La Pollution Des Eaux Usées
La Pollution Des Eaux Usées
La Pollution Des Eaux Usées
I.1. Introduction :
La pollution de l’eau s’entend comme, une modification défavorable ou nocive des propriétés
physico-chimique et biologiques, produite directement ou indirectement par les activités humaines,
les rendant impropres à l’utilisation normale établit.
Les eaux usées sont toutes les eaux des activités domestiques, agricoles et industrielles chargées en
substances toxiques qui parviennent dans les canalisations d’assainissement. Les eaux usées
englobent également les eaux de pluies et leurs charges polluantes, elles engendrent au milieu
récepteur toutes sortes de pollution et de nuisance [1].
l’oxygène présent dans le milieu récepteur et peuvent, s’ils sont trop abondants, entraîner la
mortalité des poissons par asphyxie. La pollution organique présente également un impact sur
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Figure 1 : Deisa réside dans une grande expérience dans le secteur du traitement de résidus
d’origine industrielle.
I.3.3 Les eaux agricoles :
L’agriculture est une source de pollution des eaux non négligeable car elle apporte les engrais et les
pesticides. Elle est cause essentielle des pollutions diffuses. Les eaux agricoles issues de terres
cultivées chargés d’engrais nitratés et phosphatés, sous une forme ionique ou en quantité telle,
qu’ils ne seraient pas finalement retenus par le sol et assimilés par les plantes, conduisent par
ruissellement à un enrichissement en matières azotées ou phosphatées des nappes superficielles;
des eaux des cours d’eau ou des retenues.[1][34]
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proviennent de la normalisation ASTM (American Society for Testing Material) qui considère que
les trois unités suivantes sont comparables : Unité JTU (Jackson Turbidity Unit) = unité FTU
(Formazine Turbidity Unit) = unité NTU (Nephelometric Tirbidity Unit).[30][34]
I.4.2.2 La couleur :
Une eau pure observée sous une lumière transmise sur une profondeur de plusieurs mètres émet
une couleur bleu clair car les longueurs d’ondes courtes sont peu absorbées alors que les grandes
longueurs d’onde (rouge) sont absorbées très rapidement. La coloration d’une eau est dite vraie ou
réelle lorsqu’elle est due aux seules substances en solution. Elle est dite apparente quand les
substances en suspension y ajoutent leur propre coloration.
[21][30]
pH = log 1/ [H+]
I.4.3.2 La Conductivité :
La conductivité est la propriété que possède une eau de favoriser le passage d’un courant
électrique. Elle est due à la présence dans le milieu d’ions qui sont mobiles dans un champ
électrique. Elle dépend de la nature de ces ions dissous et de leurs concentrations. La conductivité
électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau comprise entre deux électrodes
métalliques de 1 cm².
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La DCO étant fonction des caractéristiques des matières présentes, de leurs proportions respectives,
des possibilités de l’oxydation.
I.4.3.6 L’azote :
L’azote présent dans l’eau peut avoir un caractère organique ou minéral. L’azote organique est
principalement constitué par des composés tels que des protéines, des polypeptides, des acides
aminés, de l’urée. Le plus souvent ces produits ne se trouvent qu’à de très faibles concentrations.
Quant à l’azote minéral (ammoniaque, nitrate, nitrite), il constitue la majeur partie de l’azote total.
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Agricole : agriculture intensive avec utilisation massive d’engrais azoté ainsi que
rejets d’effluents d’élevage. Cette source représente les 2/3 de l’apport en nitrates
dans le milieu naturel ;
Urbaine : rejet des eaux épurées des stations d’épuration où l’élimination de l’azote
n’est pas total et qui peuvent rejeter des nitrates ou des ions ammonium qui se
transformeront en nitrates dans le milieu naturel. Cette source représente les 2/9 des
apports ;
Industrielle : rejet des industries minérales, en particulier de fabrication des engrais
azotés. Cette source représente 1/9 des apports.
L’ammoniaque constitue un des maillons du cycle de l’azote. Dans son état primitif, l’ammoniac
(NH3) est un gaz soluble dans l’eau, mais, suivant les conditions de pH, il se transforme soit en un
composé non combiné, soit sous forme ionisée (NH4+). Les réactions réversibles avec l’eau sont
fonction également de la température et sont les suivantes :
I.4.3.9Le Phosphore :
Le phosphore peut exister dans les eaux en solution ou en suspension, à l’état minéral ou
organique. Les composés phosphorés qui, sans hydrolyse ou minéralisation répondent au test
spectrophotométrique sont considérés comme étant des orthophosphates.
Suivant les cas, la teneur en phosphates peut être exprimée en mg/L de PO4 ou de P2O5
I.4.3.10 Le sulfate :
La concentration en ion sulfate des eaux naturelles est très variable. Dans les terrains ne contenant
pas une proportion importante de sulfates minéraux, elle peut atteindre 30 à 50 mg/L, mais ce
chiffre peut être très largement dépassé (jusqu’à 300 mg/L) dans les zones contenant du gypse ou
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lorsque le temps de contact avec la roche est élevé. La teneur en sulfates des eaux doit être reliée
aux éléments alcalins et alcalinoterreux de la minéralisation. Leur présence dans l’eau est
généralement due à des rejets en provenance d’ateliers de blanchiment (laine, soie, etc.), d’usines
de fabrication de cellulose (pâte à papier, etc.) et d’unités de déchloration. Sont utilisées, par
ailleurs, les propriétés réductrices des sulfites dans les eaux de chaudières pour éviter la corrosion
liée à la présence d’oxygène dissous ; l’injection dans le circuit se fait habituellement en continu à
la concentration de 20 mg/L. Cependant un excès d’ions sulfites dans les eaux de chaudières peut
avoir des effets néfastes car il abaisse le pH et peut alors développer la corrosion. En cas de rejet
dans l’environnement, les sulfites se combinent à l’oxygène en donnant des sulfates.
I.4.4Paramètres Bactériologiques :
Les bactéries sont ubiquitaires dans la nature car il s’agit probablement des premiers êtres vivants
apparus sur la terre (archéobactéries). Seules quelques dizaines d’espèces sont adaptées à l’homme
: la plupart sont inoffensives ou même utiles, étant commensales et faisant partie des flores
cutanées, digestive, buccale, génitale ; certaines sont pathogènes, opportunistes ; une minorité est
régulièrement pathogène. Vu leur rôle dans le processus, il nous a paru utile l’étude de quelques
bactéries les plus rencontrées :
I.4.4.1Les coliformes :
Sous le terme de « coliformes » est regroupé un certain nombre d’espèces bactériennes appartenant
en fait à la famille des Enterobacteriaceae.
(ISO) : « Bacille à Gram négatif, non sporogène, oxydase négative, facultativement anaérobie,
capable de croître en présence de sels biliaires ou d’autres agents de surface possédant des activités
inhibitrices de croissance similaire, et capable de fermenter le lactose (et le mannitol) avec
production d’acide et d’aldéhyde en 48 h, à des températures de 35 à 37 C° ».
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Toutefois, d’une façon générale, les concentrations en streptocoques fécaux sont, dans les milieux
naturels autres que ceux spécifiquement pollués par le bétail, inferieurs à celles des coliformes
fécaux. Il faudra tenir compte de cette différence des concentrations (que l’on peut évaluer à un
rapport de 1 à 2 ou 4) dans le choix des prises d’essai.
Le genre Streptococcus est vaste et divers, de sorte qu’il est difficile de classer ces bactéries de
façon satisfaisante. Les 29 espèces du genre Streptococcus sont subdivisées en 5 groupes
principaux :
L’application à ces bactéries des techniques de biologie moléculaire a donné un nouveau système
de classification. Le genre unique original est maintenant séparé en 3 genres différents :
Donc la nomenclature sulfitoréducteurs est attribuée à ces germes car ils ont comme point commun
de réduire le sulfite de sodium en sulfure selon la réaction suivante :[21]
Pour l’application du règlement sur les ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées, on
considère comme * apport industrielle* les débits des effluent suivantes :
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Comme nous l’avons vu, les rejets de ce type proviennent non seulement des établissements
industriels, mais aussi des établissements commerciaux et institutionnels. Les termes *eaux usées
industrielles* et *eaux usées non domestiques * seront utiliser comme synonymes. Alors, les
eaux usées provenant de tous la classe des industries, des commerces, des institutions doivent être
incluse dans l’étude.[4]
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l’eau de procédé, des vapeurs d’eau et de l’eau de nettoyage. Ces eaux ont été en contact
avec les fluides du procédé, et à part l’huile, ont aussi engrangé des sulfures d'hydrogène
(H2S), de l’ammoniaque (NH3) et des phénols. Plus les procédés de conversion sont
sévères, plus la quantité de H2S et de NH3 engrangée par l’eau du procédé est importante.
L’eau de procédé est traitée en plusieurs étapes familières avant d’être rejetée dans
l’environnement ;
l'eau de refroidissement, à passage unique ou de systèmes circulant. Ce flux ne contient
théoriquement pas d’huile. Cependant, des fuites dans les systèmes à passage unique, même
à faibles concentrations, peuvent entraîner des pertes de masse significatives au vu des
quantités importantes d’eau impliquées. Eaux de pluies des zones de procédé. Ce type d’eau
n’a pas été en contact avec les fluides du procédé, mais provient des eaux de pluies sur des
surfaces qui ont pu être polluées par du pétrole. On y fait référence par le terme « eau
accidentellement contaminée par l’huile » et est traditionnellement traité par rejet dans
l’environnement ;
Eaux de pluies des zones de non-procédé. Ce flux ne contient théoriquement pas d’huile.
L'huile et les hydrocarbures sont les principaux polluants rencontrés dans les eaux usées générées
par les raffineries. Les autres polluants rencontrés dans les eaux usées générées par les raffineries
sont le sulfure d'hydrogène, l’ammoniaque, les phénols, le benzène, les cyanides et les solides en
suspension contenant des métaux et des composés inorganiques (par exemple : des halides, des
sulfates, des phosphates, des sulfides). Le Tableau 2 donne une synthèse des principaux polluants
de l’eau ainsi que leurs sources principales.[2]
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Les techniques de traitement des eaux usées sont des techniques matures, et l’accent est désormais
déplacé de la prévention à la réduction. La réduction de l’utilisation d’eau et/ou de la concentration
des polluants dans l’eau, peut avoir des effets sur la réduction des émissions finales des polluants.
du dessalage,
de purge des bacs de brut,
de purge des bacs de stockage des produits finis,
de purge des ballons de séparation dans les unités,
des eaux de refroidissement des pompes,
des utilités (purge des chaudières, eaux de régénération et de
lavage des adoucisseurs).
Les eaux de pluies et de ruissellement au niveau de la raffinerie sont collectées dans un bassin
d’orage. Elles sont mélangées aux eaux des bassins API ayant déjà subies les opérations
mécaniques d’écrémage et de filtration sur le foin. Le mélange est réalisé dans une fosse dite «fosse
A». Cette fosse constitue le rejet principal de la raffinerie avant l’évacuation dans le milieu
récepteur (oued Adda).[2]
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I.7 Conclusion :
On peut dire qu’à partir d’une eau usée et grâce aux procédés de traitements, il est possible
d’obtenir toute une gamme d’eaux de qualités différentes. A chacune de ces qualités peut
correspondre un usage particulier. Il est clair que le traitement qui existe peut réduire les
concentrations des polluants sous toutes leurs formes, à des niveaux qui sont actuellement
considérés comme non dangereux. [1]
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