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1958 Les Musulmans en Amérique D'avant Christophe Colomb

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IOI{}IIIB par le professeur
M. HAMIDULLAH

1i  décr.ruvertedu Nouveau Monde des Amé- flls de Christophe Colomb, ce sont bien des
| , rir;ue', par le vieux tnonde constittte, sans
-.* navigateurs mustrlmans venant à Gênes, qu'il
aucur) ;loute, l'événernent le plrts consl- avait reçu eette notion. Et rle même, il a ren-
drlralrle dan.s le domaine géographique. On I'at- contré plus tard des l\{risulmans, surtout des
ribue volcntiers à Christophe Colomb, origi- noirs, dans les pays d'Anrérique qu'il avalt pu
riaire de Gêncs en Italie (1451-1506). Il se mit au visiter.
servic,. de I'Espilgne vers i492 et obtint, d'Isa' Il serait donc intéressant et nécessaire d étu-
belle de Castille, trois nal"ires qui lut permirent dier les pha^sesde l'évolution de la déenuverte
d'aller vlrt lil déeouvert,e.Parbi de Palos, le 3 des ,Amériques par les Musulmaru, bien avant
a,:rtt 1492,,'i après avoit' lutté contre son propre Chrisiophe Colomb.
irqrripage,ll aperçut la terre le 12 octobre sui-
van' : c'était Gltanahani (San Salvador). une
rlt,s iles l,ueayes (Llnhama). Il aborda ensulte ù, LA GNOORAPUIS CIIEZ IDS ]IIUSULI}TANS
Crr[a et à Haïti, qu'il nomma Hispaniola; pttis
i^ revint en Espagne (mars 1493).I-ors de son , Les tout-premiers Mu,sulmans sont issus de
se::ondvoyage (septembre 1493-juin 1496),il re- l'Arabie. Il, est fort douteux que les Arabes pré'
corrritrtla Guadeloupe, Port,o-Rico,la JamaÏque, islamiques aient pensé, eneore moins laissé è la
: postêrité, Ies résultats de leurs dlseussi.ons,
la ,;ôte sud-ouest de Cuba. Daits son troisième
vcryage(1498),après avc.rirtouché à la Trtnité, ll quant. à la forme de la terre. Une quirrzaine
at,,eignit le con[inent, longea la eôte de .l'Amé- d'années à peine,.après la mort du Prophète. les
ritlire méridionale depuis l'Orénoque, jusqu'à arrnées du calife Ut,hmân pénétrèrent en 64?
rl.,raca^1.r.Au eours d'un quatrième voyage (1502- en Afldalousie (ef. Tb,bai ei Gibbon) et, simul-
15(14), il explora la eôte de I'Amérique centrale, tanément, de I'autre versant en lïansoxiane,
drr Honduras au goife rle Darien. Mais il ne en territoire Chinçis (cf. Balâdhuri atnsi que
ti(-i'.lvaplus i-,uer.rnerédit auprès du roi Ferdi- chroniques indigènes de la Ct,ine, citées par
nïlnd, et mour ut dans la misère (cf. Larousse). Bartholrl), naturellement de toute évidence etr
Dans les ()rigines 'du droit international tr'-rversa;lt, comme un croissant, les pays inter-
{t. 255;, Ilrnest Nys cite l.as Casas (prêtre et niiliaires: l'Afrique du Nord, le Proche et le
coml-laHlronde Colomb). que dans I'espace de Moyen Orient, avec I'Armd:nie dans le Nord et la
38 ans Ies envahisseurs ehr'ltiens du vieux côte ouest de I'fnde-Pu?kistan dans 1u gr-rd (cf.
r.ionde rna.ssacrèr'entdotize millions d'Améri- également Balâdhuri). Dans ce déconcertant
ca i ns dc pc ar l r ou g e . conglomérat de races et de civilisatioTrs - grec-
que, gothique, berbère, copte, abysinne, indienne,
C'est rrne ironie du .Jç:stin.Colomb ne clonna turanienne, chinoise et autres - on ne sait s'ils
s')n llorr' qtrrà ttne petite partie de ses décou- ont recu la notion de la sphéricité de la terre,
li:rtes, la Colombie, tandis qu€ ce fut Améric de la scienee de quelques-uns de ces pays, ort
\ie:ipuce,navigateur de Fiorence (f451-1519) qui, bien si c'est la contribution originale è la
,'isitant le pays dée,ouvert par Colomb, eut la nouvelle civilisatlon que les Musulmans étaient
urimatrt,i: d'être ehoisi par les premiers cartc> en train d'élaborer. Quoi qu'il en soit, un lra-
Braphes ix)ur donner son nom à I'Amérique. nien, aux attaches si hautement religieuses et
on n'lgnore pas que Colomb n'étalt point d'une époque aussi primitive qu'Abou Hanifa
(699-76?),avait foi en cette notion, comme cela
parti podr déoouvrir un nouveau continent,
mals simplr:ment la route maritime vers I'Inde, apparatt dans le réelt sulvant.
parce que la eonquête de Constantinople (Istan- Lors rl'une polémique, un Mu'tazilit,e posa à
bul) par les h{usulmans (TTrcs), en 1453,avait Abt Hantfa la question: < Mais où ast donc le
enlevéÀ I'Europe ie dernier maillon de la ehalne centre de la terre ? >, et lul, de répltquer: c Là
r"lesentrepôts pour commercer avec I'Orient,. même où tu es acsls n. L€ potémicte se t;ut. (Sclon
Eviderrrment, I'ldée est étroJtenrent lié'e avec al-Muwaffaq, Manâqlb Abt Hantfa, l, 161, cette
ælie ,le la sphéricité de la terre. Oomme nouc scène eut lieu en présence du callle al-Mansour).
sions le savoir et celà d'après I'autorité d'un La réponse ne ssuralt être valeble, et oonvaln-
cant€, que si la terre eut été considérée comme Mas'oudi (m. 956) dans ses Prairies d'Or, tra-
apbérlque, et d'où n'lmporte quel poiqt ptt duction de Barbier de Meynard, f, 179-180, dit
c,,onstltter son centre. Dans un commentaire sur en outre :
le Coran, Baidâwi, énonce la sphéricité de Ia < La portion habitfu (de Ia terre) s'étend de-
terre, sans discussion, comme quelque chose nuis un-groupe de six îles nomnrées les iles éter-
d'admis par tottt le monde; ce qui ne manque- irelles (F ortunées) et situées dans I'Océan occi-
rait pas de prouver qu'il n'eut pas en Islam de dental (Atlantique), jusqu'à I'extrémité de la
difficultés émanant des milieux religieux contre Chine. Cette étendue correspc)ndant à douze
la science. bien au contraire. heures de Ia révolution jottrnalière du soleil'
Lorsqu'on traduisit plus tard, ta géographie ils ont re,connu que le soicil .se lève tr)otlI' li-]s
de Ptolémée, en arabe, il ne semble pas que son îles Eternelles, sittrées dans I'Océau occideutltl.
carré de la terre eut impressionné les Musulmans. quand il se couche à l'extrémité de lzr Chinc,
C)ommentd'ailleurs expliquer différemment que ef qtr'ii se lève, pour cette pat'tie recttléi: dtl la
déià Ibn Rusteh (cir. 890) exprime le consensus terrè, quand il se couche pollr cl:s ilt-'s. Ctrtte:
des savants musulmans, à ce suiet. Quelqttes portibn- est la moitié de la circotifért-'ncc t('r-
ex[ralt-s d'ouvrages encore existants ne seraient iestre, et c'est l'étendue iongit,udintlle qu'tls <li-
pas sans intérêt : sent avoir observée )).

a) Géographie d'Ibn Rusteh, p. 12 : < Il y a un Pour enfin ne pas alourdir, Bérouni (Jatn;ihir,
p . 1 6 ? ) ,r é s u m e e n u n e p h r a s e c e q u ' i l a d i t a i l -
consensus,parmi les hotnmes de science, que la
terre, avec'toutes ses partius terrestres et océa- leurs avec plus de détails : ( ...1a pltts longue
niqués, est sphérique, comme une boule. La obscurité nocturne qu'ot) peut rencou[rer : \:'est
-administrée s o u s l e s d e u x 1 t ô l e s ,p c n d a n t s i x m o i s c l t t s t t t l e ,
préuve en est que le lever du soleil,
âe la lune et des astres n'a pas lieu au rnême slrivie de semblable longuetlr, dc la, c:larlti coill l-
moment, dans les difiérentes régions de la terre; nue du jour >.
leur apparition dans les pays orientaux se révèle
avant ôelle qui a lieu en occident. Le coucher
répond aux e,xigencessèmblables... ). le même, LES CONSEQUnNCES DE LA SPIIlitÙICl't'E
p.'8: ( La terre est sphérique,comme Ia balle, au
ôorps tnassif, au milieu du ciel conca,ve,suspen- Ces géographes tnusulmalls Ilc tat'dèt't'nr. I)as
due dans I'air, le ciel l'entourant de tous les à tirertes conclusiotls -- théoriques ct:rtc5 - di'
cotés en équidistance, que ce soit d'en haut,-ou la notion de rorrdité de la terre. On n'igtrot e
d'en bas, ôu même d'un côté quelconque. Elle pas que, si un homrne fait le tour du motlde,
cst donc au rnilieu du clel, comme le iaune de èn suivant tout droit la direction cle I'est, en
I'ceul est dans l'æuf >. fin de compte il aura dépassé d'un jour celui qtti
b) Ibn al-Faqîh (m. 902), dans sa géographie, est resté à I'endroit du départ de ce voyagetlr.
p. 153: < On dit que la mer aus.si est sphérique. On peut le lire dans Ie livre du prince-géogrilJlhtl
I-a preuve en est que, si vous naviguez en bateau Aburl-Fidâ (12?3-1332),dont I'ouvrage fut traduil
de la côte l'ers la haute mer, les montagnes de en Fl'ançais par Reynaud, en 1848. Ort se rirp-
lB côte et les arbres disparaÎtront graduelle- pellera aussi le charmant romatl de Jules Vertrr:
(tgZA-tgOS),r< Le Tour du nronde en quatre-vi_ugt
Er€nt. De même, si vous avancez v*rs la cÔte, jours >, dans lequel un Londonien enlrellrend crl
ces choses apparaitront graduellerrienc... )).
voyage; il rentre, le 8I" .iottr, alrrès soti cltillirrt,
c) Ibn Khordôdbeh (m, 913),dans la traduc[lon of crolt avolr petdtl sott lltlri, tttiiis, tru <lr'l'lllt'l'
lrençalso de Ds Ooeje (pp. 2-3) : ( l,a terre est ntontcrtt, il apprend qtle, lx)ur lt:s l,rllldolll(flls'
rondb comme un sphère, et placée au milieu de le soleil ne siétalt, levé settlemr:trt rlue 80 fois.
l'espace céleste comme le Jaune dans l'intérieur Voici I'extrait d'Abtt'l-Fidâ - dans la traduction
de l'æuf. L'air I'envoloppe et I'attire, sur tous de Reynaud (Gorgraphie d'Aboulfécll), i. II,'1,
les points de sa surface, vers l'espace céleste. pp. 3-5) --- qui peut bien avoir été i ltl sottrc':
,' Tous les corps sont stables sur la surface du d'inspiration de Jules Vert.e :
globe parce que I'air attire les principes légers
dont ces corps se composent, tandis que la terre Notions sur la terre en girnéral. - L.a tcrri:,
attire vers son centre leurs parties p€santes,de considérée d'utte manière générale, a la forinr:
la même manière que I'aimant agit sur le fer... d'une bottle. O'est ce qui se protlv{) en a.sLl'o-
t a périphérie du globe à l'équateur est de 360 nomie, d'tttte foule de manières.. Voici tttr pro-
degré.s.Le degré vaut 25 parasanges; la para- blème' qui servira à rendri: la chose sensible.
szrnge12 000 coudées; la corrdæ, 24 doigts ; le Srtpposons la possibilité de faire lt'l tottr tle ia
doigt .six grains d'orge alignés les uns à côté des terrè ; supposons, de 1lltts, trois indivitlus réttnis
autres dans le sens de leur épaisseur.Par consé- dans un lieu déterminé, dont I'un st ciirige vers
quent, la circonférence de la terre est de I 000 liOccident. et le deuxième vers I'Orient, tandis
parasanges.Entre l'âquateur et chacun des deux que le troisièrne restera au même ellclrcit, en
pôles, on compte 90 degrés d'astrolobe. L'éten- iittendant que les deux atttres aient fait lc lour
due de la terre; dans le sens de sa largeur (lati- du globe. C-etul qui s'est ervancé vers I'Occident,
tude) est égale à son étendue dans Ie seru de reviêr-rdra par l'()rient, et celui qui .s'est dirigé
la longitude, mais elle n'est habitee que jttsqu'au vers l'Orieht, retournera par i'Occident. Or, à
e{- degré - Ibn Khaldoun, Prolégémène,'f, 92 celui q'ui est nllé vers I'Occidettt, il manqllera,
de la traduction : ( Jusqu'au64uclegré- à paftir ulI jorir, ceLte rtbservzrIjon, qui ne reposait
de l'équateur,' le reste étant couvert r pâr' la que sur la théorie, fttt vértftée potlr lil 1;renrtlt'tl
grende trlÊf..., D, fois. en 1522. lorsqrle Séllastien del C-ttlo, cnm[rù-

I
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t

: - 1 ' t ' C r ' l l u g e l l a n . a b o r d a e n E l s p a g n e ,v e n a n t d e gea avec eùx sur l,Oeéan dans


.'or..'ni. :r:-rrès ôtre parti, irois'"nî-à1,;ïiâïr.rt, les embarca'o's
ra- i'(\-crd"nt - taridis que eeruJ qu'il avait
iluirËii âirige Syipées. ÀpreJ une absence assez
longue, ils revinient,
v'--rs;'Orr.'nt. cËàrâ1r-âË
^e''r: o'-rrs estcômpt.era un jour gèi;d.'E;îRut,
dirrgé vers l'iiccident, et quô iious ce*e hisroire est coinue d'e tous bîîil.'ft prur,
lôJ-irËierrorr.
su:'Fosol)savoir fait le bour de ta teiie=Ër, probableqel!,.iI slagit
:rrc. a arancé.dan.s la ,upt là de cette même his-
.
.o l nr l. dn m anr è re q te , même .,h a q u
dir.ecli-tln-ciuà
e
iu toire dont rdrî.si donne plus <iedétairs
-(1100-r"r66t
.\'t\ : e( ) r ( . hep! r r s ta. rd ,.p o u r tû i ,-0J,ïopuir,u ' l[.Ë e s o l ei l sa,séosraphieNuztâi1fTui!îâd"Ë pu._
!a-nsqui
<,'1, . ! r , r Tde t g s a r é v o l rrti o n ; c e .q u .t,-e n .. u' sage noy.sinréresseest déjà-fii-té]'vfrcice
ja:: un.: rd.volution s e p t j Oufs, que nous y lisons :
-nrrpie: C,:lur. entièr'e, c,est_àdire un .iour
arr eontrair'e, qui ( Iæ eommandeur des
:"or : ?nr . a s ur v i u n e d i re ô ti o ri o pâpâuânËo ir.s Musulmans
d '-r s ' , r pr r .et r e
o s é J -a Yousuf ibn Tâchfin enviiya- son amiral Ali ibn
. s o re i l s ' e s t-c ô u c n ti ,' rx l ù iïu i"l bun
tte Ahmad
s.r:--::..mede révohrticn *n .ury"t, mieux connîr sous 1dpifnèïô. de
.ra qr t . : . r ' . rb. t r t d .e s e p tcle rnellieiiie' ËËrr" ; Raqchal-aouzz.(marque de l,oje),_pour
attaquer
ê !l lr . . i. e: l' oblige à c o mp te .i o u rs , fa i t' -' n ' -l trr r une ile dans_I'A,anfiqqe,
r u n j o u r Oe rj t ur. le succès(p. 55)-..atr-ddrà dô _maiJ'ir ?-e"eoî"fi"rrt
.\:nc: d',nr.. si le jour Ou Oepart iiriîn cette r\z[erdes Ténè-
uËiOiËai, bre.s,on rie
'l r e i: o I r r . t ' r I ' au tre re v i e n ' e n t-i ô ' ù ù d Ë
'.?!t: Au:'r!'i'sde. à ' i ^ À ui _ renseignemenr fpit^ "o qù;ij- î u. personne n,a un
celui -qui est resté immîOlfe: sur, cdr il êst trcÀ-àiihàilË'âe
-îenèn]irî!el' ra
':rrlir.:dtr qrri traverser. son armosphère es[
pas Oôugé manquera un ven_
n',r -avancé vagues très fortes, sès dangers perlf ses
c--.d:. ceirrr
.qui a *rJ i;ii..-iG"i,'riàu, bêtes terribles, ses vents crràrgès-o, ^ reuï, .u,
:'e'.''nrr par l'orienr,, manquera rl tËfriictes.
qu: :r arancé ver.s.I'orient pour un Jeu.li,;t ôôrur .y u beaueoup d.îles,ooni-eôr"tâ";;
-Âôffi'hiîË"i.u,
ôiiiiuu_
c*i"'r. un senredi.ræ res'iiài serait iô fr'êmïsr,
revénir bui iO"- plées,les aurressuunieig6*
e :r lieu. dt quelqr re sj o u rs , l e v o y a g e a v a i t ne la traverse,^ et n.y },enètre, mais
_ on rase
das mois orr des annibs. d uré l" rptg de sa côre (p."t05t...nt-'",ôït'àu"Ë ,rill.,
de Lisbonne gue paftirent les ruush""à"ï"'tr.,
lgyitql, en monranr ta rvrur âôJ-îàrréU".,
f.\ 1'l,r)R^TION (Âildntiq'e),- afin de co'naltre ee qu'elle
MAnITIitIE nait et où elle seJerminaii,-ôomme nous conte-
l,avonS
I e dév,'rorrpcmcnI de Ia etv!lrsa.ilo'
mutur-
9éjùmenrt.nné.'y a enôié,éîni'ià-v'riià'ao
T*rlt'-_st' 'résente, au cours de t'nisiôire.'âîu" I,isbonne, daq,s un qutlrtGi près d,al_Hammt
uce décr.eerranre précociié. batiJ-î,iri'^liiiàrv I sourcred'nou t h.erm aIà q_piextjËË"â"ià'i*Ëlto_
of rhe Law of ril, dars la banlieuede Lisnohnemooïrnôrlne
..- comrlorrement- .Nations, Watt<er admel quî si Iue qULleur esr ar.rribuéeer qui s,api;ii;-Ë Èu"
d'un peuple a iraueiJr*J?i*r- rlt's^sr'duits.jusqu'à l'éternité' (d;;6-;i-hiËt
ms' esr rn meilreur c-ritèie de sa civitiiaiion, ur-
drns leurs toutes-,premières-invasions ra.rtn ilà âkhlr àr.-anaar.rn efiet,--Ëuii'ùîiiiilo,
les
\t;'isurmans)se décruvrent- prus civirisès Arabes tous cousins,s'y_étaient réunis its àvaiéili'd'e-
p+:rpl,.5civilisés qu'ils avaidnt conquis. paré un navire.dë rransport de ;ina.c.rtaîàîài
ôïe ies
lï pie_
avaient chargé r'eau er les vrvràlîùi-îôur ut
T:elg-. guerre màritime ,r deÀ erùsîiËa".î drt. raignt. pour plusieursmois. puis-irË miiôf Ti'rri-
ç!r 630. un an à. peine avanf tt mô;i'îu t n
n!.r\:.,.'près de.lC côte, quelques soldats--aÈàr- Ëo-
voile,lorsqqe Ie vent de I'Est eommençâE-souf_
dr.^r:rtans une île pour chàssei iôs f Ier..Ils. profitèrenr de cerre brË-ô;iîJviâii*,
siris. comme le raJrporte lbn Sad.ïir-ai& pendant onze Jour.s,et
;Ë;r-
Une Oôriri-
avec de fortes .vagues,dè -parvinrent a- une'-fiùr,
d :'e i n e d' année. sp l u s _ ta rd , p e n Oa n t-i ;--d i i rà t mauvaisesoOeurj.-Oti
d L '.rar c i qr r it t iri rt Oma n , -i l .s tr..rô é ri -p fi ,_
nombreuxéeueils-t7),êt de peu dtiu-ùË.-C"._
srelrrs-polt.s-^lq.lportant,s tains perire,its tournèrentalors lèùis-vùies
entre Bombay
chr ;cf. Balâdhuri).- En 646, t.arrnéà"Oii dans 9'y
Xâia_
I'autre sens et nqviguèrent vers ia diréc_
"t cîrlie
t'rhm:in rraverse re dérroit oô èIn.aiti.'^ôt tion du Sud pendant douzèjours. rr_s âiijvôïbnt
s'rn st alle en A ndal o u s i " ; aiors devant l'île des Chèvres.Là, il y-àvàii-,f"s
y re s te :ù s q ;; ;"
qut' l':irrq vienne.pluq tard-i tpôur acheïèi=i*";_ t-roupeauxde chèvres,tlépassant toût poiçnte
:''atron dt' ra péninsule dénombremenr, brour anr én tinêïte iâ-ni nËi:ier
rbérique rcr. ratlariil-"
ni surveillance. Les navigateurs se oiiiâÀiËnt
lie nctrs étonnons donc pas s,ils -Àirâ"iidùi,. vers l'île, et déba'quèrent.Là, its trouvêi-eËi-ùi.o
se sont très
rr:1 intére.ssés e.xpror_er' r'océan source à la surfarcecle la terie, auAesJtlJa; la_

D".ra.Mas'oudirm. gsoroonnJoé*-àeiïiir.'îiiàr qut-.lleil y avait un figuier sauvage.Ils attrânè_
1!' q'e nous lisons dans ses prairies d'oi'rdâris ren[ quelqueschèvres,les égorgérent,mais-ïfs
lr traduction de Barbier de Meyn"rO, i,ZS'A_6i-': trouvèrent leur chair si amèie que personne
put en manger. Ils gardèrent donô seulement ne
r I.a Mer des Ténèbres (Ailantique)... on en
raconte des ehoses merveilleuses, que nous leurs peâux, et reprirènt leur route, puiseJïàr
âvrrp5 rapporiée.s dans notre ouvragé intitulrr le .vent du Sud, pèndant douzejouis, juiùu-,a-ôe
I es annaies histo"iqF*. iÈêiàs, peiaùf, fi"Ë;- gu'i{s aperçurenfune ile dans triquelie"iiiîient
iant ctece qu'ont vu les hommes qui ûes nabitantset.des-champseultivés.Ils sy diri_
v-ônï-pËiiè-
tré ,.rl risque de leu-r vie, et Oônî feï gèrent alors,-afin de voir ce qu.ellé ôni"nàlr.
uns-sonl Mals, encercl€spar des barques,ils-t;u;--ËrôËiu
furent cao-
re.venussains et.sa-ufs,tandis que les auiËs-àiiù
p_9ri.-Ainsi, un habirânr Oô- rHpag"ê, -i,ô-î"è turés. on les transporta,'dans
-û; np.vlre,- vers un misérablehameau -itJ-"iieni'aôb
Khachkhaeh, et natif de Oordoùe,"ieirni[ sltué iuiria
troupe de jeunes gens, ses compatriôtes-,-àïïoîi: bôte, où o-n les fit descêndre.Ià, -bïèïàix
hommes à peru rouge, rleu vàiui,- d

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droltr et à ùailles hautes. Leurs femmec étalent DECOUVEITTE DU BRE,SIL


dtn bcauté extraonllnaire. On les enlerma
rrrnr une des maisons clu hameau, pendant trois Ibn Fbdlallâh al-'Umary (m. t34g) a laissé te
,oûr. Rrls le quatriènne, ull homme vlnt chez récit d'une tentative pour atteindre I'Amérique,
srrr, Gt ll parlatt la langue arabe. Celui-ci leur en partant de I'Afrique occidentale. Sa volumi-
dcoanda qui ils étaient, Ie but de Ieur arrivée, neuse encyclopédie lUasâlik al-absâr n'est encore
a3 d'où venaient, quel était leur pays ? IN qu'en partie édltée. Voicl ce qu'on peut lire
tut donDèrent tous les renseignements-. Cet-lndi- dans le quatrième volume de cel ouvrrage (tra-
vldu ne leur promit que du 5ien, et les informa duction de Gaudefroy-Demombynes, paris lgl?,
qutl était I'interprète du roi. L€ second jour, pp. 59, 74-7il :
rpès cette visite, ils furent amenés devant ld
roi qui leur posa les mêmes questioru, et ils don- < Au Nord du pays de Mali, des tribus de Ber-
drent les mêmes renseignements, expliquant bères blancs vivent sous la domrnation de ce
qulls s'étaient lancés à I'aventure dans- I'Océan s,ouverain.Ce sont les Antasar, les Yantar'aràs,
pour découvrir ce qu'il y avait de nouveau et les Meddusa et les Lemtuna... J'ai demandé au
dc curieux, e.t pogr se rendre compte des aspects-celà, Sultan Musà, dit Ibn Amir Hâjib, commenr le
de son extrémité. Lorsque le roi- entendit pouvnir était parvenu entre ses mains. Nous
tl rit et dit à I'interprète : < Informe ces gens sommes, me dit-il, d'une maison oir I'on se
que tnon père avait commandé à un groupe d'es- transrnet le pouvoir par héritage. Le souverairr
clrves de naviguer sur cet océan, qu,ils-le tra- qui m'a précédé ne voulait pas croire qu'il fut
versèrent en latitude pendant un mois, jusqu,à impossible de parvenir à I'extrémité de la Mer
g_eque la lumière leur mairquât totalemènt; et Environnante; il voulut y atteindre, et s'obstina
ils revinrent sans gue queique curiosité fût dans son desseiu. Il fit équiper deux cerrts nav:
pmp.li.e ou quelque avantage obtenu ! > Ensuite, res chargés d'hommes, et d'autres, en mêrne
le roi intima à I'interprète de ne promettre que nombre, remplis d'or, d'eau et de viwes en
du bien à ces gens, et dg leur dird qu'ils n,es!è- quantités.sulfisantes pour des années. Il recom-
rent du roi que le meilleur des trùtements.'Il manda aux chefs : ( Ne revenez que lclrsque
le fit. Puis on les renvgya à leur prison, jusqu'à vous autez atteint I'extrémité de I'Océan. {)u
o? que le. vent d'ouest- se lève. Alors, ie-s iùOi- quand vous aurez épuisé vos vivres et l:olrir
8ènes préparèrent une barque, on banda leurs eau ). Ils partiren[. Leur absence dura lt;ng-
yeux, et ils navig_uèrenten leur compagrue pen- temps avanù qu'aucun d'eux ne revîn[ F]rrfin.
dgnt un cèrtain laps de temps. Les ina-lheuieux un seul navire reparut. Nous inLerrcgeàlni:s
explorateurs avouèrent plus tard : ( Nous le capitaine sur ieur aventure. < prince, ré-
croyons,.-à I'appui de nos souv€nirs précts ou pondit-il, nous avons longt,emps navigué jus
porç qu'ils naviguèrent avec nous pend-ant trois qu'au moment où nous avons rencontré eil
Jours et trois nuits, jusqu'à ce qu'ils nous eussent, , pleine mer comme un fleuve au courant violent.
naoeoés à terre. Alors, ils noud firent degcendre, Mon navire marchai[ le dernier. Les auires
9n 1tous garrotta 'atrandonnèrent
en liant nos rnairu derrière le s'avançaient et, ,à rnesure que I'un d'eux par-
dos, e.t ils nous sur lg rivage, venait à cet endroit, il s'engloutissart pout; ne
Jusqu'f ce qu_e_ la pQle lueu-r du jour, puis le sotéii plus reparaitre. Je f,s marche en arfière, c[
se levèrent. Nous étions dans ûn piieux état, à n'entrais point dans ce courant ! D Mais le
causiede la brutalité du garrotta€d. Nous entén- Sultan ne voulut point le croire. Il cquipa dcux
dlmes enfin des bruits èt des ùoix rl'hommes. mille vaisseaux, mille pour lui et ks hornmes
Nous poussâmes des cris. Des hommc.s ge rendi- qui l'&ccompagneraient,et mille pour I'eau et, les
ront auprès de norul, ôt noug trouvèrent dans vlvres. Il me confilra lp lrouvolr llunclanr, .5()ll
cette mtsérable posture, blessés-par les cordages. absence et partit avec ses compagnons sur
Ils nous interrogèrent. Nous leur donnâmes l'Océan. Ce fut la dernière fois que nous lc
tous les renseignements qu'lls désiraient. O,était vlmes, lul et les autres, eù je restai maitrc in-
des Berbères. L'un d'eux dit : tt Savez-vous à contesté de l'empire >. (Gaudefroy-Dernornbyne
quelle distance vous êtes tci de votre pays ? lr ajoute, dans une note, les renvois suivants :
, Et nous autres, de répondre : Non. Il-reprit : Qalqachandi, Subh al-a'cha, V. 294 ; cf. arrssi je
r Eh vérité, entre vous et votre pays, il y a le récit d'Edrisi qu'a reproduit Carra de Vaux.
trajet, de deux mois I > Celui qui éûaii ie chef des Itenseurs de I'Islam, TI, 47, et les rér:its analr>
explorateurs s'exclama : lVa- asafi ! (quel mal- glles chez Fagnan, Extraits, pp. 30 et sr:iv.).
heur à moi). La ré-gion adopta ce nom, et s'ap_
pelle encore Asafi, ce qui est, comine nous Quelques observations s'imposent :
I'avons déjà mentionné, le-port à-l,extrémité du
-C'Idrtsi).
Maghreb. (Fin de l,extrait Le grand fleuve en pleine mer : Cela cloit être
I'Amazonè, au Brésil. Des recherches, ou exca-
Selon toute vrai.semblance, nos explorateurs vations sous-marines,dans la région de l'embou-
avaient atteint les îles Canaries. Le pdrr d'Asafi chure de I'Amazone seront clonc souhaitables
existe encore au Maroc (francisé en Safi), à mi- pour connaître la véracité et le bien fondé dc
ciremin de Casablanca et de Mogador. centre cr-.récit. L'UNESCO peut s'y intéresser, où le
industriel. L'existence des Berbêres ''à Saft Brésil, les gouvernements Africains et le.sglrir.
n'étonnera.personne, pas rnême I'existence, dâns vernements musulmans se rencont,rctrt darr.srrrr
les t le s v o i s i n e s ,d e s -i n te rp rè te s a rabes.-' A i e_ commul l brtt.
manquer aussi que le roi des Canaries, rappelle Les Noirs : Les Noirs qui ernbarquèrent dans
aussi les multiples tentatives ancienires.'ixlur l a secondefl otte de mi l l e navi res .- c't vr âisr t m -
frarvenlr au bout de I'inrmenslté dc I'Atlantique. blablcmetrt ull q:rùuin norrrll'r: tk: c('ux dr. I'r

t0
I 'r.ntri.r'cflottP no fttrcnt pas totts noyés. Le qui ont clonnÉ leur nom à leur nouvelle patrie.
. i l l l i t . n ) ( .( l u ( l l l l r l t l ' e t r L r c c e r t x d e l r r d e r t x r è n r e Il fatrdrait une nouvelle recherche iinguistique,
1. rtte n'ost rcrltré conrme éIait revenu le socioiogique et archéologique pour découvrir
c:::rit:irrrecl'lln n,rvire cle la première tenlative d'atrtres couches, s'il y en a, de berbères au
. :) i.1l)r'r'('evtult,lr. clatrgcr laisse penser que B rési l .
':':- dtt cette sec:ottdo entreprise, la flotte pirr-
'..:)t rr dtibarquer quelque part et, trottvant utte Toutefois, d'autres faits semblables confir-
ment cette hypothèse. En efÏet, i'ile actuelle,
"..'r,, ht,rslritaiierctre crttt pas devoir rentrer en nommée Palnra dans les Canaries, s'appelait
.\f riqirr', lrcttt-ôtre par rtostalgie. fl est même autrefois Bené Hoaré, d'après la tribu berbère
t*,rrl-rl:rntclc Iire dans 1e réeit que, malgré la bien connue lluwara. Il y avait aussi une ile
:r-rte tle t,rirbela flotte, le roi se décida à partir. Benemarin (Banî Marin ?), et une autre L,ec-
: ' ' r : t - ( ' { ' l ) : n ( 1 , . .q l l L ' l e f l e t t v e r e p r é s e n t a i t u n lnane (Luqmân ?) au 14" siècle, qui ont, I'une et
: : . < l i r' . d e t r s l r - ' v o i s i n a g e i m m é d i a t , d e l a t e r r e I'autre, ehàngé de nom aujourd'hui. Nous y re-
1 : ' r n t '? I l t a i t - c e p a r c e q u e l e s m æ u r s d e l ' é p o q t t e viendrons plus loin.
' r rgr'itlent llr discrritiotr ou la sttppression cles
; , ; i ' i , 1 r e st l e s o m b l a b i e s d é c o u v e r t e s potlr Mais. tous les émigrants africains n'étaient
': )n(,lroiis0r les brlntificcs -- et de rép:rudre att pas cles berbères; il y avait des Noirs attssi. On
. ,r'rtj au'r,. de ftrrrssr:s trottvelles pour égarer les â trouvé davant,agede leurs traces. En effet, les
' ' s s i b l r ' . sr i v a t t x ? premiers Ettropéens, compagnons de Christop-he
l,r'rrrot ttrésil: f,e nom < Brésil > - Brasil en bolomb. avaieht non seulement rencontré des
: : hcgrilptrc bt'rlsili{,'l)ne,et Rrazil en anglais _. Noirs en Amériqtte, mais ils relatenl, qu'il y avait
:' 'st ni d'rlriÈine europrit:nne ni brésilienne des guerres constantes entre ces Noirs etu les
r::rr:r'icaine) : on n'a pas tncore ptl I'expliquer arrtoChtonesd'Amérique à peau rotlge. Nous em-
.'r'nrologiquement. Or i'hypothèse africaine prttnterotls à ce prol'\c)sqttelquesextraits au sa-
.'i Irllque faeilement. Voici comment : kl déhttt vant professeur D.W. JefTreys de Johannesburg
(Nègrès précolontbiens €n Amérique, dans-.la
C r riicil,, que nous venons de reproduire, cite
<j's Ri'rbères blancs qui habitaient dans I'em- revùe Scirtntia, juillet-août 1953, Como, Italie),
:.:ro d,' Mah. Çhez les Rerbères, il y a une tribu et I'on observera entre autres chose-s que le
il n ('/)nr)ll(' dc Ilirzàlah : la collectivité des Brésil fut d'abord le nom d'une lle des Antilles,
, r , ' n r l ) r ' r ' .ds r ' ( : t t t t , c t r i l l r r s e d t ! < B r ô z l l > . T r è s avant de devenlr le grand pays actuel de I'Arn&
, , r l l . J r ' r , l l r r n l , ,r r l l l ' l l l ( ' o n l , r ( ' ( l o s R c r l l Ô r o s B r r l z l l rique du Sud:
t: ,lt s0r.llernotlI cn Llspagtte mustllmane, mnls r<Ferdlnand Colomb nous déelare que son père
;rell'r'n Syrie. Lt:s dictiotlnaires biographiques (Christophe Colomb) fut prineipalemelt - in-
" rrient ci'ûn nombre considérable de < Birzâli D. flueneé àans sa eonviction de I'étroitessede I'es-
I' ur lli généalogic de cette tribu, reportons:nous pace entre I'Espagne-et I'Asi9 par ^l'opinion de
:r't céli,bre savant, endalou. Ibd Hazm, qui eite i'astronome aràbe al'Fbrgânî ott Alpagan. Sjr
rJenrharat ansâtr al-'arab, Iæ Caire, 1948,p. 463): Clement.s Markham, dans sa traduetion du
' Généalogie des Berbères.. Quant aux Zanâtah, iiil; aô ta connaisiance du monde 1, qui fui
"r ont des sous-tribus immenses, telles que Banù ôômpité par un mcrine franciseain au milieu du
ttirzril, Banu Dammir, Maghrâwah, Banû Sagh-
:'. rr. r'te. Abû \ltuhammad Buwaikiniy al-Birzâli
1. n s'aglt là cl'un ouvrage espagnol : Libro del
e' j i -Ibicli, qui était un aseète et connaissait bien rédigé par un l'ranciscain inconnu'
conoselmlonto,
rrinéaÎr;gies de cette (sa propre tribu, m'a
d'Espagne, au milieir au f+" siècle, clui avait terminé
: r)lrr le renseignement suivant : *o* ïoJ'"g". à Séville. Le ms. fut publié pour la
Yahyà premièrd- fois en L877, par Larcos Jrrrénez de la
Châna bspada. Nous empruntons les notes à la traduction
acl-Dîdît (de Sir Clement's l\[arkha.m, dans la série de
Warsîk l"ngl*i"n
a Hakluyt Society, LondreS 1912) intitulée : Book
of the *norvledge of the l{ingdoms, Laûds, and
''<tr'â Al g h â n â Lorrlships that are in the \Morlcl, and the Arrns and
/ Damir
![..: :i Wâ,rdizan Devicrrs of each Land and Lordstrip, or of the l{ings
i ,-r .ttllI't Wân1,în and Lortis who possess them. L€ pas-sâSe cité dans
- ^---'----- Wariuad le texte, ainsi que les rrotes suivantes se trouvent aux
!(arhriltt Yalratr Wassîn pp. 28-29 de la tradrtr:tion anglaise :
lefro, lignum, bois, ttorn générique pour tout'e espèce
ni.rei ;^ro.,.i" s"eilâr ;-t;ûr"L Àntq*' de vaisseau.
Gresa, faute de eopie dans les mss. pour Graciosa'
Torrtes les tribus berbères, que nous venons Ilezimarin. Vachi- Marini, Isla de los Lobes'
{i . c : t er . s ont dt ' s Mu ' ta z i l a s , s i n o n l e s B a n û fl,a.chan, Roque del Este.
Itirz.rt eL lls llanu Wassîn, qui sont des Ibâdites Uegimar, Ce nom n'est pas cité dans les 2 mss' C'est
<n i r r jit es ) ; quan t à l a p l u p a rt d e s Ba nû lé même que Benimarin. Est-ce une faute de co-
l.f rghrùwah et des Banû Yafran, ils appartien- piste, ou s'agit-il de Guimar, à Tenerife ?
n-.ni aux Sttnnitc's.Le narrater,tr m'affirma que, Aigania,, est une localitô dans la Gran-Canaria'
d'aerù.sles généalogies berbères, les Sadrâtah, Leemane, Madeira' Dans les Portilani d'Andres
l"s \î;rzâtah, et les Lawâtah ont une origine Blanca et de Benicasa, on écrit Lecname'
æpte. Brasll, Terceira'
ll se peut dotrc que les premiers à atteindre Columbarla, Rico, dans les Açores'
It Brésii aient été lês Berbères des Bant BirzâI, Conejos, Corvo, rlans les Açores.

ll
aa

quatorzlème slècle. écrit: < Je parcouru une ils étaient venrrs, mais ,t,, sllvtrllt ltls le dirc.
tiès grande distance le long de la cÔte (africaine ils ne savaielrt rierl de plus, t\ suvorr qttrr dt's
at,lantique) en traversant les plages... J'embar- hommes de cottleur vivaient dans le volslllage
quai sur un leflo (iignum, un nom générique pour et qu'ils étaient constamment en guene avec
tous les bateaux) avec quelques Maures, et nous eux-. > Quatrefages, d'après Donelly (1950, l3(i,
arrivâmes à la première île qu'ils appelaient A t l a n t i c , L o n d r e s l r a p p o r t , e : < <D e s p o p u l a I t o l i s
Gresa. Puis nous arrivâmes à l'Île Lançarote, noires ont été trouvées en Amérique en pettt
qu'ils appelèrent
-un ainsi parce que les indigènes nombre seulement, comme tribus isolées ptrmi
tuèrent Génois de ce nom. De là ie m'en fus les pclpulations très diftérentes. Tels sont ltls
à une autre île appelée Bezimurin, puis à une Chairuas du llrésil, les Caribés Noirs de Saittt-
autre: Rackan. 11 y a aussi Alegrança, Vegimar, Vincent dans le Golfe dtr Mexique, les Jamasst
Fbrte Ventura et Canaria. J'allai vers une autre de Flttride... telle est encore la tribtt dont I3alboir
appelee Ténérife, une autre appelée I'Isla de a vu des représentants lors de son i)assage cle
Inferno, une autre, Cumera, Llne Ferro, une I'Itsthe de Darien en 1513 ).
Aragania, une Salvaje, une Disierta, une Lec- Wright (Negro Companions of the Silanish
mane, une Puerto Santo, une L,obo,une Cabras, Exploiers, dans la revue American Anthropolo
une autre Brasil, une autre Columbaria, une g i s t , 1 9 0 2 , I X , 2 1 ? ) n r e n [ i o n n e : < . . . c l e sp o t e r l t s
Ventura, une San Jorge, une Conejos, une Cuer- àméricaines anciennes représentent des ilhysio-
vo-Marines, en sorte qu'il y avait, en tout, 25 nomies ayant dcs traits nettement africailis ).
îles.
Le l)rofesseur Flooton (Apes, Nlen and illorons'
< On avait donc en 1350 urte connaissance Londres 1938, 183) rapporte qtttl dartl; lrt vltllt'''
précise des îles... Certains de ces noms concer- Pecos River qui, coulant à trirvet's lr: Tcxlus eL
nent des îles situées Qans les Açores, et on note le Nouveau-Mexique, se 3ette dans le Golf'; clt
aus-si le nom de Brésil, de consonance arahre. Mexique, il a trôuvé des séptrltures prét'olotir
IIne connaissan,ceaussi intime de ces iles cotls- biennès : < ...des crânes de groulres nègres vL'n''l
titue une indication claire, du fait qu'il y avait de ces parties d'Afrique où les Nègt'es ()t)t colll-
un commerce régulier et non occasionnel entre munémbnt une ttrfluence perceJrtiblc citr silllg
elles; et une seule pulssance tnaritime alors blanc, hamitiqur:. Néatrtno'tns, dti poittt, tlt' vtlf
existante: les Arabes... Le nom de Brasil... de- metrihue et indiciel, le type lrsettr.ltt-ttfg t'tt t' it
vait probablement se rapporter à'l'une des Pe- des Pe'cos est beaucortp plus rtltrlproché cltt tyiri
tites Antilles, par exemple la Barbade, et- non nègre africairt, que beaucoup ds types c()nittl:Il
pas au lJrésil actuel... Entre les îles de I'Atlanti- porains de Pecos >.
gue, connues par les Arabes et les Amériques,
se trouve la région des calmes équatorlaux... Autre preuve de l'existence de Nègres p.reco
Mais de tels parages, s'ils faisaient le désespoir lombiens- : Jackson (Shelis as llvidettce of tlic
de la navigation à voile, étaient, grâce à leur Migrations of Early Culture, Manchester, 1$rl?
grand calme, très praticables pour les vaisseaux 186; 188) écrit : < Une preuve lntéressante dt
mus à la rame, et les pluies abondantes assu- I'emploi atrciert de cauris comme rnonnille t-'
raient I'eau potable... Christophe Colomb rap- Anréiique dtr Nord est révélée dans une desct':1
porte que des pirogues, partant de la côte de tion détailLee sur les lïlu:urs ahriri{iènes ilans !a
Guinée-chargées de marchandises, se dirigeaient vallée de I'ennessee, p.rar C'8. Mor-rre. L\lllis si
vers I'ouest. Il affirme aussi I'arrivée de sern- description des Boden Mounds, Marshall Cot"lll1v
blables pirogues
- aux Amérlques. Jane (traduc' Àtanaina, I'autetlr notls infornre qrl\) dlltts. l
teur du Journal de Christopho Colomb, lr son t i ; n n . . N , , 4 4 i l i n s l q r r c t l u t r s L : t ' t t r y l . st l t t t r l t t i t t l t t r
troisième voyage, 1930, C. 27t\, écrit' : ( .. qu'il À, il y ava,it des lragments cl'tttl gl'()li c(l(litiliirrl
nensait, pnrri vérifler la véracité de ce que l.es m a r i n b i v a l v e e b c i h q c r x l t t i l L . r s ,c t ) t l a i n t l s I r r \ '
Indiens' d'Espagnola (Haitl) affirmaient, qu'ils âbirnée-sq , ui avilient éié perctlrs p{)rlr lcs cltfilr:t
éi,aient arrivés dans leur île par le sud et par comme des grains de chaPelet >.
la direction du peuple noir du sud-est, et qu'ils < Des chiens tl'aboyant pas stlnt une ctlrloslt(
avaient des pointes de iavelots faites d'un mé- et firent irnp suf Chr.istoplre Colonrl
- tr' e snscicotn t r a
tal qu'ils appelaient 8:uanin... > iorsqrr'il en llrs de soll lll'.t.Iii:
rt Nègres précolornbiens aux Amériques. voyage, en accosfant à Crtba... Oti pettl bien s;
deina-nâet' cl'o[t vetrtrit ('(':j I'o(ltit'l.s l].ltl)('.\'rtlr
Weiner (Africa and the Discovery of Ameriea, pa.s ! Est-ce une coïncidcttce
'7 I tls chit'Ils clo
Philadelphie, 1922, 11,13?)rapporte: < Des Nè-
gres habitaient à Darien avant 1513,c'est'àdire Nègres d'Afrique n'aboieni égitlctnetri paj; )r'
avan[ qu'aucun homme blanc y ait établi une ' , 1 1a 6 ' - r
t)ans I'art américaiu précolombien.
colonie permanente )). Peter Martyr (une con- rcllt't:stltllatrL ti:
l e m e n t t r o t t v é < l e s s c t t l p t t t r e s'I'('l':I'llllrtll.';
naissanee de Christophe Colomb) écrit : < Les Noirs attx lèvres é1lai.sse's, tltc. (l('s (-'ll
Espagnols trouvèrent des esclaves nègres dans pnlnls att Professeur Jefire.ys, avcc la mentrct
le pays. Ils vivent dans des régionse situées à t o u t à f a i t a c c e p t a b l e , q t t e l e - sd e t i r t i r : s d ' o r t g t n r
un jour de marche de Quarequa^et ils sont féro- américaine se sônt t'épaudttr'-.5t-)ll Aft"clttt' 1ll'ér'.
ces et crttels...Les indigènes de Quarequa sont lornbienne :
en guerre incessante avec ces Nègres. Le mas-
sacre ou I'esclavage, telle est I'alttlrnative < Bonafous (Ilistoire naturelle agricole et ci'tt
d'avenir des deux peuples >>.Gormara remarque nonrique de m:lis, Perli;, 1836, 1) menttt-rltnt:
d'une manière analogue : < Balboa trouva des < ...et Santa R,osa de Vrterbrl croit qtl(l lr Inilll
nègre;, esclavesdu chef. Il leur demanda d'oit aurait été apporté en Es1;agtlc l)ar lt,'s r\ral"rc

t2
il

:t:r t r c iz iènr es ièc l e D l . A i ' a p p u i d e c e tte a ffl r- cation de la présencede deux cultures agricoles
nnrtion, il faut mentionner que les premiers américailles en Afrique, avant que Christophe
::,rnis européens appropriés à cette céréale les Colomb ne soit jamais allé aux Amériques, €t
e sç c r ient ar r x A r a b e s ; te l s g ra n o tu rc o (Ita l i e), qui offre en outre une explication de la maladie,
s . ù r l l z l rcl o r n ( A t t g l t ' t e r r t ' .i 6 2 l l . T r i t i c t t m T t r r c i - mentionnée par Lady Lugard (A Tlopical De-
c rm (Hollandais, 1552),Trigo de Turkina (Espa- pendency, London, 1905,124),en L324,qui frappa
tne,, Turkish heude (Suède), Tlrkie Cornes une grande partie de la caravane de lVIsnsa
'.{n elet er r e, 1597 ).tti rk i s c h e s K o rn (Al l e ma gne). Musa à Touat ('In Salâh). C'est précisément ce
.{ noter que, même en Fspagne où beaucoup que provoque le pulex penetrans, sorte de pult-
cnnsrdèrent Chri.stophe Colomb comme le pre- culaire de I'Amérique tropicale. Ces navigateurs,
.rrer ult r odLlc t r . tu ' d um a ïs d a n s I' An c i e n Mo nde, au départ de I'Afrique, devaient charger les
n I'appelle Trigo des Tlrrkina. L'enchainement denrées alimentaires locales, et celles de meil-
. .q r qt r eà c e gr ain d ' u n n o m d é s i g n a n t Ie s A ra- leure conservation, I'igname et la colocase,
t"s . es t r r ne indic a ti o n c l a i re d e s a p ro v e n a nce, toutes deux ayant été trouvées par ailleurs cul-
l ' , r s q r ri l f t r t i n t r o d u i t e n E u r o p e . tivées en Amérique lorsque Christophe Colomb
y arriva. La présence des nègres dans ce pays,
" Conc lr r s ion.__ J e s u i s ma i n te n a n t e n me sure les têtes en pierres rondes représentant les nÈ
d 'a f f ilr ner le pos t u l a t s u i v a n t : l o n g te mp s a v a nt gres, ainsi que des vases de poterie gravées de
Chrislophe Colomh, les navigateurs arabes et physionomies de nègres, deviennent expliea-
-:S t r af r quant s d ' e s c l a v e s a ra b e s o n t e u d es bles >. (Fin des citations de Jeffreys).
'^.)nt ac içr é: t ét ésa v e c l e s A m é ri q u e s . C e tte sup-
;'<' r . s liion es l J us t i fi é e e t c o n fi rm& p a r l a pré- 'TEMOIGNAGE PIIILOLOGIQI"IE
ein('e d'rnte,-prètes arabes dans les iles atlan-
llQurlS.la connaissance et la situation de ees
iles et d'un lieu appelé Brazil. Iæs noms arabes Pour terminer, nous empruntoru quelques ren-
d.l cBS iles, du pic de Ténériffe. sont une indi- seignements au commandant G. Cauvet (Les
c:l:ron qu'rls étaient bien eonnus avant qUe les Berbères en Amérique, Alger, 1930),grâee à M. le
lsyr3gp,rls er, les Portugais, les ennemis avoués Professeur Ch. Pellat, qui a attiré notre atten-
dps Arabes, eussent pris po.sse.sslon de ces lles. tion srtr cet ouvrage :
(i,s navigateurs reprenant la mer aux Améri- < Quelques enn&s avant la conquête de ls
rl't,i.sfx)ltr lr. voyÊgede retour en Afrlque, auront Gnule trnnnalplne per Jules César, Quintus
r h rr r gr idt y r 1' lv y i s i o ndse p ro v e n a n c c &md rl c el ne Carrlllus Metellus Céler, l)ropréteur, qul gourver-
et delrr d'ent,re elles, se corurervant le mleux nait la Cts-alpine, reçut, dit-on, en cadeau d'un
-ent le mals et le mairioc" ôn a-ainsi une èiprij chef germrirn, des hommr:s noirs d'une race
inconnue, que la mer avait jeté sur les côtes
de la Germania. (Pline les prend pour Indlens).
I En nous référant directement à la source eitée
par Jeffrel's, nous avons constaté quelques légères
...8n réalité, e'était des Indiens d'Amérique.
Jusqu'à la découverte de I'Amérique (par Chris-
drlférences. Voicl ee qu'on lit textuellement :
tophe Colomb), on compte au moins quatre au-
. I.e premier botaniste, qul a parlé de Mais, Bock,
tres faits authentiques du même genre, et
C r n : u n l i v r e a l l e n r a n d i m p r i m é e n 1 5 3 2 ,4 0 a n s a p r è s Beuchat les ù enregistrés dans son lVlanuel
la Cocou'.'erte de I'Amérique, tlit que cette plante fut d'archéologie ancienne, p. 40) > (p. 7).
apportôo de l'Arabie-ffeureuse en Allemagne, et qu'on
!r nomn::rit hlé d'Aslo, gra.rrd blé, et grand rose&u < En recherchant les origings d'r Touareg, j'al
l!ph"r rnaFna) (p. 11). constaté que certAins noms de peuples berbères
r S.!orr cette eharte, publiée par Mallnarl (Storla étaient'portés des tribus indiennes d'Arnérique >
rflnei.:r o dr.l glà celtrbre sur Marehesato, Asti, 1810, (p. 9).
' I r - p f u t d ; r n s I ' a n n é e 1 2 4 A ,à u n e d e s é p o q u e s o i r
< Une tribu d'Almamy.habitait le llonduras...
.nr ; .uplos de l'Europe se mélèrent avec ceux de ayant précédé de peu I'arrivée de Colomb.,. L€
I Orianl. quo deux compagnons d'arnres de Boni- mot Almamy, corruption du mot arabe El-
"rt.' lIT. nr:rrrluis <lo Montferrat, rapportait de I'Asie Imâm..., a été adopté par les indigènes dtt Futa
llr:,'ur'.' tÂrralolit ) unc espèee de grain blanc et Djalon, pour désigner le prince qui les gou-
.àulo r;ir'ils donnèrent âux habitants du bourg verne )) (pp. 100-101).
c Ir:r'isa, clans le Ffaut-Monferrat, en leur désignant
c c f : a i r r s r . r r sl e n o m d e M a l i g a > ( p . 1 2 ) . < Chez diverses tribus d'Amérique du Sud, la
. On lit parallr-.lenrent qu'un auteur portugais, Santa Gandoura, vêtement flottant special aux Ber-
P . o s ar l e V i t e r b o , i n f è r e d ' u n a c t e d a t é d e 1 2 8 9 , q u e l e bères du Nord... > (p. 103).
llais titait connu en Portugal a.u 13" siècle... une telle < Certains vases d'Amérique... se rapprochent
con;ecture s acr'orde avec I'opinion de Valcarcel (Agri- conlme inspiration des poteries kabyles > (p. 108).
erdturn general, y gobierno de la Casa del Campo,
Yr,loneia. 1768-86), et d'autres auteurs qui prétendent ( Les Huares sont des Indiens du Nicaragua
que les Arabes apportèrent le Mais dans la Péninsule établis au Mexique. (Les Houara avaient donné
Hrrpanique a. rcf. Hlstolre nnturelle agrlcole et 6eo- leur nom à l'île de Palma qui s'appelait Bene
æmlque de lfrris, par Matthleu Bonafous, Paris I{oare) > (p. 295).
Lr36r. < Chapitre IV. Nomenclature des noms de tri-
lrs autres extraits de Jeffreys semblent provenir bus communes à la Berbérie et à I'Amérique I
d'rutres sourees. J'ajoute en passant qu'en turc le (pp. 18S-430).Signalons en passant que Cauvet
qôoi mais est < Mislr r, et le même mot désigne y relève 7? noms, dont certains semblent être
rt3Xpte. douteux.

l3
I\lttsttlttrartrslt
pagne. C'est une. époqtll.:\t^lt: perdatenL
DIVNR'S vraient ceræs âtJ rlâtaittes .ou'lls
QUELQUES FAITfi -i'âîrit)re-plan pertes eux ad-
awr Amerik'a > mais non sans tÀiiïg*iîô-t**qtl des mcÊLlrsct clÙ
Dans son travail ér-udit'
- i^|J?b 1939' t' '43' versaires' D€ 1à,
(dans : le Ma'aiii, Azanigarh/Inde' ouvrases du Droit
cite Ies
stËmân Nadwiqui men- rèsles de la pt'otliiËîàitïiétnyl.qpe' regles qur vr-
ffi"ïos-ib6, 24Ë:iàbl,
o'iË""xdàigoun (p' 45) internattonat t'ôâ"il'iu-en qtti rlctt'u-
nrélogom.næ
qu'au liiii";-à-u-g; tiectè de I'Hégire - saient stlrtout .tÉî^i'*it't11-T]tll.ytmiIrIS
rtàiiiitttt rlrtéruLs <'ottIrc ct'rr]: cl ''
iionnent certains pirafes daient leurs
14' siècleOe |erË'"Ëiétlenne --_ atteint une ue EuroPéetrs.
européenr,,uotlïtt'.P;;-lP^"3Id' Quelquesprt-
dans l'AtlanttqiËi' ifJ aYolglt,fait
su1-la cot'edu Maroc'
scnniersqu'tlsîei-tOitent apprirent strff,samment C ON C I,U S I()N
I-,orsqueIes tttf ou*l qtte'dans leur
t'arabe. its ractiriiËi*t âu'sttttan tituIII l'trr tI'l
ôât' Ic fer; c' est qttclqtte s ..iUt)rtécs- éparses
esL r19
i i e d ' o rtg i n e , u ;" ' ;;^ ' ô o n "*'!ouie
oi t
la terre' et ce
Ces
iivec cli: ta co/ire î;';;- pcur-irrreque iniïr.i,o- q:..ilitt*irnit'é
mais il]ii)l'oi
qu'ôtr emploie dans les combats; cottIitrtttl'
Àeulenrent ltne ïËaiirc ul?:"\t époque' IIL' r:t'r
sont des llierres îô re it' .etc' rbn l (hal dottn n u c t r r i ô ' î a ô é '
e r q u ' i i s u ro ru i e T i Ï qt'ott lrarvient à nenclante' ct (tÙ
r l.ute que, . ;'ti^;;; îilfg^ orétctlclre atl mînoPi'r'c-dgl'.invtlnt'ions
déti U éré'

l riLt.nl:fl}''i,;iii'\:l'li]:
c i :te i l e , e t n o n p a r tl n v o yage àéco.tvcr'tes:toiif-vii.r'rdes(l()l]I}i'est.tdt'sf
Sulaiman Nadwi ^cite enluite
de Leu Wtrri :Irl ' i
pnirâàeiprrlô,
*À ti i " a .119.' ipour
igza-+1'
les recherches
ni t" overy' of
tt" signaler que
irJiT[l{.'tu'T
GèoHrephv, t+:'eoî;
qui.1::t')l-' < Ils (c't'Sf i./ril
clc Tvr c't de Sttitr
America, peau rg\rg:e-':ort- les mrtrch:rncls irvurrt'irrct-tx les Aq';rt
les langues cies ainéricairls.de' -iôrmes au moins du d'origine pnnnicùlriiiJ
nit"ignir-ent
cltt (ltr
rrennent des ti,;tt";;r'éJ-a"iuiit oé employées llttisqtte .leq nit'lrlniries-cart'iragiltorses
t r o t r v c ( 'os r t
13 siècle;
""r"XitltJ'tïtt a"e colomb avait
-d'or' t r i è m e s r e c t et i i i i i i t ' i ' c ' o c?cl ildl .enntt o l i e des Aq'.t't'
dans les lansu.Jittiti'iii911* qui avatent l'île de Corvo*,;'ii;i'1'rltts
trour'é en rmJr-rqti9,'aes nr-e99,s ' ' ; L r$ t ) n f , t m ; l l l r t t i t
i;Afriqué occidentale' et que tes Ce sonr lcs 'uiusttlni'rns Qtli cllrts crrrtnx'
éte import.., â*'
leurs cartes aussi uien dan;"i;'îËA!flt,,:""
martns, à ,'.rî" ap;iliiè' cachaient et en nrpogt*:niàn a v a : r t . l ' e s s o r de lrr^:'T]l':
m a ri Itme s . d t r I ' E u r opr' o('cl(l'
-oans ot c h e z l e s c f t u e i s " - p e u p t e s à ce que g':l:1:'
On se sotrviend'ra-qu'en décembrtune191ï- région Î,âlc.Rien A'etàirn'ani'alors et des"tl tradtti'-i
avait aecor'tverî^'âit" rvie.xique' lîËît^iiiôiiîé dâ' ônnir'issances
j;;;ù lieque"ice par les Euro- co'nme ceux'ci' des leur's
auparavant, mulsulmane' qul de ieurs oevaiâeii'
péens, toure'ïË'" pôïoiu4.u
ailaii etre arrivée ià- -iô'il'
parlart encore iâ;"Ë-; 'siccles' .it lu /tr't'ttt' t'l IIt tr
l;iùF Dans des excava- Lu retlttctir'ttt tlt'
--
bas depus "tiouïï oË rrtritrtt'<lc'r r'ilrilr"
tions, on a àes inonnaies arabes au Ie sttlle de certui'l'(i l'(l'l's('of's il rr'{'\l l'
it I ' t r t r t 1 , t 1 1 'r !
Mexique. utt t1r{tltd .di t l t ' ' s r i ; ) r t ' l tt ' r " ' '
le premler voyage "
,,r.551lrle' lors
ç f d e I u t ' < i t t ' t ' t ' l i t ' t t t
On ne peut pas oublrer.que ( Ill " l l ' )
d e C b l o m u o â | J à e " î â i ' -eiacuêi
' i e d - è m ôGrenade'
o ù l e s M uen
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