MartinLatulippe Éveillerlinvisible
MartinLatulippe Éveillerlinvisible
MartinLatulippe Éveillerlinvisible
ISBN 978-2-89627-163-4
Tous droits réservés pour tous pays
© 2008 Martin Latulippe
© 2008 Les Éditions de la Francophonie
Il est interdit de reproduire cet ouvrage en totalité ou en partie, sous quelque forme
et par quelque procédé que ce soit sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur,
conformément aux dispositions de la Loi sur le droit d’auteur.
Remerciements
« La vie se résume par nos victoires intérieures au fil des ans,
par nos décisions à vivre chacune de nos journées avec passion,
et par notre capacité à aider les autres sans rien attendre en
retour. À vrai dire, la vie ne devrait avoir aucune échelle de
mesure. Une victoire ne devrait toujours demeurer qu’une
victoire, grande ou petite ; un choix ne devrait toujours demeurer
qu’un choix, facile ou difficile ; et aider ne devrait jamais être
un acte que l’on quantifie, que vous ayez aidé une personne
ou un million. »
Martin Latulippe
A
u fil de notre existence, il n’est pas rare de voir les gens
qui nous entourent, nos proches ainsi que les médias
venir nous mettre sous le nez différents héros dans
l’intention la plus humble de nous inspirer dans nos choix de
vie. Que ce soit des millionnaires du sport, des artistes, des
politiciens, de grands décideurs, des chefs d’entreprises ou
autres, l’héroïsme nous est présenté sous toutes ses formes.
I
l était environ six heures du matin. L’horizon, qui donnait
sur le désert, était le théâtre d’un merveilleux lever de soleil
à en couper le souffle. J’étais à Pushkar, une mignonne
petite ville au nord-ouest de l’Inde. Au seuil du petit café où
je m’apprêtais à entrer, on pouvait y lire le mémo qui suit :
« Aujourd’hui est le début d’une nouvelle aventure. Je me suis
fait donner cette journée telle un cadeau. J’ai le choix de la
perdre ou de la vivre jusqu’à la dernière seconde. Ce que je ferai
aujourd’hui doit être important, car j’y échange une journée de
ma vie. Lorsque demain viendra, cette journée sera terminée
à tout jamais, laissant en arrière ce que j’aurai bien voulu y
mettre. Je veux qu’elle soit brillante et non sans éclat, remplie de
victoires intérieures et non d’échecs afin de ne jamais regretter
d’y avoir échangé une journée de ma vie. Je souhaite avoir la
10 Éveiller l’invisible pour Réaliser l’impossible
Bon succès !
Commentaires
C
e livre aura l’effet d’un véritable réveille-matin pour
plusieurs lecteurs! Il y a quelques années, nous avons
embauché Martin Latulippe pour une conférence-client.
Aujourd’hui, ses leçons de vie et, surtout, de succès me guident
toujours.
Ghislain Maillet, District Vice-President,
Québec/Atlantic Fidelity Investments Canada
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Namasté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
La théorie du cœur de pomme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Faites un pas vers la vie… et la vie se chargera
d’en faire un vers vous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Un pépin de pomme… sur l’adversité . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Avoir le courage de vivre avec raison d’être . . . . . . . . . . 39
Sortez de votre caverne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
La fable de monsieur Ouimais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Avoir la détermination de ses ambitions . . . . . . . . . . . . . 51
Le trait d’union, votre ligne de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
L’honneur de devenir un champion vs
le choix d’être un champion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Ces petits ruisseaux qui mènent au succès . . . . . . . . . . . 69
La roulette russe de la vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
Quelle est la véritable image de votre potentiel ? . . . . . . 79
L’effet miroir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Comment gagner à la loterie 7/24 ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Le concierge de votre esprit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
18 Éveiller l’invisible pour Réaliser l’impossible
I
l y a quelques années, j’ai réalisé un rêve que je caressais
depuis longtemps, soit celui d’aller en Inde. Les premières
heures en Inde sont très intenses. Des centaines et des
centaines d’automobiles se déplacent avec comme moyen
de signalisation… le klaxon, c’est tout. À travers tout ça, des
motocyclettes avec deux, trois ou quatre personnes dessus,
des charettes traînées par des chameaux, des centaines de
bicyclettes, des éléphants, des chiens qui vagabondent à
gauche et à droite, des itinérants, des enfants de la rue, des
cochons et des vaches qui se nourrissent à même les rebus
qui traînent à perte de vue le long des chemins, des vendeurs
qui vendent nourriture, thé, arachides, tissus, statuettes et
autres cossins inimaginables…
des sincérités que les Indiens regardent les passants dans les
yeux, joignent les mains comme s’ils s’apprêtaient à prier et
se penchent en votre direction en disant « Namasté ».
Namasté !
La théorie
du cœur de pomme
U
n sage enseignant fort apprécié de ses étudiants se
présenta dans sa salle de classe avec une belle grosse
pomme rouge, ferme et éclatante à la main. La salle
était bondée à pleine capacité. Il s’agissait du dernier cours à
vie de ce professeur avant qu’il se retire de l’enseignement.
Ce professeur avait toujours les mots justes pour inspirer ses
étudiants. En plus d’être un excellent enseignant, son contenu
de cours était constamment parsemé de blagues, d’anecdotes
captivantes et d’histoires touchantes. Les étudiants s’atten-
daient donc à une leçon remplie d’émotion.
L’étudiant poursuivit : « La vie n’est pas aussi rose que ça,
monsieur. Ça prend de l’expérience et personne n’est prêt à
nous faire confiance. » Le professeur prit une autre bouchée de
sa pomme. « Ça prend de l’argent pour se lancer en affaires,
il faut avoir de la chance pour devenir célèbre », ajoutèrent
d’autres étudiants, alors que le professeur continua à prendre
de belles grosses bouchées sur sa pomme.
n’est pas trop tard pour semer ce dernier. Dans votre journal
personnel, prenez quelques minutes pour dresser un portrait
de votre image personnelle et, surtout, de celle à laquelle vous
aspirez avec la plus grande des intentions.
Faites un pas vers la vie…
et la vie se chargera
d’en faire un vers vous
E
n 2001, j’ai eu le privilège d’agir à titre de capitaine
de l’équipe canadienne de hockey aux Universiades,
en Pologne, où notre équipe a remporté la médaille
d’argent.
P
armi les questions qui reviennent le plus souvent après
mes conférences, ou lors de mes sessions de coaching
avec divers clients depuis le début de ma carrière à
titre de conférencier professionnel, il y a celle-ci : « C’est bien
beau tout ça, Martin, mais dans la vraie vie, tu sais, quand
ça va mal, qu’est-ce que tu fais concrètement pour affronter
l’adversité, les obstacles et les échecs, et transformer le tout
en succès ? »
I
maginez que vous venez de perdre vos clés d’automobile.
Vous commencez donc à les chercher un peu partout à
l’intérieur de votre maison. Vous regardez dans les petits
racoins, les tiroirs, les coussins du divan, le panier du chien
Fido et dans toutes les pièces de la maison. Votre niveau de
stress commence alors à monter d’un cran. Elles sont introu-
vables !
D
ans les années 1970, lorsque John Lennon, membre
du groupe de musique des Beatles, a écrit la chanson
Imagine, il ne se doutait probablement pas à quel point
ses paroles seraient toutes aussi actuelles aujourd’hui. En fait,
à l’intérieur de cette chanson, John Lennon invitait les gens
à rêver d’un monde meilleur. Il brossait un portrait de la vie
considéré par plusieurs comme étant une vision utopique des
choses, mais c’est la réalité dans laquelle ce célèbre chanteur
voulait percevoir l’avenir. « You may say I’m a dreamer, but I’m
not the only one », disait-il dans cette chanson.
U
n employé se plaignait constamment et s’apitoyait
toujours sur son sort. « On ne m’a jamais écouté, de
toute façon, si au moins j’avais plus d’éducation, mes
parents ne m’ont jamais aidé, ce n’est pas de ma faute, je n’ai
jamais rien fait de bon dans ma vie, il n’y a jamais vraiment
eu de marché pour ce genre de produits, si au moins mes
collègues changeaient leur attitude, etc. » Un jour, le patron
de l’entreprise décida d’aller retrouver cet employé en ques-
tion et lui demanda s’il voulait aller faire une petite marche
avec lui. L’employé se sentit honoré de l’attention de son supé-
rieur et accepta ! Le patron lui demanda alors de le suivre,
mais lui expliqua qu’il devait marcher à reculons. L’employé
trouva cette requête un peu bizarre, mais bon, puisque c’était
le patron… Après quelques minutes, l’employé demanda s’il
pouvait recommencer à marcher de face, car il commençait
à avoir mal au cou, sans compter les quelques fois où il avait
failli trébucher. L’employeur insista : « Non, non, c’est impor-
tant que tu continues à marcher à reculons. »
50 Éveiller l’invisible pour Réaliser l’impossible
U
n jour, un journaliste demanda à René Angélil, célèbre
agent et mari de la chanteuse la plus populaire au
monde, Céline Dion, s’il avait un conseil de succès à
livrer aux téléspectateurs.
E
n arrivant chez moi ce jour-là, j’avais un message me
demandant de rappeler Dan et Loulou. J’avais eu le
plaisir de demeurer chez cette famille, les Beauchesne,
pendant deux ans et demi alors que j’évoluais avec les Volti-
geurs de Drummondville, dans la Ligue de hockey junior
majeur du Québec. C’étaient en quelque sorte devenus mes
parents adoptifs, et je m’étais lié d’une amitié fraternelle avec
leurs deux enfants, Dominique et Francis.
O
n m’avait demandé de prononcer un discours de
15 minutes devant les six équipes participantes au
championnat canadien de hockey universitaire qui
se déroulait à Moncton, au Nouveau-Brunswick.
J
e me souviens que, lorsque j’étais tout petit et que j’en-
viais les plus grands que moi en train d’exceller dans
un sport dans lequel je rêvais aussi de m’illustrer, mon
grand-père François me répétait toujours la même chose : « Ça
prend de petits ruisseaux pour faire une grande rivière », me
glissait-il à l’oreille, d’un ton philosophe.
Dans notre vie de tous les jours, cette force extérieure, qui
vient ralentir ou carrément arrêter nos élans, est repré-
sentée par toutes sortes de distractions.
C
haque être humain sur Terre joue à la roulette russe
avec une balle dans son fusil de la vie, me dit un jour
mon mentor, Michel, alors que nous discutions de l’im-
portance d’être prêt à toute éventualité dans la vie.
— Nous avons tous une balle que l’on peut appeler « l’inex-
plicable ». Par exemple, la perte d’un enfant, un accident de
la route, des maladies infantiles, une catastrophe naturelle,
la perte d’un conjoint ou d’une conjointe, etc. Cette balle est
dans le chargeur de notre vie, et nous avons en effet peu
de contrôle sur le jour où la vie appuiera sur la gâchette de
« l’inexplicable ».
Puis, il a ajouté :
T
out le monde, ou presque, a déjà entendu le vieil adage
qui dit qu’une image vaut mille mots. Les publicistes
représentant les grandes compagnies de ce monde ont
compris ce concept depuis toujours et n’hésitent pas à investir
des milliards de dollars, chaque année, en création d’image.
Il est vrai qu’une image vaut mille mots, mais les publicistes
ont aussi compris qu’une image vaut aussi mille sensations et
mille possibilités de programmer nos subconscients.
Les images que l’on vient créer dans notre esprit ou dans
celui des autres sont décisives. Petit à petit, je perdais mes
capacités en défensive et il m’arrivait de me faire déjouer dans
des moments critiques.
M
algré la tristesse, la déception et la rage qui l’habitaient
face aux circonstances difficiles, mon mentor, Pierre,
s’était fait une promesse lorsqu’il apprit que sa femme
le quittait pour un autre : être un modèle pour ses enfants.
Les circonstances du divorce ne devaient en aucun temps être
un prétexte pour se laisser aller, être moins présent ou même
agir avec un manque de respect envers son ex-femme devant
les enfants. « Elle demeure la mère de mes enfants, celle qui a
donné 28 ans d’engagement à notre couple », me disait-il.
d’enfer, regarda Simon avec fierté et, sans dire un mot, hocha
sincèrement de la tête en guise d’approbation.
E
xiste-t-il une façon de développer des habitudes de vie
inspirantes et durables qui nous permettent d’aspirer au
bonheur, à l’abondance, à la richesse et à la prospérité
de façon instantanée ? Voici mes sept tulipes de réflexion et
d’action pour faire fleurir des habitudes gagnantes et créer
des moments exceptionnels.
concentre sur les choses que l’on n’a pas. Allez marcher
aujourd’hui et tentez de vous concentrer sur tout ce à
quoi vous avez accès 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, dans
votre vie de tous les jours. Pensez aux autoroutes et aux
chemins auxquels vous avez accès au quotidien. Vous
n’avez pas eu à payer pour la construction de tous ces
chemins. Pensez aux forêts, au ciel, aux lacs, à l’air et aux
rivières. Vous n’avez pas eu à contribuer d’une façon ou
d’une autre pour avoir accès à la beauté de ces créations.
Comment est-ce que ça vous coûterait pour créer, bâtir
et réaliser votre propre monde avec autant de richesses ?
Le coût est inimaginable ! Lorsque vous faites l’exercice
quotidien de vous brancher sur votre loterie 7/24, n’oubliez
pas d’inclure ces merveilleuses possessions auxquelles
vous avez accès tous les jours sur de votre liste de choses
qui vous rendent riches.
J
e venais à peine de m’asseoir dans l’avion qui m’amenait
à Toronto, où j’allais donner une conférence. Je m’instal-
lais confortablement dans le but de faire mes derniers
préparatifs avant ma conférence, quand j’entendis soudaine-
ment une voix douce : « Excusez-moi, mon cher monsieur, je
pense que je suis assise à vos côtés. »
I
l est 5 h 45 du matin. L’odeur de café vient doucement
me sortir du lit telle une valse qui me donne du rythme.
Après avoir appuyé sur play pour entendre la série de mes
sept chansons préférées les plus inspirantes, je me dirige vers
mon gym maison pour exécuter ma petite routine d’activités
physiques. La musique sélectionnée entraîne et élève petit à
petit mon niveau de motivation. Pendant que je m’exerce, je
prends le temps de visualiser et relire mes objectifs personnels
et professionnels pour les prochains mois, tout en finissant
ma routine et en lisant mes cinq citations favorites, celles qui
me poussent à devenir et être un peu plus tous les jours. Ces
citations et ces chansons sélectionnées ont été écrites par des
gens − entrepreneurs, humanistes, artistes ou autres − qui
m’inspirent au plus haut point.
104 Éveiller l’invisible pour Réaliser l’impossible
L
a mauvaise nouvelle, c’est que nous sommes les seules
personnes responsables de nos succès et de notre
bonheur dans la vie. S’il y avait une citation qui puisse
exprimer la philosophie qui anime la plupart de mes chro-
niques, ce serait la suivante : « Certaines circonstances de la
vie ont peut-être influencé la personne que vous êtes devenue
jusqu’à aujourd’hui, mais vous êtes la seule personne respon-
sable de qui vous deviendrez demain ! »
vie, mais réside plutôt dans notre façon de réagir face à ces
circonstances.
J
’ai été frappé de plein fouet le jour où j’ai appris la triste
nouvelle du décès du jeune hockeyeur acadien Luc
Bourdon à 21 ans. Encore une fois, quelle injustice !
L’auteur-compositeur et interprète Yann Perreau a écrit un
jour La vie n’est pas qu’une salope, mais, des fois, quand on
constate de telles injustices, il est difficile de la voir autre-
ment. Un garçon si jeune ! On disait de Luc qu’il était une
future vedette de la Ligue nationale de hockey, ligue dans
laquelle il avait joué 27 matchs dans l’uniforme des Canucks
de Vancouver.
Une femme était en vie parce que son réveil matin n’avait
pas sonné. Elle a passé les premières heures de la journée
à s’en vouloir et à vivre de l’anxiété parce qu’elle allait
être en retard au bureau. Un homme n’était pas arrivé
à temps au bureau parce que son enfant était malade. Il
avait passé les premières heures de la journée à penser
que c’était une bien mauvaise journée que son enfant
avait choisi puisqu’il avait une présentation importante
au bureau. Un autre avait manqué son autobus, alors
que, pour un autre, c’est son automobile qui n’avait pas
démarré. Un homme avait même décidé de porter ses
nouvelles chaussures lors de cette journée. Alors qu’il
marchait pour se rendre au bureau, il s’est mis à avoir mal
aux pieds et ne pouvait s’empêcher de penser à quel point
il avait été stupide de mettre ses chaussures neuves lors
d’une journée de travail. Pourquoi était-il encore vivant ?
Deux kilomètres avant d’arriver au World Trade Center, il
s’était arrêté pour acheter un diachylon pour appliquer
sur son ampoule. Ce petit détour allait lui sauver la vie !
Et ainsi de suite.
I
l m’arrive souvent de recevoir des courriels qui me posent
des questions sur la spiritualité et la religion. Je suis d’avis
que la spiritualité joue un grand rôle dans l’épanouissement
et le bonheur d’un individu, mais je dois en même temps
avouer que j’ai toujours eu un malaise avec plusieurs discours
qui sont tenus par les différentes religions du monde.
Je vous laisse donc sur une citation que j’ai lue dernière-
ment et qui résume l’essentiel de la spiritualité qui nous est
accessible tous les jours de notre vie sur terre : sème le bonheur
Martin Latulippe 121
J
’ai toujours été un grand admirateur des films de La
Guerre des étoiles. Mon personnage préféré est Yoda,
ce vieux guerrier « Jedi » qui enseigne au jeune Luc
Skywalker le pouvoir de la force intérieure requise par un
« Jedi ».
J’ai toujours aimé cette idée : arriver à ses fins par la force
intérieure. Après tout, ce n’est pas comme si ça n’a jamais été
fait ailleurs que dans les films de La guerre des étoiles.
nous permet d’arriver à nos fins par la vraie force, celle qui
est invisible, celle qui nous habite.
J
’avais 14 ans quand j’ai rencontré un orienteur scolaire
pour la première fois à l’école secondaire privée que je
fréquentais. Mes résultats scolaires n’étant pas très bons,
et étant aux prises avec plusieurs problèmes de comporte-
ment qui faisaient rougir ma mère et mon père, j’ai reçu ce
jour-là un verdict très simple à la fin de la rencontre : « Tu es
très sociable », m’a dit l’orienteur en guise d’introduction à sa
conclusion. « Tu serais très bon dans des métiers manuels qui
demandent une interaction avec le client : concierge, mécani-
cien, plombier ou autres. Mais tu es très limité dans ton avenir
en raison de tes résultats scolaires qui sont très faibles. »
Voici les étiquettes qui lui ont été collées au fil des ans :
Le TDAH, pour son trouble déficitaire de l’attention et son
hyperactivité ; le malade, parce qu’il prenait du Ritalin ; le
stupide, parce qu’il a essayé de travailler avec des tuteurs
et des psychologues ; le chimpanzé, en raison de ses grands
Martin Latulippe 129
C
es histoires se veulent mes trois tulipes de réflexion
sur un sujet qui m’est très cher, soit le pouvoir des
intentions. Mais comme mon titre le mentionne, elles
ne représentent qu’une seule croyance.
me dis que, si cela arrivait, Eddy n’en croirait pas ses oreilles.
Je me mets alors à méditer sur ces possibilités.
J
’avais 21 ans la première fois où j’ai lu sur la loi et les
forces du pouvoir de l’attraction dans la vie de tous les
jours. À ma première lecture sur le sujet, je ne pouvais
pas en croire mes yeux. « Vous devenez ce à quoi vous pensez.
Tout ce que vous pouvez créer et ressentir intérieurement
deviendra réalité dans le monde extérieur. Tôt ou tard, vos
pensées jumelées à des actions persistantes et audacieuses
deviendront votre réalité, etc. »
renommée sont des gens qui échouent sept fois sur dix !
Même chose au hockey. Avez-vous une idée du nombre
de lancers qui sont nécessaires au meilleur joueur de
la Ligue nationale de hockey pour remporter le cham-
pionnat des compteurs ? Environ 12 fois plus d’échecs
que de réussites pour un compteur de 50 buts ! Et vous,
quelle est votre moyenne au bâton dans votre tentative de
réellement tester le pouvoir de l’attraction ? En général,
les gens essaient quelques fois, puis mettent ensuite cette
drôle de science de côté, sous prétexte que ça ne fonc-
tionne pas. Fascinant, n’est-ce pas ? Personnellement,
si vous m’appreniez que j’aurais besoin d’échouer sept
fois sur dix pour pouvoir vivre trois de mes plus grands
rêves, je ne serais pas prêt d’abandonner, croyez-moi. Et
vous ?
J
’ai toujours aimé cette citation : « Une personne qui n’a pas
de projets est assurément l’objet du projet de quelqu’un
d’autre. »
Si vous lisez entre les lignes, vous avez déjà saisi ma philo-
sophie en ce qui concerne la motivation : si vous manquez de
motivation en ce moment dans votre vie, c’est que vous n’avez
pas de projets, de motifs et d’objectifs. Il est primordial de
clarifier et de préciser des projets qui vous sont chers pour
ressentir une pleine motivation intrinsèque.
U
n jour, je faisais mon marché avec mon épouse Chantal et
mon petit garçon Kaël quand un monsieur fort sympa-
thique m’interpella en disant : « Bonjour monsieur la
tulipe de réflexion… » Après quelques minutes d’échanges
sur la pluie et le beau temps, il me dit : « Vous savez que la
vie n’est pas faite que de tulipes, mais qu’il y a aussi des
mauvaises herbes… J’aimerais bien que vous teintiez l’une
de vos chroniques de mauvaises herbes. C’est aussi ça, la vie,
vous savez. »
U
n jeune moine tibétain se rendit un jour à la rencontre
d’un grand maître bouddhiste qui, semble-t-il, détenait
le secret du bonheur. Une fois rendu sur les lieux, le
jeune moine demanda alors s’il était possible de rencontrer
le grand maître. Le grand maître accepta de le rencontrer.
« Je suis ici pour connaître le secret du bonheur, ô, grand
maître », s’exclama le jeune moine. Le grand maître le regarda
avec un sourire paisible et sincère, mais sans pour autant
répondre à sa question. Le même scénario se répéta chaque
jour durant trois jours et le jeune moine commençait à perdre
patience. Le quatrième jour, il décida à nouveau de poser la
question au grand maître et se dit que, s’il n’avait toujours pas
de réponse à sa question, il rentrerait chez lui. Il se présenta
donc devant le grand maître et lui demanda : « Quel est le
secret du bonheur, ô, grand maître ? Vous avez ignoré toutes
mes questions jusqu’à présent. Pourriez-vous me répondre
s’il vous plaît ? » Le grand maître prit une pause et répondit :
« Puisque tu veux tellement le connaître, je vais te le révéler. »
152 Éveiller l’invisible pour Réaliser l’impossible
C
haque année, je reçois des tonnes de courriels sur les
différentes stratégies nécessaires pour mener à terme
des résolutions du Nouvel An. Et chaque année, je
ne parle jamais de l’importance d’avoir de belles résolutions
avec un super plan infaillible accompagné de belles actions,
même si ce sont des éléments hyper importants dans la mise
en œuvre d’un projet. Ma raison pour ne pas traiter de ce sujet
sous cet angle est fort simple : ce ne sera jamais la qualité de
votre plan − ni la qualité de vos résolutions − qui fera en sorte
que vous aurez un décollage exceptionnel en début d’année
comme dans la vie.
L
a légende biblique de David et Goliath relate, à mon avis,
l’une des plus belles analogies sur le pouvoir et les béné-
fices d’affronter ses peurs, son stress ou ses anxiétés
les plus grandes. Goliath était un géant du peuple philistin,
peuple qui régnait à l’époque. David, lui, était un jeune berger
du peuple de Saül, peuple qui était soumis à l’oppression et à
l’esclavage depuis toujours.
C
’est une histoire pas comme les autres. Elle s’est
déroulée un jeudi soir. C’est l’histoire de Philippe,
Mélanie, Nathalie, Marie-France, Guillaume et 30
autres jeunes courageux qui, tous les jours, doivent faire le
choix de voir la vie avec les yeux du cœur.
L
’autre soir, je regardais à la télévision une partie du débat
en Chambre entre nos deux principaux partis politiques
au Canada, soit les conservateurs et les libéraux. Mes
amis, je tenterai de vous épargner les détails, mais disons que
c’était un véritable désastre. J’avais l’impression d’écouter une
émission de téléréalité dans laquelle celui qui insulte, critique,
rabaisse les idées des autres, lève le ton de façon démesurée
et pointe du doigt les autres pour les malheurs du monde
remporte la partie.
V
ous voulez commencer votre journée du bon pied seul
ou en famille ? Oui, peut-être, vous ne le savez pas.
Laissez-moi vous faire une petite proposition. Dans
son incroyable chanson Blessed, le chanteur Brett Dennen
exprime d’une façon des plus exceptionnelles et simplistes
sur quoi l’essence de la vie devrait puiser toute son énergie
et sa raison d’être : célébrer le fait d’être en vie.
Que vous ayez 5, 15, 25, 35, 45, 55 ans ou plus, peu importe !
Dirigez-vous à votre ordinateur et visitez le site www.youtube.
ca. Dans l’espace pour inscrire votre recherche vidéo, inscrivez
Brett Dennen + Blessed. Voici l’adresse exacte de ce que je vous
invite à écouter :
http ://www.youtube.com/watch ?v=w0l8f27jVUA
178 Éveiller l’invisible pour Réaliser l’impossible
Blessed is this life, and I’m gonna celebrate being alive est
le refrain sur lequel cette petite chanson coquette repose.
À
mon humble avis, le véritable pouvoir intérieur d’une
personne se mesure dans sa capacité d’aller à la pour-
suite de l’inconnu, et ce, en dépit des peurs, des rejets
et des obstacles qu’elle devra affronter.
L
’usine de transformation de viandes où travaillait Robert
Dell avait annoncé sa fermeture officielle seulement une
demi-heure avant la fin de la journée. Pas une semaine,
pas un mois : une demi-heure ! Du jour au lendemain, Robert
Dell se retrouva sans emploi avec sa femme et leurs deux
enfants. « La seule chose que nous avions était ce que j’avais
dans mon portefeuille. Nous n’avions aucune économie. » Au
cours des semaines qui ont suivi, Dell échangea son sarreau
d’usine pour un complet veston cravate avec lequel il alla
postuler pour un emploi de vendeur à la compagnie MetLife.
« Je n’ai jamais réfléchi une seconde au fait que je n’avais
jamais rien vendu de ma vie. Je voulais travailler. » Robert
Dell est devenu l’un des meilleurs vendeurs de l’histoire de
la compagnie MetLife.
E
n 2001, Les Forces armées canadiennes ont pris la déci-
sion de mettre hors d’usage ses quatre sous-marins pour
des raisons de sécurité. Semble-t-il qu’il était plus sécuri-
taire de voyager avec une passoire que de voyager à l’intérieur
de ces véhicules de combat marin. Les dirigeants avaient alors
pris la décision d’en acheter quatre autres de nos amis les
Anglais, beaucoup plus récents et plus performants.
I
l y a quelques années, j’ai entrepris d’écrire une lettre
spéciale à ma mère pour la fête des Mères. J’avais donc
pris une pause de mes tulipes de réflexion pour vraiment
peser chacun de mes mots. Après des heures de réflexion, seul
devant mon ordinateur, et malgré l’importance du sujet, les
mots me manquaient. J’ai donc décidé d’en faire un bouquet
de tulipes sur l’amour d’un fils envers sa mère. Ce bouquet
est dédié à ma mère, Michèle, et à toutes les mères.
Merci, je t’aime.
Ton fils
Votre record mondial !
E
n 1964, un coureur du nom de Roger Bannister a fait
toute une démonstration de l’importance de changer ses
croyances limitatives pour élever ses possibilités à un
autre niveau. Depuis que le monde est monde, aucun athlète
n’avait réussi à courir la distance du mille en dessous de la
barre d’une minute chrono. Tous les experts s’entendaient
pour dire qu’il était humainement impossible d’y parvenir.
C
e jour-là, parmi les participants à mon séminaire d’ins-
piration, il y avait monsieur Stéphane : petit gabarit,
cheveux longs, timide et l’air songeur, qui ne dit jamais
un mot plus haut que l’autre. Stéphane n’a presque pas parlé
durant les trois jours de formation que je donnais pour le
compte du Mondial de l’entrepreneuriat. Il observait atten-
tivement.
groupe ? Lui qui n’a presque pas pris la parole une seule fois
au cours de la formation ! »
Namasté.
À propos de l’auteur
C
’est dès sa sortie de l’université, sans un sou en poche,
que Martin Latulippe s’est lancé à la poursuite de son
rêve de devenir conférencier professionnel et auteur.
www.martinlatulippe.ca