Fluoresx
Fluoresx
Fluoresx
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
METHODES
SPECTROMETRIQUES
D'ANALYSE
ET DE CARACTERISATION
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
SOMMAIRE
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
1. FLUORESCENCE X 3
1.1. GNRALITS ET RAPPELS THORIQUES
1.1.1. Historique 3
1.1.2. Rayons X
4
1.1.2.1. Dfinition 4
1.1.2.2. Production des rayons X
1.1.2.3. Tubes rayons X 5
1.1.2.4. Sources radioactives 8
13
14
48
45
49
48
23
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1.
ECOLE
Fluorescence X
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
1.1.
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
Ils ont introduit la fameuse quation : 2d sin( ) = n (cf chapitre sur la loi de
Bragg).
MINES
SAINT-ETIENNE
Stimul par le modle datome de Niels Bohr publi en 1913, H.G.J. MOSELEY
tudie lensemble des spectres de rayons X des lments du calcium au zinc. Il montre ainsi
que la composition chimique dune substance peut tre dtermine compltement par son
spectre de rayons X.
Cela marque le dbut de lapplication de la fluorescence X dans lanalyse chimique.
Mais ce ne sera que dans les annes 50 que lapplication de cette mthode deviendra
courante. Il fallait en effet trouver des procdures de prparation dchantillon plus
simples (cf Conduite d'une analyse).
Aujourdhui les applications de fluorescence X sont diverses (cf
d'application).
Domaines
1.1.2. Rayons X
1.1.2.1.Dfinition
On appelle Rayons X les radiations lectromagntiques comprises entre 0,1 et
50 A
variant entre 0.001 A et plusieurs kilomtres). Ces limites ne sont pas prcises et les
rayons X sont , en fait, plutt dfinis par leur mode de production .Ils sont mis par le
bombardement de la surface d'un solide par des rayons cathodiques qui sont des faisceaux
d'lectrons acclrs par des tensions variant entre 103 et 106 volts.
Le domaine des rayons X est limit du ct des grandes longueurs d'onde car
l'absorption des rayons X par la matire augmente proportionnellement la longueur
donde. Ainsi ces rayons, dits rayons mous, deviennent trs difficiles utiliser et dtecter
quand la longueur d'onde crot.
Du ct des petites longueurs d'onde, des sources trs haute tension deviennent
ncessaires la production des rayons X appels rayons durs .La limitation est donc due
aux difficults techniques de ralisation.
Le domaine des rayons X recouvre celui des rayons gamma, qui sont des radiations
lectromagntiques mises par certains atomes radioactifs.
Il y a, bien entendu, une grande diffrence dans la production des rayons gamma et
des rayons X. L'mission de rayons gamma est faite depuis le noyau de l'atome tandis que
les rayons X viennent des processus qui se produisent dans les orbitales des lectrons.
4
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1.1.2.2.Production des rayons X
En pratique, on utilise deux sources de rayons X en spectromtrie de fluorescence
X.
ECOLE
DES
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ECOLE
Eau de refroidissement
DES
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Cathode annulaire
basse tension
Anode emettrice (Rh,Cr,Mo,W)
haute tension (>0)
Electrons
Faisceau de
rayons X
primaires
Fentre en
bryllium
m)
(500
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ECOLE
DES
h c
= eV
o
Cette expression exprime que l'nergie des radiations dans le spectre d'mission ne
peut jamais tre suprieure l'nergie cintique des lectrons frappant la cible. On peut
aussi lcrire sous la forme:
o =
12.398
(V en kV)
V
I = C Z
1 1
1
2
o
L'intensit donne par cette quation est exprime en terme d'nergie radiante:
I
I
=
h
hc
1 1 1
N = B Z
_
o
N =
MINES
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ECOLE
DES
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On peut considrer que les raies caractristique de l'lment constituant l'anode sont
superposes sur le spectre continu de rayons X. Ces raies caractristiques rsultent de
l'ionisation directe des atomes de l'anode. Ces raies ont les caractristiques suivantes :
Elles apparaissent en sries : toutes les raies d'une srie sont prsentes ou
bien aucune ne lest.
= C( Z )
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Le caractre monochromatique de la plupart des sources radioactives les rend
avantageuses pour l'excitation slective de certains lments.
ECOLE
DES
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SAINT-ETIENNE
Mais la slectivit n'est pas toujours un avantage et si lon ajoute les faibles
intensits des rayons mis, on comprend que l'application des sources radioactives est
limite.
On utilise souvent la technique de fluorescence secondaire avec de telles sources ;
cela consiste provoquer l'mission X d'une cible soumise au rayonnement gamma de la
source radioactive. On se sert alors du rayonnement caractristique des atomes de la cible
pour provoquer la fluorescence X de l'chantillon.
1.1.3. . Rappels d'atomistique et de mcanique quantique
Un atome est compos dun noyau de protons et de neutrons ainsi que dun certain
nombre d'lectrons. Ceux-ci sont repartis sur diffrentes couches lectroniques dsignes
par des lettres partir de la couche K, qui est la couche la plus interne (et donc la plus lie
au noyau). Les couches explores en fluorescence X sont principalement les couches K,L,
M ( parfois N).
Lnergie potentielle dune orbitale (= sous-couche) lectronique correspond en
fait lnergie ncessaire pour arracher les lectrons au noyau. Cette nergie dpend des 4
nombres quantiques n, l, m et j.
l (nombre quantique orbital) peut prendre toutes les valeurs entires de 0 n1 compris.
j (nombre quantique interne) est un entier positif gal l+s o s est le nombre
quantique de spin (s = 1/2). Pour l=0, j ne peut prendre que la valeur +1/2.
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Empirical
notation
K
Quantum notation
1/2
1s1/2
LI
LII
LIII
0
1
1
1/2
1/2
3/2
2s1/2
2p1/2
2p3/2
MI
MII
MIII
MIV
MV
0
1
1
2
2
1/2
1/2
3/2
3/2
5/2
3s1/2
3p1/2
3p3/2
3d3/2
3d5/2
NI
NII
NIII
NIV
NV
NVI
NVII
0
1
1
2
2
3
3
1/2
1/2
3/2
3/2
5/2
5/2
7/2
4s1/2
4p1/2
4p3/2
4d3/2
4d5/2
4f5/2
4f7/2
Echantillon
2
Fluorescence
c(caractristique)
Diffusion
cohrente
et incohrente
d=+0,024A
Vers dtecteur
(c+d)
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l'effet photolectrique
ECOLE
11
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ECOLE
DES
10000
MINES
SAINT-ETIENNE
1000
Coeff.
d'abs.
mass.
cm 2 /g
L
K
100
10
1
0,1
0,1
10
c hc hc
=
=
h Ec
Avec des photons peu nergtiques on ne peut jecter que des lectrons des couches
externes. Il n'y a pas d'interaction possible avec des couches plus internes. Mais lorsque le
photon possde l'nergie de liaison de l'lectron d'une couche infrieure, il peut l'jecter :
une discontinuit apparat prcisment la longueur d'onde correspondant cette nergie.
Le coefficient d'absorption est le plus lev au voisinage de chaque discontinuit.
Le coefficient d'absorption massique est la somme de tous les coefficients relatifs
chaque couche, avec une valeur plus grande pour la couche la plus profonde. A partir de ,
on peut dfinir un coefficient d'attnuation atomique :
a =
NA / M
avec :
NA nombre d'Avogadro et M la masse atomique de l'absorbeur; a est donc
l'adsorption due un seul atome.
12
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En 1914, Bragg et Pierce ont montr qu'entre deux discontinuits d'absorption
successives, on a :
a = CZ43
avec :
Z numro atomique
longueur d'onde
C constante caractristique de l'absorbeur et des discontinuits d'absorption.
1.1.4.2. Diffusion cohrente et diffraction
Elles sont dues aux collisions "lastiques" entre le rayonnement X incident et les
lectrons faiblement lis des atomes constituant le matriau.
Lorsque ces atomes sont rgulirement disposs dans l'espace (cristal), ils sont
contenus dans des "plans" et peuvent provoquer des interfrences dans le rayonnement
diffract par ces plans : c'est la loi de Bragg qui dcrit le phnomne.
Les proprits issues de cette loi sont utilises dans les instruments dispersion de
longueur d'onde pour identifier les longueurs d'onde caractristiques de fluorescence et faire
ainsi l'analyse qualitative.
Attention, il ne faut pas confondre diffusion cohrente provoque par l'chantillon
analyser, qui est un phnomne plutt gnant, et diffusion cohrente utilise dans un
analyseur cristal pour caractriser les raies de fluorescence mises par l'chantillon.
1.1.4.3. Diffusion incohrente
L'interaction entre le rayonnement X incident et les lectrons faiblement lis des
atomes de la matire peut conduire une diffusion "lastique" o les photons incidents
perdent une partie de leur nergie dans la collision :
Si la longueur d'onde des photons incidents est et la longueur d'onde des photons
diffuss par effet compton est c dans une direction faisant un angle avec le faisceau
incident, on montre que :
= c - = 0,024 (1 - cos )
avec :
en angstrm.
La longueur d'onde des photons diffuss par effet Compton est donc plus grande
que celle des photons incidents. Dans beaucoup d'appareils = 90 par construction, =
0,024
13
ECOLE
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ECOLE
La diffusion incohrente tant due aux lectrons faiblement lis, elle est d'autant plus
intense que les atomes sont lgers et que le rayonnement primaire est plus nergtique.
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Quand une "raie" Compton accompagne une raie de fluorescence, elle est toujours
dplace vers les grandes longueurs d'onde (de 0,024 si = 90). Elle est aussi plus large
que la raie de fluorescence. On obtient ainsi un certain nombre de renseignements sur
l'chantillon, ce qui permet des corrections pour l'analyse quantitative.
De plus, le rapport de l'intensit de la raie cohrente l'intensit de la raie
incohrente augmente avec le numro atomique de l'atome constituant lanode du tube.
1.1.5. Connaissances particulires
1.1.5.1. Thorie de lmission des rayons X de fluorescence
1.1.5.1.1. Principe
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Intensit I
Coefficient d'absorption massique
ECOLE
FeK
FeK
DES
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Fe,
a bs ,Fe
10
20
longueur d'onde
Figure IV-2
Figure 4: Origine de la fluorescence primaire du fer
Comme on l'a vu, la longueur d'onde des raies de fluorescence qui en rsulte dpend
de Z (numro atomique) et elle est caractristique des lments constituant l'chantillon
(analyse qualitative) ; l'intensit des raies caractristiques permet de dterminer la
composition centsimale (analyse quantitative).
1.1.5.1.3.Fluorescence secondaire :
15
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Intensit I
Coefficient d'absorption massique
ECOLE
DES
NiK
MINES
FeK
SAINT-ETIENNE
Fe,
ni,
10
abs,N i
abs ,Fe
20
longueur d'onde
Figure IV-3
Figure 5: Origine de la fluorescence secondaire du fer
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lquation de Bragg : n = 2dsin. Le premier ordre est le plus gnralement utilis car il
correspond de plus fortes intensits.
ECOLE
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1cm2 x
1 cm2
sin 2
sin 1
Id
dPi()
Figure IV-5
Figure 6: Calcul de l'intensit de fluorescence primaire
Considrons un chantillon S plat et homogne, d'paisseur h, contenant l'lment
fluorescent i la concentration Ci.
Le faisceau incident, caractris par une distribution spectrale d'intensit, est
parallle et frappe l'chantillon sous l'incidence 1. La radiation de fluorescence est
observe l'angle d'mergence 2 dfini par un collimateur. Les intensits sont exprimes
en photons, ou coups par seconde, et par section unit des faisceaux de rayons X.
Nous ferons le calcul pour une raie K. Si Pi est l'intensit de fluorescence totale
mise dans la direction 2, la contribution d2Pi(,x) due la bande spectrale comprise entre
et +d du faisceau incident et provenant de l'lment de volume de l'chantillon compris
entre les cotes x et x+dx dpend des facteurs suivants :
17
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LA
FRACTION DE L'INTENSITE
Un facteur additionnel :
e = sin 1 / sin 2
Pour ramener l'intensit celle d'un faisceau mergent de section unitaire.
L'intensit d2Pi(,x) est le produit des facteurs a, b, Ei, C, d, et e.
En posant :
q = e . d / 4
on obtient finalement :
d 2 Pi ( , x ) = qE i Ci
s,i
s,
dx
i , I d exp x
+
sin 1
sin 1 sin 2
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
s ,i i , I
s,
dPi ( ) = qE i Ci 1 exp h
+
d
sin 1 sin 2 s , + es ,i
Enfin, l'intensit totale est obtenue en intgrant l'galit prcdente sur [0 ,abs,i] :
s,i i , I
s ,
Pi = qE i Ci abs ,i 1 exp h
d
+
0
sin 1 sin 2 s , + es ,i
Ceci est L'EQUATION GENERALE pour des chantillons d'paisseur h. Deux cas limites
ont un intrt pratique:
Fluorescence primaire pour des chantillons pais
Un chantillon est considr comme pais quand h est tel que l'exponentielle dans
l'quation gnrale est ngligeable devant l'unit. Si on dfini un facteur gomtrique :
A = sin 1 / sin 2
l'quation se rduit :
Pi = qE i Ci abs ,i
0
i , I
s, + As ,i
Cette formule est trs importante. En pratique, les intensits mesures pour des
applications analytiques peuvent presque toujours tre considres comme provenant
d'chantillons pais: il suffit dans la plupart des cas que l'paisseur h soit suprieure 1 mm.
Fluorescence primaire pour des chantillons minces
Quand h est trs petit, l'exponentielle dans la formule gnrale est de la forme exp( ) et peut tre dveloppe en 1 - .L'intensit de fluorescence devient :
Pi =
qE i
hCi abs ,i i , I d
0
sin i
qEi abs ,i
i , I d
sin 1 0
Gi est une constante pour des conditions d'excitation bien dfinies. Elle ne dpend
que de l'lment fluorescent et elle est indpendante de l'chantillon.
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ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
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MINES
SAINT-ETIENNE
D
dx
Y
dy
u
du
Figure IV-6
Figure 7: calcul de la fluorescence secondaire
On se place dans le cas o une seule raie d'mission, par exemple la raie K de
l'lment j de longueur d'onde j, peut exciter la fluorescence de l'lment i.
Le principe du calcul est le suivant : on calcule l'intensit de fluorescence primaire de
l'lment j produite dans le domaine D, et l'intensit de fluorescence secondaire qu'elle induit
pour l'lment i contenu dans le volume annulaire de rayon u, de largeur du et d'paisseur
dy. Puis on fait une sommation sur u, y, x et la longueur d'onde incidente pour avoir
l'intensit de fluorescence secondaire totale correspondant la raie dmission K de
l'lment j.
Pour un chantillon d'paisseur infinie, cette intensit est donne par :
Pi =
j , I
1
qE i Ci E j C j i , j abs ,i
d
0
2
s , + As ,i
20
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avec :
s,
Ln 1 +
sin 1 . s, j
L=
s,
s,i
Ln 1 +
sin 2 . s, j
+
s, j
sin 1
sin 2
Pour des chantillons d'paisseur finie, le calcul montre que le rapport Si /Pi de la
fluorescence secondaire la fluorescence primaire est une fonction croissante de l'paisseur
h et tend vers zro pour des paisseurs tendant vers zro. La fluorescence secondaire
devient ngligeable dans l'analyse de films minces.
Rapport d 'Intensit Si/Pi
0.20
0.15
0.10
0.05
0.01
0.1
10
100
1000
Epaisseur h
21
ECOLE
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Pi =
ECOLE
DES
MINES
k , I
1
qE i Ci E j C j E k C k i , j j ,k abs , k F
d
0
s , + As,i
2
SAINT-ETIENNE
20 Ni-80 Fe
20 Fe-80 Ni
20 Cr- 40 Fe- 40 Ni
lment
fluorescent
Ni
Fe
Cr
primaire
fluorescence (%)
secondaire
tertiaire
100
70
76
30
22
30
20
10
0.2
0.6
0.4
22
0.8
1.0
Concentration Ni
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Figure 9: variation de la fluorescence secondaire de Fe dans un alliage Fe-Nien
fonction de la concentration en Ni
ECOLE
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SAINT-ETIENNE
Introduction
Nous allons nous intresser linfluence des concentrations observes, qui constitue
les effets interlments. On supposera constantes les conditions exprimentales et on
supposera les chantillons pais et homognes. Nous nous plaons dans le cas dune
excitation monochromatique, ce qui permet une premire approche plus aise de ces effets
interlments.
Effet dabsorption
Leffet dabsorption, toujours prsent, prend une part prpondrante aux effets
interlments. Dans ce paragraphe, nous supposerons que la fluorescence de llment
considr nest pas excite par un autre lment prsent dans lchantillon, si bien que
lmission ne comprend que de la fluorescence primaire. Compte-tenu que lexcitation est
monochromatique, lintensit de fluorescence est donne par lquation :
Pi = qE i Ci
i , I d
abs ,i
s , + A s ,
et scrit :
I i , s = qE i Ci
i , U
s , + A s , i
avec :
U intensit de la radiation monochromatique incidente .
On peut dfinir un facteur de proportionnalit :
Qi = qE i i , U
et un coefficient dattnuation massique effectif (ou combin) de lchantillon :
*s = s , + A s , i
On obtient alors en reportant dans la premire quation :
I i , s = Qi
23
Ci
*s
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Il est plus ais de raisonner avec des intensits relatives plutt quavec des intensits
absolues. Cette intensit relative Ri est dfinie comme le rapport de lintensit mesure
celle du mme lment la concentration Ci=1, dans les mmes conditions exprimentales.
SAINT-ETIENNE
I i ,s
I i ,1
1
*i
vaut donc :
Ri =
Ci
/ *i
*
s
Composition binaire :
Dans un compos binaire (i,j), on a Ci+Cj=1. En appliquant la loi dadditivit des
coefficients dattnuation :
*s = Ci *i + C j *j
On a alors :
Ri =
Ci +
Ci
*j
*i
Cj
*j
i*
Ci
Ci + Kij C j
24
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R1
ECOLE
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SAINT-ETIENNE
K ij<1
Ki =1
Kij>1
C1
Figure 10
valeursdu coefficient de matrice Kij
a) Kij = 1 : *j = *i , et Ri = Ci : il ny a pas deffet visible
b) Kij > 1 : *j > *i : il y a diminution de lintensit relative.
Llment j est un absorbeur positif pour i
c) Kij < 1 : < : il y a augmentation de lintensit relative.
*
j
*
i
KFe-Mn=0,90
KFe-Cr=3,12
KFe-Ti=2,52
KFe-Mg=0,505
25
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ECOLE
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MINES
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KFe-O=0,145
R Fe
1.0
FeO
FeMg
0.8
0.6
FeMn
FeTi
0.4
FeCr
0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
C Fe
Figure V-2
Figure 11: Intensit relative de Fe en fonction de la concentration en Fedans diffrent
casd'absorption pure
1.1.5.4.Effets interlments excitation polychromatique
Le calcul des effets interlments est relativement facile dans le cas d'une excitation
monochromatique. Cependant, la plupart des applications pratiques utilisent un
rayonnement polychromatique et le calcul devient trop compliqu. Pour surmonter cette
difficult, on a essay de dfinir une radiation monochromatique reprsentative de toute la
distribution polychromatique, et on introduit la notion de longueur d'onde quivalente.
1.1.5.4.1. Dfinition d'une longueur d'onde quivalente
i , I d
abs , i
s , + A s , i
i , I d
abs ,i
i , + A i ,i
26
(1)
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I i ,s = q i E i Ci
i , I
abs ,i
s , + A s ,i
i , I
i , + A i ,i
(2)
ECOLE
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MINES
SAINT-ETIENNE
En posant :
g( ) =
i , + A i ,i
(3)
s , + A s ,i
abs , i
g( )
i , + I
i , + A i ,i
(4)
La longueur d'onde quivalente e est dfinie comme tant celle qui, introduite dans
g(), donnerait Ii,s la mme valeur que celle calcule par l'quation (4):
I i ,s = qE i Ci g (e)
abs ,i
i , + I
i , + A i ,i
(5)
(6)
(7)
En comparant les quations (4) et (1), on s'aperoit que Cig() est le rapport des
intensits de fluorescence pour l'chantillon et l'lment i pur, produites pour la mme
longueur d'onde primaire d'excitation . Par consquent e est la longueur d'onde
particulire o ce rapport d'intensits est gal au rapport Ri des intensits mesurs totales.
Ceci est reprsent sur la figure 12:
27
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Distribution d'intensit de fluorescence du Fer
ECOLE
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MINES
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Fer pur
12
FeK
Specimen
S
4
N
0
2.0
abs,Fe
Longueur d'onde
1.0
Figure (1
Figure 12: Longueur d'onde quivalente e
Une exprience effectue avec une radiation primaire e donnerait la mme intensit
relative Ri que dans l'exprience avec l'excitation polychromatique. e ainsi dfinie est la
longueur d'onde quivalente pour les intensits relatives.
On pourrait faire le mme raisonnement en rapportant lintensit de fluorescence Ii,s
de l'chantillon l'intensit Ii,r donne par un chantillon r de rfrence contenant l'lment i
la concentration C'i. Pour cette rfrence, on aurait:
I i ,r = qE i Ci
abs ,i
i , + I
r , + A r ,i
(8)
r , + A r ,i
s , + A s ,i
(9)
I i ,s
I i ,r
Ci
g ' ( ' e)
C 'i
(10)
28
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On peut donc dfinir autant de longueurs d'ondes quivalentes que l'on peut choisir
d'chantillons de rfrence. Cela ne pose aucun problme sur le plan thorique puisque les
rapports ri,r et les intensits relatives Ri sont proportionnelles :
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
I i ,s
Ii ,1
I i ,s
I i ,r
I i ,r
(11)
I i ,1
La fonction g() dfinie par (3) peut s'crire, en fonction des coefficients
d'absorption effectifs:
g( ) =
*i
*s
en lments fluorescent
en lment de matrice
Nous supposerons de plus que j est un absorbeur pur. l'quation (13) s'crit alors:
g ( , x) =
i*
x i* + (1 x ) *j
(14)
*i
*j
(15)
g ( ,0)
xg ( ,0) + (1 x )
i , + A i ,i
j , + A j ,i
29
(16)
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Coefficient massique d'attnuation
ECOLE
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MINES
SAINT-ETIENNE
j,j
i,
j,
i,j
j
Longueur d'onde
Figure (2):
Figure 13 : Coefficients d'attnuation massiques des lments i et j
Compte-tenu de ce que le rapport i,/j, est constant d'aprs la loi de Bragg et
Pierce, la fonction g(,0) est une fonction croissante de . D'autre part, l'quation (16)
indique que g(,x) est croissante en fonction de g(,0). g(,x) est donc aussi une fonction
croissante de pour toute valeur de x.
Les figures 14 et 15 donnent deux exemples d'volution de la fonction g() dans le
cas d'un absorbeur positif (Fe dans un systme Fe-Cr) et dans le cas d'un absorbeur ngatif
(Fe dans un systme Fe-Si).
Fonctions g (,x) pour le systme Fe-Cr
x=1.0
1.0
( CRii )0,0
0.6
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0.0
0.2
1.0
abs,Fe 2.0
Longueur d'onde
30
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Fonctions g (,x) pour le systme Fe-Si
ECOLE
DES
x=0
1.0
MINES
SAINT-ETIENNE
0.2
0.4
0.6
0.6
0.8
1.0
0.2
0.0
1.0
2.0
abs,Fe
Longueur d'onde
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
i , I d
abs ,i
I i ,s' = qE i yCi
MINES
(19)
y ( s , + As,i ) + (1 y )( d , + Ad ,i )
SAINT-ETIENNE
i , I d
abs ,i
y ( 1, + A 1,i ) + (1 y )( d , + A d ,i )
(20)
(21)
I i ,s '
I ' i ,1
= Ci g ' ( ' e)
(22)
On obtient une expression similaire (7), mais la fonction g' inclut le diluant, ce qui
donne une longueur d'onde quivalente 'e diffrente. Comme prcdemment, sa valeur est
dtermine partir des graphes donnant g'() en fonction de . 'e est la longueur d'onde
pour laquelle:
g ' ( ) =
R'i
Ci
Pour illustrer le rle de la dilution, on a trac les courbes g'() en fonction de pour
des chantillons Fe-Si dilus dans Li2B4O7. La figure 16 se rapporte une dilution o y =
0.1 ? alors que la figure 17 correspond y = 0,01
32
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Fonctions g'(,x) pour le systme Fe-Si
ECOLE
DES
MINES
x=0
1.4
SAINT-ETIENNE
0.2
0.4
1.2
0.6
0.8
1.0
1.0
0.0
1.0
abs,Fe
2.0
Longueur d'onde
Figure 16: Fonctions g'( ) de Fe-Si pour une dilution dans Li 2 B 4 O 7 , y=0,1
Fonctions g'(,x) pour le systme Fe-Si
1.4
1.2
x=0
0.4
1.0
1.0
0.0
1.0
abs,Fe
2.0
Longueur d'onde
Figure 17: Fonctions g'( ) de Fe-Si pour une dilution dans Li 2 B 4 O 7 , y=0,01
On observe que les courbes tendent progressivement vers g = 1 quand la dilution
augmente, ce qui met en vidence l'effet tampon du diluant.
La figure 18 reprsente l'effet de la dilution sur la longueur d'onde quivalente; On
voit que la longueur d'onde quivalente:
33
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Concentration nominale en Fe
ECOLE
1.0
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
0.8
FeCr
FeCr
FeCr
0.6
Dilue
10 / 1
Non-dilue
Dilue
100 / 1
0.4
FeSi
1.00
1.05
FeSi
FeSi
0.2
1.10
1.15
1.20
1.25
Longueur d'onde
j ,e + A j ,i
(23)
i ,e + A i ,i
(K )
ij e
1
g (e,0)
(24)
En se rappelant que g(,0) est une fonction monotone croissante de , (Kij)e doit
tre une fonction dcroissante de e. Dautre part, comme on a vu que e dcrot lorsque
Ci crot, Kij est une fonction monotone de croissante de la concentration de llment
fluorescent.
Cette variation de K avec la concentration pour Fe associ Cr ou Si est reprsente
sur les figures 19 et 20.
34
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Coefficient de la matrice
K FeCr
ECOLE
3.2
DES
MINES
monochromatique, =1.02
SAINT-ETIENNE
3.1
3.0
FeCr
2.9
2.8
2.7
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Concentration
C Fe
3.1
monochromatique, =1.02
3.0
2.9
FeSi
2.8
2.7
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Concentration
C Fe
35
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
1.1.5.5. Statistiques utilises en fluorescence X
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
100s 100K'
=
augmente quand la concentration
C
C
diminue. La formule s = K' C ne tient pas compte des autres erreurs alatoires qui sont
dues l'appareillage.
Jenkins propose la formule s = K C = 0,1
le terme 0,1 prenant en compte l'cart-type "appareillage", avec K variant de 0,005 (grande
rptabilit) 0,05 (rptabilit moyenne).
Limite de dtection
Il y a plusieurs approches et plusieurs dfinitions de la limite de dtection; on peut
dire que la limite de dtection est la concentration pour laquelle le risque de trouver un
concentration nulle alors que llment existe est de 50%. Dans ce cas on choisit la limite de
dtection gale 2s, s tant l'cart-type estim au voisinage du zro.
En fluorescence X, pour obtenir le taux de comptage correspondant un pic, on fait
un comptage pendant un moment donn l'nergie correspondant au pic recherch, et l'on
retranche le comptage d au fond continu que l'on mesure en gnral de part et d'autre du
pic, dans une rgion libre de raies (si on peut), ou en utilisant des formules adaptes un
fond non constant ou une superposition de pics.
36
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Si l'on tolre l'hypothse de 50% pour la limite de dtection, on choisit donc celle-ci
gale 2 fois le bruit de fond compt la position du pic (il n'existe donc pas quand on fait
le comptage !), soit :
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
2s = 2 TF t F
avec : TF taux du comptage pour le fond.
et tF.temps de comptage.
s nombre de coups, pour obtenir l'cart-type correspondant au taux de comptage
On forme :
2s(TF ) =
2 TF t F
tF
=2
TF
tF
Comme il faut faire en principe deux dterminations (pic et fond continu) et que les
cart-types sont les mmes, on a :
2
2 TF
2 TF
LD =
+
m tF
m tF
2 TF
3 TF
=
* 2
m tF
m tF
C 2 C1 SC1
=
C1
C1
On peut s'imposer par exemple que la diffrence de comptage soit gale 4 carttypes (au lieu de 2 2 dans le cas prcdent).
N2-N1=4s1
de plus : C1=mT1
il vient :
N2 = (T0+C1/m)t
N1 = (T0+C1(1+E)/m)t
37
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
d'o :
ECOLE
N2-N1=4s1=4 N 1 =4 T1t
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
100 100
=
N
Tt
(relatif)
100
1
t Tp Tf
TP
TF
tp+tF=ttotal
100
2
s P 100 N t + s F
=
P
P
F
CF
CP
et :
sF =
100
CP
CF
SP
=
P
NF
100 N t +
CP
NF
CF
100 N F + F
P
100 P + 2 F
P
100 P + 2 F
P
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
1.2.
Mise en uvre
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
lments non dsirs avant lanalyse, mais mme sans prparation pralable, on peut
souvent obtenir une prcision satisfaisante.
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Dans lindustrie des mtaux lgers, la fluorescence est souvent utilise pour la
dtermination des substances contaminantes dans des produits ultrapurs. Dans ce cas, les
limites de dtection se situent, de 1 100 ppm. Mais on peut aussi se servir de cette
mthode pour le contrle continu de la production en dterminant les concentrations des
constituants majeurs.
La dtermination de lpaisseur des films trs fins est aussi une application de
la fluorescence X. On dtermine lpaisseur des films de Ni- Fe, de titane, dargent, de
vanadium, de cadmium et de cuivre. Les paisseurs dterminables peuvent descendre
jusqu 100 A.
Lindustrie du ciment se sert de la fluorescence X pour lanalyse quantitative de ses
produits. Les lments Mg, Al, Si, Ca et Fe peuvent tre facilement dtermins dans des
poudres tandis que les lments plus lgers comme Na et Al doivent tre dissous.
Cependant avec la dissolution, la prcision de lanalyse s'accrot considrablement pour les
lments lourds. Un domaine particulirement performant est lanalyse des lments
traces dans des roches parce quici les intensits de fluorescence sont directement
proportionnelles la concentration. Les limites de dtection dans cette application sont
entre 1 et 20 ppm.
La dtection des lments traces est aussi une application majeure dans les industries
du ptrole et du charbon. Les limites de dtection directe sont de 1 2 ppm. En-dessous de
cette limite, les chantillons doivent tre rduits en cendre avec de lacide sulfurique, de
lacide benzosulfonique et de lacide xylosulfonique. La dtermination de la composition est
faite directement dans la cendre.
Il est aussi important de connatre les concentrations exactes de Ni, de Va et de Fe
dans la matire primaire si on veut faire un raffinage catalytique de ptrole parce que ces
mtaux lourds polluent le catalyseur. On peut aussi tester la qualit dun catalyseur en
mesurant sa teneur en Platine.
Dans lindustrie chimique, lapplication principale est la dtermination des teneurs en
lments traces lourds comme Pb, As, Cu, Ni, Hg et Se qui sont nocifs ou Ti, Mn, Co, Zn,
Sb, Cl et Al qui polluent la production de plastique.
En mdecine, la fluorescence est utilise en raison dune plus grande rapidit et
dune meilleure prcision par rapport aux autres mthodes danalyse. Pour dterminer par
exemple les teneurs en Ca, K, P, Cl et S dans le srum du sang et dans les liquides des
cellules, il suffit de scher quelques gouttes de liquide sur un papier filtre pour pouvoir
lanalyser.
40
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
On dtermine la teneur en hmoglobine en analysant le fer quil contient. On peut
faire des tests toxicologiques en analysant la teneur en Br en srum et en urine ou en
examinant la teneur des lments lourds tels que Fe, Zn, Cu et Sr dans les cendres dos, de
srum ou de tissu.
La teneur en lments lourds est aussi bien dtermine pour les plantes que pour
l'agro-alimentaire et lair.
1.2.2. Gnralits technologiques
1.2.3. Sparation des rayonnements
(source: Quantitative ray spectromtry p.106)
Le principe de sparation des longueurs d'onde est celui du cristal analyseur bas sur
la loi de Bragg.
Il existe deux types de systmes de tris des photons : le tri squentiel et le tri en
chane simultane.
Dans les spectromtres squentiels, l'tendue entire des longueurs d'onde est
couverte en ajustant l'angle de diffraction sur le cristal analyseur. Bien que les diffrents
types de cristaux peuvent tre interchangs pour couvrir l'tendue de 0.2 20 , ils utilisent
tous le mme goniomtre pour slectionner l'angle de diffraction. On ne peut donc analyser
qu'une seule longueur d'onde la fois. Si plusieurs doivent tre traites, il faut le faire
squentiellement.
Le spectromtre chane simultane est plus efficace lorsquune suite d'lments
prdtermine doit tre mesure de faon rptitive sur une base donne et une priode
temporelle. En gnral 7 28 canaux fixes sont placs autour du spcimen. Chaque canal
contient le cristal appropri l'angle pour la longueur d'onde mesure. Mme si la plupart
des canaux seront placs sur les lignes caractristiques correspondant aux lments
intressants, quelques uns seront rgls pour analyser le fond. Ces spectromtres ont une
faible tendue d'ajustement. Parce que les donnes peuvent tre acquises pour tous les
lments intressants simultanment, le sacrifice en flexibilit est compens par des temps de
mesure plus courts.
41
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Faisceau primaire
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Tube rayons X
Filtre
Cristal analyseur
Faisceau
sec.
Collimateur(s)
Echantillon
Axe du
faisceau
sec.
Axe du cristal
Goniomtre
Dtecteur(s)
Axe du faisceau sec.
diffract
Echantillon
Dtecteur Na I (Ti)
Compteur proportionnel
Dtecteur Si (Li)
42
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Dtecteur Ge (Li)
On peut trouver une grande varit de spectromtres de dispersion d'nergie, des
units portables pour analyser un seul lment jusqu'aux plus sophistiqus et performants
systmes de
dispersion d'nergie de Si (Li) qui donnent une
grande flexibilit d'analyse, avec lesquels il est Diagramme du Spectromtre de dispersion
possible d'analyser du Sodium jusqu' d'nergie de fluorescence de rayons X.
Dans ce cas la il est quip d'un dtecteur
l'Uranium.
Si (Li)
Le dtecteur Na I (Ti) et le compteur
proportionnel sont souvent utiliss dans les
units portables capables de dtecter un seul
lment, ils sont combines avec une technique
de filtre quilibr pour compenser leur pauvre
rsolution nergtique. Par contre, les
dtecteurs Si (Li) et Ge (Li) ont tous les deux
un niveau suffisant de rsolution d'nergie
pour rsoudre les raies K des lments
adjacents pour des nombres atomiques
suprieurs 10. Le dtecteur Si (Li) est
optimum pour l'intervalle 1 KeV jusqu'au 40
KeV, alors que le dtecteur Ge
(Li) a pour intervalle optimum 6 KeV jusqu' 200 KeV.
La diode Si (Li) est lquivalent ltat solide de la chambre d'ionisation; le
fonctionnement du compteur est proportionnel au flux de gaz. Quand le photon du rayon X
est
arrt dans la diode dtectrice, un nuage
d'ionisation est gnr sous la forme de paires Reprsentation du dtecteur Si (Li) avec la
de trous d'lectrons. Le nombre de ces trous chambre vide immerge dans un bain
est proportionnel l'nergie du photon d'azote liquide.
dtect. Cette charge est enleve de la diode
par la haute tension applique entre ses
bornes. Le pramplificateur est responsable de
l'accumulation de charge dans un condensateur
"feed-back" pour produire ensuite une
vibration de sortie. Le voltage est donc
proportionnel l'nergie du photon de rayonX original. Pour minimiser le bruit de sortie, le
dtecteur Si (Li) est dans une chambre o on a
fait le vide et o la temprature de travail est
celle de l'bullition
de l'azote liquide, soit 77 K. Les rayons X entrent dans la chambre vide travers une vitre
de Bryllium (7,6-13 micro mtre).
Les deux fonctions principales de l'amplificateur sont d'amplifier et de filtrer le
signal de sortie du pramplificateur, ainsi on peut bien mesurer la vibration de sortie avec un
ratio signal/bruit plus lev puisque qu'on a coup les hautes et les basses frquences.
43
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Aprs, on fait une conversion A/D o on a en sortie le nombre de fois o la vibration d'une
hauteur donne a t dtecte, ce processus est fait par un appareil convertisseur appel
multichannel analyzer, chaque channel est associ en mmoire un intervalle d'nergie
particulier. L'axe des X reprsente les valeurs moyennes d'nergie de chaque intervalle et
l'axe des Y le nombre de photons qu'on a compt dans chaque intervalle, appel aussi
counts.
Diode dtectrice Si (Li)
La diode dtectrice est compose d'une section cylindrique d'une seule vitre de Si
type P, le volume varie en fonction de la future application du dtecteur. Si on veut une
bonne rsolution
d'nergie pour les bas niveaux d'nergie, on
utilisera un dtecteur de petit diamtre et,
Diode dtectrice Si (Li)
pour des nergies suprieures 20 KeV, on
utilisera un dtecteur avec un diamtre plus
grand (4-16 mm). Pour augmenter la
rsistance lectrique, la vitre contient du
lithium. On a deux couches mortes deadlayer
o la rsistivit lectrique est trop petite pour
permettre des paires de trous d'lectrons. La
dtection des photons qui interagissent avec
les couches mortes sera alors mauvaise voire
inexistante.
Le nombre moyen de paires de trous
d'lectrons est proportionnel l'nergie du
photon des rayons X. Le temps de charge est
plutt petit (25-100 ns), et est fonction du
voltage, de l'paisseur et de la position du photon qui interagit avec le dtecteur. Les
problmes, dus aux zones limites entre rgions, sont rgls par l'utilisation d'un collimateur.
Dtecteur Ge (Li)
Pour l'intervalle d'nergie 1-40 KeV, le dtecteur Si (Li) est le meilleur car le faible
nombre atomique du Si minimise l'absorption des rayons-X de basse nergie dans la couche
morte. Mais lorsquon doit mesurer des lments lourds, le dtecteur de Germanium devient
le plus performant. Tandis que dans l'intervalle 30-140 KeV, l'efficacit du dtecteur Ge (Li)
est plus leve que celle du Si(Li).
Au dessous de 40 KeV, le dtecteur de Ge n'est plus la bonne alternative car dune
part ses maxima d'chappement scape peaks compliquent le spectre nergtique et dautre
part son nombre atomique plus lourd ne laisse pas passer les rayons X de bas niveau
d'nergie.
Hormis le fait qu' temprature ambiante, le lithium a une mobilit trop grande, ce
dtecteur est identique Si(Li). Cela a t amlior avec les dtecteurs de Ge pur.
44
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
45
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Le collimateur primaire slectionne les rayons mis par le spcimen qui vont tre
autoriss frapper le cristal. Le collimateur est form d'une srie de fines plaques parallles
de nombre atomique lev qui limitent la divergence des rayons atteignant le cristal. Pour
des longueurs d'onde qui satisfont la loi de Bragg, les rayons X sont diffracts de 2 du
cristal vers les dtecteurs.
Un collimateur secondaire l'entre du compteur restreint nouveau la divergence
des rayons qui proviennent du cristal. Un collimateur auxiliaire a la mme fonction devant le
dtecteur scintillation NaI(Ti).
Le slectionneur ou disperseur de longueur d'ondes est le cristal.
Dans certains spectromtres, on peut slectionner soit le compteur proportionnel
au flux gazeux, soit le dtecteur scintillation pour dtecter les rayons X diffracts.
Tandis que pour d'autres spectromtres, les deux dtecteurs oprent simultanment.
Tous deux convertissent chaque photon X dtect en une impulsion lectrique de
magnitude proportionnelle l'nergie du photon.
Le dtecteur scintillation NaI(Ti)
Un cristal unique de iodure de sodium dop avec une faible concentration de
thallium est optiquement coupl un tube photomultiplicateur. La fentre de bryllium,
paisse de 0.127 mm, offre une entre aux rayons X opaque la lumire. Sous cette fentre,
une feuille d'aluminium sert de rflecteur. Lorsqu'un photon X percute le cristal, il interagit
d'abord par effet photolectrique pour dposer son nergie sous forme d'ionisation. La
formation d'tats excits
dans le cristal en rsulte. Comme ces tats
La composition du dtecteur
diminuent, une scintillation (ou flash de
lumire) est alors mise. L'intensit de la
scintillation est proportionnelle l'nergie des
rayons X.
Comme cette lumire arrive sur la
photocathode, elle provoque l'mission de
photolectrons
dont
le
nombre
est
proportionnel l'intensit de la lumire. Une
srie de dynodesde tensions croissantes est
dispose entre la photocathode et l'anode du
tube. Chaque lectron mis par la
photocathode est attir par la premire dynode
et expulse plusieurs lectrons. Le courant qui
atteint finalement l'anode est ainsi une
46
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
rplique du courant initial, amplifie d'un facteur 105 108, c'est--dire proportionnel
l'nergie des rayons X.
Cependant le dtecteur NaI(Ti) souffre d'une mauvaise rsolution nergtique due
l'inefficacit des diffrents processus qui convertissent l'nergie des rayons X en signal
lectrique. C'est pourquoi il ne s'avre utile que pour des faibles longueurs d'onde.
3000V.
Une atmosphre gazeuse contrle est
maintenue l'intrieur du dtecteur grce
des tubes d'entre et de sortie. Un flux
constant de gaz est ncessaire pour les
compteurs proportionnels munis de fentres
d'entre trs fines, car celles-ci ne sont jamais
totalement hermtiques.
Un rayon X d'nergie E pntre dans le
dtecteur travers la fentre et interagit avec
le gaz intrieur par effet photolectrique pour
produire un nuage d'ionisation. La tension
applique tend attirer les lectrons vers le fil
central et les ions vers les parois du cylindre,
et est telle que le nombre de paires ionlectron collectes est indpendant de la tension du dtecteur. L'acclration des lectrons
provoque leur collision avec de nouveaux atomes, menant une nouvelle ionisation.
L'amplitude du signal rsultant est toujours proportionnelle l'nergie des rayons X
incidents.
1.2.3.3.Le spectromtre cristal de Bragg
Ce spectromtre peut tre compos d'un cristal plat, incurv (Johann), incurv et
poli (Johannson), ou logarithmiquement incurv.
Les spectromtres cristal plat utilisent des collimateurs plaques parallles entre la
source et le cristal (collimateur primaire) et entre le cristal et le dtecteur (collimateur
secondaire). Les spectromtres cristal incurv utilisent des fentes disposes sur foyer du
spectromtre, nouveau entre source et cristal (fente source) et entre cristal et dtecteur
(fente dtecteur).
La dispersion angulaire est inversement proportionnelle l'espacement interplanaire
2d du cristal. L'angle de diffraction maximal pour la plupart des spectromtres cristal est
environ 75. On montre que pour couvrir la gamme de longueurs d'onde comprise entre 0.2
et 20 , un cristal d'au moins 22 serait ncessaire; mais celui-ci aurait une mauvaise
dispersion angulaire pour les longueurs d'ondes les plus courtes. C'est pourquoi on utilise
47
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ne contient pas de sodium, il est possible dutiliser le borax comme solvant la place du
lithium qui est beaucoup plus coteux.
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Pour une analyse prcise on doit prparer une dissolution quivalente celle des
oxydes dans des standards.
Lchantillon est maintenant prt lanalyse. Les aspects de choix des appareils
pour des applications particulires sera trait dans le paragraphe Offre Commerciale.
Le calibrage dans la fluorescence X se fait comme pour toutes les mthodes
physiques danalyse chimique. On tablit la rponse de lappareil un chantillon de
composition connue. Pour cela on utilise dans la plupart des cas des standards. Aprs le
calibrage, lchantillon peut finalement tre prsent lappareil.
49
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
1.3.
Offre commerciale
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
50
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments
mesurs
Gamme des
concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonnage
graphiques.
Interface externe
Logiciel
51
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ED2000
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments
mesurs
Gamme des
concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonnage
lapplication
dtecteur Pentafet et processeur dimpulsions XP2
Dtection des rayons X
rsolution garantie < 150eV pou entre de 10000
coups/s
micro-ordinateur compatible IBM 486DX, 33 MHZ,
Traitement des donnes
disque dur de 120 Mo incluant cran couleur 14 SGVA
imprimante jet dencre associe.
port externe RS232
Interface externe
logiciel propre Oxford XpertEase WindowsTM
Logiciel
permet lanalyse qualitative, semi-quantitative et
quantitative
Environnement de travail temprature: 5 35C
humidit: 20 80 % relative
220-250V AC, 50/60 Hz, 10A
Puissance requise
largeur: 550mm
Dimensions et poids
profondeur: 820mm
hauteur: 865mm
poids: 135kg
Il faut ajouter ceci le poids et la taille du PC et de
limprimante
52
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
OXFORD QX
ECOLE
DES
Dsignation
Nombre dlments
mesurs
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonnage
avec
tlchargement
Pour l'analyse de liquides, une option d'chantillonnage
sous atmosphre d'hlium existe
tube 200 W, 50 kW la fentre frontale
Excitation par rayons X
cibles standard: Rh, Cr ou autres en options
Dtection des rayons X
ordinateur individuel spar IBM PS/2 modle 30/286,
Traitement des donnes
cran couleur et imprimante matricielle IBM srie II
L'ordinateur assure en mme temps l'optimisation des
paramtres de fonctionnement de l'appareil
analyse quantitative avec possibilit de fixer des seuils
de tolrance au-dessus desquels un signal
d'avertissement se dclenche avec le rsultat
original et conu spcifiquement pour l'Oxford QX,
Logiciel
le logiciel est divis en deux parties une pour
l'talonnage et une pour le fonctionnement de routine
Environnement de travail Temprature de 15 30
Slection de 40 ou 50 kV. Intensit commande
Puissance requise
par microprocesseur.
Puissance maximale : 200 W.
Longueur : 750 mm
Dimensions et poids
Profondeur : 1000 mm
Hauteur : 1020 mm
Poids environ 160 kg
trs grande rapidit
Autres
( rsultat obtenu en moins de 50 sec).
caractristiques
Facilit d'utilisation en fonctionnement courant
53
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Metalurgist-XR de TN spectrace
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
54
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Spectrace Quam X
ECOLE
DES
Dsignation
Gamme des lments
Gamme des
concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
55
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Spectrace 9000
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Dsignation
Autres
caractristiques
longueur : 21.6 cm
largeur : 12.7 cm
hauteur : 7.6 cm
poids : 6.7 kg avec pile
lavable et rsistant
56
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
MDX1000
ECOLE
DES
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments
mesurs
Gamme des
concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonage
Excitation par rayons X
Dtection des rayons X
57
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments
mesurs
Gamme des
concentrations
Aspect des chantillons
58
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments
mesurs
Gamme des
concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonnage
graphiques.
Interface externe
Logiciel
59
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ED2000
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments
mesurs
Gamme des
concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonnage
lapplication
dtecteur Pentafet et processeur dimpulsions XP2
Dtection des rayons X
rsolution garantie < 150eV pou entre de 10000
coups/s
micro-ordinateur compatible IBM 486DX, 33 MHZ,
Traitement des donnes
disque dur de 120 Mo incluant cran couleur 14 SGVA
imprimante jet dencre associe.
port externe RS232
Interface externe
logiciel propre Oxford XpertEase WindowsTM
Logiciel
permet lanalyse qualitative, semi-quantitative et
quantitative
Environnement de travail temprature: 5 35C
humidit: 20 80 % relative
220-250V AC, 50/60 Hz, 10A
Puissance requise
largeur: 550mm
Dimensions et poids
profondeur: 820mm
hauteur: 865mm
poids: 135kg
Il faut ajouter ceci le poids et la taille du PC et de
limprimante
60
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
OXFORD QX
ECOLE
DES
Dsignation
Nombre dlments
mesurs
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonnage
avec
tlchargement
Pour l'analyse de liquides, une option d'chantillonnage
sous atmosphre d'hlium existe
tube 200 W, 50 kW la fentre frontale
Excitation par rayons X
cibles standard: Rh, Cr ou autres en options
Dtection des rayons X
ordinateur individuel spar IBM PS/2 modle 30/286,
Traitement des donnes
cran couleur et imprimante matricielle IBM srie II
L'ordinateur assure en mme temps l'optimisation des
paramtres de fonctionnement de l'appareil
analyse quantitative avec possibilit de fixer des seuils
de tolrance au-dessus desquels un signal
d'avertissement se dclenche avec le rsultat
original et conu spcifiquement pour l'Oxford QX,
Logiciel
le logiciel est divis en deux parties une pour
l'talonnage et une pour le fonctionnement de routine
Environnement de travail Temprature de 15 30
Slection de 40 ou 50 kV. Intensit commande
Puissance requise
par microprocesseur.
Puissance maximale : 200 W.
Longueur : 750 mm
Dimensions et poids
Profondeur : 1000 mm
Hauteur : 1020 mm
Poids environ 160 kg
trs grande rapidit
Autres
( rsultat obtenu en moins de 50 sec).
caractristiques
Facilit d'utilisation en fonctionnement courant
61
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Metalurgist-XR de TN spectrace
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
62
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Spectrace Quam X
ECOLE
DES
Dsignation
Gamme des lments
Gamme des
concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
63
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
Spectrace 9000
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Dsignation
Autres
caractristiques
longueur : 21.6 cm
largeur : 12.7 cm
hauteur : 7.6 cm
poids : 6.7 kg avec pile
lavable et rsistant
64
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
MDX1000
ECOLE
DES
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments
mesurs
Gamme des
concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonage
Excitation par rayons X
Dtection des rayons X
65
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Dsignation
Gamme des lments
Gamme des concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Excitation par rayons X
Logiciel
Puissance requise
Dimensions et poids
66
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments mesurs
Aspect des chantillons
Echantillonnage
Excitation par rayons X
67
MINES
SAINT-ETIENNE
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments mesurs
Aspect des chantillons
Echantillonnage
Excitation par rayons X
68
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
EX-3000
Spectromtre dispersif en nergie pour
contrle qualit et contrle procds
Du sodium luranium
10 ou 20
Ppm 100%
Poudres, solides, liquides ou fines pellicules
Jusqu 38 mm de diamtre pour le passeur
10 positions
- Passeur 10 positions 38 mm maximum
ou 1 de 30259 cm
- 6 filtres dont Al,Ti,Ni,Rh,Mo
- Atmosphre : air, vide ou He
- Tube fentre frontale Rh 50 W 50 kV
- Fentre Be : 125 m
- Si(Li) (Be 12,5 m) refroidi N 2 liquide (31
litres 2 semaines)
- Rsolution < 150 eV
- 10 filtres programmables
PC avec mmoire de 1 MB minimum et un
disque dur de 40 MB minimum
RS 232
Logiciel danalyse qualitative et quantitative
Temprature : 20 28 C
humidit : plus de85 %
220 VAC, 6 Amp ou 115 VAC, 12 Amp
Largeur : 1130 mm
Poids : 237 kg
Profondeur : 673 mm
Hauteur : 1054 mm
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments mesurs
Gamme des concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonnage
69
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
EX-6000
Spectromtre dispersif en nergie
Du sodium luranium
10 ou 20
Ppm 100%
Solides, poudres, liquides ou fines pellicules
Jusqu 38 mm de diamtre pour le passeur
10 positions
- Passeur 10 positions 38 mm maximum
ou 1 de 30259 cm
- 6 filtres dont Al,Ti,Ni,Rh,Mo
- Atmosphre : air, vide ou He
- 2 tubes fentre frontale Rh 200 W 50
kV. 1 pour excitation directe +filtres et 1
sur 6 cibles secondaires
- Fentre Be : 125 m
- Si(Li) (Be 12,5 m) refroidi N 2 liquide (31
litres 2 semaines)
- Rsolution < 150 eV
- 10 filtres programmables
- 8 cibles secondaires de
monochromatisation de lexcitation
PC avec mmoire de 1 MB minimum et un
disque dur de 40 MB minimum.
RS 232
Logiciel danalyse qualitative et quantitative
Temprature : 20 28 C
Humidit : plus de85 %
220 VAC, 6 Amp ou 115 VAC, 12 Amp
Largeur : 1130 mm
Poids : 250 kg
Hauteur : 965 mm
Profondeur : 673 mm
Dsignation
Gamme des lments
Nombre dlments mesurs
Gamme des concentrations
Aspect des chantillons
Taille des chantillons
Echantillonnage
LEX-6500 offre tous les avantages du EX-6000, mais il utilise une fentre
dentre organique pour le dtecteur la place dune fentre bryllium. Cela
permet de dtecter des lments de numro atomique moins lev (jusqu
loxygne) avec des limites de dtection plus faibles et une meilleure prcision.
70
Axe " Gnie des Procds", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
1.4.
ECOLE
Bibliographie
DES
MINES
71
SAINT-ETIENNE