RAPPORT PFE - Conduite Et Réalisation D'une Mission D'audit Légal
RAPPORT PFE - Conduite Et Réalisation D'une Mission D'audit Légal
RAPPORT PFE - Conduite Et Réalisation D'une Mission D'audit Légal
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DEDICACES
Je ddie ce travail toute la famille DJIBO (Marafa) pour leur soutien moral
et financier quils nont cess de mapporter durant tout mon cursus.
QuALLAH vous garde et vous rcompense.
A mon Pre BOUBACAR Djibo, certes la volont dALLAH a fait que vous ne
verrez pas le fruit de ce vous avez sem. Que votre me repose en paix et
que le paradis soit votre dernire demeure.
A ma trs chre Mre, quALLAH vous guide !
A mon oncle Ibrahim Djibo et sa famille.
A la communaut Nigrienne dAgadir et Casablanca.
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REMERCIEMENTS
Je voudrais avant tout remercier ALLAH (S.W.T) qui ma permis de raliser ce travail ;
Je remercie toute ma famille, DJIBO, qui malgr les conditions si difficiles mont soutenu
durant mon parcours acadmique, en particulier mon oncle IBRAHIM Djibo et mon grand
frre BASSIROU Boubacar, quALLAH vous bnisse !
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SOMMAIRE
DEDICACES...........................................................................................................................................
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................
SOMMAIRE............................................................................................................................................
ABREVIATIONS et LISTE DES FIGURES............................................................................................
AVANT-PROPOS..................................................................................................................................
INTRODUCTION GENERALE..........................................................................................................
CHAPITRE I :CADRE GENERAL DE LAUDIT ET DU COMMISSARIAT AUX COMPTES............
SECTION 1 : TYPOLOGIE DES MISSIONS DAUDIT LES NORMES DAUDIT..........8
SECTION 2 : LE COMMISSARIAT AUX COMPTES, STATUT NOMINATION ET
CESSATION DES FONCTIONS............................................................................. 19
SECTION 3 : LA MISSION DAUDIT DES COMPTES..............................................26
CHAPITRE II : CHAMPS DAPPLICATION ET METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................
SECTION I : CHAMPS DAPPLICATION.................................................................32
SECTION 2 : METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................................................39
CHAPITRE III : CAS PRATIQUE, LES DIFFERENTS CYCLES AUDITES.....................................
SECTION I : TRAVAUX DE CONTROLES GENERAUX ET SPECIFIQUES..................44
SECTION II : CYCLE DES IMMOBILISATIONS........................................................45
SECTION III : CYCLE FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES ACHATS ET
AUTRES CHARGES............................................................................................. 60
SECTION IV : CYCLE PERSONNEL PAIE.............................................................65
CHAPITRE IV : SURVEILLANCE COMPTABLE ET RECOMMANDATIONS................................
SECTION I : PRESENTATION DE LA SOCIETE ALPHA-EQUIPEMENT......................70
SECTION II : SURVEILLANCE COMPTABLE..........................................................71
SECTION III : RECOMMANDATIONS....................................................................82
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................................
WEBOGRAPHIE :...................................................................................................................................
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Titres
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AVANT-PROPOS
Plus de dix ans se sont coules depuis les malversations des comptes de la socit amricaine
ENRON, avec la complicit du Cabinet daudit Arthur Andersen.
Face la colre et linquitude des investisseurs et actionnaires de nouvelles lois ont t votes
dabord aux Etats Unis, ensuite en Europe, puis vers le monde entier afin de solidifier le contrle des
comptes des entreprises.
En dpit de cela, la crise financire dbute au dernier semestre 2007 a conduit la faillite des grandes
institutions banques, assurances comme Lehman Brothers, AIG, .etc.
Ces scandales financiers ont une fois de plus mis en cause lefficience du contrle des comptes.
Dans un tel contexte, nous avons jug opportun de traiter, dans le cadre de notre projet de fin dtude
(PFE), du thme " Conduite et ralisation dune mission daudit lgal et contrle des comptes", telle
que pratique par le commissaire aux comptes lors de sa mission daudit lgal et contrle des comptes
conformment aux dispositions de larticle 166 de la loi 17-95 relative la mission permanente du
commissaire aux comptes.
Ainsi, on peut ds lors se demander quoi consiste ce contrle des comptes ? On peut le dfinir
comme tant un processus qui permet de vrifier les comptes dune entit et de sassurer que les tats
financiers ont t bien tablis en conformit avec le rfrentiel comptable qui doit sappliquer.
Lexpression contrle des comptes est souvent remplac par celle daudit que Alain Mikol dfinit
comme toute analyse, tout contrle, toute vrification, de tout ou partie des processus comptables ou
des comptes dune entit peuvent tre qualifis daudit financier ou audit tout court .
Ainsi, la mission du commissaire aux comptes, telle que dfinit par la loi, permet de vrifier, les
valeurs, les livres, les documents comptables de la socit, la conformit de la comptabilit avec les
rgles en vigueurs sans simmiscer dans la gestion de lentreprise.
Pour mieux cerner ce thme, nous avons particip la deuxime intervention pour lexercice 2012, du
commissaire aux comptes Mr Ahmed Salem BRIK, au sein de sept entreprises formant le Groupe M.
Lors de cette mission, nos travaux ont port sur laudit de trois cycles (immobilisations, Personnelpaie, Achat-fournisseurs et comptes rattachs) et la surveillance comptable.
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INTRODUCTION GENERALE
Lentreprise tout au long de son existence est cense rendre des comptes. Elle est amene
produire
diverses proccupations dont elle fait lobjet. De mme quil ne sert rien de disposer
dinformations dont la qualit est douteuse,
produire des informations de la ncessite de les contrler ou encore de les auditer afin
quelles puissent rpondre aux attentes des utilisateurs.
La conduite de laudit, dabord dans le domaine financier et comptable, puis par expansion,
dans les autres fonctions de lentreprise (audit oprationnel), a connu ces dernires annes une
norme volution. Il sest rig donc autour de ce concept une image de modernit et
defficacit qui
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comprendre afin de suivre une mthodologie structure permettant dapprcier, dans notre
contexte, ses comptes et ses tats financiers au regard dun rfrentiel.
Dans cette section, nous verrons dabord une prsentation succincte de lhistoire de laudit
lgal, ensuite la typologie des missions daudit en gnrales et les missions du Commissaire
aux comptes en particuliers. Enfin, nous clturons cette section par les normes daudit sur le
plan international et national.
1
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Au Maroc, cest la loi 17-95 sur les Socits Anonymes modifi par la loi 20-05 qui aborde
lexercice de la profession de commissariat aux comptes. Nous verrons plus de dtails sur
cette loi dans les prochaines parties.
2
De nos jours, le terme audit (sens littral : couter, auditeur = celui qui coute) est employ
dans des multiples situations : audit social, audit de performances, audit stratgique, Etc.
Si laudit est avant tout une mthode structure, il convient toutefois de faire la diffrence
avec certaines notions voisines.
Dans la typologie des missions daudit on distingue en premier laudit oprationnel et laudit
comptable et financier, ensuite, nous distinguons laudit interne et laudit externe et enfin,
laudit contractuel et laudit lgal. Dans ce qui suit, nous allons voir chaque type de mission
daudit, identifier leurs points communs ainsi que les diffrences qui les sparent.
2.1 Audit comptable et financier et audit oprationnel
Il sagit de lexamen des comptes annuels dune entit conomique, auquel procde un
professionnel comptent et indpendant, en vue dexprimer une opinion motive sur les
comptes annuels qui traduisent :
En tenant compte du droit et des usages du pays o lentit son sige. (O.E.C 1996)
A partir de cette dfinition, nous pouvons retenir les points suivants :
Laudit financier est une mission qui se conclut par lexpression dune opinion sur la
qualit des comptes annuels (mission dopinion) ;
Laudit financier garantit la qualit des comptes annuels auprs des tiers utilisateurs
(actionnaires actuels ou potentiels, personnel, client, fournisseurs, banquiers, etc.).
Cette
indpendant ;
par consquent laudit financier est ralis par un auditeur externe cest--dire non
membre du personnel de lentit.
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
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La qualit des comptes annuels est apprci par rapport aux normes comptables du
pays o est situe lentit (les normes sont plus ou moins diffrentes selon les pays).
2.1.2
Laudit oprationnel
Laudit oprationnel est lexamen des informations relatives la gestion de chaque fonction
dune entit, en vue dexprimer sur ces informations une opinion responsable et indpendante,
par rfrence aux critres de rgularit, de fiabilit et defficacit. (O.E.C 1996)
A partir de cette dfinition, nous retenons que laudit oprationnel est donc un examen des
instruments dont dispose la direction de lentit pour la contrler et la grer. Les objectifs
principaux de laudit oprationnel sont donc de sassurer :
Laudit externe est ralis par une personne (ou un cabinet) extrieur lentreprise.
Laudit interne est assur par une personne (ou un service) salari de lentreprise.
La garantie est assure par les tiers sur la qualit de lopinion mise sur des comptes
annuels, exige que laudit financier soit ralis par un auditeur externe.
objectif
Audit financier
ralisation
Opinion
sur
financiers
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
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les
tats
Externe
Audit
oprationnel
Interne et externe.
Laudit financier et comptable peut tre scind en deux types daudit selon la nature de la
relation existant entre lauditeur et lentreprise :
Laudit lgal est la mission permanente du commissaire aux comptes (CAC) dfini
par la loi 20-05. Il sapplique toutes les socits (et associations) remplissant les
conditions prvues par les dispositions de la loi, il est lobjet du prsent rapport de
stage;
Laudit contractuel est un audit non impos par la loi, il fait lobjet dun contrat entre
lentreprise et le cabinet.
Laudit a pour objectif de renforcer le degr de confiance des utilisateurs des tats financiers.
Cet objectif est atteint par lexpression de lauditeur dune opinion selon laquelle les tats
financiers sont tablis, dans tous leurs aspects significatifs, conformment un rfrentiel
comptable applicable. Pour la plupart des rfrentiels comptables usage gnral, cette
opinion porte sur le fait que les tats financiers sont prsents sincrement, dans tous leurs
aspects significatifs, ou donnent une image fidle conformment ce rfrentiel.
Ce rfrentiel est compos de normes, qui avec la mondialisation de lconomie a vu son
champ slargir vers linternational. Ainsi, nous distinguons des normes nationales et
internationales.
3.1 LINTERNATIONAL FEDERATION OF ACCOUNTANTS (IFAC)
Cre en octobre 1977, lIFAC est lorganisation mondiale de la profession comptable, expertcomptable et commissaires aux comptes. Elle regroupe plus de 163 organisations
professionnelles reprsentant 119 pays dont le Maroc en fait partie et lOrdre des Experts
Comptables (O.E.C) du Maroc est reprsent.
Elle se compose de plusieurs comits et groupe de travail aux objectifs diffrents dont nous
pouvons citer :
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
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lthique ;
Le Public Sector Committee (P.S.C) qui traite des problmatiques comptables, de
global et indpendant ;
Le Professionnel Accountants in Business Committee (P.A.B.C) qui a pour objectif
de fdrer et de faire connaitre les besoins des professionnels comptables travaillant en
entreprise ;
LEducation Committee
Au Maroc, les normes daudit sont publies par lO.E.C. Elles sont en grande partie inspires
du rfrentiel des normes professionnelles et code de dontologie, un recueil qui est
rgulirement publi par le Conseil National des Commissaires aux Comptes (C.N.C.C) de la
France.
Ces normes ont pour finalit de complter ou de prciser, sur le plan pratique, des dispositions
gnrales issues de la loi. Elles permettent aux professionnels dapprcier concrtement la
nature et ltendue des diligences quils doivent mettre en uvre dans une situation donne.
Le rfrentiel se dcompose en plusieurs parties dont nous pouvons citer :
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Commissa
ire aux
comptes
Mission
permanen
te
Mission gnrale
audit, vrifications
et informations
spcifiques
Intervention dfinies
par la loi ou
rglement
Missions
particulir
es
possibilit de
dsigner un CAC
pour raliser des
missions
particulires (CAA,
la fusion)
Cest larticle 166 de la loi 20-05 sur les S.A, Mission permanente des commissaires aux
comptes, de la loi 20-05 qui stipule que : " Le ou les commissaires aux comptes ont pour
mission permanente, l'exclusion de toute immixtion dans la gestion, de vrifier, les valeurs
et les livres, les documents comptables de la socit et de vrifier la conformit de sa
comptabilit, aux rgles en vigueur. Ils vrifient galement la sincrit et la concordance,
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
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avec les tats de synthse, des informations donnes dans le rapport de gestion du conseil
d'administration ou du directoire et dans les documents adresss aux actionnaires sur le
patrimoine de la socit, sa situation financire et ses rsultats."
Le ou les commissaires aux comptes s'assurent que l'galit a t respecte entre les
actionnaires.
Cette mission permanente est subdivise en deux missions qui seront traites dans les lignes
qui suivent.
4.1.1
La mission gnrale
soit certifient que les tats de synthse sont rguliers et sincres et donnent une
image fidle du rsultat de l'exercice coul ainsi que de la situation financire et du
patrimoine de la socit la fin de cet exercice ;
soit assortissent la certification de rserves ;
soit refusent la certification des comptes.
Dans ces deux derniers cas, ils en prcisent les motifs cest--dire expliquer les raisons de la
certification avec rserves et le refus de certifications.
La mme loi prcise quIls font galement tat dans ce rapport de leurs observations sur la
sincrit et la concordance avec les tats de synthse, des informations donnes dans le
rapport de gestion de l'exercice et dans les documents adresss aux actionnaires sur la
situation financire de la socit, ainsi que sur son patrimoine et ses rsultats.
4.3 Vrifications et informations spcifiques
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entreprises ;
Tableau dactivit et de rsultat et rapport semestriel ;
Egalit entre les actionnaires ;
Rapport de gestion ;
Documents adresss aux actionnaires loccasion de lassemble gnrale ;
Conventions rglementes ;
Etc.
Ces interventions viennent complter la mission gnrale daudit des comptes. Il sagit
notamment de :
-
Il sagit essentiellement de :
o Commissariat aux apports ;
o Commissariat la fusion ;
5
Jusquen 1980, lorganisation comptable au Maroc tait assise sur des rgles htrognes.
Dune part, les rgles de fonctionnement et de comptabilisation sont inspires de la vie fiscale
et, dautre part, les pratiques trangres notamment franaises. Il nexiste pas donc de rgles
comptables marocaines.
Il a fallu en 1982 lors dune confrence organiser lISCAE, que des rflexions ont vu le jour
sur la mise en place dun plan comptable marocain et lamnagement du droit comptable au
Maroc. Ces rflexions ont abouti en Janvier 1993 par la concrtisation de la loi N15-89
instituant lOrdre des Experts Comptables (OEC) qui rgira la profession. LO.E.C est dirig
par un conseil national et par deux conseils rgionaux.
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Juillet
2000
Janvier
2000
Mars 1996
Prmices sur la rforme portant modification de la loi rgissant
lexpertise comptable au Maroc.
Dcembre
1995:
"Nul ne peut exercer les fonctions de commissaires aux comptes sil nest inscrit au tableau
de lordre des experts comptables " article 160 de la loi 20-05 sur S.A.
O.E.C est linstitution qui rglemente lexercice et lensemble des pratiques de la profession
dexpert-comptable et commissaires aux comptes au Maroc. Elle est dote de la personnalit
morale et rgie par les dispositions de la loi 15-89.
Ses attributs gnraux sont :
lexercice de la profession ;
Admettre dans la profession des experts comptables selon les formes et les conditions
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NOMINATION
ET
CESSATION
DES
FONCTIONS
Le statut du commissaire aux comptes porte principalement sur les conditions dexercice de la
fonction de commissaires aux comptes, les incompatibilits et interdictions dans lexercice de
cette fonction. Afin de garantir lindpendance du commissaire aux comptes, la loi 20-05 a
prvu un certain nombre dinterdictions et dincompatibilits dans lexercice de sa profession.
Conditions dexercice du C.A.C larticle 160 de la loi 20-05 stipule que nul ne peut
exercer les fonctions de commissaire aux comptes sil nest inscrit au tableau de
lordre des experts comptables.
Ainsi seuls les experts comptables inscrits lOrdre des Experts comptables peuvent exercer
la fonction de commissariat aux comptes.
Les incompatibilits : larticle 161 de la Loi 20-05 stipule que ne peuvent tre dsigns
comme commissaires aux comptes :
les fondateurs, apporteurs en nature, bnficiaires d'avantages particuliers ainsi
que les administrateurs, les membres du conseil de surveillance ou du directoire
de la socit ou de l'une de ses filiales ;
les conjoints, ascendants et descendants parents et allis jusqu'au 2e degr
inclusivement des personnes vises au paragraphe prcdent ;
ceux qui assurent pour les personnes reoivent des personnes vises au
paragraphe 1 ci- dessus, pour la socit ou pour ses filiales des fonctions de la
socit ou de ses filiales, une rmunration quelconque raison de fonctions
susceptibles de porter atteinte leur indpendance ou reoivent de lune delles
une rmunration pour des fonctions autres que celles prvues par la prsente loi;
les socits d'experts comptables dont l'un des associs se trouve dans l'une des
situations prvues aux paragraphes prcdents, ainsi que lexpert-comptable
associ dans une socit dexperts comptables lorsque celle-ci se trouve dans
lune desdites situations.
Il en est de mme pour les commissaires aux comptes dune mme socit, deux ou plusieurs
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
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experts- comptables qui font partie quelque titre que ce soit de la mme socit dexperts
comptables ou dun mme cabinet.
De plus, la loi ajoute que si l'une des causes d'incompatibilit ci-dessus indiques survient
en cours de mandat, l'intress doit cesser immdiatement d'exercer ses fonctions et en
informer le conseil d'administration ou le conseil de surveillance, au plus tard quinze jours
aprs la survenance de cette incompatibilit.
Les interdictions : selon les dispositions de larticle 162, "les commissaires aux
comptes ne peuvent tre dsigns comme administrateurs, directeurs gnraux ou
membres du directoire des socits qu'ils contrlent qu'aprs un dlai minimum de 5
ans compter de la fin de leurs fonctions. Ils ne peuvent, dans ce mme dlai,
exercer lesdites fonctions dans une socit dtenant 10% ou plus du capital de la
socit dont ils contrlent les comptes."
Il en est de mme pour les personnes ayant t administrateurs, directeurs gnraux, membres
du directoire d'une socit anonyme ne peuvent tre dsignes commissaires aux comptes
de cette socit dans les cinq annes au moins aprs la cessation de leurs fonctions. Elles
ne peuvent, dans ce mme dlai, tre dsignes commissaires aux comptes dans les socits
dtenant 10% ou plus du capital de la socit dans laquelle elles exeraient lesdites fonctions.
6
Le prsent
prsente les causes et les conditions de la cessation de ses fonctions. Nous nous limiterons
la Socit Anonyme (S.A) et les Socits Responsabilit Limite (SARL) qui constitue
la forme juridique de nos socits audites.
6.1 LA NOMINATION DU C.A.C
La nomination du commissaire aux comptes est obligatoire pour certaines entits, parfois en
fonction de critres financiers.
Ainsi, dans son article 159, la loi 20-05 sur les SA stipule "quil doit tre dsign dans
chaque socit anonyme, un ou plusieurs commissaires aux comptes chargs d'une mission
de contrle et du suivi des comptes sociaux dans les conditions et pour les buts dtermins
par la prsente loi."
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
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Dans ce mme article, la loi prcise que toutefois, les socits faisant appel public
l'pargne sont tenues de dsigner au moins deux commissaires aux comptes ; il en est de
mme des socits de banque, de crdit, d'investissement, d'assurance, de capitalisation et
d'pargne.
Pour ce qui est des Socit Responsabilit Limite (SARL), dont nos entreprises audites y
figurent, cest larticle 80, de la loi N5-96 dans son chapitre VII : contrle de la socit
responsabilit limite (SARL) qui stipule que : Les associs peuvent nommer un ou
plusieurs commissaires aux comptes dans les conditions prvues au deuxime alina de
larticle 75.
Toutefois, sont tenues de dsigner un commissaire aux comptes, les socits responsabilit
limite dont le chiffre daffaire, la clture dun exercice social, dpasse le montant de
cinquante millions de dirhams, hors taxes.
En dehors de lobligation de nomination prvue par la loi, la nomination des commissaires
aux comptes peut intervenir dans les deux cas suivant :
Dsignation facultative par les associs selon le rgime des dcisions collectives
ordinaires (dcisions des associs reprsentant plus la moiti des parts sociales);
Dsignation par ordonnance du prsident du tribunal de commerce statuant en la
forme des rfrs la demande dun ou plusieurs associs reprsentant au moins le
quart du capital, lopportunit de dsigner un commissaire aux comptes est, dans ce
cas, laisse au juge conformment aux dispositions de la loi N5-96 qui stipule que
"Mme si le seuil indiqu lalina prcdent nest pas atteint, la nomination dun
commissaire aux comptes peut tre demande au prsident du tribunal, statuant en
rfr, par un ou plusieurs associs reprsentant au moins le quart du capital."
De plus, il faut signaler que le commissaire aux comptes est dsign par les actionnaires de
la socit. Daprs larticle 20 de la loi sur les SA, le (s) premier (s) commissaire aux
comptes sont dsigns par les statuts lors de la constitution de la socit. Tout au long de
son existence la socit nomme le commissaire aux comptes lors de lassemble gnrale
des actionnaires conformment aux dispositions de larticle 163.
Pour notre stage, objet du prsent rapport, nous avons appliqu pour les socits
remplissant les conditions dobligation de commissaire aux comptes la mission permanente
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
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de contrle des comptes et la surveillance comptable pour les autres socits, nayant pas
remplies les conditions dobligations davoir un commissaire aux comptes.
6.2 LA CESSATION DES FONCTIONS DU C.A.C (article 164 de la loi 2005)
La demande de rcusation du commissaire aux comptes doit sappuyer sur un juste motif. Il
sagira par de faits permettant de suspecter son intgrit ou son indpendance. Cette demande
doit tre porte devant le prsident du tribunal qui statue en rfrs.
Le prsident du tribunal est saisi, sous peine d'irrecevabilit, par demande motive prsente
dans le dlai de trente jours compter de la dsignation conteste.
S'il est fait droit la demande, le ou les commissaires aux comptes dsigns par le prsident
du tribunal demeurent en fonction jusqu' la nomination du ou des nouveaux commissaires
par l'assemble gnrale.
En plus, conformment aux dispositions de larticle 179 de la loi 20-05, la cessation des
fonctions du C.A.C peut tre due en cas dune rvocation pour une faute ou un empchement.
Il y a faute lorsque la mission nest pas correctement exerce (par exemple, immixtion dans la
gestion). Il y a empchement lorsque lexercice des fonctions est impossible (par exemple en
cas de maladie).
Dautres causes de cessations des fonctions peuvent voques dont notamment larrive
terme du mandat du commissaire aux comptes, la dmission du commissaire aux comptes
pour des motifs personnels et professionnels, la survenance dune incapacit ou dune
incompatibilit, la dissolution de la socit, les sanctions disciplinaires, le dcs du
commissaire aux comptes.
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LE MANDAT DU C.A.C
Lexercice du mandat ou La dure des fonctions des commissaires aux comptes est trs
rglement par la loi, notamment sa dure et son renouvellement
Larticle 163de la loi 20-05 prcise que Le ou les commissaires aux comptes sont nomms
pour trois exercices par l'assemble gnrale ordinaire des actionnaires. Dans le cas prvu
l'article 20, la dure de leurs fonctions ne peut excder un exercice.
Les fonctions des commissaires aux comptes nomms par l'assemble gnrale ordinaire des
actionnaires expirent aprs la runion de celle qui statue sur les comptes du
troisime exercice.
Le commissaire aux comptes, nomm par l'assemble en remplacement d'un autre, ne
demeure en fonction que pour le temps qui reste courir de la mission de son prdcesseur.
Lorsqu' l'expiration des fonctions d'un commissaire aux comptes, il est propos
l'assemble de ne pas les renouveler, le commissaire aux comptes doit tre, s'il le demande
entendu par l'assembles.
8
la nature des informations dont dispose le commissaire aux comptes a fait que le lgislateur a
impos le secret professionnel aux commissaires aux comptes conformment larticle 177
de la loi 20-05 " Les commissaires aux comptes ainsi que leurs collaborateurs sont astreints
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
Page 23
au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir
connaissance raison de leurs fonctions."
8.3 Le respect des normes professionnelles
Le commissaire aux comptes doit effectuer ses missions en respectant les Normes dExercice
Professionnelles (NEP).
8.4 Le non immixtion dans la gestion
Ce principe vise sparer les fonctions de direction qui accomplissent des actes de gestion
des fonctions de contrle qui se prononcent sur la rgularit et la sincrit des actes de
gestion.
8.5 La publicit
Il est formellement interdit aux commissaires aux comptes deffectuer toute dmarche non
sollicite en vue de proposer leurs services des tiers.
9
Page 24
Le commissaire aux comptes nest pas responsables des tats de synthse, cette
responsabilit est exclusivement celle des dirigeants ;
Le commissaire aux comptes donne une opinion de certification des comptes par
rfrence des diligences. Le commissaire aux comptes jugera en professionnel
indpendant et comptent ;
Sa responsabilit nest engage quen cas de manquement aux diligences
professionnels appropries. Il a une obligation de diligence et non de rsultat ;
Lopinion porte sur la sincrit, la rgularit et limage fidle des tats de synthse.
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LINFORMATION FINANCIERE
FAITS
EMETTEUR
MESSAGE
RECEPTEUR
AUDIT
AUDITEUR
NORMES
Source : inspir du " sminaire sur laudit comptable et financier " de lO.E.C
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A partir de la figure N2, nous retenons que lmetteur de linformation peroit des faits
conomiques, juridiques et financiers. Il effectue une synthse de ces faits sous forme dun
langage commun lui et aux destinateurs du message. Ainsi, les destinateurs ont leur tour
une image des faits (conomiques, juridiques et financiers) venant de lmetteur. Les normes
de langage permet et facilite la bonne comprhension et formalisation du langage entre
metteur et destinateurs.
Le rcepteur, quant lui, doit sassurer que les faits ont t bien traduits dans le langage
correct. Le contrle de cette traduction est le rle de lauditeur qui exprime son opinion sur
la qualit du message communiqu par lmetteur. La fiabilit de lapprciation de la finalit
du message ncessite que lauditeur respecte les normes de contrle (audit).
2
Le Cabinet international daudit " Grant Thornton International" dfinie cinq objectifs
principaux de laudit financier et comptable. Ces objectifs sont :
o
o
o
o
o
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Page 28
La
prsentation
et
linformation
Lvaluation
correcte
La ralit
Lexhaustivit
Tous les actifs et tous les passifs (dont les provisions pour
risque et charge) sont-ils enregistrs en comptabilit?
Tous les produits et toutes les charges sont-ils enregistrs?
Lappartena
nce
Plan de mission
Autres travaux intrimaires (anticipation des contrles des comptes, inventaire physique)
Date de clture
Orientation finale
Synthse
RAPPORT
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Le plan de mission
Selon le NEP 300 le commissaire aux comptes labore un plan de mission dcrivant
lapproche gnrale des travaux daudit
Le plan de mission contient :
Une prsentation de lentreprise, son secteur dactivit, son activit, son organisation ;
Contenu de la mission : nature de la mission pour notre cas il sagit dune mission
11.1.2
Le programme de travail
Le NEP dfinit le programme de travail comme la nature et ltendue des diligences estimes
ncessaires la mise en uvre du plan de mission au cours de lexercice (..), il indique le
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Page 31
Page 32
En effet le cabinet BRIK sest fait connaitre depuis sa cration, par lorganisation et
lanimation de plusieurs sries de sminaires intra et inter entreprise, notamment dans le
domaine des nouveauts en matire de lgislation comptable, fiscale, sociale, de management
et dorganisation et loccasion de chaque changement dans la lgislation relative
lentreprise en gnral.
1.1.
Comme toute structure, le cabinet BRIK & Associs vhicule les valeurs suivantes :
1.2.
Domaines d'interventions
Audit
Commissariat Aux
Comptes (C.A.C)
Commissariat Aux
Apports (C.A.A)
Surveillance et Tenue
de Comptabilits
Travaux Fiscals
et Juridiques
divers dont
Constitution de
Socits
Conseil
Formation
Organisation
Ingnierie
Financire
Le cabinet BRIK offre une prestation intellectuelle globale, efficace, haute valeur ajoute au
travers de ses trois principaux domaines :
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
Page 33
1.2.1.
Expertise comptable :
Le cabinet BRIK est en mesure daccompagner ses clients tout au long de leur projet
dentreprise depuis sa cration et ce, afin dassurer un suivi efficace et durable des
problmatiques juridiques, fiscales et sociales.
Un suivi des aspects quotidiens comptables, fiscaux et sociaux :
1.2.2.
Le cabinet BRIK intervient, en tant que commissaire aux comptes auprs des socits de droit
marocain, des filiales de socits trangres, associations et groupes et tous secteurs
dactivits.
Mission lgales :
o Commissariat aux comptes
o Commissariat aux apports
Mission contractuelles
o Audit du contrle interne
o Audit des comptes consolids
1.2.3.
Conseil
Page 34
2.1.
Dnomination sociale
International Trader Company "BETA"
Sige social
Casablanca
Date de cration
Avril 2000
Forme juridique
SARL
Capital:
10 000 000 dhs
Valeur Nominale
100 dhs
Nombre d'actions
100 000
Figure N5 : source de nos propres soins
Page 35
2.2.
Importation,
Exportation et de produits mnagers, lectroniques ,
Commercialisat informatiques, de climatisation, bureautique,
ion
lectriques, lectronique, ... usage domestique
ou professionnel
Exploitation
2.3.
La connaissance des activits de lentit audite est une tape importante dans la planification
de laudit lgal. Par cette prise de connaissance, il est plus facile pour lauditeur de :
Identifier les domaines et systmes significatifs : il sagit de dtecter les domaines qui
reprsentent une part significative de lactivit de lentreprise travers les comptes
annuels ou qui sont entachs de risques derreurs significatifs. Ensuite, vrifier les
systmes qui traitent des donnes rptitives pouvant avoir une incidence importante
sur les comptes ;
Pour cela, lauditeur doit obligatoire passer en revue les diffrents documents lgaux et
rglementaires (statuts, procs-verbaux des conseils dadministration, rapports dactivits,
budget dinvestissement, plan daction, manuel de procdure, plan de financement, etc.).
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
Page 36
2.3.1.
2.3.2.
Dossier dexploitation :
Cest un dossier qui regroupe lensemble des informations comptables et fiscales (journal,
grand livre, balance, bilan, ) dune entreprise durant un exercice donn.
Le dossier dexploitation regroupe :
Page 37
2.3.3.
La taxe professionnelle ;
Le dossier dAnalyse priodique des comptes ;
Les diverses factures ;
Dclarations 9421.
Cycle denregistrement des oprations
facture
cacheter
avec
mention
"comptabili
s"
fiche
d'imputati
on
voir
exemplaire
en annexe
folios de
saisies
enregistrem
ent
manuscrite
journal de
saisie
Source : faite par nos propres soins.
Page 38
enregistrem
ent sur
logiciel
Comme nous lavons signal dans notre introduction, la difficult majeure lie la mission
daudit lgal rsiste dans la mthodologie adopte par le commissaire aux comptes pour se
forger une opinion sur la rgularit, la sincrit et limage fidle des tats financiers de
lentreprise audite.
Ainsi notre problmatique sarticule autour deux questions principales:
Quelles sont les diffrentes tapes pralables une mission daudit lgal ?
Comment le commissaire aux comptes dfinisse les diligences mettre en uvre pour
sassurer de la sincrit des comptes ?
2 Les objectifs du stage
davoir un
premier contact avec le monde professionnel qui nous attend. Ainsi travers ce stage
nous avons non seulement dcouvert la profession de laudit mais aussi et surtout la
PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
Page 39
mthodologie dune mission daudit lgal. En outre, cela nous a aid comprendre
laspect organisationnel de lentreprise que a soit dans le traitement de linformation
financire ou dans les autres facettes de son organisations ;
3) Louverture vers une formation de cycle suprieure. En effet, notre ambition est de
continuer les tudes vers le cycle suprieur notamment lexpertise comptable. Pour y
accder, ltudiant doit imprativement passer un concours. Le stage en cabinet
daudit est une occasion idoine nous permettant de mieux prparer le concours et
multiplier nos chances dy accder.
Par le prsent thme, nous nous sommes fixs des objectifs dont une grande partie a t
atteinte.
Connaitre les fondamentaux de laudit et contrle des comptes ;
Appliquer les principes, les normes, la mthodologie et les techniques daudit des
comptes,
Monter le dossier de travail dune mission daudit
Faire le contrle des documents comptables et des flux financiers ;
Mettre en uvre les techniques de contrle comptable et financier ;
Faire la synthse des comptes rendus ;
Participer la rdaction du rapport final du commissaire aux comptes.
Page 40
02/04/201
3
25/03/201
3
23/03/201
13/02/201
3
dbut du
stage
14/02/20
13
lecture
document
interne du
cabinet
04/03/20
13
entretien
avec
l'expertcomptable
pour la
synthse
des
documents
consults
Page 41
06/03/20
13
runions
avec
l'quipe
d'audit
pour
prparer la
mission
18/03/20
13
dbut de
l'interventi
on avec les
entreprise
situes
Casablanca
3 des
audit
entreprises
de Safi
5 Revues littraires
"M.
01/01/2011, de lO.E.C.
Sminaire sur laudit comptable et financier, organis par le conseil rgional de
Casablanca en collaboration avec lO.E.C et la compagnie rgionale des commissaires
Le contrle interne constitue une tape importante dans la dmarche daudit en gnrale et
laudit lgal en particulier.
Lors de nos interventions, nous avons remarqu que le commissaire aux comptes napplique pas
les diligences du programme daudit relatives au contrle interne. Daprs le commissaire aux
comptes cette absence de contrle interne est justifie pour deux raisons :
Le fait quil a une maitrise parfaite des rouages des entreprises audites, cest--dire
il connait toutes les procdures internes des sept entreprises objets de notre audit ;
La taille (petite) des entreprises, en effet les entreprises ne sont pas grande taille.
Ainsi, pour tous les cycles audits la vrification du contrle interne nest pas applique.
SECTION I : TRAVAUX DE
GENERAUX ET SPECIFIQUES
CONTROLES
Lobjectif de cette section est de nous assurer que les recommandations anciennes, soulignes
dans les rapports antrieurs du Commissaire aux comptes (CAC), ont t prises en compte par
lentreprise. Nous nous limiterons seulement aux recommandations anciennes qui concernent
les cycles que nous avons audit.
Ainsi, lors de notre intervention nous avons remarqu que lensemble des points voqus au
compte rendu prcdent et aux rapports antrieurs demeure globalement suivre. Nous en
rappelons ci-aprs celles qui sont les plus importantes :
Recommandations
Suite donne
Le tableau de financement qui constitue un des lments officiels des Non fait.
tats financiers nest toujours pas tabli.
La pratique de la dclaration globale la CNSS des indemnits des Non fait
stagiaires se fait toujours mais de moins en moins
Dfaut de clarifications des conditions doctroi des indemnits de Non fait
transport.
Sort des amnagements effectus par BETA au sein des locaux Non
occups par ZETA.
2 Revue analytique pralable :
fait,
pas
dinitiative ce jour.
La revue analytique est rdige par le commissaire. Elle consiste un examen de la balance
gnrale et des balances auxiliaires pour dterminer les domaines significatifs afin dorienter
le travail de lauditeur.
Lexamen de la balance gnrale et des balances auxiliaires tel que analys par le commissaire
aux comptes donne lieu aux constats suivants :
La balance gnrale continue prsenter une colonne des libells ne permettant pas
BOUSKOURA.
Les soldes ci-aprs sont conformes aux dclarations et support ad hoc : AMO, CNSS,
IGR ;
A. Le Programme daudit
REF
observations
Ok
(non
l'tre.
S'assurer qu'aucune variation anormale n'est intervenue sur les Aucune
comptes d'immobilisations incorporelles ( partir de la feuille de variation
tte annexe) pouvant influencer notre approche en matire de
contrle des comptes et avoir une incidence sur les conclusions
classer
au
dossier
permanent
les
pices
justificatives.
* S'assurer que les frais remplissent les conditions requises pour ok
5
tre immobiliss.
Passer en revue les comptes de charges en vue de s'assurer qu'aucun Ok
lment, caractre d'immobilisation incorporelle, n'a t pass en
charges.
Les cessions :
* Rapprocher les cessions des pices justificatives et vrifier les ok
calculs des plus ou moins-values.
* Vrifier la dtermination de la valeur comptable nette et la reprise
des amortissements ou provisions.
ok
Amortissements :
* Vrifier par sondage les bases, taux et calculs des amortissements.
Pas danomalie
ok
ok
ok
dengagement
hors bilan.
B. Les objectifs :
Les objectifs des diligences du cycle immobilisation incorporelles visent :
S'assurer que tous les frais engags par la socit sont inscrits l'actif de faon
faon constante.
S'assurer qu'il n'existe aucune perte latente par rapport aux valeurs nettes comptables
des immobilisations incorporelles.
2012
29 712,00
29 210,00
502,00
2011
29 712,00
26 210,00
3 502,00
Variation
0,00
3 000,00
- 3 000,00
%
11,44
- 85,66
A. Le Programme daudit
REF
1
2
(non
l'tre.
S'assurer par examen du tableau des mouvements qu'aucune Acquisitions et
variation anormale n'est intervenue depuis les travaux effectus sur le cessions
contrle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions.
pour
une valeur de
181 395,33 dh.
5
6
7
CONTRLE DE L'EXISTENCE
Si la socit procde un inventaire physique :
Oui,
de PV non sign
ni cachet par
la direction.
10
11
12
immobilisations.
Vrifier l'exactitude des totaux du tableau des mouvements (bruts et ok
existence
amortissements).
13
b) Acquisitions
Vrifier les principales acquisitions de l'exercice physiquement et
avec des contrats, procs-verbaux du Conseil d'Administration, des ok
budgets d'investissements et des justificatifs (commandes, factures,
14
paiements).
S'assurer propos des acquisitions, que les frais de transport, droits
de douane, frais d'installation et de montage ainsi que la TVA non ok
rcuprable
ont t inclus
dans
le cot
d'acquisition
de
l'immobilisation.
15
et
travaux
17
de
production
dimmobilisatio
18
n
c) Cessions
Vrifier les principales cessions de l'exercice avec les documents ok
justificatifs (facture, autorisation, encaissement du prix, certificat de
19
destruction...).
Vrifier que la valeur brute et les amortissements ont t sortis des ok
20
comptes et du fichier.
Au cas o il y a eu des cessions d'immobilisations, s'assurer que les
plus ou moins-values dgages sont comptabilises correctement, ok
21
TVA.
reversement de
la TVA.
22
23
d) Amortissements
Vrifier si la base d'valuation et les taux utiliss pour ok
l'amortissement sont appropris, compte tenu des dures de vie
probables des actifs et de leur mode d'utilisation.
Vrifier que les taux utiliss sont les mmes que ceux de l'exercice ok
prcdent. Sinon valuer l'impact du changement des taux sur le
24
rsultat.
Vrifier que la charge d'amortissement de l'exercice a t
correctement calcule et enregistre. Vrifier notamment :
a) l'application du prorata temporis sur les acquisitions et cessions de ok
l'exercice.
ok
26
27
cours termins pendant l'exercice) avec les budgets. Expliquer les n encours.
carts importants.
Rapprocher les montants immobiliss aux ceux ports sur la Aucune info
28
dclaration de la patente.
Si certaines immobilisations ne sont plus utilises, vrifier que leur ok
29
30
31
S'assurer que les montants inscrits aux postes d'immobilisations refltent l'intgralit.
o des biens dont l'entreprise est propritaire et qu'ils sont toujours en service ;
o des cots encourus pour l'acquisition ou la cration de ces biens.
S'assurer que les montants figurant en dotations aux amortissements sont dtermins
sur la base de taux admis fiscalement et que les amortissements cumuls refltent
l'intgralit des amortissements calculs conformment aux principes comptables
A travers cette feuille de tte nous pouvons remarquer les variations enregistres au niveau
des immobilisations corporelles durant la priode du deuxime semestre dune part et celles
enregistrs annuellement entre lexercice 2011 et 2012.
Elments
2012
2011
Variation
Valeur dentre
11 488 479,68
11 307 084,15
181 395,33
1,6
Amortissement
5 410 713,58
4 892 055,91
518 658,17
10,60
V.N.A
6 077 766,10
6 415 028,94
- 337 262,84
- 5,25
2311 : Terrains
Elments
Valeur dentre
2012
2 364 118,90
2011
2 364 118,90
Variation
-
2321 : Btiments
Elments
2012
2011
Variation
Valeur dentre
1 895 352,60
1 730 660,60
164 692,00
9,52
Amortissement
349 563,50
259 599,39
89 964,11
34,65
V.N.A
1 545 789,10
1 471 061,21
74 727,89
5,08
2011
Variation
Valeur dentre
87 664,00
66 554,00
21 110,00
31,71
Amortissement
36 928,61
30 652,63
6 275,98
20,47
V.N.A
50 735,39
35 901,37
14 834,02
41,32
2011
3 691,67
2 491,83
1 199,84
Variation
- 3 691,67
- 2 491,83
- 1 199,84
2011
1 720 577,98
1 361 437,94
359 120,04
Variation
16 266,84
70 934,62
- 54 676,78
%
0,94
5,21
- 15,23
2011
Variation
Valeur dentre
196 649,28
194 930,95
1 718,33
0,88
Amortissement
137 194,66
125 959,39
11 235,27
8,92
V.N.A
59 454,62
68 971,56
- 9 516,94
- 13,80
2011
Variation
Valeur dentre
41 082,50
40 749,17
333,33
0,82
Amortissement
32 130,40
30 772,60
1 357,80
4,41
V.N.A
8 952,10
9 976,57
- 1 024,47
- 10,27
2011
Variation
Valeur dentre
181 955,17
276 139,67
- 94 184,50
- 34,11
Amortissement
123 236,87
211 671,46
- 88 434,59
- 41,78
V.N.A
58 718,30
64 468,21
- 5 749,91
- 8,92
Variation
Valeur dentre
4 729 375,21
4 654 224,21
75 151,00
1,61
Amortissement
3 083 394,27
2 668 904,21
414 490,06
15,53
V.N.A
1 645 980,94
1 985 320,00
- 339 339,06
- 17,09
2011
Variation
Valeur dentre
211 307,42
211 307,42
Amortissement
171 733,93
156 416,18
15 317,75
9,79
V.N.A
39 573,49
54 891,24
- 15 317,75
- 27,91
Variation
- 44 149,78
-
%
- 100
-
Les immobilisations corporelles ont connu une lgre augmentation globale de 181 395,33
DH soit 1,6% rsumant quelques acquisitions et cessions qui seront dtailles dans le point
suivant.
D. Synthse et compte rendu de lAudit du Cycle Immobilisation Corporelles
Les investigations que nous avons menes nous conduisent faire les remarques suivantes :
o Toutes les immobilisations sont en possession par lentreprise et sont munies de fiches
individuelles qui renseignent les amortissements, les taux appliqus et cumuls ;
o Le rapprochement des soldes douverture (valeurs brutes et amortissements) avec les
soldes des comptes de lexercice prcdent est satisfaisant ;
o Les amortissements sont rgulirement pratiqus et les taux appliqus ne relvent pas
daberration par rapport ceux admis fiscalement ;
o Les fiches danalyse des comptes dimmobilisations ne prennent pas en considration
la cession des immobilisations ;
o La socit a acquis un matriel de transport :
Compte
Date dacquisition
Dsignation
Fournisseurs
234 :
23/08/2012
Renault
RENAULT
KANGOO
MAROC
Matriels de
Montant HT
122
9
90,65
transport
o La socit a procd la cession de deux vhicules en 2012 et plusieurs matriels
informatiques dont certains sont regroups sur une mme facture de cession. Le total
des produits de cession de lexercice 2012 est inclus dans le solde du compte 7581 :
Autres produits , ce qui ne permet pas de vrifier facilement la comptabilisation des
cessions avec les factures de cessions. Pour plus de clart, nous suggrons donc la
A. Le Programme daudit
REF
1
l'tre.
S'assurer par l'examen du tableau des mouvements qu'aucune Pas
de
variation anormale n'est intervenue depuis les travaux effectus sur variation
le contrle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions.
CONTRLE DE L'EXISTENCE ET DE LA PROPRIETE
Existence de
mais
banque.
Pour les participations qui ne sont pas matrialises par des titres,
prendre connaissance des documents sociaux et obtenir les extraits N/A
certifis par les dirigeants.
N/A
l'exercice prcdent.
Rapprocher les soldes de fin d'exercice avec le grand-livre (titres et RAS
comptes courants).
Vrifier l'exactitude des totaux du tableau des mouvements de RAS
titres, et des analyses de solde des comptes courants.
b) Comptes courants
RAS
Obtenir le dtail des oprations passes en comptes courants par Ok
nature et :
Vrifier que les titres de participation reus titre gratuit suite une augmentation du
capital par incorporation de rserves ont t enregistrs en comptabilit pour une
valeur d'acquisition gale zro.
C. Feuille de tte Cycle Titres de Participations
Elments
Valeur dentre
2012
150000
2011
150000
Variation
0.00
observation
ok
Examiner les procs-verbaux du conseil d'administration (dcision, ok
3
4
autorisations).
Etablir un tableau de variation des prts durant l'exercice.
ok
S'assurer que les critures sont conformes aux tableaux Pas damort.
d'amortissements des prts.
de prts.
paiements).
Examiner l'volution des produits financiers sur plusieurs ok
exercices.
Valider le rapport existant entre les produits financiers et les prts Non
figurant au bilan.
significatif.
II - PRETS
Procder aux confirmations directes des prts auprs des Non
principaux intresss.
appliqu.
10
principal.
Calculer thoriquement partir des conditions de chaque prt :
Pas
intrts
11
action
sans
en
justice
Vrifier que les prts en monnaies trangres ont bien t ok
12
13
14
15
administrateurs.
de
compte
courant
associs
16
17
18
19
B. Les objectifs :
Les objectifs des diligences de cette section :
S'assurer que les crances figurant dans les tats financiers sont relles et rcuprables.
S'assurer que les prts accords par la socit sont assortis de garanties suffisantes
2011
996 953,32
Variation
138 000,00
%
13,84
Les dpts et cautionnements accusent une variation de 138 000 DH soit 13,84% par rapport
lexercice prcdent.
D. Synthse et compte rendu de lAudit des Autres Immobilisations Financires
BOUSKOURA.
Lentreprise na pas accord de Prts.
REF
observation
4
5
danomalie
S'assurer que les fournisseurs dbiteurs figurent l'actif du Ok
d'exploitation.
Faire un comparatif des soldes par rapport l'exercice ok
prcdent (ou la priode prcdente) et donner brivement
appliqu
10
Ok
Ok
ok
balance
dettes
ges.
11
Existence
de
de
(insister
sur
les
13
14
15
16
rapproch
17
ement
Vrifier que les dernires factures ou les derniers bons de ok
livraison de l'exercice figurent bien dans les stocks finals sur
18
l'exercice.
Vrifier que les premires factures de l'exercice suivant ont t ok
enregistres en stocks postrieurement la date de l'arrt des
19
comptes.
Procder de mme avec les avoirs. Passer systmatiquement en ok
revue les avoirs reus aprs la clture et obtenir des explications
20
la
vrifier que toutes ces ristournes relatives aux achats de l'exercice socit
ont t comptabilises.
ne reoit
pas
de
ristournes
21
.
Vrifier que les autres charges lies aux achats (frais de Ok
22
23
24
25
26
produits financiers.
S'assurer que les crances figurant dans les tats financiers sont relles et rcuprables.
S'assurer que les prts accords par la socit sont assortis de garanties suffisantes
(hypothque, reconnaissance de dettes, etc...).
lexercice
%
- 7,37
111,19
4032,69
441
6111
Frns et CR
Achats m/ses
Achats
67 608 356,09
209 770 710,61
64 449 258,62
190 635 726,16
3 159 097,47
19 134 984,45
4,90
10,04
611
17 014 947,66
9,04
m/ses
A partir du tableau, nous avons remarqu que le niveau de lactivit a volu de manire
significative, ainsi laugmentation du CA (95,87%) justifie laugmentation des achats de
marchandises (10%), du compte Fournisseurs et comptes rattachs (4,90%) et par
consquent les stocks (10,75%).
Le compte 4417 : Fournisseurs factures non parvenues affiche une variation de plus de
2 735 324,40 DH principalement due une patente payer pour un montant de 1 244 460,00
DH et la prsence des frais de voyage pour un montant total de 1 500 000,00 DH dont le
service comptable ignore le(s) fournisseurs. Ces montants ont fait lobjet de provisions.
4 Synthse et compte rendu de lAudit du Cycle Fournisseurs et
Comptes Rattachs Achats et Autres Charges
Les travaux que nous avons effectus, rappelons-le, visent nous assurer dune part que les
transactions et prestations ralises durant lexercice ont t correctement enregistres
aboutissant aux soldes figurant dans les comptes de charges et dautre part que les comptes
tiers inscrits au bilan et provenant de divers oprations (achats, prestations de service) sont
fidlement reprsents et correctement valus et imputs.
Il dcoule de nos investigations les remarques suivantes :
Les factures non rgles figurant sur les fiches danalyse des fournisseurs sont
globalement justifies par des pices comptables de mme pour les factures de
crdit-bail, dassurance et loyers.
Nous avons galement remarqu la socit ne tient pas de balance des dettes ges
bien quil existe quelques factures anciennes non rgles (2010).
Sur certaines fiches danalyse de fournisseurs, les libells ne mentionnent pas les
numros de factures. Il est en de mme pour la fiche danalyse des effets payer
qui ne mentionnent pas le numro des effets.
Nombre de dossiers
Juillet
29
Aot
18
Septembre
Octobre
11
Novembre
14
Dcembre
10
TOTAL
88
Les fiches dimportation sont marges par le service comptable et contrle mais
pas par la direction.
REF
1
prcdent,
b) s'assurer qu'aucune variation anormale ne pourrait remettre ok
en cause les conclusions issues de l'examen du contrle
3
interne.
Etudier l'volution des montants mois par mois, ainsi que les ok
annuelles.
5
significative
Pointer les montants passs au grand-livre avec les journaux fait
de paie (rmunration dues, retenues Scurit Sociale ou
rglements ultrieurs.
a) rapprocher le montant des salaires et les avantages en Prsence
de
nature passs en charges avec l'tat 9421, relatif aux salaires commissions
dclars.
non dclares.
10
des
commissions
revenant
aux fait
12
l'Assemble.
Demander aux avocats et conseillers juridiques de l'entreprise Non applique
13
14
15
besoin
et Pas
de
16
etc...).
lentreprise.
Appliquer la procdure de confirmation directe des prts, Non applique
17
18
un
19
S'assurer que les charges inscrites au compte de rsultats et ayant pour origine les
droits et les obligations de l'entreprise vis--vis de son personnel, rsultent de
Libell
2012
2011
Variation
Compte
4432
Rmunrations
5 233,60
3 333,60
1 900,00
57
4441
4441
4445
61711
dues au personnel
CNSS
AMO
Mutuelles
Appointements et
39 649,09
3 449,01
51 932,58
2 593 645,01
34 625,46
3 137,30
51 189,63
2 393 266,6
5 023,63
311,71
742,95
200 378,33
14,50
10
1,45
8,37
salaires
8
617111
Rmunrations. 33 588,00
35 421,00
- 1 833,00
61712
Primes
92 500,00
81 000,00
11 500,00
61713
Indemnits
235 420,00
258 443,00
- 23 023,00
La masse salariale de lentreprise a lgrement progress de 8,37%.
- 5,17
14,19
8,9
Date de dpart
12/08/2012
31/08/2012
Embauches
Nom et prnom
CHATIBI H.
SAIDY H.
BENMIR
AMRI Z.
BENCHELH A.
Fonction
Comptable
Comptable
Manuvre
Technicien
Technicien
Date dembauche
01/07/2012
16/07/2012
01/10/2012
01/10/2012
01/10/2012
Cette diligence nous invite nous assurer que les charges relativement inscrites au compte de
rsultat les comptes de tiers inscrits au bilan sont intgralement enregistrs et correctement
valus et aussi du respect de la rglementation sociale et fiscale en matire salariale.
Nos travaux effectus nous conduisent faire les remarques suivantes :
Les diffrences entre les masses salariales dclares et celles comptabilises correspondent
aux indemnits de stagiaires qui ne sont pas soumises lIR.
La dclaration des honoraires ntait pas encore disponible lors de notre intervention ;
La socit conserve les copies des bulletins de paie, mais celles-ci ne sont ni signes par
les salaris, ni cachetes par la socit ;
Les charges sociales et fiscales sont gnralement rgles dans les dlais fixs par
ladministration fiscale ;
Plusieurs salaris ont pris leurs congs mais il manque parfois leur margement dans le
livre des congs pays.
entreprises mais de prendre une seule dentre elles. Nous avons choisi lentreprise ALPHAEQUIPEMENT.
Ainsi dans ce quatrime chapitre de notre rapport, nous exposerons les diffrents travaux
auxquels nous avons particip lors de la mission de surveillance comptable. Rappelons que
cette mission de surveillance comptable ne concerne que les entreprises non soumises au
commissariat aux comptes ou dont les conditions de mission de commissariat aux comptes ne
sont pas runies.
Ce chapitre sera scind en deux section, dans la premire section nous prsentons brivement
la socit ALPHA-EQUIPEMENT, ensuite
surveillance comptable.
Cabinet BRIK
Expertise Comptable & de Conseil
DILIGENCES
Collaborateur
Etendue
Observations
des
1/Vrification
de
la
ralisation
C.A.C
dautres continuent
persister.
Nous
les
reconduisons.
-volution
de
lactivit
de
faits
permis de franchir la
marquants
et
les
aberrations
fiscalement grandes et
est devenue soumise au
commissariat
aux
comptes.
3/ S'assurer de l'existence de l'analyse de
tous les comptes du bilan et de la vracit
Exhaustivit
et
en
d'un
-minime
fichier
tudier
la
aucune
Exhaustivit dimmobilisation.
Boubacar
Nassirou
coul.
Prendre liste des acquisitions et cessions
de la priode (premier semestre).
5/ S'assurer de l'existence des tats de
rapprochement de toutes les banques de
la socit, en faire une synthse et
drouler les cas en chevauchement pour
acquisition
Exhaustivit
et
cession
comptabilises,
avec
les
Exhaustivit
documents ci-aprs:
sauf
pour
lexamen
substitution.
Boubacar
des fiches de
Nassirou
paie
* cotisations retraite.
Prendre liste actuelle du personnel de
lentreprise indiquant les attributions de
chaque agent et la confronter avec les
fiches de paie
7/ Faire une synthse des dclarations de
Vrification
TVA
arithmtique
dment
enregistrements
rapproches
aux
comptables
et
Exhaustivit
Sondage sur
les
la
rgularit
des
critures
Boubacar
Nassirou
chronos
de tous les
journaux
Le suivi des recommandations anciennes permet de savoir si lentreprise a pris en compte les
diffrentes recommandations voques dans le rapport prcdent du commissaire aux
comptes. Lors de la mission, nous avons contact le service comptabilit et la direction de
lentreprise pour sassurer si les recommandations ont t suivies dune suite favorable ou
non. Si elles ont t prises en compte on marque " Fait" dans le cas contraire cest--dire
aucune suite favorable pour mentionnons "non fait ". Chacune des deux mentions ("Fait " ou
"non fait ") est sortie dune explication.
Pour ce qui est de la socit Alpha , le tableau de suivi des recommandations anciennes se
prsente de la manire suivante :
Recommandations anciennes
Suite donne
Lvaluation des stocks est opre en TTC au lieu de lhors Fait : il semblerait que le logiciel aurait
taxe (HT).
nont
pas
de
pices
justificatives.
Le perfectionnement de lharmonie entre le service comptable Il existe des comptes qui regroupent les
et commercial pour la gestion en temps rel des crances sur clients selon le mois, lanne et dautres
les clients. Il avait aussi t recommand de revoir la mthode clients ont des comptes individuels.
d prsentation des analyses des comptes individuels des
clients, en harmonie avec le service commercial qui est aussi
concern, puisque la cration des comptes clients se fait son
niveau.
La prise en main de lanalyse de la TVA facture 20% et 14% Non fait : TVA dclare 20% au lieu
qui prsentent toujours une diffrence de montant entre la de 14%.
fiche danalyse et la balance gnrale.
Absence des intercalaires entre les pices justificatives, pour Fait
sparer les mois concerns.
Absence de quelques pices justificatives, pour supporter les Fait
critures comptables, telles que les quittances de loyer, les
supports des critures de salaires etc.
Laspect formel des balances est revoir. La prsentation des Non fait
totaux des comptes principaux nest pas donne et les comptes
collectifs clients et fournisseurs ne fonctionnent pas.
Nous remarquons que certains des recommandations anciennes ont eu une suite favorable, par
consquent celle restes sans suite seront reconduit dans le rapport final du commissaire aux
comptes de lexercice 2012.
3 EXAMEN DE LA COHERENCE GLOBALE DES COMPTES
Dans cette partie nous traiterons de ltude globale des comptes partir de lexamen des
balances (balance gnrale et balances auxiliaires), des variations enregistres au niveau des
immobilisations et du personnel paie. Cet examen de la cohrence globale des comptes
permet de voir les volutions et changements oprs par la socit entre lintervention de 2011
et celle que nous avons men pour lexercice 2012.
1
Cette section constitue un point trs important de la surveillance comptable. Elle est similaire
la revue analytique que nous avons vu dans le chapitre III pour la mission du commissaire
aux comptes. Ce caractre important fait que sest toujours le commissaire aux comptes en
personne qui sen occupe. Si nous lavons repris dans se prsent rapport cest par ce quelle
sert de guide pour les autres sections. Nous prcisons que seuls les points qui concernent nos
cycles sont voqus dans la prsente partie.
Ainsi, ltude globale des comptes, de la socit Alpha-Equipement, travers un examen des
balances rvlent les points suivants pour ce qui est des cycles dimmobilisations, personnel
Paie et Achat Fournisseurs.
comptable ;
Pour ce qui est de lexamen des balances, nous avons constat quen matire de forme
les balances auxiliaires de clients et de fournisseurs sont reproduites intgralement sur
la balance gnrale qui ne doit rserver quune ligne pour chacune de ces balances.
En matire de fonds nous avons constat que :
les dcisions daffectation du rsultat de lexercice 2011 sont correctement
traduites en comptabilit ;
lentreprise
na
immobilisation.
pas
Seules
enregistr
quelques
dinvestissement
acquisitions
significatif
minimes
en
en
matriel
informatique et en amnagement sont notes dont les dtails sera trait dans
notre prochaine partie;
les soldes des comptes de dettes sociales et fiscales CNSS-AMO-IR- et
TVA due sont confirms par les dclarations ad hoc, dtails aussi dans les
points venir;
2
Montant
670 DH
3 850 DH
1 441,67
5 961,67 DH
Les fiches dimmobilisations ne sont pas tenues par ordre de compte. Un classement
par compte facilite, lauditer, les recherches et laccessibilit aux donnes. Une
fiche dimmobilisation retrace les diffrents mouvements que limmobilisation a
enregistrs, il sagit du calcul des amortissements, le traitement des plus ou moinsvalues en cas de cession.
Nous avons galement remarqu que le montant du compte 28382 : amortissement
matriel et outillage figurant la balance pour 10 193,16 est diffrent du montant
des amortissements (10 238,16 Dh), que nous avons calculs partir des fiches
dimmobilisation. Nous avons consult le service comptable pour en savoir plus et
daprs le service comptable cette diffrence rsulte de la rectification de la base
damortissement relative une immobilisation dont la valeur dorigine tait de
6 401,67 au lieu de 6 041,67.
tablir une comparaison entre les charges de personnel et les dclarations y affrentes,
comptabilises, avec les documents ci-aprs:
o livre de paie ou documents de substitution.
o dclarations CNSS et de lAMO.
o cotisations retraite.
Prendre la liste actuelle du personnel de lentreprise indiquant les attributions de
chaque agent et la confronter avec les fiches de paie
Aprs avoir lu le rapport du commissaire aux comptes pour lexercice 2011, nous avons
procd la vrification et au contrle des mouvements intervenus au niveau des charges du
personnel pour sassurer quaucune variation anormale nest enregistre. Les diffrents
travaux effectus nous ont conduit aux constats suivants :
Leffectif de la socit na connu aucun
toujours compos de
Mois
Montant dclar
Montant comptabilis
Montant rgl
Diffrence.
Juillet
1 278,00
1 277,65
1 278,00
0,35
Aout
Septembre
1 278,00
1 278,00
1 277,65
1 277,65
1 278,00
1 278,00
0,35
0,35
Octobre
1 420,00
1 277.65
1 278,00
0,35
Novembre
1 420,00
1 419 ,99
1 420,00
0,01
Dcembre
1 420,00
1 420,00
A payer janvier
2013.
TOTAL
7 094,00
7 950,59
Observations :
Nous remarquons que lcart existant entre les salaires dclars et rgls ladministration
fiscale avec les montants comptabiliss nest pas significatif. La diffrence est explique par
les arrondis oprs aux des montant dclars. Ainsi, nous pouvons dire que lIGR a t bien
comptabilis.
Montant dclar
Montant comptabilis
Montant rgl
Diffrence
Juillet
6 071,01
6 071,01
6 071,01
Aout
6 071,01
6 071,01
6 071,01
Septembr
6 071,01
6 071,01
6 071,01
e
Octobre
Novembre
6 071,01
6 245,50
6 071,01
6 245,50
6 071,01
6 245,50
Dcembre
6 245,50
A payer janvier
6 245,50
6 245,50
2013.
TOTAL
36 775,04
Observations :
36 775,04
Aucune diffrence nest constate entre les montants dclars et ceux comptabiliss.
c) Synthse des dclarations de lAMO :
Mois
Montant dclar
Montant comptabilis
Montant rgl
Diff.
Juillet
1 759,24
1 759,24
1 759,24
Aout
Septembre
1 759,24
1 759,24
1 759,24
1 759,24
1 759,24
1 759,24
Octobre
Novembre
1 759,24
1 823,4
1 759,24
1 823,4
1 759,24
1 823,4
Dcembre
1 823,4
1 823,4
A payer janvier
2013.
TOTAL
10683,76
10683,76
Observations :
Aucune anomalie nest constate. Les montants comptabiliss sont conformes ceux dclars
et rgls.
d) Synthse des dclarations de la masse salariale :
Mois
Montant / CNSS
Montant comptabilis
Montant/IGR
Diffrence
Juillet
31 986,26
31 986,26
31 986,26
Aout
Septembr
31 986,26
31 986,26
31 986,26
31 986,26
31 986,26
31 986,26
e
Octobre
31 986,26
31 986,26
31 986,26
Novembre
33 152,83
33 152,83
33 152,83
Dcembre
33 152,83
33 152,83
39 362,97
6 210,14
(diffrence
inexplique)
TOTAL
194250,7
194250,7
Observations :
La diffrence inexplique, pour le mois de dcembre, entre la masse salariale comptabilise et
celle dclare lIGR. Nous avons contact le service comptable pour avoir des explications
concernant cette diffrence. Aucune explication ne nous a t fournie.
Cette diligence nous permet sassurer du bon classement et de lexistence des pices
justificatives, de la bonne tenue et la totalisation des folios. Elle nous permet galement de
contrler la rgularit des critures comptables en partant des chronos dune part et des
journaux dautre part.
Nos investigations nous amnent mettre les remarques gnrales suivantes :
Le classement chronologique des pices justificatives et par fournisseurs est
Pour ce qui concerne les diffrents journaux, nous avons soulev les remarques suivantes :
Au niveau du journal Oprations Diverses :
Les folios sont bien totaliss par page et les critures y figurant sont justifies par des
pices comptables ;
Une grande partie des factures venant des fournisseurs ne sont pas cachetes, ni
signes par le fournisseur ;
Les folios sont bien prsents et bien renseigns. La totalisation par page est toujours
faite mais la totalisation mensuelle continue dtre absente. Le rapport prcdent du
C.A.C a soulev labsence de totalisation mensuelle des folios.
Les remises des effets et des chques lencaissement sont toujours faites sous forme
de tableau rcapitulatif sans tre accompagnes des avis de crdit ad hoc ;
Aprs avoir procd la vrification par sondage des montants des pices de caisse
recette, nous avons constat la persistance des montants suprieurs 20 000 DH.
Pourtant, le code gnral des impts interdit aux entreprises daccepter de leurs
clients un montant suprieur 20000 DH.
Caisse dpense
Nous avons constat quun rglement de 1 658,26 DH figurant sur le journal ne comporte pas
de date ni de libell.
2.4.
Ce planning permet de dfinir les modalits de droulement des travaux de clture compte
tenu dune part, des contraintes de dlai et dinformation, et dautre part, des objectifs
dacclration assigns.
o Etablir et formaliser un planning de tches ;
Il sagit dviter le cumul des travaux de clture qui gnr des risques de retard et derreurs.
o Se pencher sur le traitement de quelques oprations dinventaire qui peuvent tre
ralises utilement avant lobtention des donnes comptables de clture ;
o Lanticipation concerne les oprations danalyse qui dpendent dinformation et qui
voluent ponctuellement. Il sagit essentiellement des cycles suivants :
2 Cycle dinvestissement-immobilisation :
Les diffrents points cits ci-dessus permettent de faciliter le travail de lauditeur et de faire
gagner du temps lentreprise. Nous avons perdu normment de temps dans ce cycle des
immobilisations du fait de la difficult accder aux informations les concernant.
3 Cycle ventes clients :
Etablir la balance par antriorit des soldes et slectionner les crances provisionner
compte tenu des rsultats des relances dj effectues au cours de lexercice. Les
entreprises audites ne tiennent pas de balance de crances et dettes ges ce qui nous
4 Cycle stock
Linventaire annuel des stocks est une obligation lgale de par la loi et le code de commerce.
Le droulement des travaux de comptages de contrle et danalyse des carts entre les
quantits physiques et thoriques consomme un temps important au risque de retarder larrt
des comptes.
Ainsi, nous recommandons fortement aux entreprises audites :
Raliser les rapprochements rguliers des bons de livraison ou bons de rception avec
des factures mises ou reues pour limiter ces tches en fin danne.
Constater les livraisons en attente de facturation des retours de marchandises nayant
pas t prcdes de rception de biens ou services.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce prsent rapport, ralis dans le cadre de notre projet de fin dtude sous le
thme Conduite et Ralisation dune mission daudit lgal , plusieurs points nous ont
marqus dans la ralisation de ce travail.
Nous retiendrons que :
Les analyses et les contrles de lauditeur portent sur les tats financiers, cest--dire sur le
bilan, le compte de rsultat, la balance. Ils supposent nanmoins, dtudier lensemble des
flux et des fonctions de lentreprise. Durant ce stage nous avons eu loccasion dapprendre
mieux sur lutilisation de ces documents dinformations comptables et financires ;
Lobjectif principal dune mission daudit lgal est de vrifier que les comptes annuels sont
cohrents compte tenu de la connaissance gnrale de lentreprise et de son secteur dactivit,
quils concordent avec les donnes de la comptabilit, quils sont prsents selon les principes
comptables et la rglementation en vigueur et enfin quils tiennent comptes des vnements
postrieurs la date de clture. Nous avons tout ceci en thorie dans notre formation
universitaire, ce stage a t une belle occasion de mettre ses connaissance en pratique ;
Laudit, notamment la mission lgale du Commissaire aux comptes (C.A.C), est une activit
qui vise garantir la qualit dune organisation. Cet enjeu est non seulement ultime mais il
suscite aussi de la part des professionnels de laudit la prsentation dune qualit sans
quivoque. Un composant trs important de cette qualit savoir la comptence est notre
sens un dterminant trs important pour pouvoir assurer une meilleure valuation des
dispositions organisationnelle de lentreprise, raison pour laquelle nous avons dcid de
poursuivre notre stage au sein du mme cabinet ;
Laudit est principalement un travail dquipe, ce travail dquipe nous a permis non
seulement de mieux dvelopper nos connaissances universitaires mais aussi dacqurir
dautres connaissances de la part dautres tudiants venant dtablissement diffrents.
BIBLIOGRAPHIE
Livre : Audit et Commissariat aux Comptes, auteur : Grard LEJEUNE, J.P.
EMMERICH. le livre est disponible dans la bibliothque du site Schorlarvox.com.
Article sminaire intensif de formation au C.G.N.C, maitrise des nouvelles
dispositions comptables du C.G.N.C . Ce sminaire a t anim par Mr Ahmed
Salem BRIK et Mr J.Chbani IDRISS ;
Sminaire sur le thme Maitrise des mthodes danalyse des comptes et de
bouclage Mr Youssef Brik. Ce sminaire a t repris dans le magazine
"M.
WEBOGRAPHIE :
http://www.oecmaroc.com/ LOrdre des Experts Comptables (Maroc)
http://www.experts-comptables.fr/ LOrdre des Experts Comptables (France)
http://www.cncc.fr/ Le site officiel de la Compagnie Nationale des Commissaires aux
Comptes (France)
http://www.ifac.org/fr
LE MANDAT DU C.A.C................................................................................ 23
LINFORMATION FINANCIERE.....................................................................26
1.1.
1.2.
1.2.1.
1.2.2.
Audit.................................................................................................. 34
1.2.3.
Conseil............................................................................................... 34
2.
2.1.
2.2.
2.3.
2.3.1.
2.3.2.
2.3.3.
Dfinition de la problmatique................................................................39
2.
3.
4.
5.
Revues littraires..................................................................................... 42
2.
2.
3.
4.
2.
3.
4.
2.
3.
3.1.
3.2.
3.3.
3.4.
1.1.
1.2.
2.
3.
4.
Cycle stock.............................................................................................. 85
5.
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................................
WEBOGRAPHIE :...................................................................................................................................
TABLE DES MATIERES........................................................................................................................