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Sec E3a 2003 Phyc PSI

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e4a PHYSIQUE (3H) PSI 2003


PREMIERE PARTIE
OPTIQUE GEOMETRIQUE
A-Gnralits :
A.1. L'indice absolu d'un milieu transparent est le rapport c0/c de la clrit des ondes lectromagntiques dans le vide celle
dans le milieu. C'est aussi la racine carre de la permittivit relative du milieu.
Pour un verre ordinaire, n = 1,5. (comme on peut le voir la question C.5 !).
A.2 L'optique gomtrique est un modle qui convient lorsque les dispositifs sont de dimension caractristique
trs grande devant la longueur d'onde.
A.3 Un systme optique qui prsente la symtrie de rvolution par rapport un axe est un systme centr . L'axe de rvolution
s'appelle l'axe optique.
A.4 L'approximation de Gauss consiste ne prendre en compte que les rayons proches de l'axe optique et peu inclins par
rapport cet axe. Il y a alors stigmatisme et aplantisme.
A.5.a Si F et F' dsignent les foyers objet et image, alors SF = SF' =

SC
. D'o
2

f = f' = -R/2.
A.5.b La figure ci-contre montre un rayon lumineux partant dun point objet A,
se rflchissant sur le miroir en un point I, puis arrivant au point image A. En
assimilant les angles leur tangente, on peut crire :
=

SI
AS

, '=

SI
A'S

et =

SI

second schma, on peut dire que

A'B'
AB

SA'
SA

A'B'
SF'

A'F'

F'

B
I

.
SF
SJ

AF

A'

A.5.c Les triangles semblables (A,B,F) et (F,S,J) conduisent


=

. Par ailleurs, on peut crire (loi de Descartes) :

.
SA SA' SC
Dautre part, en utilisant les triangles semblables (A, B, S) et (A, B, S) dans le

SF

'

CS

' = , do + ' = 2 , et donc

encore

AF

F'

, soit

AB

A'

B'

. De mme, avec les triangles (A,B,F) et (F,I,S), on a

AB

. Les deux dernires relations conduisent bien FAF'A' = SFSF' = f f ' et

AB A ' B '
A.5.d Ces expressions algbriques restent valables pour un miroir sphrique convexe.

A'B'
AB

FS
FA

B-Lunette astronomique :
B.1. Une lentille mince est un ensemble de 2 dioptres sphriques de rayons R1 et R2, de sommets S1 et S2 avec, en posant
e = S1S2, e = R1 , e = R 2 et e = R2 R1 .

B.2.a Un systme est dit afocal lorsque les foyers objet et image sont l'infini.
B.2.b Dispositif : la lumire traverse d'abord l'objectif (plac du ct de l'objet) puis l'oculaire (plac du ct de l'il). Le foyer
image de l'objectif est confondu avec le foyer objet de l'oculaire.
B.2.c

'

obj.
oc.

B.3 Avec des grandeurs algbriques, on a, dans l'approximation de Gauss : =

f 'obj
'
FM
F2 M
=
et ' = 2 . D'o G =
.

f 'oc
f 'oc
f 'obj

L'image est renverse. Elle est relle l'infini (en pratique sur la rtine, dans le plan focal image du cristallin).

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B.4 S'il y a de la poussire sur l'objectif, cela peut attnuer la luminosit, mais pas altrer l'image.
B.5 La position de l'il a peu d'importance a priori, puisque l'observation se fait l'infini. Toutefois, il est prfrable de placer
l'il dans le plan du "cercle oculaire", qui est l'image de la monture de l'objectif travers l'instrument. Cela donne un meilleur
confort.
B.6 Les systmes catadioptriques sont plus utiliss car :
Ils ne prsentent pas d'aberration chromatique.
Ils sont plus faciles usiner en grande dimension.
C. Tlescope spatial de Hubble :
R1
C.1. S1 F1 = S1F '1 =
. Le foyer image F' du tlescope est l'image de F'1 par le miroir secondaire. On peut donc crire :
2
R 2 ( R1 2d )
1
1
2
+
=
. D'o S2F ' =
.
2 ( R 2 + 2d R1 )
R2
S2F '1 S2F '
C.2 Soit A l'intersection du rayon incident avec le miroir primaire, et B l'intersection du premier rayon rflchi avec le miroir
R1
d 2 ( R + 2d R )
D 01 ( R1 2d R 2 )
S2 B
D 01 F 1' S2
D 01 2
2
1
secondaire. 1 =
et S2 B =
. D'o 1 =
. Puis 1 =
.
R1
R 2 R1
2 F 1' S1
2
R2 ( R1 2d )
S2F '
2
App. Num : 1 = 0,024rad

C.3 A l'avant dernire ligne de la page 4, il faut sans doute lire S1 au lieu de S2. S2F ' ;

S2F '
R2
=
2 .
R1
2 ( R 2 + 2d R 1 )
2

Numriquement, S 2F ' ; 81m .


C.4 '1 =

D 01 ( R1 + 2d R 2 )
R 2 ( R 1 + )

. 1 ;

1
R 1

D 01 ( R 2 + 2d )
2

R 2 R1

. Numriquement : 1 ; 0,33rad

C.5 Si le tlescope est utilis dans les conditions de Gauss, on peut lgitimement supposer que i << 1. Donc sin r << 1,
puis r << 1. A << 1 conduit donc aussi r' << 1, puis i' << 1.
Finalement, les relations de Descartes deviennent : i = nr et i' = nr'. D'o D = (n-1)A .
1
A=
. Application numrique : A =0,66 rad.
n 1

DEUXIEME PARTIE
OPTIQUE PHYSIQUE

A-Interfrences :
A.1. s = s 1 + s 2 donne s = a1e j 1 + a2 e j 2 e j t . Puis

E max

E = ss = E1 +E2 + 2 EE
1 2 cos ( 2 1 ) =E1 +E2 + 2 EE
1 2 cos . Le terme
*

d'interfrences est le troisime ; le seul qui dpende du dphasage.


A.2 La figure ci-contre montre l'volution de l'clairement en fonction du
dphasage. Emin =

( E1

E2

et Emax =

A.3 Le contraste a pour valeur : C =

2 EE
1 2
E1 + E2

E1 + E2

E min

. Il ne dpend pas de !!! On

remarque que, vue la dfinition du contraste, 0 C 1 car 0 Emin Emax . Il est donc maximum lorsqu'il est gal 1, c'est--dire
lorsque les 2 sources sont de mme clairement : E1 = E2 .
A.4 Compte tenu de la dfinition de donne au A.1 et de celle de donne au A.4, il vient : =
vraiment souhait par l'auteur du sujet ?
A.5.a ( S1 M ) =

(x + a / 2)

+ y2 + D2 .

A.5.b Le calcul trs classique des trous d'Young donne, au premier ordre : ;

ax
.
D

2
. Ce signe moins tait-il

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A.5.c Des points d'une mme frange correspondent une mme diffrence de marche, donc un mme x ( l'ordre 1). Donc les
franges sont rectilignes, parallles Oy , alternativement brillantes et sombres.
A.5.d L'interfrange est la plus petite distance non nulle entre deux points de mme clairement.
D
D
= 2 = x =
. Donc i =
.
a
a
A.6 L'nonc manque de prcision concernant les 2 fentes. Il semble que ce soient 2 fentes diffractantes, claires par une mme
source primaire monochromatique. Dans ce cas, la figure d'interfrences est la mme qu'avec
deux sources ponctuelles, mais nettement plus lumineuse et plus facile raliser !

A.7.a Le "dispositif prcdent" n'est pas bien explicit, mais il y a tout lieu de penser qu'il s'agit

de 2 fentes fines diffractantes


Pour l'toile 1, la diffrence de marche s'crit : 1 = a ( sin + sin ) ; a ( + ) ; a ( + x / f ') .

2 a

L'clairement pour cette toile peut ainsi s'crire : E1 = E0 1 + cos


( + x / f ') si E0 / 2

correspond l'clairement pour une seule fente.

2 a

De la mme faon, E2 = E0 1 + cos


( + x / f ') .

2 a
2 ax
Et, puisque les 2 toiles sont incohrentes, Etot = E1 +E2 = 2E0 1 + cos
, avec = cos .

f '

E
-E
est le facteur de visibilit des franges : = maxloc minloc , loc signifiant local.
Emaxloc + Eminloc
A.7.b Il y a plusieurs valeurs de a donnant un brouillage des franges ( = 0 ). La plus petite est a =

. D'o = 0,12 rad.


4

B-Diffraction :
B.1. Principe de Huygens-Fresnel :
Soit une source ponctuelle S, monochromatique ( ) damplitude complexe s source.
Toute surface lmentaire d dune surface donde de S se comporte comme une source ponctuelle secondaire de mme
longueur donde ( ), damplitude proportionnelle d et s source.
Toutes les sources secondaires sont cohrentes.
Toutes les sources secondaires dune mme surface donde sont en phase.
B.2. S ( M ) = K

s ( P)

ouverture

j (P )

PM

d
x'

L1

B.3.a voir figure ci-contre. Si on veut n'utiliser qu'une lentille (L1),


il faut placer l'cran trs loin ( plusieurs mtres si a est de l'ordre
du dixime de mm). Sinon, on n'est plus dans les conditions de
Fraunhofer (avec un seul f).

L2

B.3.b La fente est claire, grce la lentille, par un faisceau


parallle en incidence normale. Puisque a est trs petit , la
diffraction ne se fera que dans des plans parallles xOz, puis
tout est ramen par la seconde lentille sur laxe Ox. On peut donc
f'
f'
raisonner sur le dessin, cest--dire dans le plan xOz. s(P) est le
mme en tout point de la fente (du fait de lincidence normale). On peut donc le noter s 0. Si on utilise une lentille en entre et en
sortie de montage, r0 na plus sa raison dtre. Je pense que lnonc fait allusion au cas dun montage sans la seconde lentille.
Dans ce cas, si lcran se trouve grande distance de la fente (par rapport a), au dnominateur on peut assimiler PM OM,
cest--dire r0. En revanche, cette approximation nest pas possible dans lexpression du dphasage (P) car une diffrence
entre PM et OM de lordre de la longueur donde donne un dphasage non ngligeable.
S ( M ) = Ks 0

a/2 L/2

a / 2 L / 2

j (x',y')

r0

dx'dy'

B.3.c O tant sur laxe de symtrie de la fente, londe rsultante est en phase avec celle issue de O.
Je suppose que vers le haut ou vers le bas signifie paralllement Ox. Cela rajoute un mme dphasage pour tous les
rayons, donc na pas de consquences sur lclairement.

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Ks 0L a / 2 j 2xx'
2 xx'
ax
B.3.d ( x ' , y ' ) = ( x ' ) =
et S ( M ) =
e f ' d x ' . Ainsi, S(M) est de la forme S ( M ) = sinc
, o est

r0 a / 2
f '
f '
2

ax
une constante relle. Lclairement peut donc scrire : E (x) = E0 sinc
.
f '

E (x)
est la classique fonction sinus cardinal au carr. Le premier maximum secondaire a une valeur relative de 0,047, et les
E0
f '
.
a
B.3.e Le pouvoir sparateur est la capacit distinguer 2 objets proches lun de lautre.
Critre de Rayleigh : on distingue 2 taches si le maximum de la seconde est au moins l o lclairement de la premire sannule.
minima (nuls) sont obtenus pour x multiple entier de

C-Application :
C.1.On voit lenveloppe en pointills due la diffraction par les fentes de largeur a. Et lintrieur de lenveloppe, la figure
f '
dinterfrences 2 ondes. On en dduit
= 4,4mm , do a = 0,25 mm.
a
La figure dinterfrences correspond la question A7a, avec une seule toile et = 0, et en remplaant a par d. Lclairement est
2 dx
f '
ainsi en 1 + cos
= 0,55mm , do d = 1,0 mm.
. On en dduit

f
'
2d

2 dx
C.2.a Pour la longueur donde 1, lclairement est E1 = E0 1 + cos
. De mme, pour 2, lclairement est

1f '

2 dx
E2 = E0 1 + cos
. Les 2 sources tant incohrentes, les clairements sajoutent, do

2f '


1
1
1
1
E = 2E0 1 + cos +
cos
. Puis E ; 2E0 1 + cos 2

0
1 2
1 2

C.2.b Emax ; 2E0 1 + cos 2


Contraste local : C = cos 2


= 0 = 491 .
C.2.c Le contraste local sannule une premire fois pour 2 = , soit
0 2
2
0

. Emin ; 2E0 1 cos 2


2
cos

0

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