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En tudiant comparativement les valeurs de ces trois paramtres (pH, rH2 et ) d'eaux
de distribution faiblement ou fortement minralises (clarifies par addition d'alun de
potassium K2SO4.Al2(SO4)3 - , dcantes, filtres puis strilises chimiquement par le
chlore ou l'ozone), il tablit ds 1948 un classement systmatique des eaux. Il constata que
l'absence totale de microbes correspondait toujours certaines caractristiques particulires
des trois paramtres. Il fut dans la suite conduit dfinir les liquides physiologiques (sang,
salive, urine) en fonction de ces trois paramtres.
En effet, les tres humains et les mammifres tant composs de plus de 80 % d'eau, il
est logique de penser que les paramtres physico-chimiques des liquides physiologiques
puissent fournir des lments concernant le terrain (diathse) dans lequel volue un individu
et peut tre sur son tat de morbidit.
pH = log _1__
[H+]
Ce paramtre interprte en termes mathmatiques ce qui pour le commun des mortels est
l'acidit ou l'alcalinit d'une solution.
L'chelle de pH s'tale de 0 14. Une solution pH 7 est neutre; une solution pH 14 est trs
alcaline (soude caustique), une solution pH 0 est trs acide (acide chlorhydrique).
Par exemple:
- le chlore molculaire fixe 2 lectrons par molcule en donnant deux ions chlore ngatifs:
Cl2 + 2 lectrons (-) 2 Cl
Oxydant + lectron(s) Rducteur
- le sodium mtallique abandonne un lectron par atome et donne un ion sodium positif
Na0 Na+ + 1 lectron (-)
Rducteur Oxydant + lectron
On constate donc dans l'quation (a) de Vincent que la valeur de rH2 varie non seulement en
fonction de E, mais galement en fonction du pH (voir ci-dessus).
On peut ainsi laborer une chelle de rH2 semblable celle qui existe pour le pH et s'talant
de 0 42.
En conclusion, nous pouvons dire qu'un systme est rducteur lorsque son paramtre rH2 se
situe entre 0 et 28. Il est oxydant lorsqu'il a un rH2 compris entre 28 et 42.
Cette chelle nous montre donc qu'il peut exister un systme plus rducteur qu'un autre ou
moins oxydant qu'un autre en valeurs relatives.
= 1 / r et r = 1 /
1 mS = 0,001 S
1 S = 0,000001 S
La rsistivit spcifique, elle, s'exprime en Ohms x cm/cm
Contrairement la conductivit spcifique, on peut dire que plus la rsistivit spcifique d'une
solution aqueuse est leve, moins elle contient de substances ioniques dissoutes.
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Exemple de calcul :
Une eau a une conductivit spcifique de 477 S (mesure avec un conductivimtre),
ceci correspond 1
= = 2096,4 Ohms x cm/cm.
0,000477
La pression osmotique d'une solution physiologique qui joue un rle extrmement important
en biologie cellulaire (change des membranes, puration rnale etc.) est directement lie la
concentration des lectrolytes (ions) dans la solution.
Fig. 1: Biolectronigramme schmatique (diagramme modifi selon des tudes statistiques rcentes
ralises en Allemagne- le pH sanguin normal est compris entre 7,3 et 7,45 et non 7,1 comme l'estimait L.C.
Vincent)
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Il a mesur ces paramtres sous diverses conditions, tantt sur des personnes saines,
tantt sur des personnes atteintes de maladies bien prcises, tout en tenant compte de l'ge.
L.C. Vincent avait ainsi finalement mis au point un graphique permettant de suivre
l'volution du terrain morbide d'une personne via les trois paramtre pH, rH2 et [3]. Cette
mthode analytique a t minutieusement rtudie aprs le dcs de Vincent, au moyen de
donnes statistiques par la Socit Internationale de Biolectronique selon Vincent (SIBEV)
sous la prsidence du Dr. Franz Morell (Allemagne) et l'initiative de l'ingnieur E. Rasche.
Des cliniques allemandes o la biolectronique est applique ont collabor ces tudes.
Les donnes recueillies ont permis d'apporter certaines corrections aux paramtres de
rfrence observs sur des personnes saines, tablis par L.C. Vincent.
Elles ne bousculent pas fondamentalement les valeurs des paramtres types de L.C.
Vincent, mais obligent nanmoins les chercheurs informs se poser un certain nombre de
questions concernant l'avenir biologique de l'humanit. Nous y reviendrons en fin d'article.
On peut aujourd'hui considrer comme normales les valeurs comprises dans les limites
ci-dessous:
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Les fluctuations de ces neuf paramtres tudis par le logiciel BEVVIN de Med-Tronik (fig.
3 et 4) permettent de suivre l'tat du terrain de la personne ou son volution dans une direction
particulire (amlioration, statu quo, aggravation, tendance l'irrversibilit, curabilit) en
fonction des traitements, des rgimes alimentaires et du mode de vie adopts.
L.C. Vincent a mis en exergue d'autres paramtres, appels "paramtres dduits" qui
permettent de dfinir avec plus de prcision certaines tendances de la personne [2]; nous
citons quelques uns de ces paramtres dduits afin d'amliorer la comprhension:
La notion de terrain
En mdecines alternatives: phytothrapie, acupuncture, oligothrapie, homopathie et
dittique, beaucoup de chercheurs d'avant garde ont ressenti la ncessit de concevoir une
notion de "tendances morbides". Ils ont voulu dfinir par l, la voie volutive, soit favorable,
soit dfavorable de l'tat d'un patient. Cette tendance que certains appellent "terrain" ou
"diathse" restait souvent une notion un peu abstraite et purement qualitative; son estimation
en mdecine restait subjective.
N'a-t'on pas galement dcouvert aux USA que l'alcoolisme pouvait tre la
consquence d'une altration d'un gne particulier de la chane d'ADN? Les homopathes
savent depuis plus d'un sicle que la tendance l'alcoolisme a souvent une fcheuse
inclination se transmettre par hrdit. Cette hrdit particulire, ils l'ont lie la diathse
dite "lutique" (hrdit syphilitique). Les classiques ont beau nier que la syphilis puisse
transmettre une altration gntique la descendance, les homopathes savent par observation
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que certains signes nettement marqus apparaissent sur les descendants de sujets
syphilitiques. Bien entendu, ce ne sont pas rellement des squelles de type syphilitique qui
font surface, mais certaines anomalies dans la structure du corps et dans le comportement
psychologique. Certains mtaux lourds (mercure, nickel, plomb, cadmium, bryllium)
agissent galement dans ce sens. Lorsque les parents y ont t exposs, les descendants
prsentent des risques de squelles gntiques dues l'effet mutagne de ces mtaux.
La quantification du terrain
Aujourd'hui, grce la technique dcouverte par L.C. Vincent, avec des moyens
simples et relativement peu coteux, on peut mesurer par des chiffres et des graphiques,
l'volution du terrain d'un individu. Et cela reprsente pour la biologie clinique un atout
inestimable.
Par neuf mesures effectues en une dizaine de minutes, on peut voir voluer l'tat
global d'un patient ou simplement apprcier les conditions de performances d'un sportif.
L'application d'une mthode thrapeutique ou d'une modification du rgime alimentaire peut
tre suivie non seulement sur un seul paramtre comme le fait la mdecine classique, mais sur
les nergies subtiles de l'individu. Le moindre faux pas dans le choix d'une mdication ou
d'une dittique se reflte aprs quelques heures sur les paramtres mesurs et exprims sur
les graphiques du logiciel BEVVIN.
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Ce que l'on pouvait faire pour des cosmonautes amricains, pourquoi ne l'a-t'on pas
appliqu pour l'ensemble des citoyens. Pourquoi n'en a t-on rien dit dans les milieux mdicaux
classiques en Europe?
Rappelons qu'il y a plus de 50 ans que L.C. Vincent avait signal ce danger li des
substances oxydantes prsentes dans l'alimentation et que sa mthode permet de dpister leur
prsence et leur vacuation par des techniques appropries (pas toujours bases sur des
substances pharmacologiquement actives).
Le traitement de strilisation des aliments par irradiation gamma cre prcisment des
radicaux libres dans les substrats protiques, donc une augmentation du taux d'oxydants. Ne
sommes-nous pas entrain de voir les choses l'envers?
Chez les mres allaitant leur bb, on peut parfois attribuer rapidement au pH du lait
maternel une intolrance nette de l'enfant.
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d'orientation, mais souvent elle seule, elle apporte dans la continuit des soins un suivi
applicable rgulirement, sans multiplication inutile de batteries fastidieuses de tests.
1. La qualit de l'eau
Comme nous l'avons voqu ci-dessus, le but premier de L.C. Vincent tait de
dsigner par des mthodes simples les eaux de boisson les plus favorables la sant. Il a donc
tabli ces critres en fonction des trois paramtres pH, rH2 et [3].
Le pH doit tre acide, c'est dire compris entre 4 et 6,9 afin ce conserver au sang une
certaine acidit. Aujourd'hui beaucoup d'eau de distribution sont rendues alcalines (pH 7,3
parfois jusqu' 8) au moyen de drivs de chaux, afin de protger les tuyauteries de la
corrosion. Il existe en Ardenne belge (Vielsalm, Lierneux, Paliseul) des eaux de distribution
parfaites pour la sant, mais en raison de leur acidit et de leur puret, en passant dans les
tuyauteries mtalliques, elles se chargent de sels de fer, de cuivre, de zincet mme de
plomb.
Le rH2 doit tre compris entre 20 et 24. La plupart des eaux de distribution chlores
ont un rH2 suprieur 27 ! Il suffit de porter cette valeur sur le diagramme de la figure 3
La valeur doit tre aussi leve que possible, ce qui est un signe de faible
concentration en substances dissoutes. L'eau est avant tout un vhicule destiner faire circuler
les substances dissoutes dans le corps. Une lgende qui a la vie dure consiste laisser croire
qu'une forte teneur de l'eau en calcium est bnfique pour la sant. Or ces minraux ne sont
pas directement assimilables par l'organisme et posent de gros problmes d'accumulation au
niveau des fonctions rnales (calculs, gravelle etc.). Sinon, pourquoi ne pas sucer des
cailloux? Les minraux, pour tre assimilables doivent possder un radical organique
(gluconate, orotate, aspartate, ascorbate, citrate, tartrate). Ces radicaux sont apports via
l'assimilation des minraux par les plantes et non par des sels inorganiques. Par exemple, le
calcium par le chou, le haricot, les chtaignes, le cuivre par les algues, les amandes, le bl
complet, les pinards etc [5].
A titre d'exemple, citons parmi les meilleures eaux en bouteilles : la Montcalm, la Spa-
Reine, la Mont-Roucous, la Vals. Ces eaux ont des paramtres conformes la
biolectronique. Bien entendu, les eaux obtenues par des systmes osmose inverse haut
pouvoir fitrant (pour liminer pesticides, mtaux lourds, sels d'aluminium, nitrates etc.) sont
elles aussi de qualit suprieure.
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Fig.3: Fiche complte des rsultats d'un bilan de biolectronique selon L.C. Vincent.
Il s'agit ici d'une personne en bonne sant.
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Fig.4 : Fiche indiquant l'efficience biologique d'une personne. On peut voir d'un seul coup d'il quel
niveau de rserves nergtiques la personne se trouve et avoir une ide de son "ge biologique" au moment du
test. L'ge biologique n'est pas un paramtre dfinitif: il va voluer au cours des traitements, des rgimes
alimentaires et de l'hygine de vie suivis par la personne concerne.
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L'auteur indique que "dans la mesure o tout semble montrer qu'il y a corrlation
entre le rH2 des laits et la quantit de concentrs alimentaires distribus aux vaches laitires,
on peut se poser un certain nombre de questions. La slection des vaches laitires reposant
sur le rendement brut et la quantit de lait produite par le fourrage n'ayant pas augment, il
devient vident que l'accroissement de cette production laitire est induite par les concentrs
alimentaires, d'o l'augmentation permanente du rH2 dans le temps."
On pourrait donc partir du contrle du rH2 du lait, slectionner des vaches
susceptibles de consommer plus de fourrages grossiers que d'autres et qui se contenteraient de
moins de concentrs alimentaires.
Ne devrait-on pas remplacer la notion de production de fourrages base sur le
rendement par hectare, par des critres de valeurs fourragres dans la slection des espces
vgtales. Ceci permettrait une diminution du potentiel redox (rH2) des laits produits.
Nous voyons poindre ici un critre de qualit laitire partir de la production de
fourrage, qui peut s'avrer important en agriculture biologique et qui bien entendu tablirait
une diffrence fondamentale avec d'autres types d'agriculture (chimique ou dite "raisonne").
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Rfrences bibliographiques
[1] Fullerton A. et Friedman H.L.: brevet U.S.A. n 3.151.052 du 29.09.1964.
[2] Cannenpasse-Riffard R. et Danze J.M. "Prcis de Bio-lectronique selon L.C. Vincent",
pp. 217-233, Ed. Pietteur, Lige (1996).
[3] Cannenpasse-Riffard R. et Danze J.M. "Prcis de Bio-lectronique selon L.C. Vincent",
pp. 251-261, Ed. Pietteur, Lige (1996).
[4] Ropers N. "Contribution aux applications mdicales des facteurs pH, rH2, r selon la
mthode Vincent", Thse de doctorat en Mdecine, Univ. de Nantes (1978).
[5] Pommier L. "Dictionnaire homopathique d'urgence", 12me Ed., pp.561-568 (1977).(non
actuellement rdit).
[6] Bussat E. "Application des paramtres bio-lectroniques dans l'industrie laitire de
transformation"; Sciences du Vivant, n1 pp. 97-109 (1990).
[7] Bussat E. "Rflexion sur des mesures bio-lectroniques effectues sur des laits"; Sciences
du Vivant, n 5, pp.152-165 (1994).
[8] Puisais J., "Contribution l'tude des mesures biolectroniques en nologie" ; Sciences du
Vivant, n 5, pp. 142-150 (1994).
[9] Rousseau J. "Applications diverses de la biolectronique : Qualits comparatives,
Dviations parasitaires, Mcanismes de germination et de fermentation"; Sciences du Vivant,
n 5, pp.88-123 (1994).
[10] Adey W.R. "Un consensus croissant concernant les interactions entre biologie cellulaire
et molculaire et les champs lectromagntiques de l'environnement" in Emissions
lectromagntiques: les dernires preuves scientifiques, nuisances potentielles et stratgie en
vue de rduire le risque; Symposium de la Communaut Europenne, Londres, 27 oct. 1994.
[11] Ehab H. Sarsour, Maneesh G. Kumar, Leena Chaudhuri, Amanda L. Kalen, and Prabhat
C. Goswami, Redox control of the cell cycle in health and disease, Antioxidants and redox
signaling, Vol. 11, n 12, 2009 (DOI: 10, 1089/ars.2009.2513.
J.M. Danze, avril 2013
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