Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Antropología Fís Francesa

Télécharger au format doc, pdf ou txt
Télécharger au format doc, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 185

1

Universit Claude-Bernard - Lyon 1


Centre de formation et de recherches en Biologie Humaine

Laboratoire d'Anthropologie Anatomique et de Paleopathologie *

PRECIS D'ANTHROPOBIOLOGIE
DESCRIPTIVE ET METRIQUE
DU SQUELETTE

Paul A.JANSSENS et Raoul JL. PERROT

[Table des matires]

Lyon, 2006-2007

* 8 avenue Rockefeller 69373 Lyon cedex 08


Site web http://anthropologie-et-paleopathologie.univ-lyon1.fr

PRECIS D'ANTHROPOBIOLOGIE DESCRIPTIVE ET METRIQUE DU SQUELETTE / Paul A.Janssens et


Raoul JL. Perrot / 2006-2007
[ Retour page de couverture]

[ Retour page d'accueil du site]

Table des matires


[Sommaire]

Introduction [ Avertissement ][mise en ligne : 31 mars 2006]


1 - Les instruments [mise en ligne : 31 mars 2006 / rvision : 29
dcembre 2010]
2 - Le squelette crnien [mise en ligne : 31 mars 2006 / rvision :
29 dcembre 2010]
3 - Le squelette post-crnien [mise en ligne : 22 juin 2006 /
rvision : 3 janvier 2011]
4 - La dtermination du sexe [mise en ligne : 12 novembre 2006 /
rvision : 3 janvier 2011]
5 - Dtermination de l'ge au moment de la mort [mise en ligne : 2
mars 2007 / rvision : 3 janvier 2011]
6 - La phnotypologie [mise en ligne :10 avril 2007 / rvision : 4
janvier 2011]
7 - L'valuation de la taille [mise en ligne : 23 mars 2007]
Annexe 1 - Caractres discrets du crne [mise en ligne : 05 juin
2007]
Annexe 2 - Caractres discrets du post-crne [mise en ligne : 23
septembre 2007]o
Index termes
Index iconographie

Introduction [ Avertissement ] [mise en ligne : 31 mars 2006]


1 - Les instruments [mise en ligne : 31 mars 2006 / rvision : 29 dcembre 2010 / rvision :
29 dcembre 2010]

Gnralits
pied coulisse
compas d'paisseur
craniophores [ - cubique / - de Mollison]
dioptrographe cubique
mandibulomtre
planchette ostomtrique
torsiomtre de Janssens
ruban mtrique
balance
autres instruments

2 - Le squelette crnien [mise en ligne : 31 mars 2006 / rvision : 29 dcembre 2010 /


rvision : 29 dcembre 2010]
2.1 - Gnralits
2.2 - Description du crne
2.2.1 - morphologique [caractres discrets ( cf. 2.10)]
2.2.2 - anthropomtrique
2.3 - L'iconographie crnienne
2.4 - Les points craniomtriques
2.5 - Les paramtres
2.6 - Les indices
2.7 - Diagnostic du sexe et de la capacit crnienne [cf. 4]
2.8 - Diagnostic de l' ge [cf. 5]
2.9 - Diagnostic du phnotype cutan [cf. 6]
2.10 - Caractres discrets du crne[cf Annexe 1]

3 - Le squelette post-crnien [mise en ligne : 22 juin 2006 / rvision : 3 janvier 2011]


3.1 - Gnralits
3.2 - Anthropobiologie descriptive et mtrique
3.3 - Diagnostic du sexe [cf. 4]
3.4 - Diagnostic de l' ge [cf. 5]
3.5 - Diagnostic du phnotype cutan [cf. 6]
3.6 - Evaluation de la taille [cf. 7]
3.7 - Caractres discrets du post-crne[cf Annexe 2]

4 - La dtermination du sexe [mise en ligne : 12 novembre 2006 / rvision : 3 janvier 2011]


4.1 - Gnralits
4.2 - Le crne
4.2.1 - Caractres descriptifs et mtriques
4.2.2 - La capacit crnienne
Formule Lee et Pearson (1901)
Formule T.Doro Garetto et al. (1985)
4.3 - Le rachis
4.4 - La ceinture scapulaire
4.5 - Le bassin
4.5.1 - Caractres descriptifs classiques
4.5.2 - Mthode J.Bruzek (2002)
4.5.3 - Mthode R.Steckel et coll (2005)
4.5.4 - Mthode Murail et al (2005)
4.6 - Les os longs
4.7.- Mthode Acsadi & Nemeskeri (1970)
4.8.- Mthode Janssens & Perrot (1975)
4.9 - Bibliographie

5 - Dtermination de l'ge au moment de la mort [mise en ligne : 2 mars 2007 /


rvision : 3 janvier 2011]
5.1 - Introduction
5.2 - Sutures craniennes
5.2.1 - Gnralits
5.2.2 - Mthodologie
5.3 - Denture
5.3.1 - Gnralits
5.3.2 - Bref rappel anatomique
5.3.3 - Dentition
5.3.4 - L'usure dentaire
5.3.5 - Le vieillissement dentaire
5.4 - Gril costal
5.4.1 - Premire cte
5.4.2 - Quatrime cte
5.5- Os coxal

5.5.1 - Analyse morphomtrique de l'ischion et de l'ilion


5.5.2 - Modifications osseuses au niveau de la symphyse pubienne [PG]
5.5.3 - Modifications osseuses au niveau de la surface auriculaire [ cf.G]
5.6 - Ossification
5.7 - Radiologie [PG]
5.8 - Histologie [cf.G]
5.9 - Le cartilage thyrodien [cf.G]
5.10 - Sternum et scapula [cf.G]
5.11 - Rachis [cf.G]
5.12 - Dtermination de l'ge au dcs et mthodes mathmatiques
5.13 - Conclusion : tude comparative des diffrentes mthodes [ cf.G]
5.14 - Bibliographie [PG]

6 - La phnotypologie [mise en ligne :10 avril 2007 / rvision : 4 janvier 2011]


6.1- Dfinition
6.2 - Le concept de race
6.3 - Phnotypologie crnienne

Rpartition thorique de la phnotypologie cranienne mtrique [ tableau 1]

Dtermination du phnotype cutan d'aprs le crne chez les Amricains (masculins ou


fminins) caucasodes, ngrodes et mongolodes indiens [ tableau 2]

Variation de la morphologie cranienne en fonction des trois grands phnotypes cutans [


tableau 3]

Phnotypologie descriptive et mtrique des leucodermes [ tableau 4]

6.4 - Phnotypologie post-crnienne.

Corrlation stature/ICH ches les leucodermes [ tableau 5]

Clavicule [caractres mtriques][ tableau 6]

Clavicule [ caractres non-mtriques][ tableau 7]

Scapula [ caractres mtriques][ tableau 8]

Scapula [ caractres non-mtriques][ tableau 9]

Humrus [ caractres mtriques][ tableau 10]

Ulna [ caractres mtriques][ tableau 11]

Radius [ caractres mtriques] [ tableau 12]

Bassin [Caractres mtriques][ tableau 13]

Fmur [Caractres mtriques][ tableau 14]

Fmur [Caractres non- mtriques][ tableau 15]

Tibia [Caractres non- mtriques][ tableau 16]

Sacrum [Caractres non- mtriques] [tableau 17]

6.5 - Bibliographie

7 - L'valuation de la taille [mise en ligne : 23 mars 2007]


7.1 - Gnralits
7.2 - Dtermination de la taille chez l'adulte
7.2.1 - Mthodes dites "anatomiques"
La technique de Fully
La technique de Fully modernise
7.2.2 - Mthodes dites "mathmatiques"
Estimation de la taille partir de diaphyses compltes
Estimation de la taille partir de diaphyses incompltes
7.3 - Dtermination de la taille chez l'enfant
7.4 - Dtermination de la taille foetale
7.5 - Bibliographie

Annexe 1 - Caractres discrets du crne [mise en ligne : 05 juin 2007]


1 - Dfinition de "caractre discret".
2 - Les caractres discrets craniens
2.1 - Les travaux historiques (1900 - 1940)
2.2 - Les travaux modernes.
2.3 - Index des caractres craniens non-mtriques retenus
3 - Tableau rcapitulatif
4 - Bibliographie.

Annexe 2 - Caractres discrets du post-crne [mise en ligne : 23 septembre 2007]


1 - Introduction.
2 - Index des caractres discrets retenus pour les os du post-crne
3 - Tableau rcapitulatif.
4 - Bibliographie.

Index termes
Index iconographie

Introduction
De tous temps, l'Homme s'est vivement intress sa propre image et ses investigations concernent le
plan psychique, autant que physique. Son gocentrisme se cristallise sous forme philosophique ou
religieuse pour le premier; pour le second, il se ralise dans la science mdicale.
L'volution de la civilisation a fait dcouvrir d'autres terrains. Ainsi la peinture et la sculpture des Grecs
et des Romains mirent-elles en valeur le corps humain, sans cependant en ngliger l'esprit. Les Anciens
cherchrent d'ailleurs unir ces deux lments. Beaucoup plus tard, le Moyen-Age les sparait et
exacerbait sa vision en n'attribuant plus la moindre valeur au composant corporel. Avec la Renaissance,
celui-ci revient en scne, pour s'panouir dfinitivement: Vsale et ses successeurs en fournissent les
connaissances absolues, dont la mdecine n'est qu'une fraction. Des sciences auxiliaires nous font aussi
connatre l'homme dans son cadre gographique et social : l'anthropologie, la palopathologie et la
biomtrie en sont les produits.
La littrature consacre l'anthropobiologie est abondante[bibliographie] et les techniques d'tude du
squelette si nombreuses, qu'en 1972, Prague, un groupe de travail d'anthropologues europens dcidait
de les unformiser. Ceci aboutissant quelques annes plus tard aux : Recommandations pour dterminer
l'ge et le sexe sur le squelette [Ferembach, D., Schwidetzky, Ilse et Stloukal, M. (Bull, et Mm. de la
Soc. d'Anthropologie de Paris, t. 6, srie 13, 1979, 7-45)], prsentes en aot 1978 au Colloque de
Palodmographie de Sarospatak.
Malgr tout, les ouvrages d'anthropomtrie sont souvent d'un abord difficile pour l'anthropologue
dbutant, de mme que pour l'archologue fouilleur de spultures ou pour le mdecin-(ou
l'anthropologue-) lgiste. Pour cette raison nous proposons aujourd'hui ce prcis (sans la moindre
prtention et, sans aucun doute, susceptible de corrections et d 'additions ) o le lecteur trouvera toutes
les bases ncessaires un examen morphologique et mtrique srieux. Pour lui permettre,
ventuellement, d'largir ses connaissances, quelques pages ont t consacres aux mthodes d'tude des
ossements incinrs ainsi qu'aux techniques de calcul de certains estimateurs palodmographiques tels
que l'esprance de vie, le taux de mortalit et l'index de vieillissement. Ces donnes sont regroupes dans
une Annexe.
Nous tenons remercier tout particulirement Mme. Jeannine Alnus-Lecerf, Chef de Travaux du
Service national des Fouilles pour ses prcieux conseils lors de la traduction du manuscrit nerlandais,
ainsi que Mme. Jeanne Picart pour la premire rvision du texte. Nous remercions aussi Mr. Bert
Janssens pour le soin port aux nombreux dessins.
Nous esprons que notre ouvrage pourra faciliter l'tude de base de l'investigateur, tout en lui laissant la
libert d'une interprtation personnelle.
Paul A. Janssens (Anvers) et Raoul Perrot ( Lyon), 1987
Mme si quelque fois nous nous refrons des tats pathologiques-dans notre cas- palopathologiques nous n'avons pas consacr de chapitre spcial ce sujet: les ouvrages existants suffiront, tels ceux de :

8
R. Ted Steinbock, Paleopathological Diagnosis and Interprtation, Springfeld, 1976, 423 p.
Donald J. Ortner & Walter G.J. Putschar, Identification of Pathological Conditions in Human
Skeletal Remains, Washington, 1981, 479 p.
Nous voudrions, attirer l'attention sur l'intert particulier ports l'tude des restes anciens incinrs, par
les auteurs allemands :
Wahl, Rsing FW [Methoden und Aussagenmglichkeiten der anthropologischen
Leichenbrandbearbeitung. (Archologie und Naturwissenschaften, 1, 1977, 53-80)]
Khl, Ingrid [Harris' lines and their occurence also in bones of prehistoric crmations. (Ossa, 7,
1980, 129-172)].

Avertissement
L'encadr prsent ci dessus devait introduire le Prcis d'anthropobiologie descriptive et mtrique du
squelette dont la publication avait t prvue au cours de l'anne 1987, Anvers et Lyon, conjointement.
Par ailleurs cet vnement concidait avec les vingt annes d'existence du Laboratoire d'Anthropologie
anatomique et de palopathologie de Lyon!
Malheureusement des difficults financires, le dcs de Paul A.Janssens et une multitude de contretemps ont empch la ralisation de ce projet et nous voici donc en 2006, prs de vingt ans aprs! Nous
avons dcid de reprendre ce travail et d'en assumer la publication via internet et le site du laboratoire!
Le passage de l'ouvrage papier celui numrique, reprsente un travail long et fastidieux, d'autant que
nous avons privilgi la version html, plus interactive et que, par ailleurs, le texte initial ncessitant une
srieuse mise jour, ne pouvait pas tre utilis, tel quel, pour une version pdf.
La publication sera donc longue : la table des matires montre le plan envisag. Plutt que d'attendre que
tout ait t revu et modernis il nous a sembl plus logique de procder des mises en ligne chelonnes
dans le temps, en fonction de l'avancement de la relecture et de l'adaptation au web, c'est ainsi que dans
un premier temps, la publication concerne le squelette crnien.
C'est avec beaucoup d'motion que nous ddions l'ensemble de ce Prcis d'anthropobiologie descriptive
et mtrique du squelette notre ami Paul A.Janssens. Avoir collabor la rdaction de cet ouvrage avec
celui, qui fut, au XXme sicle, un des plus minents anthropologues et palopathologistes europens [
l'gal des Dastugue (Caen], Riquet (Bordeaux), Sauter (Genve), Wells (Norwich), etc ] aura t, pour
nous, un grand honneur et une exprience riche d'enseignements!
Nous souhaitons que les internautes intresss (et plus particulirement nos tudiants) trouvent dans ce
Prcis, le prolongement naturel du cours polycopi [Anthropobiologie anatomique. Manuel pratique de
morphologie et morphomtrie du crne et du post-crne] qui est en ligne [version pdf] depuis dj une
anne sur le site du laboratoire.
Raoul Perrot, Lyon, 31 Mars 2006

1 - Les instruments
[Navigation dans le chapitre]

Gnralits
pied coulisse
compas d'paisseur
craniophores
craniophore cubique
craniophore de Mollison
dioptrographe cubique
mandibulomtre
planchette ostomtrique
torsiomtre de Janssens
ruban mtrique
balance
autres instruments

Gnralits
L'examen anthropomtrique somatologique et ostologique ncessite l'emploi d'un certain nombre d'instruments
de prcision, vendus par des firrnes spcialises. En ce qui nous concerne, nous utilisons depuis une quarantaine
d'annes, les instuments GPM, commercialiss par la firme SiberHegner, de Zurich :
SiberHegner & Co.Ltd.
P.O.Box 888,
8034 Zurich, Suisse.
Tl.+41 1 3867 272 Fax+41 1 3867 282
e.mail : info@dksh.com

Ces instruments de prcision, la diffusion presque confidentielle, sont videmment coteux et on est amen,
faire un choix en fonction des crdits [personnels ou de fonctionnement] dont on dispose! Seuls seront donc
mentionns les instruments possds par le laboratoire de Lyon, savoir ceux que nous avons considrs
comme indispensables : pour les autres, qui seront simplement signals voire mme ignors, nous renvoyons le
lecteur intress au catalogue des instruments GPM [dont sont extraites les photos prsentes ici : les numros
correspondent aux rfrences des instruments] tlchargeable directement www.dksh.com.
A ces instruments achets nous ajoutons un appareil non commercialis : le torsiomtre de Janssens.
Pied coulisse [catalogue SiberHegner / fig.104]

10
Appel galement compas-glissire, cet appareil d'une longueur de 15 25 cm, possde un vernier, au 1/10mm
et est indispensable pour prendre les largeurs(=diamtres) de cavits telles : orbite, ouverture nasale, foramen
magnum, etc mais galement les diamtres diaphysaires des os longs ou les hauteurs ( nasale, faciale, etc.).

Les pieds coulisse anthropologiques tant chers, ils peuvent tre aisment remplacs par ceux
vendus dans les quincailleries, qui pour un prix modique, permettent de prendre toutes les mesures
anthropomtriques classiques.
Compas d'paisseur .[catalogue SiberHegner / fig.106-108]
Cet instrument, encore appel compas de courbure, compas cphalique ou cphalomtre, reprsente l'instrument
type de l'anthropologue! Il faut noter que le pelvimtre des gynco-obsttriciens en est trs proche et, en cas de
besoin, peut le remplacer.
Ainsi que son nom de cphalomtre l'indique, cet instrument sert prfrentiellement prendre les mesures au
niveau de la tte (du vivant ou du cadavre) mais galement au niveau du crne. En fait il existe deux modles,
celui pour la somatologie, possde des branches bout arrondi ou olive, alors que pour celui destin
l'ostologie, elles sont a pointe sche. Par ailleurs chacun des deux modles offre deux cartements possibles des
branches : 0-300 mm ou 0-600 mm.

En ce qui concerne donc le crne, c'est avec le compas cphalique que sont prises, en particulier, longueur
maximum du crne, largeur maximum du crne pour le neurocrne, largeur bizygomatique pour le
splanchnocrne, largeur bicondylienne et largeur bigoniaque pour la mandibule, etc...

11
Crniophores
On en distingue deux : le crniophore cubique et le crniophore de Mollison. Ils sont indispensables l'un et
l'autre. Leur caractristique commune est de possder un systme de fixation du crne tudi.

Crniophore cubique [catalogue SiberHegner / fig.201]


L'appareil se prsente sous forme d'un cube artes mtalliques dont les 6 faces sont vides : un
dispositif pivotant fixe le crne au niveau du trou occipital. De plus un systme trois vis permet
d'orienter le crne dans les trois directions de l'espace : chacune des normae pourra donc tre
dessine avec le dioptrographe cubique, complment indispensable du crniophore cubique.

Crniophore de Mollison [catalogue SiberHegner / fig.208 (209/210)]


Cet appareil ingnieux permet de mesurer la hauteur poro-bregmatique : le crne tant
maintenu par deux tiges mtalliques, au niveau des porions, on descend une rglette gradue
jusqu' son contact avec le bregma, la hauteur est alors directement lue.

Dioptrographe cubique [catalogue SiberHegner / fig.211]

12
Cet instrument que l'on doit l'anthropologue allemand R.Martin, est le complment indispensable du
crniophore cubique. Sur l'un des cts de ce dernier, on installe un plateau en bois, pouvant se rabattre, au
repos, le long du crniophore. Sur le plateau est fixe une feuille de dessins, o un crayon dessine exactement ce
que l'observateur regarde dans un illeton de vise (dioptre + rticule). Crayon et illeton sont solidaires d'un
parrallogramme dformable dont le principe est exactement celui des pantographes du 19 me sicle ; en
fonction de sa position il est possible de choisir l' chelle du dessin parmi les 5 proposes : 1/3, 1/2, 1, x 2 ou x
3. Comme on le verra, la ralisation du diagramme sagittal fait privilgier l'chelle 1.

Mandibulomtre [catalogue SiberHegner / fig.218]


Cet instrument est spcifique de la mandibule : il permet de prendre les largeurs bicondylienne et bigoniaque, la
longeur totale de la mandibule ainsi que l' angle mandibulaire (ou goniaque).

C'est un instrument facile construire soi-mme. Sur le milieu d'une planchette horizontale, nous
montons une planchette transversale pivotante et fixons un rapporteur au bord latral de la premire.
Ce rapporteur indiquera l'angle mandibulaire, si l'on presse les capitae des deux rami ascendantes
contre la planche pivotante, jusqu' ce qu'ils forment un seul plan avec les bords postrieurs de l'os
dpos sur la planche horizontale. En collant du papier millimtr sur la planche horizontale, nous
pouvons aussi mesurer la longueur de la mandibule, aprs redressement vertical de la planchette

13
pivotante.

Planche ostomtrique
Cet appareil est destin la mesure des longueurs et des angles des os longs [ cf. post-crne]

Cet instrument peut galement tre fabriqu par l'anthropologue. Il se compose d'une planche de 65
cm de longueur et de 25 cm de largeur, couverte entirement de papier millimtr. Sur deux bords (de
longueur diffrente), nous fixons des planchettes verticales, hautes de 8 cm et de longueur
.correspondante. Le point zro doit se trouver dans l'angle. Il nous faut encore un petit bloc de profil
triangulaire, large de 4 cm, haut de 5 et long de 15 cm. Si nous voulons mesurer un os long, une de
ses piphyses touchera la petite planchette verticale; au moyen du petit bloc-tampon nous ttons
l'piphyse oppose, tout en lisant la valeur obtenue: la base de ce bloc doit concider avec l'une des
lignes transversales du papier millimtr de la planche horizontale.Pour mesurer des angles de
certains os longs ou courts, nous prenons deux carreaux en verre, sur lesquels nous avons trac une
ligne droite l'encre de Chine. Ces carreaux tant placs sur les deux planchettes verticales, suivant
les techniques indiques (voir chapitre III, 1), l'angle peut tre mesur l'aide d'un rapporteur. L'il
de l'examinateur doit videmment se trouver au-dessus des points ou axes indiqus: la position exacte
sera indique par le reflet de l'il dans le carreau, pendant la prise de mesure

Torsiomtre de Janssens
Cet appareil baptis torsiomtre, dont la conception est de P.A. Janssens ( 1966), s'inspire du
paralllographe commercial mais son utilisation est nettement facilite. Comme le nom l'indique, il permet de
mesurer les angles de torsion des os longs (et ventuellement du talus). L'os examiner (fmur par exemple) est
serr, au niveau de la diaphyse, par une pince fixe au milieu d'une tige mtallique, elle mme, surleve. L'os
est parallle la tige et les deux extrmits de celle-ci portent chacune un disque double, excut en plastique
transparent et compos de deux lments de diamtre lgrement diffrent. Le plus petit est fixe et divis en

14
deux par une ligne diamtrale - horizontale qui est le niveau zro de rfrence ; l'autre, galement divis en deux
par une ligne diamtrale - horizontale, est gradu en degrs [on peut utiliser deux rapporteurs relis par leur base
et formant 360) et pivote sur son centre. De chaque ct, on installe le niveau zro de la plaque mobile, de
manire le faire concider avec l'axe de l'piphyse de l'os (indiqu la description de la prise des angles de
torsion: voir plus loin). Les valeurs angulaires de l'intersection des deux niveaux zro des plaques mobiles et
fixes des deux lments seront soit additionnes, si les angles se trouvent respectivement au-dessus et au-dessous
du niveau zro fixe, sinon soustraites (l'angle le plus petit, du plus grand), si ces angles se trouvent du mme ct
du niveau zro fixe.

[dessin Bert Janssens]

Janssens PA (1966). Le torsiomtre. Bull Soc Roy Belge Anthrop Prhis, 76:25-27.

Ruban mtrique
Il permet de prendre les courbures ( par exemple la courbe mdiane-sagittale),les circonfrences ( circonfrence
horizontale du crne), ainsi que les primtres diaphysaires. Les modles enroulement automatique sont faciles
trouver. Les meilleurs sont en acier mince, mais ils sont fragiles. D'autres, fabriqus en toiles enduites, doivent
tre contrls rgulirement afin de dtecter une ventuelle longation.

15
Balance
Elle sert prendre certains poids : en particulier celui du crne. Il est noter que ce paramtre est devenu
singulirement obsolte.
Autres instruments

Pour d'autres instruments utiles mais non indispensables tels goniomtre, palatomtre, pachymtre, orbitomtre
et compas de coordonnes ou paralllomtre de Schultz (outil de choix pour mesurer la hauteur de la grande
chancrure sciatique) nous renvoyons le lecteur au catalogue en ligne.

16

2 - Le squelette crnien

[Navigation dans le chapitre]


2.1 - Gnralits
2.2 - Description du crne
2.2.1 - morphologique [cf.2.10]
2.2.2 - anthropomtrique
2.3 - L'iconographie crnienne
2.4 - Les points craniomtriques
2.5 - Les paramtres
2.6 - Les
indices
2.7 - Diagnostic du sexe et de la capacit
crnienne [cf. 4]
2.8 - Diagnostic de l' ge [cf. 5]
2.9 - Diagnostic du phnotype cutan [cf. 6]
2.10 - Caractres discrets du crne[cf Annexe 1]

2.1- Gnralits
Le squelette cranien est constitu de quatre parties :

la boite crnienne ou crne crbral, neurocrne

la face ou crne facial, splanchnocrne

la mchoire suprieure ou maxillaire (maxilla) rattache au splanchnocrne

la mchoire infrieure ou mandibule

L'tat de conservation du squelette crnien est indiqu par la terminologie, laquelle diffre suivant les auteurs
allemands ou franais:

17

Crne complet
(avec mandibule)
Crne sans
mandibule
Crne sans face
Crne sans base

en

en

allemand

franais

Cranium

crne

Calvarium

Cranium

Calvaria

Calvarium
Calva

Lorsque le crne est endommag ou fragment, la restauration s'impose. Les fragments seront assembls avec
une colle se solidifiant rapidement (p.e. Velpon). Les pices manquantes peuvent tre remplaces par un pltre
non rtrcissant (p.e.Polyfilla). Les dents perdues post mortem seront recolles dans les alvoles
correspondantes.
Les points crniomtriques seront ensuite indiques au crayon ou au crayon feutre. Ceux qui se trouvent au
niveau de la ligne mdiane et aux deux cts, l'orbite et le porion sont indispensables pour l'excution des
crniogrammes ; les autres points, afin d'viter des erreurs de mensuration lors de la prise de deux mesures
diffrentes, mais ayant un mme point en commun.

2. 2 - Description du crne
Elle s'effectue en deux tapes : une premire description plutt subjective, morphologique, est ncessaire
pour une valuation du sexe, de l'ge et du phnotype cutan (si le crne l'autorise et ceci, avant la synthse
gnrale englobant l'tude du post-crne). D'ventuelles lsions pathologiques ou traumatiques seront
recherches, dcrites et interprtes [palopathologie].Il en sera de mme pour certains caractres descriptifs,
peu frquents et qualifis de caractres discrets.. Aprs la prise des paramtres et le calcul des indices, une
description objective, anthropomtrique compltera ces donnes.
2.2.1 - La description morphologique renseignera sur l'tat de conservation : cranium, calvarium, calvaria,
calva, crne reconstruit ou restaur, ventuellement les fragments manquants, la patine et les colorations par
certains agents (bronze, cuivre, fer, ocre). La description du crne concernera toutes les faces ou normae :
antrieure ou norma facialis [ NF ], norma lateralis (= norma sagittalis )[ NL], suprieure ounorma verticalis [
NV], postrieure ou norma occipitalis [ NO] et infrieure ou norma basilaris [ NB].
On mentionnera les formes " aberrantes" d'origine congnitale telles que plagiocphalie, trigonocphalie,
scaphocrnie, acrocrnie, oxycrnie et platycrnie, que l'on diffrenciera des dformations physiques (par
pression de la terre) et des dformations artificielles opres pendant l'enfance.On recherchera les trpanations et
traumatismes guris ou non (coups de hache ou d'pe), les ouvertures d'abcs (mastodite, sinusite), les
ractions priostales (syphilis), cribra orbitalia, la disparition de l'pine nasale (lpre), les ouvertures
pathologiques (mtastases, maladie de Kahler, tuberculose), l'paississement osseux rsultant de la maladie de

18
Paget ou de l'ge (hyperostosis frontalis interna). On n'oubliera pas de mentionner galement les lsions pseudopathologiques (taphonomiques) qui sont causes par des rongeurs ou des carnivores. Il va de soi que, dans la
plupart des cas, un examen radiologique s'imposera.
Plusieurs parties du crne sont visibles en diffrentes normae. Pour cette raison, un examen organis sur le
schma de ces divisions, peut tre intressant pour apprhender le crne dans les trois dimensions de l'espace.
Nous commenons par la forme du crne : elle tient compte du contour gomtrique dans lequel on peut l'
inscrire. Il faut noter qu'entre en ligne de compte l' indice crnien horizontal : les formes ellipsode, ovode,
pentagonode et sphrode se rencontrant essentiellement chez les dolichocrnes ; les formes rhombode,
bursode et sphnode chez les brachycrnes.

Types crniens

Contours gomtriques
Rectangle avec largeur trs diffrente
de la longueur

Dolichocrnes

Rectangle avec largeur peu diffrente


de la longeur

ELLIPSODE
SPHERODE

Hexagone

OVODE

Pentagone

PENTAGONOIDE

Losange (rhombe)

RHOMBODE

Trapze petite base peu diffrente


Brachycrnes

Formes

de la grande
Trapze petite base trs diffrente
de la grande

BURSODE
SPHENODE

Le fait que les arcades zygomatiques soient visibles ou non, en NV se traduit par l' indice crnio-facial
transversal (phnozyge, arcades visibles, indice suprieur 100.00 ; cryptozyge, arcades caches, indice infrieur
100.00). Nous tudions ensuite l'tat des sutures : synostoses ventuelles et leur localisation (p.e. la portion
S/3). Comme indicateur de l'ge, ce facteur a beaucoup perdu de sa valeur au profit de l'tude dentaire, de l'tat
des traves osseuses des piphyses proximales de l'humrus et du fmur ou de l'examen de la facette
symphysaire pubienne.
Pour la NL, mentionnons la forme du ptrion en H, X ou en suture fronto-temporale. Divers lments requirent
une attention particulire. Les apophyses mastodes seront grandes et longues, sinon petites et plates, selon
qu'elles touchent ou non la surface de la table d'examen sur laquelle repose le crne ; l'os occipital aura ses
insertions musculaires trs ou peu dveloppes (torus transversus occipitalis ou chignon, ce qui est un lment
masculin); la zone glabellaire sera saillante ou non, tout comme les arcades orbitaires, dont la forme extrme
constitue un vritable torus supraorbitalis " prhistorique"; enfin l'pine nasale peut tre importante dans
certains cas.
La NO dcrira les os wormiens ventuels (ossa suturae) dans la suture lambdode et, en particulier le fameux os
des Incas (=os pactal) dont la base est limite par les astrions, enfin une calotte en carne ou en forme de
barque renverse dnote un cas de scaphocphalie.

19
En NF nous notons la prsence ventuelle de la suture mtopique, normalement synostose l'ge de trois ans, la
description du bord orbitaire suprieur (aigu ou obtus), les cribra orbitalia ventuels qui sont, avec la disparition
pathologique de l'pine nasale et des incisives centrales suprieures, des symptmes du syndrome de MollerChristensen, enfin le bord infrieur de l'ouverture nasale avec la fossette prnasale ou le sillon prnasal.
Pour la NB nous dcrivons d'abord la forme de l'arcade alvolaire qui sera parabolique, elliptique ou upsilode.
L'examen des dents suit : on indiquera les dents perdues post mortem ou ante mortem (= intra vitam), leur degr
d'abrasion (suivant Broca ou Brothwell ), la carie dentaire ventuelle, les anomalies dentaires, l'tat des alvoles,
la formation de tartre, la raction osseuse du palais sous forme d'une ostite chronique (symptme du syndrome
de Moller-Christensen), le torus palatinus ventuel, les abcs et la prsence du tubercule de Carabelli. Celui-ci
est seulement retrouv sur la M/1, rarement sur la M/2 et exceptionnellement sur la M/3; il affecte toujours la
face antrieure et n'atteint jamais la face masticatrice. Sont encore mentionner les racines bifides ( constater
aprs extraction de dents) et la dystrophie de l'mail sous forme de stries transversales, signature de l'avitaminose
D. Il est essentiel de noter l'tat de la synchondrosis spheno-occipitalis [ X sur le schma].
L'paisseur des os de la vote crnienne a de l'importance lorsqu'il s'agit, soit de l'tude d'ossements humains
prhistoriques (p.e. Nanderthaliens), soit d'tats pathologiques (p.e. maladie de Paget, hyperostosis frontalis
interna). Ces mesures sont prises l'aide d'un instrument spcial, le pachymtre. A dfaut de cet appareil, les
crnes fragments entrent seuls en ligne de compte. Twiesselmann (1941) donne les valeurs suivantes (en mm):

Localisation

Epaisseur
moyenne et
variation
actuelles

bosse frontale

5.4 (3-x-8.5)

bosse paritale

5.7 (3-x-9.5)

rgion
oblique

5.8 (3-x-8.7)

astrion

3.9 (1-x-1.57)

Nanderthaliens
(La Chapelle- auxSaints, Spy I et II)
6-x-7.2
6-x-10
5-x-7

II reste enfin dcrire la mandibule [Md] : menton saillant ou non, branches montantes massives ou graciles,
ainsi que l'arcade dentaire (comme dcrite ci-dessus pour le maxillaire suprieur ou maxilla).
2.2.2 - La description anthropomtrique intgre le terme anthropologique, avec la valeur indiciaireobtenue
entre parenthses, p.e. ... le crne est court (brachycrne, Ind.crnien horizontal de. 81.46).
Le crne est long, moyen ou court [ICH] ; la vote est haute, moyenne ou basse par rapport sa longueur[indices
verticaux, IV = Ind.de hauteur-longueur au basion / Ind.de hauteur-longueur au porion], troite, moyenne ou
large par rapport sa largeur [indices transverses, IT = Ind.de hauteur-largeur au basion / Ind.de hauteur-largeur
au porion]. Le front se qualifie d'aprs les valeurs indiquant sa largeur ou son troitesse; il possde des crtes
divergentes, moyennes ou parallles; il est arrondi ou plat [ Ind. de convexit fronto-sagittale]. Le foramen
magnum peut tre troit, moyen ou large [Ind. du foramen magnum]. La face complte [ = totale, au sens o on
peut prendre en compte la mandibule] oscille entre des valeurs dites larges et troites, parfois avec des
chiffres extrmes, indiqus par le terme hyper- [IFT = Ind. facial total]. Ceci vaut aussi pour la partie

20
suprieure de la face [ IFS = Ind. facial suprieur]. L'orbite est, elle aussi, troite, moyenne ou large [IO = Indice
orbitaire ], le nez apparat troit, moyen ou large [IN = Ind. nasal ], le palais sera dcrit avec la mme
terminologie que celle de l'orbite et du nez [Indice palatin]. La face en NL sera prognathe, orthognathe ou
msognathe : cette constatation est dduire de l' Indice alvolaire ou des valeurs mesures directement sur le
crniogramme sagittal.
La mandibule sera longue et troite, sinon courte et large, en passant par une forme intermdiaire [Indice
mandibulaire], sa branche montante tant troite, moyenne ou large [ Ind. de la branche montante]. Pour
conclure, on mentionnera le volume des dents qui seront petites, moyennes, grandes ou trs grandes, selon
l'indicede Flower [ Ind. dentaire] . La capacit crnienne, qui est calcule suivant une formule dpendant du sexe
de l'individu examin, doit tre indique.

2.3 - L'iconographie crnienne


Elle correspond aux dessins en vue externe des 5 normae dj envisages : facialis [ NF ], lateralis (=
sagittalis )[ NL], verticalis [ NV], occipitalis [ NO] et basilaris [ NB]. Gnralement, ce sont les quatre
premires normae qui sont reprsentes : elles donnent, en effet, une bonne approche du crne dans les trois
dimensions de l'espace. La norma basilaris est peu reprsente(sauf cas particuliers). Il est bon de noter qu'
l'poque du tout numrique, on pourrait imaginer se contenter de photographier les diffrentes vues crniennes.
En fait il n'en est rien, la photographie n'est qu'un complment (en particulier pour les vues de trois-quart)
l'examen graphique qui, lui, reste prioritaire, car seul apte donner les valeurs relles, qu'il s'agisse des
paramtres ou des angles : ceci tant particulirement l'atout des diagrammes crniens ou craniogrammes ,qui
correspondent au trac des seuls contours selon les mmes 5 normae.
Le calvarium (suivant la nomenclature allemande) est fix dans le crniophore cubique (en prenant attention ne
pas abmer l'os occipital!). On oriente ce calvarium suivant le plan de Francfort, qui comprend quatre points : les
deux porions et les deux orbitaux. Le craniophore cubique contenant le crne est ensuite gliss dans le
dioptrographe cubique : la norma que l'on veut dessiner est alors oriente vers le haut, c'est dire vers la plaque
de verre transparent, sur laquelle s'appuie l'oeilleton de vise, constitu d'un dioptre et d'un rticule. Pour
dessiner les autres normae il suffira, ensuite de tourner le craniophore.
A chaque norma correspond son diagramme, l'obtention de celui -ci ne ncessite pas de travailler avec le
dioptrographe : en effet il suffira de dcalquer le contours sur la norma, prcdemment dessine.
Le diagramme sagittal qui est ralis l'chelle 1, d'aprs la NL, est incontournable. Toutes les parties
accessibles du calvarium, localises dans ce plan mdian, seront traces : les ouvertures naturelles seront
indiques. On mentionnera avec prcision les points anthropomtriques tels que l'inion, le lambda, le bregma, la
glabelle, le nasion, etc. On procdera de mme avec les diffrentes hauteurs. Le trac fournit l'occasion de
vrifier sur le dessin les mesures prises directement sur le crne :

Longueur [- maximum du crne / - maximum 2 du crne / - de la base du crne / -du foramen magnum]

Hauteur [- basio-bregmatique /-poro-bregmatique /- auriculo-bregmatique /- suprieure de la face /nasale]

Corde mdiane-sagittale [ - frontale /- paritale / - occipitale /-de la partie suprieure de l'caille occipitale
/ - de la partie infrieure de l'caille occipitale]

21

Angle [- de prognathisme facial suprieur (mesure directe) /- de prognathisme nasal /-de prognathisme
alvolo-sous-nasal

Par ailleurs le diagramme sagittal permet d'tablir gomtriquement la hauteur de la calotte et de mesurer les angles
[- frontal / de convexit frontale /-d'inclinaison de l'occipital /-de convexit occipitale /- d'inclinaison du foramen
magnum] non accessibles autrement.

2.4 - Les points craniomtriques


Alvolon
Astrion
Basion
Bregma
Coronal
Dacryon
Ectoconchion
Ectomalaire
Endomalaire
Euryon
Fronto-malaire temporal
Fronto-temporal
Glabelle
Gnathion
Gonion
Infra-dental
Inion
Lacrymal
Lambda
Maxillo-frontal
Nasion

22

Nasospinal
Oblion
Opisthion
Opisthocranion
Oral
Orbital
Pogonion
Point :
- alvolaire suprieur
- glabellaire
- infra-orbitaire
- mentonnier
- pr-alvolaire
- symphysien
Porion
Prosthion [ prosthion 2]
Ptrion.
Staphylion
Vertex
Zygion

ALVEOLON (alv) [NB].


Point virtuel situ au milieu de la tangente aux extrmits postrieures des rebords alvolaires du maxillaire
(voir mensuration n 60)
ASTERION (ast)[ NO] [NB].
Point de rencontre des sutures lambdode, occipito- et paritomastodiennes. Si un os de suture (os wormien),
reste d'un fonticulus posterolateralis s'est form, on dtermine l'astrion en prolongeant les sutures sur l'os
wormien jusqu' leur rencontre.

23
BASION (ba/B) [NL] [NB].
Point antrieur mdian du foramen magnum. Pour des raisons d'ordre pratique, ce point est situ un peu plus bas
dans la direction antro-infrieure.Le basion est symtriquement oppos l' opisthion.
BREGMA (b/B) [ NF ] [NL] [NV].
Point de rencontre de la suture sagittale et de la coronale. Dans le cas d' anomalies de la premire [telles la
grande fontanelle chez les enfants jeunes ou l'existence d'un wormien], le bregma est dtermin par la
prolongation de la suture sagittale.
CORONAL (co) [ NF ] [NV].
Le point le plus latral de la suture coronale. Dans la plupart des cas, ce point se situe la rencontre de cette
suture et de la linea temporalis superior.
DACRYON (d) [ NF ].
Point situ la rencontre des os frontal, maxillaire et lacrymal.
ECTOCONCHION (ek/ec) [ NF ].
Point du rebord latral de l'orbite, qui est le plus loign du maxillo-frontal. La ligne raccordant ces deux points
est parallle aux bords suprieur et infrieur de l'orbite.
ECTOMALAIRE(ekm)[ NB].
Point symtrique de l'endomalaire (cf. point suivant) sur la face vestibulaire des dents 17 et de 27.
ENDOMOLAIRE (enm) [NB].
Point symtrique de l'ectomalaire (cf. point prcdent) sur la face vestibulaire des dents 17 et de 27. Ce point
peut ne plus tre dterminable suite la perte de la seconde molaire et l'oblitration de l'alvole correspondante.
EURYON (eu) [NV].
Les deux points sont reprs en ttant les parties latrales du crne avec les olives du compas d'paisseur,
jusqu' ce que la plus grande largeur soit obtenue.La position de l'instrument sera rigoureusement horizontale.
Sont exclues de cette prise de mesure: la linea temporale inferior, la crista supramastoidea - si elle existe - et la
rgion du conduit auditif externe (porus accusticus externus). Chez l'enfant, ces deux points se trouvent sur les
bosses paritales; dans le cas d'oxycrnie, au niveau des apophyses mastodes; chez les brachycrnes, ils se
trouvent plus en, avant que chez les dolichocrnes. Dans la plupart des cas, ils se trouvent derrire et au-dessus
du conduit auditif externe.
FRONTO-MALAIRE TEMPORAL (fmt) [ NF ].
Point le plus latral de la sutura zygomaticofrontalis. Il se trouve sur le passage du plan frontal au plan sagittal.
FRONTO-TEMPORAL (ft) [ NF ].
Point situ le plus antro-mdial sur la linea temporalis superior.

24

GLABELLE (g/G) ( POINT GLABELLAIRE)[ NF ] [NL] [NV].

'

Une confusion classique existe entre glabelle et point glabellaire. La glabelle dsigne en fait la zone frontale
plus ou moins saillante au dessus de la sutura nasofrontalis et entre les deux arcus superciliares : cette rgion
est fortement conditionne par le dimorphisme sexuel (dveloppement prononc chez l'homme, faible ou nul
chez la femme). Le point glabellaire, quant lui, est le point le plus saillant, situ sur la ligne mdiane : c'est lui
qui est utilis (et nomm glabelle par simplification et habitude) dans la longueur maximum du crne et la
longueur maximum 2 du crne.
GNATHION (gn/G) [ NF ] [NL].
Point le plus infromdian du corpus mandibulae.
GONION (go) [ NF ][ Md]
Point le plus bas en dehors et en arrire au niveau de l'angulus mandibulae. D'aprs Olivier (1960), il s'agit d'un
point virtuel, situ l'intersection de la tangente postrieure de la branche montante et de la tangente infrieure
du corps de la mandibule. En pratique, on fixe ces points en tenant la mandibule l'envers et en regardant ses
angles mandibulaires diriges vers le haut, tout en noircissant les points les plus saillants. Pour la mensuration n
66, on utilisera les points les plus latraux.
INFRA-DENTAL (id) [ NF ] [NL] [Md].
Point situ l' intersection de la ligne mdiane et du bord alvolaire antrieur, entre les deux incisives centrales
de la mandibule.
INION (i/I) [NL] [NO] [NB].
Point le plus saillant sur la ligne mdiane, au niveau de la protuberantia occipitalis externa. Compte tenu de la
possibilit de certaines formations aberrantes de cette rgion, ce point est localis, anatomiquement parlant,
l'endroit o s'unissent sur la ligne mdiane les deux lineae nuchae superiores (centre du tuberculum linearum).
Lorsque ces deux crtes sont peu dveloppes, le point est fix par l'allongement de ces lineae. Au contraire, si
un chignon s'est form (torus occipitalis transversus ), ce point doit tre situ au niveau du bord infrieur, prs
des lineae nuchae superiores . En pareil cas, il convient de ne jamais utiliser la pointe de l'exostose en pine,
dirige vers le bas.
LACRYMAL (la) [ NF ].
Point situ l'union de la sutura frontolacrimalis et de la crista lacrimalis posterior, qui forme le bord suprieur
du canal lacrymal.
LAMBDA (I) [NL][ NV][ NO].
Point de rencontre de la suture sagittale et de la suture lambdode. Il se dtermine par prolongation de ces
sutures, en cas de synostose, fontanelle ou os pactal (os inca).
MAXILLO-FRONTAL (mf) [ NF ].

25
Point localis sur la face interne mdiate de l'orbite, l'intersection de la crista lacrimalis anterior et de la sutura
frontomaxillaris. Dans le cas o le bord mdial de l'orbite est peu dgag, on le repre d'abord en le noircissant
l'aide d'une pointe de crayon, celle-ci dirige en partant du bord infrieur de l'orbite.
NASION (n) [ NF ] [NL].
Point mdian de la sutura nasofrontalis. Il ne s'agit pas du point le plus profond de la racine du nez (= sellion)!
NASOSPINAL (as) [ NF ] [NL].
Point virtuel situ sur la ligne mdiane de la tangente des points les plus infrieurs des bords de l'apertura
piriformis. Ce point peut se trouver au dessus ou en dessous de la spina nasalis. Il conviendra ventuellement de
l'indiquer l'encre, sur le ct, si l'pine est trs dveloppe.
OBELION (ob) (non figur).
Point situ l'intersection de la sutura sagittalis et de la ligne transversale, unissant les trous paritaux ou leurs
vestiges.
OPISTHION (o) [NL] [NB].
Point mdian sur le bord postrieur du foramen magnum.
OPISTHOCRANION (op) [NL].
Point le plus postro-mdian de l'os occipital, o se mesure la distance rectiligne maximum, partant du point
glabellaire. On localise ce point lors de la prise de la mesure n 1 (g-op) : de la main droite, nous fixons l'olive
du compas d'paisseur sur la glabelle et de la main gauche, nous faisons glisser l'autre olive le long de la ligne
mdiane jusqu' l'expansion maximale, sur la rglette gradue. Cet endroit est marque d'une croix.
ORAL (ol) [ NF ] [NB].
Point de l'intersection de la tangente postrieure aux deux incisives centrales suprieures et de la ligne mdiane.
Ce point se localise encore sur le bord alvolaire.
ORBITAL (or) (appel galement POINT INFRA-ORBITAIRE : PIO)[ NF ].
Point le plus bas du rebord orbitaire.
POGONION (pg) [NL] [Md]
Point le plus saillant antrieur, situ sur la ligne mdiane de la mandibule. En anatomie, c'est le tuberculum
mentale. Il est aussi appel symphysien ou point mentonnier.
POINT PRE-ALVEOLAIRE ( PROSTHION 2 / POINT ALVEOLAIRE SUPERIEUR)[ NF ].
Ce point est situ quelques mm au dessus du vrai prosthion : c'est le point le plus saillant sur la norma lateralis.
Il est utilis dans les mensurations des angles 72 et 74.
PORION (po) [NL] [NB].

26
Point mdian du rebord suprieur du conduit auditif extene ( porus accusticus externus ).
PROSTHION (pr) [ NF ] [NL].
Point le plus bas, situ sur la ligne mdiane entre les incisives centrales du rebord alvolaire. Ce point n'est plus
dterminable aprs une chute des dents, suivie de rsorption alvolaire. Ce prosthion est ne pas confondre avec
le point alvolaire suprieur ou point pr-alvolaire qui est le prosthion 2.
PROSTHION 2 [ NF ].
Ce point appel aussi point alvolaire suprieur ou point pr-alvolaire, est situ quelques mm au dessus du vrai
prosthion : c'est le point le plus saillant sur la norma lateralis. Il est utilis dans les mensurations des angles 72 et
74.
PTERION (pt) [NV].
Zone de rencontre des os frontal, parital, temporal et de la grande aile du sphnode. Il peut tre rel, mais
quelquefois il s'agit d'une figure dessine soit en forme de H, par une suture sphno-paritale interpose, ou bien
en forme de I, par une suture fronto-temporale interpose.
STAPHYLION (sta) [NB].
Point d'intersection de la ligne mdiane du palais osseux et de la tangente antrieure aux concavits des bords
postrieurs de ce palais.
VERTEX (v) [NL].
Point le plus haut au niveau de la ligne mdiane de la vote crnienne (cf. paramtre n22 a), le crne tant
install selon le plan de Francfort.
ZYGION (zy) [ NF ].
Point le plus latral de l'arcade zygomatique. Ces deux points sont dtermins lors de la prise de mesure n 43.

2.5 - Les paramtres


Ces mensurations sont indiquer en mm [longueur, hauteur, largeur, courbe, corde et circonfrence], en cm3
[capacit crnienne], en g [poids crne et mandibule] et en [angle].
Les numros les plus couramment utiliss seront imprims en gras. Ils correspondent ceux de l'ouvrage de
Martin-Saller (1959). Les indications OL. se rfrent au travail de G. Olivier (1960)
sont indiqus la technique de mesure et l'instrument employer.

Longueur maximum du crne


Longueur maximum 2 du crne
Longueur de la base du crne

Pour chaque paramtre

27

Longueur du foramen magnum


Largeur maximum du crne
Largeur frontale minimum
Largeur frontale maximum
Largeur occipitale maximum.
Largeur du foramen magnum
Hauteur basio-bregmatique
Hauteur poro-bregmatique (hauteur auriculo-bregmatique)
Hauteur de la calotte
Circonfrence horizontale du crne
Courbe mdiane-sagittale
Courbe mdiane-sagittale frontale
Courbe mdiane-sagittale paritale
Courbe mdiane-sagittale occipitale
Courbe mdiane-sagittale de la partie suprieure de l'caille occipitale
Courbe mdiane-sagittale de la partie infrieure de l'caille occipitale
Corde mdiane-sagittale frontale
Corde mdiane-sagittale paritale
Corde mdiane-sagittale occipitale
Corde mdiane-sagittale de la partie suprieure de l'caille occipitale
Corde mdiane-sagittale de la partie infrieure de l'caille occipitale
Angle frontal
Angle de convexit frontale
Angle d'inclinaison de l'occipital
Angle de convexit occipitale
Angle d'inclinaison du foramen magnum
Capacit cranienne
Poids du crne
Poids de la mandibule
Longueur de la face
Longueur infrieure de la face
Largeur suprieure de la face
Largeur bi-orbitaire
Largeur bizygomatique

28

Hauteur totale de la face


Hauteur suprieure de la face
Largeur postrieure interorbitaire
Largeur antrieure interorbitaire
Largeur de l'orbite
Surface de l'ouverture orbitaire
Largeur nasale
Hauteur nasale
Longueur de l'arcade alvolaire suprieure
Largeur de l'arcade alvolaire suprieure
Longueur du palais
Largeur du palais
Hauteur du palais
Largeur bicondylienne
Largeur bigoniaque
Longeur totale de la mandibule
Hauteur symphysienne
Hauteur prmolaire
Epaisseur du corps mandibulaire
Hauteur de la branche montante de la mandibule
Largeur de la branche montante de la mandibule
Angle de prognathisme facial suprieur (mesure directe)
Angle de prognathisme facial suprieur (triangle facial de Rivet)
Angle de prognathisme nasal
Angle de prognathisme alvolo-sous-nasal
Angle mandibulaire (ou goniaque)
Longueur dentale
N
1

Paramtre
Longueur maximum
du crne

Technique de mesure
Distance rectiligne entre glabelle et
opisthocranion . Compas d'paisseur.
Diffrents auteurs prfrent la
longueur nasion-opisthocranion parce
que la localisation de la glabelle n'est

Instrument
compas d'paisseur.

29

pas toujours facile ni exacte.


2

Longueur maximum
2 du crne

Distance rectiligne de la glabelle l'

compas d'paisseur.

inion : dans certains cas, cette mesure


est importante pour calculer la
capacit cranienne.n38

5
7
8

Longueur de la base
du crne

Distance rectiligne du nasion au

Longueur du
foramen magnum

Distance rectiligne de l'opisthion au

Largeur maximum

Distance rectiligne entre les deux

du crne

euryons.Compas d'paisseur. La

compas d'paisseur.

basion.
pied coulisse

basion.
compas d'paisseur.

position horizontale de l'instrument


doit tre rigoureusement observe.
Tenir compte d'un ventuel
aplatissement du crne sous la
pression de la terre!
9
10
12
16

Largeur frontale

Distance rectiligne entre les deux

minimum

fronto-temporaux.

Largeur frontale

Distance rectiligne entre les deux

maximum

coronaux.

Largeur occipitale

Distance rectiligne entre les deux

max.

astrions.

Largeur du foramen

Mesure perpendiculaire la 7.

magnum
17
20

compas d'paisseur.
compas d'paisseur.
compas d'paisseur.

pied coulisse

Hauteur basio-

Distance rectiligne entre le basion et

bregmatique

le bregma.

Hauteur poro-

Distance projete rectiligne, releve entre le bregma et le centre

bregmatique (auriculo-

de la droite entre les deux porions. On peut mesurer cette

bregmatique)

distance :

compas d'paisseur

1. en utilisant le crniophore de Mollison


2. sur le crniogramme sagittal
3. le triangle biporo-bregmatique : on trace une ligne entre les
deux porions (= base du triangle), puis l'aide d'un compas, on
dtermine l'intersection des distances poro-bregmatiques
bilatrales. La perpendiculaire de cette intersection la base (po-

30

po) donne la mesure dterminer.


4. par le calcul avec la formule suivante :
(projection po-b)2 = (distance po-b)2-(distance po-po/2)2.
Cette mensuration est d'une importance capitale, la base du crne
tant dtruite dans beaucoup de cas. Aussi vient-elle en ligne de
compte pour le calcul de la capacit crnienne (mensuration n
38).
22a

Hauteur de la calotte

Hauteur maximum de la calotte, mesure sur la droite


glabelle /inion au niveau du crniogramme sagittal. On place une
rgle sur cette droite, on fait glisser ensuite une querre gradue
le long de cette rgle et on observe l'expansion maximale de la
vote crnienne (ce qui permet de dterminer le vertex).

23
25

Circonfrence

Celle-ci passe par la glabelle et par l'

horizontale du crne

opisthocranion.

Courbe mdianesagittale

Courbe nasion / opisthion, le long de

Courbe mdianesagittale frontale

27

Courbe mdianesagittale paritale

28

Courbe mdianesagittale occipitale

ruban mtrique

Courbe nasion / bregma


Courbe bregma / lambda.
Courbe lambda /opisthion

28(1) Courbe mdiane-sagittale de la partie


suprieure de l'caille occipitale
28(2) Courbe mdiane-sagittale de la partie

ruban mtrique
ruban mtrique
ruban mtrique
ruban mtrique

[A NOTER : la mensuration 28 = 28(l)+28(2)].

29

ruban mtrique

la suture sagittale.

[A NOTER : la mensuration 25 = 26+27+28]


26

ruban mtrique

Courbe lambda /

ruban mtrique

inion
Courbe inion /

ruban mtrique

infrieure de l'caille occipitale

opisthion

Corde mdiane-sagittale frontale

Corde nasion /

compas d'paisseur / pied

bregma.

coulisse.

31

30
31

Corde mdiane-sagittale paritale


Corde mdiane-sagittale occipitale

31(1) Corde mdiane-sagittale de la partie

Corde bregma /

compas d'paisseur / pied

lambda

coulisse.

Corde

compas d'paisseur / pied

lambda /opisthion

coulisse.

Corde lambda / inion compas d'paisseur / pied

suprieure de l'caille occipitale


31(2) Corde mdiane-sagittale de la partie
infrieure de l'caille occipitale
32a

Angle frontal

coulisse.
Corde inion /

compas d'paisseur / pied

opisthion

coulisse.

Angle form par la tangente de la

A mesurer sur le

glabelle et le point le plus saillant en

crniogramme sagittal

avant de l'os frontal sur la ligne


mdiane, avec la droite de la glabelle
l'inion
32(5) Angle de convexit
frontale

Angle suprieur du triangle, ayant

A mesurer sur le

pour base la droite tablie entre le

crniogramme sagittal

nasion et le bregma, et pour cts,


les droites partant des points cits, au
point le plus saillant de l'os frontal
33(1) Angle d'inclinaison de
l'occipital

Angle form par l'intersection de la

A mesurer sur le

corde lambda- inion et celle poro-

crniogramme sagittal

orbitaire.
33(4) Angle de convexit
occipitale

Angle form par l'intersection de la

A mesurer sur le

corde lambda-inion et celle inion

crniogramme sagittal

-opisthion.
34

Angle d'inclinaison du

Angle form par l'intersection de la

A mesurer sur le

foramen magnum

corde poro-orbitaire et celle basion -

crniogramme sagittal

opisthion.
38

Capacit cranienne

[cf. 4]

39

Poids du crne

Poids du crne avec la mandibule (poids du cranium). Tenir


compte de la perte des dents [cf. 4].

39(1) Poids de la mandibule


40
42

Longueur de la face

Cf. remarque n 39
Distance rectiligne entre le basion et

compas d'paisseur / pied

le prosthion

coulisse.

Longueur infrieure de

Distance rectiligne entre le basion et

la face

le gnathion

32

43
44

Largeur suprieure de la Distance rectiligne entre les deux


face

fronto-malaire temporaux

Largeur bi-orbitaire

Distance rectiligne entre les deux

pied coulisse .
pied coulisse

ectoconchions
45
47

Largeur bizygomatique

Distance rectiligne entre les deux

compas d'paisseur / pied

zygions

coulisse.

Hauteur totale de la

Distance rectiligne entre le nasion et

pied coulisse. La

face

le gnathion

mesure sera excute


avec la mandibule
articule, de manire
obtenir une occlusion
normale. La mesure ne
sera pas prise en cas de
perte des dents (intra
vitam ou post mortem)
ou abrasion importante.

48
49
50
51

Hauteur suprieure de

Distance rectiligne entre le nasion et

pied coulisse

la face

le prosthion

Largeur postrieure

Distance rectiligne entre les deux

interorbitaire

lacrymaux

Largeur antrieure

Distance rectiligne entre les deux

interorbitaire

maxillo-frontaux

Largeur de l'orbite

Distance rectiligne entre le maxillo-

pied coulisse /

frontal et l' ectoconchion.

orbitomtre. Cette

pied coulisse
pied coulisse

mesure doit, autant que


possible, diviser l'orbite
en deux parties gales.
52

Hauteur de l'orbite

Distance rectiligne entre les rebords


de l'orbite, dans le sens crnio-

pied coulisse

caudal : elle est perpendiculaire 51


Il est conseill de prendre les mesures 51 et 52 pour les deux orbites et de diviser les valeurs
trouves : le calcul de l'indice orbitaire sera fait avec la somme de la moiti des deux
mesures.Il peut tre, par contre, intressant de calculer l'indice pour chacun des cts afin de
comparer la disymtrie des deux orbites.

33

53(2) Surface de l'ouverture

Produit des mesures 51 et 52.

orbitaire
54

Largeur nasale

La plus grande largeur de l' apertura


piriformis, perpendiculaire la ligne

pied coulisse

mdiane
55

Hauteur nasale

Distance rectiligne entre le nasion et

pied coulisse

le nasospinal
60

Longueur de l'arcade

Distance rectiligne entre le prosthion

alvolaire suprieure

2 ( point pralvolaire) et l'alvolon.

pied coulisse

Pour la prise de cette mesure on glisse


une longue aiguille entre le processus
alveolaris et les processus pterigoidei
61

Largeur de l'arcade

La plus grande distance rectiligne

alvolaire suprieure

entre les bords externes de l'arcade (au

pied coulisse

niveau de la deuxime molaire).


62

Longueur du palais

Distance rectiligne entre l' oral et le

pied coulisse

staphylion
63

Largeur du palais

Distance rectiligne entre les deux

pied coulisse

endomalaires
64

Hauteur du palais

Hauteur mesure au niveau de la ligne palatomtre / pied


mdiane, derrire la premire molaire coulisse .

65

Largeur bicondylienne

Distance rectiligne entre les points les pied coulisse


plus latraux des deux capita : cette
mesure doit tre perpendiculaire 68.

OL

Largeur bigoniaque

Distance rectiligne entre les deux

pied coulisse

gonions
68

Longeur totale de la

Distance rectiligne entre le pogonion

mandibule

et le milieu de la tangente postrieure

mandibulomtre

des deux capita


69

Hauteur symphysienne

Distance rectiligne entre l' infra-dental pied coulisse


et le gnathion

69(1) Hauteur prmolaire

Distance rectiligne entre le bord

pied coulisse

infrieur et le plan alvolaire, au


niveau du foramen mentale.
69(3) Epaisseur du corps

Epaisseur maximum au niveau du

pied coulisse

34

mandibulaire

foramen mentale

Mesure prendre perpendiculairement la ligne basale de la mandibule.


70

71

Hauteur de la branche

Distance rectiligne entre le gonion et

montante de la

le point le plus haut du caput

mandibule

mandibulae

Largeur de la branche

Largeur minimum, prise (le plus

montante de la

possible) perpendiculairement 70.

pied coulisse

pied coulisse

mandibule
72

Angle de prognathisme

Angle form par l'intersection de la

facial suprieur (mesure droite, passant par le nasion et le


directe)

prosthion 2, et la ligne poro-orbitaire


(plan de Francfort)

goniomtre /ou dessiner


sur le crniogramme
sagittal

Angle de prognathisme

Sur la distance rectiligne du prosthion 2 au basion, nous

facial suprieur

cherchons le nasion par l'intersection au compas des distances

(triangle facial de

rectilignes du prosthion 2 au nasion et du basion au nasion.

Rivet)

L'angle form par les droites prosthion 2-basion et prosthion 2nasion est mesur au rapporteur.
x-69.90 = prognathisme / 70-72.9 = msognathisme / 73-x
= orthognathisme .

73

Angle de prognathisme

Angle form par l'intersection de la

Technique et

nasal

droite, passant par le nasion et le

instruments cf. 72.

nasospinal
74

Angle de prognathisme

Angle form par l'intersection de la

Technique et

alvolo-sous-nasal

droite, passant par le prosthion 2 et le

instruments cf. 72.

nasospinal, et la ligne poro-orbitaire


79

Angle mandibulaire (ou Angle form par les tangentes du bord mandibulomtre
goniaque)

infrieur du corps de la mandibule et


du bord postrieur des branches
montantes avec leurs capita

80(2) Longueur dentale

Distance rectiligne entre le bord


antrieur de la premire prmolaire et
le bord postrieur de la troisime
molaire. Compas-glissire.
'

pied coulisse

35

2. 6 - Les indices
Deux dimensions [paramtres] d'un mme organe sont confrontes en faisant le rapport de
100 fois la mesure la plus faible la plus forte. Le quotient ainsi obtenu est qualifi d'indice et
sa valeur est donne sans unit.Classiquement un indice comporte trois classes.
Comme pour les paramtres les numros les plus couramment utiliss sont imprims en
gras : ils correspondent ceux de l'ouvrage de Martin-Saller (1959). Les indications OL. se
rfrent au travail de G. Olivier (1960).
Ind.crnien horizontal = Ind.de
longueur-largeur [ICH]
Ind.de hauteur-longueur au basion =
indice vertical [IV]
Ind.de hauteur-largeur au basion =
indice transverse [IT]
Ind.de hauteur-longueur au porion =
indice vertical [IV]
Ind.de hauteur-largeur au porion =
indice transverse [IT]
Ind.moyen de hauteur au basion
Ind.moyen de hauteur au porion
Ind.hauteur-circonfrence
Ind. frontal transversal
Ind. fronto-parital (ind. frontal)
Ind.corono-parital (variante du
prcdent)
Ind. transversal parito-occipital
Ind. sagittal fronto-parital
Ind. sagittal fronto-occipital
Ind. sagittal parito-occipital
Ind. de courbure fronto-sagittale
Ind. de courbure parito-sagittale
Ind. de courbure occipito-sagittale
Ind. de convexit fronto-sagittale
Ind. de convexit parito-sagittale
Ind. de convexit occipito-sagittale
Ind. de largeur de l'caille occipitale

36

Ind. du foramen magnum


Module du crne
Ind. facial total = indice jugal [IFT]
Ind. facial suprieur [IFS]
Ind. jugo-mandibulaire
Indice orbitaire [IO]
Indice interorbitaire
Ind. nasal [IN]
Ind. de l'arcade alvolaire suprieure
Indice palatin
Ind. de hauteur palatine
Indice alvolaire (gnathic index,
indice gnathique de Flower)
Module facial
Indice mandibulaire
Ind. gonio-condylien
Ind. de la branche montante
Ind. de robustesse du corps
mandibulaire
Ind. fronto-goniaque
Ind. dentaire (de Flower)
Ind. crnio-facial longitudinal
Ind. crnio-facial transversal
(transverso-zygomatique)
Ind. fronto-biorbitaire
Ind. jugo-frontal
Ind. fronto-zygomatique

N
1

Indice
Ind.crnien
horizontal
= Ind.de
longueurlargeur
[ICH]

Formule

Classes
indiciair
es

Interprtation

8x100/1

Portrait
cranien

X-64.9

ultradolichocrne

crne
extrmement
allong

A
2

65.069.9

hyperdolichocrne

crne trs allong

A
1

70.074.9

dolichocrne

crne allong

msocrne

crne moyen

75.079.9

IC
H

37

Ind.de hauteur-

17x100/1

80.084.9

brachycrne

crne arrondi

85.089.9

hyperbrachycrne

crne trs arrondi

C
1

90.0-X

ultrabrachycrne

crne
extrmement
arrondi

C
2

chamaecrne

vote basse

orthocrne

vote moyenne
[basse / haute]

hypsicrne

vote haute

tapeinocrne

vote large

mtriocrne

vote moyenne
[large / troite]

acrocrne

vote troite

chamaecrne

vote basse

orthocrne

vote moyenne
[basse / haute]

hypsicrne

vote haute

tapeinocrne

vote large

mtriocrne

vote moyenne
[large / troite]

acrocrne

vote troite

X-

longueur

69,9

[au basion]

70.0-

= indice

74.9

vertical

75.0-

[IV]

Ind.de hauteur-

17x100/

X-

largeur

91.9

[au basion]

92.0-

= indice

97.9

transverse

98.0-

[IT]

Ind.de hauteur-

20x100/1 X-

longueur

57.9

[au porion]

58.0-

= indice

62.9

vertical

63.0-

[IV]

Ind.de hauteur-

20x100/8 X-

largeur

79.9

[au porion]

80.0-

= indice

85.9

transverse

86.0-

[IT]

5(1

Ind. de

22ax100 Pour mmoire

hauteur de la

/2

calotte
OL

Ind.moyen de

17xl00/[( X-

hauteur

1+ 8)/2]

79.9

crne bas

IV

IT

IV

IT

38

[au basion]

80.0-

crne moyen

84.9
85.0-

crne haut

X
OL
2

Ind.moyen de

20xl00/[( X-

hauteur

1+ 8)/2]

67.9
68.0-

[au porion]

crne bas
crne moyen

71.9
72.0-

crne haut

X
9

Ind.hauteur-

17x100/

circonfrenc

23

Pour mmoire

e
12

Ind. frontal

9x100/1

transversal

X-

crtes frontales divergentes

79.9
80.0-

crtes frontales intermdiaires

99.9
100.0

crtes frontales parallles

-X
13

Ind. fronto-

9x100/8

X-

parital (ind.

65.9

frontal)

66.0-

stnomtope

front troit

mtriomtope

front moyen

eurymtope

front large

68.9
69.0X
13a
.

Ind.corono-

10x100/8 Pour mmoire

parital
(variante du
prcdent)

14

Ind.

12x100/8 Pour mmoire

transversal
paritooccipital
16

Ind. sagittal

27x100/

fronto-

26

Pour mmoire

39

parital
17

Ind. sagittal

28x100/

fronto-

26

Pour mmoire

occipital
18

Ind. sagittal

28x100/

parito-

27

Pour mmoire

occipital
19

Ind. de

26x100/

courbure

25

Pour mmoire

frontosagittale
20

Ind. de
courbure

27x100/ Pour mmoire


25

paritosagittale
21

Ind. de

28x100/

courbure

25

Pour mmoire

occipitosagittale
22

24

Ind. de

29x100/

X-

convexit

26

89.9

fronto-

90.0-

sagittale

Ind. de

30x100/

convexit

27

orthomtope

front arrondi

chamaemtope

front plat

Pour mmoire

paritosagittale
25

Ind. de

31x100/

convexit

28

Pour mmoire

occipitosagittale
29

Ind. de

31x100/

largeur de

12

l'caille
occipitale

Pour mmoire

40

33

Ind. du

16x100/7 X-

foramen

81.9

magnum

82.0-

foramen magnum troit


foramen magnum moyen

85.9
86.0-

foramen magnum large

X
37

Module du

1 +8+

Cet indice pour des crnes possdant la mme valeur de

crne

17/3

module, permet d'valuer le dveloppement plus ou


moins important des trois principaux paramtres
craniens.

38

Ind. facial total 47x100/

X-

hypereuryprosop

= indice jugal)

79.9

80.0-

45

[IFT]

face totale trs


large

31

euryprosope

face totale large

msoprosope

face totale
moyenne

leptoprosope

face totale troite 1

95.0-

hyperleptoprosop

11

face totale trs


troite

hypereuryne

face
suprieure trs
large

31

euryne

face
suprieure large

msne

face
suprieure moye
nne

leptne

facesuprieure
troite

hyperleptne

face
suprieure trs
troite

11

orbite large

IFT

84.9
85.089.9
90.094.9

39

Ind. facial

48x100/

X-

suprieur

45

44.9

[IFS]

54.049.9
50.054.9
55.059.9
60.0X

40 [OL3] Ind. jugo42

17x100/

IFS

Pour mmoire

mandibulaire

45

Indice

52x100/

X-

orbitaire

51

75.9

chamaeconque

41

[IO]

76.0-

msoconque

orbite moyenne

hypsiconque

orbite troite

IO

84.9
85.0X
46a

48

Indice

50x100/

interorbitaire

44

Ind. nasal

54x100/

[IN]

55

Pour mmoire

X-46.9

leptorhinien

ouverture nasale
troite

47.0-

msorhinien

ouverture nasale
moyenne

chamaerhinien

ouverture nasale
large

58.0-

hyperchamaerhin

31

ien

ouverture nasale
trs large

dolichuranique

arcade alvolaire troite

msuranique

arcade alvolaire

50.9
51.057.9

54

Ind. de

61x100/

X-

l'arcade

60

109.9

alvolaire

110.0

suprieure

moyenne

114.9
110.0

brachyuranique

arcade alvolaire large

leptostaphylin

palais troit

msostaphylin

palais moyen

brachystaphylin

palais large

chamaestaphylin

palais bas

orthostaphylin

palais moyen

hypsistaphylin

palais haut

orthognathe

maxillaire non saillant

114.9
58

Indice palatin

63x100/

X-

62

79.9
80.084.9
85.0X

59

Ind. de

64x100/

X-

hauteur

63

27.9

palatine

28.039.9
40.0X

60

Indice

40x100/5 X-

IN

42

61
62

alvolaire

97.9

(gnathic

98.0-

index, indice

102.9

gnathique de

103,0

Flower)

-X

msognathe

maxillaire peu saillant

prognathe

maxillaire saillant

Module

40+45+

Cet indice donne une ide de la capacit du splanchnocrne

facial

47/3

Indice

68x100/

X-

brachygnathe

mandibule large et

mandibulaire

65

84.9

(OL)

courte

85.0-

msognathe

mandibule moyenne

dolichognathe

mandibule troite et

89,9
90.0X
OL4

Ind. gonio-

OLx100/ X-

condylien

65

longue
branches montantes divergentes

89.9
90.0-

branches montantes peu ou pas divergentes

X
63

Ind. de la

71x100/

X-

branche

70

51.9
52.0-

montante

branche montante troite


branche montante moyenne [ troite/ large]

55.9
56.0-

branche montante large

X
66

Ind. de

69(3)xl00 Pour mmoire

robustesse

/ 69(1)

du corps
mandibulaire
OL5

Ind. frontogoniaque

68

OLx100/ Pour mmoire : cet indice donne une ide de la forme


d'ensemble du visage par le rapport entre la largeur du front
10
et celle de la mandibule.

Ind. dentaire

80(2)

X-

(de Flower)

x100/5

41.9
42.0-

microdontes

dents petites

msodontes

dents moyennes

mgadontes

dents grandes

43.9
44.045.9

43

69

Ind. crnio-

46.0-

hypermgadonte

dents trs grandes

40x100/1 Pour mmoire

facial
longitudinal
71

Ind. crnio-

45 x

facial

100/8

Pour mmoire

transversal
(transversozygomatique
)
72

Ind. fronto-

9x100/43 Pour mmoire

biorbitaire
73

Ind. jugo-

9x100/45 Pour mmoire

frontal
OL6

Ind.fronto-

10x100/

zygomatique

45

X89.9

phnozygie

zygomas nettement
visibles

9099.9

msophnozygie

zygomas peu ou
peine visibles

100X

cryptozygie

zygomas nettement
cachs

Les valeurs indiciaires du crne sont donnes dans l'ordre : ICH / IV basion [ou IV porion] /
IT basion [ou IV porion] // IFS[ou IFT] / IO /IN. Le portrait cranien [on peut parler galement
de formule cranienne ] consiste, par simplification, remplacer les valeurs indiciaires par leur
lettre ou chiffre correspondant, ce qui a l'avantage de pouvoir immdiatement dterminer
l'aspect du crne dans l'espace : c'est ainsi, par exemple, qu'un crne de formule A/a/a //1/1/1
a donc un neurocrne long vote haute et troite et un splanchnocrne face
suprieure, orbites et ouverture nasale troites. Ce crne est donc idalement harmonique
en ce qui concerne l'ensemble de ses paramtres.

3 - Le squelette post-crnien

[ Navigation dans le chapitre]

44

3.1 - Gnralits
3.2 - Anthropobiologie descriptive et mtrique
Trois options de recherche sont proposes au
lecteur :
3.3.1 - Recherche alphabtique d'un
paramtre quelconque :

3.3.2 - Recherche des paramtres d'un os


prcis :

3.3.3 - Recherche des indices d'un os


prcis :

3.3 - Diagnostic du sexe [cf. 4 ]


3.4 - Diagnostic de l' ge [cf. 5 ]
3.5 - Diagnostic du phnotype cutan [cf. 6 ]
3.6 - Evaluation de la taille [cf. 7 ]
3.7 - Caractres discrets du post-crne[cf
Annexe 2]

3.1- Gnralits
Par post-crne on dsigne l'ensemble du squelette partir de la premire vertbre cervicale
(atlas). Les os longs des membres offrent l'unique possibilit d' valuation de la taille du sujet
tudi : lment fondamental autant en anthropologie historique que judiciaire.
Comme pour le crne, l'tude descriptive fondamentale, prcde le calcul des indices
qui, complment indispensable, fournit des donnes chiffres plus objectives. Pour permettre
des comparaisons ultrieures, il est bon, ds le dbut des travaux, de faire l'inventaire des os

45

prsents, en se basant sur la mthodologie proposs par Richard Steckel et collaborateurs [The
global history of health project ( http://global.sbs.ohio-state.edu )] : selon ces auteurs, pour tous
les os longs et pour les deux cts, on distinguera la diaphyse et les surfaces articulaires
proximale et distale, en utilisant une chelle de prservation, allant de 0 = segment absent 4 =
segment prsent 75% [ Data Collection Codebook (2005, pdf)].
On fera galement l'inventaire d' ventuels traumas guris ou non (coups d'armes tranchantes,
amputation, cals aprs fractures, pseudarthrose, ractions osseuses aprs traumatisme) et des
lsions pathologiques observables : ostopriostite, maladie dgnrative des vertbres et des
articulations, ractions osseuses une infection spcifique (tuberculose, lpre,syphilis), tumeurs
osseuses, lsions kystiques, etc.
La pathologie osseuse n'tant pas aborde dans ce prcis nous renvoyons le lecteur internaute
intress la page palopathologie du site ainsi qu' l' iconothque paloapathologique .
Le crne ayant dj t tudi, on commencera l'tude anatomomorphomtrique du post-crne
par le rachis : retenir l'importance du diamtre transverse maximum de l'atlas pour la
dtermination du sexe . Pour le sacrum, on dduit de l' indice de largeur, que l'os est troit,
moyen ou large , ainsi que sa basalit : un sacrum est dit homobasal lorsque la face suprieure
de la premire vertbre sacre se trouve au niveau des ailerons sacrs, hypobasal lorsque la face
suprieure est au-dessus-des ailerons et hyperbasal : lorsque la face suprieure est en-dessous
des ailerons. L'homobasalit serait propre aux femmes et aux ngrodes, l'hyperbasalit aux
hommes et aux leucodermes [Cf .Phnotypologie]

Sont observer ventuellement : la sacralisation (synostose de la cinquime vertbre lombaire


avec le sacrum), la lombalisation (la premire vertbre sacre dtache) et ventuellement les
cas de spina bifida.
L' indice antro-postrieur des vertbres donne une ide concernant la lordose et la cyphose,
facteur important dans les cas de lsions de la colonne vertbrale. L' indice de robustesse de la
clavicule informe sur la gracilit de l'os ou sa robustesse; l' indice claviculo-humral sur la
longueur relative et l' indice de largeur acromiale sur l'aspect de cette extrmit (large, moyenne
ou troite).
Les chiffres relatifs la scapula (omoplate) apprennent si cet os est bas ou haut; on prcise
ensuite la forme de la cavit glnode (ovode ou piriforme) et celle du bord suprieur.
L' indice diaphysaire de l'humrus indique que l'os est aplati ou non. Une perforation
olcrnienne (caractre discret) est distinguer d'ventuelles perforations post mortem !
Suivant l' indice radio- humral , le radius sera relativement court, moyen ou long par rapport

46

l'humrus. Dans le projet d'tude mondiale de la sant, dirig par The Ohio State University (
http://global.sbs.ohio-state.edu ), 3 paramtres humraux sont retenus, pour apprhender la
robusticit de l'os : la longueur maximum [ 1] et les deux diamtres diaphysaires au milieu [ 5 et
6].
La platlnie indique que l'ulna (cubitus) est aplati ou arrondi. Les indices et les mesures du
bassin ont leur importance pour la dtermination du sexe ; la description de la facette
symphysaire, pour celui de l'ge. Suivant l' indice du dtroit suprieur du bassin, celui-ci sera
large ou bas.
Le fmur possde un pilastre dont le dveloppement est exprim par l' indice diaphysaire au
milieu ( pilastre nul, faible, moyen ou fort). L'influence gographique parat ici jouer un rle
important : des valeurs fortes de pilastres sont releves parmi les populations habitant des
contres accidentes. L' indice diaphysaire sous-trochantrien [= indice de platymrie] traduit
l'aplatissement ventuel de l'extrmit suprieure du fmur et peut survenir aussi bien dans le
plan sagittal que transversal. Dans le projet d'tude mondiale de la sant, dirig par The Ohio
State University, 4 paramtres fmoraux sont retenus, pour apprhender la robusticit de l'os : la
longueur maximum [1], les deux diamtres diaphysaires au milieu [6 et 7] et le diamtre
maximum de la tte [18].
La patella (rotule) compare au fmur est troite, moyenne ou large ( indice de largeur) et
permet galement de dterminer si l'os est bas, moyen ou haut par rapport au membre infrieur(
indice de hauteur).
L'aspect de la diaphyse (plus ou moins aplatie, en passant par tous les stades intermdiaires)du
tibia sera exprim par l'indice cnmique. La prsence d'une facette surnumraire (caractre
discret) rvle (?) la permanence d'une position accroupie. Ces facettes peuvent se rencontrer
aussi sur le talus (astragale).
S'il s'agit d'une tude d'un cimetire pour lequel il existe dj des publications
anthropologiques, ou bien d'autres cimetires de la mme priode chronologique ou culturelle,
il sera toujours intressant d'insrer des tableaux de comparaison, afin d'attirer l'attention sur
certaines caractristiques concordantes ou diffrentes : tout ceci tant prcis par une tude
statistique. Le travail sera complt par des figures, dessins ou photographies - ventuellement
des radiographies - qui illustreront bien les diffrents aspects de cette recherche.

3.2 - Anthropobiologie descriptive et mtrique


'

47

3.3.1 - Recherche alphabtique d'un paramtre quelconque :


[ A noter que chaque paramtre est suivi du nom de l'os et de la rfrence Auteur]

Angle
Angle de torsion [ Fmur 28]
Angle collo-diaphysaire (= angle d'inclinaison) [ Fmur 29]
Angle condylo-diaphysaire (= angle de divergence)[Fmur 30]
Angle d'inclinaison du col (= angle capito-diaphysaire)[Humrus 17]
Angle de dclinaison (= angle de torsion)[Humrus 18]
Angle collo-diaphysaire [Radius 7]
Angle axillo-spinal [Scapula 16]
Angle de dclinaison du col [ Talus 16]
Angle de torsion de la tte [ Talus 17a]
Angle de rtroversion [Tibia 12]
Angle d'inclinaison [Tibia 13]
Angle bi-axial [Tibia 13']
= Angle de divergence [Tibia OL']
Angle de torsion [Tibia 14]
Angle de Boehler [Calcaneum OL]
Circonfrence [cf galement primtre]
Circonfrence au milieu [Fmur 8]
Circonfrence de la diaphyse [Fibula 4]
Circonfrence minimum 1 [Radius 3]
Circonfrence minimum 2 [Radius OL]
Circonfrence de la diaphyse [Tibia 10]
Circonfrence minimum de la diaphyse [Tibia 10b]
Circonfrence minimum [Ulna 3]
Diamtre
Diamtre antro-postrieur maximum [Atlas OL 1]
Diamtre transverse maximum [Atlas OL2]
Diam AP maxi du trou vertbral [Atlas M1]
Diam transv maxi du trou vertbral [Atlas M2]
Diamtre antro-postrieur maximum [ Axis M1]
Diamtre transverse maximum [Axis M2]

48

Diam AP maxi du trou vertbral [Axis M3]


Diam transv maxi du trou vertbral [Axis M4]
Diamtre sagittal [Bassin 23 ]
Diamtre transverse du dtroit suprieur [Bassin 24 ]
Diamtre diaphysaire AP au milieu [Fmur 6]
Diamtre diaphysaire transversal au milieu [Fmur 7]
Diamtre transv. sous-trochantrien [Fmur 9]
Diamtre AP sous-trochantrien [Fmur 10]
Diamtre vertical de la tte fmorale [ Fmur 18]
Diamtre sagittal de la tte fmorale [Fmur 19]
Diamtre maximum au milieu [Humrus 5]
Diamtre minimum au milieu [Humrus 6]
Diamtre diaphysaire transversal maximum [Radius 4]
Diamtre diaphysaire transversal minimum [Radius 5 ]
Diamtre maximum de la diaphyse au milieu (= diamtre AP1) [Tibia 8]
Diamtre maximum de la diaphyse ( = diamtre AP2 )[ Tibia 8a]
Diamtre transversal de la diaphyse au milieu (= diamtre transversal 1) [Tibia 9]
Diamtre transversal de la diaphyse (= diamtre transversal 2 )[ Tibia 9a]
Diamtre diaphysaire transversal [Ulna 12]
Diamtre transversal suprieur [Ulna 13]
Diamtre antro-postrieur suprieur [Ulna 14]
Hauteur
Hauteur antrieure du corps vertbral [Autres vertbres 1]
Hauteur postrieure du corps vertbral [Autres vertbres 2]
Hauteur antrieure [Axis 1a]
Hauteur de l'os coxal [Bassin 1]
Hauteur de l'aile iliaque 1 [Bassin 10]
Hauteur de l'aile iliaque 2 [Bassin OL1]
Hauteur de la grande chancrure sciatique [Bassin NOV / Bassin OL3]
Hauteur [Calcaneum 4]
Hauteur maximum [Patella 1]
Hauteur longitudinale sacre1 (= longueur verticale sacre 1 = arc vertical sacr) [Sacrum 1]
Hauteur longitudinale sacre 2 (= longueur verticale sacre 2 = corde verticale sacre)
[Sacrum 2]

49

Hauteur longitudinale sacre 3 (= longueur verticale sacre 3) [Sacrum 7]


Hauteur scapulaire [Scapula 1]
Hauteur de la cavit glnode [Scapula 12]
Hauteur [Talus 3]
Largeur
Largeur maximum de la dent [Axis VV]
Largeur du bassin [Bassin 2]
Largeur de l'aile iliaque [Bassin OL2]
Largeur cotylo-sciatique [Bassin OL4]
Largeur au milieu [Calcaneum 2]
Largeur acromiale [Clavicule OL]
Largeur de l'piphyse distale (= largeur picondylaire) [ Fmur 21]
Largeur maximum [Patella 2]
Largeur transverse sacre suprieure [Sacrum 5]
Largeur transverse sacre 1 (= arc transverse sacr )[Sacrum 8]
Largeur transverse sacre 2 (= corde transverse sacre) [Sacrum 9]
Largeur transverse sacre infrieure [Sacrum 10]
Largeur scapulaire [Scapula 2]
Largeur de la cavit glnode [Scapula 13]
Largeur maximum du corps [Sternum 5]
Largeur [Talus 2]
Longueur
Longueur de l'ischion 1 [Bassin 16]
Longueur de l'ischion 2 [Bassin NOV1 ]
Longueur du pubis 1 [Bassin 17a]
Longueur du pubis 2 [Bassin NOV2 ]
Longueur maximum 1 [Calcaneum 1]
Longueur maximum 2 [Calcaneum 1a]
Longeur maximum [Clavicule 1]
Longueur maximum [Fmur 1]
Longueur en position [Fmur 2]
Longueur au trochanter [ Fmur 4]
Longueur totale [Fibula 1]
Longueur maximum [ Humrus 1]

50

Longueur physiologique [Humrus 2]


Longueur maximum [Radius 1]
Longueur physiologique [Radius 2]
Longueur de l'pine [Scapula 7]
Longueur [Sternum 1]
Longueur [ Talus 1]
Longueur totale [Tibia 1]
= Longueur condylo-mallolaire externe [Tibia G]
= Longueur maximum [Tibia OL]
Longueur maximum (= longueur spino-mallolaire) [Tibia 1a]
Longueur du tibia ( = longueur condylo-mallolaire interne) [Tibia 1b]
Longueur condylo-talaire [Tibia 2]
Longeur maximum [Ulna 1]
Longueur physiologique [Ulna 2]
Primtre [cf galement circonfrence]
Primtre minimum de la diaphyse [Humrus 7]
Primtre deltodien [Humrus KP]
Profondeur
Profondeur de la cavit glnode [Scapula 14]

3.3.2 - Recherche des paramtres d'un os prcis :


Paramtres Atlas
Diamtre antro-postrieur maximum
Diamtre transverse maximum
Diam AP maxi du trou vertbral
Diam transv maxi du trou vertbral
Paramtres Autres vertbres
Hauteur antrieure du corps vertbral
Hauteur postrieure du corps vertbral
Paramtres Axis
Hauteur antrieure
Largeur maximum de la dent
Diamtre antro-postrieur maximum

51

Diamtre transverse maximum


DiamAP maxi du trou vertbral
Diam transv maxi du trou vertbral
Paramtres Bassin
Hauteur de l'os coxal
Largeur du bassin
Hauteur de l'aile iliaque 1
Hauteur de l'aile iliaque 2
Largeur de l'aile iliaque
Hauteur de la grande chancrure sciatique
Largeur cotylo-sciatique
Longueur de l'ischion 1
Longueur de l'ischion 2
Longueur du pubis 1
Longueur du pubis 2
Diamtre sagittal
Diamtre transverse du dtroit suprieur
Paramtres Calcaneum
Longueur maximum 1
Longueur maximum 2
Largeur au milieu
Hauteur
Angle de Boehler
Paramtres Clavicule
Longeur maximum
Primtre au milieu
Largeur acromiale
Paramtres Fmur
Longueur maximum
Longueur en position
Longueur au trochanter
Diamtre diaphysaire AP au milieu
Diamtre diaphysaire transversal au milieu
Circonfrence au milieu

52

Diamtre transv. sous-trochantrien


Diamtre AP sous-trochantrien
Diamtre vertical de la tte fmorale
Diamtre sagittal de la tte fmorale
Largeur de l'piphyse distale (= largeur picondylaire)
Angle de torsion
Angle collo-diaphysaire (= angle d'inclinaison)
Angle condylo-diaphysaire (= angle de divergence)
Paramtres Fibula
Longueur totale
Circonfrence de la diaphyse
Paramtres Humrus
Longueur maximum
Longueur physiologique
Diamtre maximum au milieu
Diamtre minimum au milieu
Primtre minimum de la diaphyse
Primtre deltodien
Angle d'inclinaison du col (= angle capito-diaphysaire)
Angle de dclinaison (= angle de torsion)
Paramtres Patella
Hauteur maximum
Largeur maximum
Paramtres Radius
Longueur maximum
Longueur physiologique
Circonfrence minimum 1
Circonfrence minimum 2
Diamtre diaphysaire transversal maximum
Diamtre diaphysaire transversal minimum
Angle collo-diaphysaire
Paramtres Sacrum
Hauteur longitudinale sacre1 (= longueur verticale sacre 1 = arc vertical sacr)
Hauteur longitudinale sacre 2 (= longueur verticale sacre 2 = corde verticale sacre)

53

Largeur transverse sacre suprieure


Profondeur (= flche) maximum de la concavite
Hauteur longitudinale sacre 3 (= longueur verticale sacre 3)
Largeur transverse sacre 1 (= arc transverse sacr )
Largeur transverse sacre 2 (= corde transverse sacre)
Largeur transverse sacre infrieure
Paramtres Scapula
Hauteur scapulaire
Largeur scapulaire
Longueur de l'pine
Hauteur de la cavit glnode
Largeur de la cavit glnode
Profondeur de la cavit glnode
Angle axillo-spinal
Paramtres Sternum
Longueur
Largeur maximum du corps
Paramtres Talus
Longueur
Largeur
Hauteur
Angle de dclinaison du col
Angle de torsion de la tte
Paramtres Tibia
Longueur totale
= Longueur condylo-mallolaire externe
= Longueur maximum
Longueur maximum (= longueur spino-mallolaire)
Longueur du tibia (= longueur condylo-mallolaire interne)
Longueur condylo-talaire
Diamtre maximum de la diaphyse au milieu (= diamtre AP1)
Diamtre maximum de la diaphyse ( = diamtre AP2 )
Diamtre transversal de la diaphyse au milieu (= diamtre transversal 1)
Diamtre transversal de la diaphyse (= diamtre transversal 2 )

54

Circonfrence de la diaphyse
Circonfrence minimum de la diaphyse
Angle de rtroversion
Angle d'inclinaison
Angle bi-axial
= Angle de divergence
Angle de torsion
Paramtres Ulna
Longeur maximum
Longueur physiologique
Circonfrence minimum
Diamtre diaphysaire AP
Diamtre diaphysaire transversal
Diamtre transversal suprieur
Diamtre antro-postrieur suprieur

Rf

Paramtres [liste ordre


anatomique]

Technique de mesure

Instrument

Atlas [ indices]
OL1 Diamtre antro-

A mesurer au niveau de la ligne mdiane

pied coulisse

Perpendiculaire OL 1 [mesure utilise dans

pied coulisse

postrieur max ( fig.1)


OL2 Diamtre transverse
M1

maximum ( fig.1)

la dtermination du sexe]

Diam AP max trou

A mesurer au niveau de la ligne mdiane

pied coulisse

Perpendiculaire M1

pied coulisse

Hauteur antrieure (

Distance rectiligne entre le point suprieur

pied coulisse

fig.1)

de la dens et le point d'intersection de la

vertbral ( fig.1)
M2

Diam transv max trou


vertbral ( fig.1)

Axis [ indices]
1a

ligne mdiane avec le bord infrieur du


corps vertebral
VV

Largeur maximum de la

Perpendiculaire 1a .

pied coulisse

55

dens ( fig.1)
M1

Diamtre antro-

A mesurer au niveau de la ligne mdiane

pied coulisse

Diamtre transverse

Perpendiculaire M1 [ mesure utilise dans

pied coulisse

maximum ( fig.1)

la dtermination du sexe]

DiamAP maxi foramen

A mesurer au niveau de la ligne mdiane

pied coulisse

Perpendiculaire M3

pied coulisse

Distance rectiligne au niveau de la ligne

pied coulisse

postrieur max ( fig.1)


M2
M3

vertebrae ( fig.1)
M4

Diam transv maxi


foramen vertebrae (
fig.1)

Autres vertbres [ indices]


1

Hauteur ant du corps


vertbral ( fig.2)

mdiane antrieure, entre les bords suprieur


et infrieur

Hauteur post du corps


vertbral ( fig.2)

idem 1 mais au niveau de la ligne mdiane

pied coulisse

postrieure.

Sacrum [ indices]
1

Hauteur longitudinale
sacre1(longueur
verticale sacre 1) = arc
vertical sacr (fig.3)

Distance prise au niveau de la ligne


mdiane, entre le bord antrieur de la base
(basis ossis sacri = anciennement
promonturium) et le point correspondant de
1'apex ossis sacri, le long de la cavit en
passant sur les lineae transversae

ruban mtrique

Hauteur longitudinale
sacre 2 (longueur
verticale sacre 2) =
corde verticale sacre
(fig.3)

idem 1 .

pied coulisse

Largeur transverse sacre Largeur transverse maximum, au niveau du


suprieure (fig.3)
bord antrieur de la facies auricularis

pied coulisse

Profondeur [flche]
Distance perpendiculaire 2, au niveau du
maximum de la concavite point le plus profond de la face pelvienne
(fig.3)

palatomtre ou
pied coulisse
(jauge de
profondeur)

Hauteur longitudinale
Mesure 2 jusqu' son intersection avec 6.
sacre 3 (longueur
verticale sacre 3) (fig.3)

paralllomtre

56

Largeur transverse sacre Au milieu : distance le long de la face


1 = arc transverse sacr pelvienne du sacrum, entre les points les
(fig.3)
plus latraux et les plus bas des facies

ruban mtrique

auriculares.
9

Largeur transverse sacre Distance rectiligne entre les points


2 = corde transverse
mentionns pour 8
sacre (fig.3)

pied coulisse

10

Largeur transverse sacre Distance rectiligne entre les points limitant


infrieure (fig.3)
les bords latraux : si ces points s'avrent
difficiles localiser, la mesure sera prise au
niveau du bord infrieur des foramina
sacralia pelvina infrieurs.

pied coulisse

Sternum [ indices]
1

Longueur (fig.4)

Distance rectiligne au niveau de la ligne

pied coulisse

mdiane, entre le point le plus profond de


l'incisura jugularis et le point le plus
infrieur du corpus sterni
5

Largeur maximum du
corpus sterni (fig.4)

Distance rectiligne entre les deux points les

pied coulisse

plus saillants du corpus. Cette mesure doit


tre prise perpendiculairement 1

Clavicule [ indices]
1

Longeur maximum
(fig5)

Distance rectiligne entre le plan de

pied coulisse

l'extremitas sternalis et l'extremitas


acromialis : se mfier des clavicules o
cette dernire n'est pas encore totalement
ossifie [ dtermination de l'ge]

6
OL

Primtre au milieu
(fig5)

Le prendre bien perpendiculairement l'axe

Largeur acromiale (fig5)

Largeur maximale de l'extremitas

ruban mtrique

diaphysaire
pied coulisse

acromialis

Scapula [ indices]
1

Hauteur scapulaire (fig6) Distance rectiligne entre le point le plus


haut de l'angululus superior et le point le
plus bas de l'angulus inferior

Largeur scapulaire (fig6) Distance rectiligne runissant le centre de la


cavitas glenoidalis et le point mdian de la
surface triangulaire de l'pine au niveau du

pied coulisse

compas
d'paisseur

57

bord vertbral de la scapula.


7

Longueur de l'pine
(spina) (fig6)

Distance rectiligne entre le point le plus


latral de l'acromion et le point mdian de la
surface triangulaire de l'pine au niveau du
bord vertbral de la scapula.

pied coulisse

12

Hauteur de la cavitas
glenoidalis (fig6)

Distance rectiligne entre le point le plus


prominent du rebord suprieur de la cavit
et le point le plus bas du rebord glnodien.

pied coulisse

13

Largeur de la cavitas

Distance rectiligne et perpendiculaire 12 ,


entre les points les plus latraux du rebord
articulaire

pied coulisse

Distance rectiligne , perpendiculaire au plan


de 12 , value jusqu'au point le plus
profond de la cavit.

palatomtre ou

glenoidalis (fig6)
14

Profondeur de la cavitas
glenoidalis (fig6)

pied coulisse
(jauge de
profondeur)

16

Angle axillo-spinal

Angle form par l'intersection du

(fig6)

prolongement des lignes droites de la

rapporteur

largeur scapulaire ( mesure 2) et de la


longueur du bord axillaire (margo axillaris)
Au crayon on fixera sur un papier
sousjacent les 4 points suivants :

la projection du centre de la fosse


glnodienne au niveau du rebord
glnodien,

le point central entre les deux lvres


de l'pine au niveau du bord
vertbral,

le point le plus bas de l' angulis


inferior

le point le plus infrieur du rebord


glnodien. Les lignes prolonges
formeront l'angle axillo-spinal..

Humrus [ indices]
1

Longueur maximum
(fig7)

Distance rectiligne, mesure sur la face


planche
antrieure de l'os, entre le point le plus haut
ostomtrique ou
sur la tte humrale et le point le plus bas de
la trochle
grand pied
coulisse

58

Longueur physiologique
(fig7)

Distance rectiligne mesure sur la face


planche
antrieure de l'os, entre le point le plus haut
ostomtrique ou
sur la tte humrale et le point le plus bas du
capitulum
grand pied
coulisse

Pour les mesures 1 et 2 on veillera ce que l'axe longitudinal de l'os soit bien parallle la pice
allonge du pied coulisse et perpendiculaire aux deux mchoires de l'instrument.
5

Diamtre maximum au

Diamtre maximum absolu, sans

milieu (fig7)

considration de l'orientation et valu la

pied coulisse

largeur maximale de l'os.


6

Diamtre minimum au

Idem 5 mais largeur minimale de l'os.

milieu (fig7)

pied coulisse

Pour les deux mensurations on prendra le milieu de la diaphyse entre les branches de
l'instrument, en le faisant pivoter autout de son axe longitudinal. On notera les valeurs cherches
pendant l'opration. Pour les os dont les piphyses font dfaut, la mesure s'opre quelques
millimtres en dessous de la tuberositas deltoidea.
7

Primtre minimum de

Dans la plupart des cas, l'emplacement se

la diaphyse (fig7)

trouvera quelques millimtres en dessous

ruban mtrique

de la tuberositas deltoidea.
KP

Primtre deltodien
(fig7)

Au niveau du plus fort dveloppement de la


tuberositas deltoidea [mesure utilise dans la
dtermination du sexe]

17

Angle d'inclinaison du

Angle obtus [valeur moyenne de 130]

col (angle capito-

form par l'axe diaphysaire et l'axe mdian

diaphysaire) (fig7)

de la caput humeri : ce dernier est

ruban mtrique

rapporteur

perpendiculaire la base de la tte au


contact du col anatomique (contour de la
limite du cartilage articulaire).
18

Angle de dclinaison (ou Angle obtus form par l'intersection des


de torsion) (fig7)

axes respectifs de la tte humrale et de la

paralllographe ou
torsiomtre

trochle : la valeur mesure est de 133


chez le nouveau-n et augmente jusqu'
164 chez l'adulte.
Dans le projet d'tude mondiale de la sant, dirig par The Ohio State University, 3 paramtres
humraux sont retenus, pour apprhender la robusticit de l'os : la longueur maximum [ 1 ] et
les deux diamtres diaphysaires au milieu [ 5 et 6 ].

59

[ The global history of health project ( http://global.sbs.ohio-state.edu )] [ Data Collection


Codebook (2005, pdf)]

Ulna (cubitus ) [ indices]


1

Longeur maximum

Distance rectiligne entre le point suprieur

(fig8)

de l'olcrne et la pointe du processus


styloides.

planche
ostomtrique ou
grand pied
coulisse

Longueur physiologique Distance rectiligne entre les points les plus


(fig8)

profonds, au niveau de la crte mdiane de


la surface suprieure du processus

compas
d'paisseur ou
grand pied

coronoideus et de la surface articulaire de

coulisse

l'piphyse distale.
Pour les mesures 1 et 2 on veillera ce que l'axe longitudinal de l'os soit bien parallle la pice
allonge du pied coulisse et perpendiculaire aux deux branches de l'instrument.
3
11
12

Circonfrence minimum Primtre minimum, juste au dessus de

ruban mtrique

(fig8)

l'piphyse distale

Diamtre diaphysaire

Diamtre pris l'endroit du dveloppement

AP (fig8)

maximal antro-postrieur de la diaphyse

Diamtre diaphysaire

Diamtre maximum perpendiculaire 11

pied coulisse

Diamtre transversal

Distance transversale maximale prise au

pied coulisse

suprieur (fig8)

niveau du point le plus bas de l'incisura

pied coulisse

transversal (fig8)
13

radialis.
14

Diamtre antro-

Distance rectiligne antro-postrieure

postrieur suprieur

tangente au point le plus bas de l'incisura

(fig8)

radialis : elle est perpendiculaire l'axe de

pied coulisse

l'ulna et 13

Radius [ indices]
1

Longueur maximum

Distance rectiligne, entre le point le plus

(fig9)

haut du capitulum et la pointe du processus


styloides

compas
d'paisseur ou
grand pied
coulisse

Longueur physiologique

Distance rectiligne, entre les points les plus

compas

(fig9)

profonds des surfaces articulaires proximale

d'paisseur ou

et distale

grand pied

60

coulisse
Pour les mesures 1 et 2 on veillera ce que l'axe longitudinal de l'os soit bien parallle la pice
allonge du pied coulisse et perpendiculaire aux deux branches de l'instrument.
3
OL

Circonfrence minimum

Primtre minimum mesurer entre le

1 (fig9)

milieu du radius et l'piphyse distale

Circonfrence minimum

Primtre minimum mesurer au niveau de

2 (fig9)

la diaphyse proximale sous l'angle collo-

ruban mtrique
ruban mtrique

diaphysaire
4

Diamtre diaphysaire

Diamtre maximum de la diaphyse, relev

transversal maximum

au niveau o le bord interosseux (crista) est

(fig9)

le plus saillant.

Diamtre diaphysaire

Diamtre minimum de la diaphyse, relev

transversal minimum

au niveau o le bord interosseux (crista) est

(fig9)

le plus saillant : il est perpendiculaire 4.

Angle collo-diaphysaire

Angle obtus [ 170] form par

(fig9)

l'intersection des axes du collum et du tiers

pied coulisse

pied coulisse

rapporteur

proximal de la diaphyse.

Bassin (Pelvis = os coxae + sacrum) [ indices]


1

Hauteur de l'os coxal

Distance rectiligne maximale (distance"hors

compas

(fig10)

tout") entre le point le plus lev de la crista

d'paisseur

iliaca et la partie la plus basse du tuber


ossis ischii
2

Largeur du bassin

Distance rectiligne entre les points latraux

(fig10)

les plus saillants des deux cristae aprs


reconstruction de la totalit de l'os coxal et
du sacrum

compas
d'paisseur (grand
format)
ou pied coulisse
(grand format)

10

Hauteur de l'aile iliaque

Distance rectiligne entre le point situ sur la

compas

1 (fig10)

linea arcuata, l'endroit qui servira de

d'paisseur

dpart pour la mensuration du diamtre

ou pied coulisse

transverse du dtroit suprieur, et le point le


plus lev de la crista iliaca
OL1 Hauteur de l'aile iliaque
2 (fig10)

Distance rectiligne entre le point A de


Schultz [sur le bord de la facette
actabulaire (facies lunata)] et le point le

compas
d'paisseur
ou pied coulisse

61

plus lev de la crista iliaca


OL2 Largeur de l'aile iliaque
(fig10)

Distance rectiligne entre les deux pines


iliaques suprieures

compas
d'paisseur
ou pied coulisse

OL3 Hauteur de la grande


NOV chancrure sciatique
(incisura ischiadica
major) (fig10)

Distance rectiligne perpendiculaire l'arte

pied coulisse

du versant infrieur de la grande chancrure


sciatique (incisura ischiadica major) et la
pointe de l'pine iliaque postro-infrieure
(spina iliaca posterior inferior).
La branche fixe du pied coulisse tant
bloque, contre l'arte du corpus ossis
ischii, on amne alors, perpendiculairement,
la branche mobile proximale de faon que
sa pointe touche l'pine iliaque postroinfrieure au point o la crte de
l'chancrure (incisura ischiadica maior)
rencontre le bord de la facette auriculaire
(facies auricularis).
Cette ouverture varie de 30 67 mm.

OL4 Largeur cotylo-sciatique


(fig10)

Distance rectiligne, value entre le rebord

pied coulisse

dorsal de l'acetabulum et le point situ au


milieu du versant infrieur de la grande
chancrure sciatique (incisura ischiadica
major) . La mesure doit tre prise
perpendiculairement aux deux rebords.
Cette partie de l'os se conserve le mieux et
parfois constitue le seul reliquat du bassin
tout entier (Sauter). Cette largeur varie de
25 48 mm.

16

Longueur de l'ischion 1

Distance rectiligne, mesure entre le point A

(fig10)

de Schultz [sur le bord de la facies

pied coulisse

lunata)]et le point o l'axe mdian de


l'ischion coupe le tuber ossis ischii.
NOV Longueur de l'ischion 2
1

Distance rectiligne entre B, point de

pied coulisse

62

(fig10)

croisement de l'axe du ramus superior ossis


ischii (axe de l'ischion) avec le milieu du
tuber ischiadicum et ISM, point du bord de
l'acetabulum le plus loign de B (technique
de Novotny).

17a Longueur du pubis 1


(fig10)

Distance rectiligne, mesure entre le point A

pied coulisse

de Schultz [sur le bord de la facette


actabulaire (facies lunata)] et le
tuberculum pubicum [extrmit antrosuprieure de la symphysis pubis]

NOV Longueur du pubis 2


2
(fig10)

Distance rectiligne entre le point C, milieu

pied coulisse

de l'extrmit suprieure de la facies


symphysialis et PUM, point du rebord de
l'acetabulum le plus proche de C. (technique
de Novotny).

23

Diamtre sagittal

Distance rectiligne minimum, releve entre

(conjugata vera) (fig10)

le point mdian du bord antrieur de la base

pied coulisse

du sacrum (l'ancien promontorium) et le


centre de la face postrieure de la symphysis
pubis
24

Diamtre transverse du

Distance rectiligne maximale, tablie entre

dtroit suprieur (fig10)

les points les plus latraux des lineae

pied coulisse

terminales et perpendiculaire 23. Ces


points sont retenus dans la mesure10 .
Le point A de Schultz reprsente le lieu gomtrique de la rencontre des 3 os constituant le coxal
: "chez l'enfant les trois pices sont unies par une synchondrose en forme d'toile, et
ultrieurement par une synostose, qui occupe la cavit cotylode (acetabulum) de l'os coxal
(Sobotta, 1977, fig.149, p.80)". Ce point est facilement reprable par la prsence d'une petite
encoche ce niveau.

Fmur [ indices]
1

Longueur maximum

Distance rectiligne [distance"hors tout"]

(fig11)

entre le point le plus lev de la tte

planche
ostomtrique ou

fmorale (caput) et le point le plus bas du

grand pied

condylus medialis . La face postrieure du

coulisse

63

fmur est place sur la planche et l'piphyse


distale repose contre la planchette verticale
de la planche ostomtrique ou l'une des
deux branches du grand pied coulisse.
2

Longueur en position

Distance rectiligne entre le point le plus

(fig11)

lev de la tte et la tangente infrieure des

ostomtrique ou

condyles. Les deux condyles sont appuys

grand pied

contre la petite planchette verticale de la

planche

coulisse

planche ostomtrique ou l'une des deux


branches du grand pied coulisse.
4

6
7

Longueur au trochanter

Distance rectiligne entre le point le plus

planche

(fig11)

lev du trochanter major et la tangente

ostomtrique ou

infrieure des condyles. Technique idem

grand pied

mesures 1 et 2

coulisse

Diamtre diaphysaire AP Diamtre relev au milieu, o la ligne pre

pied coulisse

au milieu (fig11)

(linea aspera) est le plus dveloppe.

Diamtre diaphysaire

Diamtre not au mme niveau et pris

transversal au milieu

perpendiculairement 6

pied coulisse

(fig11)
8

Circonfrence au milieu

Prise au mme niveau que 6 et 7 : en cas

(fig11)

de saillie excessive de la ligne pre, la

ruban mtrique

mesure sera effectue quelques millimtres


en dessous.
9

Diamtre transv. sous-

Largeur transversale maximum de

trochantrien (fig11)

l'extrmit suprieure de la diaphyse, au

pied coulisse

niveau d'un largissement transversal de


l'os. En cas d'absence d'un bord latral
(externe ou interne), auquel cet
largissement est d, la mesure sera prise
un niveau plus haut, soit 2 5 cm au-dessus
de la base du petit trochanter (trochanter
minor).
10
18

Diamtre AP sous-

Mesure sera prise au niveau de 9 et

trochantrien (fig11)

perpendiculairement celle-ci.

Diamtre vertical de la

Diamtre tabli entre les points

pied coulisse
pied coulisse

64

tte fmorale (fig11)

respectivement le plus haut et le plus bas de


la circonfrence et que l'on dterminera en
tenant l'os de manire que la fovea centralis
se trouve au centre du champ visuel.
Paramtre utilis dans la dtermination du
sexe.

19
21

Diamtre sagittal de la

Technique idem 18 perpendiculairement

tte fmorale (fig11)

celle-ci.

Largeur de l'piphyse
distale (largeur
picondylaire) (fig11)

Distance rectiligne entre les deux points

pied coulisse
pied coulisse

latraux les plus saillants : elle est paeallle


la tangente aux deux condyles. Paramtre
utilis dans la dtermination du sexe.

28

Angle de torsion (fig11)

Angle [valeur de 14] form par


l'intersection de l'axe du col et de la
tangente postrieure des deux condyles.

29

Angle collo-diaphysaire Angle obtus [entre 115 et 130] form par


(ou d'inclinaison) (fig11) l'intersection de l'axe de l'piphyse
suprieure et celui de la diaphyse. En-

Paralllographe.
torsiomtre
rapporteur
planche
ostomtrique
rapporteur

dessous de 115 on parle de Coxa-vara; audessus de 130 on parle de Coxa-valga; ces


valeurs sont considres comme
pathologiques.
30

Angle condylodiaphysaire (ou de


divergence) (fig11)

Angle aigu [valeur en moyenne de 5 13]

planche

form par l'intersection de l'axe de la

ostomtrique

diaphyse du fmur et la verticale de la

rapporteur

pesanteur, reprsente par une


perpendiculaire au plan tangent aux deux
condyles.
Dans le projet d'tude mondiale de la sant, dirig par The Ohio State University, 4 paramtres
fmoraux sont retenus, pour apprhender la robusticit de l'os : la longueur maximum [ 1], les
deux diamtres diaphysaires au milieu [ 6 et 7] et le diamtre maximum de la tte [ 18].
[ The global history of health project ( http://global.sbs.ohio-state.edu )] [ Data Collection
Codebook (2005, pdf)]

Patella (rotule) [ indices]


1

Hauteur maximum (fig

Distance rectiligne entre le point le plus

pied coulisse

65

12)

haut en le point le plus bas de la rotule

Largeur maximum (fig

Distance rectiligne, value entre les points

12)

latraux extrmes et perpendiculaire 1.

pied coulisse

Tibia [ indices]
1

Longueur totale (fig 13)

Distance rectiligne du condyle latral la

Longueur condylo-

pointe de la mallole mdiane. La face

OL

mallolaire externe

postrieure du tibia est place sur la

Longueur maximum

planche, la mallole mdiale s'appuyant la

planche
ostomtrique ou
grand pied
coulisse

planchette verticale et l'axe diaphysaire


tant parallle la longue planche verticale.
1a

Longueur maximum

Technique idem 1 : distance rectiligne "hors

planche

(longueur spino-

tout" incluant l'minence inter-condylienne

ostomtrique ou

mallolaire) (fig 13)

(eminentia intercondylica)

grand pied
coulisse

1b

Longueur du tibia

Technique idem 1 et 1a : le point

(longueur condylo-

condylaire localiser se trouve sur le bord

mallolaire interne) (fig

mdial du condyle mdial.

13)
2

planche
ostomtrique ou
grand pied
coulisse

Longueur condylo-

Distance rectiligne minimum entre le centre

planche

talaire (fig 13)

du condyle mdial et la base de la mallole.

ostomtrique ou

Ce dernier point se situe la transition de la

grand pied

face interne et de cette mallole et la face

coulisse

de l'piphyse distale qui s'articule avec la


trochle du talus.
8

8a

Diamtre maximum de

Distance rectiligne AP entre la margo

la diaphyse au milieu =

anterior et la facies posterior, au milieu de

diamtre AP1 (fig 13)

la diaphyse.

Diamtre maximum de

Technique idem 8 mais au niveau du

la diaphyse

foramen nutricium.

pied coulisse

pied coulisse

= diamtre AP2 (fig 13)


9

Diamtre transversal de

Diamtre au niveau de 8, entre la margo

la diaphyse au milieu =

medialis et la margo interossea.

pied coulisse

diamtre transversal 1
(fig 13)
9a

Diamtre transversal de

Technique idem 9 mais au niveau du

pied coulisse

66

la diaphyse = diamtre

foramen nutricium.

transversal 2 (fig 13)


10

Circonfrence de la

A mesurer au niveau de 8.

ruban mtrique

A mesurer au tiers infrieur du tibia, au

ruban mtrique

diaphyse (fig 13)


10b Circonfrence minimum
de la diaphyse (fig 13)

niveau o la margo anterior commence


s'effacer.

12

Angle de rtroversion

Angle aigu (environ 8-10 , mais plus grand

(fig 13)

chez les populations position

rapporteur

accroupie)form par une droite


perpendiculaire l' axe anatomique du tibia
l'endroit o ce dernier coupe le plan du
condyle latral.
13

Angle d'inclinaison (fig

Angle aigu form par une droite

13)

perpendiculaire l' axe physiologique du

rapporteur

tibia l'endroit o ce dernier coupe le plan


du condyle latral
Le tibia possde deux axes longitudinaux, plus facilement reprables sur la vue latrale de
l'os : en effet ces deux axes passent par l'chancrure fibularienne ( incisura fibularis). L'axe
anatomique est l'axe sagittal mdian dipahysaire, l' axe physiologique [ou mcanique],
passe nettement en arrire, sensiblement au niveau des pines du tibia ( tuberculum condylare
mediale et tuberculum condylare laterale).
13' Angle bi-axial (fig 13)

Angle aigu quantifiant l'cart entre l' axe

OL' Angle de divergence

anatomique et l' axe physiologique du

rapporteur

tibiadu tibia : il peut se mesurer


directement, sur la face latrale comme
pour 12 et 13. La technique en est difficile,
aussi on aura recours la gomtrie, qui
nous fournit l'quation suivante : angle de
divergence = angle de rtroversion - angle
d'inclinaison. soit [13']= [ 12 ] - [ 13].
14

Angle de torsion (fig 13) Angle aigu [la valeur oscille autour de 20]
form par l'intersection des axes
transversaux du facies articularis
proximalis et du facies articularis distalis.
La mesure de cet angle ncessite la

torsiomtre
rapporteur

67

dtermination des axes au moyen des deux


petites plaques de verre portant chacune un
trait l'encre de chine. La premire est
fixe sur la face proximale, l'aide de pte
modeler et son axe passe par le point
central de chacun des deux condyles. La
seconde repose sur la face articulaire distale
que son axe divise (autant que possible) en
deux parties gales. Pour prendre la mesure
l'observateur tient l'os par la diaphyse de
telle manire que l'EP soit dirige vers lui et
que l'ED soit cache : ce moment les deux
axes forment un angle, bien visible (on peut
mme fermer un il ) que l'on peut mesurer
avec le rapporteur.
On peut galement travailler avec le
torsiomtre.

Fibula (pron) [ indices]


1

Longueur totale

Distance "hors tout", de la pointe de l' apex


capitis fibulae (apophyse stylode) la
pointe de la malleolus lateralis (mallole
externe).

planche
ostomtrique ou
grand pied
coulisse

Circonfrence de la

Elle est prise au milieu de la diaphyse.

ruban mtrique

Distance rectiligne projete entre le fond du

pied coulisse

diaphyse

Talus (astragale) [ indices]


1

Longueur (fig 14)

sillon, o passe le tendon flchisseur du


gros orteil (sulcus tendinis m. flexoris
hallucis longi), et le point le plus antrieur
du facies articularis navicularis. Pour la
prise de la mesure, l'os repose sur sa face
infrieure. On ne tiendra pas compte de
l'axe de la trochle.
2

Largeur (fig 14)

Distance rectiligne projete entre la pointe

pied coulisse

68

du processus lateralis et la face mdiane du


talus. La mesure se prend au niveau de l'axe
transversal de la trochlea tali et
perpendiculaire l'axe sagittal qui divise la
trochle en deux parties gales).Dans la
plupart des cas, il se trouve sur la face
mdiale, au niveau du bord infrieur et de
l'axe transversal, une petite excavation dans
laquelle la pointe de l'instrument va se loger
habituellement.Pour la prise de la mesure,
l'os repose sur sa face infrieure.
3

Hauteur (fig 14)

Distance rectiligne projete entre le plan de

pied coulisse

la face infrieure de l'os et la gorge de la


trochle. Le talus est fix sur une petite
plaque de verre et on en mesure la hauteur.
L'paisseur de la plaque sera soustraite de
la valeur obtenue.
4

Longueur de la trochle

Distance rectiligne entre les points

(fig 14)

d'intersection de l'axe sagittal de la trochle

pied coulisse

et les bords antrieur et postrieur de celleci.


16

Angle de dclinaison du

Angle aigu [17 environ] form par

collum (fig 14)

l'intersection de l'axe sagittal de la trochle

rapporteur

et de celui du col. On utilise deux petites


plaques de verre, chacune marque d'une
droite, trace l'encre de Chine et
reprsentant un des deux axes.
17a Angle de torsion du
caput (fig 14)

Angle aigu [ 40] form par l'intersection

rapporteur

de l'axe de la tte et du plan de tangence


des lvres du facies articularis calcanea
posterior.

Calcaneum [ indices]
1

Longueur maximum 1

Distance rectiligne AP entre le point

(fig15)

postrieur extrme du tuber calcanei et le

pied coulisse

69

point antrieur extrme du bord suprieur


du facies articularis cuboidea : le pied
coulisse est dispos selon le plan horizontal
de l'os.
1a

Longueur maximum 2

Distance rectiligne AP, elle est parallle 1

(fig15)

et plus petite qu'elle : c'est l'axe sagittal de

pied coulisse

l'os. Elle part galement du point postrieur


extrme du tuber calcanei mais s'arrte
l'encoche de la portion latrale du facies
articularis cuboidea.
2

Largeur au milieu

Distance rectiligne entre le point le plus

(fig15)

latral du facies articularis posterior et le

pied coulisse

point le plus mdial du sustentaculum tali.


Le pied coulisse sera tenu de manire ce
que la face gradue de la rglette soit fois
parallle au plan horizontal et
perpendiculaire au grand axe de l'os.
4

Hauteur (fig15)

Distance verticale entre le point le plus

pied coulisse

profond de la face suprieure du corpus


calcanei et le point correspondant au niveau
de la face infrieure. Cette mesure sera
prise perpendiculairement l'axe sagittal.
OL

Angle de Boehler (fig15) Angle valu latralement : son sommet est


le point le plus lev de la facette articulaire
postrieure, ses cts sont les deux droites
partant de ce point et tangentes
respectivement aux bords suprieurs,
antrieur et postrieur de l'os (Olivier). La
valeur angulaire est intressante car elle
donne, indirectement, une ide de la forme
de la vote plantaire : l'angle est
habituellement de 150-165 : une
augmentation caractrise un pied dit "plat".
Des valeurs fortes se retrouvent galement

rapporteur

70

chez le foetus et dans certains traumatismes


du pied.

3.3.3 - Recherche des indices d'un os prcis :


Indices Atlas
Indice atlodien externe
Indice atlodien interne
Indices Autres vertbres
Indice antro-postrieur
Indices Axis
Indice axodien externe
Indice axodien interne
Indices Bassin
Indice de largeur du bassin [= indice gnral pelvien]
Indice de largeur coxale
Indice de largeur de l'ilion 1
Indice de largeur de l'ilion 2
Indice du dtroit suprieur
Indice ilio-pelvien
Indice ischio-pubien 1 (Schultz)
Indice ischio-pubien 2 (Novotny)
Indice cotylo-sciatique (Sauter)
Indices Calcaneum
Indice de largeur
Indice de hauteur
Indices Clavicule
Indice de robustesse
Indice claviculo-humral
Indice de largeur acromiale
Indices Fmur
Indice de robustesse maximum
Indice de robustesse physiologique
Indice de robusticit (Morel)

71

Indice trochantro-physiologique
Indice diaphysaire au milieu [= indice pilastrique]
Indice diaphysaire sous-trochantrien [= indice de platymrie]
Indice de la tte
Indice de robusticit de la tte
Indice condylo-diaphysaire
Indice humro-fmoral
Indice intermembral
Indices Fibula
Indice de robustesse
Indices Humrus
Indice diaphysaire
Indice deltodien
Indice de robustesse maximum
Indice de robustesse physiologique
Indice de robusticit
Indice humro-fmoral
Indice radio- humral [= indice brachial]
Indices Patella
Indice de hauteur
Indice de largeur
Indice patellaire
Indices Radius
Indice de robustesse maximum 1
Indice de robustesse maximum 2
Indice de robustesse physiologique 1
Indice de robustesse physiologique 2
Indice diaphysaire [= indice d'aplatissement]
Indice radio- humral [= indice brachial]
Indices Sacrum
Indice de largeur 1
Indice de largeur 2
Indice de largeur suprieure
Indice de largeur au milieu

72

Indice de largeur totale


Indice de concavit sacre 1
Indice de concavit sacre 2
Indice de concavit maximum
Indices Scapula
Indice scapulaire
Indice glnodien
Indice de concavit glnodienne
Indice scapulo-humral
Indices Sternum
Indice de largeur
Indices Talus
Indice de largeur
Indice de hauteur
Indice de la trochle
Indices Tibia
Indice de robustesse
Indice diaphysaire au milieu [= indice d'paisseur de Wood-Jones ]
Indice cnmique
Indice tibio-fmoral [= indice crural]
Indices Ulna
Indice de robustesse maximum
Indice de robustesse physiologique
Indice de platlnie [= indice de Verneau]
Indice diaphysaire

Indice

Formule

Classes indiciaires

Atlas ( fig.1) [ paramtres]


Indice atlodien
externe

OL2 x100/
Pour mmoire
OL1

Indice atlodien
interne

M2 x100/
Pour mmoire
M1

Axis ( fig.1) [ paramtres]


Indice axodien
externe

M2 x100/
Pour mmoire
M1

Interprtation

73

Indice axodien
interne

M4 x100/
Pour mmoire
M3

Autres vertbres ( fig.2) [ paramtres]


Indice antro-

2 x100/ 1

X-97.9

postrieur

vertbre
cyrtorachique

98.0-101.9

vertbre
orthorachique

102.0-X

vertbre
coelorachique

vertbre
cuniforme base
antrieure
vertbre
rectangulaires
vertbre
cuniformes
base postrieure

Appliqu aux vertbres lombaires cet indice porte le nom d'indice lombaire de Cunningham : les
vertbres cyrtorachiques sont qualifies galement de lordotiques (allusion la lordose lombaire)
et celles coelorachiques le sont galement de cyphotiques (allusion la cyphose lombaire).

Sacrum (fig.3) [ paramtres]


Indice de largeur
1

Indice de largeur
2
Indice de largeur
suprieure
Indice de largeur
au milieu
Indice de largeur
totale

5 x100/ 2

X-99.9

sacrum troit

dolichohirie

100.0-105.9

sacrum moyen

hyperplatyhirie

106.0-X

sacrum large

platyhirie

5 x100/ 1

Pour mmoire

9 x100/ 5

Pour mmoire

10 x100/
9
10 x100/
5

Pour mmoire
Pour mmoire

Indice de
concavit sacre

2 x100/ 1

Pour mmoire

6 x100/ 2

Valeurs allant de 15 20. Indice intressant en phnotypologie et


surtout en anatomie compare : la concavit sacre tant une
caractristique humaine.

9 x100/ 8

Pour mmoire

1
Indice de
concavit sacre
2 ( OL)
Indice de
concavit max

Sternum (fig.4) [ paramtres]


Indice de
largeur

5 x100/ 1

Pour mmoire

74

Clavicule (fig5) [ paramtres]


Indice de

6 x100/ 1 X-23.4

robustesse
Indice claviculo-

1 x100/

humral

hum2

23.5-25,4

clavicule moyenne

25.5-X

clavicule robuste

X-45.9
46.0-47.9
48.0-X

Indice de largeur
acromiale

OL x
100/ 1

clavicule gracile

clavicule relativement courte /


humrus
clavicule moyenne / humrus
clavicule relativement longue /
humrus

X-14.9

extrmit acromiale troite

15.0-15.9

extrmit acromiale moyenne

16.0-X

extrmit acromiale large

Scapula (fig6) [ paramtres]


Indice scapulaire

Indice glnodien

2 x100/ 1

13 x100/
12

X-63.9

concavit

12

(Olivier)
msomorphie

scapula moyenne

67.0-X

brachymorphie

scapula large

X-67.9

80.0-X
14 x100/

scapula troite

64.0-66.9

77.0-79.9

Indice de

dolichomorphie

cavit tendance
ovalaire
cavit moyenne
cavit tendance
arrondie

Pour mmoire

glnodienne
Indice scapulo-

1 x100/

humral

hum2

X-46.9

scapula basse

47.0-48.9

scapula moyenne

49.0-X

scapula haute

L'valuation des trois classes de


l'indice scapulo-humral peut X-139.9 mm
se faire directement, sans
calcul, simplement en tenant
compte de la seule hauteur [ 1] 140.0-149.9 mm
de la scapula.
150.0-X mm

scapula basse
scapula moyenne
scapula haute

individu tronc
court
individu tronc
moyen
individu tronc
long
individu tronc
court
individu tronc
moyen
individu tronc

75

long

Humrus (fig7) [ paramtres]


Indice
diaphysaire

Indice deltodien

6 x100/ 5

X-76.5

platybrachie

76.6-x

eurybrachie

7 x100/ 1

Indice de
robustesse
physiologique

7 x100/ 2 Pour mmoire

Indice humrofmoral
Indice
radio- humral (i
ndice brachial)

humrus non
aplati

KP x100/
Indice utilis dans la dtermination du sexe.
7

Indice de
robustesse
maximum

Indice de
robusticit

humrus aplati

( 5+ 6)
x100/ 1
1 x100/
fm1

Les valeurs tournent autour de 19 21.

Pour mmoire
Indice intressant l'anatomie compare : les valeurs allant de 73.5
(caractristique de la bipdie d'Homo sapiens) 137( allongement
considrable de l'humrus dans la brachiation chez l'Orang).

rad1

X-74.9

radius relativement court / humrus

x100/ 1

75.0-79.9

radius moyen / humrus

80.0-X

radius relativement long / humrus

Ulna (fig8) [ paramtres]


Indice de
robustesse
maximum

3 x100/ 1 Les valeurs varient autour de 12 14.

Indice de
robustesse
physiologique

3 x100/ 2 Pour mmoire

Indice de
platlnie
(Verneau)

13 x100/

Indice
diaphysaire

11 x100/

14

12

X-79.9

platlnie

ulna aplati

80.0-99.9

eurlnie

ulna moyen

100.0-X

hypereurlnie

ulna arrondi

Pour mmoire

Radius (fig9) [ paramtres]


Indice de
robustesse
maximum 1
Indice de
robustesse

OL x100/
1

Les valeurs varient autour de 16 21.

OL x100/ Pour mmoire


2

76

physiologique 1
Indice de
robustesse
maximum 2

3 x100/ 1 Pour mmoire

Indice de
robustesse
physiologique 2

3 x100/ 2 Pour mmoire

Indice
diaphysaire
(indice
d'aplatissement)

5 x100/ 4 Pour mmoire

Indice
radio- humral
(indice brachial)

1 x100/

X-74.9

radius relativement court / humrus

hum1

75.0-79.9

radius moyen / humrus

80.0-X

radius relativement long / humrus

Bassin (fig10) [ paramtres]


Indice de largeur
du bassin
[ = indice gnral

2 x100/ 1

Pour mmoire : selon PA.Janssens le rapport inverse [1x100/2]


serait prferer.
Indice intressant en phnotypologie.

pelvien]
Indice de largeur
coxale
Indice de largeur
de l'ilion 1
Indice de largeur
de l'ilion 2

OL2
x100/ 1
OL2
x100/ 10
OL2
x100/
OL1

Indice du dtroit
suprieur

Indice iliopelvien
Indice ischiopubien 1
(Schultz)
Indice ischiopubien 2

23 x100/
24

Les valeurs varient de 40 81 pour Homo sapiens et de 40 55


pour les anthropodes.
Les valeurs varient de 150 170.
Indice utilis surtout en anatomie compare : les valeurs vont de
120 (Homo sapiens adulte)/110 (foetus humain) moins de 90
chez les anthropodes.
bassin large ou

X-89.9

platypellie

90.0-94.9

msatipellie

bassin moyen

95.0-X

dolichopellie

bassin troit

plat

23x100/ 2 Pour mmoire


17a x
100/ 16
NOV2
x100/
NOV1

Pour mmoire : indice utilis dans la dtermination du sexe.


Pour mmoire : indice utilis dans la dtermination du sexe.

77

(Novotny)
Indice cotylosciatique (Sauter)

OL4
x100/

Pour mmoire : indice utilis dans la dtermination du sexe.

OL3

Fmur (fig11) [ paramtres]


Indice de
robustesse
maximum

8 x 100/ 1 Pour mmoire.

Indice de
robustesse
physiologique

8 x 100/ 2 Valeur habituelle : 20.

Indice de
( 6+ 7) x
robusticit (Morel) 100/ 2

Pour mmoire. Indice utilis dans la dtermination du sexe et en


phnotypologie.

Indice trochantro- 4 x100/ 2 Indice intressant l' anatomie compare. Les valeurs se
physiologique
positionnent par rapport 100 : tte du fmur au dessus du
trochanter : Gibbon(98), Homo(95.5) et Orang (94.5)/ tte au
niveau du trochanter : Chimpanz ( ind.de 100)/ tte en dessous du
trochanter : Gorille (101) et les Cynomorphes (102).
Indice diaphysaire 6 x 100/ 7 X-99.9
au milieu = indice
100.0-109.9
pilastrique
110.0-119.9
120.0-X
Indice diaphysaire 10 x100/
sous-trochantrien
9
= indice de
platymrie

X-74.9
75.084.9
85.099.9
100.0X

Indice de la tte

19 x100/
18

Indice de
robusticit de la
tte

( 19+ 18)

Indice condylodiaphysaire

7 x100/

x 100/ 2

21

diaphyse pilastre nul


diaphyse pilastre faible
diaphyse pilastre moyen
diaphyse pilastre fort

hyperplatymrie
platymrie
eurymrie

diaphyse aplatissement marqu


d'avant en arrire
diaphyse aplatie d'avant en arrire
diaphyse arrondie en-dessous du
trochanter
diaphyse un peu aplatie

stnomrie

Pour mmoire.
Pour mmoire.
Pour mmoire.

transversalement en-dessous du
trochanter

78

Indice humrofmoral
Indice
intermembral

hum2
xl00/ 2

Pour mmoire.

( huml +
radl) x100 / Pour mmoire.
( 2+ tib1a)

Patella (fig 12) [ paramtres]


Indice de hauteur

1 x1000/ ( X-49.9
fm2+

50.0-54.9

Indice patellaire

rotule
moyenne

tib1b)
Indice de largeur

rotule basse

55.0-X

rotule haute

2 xl00/

X-50.9

rotule troite

fm.21

51.0-55.9

rotule moyenne

56.0-X

rotule large

1 x100/ 2

par rapport la
longueur du membre
infrieur

Pour mmoire

Tibia (fig 12) [ paramtres]


Indice de

l0b x

robustesse

100/ 1

Indice

9 x100/ 8

diaphysaire au
milieu
Indice cnmique

9a x

Pour mmoire.
Pour mmoire : cet indice est qualifi galement d'indice
d'paisseur de Wood-Jones que certains appellent tort indice
cnmique : sa valeur est en moyenne de deux units plus fortes que
le vrai indice cnmique (Olivier, 1960,p.247).
X-54.9

hyperplatycnmie

100/ 8a

aplatissement
marqu

55.0-62.9

platycnmie

tibia aplati
transversalement

63.0-69.9

msocnmie

aplatissement peu
sensible

70.0-X

eurycnmie

aplatissement nul =
diaphyse arrondie

Indice tibiofmoral ( indice


crural)

1 x100/
fm2

Pour mmoire : cet indice prsente des variations importantes (78


91) surtout intressantes au plan anatomie compare des
Primates.

Fibula [ paramtres]
Indice de

4 x100/ 1

Pour mmoire.

robustesse

Talus (fig 14) [ paramtres]


Indice de largeur

2 x100/ 1 Pour mmoire : il volue de 75 80 actuellement mais peut


atteindre 92 chez certains prhistoriques (Nanderthal).

79

Indice de hauteur

3 x 100/

Pour mmoire : il volue de 50 61 (Nanderthal).

1
Indice de la

4 x100/

trochle

Pour mmoire.

Calcaneum (fig15) [ paramtres]


Indice de largeur

2 x100/ 1

Pour mmoire : il volue de 34 53.

Indice de hauteur

4 xl00/ la

Pour mmoire.

Les numros sont ceux de Martin (1959) et repris par G.Bruer (1988). Les autres auteurs sont
dsigns par une trois lettres :
G = Gieseler (source PA Janssens,1987)
OL = Olivier (1960)
M = Morel (1962)
KP = Karidas & Perrot (1991)
VV = Van Vark (source PA Janssens,1987)
NOV = Novotny (source PA Janssens,1987)

4 - La dtermination du sexe

[Navigation dans le chapitre]

4.1 - Gnralits
4.2 - Le crne
4.2.1 - Caractres descriptifs et
mtriques
4.2.2 - La capacit crnienne
Formule Lee et Pearson
(1901)
Formule T.Doro Garetto et al
(1985)

80

4.3 - Le rachis
4.4 - La ceinture scapulaire
4.5 - Le bassin
4.5.1 - Caractres descriptifs
classiques
4.5.2 - Mthode J.Bruzek (2002)
4.5.3 - Mthode R.Steckel et al
(2005)
4.5.4 - Mthode Murail et al
(2005)Murail
4.6 - Les os longs
4.7.- Mthode Acsadi & Nemeskeri
(1970)
4.8.- Mthode Janssens & Perrot
(1975)
4.9 - Bibliographie

81

4.1 - Gnralits

Le squelette entier doit tre pris en considration. En effet, l'aspect gnral de l'individu, en
place dans sa spulture, peut dj donner une premire indication, par sa stature, la massivit ou
la gracilit de ses os, l'importance des insertions musculaires. Nanmoins, l rside dj une
cause potentielle d'erreurs : il peut s'agir d'une femme robuste, d'un homme frle ou, encore,
d'un adolescent!
Dans bien des cas, ce premier diagnostic peut cependant tre confirm par des objets trouvs
dans la tombe. La remarque vaut surtout pour les cimetires mrovingiens, parfois aussi pour
des ncropoles romaines : des armes - ventuellement des insignes militaires - composent les
mobiliers d'homme, des grains de collier caractrisent les dotations fminines.
Une fois les rsultats de ces observations prliminaires, envisags avec prudence, la diagnose
sexuelle pour tre fiable, rend indispensable la prise en compte minutieuse des caractres
anatomiques et mtriques du crne [cranium + mandibule], du bassin et des os longs. Il est bon
de noter qu' ces mthodes "classiques" s'ajoutent depuis quelques annes des techniques
mathmatiques faisant appel des analyses discriminantes du sexe ( Gilles & Elliot, 1962 Howells, 1965 - Schulter-Ellis, Hayek & Schmidt, 1983, 1985, etc...).

4.2 - Le crne [cranium + mandibule]


4.2.1 - Caractres descriptifs et mtriques

cranium
Caractres descriptifs

Femme

Homme

petit, arrondi, contours peu ou massif, "lourd", large, contours


Aspect gnral

pas anguleux, pas de chignon

anguleux, chignon occipital

occipital
moins prononces, parfois

prononces .pe. temporales et

absentes

occipitales

Zone glabellaire et arcades


supra-orbitaires

peu accentues, voire

trs accentues.

Rebord suprieur de l'orbite

aigu

mousse

Orbites

troites, rondes.

larges, carres

Insertions musculaires

inexistantes.

82

5 - Dtermination de l'ge au moment de la mort


[ Navigation dans le chapitre]

5.1 - Introduction
5.2 - Sutures craniennes
5.2.1 - Gnralits
5.2.2 - Mthodologie
5.3 - Denture
5.3.1 - Gnralits
5.3.2 - Bref rappel anatomique
5.3.3 - Dentition
5.3.4 - L'usure dentaire
5.3.5 - Le vieillissement dentaire
5.4 - Gril costal
5.4.1 - Premire cte
5.4.2 - Quatrime cte
5.5- Os coxal
5.5.1 - Analyse morphomtrique de l'ischion et de
l'ilion
5.5.2 - Modifications osseuses au niveau de la
symphyse pubienne[PG](*)
5.5.3 - Modifications osseuses au niveau de la surface
auriculaire [ cf.G]
5.6 - Ossification
5.7 - Radiologie [PG]
5.8 - Histologie [cf.G]
5.9 - Le cartilage thyrodien [cf.G]
5.10 - Sternum et scapula [cf.G]
5.11 - Rachis [cf.G]
5.12 - Conclusion : dtermination de l'ge au dcs et

83

mthodes mathmatiques
5.13 - Bibliographie [PG]

Certains de ce chapitre ont bnfici du concours du Dr Abdelhamid Grait, jeune mdecin-lgiste


algrien [Institut National de Criminologie et de Criminalistique / Gendarmerie Algrienne / Alger] qui a
ralis, au sein du Laboratoire d'Anthropologie de Lyon, dans le cadre du CSBM Anthropologie,
Ethnologie et Sociologie de la Sant (anne universitaire 2005-2006) un important mmoire
bibliographique consacr La dtermination de l'ge au dcs par le post-crne . Les concerns par
cette collaboration sont indiqus par [PG]. Pour d'autres , signals par [cf.G], l'hyperlien renvoie
directement au passage correspondant du mmoire d' Abdelhamid Grait.

84

5.1 - Introduction
La diagnose de l'ge d'un sujet dcd est fondamentale, particulirement dans le domaine
judiciaire. Il est bon de rappeler que l'ge administratif qui dmarre la naissance oublie
purement et simplement les neuf mois de maturation intra-utrine : dtail qui peut tre utile
garder en mmoire lors de l'expertise anthropologique.
La dtermination de l'ge au moment de la mort est dlicate raliser : de trs nombreux
auteurs s'y sont intresss avec plus ou moins de succs, aucune technique n'tant vraiment
infaillible. Ainsi que le montre bien A.Schmitt (2002) : " l'ensemble des mthodes actuelles
manque de fiabilit, d'une part, cause de la variabilit de la snescence et la valeur des
indicateurs osseux, d'autre part, cause d'cueils mthodologiques tels que le manque de
rigueur du recours la rgression linaire pour estimer l'ge, en particulier partir des
structures histologiques osseuses".
Nous souscrivons entirement aux remarques prcdentes et c'est avec circonspection que
nous demandons au lecteur de parcourir, dans le cadre de ce prcis, les diffrentes mthodes
retenues : sutures craniennes , denture , dentition , cage thoracique ( premire et quatrime
paire de ctes), bassin ( analyse morphomtrique de l'ischion et de l'ilion, symphyse
pubienne), ossification, radiologie et les mthodes mathmatiques (faisant appel aux
techniques statistiques, voire mme celles probabilistiques baysiennes).
Pour les autres mthodes telles : histologie ; examen du cartilage thyrodien, du sternum, de
la scapula, du rachis, nous renvoyons le lecteur au mmoire d' Abdelhamid Grait.

5.2 - Sutures craniennes


5.2.1 - Gnralits
La prise en compte de l'tat de fermeture (= synostose) des sutures craniennes est, de loin, la
mthode la plus classique d'estimation de l'ge au dcs : Broca (1875) - Schmitt (1888) - Bolk
( 1915) - Todd & Lyon ( 1924, 1925 a, b & c) - Vallois (1944) - Martin & Saller (1958) - Olivier
(1960) - Acsadi & Nemeskeri (1970) - Meindl & Lovejoy (1985) - Saunders et al (1992) Soulier & Perrot (1993), Solomon (2001), etc.
Discrdite, entre autres, par Singer (1953) - Mc Kern & Stewart (1957) - Powers (1962),
Masset (1989), Hershkovitz et al.(1997) elles n'en restent pas moins - notre avis - un lment
incontournable dans la diagnose de l'ge, en particulier si on l'utilise couple avec une autre

85

technique telle que l' examen dentaire.


5.2.2 - Mthodologie
Les os craniens s'articulent entre eux, selon une ligne plus ou moins rgulire o il est possible
de dterminer un certain nombre de segments (pars ) : de manire constante, on peut remarquer
que le deuxime segment (C2, S2 et L2) montre le trac le plus complexe (tab.1) :

Tableau 1 : les diffrentes sutures


craniennes
Suture [ segments ( pars points
fig]
)
craniomtriques
M1

pars
nasica

M2

pars
bregmatica

mtopique

pars
C1
bregmatica
coronale C2

nasion

bregma

pars
complicata

C3

pars
pteriga

S1

pars
bregma
bregmatica

S2

pars
verticis

S3

pars
obelica

S4

pars
lambdica

sagittale

pars
L1
lambdica

pterion

oblion

lambda

lambdode L2 pars media


L3

pars
asterica

asterion

La technique consiste examiner le degr d'ossification de chaque segment, dont les


stades ont t bien dcrits par Martin (1958) : l'ge retenu sera une synthse de l'ensemble des
observations. Classiquement un dbut de synostose pour les quatre segments de la suture
sagittale permet d'avancer un ge autour de 40 ans.Il est important de noter que la suture
mtopique n'obit pas au schma gnral d'ossification des autres sutures et, de ce fait elle ne

86

doit pas tre pris en compte.


Dans le tableau suivant, en plus des travaux classiques [Todd & Lyon (1924, 1925 a, b & c ) Vallois (1944) : adapt par Olivier en 1960 - Martin (1958)], il tait intressant de rsumer le
travail d' Acsadi & Nemeskeri (1970), qui fait la distinction entre les tables externe et interne
de la bote cranienne (tab.2).

Tableau 2 : chronologie de la synostose des sutures craniennes.


Todd &
Sutures [ fig] Lyon
(1925)
mtopique

coronale

Martin
(1958)

Vallois
(1944)
Olivier
(1960)

M1

1-6 ans

M2

1-3 ans

C1

24-38
ans

40-50 ans

25-70 ans

C2

24-38
ans

trs tard

30-70 ans

C3

26-41
ans

30-40 ans

25-55 ans

40-50 ans

20-60 ans

30-40 ans

20-60 ans

20-30 ans

20-45 ans

30-40 ans

20-60 ans

S1
S2 22-35
sagittale
S3 ans
S4

26-42
aprs 50 ans
ans

25-70 ans

lambdode L2

26-47
ans

30-60 ans

L3

26-50
ans

L1

50 ans

Age en fonction du stade de synostoses des


sutures ( Acsadi & Nemeskeri,1970)
table externe
1

age
indiffrent

table interne
4

1525rarement 19 24
60
25-30 ans
atteint ans ans
ans

2040
70
20-24 ans
60 ans 15-19 ans 24
ans
ans
ans

70ans

70
ans

aprs 60 ans
trs tard

temporoparitale

aprs 65 ans

Dans certains cas, la suture mtopique (= sutura frontalis) persiste : normalement elle se ferme l'ge de trois six
ans mais elle peut rester ouverte, soit compltement, soit partiellement au niveau du nasion, en M1. Cette anomalie,
non pathologique ( signaler que pendant un certain temps, on la considrait comme lie au rachitisme) est qualifie
de mtopisme. Son dterminisme est gntique, familial, et se retrouve chez 8% environ des sujets de phnotype
leucoderme.
Stades de synostose
(Martin)

0
1
2
3

suture ouverte
dbut de synostose
synostose avec traces bien visibles
suture floue

87
4 synostose sans traces visibles

5.3 - Denture
5.3.1 - Gnralits
L'tude de la denture [forme, nombre des dents sur les mchoires] est un des lments les plus
classiques pour la dtermination de l'ge. Les trois facteurs qui entrent en ligne de compte
sont : la dentition, l'usure (abrasio) et le vieillissement dentaire. Le premier facteur permet une
valuation de l'ge jusqu' 15 ans environ; le second ne possde qu'une valeur relative aprs
cette priode, tandis que le troisime permettra un diagnostic beaucoup plus exact.
L'anthropologue, non spcialis en odontologie, ne possde que des notions rudimentaires en
ce qui concerne cette science et sa terminologie technique : il est donc prfrable qu'un
dentiste fasse cet examen.
5.3.2 - Bref rappel anatomique
Une dent comprend la couronne, le collet, la racine et l'apex. La couronne est recouverte
d'mail et la racine, de cment. La partie centrale est forme de dentine, dans laquelle se
trouve la chambre pulpaire qui se rtrcit vers l'apex, et contient les vaisseaux sanguins et le
nerf dentaire.
La denture humaine comporte classiquement 20 dents chez l'enfant (denture dciduale, ou de
lait, ou temporaire) et 32 chez l'adulte (denture dfinitive). Incisives et canines constituent les
dents labiales (galement groupe incisivo-canin), prmolaires et molaires constituent les dents
jugales
Pour chaque dent on dtermine cinq faces dont le nom est prcis par une nomenclature
internationale ( Olivier, 1960 ) :

face masticatrice [anciennement face occlusale ou triturante] avec les tubercules


[anciennement cuspides].

face linguale [ facies lingualis = anciennement face palatine] : la face interne par
rapport l'axe mdian.

face labiale [facies labialis = anciennement face vestibulaire ou linguale] : la face


externe par rapport l'axe mdian.

faces de contact [anciennement faces proximales](entre les dents de la mme range).

A ces faces s'en ajoutent quatre autres en fonction du groupe de dents :

dents labiales :

88
o

face mdiale [ facies medialis = anciennement face msiale] : interne


par rapport l'axe mdian.

face latrale [ facies lateralis = anciennement face distale] : externe par


rapport l'axe mdian.

dents jugales :
o

face antrieure [ facies anterior =anciennement face msiale].

face postrieure [ facies posterior = anciennement face distale].

Il est remarquer que les termes vestibulaire, lingual, msial et distal, bien qu'obsoltes
depuis 40 ans sont toujours prsents dans la littrature odontologique franaise!
Heureusement qu'il n'en a pas t de mme pour la dsignation de l'emplacement des dents sur
les deux mchoires!
Jusqu'en 1972, en effet, on procdait de la faon suivante : les deux mchoires tant supposes
ouvertes, en position anatomique face l'observateur, les dents taient alors numrotes
d'avant en arrire de I V pour les dents dciduales et de 1 8 pour les dents dfinitives.
Leur position droite ou gauche tait indique par une initiale suivant le chiffre : D ou G pour
les dents suprieures, d ou g pour celles mandibulaires. Exemple: 3g est la canine adulte
infrieure gauche.
En 1973, la Fdration Dentaire Internationale (F.D.I.) a adopt un systme binaire, le premier
chiffre indiquant le quadrant dentaire ( quadrants 1 4 pour les dents permanentes, 5 8 pour
celles dciduales), le second chiffre, le type de dent et sa position sur l'arcade dentaire : c'est
ainsi que la canine adulte infrieure gauche qui tait 3g dans l'ancienne nomenclature, devient
donc 33 dans la nomenclature F.D.I. (aucune confusion n'tant donc possible avec une
quelconque autre dent)( tab.3 et 4).

Tableau 3 : dents permanentes (dfinitives,


adultes)
(1) hmi-maxillaire
droit

(2) hmi-maxillaire
gauche

PM C

C PM

18 17 16 15 14 13 12 11 21 22 23 24 25 26 27 28
48 47 46 45 44 43 42 41 31 32 33 34 35 36 37 38
M

PM C

(4) hmi-mandibule
droite

C PM

(3) hmi-mandibule
gauche

Tableau 4 : dents

89

temporaires (lactales,
dciduales)
(5) hmi-max (6) hmi-max
D
G
M

55 54 53 52 51 61 62 63 64 65
85 84 83 82 81 71 72 73 74 75
M

(8) hmi-mand (7) hmi-mand


D
G
5.3.3 - Dentition
Souvent confondu avec denture, le terme de dentition dsigne le phnomne d'apparition des
dents (tab.5). Chez les mammifres se succdent, dans le temps, deux dentitions, chacune
correspondant une denture prcise :

Tableau 5 : liens dentition/denture


dentition

denture

caractristiques

lactale

lactale,
temporaire,
dciduale

adulte

adulte, permanente, 32 dents : I, C, PM et


dfinitive
M

20 dents : I, C et M.
Pas de PM

L'examen attentif de la denture d'un sujet, permet donc d'approcher son ge, particulirement s'il
s'agit d'enfants ou de jeunes adultes (jusqu' une vingtaine d'annes). On notera que l'ge
d'ruption est variable selon la dent, sa nature maxillaire ou mandibulaire, le sexe de
l'enfant. Les datations fournies par Tisserand-Perrier & Aubenque (tab.6) montrent la complexit
de la diagnose de l'ge dentaire, on peut cependant noter que la premire molaire adulte,
remplaant la premire molaire de lait, apparat autour de 6 ans, justifiant son nom de "dent de 6
ans" (tab.7). Dans l'absolu on pourra retenir comme ge celui correspondant globalement la
dent sortie la dernire, en faisant bien sur abstraction de la troisime molaire, souvent agnsique
et l'ruption variable quand elle est prsente.
Tableau 6 : ruption des dents dciduales (en mois et jours)
Tisserand-Perrier & Aubenque
(1958)
Dents

Mx M

Legoux
(1)

Garons

Filles

Moyenne +/- SD

Moyenne +/SDe

24

24 m.7 j. 6 m. 24 m.24 j. 6
14 j.
m. 18 j.

14

14 m.24 j. 2

14 m.23 j. 2

Novotny
(1993) (1-2)

22-27.5
14-16

90

m. 16 j.

m. 15 j.

18

17 m.18 j. 3
m.7 j.

18 m.5 j. 3
m. 9 j.

10 m.6 j. 2 m. 10 m.23 j. 2
25 j.
m. 25 j.

8-12.5

7.5

8 m.14 j. 2 m. 9 m.0 j. 2 m.
5 j.
4 j.

7.5-10.6

7 m.6 j. 2 m.11 7 m.9 j. 2 m.


j.
6 j.

6-8.3

11 m.9 j. 3 m.0 11 m.19 j. 2


j.
m. 27 j.

7-14

16

18 m.0 j. 3 m. 18 m.6 j. 3
4 j.
m. 6 j.

18-19.1

12

15 m.3 j. 2 m. 14 m.27 j. 2
15 j.
m. 18 j.

14-16.6

20

23 m.28 j. 3 m. 24 m.18 j. 3
20 j.
m.23 j.

21.7-26.5

Md C

18-19.1

1 - Sexes confondus
2 - La distinction est faite en fonction des populations : Egypte, Tunisie, EtatsUnis, Canada et Nouvelle Guine mais nous n'avons pas retenu ce dernier facteur
ici.

Tableau 7 : ruption des dents adultes ( en annes)


Martin
Moreaux
dents (1958)
(1948)

PM

3 18-20

2 13-16

12

12.1-12.9 / 11.7-12.3

2 11-15

11

11-11.6 / 10.6 -12

10

10.4-11.8 / 9.4-11.4

11-13

10

11.2-12.4 / 10.6-11.8

8.1-9.2 / 7.7-8.7

7.2-8.1 / 6.9-7.7

C
I

Novotny (1993) H/F*

* La distinction est faite non seulement au niveau des


sexes mais galement en fonction des populations :
Europe, Etats-Unis, Egypte, Japon, mais nous n'avons pas
retenu ce dernier facteur ici.

En se basant sur la dentition, Martin classe les non-adultes en trois catgories:


1. Infans I : de la naissance l'ruption de M1 (7 ans).
2. Infans II : de l'ruption de M1 celle de M2 (13-16 ans).

91

3. Juvenis : de l'ruption de M2 jusqu' l'ossification de la synchondrosis spheno-occipitalis.


pour les adultes ensuite, il distingue:
4. Maturus : dbut de l'usure dentaire (!) et dbut de la synostose des sutures crniennes.
5. Senilis : synostose termine des sutures crniennes et perte considrable de dents, avec
oblitration des alvoles correspondantes.
5.3.4 - L'usure dentaire ( abrasio )
L'abrasion dentaire [dental wear des auteurs anglo-saxons ( Brothwell, 1965 - Smith, 1984 Walker et al, 1991 - Steckel et al, 2005)] est un processus mcanique d'usure, d la friction
des faces masticatrices des dents lors de la mastication. Ce processus est favoris par la
prsence ventuelle de petites particules dures, telles que granules siliceux provenant de
meules granitiques. Jusqu'au xx sicle une usure importante apparaissait chez les femmes
esquimaudes qui passaient beaucoup de temps mcher des peaux de phoques (pralablement
macres dans l'urine) pour en confectionner des vtements : il n'est donc pas impossible qu'
une usure anormale fasse intervenir galement des facteurs chimiques.
Broca a distingu 4 degrs d'usure dentaire (tab.8).

Tableau 8 : degrs de l'usure dentaire selon Broca


degrs

aspect de la dent

pas de traces d'usure

usure de l'mail

usure de l'mail et d'une partie de la dentine

usure complte de l'mail : la face masticatrice de


la dent ne prsente plus que la dentine

usure de la moiti de la dent, mettant nu la cavit


pulpaire

Brothwell (1965) a essay de tirer profit de l'usure dentaire pour une valuation de l'ge,
l'abrasion tant en relation directe avec l' ruption dentaire. Mais comme elle ne se montre pas
identique pour les diverses populations, il s'avre ncessaire de comparer le degr d'usure de
chaque lment-type, l'ge donn, par exemple, par la facette symphysaire
Dans sa tentative sur la population de Maiden Castle,date de l'Age du Fer, il ne considre que
les molaires, pour lesquelles il dcrit 7 stades principaux et 5 secondaires (tab.9).

92

Tableau 9 : chronologie de l'usure dentaire


stade

aspect de la face occlusale

sans trace d'usure

usure de l'mail uniquement

2+
33
4+
5
5+
5++

ge estim

usure de l'mail et mise nu d'une superficie restreinte de


dentine d'un seul tubercule
mise nu restreinte de la dentine de trois tubercules sans

17-25 ans

confluence
l'usure, s'tend de manire ce que les plaques de dentine
de deux ou trois tubercules confluent
les plaques de dentine des quatre tubercules sont relies par

25-35ans

des ponts de dentine


les ponts de dentine ont atteint une largeur gale et l'espace
restant du ct labial est fortement rduit
disparition complte de l'mail et ventuellement du bord,

35-45 ans

par l'usure dans le sens oblique


plus de la moiti de la couronne est atteinte, y compris la
cavit pulpaire

la couronne entire a disparu et les canaux sont mis nu

les racines subsistent seules

> 45 ans

La lecture du tableau montre l'vidence le peu de fiabilit de la mthode, en effet les limites
thoriques de la tranche d'ge 25-35 ans peuvent s'tendre du stade 2 celui 5+ recoupant de
ce fait la marge suprieure de 17-25 ans (stade 3) et la marge infrieure de 35-45 ans (stade
4)! En fait seuls les stades 6 et 7 montrent, avec une relative certitude, que le sujet a dpass
45 ans.
5.3.5 - Le vieillissement dentaire
Si Brothwell (1965) a tent d'valuer l'ge approximatif en se rfrant l' usure dentaire,
Gustafson (1950) a procd de la mme faon mais en ajoutant 6 lments caractrisant le
vieillissement dentaire, pour chacun est donne une cotation de [0] [3] (tab10). :

Tableau 10 : chronologie du vieillissement dentaire


1

L'usure [abrasion, wear, attrition (= A)]


A0 = absence

A1 = dbut d'usure A2 = usure nette de A3 = l'usure atteint la

93

d'usure
2

de l'mail

l'mail

cavit pulpaire

La formation de dentine secondaire (= S)


S0 = absence de S1 = dbut de

S2 = la cavit

S3 = la cavit pulpaire est

dentine

formation de

pulpaire est

compltement (ou

secondaire

dentine secondaire moiti remplie

presque) remplie de

dans la partie

dentine secondaire

suprieure de la
cavit pulpaire
3

La priodontose (= P)
P0 = absence de P1 = priodontose P2 = priodontose
priodontose

dbutante

le long du premier envahi plus de 2/3 de la


tiers de la racine

P3 = la priodontose a
racine

Le dpt accru de cment (= C)


C0 = couche

C1 = couche un

C2 = couche

C3 = couche trs paisse

normale de

peu plus paisse

paisse de ciment

de cment

cment

que la normale

La rsorption de la racine (= R)
R0 = absence de

R1 =

rsorption R2 = perte

R3 = zones tendues de

rsorption visible de la racine

considrable de

cment et de dentine

de la racine

substance

impliques

uniquement par
petits endroits
isols

La transparence de la racine (= T)
T0 = aucune

T1 = dbut de

T2 = transparence

T3 = transparence des 2/3

transparence

transparence

du tiers apical de la apicaux de la racine


racine

L'oblitration du canal radiculaire


Pendant le dveloppement de la dent, la largeur de ce canal est en proportion
directe de l'ge de la personne. Ce fait constitue donc un facteur absolu pour la
dtermination de l'ge d'enfants, mais n'intervient pas pour celui de personnes plus
ges ou adultes

L'examen se fait sur une seule dent. Les troisimes molaires sont viter. Cet examen se fait
l'il nu pour les facteurs 1, 2 et 6 ; l'intervention du microscope est ncessaire pour les
facteurs 3, 4 et 5 (ventuellement aussi pour le facteur 6).

94

II est souhaitable que chaque chercheur tablisse d'abord son propre diagramme au moyen
d'une certaine quantit de dents provenant de personnes d'ge connu. Pour cette raison, la
mthode conviendra surtout pour l'examen mdico-lgal, plutt que pour celui de restes
humains archologiques. Pour ces derniers, un examen pralable de la facette symphysaire
sera ncessaire, afin d'valuer au mieux l'ge approximatif, compte tenu d'autres cas o cette
facette symphysaire serait perdue. Une graphique indiquera, en abscisse, l'ge et en ordonne
le chiffre de valeur. Avec ces donnes, on calcule la courbe-standard. Il y a lieu de tenir
compte de divergences, difficiles valuer, mais qui peuvent modifier les rsultats obtenus.
Une hygine dentaire amliore peut, par exemple, donner des valeurs d'ge plus leves.
La prparation des coupes longitudinales aprs dcalcification n'est pas absolument
ncessaire: le rabotage de la dent suffit.
La technique (difficile) de Gustafson consiste faire la somme de la cotation attribue
chacun des 6 caractres retenus, sachant que la cote [1] quivaut 4.56 ans et qu'il faut
ajouter ce chiffre, 12 ans, correspondant la dure de la vie infantile. A titre d'exemple de
calcul de l'ge, nous proposons les trois formules suivantes :
1. A0 + P0 + S0 + C0 + R0 + T0 = 0 points = 12 ans [(0) +12]
2. A2 + P1 + S2 + C1 + R1 + T1 = 8 points = 49 ans [(8 x 4.65) +12]
3. A3 + P2 + S2 + C2 + R0 + T2 = 11 points = 67 ans [(11 x 4.65) +12]
A noter que la technique de Gustafson prsentant un certain nombre de difficults ( Maples et
al, 1979) a t reprise et quelque peu simplifie pour la rendre plus oprationnelle ( Kashyap
et al, 1990 - Lamendin et al, 1992). Cependant la technique Lamendin prsente des limites :

elle n'est pas applicable aux individus de 0 20 ans, car l'quation utilise
comporte une constante de 25 ans. En effet l'ge est obtenu par la somme suivante :
0.18P [ = parodontose ( hauteur de la parodontose, au niveau du collet de la dent, x
100/hauteur de la racine] + 0.42T [ = translucidit (hauteur de dentine transparente,
la base de la racine, x 100/hauteur de la racine] + 25.53 [ = constante dj signale]

on a constat, que la translucidit radiculaire, une des bases morphologiques de la


mthodologie, disparaissait au niveau des dentures archologiques ou historiques,
suite l'intervention de facteurs taphonomiques inconnus ( Megyesi et al, 2006) . Il est
vident que ce problme ne se prsente pas dans le domaine judiciaire, plus forte
raison - et ceci parat fortement souhaitable - si on associe la mthode Lamendin,
l'examen des sutures craniennes (par exemple selon Meindl-Lovejoy,1985) :
l'association des deux techniques, a montr en effet une grande fiabilit dans la

95

dtermination de l'ge au dcs ( Bednarek et al, 2002).


Pour terminer signalons un travail rcent ( Jousset et al, 2006) dans lequel ont t utiliss
conjointement les critres de Gustafson et la mthode Lamendin : la comparaison montre la
fiabilit des ges dtermins et pas de diffrence significative pour les 30-60 ans. Par contre
on note une divergence au del de 60 ans o Lamendin se rvle plus prcis.

5 .4 - Gril costal
La cage thoracique est constitue de 12 paires de ctes, 7 d'entre elles s'articulant la fois sur
les vertbres thoraciques et sur le sternum. L'extrmit sternale est particulirement
intressante, car l'articulation costo-sternale subit un remaniement li l'ge du sujet et peut
donc servir de marqueur chronologique. Classiquement la quatrime cte parat tre la mieux
corrle avec l'ge, suivie des 3me et 5me cte ( Grait, 2006, p.27) mais nous avons jug
utile d'ajouter les mthodes rcentes consacres la premire cte.
5.4.1 - Premire cte
Moins classique que les mthodes bases sur l'examen de la 4me cte ou de la symphyse
pubienne, l'observation de la premire cte ( Kunos et al (1999) - Kurki, 2005) offre une
alternative ou (et) un complment intressant, aux autres techniques de datation du squelette, en
effet :

la premire cte est plus facilement identifiable que la quatrime, mme si l'observateur
a, sa disposition, l'ensemble relativement complet du gril costal

elle est nettement moins fragile que les autres lments squelettiques, tels la 4me cte
et la symphyse pubienne, et, de ce fait, est plus apte rsister au cours du temps

elle est, par ailleurs, moins sujette que la 4me cte et la symphyse pubienne, des
modifications lies au stress mcanique ou l'influence du groupe phnocutan et du
sexe.

La dtermination de l'ge du sujet prend en compte non seulement l'volution de l' articulation
costo-claviculaire mais galement celle de l' piphyse [tte] costale ainsi que celle du tubercule
piphysaire :

Planche 1 : volution morphochronologique de la premire cte


Fig.1 : l' articulation costo-claviculaire
ge Evolution morphologique

96

1-5 surface lisse, homogne


[a] / marge arrondie,floue
[b]
5 dpt osseux sur la marge
-15
crant une impression de
rebord [c] /orientation
antro-postrieure de
l'articulation [d]
15 un sillon supro-infrieur
-20
sparant la face articulaire
en 2/3 antrieurs et 1/3
postrieur [e] / rebord bien
dfini et marqu [f]
20 surface et bordure lisses
-30 /dbut de l'ossification
costochondrale : formation
d'un bec osseux au niveau
de la marge
suproantrieure qui se
projette mdialement [g]
30 dbut de creusement de la
-40 surface, acclration de
l'ossification subchondrale
donnant un aspect
cribriforme [h] / ossification
du cartilage marginal [i]qui
conflue avec le bec osseux
[g]
40- profil ovode, cartilage
55 encapsul par des
formations de l'os cortical
[j] crant une concavit
centrale [k]
55- augmentation du
60 creusement de la cavit
centrale en forme de U, lie
l'ossification
priphrique[l]
60- surface costale et marges
70 priphriques deviennent
rugueuses ; la cavit
commence se combler.

[Tableau et dessins (R.Perrot) adapts de Kunos et al (1999)]

97

70- augmentation du
80 comblement de la cavit
centrale avec une surface
externe d'aspect globulaire
[m]
Fig.2: l' piphyse [tte]
ge

Evolution morphologique

1-5 face sous-chondrale immature surface


rugueuse avec bauche d'une bordure [a]
5-15 de forme en goutte d'eau, la tte devient
progressivement circulaire
15- forme circulaire ovode, fusion
20 piphysaire [b] /bordure complte, use
[c]
20- tte circulaire, surface lisse [d] / marge
25 arrondie [e]
25- apparition d'irrgularits sur la surface
30
30- surface toujours circulaire devenant
35 bombe augmentation de la robustesse [f]
35- apparition d'un rebord bien marqu, plus
50 ou moins rgulier [g]
50- surface de plus en plus irrgulire,
60 poreuse et formation de sillon [h] /
exostoses le long des marges [i]
60- surface articulaire boursoufle [j]
80
/d'apparence comme ronge [k]
[Tableau et dessins (R.Perrot) adapts de Kunos et al
(1999)]

Fig.3 : le tubercule piphysaire


ge

Evolution morphologique

1-10 immature, en forme de cuvette en croissant


entour d'une bordure relativement saillante [a]
10- saillant [b] / piphyse fusionne [c] / bordure
20 mousse [d]

98

20- profil lenticulaire [e] / marges douces et


25 arrondies [f]
25- apparition d'une crte aux rebords bien marqus,
35 le long du col en rapport avec le ligament
costotransverse [g]
35- le rebord suprieur devient anguleux h] / rebord
45 infrieur arrondi et peu distinct [i] / surface du
tubercule irrgulire avec de petites
boursouflures en gouttes d'eau [j]
50- forme ovalaire [k] / augmentation de la
60 boursouflure du rebord suprieur [l]
60- les rebords deviennent gonfls et irrguliers [ m ]
80 / la surface est de plus en plus perce de pertuis
[n]

[Tableau et dessins (R.Perrot) adapts de Kunos et al (1999)]

Kunos et al (1999) proposent une rpartition de l'ge allant de 1 20 ans, puis de 20 80 ans pour chacun des 3
caractres retenus : articulation costo-claviculaire, piphyse [tte] costale, tubercule piphysaire, nous avons
prfr faire un regroupement des modifications morphochronologiques de 1 80 ans en tablissant les classes
d'ge qui nous ont paru les plus compatibles avec les illustrations proposes par les Auteurs, illustrations que
nous avons redessines pour les besoins de ce Prcis d'Anthropologie descriptive et mtrique.

5.4.2 - Quatrime cte


Ainsi que nous l'avons dit plus haut, l'articulation costo-sternale subit un remaniement au cours
de la vie : l'observation de la surface articulaire peut donc fournir une estimation de l'ge du
sujet au moment du dcs. D'une manire gnrale, le vieillissement de l'articulation va faire
passer l'piphyse sternale de la 4me cte, d'une surface plane un puits, dont la profondeur est
corrle l'ge, mais galement au sexe, ce qui complique srieusement la mthode. Les
initiateurs de la mthode sont Iscan et al.( 1984a, 1984b, 1985), ils prennent en compte trois
lments d'volution du puits : profondeur, forme et aspects des bords avec pour chacun 6

99

phases (de 0 5). En 1986, Krogman et Iscan amliorent la mthode avec la distinction de 9
phases (de 0 8), chacune correspondant une tranche d'ge pour laquelle est indique l'ge
moyen (exprim en annes) et l'cart - type et ceci pour les deux sexes (tab.11).

Tableau 11 : volution
chronologique de la 4me cte
[d'aprs Krogman WM & Iscan M Y (
1986 )]

Phases Homme

Femme

< 16

< 13

17.3 +/14
0.5

21.9+/2.13

17.4+/-1.52

25.9+/3.5

22.6+/-1.67

28.2+/3.83

27.7+/-4.62

38.8+/-7 40+/-12.22

50+/11.17

50.7+/-14.93

59.2+/9.52

65.2+/-11.24

71.5+/10.27

76.4+/-8.83

La pratique de la mthode montre que l'volution des caractres morphologiques n'est pas
linaire et qu'il est prfrable de dissocier la transformation de l'extrmit sternale selon l'aspect
de la surface articulaire (4 phases), l' aspect des bords (3 phases) et leur paisseur (3 phases)(
Iscan et al, 1992, Oettle & Steyn, 2000).
La planche 2 reprend les rsultats d' Oettle & Steyn (in Grait, 2006 : pp.29-31) : les crneaux
chronologiques que nous proposons restent trs thoriques (en particulier si on les compare
ceux tablis par Kunos et al (1999) pour la premire paire de cte.

Planche 2 : volution morphochronologique de la quatrime cte [schmas, R.Perrot]


Crneau
Phases chronologiqu
e

Aspect de la surface articulaire

100

101

102

103

14.52]

4.44]

15- 140.55 142.61


19
[+/[+/2025

12.10]

7.63]

149

149.72

[+/-

[+/-

9.89]

10.25]

122.83
[+/-9.59]

114.50

[+/-7.31] [+/-6.38]

121.16 85.05 82.42


[+/-

[+/-

[+/-

6.62]

6.64]

5.20]

116.39 123.72 90.07 83.22

26- 153.5 150.33


45
[+/[+/8.40]

117.93

6.40] 10.08]

[+/-7.03]

130.21

122.05

[+/-8.29]

[+/-6.03]

126.6

114.96

*srie

[+/-

[+/-

7.79]

6.38]

4.02]

119.28 126.12 93.08 83.43


[+/-7.03]

[+/-11.2]* [+/-7.19]*

8.63]

[+/-

*srie

[+/-

[+/-

[+/-

7.67]

4.37]

4.52]

46- 154.73 152.73


119.28 125.96 93.05 84.36
britannique
britannique
97
[+/[+/[+/-7.00] [+/[+/- [+/-5]
9.62]

7.38]

7.34]

4.91]

Tableau 13 : paramtres et valeurs indiciaires de la


surface actabulaire ischiatique, en fonction de l'ge
(Rissech et al , 2003).
diam. vertical (6) diam. horizontal
: moyenne [ +/-

(7) : moyenne

SD]

[ +/-SD]

Age

0-4

22.5

24.5

[+/-

[+/-

3.08]

4.23]

33.63

31.25

[+/4.38]

5-9

10-12 37.0
[+/2.64]

moyenne [ +/-SD]

26.33

87.96

95.75

[+/-

[+/-

[+/-

6.28]

5.19]

10.33]

37.6

38.12

86.0

[+/-

[+/-

[+/-

[+/-

4.09]

3.59]

5.54]

2.88]

46.0

44.11

80.77

[+/-

[+/-

[+/-

5.56]

3.58]

4.26]

36.0
[+/-2.0]

indice (6/7 ) :

25.36
[+/-5.0]

13-16 44.5

56.8

[+/-

[+/-

4.08]

6.37]

82.13
[+/-3.08]
81.79
[+/-3.06]

80.47
[+/-7.1]

5.5.2 - Modifications osseuses au niveau de la symphyse pubienne [PG]

104

Lintrt de la symphyse pubienne pour estimer lge au dcs rside dans sa maturation tardive
qui est moins variable que les processus dgnratifs qui lui succdent. partir de 40 ans, les
changements de la symphyse pubienne sont alatoires, surtout chez la femme ( Meindl et al, 1985
- Suchey et al, 1986 - Baccino et al, 1991). La maturation de la symphyse pubienne se rsume
en trois phases ( Meindl et al, 1985 ) :

une phase prsymphysaire

une phase dpiphysation

une phase dgnrative.

Chez les immatures la symphyse pubienne est constitue de crtes et de sillons, deux lments
caractristiques des structures piphysaires (stade 1, figure ). Avec lge ces reliefs (sillons et
crtes) disparaissent en cdant leurs places des nodules osseux,

le

rempart ventral

se

dveloppe entre le bord antrieur et le bord de la surface antrieure du pubis. Il se dveloppe de


bas en haut ( pl. 4, stade 6). Le rempart apparait de faon variable, entre 20 et 40 ans ( Todd,
1920 , 1921a, 1921b - Ascdi et Nemeskri, 1970 - Suchey, 1979 - Meindl et al, 1985 - Katz et
Suchey , 1986 - Brooks et Suchey, 1990). Les modifications dgnratives de la symphyse
pubienne sont alatoires, aprs lge de 40 ans, surtout chez la femme ( Suchey et al, 1986 Baccino et al, 1991 -

Lovejoy et al, 1995b), et

la mthode est moins prcise aprs cet ge (

Mackern et Stewart , 1957- Meindl et al, 1985 - Suchey et al, 1986 - Baccino et al, 1991Lovejoy et al, 1995b).
Deux systmes de mthodes existent :

Dans le premier, la mthode se base sur lobservation globale des modifications


morphologiques de la symphyse pubienne lies l'ge ( Ascdi et Nemeskri, 1970 Meindl et al, 1985 - Katz et Suchey, 1986 - Suchey & Brooks, 1986).

Dans le deuxime, les auteurs prfrent une tude spare des caractres morphologiques
avec attribution dun score, en faisant laddition des scores obtenus pour chaque caractre
[ cf.G]

Mthodes bases sur lobservation globale des modifications morphologiques de la symphyse


pubienne lies l'ge

105

Mthode Ascdi et Nemeskri


Les auteurs distinguent 5 phases [largies 6 dans les travaux plus rcents : pl. 4 ( Suchey &
Brooks, 1986)], mais ne tiennent pas compte des variations lies au sexe : chaque phase
correspond un ge moyen accompagn de son cart-type ( tab.14) :
Phase I
La surface est convexe, traverse par une alternance de sillons et de crtes horizontaux,
tendant s'incurver dans la rgion des branches pubiennes
Phase II
La structure originelle commence a disparatre : les crtes s'aplatissent et les sillons deviennent
moins profonds et plus superficiels
Les marges dorsale et ventrale montrent la formation d'un rebord
formation d'un rebord galement au niveau des branches pubiennes
Phase III
De la structure originelle ne subsistent plus que quelques vestiges d'aspect granuleux
Un rebord continu occupe les marges dorsale et ventrale de la symphyse
II en est de mme pour les branches pubiennes
Phase IV
La surface symphysienne est compltement lisse
Un rebord aigu s'est dvelopp le long des marges dorsale et ventrale
L'extremit infrieure de la surface se termine par une sorte de pont formant un angle aigu
Phase V
La surface completement mousse, est devenue creuse et poreuse
Les rebords dorsal et ventral bien developps rejoignent la surface pubienne comme une crte
et 1'entourent, en particulier au niveau de 1'extremit inferieure aigu de la symphyse

Tableau 14 : dtermination de l'ge


d'aprs les phases osseuses de la
symphyse pubienne*

Phases Moyenne SD

M+/3SD

26.3

2.76

18-45

II

46.5

1.76 41.2-51.7

III

51.1

1.62 45.8-56.3

106

6 - La phnotypologie

[Navigation dans le chapitre]


6.1- Dfinition
6.2 - Le concept de race
6.3 - Phnotypologie crnienne
Rpartition thorique de la phnotypologie cranienne mtrique [

tableau 1]
Dtermination du phnotype cutan d'aprs le crne chez les

Amricains (masculins ou fminins) caucasodes, ngrodes et


mongolodes indiens [ tableau 2]
Variation de la morphologie cranienne en fonction des trois grands

phnotypes cutans [ tableau 3]


Phnotypologie descriptive et mtrique des leucodermes [ tableau

4]
6.4 - Phnotypologie post-crnienne.
Corrlation stature/ICH ches les leucodermes [ tableau 5]
Clavicule [caractres mtriques][ tableau 6]
Clavicule [ caractres non-mtriques][ tableau 7]
Scapula :
o [ caractres mtriques][ tableau 8]
o [ caractres non-mtriques][ tableau 9]
Humrus [ caractres mtriques][ tableau 10]
Ulna [ caractres mtriques][ tableau 11]
Radius [ caractres mtriques] [ tableau 12]
Bassin [Caractres mtriques][ tableau 13]
Fmur :
o [Caractres mtriques][ tableau 14]
o [Caractres non- mtriques][ tableau 15]
Tibia [Caractres mtriques][ tableau 16]

107
Sacrum [Caractres mtriques] [tableau 17]

6.5 - Bibliographie

108

6.1- Dfinition
La phnotypologie est l'tude des lments descriptifs et mtriques, extrioriss par un sujet et le
rattachant un phnotype cutan, c'est dire un groupe humain exprimant une certaine
frquence de caractres. La pigmentation cutane est le caractre visible le moins discutable
malgr ses nombreuses variations et nous continuerons admettre l'existence des trois grandes
populations pour lesquelles nous retiendrons les termes de phnotype cutan :
leucoderme [terminologie considre comme obsolte par certains qui lui prfrent le
terme de caucasien ou caucasode],
xanthoderme [ou mongolode]

mlanoderme [ou ngrode].

Il est intressant de rappeler que les services de police judiciaire franais utilisent un fichier, le
"Canonge " ( L'Express, 2006) qui comporte l'tat civil, la photo et la description physique
dtaille des personnes "signales" lors de leur placement en garde vue.Ce logiciel ractualis
en 2003, retient aujourd'hui 12 "types ethniques" :
1. blanc-caucasien,
2. mditerranen,
3. gitan,
4. moyen-oriental,
5. nord-africain-maghrbin,
6. asiatique-eurasien,
7. amrindien,
8. indien,
9. mtis-multre,
10. noir,
11. polynsien,
12. mlansien.
Dans ce cours consacr au squelette, nous n'envisagerons que l'ostophnotypologie , soit l'tude
anatomique et mtrique du squelette d'un individu, permettant de lui attribuer, la probable
pigmentation cutane de son vivant.
6.2- Le concept de race
"Le terme [de race] vient de l'italien razza. Il apparat la Renaissance pour dsigner les
varits d'animaux et de plantes domestiqus, puis il est intimement li la colonisation
europenne. Du VVI au XIX sicle, l'expression races humaines se substitue celle plus neutre
de varits de l'espce humaine. Elle contient l'ide d'une transmission hrditaire de
caractres physiques, mais aussi mentaux, avec une forte nuance valuative - celle des races
suprieureset des races infrieures. Trs tt, le sens de race se situe donc l'intersection de la
politique et de l'histoire naturelle ( Gayon, 2007).

109

7- L'valuation de la taille

[Navigation dans le chapitre]


7.1 - Gnralits
7.2 - Dtermination de la taille chez l'adulte
7.2.1 - Mthodes dites "anatomiques"

La technique de Fully

La technique de Fully
modernise

7.2.2 - Mthodes dites "mathmatiques"

Estimation de la taille
partir de diaphyses
compltes

Estimation de la taille
partir de diaphyses
incompltes

7.3 - Dtermination de la taille chez l'enfant


7.4 - Dtermination de la taille foetale
7.5 - Bibliographie

7.1- Gnralits
Avec le sexe, l' ge et le phnotype cutan (= anciennement qualifi de groupe racial), la taille
(stature) est le quatrime, et dernier, lment incontournable de l'identification d'un individu.
La taille reprsente de la manire la plus visible, de la naissance l'ge adulte, la croissance de
l'individu : il y a donc un lien vident entre les deux. Cependant d'autres facteurs, non moins
importants, sont prendre galement en compte, tels le dimorphisme sexuel, l'appartenance un
groupe phnocutan prcis, l'alimentation et la sant.Tous ces lments rendent donc dlicate
l'estimation de la taille partir du squelette d'autant que pour des individus anciens, les restes

110

osseux peuvent tre trs fragmentaires, rduits par exemple des fragments de diaphyse d'os
longs.
Dans ce qui suit nous nous intresserons d'abord la dtermination de la taille chez l'adulte, le
cas de l'enfant et du ftus tant envisag en dernier.

7.2- Dtermination de la taille chez l'adulte


Classiquement la stature d'un adulte est " reconstruite" en mesurant la totalit des os intervenant
dans sa taille : crne + ensemble du rachis + membres infrieurs + pied. Dans les cas o le
squelette est fragmentaire, il est possible d'extrapoler la taille partir de la longueur de chacun
des os longs. Classiquement deux types de mthodes valuatives de la taille existent : elles sont
qualifies d'anatomiques ou de mathmatiques ( Raxter et al., 2006). Notons que, souvent, ces
deux types mthodologiques s'interpntrent.
7.2.1 - Mthodes dites "anatomiques"
La vraie mthode "anatomique" est gnralement attribue Fully (1956) : nombreux sont les
auteurs qui la considrent - quand elle est applicable- comme tant la meilleure approche de la
taille du sujet (Olivier, 1960, 1969 - El Najjar & McWilliams, 1978 - Stewart, 1979 - Lundy,
1985 - Ousley, 1995).
La technique de Fully suscite toujours des travaux dans lesquels elle est teste ( Lundy JK, 1988
- King , 2004), critique ( Bidmos, 2005) ou mme- ainsi que nous le verrons plus
loin- amliore ( Raxter et al., 2006)!

La technique de Fully

Historique ( Fully, 1956 - Stewart, 1979 - Raxter et al., 2006)


En 1955, le Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, confie
G.Fully la tche d'identifier les cadavres de Franais tus dans le camp de
concentration de Mauthausen ( Autriche).Ces prisonniers n'avaient pas t
incinrs mais seulement inhums et taient assez bien concervs : beaucoup
d'entre-eux portaient une plaque d'identification au poignet ce qui facilita
grandement le travail de Fully. Finalement ce sont 104 sujets ( adultes masculins
franais et appartenant d'autres nationamits europennes) qui furent examins.

111
o

Mthodologie
Les 5 mesures prises se rpartissent ainsi :

hauteur basion-bregma

hauteur antrieure des corps vertbraux de C2 L5 [ C1 n'est pas pris en


compte parceque sa hauteur correspond celle de l'apophyse odontode de
C2) ; noter qu'en prsence de vertbres endommages voire absentes,
G.Fully (repris par El-Najar & Mc Williams, 1978 : 94) propose un
tableau o, pour chaque vertbre est indique la part, en %, qu'elle
reprsente dans la hauteur totale du rachis, cependant si le % des vertbres
absentes dpasse 20 % il est conseill de ne pas utiliser la technique
(tab.1).

Tableau 1 : % de chaque vertbre en


fonction de la hauteur totale du rachis.

Cervicales
%

Thoraciques
%

Lombaires
%

C2 7.80 T1 3.41 T7 4.19 L1 5.53


C3 2.80 T2 3.61 T8 4.24 L2 5.62
C4 2.73 T3 3.72 T9 4.35 L3 5.66
C5 2.66 T4 3.83 T10 4.61 L4 5.63
C6 2.67 T5 3.98 T11 4.96 L5 5.76
C7 2.95 T6 4.10 T12 5.23

hauteur antrieure de S1

longueur en position du fmur

longueur maximum du tibia [sans les pines mais incluant la stylode]

hauteur talus/calcaneum articuls [du point le plus haut du talus au point le


plus bas du calcaneum]

La somme de ces mesures permet de donner la taille 3,55 cm prs dans 95 % des
cas, en utilisant l'quation suivante : stature = 0.98 (sigma des 5 hauteurs) + 14.63
+/-2.05 cm.
G.Fully & H.Pineau en (1960), proposent des facteurs de correction permettant de
passer de la taille squelettique celle du vivant (tab.2).

112
Tableau 2 : corrections pour
obtenir la taille du vivant
partir de celle squelettique

taille
squelettique
(cm)

ajout (cm)

>/=153.5

10

153.6-165.4

10.5

>/=165.6

11.5

La technique de Fully modernise


Raxter et al (2006) proposent une rvision intressante de la mthode de Fully, partir de
l'tude de 119 cadavres adultes ( hommes et femmes, leucodermes et mlanodermes)
appartenant la fameuse Collection Terry (Smithsonian Institute).
La mthodologie de la prise des mesures est exactement la mme avec, cependant
quelques prcisions apportes :
o

pour les vertbres ( mise part la C2), la hauteur maximum du corps vertbral ne
doit pas tre prise dans le plan mdian, o elle est, gnralement, plus faible, mais
dans le 1/3 antrieur droit ou gauche selon le cas

pour les os longs, si le couple existe, prendre la longueur des deux cts (en
position, pour le fmur - maximum sans les pines, pour le tibia) et utiliser la
moyenne.

Une fois la somme des mesures ralises, deux quations sont proposes, selon que l'on
connait (A1) ou pas ( A2) l'ge de l'individu :
o

quation A1 : stature du vivant = 1.009 x taille du squelette (en cm) - 0.00426 x


ge (en annes) + 12.1.

quation A2 : stature du vivant = 0.996 x taille du squelette (en cm) + 11.7.

Il est noter que l'valuation de la taille est indpendante du sexe et de l'anciennet des
vestiges squelettiques (donc thoriquement utilisable pour des prhistoriques, par
exemple). Avec cette mthode de Fully modernise la stature est estime 4,5 cm prs
dans 95 % des cas.
7.2.2 - Mthodes dites "mathmatiques"

113

Les mthodes dites "mathmatiques" ( Raxter et al, 2006) utilisent des quations de rgression
base sur les liens de corrlation estims entre la longueur des os longs et la taille du squelette
qui, aprs correction, fournit la taille du vivant. Le problme, en fait, est "d'estimer une
inconnue non observable (telle ge au dcs ou la stature) partir d'inconnues qui elles, sont
observables "( Konigsberg et al.,1998:65). Deux approches mathmatiques sont en fait possibles
:

mthode probabilistique classique : rgression de la longueur de l'os long retenu / stature


puis estimation de la stature de l'individu : dans ce cas on admet que la probabilit
d'estimer la bonne stature est proportionnelle la probabilit qu'un individu d'une taille
prcise aura l' os long pris en compte, dont la longueur sera identique celle qui a t
mesure dans l'chantillonnage ;

mthode baysienne : rgression de la stature / longueur de l'os long retenu : dans ce cas
on admet que la probabilit d'estimer la bonne stature est proportionnelle au produit de
cette probabilit par la distribution initiale de la stature .

La premire mthode est utilise quand on a la certitude que les statures estimes sont
extrapoles partir d'un chantillonnage d'os longs bien qualibrs.
La seconde mthode est gnralement prfre quand la distribution des tailles est considre
comme un -priori fiable ( Konigsberg et al.,1998:71.72).
C'est Pearson (1899) et Stevenson (1929) que l'on doit les premires tentatives d'application
de mthodes mathmatiques l'valuation de la taille. Cependant ce sont Trotter & Gleser (
1952), avec leurs travaux sur le squelette d'Amricains leucodermes et mlanodermes de la
collection Terry, qui ont gnralis et fait connatre ces quations de rgression. Quelques annes
aprs, ces travaux ont t repris par les mmes auteurs ( Trotter and Gleser, 1958, 1977) puis,
plus rcemment par d'autres (Jantz ,1992 - Cleuvenot & Hout, 1993). Il est important de noter
que la stature tant variable d'une population une autre, il est donc difficile, voire erron, de
vouloir extrapoler les quations obtenues dans une population toutes les autres ( Pearson, 1899
- Stevenson, 1929 - Dupertuis & Hadden, 1951 - Trotter and Gleser, 1952, 1958, 1977 - Eveleth
& Tanner, 1976 - Ruff, 1994 - Holliday, 1997 - Holliday and Ruff, 1997)! De nombreux travaux
proposent donc des formules de rgression tenant compte de la remarque prcdente (Telkka,
1950 - Allbrook, 1961 - Genoves, 1967 - Olivier, 1976 - Lundy, 1985 - Sjovold, 1990 Radoinova et al.,2002). Il est noter, cependant que dans le cas de populations anciennes o la
stature du vivant n'est videmment pas connue, des formules de rgression obtenues par une
mthode anatomique donnent de bons rsultats (Lundy, 1985, 1988 - Feldesman & Lundy, 1988 Jungers, 1988 - Sciulli et al., 1990 - Sciulli & Giesen, 1993 - Formicola & Franceschi,1996).

114

L'ensemble des os longs est pris en compte : on se base, gnralement, sur les os complets
(classiquement les os du membre infrieur - fmur en particulier- tant considrs comme les
mieux corrls la taille). Des formules de rgression ont t galement calcules afin de
pouvoire utiliser galement les os rduits des fragments diaphysaires : ceci tant videmment
fondamental - une fois encore - dans le domaine de l'anthropologie judiciaire.
Estimation de la taille partir de diaphyses compltes
La longueur de chacun des 6 os longs du squelette est retenue : il s'agit de la longueur totale
(piphyse proximale-piphyse distale), sauf pour le tibia, o les pines proximales ne sont pas
prises en compte, quant au fmur c'est la longueur hors tout et non la longueur en position qui
est prise en compte.
Il est important de noter que l'tablissement de la taille, suppose d'avoir pralablement
dtermin, avec certitude, le sexe et le phnotype cutan [leucoderme (caucasiens) xanthoderme (mongolode) - mlanoderme (ngrode)] de l'individu adulte. On comprend donc
qu'il y aura une (ou plusieurs!) quation adapte chaque cas.
A tire d'exemple les tableaux suivants (tab.3 6) sont amplement dmonstratifs de la
mthodologie utilise : on remarquera que, la plupart du temps, ce sont les travaux de Trotter et
Gleser qui sont repris et moderniss.
Tableau 3 : Equations d'estimation de la stature chez les Leucodermes et les
Mlanodermes (sexes spars)
Leucodermes (Caucasiens)

Hommes
longueur (cm)
os long

Femmes

+ cms +/- SD

longueur(cm)
os long

+ cms +/- SD

Humrus

3.08

70.45

4.05

Humrus

3.36

57.97

4.45

Radius

3.78

79.01

4.32

Radius

4.74

54.93

4.24

Ulna

3.70

74.05

4.32

Ulna

4.27

57.76

4.30

Fmur

2.38

61.41

3.27

Fmur

2.47

54.10

3.72

Tibia

2.52

78.62

3.37

Tibia

2.90

61.53

3.66

Fibula

2.68

71.78

3.29

Fibula

2.93

59.61

3.57

Fmur + tibia 1.30

63.29

2.99

Fmur + tibia

1.39

53.20

3.55

Mlanodermes (Ngrodes)

Hommes
longueur (cm)
os long

Femmes

+ cms +/- SD

longueur(cm)
os long

+ cms +/- SD

Humrus

3.26

62.10

4.43

Humrus

3.08

64.67

4.25

Radius

3.42

81.56

4.30

Radius

2.75

94.51

5.05

Ulna

3.26

79.29

4.42

Ulna

3.31

75.38

4.83

Fmur

2.11

70.35

3.94

Fmur

2.28

59.76

3.41

Tibia

2.10

86.20

3.78

Tibia

2.45

72.65

3.70

115

Fibula

2.19

85.65

4.08

Fibula

2.49

70.90

3.80

Fmur + tibia 1.15

71.04

3.53

Fmur + tibia

1.26

59.72

3.28

D'aprs Trotter, 1970 in El Najjar & Mc Williams (1978 : 92).


Il est recommand d'ajouter 2.5 cm pour avoir la taille du cadavre

Tableau 4 : Taille* (en cm) des Xanthodermes (Mongolodes) partir de la longueur des
os longs (sexes spars)**

Hommes
Squelette
complet

Stature = 2.52 radius - 0.07 ulna + 0.44 humrus + 2.98 fibula


-0.49 tibia + 0.68 fmur + 95.113 +/- 2.614

Fmur

Stature = 2.26 fmur + 66.379 +/- 3.417

Tibia

Stature = 1.96 tibia + 93.752 +/- 2.812


Femmes

Squelette
complet***

Stature = 8.66 radius - 7.37 ulna + 1.25 tibia - 0.93 fmur + 96.674
+/-2.812

Fmur

Stature = 2.59 fmur + 49.742 +/- 3.816

Tibia

Stature = 2.72 tibia + 63.781 +/- 3.513

* Enlever 2.5 cm pour la taille du vivant


** D'aprs Genovs, 1967 in El Najjar & Mc Williams (1978 : 93).
*** Dans cette formule la longueur de l'humrus n'ayant qu'une influence minime n'est pas prise en
compte.

Tableau 5 : Equations d'estimation de la stature chez les Leucodermes *

Hommes
Longueur
(cm)

+
+/- SD
cms

Femmes
x

Indetermins

+ cms +/- SD

+ cms +/- SD

Humrus

3.93 42.41 4.83

4.19 32.73

4.65

3.95

41.05

4.83

Radius

5.27 42.05 5.03

6.01 26.78

4.45

5.30

41.97

5.00

Ulna

5.17 34.95 5.11

5.63 25.53

4.55

5.18

35.18

5.09

Fmur

2.85 40.66 4.14

2.88 36.54

3.83

2.85

39.20

4.13

Tibia

3.18 53.36 4.05

3.44

3.68

3.19

51.77

4.04

42

* D'aprs Cleuvenot & Hout (1993) in Murail (2005).

Tableau 6 : statures fminines et masculines des leucodermes (caucasiens) en cm (in Olivier, 1969)

116

Estimation de la taille partir de diaphyses incompltes


Une difficult importante est pose par des os longs retrouvs l'tat fragmentaire. On doit
G.Mller, la premire tentative (1935) pour rsoudre ce problme : il a arbitrairement divis
l'humrus en 5 segments, le radius en 4 et le tibia, en 6 en tablissant pour chaque fragment le %
par rapport la longueur totale de l'os. Steele & Kern (1969) et Steele (1970) ont repris la
mme problmatique, en retenant l'humrus, divis en 5 fragments, le fmur en 4 et le tibia en 5
(fig. et tab.7) : la longueur du segment tant connue, ainsi que son % par rapport la longueur
totale de l'os quivalent, il est alors possible de calculer la longueur "thorique" de l'os auquel
appartenait le fragment retrouv : longueur du segment x 100 / %. Cette longueur "thorique" est
ensuite transforme en longueur maximum [= longueur retenue pour l'estimation de la taille
(d'aprs les tables de Trotter et Gleser)] selon les formules suivantes :

fmur : longueur maximum (pas de diffrence selon les sexes) = longueur "thorique" +
0.09cm
humrus : longueur maximum (pas de diffrence selon les sexes) = longueur "thorique"

117

tibia masculin : longueur maximum = longueur "thorique"-0.54cm

tibia fminin : longueur maximum (pas de diffrence selon les sexes) = longueur
"thorique"-0.04cm.

Figure : Segments *retenus par Steele & Kern (1969) ** pour l'humrus, le fmur et le tibia.

* Chaque segment de l'os est compris entre deux lignes numrotes. Pour le fmur, par exemple,
divis en 4 segments : F1 correspond l'espace entre les lignes 1 et 2, F2, entre 2 et 3, F3, entre 3 et
4 et F4, entre 4 et 5.
** in El Najjar & Mc Williams (1978 : 98).

Tableau 7 : Formules de rgression pour calculer la


stature du vivant (cm) partir d'un fmur
incomplet*

Hommes leucodermes (caucasiens)


2.71(F2) + 3.06(F3) + 73.00 = stature +/- 4.41
cm
2.89(F1) + 2.31(F2) + 2.62(F3) + 63.88 = stature
+/- 3.93 cm
2.35(F2) + 2.65(F3) + 7.92(F4) + 54.97 = stature

118

+/- 3.95 cm
Femmes leucodermes (caucasiennes)
2.80(F2) + 1.46(F3) + 76.67 = stature +/- 4.91
cm
2.16(F1) + 2.50(F2) + 1.45(F3) + 68.86 = stature
+/- 4.81cm
2.57(F2) + 1.21(F32) + 5.03(F4) + 66.05 =
stature +/- 4.77 cm
Hommes mlanodermes (ngrodes)
2.59(F2) + 2.91(F3) + 75.74 = stature +/3.72 cm
1.209(F1) + 2.481(F2) + 2.78(F3) + 69.94 =
stature +/- 3.71 cm
2.53(F2) + 2.84(F3) + 2.40(F4) + 68.32 = stature
+/- 3.72 cm
Femmes mlanodermes (ngrodes)
2.12(F2) + 1.68(F3) + 93.29 = stature +/- 6.17cm
3.63(F1) + 1.86(F2) + 1.27(F3) + 77.15 = stature
+/- 5.80 cm
2.00(F2) + 1.08(F3) + 6.32(F4) + 77.71 = stature
+/- 6.01 cm
* D'aprs Steele (1970) in El Najjar & Mc Williams
(1978 : 103).

7.3 - Dtermination de la taille chez l'enfant


La stature des enfants et des sub-adultes est difficile estimer : la mthode la plus classique
prend en compte la diaphyse fmorale (tab.8).

Tableau 8 : stature* de l'enfant et du sub-adulte en fonction de la


longueur de la diaphyse fmorale

diaphyse
diaphyse
diaphyse
taille(cm)
taille(cm)
(cm)
(cm)
(cm)

taille(cm)

50

15.5

94.5

26

13.0.25

8.5

55

16

96.75

27

133.25

58.5

16.5

99.25

28

135.075

9.5

61.5

17

101.5

29

138.5

10

64.5

17.5

103.5

30

141

10.5

67.5

18

105.5

31

143.5

11

70

18.5

107.5

32

146

11.5

73

19

109.5

33

148.75

119

12

76.5

19.5

111

34

151

12.5

79

20

114

35

153.75

13

81.5

21

116

36

156

13.5

84.5

22

119

37

158.75

14

87

23

122

38

161.75

14.5

89.5

24

125

36

165

15

93

25

127.5

40

170

* Stature extrapole partir de courbes de croissance normale ( Olivier, 1969 in


El Najjar & Mc Williams, 1978 : 90)

7.4 - Dtermination de la taille foetale


En anthropologie archologique mais surtout judiciaire, il peut tre fondamental de connatre la
taille d'un ftus qui permet, thoriquement, de dterminer son ge gestationel. Cependant ceci
reste trs problmatique, d'autant que peu de travaux ont t effectus dans ce domaine (Olivier
& Pineau, 1958, 1960 - Fazekas & Kosa, 1966, 1978 - Stewart, 1979 - Kosa, 1989 - Huxley &
Jimenez, 1996).
Olivier & Pineau ( 1958) ont t les premiers tenter de dterminer, partir de diaphyses
dssches, la taille foetale. Ils ont retenu les 6 quations suivantes (Olivier & Pineau, 1960) :
1. 7.92 (longueur de l'humrus) - 0.32 +/- k 1.8 cm
2. 10.8 (longueur du radius) - 2.85 +/- k 1.62 cm
3. 8.73 (longueur de l'ulna) - 1.07 +/- k 1.59 cm
4. 6.29 (longueur du fmur) + 4.42 +/- k 1.82 cm
5. 7.85(longueur de la fibula) + 2.78 +/- k 1.65 cm
6. 7.39 (longueur du tibia) + 3.55 +/- k 1.92 cm
Ces quations permettent, thoriquement (on sait, en effet, que pour le mme ge certains ftus
sont plus grands que d'autres) d'estimer l'ge du ftus (tab.9).

Tableau 9 : ge d'un ftus *en fonction de sa taille

Taille
foetale
(cm)

Mois
lunaires

Taille
foetale
(cm)

Mois
lunaires

Taille
foetale
(cm)

Mois lunaires

17.65

4.25

32.23

6.25

41.58

8.25

19.81

4.50

33.72

6.50

43.84

8.50

120

21.88

4.75

35.15

6.75

44.97

8.75

23.80

36.52

46.04

25.60

5.25

37.85

7.25

47.07

9.25

27.40

5.50

39.13

7.50

48.08

9.50

29.08

5.75

40.37

7.75

49.06

9.75

30.69

41.58

50.02

10 (naissance)

* Logarithme de l'ge (mois lunaires) = 0.01148 x stature (cm) + 0.4258cm.


Tableau propos par Stewart, 1979 partir des formules de rgression d' Olivier &
Pineau (1958) in Huxley & Jimenez (1996:436).

Des travaux postrieurs ceux d'Olivier & Pineau ( Fazekas & Kosa, 1978 - Huxley &
Jimenez (1996) ont montr que, les quations proposes par ces deux auteurs ( 1960) pour le
radius, donnaient une taille surestime de 10 cm et un ge suprieur d'environ 3 mois lunaires
par rapport aux calculs effectus avec les autres os, ce qui n'tait pas le cas avec les formules
publies anciennement ( 1958). Il est donc important, en anthropologie judiciaire, de
redoubler de prudence lorsque le radius s'avre tre le seul os disponible lors d'une expertise
foetale.

7.5 - Bibliographie
1. Allbrook D (1961). The estimation of stature in British and East African males. J
Forensic Med, 8:15-28.
2. Bidmos MA (2005). On the non-equivalence of documented cadaver lengths to living
stature estimates based on Fully's method on bones in the Raymond A. Dart
Collection. J Forensic Sci, 50:1-6.
3. Cleuvenot E & Hout F (1993). Proposition de nouvelles quations d'estimation de la
stature applicables pour un sexe indtermin et bases sur les chantillons de Trotter et
Gleser. Bull Mm Soc Anthrop Paris, ns, 5:245-255.
4. Dupertuis CW & Hadden JA (1951). On the reconstruction of stature from long bones.
Am J Phys Anthropol, 9:15-54.
5. El Najjar MY & McWilliams KR (1978). Forensic anthropology: the structure,
morphology, and variation of human bone and dentition. Springfield, IL: Charles C.
Thomas.
6. Eveleth PB & Tanner JM (1990). Worldwide variation in human growth. New York:
Cambridge University Press.

121

7. Fazekas IG & Kosa F (1966). Contribution actuelle et tudes comparatives de la


dtermination de la taille foetale partir de la longueur diaphysaire des os des
extrmits des membres. Dtsch Z Gesamte Gerichtl Med, 58,2,142-60. (en allemand).
8. Fazekas IG & Kosa F (1978). Forensic ftal osteology. Budapest, Hungary :
Akademiai Kiado Publishers.
9. Feldesman MR & Lundy JK (1988). Stature estimates for some African PlioPleistocene fossil hominids. J Hum Evol, 17:583-596.
10. Formicola V & Franceschi M (1996). Regression equations for estimating stature from
long bones of early Holocene European samples. Am J Phys Anthropol, 100:83-88.
11. Fully G (1956). Une nouvelle mthode de dtermination de la taille. Ann Md Lg,
36 : 266-273.
12. Fully G & Pineau H (1960).Dtermination de la stature au moyen du squelette. Ann
Md Lg, 40 : 3-11.
13. Genoves S (1967). Proportionality of the long bones and their relation to stature
among Mesoamericans. Am J Phys Anthropol, 26: 67-78.
14. Holliday TW (1997). Body proportions in Late Pleistocene Europe and modern human
origins. J Hum Evol, 32:423-447.
15. Holliday TW & Ruff CB (1997). Ecogeographic patterning and stature prediction in
fossil hominids: comment on Feldesman and Fountain. Am J Phys Anthropol,
103:137-140.
16. Huxley AK & Jimenez SB (1996). Technical note : Error iun Olivier and Pineau's
regression formulae for calculation of stature and lunar age from radial diaphyseal
length in forensic fetal remains. Am J Anthropol,100:435-437.
17. Jungers WL (1988). Lucy's length: stature reconstruction in Australopithecus afarensis
(AL288-1) with implications for other small-bodied hominids. Am J Phys Anthropol,
76:227-231.
18. Jantz RL (1992).Modification of the Trotter and Gleser female stature estimation
formulae. J Forensic Sc, 37:1230-1235.

122

19. King KA. 2004. A test of the Fully anatomical method of stature estimation [abstract].
Am J Anthropol [Suppl] 38:125.
20. Konigsberg LW, Hens SM, Jantz LM & Jungers WL (1998). Stature estimation and
calibration : bayesian and maximum likelihood perspectives in physical anthropology.
Yrbk Physical Anthrop, 41:65-92.
21. Kosa K (1989). Age estimation from the fetal skeleton. In MY Iscan : Age markers in
the human Skeleton. Springfield, IL, Charles C Thomas.
22. Lundy JK (1985). The mathematical versus anatomical methods of stature estimate
from long bones. Am J Forensic Med Pathol, 6:73-75.
23. Lundy JK.(1988). A report on the use of Fully's anatomical method to estimate stature
in military skeletal remains. J Forensic Sci 33:534-539.
24. Manouvrier L (1893). La dtermination de la taille d'aprs les grands os des membres.
Mm Soc Anthropol Paris, 4,347-402.
25. Mller G (1935). Zur Bestimmung der Lnge beschadigter Extremittenknochen.
Anthropol Anzeiger, 12, 70-72. In El Najjar MY, McWilliams KR. (1978). Forensic
anthropology: the structure, morphology, and variation of human bone and dentition.
Springfield, IL: Charles C. Thomas.
26. Murail P (2005). Mtrique et anthropologie.Cours du Master d'anthropologie,
Bordeaux.
27. Olivier G (1960). Pratique anthropologique. Vigot, Paris.
28. Olivier G (1969). Practical Anthropology. Charles C Thomas, Springfiel, II.
29. Olivier G (1976). The stature of Australopithecus. Hum Evol, 5:529-634.
30. Olivier G & Pineau H (1958). Dtermination de l'ge du foetus et de l'embryon. Arch
d'Anatomie (La Semaine des Hpitaux), 6,21-28.
31. Olivier G & Pineau H (1960). Nouvelle dtermination de la taille foetale d'aprs les
longueurs diaphysaires des os longs. Ann Md Lg, 40,141-144.
32. Ousley S (1995). Should we estimate biological or forensic stature?J Forensic Sci,
40:768-773.

123

33. Pearson K (1899). Mathematical contribution to the theory of evolution: on the


reconstruction of the stature of prehistoric races. Philos Trans R Soc Lond [Biol]
192:169-244.
34. Raxter MH, Auerbach BM & Ruff CB ( 2006). Revision of the Fully technique for
estimating statures. Am J Phys Anthropol, 130 : 374-384.
35. Radoinova D, Tenekedjiev K & Yordanov Y (2002). Stature estimation from long bone
lengths in Bulgarians. Homo, 52:221-232.
36. Rollet F (1888). De la mensuration des os longs des membres. Thse Mdecine, Paris.
37. Ruff CB (1994). Morphological adaptation to climate in modern and fossil hominids.
Yrbk Phys Anthropol, 37:65-107.
38. Sciulli PW & Giesen MJ (1993). Brief communication: an update on stature
estimation in prehistoric Native Americans of Ohio. Am J Phys Anthropol, 92:395399.
39. Sciulli PW, Schneider KN & Mahaney MC (1990). Stature estimation in prehistoric
Native Americans of Ohio. Am J Phys Anthropol, 83:275-280.
40. Sjovold T (1990). Estimation of stature from long bones utilizing the line of organic
correlaton. J Hum Evol, 5:431-447.
41. Steele DG ( 1970). Estimation of stature from fragments of long limb bones. In :
Stewart TD (d.). Personal Identification in Mass Disaster. Washington DC, National
MusEum of Naturel History, p. 85-97.
42. Steele DG & Mc Kern TM (1969). A method for assessment of maximum long bone
length and living stature from fragmentary long bones. Am J Phys Anthropol, 31:215227.
43. Stevenson PH (1929). On racial differences in stature long bone regression formulae
for the Chinese. Biometrika, 21:303-318.
44. Stewart TD (1979a). Essentials of forensic anthropology. Springfield, IL: Charles C.
Thomas.

124

45. Telkka A (1950). On the prediction of human stature from the long bones. Acta Anat
(Basel) 9:103-117.
46. Tibbets GL (1981). Estimation of stature from the vertebral column in American
Blacks. J Forensic Sci, 26 : 715-723
47. Trotter M (1970). Estimation of stature from intact limb bones. In : Stewart TD (ed.).
Personal Identification in Mass Disasters. Whashington DC, National Museum of
Natural History, p. 71-84.
48. Trotter M & Gleser GC (1952). Estimation of stature from long bones of American
Whites and Negros. Am J Phys Anthropol, 10 : 463-514.
49. Trotter M & Gleser GC ( 1958). A re-valuation of estimation of stature based on
measurements of stature taken during life and of long bones after death. Am J Phys
Anthropol, 16 : 79-123.
50. Trotter M & Gleser GC (1977). Corrigenda : estimation of stature from long bones of
American Whites and Negros. Am J Phys Anthropol, 47 : 355-356.

Annexe 1 - Caractres discrets du crne


[ Raoul Perrot et Ludovic Bebono / 2007]

[ Navigation dans le chapitre]

1 - Dfinition de "caractre discret".


2 - Les caractres discrets craniens
2.1 - Les travaux historiques (1900 - 1940)
2.2 - Les travaux modernes.
2.3 - Index des caractres craniens nonmtriques retenus
3 - Tableau rcapitulatif.
4 - Bibliographie.

125

1 - Dfinition de "caractre discret".


Le terme de caractre discret [qualifi galement de caractre non mtrique ( Berry, 1975 De Stefano et al, 1984 - Perizonius, 1979 - Bergman, 1993, etc.), de discontinu ( BrasiliGualandi & Gualdi-Russo, 1989, etc.) ou d'pigntique ( Berry & Berry, 1967 - Hauser &
De Stephano, 1989, etc.)] dsigne un lment anatomique descriptif, non constant,
pouvant tre observ au niveau du crne et du post-crne.
Bien que discrets, ces caractres (en particulier ceux crniens) sont l'objet, depuis la charnire
XIX- XXme sicle, de trs nombreux travaux concernant leur ventuelle signification
biologique ( Corrucini, 1974) :

facteurs l'origine de leur apparition [environnement, hrdit ( Berry, 1975)],

variation en fonction du sexe, de l'ge ( Akabori, 1934 - Perizonius, 1979 -

Brasili-Gualandi & Gualdi-Russo, 1989),

du ct (pour les caractres bilatraux)( Akabori, 1934),

de la population ( Dodo, 1972, 1974, 1986a, 1986c, 1987, 1994 - Dodo & Ishida,

1990 - Sjvold, 1973 - Wood-Jones, 1931 , 1934).


Par ailleurs, la prise en compte de ces caractres, tant donn leur expressivit trs variable,
parfois mme la limite de l'absence [classiquement la prsence est indique par un "+",
l'absence par un "-"], s'avre diffcile : leur apprciation pouvant diffrer de manire
importante d'un chercheur l'autre, en fonction de sa pratique ( De Stephano et al, 1984). Il
tait donc indispensable d'uniformiser la prise en compte des caractres non-mtriques : souci
qui apparat dj dans les travaux de Sullivan ( 1922)!
Ainsi que le proposent Gualdi-Russo et al. ( 1999), une bonne standarisation suppose une
priode d'apprentissage au cours de laquelle interviennent 4 observateurs : les deux premiers,
ayant une connaissance thorique mais non pratique du problme, vont examiner sparement
" en double-aveugle" la mme srie de crnes. De leur ct, les deux autres observateurs,
ayant dj l'habitude de l'examen des traits discrets, travaillent ensemble, galement sur la
mme srie de crnes. Le listing et la frquence des caractres retenus par les quatre
chercheurs, sont ensuite compares par un test ki2.

2 - Les caractres discrets craniens

126

Les caractres discrets crniens sont, de loin, les caractres non-mtriques les plus tudis et
ceci depuis la plus haute Antiquit : c'est Hippocrate, en particulier, qui dcrit pour la
premire fois les os wormiens des sutures crniennes! Mais c'est partir du tout dbut du
XXme sicle que paraissent les premiers travaux scientifiques modernes.
2.1 - Les travaux historiques (1900 - 1940) [adapt de El-Najjar & McWilliams, 1978 ]
F. Russell dans "Studies in cranial variation" ( 1900), prsente l'tude d'environ 2000 crnes
pour lesquels il a retenu un certain nombre de traits morphologiques ( en particulier le canal
hypoglossal et le foramen supraorbitaire ) considrs comme tant discriminants dans l'tude
comparative des populations. Il essaie, en fonction de ces caractres de distinguer les Indiens
nordamricains de ceux sudamricains. Dans l'ordre chronologique vient ensuite AF
LeDouble dont les deux oeuvres majeures : Trait des Variations des Os du Crne de
I'Homme ( 1903) et Trait des Variations des Os de la Face de I'Homme ( 1907) font toujours
autorit [il est intressant de noter que le site de la Bibliothque Interuniversitaire de
Mdecine de Paris ( http://www.bium.univ-paris5.fr/histmed/medica/paleo.htm ) prsente une
version intgrale numrise de ces deux ouvrages]!
Les annes 1930-1935 sont marques essentiellement par les travaux d' Oetteking, Hooton,
Wood-Jones et Akabori.
L'ouvrage d' Oetteking : "Craniology of the North Pacific Coast"( 1930 ), est particulirement
intressant en montrant le grand intrt anthropologique que peut reprsenter la prise en
compte des cractres discrets. En effet la majorit du matriel osseux qu'avait sa disposition
cet auteur, prsentait des dformations craniennes importantes rendant alatoire toute tude
mtrique comparative avec des crnes intacts, ce qui n'tait pas le cas en retenant les
caractres non-mtriques. [Une remarque est faire cependant : Oetteking supposait que la
dformation volontaire du crne n'avait pas d'incidence sur l'apparition des traits discrets. Les
travaux plus rcents ( 1970) de NS Ossenberg :" The influence of artificial cranial
deformation on discontinuous morphological traits" semblent dmontrer, au contaire, une
relative dpendance entre les deux].
Hooton, de son ct dans un examen dtaill d'une population d'Indiens du sud-ouest des
Etats-Unis ( 1930), utilise galement les caractres discontinus pour distinguer des souspopulations. Il en est de mme pour Wood-Jones qui lui aussi prend en compte "The nonmetric morphological characters of the skull as criteria for racial diagnosis" ( 1931, 1934).

127

Akabori ( 1934 ), quant lui, propose une remarquable monographie dans laquelle il
recherche les diffrences significatives (sexe, ge et ct) de 85 caractres morphologiques
sur 400 crnes japonais modernes.
2.2 - Les travaux modernes.
Dans l'ensemble ces travaux essaient de trouver une origine gntique ces caractres
morphologiques inconstants, c'est en particulier le cas de l'Ecole japonaise, hritire des
recherches d'Akabori. En effet les scientifiques de l'archipel nippon ont consacr (et
continuent d'ailleurs de le faire) de trs nombreux tudes l'histoire du Japon et des
populations du Pacifique par le biais de la prise en compte des caractres discontinus
crniens : Dodo, 1972, 1974, 1986a, 1986c, 1987, 1994 - Dodo & Ishida, 1990 - Hanihara et
al, 1998a, 1998b, 2003 - Ishida & Dodo, 1993, 1997 - Jidoi et al, 2000 - Katayama, 1988].
Il est impossible de citer tous les Auteurs, aussi nous n'en retiendrons que quelques uns en
renvoyant le lecteur intress au tableau rcapitulatif. Il est noter que certains traits discrets,
suscitent, plus que d'autres l'intrt des chercheurs. A titre d'exemple on peut citer :

l' chancrure paritale ( Laughlin & Jorgensen, 1956 - Brothwell, 1959 - Anderson

& Merbs, 1962 - Bass, 1964 - Breathnach, 1965 - Berry & Berry, 1967 - Ossenberg,
1969 - Dodo, 1974),

la suture mtopique ( Comas, 1942 - Hess, 1946b - Woo, 1949a - Torgersen - 1950

- 1951b - Urison, 1959 - Breathnach, 1965- Ossenberg, 1969 - Baaten & all, 2003)

certains foramens, tels le mentonnier ( Montagu, 1954 - Riesenfeld, 1956 -

Murphy, 1956- Breathnach, 1965- Ossenberg, 1969 - Sublett, 1970),

ou encore le torus palatin ( Hrdlicka, 1940 - Miller & Roth, 1940 - Lasker, 1947,

1950 - Woo, 1950 - Scott, 1957 - DeVilliers, 1968 - Sublett, 1970 - Axellson &
Hedegaard,1985 - Barbujani et al, 1986),

etc...

2.3 - Index des caractres crniens non-mtriques retenus


Pour ce Prcis, nous avons retenu les 45 caractres discrets proposs par El-Najjar &
McWilliams, dans leur remarquable ouvrage "Forensic anthropology. The structure,
morphology and variation of human bone and dentition" ( 1978). Pour faciliter le travail du
lecteur, nous en donnons ci-aprs la liste alphabtique : chaque lien renvoyant au tableau

128

rcapitulatif, o le caractre est dcrit, ventuellement illustr et complt par les rfrences
les plus importantes le concernant [nous avons jug utile de reprendre la
bibliographie "historique" (1900-1940) et plus rcente (1940-1978) figurant dans l'ouvrage
d'El-Najjar & McWilliams, en la compltant par des rfrences modernes].
Angle goniaque
Apophyse coronode
Canal hypoglossal
Condyles occipitaux
Crte supramastode
Dhiscence tympanique
Echancrure :
- paritale
- supraorbitaire
Exostoses auditives
Foramen :
- alvolaire mentonnier
- alvolaire palatin antrieur
- de Huske
- infraorbitaire
- jugulaires
- mastodien
- mentonnier
- mentonnier interne
- nasal
- ovale
- palatin accessoire
- paritaux
- post-condylien
- supraorbitaire
- tympanique marginal
- zygomatique
Fosse supramatique
Fossette pharynge
Mat acoustique externe
M1 Md tri-radicule
Os :
- astrionique

129

- des Incas
- piptrique
- japonicum
- lambdode
- propres du nez
Pont :
- mylohyodien
- ptrigospineux
Processus ptrygopineux
Ptrion
Sillon :
- infraorbitaire
- sagittal suprieur
Suture :
- infraorbitaire
- mtopique
- palatine transverse
Torus :
- mandibulaire
- maxillaire
- palatin
Tubercule latral infracondylien
Wormiens lambdodes

3 - Tableau rcapitulatif
Caractre
1

Localisation [rle
(ventuellement)]

Angle goniaque (fig.1) Eversion possible en rapport


avec le fonctionnement du
M.masseter

Rfrences
Washburn, 1947 Horowitz & Shapiro, 1955
- Avis, 1959 - Moss &
Simon, 1968 McWilliams, 1974.

Apophyse coronode

Variation de sa forme (
LeDouble, 1907) : le sommet
pouvant tre pointu ou arrondi,
l'ensemble du processus tant
vertical, inclin vers l'avant ou
courb vers l'arrire "en lame de

Avis, 1959.

130

sabre" (grade "a" de LeDouble)


3

Canal hypoglossal
(fig.3)

Foramen sur la portion antrolatrale du condyle occipital


[Emissaire du N.hypoglosse]

LeDouble, 1903 Oetteking, 1930 - Akabori,


1934 - Berry & Berry,
1967 - Ossenberg, 1969 Sublett, 1970 - Dodo, 1987
.

Condyles occipitaux
(fig.3)

Crte supramastode
(fig 2)

Taille variable d'un individu un Oetteking, 1930 autre


DeVilliers, 1968.
Le long de la mastode. [Attache Hooton, 1930 - Oetteking,
d'un fascia du M.temporal]
1930 - Washburn, 1947 Scott, 1957 - DeVilliers,
1968.

Dhiscence
tympanique ( =
foramen de Huske)
(fig.3)

Perforation de forme irrgulire


du plancher du mur antrieur du
mat auditif. Taille et frquence
variable.

LeDouble, 1903 Hooton, 1930 - Oetteking,


1930 - Anderson, 1962 Ossenberg, 1969 Sublett, 1970 - Dodo,
1974.

Echancrure paritale
(fig 2)

Encoche de la suture paritotemporale l'intrieur du


temporal : cet espace pouvant
tre occup par un wormien.

Oetteking, 1930 Akabori, 1934 - Laughlin


& Jorgensen, 1956 Brothwell, 1959 Anderson & Merbs, 1962 Bass, 1964 - Breathnach,
1965 - Berry & Berry,
1967 - Ossenberg, 1969 Dodo, 1974.

Exostoses auditives
(fig 2)

Exostoses du conduit auditif,


visibles travers le mat auditif.
Elles proviennent gnralement
du mur postrieur du conduit.

Turner, 1879 - Russell,


1900 - Hrdlicka, 1935 Oetteking, 1930 - Dodo,
1972 - Kennedy, 1986 Standen et al,.1997.

Foramen alvolaire
mentonnier (fig 2)

Face linguale de la partie


antrieure de la mandibule, au

DeVilliers, 1968.

131

niveau des racines des deux


centrales. Foramen unique
bilatral, multiple.
10

11

12

Foramen alvolaire

Partie antrieure du maxillaire.


palatin antrieur (fig.3) Foramen unique, bilatral ou
multiple.

El-Najjar & McWilliams,

Foramen infraorbitaire Au dessous du rebord infrieur de

Schultz, 1954 - Riesenfeld,

(fig.1 et fig 2)

l'orbite, sur le
1956 - DeVilliers, 1968 maxillaire.Habituellement unique
Sublett, 1970.
mais peut tre multiple.
[ Passage des N.infraorbitaires et de
vaisseaux]

Foramens jugulaires

Localisation bilatrale sur la


Oetteking, 1930 - Akabori,
priphrie de l'occipital, entre
1934 - Dodo, 1986 a,
condyles occipitaux et suture
temporale.[Foramen missaire de la 1986b.
veine jugulaire]

(fig.3)

13

Foramen mastodien
(fig 2)

14

1978.

Foramen mentonnier
(fig.1)

14 bis Foramen mentonnier


interne (fig 2)

Au niveau de la suture occipitomastodienne, soit sur la portion


mastodienne du temporal soit
sur l'occipital

Oetteking, 1930 - Boyd,

Portion antrolatrale externe du


corps mandibulaire au niveau du
menton : en dessous de l'apex de
la racine de la premire
prmolaire. Foramen simple,
parfois doubl. Possibilit de
foramens accessoires.
[Foramen missaire de la
branche mandibulaire du
N.trigeminal et de vaisseaux
accompagnants en direction du
fascia de la lvre infrieure.]

LeDouble, 1907 -

1931 - Akabori, 1934 Berry & Berry, 1967.

Oetteking, 1930 - Akabori,


1934 - Montagu, 1954 Riesenfeld, 1956 - Murphy,
1956- Breathnach, 1965Ossenberg, 1969 - Sublett,
1970.

Portion antrolatrale interne du


corps mandibulaire au niveau du
menton.

15

Foramen nasal (fig.1 et Partie suprieure de chaque os


Akabori, 1934.
propre du nez: peut tre multiple.
fig 2)

16

Foramen ovale (fig.3)

Sphnode (au niveau de la base


du crne) [Sortie du rameau
mandibulaire du Vme

LeDouble, 1907 - Akabori,


1934 - Breathnach, 1965.

132

N.crnien, sa racine motrice et


l'artre mninge accessoire]
17

Foramen palatin
accessoire (fig.3)

18

Foramens paritaux
(fig 2)

Situ mdialement par rapport


M3 maxillaire.

Berry & Berry, 1967.

Sur les deux paritaux : en


arrire de la moiti postrieure
de la sagittale. [ Passage de
veines missaires depuis le sinus
sagittal suprieur. Parfois petite
branche de l'artre occipitale]

LeDouble, 1903 Hooton, 1930 - Oetteking,


1930 - Akabori, 1934 Bass, 1964 - Breathnach,
1965 - Berry & Berry,
1967 - Ossenberg, 1969 Sublett, 1970.

19

Foramen postcondylien (fig.3)

En arrire du condyle occipital


[Passage d'une veine missaire
du sinus sigmode au plexus
vertbral.].

Oetteking, 1930 - WoodJones, 1931, 1934 Akabori, 1934 Breathnach, 1965 - Berry
& Berry, 1967Ossenberg, 1969 - Sublett,
1970.

20

Foramen supraorbitaire 1/3 mdial rebord orbitaire


suprieur : classiquement un ou
(fig.1)
plusieurs foramens, parfois
20bis Echancrure
seulement une encoche plus ou
supraorbitaire (fig.1)
moins ouverte [Passage du nerf
corrugator supercilius].

Oetteking, 1930- WoodJones, 1931 - Akabori,


1934 - Breathnach, 1965 Berry & Berry, 1967 DeVilliers, 1968 Ossenberg, 1969 - Dodo ,
1974 , 1987 .

21

Foramen tympanique
marginal (fig.3)

22

Foramen zygomatique
(fig.1 et fig 2)

Petit foramen situ entre 1 et 5


mm du rebord latral du plateau
tympanique.

Laughlin, 1963 Ossenberg, 1969.

Sur la portion orbitaire de


Breathnach, 1965 - Berry
l'arcade zygomatique. Unique ou & Berry, 1967.
multiple : ne pas confondre
avec les pertuis vasculaires
gnralement prsents dans cette
zone mais de plus petite taille
[Foramen missaire de la
branche zygomaticofaciale du

133

N.zygomatique].
23

Fosse supramatique
(fig 2)

24

Fossette pharynge
(fig.3)

25

Mat acoustique
externe (fig.3)

Au dessus de la marge suprieure Akabori, 1934 - Turner &


du mat acoustique. Fosse de
Laughlin, 1963.
petite taille fond mince et plat
[Attache d'une partie des
cartilages de l'oreille.]
En avant du foramen magnum
sur la portion basilaire de
l'occipital : cette dpression peut
mesurer de 2 4 mm de diamtre
pour une profondeur de 1 7
mm.

Romiti, 1891 - Rizzo, 1901

Epaisseur variable de la pars


tympanica.

Anderson, 1962 -

- LeDouble, 1903Sullivan, 1920, 1922 Collins, 1926 - Oetteking,


1930 - Ossenberg, 1969.
DeVilliers, 1968 - Sublett,
1970.

26

M1 Md tri-radicule

3me racine sur la face linguale


de la racine distale de la
premire molaire mandibulaire.

Taylor, 1899 - Pedersen,


1949 - Tratman, 1951 Gabriel, 1971 - Turner,
1969, 1971.

27

28

Os astrionique (fig 2)

Os des Incas (fig 2)

Wormien situ au niveau de


l'astrion : lieu gomtrique de
rencontre des sutures temporoparitale et lambdode.

Akabori, 1934 - Ossenberg,


1969, 1970 - Sublett, 1970.

Enorme, et unique, wormien (cf. Matthews, 1889 os lambdode et wormiens


LeDouble, 1907 - Hooton,
lambdodes) occupant la suture
1930 - Oetteking, 1930 lambdode d'un astrion l'autre.
Torgersen, 1951a - Deol et
al, 1957.

29

Os piptrique (fig 2)

wormien situ au niveau du


ptrion.

Oetteking, 1930 DeVilliers, 1968 Ossenberg, 1969 - Sublett,


1970.

30

Os japonicum (fig.1 et
fig 2)

Arcade zygomatique : li la
persistance de la suture
tranvsersozygomatique qui est
plus ou moins perpendiculaire
la suture temporozygomatique et
dlimitant un petit territoire

Oetteking, 1930 - Birdsell,


1949 - Torgersen, 1951a DeVilliers, 1968 Hanihara et al, 1998a.

134

osseux autonome.
31

32

Os lambdode (fig 2)
(cf. wormiens
lambdodes)

Gros wormien (cf. os des Incas)

Akabori, 1934 - Berry &

la jonction des sutures

Berry, 1967 - Sublett, 1970

sagittale et lambdode (lambda).

- Dodo, 1974.

Os propres du nez

8 types ( Martin & Seller,


DeVilliers, 1968 - Sublett,
1959 ) : forme gnrale de
1970.
trapze base infrieure, plus ou
moins rtrci transversalement.

(forme) (fig.1)

33

34

Pont mylohyodien (fig Formation osseuse troite,


transverse, franchissant mi2)
distance des deux extrmits, le
sillon mylohyodien. Ce dernier
tant tant situ, verticalement
sur la face linguale de la branche
montante de la mandibule
[Passage N. et artre
mylohyodiens].

LeDouble, 1907 -

Pont ptrygospineux

Le processus ptrygodien du
sphnode peut prsenter, sur sa
marge postrieure, assez prs du
foramen ovale, une excroissance
osseuse en forme de pont ou
d'pine.[Passage vasculaire.]

LeDouble, 1903 - Hooton,


1930 - Oetteking, 1930 Akabori, 1934 - Chouk,
1946, 1947 - Ossenberg,
1969 - Sublett, 1970.

Lieu gomtrique de rencontre


des 4 os crniens :frontal,
parital, temporal et
sphnode.Le ptrion peut
prsenter une forme en H, X ou
K. Parfois se dveloppe un
wormien : os piptrique.

Collins, 1926, 1930 -

Sillon AP dans le plancher


orbitaire se terminant au contact
du rebord infrieur de l'orbite
[Passage des N.infraorbitaires et
de vaisseaux.]

El-Najjar & McWilliams,

(fig.3)

35

36

Ptrion (fig 2)

Sillon infraorbitaire
(fig.1)

37

Sillon sagittal
suprieur

Anderson, 1962 - Bass,


1964 - Breathnach, 1965 Ossenberg, 1969 Laughlin & Jorgensen,
1956 - Sublett, 1970 Dodo, 1974 - Jidoi &
Dodo, 2000.

Hooton, 1930 - Bass, 1964


- Murphy, 1956.

1978.

Partie mdiane de l'endocrne. A LeDouble, 1903 - Sublett,


prendre en compte son
1970
orientation. Normalement en
arrivant vers l'occipital il

135

s'oriente vers la droite du crne.


Variations : orientation gauche
avant l'occipital, continuation sur
l'occipital, terminaison floue au
contact de l'occipital.
38

Suture infraorbitaire
(fig.1 et fig 2)

39

Suture mtopique
(fig.1)

Petite suture au niveau de la


Oetteking, 1930 - Akabori,
portion orbitaire du maxillaire
1934 - Bass, 1964 sous le rebord infrieur de
Ossenberg, 1969.
l'orbite, elle descend
paralllement l'ouverture
nasale et se termine au niveau du
foramen infraorbitaire quand il
existe.
Milieu du frontal. A la naissance
frontal en 2 parties qui vont se
souder entre 1 et 2 ans, en ne
laissant qu'un vestige au niveau
de la zone glabellaire. Si
persistance chez l'adulte on parle
de mtopisme [dterminisme
gntique, familial, gne
dominant]

LeDouble, 1903 - Bryce


and Young, 1916 - Bolk,
1917 - Sullivan, 1922 Limson, 1924 Maslovskie, 1927 - Augier,
1928 - Schultz, 1929 Akabori, 1934 - Montagu,
1937 - Comas, 1942 Hess, 1946b - Woo, 1949a
- Torgersen - 1950 - 1951b
- Urison, 1959 Breathnach, 1965Ossenberg, 1969 - Baaten
& all, 2003.

40

Suture palatine
transverse (fig.3)

41

Torus mandibulaire
(fig 2)

Suture situe transversalement


sur le palatin entre les dents
17/18 et 27/28.

Akabori, 1934 - Sublett,

Formation osseuse longitudinale


au niveau de la face linguale de
la Md, entre le processus
alvolaire, au dessus et la ligne
mylohyodienne, en dessous. De
la C aux M. Corrlation possible
avec le torus palatin.

Furst, 1908 - Furst &

1970.

Hansen, 1915 - Hooton,


1918 - Campbell, 1925 Drennan, 1937 - Hrdlicka,
1940 - Moores et al, 1952 Lasker & Lee, 1957 -

136

Suzuki & Sakai, 1960 Johnson et al, 1965.


42

Torus maxillaire (fig.3) Ostoformation le long des


molaires maxillaires

Hooton, 1918 - Hrdlicka,


1940 - Woo, 1950 DeVilliers, 1968.

43

Torus palatin (fig.3)

Le long de la suture
intermaxillaire, dbutant prs du
foramen incisif (en AR de la 11)
et pouvant s'tendre jusqu' la
marge postrieure du maxillaire.
Corrlation possible avec le torus
mandibulaire.

Hooton, 1918 - Campbell,


1925 - Matthews, 1933 Thoma, 1937 - Hrdlicka,
1940 - Miller & Roth, 1940
- Lasker, 1947, 1950 Woo, 1950 - Scott, 1957 DeVilliers, 1968 - Sublett,
1970 - Axellson &
Hedegaard,1985 Barbujani et al, 1986.

44

Tubercule latral
infracondylien

45

Wormiens lambdodes
(fig 2)

Exostose en forme de pointe


Breathnach, 1965.
arrondie, situe juste en dessous
du condyle mandibulaire : les
dimensions varient de 1 10 mm
en hauteur et de 4 7 mm en
largeur
[ Insertion du ligament latral
temporomandibulaire]
Wormiens de taille moyenne
petite pouvant occuper la suture
lambdode d'un astrion un
autre (cf. os lambdode et os des
Incas).

Dorsey, 1897 - Torgersen,


1951a - Hess, 1964a Bennett, 1965 - Ossenberg,
1969 - Sublett, 1970 - ElNajjar & Dawson, 1977.

Figure 1 - Caractres discrets du crne : norma facialis.

137

Dessin inspir de El-Najjar & McWilliams, 1978.

Figure 2 - Caractres discrets du crne : norma lateralis.

138

Dessin inspir de El-Najjar & McWilliams, 1978.


La mandibule est suppose ressque, au niveau de la symphyse mentonnire, de
manire montrer les caractres discrets, en position linguale, de l'hmi-mandibule
droite.

Figure 3 - Caractres discrets du crne : norma basilaris.

139

Dessin inspir de El-Najjar & McWilliams, 1978.

Figure 4 - Caractres discrets du crne : variation du


pterion.

D'aprs El-Najjar & McWilliams, 1978 .


[Fr = frontal - P = parital - T = temporal - S = sphnode].

140
Le ptrion peut prsenter une forme en H (A et E), X (F) ou K (B
et D). Parfois se dveloppe un wormien : os piptrique (C).

Figure 5 - Caractres discrets du crne : variation des os


propres du nez.

D'aprs El-Najjar & McWilliams, 1978.

4 - Bibliographie
1. Akabori E (1934). The non-metric variations in the Japanese skull. Jap J Med Sci, 1,
Anatomy, 4:61-318.
2. Anderson J.E.(1962).The Human Skeleton. National Museum of Canada.Anderson,
1962.
3. Anderson JE & Merbs CF (1962).A contribution to the human osteology of the
Canadian Arctic. Royal Ontario Museum of Art and Archeology, occasional papers no.
IV, Toronto, Canada, 1962
4. Augier M (1928).Sur les origines du mtopisme. L'Anthropologie , 38:505-522.
5. Avis V (1959). The relation of the temporal muscle to the form of the coronoid
process. Am J Phys Anthropol, 77:99-104
6. Axellson G & Hedegaard B (1985) . Torus palatinus in Icelandic schoolchildren. Am.
J. Phys. Anthropol. 67:105-112.
7. Baaten PJJ, Haddad M, Abi-Nader K, Abi-Ghosn A, Al-Kutoubi & Jurjus AR (2003 ).
Incidence of metopism in the Lebanese population.Clinical Anatomy, 16:148-151.

141

8. Barbujani G, Rolo M, Barrai I & Cisternas JP (1986 ). Torus palatinus : a segregation


analysis. Human heredity 35,317-325.
9. Bass WM (1964). The variation in physical types of the prehistoric Plains Indians.
Plains Anthropol, 9:65-145,1964.
10. Bennett KA (1965). The etiology and genetics of wormian bones. Am J Phys
Anthropol, 23:255-260.
11. Bergman P (1993) . The occurrence of selected non-metrical traits of the skull in
relation to cribra orbitalia and grave equipment. Variability and Evolution 2/3, 63-75.
12. Berry AC (1975) Factors affecting the incidence of nonmetrical skeletal variants.
Journal of Anatomy 101, 361-379.
13. Berry AC & Berry RJ (1967). Epigenetic variation in the human cranium. J Anat ,
101:361-379.
14. Birdsell JB (1949). The problem of the early peopling of the Americas as viewed
fromAsia. In Laughlin, W.S. (Ed.): Physical Anthropology of the American Indian.
New York, The Viking Fund.
15. Bolk L (1917). On metopism.

Am J Anat, 22:27-48.

16. Boyd G I (1931). The emissary foramina in man and the anthropoids.

J Anat,

65:108-121.
17. Brasili-Gualandi P, Gualdi -Russo E (1989) Discontinuous traits of the skull: variation
on sex, age, laterality. Anthropologischer Anzeiger ,47: 239-250.
18. Brasili P, Gualdi -Russo E & Zaccagni L (1999) . Scoring of nonmetric cranial traits: a
population study. Journal of Anatomy, 195:551-562.
19. Breathnach AS (1965). Frazer's Anatomy of the Human Skeleton, 6th ed.London, J
and A Churchill, Ltd.
20. Brothwell DR (1959). The use of non-metrical characters of the skull in differentiating
populations. Dtsch Ges Anthropol, Bericht u.d.Tagung, Gott, 6:103-109.
21. Bryce F & Young M (1916). Observations on metopism. J Anat, 11:153-165.
22. Campbell TD (1925). Dentition and Palate of the Australian Aborigines. Adelaide,
Australia, Haswell Press.
23. Chouk KS (1946). On the incidence of foramen civinni and porus crotaphiticobuccinatorius in American Whites and Negroes.
Am J Phys Anthropol, 5:59-86.

II. Observations on 1,544 skulls.

142

24. Chouk KS (1947). On the incidence of foramen Civinni and porus crotaphiticobuccinatorius in American Whites and Negroes.
skulls.

II. Observations on 2,745 additional

Am J Phys Anthropol, 5:87-94.

25. Christensen AF (1997) . Cranial non metric variation in North and Central Mexico.
Anthropologische Anzeiger, 55:15-32.
26. Collins HB (1926). The temporo-frontal articulation in man. Am J Phys Anthropol,
9:343-348, 1926.
27. Collins HB (1930). Notes on the pterion.

Am J Phys Anthropol, 14.-41-44.

28. Comas J (1942). Contributions a I'tude du mtopisme. Genve, Kundig, 1942.


29. Corruccini RS. (1974 ) . An examination of the meaning of cranial discrete traits for
human skeletal biological studies. Am J Phys Anthropol, 40:425-446.
30. Deol M.S, Gruneberg H, Searle AG.& Truslove GM. (1957). Genetical differentiation
involving morphological characters in an inbred strain of mice.

J Morphol, 700:345-

375.
31. De Stephano GF, Hauser G, Guidotti A, Rossi S, Gualdi -Russo E & Brasili -Gualandi
P (1984) . Reflections on interobserver differences in scoring non-metric cranial traits.
Journal of Human Evolution, 13:349-355 .
32. De Villiers H.(1968). The Skull of the South African Negro. Johannesburg, University
Witwtaersrand Press.
33. Dodo Y (1974) . Non-metrical cranial traits in the Hokkaido Ainu and the northern
Japanese of recent times. J. Anthropol. Soc. Nippon, S2.-31-51.
34. Dodo Y (1986a) . A population study of the jugular foramen bridging of the human
cranium. Am J Phys Anthropol, 69:15-19.
35. Dodo Y (1986b). Observations on the bony bridging of the jugular foramen in man. J
Anat, 144:153-165.
36. Dodo Y (1986c) . Nonmetric cranial variants of the Micronesians from Guam. In K
Hanihara (ed.): Anthropological Studies on the Origin of Pacific Populations, with
Special Reference to the MicronesiansA Preliminary Report. Grant-in-Aid for
Overseas Scientific Surveys, Ministry of Education, Japan, pp. 58-65.
37. Dodo Y (1986d) . Metrical and non-metrical analyses of Jomon crania from eastern
Japan. In T Akazawa and CM Aikens (eds.): Prehistoric Hunter-Gatherers in Japan.
Tokyo: University of Tokyo Press, pp. 137-161.
38. Dodo Y (1972) . Aural exostosis in the human skeletal remains excavated in
Hokkaido. J Anthropol Soc Nippon, 80:11-22.

143

39. Dodo Y (1974). Nonmetrical cranial traits in the Hokkaido Ainu and the northern
Japanese of recent times. J Anthropol Soc Nippon, 82:31-51.
40. Dodo Y (1987). Supraorbital foramen and hypoglossal canal bridging : the two most
suggestive nonmetric cranial traits in discriminating major racial groupings of man. J
Anthropol Soc Nippon, 95:9-35.
41. Dodo Y (1994 ). The origin of Japanese: A nonmetric cranial approach. J Clin Exp
Med, 69:886-888. (en Japonais).
42. Dodo Y & Ishida H (1990). Population history of Japan as viewed from cranial
nonmetric variation. J Anthropol Soc Nippon, 98:269-287.
43. Dorsey GA.(1897).Wormian bones in the artificially deformed Kwakiutl crania.

Am

Anthropol, 70:169-173.
44. Drennan MR.(1937). The torus mandibularis in the Bushman.

J Anat, 72:66-70,

1937.
45. El-Najjar MY & Dawson G (1977). The effect of artificial cranial deformation on the
incidence of wormian bones in the lambdoid suture.

Am J Phys Anthrop, 46(1):155-

160.
46. El.Najjar Y & McWilliams KR (1978). Forensic anthropology. The structure,
morphology and variation of human bone and dentition.Charles C.Thomas,
Springfield., USA.190 p.
47. Furst C (1908).Torus mandibularis bie den Eskimos und anderen Rassen. Anat Anz,
52:295-296.
48. Furst C & Hansen CG (1915). Crania Groelandica. Copenhagen, Host & Son.
49. Gabriel AC (1971). Genetic types in teeth. In Turner, C.G. II: Three-rooted
mandibular first permanent molars and the question of American Indian origin.

Am

J Phys Anthropol, 34:229-241.


50. Gualdi -Russo E, Tasca MA & Brasili P (1999) .Scoring og nonmetric traits : a
methodological approach. J.Anat,195:543-550.
51. Hanihara T, Ishida H & Dodo Y (1998a) . Os zygomaticum bipartitum: frequency
distribution in major human populations. J Anat, 192:539-555.
52. Hanihara T, Ishida H & Dodo Y (1998b) . Place of the Hokkaido Ainu (northern
Japan) among circumpolar and other peoples of the world : a comparison of the
frequency variations of discrete cranial traits. Int J Circumpolar Health, 57:257-275.
53. Hanihara T, Ishida H & Dodo Y (2003). Characterization of biological diversity
through analysis of discrete cranial traits. Am J Phys Anthropol,121:241-251.

144

54. Hauser G & De Stefano GF (1989). Epigenetic variants of the human skull. Stuttgart:
Schwizerbartsche Verlagsbuchandlung.
55. Hertzog KP (1968 ). Associations between discontinuous cranial traits. Am J Phys
Anthropol, 29:397-404.
56. Hess L.(1946a). Ossicula wormiana.

Hum Biol, 75:61-80.

57. Hess L.(1946b). The metopic suture and the metopic syndrome.

Hum Biol, 77:107-

136.
58. Hooton EA (1918).On certain Eskimoid characters in Icelandic skulls. Am J Phys
Anthropol, 7:53-76.
59. Hooton EA (1930).The Indians of Pecos Pueblo, A Study oj Their Skeletal
Remains.New Haven, Yale Pr.
60. Horowitz SL. & Shapiro HH (1955). Modification of skull and jaw architecture
following removal of the masseter muscle in the rat.

Am J Phys Anthropol, 13: 301-

322.
61. Howells WW (1973a) . Cranial variation in man: a study by multivariate analysis of
patterns of difference among recent human populations. Papers of the Peabody
Museum no. 67. Cambridge, MA: Peabody Museum, Harvard University, p 1-259.
62. Hrdlicka A (1935). Ear exostoses. Smithsonian Miscellaneous Collection 93, 1-100.
63. Hrdlicka A (1940). Mandibular and maxillary hyperostosis.

Am J Phys Anthropol,

27:1-68.
64. Ishida H & Dodo Y (1993) . Nonmetric cranial variation and the populational affinities
of the Pacific peoples. Am J Phys Anthropol, 90:49-57.
65. Ishida H & Dodo Y (1997) . Cranial variation in prehistoric human skeletal remains
from the Marianas.Am J Phys Anthropol,104:399-410.
66. Jantz RL & Owsley DW (2001). Variation among early north american crania. Am J
Phys Anthropol, 114:146-155.
67. Jidoi K, Nara T & Dodo Y (2000) . Bony bridging of the mylohyoid groove of the
human mandible. Anthropol Sci, 108:345-370.
68. Johnson CC, Gorlin R.J &.Anderson VE (1965). Torus mandibularis : a genetic
study. Am J Hum Genet, 77:433-439.
69. Katayama K (1988) . A comparison of the incidences of non-metric cranial variants in
several Polynesian populations. J. Anthropol. Soc. Nippon, 96:357-369.
70. Kennedy GE (1986). The relationship between auditory exostosis and cold water: a
latitudinal analysis. Am J Phys Anthropol, 71:401-415.

145

71. Lasker G (1947). Penetrance estimated by frequency of unilateral occurrence and by


discordance in monozygotic twins. Hum Biol,79:217-230.
72. Lasker G (1950). Genetic analysis of racial traits of the teeth. Cold Spring Harbor
Symp Quant Biol, 75:191-203.
73. Lasker G.& Lee MG (1957).Racial traits in the human teeth. J Forensic Sci, 2:401419.
74. Laughlin WS (1963).Eskimos and Aleuts: their origins and evolution. Science ,
142:633-645, 1963.
75. Laughlin WS & Jorgensen JB (1956). Isolate variation in Greenlandic Eskimo
crania.

Acta Genet, 6:3-12.

76. LeDouble AF (1903).Trait des Variations des Os du Crne de I'Homme. Paris, Vigot.
77. LeDouble AF (1907). Trait des Variations des Os de la Face de I'Homme. Paris,
Vigot.
78. Limson M (1924).Metopism as found in Filipino skulls.

Am J Phys Anthropol,

7:317-324.
79. Manzi G, Gracia A & Arsuaga J-L (2000). Cranial discrete traits in the Middle
Pleistocene humans from Sima de los Huesos (Sierra de Atapuerca, Spain): does
hypostosis represent any increase in "ontogenetic stress"'along the Neanderthal
lineage? J Hum Evol, 38:425-446.
80. Martin R. & Saller K (1959). Lehrbuch der Anthropologie. Stuttgart, Gustav
FischerVorlag.
81. Maslovskie VV (1927). O Metopizme.

Russkaya Anthropologiska Zhurnal,

75:7-127.
82. Matthews GP (1933).Mandibular and palatine tori and their etiology. J Dent Res,
13:245.
83. Matthews W (1889). The Inca bone and kindred formations among the ancient
Americans.

Am Anthropol, 2:237-345.

84. McWilliams KR (1974). Gran Quivira Pueblo and Biological Distance in the
U.S.Southwest.

Ph. D. dissertation, Arizona State University, Tempe,

Arizona.
85. Miller SC & Roth H (1940).Torus palatinus, a statistical study. J Am Dent Assoc,
27:1950-1957, 1940.
86. Molto JE (1979) . The assessment and meaning of intraobserver error in population
studies based on discontinuous cranial traits. Am J Phys Anthropol, 51:333-344.

146

87. Montagu MFA (1937). The medio-frontal suture and the problem of metopism in the
primates.

J Royal Anlhropol Inst, 67:157-201.

88. Montagu MFA (1954). The direction and position of the mental foramen in the great
apes and man.

Am J Phys Anthropol, 72:503-518.

89. Moorrees CFA., Osborne RH.& Wilde E (1952). Torus mandibularis:


in Aleut children and its genetic determinants.

its occurrence

Am J Phys Anthropol, 70:319-329.

90. Moss ML.& Simon MR (1968).Growth of the human mandibular angular process: a
functional cranial analysis.

Am J Phys Anthropol, 25:127-138.

91. Murphy T (1956). The pterion in the Australian Aborigines.

Am J Phys

Anthropol,74:225-244, 1956.
92. Oetteking B (1930). Craniology of the North Pacific Coast.

Mem Am Mus Nat

Hist,Jesup North Pacific Expedition, 77:1-391.


93. Ossenberg NS (1969). Discontinuous Morphological Variation in the Human
Cranium. Ph. D. Dissertation, University of Toronto.
94. Ossenberg NS (1970) . The influence of artificial cranial deformation on discontinuous
morphological traits. Am J Phys Anthropol, 33: 357-372.
95. Pedersen PO (1949). The East Greenland Eskimo Dentition.

Copenhagen,

Meddelesser om Groland, 142, 1-256.


96. Perizonius WRK (1979) . Non metric cranial traits: sex difference and age
dependence. J Hum Evol, 8:679-684.
97. Pietrusewsky M (1984). Metric and non-metric cranial variation in Australian
Aboriginal populations compared with populations from the Pacific and Asia.
Occasional Papers in Human Biology, 5:1-113. Canberra: Australian Institute of
Aboriginal Studies.
98. Piontek J (1979) . Natural selection and microevolutionary variability of non-metric
traits in medieval populations of Poland. Studies in Physical Anthropology, 5:95-110.
99. Piontek J (1988). Natural selection and non-metric traits in skeletal populations.
Human Evolution 3, 321-327.
100.

Rieping A (1919). Zur Pathogenese des Turmschadels.

101.

Riesenfeld A (1956). Multiple infraorbital, ethmoidal, and mental foramina in the

races of man.
102.

Dtsch Z Chir, 148:1.

Am J Phys Anthropol, 74:85-100.

Rizzo A (1901). Canale cranio faringeo, fossetta faringea, interparietali e


pre-interparietali nel cranio umano. Monitore Zoo Italiano, 72:241-252.

147

103.

Romiti G (1891).La fossetta faringea nell'osso occipitale dell'uomo. Atti della

Societa Toscana di Scienze Naturali Residente in Pisa, Memoria II, Pisa.


104.

Rosing FW (1984). Discreta of the human skeleton: a critical review. J Hum Evol,

13:319-323.
105.

Rubini M (1997). Biological homogeneity and familial segregation in the Iron age

population of Alfedena (Abruzzo, Italy), based on cranial discrete traits analysis.


International Journal of Osteoarchaeology, 6:454-462.
106.

Russell F (1900). Studies in cranial variation. Am Nat, 34:737-743.

107.

Schultz AH (1929).The metopic fontanelle, fissure, and suture. Am J Anat,

44:475-499.
108.

Schultz AH.(1954). Die foramina Infraorbitalia der Primaten. Z Morphol

Anthropol, 46:404-407.
109.

Scott J (1957) Muscle growth and function in relation to skeletal morphology. Am

J Phys Anthropol, 75:197-234.


110.

Sjvold T (1973) . The occurrence of minor nonmetrical variants in the skeleton

and their quantitative treatment for population comparisons. Homo 24:204-233.


111.

Sjvold T (1984) . A report on the heritability of some cranial measurements and

non-metric traits. In Multivariale Statistical Methods in Physical Anthropology (ed.


Van Vark, GN, HowellsWW), pp. 223-246. Dordrecht, Holland: D. Reidel.
112.

Standen VG, Arriaza BT & Santoro CM. (1997) . External auditory exostosis in

prehistoric Chilean populations: a test of the cold water hypothesis. Am J Phys


Anthropol, 103:119-129
113.

Sublett AJ (1970). Seneca Physical Type and Changes Through -Time. Ph. D.

dissertation, Sunny Buffalo, University Microfilms 66-12, 133.


114.

Sullivan LR (1920). The fossa pharyngea in American Indian crania. Am

Anthropol,22:237-245.
115.

Sullivan LR (1922). The frequency and distribution of some anatomical variations

in American crania. Am Mus Nat Hist Pap, 23:207-258.


116.

Sutter RC & Mertz L (2004). Nonmetric cranial trait variation and prehistoric

biocultural change in the Azapa valley, Chile. Am J Phys Anthropol, 123:130-145.


117.

Suzuki M. & Sakai T (1960). A familial study of torus palatinus and torus

mandibu-laris.
118.

Am J Phys Anthropol, 75:263-272.

Taylor AE (1899). Variations in the human tooth-form as met with in isolated

teeth. J Anat Physiol, 33:268-272.

148

119.

Thoma KH (1937). Torus palatinus.

Int J Orthod Oral Surg, 23:194-202.

120.

Torgersen JH (1950). A roentgenological study of the metopic suture. Acta Radiol,

33:1-11.
121.

Torgersen JH (1951a). Hereditary factors in the sutural pattern of the skull.

Ada Radiol, 36:374-382.


122.

Torgersen JH (1951b). The developmental genetics and evolutionary meaning of

the metopic suture. Am J Phys Anthropol, 9:193-210.


123.

Trattman EK (1951). A comparison of the teeth of people. Indo-European racial

stock with the Mongoloid racial stock.

In Lasker, GW. and Angel JL (Eds.):

Yearbook of Physical Anthropolgy. New York, Wenner Gren Foundation.


124.

Turner CG II & Laughlin WS (1963). Postnatal development of the Sadlermiut

Eskimo temporal bone.


125.

Am J Phys Anthropol, 27:406.

Turner CG II (1969). Microevolutionary interpretation from the dentition. Am

JPhys Anthropol, 30:421-426.


126.

Turner CG II (1971). Three-rooted mandibular first permanent molars and the

ques-tion of American Indian origin. Am J Phys Anthropol, 34:229-241.


127.

Turner W (1879).On exostoses in the external auditory rneatus.

JAnat Physiol,

13:2-13.
128.

Tyrrell AJ & Chamberlain H. (1998). Non-metric trait evidence for modern human

affinities and the distinctiveness of Neanderthals. J Hum Evol, 34:549-554.


129.

Urison MI. (1959). Metopism U Chelovska.

Sovetskaya Antropologiva, 3:3-19.

130.

Washburn SL (1947).The relation of the temporal muscle to the form of the skull.

Anat Rec, 99:239-248.


131.

Woo JK (1949a.). Racial and sexual differences in the frontal curvature and its

relation to metopism. Am ] Phys Anthropol, 7:215-226.


132.

Woo JK (1949b). Direction and type of the transverse palatine suture and its

relation to the form of the hard palate. Am J Phys Anthropol, 7:385-400.


133.

Woo JK (1950). Torus palatinus. Am J Phys Anthropol, S:81-100.

134.

Wood-Jones F (1931). The non-metric morphological characters of the skull as

criteria for racial diagnosis. I, II, III. J Anat, 65:179-195, 368-378, 438-445.
135.

Wood-Jones F (1934). The non-metric morphological characters of the skull as

criteria for racial diagnosis.

IV, V. J Anat, 68.-96-108, 323-330.

149

Annexe 2 - Caractres discrets du post-crne


[ Ludovic Debono et Raoul Perrot / 2007]

[ Navigation dans le chapitre]

1 - Introduction.
2 - Index des caractres discrets retenus pour
les os du post-crne

3 - Tableau rcapitulatif.
4 - Bibliographie.

1 - Introduction.
Ainsi que nous l'avons dej indiqu propos du crne, les anatomistes et anthropologues ont
depuis longtemps remarqu des variations anatomiques et morphologiques (qualifies de
"caractres discrets") sur les os du squelette. De vastes tudes ont parfois tent de les
prsenter de faon plus ou moins exhaustive. Cette Annexe 2 du Prcis d'Anthropobiologie
descriptive et mtrique du squelette reprend, dans ses grandes lignes, les caractres tudis par
l'un de nous (Ludovic Debono), dans le cadre de sa thse de l'Universit Lyon1 (L.Debono,
2006), effectue sous la direction de Bertrand Mafart, qui a d'ailleurs dtermin le choix de
ces variations dans la continuit de ses travaux portant sur des sries historiques provenales
(Mafart, 1980, 1984, 1996).
Un caractre discret est par dfinition cot "prsent" ou "absent".Cette dichotomie simple
(voire simpliste) permet des calculs statistiques efficaces. Seuls sont signals ici les caractres
discrets correspondant cette dfinition stricte (exemple : foramen sternal) mais aussi des
caractres pouvant se rpartir en plusieurs classes (exemple : position de la tubrosit
bicipitale du radius). Quelquefois, le caractre se comporte rellement en terme de prsence
ou d'absence, sans stade intermdiaire possible (exemple : l'apophyse sus-pitrochlenne de
l'humrus). Mais il existe souvent entre l'absence du signe et sa prsence nette un continuum
de forme, qu'il est parfois difficile de sparer nettement (exemple : crte fessire du fmur).
Certains auteurs cotent ces signes sur une chelle mais ce systme comporte des
inconvnients mthodologiques : en particulier dans les cas d'arthrose et d'enthsopathie
(L.Debono, 2006). Nous avons donc choisi une frontire clairement dfinie pour dterminer

150

ou non l'existence du signe sur un os et, d'une faon gnrale, nous n'avons gard que les
formes indiscutables en liminant les formes ambigus. Nous avons hsit (R.Perrot)
prendre en compte le rachis tant certains caractres discrets apparaissent appartenir davantage
au domaine de la palopathologie qu' celui des variations morphologiques : nous avons
finalement dcid de suivre le co-auteur de cette annexe 2 du Prcis (L.Debono) et retenu
le spina bifida de l'Atlas, le spina bifida occulta du sacrum. et la spondylolyse lombaire.
Quelques problmes mthodologiques doivent tre prciss. Les caractres discrets du postcrne, en dehors du rachis, sont situs sur des os apparis. Sur un chantillon archologique,
les squelettes sont le plus souvent incomplets, il arrive frquemment qu'un seul des deux os
soit conserv : restreindre l'tude aux seuls os symtriquement conservs aurait rduit trop
drastiquement la liste des variations anatomiques retenues, de ce fait tous les os disponibles
ont t pris en compte. Sur le vivant, il est ais de donner une prvalence du signe par
individu [cette prvalence (sexe, ct, ge) longuement dveloppe par L.Debono dans sa
thse (et devant faire l'objet d'articles spars, avec B.Mafart) n'a pas t aborde dans le
cadre de ce Prcis].

2 - Index des caractres discrets retenus pour les os du post-crne


Clavicule :
Perforation de la clavicule
Humrus :
Apophyse sus-pitrochlenne
Foramen supra-trochlaire
Perforation humrale
Perforation olcranienne
Ptre de l'humrus
Translucidit du septum humral
Trou intercondylien
Tunnel osseux sus-pitrochlen
Fmur :
Convexit de la bordure articulaire
Crte fessire
Empreinte de Bertaux
Empreinte de Poirier
Empreinte iliaque

151

Extension de la surface articulaire


Facette de Poirier
Fosse d'Allen
Fosse cervicale du fmur
Fosse hypotrochantrique
Fossette d'Allen
Troisime trochanter
Tubrosit glutale
Patella :
Encoche du vaste externe sur la patella
Patella partita
Rachis :
Dhiscence de l'arc postrieur de l'Atlas
Spina bifida de l'Atlas
Spina bifida occulta du sacrum
Spondylolyse lombaire
Radius :
Position de la tubrosit bicipitale du radius
Scapula :
Os acromial
Sternum :
Foramen sternal
Perforation sternale
Tibia :
Tubercule de Gerdy
Tarse :
Astragale accessoire
Calcaneus secundarius
Os trigone de l'astragale
Talus surnumraire

3 - Tableau rcapitulatif
Os
1

Clavicule

Caractres discrets [*]


Perforation de la
clavicule (fig.1)

Fin tunnel sur la surface


antro-suprieure : passage
du nerf supra-

Rfrences
Saunders, 1978 Mafart, 1984

152

claviculaire.Caractre rare,
rencontr galement chez le
ftus et l'enfant : son
dterminisme est trs
probablement gntique (cas
familiaux). Etiologie
rapprocher de celle de
l'apophyse suspitrochlenne.
2

Humrus

Apophyse suspitrochlenne (fig.2)

Petite formation osseuse, en


forme de pyramide aplatie,
situe au-dessus de
l'pitrochle ( environ 6 cm
chez l'adulte). Parfois une
bandelette fibreuse fait suite
l'apophyse et forme avec
elle un canal ostofibreux o
passe le nerf mdian
accompagn gnralement
d'une artre : cette variation
anatomique rare chez Homo
est par contre frquente chez
certains mammifres (flids,
en particulier).
L'apophyse suspitrochlenne (rsurgence
atavique d'un caractre
phylogntique?) a t
dcrite chez des
prhistoriques du
Msolithique et chez Homo
sapiens Neanderthalensis
(site du Regourdou). Cette
apophyse apparat ds le
dveloppement
embryonnaire, sans cause
dclenchante : son
dterminisme est trs
probablement gntique
(quelques cas familiaux).

Struthers, 1873 Testut, 1889, 1890 Cunningham, 1898 Terry, 1921 Hrdlicka, 1923 Paturet, 1951 Magnant et al, 1971 Mafart, 1983, 1984 Dellon, 1986 Dastugue & Gervais,
1992 - Baron, 2003

153

Perforation humrale
[Foramen supratrochlaire /Perforation
olcranienne / Trou
intercondylien](fig.3).

Les fosses olcranienne et


coronode de l'humrus sont
habituellement spares par
une mince lame d'os cortical.
Il peut arriver [sur l'os sec
seulement : tissu fibreux chez
le vivant] qu'une ouverture
gnralement ovalaire [ taille
pouvant varier de 1 12 mm
pour le grand axe] fasse
communiquer les deux
fosses, au niveau du septum
humral. Les rebords du
foramen sont mousses
[distinction par rapport une
action post-mortem
taphonomique]. Ce caractre
discret se rencontre chez
beaucoup de Mammifres
animaux et parmi les
Primates Hominiens chez
certains Australopithques et
Nanderthaliens.
Signification, formation et
tiologie de cette perforation
olcranienne restent encore
largement mconnues.

Lamb, 1890 Barbosa-Sueiro, 1931


- Hrdlicka, 1932 Olivier, 1951 - Roaf,
1957 - Saunders,
1978

Ptre de l' humrus


(fig.4).

"Surface concave s'talant


au dessus de l'picondyle et
en dedans du bord externe"
(Manouvrier in Mafart,1984).
Elargissement mettre en
rapport avec le
dveloppement du brachial
antrieur : ce serait donc un
marqueur d'activit
musculaire intense du
membre suprieur se
dveloppant au cours de la
vie adulte

Manouvrier &
Anthony, 1907 Mafart, 1980, 1984 -

154

Translucidit du
septum humral
(fig.5).

La lame osseuse du septum


humral peut avoir jusqu'
5mm d'paisseur. Pour des
paisseurs infrieures,
l'amincissement entrane une
translucidit. Certains auteurs
ont voulu voir dans ce
caractre discret une possible
tiologie de la perforation
humrale : en fait, dans la
plupart des cas, cette dernire
s'observe au niveau d'un
septum pais!

Manouvrier, 1921 Glanville, 1967 Riesenfeld & Simon,


1975 - Mafart, 1980

Tunnel osseux suspitrochlen.

Sur le bord interne de


l'humrus, 2 3 cm au dessus
de l'pitrochle : le tunnel
peut tre, soit complet
formant une arcade (fig.6),
soit incomplet sous forme
d'une encoche osseuse,
limite par deux spicules
osseux, de direction oppose
(fig.7).
Caractre discret rare,
pouvant servir, lorsqu'il
existe, au passage des artres
rcurrentes ulnariennes
antrieure et postrieure, des
deux branches de l'artre
collatrale interne unfrieure
ainsi qu' un rameau du nerf
cubital.

L.Debono, 2006

Crte fessire (fig.8).

La crte fessire [insertions


de fibres musculaires du
grand fessier] reprsente avec
la fosse
hypotrochantrique et le
troisime trochanter [avec
lesquels d'ailleurs elle
entretient des liens anatomo-

Apostolakis, 1931 Dwight, 1889 Appleton, 1922

Fmur

155

fonctionnels troits] les trois


caractres discrets de la
rgion glutale (fessire).
Elle est dfinie comme tant
"l'exagration de la lvre
externe de la ligne pre du
fmur" ( Apostolakis,
1931).Elle est, de ce fait,
d'estimation difficile voire
subjective! En ce qui
concerne son origine, son
dveloppement avec l'ge
militerait en faveur d'une
enthsopathie classique du
grand fessier
8

Empreinte iliaque
[empreinte de Poirier /
empreinte de Bertaux ]
(fig.9 - fig.10).

L'empreinte iliaque
reprsente avec l' extension
de la surface articulaire et la
fosse d'Allen [avec
lesquelles elle a t
longtemps confondue] les
trois caractres discrets de la
rgion antrieure du col
fmoral. Cette empreinte est
dfinie par Mafart (1984)
comme " une plaque
rugueuse, situe proximit
du bord antro-suprieur de
la facette articulaire, sans
continuit anatomique avec
cette dernire [ce qui permet
de la distinguer de l'extension
de la surface articulaire].
Comme pour les trois autres
caractres discrets du col
fmoral, l'tiologie en est
incertaine: signe
d'acroupissement, formation
particulire du couple cotylefmur, contact avec le

Regnault, 1898 Paul-Boncour, 1900 Poirier, 1911 Wamsley, 1915 Meyer, 1924 Odgers, 1931 Meyer, 1934 Paturet, 1951 Kostick, 1963 Angel, 1964 Finnegan & Faust,
1974 - Winder, 1974
- Saunders, 1978 Mafart, 1984

156

segment vertical du ligament


ilio-fmoral en position
d'extension complte, contact
fmur-cotyle pendant le
sommeil, pression de la
capsule articulaire circulaire,
etc...
9

Extension de la surface
articulaire [facette de
Poirier / convexit de
la bordure articulaire]
(fig.9 - fig.11).

L'extension de la surface
articulaire reprsente avec l'
empreinte iliaque et la fosse
d'Allen [avec lesquelles elle
a t longtemps confondue]
les trois caractres discrets de
la rgion antrieure du col
fmoral. Ce caractre discret
correspond une extension
du cartilage articulaire, en
direction du col fmoral. A la
diffrence de l'empreinte
iliaque, cette formation est
spare du col par le mme
liser osseux que celui de la
surface articulaire fmorale.
L'tiologie de cette "facette
articulaire
surnumraire" demeure
obscure : certains voulant y
voir une simple squelle biomcanique : marqueur
d'acroupissement (ou du
moins d'hyperflexion rpte
de la hanche).

Charles, 1894 Poirier, 1911 Parsons, 1914 Meyer, 1924 Odgers, 1931 Kostick, 1963 Angel, 1964 Finnegan & Faust,
1974 - Saunders,
1978 - Mafart, 1984 Donlon, 2000

10

Fosse d'Allen [fosse


cervicale du fmur /
fossette d'Allen](fig.9 fig.12).

La fosse d'Allen reprsente


avec l' empreinte iliaque et l'
extension de la surface
articulaire [avec lesquelles
elle a t longtemps
confondue] et l' extension de
la surface articulaire les trois
caractres discrets de la

Meyer, 1924 Odgers, 1931 Meyer, 1934 - Angel,


1959, 1960 - Kostick,
1963 - Angel, 1964 Saunders, 1978 Mafart, 1984 Donlon, 2000

157

rgion antrieure du col


fmoral. La fosse d'Allen est
"une dpression discrte et
souvent cribliforme situe
prs de la surface articulaire
" de la tte fmorale
[dfinition d'Allen lui-mme,
en 1884]. L'tiologie
demeure inconnue malgr
une tendance mcaniste, qui
verrait dans ce caractre
discret une squelle des
tensions de la capsule
articulaire en ce point
(Angel, 1964).
11

Fosse
hypotrochantrique
(fig.13).

La fosse hypotrochantrique
reprsente avec la crte
fessire et le troisime
trochanter [avec lesquels
d'ailleurs elle entretient des
liens anatomo-fonctionnels
troits] les trois caractres
discrets de la rgion glutale
(fessire). Il s'agit df'une
"fosse longitudinale creuse
parfois sur la face externe du
fmur, immdiatement en
dehors de la srie de
rugosits qui marquent
l'insertion du grand fessier"
(Poirier, 1911). Cette fosse
prsente gnralement un
fond rugueux et irrgulier.
Des formations quivalentes
existent ches les
Anthropodes et chez les
hominids fossiles.
L'tiologie de la fosse
hypotrochantrique demeure
floue : gntique (atavique),

Houz, 1883 Dwight, 1889 - PaulBoncour, 1900 Bello y Rodriguez,


1908 - Poirier, 1911 Appleton, 1922 Hrdlicka, 1934 Saunders, 1978 Mafart, 1996 Pickford et al,2002

158

mcaniste, mtabolique.
12

13

Patella

Troisime trochanter
[tubrosit glutale]
(fig.14)

Le troisime trochanter
reprsente avec la crte
fessire et la fosse
hypotrochantrique [avec
lesquels d'ailleurs il entretient
des liens anatomofonctionnels troits] les trois
caractres discrets de la
rgion glutale
(fessire).Insertion d'une
partie des fibres du grand
fessier, la tubrosit glutale
est une formation classique
chez les mammifres y
compris primates. Comme
pour les autres caractres de
la rgion glutale, la
difficult rside dans
l'apprciation du passage du
caractre
morphologiquement normal
celui surnormal (continuum
de forme)! L'tiologie du
troisime trochanter demeure
inconnue : gntique
(atavique), mcaniste.

Cruveilher, 1832 Dixon, 1896 - Treves,


1886 - Dwight, 1889
- Paul-Boncour, 1900
- Poirier, 1911 Appleton, 1922Apostolakis, 1931 Hrdlicka, 1937 Saunders, 1978

Encoche du vaste
externe (fig.15)

L' encoche du vaste externe


est avec la bipartition de la
rotule [patella partita, avec
laquelle elle est parfois
confondue] les deux
variations anatomiques les
plus frquentes de la patella.
Ce caractre discret est du
l'insertion du muscle vaste
externe qui cre la partie
supro-externe de la patella
une encoche arrondie, avec
frquemment un angle pointu
en position infrieure : il
s'agit toujours d'os cortical,
lisse , arrondi et fin sans
aspect cicatriciel. L'tiologie

Kempson, 1902 Wright, 1904 Oetteking, 1922 Messeri, 1958 Saunders, 1978 Mafart, 1984 Capasso et al, 1999 Scapinelli & Capasso,
2000 - Al-Oumaoui et
al, 2004

159

la plus vidente est mcaniste


(marqueur d'activit) avec,
peut tre en plus, un dfaut
de vascularisation de cette
zone.
14

15

Rachis

Patella partita (fig.16)

La bipartition de la rotule est


avec l' encoche du vaste
externe [avec laquelle elle est
parfois confondue] les deux
variations anatomiques les
plus frquentes de la
patella. Cette dernire est
habituellement forme
partir d'un seul point
d'ossification. Cependant un
ou plusieurs points
accessoires peuvent se
former dont l'absence
ventuelle de fusion entrane
la formation d'une patella
partita. De nombreuses
tiologies ont t proposes
dont deux sont plus
frquemment retenues :
congnitale (non fusion
spontane des diffrents
noyaux d'ossification) /
mcanique (traction
excessive du muscle vaste
externe sur une patella en
voie de fusion).

Grber, 1883 Wright, 1904 - George, 1935 Paturet, 1951 Brunelli, 1953 Green, 1975 - Soren
& Vaugh, 1994 Scapinelli &
Capasso, 2000

Spina bifida de l'Atlas

Tout comme le spina bifida


occulta du sacrum la
dhiscence de l'arc postrieur
de l'Atlas appartient au
groupe des Anomalies du
Tube Neural (ATN) : elle est
caractrise par une solution
de continuit de l'arc
postrieur, l'intervalle entre
les deux parties de l'arc allant
de 2 mm plusieurs cm. Cet
intervalle est habituellement
combl par une languette
cartilagineuse. La fusion
s'effectue normalement entre

Le Double, 1912 Riser & Gayral, 1963


- Desgrez et al, 1965
- Currarino et al,
1994

[dhiscence de l'arc
postrieur de l'Atlas]
(fig.17)

160

4 et 7 ans. L'apparition du
spina bifida de l'Atlas, obit
la mme tiologie que celle
retenue pour le sacrum.
16

Spina bifida occulta du


sacrum (fig.18)

Tout comme le spina bifida


de l'Atlas le spina bifida
occulta du sacrum appartient
au groupe des Anomalies du
Tube Neural (ATN) : il est
rencontr chez l'adulte et
est caractris par un dfaut
de fermeture osseuse des arcs
postrieurs du sacrum, sans
squelle nerveuse, la
diffrence du spina bifida
apperta, rencontr ds la
naissance et entranant le
dcs, pratiquement
obligatoire, aux poques
archologiques. L'apparition
du spina bifida du sacrum,
retient une triple tiologie :
gntique, nutritionnelle
[carence en acide folique (vit.
B9) chez les femmes
enceintes] voire mme
endocrinienne ( rcepteurs
GABA). Selon B.Mafart : un
taux important de spina
bifida dans un chantillon
archologique, serait "un
marqueur osseux de
malnutrition" (Mafart,1989).

Morse, 1969 Ferembach, 1963 Bennett, 1972 Kuttner, 1978 Saunders, 1978 Smithells et al, 1980Laurence et al, 1981 Spitry, 1983 Mafart,1984,1989 Briner, 2001 Wilson, 2003

161

17

Spondylolyse lombaire
(fig.19)

18

Radius

Ce "caractre discret" est


dfini par la prsence d'une
solution de continuit entre
l'arche neurale et le corps
vertbral. La sparation est
localise le plus souvent au
niveau de l'isthme sparant
les processus articulaires
suprieur et infrieur, en
traversant les deux facettes
articulaires. La localisation
prfrentielle est L5, L4 et
S1. La spondylolyse est une
spcificit de la bipdie
humaine et ne se rencontre
pas chez les trs jeunes
sujets (ne marchant pas
encore). L'tiologie, comme
souvent, est controverse, la
plus classique est : fracture
de fatigue associ, ou non,
une prdisposition gntique
d'o la tentation d'utiliser la
spondylolyse lombaire
comme marqueur osseux
d'activit.

Tubrosit bicipitale du Ce caractre discret concerne


la position de la tubrosit
radius (fig.20)
sur le col radial. 3 positions
sont classiquement dcrites :
antrieure, antro-mdiale,
mdiale. La variation serait
mettre en rapport avec
l'activit bio-mcanique du
coude : c'est ainsi que la
position mdiale, rare chez
Homo sapiens sapiens mais
frquente chez Homo sapiens
neanderthalensis,
dmontrerait chez ce dernier

Stewart, 1953 Moreton, 1966 Farfan et al, 1976


-Rosenberg et al,
1981 - Merbs, 1989 Waldron, 1992 Merbs, 1995, 1996 Arriazaza, 1997 Nakai, 2001 - Merbs,
2002 - Debono &
Mafart, 2004

Mafart, 1980, 1984 Trinkaus & Churchill,


1988 - Hambcken,
1998

162

une forte pro-supination.


19 Scapula

Os acromial (fig.21)

Persistance (> 25 ans) d'une


absence de soudure entre
l'acromion et le reste de
l'pine de la scapula.

Vallois, 1925 Macallister, 1892 Morestin, 1894 Saunders, 1978 Stirland, 1984 - Fry
& Sommelet, 1988 Wienker & Wood,
1988 - Elleuch et al,
1994 - Mafart, 1997 Sanmarco, 2000

20

Sternum

Foramen sternal
[perforation sternale]
(fig.22)

Perforation ronde situe, le


plus souvent, entre la 3 et 4
sternbre. L'aspect voque
une blessure par balle. Cette
anomalie (gntique) dcrite
ds l'enfance est lie un
dfaut d'ossification du
sternum et se trouve
frquemment associe avec
un sternum bifide.

Lal & Pande, 1975 Saunders, 1978 Cooper et al, 1988 Aktan & Savas, 1998

21

Tibia

Tubercule de Gerdy
(fig.23).

Saillie irgulire situe sur le


versant antrieur de la
tubrosit externe du tibia :
lieu d'insertion de la
bandelette ilio-tibiale
(anciennement bandelette de
Maissiat), portion distale du
muscle tenseur du fascia lata
qui maintient la tte du fmur
dans le cotyle ( rle
important dans la bipdie).
Une tiologie mcanique est
envisageable.

Paturet, 1951

22

Tarse

Calcaneus
secundarius (fig.24)

Comme l' os trigone de


l'astragale le calcaneus
secondarius fait partie des
nombreux os surnumraires
du pied, dont la prsence est
totalement alatoire et lie

Laidlaw, 1905 Burman & Lapidus,


1931 - Mercer, 1931 Paturet, 1951 Saunders, 1978 Anderson, 1988 -

163

23

Os trigone de
l'astragale [talus
surnumraire, astragale
accessoire](fig.25).

l'existence d'un point


d'ossification supplmentaire.
Ce petit os se situe
habituellement l'angle
intro-interne de la surface
articulaire astragalienne
antrieure du calcaneum. Cet
ossicule est rarement
retrouv au niveau du
matriel sec et sa prsence
sur le vivant n'est atteste que
par l'existence d'une encoche
sur la face articulaire
astragalienne antrieure du
calcaneum.

Mann, 1990

Os situ la face postrieure


du talus. Il est li la
prsence (quasi constante)
d'un point d'ossification
surnumraire; apparaissant
entre 7 et 14 ans :
classiquement l'ossicule ainsi
form se soude au talus,
quelque fois il reste
autonome et prend donc le
nom d'os trigone du talus.Il
est noter des cas o
l'ossicule primaire
initialement fusionn avec le
talus postrieur peut se
fracturer ( hypersollicitation
ou traumatisme) crant donc
un os trigone secondaire,
dont l'tiologie, initiale ou
acquise, est de ce fait,
difficile faire. Comme pour
le calcaneus secundarius cet
ossicule est rarement
retrouv au niveau du
matriel sec et sa prsence

Sheperd, 1882 Turner, 1882 Sheperd, 1886 Sutton, 1886 - Turner,


1886 - Moulin, 1901 Sewell, 1904 Mouchet & Moutier,
1925 - Laquerrire,
1933 - Kohler, 1936 Paturet, 1951 - Mc
Dougall, 1955 Finnegan, 1978 Saunders, 1978 Grogan et al, 1990 Wredmark et al, 1991

164

sur le vivant n'est atteste que


par l'empreinte visible sur la
face postrieure du col
principal du talus.
* Sauf mention spciale, l'iconographie est de L.Debono (2006)
Figure 1 - Perforation de la clavicule

Figure 2 - Apophyse sus-pitrochlenne de


l'humrus

Figure 3 - Perforation humrale

165

Figure 4 - Ptre de l'humrus

Figure 5 - Translucidit du septum humral

166

Figure 6 - Tunnel sus-pitrochlen complet de l'humrus

Figure 7 - Tunnel sus-pitrochlen incomplet del'humrus*

167

* Photographie couleurs en attente.

Figure 8 - Crte fessire

Figure 9 - Les trois structures de la partie antrieure du col fmoral :


A = fosse d'Allen / B = extension de la surface articulaire / C = empreinte iliaque

168

D'aprs Finnegan & Faust, 1974

Figure 10 -Empreinte iliaque du col fmoral*

* Photographie couleurs en attente.

Figure 11 -Extension de la surface articulaire de la tte fmorale

169

Figure 12 - Fosse d'Allen

Figure 13 - Fosse hypotrochantrique

Figure 14 - Troisime trochanter

Figure 15 - Encoche du vaste externe

170

Figure 16 - Patella bi-partita

Figure 17 - Spina bifida de l'Atlas

Figure 18 - Spina bifida occulta du sacrum

171

Figure 19 - Spondylolyse lombaire

Figure 20 - Les trois types de position de la tubrosit bicipitale du


radius

172

D'aprs Mafart, 1980

Figure 21 - Os acromial

Figure 22 - Foramen sternal

Figure 23 - Tubercule de Gerdy

173

Figure 24 - Calcaneus secundarius

Figure 25 - Os trigone du talus

174

4 - Bibliographie.
1. Aktan ZA. & Savas R (1998). Anatomic and HRCT Demonstration of Midline Sternal
Foramina. Turkish Journal of Medical Sciences 28: 511-514.
2. Al-Oumaoui I., Jimenez-Brobeil S & du Souich P (2004). Markers of activity patterns
in some populations of the Iberian Peninsula. Int J Osteoarchaeology 14(5): 343-359.
3. Anderson T (1988). Calcaneus secundarius: an osteo-archaeological note. Am JPhys
Anthropol 77(4): 529-31.
4. Angel JL (1959). Femoral neck markings and human gait. Anatomical Record
133(2):244.
5. Angel JL (1960). Human gait, hip joint and evolution. Am J Phys Anthropol 18(4):361.
6. Angel JL (1964). The reaction area of the femoral neck. Clin Orthop 32: 130-42.
7. Apostolakis G. (1931). Le troisime trochanter de 1'homme. L'Anthropologie 41: 501516.
8. Appleton AB (1922). The hypotrochanteric fossa and accessory adductor groove of the
primate femur. J Anat 56: 295-306.
9. Arriaza BT ( 1997). Spondylolysis in prehistoric human remains from Guam and its
possible etiology. Am JPhys Anthropol 104(3): 393-7.

175

10. Barbosa-Sueiro MB (1931). Note sur les cas de perforation ocranienne; apophyse
sur-pitrochleenne et de canal humral observ la station nolithique de Melides.
Arquivo do Anatomia e Anthropologia 14: 27-46.
11. Baron F (2003). Palopathologie des populations de Tviec et Hoedic. Musum
national d'histoire naturelle. Paris.
12. Bello y Rodriguez S ( 1908). Sur quelques variations morphologiques du fmur
humain. Anthropologie (Paris) 19: 437-50.
13. Bennett KA (1972). Lumbo-sacral malformations and spina bifida occulta in a group
of proto-historic Modoc Indians. AmJPhys Anthropol 36(3): 435-9.
14. Briner W (2001).The effect of GABA receptor ligands in experimental spina bifida
occulta. BMCPharmacol 1(1): 2.
15. Brunelli G (1953).La patella partita. Acta Orthop Belg 19(4):125-138.
16. Burman M & Lapidus P (1931). The functional disturbances caused by the inconstant
bones and sesamoids of the foot. Arch Surg 22: 936-75.
17. Capasso L, Kennedy, KAR & Wilczak C (1999). Atlas of occupational markers on
human remains. Teramo, edigrafital.
18. Charles HR (1894). The influence of function, as exemplified in the morphology of
the lower extremity of the panjabi. J Anat Physiol 28: 1-18.
19. Cooper PD, Stewart, JH & McCormick WF (1988). Development and morphology of
the sternal foramen. Am J Forensic Med Pathol 9(4): 342-7.
20. Cruveilhier J (1832). Trait d'anatomie descriptive. Paris, Bechet.
21. Cunningham DJ ( 1898). Supra-condyloid process in the child. JAnat 33: 357-358.
22. Currarino G, Rollins N & Diehl JT(1994). Congenital defects of the posterior arch of
the atlas: a report of seven cases including an affected mother and son. Am J
Neuroradiol 15(2): 249-54.
23. Dastugue J & Gervais V (1992). Palopathologie du squelette humain. Paris, Boube.
24. Debono L (2006). Evolution diachronique (anthropologique et palopathologique) du
squelette post-crnien des adultes d'une population historique du sud-est de la France
(Ncropole Notre-Dame-du-Bourg, Digne, 4-17 sicle aprs J.C). Thse Universit
Claude-Bernard, Lyon,379 p.
25. Debono L & Mafart B ( 2004). La spondylolyse, entit mdicale et entit
palopathologique. Paleobios, 13:354-362.
26. Dellon AL (1986).Musculotendinous variations about the medial humeral epicondyle.
J Hand Surg [Br] 11(2): 175-81.

176

27. Desgrez H, Gentaz R & Chevrel JP (1965). Anomalies congnitales des arcs de 1'atlas.
J Radiol Electrol Med Nucl 46(12): 819-26.
28. Dixon AF (1896).Ossification of the third trochanter in man. J Anat 30: 502-4.
29. Donlon DA (2000).The value of infracranial nonmetric variation in studies of modern
Homo sapiens: an Australian focus. AmJPhys Anthropol 1 13(3): 349-68.
30. Dwight T (1889).The significance of the third trochanter and of similar bony processes
in man. JAnat 24: 61-68.
31. Elleuch MH, Baklouti S, Mnif J, Kchaou MS & Sellami, S (1994). Os acromial et
syndrome de la coiffe des rotateurs. A propos de 12 cas et revue de la litterature. J
Radiol 75(4): 237-40.
32. Farfan HF, Osteria, V & Lamy C (1976). The mechanical etiology of spondylolysis
and spondylolisthesis. Clin Orthop(117): 40-55.
33. Ferembach D (1963). Frequency of Spina Bifida Occulta in Prehistoric Human
Skeletons. Nature 199: 100-1.
34. Fry A & Sommelet J (1988). L'os acromial: signification-diagnostic-pathologie. A
propos de 28 observations dont 2 dcollements-fractures. Rev Chir Orthop
Rparatrice Appar Mot 74(2): 160-72.
35. Finnegan JM & Faust MA (1974). Bibliography of human and non-human non-metric
variation. Amherst, Dept. of Anthropology, University of Massachusetts.
36. Finnegan M (1978). Non-metric variation of the infracranial skeleton. J Anat
125(1):23-37.
37. George R (1935). Bilateral bipartite patella. British J of Surgery 22:555-560.
38. Glanville EV (1967).Perforation of the coronoid-olecranon septum. Humero-ulnar
relationships in Netherlands and African populations. Am JPhys Anthropol 26(1):8692.
39. Green WT Jr.(1975). Painful bipartite patellae.A report of three cases. Clin Orthop
Relat Res 110:197-200.
40. Grogan DP, Walling AK & Ogden JA (1990). Anatomy of the os trigonum. J Pediatr
Orthop 10(5): 618-22.
41. Grber W (1883).In bilddungsanomalie mit bilddungshemme begrnde bipartition
beider patellae eines jungen subjectes. Archiv fr Pathol Anat und Physiol und fr
Klinisch Medicin 94:358-361.

177

42. Hambucken A (1998). Morphologie et fonction du coude et de 1'avant-bras des


Nandertaliens. Bulletins et Mmoires de la Socit d'Anthropologie de Paris
(Nouvelle Serie) 10(3/4): 213-36.
43. Houz, E. (1883). Sur la prsence du troisime trochanter chez l'homme.Bull Soc
Anthr de Brux 2: 21-58.
44. Hrdlicka A (1923). Incidence of the supracondyloid process in whites and other races.
Am JPhys Anthropol 6: 405-412.
45. Hrdlicka A (1932). The humerus, septal aperture. Anthropologie (Praha) 10: 31-96.
46. Hrdlicka A (1934).The hypotrochanteric fossa of the femur. Smithsonian Misc Coll
92(1).
47. Hrdlicka A (1937).The gluteal ridge and gluteal tuberosity (3rd trochanter). Am JPhys
Anthropol 23(2): 127-198.
48. Kempson FC (1902). Emargination of the patella. Am JPhys Anthropol 36): 419-420.
49. Kohler A (1936). Rntgenologie : les limites de 1'image normale et les dbuts de
1'image pathologique. Neuchatel / Paris, Delachaux et Niestle.
50. Kostick EL (1963).Facets and Imprints on the Upper and Lower Extremities of
Femoral from a Western Nigerian Population. J Anat 97: 393-402.
51. Kuttner RE (1978).Prehistoric spina bifida occulta. Jama 240(24): 2631.
52. Laidlaw P (1905). The os calcis, part II. J Anat 39: 161-177.
53. Lal KB & Pande SK (1975). The os calcis, part II. J Anat 39: 161-177.
54. Lamb DS (1890). The olecranon perforation. The American Anthropologist 3: 159174.
55. Laquerrire A (1933).Les os surnumraires du pied. Journal de Radiologie et
d'Electrologie 17: 663-669.
56. Laurence KM, James N Miller M H, Tennant GB & Campbell H (1981). Double-blind
randomised controlled trial of folate treatment before conception to prevent recurrence
of neural-tube defects. Br Med J (Clin Res Ed) 282(6275): 1509-11.
57. LeDouble AF (1912).Variations de la colonne vertbrale de l'homme et de leur
signification au point de vue de 1'anthropologie zoologique. Paris, Vigot frres.
58. Macallister A (1892).Notes on the acromion. JAnat 27: 245-251.
59. Mafart B (1980). L'abbaye Saint-Victor de Marseille : tude anthropologique de la
ncropole des IVme-VIme siecles. Paris Editions du Centre national de la recherche
scientifique.

178

60. Mafart B (1983).Pathologie osseuse au Moyen Age en Provence. Paris, Editions du


Centre national de la recherche scientifique.
61. Mafart B (1984).Etude anthropologique de la ncropole palochrtienne et mdievale
rurale de La Gayole (Var). Geologie des formations sdimentaires. Aix-Marseille,
Universite de Provence.
62. Mafart B (1989). Intrt et limite de 1'tude de quelques marqueurs osseux de la
malnutrition au cours de la croissance. Dossiers de Documentation archeologique 13:
73-84.
63. Mafart B (1996).Quelques particularits anthropologiques et palopathologiques d'une
population de moniales mdievales de 1'abbaye de Saint-Pierre de l'Almanarre.
L'identite des populations archeologiques : Actes des rencontres 19-20-21 octobre
1995. Sophia-Antipolis, Valbonne, France, Editions APDCA Centre de recherches
archaeologiques du CNRS: 271-285.
64. Mafart B (1997). Approche de la pathologie infantile dans les populations mdievales
provenales. L'enfant, son corps, son histoire : Actes des 7e Journes
anthropologiques de Valbonne, 1-3 juin 1994.L.Buchet.Editions APDCA :265-279.
65. Magnant JS, Coiffu & Laffaille (1971). L'apophyse sus-pitrochlenne de 1'humrus;
ses incidences vasculo-nerveuses. Le syndrome du canal sus-pitrochlen. Chirurgie
97(5): 336-43.
66. Mann RW (1990).Calcaneus secundarius: description and frequency in six skeletal
samples. Am J Phys Anthropol 81(1): 17-25.
67. Manouvrier L (1921).Sur 1' interprtation anatomique de la perforation
olcranienne.Compte-Rendu de l' Association Francaise pour l'Avance des Sciences
45: 725-736.
68. Manouvrier L & Anthony R (1907).Etude des ossements humains de la spulture
nolithique de Montigny-Esbly. Bulletins et Mmoires de la Societe d'Anthropologie
de Paris 8(5): 537-563.
69. Mc Dougall A (1955).The os trigonum. J Bone Joint Surg Br 37-B(2): 257-65.
70. Merbs CF (1989).Spondylolysis: its nature and anthropological significance. Int J
Anthropol. 163-169.
71. Merbs CF (1995). Incomplete spondylolysis and healing. A study of ancient Canadian
Eskimo skeletons. Spine 20(21): 2328-34.
72. Merbs CF (1996).Spondylolysis and spondylolisthesis. Yearbook of Am J Phys
Anthropol 39: 201-228.

179

73. Merbs CF (2002).Asymmetrical spondylolysis. Am J Phys Anthropol 119(2): 156-74.


74. Mercer J (1931).The secondary os calcis. J Anat 66: 84-97.
75. Messeri P (1958). Note di paleopatologia sui neolitici della Liguria. Archivio per
l'Antrapologia e la Etnologia 88: 221-230.
76. Meyer AW (1924).The "cervical fossa" of Allen. Am J Phys Anthropol 7(2): 257-269.
77. Meyer AW (1934).The genesis of the fossa of Allen and associated
structures.American Journal of Anatomy 55: 469-510.
78. Morestin H (1894).Acromion formant un os isol runi au reste de 1'pine par une
vritable articulation. Bulletins de la Socit Anatomique de Paris 8: 681-682.
79. Moreton RD (1966).Spondylolysis. Jama 195(8):671-674.
80. Morse D (1969). Ancient disease in the Midwest. Springfield, [Illinois State Museum].
81. Mouchet A & Moutier G (1925).Osselets surnumraires du tarse. Presse Mdicale
23:369-374.
82. Moulin CM (1901).The os trigonum (Bardeleben) of the tarsus as a source of error in
the interpretation of skiagraphs. Br Med J. 1:16.
83. Nakai M (2001).Vertebral age changes in Japanese macaques. Am J Phys Anthropol
116(1): 59-65.
84. Odgers PNB (1931).Two details about the neck of the femur. J Anat 65(3): 352-362.
85. Oetteking B (1922).Anomalous patelae. Anatomical Record 23: 263-279.
86. Olivier G (1951).Signification de la perforation olcranienne. Comptes Rendus de
I'Association des Anatomistes:765-768.
87. Parsons F (1914).The characters of the english thigh-bone. J Anat 48(3rd serie vol9):
238-267.
88. Paturet G (1951).Trait d'Anatomie humaine. Paris, Masson.
89. Paul-Boncour (1900). Etude des modifications squelettiques conscutives
1'hmiplgie infantile. Bulletins et Memoires de la Societ d'Anthropologie de Paris
5(1): 359-414.
90. Pickford MS, B. Gommery D & Treil J (2002).Bipedalism in Orrorin tugenensis
revealed by its femora. C. R. Palevol 1: 191-203.
91. Poirier PJ (1911).Trait d'anatomie humaine. Paris, Battaille.
92. Regnault F (1898). Forme des surfaces articulaires des membres inferieurs. Bulletins
de la Socit d'Anthropologie de Paris 9(4): 535-544.
93. Riesenfild A & Simon M (1975). Septal apertures in the humerus of normal and
experimental rats. Am J Phys Anthropol 42(1): 57-61.

180

94. Riser M & Gayral J (1963). Agnsie isole de 1'arc postrieur de 1'atlas. Toulouse
Mdical 64: 1234-1237.
95. Roaf JE (1957). Foramen in the humerus caused by the median nerve. J Bone Joint
Surg Br39-B(4): 748-9.
96. Rosenberg NJ, Bargar WL & Friedman B (1981).The incidence of spondylosis and
spondylolisthesis in nonambulatory patients. Spine 6(1):35-38.
97. Sanmarco VJ (2000). Os acromiale : frequency, anatomy and clinical implications. J
Bone Joint Surg Am 82(3):394-400.
98. Saunders SR (1978). The development and distribution of discontinuous
morphological variation of the human infracranial skeleton. Ottawa, National
Museums of Canada.
99. Scapinelli R & Capasso L (2000). Partite and emarginated patellae in victims of the 79
A.D. Vesuvian eruption. Journal of Paleopathology 12(2): 27-35.
100.

Sewell RBS (1904).A study of the astragalus part 1. J Anat 38: 233-247.

101.

Sheperd FJ (1882).A hitherto undescribed fracture of the astragalus. J Anat 17: 84.

102.

Sheperd FJ (1886). Note on the ossicle found at the posterior border of the

astragalus. J Anat 21: 335.


103.

Smithells RW, Sheppard S, Schorah CJ, Seller MJ, Nevin NC, Harris R, Read AP

& Fielding DW (1980). Possible prevention of neural-tube defects by periconceptional


vitamin supplementation. Lancet 1(8164): 339-40.
104.

Soren A & Vaugh TR (1994).Patella partita. Arch Orthop Trama Surg 113(4):196-

198.
105.

Spitry E (1983). La palontologie des maladies osseuses constitutionnelles.

Paris, Editions du Centre National de la Recherche Scientifique


106.

Stewart TD (1953). The age incidence of neural-arch defects in Alaskan

natives,considered from the standpoint of etiology. J Bone Joint Surg Am 35-A(4):


937-50.
107.

Stirland AJ (1984).A possible correlation between os acromiale and occupation in

the burial from the Mary Rose. 5th european meeting of paleopathology association,
Siena, Siena University Ed.
108.

Struthers J (1873). On hereditary supracondyloid process in man. Lancet 2: 231.

109.

Sutton JB (1886). A case of secondary astragalus. J Anat 21: 333-334.

110.

Terry RJ (1921). A study of the supracondyloid process in the living. Am J Phys

Anthropol 4 :129-139.

181

111.

Testut L (1889). L'apophyse sus-pitrochlenne chez l'homme (22 observations

nouvelles). Journal International Mensuel d'Anatomie et de Physiologie 6: 391-437.


112.

Testut L (1890). L'apophyse sus-pitrochlenne chez l'homme. Bulletin de la

Socit d'Anthropologie de Lyon 9: 28-31.


113.

Todd TW & McCally WC (1921). Defects of the patellar border. Annals Surgery :

775-782.
114.

Treves F (1886). A gluteal trochanter in the human subject. J Anat 21: 325-327.

115.

Trinkaus E & Churchill SE (1988). Neandertal radial tuberosity orientation. Am J

Phys Anthropol 75(1): 15-21.


116.

Turner WM (1882). A secondary astragalus in the human foot. J Anat 17: 82-83.

117.

Turner WM (1886). Note of another case of secondary astragalus. J Anat 21: 334-

335.
118.

Vallois HV (1925).Etude des ossements franco-mrovingiens de Baye

(Marne).Bulletins et Mmoires de la Socit d'Anthropologie de Paris (Nouvelle


Srie) 7(6): 180-217.
119.

Waldron T (1992).Unilateral spondylolysis. Int J Osteoarchaelogy 2:177-181.

120.

Wamsley T (1915).Observations on certains structural details of the neck of the

femur.J Anat 49(3):171-183.


121.

Wienker CW & Wood JE (1988). Osteological individuality indicative of migrant

citrus laboring. J Forensic Sci 33(2): 562-7.


122.

Wilson RD (2003). Directives cliniques : L'apport en acide folique pour la

prvention des anomalies du tube neural et d'autres anomalies congnitales. Journal


d'Obsttrique et Gyncologie du Canada 138: 1-8.
123.

Winder S (1974). The morphology of the anterior femoral neck. Am J Phys

Anthropol 41:510.
124.

Wredmark T, Widell EHJr. & Jackson DW (1991).Os trigonum syndrome: a

clinical entity in ballet dancers. Foot Ankle 11(6): 404-6.


125.

Wright W (1904). A case of accessory patellae in the human subject.J Anat

Physiol 38:65-67.
http://anthropologie-et-paleopathologie.univ-lyon1.fr/

182

Palopathol
ogie
Bas de page

Retour page d'accueil

En complment de la page consulter :

ICONOTHEQUE PALEOPATHOLOGIE
PALEOPATHOLOGIE : CM Billard version 2010
Note sur l'Ours des cavernes et la
palopathologie

1 - Dfinition

Si l'on s'en tient l'tymologie, la palopathologie est l'tude des maladies anciennes. Ce
terme, cr en 1892 par RW Shuffeldt et tomb dans l'oubli, est "rinvent" en 1913 par un
lyonnais [il n'est pas anodin de rappeler que c'est galement Lyon, 60 ans plus tard, en
1973, qu'a eu lieu le 1er Colloque franais de Palopathologie et qu'a t cr l'un des deux
premiers enseignements universitaires franais de palopathologie!] Marc Armand Ruffer
(1859-1917) lors d'tudes anatomo-pathologiques qu'il fit sur des momies gyptiennes, tant
humaines qu'animales. R.L. Moodie, en 1923, devait largir le champ d'tude englobant " not
only the diseases on the mummified animal and human remains of Egypt, but those of
prehistoric man and fossil vertebrates as well" . En effet, le palopathologiste aura, souvent,
affaire des ossements humains (ou animaux ) et plus rarement des corps momifis.
A la diffrence de l'anthropologie moderne qui tend, de plus en plus, enfermer le phnomne
humain dans un cadre mathmatique, beaucoup trop rigide, en oubliant qu'elle est avant tout
une science "naturelle" , donc d'observation, la palopathologie est, et ne peut tre, qu'une
discipline observatrice et partant de l, comparative.
Il est vident, qu'en dehors des tissus momifis, c'est essentiellement le squelette, base de
l'tude anthropologique, qui conduit s'intresser la palopathologie. Un os (ou un ensemble
d'os) ne peut paratre pathologique que par rfrence au mme os (ou au mme ensemble d'os)

183

dont sont bien connues, par ailleurs, les variations normales de mme que celles artfactuelles,
pouvant tromper au point qu'on parle parfois de pseudo-pathologie! Cette bonne connaissance
de l'os, qui ne peut tre acquise qu'aprs une longue pratique de l'ostologie sche, explique
pourquoi la palopathologie intresse ( et concerne) au premier chef l'anthropologue. Le
mdecin, pour sa part, bien que confront quotidiennement avec des problmes pathologiques,
risquera d'tre dsorient devant un matriel se prsentant lui sous un jour entirement
nouveau.
Cependant palopathologie et mdecine vont se rvler comme tant complmentaires au
niveau de l'interprtation du fait pathologique ancien. En effet la mdecine aidera alors la
palopathologie en lui apportant sa connaissance de ce mme fait, replac dans son contexte
moderne. De cette confrontation pourra natre une notion d'historique et d'volution d'une
maladie dtermine.
La pathologie, qu'elle soit ancienne ou moderne, est l'expression anatomo-pathologique, de
rapport anormaux existant entre l'individu humain (ou animal) et son environnement, c'est-dire l'ensemble des facteurs auxquels il est soumis [ Perrot ( R. ), 1980(3)] .
L'tude de ces facteurs, ou cologie, prend une place de plus en plus importante parmi les
sciences de la Vie.
M.Wasserman a invent la notion d' co - systme humain, dans lequel trois environnements
( biologique, physique et socio - culturel ) agissent sur l'Homme qui, son tour, peut ragir sur
eux. Cette raction peut s'effectuer de deux manires :

on constate une bonne adaptation, soit un tat de bonne sant ( c'est


l'homostasie, Cannon, 1929 )

ou bien , au contraire l'adaptation est mauvaise - voire nulle -et c'est la


maladie donc la pathologie.

Parmi ces facteurs "cologiques", le traumatisme sous toutes ses formes joue un rle trs
important dans la pathologie, aussi bien ancienne que moderne. C'est ainsi qu'aux
enfoncements crniens et fractures des membres par armes lithiques (silex, obsidienne, etc...)
observes au cours de la prhistoire, vont succder les plaies par armes blanches ds l'Age du
Fer. Tout comme le mdecin-lgiste le paloanthropopathologiste va tre amen examiner et
dcrire le squelette de sujets ayant pri de mort violente. Son "expertise" ne sera complte
que dans la mesure o il pourra dterminer la nature de l'arme ou de l'objet traumatisant. On
comprend alors tout l'intrt que pa1opathologie pourra tirer de contacts frquents avec
l'archologie et la prhistoire, elles seules pouvant affirmer l'utilisation de telle ou telle arme
une poque dtermine. Inversement, en partant du diagnostic comparatif de certaines

184

blessures, le palopathologiste pourra tre amen dmontrer l'utilisation d'une arme,


antrieurement la date admise par l'archologue, il en sera mme pour un autre type de
traumatisme, qui concerne surtout les poques prhistoriques : morsures de grands fauves. Ces
blessures sont, il est vrai beaucoup moins frquentes que les prcdentes. L'examen sera
grandement facilit par la connaissance de la faune contemporaine de l'individu bless, d'o
l'intervention du palontologiste animal.
Les trpanations, les dformations crniennes, les mutilations volontaires (des
membres, des dents) etc..., les exemples sont nombreux de cas de macro ou
micropathologie, pour lesquels on peut retenir une tiologie cologique, au sens
large.

En dfinitive, la palopathologie apparat comme une science indispensable dans la


connaissance de Homme ancien, aux cts de l'anthropologie, de la mdecine et de l'cologie.
2 - Les recherches du laboratoire en palopathologie humaine
Le laboratoire s'intresse depuis de longues annes aux maladies ainsi qu'aux blessures
identifiables sur les vestiges squelettiques humains, pour des priodes allant de la ProtoHistoire au Moyen - Age, avec une prfrence marque pour cette dernire priode.
2.1 - Traumatologie crnienne
Le crne est la cible de prdilection des coups ports lors daffrontements ( avec la possible
thrapie sous forme de trpanation ).
De nombreux cas de blessures de cette zone ont t relevs mais il nest pas question de les
rpertorier tous ici. Nous signalerons seulement titre dexemple, le cas du sujet de la petite
ncropole mdivale de Creuzier - le - Vieux, prs de Vichy, dans lAllier [ Perrot (R.), 1976(1)
- Perrot ( R.) et coll., 1978 ] dont le crne prsente dcrire des perforations traumatiques dues
une arme tranchante pour laquelle stait pos le diagnostic diffrentiel dpe ou de hache
( avant dopter pour cette dernire ). Les blessures se rpartissent en trois niveaux principaux
( fronto - parital, parito - occipital, temporo - zygomatique). Le premier coup a t port de
face, sur la partie gauche de la calotte, en biais, lassaillant tant donc droitier et plus petit (ou
plus bas) que la victime. Les coups suivants ont t assns, le bless tant tomb face contre
terre, pour lachever ou peut - tre pour le mutiler.

185
Vue crnienne
( 3/4 arrire
gauche ) du sujet
mdival de
Creuzier - le Vieux ( Allier ), tu
coups de
hache .

[Cliquer sur le clich pour


l'agrandir]

Dune manire gnrale, pour lensemble de la traumatologie crnio - faciale, trois


tiologies peuvent tre retenues

fracas par objet contondant ( noter quune chute peut donner des aspects
similaires)

entailles par armes blanches

perforation par flche

Chez les Prhistoriques, cest le premier type de blessures qui domine (83 % des
cas ) en rapport videmment avec un armement essentiellement lithique. Chez les
Mdivaux, au contraire, la priorit revient aux entailles (60 %). Les blessures par
flche sont toujours rares ( respectivement 4 et 3 % ).
En ce qui concerne la topographie des lsions, on remarque la royaut
traumatique du parital, quelle que soit lpoque : 39 % chez les
Prhistoriques, 45 % chez les Mdivaux. Viennent ensuite le frontal (17 % pour
les deux poques), la face (8 et 11 % respectivement), puis les autres os crniens.
Si lon regroupe frontal et parital, cest - - dire la partie antro - suprieure de la
tte, elle est concerne 74 % et 69 %, soit une moyenne de 71,5 % pour les
deux poques !

2.2 - Traumatologie post - crnienne


Par commodit,

le terme de post - crnedsigne lensemble du squelette

comprenant le rachis, la cage thoracique, les ceintures et les membres.

Vous aimerez peut-être aussi