Lab Gta 17 PDF
Lab Gta 17 PDF
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ss
pre
'im
el
rd
GUIDE TECHNIQUE D’ACCREDITATION
ou
EN HYGROMETRIE
uj
sa
Section LABORATOIRES
GUIDE TECHNIQUE D'ACCREDITATION EN HYGROMETRIE
SOMMAIRE
2. REFERENCES .......................................................................................................................... 5
ion
4. MODIFICATIONS ...................................................................................................................... 7
ss
5. REEXAMEN............................................................................................................................... 7
pre
6. PORTEE D’ACCREDITATION .................................................................................................. 7
'im
6.1. Présentation de la portée .................................................................................................. 7
el
6.2. Objets soumis à l’étalonnage .......................................................................................... 10
rd
6.2.1. Hygromètre à condensation (norme NF X15-112) .................................................. 10
6.2.2. Hygromètre à variation d’impédance pour la mesure de l’humidité relative (norme
NFX 15-113) ............................................................................................................................ 11
ou
6.3.1. Température de rosée (Td) ou (θd) et température de gelée (Tf) ou (θf) .................. 16
6.3.2. Humidité relative de l’air humide (U, hr ou rh) ......................................................... 16
sv
ion
7. PARTICIPATION AUX COMPARAISONS INTERLABORATOIRES....................................... 34
ss
8. RECOMMANDATIONS POUR LES ETALONNAGES SUR SITE........................................... 34
pre
8.1. Evaluation des incertitudes sur site................................................................................. 35
8.2. Le personnel.................................................................................................................... 35
'im
8.2.1. Qualification du personnel ....................................................................................... 35
8.2.2. Surveillance de la qualification du personnel .......................................................... 35
el
8.3. Traçabilité des étalonnages sur site................................................................................ 35
8.3.1. Paramètres d’influence............................................................................................ 35
rd
8.3.2. Moyens d'étalonnage .............................................................................................. 36
8.3.3. Milieux de comparaison........................................................................................... 36
ou
AVANT PROPOS
Dans le cadre de la réforme engagée par la Section Laboratoires du Cofrac, les compétences
techniques, déclinées en fonction des techniques et des moyens utilisés, sur lesquelles le Cofrac
établit l'accréditation pour l’étalonnage d’hygromètres mesurant l’humidité dans les gaz sont les
suivantes :
ion
- étalonnage en humidité relative.
ss
pre
'im
el
rd
ou
uj
sa
de
ali
sv
ion
sit
po
Dis
1. OBJET DU DOCUMENT
La norme NF EN ISO/CEI 17025 définit les prescriptions générales concernant la compétence des
laboratoires d'étalonnages, d'essais et d'analyses.
ion
de compétences.
ss
Ce guide s'adresse :
pre
- aux évaluateurs du Cofrac (il constitue une base d'harmonisation à leur usage ;
'im
- aux membres des instances du Cofrac (Comité de Section, Commission Technique
d'Accréditation Mécanique et Thermique, Commission Interne d'Examen des Rapports
el
d'Evaluation).
rd
Ce guide ne se substitue pas aux exigences et/ou aux normes applicables au sein du laboratoire.
Les recommandations qu'il contient sont reconnues par le Cofrac comme étant les plus
appropriées pour répondre aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 et du document LAB
ou
Réf 02. Dans tous les cas, le laboratoire est libre de les appliquer, ou non ; il lui appartient de
démontrer que les dispositions qu'il met en oeuvre permettent de satisfaire pleinement les
uj
Des travaux complémentaires sont en cours pour harmoniser ce guide avec l'ensemble des autres
guides sectoriels afin d'assurer une bonne cohérence du référentiel documentaire et de faciliter la
mise en application des dispositions préconisées, en particulier lorsque plusieurs de ces
de
2. REFERENCES
sv
En plus des documents contractuels Cofrac, il est recommandé d'utiliser la liste non exhaustive
des documents ci-dessous. Le laboratoire, s'il le souhaite, peut utiliser d'autres méthodes dérivées
ion
ou d'autres références, ou appliquer ses propres méthodes dès lors qu'il justifie son choix et qu’il
valide les méthodes.
sit
Décembre 1999,
Dis
ion
- FD X 15-001, Atmosphères normales de conditionnement et/ou d’essai – Spécifications, juin
1997,
ss
- NF X 15-110, Mesure de l'humidité de l’air – Paramètres hygrométriques, juillet 1994,
pre
- FD X 15-111, Mesure de l'humidité de l’air –.Généralités sur les instruments de mesure – Guide
choix et d’utilisation, mai 2004,
'im
- NF X 15-112, Mesure de l'humidité de l'air - Hygromètre à condensation, décembre 1994,
- NF X 15-113, Mesure de l'humidité de l'air - Hygromètre à variation d'impédance, décembre
el
1997, rd
- NF X 15-115, Mesure de l’humidité de l’air – Hygromètre électrolytique – Caractéristiques, avril
2003,
ou
- Monographie du BNM n°18, Mesure de l’humidité dans les gaz, Bernard Crétinon, Jacques
sv
- Bulletin BNM, n°98, Instruments de mesure de l’humidité dans les gaz, S. Scotto d’Apollonia, D.
Boucheron, octobre 1994
Dis
3. MODALITE D'APPLICATION
4. MODIFICATIONS
Ce document est la version initiale. Cette version prend en compte l'évolution des possibilités
ion
d'accréditation et les étalonnages sur site.
ss
5. REEXAMEN
pre
Ce document est réexaminé périodiquement par la section Laboratoires du Cofrac.
'im
6. PORTEE D’ACCREDITATION
el
L’expression de la compétence d’un organisme est décrit dans sa portée d’accréditation, le mode
retenu pour exprimer la portée d'accréditation des laboratoires permet de préciser, par domaine de
rd
compétence technique, le niveau de flexibilité de l’accréditation auquel le laboratoire concerné
postule. Les éléments nécessaires pour l’expression des portées d’accréditation ainsi que les
ou
définitions des niveaux de flexibilité sont décrits dans le document LAB Réf 08.
uj
éléments suivants :
de la étalons) (S)
méthode
po
Dis
Notons qu’en humidité relative les incertitudes d’étalonnage sont présentées sous forme d’un tableau
double entrée Température (Ts en °C) / Humidité Relative (H.R. en %). Ces incertitudes sont
exprimées en % H.R. (cf. exemple présenté en tableau n°3)
Au travers des sous-chapitres suivants, la portée d’accréditation sera détaillée plus précisément.
Prestation en
Objet soumis à Domaine de Meilleure incertitude Référence de la Moyens d’étalonnage
Mesurande laboratoire (L)
étalonnage mesure élargie méthode (Equipements, étalons)
et/ou sur site (S)
Dis Etalonnage par
po comparaison à la
sit température de
io ns
rosée (θd) ou de
gelée (θf)
•
•
Générateur d’air humide
Multimètre numérique
Hygromètre à Température de
condensation rosée va
- 20 °C à 60 °C 0,2 °C de référence
• Hygromètre à L
lid Méthodes
condensation de
es étudiées et mises
référence
au au point par le
laboratoire
jou
rd
Tableau 2 : Exemple de portée fixe en température de rosée
el
'im
pre
ss
ion
Moyens
Meilleure Prestation en
Objet soumis à Domaine de Référence de la d’étalonnage
Mesurande incertitude laboratoire (L)
étalonnage mesure méthode (Equipements,
élargie et/ou sur site (S)
étalons)
Dis • Générateur d’air
po De 10 % à
Etalonnage par
comparaison de l’humidité •
humide
Multimètre
Hygromètre à sit < 90 % HR relative à partir d’une numérique
variation
d’impédance
Humidité relative io
à une température
ns
(θ) comprise entre
Cf. tableau
dessous
ci-
détermination ou d’une •
mesure de l’humidité
Hygromètre à
condensation
L
va
10 °C et 70 °C relative
de référence
• Thermomètre de
référence
lid
es
θ (°C) 10 20 30 40
au 50
Uw (% H.R.)
60 70 80 90 100
-20 0,3 0,6 0,8 1,1 1,3 jou 1,6 1,8 2 2,3 2,5
-10 0,3 0,5 0,8 1 1,2 rd
1,4 1,7 1,9 2,1 2,3
0 0,3 0,5 0,7 0,9 1,1 1,3
el 1,5 1,7 1,9 2,1
10
20
0,3
0,3
0,5
0,4
0,7
0,6
0,9
0,8
1
1
1,2
1,1 'im
1,4
1,3
1,6
1,5
1,8
1,6
1,9
1,8
30 0,3 0,4 0,6 0,7 0,9 1,1 pre
1,2 1,4 1,5 1,7
40 0,3 0,4 0,5 0,7 0,8 1 1,1
ss
1,3 1,4 1,6
50
60
0,3
0,3
0,4
0,3
0,5
0,5
0,6
0,6
0,8
0,7
0,9
0,9
1,1
1
1,2
1,1 ion 1,3
1,2
1,5
1,4
70 0,3 0,3 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,2 1,3
80 0,3 0,3 0,4 0,5 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2
90 0,3 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1
Les principaux types d’hygromètres étalonnés sont décrits ci-dessous. Bien entendu, cette liste est
non exhaustive et d’autres hygromètres peuvent faire l’objet d’étalonnages.
ion
Le principe de mesure d’un hygromètre à condensation repose sur le refroidissement graduel d’un
ss
corps jusqu'à la formation d'un dépôt de rosée (ou de gelée) à sa surface ; on stabilise ensuite le
refroidissement de façon à maintenir un état d'équilibre entre la vapeur contenue dans l'air et le
pre
dépôt de rosée (ou de gelée). Une fois l'équilibre atteint, la température de ce dépôt est par
définition la température de rosée (ou de gelée) de l'air. La figure 1 présente le schéma de principe
d'un hygromètre automatique à condensation.
'im
Amplification
el
rd
Echantillon d’air
ou
uj
Régulation Alimentation
optoélectronique thermo-élément Peltier
sa
15,3
Cet hygromètre est souvent utilisé pour la régulation et la mesure directe de l’humidité relative, les
autres paramètres pouvant être recalculés (point de rosée, …).
On désigne par hygromètre à variation d’impédance les instruments équipés d’un élément sensible
constitué d’une substance hygroscopique dont on mesure les variations de propriété électrique
ion
(résistance ou capacité) en fonction de l’humidité ambiante.
Les corps hygroscopiques ont la propriété de voir leur teneur en eau varier en fonction de
l’humidité relative de l’air avec lequel ils sont en équilibre. La réalisation de capteurs d’humidité
ss
suivant ce principe nécessite la mise en œuvre de substances hygroscopiques pour lesquelles la
courbe de variation des propriétés électriques en fonction de la teneur en eau (et de l’humidité
pre
relative) possède les qualités requises pour un instrument de mesure, à savoir : stabilité dans le
temps, réversibilité, linéarité, etc..
Parmi les hygromètres de ce type (figure 2), on peut distinguer deux familles : les hygromètres
'im
" résistifs " et les hygromètres "capacitifs" dont les principes restent relativement proches.
el
rd
ou
uj
sa
de
ion
L'autre thermomètre mesure la température de l'air, appelée par opposition " température sèche" .
ss
- psychromètre à aspiration mécanique,
pre
- psychromètre à aspiration électronique. (figure 3)
'im
el
rd
ou
uj
Ces hygromètres sont de la même famille que les hygromètres à variation d’impédance mesurant
l’humidité relative, mais ils ont été particulièrement étudiés pour la mesure de la température de
ali
Par exemple, l’hygromètre à oxyde d’aluminium est un type particulier du capteur capacitif. Le
capteur est constitué d’une plaque d’aluminium anodisé recouvert d’une très mince couche
poreuse d’oxyde d’aluminium. Une très fine couche d’or, également poreuse est déposée sur cette
ion
surface. La base en aluminium et la couche d’or forment les deux électrodes d’un condensateur,
dont le diélectrique est la couche poreuse d’oxyde d’aluminium (figure 4).
sit
Celui-ci étant isolant, il se produit une multitude de points de claquage qui donnent une structure
poreuse à la couche.
Dis
Le gaz à analyser circule dans un tube (figure 5) contenant un enroulement de deux électrodes (en
platine ou rhodium) entre lesquelles se trouve une couche d’anhydride phosphorique (P2O5). La
vapeur d’eau contenue dans le gaz est absorbée par l’anhydride phosphorique qui se transforme
en acide phosphorique. Une tension continue appliquée entre les électrodes provoque l’électrolyse
de l’eau avec dégagement d’hydrogène et d’oxygène, et régénération de l’anhydride
phosphorique. La loi de Faraday permet de déterminer la concentration de vapeur d’eau contenue
dans l’air humide, pour un débit volumique d’air donné. Habituellement, le résultat est exprimé en
ion
ppm-volume.
ss
pre
'im
el
Figure 5 – Cellule électrolytique et son circuit gaz
rd
6.2.6. Hygromètre à quartz vibrant
ou
d’eau absorbée par une résine hygroscopique qui revêt un cristal de quartz. Cette variation de
masse entraîne le changement de la fréquence d’oscillation du quartz soumis à un champ
sa
électrique E.
En pratique, la méthode de mesure est la suivante. Le gaz à analyser est réparti sur deux circuits :
un circuit de gaz de référence et un circuit gaz échantillon (figure 6). Chacun de ces circuits oblige
de
le gaz à analyser à passer alternativement à travers un quartz de mesure FM pendant une durée
de 30 secondes. Lorsque l’échantillon « gaz humide » passe à travers ce quartz, le revêtement
ali
séché et fait ainsi vibrer le quartz à la fréquence F2. Chacune de ces fréquences mémorisées est
comparée à la fréquence F0 d’un quartz de référence, FR, scellé. C’est la différence de ces écarts
(F0-F1 et F0-F2) qui est proportionnelle à la teneur en humidité de l’échantillon.
ion
sit
po
Dis
ion
- l'hygromètre à chlorure de lithium : cet instrument permet une mesure directe de la
température de rosée en utilisant les propriétés de l'état d'équilibre du chlorure de
ss
lithium entre la phase liquide et solide.
pre
'im
el
rd
ou
uj
sa
de
ali
sv
ion
sit
po
Dis
Le tableau 4 représente les principaux types d’hygromètres, avec leur limite d’emploi, en
température et en humidité, ainsi que des erreurs de justesse du paramètre mesuré.
ion
Condensation Mesure de la
température de Td, Tf (K) -90 °C < θd < θ < 100 °C 0,2 °C
ou θd , θf
ss
rosée ou de +100 °C à 0,5 °C
gelée ( °C)
pre
Variation de la
capacité d’un Uw, HR 5 % < Uw < - 30 °C < θ < 1%
diélectrique ( %) 100 % +200 °C à5%
'im
polymère en
fonction de
Variation
l’humidité relative
el
d’impédance
Détection des
variations de Uw, HR 5 % < Uw -30 °C < θ < + 2%
rd
résistivité d’un ( %) <95 % 80 °C à5%
corps
ou
hygroscopique
Psychromètre Mesure de la
température Tw (K) 0 °C < θw < θ > 0 °C 0,2 °C
uj
humide θw ( °C) 90 °C à 1 °C
sa
Oxyde Mesure de la
métallique température de Td, Tf (K) -90 °C < θd < θ < 30 °C 2 °C
rosée ou de ou θd , θf à 3 °C
de
+20 °C
gelée ( °C)
Electrolytique Mesure de 0,010 ppm à -101°C < θ < + 0,5 °C (5 %
ali
ppmv
l’humidité 10 000 ppm 5°C relatif) à
absolue 1°C et plus
sv
où :
Dis
Tableau 4 : Erreurs de justesse annoncées par les constructeurs sur les paramètres mesurés pour
quelques modèles d’hygromètres
Certains de ces hygromètres associés à une mesure de température et de pression peuvent être
utilisés afin de déterminer d’autres paramètres (ex : rapport de mélange, humidité absolue,
température de rosée, pression partielle de vapeur d’eau, etc…). Leur erreur de justesse varie
selon les valeurs d’humidité/température et parfois de la pression. (cf. coefficient de sensibilité
présenté en §6.6.3. et NFX 15-120)
ion
vapeur dans l’air humide. Cette température, caractérisée par cet état de saturation, est appelée
température de rosée lorsque celle-ci est supérieure à 0°C ou température de gelée lorsqu’elle est
ss
inférieure à 0°C.
Celle-ci s’exprime en degré Celsius.
pre
6.3.2. Humidité relative de l’air humide (U, hr ou rh)
'im
L’humidité relative est définie comme le rapport entre la pression de vapeur partielle de vapeur
d’eau e’ et la pression de vapeur saturante d’un air humide saturé à la même pression et à la
el
même température. Ainsi, on peut définir : rd
• l’humidité relative par rapport à l’eau (Uw) :
ou
e' w (p,Td )
U w = 100. (1)
e' w (p,T)
uj
sa
e' i (p,Td )
de
U i = 100. (2)
e' i (p,T)
pour T < 273,15 K
ali
La température humide est définie comme la température d’équilibre d’une masse d’eau
s’évaporant dans l’air humide, dans le cas où la chaleur nécessaire à l’évaporation n’est prélevée
sit
La température (appelée couramment température sèche) est définie par la température de l’air,
mesurée par un thermomètre. Celle ci s’exprime en degré Celsius.
Dans un mélange de gaz parfaits, la pression totale est la somme des pressions partielles des
constituants du mélange (relation de DALTON). En considérant l’air humide comme le mélange
d’air sec et de vapeur d’eau, et en supposant que ces deux gaz suivent le comportement d’un
gaz parfait, on peut écrire que la pression totale de l’air humide (p) est la somme de la pression
partielle de la vapeur d’eau (e’) et de la pression partielle de l’air sec (pa) :
ion
p = p a + e'
ss
6.3.6. Fraction molaire
pre
La fraction molaire d'un des constituants d'un mélange de gaz est définie comme le rapport de la
quantité de matière de ce constituant présent dans le mélange à la quantité de matière du
mélange. En supposant que celui-ci contienne k constituants et si mi représente la masse du
'im
i-ème constituant de masse molaire Mi, la quantité de matière ni du constituant d'indice i présent
mi
el
dans le mélange est le rapport M . Ainsi, la fraction molaire du constituant d'indice j, se
i
détermine suivant
rd
mj
ou
M
xj = k j
mi
uj
∑i =1 M i
sa
de
Et, si l'on assimile chaque constituant du mélange à un gaz parfait, la pression partielle pj de ce
constituant d'indice j se déduit de la relation
ali
mj
p jV = RT = n j RT
sv
Mj
ion
Dans le cas du mélange contenant une quantité de matière n v = mole de vapeur d'eau et
Mv
po
mair
une quantité de matière n air = mole d’air, la fraction molaire xv de la vapeur d'eau est le
M air
Dis
rapport
nv
xv =
nv + nair
Soit e’ la pression partielle de la vapeur d'eau contenue dans le mélange, pair sa pression d'air et p
la pression totale ; en considérant que le mélange aux basses pressions, satisfait à l'équation des gaz
parfaits et à la loi de Dalton sur les pressions partielles, on en déduit la fraction molaire de la
vapeur d'eau :
e'
xv =
e'+ pair
ion
et la pression partielle de l'eau dans ce mélange binaire : e' = x v . p
ss
La fraction molaire est le titre molaire en eau du mélange ou teneur en eau du mélange gazeux.
Dans la pratique, le taux du titre ou de la teneur s'exprime en pourcentages, % volume, % masse,
pre
% mole, ou en millionième par l'abréviation ppm (parties par million). Dans ce dernier cas, pour
éviter toute ambiguïté on parle de: ppm- volume, ppm-masse, ppm-mole.
Lorsque l'on exprime la teneur en eau du mélange donnée en parties par million de volume (ppm-
'im
volume) les conditions de température et de pression pour lesquelles cette teneur est calculée
seront de 20 oC et de 1, 01325 105 pascal.
el
En exemple, la fraction molaire (ou le titre molaire) donnée par la relation ci-dessus, est traduite
en parties par millions suivant
rd
e' 6
ou
x v ( ppmmole ) = .10
P
uj
Cette fraction molaire (ou titre molaire, teneur, ..) nous permet d’accéder à Td à partir de la
connaissance de la pression de vapeur saturante e’ .
sa
Pression partielle de
Concentration vapeur d’eau Température
volumique e' de rosée θd
ppmv
ion
sit
Pression P
po
Pression de vapeur
Température Humidité
saturante à θ
θ relative U
e'w (p, θ)
Pression partielle de
Température vapeur d’eau
de rosée θd e'
Pression de vapeur
Température Humidité
saturante à θ
θ relative U
e'w (p, θ)
ion
Température
ss
humide θw θ - θw
pre
Pression
P
'im
el
• à partir de l’utilisation d’un hygromètre à variation d’impédance
rd
Humidité
relative U
ou
uj
e' de rosée θd
e'w (p, θ)
de
Légende
ali
sv
Paramètre calculé
ion
sit
Paramètre mesuré
po
Dis
La documentation technique relative à une demande initiale ou une demande d’extension majeure
d’accréditation en hygrométrie comporte un chapitre "domaines d'étalonnage" dans lequel sont
décrites les différentes méthodes d’étalonnage mises en oeuvre par les laboratoires.
Une méthode d’étalonnage est définie par un principe physique. La documentation
technique fait donc référence à chacun de ces principes associés aux moyens techniques
utilisés.
ion
Chaque méthode de mesure sera détaillée de manière explicite (par exemple, modes opératoires,
schémas, estimation de l’incertitude avec la justification de chaque composante, …)
ss
Exemple de méthode de mesure :
pre
- Etalonnage d’un hygromètre mesurant ou déterminant la température de rosée (à
condensation, oxyde métallique, électrolytique, psychromètre, … ) par comparaison à un
hygromètre à condensation de référence,
'im
- Etalonnage d’un hygromètre mesurant ou déterminant l’humidité relative (à condensation,
psychromètre, variation d’impédance, mécanique… ) par comparaison à un hygromètre à
el
condensation de référence associé à un thermomètre de référence,
- Etalonnage d’un hygromètre mesurant ou déterminant l’humidité relative (à condensation,
rd
psychromètre, variation d’impédance, mécanique… ) par comparaison à un hygromètre à
variation d’impédance de référence.
- Etalonnage d’un hygromètre mesurant la fraction molaire (Quartz vibrant ) par
ou
Les laboratoires accrédités en essais/analyses réalisant leur propre métrologie en interne peuvent
suivre les principes décrits dans ce chapitre.
sa
Pour effectuer les étalonnages et les vérifications d’hygromètres dans les laboratoires, il existe
plusieurs types d’installations dont les principaux utilisés sont :
sv
- le générateur à mélange,
- le générateur à deux températures,
ion
Ces moyens d’étalonnage peuvent être associés aux étalons de référence suivants:
Dis
- hygromètre à condensation,
- hygromètre à variation d’impédance,
- psychromètres
- …
Cette méthode consiste à mélanger un gaz ou de l’air sec à un gaz ou de l’air saturé à une
température connue dans des proportions définies en agissant sur les débits (cf. figure 7).
Les températures de rosée (ou de gelée) du mélange peuvent être réglées entre celle du gaz ou
de l’air sec et la température du saturateur.
N.B. : La température de gelée de ce gaz ou air sec est très inférieure au domaine de température
de gelée du mélange généré.
ion
Ce type de générateur est particulièrement bien adapté aux hygromètres nécessitant une légère
surpression par rapport à la pression atmosphérique. (Hygromètres électrolytiques et à quartz
ss
vibrant)
Deux technologies de générateurs existent, définissant des domaines de mesure sensiblement
pre
différents selon l’objet soumis à étalonnage :
- faibles température de rosée concernant l’étalonnage d’hygromètres à oxyde métallique,
'im
- ou températures proches de la température ambiante concernant l’étalonnage
d’hygromètres à variation d’impédance.
el
rd
D2
Sa tura teur P 2, T 2
Rép a rtition
ou
Le générateur à mélange est surtout utilisé pour vérifier les hygromètres mesurant les faibles
températures de gelée (hygromètres à oxyde métallique ou équivalents).
sv
θf : Température de gelée,
θ: Température ambiante.
po
Dis
Le principe du générateur à mélange est aussi utilisé pour étalonner ou vérifier les hygromètres à
variation d’impédance (capacitif, résistif) mesurant l’humidité relative. Ils sont conçus pour
fonctionner :
ion
températures autres que l’ambiante (entre 10 °C et 40 °C) ;
- avec une chambre, où sont installés les capteurs en étalonnage, régulée en température θ
entre 0 °C et 60 °C, selon les modèles.
ss
Le domaine de fonctionnement usuel d’un générateur à mélange conçu pour l'étalonnage des
pre
hygromètres à variation d'impédance est :
5 % à 10 % < Uw < 90 % à 95 %
'im
0 °C à 15 °C < θ < 40 °C à 60 °C
où : Uw: humidité relative
θ: Température dans la chambre d’étalonnage.
détendre, à température constante, à une pression p2, pour obtenir dans la chambre d’essai
l’humidité recherchée (température de rosée ou humidité relative, selon le type d’utilisation du
uj
rapport des pressions et des températures régnant respectivement dans le saturateur et dans la
chambre d’essai.
de
ali
P1 Détente d ’ essa i
P2
Ba in therm osta té
ion
La température dans la chambre d’essais est parfaitement homogène et très proche de celle du
po
saturateur ; dans le cas où il y a une différence de température, une correction est appliquée pour
le calcul de l’humidité relative.
Dis
ion
5 % < Uw < 95 %
0 °C < θ < + 90 °C
ss
Où : Uw: humidité relative
pre
θ: Température ambiante.
'im
6.5.3. Le générateur à deux températures à circuit ouvert
el
Ce type de générateur est surtout utilisé pour l’obtention de différentes valeurs d’humidité relative,
à pression constante. Son principal inconvénient est le temps de réponse relativement élevé lors
rd
des changements de température, et également la nécessité de maintenir l’eau dans le saturateur
à niveau constant.
ou
T1 T2
uj
Air Cha m b re
Sa tura teur
sa
d ’ essa i
En raison des pertes de charge, la pression dans le saturateur est légèrement supérieure à la
sv
de rosée ou de gelée
Le domaine de mesure en température de rosée d’un générateur à deux températures est
sit
5 % < Uw < 95 %
0 °C < θ < + 90 °C
Il s’agit d’un générateur d’air humide fonctionnant en circuit fermé (figure 10) dont l’élément
principal est un saturateur, contenant de l’eau déminéralisée et maintenue à une température T1,
réglable au moyen d’un bain thermostaté.
– soit dans la chambre de mesure des hygromètres à étalonner, dans le cas des
ion
hygromètres possédant leur propre chambre de mesure (condensation, oxyde
d’aluminium, électrolytique …),
– soit dans la chambre d’essai maintenue par un bain thermostaté ou une enceinte
ss
thermostatique à une température T2, supérieure à celle du saturateur et
correspondant aux conditions d’utilisation des capteurs (cas des hygromètres à
pre
variation d’impédance mesurant l’humidité relative).
L’air humide retourne ensuite vers le saturateur au moyen d’une pompe à air.
'im
Lorsque l’équilibre est atteint dans le circuit, la pression partielle de la vapeur d’eau dans le
saturateur est égale à la pression de vapeur saturante à la température T1 de la surface de l’eau.
el
La pression partielle évolue dans le circuit en fonction des variations de la pression totale dues aux
pertes de charge, mais le rapport de mélange reste constant. La mesure de la température T1
rd
correspond à la température de rosée de référence.
ou
uj
sa
de
ali
sv
ion
5 % < Uw < 95 %
-40°C < θ < + 100 °C
Lorsque dans un système chimique à deux constituants, par exemple de l'eau et un sel, on réalise
l'équilibre entre les trois phases, sel solide - solution liquide - vapeur d'eau (on a alors affaire à une
solution saline saturée), cet équilibre est dit « mono variant », c'est à dire que la pression partielle
ion
de la vapeur d'eau au-dessus de la surface du liquide ne dépend théoriquement que de la
température.
Cette pression partielle est inférieure à celle qui correspond à l'équilibre entre l’eau pure et sa
ss
vapeur, et dépend du sel utilisé. L'une des caractéristiques des solutions salines est que l'humidité
relative ainsi générée ne varie que faiblement avec la température.
pre
La méthode d’étalonnage des hygromètres avec des solutions salines est présentée dans la
norme NF X 15-119. (cf. figure n°11).
'im
el
rd
ou
uj
sa
de
Cette méthode est rarement utilisée pour l’étalonnage des hygromètres en température de rosée.
sit
humidité relative
Dis
5 % < Uw < 95 %
5 °C < θ < + 80 °C
Le principe de fonctionnement des solutions salines diluées repose sur le fait que des quantités
précises de sel (généralement du chlorure de lithium), diluées dans de l’eau pure, permettent
d’obtenir des valeurs entières d’humidité relative (par exemple, 20%, 30%, 50%,60%, 80% H.R.)
pour l’étalonnage des hygromètres à variation d’impédance.
Concernant l’étalonnage d’hygromètres à variation d’impédance, la norme NF X 15-119 préconise
l’utilisation d’un hygromètre à variation d’impédance raccordé à la chaîne nationale comme
référence d’humidité relative, la solution n’ayant plus qu’un rôle de générateur d’air humide.
ion
6.5.5.2.1. Domaine de mesure pour des étalonnages d’hygromètres en
ss
température de rosée ou de gelée
pre
Cette méthode est rarement utilisée pour l’étalonnage des hygromètres en température de rosée.
'im
humidité relative
el
5 % < Uw < 80 %
10 °C < θ < + 80 °C
rd
Où : Uw: humidité relative
θ: Température de la solution.
ou
Dans le cadre de l’utilisation d’une enceinte climatique comme générateur d’air humide (cf. figure
12) pour l’étalonnage des hygromètres (variation d’impédance, à condensation, psychromètre,...),
un espace de travail où sont placés les capteurs de référence (température, hygrométrie) et les
de
- la stabilité de l’air humide généré dans l’espace de travail , au niveau des capteurs
étalonnés.
sv
Ce type d’installation est particulièrement bien adapté pour l’étalonnage de capteurs autonomes
po
(type mouchard) qui ne peuvent être raccordés sur les chambres d’essai par traversée de paroi.
Dis
ion
Où : θd : Température de rosée
ss
6.5.6.2. Domaine de mesure pour des étalonnages d’hygromètres en humidité
pre
relative
'im
5 % à 10 % < Uw < 90 % à 95 %
10 °C < θ < + 90 °C
ion
6.6.1. Règles générales
ss
Un résultat de mesure est accompagné de l’unité et de l’incertitude de mesure, qui indique le
pre
degré de connaissance de la grandeur mesurée.
'im
susceptibles d’influencer le résultat de mesure. (cf. §9.2 du LAB REF 02)
el
La démarche d’estimation de l’incertitude en humidité relative est explicitée dans la norme FD X15-
rd
120. Les cas concrets les plus couramment utilisés y sont présentés, sous forme d’application
numérique.
ou
L’humidité relative peut être mesurée directement (avec un hygromètre à variation d’impédance,
de
par exemple) ou calculée à partir d'autres paramètres. Les plus courants sont la température et la
température de rosée.
Dans le premier cas, les incertitudes de mesure peuvent être obtenues à partir de la connaissance
ali
de l’instrument utilisé et des conditions de mesure (environnement, méthode de mesure, etc… cf.
§ 6.6.1).
sv
Dans le second cas, les incertitudes de mesure peuvent être estimées à partir de la relation de
calcul de l’humidité relative (relations (1) et (2), cf. §6.3.2) et des incertitudes sur les mesures de
ion
liquide ou de glace :
po
− Eau liquide
Sur la plage de température de 173,15 à 373,15 K, la pression de vapeur en phase pure
Dis
au-dessus de l’eau liquide ew en fonction de la température T (en K) est donnée par la formule de
Wexler modifiée par Sonntag, à partir de l’EIT 90 :
- 6096 ,9385
ln (ew ) = + 21,2409642 - 2 ,711193 ⋅ 10 − 2 ⋅ T + 1,673952 ⋅ 10 −5 ⋅ T 2 + 2 ,433502 ⋅ ln (T) (3)
T
− Glace
Sur la plage de température de 173,15 à 273,15 K, la pression de vapeur en phase pure
au-dessus de la glace ei en fonction de la température T (en K) est donnée par la formule de
Wexler modifiée par Sonntag, à partir de l’EIT 90 :
- 6024,5282
ln (ei ) = + 29,32707 + 1,0613868 ⋅ 10 − 2 ⋅ T -1,3198825 ⋅ 10 −5 ⋅ T 2 - 0,49382577 ⋅ ln (T) (4)
T
Les relations (1) et (2) font intervenir les formules de pression de vapeur (relations (3) et (4)),
ion
formules qui comprennent des termes polynomiaux, des termes exponentiels et des termes
logarithmiques.
ss
La loi de propagation des incertitudes est définie ci-dessous.
pre
Soit une grandeur y = f(xi), la variance composée de cette grandeur est :
2
n
∂f 2 n-1 n
∂f ∂f
uc2 (y) = ∑ u (xi ) + 2 ∑∑ (
u xi ,x j )
'im
i =1 ∂xi i=1 j=i ∂xi ∂x j
el
où les termes u2(xi) sont les variances associées à xi
∂f
rd
sont les coefficients de sensibilité de f par rapport à xi.
∂xi
u(xi, xj) sont les covariances associées aux xi, xj.
ou
L’évaluation des covariances est relativement complexe. Dans de nombreux cas, le fait de
supposer les covariances nulles majore légèrement l’incertitude sur le résultat. De ce fait, la
uj
L’application de cette loi de propagation des incertitudes (5) nécessite de calculer les dérivées
ali
partielles de ces formules pour obtenir les coefficients de sensibilité, indispensables à l’estimation
de l’incertitude sur l’humidité relative.
sv
En raison de l’allure des courbes de pression de vapeur, les coefficients de sensibilité dépendent
des conditions de température et de température de rosée, de sorte que la détermination de ces
coefficients de sensibilité soit effectuée pour chaque couple {température ; température de rosée}.
ion
L’objet de ce paragraphe est de présenter une méthode de calcul rapide des coefficients de
sensibilité, en introduisant une formule générique de calcul de l’incertitude de l’humidité relative,
sit
s’appuyant sur un coefficient α donné sous forme d’abaque (figure 13) et de tableaux (tableaux
n°5 et n°6). Cette méthode permet à l'utilisateur d'éviter le calcul fastidieux des coefficients de
po
sensibilité.
Dis
ion
En considérant que les mesures de la température et de la température de rosée ne sont pas
corrélées, les covariances sont nulles et la relation de propagation de l’incertitude se met sous la
forme suivante :
ss
2 2
2 ∂U 2 ∂U 2
u c (U w ) = w ⋅ uc (Td ) + w ⋅ u c (T ) (7)
pre
∂T
d ∂T
où
• u c (U w ) est l’incertitude type composée de l’humidité relative Uw
'im
• uc (Td ) est l’incertitude type composée de la température de rosée Td
• uc (T ) est l’incertitude type composée de la température T
el
Pour des pressions proches de la pression atmosphérique, le rapport des facteurs d’augmentation
rd
est proche de 1. La relation (6) peut se simplifier :
ou
ew (Td )
U w = 100 ⋅ (8)
ew (T)
uj
∂U w ∂ ew (Td ) ∂U w ∂ e w (Td )
= 100 ⋅ et = 100 ⋅ (9)
∂Td ∂Td ew (T) ∂T ∂T e w (T )
de
∂U w ∂U w
= α(Td ) ⋅ U w et = α(T) ⋅ U w (10)
∂T d ∂T
sv
où α est une fonction dont la valeur est calculée à la valeur de la température de rosée dans le
premier cas et à la valeur de la température dans le second cas.
ion
2 2
u c (U w ) = U w ⋅ α 2(Td ) ⋅ u c (Td ) + α 2(T) ⋅ u c (T) (11)
Avec un facteur d’élargissement k = 2, l’incertitude élargie est Uc(Uw )
po
2 2
U c (U w ) = 2 ⋅ u c (U w ) = 2 ⋅ U w ⋅ α 2(Td ) ⋅ u c (Td ) + α 2(T) ⋅ u c (T) (12)
Dis
Utilisation du coefficient α
La détermination de l’incertitude associée à l’humidité relative, lorsque celle-ci est calculée à partir
de la température et de la température de rosée, suit la méthode suivante :
- Calcul de l’humidité relative Uw
- Détermination de l’incertitude-type associée à la température uc(T)
- Détermination de l’incertitude-type associée à la température de rosée uc(Td)
- Lecture sur l’abaque (figure 13) ou dans le tableau (tableaux n°5 et n°6) de la valeur de α(T)
- Lecture sur l’abaque (figure 13) ou dans le tableau (tableaux n°5 et n°6) de la valeur de α(Td)
- Application de la formule (12) ci-dessus.
Les valeurs du coefficient α données dans les tableaux n°5 et 6, pour l’eau liquide d’une part et
pour la glace d’autre part, sont calculées d’après les formules suivantes :
• Eau liquide
Sur la plage de température de 173,15 à 373,15 K, la pression de vapeur en phase pure
au-dessus de l’eau liquide ew en fonction de la température T (en K) est donnée par la formule (3).
Le coefficient α pour l’eau liquide est alors donné par la relation ci-dessous :
ion
6096,9385 2,433502
α (T ) = − 2,711193.10 − 2 + 2 × 1,673952.10 − 5 ⋅ T + (13)
T2 T
ss
• Glace
Sur la plage de température de 173,15 à 273,15 K, la pression de vapeur en phase pure
pre
au-dessus de la glace ei en fonction de la température T (en K) est donnée par la formule (4). Le
coefficient α pour la glace est alors donné par la relation ci-dessous :
6024,5282 0,49382577
+ 0,010613868 − 2 × 1,3198825.10 − 5 ⋅ T −
'im
α (T ) = (14)
2 T
T
el
6.6.3.3. Valeurs de α rd
La fonction α = f(T) est représentée sur la courbe ci-dessous :
ou
0,14
0,13
uj
0,12
0,11
sa
0,1
Glace
0,09
Coefficient α
de
0,08
0,07
ali
0,06
0,05
sv
0,04
Eau liquide
0,03
ion
0,02
0,01
sit
0
-60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
po
Température (°C)
Dis
ion
-50 0,114 0,113 0,111 0,110 0,109 0,108 0,107 0,106 0,105 0,104
-40 0,103 0,102 0,101 0,100 0,099 0,099 0,098 0,097 0,096 0,095
ss
-30 0,094 0,093 0,092 0,092 0,091 0,090 0,089 0,088 0,088 0,087
pre
-20 0,086 0,085 0,085 0,084 0,083 0,082 0,082 0,081 0,080 0,080
-10 0,079 0,078 0,078 0,077 0,076 0,076 0,075 0,074 0,074 0,073
'im
0 0,073 0,072 0,071 0,071 0,070 0,070 0,069 0,069 0,068 0,068
10 0,067 0,066 0,066 0,065 0,065 0,064 0,064 0,063 0,063 0,062
20 0,062 0,061 0,061 0,061 0,060
el
0,060 0,059 0,059 0,058 0,058
rd
30 0,057 0,057 0,057 0,056 0,056 0,055 0,055 0,054 0,054 0,054
40 0,053 0,053 0,053 0,052 0,052 0,051 0,051 0,051 0,050 0,050
ou
50 0,050 0,049 0,049 0,049 0,048 0,048 0,048 0,047 0,047 0,047
uj
60 0,046 0,046 0,046 0,045 0,045 0,045 0,044 0,044 0,044 0,044
sa
70 0,043 0,043 0,043 0,042 0,042 0,042 0,042 0,041 0,041 0,041
80 0,040 0,040 0,040 0,040 0,039 0,039 0,039 0,039 0,038 0,038
de
90 0,038 0,038 0,037 0,037 0,037 0,037 0,037 0,036 0,036 0,036
ali
-100 0,204 0,202 0,200 0,197 0,195 0,193 0,191 0,189 0,187 0,185
ion
-90 0,183 0,181 0,179 0,177 0,175 0,173 0,171 0,170 0,168 0,166
-80 0,164 0,163 0,161 0,160 0,158 0,156 0,155 0,153 0,152 0,150
sit
-70 0,149 0,147 0,146 0,145 0,143 0,142 0,140 0,139 0,138 0,137
-60 0,135 0,134 0,133 0,132 0,130 0,129 0,128 0,127 0,126 0,125
po
-50 0,123 0,122 0,121 0,120 0,119 0,118 0,117 0,116 0,115 0,114
Dis
-40 0,113 0,112 0,111 0,110 0,109 0,108 0,108 0,107 0,106 0,105
-30 0,104 0,103 0,102 0,102 0,101 0,100 0,099 0,098 0,098 0,097
-20 0,096 0,095 0,094 0,094 0,093 0,092 0,092 0,091 0,090 0,089
-10 0,089 0,088 0,087 0,087 0,086 0,085 0,085 0,084 0,084 0,083
Exemple :
ion
b/ Humidité relative calculée
ew(θ d ) 1585
ss
U w = 100 ⋅ = 100 ⋅ = 50,0%
ew(θ) 3170
pre
c/ Détermination de α à partir des incertitudes de θd et θ
'im
U c (U w ) = 2 ⋅ U w ⋅ α w,i (θ d ) ⋅ u c (θ d ) + α w,i (θ ) ⋅ u c (θ )
2 2 2 2
0,14
el
0,13
0,12
Glace
rd
0,11
0,1
ou
0,09
Valeur de α
0,08
Eau liquide
uj
0,07
α w (Td ) = 0,065
0,06
sa
0,05
0,04
0,03
de
0,02
0,01
ali
0
-60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Température (°C)
sv
Les incertitudes sont estimées par l'utilisation des données numériques provenant des instruments
po
Lorsque les meilleures possibilités d’étalonnage ne peuvent pas être réalisées (géométrie du capteur
client,...), le laboratoire peut "dégrader" les incertitudes (de la portée d’accréditation) sans que ceci
soit considéré comme de l’adaptation de méthode. Il est recommandé que la procédure utilisée, en
interne, pour "dégrader" ces incertitudes, soit intégrée à la documentation technique.
L'instrument utilisé pour définir ces meilleures incertitudes est choisi, en général, de telle manière
que les composantes d'incertitudes provenant de cet instrument ne pénalisent pas d'autres
instruments susceptibles d'être étalonnés avec les mêmes procédures. Il s'agit, par exemple, dans
le cas d'un étalonnage par comparaison, d'un instrument de mêmes caractéristiques que l'étalon
utilisé.
Il convient que le laboratoire fasse apparaître, pour chaque méthode, dans la documentation
technique :
- La liste des composantes d’incertitude identifiées (même celles qui seront estimées négligeables
ultérieurement) et le modèle de mesure au sens du document EA 4-02;
- La méthode employée pour affecter une valeur à chacune des composantes. Si l’explication
nécessite un développement important, il peut être renvoyé en annexe de la documentation
technique;
- Le tableau récapitulatif des incertitudes-types identifiées et des valeurs obtenues selon le modèle du
ion
document EA 4-02 ou d’autres présentations synthétiques.
ss
7. PARTICIPATION AUX COMPARAISONS INTERLABORATOIRES
pre
Conformément aux préconisations du § 5.9 de la NF EN ISO/CEI 17025, il convient que le laboratoire
participe périodiquement à des comparaisons interlaboratoires même si celles-ci sont organisées par
'im
lui-même et exploitent les résultats de celles-ci.
el
l’occasion d’un raccordement externe dans le cadre d’une procédure de suivi :
rd
- étalonnage du capteur A par rapport au capteur B en interne,
- raccordement du capteur A en externe,
ou
Il est à noter que les laboratoires d'essai/d'analyse peuvent effectuer des comparaisons de préférence
avec des laboratoires d'étalonnage accrédités en hygrométrie. La validité de la comparaison est
de
∆T(labo1 − labo2)
ali
En =
U 2 (labo1) + U 2 (labo 2)
sv
En : Ecart normalisé
U : incertitude élargie des laboratoires (labo1 et labo2) réalisant la comparaison interlaboratoires.
ion
Au sens de cette définition, les différences entre l’étalonnage en laboratoire fixe et l’étalonnage sur
site sont liées à la maîtrise des conditions spécifiées de l’étalonnage et la connaissance des
caractéristiques du comparateur.
Par principe, ce type d’étalonnage s’appuie sur une diversité de situations et de conditions qu’il
semble impossible de formaliser. L’utilisation de comparaisons interlaboratoires est d’autre part
limitée et ne permet plus la qualification des laboratoires. Les organismes procédant à des
étalonnages sur site sont accrédités en fonction de leur compétence propre à étudier précisément
les moyens techniques et les procédures de surveillance mise en place par leurs soins sur le
terrain pour assurer la traçabilité sans défaillance.
ion
Dans le cadre de l'accréditation sur site, les conditions expérimentales préalables à un étalonnage
seront connues par le laboratoire. Ces points pourront être définis dans la revue de contrat.
ss
pre
8.1. Evaluation des incertitudes sur site
Il est recommandé que la procédure d'évaluation des incertitudes sur site et de la dégradation en
'im
fonction de l'environnement soit fournie dans la documentation technique. Des exemples
d’étalonnage-type représentatif de l’activité du laboratoire, dans le cadre du projet d’accréditation,
el
sont souhaités.
rd
8.2. Le personnel
ou
Pour ce faire, il est souhaitable qu’une procédure de qualification définissant les critères de validité
soit définie et que les enregistrements relatifs à cette disposition soient conservés. Dans certains cas,
de
une matrice de compétences distinguant le personnel qualifié pour réaliser des prestations sur site
pourra être utilisée.
ali
Compte tenu de la spécificité des activités sur site, le laboratoire mettra en place un processus interne
de surveillance technique (personnel, moyen, procédure, etc.) effectué sur site.
ion
Il convient que le laboratoire définisse son domaine d’intervention au niveau des conditions
ambiantes.
Dis
Le laboratoire propose le domaine des conditions ambiantes dans lequel il intervient. Il prouve qu'il a
les possibilités de mesurer ces conditions ambiantes et qu'il a caractérisé son instrumentation sur
l'étendue des conditions d'ambiance revendiquée.
L'influence des paramètres ci-dessus désignés sur le comportement des étalons et des capteurs à
étalonner est prise en compte dans l'incertitude d'étalonnage.
Les instruments utilisés dans le cadre d'un étalonnage sur site font l'objet d'une confirmation
métrologique (étalonnage périodique ou étalonnage avant et après une campagne sur site) avec
l'émission d'un certificat ou suivent une procédure de surveillance mise en place par le laboratoire.
ion
Il est souhaitable que ces étalons soient repérés comme des étalons transportables sur site et que les
conditions particulières de transport soient décrites.
ss
8.3.3. Milieux de comparaison
pre
8.3.3.1. Générateur transportable appartenant au laboratoire d'étalonnage
'im
La caractérisation périodique des générateurs d’humidité s'applique en prenant en considération
l'impact des conditions ambiantes enregistrées sur le site pendant la réalisation de la prestation
el
d’étalonnage.
rd
8.3.3.2. Installation industrielle
Dans ce cas, l'édition d'un certificat d'étalonnage COFRAC est possible dans la limite de la portée
d'accréditation. L'incertitude d'étalonnage tient compte de la caractérisation réalisée.
de
La méthode utilisée pour évaluer cette contribution est formalisée au cas par cas avec
l'enregistrement des valeurs relevées. Afin de garantir la traçabilité, il est souhaitable que ce
ali
document soit joint au relevé des données brutes relatives à cet étalonnage.
sv
Il convient que les emplacements du capteur étalon et du capteur à étalonner soient précisés dans le
certificat d'étalonnage. Un schéma plus précis de la manipulation peut être documenté hors du
certificat d'étalonnage, dans un recueil de méthodes utilisées, par exemple.
ion
La phrase suivante, ou toute autre mention analogue, pourra figurer dans un certificat d'étalonnage
sit
relatif à une prestation sur site : " les caractéristiques spécifiques du générateur d’humidité sont prises
en compte dans l’incertitude d'étalonnage délivrée".
po
Le tableau des meilleures possibilités d'étalonnage sur site sera présenté de manière similaire aux
autres tableaux (cf. tableau 1 du paragraphe §.6.1). La mention « S » distinguera les prestations sur
Site des prestations en Laboratoire (mention « L »).
Des sites pilotes peuvent être mis en place afin de permettre des comparaisons interlaboratoires dans
le cadre des accréditations pour l'étalonnage sur site.
ion
L’ensemble des informations contenues dans le certificat d’étalonnage est décrit dans les
paragraphes 5.10.1, 5.10.2 et 5.10.4 de la norme NF EN ISO/CEI 17025 et le paragraphe 9.2.2.1 du
Lab Ref 02.
ss
Les modalités d’usage de la marque Cofrac sont décrites dans le document Gen Ref 11.
pre
9.2. Déclaration de conformité
Il est rappelé qu'une déclaration de conformité peut être incluse dans un certificat d'étalonnage ou
'im
faire l'objet d'un document à part que l'on appelle constat de vérification (cf. LAB Ref. 02).
el
9.2.1. Programme d'étalonnage
rd
Il convient qu'un programme d’étalonnage minimum soit réalisé sur un instrument ou un capteur
donné pour pouvoir déclarer la conformité de celui-ci à une spécification.
ou
Lorsqu’une norme est utilisée, il convient que la dernière version de la norme en vigueur lors de
ion
Le document portant la déclaration de conformité ne peut être émis qu'au moment de l'étalonnage.
sit
Une date d'émission du document différente de la date ou période d'étalonnage est acceptée
uniquement dans le cas où un laboratoire procéderait à la correction d'un original. Dans ce nouveau
Dis
document, outre la mention ou autre mention équivalente «Ce document annule et remplace le
document n° ...» sous l'en-tête du document, le laboratoire précise à la rubrique «renseignements
complémentaires» la date d'émission du document remplacé.
Note 1 : Il convient qu'une déclaration de conformité émise dans les documents soit une déclaration
de conformité métrologique et non pas une déclaration de conformité liée à la sécurité de l'instrument.
ion
• 3. de définir les conditions pour lesquelles il s’interdit de délivrer un document spécifiant la
déclaration de conformité.
ss
a) Textes de référence
pre
Le laboratoire fournit, de manière exhaustive, les références des textes qu'il utilise pour établir des
constats de vérifications.
'im
b) Moyens utilisés
el
Il convient que le laboratoire indique, pour chaque texte de référence retenu, les générateurs et
rd
étalons utilisés.
Il convient que le laboratoire indique, pour chaque texte de référence retenu, le type et le nombre
uj
Si ces informations sont contenues dans un document spécifique (procédure d’étalonnage, fiche
d’instruction de l’opérateur, ...), il y sera explicitement fait référence.
de
ali
sv
ion
sit
po
Dis
ion
EMT Erreur Maximale Tolérée -
ew Pression de vapeur saturante en phase pure par rapport à l’eau Pa
liquide
ss
fw Facteur d’augmentation de la pression de vapeur saturante par -
rapport à l’eau liquide
pre
fi Facteur d’augmentation de la pression de vapeur saturante par -
rapport à la glace
'im
ma Masse d’air sec kg
Ma Masse molaire de l’air sec kg.mol-1
el
mv Masse de vapeur d’eau kg
Mv Masse molaire de la vapeur d’eau rd kg.mol-1
na Nombre de moles d’air sec -
nv Nombre de moles de vapeur d’eau -
ou
présence de glace
xvw Fraction molaire de la vapeur d’eau d’air humide saturé en -
présence d’eau liquide
sit
po
Dis