Les Techniques Du Contrôle Des Comptes
Les Techniques Du Contrôle Des Comptes
Les Techniques Du Contrôle Des Comptes
comptes
Encadré par :
Mme, CHOUAHDI Amina
Mr ? BOUAZIZ Si Mohammed
Réalisé par :
EL HADIRI Amine
EL GOUD Zakaria
Introduction
2. l’observation physique
3 . Les sondages
4 . La revue analytique
6. La lettre de confirmation
Conclusion
Annexes
Introdction
La mission d'audit comptable et financière conduit à exprimer une opinion sur les
comptes conformément au référentiel comptable utilisé : les comptes devant exprimer
sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de l'entité et
les résultats de ses opérations. L'auditeur doit ainsi porter un jugement sur :
La démarche d’audit est une démarche à la fois spécifique et itérative, spéciale en ces
sens qu’elle nécessite une connaissance minimale de l’entreprise à auditer, et itérative
parce qu’elle sera précisée et complétée au fur et à mesure que seront obtenues les
conclusions des premiers travaux.
La réalisation proprement dite de l’audit s’effectue par la mise en œuvre de différentes
techniques qui trouvent à s’appliquer soit lors de certaines phases (évaluation du
contrôle interne), soit à certains postes particuliers du bilan, soit enfin dans des
environnements particuliers ( l’utilisation de l’informatique comme moyen de
révision).
Les techniques du contrôle des comptes
La réalisation proprement dite de l’audit s’effectue par la mise en action de différentes techniques qui
trouvent à s’appliquer soit lors de certaines phases de l’audit (exemple : techniques d’évaluation du
contrôle interne mises en œuvre pendant l’intervention intérimaire) soit à certains postes particuliers
du bilan (exemple : demande de confirmation de soldes auprès de tiers).
2. L’observation physique
g) Les limites
- L'inspection ou l'observation physique ne sont pas nécessairement suffisantes à elles seules.
- Il peut s'avérer utile de confronter ou de rapprocher ces techniques d'autres sources d'information
(en particulier le rapprochement avec les documents justificatifs de la propriété d'un bien par
exemple).
j) Limites
Les limites majeures rencontrées lors de la mise en œuvre de cette technique sont liées au taux
de réponse et à la qualité des réponses.
Une grande attention doit être portée à la préparation des demandes tant en cible
qu’en rédaction, selon l’objectif recherché.
4. Les sondages
a) Vue d’ensemble
5. La revue analytique
A l’opposé des sondages qui visent l’analyse détaillée d’un échantillon, l’auditeur pratique
également un examen dit « analytique » qui l’amène à s’interroger sur certaines évolutions globales
de postes, d’une période à l’autre, ou sur la cohérence de l’évolution de certains postes entre eux.
Si l’auditeur dispose, dès le début de son contrôle sur les comptes finaux, d’un bilan et d’un
compte de résultat déjà établis, il commence par ce travail qui lui permet d’acquérir une
compréhension rapide des comptes de l’exercice.
Compagnie nationale des commissaires aux comptes dans ses normes de travail, cite
notamment :
- l’établissement des ratios habituels d’analyse financière et leur comparaison avec ceux des
exercices précédents et du secteur d’activité ;
- les comparaisons entre les données résultant des comptes annuels et des données antérieures,
postérieures et prévisionnelles de l’entreprise ou de données d’entreprises similaires ;
- la comparaison en pourcentage du chiffre d’affaire des différents postes du compte de
résultat.
En tout état de cause, toute observation inhabituelle doit faire l'objet d'approfondissement par
l'auditeur :
- par entretien avec les responsables et dirigeants de l'entreprise,
- par recours à des outils complémentaires de contrôle.
a) Limites
L’examen analytique n’en demeure pas moins un outil insuffisant en lui-même, notamment
dans les situations suivantes :
Capacité à déceler les variations inhabituelles : la fiabilité de cet outil repose sur la
comparabilité et l'homogénéité des données analysées ;
- il convient d'y être attentif en cas de changement de méthode, en cas de changement de gamme de
production,
- il convient d'y veiller également lors de la comparaison avec des données d'autres entreprises du
même secteur d'activité,
- l'interprétation dépend du degré de détail des données de synthèse examinées ;
Degré de fiabilité du contrôle interne ; la mise en œuvre de cet outil dans un
environnement dont le contrôle interne n'est pas sécurisé ne permet pas d'apporter un
taux de crédibilité satisfaisant à l'analyse ;
- Objectif de la procédure : cet outil est plus utilisé pour la recherche des termes significatifs que
pour démontrer la fiabilité d'une information à lui seul ;
- Nature des éléments analysés : cet outil peut s'avérer insuffisant lorsqu'il porte sur des postes sujets
par nature à des variations intrinsèques importantes amenées à se compenser (ainsi par exemple dans
les rubriques de stocks) ;
- l’interprétation : qui en est faite requiert d’être étayée par d'autres outils de contrôle ou d'autres
informations ; ainsi par exemple de la cohérence d'un coefficient de marge brute rapproché d'usages
commerciaux, de sources d'approvisionnement ; dans tous les cas, les observations sont à valider
auprès des interlocuteurs compétent au sein de l'entité.
6. Calculs et analyses
Les calculs visent à contrôler l'exactitude arithmétique des documents collectés ou à en réaliser
d'autres visant à confronter les valeurs établies par l'entreprise.
Les analyses consistent à examiner les éléments justificatifs de certains postes et leur cohérence
par rapport à l'information de base ; elles procèdent par comparaison, par examen des variations ou
des mouvements.
7. La lettre d’affirmation
Lorsque l’auditeur travaille dans le cadre d’une mission légale de commissariat aux comptes, il
a une obligation de moyens et non de résultats. D’après les normes de la CNCC, les auditeurs se
doivent de « mettre en œuvre les diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les
comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives ». La lettre d’affirmation est une lettre
signée par les dirigeants de l’entreprise, qui s’engagent à avoir communiqué aux auditeurs tous les
éléments, concernant les événements significatifs, ayant un impact sur la situation financière de
l’entreprise. Ce sera également l’occasion pour l’auditeur d’avoir un engagement écrit sur les
intentions des dirigeants de l’entreprise qui pourraient avoir un impact sur l’évaluation de certains
postes.
Cet outil est relativement souple. Il n’existe pas de modèle standard. Chaque lettre
d’affirmation doit être rédigée en fonction des risques et des incertitudes de l’entreprise auditée.
Les affirmations générales les plus courantes portent toujours sur des éléments ayant une
incidence significative sur les comptes.
Il sera demandé aux organes de la direction d’affirmer avoir communiqué aux auditeurs
l’ensemble de la comptabilité et les documents afférents, ou de les avoir informés de :
- toute irrégularité ou malversation connue, commises au sein de la société ;
- tout avertissement ou mise en demeure d’organismes officiels, concernant le non-respect ou le
manquement aux règles professionnelles de présentation des comptes ;
- toute transaction connue s’étant traduite par des versements ou des recettes à caractère
illicite ;
- tout plan de restructuration ou de réorganisation en cours, ou prévu ;
- toute affaire litigieuse ou contentieuse en cours.
Il est évident que cette liste n’est pas exhaustive, et que la rédaction de la lettre d’affirmation
doit être adaptée à l’entreprise auditée.
L’obtention d’une telle lettre ne dispense en aucune manière les auditeurs de mettre en œuvre
les diligences habituelles. Elle constitue cependant pour certaines opérations qui ne trouvent pas
immédiatement leur concrétisation dans les flux de l’entreprise le seul moyen de les détecter. Ainsi,
les opérations de portages (ventes des litiges par une société à un tiers avec obligation de rachat à un
prix déterminé à l’issue d’une période fixe) ne pourront généralement n’être détectées qui si la
Direction de la société les indique.
Conclusion
- Alain MIKOL « Les audits financiers » collection d'audit, édition d'organisation 1999
- B Grand, B. Verdalle « Audit comptable et financier », Edition: 2. Economica, 2006
- E. Barbier « MIEUX PILOTER ET MIEUX UTILISER L'AUDIT », Editions Maxima, 1998
- J. RENARD, « Théorie et pratiques de l'audit interne éditions d'organisation», 4 e édition
2002
- United State General Accounting Office (GAO), 2002, “Executive guide: best practice in
achieving consistent accurate physical counts of inventory and related property”, GAO-02-447G,
Accountability-Integrity-Reliability, March, p. 78.
- J Rallegeau, « Audit et contrôle des comptes », Publi-union, 1979
- H. Angou, C. Fischer, B. Theunissen, « audit comptable, audit informatique », Boeck
Universite, 2004.
- Bedard J., Biggs S., 1991, “Pattern recognition, hypothesis generation and auditor
performance in an analytical task”, The Accounting Review, vol. 66, n° 3, pp. 622-642. 235
O’Donnel Ed, n° 233.
- Libby Robert and Frederick David M., 1990, “Experience and the ability to explain audit
findings”, Journal of Accounting Research, vol. 28, n° 2, autumn, pp. 348-367.
Annexe 1 : contrôle des comptes par cycles et les techniques les plus utilisés
L'activité de l'entreprise a été découpée en cycles :
Cycle des immobilisations;
Cycles des stocks;
Cycle des ventes - encaissements;
Cycle des achats - décaissements;
Cycle des salaires et du personnel.
a. Cycle Immobilisation
1. Immobilsation en non-valeur
2. Immobilsation incoporelles
Messieurs,
Nous tenons à vous préciser que la présente demande a uniquement pour objectif le
contrôle de nos comptes dans le cadre de l'accomplissement normal de sa mission par
notre commissaire aux comptes.
Messieurs,
Nous tenons à préciser que la présente demande a uniquement pour objectif le contrôle
de nos comptes dans le cadre de l’accomplissement normal de sa mission par notre
commissaire aux comptes.
Avec nos remerciements anticipés, nous vous prions d’agréer, Messieurs, l’expression
de nos sentiments distingués.