Quotidien national dinformation 20, rue de la Libert - Alger Tl.: (021) 73.70.81 Fax: (021) 73.90.

43 55
e
Anne Algrie: 10,00 DA - France: 1
LE PRSIDENT DE LA RPUBLIQUE
PROCDE UN MOUVEMENT PARTIEL
14 Dhou-el-hidja 1435 - Mercredi 8 Octobre 2014 - N15251 - Nouvelle srie - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287
L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E
Une voie ferre de 18 km
entre luniversit
Hadj-Lakhdar
et le ple universitaire
de Fesdis
VISITE DINSPECTION
DAMAR GHOUL BATNA
Le Prsident de la Rpublique, Abdelaziz Bouteflika, a procd un mouvement partiel
au sein du corps de la magistrature a indiqu, hier, un communiqu de la prsidence
de la Rpublique.
CORPS DE LA MAGISTRATURE
P.22
P.4
Ncessit d'un
dispositif sanitaire renforc
aux postes-frontires
ABDELMALEK BOUDIAF :
P.4
Des assises
sur les exportations
hors hydrocarbures
en janvier
COMMERCE
P.3
M
me
Derdouri ritre
la volont de lAlgrie
renforcer la coopration
avec la Serbie
MISSION COMMUNE
DUN TIMBRE-POSTE
P.3
P.3
Nous refusons
dhypothquer lavenir
de nos enfants
Hausse de 4% du PIB
en 2015
NOURIA BENGHEBRIT
BLIDA :
P.3
P.8
PP.12-13
CONFRENCE DE PRESSE
DE CHRISTIAN GOURCUFF :
Au Malawi
pour gagner
LE QUATRIME ART
GAGNE DE PLUS EN PLUS
LE CUR DES JEUNES
Dans son rapport sur les perspectives
conomiques mondiales, publi hier loccasion
de la tenue de son assemble annuelle prvue du
10 au 12 octobre Washington, il est constat que
le Fonds a rvis lgrement en baisse son
pronostic sur la croissance du PIB de lAlgrie
comparativement ses prvisions contenues dans
son rapport mondial d'avril dernier. En effet, dans
son pronostic dil y a six mois, l'institution de
Bretton Woods tablait sur une croissance de 4,3%
en 2014 et de 4,1% en 2015.
Souffle juvnile
passionn
de thtre
PERSPECTIVES DU FMI POUR LALGRIE
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DEMAIN 9H
AU MINISTRE
DES AFFAIRES
TRANGRES
Clbration de la Journe
de la diplomatie
Le ministre des Affaires tran-
gres organisea, ce matin partir
de 9h, une crmonie en comm-
moration de la Journe de la diplo-
matie algrienne.
DU 10 AU 28 OCTOBRE 2014
OREF : programme culturel et artistique
LOffice Riadh El-Feth abrite, durant ce mois, un pro-
gramme danimation culturelle et artistique qui se dcline
comme suit :
la salle Ibn Zeydoun :
10 octobre : lassociation Djenadia de Boufarik organise
un concert de musique andalouse loccasion de la sortie
dun nouvel album.
11 octobre : le Conseil de lordre des architectes dAlger
organise une assemble gnrale regroupant les architectes
de la wilaya dAlger.
16 octobre : concert de varits sous la direction du ms-
tro Farid Aouameur.
18 octobre : soire musicale andalouse-Association El-
Youssoufia (Miliana).
25 octobre : soire musicale andalouse-association cul-
turelle Ghoutia (Chebli).
Au petit thtre :
14 octobre : clowns, marionnettes, magie avec Mirou
14 heures.
21 octobre : clowns avec Harlo Marlo (trio El-Besma)
14 heures.
28 octobre : cooprative Ennahla des Arts - Tiaret.
LE 11 OCTOBRE
14H30
LA LIBRAIRIE
DU TIERS-MONDE
Vente-ddicace de
Mourad Benachenhou
La librairie du Tiers-Monde abri-
tera, le 11 octobre partir de
14h30, une vente-ddicace de
lauteur Mourad Benachenhou
pour la signature de son dernier
ouvrage, les Clairons de la desti-
ne, paru aux ditions Casbah.
2 EL MOUDJAHID
Au Nord, temps ensoleill et assez chaud,
notamment vers les rgions du littoral Est et
Centre.
Les vents seront en gnral faibles mod-
rs.
La mer sera belle peu agite.
Sur les rgions Sud, temps gnralement
assez chaud et ensoleill.
Les vents seront en gnral faibles mod-
rs (20/30 km/h), avec localement chasse de
sable vers le Sahara central.
Tempratures (maximales-minimales)
prvues aujourdhui :
Alger (32 - 19), Annaba (32- 19), B-
char (33 - 20), Biskra (33 - 21), Constan-
tine (31 - 15), Djelfa (31- 15), Ghardaa
(32 - 19), Oran (29 - 17), Stif (27 - 14),
Tamanrasset (32- 19), Tlemcen (30 -
17).
MTO
CHAUD ET ENSOLEILL
Necib
Mascara
Le ministre des Ressources
en eau, Hocine Necib, effec-
tuera, aujourdhui et demain,
une visite de travail et dinspec-
tion dans la wilaya de Mascara.
DEMAIN A 8H30
A LHTEL HILTON
Clbration de la 18e
journe nationale
de la Mtrologie
Le ministre de lindustrie et
des Mines organise sous la prsi-
dence du ministre de lindustrie et des Mines, Abdes-
salem Bouchouareb, la clbration de la 18e journe
nationale de la Mtrologie sous le thme Assurance
qualit et garantie publique.
AGENDA CULTUREL
CE MATIN 10H
UGCAA : bilan final de la permanence
de lAd-el-Adha
l'Union gnrale des commerants et artisans alg-
riens organise, ce matin 10h au sige du secrtariat na-
tional , 40/42, rue Larbi-Ben-Mhidi, une confrence de
prsentation du bilan final de la permanence des com-
merants durant l'Ad-el-Adha.
Mercredi 8 Octobre 2014
LES 11 ET
12 OCTOBRE
8H BLIDA
Portes ouvertes
sur les Forces
ariennes
Lcole nationale des
techniciens de laviation
de Blida abritera, les 11
et 12 octobre, partir
de 8h, des portes ouverte sur les forces ariennes.
CE MATIN 10H
BIRKHADEM
Ooredoo :
Session de formation
au profit des journalistes
Ooredoo poursuit son cycle de
formation au profit des journalistes
en organisant la 47
e
session consacre au service
Ocloud Solutions, ce matin 10h lInstitut Oore-
doo, route de Tixerane, Birkhadem.
DIMANCHE 12 OCTOBRE
CONSTANTINE
Congrs rgional de la CNSFA
Dans le cadre de ses actions, ainsi que les
prparatifs de son congrs constitutif qui aura
lieu le 10 novembre Alger, le bureau provi-
soire de la Coordination nationale de sauve-
garde du football algrien organise, dimanche
12 octobre, son congrs rgional regroupant
tous les coordinateurs des wilayas de lEst et
du Sud-Est, et procdera linstallation du
nouveau coordinateur de la wilaya de Constan-
tine.
LES 12 ET 13 OCTOBRE
ORAN
Confrence internationale
sur lindustrie du gaz en Algrie
Sonatrach organise, les 12 et 13 octobre, au Cen-
tre des conventions dOran, une confrence inter-
nationale sur lindustrie du gaz en Algrie sur le
thme Les ressources non conventionnelles en Al-
grie : un potentiel et des perspectives et 50 ans
dans lindustrie du GNL.
DIMANCHE 12 OCTOBRE
LA RSIDENCE EL-MITHAK
Sminaire de lancement de trois projets
de jumelage agricole
Le ministre de lAgriculture et du Dveloppement rural organisera, en
collaboration avec la dlgation de lUnion europenne, dimanche 12 octo-
bre la rsidence El-Mithak, un sminaire commun de lancement de trois
projets de jumelage agricole pour la scurit, la protection et la labellisation
des produits agricoles.
DU 13 AU 15 OCTOBRE SIDI-ABDELKADER
DSA-CASAP (BLIDA)
2
e
Carrefour des agriculteurs
HM Communication et la revue agricole Green Algeria, en collaboration
avec la DSA et la CAW de Blida, organise, du 13 au 15 octobre Sidi-Ab-
delkader, le 2
e
Carrefour des agriculteurs Carpep-2014.
DEMAIN 10H
AU SIGE DE LAHK
Confrence de presse
loccasion de la nomination du nouveau directeur g-
nral de la Chambre algro-allemande de commerce et
dindustrie, Marko Ackermann, une confrence de presse
aura lieu demain 10h au sige de lAHK, 11, rue Moha-
med-Khoudi E-Biar.
CE MATIN A 9H
AU SIEGE DALGERIE TELECOM
Regroupement avec les jeunes
entrepreneurs
Dans le cadre du
partenariat avec
lagence nationale
de soutien lem-
ploi des jeunes
ANSEJ, Algrie t-
lcom a mis en
place un programme
denvergure pour
laccompagnement
des micro-entreprises, cet effet un regroupement avec les
jeunes entrepreneurs sera organis ce matin partir de 9h
la direction gnrale dAlgrie Tlecom.
LUNDI 13 OCTOBRE
LHTEL EL-RIADH
Journe scientifique sur le cancer du sein
Lassociation El-Fedjr daide aux personnes atteintes de cancer organise,
lundi 13 octobre lhtel El-Riadh, une journe scientifique ayant pour
thme Le cancer du sein.
LES 10 ET 11 OCTOBRE
LHTEL RIADH-SIDI FREDJ
MPA : universit dt
Louverture de la deuxime universit dt du Mou-
vement populaire algrien aura lieu les 10 et 11 octobre
9h lhtel Riadh, Sidi Fredj.
ACTIVITS DES PARTIS
CE MATIN 10H
AU SIGE DU WTCA
3
e
Salon ALGEST-2014
En prvision de la tenue du 3
e
Salon international du
partenariat, de la maintenance, de la fourniture et de la
promotion de la sous-traitance industrielle, du 20 au 23
octobre au centre des Conventions dOran Mohamed-
Benhamed, une confrence de presse sera organise, ce
matin 10h au WTCA, 5, rue des Pins, Hydra.
3
Mercredi 8 Octobre 2014
Nation
EL MOUDJAHID
COMMERCE
Des assises sur les exportations hors hydrocarbures en janvier
Des assises nationales consacres la dynamisa-
tion des exportations hors hydrocarbures auront lieu
les 12 et 13 janvier prochain, a annonc hier le minis-
tre du Commerce, M. Amara Benyouns.
Cette rencontre regroupera les chefs d'entreprises
et les autres parties prenantes afin d'identifier l'ensem-
ble des problmes qui contrecarrent l'acte d'exporta-
tion et de dgager, en consquence, les procdures et
les techniques permettant de faciliter les ventes l'ex-
trieur, a expliqu M. Benyouns dans un entretien
la Radio nationale. Rappelant que l'Etat est tenu de
respecter ses engagements dj pris en matire de pro-
motion des exportations hors-hydrocarbures, le mi-
nistre a insist sur la ncessit de la mise en place d'un
dispositif qui facilitera l'entreprise algrienne d'ac-
cder aux marchs extrieurs.
"Nous avons des entreprises algriennes qui ex-
portent, actuellement, avec leurs propres moyens
alors que la quasi-totalit des entreprises mondiales
exportatrices bnficient des aides de leur gouverne-
ment. D'o la ncessit de la mise en place d'un dis-
positif de soutien nos entreprises exportatrices"
a-t-il relev. Abordant la question de l'adhsion de
l'Algrie l'Organisation mondiale du commerce
(OMC), M. Benyouns a soulign que le processus
des ngociations suivait son cours "le plus normale-
ment possible" tout en affirmant que l'Algrie "dfen-
dra au mieux" ses intrts conomiques.
En effet, l'Algrie doit adhrer l'OMC "mais tout
en respectant son rythme et en protgeant ses intrts
conomiques", a encore soutenu le ministre en tenant
prciser que pour accder cette organisation mon-
diale, chaque pays a ses spcificits et qu'il y adhre
en sauvegardant un certain nombre de ses intrts.
"Nous avons une industrie que nous sommes en train
de remettre sur place et il est absolument hors de
question de brader les 10 milliards de dollars que nous
investissons dans ce secteur comme il est hors de
question de brader un certain nombres d'efforts que
nous sommes en train de faire en agriculture ou dans
les services", a-t-il affirm.
En fait, le dossier de l'adhsion de l'Algrie
l'OMC "est bien encadr par le gouvernement et nous
sommes sur la bonne voie", selon M. Benyouns qui
a rappel que le prsident du groupe de travail charg
du dossier algrien auprs de cette organisation, M.
Alberto D'Alotto (Argentine), effectuera une visite en
Algrie le 18 octobre en cours.
EMISSION COMMUNE DUN TIMBRE-POSTE
M
me
Derdouri ritre la volont de lAlgrie de renforcer la coopration avec la Serbie
La ministre de la Poste, des Technologies de lin-
formation et de la communication, M
me
Zohra Der-
douri, a procd, hier la Grande-Poste Alger,
avec lambassadeur de Serbie en Algrie, la cr-
monie doblitration du premier timbre-poste ralis
par Algrie-Poste en commmoration du 50
e
anni-
versaire de ltablissement des relations diploma-
tique entre lAlgrie et la Serbie. Intervenant cette
occasion, M
me
Derdouri a indiqu que lmission
commune de ce timbre reflte lintensit des liens
fraternels tisss entre les deux pays bien avant lta-
blissement officiel des relations diplomatiques et qui
se sont renforcs davantage depuis une cinquantaine
dannes de coopration bilatrale dans tous les do-
maines dactivit.
Aussi, ce timbre considr juste titre comme
ambassadeur de lhistoire dun pays de sa culture et
de son patrimoine civilisationnel, illustre ces rela-
tions qui remontent une priode dcisive de lhis-
toire des deux nations, a-t-elle prcis. Il est
galement, dira-t-elle, un tmoin privilgi des
volutions et mutations, tant aux plans conomique
que social ou politique. A lre de la socit de lin-
formation et de lconomie de numrique, de nou-
velles perspectives soffrent nos deux pays pour
renforcer leur coopration, notamment dans le do-
maine de la poste et des technologies de linforma-
tion et de la communication travers lchange
dexpriences et dassistance en matire de services
lectroniques et de prestations financires et pos-
tales. Ce timbre commmoratif est le fruit dune
coordination troite entre les deux administrations
algrienne et serbe, dune part et nos institutions et
reprsentations diplomatiques, dautre part.
La ministre a ritr par ailleurs, la volont de
lAlgrie de raffermir ses relations et de renforcer sa
coopration dans le domaine des Tic, dont le rle
prcisera-t-elle, ne cesse daccrotre dans toute
stratgie de promotion du bien-tre des popula-
tions. Dautres axes de coopration qui peuvent
galement tre exploits tels que lencouragement
des porteurs de projets et des initiatives Start up ainsi
que la promotion de la recherche et dveloppement
dans le domaine des TIC, ont t soulev par la mi-
nistre.
Pour sa part, lambassadeur de la Serbie en Al-
grie a soulign que cet vnement est la cons-
quence naturelle de leffort conjoint qui a eu comme
rsultat lmission dun timbre qui a paru en Serbie
en dcembre de lanne dernire. Les relations
entre les deux peuples sont anciennes et ont com-
menc bien avant la date formelle de ltablissement
des relations diplomatiques, a-t-il rappel, prci-
sant que cest lhistoire rcente qui a dbut avec le
dveloppement de la glorieuse guerre de Libration
nationale du peuple algrien qui a, effectivement,
tabli les profonds fondements sur lesquels sap-
puient les relations actuelles, et venir, des deux
peuples. Lartisanat de tissage, un point commun de
lhritage culturel des deux pays. Il y a lieu de si-
gnaler, par ailleurs, que lmission de ce timbre,
aprs celui ralis par la poste serbe en dcembre
2013, sinscrit dans le cadre de la mise en uvre des
dcisions et recommandations de la 20
e
session de
la commission intergouvernementale mixte algero-
serbe de coopration conomique scientifique et
technique tenue Belgrade les 6 et 7 novembre
2013.
Lmission conjointe de ce timbre-poste contri-
buera lapprofondissement et lenrichissement des
relations et faire connaitre la culture, lhistoire et
tablie facilement la communication entre les deux
peuples malgr les grande distances les sparant.
LAlgrie et la Serbie ont trouv un point commun
de leurs hritages culturels, dans le domaine de
lethnographie qui consiste en lartisanat de tissage.
Le tissage de tapis est une activit exclusivement f-
minine, il conserve la tradition du travail de la laine
avec des motifs qui dnote une habilit et une
conception artistique dun ordre trs lev.
Salima Ettouahria
Le Prsident de la Rpublique, Abdelaziz Bouteflika,
a procd un mouvement partiel au sein du corps de
la magistrature, a indiqu hier, un communiqu de la
prsidence de la Rpublique.
"Conformment aux prrogatives qui lui sont conf-
res par les dispositions de l'article 78-7 de la Constitu-
tion et en vertu de l'article 49 de la loi organique portant
statut de la magistrature, le Prsident de la Rpublique,
M. Abdelaziz Bouteflika, a procd un mouvement
partiel au sein de la Cour suprme et du Conseil d'Etat
ainsi que dans le corps des prsidents des cours et des
procureurs gnraux prs les Cours, et des prsidents
et des commissaires d'Etat prs les Tribunaux adminis-
tratifs", a prcis le communiqu. Ce mouvement com-
porte des mutations, de nouvelles nominations et des
fins de fonctions", a-t-on ajout de mme source.
CORPS DE LA MAGISTRATURE
Le Prsident de la Rpublique
procde un mouvement partiel
NOURIA BENGHEBRIT DEPUIS BLIDA :
Nous refusons dhypothquer lavenir de nos enfants
Afin de remdier aux problmes de surcharge
des classes de terminale la ministre de l'ducation
nationale, M
me
Nouria Benghebrit, a ritr sa d-
termination ouvrir des classes spciales, afin de
donner une autre chance aux lves qui ont chou
au baccalaurat.
En effet, la ministre de l'ducation nationale a
appel les enseignants fournir plus defforts sur
la pdagogie et ce pour rsoudre la question du
taux de russite qui a t de 45% au bac, majo-
ritairement, les jeunes ont t exclus de cette
preuve, cest pourquoi il faut les soutenir, a-t-
elle estim lors dune confrence de presse, orga-
nise hier, au sige de la wilaya, lissue de sa
tourne dans la ville des Roses.
Quant la fameuse question du seuil des pro-
grammes, la ministre a dclar : Nous avons fait
le point en juin dernier, nous sommes au mois
doctobre, il est inconcevable que le programme
ne soit pas achev.Quelle va tre la valeur de ce
diplme qui est pour nous une rfrence? Nous
devons veiller sur la crdibilit de ce diplme .
Pour ce faire, elle a suggr lapplication globale
du programme trac par la tutelle pour cette anne
scolaire.
Aussi, la grve dont l'usage rgulier est fait
par le secteur n'est pas une solution, a-t-elle sou-
lign. Dans cette optique, la ministre sest attarde
sur la ncessit d'aller vers la communication
continue avec lensemble des partenaires du sec-
teur, la porte des ngociations est largement ou-
verte, cela nous mnera vers des avances
rciproques .
Dans ce contexte M
me
Benghebrit a averti le
corps enseignant et les tudiants quil ny aura pas
de seuil. Nous refusons de grever lavenir de nos
enfants. Si pour nimporte quel motif on doit re-
courir la grve, vous allez imposer le seuil, chose
que je ne cautionnerai pas, je vous le dis tout de
suite, a-t-elle clairement spcifi.
Les sujets seront tablis partir de maintenant
et chacun prendra ses responsabilits, a-t-elle mis
en garde.
Il ny aura pas de seuil des cours
cette anne
Un peu plus tt dans la journe, la ministre a
effectu une visite d'inspection dans plusieurs ta-
blissements scolaires de la wilaya, au cours de la-
quelle elle a procd l'installation de la nouvelle
directrice de l'ducation, M
me
Ghanima Ait Bra-
him, dont " les qualits et la comptence" ont t
mises en avant par la ministre.
Ce choix est aussi dict par la philosophie de
gouvernance en cours, dans l'organisation des res-
ponsabilits au niveau du secteur qui se traduit par
la promotion de jeunes cadres aux postes de res-
ponsabilit, a dclar la ministre.
Intervenant l'occasion de
cette crmonie d'installation,
M
me
Benghebrit a rappel les
engagements internationaux
de l'Algrie en matire d'accs
des femmes aux postes de res-
ponsabilit.
Cette visite concide avec
la rentre scolaire 2014-2015.
Une rentre qui sest droule
dans de bonnes conditions,
hormis certains problmes
qui confirment la difficult de
ntre tche, a dit M
me
Ben-
ghebrit, prcisant quil s'agit
tout de mme, de prendre en
charge pas moins de 25.496
tablissements scolaires et 8
millions dlves.
La ministre qui tait ccompagne du wali de
Blida, M. Mohamed Ouchene et des cadres de son
dpartement ainsi que des reprsentants des col-
lectivits locales, s'est enquis de l'tat d'avance-
ment des projets relevant de son dpartement. Elle
a procd linauguration du lyce 1000/300 de
Sidi El Madani au niveau de la commune de la
Chiffa o une enveloppe de plus de 195 millions
de dinars, a t alloue pour la ralisation de ce
projet d'envergure.
Sur place la ministre a fait part de sa satisfac-
tion concernant les infrastructures ralises, sa-
voir une salle de sport avec vestiaires, cantine
scolaire et amphithtre.
Lcole primaire Frres-Arkam, qui a enregis-
tr un taux de russite de 100% lexamen de cin-
quime anne primaire lanne scolaire coule, a
galement constitu une tape de la visite minis-
trielle. La ministre a, en outre, visit le lyce Ibn-
Rochd situ en plein centre-ville o elle a eu
couter une prsentation sur l'opration de rhabi-
litation du lyce. Construit en 1883, ce lieu de sa-
voir a t inaugur en 1884 et ft baptis "Collge
Colonial" aprs sa nationalisation en 1922, en
1942 il devint "Collge Duveyrier" puis lyce en
1946. En 1962, il est dbaptis lyce Ibn-Rochd.
Le projet de rhabilitation concerne en fait, deux
tablissements de l'enseignement secondaires,
savoir les lyces Ibn-Rochd et El-Feth. Une enve-
loppe de 230 millions de dinars a t rserve pour
le projet. Sur les lieux, la ministre a t trs atten-
tive aux dolances du personnel de ltablissement
qui ont expos leurs problmes, notamment celui
de la surcharge des classes. Rpondant leurs
proccupations, la premire responsable du secteur
de lEducation affirm : Nous n'avons pas de
solutions miracle, il faut se mobiliser pour amlio-
rer les conditions d'enseignement et d'apprentis-
sage afin que celles-ci soient les meilleures pour
les lves, a-t-elle insist.
Le dialogue et la concertation pour rsoudre
les problmes du secteur
La ministre de lEducation nationale, Nouria
Benghebrit, a soulign, dautres part, que le dia-
logue et la concertation constituaient la meilleure
voie pour rsoudre les problmes du secteur.
"Le secteur de lEducation nationale est un secteur
stratgique et concerne pratiquement toutes les fa-
milles algriennes, ce qui fait que les problmes
poss prennent souvent une dimension plus
grande que la ralit des choses", a-t-elle expliqu.
"Le dialogue avec les fonctionnaires du secteur est
lune de nos convictions",a-t-elle ajout, signalant
que "lorganisation de ce dialogue reste notre plus
grande proccupation, car la tenue de rencontres
de concertation permet dviter la gestion des af-
faires dans la prcipitation".
S. O.
De nos envoyes spciales :
Sihem Oubraham & Nacera Ikessoulen
P
h
.

:

L
o
u
i
s
a
EL MOUDJAHID
Nation
4
Mercredi 8 Octobre 2014
Un projet de dcret ex-
cutif sur une aide sociale
et/ou une allocation finan-
cire au profit des personnes
ges en difficult sera sou-
mis dans les prochains jours
au Secrtariat gnral (SG)
du gouvernement, a indiqu,
hier, le ministre de la Soli-
darit nationale, de la Fa-
mille et de la Condition
fminine. Le projet de dcret
"sera soumis dans les pro-
chains jours au SG du gou-
vernement pour le remettre
ensuite tous les secteurs
concerns pour son enrichis-
sement", a indiqu la direc-
trice gnrale de la famille,
de la condition fminine et
de la cohsion sociale au mi-
nistre, Khadidja Laadjal.
Le projet a t finalis en
vertu des articles 7 et 24 de
la loi sur la protection des
personnes ges du 29 d-
cembre 2010, a prcis M
me
Laadjal. Conformment
l'article 24 de la loi suscite,
toute personne ge en diffi-
cult et/ou sans attaches fa-
miliales, dont le niveau des
ressources est insuffisant,
ouvre droit une aide so-
ciale et/ou une allocation
financire qui ne doit pas
tre infrieure deux tiers
du salaire national minimum
garanti (SNMG). L'article 7
prvoit que les descendants
en charge des personnes
ges qui ne disposent pas
de moyens matriels et fi-
nanciers suffisants pour
prendre en charge leurs as-
cendants bnficient d'une
aide de l'Etat. Par ailleurs, ce
projet de dcret compte
parmi trois projets de dcrets
excutifs inscrits dans le
cadre de la loi sur la protec-
tion des personnes ges qui
seront labors et enrichis au
niveau du SG du gouverne-
ment. Il s'agit du projet de
dcret excutif sur l'aide
domicile pour les personnes
ges, visant les garder
dans le milieu familial, en
adoptant des dispositions
permettant d'assurer une
prise en charge totale englo-
bant les soins et les presta-
tions ncessaires dans le
cadre de l'aide domicile.
Le troisime projet de dcret
excutif concerne la mdia-
tion familiale et sociale pour
le rglement de conflits et de
problmes familiaux pou-
vant survenir au sein d'une
famille par les services com-
ptents, toujours en vue de
garder la personne ge dans
le milieu familial.
LE MINISTRE DE LA SANT :
Ncessit d'un dispositif renforc aux postes-frontires
Le ministre de la Sant, de la
Population et de la Rforme hospi-
talire, Abdelmalek Boudiaf, a
soulign, hier Alger, la ncessit
de mettre en place un dispositif
"renforc" au niveau des postes-
frontires du pays pour faire face
aux virus Ebola et Corona. Lors
d'une visite l'aroport d'Alger
Houari Boumedine et au port
d'Alger, le ministre a indiqu que
son dpartement "appliquait les re-
commandations de l'Organisation
mondiale de la sant (OMS) lies
la lutte contre les virus Ebola et
Corona" mettant l'accent sur les
mesures "draconiennes" prises par
le ministre au niveau des postes-
frontires du pays. A cette occa-
sion, l'quipe mdicale en charge
de l'opration au niveau de l'aro-
port et du port a fourni des expli-
cations sur les modalits de faire
face aux virus Ebola et Corona en
cas de leur apparition parmi les
voyageurs en provenance de pays
africains ou les hadjis de retour des
Lieux saints. L'quipe mdicale
travaille 24h/24 tout au long de
l'anne, a affirm le Dr Fatiha
Allem, des services sanitaires de
l'aroport d'Alger, indiquant que
cette quipe tait prte accueillir
le premier groupe de hadjis attendu
aujourdhui. Dans ce cadre, le mi-
nistre de la Sant a affirm qu'au-
cun cas du virus Ebola n'a t
enregistr, soulignant l'importance
de mettre en place le dispositif pr-
ventif ncessaire au niveau de tous
les postes-frontires du pays.
De son ct, le prsident-direc-
teur gnral de l'entreprise de ges-
tion des services et des
infrastructures aroportuaires,
Tahar Allache, a estim ncessaire
de coordonner les efforts entre les
diffrents secteurs concerns pour
la mise en uvre du dispositif de
prvention mis en place par le mi-
nistre de la Sant.
VISITE DINSPECTION DAMAR GHOUL BATNA
Une voie ferre de 18 km entre luniversit
Hadj-Lakhdar et le ple universitaire de Fesdis
Une ligne ferroviaire de 18 km, en double voie, reliera luniversit Hadj-Lakhdar de Batna au nouveau ple universitaire de Fesdis, a-t-on
appris, hier, au cours dune visite dinspection du ministre des Transports, Amar Ghoul, dans la capitale des Aurs.
L
e ministre a indiqu que cette question
sera, jeudi, lordre du jour dune ru-
nion prvue au ministre de Trans-
ports au cours de laquelle ce projet, rclam
depuis 2010 par la communaut universitaire,
devrait tre entrin. En attendant, a indiqu
M. Ghoul, un embranchement particulier
dun linaire de 1.500 m devra tre ralis
entre la voie principale existante, servant au
transport de voyageurs et de marchandises,
et le ple universitaire de Fesdis. Le ministre
des Transports sest galement rendu
lEcole nationale d'application des techniques
de transport terrestre (ENATT) de Batna o
il annonc llvation de cet tablissement au
rang d'Ecole nationale suprieure de transport
terrestre.
Lobjectif de cette mesure, a-t-il soulign,
est de rsorber le manque ressenti en matire
dencadrement du secteur des transports,
dautant, a-t-il ajout que lAlgrie se dirige
vers des formations spcialises pour tous les
types et modes de transport et vers la re-
cherche scientifique dans ce domaine. Le
projet de ralisation du tramway de Batna a
ensuite t prsent au ministre, au sige de
la wilaya, par le groupe dingnierie franais
Systra. La premire ligne de ce moyen de
transport sr et moderne fera la jonction
entre le ple urbain de Hamla et la cit Bou-
zourane, via le centre de Batna, sur une dis-
tance de 15,5 km. Le futur tramway de Batna
transitera, pour ce qui concerne cette pre-
mire ligne, par 25 stations et transportera
quelque 7.000 voyageurs par heure dans les
deux sens, a-t-on expliqu au ministre qui a
appel la finalisation de lopration dva-
luation des offres (louverture des plis est
programme pour le 30 octobre) en novem-
bre prochain afin dentamer les travaux avant
la fin de lanne.
Ce projet structurant qui permettra de
crer, lors de la phase de ralisation, un mil-
lier de postes demploi, sera ralis au bout
de trente-six mois, a-t-on soulign lors de
cette prsentation.
M. Ghoul a par ailleurs rappel les efforts
dploys par son dpartement en vue dune
utilisation maximale du rail pour le transport
de voyageurs, mais galement de marchan-
dises et de carburants afin dallger la pres-
sion sur le rseau routier extrmement
sollicit par les vhicules lourds.
Il a galement rappel, dans le mme
contexte, que des tudes taient en cours pour
louverture de lignes ferroviaires "modernes
et lectrifies" sur les axes Batna-Stif,
Batna-Khenchela et Constantine-Batna-Bis-
kra avec extension jusquau sud du pays.
ALLOCATION POUR PERSONNES GES EN DIFFICULT
Le projet de dcret excutif bientt
soumis au gouvernement
RISQUES MAJEURS
Ncessit de responsabiliser
les intervenants et les acteurs locaux
La ncessit de responsabiliser les inter-
venants et les acteurs locaux sur les risques
majeurs a t vivement recommand, hier
Oran, par le dlgu national aux risques ma-
jeurs auprs du ministre de l'Intrieur et des
Collectivits locales. "Cette responsabilisa-
tion contribuera amplement attnuer les im-
pacts des catastrophes et scuriser les
espaces pour prserver les populations des
dangers", a expliqu M. Tahar Mlizi lors
dune rencontre de sensibilisation sur les
risques majeurs. "Linformation des popula-
tions sur les dangers doit tre au cur du sys-
tme de gestion des risques majeurs", a
galement soulign ce haut fonctionnaire du
ministre de lIntrieur et des Collectivits lo-
cales (MICL), qui a mis en exergue lintrt
port la qualit des oprations techniques
de traitement des points noirs, appelant la
mise en place dune banque de donnes au ni-
veau des secteurs concerns par les interven-
tions de secours en cas de catastrophes. Dans
son intervention, laquelle ont pris part les
chefs de daras, des prsidents dAPC, le di-
recteurs de wilaya de la protection civile, un
reprsentant de la direction des travaux pu-
blics, le directeur des ressources en eau de la
wilaya dOran, M. Djelloul Tarchoun a vo-
qu le lancement de plusieurs oprations de
protection contre les inondations dont notam-
ment la ralisation dun bassin de rtention et
des collecteurs des eaux pluviales Bir El
Djir et doprations similaires Misserghine
et Sidi Benyebka (Arzew). Le collecteur uni-
taire de ha Bouamama louest dOran a t
ralis pour prendre en charge les eaux uses
et la fois les eaux pluviales, selon le mme
responsable qui a parl d'autres mesures op-
portunes, notamment au niveau de la localit
de Sidi Chahmi o 4 bassins de rtention ont
t raliss avec une canalisation au niveau
de la zone de dpression pour assurer la pro-
tection contre les inondations. Le wali
dOran, M. Abdelghani Zaalane, a assur
quune grande partie du programme de lutte
contre les inondations a t ralis y compris
le systme gravitaire de la trmie de la cit
Djamel qui est raccord au canal de Dhayat
Morsli. Dautres oprations de mme nature
sont au programme pour lanne 2015 Ta-
fraoui, El Anor et Boutllis, a-t-il ajout.
Pour sa part, le directeur de la protection ci-
vile de la wilaya dOran, le colonel Mohamed
Ferroukhi a prsent le plan de lutte contre
les inondations et les schmas dorganisation
induits, tout en rappelant les actions inities
titre prventif, savoir la ralisation de
2.000 avaloirs, lacquisition de 156 moto-
pompes et autres matriels de secours. La di-
rectrice des travaux publics a, quant elle,
mis en relief les efforts dploys pour rduire
certains impacts qui peuvent en dcouler des
boulements et autres oprations pour endi-
guer les points noirs au niveau des trmies et
ce, conformment aux diffrents plans de se-
cours de la wilaya. Le prsident de lAPC
dEs-Snia a soulev, de son ct, la situation
des populations du bidonville d'An El Beda
ayant construit des habitations sur le lit dun
cours deau.
Mercredi 8 Octobre 2014
5 EL MOUDJAHID
Nation
Le monde daujourdhui tant do-
min par lchange de linformation de
faon virtuelle travers Internet, Alg-
rie Tlcom sest mise au diapason de
cette nouvelle donne est a ouvert la
premire bibliothque numrique en
Algrie en juin dernier.
Le produit en question, intitul Fi-
maktabati, met la disposition de ses
abonns des milliers douvrages en
ligne, soigneusement slectionns, et
de tous les domaines. On y trouve un
contenu riche et vari, couvrant un
large domaine de connaissances
lexemple des sciences, littrature,
marketing, ducation, culture gnrale,
sant et vie pratique, en langue fran-
aise et bientt en langue arabe. Les
jeunes sont la cible principale de ce
produit, notamment les tudiants. Nous
avons constat galement que les tren-
tenaires affluent pour sabonner, sur-
tout les chercheurs doctorants, a in-
diqu Imne Kherfi, charge de
communication la direction des tl-
communications dAlger Est lors de la
journe dinformation organis hier
la maison de jeune Assa-Messaoudi
Hussein-Dey.
Pour sabonner, il suffit juste
d'acheter une carte de recharge "Fimak-
tabati" au niveau du rseau commercial
dAlgrie Tlcom et de se connecter
au site www.fimaktabati.dz.
Le tarif d'accs la bibliothque
numrique est de 2.400 DA par an,
laccs aux ouvrages est illimit et sur
nimporte quelle connexion internet,
avec des mises jour rgulires. Pour
accder cette bibliothque, Il faut
alors crer un compte identifiant com-
pos du nom dutilisateur et du mot de
passe se trouvant sur la carte de re-
charge et de consulter un ouvrage, en
tapant son titre directement sur le mo-
teur de recherche ou laide dune re-
cherche par thme. De son ct, le di-
recteur oprationnel des
tlcommunications dAlger Est Mes-
saoud Boulkaria a indiqu que la
clientle commence sintresser de
plus en plus ce produit conu dans le
cadre du respect des droits dauteur, et
qui touche toutes les catgories de ci-
toyens en leur proposant un contenu
riche et vari, il souligne le grand
engouement que portent les Algriens
au livre numrique: Les ventes aug-
mentent de jour en jour, et il y a un in-
trt indniable. Des milliers de cartes
ont t vendues sur tout le territoire na-
tional, pour notre part, plus de 400
cartes ont t vendues Alger Est du-
rant trois mois , a-t-il fait savoir. Il
ajoute que le contenu informatique est
totalement scuris, et quil est impos-
sible de tlcharger le moindre ou-
vrage.
Kader Bentouns
L
es membres de la commission
qui planchent sur les param-
tres et les indicateurs finan-
ciers ports par le projet de loi
consultent les spcialistes et les ex-
perts en finances et affaires de budget
tout en recevant les diffrents respon-
sables des secteurs dactivit natio-
nale dans le but davoir une ide sur
les projections avances et les projets
excuter pour connatre les res-
sources financires, les impacts de
leur ralisation. Les travaux de la
commission des finances et du bud-
get lAssemble prsids par Zeb-
bar Berrabah, prsident, ont permis
aux membres de la commission sp-
cialise dentendre un expos sur le
projet de loi de finances pour 2015
qui a t prsent par le ministre des
Finances. La runion sest droule
en prsence du ministre dlgu
charg du budget, Hadji Baba Ami.
Le reprsentant du gouvernement a
voqu au dbut de son expos les
lments de lencadrement macro-
conomique et financier du projet de
loi de finances pour 2015 expliquant
les paramtres de son laboration en
sarrtant au prix du ptrole rfren-
tiel fix 37 dollars, au taux de
change des devises valu 79 dinars
pour un dollars, aux importations de
marchandises, en hausse de 4.5% en
dollars courant et du volume de lex-
portation des hydrocarbures en
hausse de 3.68% et dun dveloppe-
ment conomique dehors hydrocar-
buresquivalent 4.25%.
Et dans ce contexte, le ministre
des Finances a expliqu que la struc-
ture des quilibres du budget prvu
pour lanne 2015 demeure dans la
hausse du PIB soit 18.896 milliards
de dinars contre 18.191 milliards de
dinars dans la loi de finances de lan-
ne en cours (17.647 milliards
comme prvision de fermeture pour
lanne 2014) avec un recul de sa
croissance jusqu 3.8 % tout en
maintenant la moyenne du PIB
consacr aux secteurs de construc-
tion, des travaux publics, des services
de ventes et les hydrocarbures.
Et en ce qui concerne le fonds de
rgulation des recettes, il est prvu
quil soit renforc de 2.634 milliards
pour lanne prochaine et ce, grce
la hausse des exportations en hydro-
carbures. Concernant les mesures l-
gislatives du projet de loi de finances
pour 2015, le reprsentant du gouver-
nement a assur que ces mesures vi-
sent raliser diffrents objectifs
caractre conomique, financier et
sociale comme lencouragement
linvestissement, la promotion de la
production nationale, lamlioration
du rendement, llargissement de
lassiette fiscale, la facilitation des
mesures administratives au profit des
institutions et la famille, lpuration
des compte priv particulier ainsi que
dautres mesures. A lissue de lex-
pos, les membres de la commission
ont dbattu de plusieurs questions
concernant le projet de loi axes sur
la rationalisation des dpenses pu-
bliques, lencouragement de linves-
tissement au sein des secteurs
producteurs en dehors du secteur des
hydrocarbures,la relance des crdits
de consommation pour la production
locale et labrogation de larticle 87
bis. Le projet de loi, lun des docu-
ments qui marque en gnral louver-
ture de la session dautomne du
Parlement, un peu partout dans le
monde, table sur une croissance co-
nomique de 3%, qui devra samlio-
rer pour atteindre les 7% en 2017.
LAlgrie maintiendra
sa croissance conomique
3% en 2015
LAlgrie devrait maintenir sa
croissance conomique 3% (4,2%
hors hydrocarbures) en 2015 tournant
au mme niveau que les annes pr-
cdentes, selon les prvisions du pro-
jet de loi de finances pour 2015,
examin et adopt le 26 aot dernier
en Conseil des ministres, tenu sous la
prsidence du chef de lEtat, Abdela-
ziz Bouteflika. Selon les mmes pro-
jections, lAlgrie parviendra
maintenir la croissance de son PIB en
2015 malgr les effets de la crise co-
nomique internationale qui a plong
de nombreux pays dans la rcession
et pour la mme anne, lEtat pour-
suivra ses efforts de maintien de la
croissance par la dpense publique.
En chiffres, le projet de la loi de fi-
nances prvoit un budget dquipe-
ment de 3.908 milliards de DA, en
hausse de 43% par rapport 2014.
Les crdits dgags serviront finan-
cer le programme d'quipement en
cours dun montant de 1.600 mds de
DA ainsi quun nouveau programme
de 1.100 mds de DA destin aux sec-
teurs de lHabitat, de la Sant, de
lEducation nationale, de lEnseigne-
ment suprieur, de lHydraulique, de
lEnergie et de la Formation profes-
sionnelle.
Des secteurs fortement porteurs
de croissance. En outre, plus de 700
milliards de DA sont prvus pour
laction conomique de l'Etat. Pour
autant, le secteur productif ne doit
pas rester en marge de cette dyna-
mique de dveloppement fortement
soutenue par lEtat et doit ce titre
prendre le relais la croissance en par-
ticipant davantage la cration des ri-
chesses et de lemploi dans le pays.
Si la croissance conomique est
maintenue en 2015, elle sera toutefois
en baisse par rapport celle attendue
en 2014 4,5%. Lanne en cours
marquera, selon les dernires prvi-
sions publies par le ministre des Fi-
nances, la relance de la croissance en
Algrie qui sest tasse en 2013 3%
aprs avoir atteint 3,3% en 2012.
Il faut rappeler que le Prsident de
la Rpublique a affirm lissue de
ladoption du texte de loi que les ef-
forts de lEtat en faveur du soutien de
la croissance conomique par la d-
pense publique doivent tre davan-
tage relays par une plus forte
contribution du secteur productif,
avec pour but dencourager la diver-
sification des exportations du pays. Il
a galement instruit le gouvernement
acclrer la rforme du systme
bancaire et financier qui doit impra-
tivement tre paracheve au plus tard
la fin de lanne prochaine.
Le Chef de lEtat a galement mis
laccent dans ses orientations don-
nes au gouvernement sur la nces-
sit que les crdits bancaires
accompagnent plus efficacement le
dveloppement conomique du pays.
Cest un appel direct que le Chef de
lEtat a formul ladresse du gou-
vernement pour prendre en consid-
ration la question daccs au
financement bancaire souvent sou-
lev par le monde conomique
comme entrave au dveloppement de
linvestissement en Algrie. Aussi, le
budget de fonctionnement, qui depuis
quelques annes enregistre des
hausses annuelles considrables in-
duites par les augmentations sala-
riales du secteur public, ne va pas
rompre en 2015 avec cette tendance
haussire.
Les crdits inscrits dans ce chapi-
tre slveront 4.969 milliards de
DA en progression de 5,4% par rap-
port 2014, et serviront entre autres
la cration de 48.000 nouveaux
postes demploi dans plusieurs sec-
teurs. Le cadrage macroconomique
de cette loi prvoit des recettes bud-
gtaires de 4.684 milliards de DA et
des dpenses budgtaires de 8.784
milliards de DA.
Sur le plan lgislatif, le projet de
loi de finances de 2015 comprend un
dispositif de suppression de larticle
87 bis du code de travail relatif la
dfinition du SNMG, une mesure,
dont la mise en uvre devrait am-
liorer sensiblement les salaires des
classes dfavorises.
Enfin, le texte de loi en pro-
gramme pour examen contient gale-
ment des dispositions destines
notamment encourager linvestisse-
ment, promouvoir la production na-
tionale et simplifier les procdures
fiscales pour les mnages et les entre-
prises.
Houria Akram
COMMISSION DES FINANCES ET DU BUDGET DE LAPN
Examen sectoriel du projet de loi de finances pour 2015
En perspective de son examen en sances plnires devant les dputs, le projet de loi de finances pour lexercice de 2015 fait lobjet
de rflexion et dtudes approfondies depuis le passage, mardi dernier, du ministre des Finances, Mohamed Djellab, devant la
commission des finances et du budget de lAssemble populaire nationale, avec la prsentation des grandes orientations du texte de loi
devant piloter les projets inscrits dans le programme dexcution du plan daction du gouvernement pour lanne prochaine.
BIBLIOTHQUE NUMRIQUE FIMAKTABATI
Dj un grand succs
Selon l'universitaire Mohamed Taibi, le dis-
cours politique de ces formations nest pas ancr
dans un projet de socit le dlabrementde la
chose partisane a affaibli le dveloppement poli-
tique . Au vu de lapparente inactivit partisane
ces dernires semaines, lopposition semble perdre
du terrain. Les multiples tentatives de converger
autour dune dmarche consensuelle se sont av-
res vaines. Chimriques pour certaines. Contact
hier par nos soins, Mohamed Tabi, sociologue,
dira quil sagit plus dun conglomrat idolo-
gique. Et laboutissement au consensus souhait,
nest pas inscrit dans le cadre du possible mme
au sein des partis concerns.
Pour le sociologue, lopposition connat un
effritement criard d essentiellement au pro-
blme du leadership au mme titre que les for-
mations dobdience islamiste qui, en dpit des
coalitions noues, lexemple de lAlliance de
lAlgrie verte, narrivent pas avancer. Les r-
sultats des deux dernires
consultations populaires (lgisla-
tives et locales), ne font que
confirmer ce constat. Dans son
analyse, luniversitaire relve
mme que la seconde entorse qui
affaiblit lopposition est inh-
rente au fait que les parties pre-
nantes ne sont pas en mesure de
porter un programme commun,
respect, qui les engage envers la
socit. En multipliant les boy-
cotts, lopposition, soutient-il,
na pas innov, et ne cesse de se
perdre dans des lucubrations
itratives inscrites, elles, dans ce qui est appel
incohrence politique.
Incohrence car, au final, la dmarche de tenir
une confrence nationale de transition et des liber-
ts dmocratiques nest quune manifestation
montrant les intentions des uns
et des autres ngocier une
part du pouvoir. Il est gale-
ment question de divergences
au sein de certains partis ayant
pris part la CNTLD. Ceux-ci
connaissent, en leur sein, des
dchirements qui risquent
dtre irrmdiables. Ces divi-
sions internes montrent leur
caractre htrogne qui les
expose limplosion. Pour
notre interlocuteur, il nest pas
ncessaire de tant slever pour
tomber de haut. Parfois il
suffit dun choix rat, quon sloigne de mille
lieues du rsultat escompt. Et au Dr Taibi de
relever que lopposition vit une phase sociologique
des acteurs et non des partis de cette obdience qui
enregistrent une dcroissance de leur ct structu-
rel. Dans le mme ordre dides, luniversitaire
a dit que le discours politique de ces formations
nest pas ancr dans un projet de socit. Une si-
tuation qui lui fera dire que le dlabrementde la
chose partisane a affaibli le dveloppement poli-
tique , tout en prconisant ce que simpose
lalternative gnrationnelle dans le domaine po-
litique. Lautre constat tabli par le Dr Taibi est
que les identits partisanes ne sont plus une ra-
lit. On assiste un investissement mercantile o
cest lintrt qui prime et non le principe. Plus
explicite, le sociologue a dit que les meneurs de
cette dmarche (CNTLD) ont une seule obses-
sion: tenter de constituer par le discours une si-
tuation de crise. Or, il ny a pas de crise. Ce qui
existe est, contrario, une volont de change-
ment releve par le Prsident de la Rpublique
lui-mme. Cette mutation sera, faut-il le rappeler,
incluse dans la prochaine rvision de la loi fonda-
mentale. Fouad Irnatene
MOHAMED TABI, SOCIOLOGUE ET ENSEIGNANT UNIVERSITAIRE :
Lopposition na pas innov
P
h
.

:

W
a
f
a
6
Mercredi 8 Octobre 2014
EL MOUDJAHID
Nation
L
e lancement officiel du Mois
rose, qui a eu lieu hier au ni-
veau de la Grande-Poste, a
pour principal objectif le renforce-
ment de la prvention face cette ma-
ladie qui fait de plus en plus de
victimes en Algrie. cet effet, des
journes d'information, des dbats et
des journes de sensibilisation de la
socit sont au programme ddi la
lutte contre le cancer du sein.
L'inauguration a t marque par
l'illumination en rose de l'difice his-
torique de la Grande-Poste, en pr-
sence de plusieurs ministres, du
P-DG de l'entreprise, Azouaou Meh-
mel, ainsi que des reprsentants de
l'association coorganisatrice de cet
vnement.
Il y a lieu de noter quune crmo-
nie de lancement du dpistage du
cancer du sein en entreprise a t or-
ganise le mois davril pass au ni-
veau de la direction gnrale
dAlgrie Tlcom (AT).
Lors de cette journe, la ministre
de la Poste et des Technologies de
l'information et de la communication,
Zohra Derdouri, a expliqu quil y a
2.500 femmes travailleuses Algrie
Tlcom, et nous avons largi aussi
laction toutes les femmes travail-
lant dans les filiales du ministre afin
de les faire profiter de cette initia-
tive.
La prsidente de l'association El-
Amel, Hamida Kateb, a indiqu
quaujourd'hui, ce type de cancer est
la premire cause de mortalit chez la
femme, avec plus de 3.500 dcs et
11.000 nouveaux cas annuellement.
Le cadre rglement et bien cadr de
l'entreprise permet de toucher un
maximum de femmes en un mini-
mum de temps. Selon elle, le but est
daccompagner l'entreprise concer-
nant un aspect qui demeure assez m-
connu des maladies prvenir dans
le cadre de la mdecine du travail,
parmi lesquelles le cancer.
Il sagit pour lassociation El-
Amel et loprateur historique de t-
lphonie Algrie Tlcom de mettre
leurs moyens pour faire dpister ces
femmes actives qui ont tant de ser-
vices rendre la collectivit natio-
nale, leur poste de travail et au sein
de leur famille. Il sagit galement de
les encourager tre en bonne sant
par la prvention, les aider faire de
leur sant un objectif, non pas pour
leur seul bien-tre, mais pour celui de
leurs collgues de travail, de leur fa-
mille et des gens pour qui elles comp-
tent. Depuis plus de 20 ans, tous les
mois d'octobre sont consacrs la
lutte contre le cancer du sein, tra-
vers le monde, durant un mois baptis
Octobre rose. De nombreuses en-
treprises, associations et acteurs m-
diatiques se mobilisent durant ce
mois rose au niveau national et mon-
dial.
Malheureusement, aujourdhui,
plusieurs femmes ont du mal aller
effectuer une mammographie par
crainte quon leur annonce un cancer.
Alors quun cancer dtect tt, est
guri dans la trs grande majorit des
cas.
Il faut que les femmes sachent
que la mammographie est un examen
indolore et rapide, durant environ 15
minutes. Elle permet de dtecter une
anomalie et d'tablir un diagnostic
prcis, nous a-t-on expliqu. Cette
mammographie est ralise systma-
tiquement chez les femmes de plus de
50 ans dans le cadre d'un suivi per-
mettant de dtecter une tumeur dbu-
tante de petite taille, invisible et non
palpable, et cela afin de mettre en
place rapidement un traitement per-
mettant d'optimiser les chances de
gurison.
Le radiologue dlivre dans la
journe les premires interprtations
et les rsultats sont envoys au mde-
cin traitant. Si une anomalie est d-
tecte, d'autres examens
radiologiques peuvent tre immdia-
tement pratiqus par le radiologue,
comme une chographie par exem-
ple.
Wassila Benhamed
LUTTE CONTRE LE CANCER DU SEIN
Algrie Tlcom lance le mois rose
Algrie Tlcom, en partenariat avec l'association d'aide aux personnes atteintes du cancer El-Amel,
a concoct un riche programme qui sera lanc aujourd'hui et qui stalera jusqu'au 5 novembre prochain.
Des sociologues, mdecins et ex-
perts ont indiqu, hier Oran, que
lavant-projet de loi de la sant
comporte des zones dombre nces-
sitant dtre clarifies.
Lors dune table ronde organise
par lUnit de recherche en sciences
sociales et sant (GRAS), ils ont t
unanimes dire que lavant-projet
de loi de sant na pas pris en consi-
dration les problmes de fond du
systme de sant en Algrie. Pour le
sociologue Mohamed Mebtoul, cet
avant-projet occulte les problmes
essentiels des patients relatifs, no-
tamment, laccs aux soins et
laccueil. Il a voqu, dans ce sens,
des ingalits dans laccs aux soins
dans les tablissements de sant, ju-
geant le traitement des pathologies
lourdes trop lent.
Plusieurs textes consacrs la
sant mentale nabordent pas la ma-
nire de prise en charge de cette
frange ni mme son insertion dans la
socit, a-t-on galement fait remar-
quer, tout comme la prise en charge
des personnes aux besoins spci-
fiques et leur insertion sociale. Pour
M. Mebtoul, il faudrait impliquer
tous les acteurs sociaux, spcialistes,
reprsentants du mouvement asso-
ciatif et mme les malades dans la
prise de dcision en matire de sant
et instaurer ainsi une dmocratisa-
tion sanitaire, avant dlaborer un
projet de loi de sant.
De son ct, le prsident du Syn-
dicat national des enseignants cher-
cheurs hospitalo-universitaires a
estim que les solutions aux pro-
blmes essentiels du secteur de-
vraient tre recherches avant lla-
boration dun tel texte lgislatif. Le
P
r
Nacer Djidjelli a rsum ces pro-
blmes de fond du secteur par le
maigre financement de la sant,
trouvant qu'un taux de 5 6% du
PIB consacr en Algrie aux d-
penses de sant est trs insuffisant
pour garantir un systme de sant
performant, efficient et efficace.
Ce taux varie de 12 15% dans
dautres pays, a-t-il voqu. La d-
pense nationale de sant/habitant est
de 300 500 dollars en Algrie, 800
Cuba, 8.000 en France et 8.500 aux
tats-Unis d'Amrique (USA), a-t-il
ajout.
Par ailleurs, le prsident du Syn-
dicat national des enseignants cher-
cheurshospitalo-universitaires a
appel soccuper des problmes de
contractualisation et de rvaluation
des actes de remboursement non ef-
fectues depuis des dcennies, re-
voir le concept de la gratuit des
soins pour toute la population pour
instaurer un systme de sant et de
prise en charge efficace.
LES 12 ET 13
NOVEMBRE JIJEL
20
es
Journes
nationales
de microbiologie
Les 20
es
Journes nationales de mi-
crobiologie auront lieu les 12 et 13 no-
vembre prochains Jijel, ont indiqu les
responsables de luniversit Mohamed-
Seddik-Benyahia.
Organis par le dpartement Micro-
biologie applique et Sciences alimen-
taires, relevant de la facult des Sciences
de la nature et de la vie, en collaboration
avec la Socit algrienne de microbio-
logie (SAM), ce sminaire national a
pour objectif de faire le point sur les
connaissances dans cette discipline, me-
surer ltat des questions prises en
charge par les recherches appliques
menes dans les diffrents laboratoires
de recherche, universits et centres de
recherches, regrouper les acteurs de la
microbiologie des diffrentes spcialits
pour dbattre des moyens de valoriser
les rsultats de la recherche et motiver
les jeunes chercheurs.
Sagissant du choix et de limpor-
tance du sujet, les organisateurs ont in-
diqu que ces journes scientifiques
vont sarticuler autour du domaine sp-
cifique de la microbiologie et de ses ap-
plications.
RENCONTRE DEXPERTS SUR LAVANT-PROJET DE LOI SANITAIRE
Des aspects clarifier
PROCRATION MDICALEMENT ASSISTE
Forte pression sur lhpital Nafissa-Hamoud
Le Centre public de procration
mdicalement assiste relevant du
service gyncologie-obsttrique de
l'hpital Nafissa-Hamoud (ex-Par-
net) Hussein Dey (Alger) connat
une grande affluence du fait qu'il est
l'unique centre du genre au niveau
national, a affirm, hier, le chef de
service, le P
r
Mechtouh Mokrane.
Il a prcis que le centre qui a
ouvert ses portes en octobre 2013
tait l'unique centre du genre au ni-
veau national, ce qui explique, a-t-il
dit, la grande affluence des couples
souffrant de problmes de procra-
tion.
Le centre qui propose des presta-
tions mdicales et chirurgicales ainsi
que l'insmination artificielle pour le
traitement des problmes de pro-
cration, accueille prs de 100 cou-
ples par jour affluant de toutes les
wilayas du pays, outre les 6.000 dos-
siers en liste d'attente pour un suivi
mdical. Il a ajout que le personnel
mdical du centre compos de 6 m-
decins fait, ainsi, face une forte
pression, d'autant plus que les cou-
ples sont souvent dans un tat d-
pressif en raison de leur inaptitude
procrer et de leurs craintes d'une
strilit dfinitive. 350.000
couples souffrent de difficults de
procration au niveau national.
Nombre d'entre eux se tournent vers
les cliniques prives en Algrie ou
l'tranger, notamment en Tunisie
pour un suivi mdical ou pour une
insminations artificielle. Il a pr-
cis que le recours l'insmination
artificielle n'tait pas systmatique,
affirmant que dans de nombreux
cas, un bon suivi mdical suffisait.
Depuis l'ouverture du centre, 20 %
des couples suivis et traits, soit par
des mdicaments ou par interven-
tions chirurgicales, ont pu procrer,
selon la mme source qui prcise,
par ailleurs, que le taux de procra-
tion par insmination artificielle est
de 35 %.
Le P
r
Mechtouh a voqu les
problmes lis l'insmination arti-
ficielle dont notamment, le manque
de moyens mdicaux modernes en
matire de transfert des ovules et des
spermatozodes, soulignant que
l'opration se limite actuellement
l'insmination dans l'utrus alors
qu'il est possible d'aider un grand
nombre de personnes avec la fcon-
dation in vitro.
Il a ajout que ces cas taient les
plus rpandus parmi les couples de-
vant subir une insmination artifi-
cielle, soulignant que le centre devra
tre dot prochainement des quipe-
ments ncessaires pour ce genre
d'oprations.
L'ouverture de centres similaires
travers les tablissements hospita-
liers existant au niveau national est
une des solutions mme de contri-
buer l'allgement de la pression ac-
tuelle sur l'hpital Nafissa-Hamoud,
a indiqu le P
r
Mechtouh, appelant
les autorits comptentes se pen-
cher sur le sujet, d'autant qu'il s'agit
d'un problme de sant publique.
Conformment aux dispositions
du nouveau projet de loi relatif la
sant, concernant l'assistance mdi-
cale la procration, il ne doit tre
recouru qu'aux spermatozodes de
l'poux et l'ovule de l'pouse et
l'exclusion de toute autre personne.
Ledit projet interdit le don, le
prt, la vente et toute autre forme de
transactions de spermatozodes,
d'ovocytes, mme entre copouses,
d'embryons surnumraire ou non
d'une mre porteuse ou une autre
femme, sur, mre ou fille, ainsi
que le cytoplasme.
Le texte en question dfinit l'as-
sistance mdicale la procration
comme une procration destine
exclusivement rpondre la de-
mande exprime par un homme et
une femme en ge de procrer, vi-
vants, formant un couple lgalement
mari, souffrant d'infertilit confir-
me mdicalement et consentant au
transfert ou l'implantation artifi-
cielle.
Par ailleurs, l'article 389 interdit
toute reproduction d'organismes vi-
vants gntiquement identiques,
concernant l'tre humain et toute s-
lection de sexe.
LInstitut national de formation
suprieure paramdicale de Stif a
ouvert 110 nouveaux postes pdago-
giques pour la rentre 2014-2015, a-
t-on appris, hier, auprs de la
direction de la sant et de la popula-
tion. Cette source a prcis que ces
nouveaux postes se rpartissent sur
plusieurs spcialits, en loccurrence
les infirmiers de la sant publique
(30 postes), les sages-femmes (25),
les laborantins (22), les radiologistes
(21), les aides-soignants (3) et les r-
ducateurs psychomotriciens (9).
Ces postes pdagogiques sont
ouverts aux candidats titulaires du
baccalaurat des sessions 2012-2013
et 2013-2014, en sciences expri-
mentales, mathmatiques ou di-
plmes quivalents.
La formation dans cet tablisse-
ment garantit aux stagiaires inscrits
de bnficier de postes demploi
aussitt aprs leur cursus, a-t-on in-
diqu, soulignant que cette forma-
tion entre dans le cadre du nouveau
programme du ministre de la Sant,
de la Population et de la Rforme
hospitalire, privilgiant la qualit, a
encore indiqu la mme source.
STIF
110 nouveaux postes pdagogiques linstitut de formation suprieure paramdicale
7
Mercredi 8 Octobre 2014
EL MOUDJAHID
Nation
P
lace sous le thme Pour un
urbanisme de qualit, cette
manifestation aura pour prin-
cipal objectif, la mise en valeur des
produits, quipements, technolo-
gies et services, et surtout la mise
en relation daffaires des profes-
sionnels du secteur, souligne la
Chambre de commerce et dindus-
trie (CCI) de lOranie, dans son
site lectronique. Loccasion est of-
ferte galement, relve cette mme
source, pour la prsentation des
projets en cours et venir pour
cette dition 2014. Aussi, il est at-
tendu une participation record des
entreprises trangres et nationales
eu gard limportance que prend
le Salon.
Les organisateurs sattendent,
en effet, accueillir pas moins de
110 exposants activant dans le do-
maine du BTPH, lesquels pren-
dront part cette 5
e
dition du
Salon international de la construc-
tion et de la gestion urbaine Oran
Expo ; un rendez-vous cono-
mique qui sera marqu par une im-
portante participation trangre
avec 24 entreprises franaises, 14
espagnoles, 7 portugaises et une
gyptienne, mettent-ils en avant.
Le responsable de Global
Events Algeria, Ferrah Ali, sou-
tient que llargissement de ce
Salon a pour objectif douvrir de
nouveaux champs de rflexion et
de susciter de nouvelles pratiques
dans le secteur de la construction,
en faisant connatre ses acteurs les
plus dynamiques, en rendant visi-
bles des expriences russies, mais
aussi en explorant de nouvelles
perspectives. Et dajouter : Ce
Salon, plus quun inventaire phy-
sique des procds et matriels, se
veut dabord une dmonstration de
solutions efficaces ayant fait leurs
preuves dans le monde, et qui sont
soit dj introduites en Algrie,
mais encore mconnues, soit en at-
tente dadaptation au contexte pro-
fessionnel national.
Les responsables du Salon met-
tront galement en relief que l'ob-
jectif principal est, en fait, la
cration d'un rendez-vous incon-
tournable des professionnels du
secteur BTPH, et de mettre en
place une plate-forme de rencon-
tres entre l'offre et la demande, en
suscitant l'intrt de tous les ac-
teurs du secteur du BTPH. Il
convient de souligner, dans ce
contexte, quun riche programme
scientifique, technique et promo-
tionnel est prvu, en marge de lex-
position.
Des confrences, des tables
rondes et plusieurs ateliers
dchange, ainsi quun espace B
to B, ouvert aux architectes, d-
corateurs, constructeurs, fournis-
seurs de solutions et chercheurs de
partenariat, figurent, notamment,
au programme riche et vari de
cette manifestation.
Pour rappel, lors de ldition de
2013, pas moins de 3.200 visiteurs
professionnels appartenant aux
secteurs cibls du Salon ont
sillonn les stands en vue de pros-
pections et dexploration dven-
tuelles opportunits de partenariat.
En somme, la dernire dition tait
fort russie et avait enregistr la
participation dune centaine dex-
posants, dont 29 socits interna-
tionales, venues de 4 pays
europens. Tous ces professionnels
avaient prsent leurs produits et
services sur une surface d'exposi-
tion nette de 3.600 m, soit une
hausse de 87,5 % par rapport
2012.
Soraya Guemmouri
DU 12 AU 15 OCTOBRE AU CENTRE DES CONVENTIONS DORAN
5
e
Salon international de la construction
et de la gestion urbaine
La socit GMR Events Algeria, en partenariat avec la socit Global Events, organise, du 12 au 15 octobre, au centre des Conventions dOran,
la 5
e
dition du Salon Oran Expo BTPH et la 1
re
dition du Salon Oran Expo Elect, Oran Expo Clim, Oran Expo Securbat.
GHARDAA
Plus de 3.800 bovins vaccins
Plus de 3.800 bovins ont
t vaccins dans la wilaya
de Ghardaa contre la fivre
aphteuse, depuis juin dernier,
a-t-on appris hier auprs de la
direction des services agri-
coles (DSA).
Cette vaccination a touch
un cheptel de 3.840 ttes,
dont 3.000 vaches laitires, a
prcis l'APS, l'inspecteur
vtrinaire auprs de la DSA,
M. Tarek Rezzoug, en prci-
sant qu'aucun cas de fivre
aphteuse n'a t enregistr au
niveau des cheptels (ovin,
bovin et caprin) de la wilaya.
"Toutes les vaches lai-
tires et gnisses se trouvant
sur le territoire de la wilaya
de Ghardaa sont soumises
un contrle vtrinaire et ont
t vaccines", a assur, de
son ct, le directeur des ser-
vices agricoles de la wilaya,
Ali Bendjoudi. Ds l'appari-
tion, cet t, du premier cas
de fivre aphteuse dans le
pays, un rseau de veille sa-
nitaire a t mis en place,
travers l'ensemble des locali-
ts de la wilaya pour suivre
de prs la situation sanitaire
dans la rgion, et des actions
de sensibilisation auprs des
leveurs et producteurs de lait
ont t entreprises pour pr-
munir le cheptel, a soulign
le DSA.
Des mesures prventives
ont t prises pour empcher
la propagation de cette pa-
thologie animale, particuli-
rement par la rglementation
du dplacement du cheptel
d'une zone une autre, la fer-
meture des marchs bes-
tiaux dans la wilaya et
l'interdiction de la collecte de
lait auprs d'leveurs rsidant
dans les wilayas limitrophes,
a-t-il rappel.
Des mesures strictes d'hy-
gine, notamment la dsin-
fection quotidienne du
matriel de collecte et de
transport du lait vers les mini-
laiteries de Ghardaa, ont
aussi t exiges pour viter
toute contamination.
TIZI OUZOU
Un jeune trouve
la mort au cours dune
violente altercation
Un jeune a t tu lundi dernier au cours dune vio-
lente altercation qui a eu pour thtre le quartier Tala
Allam, dans la banlieue ouest de Tizi Ouzou, apprend-
on de sources scuritaires. La victime, rpondant aux
initiales B. R., ge de 36 ans, a t poignarde par un
jeune, en loccurrence le dnomm D. A., 21 ans, avec
lequel elle stait accroche pour des raisons que dter-
minera lenqute ouverte par les services de scurit.
vacue par les services de la Protection civile vers les
urgences du CHU Ndir-Mohamed, la victime a suc-
comb ses graves blessures quelque temps aprs son
admission. Lauteur de ce meurtre a t quant lui ap-
prhend par les lments de la 5
e
sret urbaine de Tizi
Ouzou. Une enqute a t ouverte pour dterminer les
causes et circonstances exactes de ce drame qui a en-
deuill les habitants de ce quartier.
B. A.
EL-OUED
Dmantlement dune
bande de malfaiteurs
qui cumait les routes
Les services du groupement territorial de la Gendar-
merie nationale de la wilaya dEl-Oued ont procd,
dans la nuit de lundi hier, au dmantlement dune
bande de malfaiteurs qui svissait travers les axes rou-
tiers des communes du flanc nord de la wilaya, a-t-on
appris auprs des services de la GN. Compose de qua-
tre individus (20 35 ans), dont deux ont t arrts et
le reste demeure en fuite, cette bande agissait sur les
axes routiers des communes de la partie nord de la wi-
laya, dont les malfaiteurs sont originaires, ont prcis
les mmes services. La bande contraignait les usagers
des axes routiers des communes de Kouinine, Taghzout,
Guemmar et de Reguiba, sarrter, en dressant des bar-
ricades, avant de les dlester de leurs biens, a-t-on ex-
pliqu. Les services de la GN ont, aprs avoir reu des
plaintes de citoyens faisant tat dagressions criminelles
et de vol usant darmes blanches, tendu une souricire
qui a permis de mettre hors dtat de nuire, deux des mis
en cause, de rcuprer des sommes dargent, ainsi que
des armes blanches.
Les deux malfaiteurs ont t prsents au tribunal de
Guemmar qui a ordonn leur placement en dtention
provisoire, en attendant leur comparution.
Quelque dizaines de personnes ont
pris part, hier, une marche pacifique
dans la ville dAzazga (35 km lest de
Tizi Ouzou), pour exiger toute la v-
rit sur le conflit qui secoue lAPC de-
puis une quinzaine de jours, a-t-on
constat.
Le conflit remonte au 21 septembre
lorsque un groupe de citoyens se disant
reprsentant des comits des villages
dAt Bouadda, Azazga, Cheurfa et de
Fliki, a entam un sit-in, qui se poursuit
toujours, pour exiger la dissolution de
lAPC, accuse davoir ferm les yeux
sur la dilapidation du patrimoine foncier
de la commune. Depuis cette date, les
lus de lAPC ne se rendent plus leur
travail et ne signent plus aucun docu-
ment administratif. Seuls les services
nexigeant pas la prsence du prsident
de lAPC ou des lus, comme celui de
ltat civil, fonctionnent normalement.
Les participants cette manifestation,
organise par des reprsentants du co-
mit du village Iazougune (Azazga),
ont pris le dpart du centre-ville en di-
rection du sige de la dara, passant par
plusieurs artres de la ville sur une dis-
tance denviron 1 km.
Des pancartes sur lesquelles est crit
non la division, justice et vrit,
non lingrence, Azazga nest pas
vendre et le dveloppement
dAzazga, une affaire de tous ont t
brandies par les marcheurs, essentielle-
ment des personnes ges.
larrive des manifestants devant
le sige de la dara, une dlgation a t
reue par le chef de la dara. Des parti-
cipants cette marche ont indiqu
lAPS que le but de cette action est de
demander aux autorits comptentes, re-
prsentes par le chef de dara, que
toute la lumire soit faite sur le conflit
qui secoue lAPC, ferme par des repr-
sentants dautres village de la com-
mune.
M. Messaoudene Ali, tamne
(chef) du comit de village Iazougune,
soutenu dans ses propos par dautres ma-
nifestants, a indiqu que cette action
na pas pour but de soutenir lune ou
lautre partie du conflit ( savoir le pr-
sident de lAPC, dun ct, et les repr-
sentants des comits des villages, de
lautre). Une commission de wilaya en-
qute sur cette affaire de lAPC, lais-
sons-la faire son travail et rendre son
rapport, a-t-il ajout.
Vers midi, la foule sest disperse
dans le calme de lAPC, situe en
contrebas de la dara.
AZAZGA
Marche pour exiger la vrit sur le conflit
qui secoue lAPC
8
Mercredi 8 Octobre 2014
EL MOUDJAHID
Economie
El Moudjahid/Pub ANEP 203878 du 08/10/2014
Publicit
COOPRATION
ALGRO-
ALLEMANDE
Favoriser la
diversification
Une dlgation dhommes daf-
faires allemands, compose dune
vingtaine de chefs dentreprises, ef-
fectuera une visite, dans notre pays,
du 26 au 30 octobre courant.
Organise par lassociation co-
nomique germano-africaine (Afrika-
Verein), lassociation damiti
arabo-allemande (DAFG,) la Cham-
bre algro-allemande de commerce
et dindustrie (AHK), cette mission
conomique, prcde par dautres,
vise favoriser le dveloppement de
partenariats, notamment dans le sec-
teur de lindustrie, et de renforcer les
changes entre les deux pays.
Cette rencontre qui traduit la vo-
lont des deux parties consolider
davantage leurs liens de coopra-
tion, a galement pour objectif,
didentifier les opportunits dinves-
tissements dans le domaine indus-
triel.
A cet effet, une rencontre daf-
faires algro-allemande est prvue le
28 octobre 2014 au sige de la
CACI, et sera solde par des
contacts B to B, entre les entre-
prises des deux pays, dans les sec-
teurs des travaux publics, du
btiment, de lhydraulique, de
lnergie, des technologies de la
construction, de la mtallurgie, de
lindustrie mcanique de lautomo-
bile, et de la sant et pharmaceu-
tique.
Conformment lagenda de la
dlgation, les entreprises alle-
mandes se rendront Alger et Oran
pour rencontrer des oprateurs alg-
riens, et visiter des chantiers depro-
jets en cours de ralisation.
Cette volont daller de lavant a
t raffirme loccasion de la 4
e
session de la commission cono-
mique mixte, tenue Alger, les 12 et
13 mars 2014, et qui permis aux
deux parties daborder plusieurs
axes de coopration, entre autres,
dans les secteurs de lindustrie, de
lnergie, des PME, des ressources
en eau, de la sant, des transports, de
la formation et de la technologique.
Le secrtaire dEtat allemand des
Affaires conomiques et de lEner-
gie, M. Stefan Kapferer, a fait part,
cette occasion, de la ncessit de
mettre en place un cadre gnral
pour faciliter la coopration cono-
mique travers les entreprises, sa-
chant que plus de 320 entreprises
allemandes oprent dans notre pays.
D. Akila
D
ans son rapport sur les pers-
pectives conomiques mon-
diales, publi hier loccasion
de la tenue de son assemble annuelle
prvue du 10 au 12 octobre Wash-
ington, il est constat que le Fonds a
rvis lgrement en baisse son pro-
nostic sur la croissance du PIB de
lAlgrie comparativement ses pr-
visions faites par son rapport mondial
d'avril dernier. En effet, dans son pro-
nostic dil y a six mois, l'institution de
Bretton Woods tablait pour le pays
une croissance de 4,3% en 2014 et de
4,1% en 2015.
Par ailleurs, le FMI indique que la
balance des comptes courants de l'Al-
grie serait ngative pour stablir -3%
du PIB en 2014 et -2,9% en 2015, contre
+0,4% en 2013. Dans sa prvision d'avril der-
nier, le FMI prvoyait une balance de compte
courant positive +0,5% du PIB en 2014 et
-1,3% du PIB en 2015. Concernant lemploi,
le Fonds a revu en hausse le taux de
chmage dans le pays en le situant
10,8% en 2014 et 11,3% en 2015,
contre 9,8% en 2013.
En avril dernier, il prvoyait un
taux de chmage de 9,4% en 2014 et
de 9% en 2015. Quant linflation, le
FMI estime quelle devrait baisser
3,2% en 2014 mais remonter 4% en
2015 (contre un taux de 3,3% en
2013). Dans ses pronostics d'avril der-
nier, il avait tabl sur une inflation de
4% en 2014 et en 2015. Sur le plan
mondial, le FMI a revu en baisse ses
prvisions en tablant, dsormais, sur
une croissance de 3,3% en 2014
(contre une prvision de 3,6% faite en
avril dernier) et de 3,8% en 2015 (contre une
prdiction de 3,9%) alors que le PIB mondial
tait de 3% en 2013.
Preuve de lattrait de notre pays ltran-
ger et aprs lannonce de lorganisation des
rencontres de partenariats avec des hommes
d'affaires allemands, le 15 septembre Ham-
bourg, cest au tour dune importante rencon-
tre professionnelle algro-tunisienne dtre
organise le 22 octobre 2014 au Royal Htel
Oran. Ces rencontres confirment encore une
fois que les deux parties veulent hisser leur
coopration au rang de partenariat strat-
gique. Pour preuve, lors de sa visite en Alg-
rie, la ministre tunisienne du Commerce et de
lArtisanat, M
me
Nadjla Harrouche, a relev
une ouverture la promotion des relations bi-
latrales auprs de la partie algrienne. Elle
sest dite optimiste quant lavenir, tout en
confirmant quAlgriens et Tunisiens taient
disposs uvrer dans cette voie.
Elle a affirm que lAlgrie tait le pre-
mier partenaire de la Tunisie dans le monde
arabe et en Afrique, et que les relations taient
en constante volution. Selon les organisa-
teurs de la rencontre, cette dernire a pour ob-
jectif de renforcer la coopration conomique
et commerciale entre lAlgrie et la Tunisie.
Notons que les entreprises composant la
dlgation tunisienne relvent de diffrents
domaines entre autres, produits et services
connexes ; BTPH ; matriaux de construction
; bureaux dtudes et engineering ; architec-
ture et urbanisme ainsi que matriels lec-
triques et produits de scurit lis aux BTP.
En 2012, la Tunisie tait le deuxime client
arabe de lAlgrie et le deuxime fournisseur
galement, mais avec un excdent de la ba-
lance commerciale en faveur de lAlgrie. Les
exportations de la Tunisie vers lAlgrie avoi-
sinaient les 407 millions de dollars en 2012,
contre 1 milliard de dollars dimportations de
produits algriens. En effet, selon la ministre
tunisienne du Commerce, les changes com-
merciaux entre lAlgrie et la Tunisie en 2013
se sont levs 1,7 milliard de dollars, en
augmentation de 19% par rapport 2012.
Lessentiel de ces changes est constitu de
produits paraptroliers et de produits indus-
triels.
Makhlouf Ait Ziane
COOPRATION ALGRO-TUNISIENNE
Consolider les liens de partenariat
PERSPECTIVES DU FMI POUR LALGRIE
Hausse de 4% du PIB en 2015
Le FMI prvoit pour lAlgrie une croissance conomique de 4% en 2015, contre 3,8% en 2014,
et ce dans un contexte o les prvisions de croissance mondiale ont t galement rvises la baisse,
en raison de risques de stagnation dans les pays avancs, de recul de la croissance dans les pays mergents,
ainsi que des tensions gopolitiques.
Le fret arien mondial devrait
"plus que doubler" sur les 20
prochaines annes grce la
croissance asiatique, a indiqu
hier le constructeur aronautique
amricain Boeing.
Le fret arien va crotre de
4,7% par an en moyenne, port
par la vigueur des changes entre
l'Asie, d'un ct, l'Amrique du
Nord et l'Europe de l'autre, a in-
diqu l'avionneur dans ses prvi-
sions biennales publies en marge
du Forum international du fret
arien Soul. Lors de ses der-
nires prvisions en 2012, l'am-
ricain tablait sur une croissance
annuelle de 5,2%. "Nous voyons
des signes forts de reprise aprs
plusieurs annes de stagnation",
a comment la firme dans un
communiqu. Plomb par le ra-
lentissement de la croissance
mondiale et du commerce inter-
national, le march du fret arien
a recommenc augmenter au
deuxime trimestre 2013. Sur les
sept premiers mois de 2014, il
s'est accru de 4,4% soit le taux le
plus rapide depuis 2010, selon
Boeing. La demande en avions
cargo va du coup augmenter en
proportion. Boeing prvoit la li-
vraison d'ici 20 ans de 840 appa-
reils sortis d'usine et 1.330 avions
passagers convertis, dont la moi-
ti servira remplacer des avions
vieillissants et l'autre rpondre
la croissance.
Son concurrent europen Air-
bus est lgrement plus conserva-
teur dans ses prvisions,
anticipant une croissance du tra-
fic arien de 4,5% d'ici 2033. Il
table sur la livraison de 803 nou-
veaux avions et 1.555 convertis.
FRET ARIEN
Doublement au cours des 20 prochaines annes
9 EL MOUDJAHID
Monde
Mercredi 8 Octobre 2014
C
es raids ariens ont
vis deux objectifs de
Daech, au moment o
des combats se poursuivaient
mardi matin dans plusieurs
quartiers de Koban entre les
combattants kurdes et les l-
ments de l'organisation, qui
sont entrs lundi dans l'est de
la ville aprs plusieurs jours
d'intenses bombardements,
selon des correspondants de
presse.
D'aprs l'Observatoire sy-
rien pour les droits de
l'homme (OSDH), les l-
ments de Daech ont pris le
contrle lundi de trois quar-
tiers de Kobane, ville majo-
rit kurde, situe dans le nord
de la Syrie. Kobane est une
position-cl pour Daech qui
veut s'assurer le contrle sans
discontinuit d'une longue
bande de territoire la fron-
tire syro-turque.
Les frappes ariennes
conduites par la coalition in-
ternationale ces derniers jours
n'ont pas empch la progres-
sion de Daech qui sme la ter-
reur dans les territoires qu'il
contrle en Syrie et en Irak.
Craignant un "massacre", les
Kurdes ont rclam la com-
munaut internationale da-
vantage d'armes pour faire
face ces hommes arms du
Daech.
PALESTINE
Le gouvernement d'union
se runit demain Ghaza
Le gouvernement d'union palestinien se runira de-
main, pour la premire fois dans la bande de Ghaza, a
annonc son porte-parole. "Le cabinet tiendra jeudi sa
premire runion Ghaza", a dclar Ihab Bseiso. L'Or-
ganisation de libration de la Palestine (OLP) et le mou-
vement Hamas ont sign, le 23 avril, un accord de
rconciliation pour mettre fin la division politique de-
puis 2007 entre la Cisjordanie, dont l'Autorit palesti-
nienne administre les zones autonomes, et la bande de
Ghaza dirige par le Hamas. L'accord a donn naissance
le 2 juin un gouvernement de consensus national com-
pos de personnalits indpendantes. La tenue Ghaza
pour la premire fois d'un conseil des ministres a pour
but d'envoyer un message avant la confrence interna-
tionale des donateurs, prvue le 12 octobre au Caire, sur
la reconstruction de l'enclave palestinienne. "C'est un
message visant montrer au monde entier que nous
avons un gouvernement qui doit prendre la responsabi-
lit de la reconstruction de Ghaza", a soulign Ihab
Bseiso. Lors de la confrence du Caire, organise sous
l'gide de l'Egypte et la Norvge, le gouvernement pa-
lestinien doit demander une aide de 4 milliards de dol-
lars. Le 25 septembre, les deux mouvements Fatah et
Hamas ont annonc un accord pour permettre leur gou-
vernement d'union d'exercer son autorit dans l'enclave.
La bande de Ghaza a t dvaste par 50 jours d'agres-
sion de l'arme isralienne (8 juillet-26 aot), qui a fait
2.150 morts, environ 12.000 blesss, 20.000 habitations
dtruites jetant 25% des habitants de Ghaza la rue.
Niamey accueille mardi un sommet
rgional consacr la lutte contre le
groupe arm Boko Haram, dont la nette
monte en puissance constitue un grave
facteur d'instabilit pour les voisins du
Nigeria, dont le Niger. Fin septembre lors
de l'Assemble gnrale de l'ONU, le pr-
sident nigrien Mahamadou Issoufou
avait appel "plus d'efforts et de coop-
ration", "tant au niveau rgional qu'inter-
national" afin de faire face cette
menace. "C'est dans cette perspective que
les chefs d'Etat et de gouvernement du
Cameroun, du Niger, du Nigeria, du
Tchad et du Bnin se runiront Niamey
le 7 octobre", avait-il annonc. La pr-
sence des prsidents Goodluck Jonathan
(Nigeria), Idriss Dby (Tchad) et Thomas
Boni Yayi (Bnin) a t confirme par
leurs services de communication respec-
tifs, et le programme des discussions et
des ventuelles dcisions n'a pas t com-
muniqu. Cette runion se droule alors
que le groupe arm menace dsormais de
s'emparer de la capitale de l'Etat de
Borno, Maiduguri, un carrefour rgional
de prs d'un million d'habitants, aprs sa
monte en puissance dans le nord-est du
Nigeria. Les lments de Boko Haram
ont galement pris le contrle ces der-
niers mois de plusieurs localits fronta-
lires de l'Extrme-Nord du Cameroun
voisin, o ils multiplient les incursions
malgr le dploiement de troupes d'lite
de l'arme camerounaise. Lundi, au
moins huit personnes ont t tues dans
une localit de cet Extrme-Nord came-
rounais au cours d'une attaque la ro-
quette attribue au groupe arm, selon
des sources de scurit locales. Niger, Ni-
geria, Cameroun et Tchad se runissent
rgulirement depuis le sommet de Paris
en mai, pour tenter de coordonner la lutte
contre Boko Haram, qui contrle des
pans entiers de territoires du nord-est du
Nigeria.
La dernire runion de ce genre, au ni-
veau ministriel, s'tait tenue au Nigeria
dbut septembre. "Notre espace est en-
vahi par les forces du mal", a lanc Ka-
ridjo Mahamadou, ministre nigrien de la
Dfense lundi aprs-midi devant ses ho-
mologues nigrian, camerounais, tcha-
dien et bninois. "Dans la cohsion et la
solidarit, nous devons regarder dans la
mme direction le danger qui menace
notre environnement et y faire face (...)",
a-t-il poursuivi, regrettant l'avance "alar-
mante" de "l'ennemi commun" du fait
d'"insuffisances organisationnelles". Le
Nigeria demande rgulirement ses voi-
sins de mieux scuriser leurs frontires
communes, afin d'viter que les lments
de Boko Haram puissent s'y rfugier ou
importer des armes. Plus de 10.000 per-
sonnes, majoritairement des civils, ont t
tues dans les attaques de Boko Haram et
leur rpression froces par les forces de
scurit nigrianes. Le conflit a gale-
ment fait plus de 700.000 dplacs, dont
100.000 dans l'est du Niger, une zone
aride en crise alimentaire rcurrente.
LUTTE CONTRE LE GROUPE ARM BOKO HARAM
Sommet rgional aujourdhui Niamey
Lunion fait la force
l
Lunion fait la force. Plus que jamais, ce pro-
verbe sapplique aux Palestiniens qui luttent
pour recouvrer leurs droits lgitimes et instau-
rer leur tat avec pour capitale El-Qods. En effet,
les Palestiniens, quelles que soient les factions aux-
quelles ils appartiennent, doivent se persuader
que leur objectif ne sera atteint quen s'alliant et
en associant leurs forces. Cest cette condition
quils sortiront vainqueurs du combat quils m-
nent. Les principales organisations, que sont
lOLP et Hamas, sont mues, au final, par un seul
et mme but : celui de librer les territoires pales-
tiniens de loccupation isralienne, et de permettre
leur peuple de vivre dignement.
La dernire victoire diplomatique remporte, avec
la reconnaissance par la Sude de ltat de Pales-
tine, est la preuve de la lgitimit de la lutte
mene. Une victoire qui en appellera dautres,
pour peu que les factions palestiniennes parvien-
nent transcender leurs divergences et rester
unis. La runion demain, pour la premire fois
dans la bande de Ghaza, du gouvernement
dunion palestinienne, est une occasion de dmon-
trer la face du monde que les Palestiniens sont
un et que les divisions qui avaient min par le
pass leur combat ne sont plus de mise. Le test de
Ghaza est dautant plus important quil intervient
la veille de la confrence des donateurs sur la re-
construction de Ghaza qui se tiendra au Caire le
12 octobre. Les Palestiniens savent aussi quils se-
ront attendus, dautant que par le pass, les p-
riodes de rconciliation ont tourn court ; les
Palestiniens tant chaque fois rattraps par les
dmons de la division. Gageons quil en sera au-
trement cette fois et quils russiront adresser au
monde un message fort. Les dirigeants des princi-
pales factions seront dsormais indivisibles et u-
vreront tous ensemble, grce lappui financier
des donateurs, la reconstruction de Ghaza, en-
clave symbolique de la rsistance de tout un peu-
ple.
Nadia Kerraz
Dix-sept personnes ont t
tues et 30 autres blesses
dans un attentat-suicide prs
de la ville irakienne de Sa-
marra, quand un kamikaze a
projet son vhicule blind
pig contre des maisons uti-
lises par des miliciens
chiites, ont indiqu mardi des
sources mdicale et policire.
L'attaque, a compltement d-
truit deux maisons lundi tard
Abbassiya, une quinzaine
de kilomtres de Samarra, au
nord de Baghdad. "Les des-
tructions sont normes. Ces
maisons, situes sur le Tigre,
avaient t rquisitionnes par
les miliciens pour servir de
postes d'observation", a indi-
qu un officier de police. Il a
prcis que les miliciens sur-
veillaient la rivire afin d'em-
pcher les lments de Daech
"Etat islamique" de franchir le
Tigre et de rejoindre ainsi sa
rive ouest. La route principale
reliant Baghdad au nord de
l'Irak passe par Samarra sur la
rive ouest du fleuve. Cette
ville majoritairement sunnite
abrite l'un des sites les plus
vnrs par les musulmans
chiites en Irak. Il est protg
par de larges contingents de
miliciens chiites.
IRAK
17 morts dans un attentat suicide
au nord de Baghdad
SYRIE
La coalition mne de nouvelles frappes
sur des positions tenues par Daech
La coalition internationale, emmene par les tats-Unis, a men hier de nouvelles frappes sur
des positions tenues par l'organisation autoproclame tat islamique (Daech) dans
le sud-ouest de la ville syrienne de Koban.
El Moudjahid/Pub du 08/10/2014 El Moudjahid/Pub ANEP 344 du 08/10/2014
Publicit
EL MOUDJAHID
Socit
11
Le lancement de la campagne de
vaccination contre la grippe saisonnire
dbutera dans une semaine, savoir le
15 octobre 2014 et stalera sur toute la
priode automno-hivernale.
Cest ce qui a t annonc tout r-
cemment par le ministre de la Sant, de
la population et de la rforme hospita-
lire qui insiste sur la vaccination contre
la grippe saisonnire qui est dailleurs
fortement recommande aux catgories
de population qui prsentent un risque
lev de complications que sont les
personnes ges de 65 ans et plus, les
adultes ou enfants qui prsentent une
pathologie chronique, les femmes en-
ceintes partir du deuxime trimestre de
la grossesse, les personnels de sant, les
plerins . Les spcialistes de la sant
insistent sur la vaccination contre la
grippe saisonnire qui demeure une ma-
ladie contagieuse et hautement trans-
missible. il sagit selon le D
r
Bahmed
de protger toute la collectivit de cette
maladie qui, loin dtre anodine, peut
entraner des complications graves, al-
lant jusquau dcs chez les personnes
vulnrables. Les spcialistes de la
sant, insistent sur la vaccination aussi
des la prise en charge des personnes vi-
vant en collectivits et dans les lieux de
regroupement, tels que les dtenus, les
corps constitus, les crches, les coles,
et autre o la vaccination devrait tre
obligatoire, car elle protge la personne,
mais surtout, la collectivit. Les spcia-
listes de la sant estiment cet effet, que
le hadj, aux Lieux Saints de lIslam,
reste un milieu trs haut risque, vu
le nombre important de la population
venant de diffrents pays. Le D
r
Bah-
med prcise que la grippe saisonnire
est une infection respiratoire due au
virus grippal ou virus influenza. Elle est
caractrise par sa haute contagiosit et
par sa gravit chez les personnes fragi-
lises par une maladie chronique ou par
lge chez qui elle provoque des com-
plications svres pouvant aboutir au
dcs. Ce spcialiste prcise que les
risques de graves complications suite
une grippe sont plus grands chez les su-
jets gs dont limmunit est trs faible,
les enfants de moins de 5 ans, les
femmes enceintes, les malades chro-
niques (diabte, cardiovasculaires,
asthme), allant jusquau risque de mor-
talit, a prvenu le spcialiste. Il faut
tout de mme, rappeler que le vaccin est
contre-indiqu chez les sujets souffrant
de temprature, infection pulmonaire,
dermatose cutane Selon la Direction
de la prvention, la campagne de vacci-
nation sera lance officiellement le 15
octobre prochain, dans les centres de
vaccination habituels des EHS o il sera
administr gratuitement mais galement
dans les officines pharmaceutiques o
son administration sera rembourse par
la scurit sociale pour les personnes
ges et pour les malades chroniques,
assurs sociaux. Mais les citoyens qui
souhaitent utiliser ce vaccin pour la pr-
vention contre la grippe saisonnire
avant cette date, peuvent l'acqurir di-
rectement auprs des agences pharma-
ceutiques prives. Le ministre de la
Sant a lanc en date du 16 septembre
dernier, selon la mme source, un m-
morandum l'encontre de chacun des
directeurs de la sant travers les wi-
layas et les EPH, leur demandant d'acti-
ver les procdures pour l'organisation de
la campagne de vaccination contre la
grippe saisonnire partir du 15 octo-
bre, lequel a soulign le rle de tous les
acteurs de cette campagne.
Le ministre a appel les directions
de la sant dsigner un reprsentant
pour se rapprocher du service commer-
cial de l'Institut Pasteur d'Algrie pour
l'acquisition de doses rserves chaque
tablissement hospitalier accompagn
des documents ncessaires. En ce qui
concerne les Etablissements de sant de
proximit, le ministre de tutelle a de-
mand aux gestionnaires de ces tablis-
sements, de dsigner les centres appro-
pris en collaboration avec le directeur
de la Sant pour la formation des
quipes mdicales charges des opra-
tions de vaccination, dorganisation et
du stockage des produits ncessaires. Il
y a lieu de rappeler que le ministre a
command prs de 1.600.000 de doses
de vaccins, la vaccination tant le
moyen le plus efficace de se protger de
la grippe saisonnire et surtout de ses
complications, a prcis le communi-
qu. La mme source a confirm que
parmi les doses de vaccin contre la
grippe saisonnire, import par l'Etat
cette anne durant le mois de Septem-
bre, 1 million de doses seront destines
aux hpitaux et aux tablissements de
sant publique et le reste aux agences
pharmaceutiques prives.
Ainsi, les deux secteurs sont chargs
de la prise en charge de lopration de
vaccination contre la grippe qui est une
maladie hautement contagieuse. Cest
dailleurs la raison pour laquelle il est
important d'tre vaccin, en particulier
pour les personnes haut risque. Car,
mme si dans de trs rares cas, des rac-
tions ont t remarques chez les vacci-
ns, le bnfice du vaccin est dabord et
avant tout collectif.
S. S.
Vaccins et prcautions sanitaires pour les plerins
Sur le plan sanitaire, le plerin doit effectuer des vaccins contre la mningite, le ttanos et la grippe avec des rappels
au retour aprs laccomplissement du cinquime pilier de lIslam. Par contre, aucun vaccin nexiste contre le coronavirus.
Le plerin est donc tenu de respecter des rgles lmentaires dhygine pour viter linfection : se laver rgulirement
les mains avec de leau et du savon, et utiliser des mouchoirs en papier usage unique en cas de toux ou dternuement.
Selon le vice-prsident du syndicat national des agences de voyage, les plerins doivent viter, dans la mesure du possible,
la promiscuit, et porter un masque de protection dans les endroits bonds. Linfection coronavirus se traduit par un
large ventail de maladies qui vont du rhume banal jusqu une atteinte respiratoire svre. Dans certains cas, linfection
peut tre mortelle. Prudence et prvention sont donc de rigueur. S. S.
Lancement de la campagne mercredi
l Se vacciner contre la grippe saisonnire, cest protger toute la collectivit, selon les spcialistes de la sant
LUTTE CONTRE LA GRIPPE SAISONNIRE
La vaccination pour booster limmunit
de lorganisme
Lautomne, priode de transition entre lt et lhiver, saccompagne souvent par lapparition de petits problmes de sant, qui deviennent
rcurrents, notamment chez les personnes souffrant de maladies chroniques.
E
n effet, les coups de froid ainsi que la
grippe reviennent chaque anne pour tou-
cher de nombreuse personnes adultes, en-
fants et mme les bbs. Elle fait chaque anne,
des centaines de victimes parmi les populations
sensibles. Selon les spcialistes, la grippe saison-
nire fait des ravages et lon enregistre annuel-
lement, pas moins de trois millions dAlgriens
qui contractent cette pathologie et plus dun mil-
lion qui ne recourent pas au traitement et guris-
sent de manire spontane.
En fait, les dsagrments causs pour certains
et les complications gnres chez dautres ex-
pliquent le rush sur le vaccin anti grippal, depuis
la fin du mois de septembre. Les premires
vagues de fraicheur sont souvent vocatrices de
baisse dimmunit du corps pour bien de per-
sonnes qui prfrent plutt prendre leur prcau-
tion et agir en amont avant de contracter le virus.
Le vaccin anti grippal, est trs sollicit, en
juger par le nombre de personnes qui se dpla-
cent vers les pharmacies pour se le procurer
avant mme que le produit ne soit disponible.
Il faut dire que pas moins de 1,6 millions de
doses de vaccin anti grippal sont mis cette anne,
la disposition des hpitaux, des centres de sant
et les officines, en prvision de la campagne de
vaccination contre le virus de la grippe qui d-
butera le 15 du mois en cours et se poursuivra
jusqu la fin de lhiver. Depuis une semaine, les
pharmacies annoncent travers des pancartes la
disponibilit du produit. Inscription qui ne laisse
plus indiffrents les Algriens. Le nombre de
personnes qui affluent vers les officines pour
senqurir de la disponibilit du vaccin anti grip-
pal explique, toute limportance accorde la
prvention. Nous avons constat cela de visu lors
de notre passage, hier, une pharmacie, situe
au niveau de la rue Ben Mhidi.
En effet, plusieurs personnes sont venues de-
mander le prcieux produit pour mieux affron-
ter lhiver. Une employe de cette officine nous
dira que le vaccin anti grippal est disponible de-
puis la semaine dernire et, est vendu sur ordon-
nance, depuis lanne dernire, avant de
poursuivre quil figure dsormais parmi la no-
menclature des mdicaments remboursables.
Elle prcisera par la mme occasion que du-
rant la journe, une dizaine de personnes vien-
nent sinformer sur la vaccination contre la
grippe qui ne se fait plus, depuis lanne der-
nire, au niveau des officines. Les doses de vac-
cin anti grippal sont vendues sur prescription du
mdecin traitant, insistera-t-elle.
Une jeune femme rencontre dans la mme
pharmacie, munie dune ordonnance mdicale
quelle a prsente la pharmacienne, interroge
ce sujet, relvera quelle souffre dune allergie
complexe quelle se fait vacciner chaque anne,
en octobre pour viter les dsagrments et les
complications de la grippe. Jai longtemps souf-
fert des bronchites rptitives, de baisse dim-
munit et de faiblesse avant que mon
allergologue ne me conseille la vaccination
contre la grippe saisonnire -, soulignera- t-elle.
Elle ne manquera pas dajouter par ailleurs,
quelle est soulage dsormais puisque le vaccin
lui permet de devancer le virus. Questionn sur
le mme thme, un quinquagnaire, venu sen-
qurir sur un mdicament, nous dira quil prfre
quant lui, les produits naturels pour booster son
immunit, rappelant que le vaccin anti grippal
nest pas efficace 100%. Je suis en faveur des
remdes de grand-mre qui ne sont pas nocifs sur
la sant, en plus lefficacit est garantie pour ces
derniers. Aujourdhui, les avis sont mitigs sur
le recours la vaccination contre la grippe sai-
sonnire, nanmoins une chose est sre, ces
doses sont de trs grande importance pour une
certaine catgorie de personnes linstar des per-
sonnes ges et des malades chroniques trs sen-
sibles au virus de la grippe saisonnire.
Pour rappel, seux millions de doses ont t
prvues pour la campagne 2012-2013. Une
quantit, juge par certains spcialistes insuffi-
sante, sachant quil existe prs de 5 millions de
personnes porteuses de facteurs de risque en Al-
grie et qui ncessitent imprativement cette
vaccination.
Samia D.
Publicit
El Moudjahid/Pub ANEP 343 du 08/10/2014 El Moudjahid/Pub ANEP 149042 du 08/10/2014
Mercredi 8 Octobre 2014
13 EL MOUDJAHID 12EL MOUDJAHID
Mercredi 8 Octobre 2014
Culture
LE QUATRIME ART GAGNE DE PLUS EN PLUS LE CUR DES JEUNES
Souffle juvnile passionn du thtre
L
a production thtrale en Algrie
est prolifique, le mouvement y
est fluide. Le premier constat,
lopportunit donne ces jeunes ta-
lents de faire valoir leur savoir-faire ;
deuxime constat, plusieurs festivals de
thtre ont t institutionnaliss pour
offrir une tribune dexpression. En sus
du festival national du thtre amateur
de Mostaganemqui existe depuis 1967,
un autre festival simpose que celui du
festival national du Thtre profession-
nel (FNTP) dAlger cr en 2006 et qui
se veut un carrefour de rencontres et de
dbats. Loccasion a t propice pour
interroger amateurs, professionnels, or-
ganisateurs et critiques qui ont unani-
mement affirm lavnement dune
nouvelle gnration du quatrime art,
mme si le manque dcoles de forma-
tion peut constituer un obstacle quant
lencouragement de ces jeunes talents,
et cest la ministre de la Culture, Mme
Nadia Labidi elle-mme quil la sou-
lign lors de louverture du 9e FNTP.
Une jeunesse enthousiaste
Parmi les 17 pices de thtre
joues dans le cadre du 9e FNTP qui
sest termin le 8 septembre dernier,
des jeunes venus des diffrents thtres
rgionaux du pays sont monts sur
scne et ont clams : Nous sommes
l ! Abbas Mohamed Islam, jeune
metteur en scne, ayant particip avec
sa pice A vendre, produite par le th-
tre national algrien, a estim que la
forte prsence juvnile au thtre alg-
rien nest pas un hasard, mais plutt le
fruit defforts fournis par cette jeunesse
dvoue lart et assoiffe de prouver
sa prsence et produire des uvres de
qualit. Les jeunes sont partout, on y
trouve des comdiens, dramaturges,
metteurs en scne, compositeurs, sc-
nographes et chorgraphes comme
cest le cas du jeune Ryad Beroual, lau-
rat du prix du jury au FNTP en sa qua-
lit dassistant metteur en scne, mais
son dada reste la chorgraphie, sa sp-
cialit : Avant de mettre en scne une
pice, il faut connatre les autres arts :
la musique, la dance, la peinture, ainsi
que la chorgraphie qui partage avec le
thtre le mme espace : la scne , in-
dique-t-il.
Ryad trouve que les diffrentes g-
nrations du thtre algrien sont com-
plmentaires, et que mme les metteurs
en scne de lancienne cole ne sont
pas aussi classiques quon le pense :
les anciens font confiance aux jeunes
talents, la relve est donc assure. Et
puis, ils ont une vision moderne de la
scne, ils sont ouverts toutes les ten-
dances, ils essayent toujours de propo-
ser de nouvelles formes , a-t-il fait
savoir.
Le manque de formation
Une grande dception a eu lieu la
clture du 9e FNTP, le jury sest abs-
tenu dattribuer le grand prix du festi-
val, estimant que les spectacles
prsents nont pas atteint le niveau
requis tout en indiquant que les
troupes participantes jouissent de tous
les moyens financiers et humains n-
cessaires . Les membres du jury ont
galement recommand au commissa-
riat du festival et aux thtres rgio-
naux d'organiser des festivals locaux
de prslection .
Un rapport qui secoue les
consciences afin de redoubler deffort,
et cela passera ipso facto par la forma-
tion qui reste llment de base de tout
panouissement artistique.
Lidal est de crer une acadmie
des arts dramatiques, transformer cer-
tains thtres rgionaux en centres dra-
matiques nationaux qui visent la
formation, crer dautres structures de
proximit, dvelopper et revoir la ma-
nire de recruter au niveau de lISMAS
, a not Omar Fetmouche, metteur en
scne et directeur du thtre rgional de
Bejaia. Mme constat fait par Moha-
med Kali, critique de thtre, journa-
liste et auteur, qui a estim que
lintroduction des arts dramatiques aux
diffrents paliers de lducation per-
mettra non seulement de pousser les
enfants aimer le thtre, mais aussi
ancrer la culture thtrale en profon-
deurs chez lenfant, ce qui donnera as-
surment un public de thtre dans
quelques annes.
la recherche de la critique perdue
La critique dart agit comme un
guide du got du public . EnAlgrie,
cette pratique absente ces dernires an-
nes retrouve son dynamisme progres-
sivement.
Cest dailleurs le sujet du colloque
international organis lors du 9e FNTP
qui a vu la participation de grands cri-
tiques du monde arabe.
Organiser un colloque sur la cri-
tique dramatique se met au diapason
avec le grand intrt que porte la presse
algrienne la critique thtrale, il faut
signaler que la presse a jou un rle pr-
pondrant quant au dveloppement du
thtre en Algrie , affirme le docteur
Abdelhamid Allaoui, universitaire et
prsident du colloque. Il ajoute dans la
foule que luvre thtrale qui narrive
pas susciter un dbat finira par tomber
dans loubli, et que la critique thtrale
joue le rle de mdiateur entre luvre
et le public, elle permettra galement,
datteindre une comprhension plus ap-
profondie de la pice, tout en appelant
au professionnalisme des critiques pour
que leurs crits soient bnfiques pour
tous les participants au spectacle.
De son ct, Lela Benacha, profes-
seur darts dramatiques luniversit de
Stif, estime que la critique thtrale en
Algrie nest pas assez forte , et la re-
commande aux jeunes journalistes :
Les journalistes doivent avoir un voca-
bulaire critique, et suivre lactualit
thtrale tout au long de lanne, et non
pas exclusivement aux grands vne-
ments et festivals , a-t-elle conclu.
Kader Bentouns
FAOUZI BEN BRAHIM, COMDIEN ET METTEUR EN SCNE :
Je suis toujours un comdien, et jaime la scne
Que pensez-vous
des jeunes artistes qui
portent un grand int-
rt pour le thtre ces
dernires
annes ?
Je dirige le thtre
rgional de Sidi Bel-
Abbs depuis onze ans,
et je trouve quau ni-
veau national, il y a de
jeunes troupes qui acti-
vent dans des universi-
ts, coopratives et
associations, cest un
tremplin ; cependant, il
ne faut pas quon fasse
trop dans lgisme, met-
tre les jeunes contre les
anciens, il doit y avoir
une symbiose.
A Sidi Bel-Abbs,
nous avons ouvert les
portes aux jeunes, du moins
pour ceux qui ont du talent,
nous avons renouveler la popu-
lation artistique de ce thtre
qui date de 1978, un renouvel-
lement joint une jonction entre
la nouvelle gnration et les an-
ciens artistes, car cest trs im-
portant quil y ait continuit.
Nos jeunes ne peuvent en aucun
cas partir du nant, cest ce qui
est dailleurs remarquable dans
tous les thtres rgionaux du
pays qui ouvrent leurs portes
aux jeunes talents, et comme
meilleur exemple, les dix-sept
spectacles prsents la comp-
tition officielle de la 9e dition
du festival national du Thtre
professionnel dAlger (FNTP),
avec une large composante ju-
vnile. La priode sensible des
annes 1990, durant laquelle de
jeunes coopratives qui ont
continu assurer la cration
thtrale et contribu la per-
manisation de lacte thtral en
dpit des difficults et des dan-
gers est dsormais derrire
nous, actuellement il y a une re-
dynamisation de la cration, la
production et la diffusion th-
trales.
Ne croyez-vous pas que le
manque dintrt pour le
thtre est d aux productions
qui ne rpondent pas aux be-
soins du public ?
Comme je lai dit, on ne peut
crer partir du nant, nos
jeunes doivent dcrypter les
gots et les besoins du public. A
mon avis, nous passons ct
de la plaque, nous nintgrons
pas le public dans les reprsen-
tations, car il ne faut pas oublier
que le public lui aussi est jeune,
Sidi Bel-Abbs par exemple,
80% du public thtral ne d-
passe pas les 20 ans, donc ce
jeune public qui est travers
aussi par la culture audiovi-
suelle, le spectacle et inter-
net, cette jeunesse est au
courant de tout, quel thtre
doit-on leur proposer ? Est-
ce ce thtre noir qui existe
? Ou bien un autre thtre
vivant ? Le public du thtre
est la recherche du specta-
cle, et malheureusement,
plusieurs crateurs ne sont
pas en symbiose avec les be-
soins du public.
Quid de lintroduction
des arts dramatiques dans
le cursus scolaire ?
Cest la question fonda-
mentale du thtre en Alg-
rie, on parle de cette
dmarche depuis des annes,
mais aprs 50 ans dind-
pendance, rien de concret.
Le thtre doit tre introduit
dans le cursus acadmique.
Pour notre part, nous essayons
dtablir des rapports avec la di-
rection de lducation de la wi-
laya, avec les coles, nous
ramenons les gamins au thtre,
nous organisons des visites,
mais a reste insuffisant, cest
un goutte dans locan.
Cest laffaire des structures
de lEtat de faire en sorte ce
que lart thtral soit introduit
dans le systme ducatif du pre-
mier palier jusqu' luniversit,
ce qui attirera le public vers le
thtre.
Et ne croyez-vous pas que
le manque flagrant dcoles,
instituts et acadmies de for-
mation thtrale, dchoit da-
vantage les arts dramatiques
en Algrie ?
En effet, lInstitut suprieur
des mtiers des arts du spectacle
(ISMAS) de Bordj el Kiffan ne
pourra jamais satisfaire le grand
besoin des jeunes artistes alg-
riens. Nous ne disposons pas
dune grande cole des arts du
spectacle, une cole ayant
comme ssame daccs le talent
et non pas le baccalaurat. La
ministre de la culture a indiqu
lors de louverture du FNTP
quil est ncessaire douvrir
dautres coles de formation, et
nous sommes trs optimistes.
Entretien ralis
par K. B.
Le thtre algrien, historiquement prolifique et prospre, a crit en lettres dor de belles pages de lhistoire culturelle du pays, y compris durant la guerre de Libration. Toutefois, lapoge de la crativit a eu lieu au lendemain de
lindpendance, et ce malgr la dcennie noire au cours de laquelle deux grands hommes de thtre ont t assassins : Abdelkader Alloula et Azzedine Medjoubi. Une note optimiste au tableau : des jeunes assurent la relve et font parler deux
sur les planches. Est-ce une mode ? Une tendance ? Ou est-ce quil sagit dune volution logique ? Ces jeunes trouvent-ils le champ dexpression pour partager leurs uvres ? Et quid de la formation acadmique des arts dramatiques ?
PARUTIONS
LE DROIT DE LINDEMNISATION, ENTRE
RESPONSABILIT ET AUTOMATICIT
DE LAHLOU KHIAR GHENIMA
Pour une conception
humaniste de la lgislation
ALI AMEKSA, DE HOCINE HAROUN
Un conte fantastique
entirement crit en amazigh
Un nouveau livre comportant une belle illus-
tration en couverture figurant une toile du 19e si-
cle, entirement rdig en amazigh vient de
paratre aux ditions ENAG. Bien quil ne com-
porte pas de traduction simultane en langue fran-
aise pour une meilleure lecture du texte pour les
lecteurs ne maitrisant pas lamazigh, cette pr-
sente publication dnote dun laborieux et remar-
quable travail linguistique. Ce dernier tant
transcrit du parler kabyle avec des lettres emprun-
tes lalphabet berbre. Louvrage semble sins-
pirer de LAlchimiste de Paulo Coelho pour
lcriture dun texte dramaturgique qui se dplie
sur des extraits reprsentants chacun un moment
dune journe et dont les personnages fminins et
masculins et le dcor sont prsents en pram-
bule. La pice proprement dite raconte lhistoire
dAli, le berger qui quitte son village natal pour
dcouvrir le monde travers un voyage initia-
tique qui le fait parcourir des contres lointaines.
Sans se dpartir des traditions paysannes de la
Kabylie, le personnage central qui emmne son troupeau de moutons avec lui une
forte symbolique que lauteur veut inscrire en filigrane dans son rcit fantastique va
vivre tout au long de son long priple des aventures extraordinaires linstar dUlysse
dHomre, il va saguerrir grce tous les dangers rencontrs en chemin et apprendre
ses dpens un enseignement sur la vie et les gens quil rencontre et surtout se forger une
personnalit intrpide grce laquelle il nourrira plus tard des convictions et des certi-
tudes pour apprhender le monde. Lauteur plutt connu comme artiste peintre a exerc
la fonction denseignant de langue franaise aprs lobtention dune licence en Lettres.
Il a dit son premier livre Le Roseau sentimental chez La Pense universelle, une mai-
son ddition parisienne, en 1983. Son deuxime roman Faty, sa fille Thas et Monsieur
Pons est paru en 2013 aux ditions algriennes ENAG. Anoter, toutes fins utiles, que
Hocine Haroun est prsident de lassemble populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou.
L. G.
Chama Ouerrad,
le rve dune comdienne
prometteuse
Quelle sensation
peut-on avoir si la
magie du thtre
expdie une com-
dienne passionne
du jour au lende-
main dans une mise
en scne classique
? Unit de lieu : le
prestigieux Thtre
national algrien.
Unit de temps :
participer en com-
ptition officielle
du FNTP. Unit
daction : jouer sa
premire pice
dadulte et partici-
per son premier
festival. Tel tait le rve de Chama Ouerrad, une jeune
comdienne talentueuse devenu ralit, samedi soir, lors
de la prsentation de la pice Fi intidar el mouhakama du
thtre rgional dAnnaba.
Age de 22 ans, cette comdienne a commenc sa car-
rire par le thtre denfants. Pour elle il est aussi difficile
que le thtre pour adulte : Jai dj jou trois pices
pour enfants, javoue que se produire devant des enfants
nest gure facile. Ils sont trs attentifs, ils smerveillent,
ce qui nest pas le cas des adultes qui manquent de spon-
tanit , a-t-elle relev. Ayant franchi les portes du th-
tre pour adultes un si jeune ge, Chama ne semble pas
avoir le trac et fait preuve dambition lorsquelle parle de
son devenir thtral quelle espre prolifique et prospre.
Il faut tre laborieux et donner le meilleur de soi-mme,
cest un travail de longue haleine, et il ne faut jamais ces-
ser dvoluer. Le dramaturge et le metteur en scne mont
beaucoup aid, cest tout un atelier, cest un travail
dquipe , note-elle. Il faut un dbut tout, mais celui de
Chama a t grandiose, elle a franchi le TNA en qute
dune carrire de comdienne, comme celles des doyennes
du thtre algrien dont les portraits sont placards sur les
murs de lex-opra dAlger.
Aprs la gnrale de la pice qui a eu lieu Annaba et
la tourne nationale que nous avons effectue, a ma fait
une forte sensation dentrer au mythique TNA, jai eu des
frissons en franchissant ce bijou architectural, et cest un
immense plaisir dy jouer ainsi quun grand honneur dy
tre , a-t-elle rvl avec des yeux qui luisaient de satis-
faction.
Son talent la vite aid faire partie du thtre rgional
dAnnaba lge de 20 ans, diplme en informatique,
Chama trouve les organigrammes trop logiques et prfre
trouver lvasion sur les planches, la recherche de la pro-
fondeur humaine, un si jeune ge, elle dit ne pas pouvoir
sen sparer : Au dbut, je voulais faire du thtre
comme seconde activit, mais je commence confirmer
ce quon me disait propos de la magie du thtre, je ne
peux plus men sparer, jy prouve du plaisir, jy trouve
un sens ma vie . Chama compte y rester encore et en-
core, du moment que ses ambitions sont la dimension
de son talent.
K. B.
PORTRAIT
Il est de ces jeunes artistes qui voient grand, trs
grand. g de 29 ans, Faouzi Ben Brahimfait parler
de lui sur la scne thtrale algrienne. Il a mont
plusieurs spectacles, dcroch de nombreuses dis-
tinctions, cr sa propre cooprative prive, et milit
pour la rouverture de la filire mise en scne lIS-
MAS. Selon lui, le secret de la russite est simple:
le srieux au travail.
Pourquoi le thtre ? Et comment ?
Jeune, je faisais de la musique. Plus tard, jai d-
couvert que le thtre regroupe tous les arts, raison
pour laquelle on le surnomme le pre des arts ,
on y trouve la danse, musique, et des techniques ci-
nmatographiques. Jai dcouvert le charme du
thtre, celui de partager un certain plaisir qui ne se
trouve pas ailleurs, jai commenc percer, lire,
me cultiver, chercher, travailler, connatre des
gens et faire des expriences, jessaye toujours de
faire de mon mieux.
tes-vous de ceux qui disent que le thtre est
un endroit dans lequel lhomme pense, ou bien
vous le voyez beaucoup plus comme un divertis-
sement ?
Jaime le divertissement en premier lieu, jaime-
rais bien que le public se dtende et trouve un souf-
fle en assistant un spectacle, mais nempche
quon peut y glisser nos messages, car le thtre v-
hicule un discours indirect, jaime le thtre impres-
sionniste et symbolique, jaime donner lhistoire
pour que chaque spectateur puisse se faire sa propre
opinion, je donne plusieurs lectures, jaime traiter
plusieurs thmatiques, mais chaque pice dans son
genre, si cest politique je la traiterai avec le gro-
tesque et la caricature, si cest dramatique jutilise-
rai plus de symboles, si cest comique jaime bien
travailler la caricature, les techniques du cinma,
jessaye toujours de me faire plaisir et de le partager
avec mon public.
Avez-vous dj song passer lcriture
dramaturgique ?
Je travaille toujours sur mes textes, mme si je
travaille un texte universel bien ficel, je donne tou-
jours ma propre touche, je change un personnage,
je dplace les scnes en crant des flash-back par
exemple, ce sont des techniques modernes que
jaime bien pratiquer. Jai cris le squelette dun
texte lors dun atelier dcriture dramaturgique
Jijel mais il na pas encore vu le jour, jai galement
co-crit un texte avec le thtre rgional de Sada.
Vous avez commenc un si jeune ge par le
sommet du thtre : la mise en scne, tait-ce un
choix ou une recommandation ?
Jai toujours essay de chercher, de lire, je ne nie
pas les autres, je ne suis pas ngatif, jessaye de
croire en autrui, mme si je donne une critique, je
fais en sorte quelle soit constructive. Jai fait un
parcours avant daffronter le professionnalisme,
ceci dit, je suis toujours un comdien et jaime la
scne, les gens disaient que je suis un bon com-
dien, et mes camarades me disaient que jai un sens
de direction et de crativit, ce moment l, la fi-
lire de la mise en scne tait ferme lISMAS,
jai donc milit avec quelques amis pour quelle
rouvre ses portes.
Vous avez eu la chance de ctoyer MHamed
Benguettaf et dautres icones du thtre alg-
rien. Quels sont les valeurs sur lesquelles dsor-
mais les jeunes passionns du thtre doivent
sappuyer ?
Ils peuvent sidentifier sur les principes de base
du thtre faits par Aristote, il y a un seul thtre
qui se compose du conflit, lvnement, etc. Cer-
tains essayent de casser la trame, sans prendre la
peine de prsenter les personnages, en absence du
conflit, cest faisable, cest un spectacle, mais ce
nest pas du thtre. Il faut sidentifier galement
la richesse de notre patrimoine et la diversit des
arts populaires, il faut les introduire, les incruster au
spectacle pour donner lempreinte algrienne tout
en gardant lidentit du thtre.
Entretien ralis par K. B.
HACNE ASSOUS, DIRECTEUR DU THTRE RGIONAL
DE SIDI BEL-ABBS :
Cest important dassurer la continuit
et le maintien de la relation entre les gnrations
Biographie
N en 1985 et natif de Batna, Faouzi Ben
Brahim est diplm de lInstitut suprieur des
mtiers des arts de la scne (ISMAS) de Bordj
El Kiffan en 2009. Il a mis en scne plusieurs
spectacles dont Arrt fixe du regrett MHamed
Benguettaf, prix Ali Machi du Prsident de la
Rpublique en 2009, ainsi que Moustanqae
EdDhiaab (Le marcage des loups), prix de la
meilleure mise en scne au 6e FNTP en 2011.
El Moudjahid/Pub
Publicit
Louvrage que viennent de nous faire
parvenir les ditions ENAG pourrait re-
qurir lattention des spcialistes en droit
juridique concernant un domaine dtude
qui na pas encore fait lobjet dune s-
rieuse contribution en Algrie et susciter
lintrt des personnes qui auraient besoin
dindications fouilles sur ces questions.
Bien quil ne soit pas mentionn dans ce
livre sil sagit de la publication dune
thse de recherche pour un doctorat ayant
pour sujet le domaine du code pnal, le
droit de lindemnisation et son rapport la
responsabilit civile dlictuelle, on peut
cependant en dduire au vue de la succes-
sion des nombreux chapitres subdiviss en
diffrentes sections que lauteur a voulu
apporter une analyse prcise contribuant
une large connaissance des affaires juri-
diques avec comme on peut le noter de
nombreuses rfrences bibliographiques
renvoyant aux points soulevs prcdes
dun examen mticuleux. Le lecteur est
demble introduit dans le sujet prsente
le lien entre libert et responsabilit : La
libert commande que ne soit tenue pour
responsable, que la personne coupable des
faits rprhensibles. Or, rparer personnel-
lement le trouble caus la socit ne cor-
respond qu un type de responsabilit
juridique.
Cela ne couvre pas toutes les hypothses
dans lesquelles des victimes sont injuste-
ment atteintes dans leur intgrit physique
ou leurs intrts matriels du fait du com-
portement injuste dun individu , men-
tionne lauteur dans son introduction
gnrale qui situe historiquement la ques-
tion par rapport la lgislation algrienne
qui sinspire en grande partie du droit fran-
ais bien que le la dmarche du lgislateur
algrien reste singulire sagissant de cer-
taines modalits dapplication. Ce dernier
ayant prfr asseoir un droit lindemni-
sation systmatique dans deux domaines
majeurs que sont les accidents du travail
en 1966, et les accidents de la circulation
en 1974, en admettant une objectivation du
droit lindemnisation bien avant la pro-
mulgation du code civil de 1975 : Par ail-
leurs, lintervention de lEtat a largement
contribu lvolution du droit lindem-
nisation. Du rle dorganisateur et de
contrleur, il est pass celui de garant des
droits des victimes de dommages, faisant
preuve dun interventionnisme actif. Cest
ainsi que des fonds publics, par le relais
des fonds spciaux, sont de plus en plus
sollicits pour faire face la crance de
lindemnisation , souligne lauteure ajou-
tant que si le droit de la responsabilit fait
office pour le lgislateur des rgles les plus
traditionnelles suivre, celui de lindem-
nisation tel quil se dessine aujourdhui, se
rapproche du droit musulman classique
qui est dessence objective et se confond
avec la notion de garantie, car ct des
droits de la victime , il existe une respon-
sabilit pour faute intentionnelle. Toutefois
fait remarquer lauteure dans le langage
conceptuel qui fusionne lindemnisation
des victimes et la responsabilit savre
inadapt la ralit du droit algrien de
lindemnisation : Nous ne devons plus
parler de responsabilit civile dlictuelle
dune part et de rgimes spciaux dautre
part. Une terminologie plus adapte en-
globe, de notre point de vue, les deux. Il
sagit du droit lindemnisation. Cest
cette formulation que nous utiliserons tout
au long de notre travail. La dichotomie de
ce systme juridique qui consacre la co-
existence de deux rgimes, avec deux phi-
losophies fondamentalement diffrentes
retiendra notre attention , crit lauteure
qui revient rtrospectivement dans sa
conclusion gnrale louvrage sur le fait
que le droit lindemnisation a connu une
volution et sest construit par strates tout
au long des quarante annes de promulga-
tion de textes : En tout tat de cause, le
droit de lindemnisation est aujourdhui
tourn vers la satisfaction des intrts des
victimes. Les pouvoirs publics algriens
ont rsolument opt pour un systme juri-
dique inscrit dans cette perspective ; nous
regrettons cependant quil soit empreint
dune certaine confusion , relve-t-elle en
approuvant que ce droit rponde un im-
pratif de justice sociale dans sa globalit
tout en prconisant que lquit soit un
facteur supplmentaire pour le droit la
scurit garanti par la Constitution.
L. Graba
Mercredi 8 Octobre 2014
Vie religieuse
- Dohr......................12h36
- Asr.............................15h51
- Maghreb....................18h25
- Icha19h42
Jeudi 15 Dou El Hidja 1435
correspondant au 9 Octobre
2014 :
- Fedjr........................05h24
- Chourouq.................06h50
Horaires des prires de la journe du mercredi 14 Dou El-Hidja 1435
correspondant au 8 Octobre 2014 :
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Vie pratique
Le Directeur gnral, les membres du Conseil
d'Administration et l'ensemble du personnel de la
CACOBATPH, trs affects par le dcs de leur collgue
MEZENNER Youcef, frre du Directeur de l'Agence
CACOBATPH d'Alger, prsentent ce dernier et toute sa
famille leurs sincres condolances et les assurent de leur
profonde sympathie en cette douloureuse circonstance.
Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au dfunt Sa Sainte
Misricorde et l'accueillir en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons et Lui nous retournons.
El Moudjahid/Pub
Condolances
ANEP149534 du 08/10/2014
Le directeur gnral, le prsident,
les membres du Conseil
dAdministration et lensemble du
personnel de la Caisse Nationale
des Retraites, profondment
attrists par le dcs du pre de leur
collgue HADDOUCHELela,
cadre la CNRSige, lui
prsentent ainsi qu toute sa famille
leurs sincres condolances et les
assurent en cette circonstance de
leur profonde sympathie.
Que Dieu le Tout-Puissant
accorde au dfunt Sa Sainte
Misricorde et laccueille en Son
Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons et Lui
nous retournons.
El Moudjahid/Pub
Condolances
ANEP149518 du 08/10/2014
Le Directeur gnral, le Partenaire
social et l'ensemble des travailleurs
de la Banque Nationale d'Algrie
(BNA), trs touchs par le dcs de
leur collgue
M. Abdelhamid Allam
Ex-Directeur des grandes
entreprises DGE
Prsentent toute sa famille leurs
sincres condolances et lassurent
en cette pnible circonstance de
leur profonde sympathie.
Que Dieu le Tout-Puissant
accorde au dfunt Sa Sainte
Misricorde et l'accueille en Son
Vaste Paradis.
El Moudjahid/Pub
Condolances
ANEP203859 du 08/10/2014
Triste fut le 08 octobre 2011,
lorsque tu nous as quitts jamais
notre chre mre, grand-mre et
belle-mre
Benguefa Zahra, pouse
Merioua Djillali
Cette date ne passe jamais sans
que nous ressentions la douleur de
ta sparation. Ta gentillesse, ton
amour, ta gnrosit ont t et
resterons gravs en tous ceux qui
t'ont connue. Ta fille Attika, ses frres
Ryad, Adlane et Sofiane, ses surs
et son mari Ahmed ne t'oublieront
jamais.
Que Dieu Le Tout-Puissant
t'accorde Sa Misricorde et
t'accueille en Son Vaste Paradis.
Repose en paix.
El Moudjahid/Pub du 08/10/2014
Pense
Cela fait dj 12 ans, le 02/10/2002,
que tu nous as quitts pour un monde
meilleur trs chre fille et soeur
MAYA KAREB
laissant derrire toi un vide difficile
combler. Sache Maya, aussi loin que
tu sois, aussi prmatur que soit ton
dpart, aussi loin et long que soit ton
voyage, aussi utopique que soit ton
retour, nous gardons toujours de toi
limage dune fille adorable, serviable,
ptrie de bont et de gnrosit.
En ce douloureux souvenir, son
papa, sa sur Faza, ses frres
Mohamed et Lys demandent tous
ceux qui lont connue davoir une
pieuse pense en sa mmoire.
Repose en paix Maya auprs de ta
maman et que le Paradis soit votre
demeure ternelle.
A Dieu nous appartenons et Lui
nous retournons.
El Moudjahid/Pub du 08/10/2014
Pense
Le 7 octobre 1985,
disparaissait jamais notre
cher pre
Bouchekal Mohamed
laissant un trs grand vide.
En ce douloureux
anniversaire,
M
me
V
ve
Bouchekal et ses
enfants prient tous ceux qui
lont connu et aim davoir
une pieuse pense pour lui.
Quil repose en paix et que
Dieu Tout-Puissant
laccueille en Sonvaste
Paradis.
El Moudjahid/Pub du 08/10/2014
Pense
J.H., TS en froid industriel et
climatisation, 03 ans dexp. comme
oprateur, cherche emploi dans une
entreprise tatique ou prive.
Tl. : 0559 61.97.63
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J.FILLE, licence en marketing,
matrise loutil informatique, cherche
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Demandes demploi
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Sports
Mercredi 8 Octobre 2014
Le Cameroun clt son stage en Zambie
Le Cameroun, l'un des adversaires de l'Algrie
au 9
e
Championnat d'Afrique des nations CAN-
2014 de football, a cltur son stage de prparation
Lusaka en disputant un second et ultime match
amical contre la Zambie (0-0). L'entraneur des Ca-
merounaises, Enow Ngachu, s'est dit satisfait de
la prestation de son quipe qui a prserv une se-
conde fois sa cage inviole. Je suis satisfait du
comportement de la dfense. Mais nous devons en-
core travailler pour nous amliorer dans tous les
compartiments, a indiqu Enow Ngachu l'issue
des deux matches. Lors de leur premier match, le
1
er
octobre, les Lionnes indomptables se sont impo-
ses par 2 buts 0.
Les Camerounaises ont quitt Lusaka dimanche
pour rallier la capitale namibienne o elles rencon-
treront, tour tour lAfrique du Sud, lAlgrie et le
Ghana. De son ct, la Zambie a hrit du groupe
A avec la Namibie (pays hte), le Nigeria et la Cte
d'Ivoire.
La liste des slectionnes camerounaise :
Gardiens : Annette Ngo Ndom (FC Union Nove
Zemky/Slovnie), Tclaire Mbororo (Panther Secu-
rity), Enyegue Bessala (AS Police)
Dfenseurs : Ejangue Siliki (Amazon Grimstad
FK/Norvge), Isis Sonkeng (Louves Minproff), Rita
Wanki (Locomotive), Cathy Bou Jouh (Rivers An-
gels/Nigeria), Yvonne Leuko Chibosse (Arras Feu-
thus/France)
Milieux de terrain : Iven Mihaml (Louves Min-
proff), Akaba Edoua (Louves Minproff), Jeannette
Grace Ngock Yango (Yzeure/France), Francine
Zouga Edoua (Montpellier/France), Ngo Beleck
(Caman), Rassa Feudjio (Trabsonspor/Turquie),
Balbine Mendoua (Ateshire/Turquie)
Attaquants : Rose Bella (AS Police), Galle Debo-
rah Enganamouit (ES Kilstuna/Sude), Michelle
Ngono Mani (Claix FC/France), Christine Mani
(Olimpia/Roumanie), Ajara Njoya (AS Police),
Aboudi Onguene (Louves Minproff).
Les arbitres africains (dames) en stage Windhoek
Les vingt-sept arbitres dames dont 12 direc-
teurs de jeu sont en stage prcomptitif Windhoek
(Namibie) en prvision du 9
e
Championnat
d'Afrique des nations CAN-2014 fminin de foot-
ball prvu du 11 au 25 octobre en Namibie, a indi-
qu la Confdration africaine de football (CAF).
Le regroupement qui a dbut le 2 octobre et qui
se poursuivra jusqu'au 10 du mme mois, sera une
occasion pour les arbitres africains dames de tes-
ter leur prparation avant le coup d'envoi de la
comptition.
Le stage prcomptitif vise mettre les arbi-
tres slectionns pour ce tournoi dans les meil-
leures conditions physique et technique.
Les huit jours de regroupement sont consacrs
des sances pratiques et thoriques ainsi qu'aux
examens mdicaux et la remise en forme, prcise
la CAF. Huit pays dont l'Algrie prendront part au
9
e
Championnat d'Afrique des nations Dames 2014
et dont les trois premiers se qualifieront pour la
Coupe du monde 2015 au Canada. Le groupe A est
constitu de la Namibie (pays hte), la Cte
d'Ivoire, le Nigeria et Zambie. Le groupe B est
form de l'Algrie, du Cameroun, du Ghana et
l'Afrique du Sud. Le match d'ouverture de la com-
ptition mettra aux prises la Namibie et la Zambie
samedi 11 octobre au stade Sam-Nujoma Win-
dhoek.
CAN-2014 DAMES
Accs gratuit aux stades pour assister aux matches
Les autorits namibiennes ont dcid de dcrter
portes ouvertes pour tous les matches de la 9
e
dition
du championnat d'Afrique des nations CAN-2014
dames de football prvu du 11 au 25 octobre a Win-
dhoek (Namibie), a indiqu, lundi, la Confdration
africaine de football (CAF). Cette dcision a t
prise afin dassurer le succs populaire de cette
comptition laquelle prendra part la slection al-
grienne. En outre, les huit quipes qualifies seront
pied duvre pour le coup denvoi, samedi 11 oc-
tobre au stade Sam-Nujoma (10.300 places), un des
deux stades retenus pour accueillir la comptition
avec lIndependence stadium (19.300 places). Selon
le comit local d'organisation, tout sera fin prt dans
les deux plus grandes arnes de football en Namibie.
Trois quipes, outre la Namibie, sont dj sur place,
lAlgrie, le Cameroun et le Ghana. Ces dernires
se sont, toutes, installes au Safari Htel de Win-
dhoek. LAfrique du Sud est attendue dans la soire.
Ont suivi, hier, la Cte dIvoire, aujourdhui, la
Zambie, et un peu plus tard le Nigeria. Le groupe A
est compos de la Namibie, du Nigeria, de la Nam-
bie et la Cte d'Ivoire. Le groupe B est constitu de
l'Algrie, du Cameroun, de l'Afrique du Sud et du
Ghana. Le Championnat d'Afrique des nations
CAN-2014 dames est qualificatif pour la Coupe du
monde 2015 au Canada. Les trois premiers se qua-
lifieront pour le rendez-vous mondial.
NAHD
Soutenu par les dirigeants et les joueurs, At-Djoudi dcide de rester
Aprs la dfaite Oran face au Moulou-
dia local (1-0), lors de la 6
e
journe du
championnat, le coach nahdiste Azze-
dine At-Djoudi avait dans un premier
temps dcid de remettre son tablier,
faute de rsultats. Il a voulu mettre les
dirigeants du club laise dans le cas o
ils songeraient procder un remanie-
ment au niveau de la barre technique
afin de provoquer le dclic attendu au
sein du groupe. Mais contrairement ce
qui se passe chez la plupart de nos clubs,
qui changent dentraneur comme on
change de veste, At-Djoudi a t trs
touch par la sympathie des responsa-
bles et joueurs nahdistes, qui lui ont
clairement tmoign leur attachement et
leur confiance en lui. Le prsident du
club, Mahfoud Ould-Zmirli, ainsi que la
composante de lquipe dirigeante, ont
dcid en commun accord de rejeter sa
dmission et lon pri de poursuivre en
toute srnit sa mission la tte de la
barre technique du Nasria, lui signifiant
quils sont trs satisfaits du travail ac-
compli par ses soins jusque-l, mme si
les rsultats tardent venir.
La plupart des joueurs, limage de Ab-
deslam, Boussad, Bendebka, Ghalem et
autres, nont pas cach leur envie de
voir At-Djoudi continuer son travail,
parce quils estiment eux aussi quil fait
du bon boulot et que si les rsultats tar-
dent voir le jour, cela nest pas du tout
de sa faute, puisque lquipe joue bien.
On rate trop doccasions nettes de mar-
quer. Ce nest pas lentraneur de ren-
trer sur le terrain pour le faire notre
place. On doit faire plus defforts et
sappliquer davantage sur le terrain afin
de fructifier les opportunits qui se pr-
sentent nous chaque rencontre, ont-
ils affirm. Devant linsistance de tout
ce beau monde, ainsi que des supporters
qui croient en At-Djoudi, ce dernier, qui
ne manque pourtant pas de sollicita-
tions, que se soit en Algrie et mme ail-
leurs (Tunisie et Maroc), a rpondu
favorablement au souhait de la famille
nahdiste de le garder parce que ses com-
ptences ne sont nullement remises en
cause, et par souci de stabilit au sein
des structures du club, seule mme de
garantir une quelconque russite. Cela
honore tous les nahdistes qui ont com-
pris que faire partir un entraneur, nest
jamais la solution idoine pour faire face
aux difficults que lon rencontre en
cours de saison. Ce qui peut tre tout
fait normal. At-Djoudi, rput pour-tre
un bon technicien, aux comptences
avres, pour preuve, les bons rsultats
enregistrs par toutes les quipes quil a
eu sous sa coupe durant sa carrire,
saura, nous en sommes convaincus, re-
dresser la situation chez les Sang et Or.
Ces derniers, doivent tre en mesure de
provoquer le dclic espr, le plus tt
possible afin de rassurer les incondition-
nels nahdistes. Une victoire lors du
derby face au CRB, loccasion de la 7
e
journe du championnat par exemple,
fera beaucoup de bien lquipe. Il
chassera surtout le doute et mettra tout
le monde en confiance. Le NAHD dis-
pose datouts certains pour pouvoir se
sortir daffaire cette saison.
Mohamed-Amine Azzouz
N
ous allons profiter de cette
double confrontation avec
le Malawi pour avancer
dans notre projet de qualification la
CAN-2015, afin de pouvoir nous
concentrer par la suite sur dautres
aspects. Avec 12 points, la qualification
sera assure. Nous en avons dj
rcolt 6 en deux matches. Par ailleurs,
je souhaite une progression dans
lvolution de lquipe sur les plans
organisation et jeu collectif. Lors de
nos deux dernires sorties, nous
navons dispos que de 10 jours pour
mettre en place les choses.
Ctait insuffisant. Avec ce
deuxime regroupement et les deux
rencontres disputes, nous allons pou-
voir progresser, un peu plus, tous les
niveaux , a demble dclar Chris-
tian Gourcuff, hier lors dune conf-
rence de presse tenue au complexe
olympique Mohamed-Boudiaf (Alger),
en prvision du dplacement des Verts
au Malawi. Avant denchaner : Notre
programme pour cette double confron-
tation est calqu sur le prcdent. Nous
allons effectuer, encore, deux autres
sances mercredi. Contrairement
celles de lundi et de mardi o nous
avons plus ralis un travail de rcup-
ration et dadaptation la surface syn-
thtique, nous allons axer notre travail
sur laspect technico-tactique. Jeudi
nous allons nous dplacer au Malawi.
Nous aurons une sance vendredi sur
le terrain de la comptition. Samedi,
nous jouerons le match aller. La dl-
gation regagnera le pays dimanche
pour entamer la prparation du match
retour. Nous aurons deux sances,
lundi et mardi, avant le match de mer-
credi.
Abordant la liste des joueurs rete-
nus pour cette double confrontation et
les cas Chaouchi et Kekir, le coach na-
tional a tenu prciser : Pour ce qui
est de leffectif, javais donn une liste
de 27 joueurs. Jen ai gard 24 en fonc-
tion de critres bien dtermins. Jai,
par ailleurs, opt pour la comptitivit
et la stabilit. Aprs ces deux rencon-
tres, nous allons vers un groupe de 23
lments pour prparer la CAN-2015.
Cela dit, la porte nest pas ferme
dautres joueurs pour peu quils prou-
vent quils ont leur place en quipe na-
tionale. Pour ce qui est de Chaouchi, il
nest pas cart de la slection. Cest
aussi le cas pour Doukha. Seulement,
jai fait mon choix en fonction des cri-
tres dont je vous ai fait part. Pour
Mostefa, je lai laiss la disposition
de son club pour cette fois, sa de-
mande. Il a besoin de simposer dans
sa nouvelle quipe avant de revenir
pour les prochaines chances en
quipe nationale. Cela permet de don-
ner sa chance Ziti, qui sest distingu
lors du stage des locaux. ce titre, je
tiens encore une fois souligner lim-
portance des stages pour les joueurs lo-
caux que je dirige personnellement.
Concernant Fekir, je tiens prciser
que je connaissais ce joueur avant quil
ne simpose dans lquipe premire de
lOlympique de Lyon. Je lai rencontr
au mois daot en France. Nous avons
discut du projet de lquipe nationale
auquel il ma donn limpression
dadhrer. Je suis rest en contact par
tlphone avec lui. prsent, il y a la
Fdration franaise de football qui
sintresse aussi cet lment. Il est
dans une situation difficile o il doit
faire un choix rapidement. La pression
est forte. Cependant, la balle est dans
son camp. Il doit dcider pour quel
pays jouer.
Il ne peut pas rester dans cette si-
tuation longtemps, a indiqu le slec-
tionneur national avant de revenir au
prochain match de lEN et son futur
adversaire : Jai eu loccasion de voir
le Malawi face au Bnin Cotonou et
a la tlvision face au Mali. Cest une
quipe trs technique avec un milieu de
terrain assez habile, limage de son
capitaine Kawandu. lexception du
Ghana, qui a russi arracher les trois
points de la victoire, cette slection du
Malawi reste intraitable domicile. Par
ailleurs, nous allons voluer sur une pe-
louse synthtique.
Ce qui rend les choses un peu plus
compliques. Quoi que, il est prfra-
ble de jouer sur une surface synthtique
plutt que sur une pelouse impraticable
comme cela a t le cas en thiopie.
Cela dit, nous allons nous dplacer au
Malawi pour lemporter, mme si les
conditions du match sannoncent diffi-
ciles, a prcis le technicien franais
qui sest un peu tal sur les intentions
de jeu de lEN pour cette confrontation
: Nous allons au Malawi avec un es-
prit de vainqueur, sans pour autant n-
gliger les conditions du match. Nous
nallons pas modifier notre philosophie
et notre faon de jouer. Nous allons im-
poser notre jeu et faire le ncessaire
pour tenter darracher les points du
match. Aprs, il y aura en face un ad-
versaire qui ne va pas nous faciliter la
tche, dautant plus quil voluera de-
vant son public. Une dfaite pour le
Malawi avant le rendez-vous dAlger
hypothquerait srieusement ses
chances de qualification. On sattend
donc a un match difficile.
Par ailleurs, Gourcuff a tenu sou-
ligner limportance du retour du fair
play dans nos stades afin que le foot-
ball national puisse retrouver ses va-
leurs. Il a aussi souhait que la
CAN-2017 se droule en Algrie pour
le bonheur des Algriens : a serait
formidable pour le public et le football
algrien. Rien quen termes dinfra-
structure, cela va beaucoup aider au d-
veloppement de la discipline en
Algrie, a-t-il soulign avant de fli-
citer lESS pour sa qualification pour
la finale de la Ligue des champions
dAfrique. Jai vu le match que lESS
a livr au Congo. Cest une excellente
chose pour le football algrien. Les
joueurs ont fait preuve de volont et de
combativit. Ils ont t gnreux dans
leffort. Ctait une belle qualification.
Je serai dans les tribunes pour la fi-
nale.
Rdha Maouche
CONFRENCE DE PRESSE DE CHRISTIAN GOURCUFF, SLECTIONNEUR NATIONAL :
Au Malawi pour gagner
Mohamed Amine Zemmamouche :
Le match sannonce difficile. Il ny a plus dquipes faibles en Afrique. Sur-
tout lorsque les slections en question voluent domicile. Cela dit nous allons
au Malawi avec la dtermination de revenir avec un bon rsultat, nous permettant
dassurer rapidement la qualification la CAN-2015. En ce qui concerne le poste
de gardien de but, peu importe qui gardera la cage.
Lessentiel est quil le fasse bien et que lquipe gagne. Tous les gardiens re-
tenus ont un bon niveau. Le choix revient au staff technique. Pour ce qui est du
terrain synthtique, il est vrai quil proccupe certains joueurs. Ces derniers vo-
luent dans les championnats europens et nont pas lhabitude de se produire sur
ce genre de surface. Ce nest pas mon cas. Toutefois, nous avons eu une sance
dentranement sur ce genre de surface, les joueurs me paraissaient laise.
R. M.
Djamel-Eddine Mesbah :
La rencontre face au Malawi ne sera pas le mme match que face lthiopie,
elle sannonce un peu plus complique. On apprhende un peu la pelouse synthtique.
On na pas lhabitude de jouer sur ce genre de surface. ce niveau, lquipe adver-
saire dispose dun avantage par rapport lEN. Cela dit, nous somme dtermins
revenir avec la victoire. Notre public a pris lhabitude depuis quelques annes dj
de nous voir raliser de bonnes performances lextrieur. On ne veut pas le dcevoir.
Je pense que nous avons lexprience et le mtier pour remporter ce match, mme si
le Malawi est difficile manier chez lui. Pour ma part, je retrouve petit a petit les sen-
sations de la comptition avec mon nouveau club de la Sampdoria de Gnes, aprs
une exprience dcevante Parme. Certains sinterrogent sur ma forme physique. Je
peux vous assurer que je ne suis pas du tout en manque de comptition. En trois se-
maines, jai dj disput deux rencontres avec ma nouvelle quipe.
R. M.
P
h

:

T
.

R
o
u
a
b
a
h
Gourcuff a tenu souligner limportance du retour du fair play dans nos stades afin que le football national puisse retrouver ses valeurs.
DCLARATIONS
23
Mercredi 8 Octobre 2014
EL MOUDJAHID
Sports
MCA
Charef maintenu
Il est certain que les derniers rsultats du MCA nont pas t la hauteur des esprances du public. En effet, le nul concd domicile devant lASMO, le
nouveau promu , na pas plu certains. Ils ont tout simplement demand le dpart de lentraneur Boualem Charef.
O
n lui reproche le fait davoir rendu
latmosphre au sein du Doyen
pour le moins lourde. On navait
pas manqu alors de linsulter la fin du
match MCA-ASM0 (0 0) comptant pour
la 6
e
journe de ligue1-Mobilis. Toutefois,
dautres dirigeants ntaient pas de cet avis
parmi eux le prsident du Conseil dadmi-
nistration, M. Taleb. Ce dernier na jamais
voulu renvoyer Boualem Charef. Il a mme
affirm que le MCA gardera Charef,
mme sil perd les 30 matches du champion-
nat . Cela veut dire clairement quil tient
normment ce technicien considr
comme lun des meilleurs dAlgrie. Il y a
eu une runion entre les diverses parties. En
fin du compte, Taleb est rest fidle sa vi-
sion des choses.
Pour lui : le MCA doit travailler pour
le long terme et il nest pas question dem-
pcher lentraneur Charef, qui a sign pour
3 ans, de continuer et quon le laisse mettre
les jalons de son travail long terme. Par
consquent, Charef restera encore lentra-
neur en chef du MCA.
Toutefois, la pression reste pesante au
sein du club.
Certains, ils ne sen cachent pas, veulent
faire venir Djamel Menad. Ce technicien,
comme on le sait, avait russi un trs bon
parcours avec le MCA, mme si en finale de
la coupe dAlgrie de 2013, il lavait rate
contre lUSMA. Et cet chec avait provoqu
des sanctions assez svres contre des
joueurs, mais aussi Djamel Menad cause
de laffaire des mdailles. Aujourdhui, il
a purg sa sanction et il peut donc revenir.
Avec la prsence de Charef, il nest pas fa-
cile de le faire, surtout que le prsident du
Conseil dadministration du club veut que
Charef poursuive son travail. Car, estime-t-
on, il est capable de faire du MCA un grand
club qui fera ses preuves aussi bien locale-
ment que dans les comptitions africaines.
Charef a dj repris son travail. Il a instaur
le huis clos, mais aussi le biquotidien afin
que lquipe soit prte sur le plan physique,
mais aussi technique. Il est certain que si le
MCA avait russi rgler ses tares sur le
plan offensif, on naurait jamais demand le
dpart de Charef. Il est vrai que ce compar-
timent de jeu na pas eu le rendement es-
compt. Toutefois, ce nest pas une raison
pour descendre lquipe en flamme . Elle
arrive se crer des occasions. Face
lASMO, elle avait manqu de chance aux
avant-postes. La 7
e
journe, qui se jouera le
18 octobre, sera trs difficile pour les pou-
lains de Charef, puisque jusquici, le MCA
na pas encore gagn hors de ses bases.
De plus, lUSMBA son prochain adver-
saire ne lui russit pas trs bien. Son match,
par contre, de la 8
e
journe contre lESS a
t remis une date ultrieure en raison de
la finale retour de la Ligue des champions
dAfrique que jouera lESS contre lAS Vita
Club du Congo, le 1
er
novembre prochain au
stade Mustapha Tchaker de Blida.
Hamid Gharbi
EN PRVISION DE LA FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS
LEntente obtient un ramnagement de son calendrier
LEntente de Stif, qui sapprte
jouer la finale aller de la Ligue
des Champions dAfrique face au
Vita Club (RD Congo), a obtenu un
ramnagement de son calendrier
en championnat de Ligue1-Mobilis
par la LFP, de manire lui per-
mettre de bien se prparer. Depuis
que le club stifien a atteint les
demi-finales de lpreuve, la Ligue
de football professionnel se force
lui faciliter la tche , en consen-
tant de bonne grce davancer ou
reporter des matches.
Ainsi, les deux prochains
matches de lESS comptant respec-
tivement pour les 7
e
et 8
e
journes
ont t soit avancs soit reports,
la convenance du club. Le match
ASM Oran ES Stif, comptant
pour la 7
e
journe a t avanc de
24 heures, il aura lieu le 17 octobre
au stade Ahmed-Zabana (Oran)
partir de 18h00, a indiqu lundi la
Ligue de football professionnel
(LFP). Cette affiche de Ligue 1 est
reporte en raison du dplacement
de lES Stif Kinshasa (RD
Congo) pour affronter lAS Vita
Club en finale aller de la Ligue des
champions dAfrique.
A loppose, le match ESS
MCA comptant pour la 8
e
journe
du championnat de Ligue1-Mobi-
lis, programm initialement le sa-
medi 25 octobre, est report une
date ultrieure. Les sept autres ren-
contres de cette huitime journe
se drouleront le samedi 25 octo-
bre avec plusieurs affiches entre
autres USM Alger-NA Hussein-
Dey, USM Harrach-ASO Chlef.
Cette programmation devrait
permettre lEntente de Stif
davoir une journe supplmen-
taire pour prparer la finale aller,
prvue le 24 octobre Kinshasa.
En prvision, le staff technique de
lESS a prvu un regroupement ce
vendredi lcole olympique dAl-
Baz (Stif), jusqu leur dpart
pour Oran.
Durant ce stage, lentraneur
Kheireddine Madoui sattellera
prparer assidument la finale aller.
Il devrait dici l rcuprer tout son
groupe, y compris Benameiri qui
est parti soigner une cheville rcal-
citrante en France. En champion-
nat, lESS reste sur un nul (1-1)
face au MOB domicile. Ce nest
pas la premire fois de la saison
que le club stifien se fait accro-
cher chez lui. Le NAHD (1-1) est
reparti aussi avec son petit point du
stade 8-Mai-45.
A. Benrabah
Le match ASM Oran - ES Stif, comptant pour la
7
e
journe du championnat de Ligue 1 a t avanc de
24 heures. Il aura lieu le 17 octobre au stade Ahmed-
Zabana (Oran) 18h00, a indiqu lundi la Ligue de
football professionnel (LFP).
Cette programmation devrait permettre l'ESS
d'avoir une journe supplmentaire pour prparer sa
finale de Ligue des champions d'Afrique contre Vita
Club (RD Congo), dont la manche aller aura lieu le 24
courant. Les Stifiens entreront en regroupement ven-
dredi prochain au niveau de l'cole olympique d'Al-
Baz (Stif), jusqu' leur dpart pour Oran.
Les autres rencontres de la 7
e
journe de Ligue 1
se drouleront samedi 18 octobre. Le championnat de
l'lite observera une trve de deux semaines pour per-
mettre la slection algrienne d'affronter le Malawi
en aller-retour (11 et 15 octobre) dans le cadre des 3
e
et 4
e
journes des liminatoires de la Coupe d'Afrique
des nations (CAN-2015) au Maroc.
RC ARBA
Un match huis clos
La commission de discipline a inflig un match huis clos au RC
Arba pour jet de projectiles, et mauvais comportement de ses suppor-
ters lors de sa rencontre avec le MC El Eulma le 3 octobre dernier au
stade de lArbaa. Le RCA a cop galement dune amende de 100.000
DA.
De son ct le joueur du CR Belouizdad, Laamouri Djediat, a t
sanctionn dune suspension de quatre matches dont deux avec sursis
ainsi que dune amende de 500.000 DA suite ses dclarations aux
mdias aprs la rencontre entre lUSM Alger et le CR Belouizdad.
Publicit
ASM ORAN - ES STIF
Avanc au vendredi 17 octobre
El Moudjahid/Pub du 08/10/2014
D E R N I E R E S
PTROLE
Le Brent
106.86
dollars
MONNAIE
L'euro 1.370 $
CLBRATION DE LA JOURNE NATIONALE DE LA DIPLOMATIE
Retour en force de lAlgrie sur la scne internationale
La clbration de la journe nationale de la Diplomatie se fera, cette anne, sous le sceau
du redploiement et de la performance.
E
n effet, ces derniers
mois ont t marqus
par un retour en force de
lAlgrie sur la scne interna-
tionale, grce, faut-il le souli-
gner, une diplomatie trs
active. La participation de
lAlgrie aux travaux de la 96
e
session de lAssemble gn-
rale des Nations unies, qui
sest tenue il y a quelques jours
New York, a donn le plein
aperu du rle de la diplomatie
algrienne. Le ministre des Affaires
trangres, qui avait eu, cette occa-
sion, une activit trs soutenue, a per-
mis la voix de lAlgrie de se faire
entendre, notamment en ce qui
concerne les conflits et autres crises qui
rongent la rgion et le monde arabe,
confortant ainsi son statut de puissance
rgionale. Un statut qui nest nullement
usurp au regard de son poids auprs
de tous les belligrants dans les pays
voisins. Quil sagisse de la crise ma-
lienne, dans laquelle lAlgrie est le
chef de file de la mdiation internatio-
nale, accueillant les protagonistes du
conflit dans le cadre dun dialogue in-
termalien inclusif, ou du conflit libyen,
dont les diffrents acteurs ont mis le
vu de se retrouver Alger pour entre-
voir le dbut dun dialogue qui permet-
trait ce pays de renouer avec la paix
et la stabilit, sans que lon fasse appel
lintervention militaire trangre, que
lAlgrie a russi repousser, car per-
suade que cela nest pas la solution
idoine, la position algrienne a trouv
auprs de la communaut internatio-
nale tous loue et lappui ncessaires.
Deux exemples qui prouvent, si besoin
est, que la diplomatie algrienne ne fait
pas dans les seconds rles ou la simple
figuration. LAlgrie nacceptera ja-
mais dtre une simple caisse de rson-
nance. Elle a ses propres positions sur
toutes les questions lies lactualit
rgionale et internationale. Des posi-
tions quelle entend aussi faire enten-
dre, arguments lappui. Mais si elle
inspire le respect de la communaut in-
ternationale, la diplomatie algrienne
uvre pour tre performante et exi-
geante dans la promotion et la protec-
tion de lintrt national. Une
diplomatie exportatrice de stabilit et
de paix ds lors quil sagit de lext-
rieur. Elle a, pour cela, pay le prix fort.
En effet, en cette Journe de la diplo-
matie algrienne, lAlgrie ne man-
quera pas davoir une pieuse pense
pour ses deux diplomates morts en mis-
sion au Mali. Un vibrant hommage sera
sans nul doute rendu au consul, Boua-
lem Saies, dcd des suites dune ma-
ladie chronique, et de Tahar Touati,
assassin. Ces deux serviteurs de la
paix, comme les a appels le chef de
la diplomatie malienne, loccasion de
louverture du second round du dia-
logue intermalien Alger, avaient t
pris en otages avec cinq autres diplo-
mates par des rebelles du Nord-Malien
suite une attaque arme perptre
contre le consulat dAlgrie en date du
5 avril 2012. Ces deux di-
plomates dcds incarnent
en fait les principes et les
vertus de la patrie. Reste
quil y a lieu de rappeler
aussi que le choix port sur
le 8 octobre pour clbrer la
Journe de la diplomatie al-
grienne nest pas anodin.
Cest le jour o le premier
Prsident de lAlgrie ind-
pendante, feu Ahmed Ben
Bella, a hiss le drapeau al-
grien au sige des Nations unies
New York, le 8 octobre 1962. Depuis,
la diplomatie algrienne sest inscrite
dans une ligne de conduite doctrinale
de laquelle elle na jamais dvi. Au-
jourdhui encore, et en dpit de toutes
les pressions subies, pour quelle cesse
dapporter son soutien aux causes
justes dans le monde, elle na pas cd.
Lexemple de la rsolution prsente
par le ministre des Affaires trangres,
Abdelaziz Bouteflika, lorsque lAlgrie
avait prsid lAssemble gnrale de
lONU en 1974, en vue de demander la
suspension de qualit de membre de
lAfrique du Sud lONU, cause de
la politique dapartheid suivie par le r-
gime de Pretoria est un exemple de ce
soutien. Tout comme elle sappuie sur
la lgalit internationale pour expliquer
ses htes et autres pays son appui la
cause du peuple sahraoui. La diploma-
tie algrienne, ne cesse-t-on de rappe-
ler, est une diplomatie au service de la
paix. Cest pourquoi elle sest inscrite
dans la dmarche de lONU, notam-
ment en ce qui concerne le rglement
des conflits dans le monde et la cons-
cration des droits des peuples lauto-
dtermination.
Nadia Kerraz
SAHARA OCCIDENTAL
LUE soutient les efforts de lONU pour une solution
politique juste et durable au conflit
La Haute reprsentante
dsigne de lUE pour les Af-
faires trangres et la Poli-
tique de scurit, Federica
Mogherini, a dclar que
lUnion europenne (UE) sou-
tient les efforts des Nations
unies visant trouver une so-
lution politique juste et dura-
ble au conflit du Sahara
occidental. Lors de son audi-
tion par la commission des af-
faires trangres du Parlement
europen, Federica Moghe-
rini, interpelle par leurod-
put slovne, Ivi Vajgl,
(ancien MAE de Slovnie), a
dclar que lUnion euro-
penne soutient les efforts
des Nations unies visant
trouver une solution politique
juste et durable au conflit du
Sahara occidental. La Haute
reprsentante a t interpelle
sur la ncessit de recourir et
de faire prvaloir le droit in-
ternational en ce qui concerne
le conflit isralo-palestinien
et loccupation marocaine du
Sahara occidental. Par ail-
leurs, il y a lieu de noter, ga-
lement, que trois eurodputs
ont adress des questions
crites la Haute reprsen-
tante de lUE et la Commis-
sion europenne au sujet des
violation des droits de
lhomme par le Maroc. Leu-
rodput espagnol du groupe
de lAlliance des libraux et
des dmocrates europens
(ALDE), Fernando Maura Ba-
randiaran, a fait rfrence
dans sa question au tmoi-
gnage, le 7 septembre 2014,
au Conseil des droits de
lhomme Genve, de lan-
cien prisonnier sahraoui, Mus-
tafa Mashdufi. Selon
leurodput, lex-dtenu
sahraoui a simplement
confirm la violation syst-
matique des droits de
lhomme, que le Maroc conti-
nue de commettre lencon-
tre de la population civile aux
territoires occups du Sahara
occidental et des prisonniers
politiques dans les prisons du
Maroc. Fernando Maura Ba-
randiaran sest interrog sur
les tapes que la Haute repr-
sentante compte entreprendre
lgard de la mission du
Maroc auprs de lUnion eu-
ropenne, dans le but de met-
tre un terme ces violations
des droits de lhomme len-
contre des populations civiles
et des prisonniers politiques
sahraouis. Est-ce que
lUnion europenne soutien-
dra lextension des prroga-
tives de la MINURSO afin
dinclure la surveillance et la
protection des droits de
lhomme dans ce territoire en
attente de dcolonisation ?
sest-il interrog. De son ct,
le prsident de la Commission
commerce international au
Parlement europen, lAlle-
mand Bernd Lange, du groupe
des socialistes et dmocrates
europens (S et D), a pos le
problme de ltiquetage de
produits en provenance du Sa-
hara occidental. Il a relev,
dans ce sens, que laccord
conclu avec le Maroc, en
2012, sur le commerce des
produits agricoles et produits
de pche, ne contient pas de
dispositions claires concer-
nant le statut des produits en
provenance du Sahara occi-
dental. Cette situation, a-t-il
estim, est en contradiction
avec le statut du Sahara occi-
dental de Territoire non auto-
nome, un statut reconnu par
lUnion europenne avec son
droit lautodtermination et
lindpendance.
ASSEMBLES ANNUELLES
ALGRIE-FMI-BM
M. Djellab Washington
MDN
Trois terroristes abattus l'ouest de Biskra
Trois terroristes ont t abattus hier prs de la localit de Ras El-
Miaad, l'ouest de la wilaya de Biskra, par un dtachement des
Troupes spciales de l'Arme nationale populaire (ANP), indique le
ministre de la Dfense nationale dans un communiqu. "Dans le
cadre de la lutte antiterroriste et lors d'une embuscade tendue, au-
jourd'hui mardi 7 octobre 2014 16h00 (hier, ndlr), prs de la localit
de Ras El-Miaad, l'ouest de la wilaya de Biskra/4
e
Rgion militaire,
un dtachement des Troupes spciales de l'Arme nationale populaire
a abattu trois (03) terroristes", prcise le communiqu. L'opration
s'est solde par "la rcupration de trois (03) fusils automatiques de
type Kalachnikov, un (01) fusil de chasse et une quantit de muni-
tions", a-t-on ajout de mme source.
Le ministre des Finances,
M. Mohamed Djellab, s'est
rendu hier Washington pour
participer aux travaux des as-
sembles annuelles du FMI et
de la Banque mondiale qui se
tiendront du 10 au 12 octobre, a
indiqu le ministre dans un
communiqu. Accompagn
d'une dlgation de son dparte-
ment ministriel, M. Djellab
prendra part galement la ru-
nion intergouvernementale
pour les questions montaires
internationales et le dveloppe-
ment du Groupe des 24 (G-24).
Le G-24, manation du groupe
des 77, a t cr en 1971 pour
coordonner la position des mar-
chs mergents et des pays en
dveloppement sur les ques-
tions relatives au systme mo-
ntaire et financier international
et pour veiller la bonne repr-
sentation de leurs intrts au
sein des institutions de Bretton
Woods. L'agenda du premier ar-
gentier du pays prvoit aussi sa
participation la runion du Co-
mit de dveloppement de la
Banque mondiale, ajoute la
mme source. Les rencontres
des gouverneurs arabes et afri-
cains avec le prsident de la
Banque mondiale, et la direc-
trice gnrale du FMI sont ga-
lement inscrites au programme
du ministre. Au cours de son
sjour Washington, des ren-
contres sont aussi prvues entre
M. Djellab et certains de ses ho-
mologues d'autres pays, ainsi
que des responsables d'institu-
tions financires internationales
et rgionales.
FRANCE
Abdelmoumne Khelifa condamn
cinq ans de prison
L'ancien homme d'affaires algrien Abdelmoumne Rafik Khelifa,
poursuivi pour plusieurs chefs d'inculpation, a t condamn par contu-
mace, hier, cinq ans de prison par le tribunal de Nanterre (France).
L'accus, actuellement dtenu en Algrie, a t jug coupable d'avoir
organis "le pillage" de sa socit juste avant sa liquidation, en "la vi-
dant de certains de ses actifs les plus significatifs", notamment des pro-
prits et des voitures de luxe. Il est poursuivi en France dans une
affaire impliquant deux des entreprises de son holding (Khalifa Air-
ways et Khalifa Rent Car) implantes Puteaux (Nanterre). L'affaire a
commenc en juillet 2003, lorsque tous les ordinateurs de Khalifa Air-
ways ont disparu des locaux de Puteaux, alors que la socit venait
d'tre place en liquidation judiciaire. Le parquet avait requis, en juin
dernier, trois ans de prison l'encontre de l'ancien homme d'affaires.
Dix autres personnes taient poursuivies, dont un notaire, des anciens
reprsentants de l'entreprise en France, ainsi qu'un constructeur et qui-
pementier aronautique. crou Londres depuis 2007, Khelifa a t
extrad Alger pour affaire similaire le 24 dcembre 2013. Il est jug
par dfaut, car n'ayant pas assist aux dbats. L'ancien homme d'affaires
a dj t condamn en 2007 par le tribunal criminel de Blida par
contumace la rclusion criminelle perptuit, notamment pour as-
sociation de malfaiteurs, et faillite frauduleuse. Il doit tre de nouveau
jug en Algrie.
Un importante quantit de
psychotropes estime 58.310
comprims a t saisie lundi au
sud de la ville d'El-Mnia,
Ghardaa, lors d'un barrage mixte
entre un dtachement des forces
de l'Arme nationale populaire
(ANP) et des lments de la
Douane algrienne, a indiqu hier
le ministre de la Dfense natio-
nale dans un communiqu. Dans
le cadre de la lutte contre le trafic
de drogue, un dtachement des
Forces de l'Arme nationale po-
pulaire relevant de la 4
e
Rgion
militaire a russi, dans l'aprs-
midi d'hier, 6 octobre 2014
15h30, lors d'un barrage mixte
avec des lments de la Douane
algrienne de la wilaya de Ghar-
daa, dress au sud de la ville
d'El-Mnia, saisir une impor-
tante quantit de psychotropes es-
time 58.310 comprims,
charge bord d'un vhicule tou-
ristique, a prcis le communi-
qu.
COLLISION A AIN DEFLA
5 morts et 2 blesss et toute une famille dcime
Le bilan de laccident survenu en fin daprs-midi sur le
chemin de wilaya n 10 reliant la commune de Djellida au chef-
lieu de la wilaya dAn Defla, et qui sur le coup avait caus la
mort de trois personnes, sest malheureusement alourdi. Deux
des quatre blesss vacus vers lhpital Hamou-Mekour ont
rendu lme au niveau du service des urgences. Cest toute une
famille, la famille Tahi, compose du pre, de son pouse, de
son fils et de ses deux filles, qui a quitt ainsi ce monde dans
des conditions dramatiques, endeuillant deux grandes familles.
Cest une collision frontale entre un vhicule de tourisme et un
camion hauteur du quartier Sadani-Sad qui est la cause de
ce grave accident. Imprudence, excs de vitesse, dpassement
dangereux, lenqute ouverte par la Gendarmerie nationale en
dterminera la cause.
A. M. A.
Une jeune fille de 17 ans
kidnappe, a t libre dans
la nuit de lundi hier par les
services de la Gendarmerie
nationale de la dara de The-
niet El Had (Tissemsilt). Le
lieutenant-colonel Mohamed
Salah Refada a indiqu, hier,
lors dune confrence de
presse, que la jeune fille, qui
tait lundi soir en compagnie
dun jeune homme lint-
rieur du parc national de c-
dres de Theniet El Had, a t
kidnappe par six personnes
ges entre 20 et 25 ans qui
ont galement subtilis un t-
lphone portable et une
somme dargent son compa-
gnon. Sitt alerts, les l-
ments de la gendarmerie ont
encercl les lieux et sont par-
venus, au bout de quelques
heures, reprer les ravis-
seurs et les arrter, selon la
mme source. Il a ajout que
les prvenus seront prsents
devant le procureur de la R-
publique prs le tribunal de
Theniet El Had pour agres-
sion, rapt, vol, menaces de
mort et association de malfai-
teurs.
Le lieutenant-colonel Mo-
hamed Salah Refada a gale-
ment rassur que la victime,
qui a pass une consultation
mdicale, tait en bonne
sant.
EL-MENIA
Saisie d'une importante quantit
de psychotropes
TISSEMSILT
Une jeune fille kidnappe par six personnes libre
LIEUX SAINTS
14 dcs parmi les hadjis algriens
14 hadjis algriens sont dcds aux Lieux Saints de l'Islam de-
puis le dbut du hadj 2014 ce jour, ont indiqu hier les services de
la mission algrienne du hadj. Huit dcs ont t enregistrs avant
le dbut des rites et neuf autres au Mont Arafat et Mina, selon la
mission qui a expliqu ces dcs par des problmes de sant et l'ge
avanc de certains d'entre eux, outre un cas du une insolation. La
mission mdicale algrienne a veill assurer la couverture mdicale
aux hadjis malades et leur prodiguer les premiers soins, alors que
les cas graves ont t vacus vers les structures sanitaires saou-
diennes Mina et Arafat.