Gc3a9nie Fermentaire 2015
Gc3a9nie Fermentaire 2015
Gc3a9nie Fermentaire 2015
GENIE FERMENTAIRE
Ne pas confondre fermentation et fermentation !
Ne pas confondre fermenteur et fermenteur !!
En anglais on parle de Bioreactor et fermentor
B
A
Sketch of apparatus used to perform measurements of k La. Some internal structures of the reactor. 1. Impeller; 2.
(1 mass flowmeter; 2 pressure gauge; 3 motor; 4 Bioflo III Agitating shaft; 3. Air sparger; 4. Cooling coil; 5.
signal processor; 5 condenser; 6 impeller; 7 air sparger; 8 Sampling pipe.
dissolved O2 electrode; 9 signal converter; 10 chart
recorder; 11 exhaust gas drying column; 12 CO 2 analyser;
13 O2 analyser).
C D
I.1.1 La cuve
Les cuves sont en verre jusqu' 20 L, en acier inoxydable au-del. Leur fond est gnralement rond. Les
cuves doivent rsister:
aux sollicitations thermiques, lors de la strilisation,
aux vibrations, rsultant de l'agitation,
aux surpressions de gaz, lors de la strilisation et de la vidange,
la corrosion.
Les cuves doivent tre tanches aux contaminations extrieures, et supporter les additions d'acides, de
bases, d'anti-mousses.
Le volume utile (volume de milieu) est gnralement = du volume de la cuve, pour tenir compte de
l'augmentation de volume due l'injection d'air et la formation de mousse.
Le bioracteur doit possder un systme d'injection d'air qui doit tre dispers dans l'ensemble du milieu.
L'arrive d'air a lieu sous le mobile d'agitation. L'air doit tre :
comprim (compresseur),
strile donc filtr (cad dpourvu de particules). On utilise un filtre hydrophobe qui conserve ses
proprits strilisantes l'humidit atmosphrique. Ne pas autoclaver n'y faire entrer de l'air
humide car risque d'occlusion
sec (pour ne pas mouiller le filtre),
dshuil
Le systme de distribution et de rpartition de lair peut tre un simple tube d'arrive d'air, un tube
mtallique perfor (sparger linaire), un plateau d'aration ou disque de porcelaine poreux qui disperse
bien le gaz.
Le document 1 prsente 2 diffrents systmes daration : les colorier en rouge sur les documents et annoter
l'ensemble du systme d'aration des figures du document 1.
I.1.3 Le systme d'agitation
L'agitation est l'opration qui cre ou acclre le contact entre 2 ou plusieurs phases.
Le bioracteur doit assurer une homognisation du milieu, des cellules, de l'air, de la T Il doit pour cela
permettre de mettre en contact les diffrents lments d'un systme polyphasique pour quil ny ait pas de
zones stagnantes.
Dfinir le terme polyphasique et justifier son emploi dans le cas d'un bioracteur
Annoter compltement la figure D l'aide des indications donnes figures A, B et C
L'agitation peut tre due la seule injection de gaz d'oxygnation comprim, qui cre au sein de la
suspension microbienne, une turbulence variable selon le dbit, la pression et le mode d'introduction.
b) agitation mcanique:
Il existe un type de bioracteur quip d'un mcanisme d'agitation par vibration (vibro-bioracteur).
La plupart des bioracteurs sont quips d'un agitateur rotatif. L'agitation est provoque par le mobile
d'agitation, entran dans un mouvement de rotation par un arbre, lui-mme reli une source d'nergie
mcanique.
Ce systme d'agitation comporte diffrents organes:
L'arbre d'agitation massif ou creux, sur lequel est fix le mobile (turbine ou hlice) entraner,
La turbine ou lhlice : il en existe diffrents modles prsents document 2. Chaque modle
produit une agitation diffrente.
Flat blade disk turbine:rushton type 45 Flat blade disk turbine
L'agitation peut tre renforce par des contre-pales. Elles sont destines limiter l'effet vortex d aux
pales, en augmentant la turbulence du milieu dont la surface reste horizontale malgr l'agitation.
L'agitation mcanique, en plus de raliser les oprations de mlange et de mise en suspension, amliore
l'mulsion et donc l'aration en divisant les bulles de gaz introduit et en les faisant circuler dans le
bioracteur.
Les variations des paramtres de la fermentation (pH, T) sont mesures l'aide d'un capteur, sensible
ces variations. Un bon capteur doit tre: fidle, rapide, juste, fiable, prcis et robuste.
temprature: les capteurs les plus utiliss sont les thermomtres rsistance en platine
vitesse d'agitation: Actuellement, les capteurs les plus fiables fonctionnent par comptage
d'impulsions grce la prsence d'un repre sur l'arbre (comptage du nombre de tours par minute).
pression: C'est la pression de couverture qu'il s'agit de mesurer, c'est--dire la pression que l'on
maintient dans le bioracteur, au-dessus du liquide en fermentation. On utilise des membranes
jauge de contraintes: fines membranes renfermant des lments dont la rsistance varie avec la
dformation. Ces capteurs se prtent bien aux conditions d'asepsie requises en fermentation.
dbit: On effectue gnralement la mesure de dbits gazeux, indispensables lorsqu'on veut
effectuer la dtermination du "KL.a" par la mthode des bilans gazeux. Les dbits de gaz peuvent
tre valus par dbimtre flotteur par exemple.
niveaux: La mesure du niveau peut remplacer celle du volume. Elle intervient lors du remplissage et
de la vidange du bioracteur, mais aussi pour valuer la formation de mousse. On utilise:
- Des sondes rsistives: elles donnent une indication par tout ou rien
- Des sondes capacitives: elles fournissent un signal en continu
Formation de mousse : sonde rsistance lectrique.
oxygne dissous: C'est un paramtre trs important dans tous les processus microbiologiques
arobies. Il permet d'valuer les capacits de transfert d'O 2 du bioracteur, et de fournir la culture
la quantit d'O2 dont elle a besoin grce une boucle de rgulation.
Dfinir analyse en ligne et analyse hors ligne . Donner un exemple dans chaque cas.
La rgulation permet de maintenir, pour un paramtre donn, un cart minimal et si possible nul, entre sa
valeur mesure ( l'aide d'un capteur) et celle que l'on veut qu'il prenne, appele consigne.
Le type d'actionneur contrl par le rgulateur est fonction du paramtre rguler. Ce peut tre:
Une vanne pour commander l'admission et / ou rgler le dbit d'un fluide dans une canalisation.
Une pompe pour l'addition de ractifs et de milieu de culture en cours de fermentation, notamment
pour les petites installations permettant l'emploi des pompes pristaltiques.
Un moteur vitesse variable.
Quels boutons doit-on actionner pour rgler la valeur de pH consigne. (Rpondre par lettres)
Si le bouton D est positionn sur 20, le bouton E sur 50%, le bouton F sur 40%, et la consigne pH 7,
pendant combien de temps le rgulateur verse de la soude si le pH tombe brusquement 6, quels sont alors les
temps de pause entre 2 ajouts ? Mme question quand le pH est remont 6,9.
La rgulation de la [O2dissous] est complexe du fait des nombreux paramtres susceptibles de la faire varier:
vitesse de l'agitateur, dbit de gaz d'oxygnation, composition de ce gaz et pression de couverture
(pression linterface eau/air).
De plus, des facteurs comme la T, le pH, les substances antimousses jouent un rle indirect sur la
solubilit de l'oxygne. Il sagit lorsquelle est mesure de la maintenir un niveau lev pour viter
lasphyxie du fermenteur. Elle nest pas vrifie pour les fermenteurs anarobies.
Le contrle de la [O2] se fait en cascade, compte tenu des paramtres mesurs. Cette boucle de contrle
en cascade est hirarchise:
1. augmentation de la vitesse d'agitation: jusqu'au max tolrable
2. augmentation du dbit d'air:
3. modification de la composition du gaz de couverture: de %O2 dans l'air
La formation de mousse est un problme rcurrent des fermentations, d'autant que certaines fermentations
s'accompagnent d'une forte formation de mousse. Elle se forme lors de l'agitation et de l'aration des
suspensions. Elle entrane une surpression qui peut occasionner des fuites de milieu l'extrieur du
bioracteur et une obturation des filtres qui se mouillent son contact et se colmatent
Les antimousses : ce sont des substances chimiques qui doivent avoir un pouvoir inhibiteur minimal
ou nul sur le microorganisme en culture (non toxique), tre efficaces en faible quantit, strilisables.
Ils ont une action globale sur la tension superficielle et dstabilisent lmulsion air/eau emprisonne
dans la mousse.
Les principaux produits sont base de silicone, de copolymres d'oxyde de propylne et
d'thylne, d'esters organiques longues chanes, des dtergents, des alcools longue chane
carbone ou encore des huiles naturelles animales ou vgtales.
lger pouvoir inhibiteur, diminuent les capacits de transfert d'O2, empoisonnent les membranes (interfaces d'changes
gaz liquide des sondes, enveloppes des cellules provoquant une perturbation des changes cellulaires), provoquent une
augmentation de la taille des bulles de gaz
ils sont responsables d'une baisse de productivit en gnral.
Les "dmoussants" ou brise-mousse, permettent de dtruire mcaniquement la mousse au fur et
mesure de sa formation: un mobile spcial peut tre install sur l'arbre d'agitation au dessus du
niveau du milieu de culture pour casser la mousse lorsqu'elle a atteint la hauteur maximale
tolrable.
On trouve aussi des appareils s'installant la partie suprieure du bioracteur, composs
d'assiettes coniques qui brisent la mousse par action de la force centrifuge.
Au cours de laration des cultures microbiennes, certains produits du mtabolisme tels que le gaz
carbonique, vont tre limins de la culture grce un phnomne dentranement.
LO2 est souvent le facteur limitant lors des fermentations du fait de sa faible solubilit dans leau :
[O2]max = 10 mg dO2 / L deau P atmosphrique.
Le besoin en O2 des cultures microbiennes est ingalement rparti dans le temps tout au long du
droulement de la fermentation. On le dfinit par QO2 qui exprime la quantit dO2 consomm en volume,
en poids ou en moles, par unit de temps et par unit de biomasse microbienne. Il peut avoisiner par
exemple 30 10-12 mg dO2/Cellule/h.
Le QO2 varie dun microorganisme lautre, et pour un microorganisme donn, en fonction de son ge et de
son tat physiologique.
Le document 6 dcrit lvolution de la
consommation en O2 dans un racteur pendant la
croissance
Cette demande en O2 de la culture microbienne doit tre satisfaite par le transfert de la phase gazeuse
introduite dans la culture, vers les sites dutilisation dans les cellules.
Gnie fermentaire Lyce J.Monod 26/08/2015 8
Cours de microbiologie et gnie fermentaire BTS Biotechnologies
On suppose un bioracteur aliment par un apport de bulles d'un gaz contenant du dioxygne. On suppose que les
2 phases "bulles de gaz" et milieu liquide de culture sont parfaitement homognes l'intrieur du bioracteur. On
suppose que le racteur est suffisamment peu profond pour ngliger les diffrences de pression entre le fond et la
surface !
a) en absence de microorganisme
La vitesse de variation de la concentration en oxygne dissous est gale la quantit doxygne transfre
par unit de temps :
dC/dt = KL.a (C* - CL)
C* : la concentration en oxygne du milieu satur en air
CL : la concentration en oxygne au temps t dans la phase liquide
KL, le coefficient d'change global pour O2 en m.s-1 en milieu liquide
a, aire d'change spcifique ramene l'unit de volume de phase liquide de milieu de culture, en m2 par
m3 de milieu de culture
KL et a ne pouvant pas tre dtermins sparment le coefficient devient kLa
KLa est appel coefficient de transfert volumtrique ramen l'unit de volume de milieu (en temps-1, s-1)
Le KLa permet de chiffrer la capacit qu'on a oxygner un milieu de culture en bioracteur dans des
conditions donnes.
C * CL
ln KL a t
C * C0
Avec C0 : la concentration en oxygne dissous au moment de la reprise de l'aration (soit C0=0%).
C * C L
ln f (t )
C *
En absence de microorganismes, le transfert dO2 sarrte lorsque le milieu est satur : C* = CL
b) En prsence de microorganismes
La mesure du KL.a dun bioracteur permet dvaluer ses capacits transfrer lO2. Les sondes oxygne
permettent denregistrer en continu, la concentration en O2 dissous.
Chaque sonde possde un temps de rponse propre quil est ncessaire de dterminer avant deffectuer la
mesure du KLa. En effet si le temps de rponse de la sonde est plus long que le transfert dO 2 dans le
racteur, les cintiques dtermines nauront aucun sens. Le temps de rponse de la sonde est dtermin
en la transfrant dun milieu dpourvu dO2 dissous, dans un milieu satur. Si la vitesse de raction de la
sonde devient le facteur limitant, elle ne peut pas tre utilise pour la dtermination de KL.a levs.
Cette mthode est conduite dans le milieu de culture en absence de cellules. Elle permet de dterminer la
valeur du KL.a dans les conditions o se droulera la fermentation (document 8).
Quel graphique doit-on tracer pour dterminer le KL a statique ? Avec quelles valeurs sur la courbe du
document 8?
Exercice:
Voici les rsultats d'une manipulation conduite par des tudiants de BTS biotechnologies. Avec un fermenteur de
laboratoire contenant 1L de milieu de culture LB 35C. La vitesse de rotation de la turbine rushton est de 200
rpm, le dbit d'aration est de 1 VVM (60 L/h, 0,3 bar). Le temps de rponse de la sonde ampromtrique
dioxygne utilise a t mesur : pour un passage de 0 100%, on obtient 98 % en moins de 20 s. On verra ainsi
par la suite que ce temps est suffisamment faible pour valider les mesures pendant la phase de reprise d'aration.
Voici les rsultats obtenus :
temps 0 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180 195 210 240 270 300 330 360
s
[O2] 0 7,5 19,4 30,9 40,4 50,0 56,5 62,2 67,4 71 74,7 77,5 81 82,1 84 86,8 88,8 90,4 91,5 92,3
C en %
Ln(C*- 0
C/C*)
On considre que C* = 100%
Cette mthode permet de dterminer le KL.a pendant le droulement de la fermentation. La dure totale de
l'exprience doit tre suffisamment brve pour que l'accroissement de biomasse soit nul (ngligeable)
pendant le temps de l'exprience. Ainsi "l'quilibre dynamique" est le mme en fin et dbut d'exprience
(comme indiqu sur le document 9).
C'est une quation diffrentielle C(t) trs simple rsoudre. Et c'est ce qu'on va faire, mais il serait bien de
connaitre rO2 et de l'injecter dans l'quation diffrentielle avant de la rsoudre. Et c'est l o a peut paratre
surprenant, mais on ne va pas utiliser la phase d'arrt d'aration pour connatre r O2 mais les 2 phases
brves initiales d' "quilibre dynamique".
Comme on l'a dit prcdemment, on suppose que la croissance microbienne est nulle pendant la dure
(brve) de la manipulation. Les tats initiaux et finaux sur le graphique correspondent un tat dynamique
stationnaire du bioracteur pour lequel
[O2]milieu culture constante = CLeq.
On peut donc crire
dC/dt = 0 = KLa(C* - CLeq) - rO2
soit
rO2 = KLa(C* - CLeq)
On peut alors reprendre l'quation diffrentielle de la phase de reprise d'aration (a) et y rinjecter la valeur
de rO2
On obtient :
dC/dt = KLa(C* - CL) - KLa(C* - CLeq)
En factorisant KLa, on peut crire :
dC/dt = KLa[(C*-CL) - (C* - CLeq)]
Qui donne :
dC/dt = KLa(CLeq - CL)
On se retrouve ainsi confront une quation diffrentielle trs simple qui s'intgre facilement en :
C CL
ln Leq KL a t
CLeq C0
Avec C0 = concentration en dioxygne dissous l'instant t=0 en dbut de la phase de reprise d'aration. Ici
C0 0% car sinon il y aurait mort cellulaire.
Une droite qui passe par l'origine et dont la pente est ngative avec KLa pour valeur !!
Note : Les capteurs O2 fournissent des donnes exprimes en %d'O2 directement exploitables. Il est
videmment inutile de chercher des expressions d'O2 en mmol/L ...
Exercice:
Voici les rsultats d'une manipulation conduite par des tudiants de BTS biotechnologies. Un fermenteur de
laboratoire contenant 1L de milieu de culture LB 37C est ensemenc avec une souche E. Coli de 18 heures sur
milieu LB. La vitesse de rotation de la turbine rushton est de 200 rpm, le dbit d'aration est de 1 VVM (60 L/h, 0,3
bar). Les mesures ont t conduites environ 40 minutes aprs l'inoculation. Le temps de rponse de la sonde
[O2] 40,5 40,6 40,4 36,5 30,9 23 15,4 7,5 11,9 16,5 19,6 24,4 26,3 29,5 32,5 34,4 35,6 36,9 37,7 39,3 40,5 40,4
C en
%
Etat
dynamique L'aration est arrte On
L'aration a t reprise et permettra de calculer KLa
de la attend C=f(t) droite affine
culture
La mise en place d'installations de strilisation ayant un cot important, elles ne sont prvues que lorsque
les pertes occasionnes par la baisse de rendement deviennent suprieures au cot d'amortissement de
l'installation de strilisation.
a) autoclave de laboratoire:
Le principe de fonctionnement dun autoclave classique fait l'objet d'un autre chapitre.
Rgles d'utilisation:
lors de la strilisation, la cuve de l'autoclave et les rcipients doivent tre vides d'air (l'air est vacu
en laissant ouvertes les soupapes de scurit et de vidange en dbut de chauffage)
le temps ncessaire pour atteindre la temprature voulue est aussi fonction de la composition des
milieux: ne pas mlanger des milieux de viscosit trs diffrente (bouillon et glose)
les rcipients ne doivent pas tre ferms hermtiquement (pntration de la vapeur d'eau, sortie de
l'air chaud)
ne pas ouvrir l'autoclave encore en surpression (entre d'air contenant des germes dans l'autoclave
et dans les rcipients). A la sortie de l'autoclave, fermer soigneusement les rcipients.
Effectuer un contrle de strilisation: ruban d'autoclave, tube de Browne, bioindicateurs (spores de
Bacillus stearothermophilus imprgnes sur papier filtre ou en ampoule)
les filtres en profondeurs qui sont assez poreux mais dont la capacit de rtention des particules est
augmente par leur paisseur et par des phnomnes dabsorption.
les filtres membranaires qui sont trs peu poreux (0,2 m) et trs fins.
Les microorganismes contaminants ne doivent pas pntrer par la canalisation de sortie des gaz. On
maintient donc une surpression lintrieur du racteur et on strilise la canalisation de sortie des gaz. Il
est peu adapt dutiliser des filtres qui se mouillent et se colmatent facilement.
Le document 11 prsente un bioracteur avec les systmes de maintient de laseptie.
Quel volume dair doit-on au minimum introduire par minute pour un racteur de 5L rempli au .
Quelle est la composition des tubes vhiculant les gaz ou les liquides, quelles sont leurs proprits ?
a) lors de l'inoculation:
Document 14 : Module de
prlvement dun
cytoculteur
c) aux autres points de communication du bioracteur avec l'extrieur:
Cf Chapitre la croissance
II.2.1 Dfinition
II.2.2 Les diffrentes phases de la croissance en milieu clos, non renouvel et la production des
mtabolites
II.2.4 Remarques
a) Paramtres dtat
Rappeler quels sont les paramtres de croissance dune souche et comment on les dtermine.
Dfinition :
vitesse volumique de formation de P :
d[P]/dt en g/L/h
Dfinition :
Dfinition :
Dfinition :
Dfinition :
Dfinition :
Dfinition :
Dfinition :
Dfinition :
Comment peut-on dterminer graphiquement les productivits volumiques horaires globale et maximale ? Prciser
le type de graphe utilis.
productivit relle
Elle tient compte du temps ncessaire pour obtenir la concentration maximale en produit, auquel sajoute le
temps ncessaire pour prparer le bioracteur (vidange, nettoyage, remplissage et strilisation).
Ce sont les paramtres qui influencent les cintiques et qui font varier les paramtres dtat de ces
cintiques. Ce sont des paramtres matrisables sur lesquels on peut agir pour amliorer le rsultat.
A partir du document 14, dterminer la source de C permettant dobtenir la biomasse la plus importante, la
quantit de lactamine la plus importante et/ou la meilleure productivit.
b.3) Temprature :
b.4) pH :
b.5) pO2 :
II.3.1 Dfinition
Ces techniques obissent aux mmes lois que le batch, mais au cours de la fermentation, certains
composants du milieu ou certains prcurseurs sont additionns de faon contrle.
Ces procds sont pratiquement les seuls tre utiliss lchelle industrielle pour la production de
mtabolites par les microorganismes.
La fermentation commence dans un petit volume de milieu de culture : le pied de cuve. Si on utilise le
mme volume dinoculum, la fermentation dmarre plus vite.
Cette phase de dmarrage correspond la fermentation discontinue voque prcdemment. Lorsque les
microorganismes sont en phase exponentielle de croissance, on introduit le milieu de culture strile dans la
cuve. Le dbit dalimentation est rgl de faon ce que la concentration en substrat soit constante.
Dans ces conditions, le volume de milieu en fermentation dans la cuve augmente.
II.4.1 Dfinition
Une croissance continue et constante est assure par une addition rgulire de nutriments et par
une limination parallle dune partie des cellules, des dchets et des produits forms. La culture continue
est un systme ouvert dans lequel la culture est maintenue constamment dans un tat de croissance
quilibr. En maintenant le rgime daddition du substrat limitatif constant, la culture peut tre maintenue
dans un tat dfini thoriquement de faon illimite.
Il existe 2 types principaux de culture continue : le chmostat et le turbidostat.
Lintroduction en continu de milieu de culture strile induit une dilution au sein du bioracteur. Le taux de
dilution (D) doit tre suffisant pour assurer le renouvellement du milieu de culture et apporter suffisamment
de substrat.
a) chmostat
Rappeler le principe dun turbidostat, annoter le schma du document 17 (remplir les cases vides)
Pompe
pristaltique
~e
r
Pompe
pristaltique
Document 17: Schma dun chemostat Document 17: Schma dun turbidostat
a) avantages :
le systme est plus conomique (pas de temps morts) et les productivits peuvent tre maintenues
des taux maximum
on peut faire varier facilement les paramtres physico-chimiques et ainsi optimiser le systme
b) inconvnients :
Ce systme permet une plus grande flexibilit puisque le premier chmostat sert inoculer en continu le
second. Cela permet doprer dans le 2 chmostat un taux de dilution diffrent. On peut galement
utiliser 2 milieux de culture diffrents : un pour la croissance et un pour la production de mtabolites.
Rfrentiel :
Section 8 : Microbiologie industrielle et gnie fermentaire
INTITULE DU
PROGRAMME
Cintiques microbiennes. Culture en milieu non renouvel : cintique de croissance, dutilisation des
substrats, de formation des produits- Calculs des rendements, des
productivits - Energtique de la croissance. Culture en milieu renouvel :
cintiques, taux de dilution, bilan biomasse, bilan substrat, bilan produit.
Culture en milieu aliment : cintiques Conduite et contrle dalimentation.
Transferts de matire. Diffusion, convection, interfaces. On appliquera ces notions ltude du
transfert de dioxygne dans le milieu de culture en bioracteur.
On dfinira les notions de milieux newtoniens, peu visqueux, et de milieux
non-newtoniens, forte viscosit
Ingnierie des bioracteurs Diffrents types de bioracteurs. Agitation. Aration. Strilisations.
de laboratoire.
Rgulation des paramtres Les diffrents paramtres de la culture et leurs capteurs (temprature, pH,
de culture. pO2, pCO2, prsence de mousses, )
Suivi de fermentations. Analyses en ligne et hors ligne.
6- Reprsenter les flux liquides obtenu en utilisant une turbine rushton et une hlice marine. Expliquer
l'importance du choix de la turbine d'agitation.
7- Dfinir "capteur in situ"
8- Citer les paramtres qui se mesurent toujours in situ dans un bioracteur.
9- Dessiner et annoter correctement et compltement un bioracteur
pour cela je procde avec mthode tape par tape : cuve, systme de remplissage et de soutirage
du milieu, systme d'agitation, systme d'aration puis pour chaque paramtre rgul :
une sonde, des lments permettant la rgulation (TC : chauffage/refroidissement; pH : acide/base,
pO2 : dbitmtre, moteur, ...)
10- Dfinir boucle de rgulation, expliquer le principe et faire un schma
11- Employer les termes appropris : actionneur, vanne, pompe,...
12- Dfinir pO2 et savoir quels actionneurs sont important pour son contrle.
13- Dfinir "antimousse" et "dmoussant"
14- Reprsenter et reprer un brise mousse sur une installation
15- Dcrire l'volution des besoins en O2 au cours de la croissance
16- Refaire le document prsentant les tapes du transfert d'O2.
17- Dfinir KLa et prciser la signification de son augmentation ou de sa diminution.
18- Prciser les 2 conditions de mesure du KLa et comment on procde pratiquement cette mesure
19- Dterminer graphiquement Kla, et la droite qu'il faut tracer pour cette dtermination
20- Dfinir strilisation in situ et ex situ
21- Comment les entres et sorties d'air peuvent tre maintenues striles.
22- Dfinir "fermentation discontinue" ou "fermentation en batch".
23- Calculer les paramtres d'une fermentation
24- Analyser des courbes de croissance dans diffrentes conditions et en dduire les conditions
optimales de culture.
25- Dfinir "fermentation discontinue alimente" ou "fed batch"
26- Dfinir "fermentation continue"
27- Dfinir taux de dilution
28- Quelles sont les consquences de la variation de D en fonction de expo
29- Donner le principe de fonctionnement d'un chemostat et d'un turbidostat
30- Quels sont les avantages et inconvnients d'une culture en continue.
GENIE FERMENTAIRE
I. INGENIERIE DE LA FERMENTATION OU MICROBIOLOGICAL INGEENIRING
I.1 Les diffrents lments d'un bioracteur
I.1.1 La cuve
I.1.2 Le systme d'aration
I.1.3 Le systme d'agitation
a) agitation par air:
b) agitation mcanique:
I.1.4 Les systmes de mesure des variables physico-chimiques
a) les capteurs de mesures physiques
b) les capteurs de mesures physico-chimiques
I.2 Les systmes de rgulation
I.2.1 Principe de la boucle de rgulation
I.2.2 Les diffrents types d'actionneurs
I.2.3 La rgulation du pH
I.2.4 La rgulation de la [O2]
I.2.5 La rgulation de la temprature
I.2.6 La rgulation de la formation de mousse
I.3 Le transfert d'O2 en fermentation
I.3.1 Dfinitions
I.3.2 Les modalits du transfert dO2
a) en absence de microorganisme
b) En prsence de microorganismes
I.3.3 Mesure du KL.a
a) mthode statique (Corrieu 1975): milieu strile
b) mthode dynamique (Taguchi et Humphrey 1966):
I.4 Strilisation et oprations aseptiques
I.4.1 Strilisation par la chaleur humide = vapeur d'eau
a) autoclave de laboratoire:
b) Strilisation du milieu de culture
c) Strilisation des priphriques (circuits de distribution d'air, d'vacuation des gaz)
I.4.2 Strilisation de l'air
a) Filtration strilisante de l'air entrant dans le bioracteur
b) Strilisation des gaz sortant du bioracteur
I.4.3 Maintien de l'asepsie
a) lors de l'inoculation:
b) lors de la prise d'chantillons:
c) aux autres points de communication du bioracteur avec l'extrieur:
II. CONDUITE D'UNE FERMENTATION EN BIOREACTEUR
II.1 Caractristiques communes aux diffrents systmes
II.1.1 Quantification de la biomasse microbienne
II.2 Fermentation discontinue (batch)
II.2.1 Dfinition
II.2.2 Les diffrentes phases de la croissance en milieu clos, non renouvel et la production des
mtabolites
II.2.3 Mise en oeuvre
II.2.4 Remarques
II.2.5 Les paramtres de la fermentation
a) Paramtres dtat
Gnie fermentaire Lyce J.Monod 26/08/2015 26
Cours de microbiologie et gnie fermentaire BTS Biotechnologies