau iso lant de pro tectio n; 5 - Element de
calibrage assurant no n-irrterchangeabilite des elements de
remplacement; 6 So cle
Les pieces de raccordement au circuit o nt une fo rme so it d' embo ut (capsule), en
general serti sur I eco rps iso lant, so it deco uteaux, . . .
Le milieu de remplissage, generalement co nstitue de po udre de silice de granulatio n
co nvenable, sert au refro idissement de l' element fusible' et al' extinctio ndel' arc electriquede
co upure. . ., ., .
La co nstructio n est illustree par les figures 8.5.1 (co upe-circurt apo rte-fusible aViS) et
8.5.2 (co upe-circuit aco uteaux).
8.27
(8.5.3)
(8.5.2) In S3I~ ,
en presence des dispositifs specialises de protection centre Ies surcherges OU
In '5,J~
I ~1 (8.5.i)
" c
b. couper le circuit avant que la temperature des conducteurs depasse la valeur de
courte duree admissible, ce qui s'exprime par larelation:
donc:
Un fusible (element de remplacement) dont le courant assigne (nominal) est In doit .
satisfaire les conditions suivantes :
a. supporter pendant une duree indeterminee lecourant d'utilisation du circuit Ie ; on a
8.5.3. Cboix d'un fusible
Les fusibles soul des appareils limiteurs. IIs coupent le courant de court-circuit dans la
premiere demi-periode, avant que ce dernier ait atteint sa valeur de crete (fig.7.1O.S). Leur
pouvoir de coupure est grand (au moins 50 kA).
Fig. 8.5.7
I
courant signifiantes (par exemple, circuits resistifs, circuits d'alimentation des tableaux de
distnbution). Pour In ~ 16A: I'if= 1,25L; IJ= 1,6In.
- Type aM (elements d'accompagnement de moteur, specialement concus pour la
protection des circuits terminaux OU ils doivent supporter les pointes de demarrage) ; ils sont
destines Ii l'elimination des courants de court-circuit, leurs caracteristiques de fusion les
rendant totalement inaptes a la protection contre les surcharges (cette derniere protection
devant etre faite par un autre dispositif par exemple relais/declencheur thermique), On a, par
exemple, k J =4, k2 =6,3.
Actuellement, on utilise souvent des elements de remplacement gG pour la protection
des circuits de moteurs des que les caracteristiques de ceux-ci tiennent compte du courant de
demarrage du moteur.
Les caracteristiques temps-courant type gG ont l'aspect illustre sur la figure 8.5.7. On
voit que pour la meme valeur de courant du circuit, le temps de fusion augmente au fur et a
mesurc que le courant nominal du fusible augmente.
8.26
- Type gG (fusibles pour usage general, fusibles "distribution") ; ils protegent ~la fois
contre les courts-circuits et contre les surcharges les circuits ne presentant pas de pointes de
Fig. 8.5.5 Fig. 8.5.6
10' A 10'
; 1---+
'10'
l~ll
.,0"
Lorsqu'une surintensite superieure au courant de fusion traverse I'element fusible
pendant une duree suffisante, l'element et les strictions sont portes aune temperature au-dela
de la valeur defusion (regime defusion). ..
Aux surcharges moderees, les strictions dissipent l'energie thermique dans les zones
adjacentes, ce qui allonge le temps de fusion. Aux surinte~it~s elevees, on a l'ech~uffement
adiabatique des strictions elles-memes ce qui provoque la rusion d'autant plus rapide que la
valeur du Courant est plus elevee, ... .
La caracteristique temps-courant d'un fusible est une caracteristique a temps inverse :
plus le courant est grand, plus Ie temps de fonctionnement est re~Ult (fig. 8.5.5 : a -
caracteristique de prearc, b - caracteristique de fonctionnement, c - integrale de J oule du
fusible). . ,
Les divers types de fusibles (des elements de remplacement) sont designee par un
group de deux lettres. . ,
La premiere lettre indique la zone de coupure (la totahte de la zone de surcharge ou
une partie decette zone) : . . ,
g : elements pouvant couper tous les courants qui en provoquent la fusion, jusqtrau
pouvoir de coupure assigne Ie (If <I <Ie) ; . , ..
- a : elements capables d'interrompre que les courants situes entre un certain multiple
du courant nominal et lepouvoir de coupure assigne ( k:Jn_ <1 <Ie) ., . , ,.,
Pour les fusibles de type a, Iecourant de non-fusion est precise par la designation klr.
et la notion correspondant au courant de fusion est repportee aIavaleur designee par k2In.
La deuxieme lettre indique la categoric d'utilisation et definit avec precision les
caracterisiiques temps-courant: . .
- G : elements d'usage general, destines aux circuits oil les surcharges transrtoires ne
sont pas elevees ; . .. ,
- M : elements plus specialement destines ala protectton des circuits de moteurs, ou
peuvent exister des surcharges de longue duree. .'
Deux types de fusibles sont utilises dans les installations BT (fig. 8.5.6) :
8.29
Les boutons-poussoirs ont ete la base elementaire de la communication entre les
operateurs et les systemes automatises.
Les boutons a impulsion sont les plus utilises. On trouve, par exemple :
8.6.2. Boutons-pousseirs
Les organes alimentes par les aux.iliaires de commande sont frequemment des
electroaimants, par exemple de comacteur, et le fonctionnement se produit en regime normal
soit a courant nul (electroaimant ouvert), soit Iicourant nominal (electroaimant ferme).
L'usage est defini par une frequence de cycle (classes allant de 12 FOIh a 1200()'
FOIh), une endurance mecanique (jusqu'a 30 millions de maneeuvres) et une endurance
electrique, qui depend du courant d'emploi 1. et de la tension d'emploi V" dans un service
normalise.
etc.
- les appareils automatiques : interrupteurs de position, de pression, de temperature,
etc.
Ces constituants sont des appareils mecaniques de connexion, installes dans les
circuits de commande au dans les circuits auxiliaires de l'appareillage de puissance. Ils sont
utilises pour des operations elernentaires de commande, de signalisation, deverrouillage, dans
le domaine habituel de l'appareillage, jusqu'a 1000V en courant alternatif et 1500V en
courant connnu, Uscomprennent :
- les appareils manuels : boutons-poussoirs, commutateurs, interrupteurs a pedale,
8.6.1. Appareils de connexion pour circuits de commande
Les constituants de detection delivrent un signal soit lors d'un changement d'etat
(detecteurs de "tout ou rien''), soit lors du franchissement d'un seuil determine, haut ou bas
(detecteurs de mesure). Leur role est ainsi analogue Iicelui des relais electriques mais se situe
a l'interface entre une grandeur physique, non electrique, et une grandeur electrique.
Traditionnellement, les auxiliaires de commande comprennent aussi les appareils dont
le role est depermettre la communication entre les operateurs et le systeme automatique.
F1
~1.
~
F2
Fig. 8.5.8
automatismes, ils peuvent etre classes, les uns dans les appareils de detection (etat de la
machine ou du processus) et les autres dans les appareils de commande, au niveau du controle
et non de lapuissance (emission ou reception d'ordres, d'alarme ou simple signalisation).
8.28
Ces appellations concernent les appareils qui foumissent un signal elementaire,
binaire, Ii un systeme automatique ou a. des operateurs. Dans le schema fonctionnel des
8.6. Appareils auxiliaires de commande, Acquisition de donnees et
dialogue hemme-maehine
On rappele que par selectivite on entend la coordination des dispositifs de coupure
automatique pour qu'un defaut survenant en un point quelconque du reseau soit elimine par
l'appareil place immediatement en amont du defaut, et par lui seul. Lebut de la selectivite est
d'assurer la continuite de service dans une installation. Seule la ligne endommagee doit etre
debranchee.
Selon la figure 8.5.7, dans le cas des coupe-circuit dans un reseau arborescent (fig.
8.5.8), la selectivite (sous l'action du courant de defaut Id) est assuree si le calibre de l'appareil
place en amont (Fi) est superieur ou egal a 1,6 fois le calibre de l'appareil equipant le depart
le plus puissant (F2), Cela revient achoisir un calibre de l'appareil amont qui differe au moins
par deux valeurs de l'echelle des courants nominaux (par exemple : 1, , 2 =50 A, 1,,1;::: 80 A).
8.5.4.Selectivitedesprotectiens amont/aval dans un reseau arborescent
f
Fusible 24610 16202532506380 100125160200250315400500 630
A vis 25 163 1100 I
.
In, A 160
I
.
A
- I
250
I
.
Socle couteaux
i 400 I
.
-
.
I
630
Tableau 8.5.1
au contraire, la' etant le courant admissible dans le conducteur, en fonction de sa section
transversale, sous des conditions d'utilisation ;
c. de plus, dans les circuits avec pointe de courant, supporter sans deterioration et sans
fondre Ies courants de pointe (les courantts de demarrage, dans les circuits des moteurs).
Au point de vue pratique, pour les circuits des moteurs la condition c) peut etre
satisfaite :
- soit suivant les recommendations du constructeur, pour un certain type de fusible, en
fonction du courant nominal du moteur ;
- soit utilisant une relation approximative, par exemple
~ (
I.;::: - 8.5.3)
Cd
au Id est le courant de demarrage da moteur et Cd - facteur dependant des conditions de
demarrage ; pour les moteurs asynchrones Iicage, demarrage direct, on peut utiliser la valeur
Cd=2 , 5.
Les coupe-circuit a. fusibles (fusibles), convenablement choisis peuvent egalement
assurer la protection contre les surcbarges dans des circuits sans pointe de courant. Une
canalisation peur supporte, pendant un temps specific, une surcharge inferieure au courant de
fusion du fusible. La condition Iiremplir dans ce cas est:
0, 61~ ~ In S0,81~ (8.5.4)
Le calibre du fusible sera choisi parmi les valeurs de la serie normalisee (voir le
tableau 8.5.1).
8.31
=.interrupteurs (pre~so~tats .et vacuostats) jouent le role dun relais electrique de
mesure, agissant sur un circuit electnque lorsqu'une valeur d'actionnemem est depassee et
agissant en sens inverse lorsqu'une valeur de relachement est atteinte, La sortie, en general de
typeelectromecanique, est realisee par un micro-interrupteur sensible, arupture brusque.
Pour les faibles pressions (pressostats) ou depressions (vacuostats) autour de la
pression atmospherique, on utilise des membranes de grand diametre. Lorsque la pression est
elevee, on arecours itune technologie it piston,
Les fluides sont surtout l'huile et l'eau,
Le principe des detecteurs capacitifs est de perturber le fonctionnement d'un ci it
11 L' bi 'd' . rrcui
~SCI ant. 0 ~~t~ etecter agrt sur 1.7 condensateur, Les detecteurs capacitifs sont sensibles a
1approche aUSSlbien conducteurs qu'isolants.
Les, detee~eu~sde passage photoele~lr~qu~sagissent lorsqu'un faisceau lumineux est
coupe par 1objet adetecter, Il suffit que celui-ci sort opaque ou semi-transparent.
8.6.5.Interrupteurs depression
8.30
Ces appareils detectent non un contact direct, mais lapresence d'une piece Iiproximite
d'une face sensible. Leur fonctionnement est purement statique avec traitement electronique I.
du signal et commande d'une sortie asemi-conducteur.
Les detecteurs inductifs pennettent de detecter l'approche d'un objet metallique par
effet d'induction magnetique.
8.6.4. Detecteurs deproximite
Ce sont des constituants i\ contacts electriques, dont l'actionnernent se fait par contact
mecanique entre l'organe de commande de l'appareil et l'objet dont on surveille la position.
(par exemple, des elements de machine, des niveaux de liquides).
Les variantes usuelles des organes de commande sont :
- acourse rectiligne : poussoirs arrondis (attaque en bout), poussoirs Iigalet (attaque
laterale);
- acourse angulaire : levier agalet, tige rigide, tige elastique, lyre.
8.6.3. J nterrupteurs mecAniques de position
Fig. 8.6.1
-- _ ._ .,..-0...- ... _ ,_ ..... ,,11"_
I_
n _
m__
rv ..... ""_ , , " " " " ...-
YI tIaIP-.pong
-_.
~-
........
bw............
~b ~~ ~b
vn
._
vm .... nno
IX_." " , , _
-les poussoirs, acontacts aimpulsion ou acontacts maintenus (par exemple, coup de
poing);
- les commutateurs, soit alevier basculant (type tumbler), soit rotatifs (amanette, Ii
crosse), munis ou non de serrures aclefs;
-J es manipulateurs, atiges rigides multidirections;
- les poussoirs lumineux, avec lesquels on peut regrouper les voyants lumineux
simples; ils sont equipes de lampes qui fonctionnent soit sous pleine tension (directementon - -. ,
avec une resistance en sene), soit sur transformateur incorpore dont le circuit secondaire est I
de tres basse tension; l'usage de voyants a diodes electroluminescentes s'est egalernent
repandu.
Quelques croquis de differents types d'organe de commande sont presentes sur la
figure 8.6. L Des symboles de boutons-poussoirs peuvent etre trouves sur Lafigure 8.3.3 et
dans les annexes 1et 2.
9.!
En partant des elements it l'arrivee (rJph2, J et Q > =arctg(Xch,Rch), le digramme se
construitell portant successivement la tension Uph2 (OA), la chute ohmique RI (AB) en retard
de (jl sur Up!!] et la chute inductive XI (AC) en avance de 7tl2sur RI. On obtient finalement
Up/I!CAC) et 8 angle de Uphl et Uph2. Le segment AC (ZI) est la chute de tension vectorielle
Lil/ph.
La chute de tension efficace (la seule qui interesse) est la difference algebrique
I1Uph =Uphl - Uph2.
Fig. 9.1.2
(9.1.1) /j_phl =/j_ph2 +Rl +;XL =/j_ph2 +Zl
est represente par la figure 9.1.2.
DC!al'impedance de la ligne, la tension au depart Uph1 decroit le long dela ligne vers
la tension it l'arrivee (aux bornes du recepteur) Uph2, tandis que l'intensite de courant reste le
meme au depart et a l'arrivee (pour un circuit sans defauts d'isolernent notables). Le produit
entre la resistance/la reactance/l'impedance et l'intensite du courant est appele chute de
tension.
La relation vectorielle entre ces elements
Fig. 9.1.1
I !-_--Jf"YY"ti'""L_ _ _ .,._ .o- . - - - - i
Uph1 I uph2 j r - 1 Char ge
I
' ,
'T'
' ~ ~ J
x R
Considerons pour l'instant un circuit monophase. Une ligne de longueur I et de section
constante du conducteur s alimente un recepteur dont l'impedance (dite l'impedance de
charge) est Zch =ReI! -i-jXch. La ligne peut etre representeafig. 3.2.1,9. L 1) par un quadripOle
passif comportant les parametres concentres R et X c'est- a- dire la resistance et la reactance
inductive (lacapacitedeslignescourtes enBTest negligeable).
9.1. Circuit d'un recepteur
9. CHUTE DE TENSION DANS LESRESEAUX
9.3
La chute de tension peut determiner la diminution des performances du recepteur ou
meme l'impossibilite de son fonctionnement. Chaque type de recepteur est caracterise par une
valeur admissible de la chute de tension. Si la chute de tension depasse la valeur permise, il
faudra choisir entre les solutions suivantes :
- accroissement de la section du conducteur ;
- remplacement du conducteur en aluminium par unconducteur en cuivre ;
- diminution de la longueur du circuit, par changement de I'emplacement du recepteur
(si possible) ;
- compensation de l'energie reactive, par l'utilisation des condensateurs branches ell
parallele (amelioration du facteur de puissance).
9.3. Effets et compensation des diets de Ia chute de tension
(9.2.4)
n
LlU% '" L1U %+" LllJ %
T ,t_, ;
;... 1
La chute de tension sur J ereseau sera done:
(9.2.3)
(9.2.2)
sir, %= PdtR, +~~iXt .102 =(Pd,rOi +~d,XOI )1. 1.02 .
UII U"
Pour le transformateur, la chute de tension est determinee en fonction des puissances
demandees (actives P dTet reactives QdT) des tous les recepteurs alimentes (recepteurs aval) et
de l'impedance du transformateur (RretXr, voir 3.2.2,4.2.4,4.4) :
AUr%= Par_,(R1.+XrtgqJaT).102
U,,-
ou
(9.2.1)
La chute de tension dans le reseau entier, entre la source (transformateur) et les bornes
d'un recepteur quelconque est la somme des chutes de tension sur toutes les branches du
reseau et la chute de tension aux bornes du transformateur.
Pour chaque ligne i a section du conducteur constante Si et longueur donnee Ii la chute
de tension s'exprime par les relations ci-dessus dans lesquelles interviennent les puissances
demandees actives Pdi et reactives Qdi (voir Ch.3), en tenant compte des facteurs de
simultaneite et d'utilisation (de facteur de demande) et le facteur de puissance correspondant :
Pd II ( ) 2 P.1. (x J 2
LlU.%=-'- r .+X is: 10 =_d._'_'_ 1+__Q_tg(/). 10
I U 2 0, 0 dt (J'S U 2 r . di
n I n 0 ,
tg(/Jdl =tg(arCCOSffJa)= ;di
al
9.2. Reseau de distribution radial (arborescente)
(9.1.10)
9.2
OU:
(9.1.9)
/ : : ; U=.J 3su ; =(J3 1 COS<jl' R + .J3 1 sine X )~ "
"
AU =PR+QX nU%=PR+QX .102
u, U"2
(9.1.8)
(9.1.7)
PI 2
t!..U%",---IO
crsUn
2
Dans un circuit monophase J e conducteur neutre et 1e conducteur de ligne sont
identiques et sont parcourus par Ie meme courant. La charge etant moderee, la section des
conducteurs est relativement faible. On peut done utiliser une relation similaire a(9.1.7). Dans
le calcul de la chute de tension il faut cependant considerer une longueur double du
conducteur (par rapport ala longueur de la ligne) :
2P I
MJ %'" ph .102
ph 0 2
crsUplm
La chute de tension peut etre exprimee aussi en fonction des puissances active 'et
reactive:
AU% =~(l +X o tg<p] .102
crsUn
2
"0
Lorsque X o tg<p ro (pour des faibles sections des conducteurs) on a la relation
approximative :
(9.1.6)
ligne (tension La chute de
composee) sera:
AU J 3AUph PI 2
M!% = - .100 = 100 =--2(ro +x otgq.1 0
Un Un UIZ .
(9.1.5)
(9.1.4)
P
Dans le cas d'un circuit triphase Q charge equilibree, seul le conducteur de ligne reste
aconsiderer, car le conducteur neutre n'est pas charge.
En substituant l'expression de l'intensite de courant en fonction de J a puissance du
recepteur P et de la tension nominale Us,
r;
f =----'---
Uphn COS(/) J3 un COS(/)
la derniere relation donne la valeur de la chute de tension exprimee en volts:
Pphl ( ) Pi )
t!..Uph =-- ro +x otg<jl =~(,.o +xolg<jJ ,V .
Uphn ,,3u;
tension relative, rapportee a la tension nominale de
En tracant un arc de cercle de rayon OC, on trouve. que la valeur efficace de la chute
de tension sera representee par le segment AD.
Pour un dephasage 8 modere, ce qui est le cas le plus general, on peut remplacer Uph]
par sa projection OC' sur Uph2 et la chute de tension approchee sera alors representee par la
longueur AC'.
On peut alors ecrire, pour la chute de tension:
L1U = U - U " " R l COS(/)+X l sine (9.1.2)
ph pill ph2
Vu que R =ro I etX =X o I (voir 3.2.1), la relation precedente devient :
L1U =II(r COS(/)+ X o sin (/) (9.1.3)
ph 0
10.1
Fig. 10.1.1
L'impedance interne (principalement resistive), offerte par les elements conducteurs
presents dans l'organisme, est d'une valeur relativement faible (200 ... 500 Q) et depend
principalementdutrajet ducourant.
Lapartielaplus importantedel'impedanceducircuit formepar lecorpsconsistedans
les impedancesdelapeau, c'est-a-direles impedancesdecontact, tant itl'entreequ'alasortie
du courant. La valeur d'impedancedela peau dependde latension, de la frequence, de la
duree de passage du courant, de In surfacede contact, de la pression de contact, de l'etat
d'humiditedela peau et detemperature; elle peut varier depuis plus de 100000 n(main
calleuse, avec surfacedecontact inferieure a 1cm2) jusqu'aquelquescentainesd'ohms pour
descontactsdeplus grandesurface, aveclesmainslisseset humides.
Dans les calculs de protection contre les effets du courant electrique, on adopte
souvent unmodele simplifie residant en une resistancedont la valeur petit etre consideree
1000Q.
Impedances du corpshum~,
=imp{:dal\~unete
2,
Le corps humain est un conducteur particulier ~conducteur electrobiologique. Les
differentespartiesducorpshumain~teliesquelapeau, lesang, les muscles, d'autrestissus et
articulations ~presentem pour le courant electrique une certaine impedance composee
d'elementsresistifset capacitifs. Lafigure10.1.J representelesimpedancesducorpshumain :
Z p ~ impedancedelapeau, Z i - impedanceinterneducorps, Z T - impedancetotale. Onnote
quel'impedanceducorpsn'est pasconstante; elle dependdeplusieursfacteurs : parametres
ducircuit, l'etar del'organisme, conditionsdecontact.
10.1.1.Impedance electrique aucorps humain
10.1. Passage du courant par Iecorps bumain
10. PROTECTION DES PERSONNES CONTRE VACTION
DUCOURANTELECTRIQUE
- - - - - - ~- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
10.3
En effet, la terre (le sol) est un conducteur vaste qui presente la particuiarite que,
malgre sa resistivite reJ :ativement elevee (environ 100 Qrn, beaucoup plus grande que la
resistivite des metaux - d'ordre 10-8Qm - et proche de la resistivite des isolants), la resistance
du circuit etabli par Ie So.l reste assez faible, comparable Iicelie des conducteurs metalliques
massifs, meme pour des grandes longueurs du circuit, grace 11l'immense section par laquelle
se renferment les lignes de courant. Le potentiel du sel est choisi comme reference (zero)_
La conductibilite du sol est surtout de nature electrolytique : les sols les plus
conducteurs sont ceux qui contiennent la plus grande quantite d'eiect:r9iJ :tes, dissous, c'est-a"
Fig_10.2.1
x
Lorsqu'une tension U est appliquee entre deux electrodes metalliques enterrees
(fig. 10,2.1), on constate qu'un courant J passera dans le circuit. Le sol se presente donc
comme un conducteur et laresistance du circuit est R =U/1. Strictement, cette resistance se
composera de la resistance des electrodes, la resistance de contact entre chacune des
electrodes et Ie sol et la resistance du sol entre les deux electrodes, Experimentalement, on
constate que la resistance des electrodes et Ia resistance de contact (ou de passage) sont
presque negligeable Iicote de la resistance du sol proprement dit. Lorsqu'on augmente la
distance entre les electrodes, on trouve que, a partir d'une certaine valeur de celle-ci
(>40 m), laresistance reste pratiquement constante_
~r----~\v/A-y,'l~
, >. ; ; - ~ ~ = - ~ ~ = - = - = - = - = - = - ~ - = - = - = ~ - = ; - ~ = - = - : - = - = : : - : ) ' ;
10.2.1. Coaductibilite dusol
10.2.Passageducourant par laterre (leSQI)
Tableau 10.L 1
ou de contact: 25 V pour les locaux mouilles, par exemple pour les chantiers en exterieur. La
securitedes personnes exige que cette tensiondecontact nepuissese maintenirdans aucune
partie del'installation, Le tableau 10,1.1 indique Ietemps maximal pendantlequel la ~rsg_l;llJ e
en contact peut supporter une tension decontact presumee.
~. .
' f
10.2
10.1.2. Effets du courant eleemque passant par le corps humain
On a en vue seulement des effets sur les individus qui se trouvent accidentellement
expose aucourant et non l'emploi des courants electriques dans latherapeutique medi~ale, ,
Les contacts accidentels des personnes avec l'installation electrique peuvent etre (voir
Ch.2): ' "
contacts directs, avec les parties actives (sous tension en service) ;
_ contacts indirects, avec les masses (mises accidentellement sous tension).
La tension de contact est la tension existant (ou apparaissant, lors d'un defaut
d'isolement) entre les parties simultanement accessibles dans l'installation electrique (parties
actives masses elements conducteurs etrangers al'installation).
.L'effet ;rincipal du courant sur l'organisme humain est Iechoc ilectrique -Texcitation
des tissus ayant pour consequence des troubles fonctionnelles. Les troubles. prOV?ques par
l'accident electrique (appele electroctaions sont cardiaques, nerveux o~sensoriels, L'action du
courant electrique sur le corps hurnain peut setraduire par les effets SUl vants :
_des contractions musculaires echappant ala volonte ;
- une paralysie respiratoire ;
_des accidents cardiaques (fibrillation ventriculaire) ;
- des brUlures ;
- autres effets secondaires.
Les effets physiologiques des courants, particulierement des courants alternatifs
industriels (50 Hz), sont determines par l'intensite du courant qui traverse l'individu '
l'intensite du courant parcourant les conducteurs de l'installation ne presente aucune
importance. Ces effets et leurs consequences dependent essenti,ellement de la relation temps-
courant qui traverse l'individu, et, d'autre part, du chemin SUlVl par ce courant ~ le corps.
Ce n'est done p-as la tension qui joue le role fondamental et le danger ne depend pas
particulierement de cette tension, par suite de ce fait que l'impedance offerte par Ie corps
humain, qui determine la valeur de I'intensite pour une tension donnee, varie dans des
proportions considerables. _
Pour le meme trajet du courant atravers le c-orpshumain, plus le courant et le temps
sont eleves, plus les consequences sont graves. Des nombreuses etudes (bases ~ . W : des
experiences sur des animaux ainsi que sur les informations resultant d'observations cnmques
ou d'analyses post-accident et meme de l'experience de l'electrocution penale americaine) ont
etabli des valeurs dangereuses et des valeurs admissibles du courant. ,Les valeurs fournis se
pJ acent dans certains limites, selon les conditions d'experimentation. A titre d'exemple, on, a
trouve que les valeurs suivantes des courants peuvent entramer le mort selon leur duree
d'application : 500 rnA pendant 0,1 s, 350 rnA pendant 0,2 s, 150 rnA pendant 1 s, 50 rnA
pendant 3s, 10ms, pendant plus de 30 s. . , '
Toutefois, ces valeurs ne sont pas, dans beaucoup de cas, directernent applicable en
pratique pour concevoir la protection centre les chocs electrique, v~_que, dans l~plup~ des
cas, c'est la tension appliquee au corps qui est fixee par la nature de l'installauon, tecntere est
la limite admissible de la tension de contact (c'est-a-dire le produit du courant passant par le
corps et de son impedance). La relation entre le courant et la tension n'est pas lineaire du fait
que l'impedance du corps vane avec la tension de contact. nimporte done de disposer de
donnees quant acette relation_ .' ,
Le danger des chocs electriques apparait lorsque la tension de contact est,superieure a
ia tension limite de securite (tension au-dessous de laquelle il n'y a pas de risque pour
l'homme). Selon les conditions d'environnement, particulierement en presence ou non d'eau,
cette tension (valeur efficace) est, en alternatif, dans la generalite des cas, de 50 V (lo~u~
secs ou humides), Des vaieurs plus faibles sont imposees dans certames condltlons d'humldite
10.5 1.0.4
Pour un courant par la terre l;, sur la sphere derayon x, la densite de courant sera :
. It
it =-- (10.2.2)
2r.x2
Le potentiel a ladistance x du centre de l'electrode devient :
Fig. 10.2.2
~V
V I
Dans le cas d'electrode hemispherique consideree,
1
R, =Pl- (10.2.5)
2rc1'
d'ou lionpeut deduire que laresistance est determinee, d'un part, par les caracteristiqnes du sol
(la resistivite) et, d'autre part, par les caracteristiques geometriques de I nprise (la forme et les
dimensions de l'electrode),
Pour une electrode quelconque, on peut ecrire
R, =PtKg (10.2.6)
ou K g est un facteur dont l'expression est determinee par la geometrie del'electrode,
nen resulte que leconducteur de liaison avec la terre setrouve porte aune difference
de potentiel
U, =R/, (10.2.7)
par rapport aux points du sol ou la densite de courant est devenue negligeable. Cette tension,
appelee tension de laprise de terre, s'exerce entre le conducteur et I asurface du sol.
Ces tensions sont surtout interessantes de considerer en ce qui concerne les points de
la surface du sol, car une personne ou en animal dont les pieds touchent I e sol en deux points
ecartes d'une certaine distance se trouve parcouru par un courant proportionnel a la d.d.p.
entre ces deux points. On defiuit la tension par pas entre deux points du sol distants du pas
d'un homme (0,8 m). La tension par pas est maximum au voisinage de l'electrode et elle
decroit en rapport inverse du carre de la distance au centre.
Une pareille prise de terre ou un defaut a la terre peuvent etre done tres dangereux
pour les gens et animaux qui viendraient Ii s'en approcher, surtout pour J es animaux tres
sensibles, tels que I e cheval, que ses fers mettent d'ailleurs en bon contact avec I e sol et la
longueur du "pas" est importante.
A titre d'information, la resistance de terre d'un tube de 5emde diametre et de 2 mde
profondeur varie de 2 a40 n d'apres la resistivite du terrain.
x
Ut
RI =-- (10.2.4)
It
representant J a resistance de dispersion du sol autour de l'electroders), Eile differe d'une
resistance d'un conducteur homogene er depend de laconfiguration du champ electrique dans
lesol.
On definit la tension d'une prise de terre U i: I orsqu'un courant It s'ecoule atravers la
prise, comme la difference depotentiel entre l'eleotrode et la zone de potentiel nul. I I en resulte
laresistance de laprise
10.2.3. Tensionet resistance d'une prise de terre Entre les differents points du terrain parcourus par les filets de courant qui vont de
l'electrode de terre al'electrode de retour, s'iJ y en a une, ou se perdent tout autour de cette
electrode, sedeveloppent des differences de potentiel (d.d.p.) proportionnelles aladensitede
courant par le sol (jt), ala distance des deux points et alaresistivite du sol (PI ). Selon la loi de
la conduction electrique et la definition de l'intensite du champ electrique (E,) :
E, =p,j, =- ~ (10.2.1)
Pour simplifier, on peut considerer une prise de terre constituee pa r une electrode
hernispherique derayon r (fig. 10.2.2) ayant son centre ala surface du sol, avec une electrode
de retour egalement hemispherique de dimensions infinies. Les lignes de courant par I e sol
seront des lignes radiales et les surfaces equipotentielles seront des demi spheres. Les !ignes
equipotentielles sur la surface du sol seront donc des cercles concentriques.
V " " f . dx It I/ r V r
x = PIlt =PI-,)-=Pt-')-'-= e-' (10.2.3)
x _1t.'l' ~7t r.'I: X
Ve etant lepotentiel sur l'electrode.
Remarquons que le potentiel en un point exterieur al'electrode est en rapport inverse
de la distance x, sa valeur etant independante du rayon de cette electrode, pour un meme
courant, tandis que le gradient de potentiel est aussi independant du rayon de l'electrode, mais
it varie en rapport inverse du carre de la distance, etanr maximum au voisinage de l'electrode,
Le potentiel du sol dirninue done assez rapidement amesure que la distance augmente et peut
etre considere nul apartir dune certaine distance (environ 20 m) qui definit la soi-disant zone
de potentiel nul de laprise deterre, OU la densite de courant est devenue negligeable.
dire le terrain arable ou argiieux ou humus suffisarrunent humide. Le sable, les cailloux, les
rochers sont tres isolants.
La liaison de l'installation avec la terre peut etre soit accidentelle, par contact
d'impedance non negligeable d'une partie active de l'installation (de/iiuf it la terrey, soit a
volonte, par des electrodes specialement prevues (mise a la terre d'alI rnenta1;illn ou de
protection; voir 3.2.2). La mise a la terre d'une partie d'~e .installerion consiste dans la
liaison efficace de cette partie, au moyen d'un conducteur metalhque, avec une p;lse ..de terre
(ou, abreviativement une terre), constituee par une ou plusie~s electr?des metalliques de
formes diverses (plaque, tube, barre, etc.) enfoncees dans I e sol aune profondeur convenable.
10.2.2. Repartition des potentieis au voisinage d'une prise de terre
10.7
10.6
La protection consiste Ii couper automatiquement l'alimentation d'une partie. de
I'installation, afin que, ala suite d'UDdefaut dans cette partie, une tension de contact ne pwsse
se maintenir a une valeur efficace superieure a 50 V. Le temps de foncoonnement maxunal
est donne par le tableau 10.1.1 en fonction de latension de contact presumee.
On remarque parmi les moyennes les plus utilises : Ia mise itla terre, la mise au neutre
etles dispositifs differentiels residuels,
10.8. Protection par coupure de l'alimeotation
Des principes enonces plus haut ilresulte en premier lieu que l'emploi d'une tension
inferieure it50 V peut assurer la securite si certaines conditions sont respectees :
- les circuits sont alimentes par unesource dite source de securite :
_un transformateur de securite, specialement concu, abaissant la basse tension
ordinaire atres basse tension (TBT) et de rigidite electrique particulierement elevee entre les
circuits primaire et secondaire;
- une batterie de piles ou accumulateurs ;
- un groupe moteur-generateur ;
- les circuits ne doivent avoir aucun point relie alaterre;
- les conducteurs doi vent etre separes de ceux detout autre circuit;
_ les prises de courant ne doivent etre interchangeables avec celles de circuits de
tension plus elevee,
Pour les installations reliees IiJ a terre, la protection peut etre assuree aussi par
l'utilisation des dispositifs differentiels ahaute sensibilite.
Protection sans coupure deJ 'alimentation est obtenue pa r :
_ emploi d'une isolation renforcee ou une double isolation afin d'eviter le contact avec
des parties susceptibles d'etre mises sous tension;
-locaux (ou emplacements) non-conducteurs ;
liaisons equipotentielles entre les masses pouvant etre mises sous tension et pouvant
etre touchees ensemble par une personne ; . .
, _separation des circuits qui consiste aalimenter l'equipement aproteger par un CIfCUlt
separe du circuit principaJ aumoyen d'un transformateur de ra~port Ill. (~g.1O.7.1~;,Iecircuit
secondaire doit de preference n'alimenter qu'un seul appareil et doit etre protege de tout
dommage et de toute defaillance d'isolation.
10.4. Protection centre lescontacts directs et indirects
10.7. Protection sans coupure deI'alimentaticn
La securite des personnes exige que:
- la tension de contact ne depasse pas les valeurs admissibles ;
- la tension de contact ne puisse se maintenir da ns aucune partie de l'instaUation ; des
que la tension de contact presumeeda ns une partie quelco~que deYinstal1ation .estatt~in~e, un
dispositif de protection doit separer automatiquement de l'installation cette partie protegee par
le dit dispositif, dans un temps conditionne par les chiffres du tableau 10.1.1.
Lorsqu'un contact direct ou pa r une faible impedance est etabli entre un conducteur de
ligne et la masse d'un recepteur (par suite dun defaut d'isolement), la masse sera portee au
potentiel tres dangereus du conducteur de ligne, Pour eviter Iedange_rilfaut s'assurer que:
_ le courant passant par le corps en cas d'une touche accidenrelle et la tension de
contact restent sous les limites admissibles ;
_ la tension de contact sera eliminee, le plus vite que possible, soit par les appareils
destines ala protection contre Ies courts-circuits, soit par des appareils specialement concu
pour assurer la coupure du circuit;
Laprotection contre les contacts indirects peut etre realisee :
- sans coupure de l'alimentation;
- par coupure del'alimentation.
10.3. Prineipes desecurite
10.6. Protection centre lescontacts Indirects
J
Si 1'on excepte la protection pa r dispositif differentiel Ii haute sensibilite, aucun
dispositif de protection n'intervient lorsque le contact direct est etabli.
C'est pourquoi les seules mesures de protection consistent Iieviter par tous les moyens
les contacts directs :
- isolation des parties actives;
-la mise hors de portee au moyen d'obstacles (barrieres ou enveloppes) qui ne doivent
pas pouvoir etre supprimes facilement (emploi d'une de) et sans mise hors tension des parties
actives protegees;
- eloignement a une distance de minimum 2,5 m entre les parties simultanement
accessibles.
10.5. Protection centre lescontacts directs Pour obtenir une terre deresistance faible, les prises de terre sont realisees en pratique
en utilisant plusieurs electrodes en parallele, et les espacant d'au moins 2,50 it3m. Vu que les
distances entre les electrodes enfoncees sont inferieures a40 m, le potentiel d'UDpoint du sol
est determine par superposition des potentiels des electrodes voisines. La resistance d'une
prise composee de n electrodes sera donnee par une relation de la forme:
Rt =!i (10.2.8)
nu
ou u <I(coefficienr d'utilisation de la prise) est fonction des nombres des electrodes et de
leur disposition dans lesol.
Les prises de terre peuvent etrespecialement etablies ou de ~ait.
Les prises de terre specialement etablies sont celles constituees par des conducteurs
electriques noyes dans le sol : .
- piquets de terre, fences ou fores (suivant lanature du terrain) ; ,
_ conducteurs, rubans, feuillards, enterres dans une tranchee ou boucle a fond de
fouille posee lors de la construction des batiments, en employant des metaux que leur nature
ou leur mode depose mette al'abri de la corrosion. .
Les prises de terre de fait utili sent les elements conducteurs de la construction en
liaisons avec laterre :
- armatures metalliques des fondations ;
- canalisations metalliques de distribution d'eau ;
- gaines metalliques des cables enterres.
Souvent on effectue une combinaison des deux systemes.
10.9
10.8
Fig. 10.8.1
Lorsqu'unephase touche la masse (supposons la resis~e du,defaut nulle), il y a
elevation du potentiel de cette masse. II s'etablit dans le circuit de defaut, par la terre, un
-ri
1 1
-' I
;,! I
11
______~_----.:i:.._j_-=::::::===>' : .. t--~_:_:x....
b. Dansleregime du neutre 11'( 2.2.3, fig. 2.2.1, e), leneutreest isoledeIaterreet
lesmassessontrelieesa uneprisedeterre.
Lecourantdedefautserenferrneenpassant atraverslaprisedeterredesmasses et les
impedances d'isclement du reseau par rapport it la terre. Vu que ces dernieres sont assez
grandes, le courant est faible et la tension de contact reste faible mernepour des valeurs
relativementeleveesdelaresistancedelaprisedesmasses.
Lamiseala terre peut assurer ainsi la protection des personnes, au moins pour un
premier defaut, a la masse ou a la terre, la coupuredu circuit n'etant pas imperative. Un
controleur permanentd'isolement est necessairepour indiquer par unsignal sonoreouvisuel
l'apparitiond'unpremier defaut,
Desqu'undeuxiemedefautest possible, undispositif specialisedoitcouperlecircuit.
Laseparationdes circuits (Fig. 10.7.1)permet hi.~~alisationd'unreseau aneutrei~oie
a partir d'un reseau avec neutre a la terre, plus favorable du point de vue protection des
personnes.
(10.8.4)
(10.8.3) 10.8.1.Protection par misealaterre
a. Dans Ieregime de neutre 17'( 2.2.3, fig. 2.2.1, d) Ieneutredutransfonnateur est
relit I i la terre par une prise de terre d'alimenumon (resistance R,,) et les masses de
l'installationsont reliees entre eJ leset mises it la terrepar uneprise de terre de protection
(resistanceRm) distincte(fig. 10.8.1).
(10.8.2)
(10.8.1)
Up),
1 :---
t R II +Rm
Latensionde1amassepar rapporta 1aterredevient latensiondelaprisedeterre:
; Uph
U =R 1 =U h---=---
1m' p R +R R
ttl 11 1 +-"
Rm
et le potentiel dusol vaneenrapport inversedeladistance( 10.2.2).
Latensiondecontact a laquelleest soumiseunepersonnequi toucheunedesmasses
dependdelapositionpar rapportalaprisedeterre. Lavaleur maximale, egaleaIatensionde
laprisedeterre, correspondea lazonedepotentiel nul :
U =(J ~= Uph
C t R R,
/\m + J 1 1+-'
R",
Pour uneresistance de la prise deterre d'alimentation donnee, on peut trouver une
resistance de la prise de terre de protection detelle facon que la tension de contact reste
inferieurealavaleur admissibleUa :
Ua
Rms:Rn-:----
Up"-Ua
Le courant de defaut qui corresponde aux valeurs pratiquement realisables des
resistances des prises de terre (de l'ordrede dizaines d'amperes) ne peut pas provoquer la
coupureducircuitpar lesappareilsdeprotectioncentrelescourts-circuits.Par consequent:
- latensiondecontact (memediminuee) semaintient sur lesequipements;
-J e potentiel duneutreainsi quelespotentielsdestouteslesmasses encontact avecce
conducteur ouaveclaprisedeterred'alimentationseront amenesI ilavaleur delatension de
la prise d'alimentation Uph - Ua ; plus Ua est faible, plus le potentiel de ces parties
conductricesest dangereux,
La mise it la terre des masses dans un systeme TT ne peut pas assurer done la
protection contrel'electrocution dans toutes les parties du reseau, La protection devraetre
assureeenajoutantdesdispositifsdeprotectionspecialises.
Fig. J O.7.1
courant de defaut Id =1,. En negligeant l'impedancedes conducteurs dureseau, la valeur du
courant est:
10.11
10.10
UphO - tension secondaire avide du transformateur d'alimemation ;
Zd - impedance de laboucle de defaut (enroulement du transformateur, conducteur de
ligne, conducteur deprotection) ; .
Ia - courant assurant le fonctionnement du dispositif de protection dansletemps
correspondant ala tension de contact presumee.
Lorsque la coupure est assuree (avant 0,4 s) par les coupe-circuit afusibles du circuit,
le courant Ia est un multiple du courant nominal I" :
fa =(58)1" . (10.8.7)
Dans Ie cas d'un disjoncteur, le courant de defaut doit depasser le courant de reglage
du declencheur electromagnetique Ir e :
Id ~ 1,21r e . (10.8.8)
Le conducteur de protection doit etre mis a la terre a proximite de chaque
transformateur et, en outre, en autant de points que possible, notamment au point d'entree de
(10.8.6)
1 d -courant de defaut :
ou
(10.8.5)
Dans ces conditions, tout defaut d'isolement est transforme en un defaut entre phase et
neutre, cequi setraduit par un court-circuit monophase,
Dans ce schema, la protection est assuree par Ie dispositif de protection centre J es
courts-circuits tel que coupe-circuit afusibles ou disjoncteurs amaximum de courant.
Si, en un endroit quelconque, iIse produit un contact entre un conducteur de phase et
le conducteur deprotection ou une masse qui lui est reliee, lacoupure en un temps specific est
realisee si
Fig. 10.8.2
I
~~ Ll
~
iz
L3
PEN
PE
~~
T
N
~
~,, ,,
, ,
I
11.
"
j
I
f..-:- , ,
L
I
"
i I
"
i I
, ,
I I
L___)
Dans ce schema (syste me TN, fig. 2.2.1, a.b,c, fig. 10.8.2), Ieneutre de l'alimentation
est mise ala terre et les masses sont reliees au neutre du transformateur, par l'intermediaire,
soit d'un conducteur neutre et de protection confondus (PEN) soit par un conducteur de
protection distinct (Fig. 10.8.2).
chaque batiment et au chaque tableau de distribution. 11 faut assurer la continuite du
c?nduc~eur ?e protection ', En outre, iles~interdit de couper le conducteur PEN; des coupe-
ClICUlta fusibles ou des poles des appareils de connexion ne son! pas admisses sur le trajet de
ce conducteur.
10.8.2. Protection par mise auneutre
ALl
I Circuit a courant triphase, 50 Hz, 400 V, trois
conducteurs (de ligne) de 25 =\avec fi1
neutrede16mm2 : a) representationmultifilaire,
1; 1) representationunifilaire
3x25mm"+'x1Smm<
~)
a) Paire coaxiale (si la structurecoaxialene continuepas,Ie
trait tangent doit etrerepreseme sur le cate coaxial seulemeut); b)
idem, raecordeesur bornes; c) idem, sousecran
Conducteur sons ecran: a) un conducteur; b)
deux conducteurs; c) deux conducteurs sur
quatre I
31<25m",2 +'X1611\",2
b)
31N - 50 Hz 400 V
N Il
31N - 50Hz 400 V
-e-:e{]--G-
a) b) c)
Terre: a) symbole general; b) terresans bruit; c)
terredeprotection
c) b) a)
L
"h
j_
Fl F2
~
I
-:1
@ )
a) b) c)
Masse, chassis
Ajustabilite, variabilite: a) ajustabilite, symbole
general; b) ajustabilite, non lineaire; c)
ajustement predetermine; d) variabilite
intrinseque, symbole general; e) variabilite
intrinseque, non lineaire; f)action par echelons;
g) idem, le nombre d'echelons precise; h) I
ajustement it action continue. Les symboles de
variabilite et d'ajusrabilite sercnt dessines sur Ies svmboles de
l'clCrw..~t ct sallS un an~e de4-50. 1
a) Defaut (m:rrquagede l'emplacement suppose d'; ; ; ; -j
defaut); b) defaut d'isolement (par contoumement, 'I
claquage, etc. )
Nature du courant et de la tension: a) courant
continue; b) courant altematif; c) courant
redresseavec composante alternative; d) polante
positive; e) polarite negative; f) conducteur
neutre: g)conducteur median
Cadres et enveloppes. a) Objet (equipement, 1
dispositif, unite fonctionnelle, composant, I
fonction); b) enveloppe (ampoule ou cuve),
enceinte; c) separation d'un groupe de
constituants associes physiquement, I
i mecaniquement ou fonctionnellement (D'imPOrt.
I quelle combinai.~onde traits courts et longue'Speut eussi eire
utili,ce); d) ecran, blindage, Touteformecoaveneble peut
Bin:utiliseepour leesvmbclesc)"etd),
a) b)
a)
DI I 0
Fl F2 F3
0
C)
c)
r-----l
F3 F2
I
d)
I
b)
1---.
-
....._,
,..____.
+ - N M
-- - -
a) b) c) d) e) f) g)
/_///_/
a) b) c) d) e)
~ ~
//
f) g) h)
SYMBOLESGRAPIDQUES(EXEMPLES)
ANNEXE 1
Al.3
Dispositifs de liaison: a) fiche (contact mille
d'une prise ou d'une fiche); b) prise (contact
femelle d'une prise ou d'une fiche); c) fiche et
prise; d) prise et fiche roultipolaire; e)
connecteur, partie fixe d'un ensemble; f)
connecreur, partie mobile d'un ensemble; g) I
ensemble de connecteurs; h) socle de prise de
courant (puissance) avec contact pour I
conducteur de protec.tion; i) fiche et prise de
connecteur, par exemple cavalier
AL2
g) i) h) f)
d) e)
0)
I '
I
I
c) a)
Transformateurs de mesure de courant: a)
symbale general; b) avec cinq passages d'un
conducteur servant comroe bobine primaire
(sans bobine primaire incorporee); c) it deux
noyaux avec un enroulement secondaire sur
chaquenoyau (* - identification des bornes); d)
it deux enroulements secondaires sur un circuit I
magnetique ccmmun. F2 est utiliseo en represeruetioa
unifileire.
I
Machines eiectriques it courant alternarif a)
moteur serie. monophase; b) moteur arepulsion,
I
monophase; c) m.oteur asynchrane monophase I i.
rotor en court-circuit, enroulement de phase
auxiliaire it extremites sorties; d) alternateur
synchrone, rriphase it induit monte en etoile,
neutre sorti; e) alternateur synchrone triphase, it
deux extremites sorties pour cheque
euroulement de phase; f) mateur asynchrone
triphase, I i rotor en court-circuit; g) moteur
asynchrone triphase, a rotor en court-circuit, it
deux extremites sorties pour chaque
enroulemenr de phase; h) moteur asynchrone
triphase, I irotor itbagues ;:.-;-;--
Transformateurs en representation multifilaire
(Fl) et unifilaire (F2): a) transformateur II
deux enroulements, symbole general;
b) antotransformateur monophase;
c) autotransformateur monophase a reglage
progressif de la tension; d) transfonnateur
triphase, couplage triangle-etoile avec neutre
sarti
FI . 1FI . 2 F2. 1 F2. 2 Fl F2
c) d)
FI F2 Fl F2
a) b)
~~;:~~~
L.....J
e
h
(I
Fl F2 Fl F2
a) bJ
n.~
W
~
m Fl F2
c)
F1 F2
d)
.
~I i=~
f#- i I
. ~~. );6lJ ~-
l@ rillJ \f)=W ~[
r:::l
a) b) c) d) e)
I ~~
f) g) h)
T T
L
+ a) Derivation, point de liaison; b) liaison enT; I
a)
Fl F2 E'1 ,F2 c) doubleliaison enT; d) point neutre(dans un
b) c,
systeme multiphase); e) intersection sans
l_ .n
+
.- liaison; f) contactmobile (par exemple glissant)
d) e) f ) I
Resistances: a) symbolegeneral; b) reglable; c)
-c.:::J - .cS
_g_ variable acontact mobile; d) avec (deux) prises
a) b) c) d) fixes; e) dependant dela tension, varistance; f)
.6- .c;E
--!:::J _
reglable a contact glissant; reglable a contact
ue) f ) g) h)
glissant et a ajustage predetermine; g) shunt; i)
b
photoresistance; j) element chauffant
-l!lIID-
i ) i)
Condensateurs: a) symbole general; b) polarise,
j_
-L
}f
f
par exernple electrolynque; c) reglable; d) II
T T
ajustage predetermine
a) b) c) d)
Inductances: a) inductance, bobine,
,yvv-.
1"'1M enroulement; b) itnoyau magnetiqne; c) itnoyan
a) b) c) magnetique avec entrefer; d) avec (deux) prises
flll
rv r:::
fixes; e) variable par contact mobile, i\variation
d) e) par echelons
J')'
-..'"
---;+
I Diodes a semi-conducteur: a) symbole general;
-e:+
*
-l3+- --;+-
I b) electroluminescente (LED); c) photodiode; d)
a) b) c) d) e)
tunnel; e) Zener
-i1 *r8*~ -it
{f
i Thyristors: a) type non specifie; b) commande
I cote anode; c) commande cote cathode; d)
aj b) c) d) 6)
I blocable, gachette non specifiee; e) triac
y
~
~/
h
I Transistors: a)PNP; b) NPN, avec collecteur
I relie it l'enveloppe; c) avalanche NPN; d) a
a) b) c) d)
jonction unique (TUJ ) avecbase detypeP; e) I i
hh h~
jonction unique(TUJ ) avec base detypeN; f) a
cffet de champ avec canal de typeN; g) it effet
e) f) g) h) de champ avec canal, de type
p.
h)
phototransistor typePNP
~f-
Cellulephotovoltaique
AL5
Conducteurs particuliers - schemas I
topograpbiques: a) neutre (N); b) de protection
, (PE); c) deprotectionet neurreconfondus (PEN) I
, I
I Luminaire a tubes fluorescents - schemas
! topograpbiques: a) symbole general; b) a trois
I tubes; 0) I in tubes
[
I Point d'attente d'appareil d'eclairage (represente
avec canalisatiou venant delagauche) - shemas
topographiques: a) symbole general; b) en
a pli uemuraJ e
I Inrerrupreurs - shemas topographiques: a}
! symbole general; b) a lampe temoin; c)
ibipolaire; d) commutateur unipolaire; e) va-et- i
' I vient; f) commutateur intermediaire pour va-et-
vient; g) bouton-poussoir; h) bouton-poussoir
jluntineUX (avec lampeincorporee); i) gradateur
I Organedecommande d'unrelaisthermique
Ro]ai, d,~ r eI _"PP=" =,,,,", I
de mesure. L'asterisque doit etre remplace par
une au plusieurs lertres ou par un ou plusieurs I
b)
ensuite ala frequence de synchronisme.
Fig. A3.2.3
K
. . .
l'aiguille entre en rotation et elle se synchronise avec Ie champ tournant puisqu'elle tourne rgulaire n(par exemple, dans la peripherie d'une armature magnetique ou dans l'entrefer
une machine electrique rotative) .
Lorsqu'un aimant en-fer de cheval (Fi-g.-A3.2.2, a) tourne auteur d'unaxe vertical,
ne aiguille aimantee, placee sur son pivot, entre elle-meme en rotation. On dit qu'elle est
oumise aun champ tournant.
Un ensemble de trois bobines it Doyal! de fer, dont les axes sent regulierement
(kales de 120, alimentes par 1.U1 systeme triphase de courants (Fig. A3.2.2, b)
il =1 cos rot ; ; 2 =1 cos( ro/ - 231t) ; i) =1 cos( rot - ~ )=J cos( rot +231t). (A3.2.25)
ree un cbamp tournant dans l'air, mis en evidence par une aiguille aimantee, placee au centre
suivant l'axe de symetrie) du systeme, dont la frequence de rotation (nombre de tours par
econde) est exactement egale ala frequence des courants dans les bobines :
ns =f , tr/ s . (A3.2.26)
La frequence derotation du champ toumant est appelee frequence de synchronisme.
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