Les Fonctions Du Connaissement
Les Fonctions Du Connaissement
Les Fonctions Du Connaissement
Un reçu de la marchandise
C’est la première fonction historique apparue du connaissement et en théorie la seule dans le
cadre d’un contrat d’affrètement. Elle s’est renforcée dans le temps et est devenue
extrêmement importante dans le contrat de transport.
C’est un document dans lequel le transporteur ou son représentant reconnaît avoir reçu la
marchandise qui y est décrite, en vue de son transport maritime. Le transporteur est tenu de
délivrer ce document au chargeur (article 3.3 de la Convention de 1924) après avoir reçu et
pris en charge les marchandises.
En pratique, c’est souvent le chargeur qui rédige le document. Une fois les marchandises
embarquées, il le soumet au transporteur qui le signe et atteste ainsi de la réception des
marchandises à bord. Les marchandises doivent y être décrites avec précision (article 3.3 a, b,
convention de 1924). Quand le connaissement est émis dès réception de la marchandise par le
transporteur, et avant même que les opérations n’aient commencé, il est désigné sous
l’appellation « connaissement reçu pour embarquement ». Il sera transformé en «
connaissement embarqué » lorsque la marchandise aura été effectivement mise à bord. Seules
les mentions « embarqué », « à bord » ou « shipped on board » indiquent que le
connaissement a été délivré alors que la marchandise se trouve à bord. C’est celui qui sera
requis en matière de crédit documentaire.
Cette première fonction est extrêmement importante car elle signifie que le transporteur prend
juridiquement en charge la marchandise. Dès lors, il est tenu d’une obligation de résultat
quant à l’état de la marchandise à l’arrivée.
Un titre négociable
C’est sa deuxième fonction et sa grande originalité. Il représente la marchandise mais aussi les
droits qui lui sont attachés. C’est en grande partie pour cette fonction que le transport des
pondéreux et hydrocarbures se fait encore actuellement quasi exclusivement sous
connaissement et sous sa forme papier traditionnelle.
Le connaissement peut revêtir différentes formes : « nominatif » (le nom du destinataire est
mentionné), « à ordre » (le nom du destinataire est précédé de la mention « à l’ordre de » ou
au porteur). Dans ces deux cas, le titre est négociable et peut se transmettre par les voies
simplifiées de l’endossement.
C’est dans ce domaine que la différence entre les deux contrats « charte-partie » et
connaissement est la plus importante car le régime juridique applicable n’est pas le même.
Liberté contractuelle entre fréteur et affréteur pour l’un, dispositions impératives de la
Convention de Bruxelles et de ses protocoles 1968 et 1979 applicables pour l’autre.
Les compagnies maritimes peuvent faire payer des frais de location d’un conteneur qu’elles
appellent « surestaries » tant que celui-ci est sur parc dans le port. Quand le conteneur sort
du port pour être livré au client, cette charge prend le nom de « détention ». Celle-ci ne cesse
que lorsque le conteneur est restitué à la compagnie soit sur le port de déchargement soit sur
un parc intérieur autorisé par l’armateur. Le chargeur doit alors s’acquitter d’un droit de
remise sur parc appelé « drop off ». Ces frais de retour ne sont pas dus si la compagnie
maritime organise la livraison à domicile du conteneur. On parle alors de « carrier haulage
», par opposition au « merchant haulage » lorsque le post-acheminement est assuré par le
chargeur ou son représentant.
Ces charges de locations du conteneur doivent faire l’objet de négociations fines entre les
chargeurs et les compagnies maritimes ou leurs agents car elles peuvent représenter une part
significative de la valeur totale du transport de bout en bout.
Un manifeste peut être échangé à des fins commerciales, par exemple entre deux agents
maritimes, au port de départ et au port d’arrivée. Le manifeste peut également être préparé à
des fins réglementaires, en particulier le manifeste des douanes qui doit être envoyé à la
douane à l'arrivée dans le premier port du pays. Généralement, il n’y a pas une grande
différence entre le manifeste de douane et le manifeste de fret en ce qui concerne les
renseignements. Par contre, le statut juridique des deux documents est complètement
différent.
Un manifeste de chargement est une énorme compilation de documents papier qui peut
accompagner les marchandises sur le moyen de transport ou être envoyé séparément (par
courrier). L'arrivée tardive du manifeste peut ralentir considérablement la présentation en
temps voulu à la douane, ce qui peut retarder le chargement et le déchargement des
marchandises.
L’envoi du manifeste et des connaissements par voie électronique permet de communiquer à
l'avance les renseignements sur les marchandises, même si les marchandises continuent d’être
accompagnées de documents papier. Les exigences actuelles en matière de sécurité rendent
ces avantages encore plus intéressants, du fait que les autorités souhaitent recevoir les
renseignements détaillés sur le chargement suffisamment à l'avance pour procéder à une
évaluation adéquate des risques. C’est donc devenu une habitude d'échanger, le plus tôt
possible, des renseignements sur les envois individuels.
Détermination des taux de fret
Dès l’abolition des conférences en Europe fin 2008, les armateurs sont devenus libres de fixer leurs
tarifs dans le respect des règles de concurrence. Pour déterminer son prix, le transporteur calcule le
coût à la cellule (slot), soit, sur un porte-conteneurs, l’emplacement d’une boîte de 20 pieds. Pour
cela, il considère les frais de fonctionnement du navire – capital, équipage, assurances, combustible –
et les coûts inhérents à la route desservie – frais de passage portuaire, coûts éventuels de canaux...
L’augmentation de la taille des navires a pour effet de réduire les coûts unitaires. Ainsi, les taux de
fret ne cessent de chuter depuis une vingtaine d’années, hormis quelques hausses ponctuelles. Cette
tendance baissière sur le long terme s’explique à la fois par les gains de productivité réalisés et par la
surcapacité qui a pénalisé les armateurs ces dernières années, du fait de la crise économique et de la
frénésie d’achats de gros navires à laquelle ils se sont livrés (voir le chapitre « La Ligne maritime
régulière »). Ce déséquilibre entre l’offre et la demande a contribué à accentuer cette chute dans des
proportions dangereuses pour les armateurs, de l’été 2008 jusqu’à la fin 2009.
Le taux de fret dépend également des « Liner terms », c’est-à-dire les conditions d’un transport
maritime de ligne régulière. Ils permettent de déterminer la part des frais de manutention portuaire
incluse dans le taux de fret. Celle-ci est définie par des expressions telles que « de quai à quai », « de
bord à sous palan » ou « de bord à quai » pour le fret conventionnel ou roulant. Les liner terms
généralement appliqués aux conteneurs sont « CY/CY », soit de terminal à conteneurs à terminal à
conteneurs (Container Yard), « Free in/Free out », ce qui signifie que toute manutention est exclue
du taux de fret, ou une combinaison des deux : « CY/Free out » et « Free in/CY ».
Le liner term appliqué au groupage conteneurisé peut être CFS/CFS (Container Freight Station,
plateforme de groupage/dégroupage). Il peut comprendre des frais d’empotage et d’embarquement
ajoutés par l’armateur ou le groupeur (NVOCC) (voir le chapitre « Les Métiers du transport
maritime »). Les liner terms varient d’un armateur à l’autre et d’un port à l’autre.
Les opérations de manutention non comprises dans les liner terms et donc non couvertes par le fret
sont les THC (Terminal Handling Charges), qui sont facturées en plus par l’armateur. C’est ce dernier
qui détermine leur application et leur montant.
Les armateurs peuvent compléter le taux de fret en fonction de deux facteurs liés, en principe, à la
conjoncture : le BAF (Bunker Adjustment Factor) pour couvrir les fluctuations du prix du carburant et
CAF (Currency Adjustment Factor) pour couvrir celles du dollar et le risque de change induit. D’autres
surcharges non comprises dans les frets peuvent venir gonfler la facture du chargeur (voir ci-
dessous).
Port Congestion
Un navire se présentant dans un port congestionné devra attendre, parfois plusieurs jours, avant de
pouvoir décharger sa cargaison. Les compagnies appliquent donc une surcharge afin de compenser
cette « perte de revenus ». Les principaux ports soumis à une congestion se trouvent en
Méditerranée (en Algérie, notamment) et dans le golfe Persique.
Surestaries
Les surestaries sont des indemnités que l’affréteur doit payer à l’armateur du navire, dans un
affrètement au voyage, quand le temps de chargement et/ou déchargement dépasse le temps de
planche prévu dans le contrat de voyage, que ce dépassement dépende ou non de sa volonté, par
exemple en cas de grève ou de congestion portuaire. Par extension, dans le trafic maritime
conteneurisé, les compagnies maritimes appellent « surestaries » les frais de location du conteneur
tant que celui-ci est sur parc dans le port (voir le chapitre « La Tarification dans la ligne régulière »).
Le rapport poids/volume : « 1 tonne = 1 m3 »
Dans le transport conventionnel et le groupage, le fret de base est calculé selon la règle du rapport
poids/volume et selon le principe 1 tonne = 1 m3. Le tarif est établi en unité payante (UP) qui est
équivalente soit à la masse exprimée en tonne, soit au volume exprimé en mètre cube, toujours « à
l’avantage du navire », c’est-à-dire du transporteur. C’est donc la valeur la plus élevée qui est
retenue. Si un chargement a une masse de 6 tonnes et un volume de 9 m3, il en coûtera au chargeur
le prix de 9 UP. S’il a une masse de 7 tonnes et un volume de 6 m3, la valeur retenue sera 7 UP.
Voici une liste des frais que vous devrez prendre en compte pour le transport maritime de
votre marchandise :
Coût de transport
Frais de débarquement
Frais de magasinage
Frais d’entreposage sous douane
Frais de transitaire
Droits de douane
Frais d’acheminement jusqu’à votre lieu d’activité
TVA sur achat
Et d’autres encore peuvent venir s’ajouter : prévoyez toujours un imprévu dans le calcul de
votre budget
Types de documents
Attestation (Commerce). Acte écrit qui confirme l'authenticité ou la vérité de ce qui est attesté
ou déclaré. Elle sert comme élément de preuve dans un dossier.
Ex. Attestation de vérification des importations
Autorisation Acte écrit, délivré par une autorité compétente et qui confère à son détenteur le
droit d’exercer une activité « surveillée ». Document administratif pour le contrôle
du commerce extérieur qui autorise l'importation ou l'exportation de produits
« contingentés » ou « réglementés ».
Ex. Autorisation de mise sur marché
Bon (Commerce). Attestation qui contient une liste détaillée des marchandises ou colis.
Il confirme l’approbation du donneur d’ordre (l’émetteur) pour exécution de la
prestation; et doit être conservé par son destinataire comme preuve de cette
approbation.
Bordereau Liasse de papiers. Relevé détaillé d'articles, de documents d'un dossier. Relevé
récapitulatif d'opérations financières, commerciales. C’est en quelque sorte un
historique de données.
Ex. Bordereau d’instruction
Lettre (Transports). Il s’agit en général d’un contrat entre deux parties. C’est un
formulaire qui contient des informations détaillées sur la nature du contrat, l’objet
de la prestation et les coordonnées des parties concernées.
Ex. Lettre de voiture
Préavis (Logistique). Avis donné par avance, qui précède le fait qu'il annonce. Document
à travers lequel l’émetteur informe le destinataire sur l’imminence d’une opération
logistique avec des informations précises sur le lieu, la date, les moyens et parfois
le chargement.
Ex. Préavis d'enlèvement, Préavis de livraison
Procès verbal Acte juridique écrit qui retranscrit des constatations, des déclarations ou une
(PV) situation. Un procès-verbal est un écrit dans lequel un inspecteur rapporte les
constatations qu’il a pu faire.
Récépissé Document écrit certifiant que l'on a reçu quelque chose. Dans la procédure de
déclaration en détail, le récépissé certifie que son émetteur a perçu une redevance.
Titre En matière de logistique et transport, un titre est un document qui vous confère le
droit de jouir d’un service ou d’exécuter une prestation. D’une manière générale
(mais cela n’est pas toujours le cas), les mots « Titre de…» dans ce contexte
peuvent donc être considérés comme une « Autorisation de… ».
Titre de Un titre de circulation n’est qu’un permis de circuler, un outil de contrôle des gens
circulation du voyage. Principalement destinés aux personnes vivant dans les campings cars,
ce sont des documents qui justifient à la fois :
- de l’identité du voyageur
- de sa commune de rattachement, voire de sa profession.
Titre de police Tout document permettant à l’agent de police de faire une identification.
Aucun lien n’est donc à faire entre le titre de propriété et les documents de
transport et logistique. Dans certains cas cependant, la « Facture totalement
payée » d’un bien neuf et le « Certificat de cession » d’un bien d’occasion sont
des formes de titre de propriété.
--------------
Voir aussi : Connaissement et propriété des marchandises
Titre de transport Document qui confère à son émetteur le droit d’effectuer la prestation de
transport ; et à son receveur, le droit de jouir de la même prestation. Ce sont les
billets ou tickets de voyage lors d’un transport de personnes, ou les documents
représentatifs de la marchandise lors du transport de marchandises.
Utilisée à des fins statistiques, l'attestation d'importation est une des pièces
du dossier de domiciliation bancaire. Elle est visée par la douane dès
l’arrivée des marchandises et est remise à la banque pour apurement du
dossier de domiciliation.
Autorisation de Document écrit, délivré délivrée par le Ministre chargé de la santé publique,
mise sur marché pour la commercialisation d'une spécialité pharmaceutique, après
évaluation de la qualité, de la sécurité et de son l'efficacité. Il est exigé lors
de la déclaration en douane.
Avis de passage (Douanes). Document que le transporteur remet au bureau de passage lors
du franchissement de chaque frontière dans le cadre d'une opération de
transport effectuée sous le régime du transit communautaire. Ce document
sert à matérialiser ce franchissement et éventuellement à établir des
présomptions sur la localisation des infractions ou des irrégularités
commises dans le cadre de l'application de ce régime.
Avis de règlement Note qui informe le destinataire qu’un règlement a été effectué dans son
bancaire compte bancaire. Elle précise l’objet du règlement
Bilan technique Document personnalisé établi par un expert afin de chiffrer le plus justement
possible la valeur de remplacement d'un véhicule.
--------------
Voir aussi : La visite technique automobile
Eléments à contrôler sur un véhicule routier
Bon à délivrer (BAD) Acte par lequel l'administration des douanes autorise la livraison des
marchandises, placées sous surveillance, aux fins prévues par le régime
douanier sous lequel elles sont placées (en général, l’entrepôt).
--------------
Voir aussi : Les régimes douaniers économiques
Bon à enlever (BAE) Le BAE (Bon A Enlever à l’import / Bon A Embarquer à l’export). est un
acte par lequel l'administration des douanes autorise l'enlèvement des
marchandises, placées sous surveillance, aux fins prévues par le régime
douanier sous lequel elles sont placées.
Bon à transiter Acte par lequel l'administration des douanes autorise le transit des
(BAT) marchandises, placées sous surveillance, aux fins prévues par le régime
douanier sous lequel elles sont placées (en général, le transit).
--------------
Voir aussi : Les régimes douaniers économiques
Bon d’amirauté (Transport maritime). Lors d’une action en justice de droit maritime contre
un navire, le bon d’amirauté prend la place du navire en tant que garantie
de paiement de toute valeur qui doit être accordée au requérant. Au
paiement du bon, le navire est rendu à son propriétaire.
Bon de transporteur Bon requis des opérateurs de vols nolisés garantissant que les passagers
aérien ne seront pas laissés en plan.
Bulletin de pesée Relevé ou note faisant le bilan du poids de la marchandise par espèce, ou
par essence.
------------
Voir aussi : « Ticket de pesée »
Carnet TIR (Douanes). Le Carnet TIR est un document de transit douanier utilisé pour
démontrer l'existence de la garantie internationale pour les droits et taxes
pour les marchandises transportées sous régime TIR, dans la limite des
montants définis par les parties contractantes et sous conditions stipulées
dans la Convention TIR.
Un Carnet TIR individuel ne peut être utilisé que pour un seul transport TIR.
Une fois que le transport TIR a pris fin au bureau de douane de destination
des marchandises, le conducteur se voit remettre le Carnet TIR dûment visé
par les autorités douanières de destination. Les autorités douanières doivent
immédiatement confirmer la fin du transport TIR de manière électronique via
SafeTIR. Le Carnet TIR est alors renvoyé à l'association, puis transporté à
l'IRU pour le contrôle final et l'archivage.
-----------
Voir : La convention TIR
Carte grise (Transport routier). Document comportant tous les caractéristiques d'un
véhicule immatriculé.
--------------
Voir aussi : Les documents de bord du transport routier
Carte verte (Transport routier). Carte rose en Afrique centrale : c’est un document, qui
permet de justifier de la souscription d'un contrat d'assurance automobile.
Elle mentionne la désignation et l'adresse de l'assureur, le souscripteur, le
n° de police, la période, la nature et le type d'assurance.
Certificat Document qui certifie que l’empotage a été exécuté de manière appropriée,
d’empotage dans le respect des lois et normes de sécurité (séparation des produits
incompatibles, arrimage et équilibrage du chargement dans l’unité de
transport). Une certification d’empotage délivré par un organisme
compétent est demandée pour toute expédition de marchandises
dangereuses en container.
-------
Voir : Règles liées au chargement / déchargement des véhicules
Gabarits et poids des chargements des véhicules routiers
Législation relative au chargement des véhicules routiers
Gestion d'entrepôts, aires de chargement et de déchargement
Certificat
Voir : « Carte grise »
d’immatriculation
Certificat Document qui certifie que l’inspection a été faite dans le respect des lois et
d’inspection normes, et enfin atteste qu’aucune anomalie n’a été décelée.
Certificat L'ionisation est l'action qui consiste à enlever ou ajouter des charges à un
d’ionisation atome ou une molécule. C’est un procédé utilisé pour réduire le nombre de
micro-organismes pathogènes dans les ingrédients alimentaires, afin
d'accroître la durée de conservation du produit final.
Certificat d’origine Document attestant de l’origine d’une marchandise et établi par une autorité
habilitée dans le pays d’origine. Document ayant une valeur indicative ne
liant en rien le service de douane d’importation.
Visé par les chambres de commerce, le certificat d'origine est souvent exigé
à l'importation (contrôle des quotas, application de tarifs préférentiels). Le
certificat d'origine est aussi exigé dans le cadre d'un crédit documentaire.
Les principaux types : MINEF, EUR1, OIC
Si la fabrication du produit est issue de plusieurs pays, il sera mentionné
dans le certificat d'origine, le pays où a eu lieu la dernière transformation.
--------------
Voir : Les acteurs de la réglementation douanière
Certificat de (Transport routier). Document complété par le propriétaire d'un véhicule lors
cession de la cession à un tiers.
Certificat de Document certifiant qu’une fumigation a été effectuée par des opérateurs
fumigation spécialisés ou un organisme accrédité dans le pays d’origine. Elle est
réalisée dans l’entrepôt ou dans le conteneur avant l’expédition par bateau.
Certificat de jauge (Transport maritime). Carte d'identité du bateau, délivré par l'autorité
compétente, sur base du jaugeage et du mesurage exécutés par un jaugeur
officiel. Il mentionne les caractéristiques du bateau (nom, dimensions,
propriétaire, etc.)., ainsi que l'enfoncement par cm et la charge
correspondante.
Certificat de qualité (Certificat de conformité aux normes de qualité). Document qui atteste de la
conformité aux normes en vigueur sur le marché communautaire (Qualité
des fruits et légumes importés, normes de construction des véhicules
automobiles).
Certificat de (Transport routier). Document délivré par une préfecture ou sous préfecture
situation du lieu d'immatriculation sur présentation de la carte grise indiquant
l'existence d'un gage ou d'une opposition administrative.
Certificat EUR1 Document appelé aussi « certificat de circulation » qui atteste de l’origine
des marchandises dans le cadre de certains accords préférentiels.
--------------
Voir aussi : « Certificat de circulation »
Certificat formule A Document appelé aussi « certificat de circulation » qui atteste de l'origine
dans le cadre du système de préférences généralisées (SPG). accordé par
l'Union européenne à certains pays en voie de développement.
--------------
Voir aussi : « Certificat de circulation »
Certificat Titre de commerce extérieur délivré par une autorité compétente du pays
international exportateur, à l’attention d’un client étranger qui doit obtenir une autorisation
d’exportation d'importation de son propre gouvernement afin de pouvoir importer des
marchandises ou technologies.
--------------
Voir aussi : « Autorisation d’exportation »
Certificat Titre de commerce extérieur délivré par une autorité compétente du pays
international importateur, à l’attention d’un fournisseur étranger qui doit obtenir une
d’importation autorisation d'exportation de son propre gouvernement afin de pouvoir
exporter des marchandises ou technologies.
Certificat sanitaire Document délivré par les services vétérinaires d'un poste d'inspection
vétérinaire frontalier (PIF). d'entrée sur le territoire communautaire. Il atteste, après
contrôle, que les viandes ou produits dérivés sont exemptes de toute
infection.
--------------
Voir aussi : L’inspection sanitaire vétérinaire
Exercice du mandat sanitaire vétérinaire
Charte partie Document émis en cas d’affrètement de navire. Il fixe les conditions
contractuelles de l’accord selon des formes libres et à la discrétion des
parties. Il existe cependant des chartes types (Gencon, Synacomex,
Intertankvoy…).
--------------
Voir aussi : Types de contrats en transport maritime
Connaissement (Transport maritime). « Bill of lading ». Titre représentatif de la marchandise
lors d’un transport maritime, tenant lieu de reçu de ce que l’armement charge
à bord du navire. Titre négociable, le connaissement est établi par l’armateur
et il permet au destinataire de réclamer la marchandise auprès de
l’armateur.
Déclaration (Douanes). Déclaration détaillée des marchandises exportée, faite sur des
d’exportation (DE). imprimés types « D.E » conformes aux modèles officiels conservés à la
Direction des Douanes. Dans la déclaration d’exportation, le déclarant
indique le régime douanier à assigner aux marchandises et communique les
éléments requis pour l'application des droits de douanes et taxes et pour les
besoins du contrôle douanier.
Déclaration (Douanes). Déclaration détaillée des marchandises importée, faite sur des
d’importation (DI). imprimés types « D.I » conformes aux modèles officiels conservés à la
Direction des Douanes. Dans la déclaration d’importation, le déclarant
indique le régime douanier à assigner aux marchandises et communique les
éléments requis pour l'application des droits de douanes et taxes et pour les
besoins du contrôle douanier.
Déclaration en (Douanes). Déclaration détaillée des marchandises faite sur des imprimés
détail conformes aux modèles officiels conservés à la Direction des Douanes.
Dans une déclaration en détail, le déclarant indique le régime douanier à
assigner aux marchandises et communique les éléments requis pour
l'application des droits et taxes et pour les besoins du contrôle douanier (voir
« DSV »).
--------------
Voir aussi : Formalités de déclaration en douanes
Facture consulaire Exigée par certains pays, la facture consulaire fournit le détail des biens
expédiés et informe sur les identités du donneur d'ordre et du destinataire et
sur la valeur de l'expédition. Elle est certifiée par une administration du pays
de destination et doit être présentée à un commissionnaire en douane.
Facture définitive Document comptable délivré à un client par son fournisseur lorsque sa
prestation est terminée. C’est la base de cette facture que le paiement est
clôturé. La facture finale comprend :
Facture pro forma Facture portant la mention « pro-forma ». c’est un « devis » qui détermine
les grandes lignes de la vente. Elle matérialise l'offre commerciale, peut être
numérotée comme une facture définitive et doit notamment préciser la chose
ou le service, le prix et sa date limite de validité, les conditions générales
d'exécution et de livraison, et éventuellement les délais d'exécution des
obligations.
Lettre de crédit (Banque). Document émis par la banque de l’acheteur ou importateur afin
d’assurer le paiement des biens et services importées. La banque émettrice
met à la disposition du bénéficiaire la somme convenue entre les parties,
conformément aux termes et conditions de la lettre de crédit.
--------------
Voir : Les lettres de crédit et de garantie bancaires
Lettre de Transport La Lettre de Transport Maritime (LTM) est un document utilisé en matière
Maritime de transport maritime. Elle est délivrée par le chargeur à chaque propriétaire
de marchandise lors d’un envoi de groupage.
Licence de « Ou LTA » Document délivré par les autorités compétentes d'un Etat,
transporteur aérien attestant que le transporteur aérien concerné possède des compétences
suffisantes pour assurer en toute sécurité les activités de transport aérien
qui y sont mentionnées.
Licence (Transport routier). Document délivré par l'Etat dont relève une entreprise
d'exploitation l'autorisant à effectuer, contre rémunération, le transport demandé.
Liste de colisage C’est un document de contrôle des marchandises qui fait ressortir les
caractéristiques des divers colis constituant une expédition (nombre, poids,
marque). Le total devant correspondre avec les indications des autres
documents.
Note de provision (Transport fluvial). Reçu rédigé par le batelier pour la provision qu'il a reçue
sur le fret stipulé dans le contrat d'affrètement.
Ticket de pesée Reçu attestant, dans un magasin, que l'on a accomplie la pesée des
marchandises. il renseigne sur le poids de la marchandise pesée.
------------
Voir aussi : « Bulletin de pesée »
TSL Trans. – Service – Line. Document individuel (sous connaissement) délivré
par le chargeur à chaque propriétaire de marchandise lors d’un envoi de
groupage. C’est l’équivalent de la LTM « Lettre de Transport Maritime »
--------------
Voir aussi : Les titres de transport
Connaissement et propriété des marchandises