Divine Liturgie FR

DIVINES LITURGIES
DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME

&
DE SAINT BASILE DE CESAREE
Seconde édition
DIVINES LITURGIES
DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME

&
DE SAINT BASILE DE CESAREE
_______
Traduites du grec par l'archimandrite Jacob,

le hiéromoine Elisée et le père Dr. Y. Goldman
Editées avec la bénédiction de

S.Em. l’Archevêque Joseph,
Métropolite de la Métropole Orthodoxe Roumaine
d’Europe Occidentale et Méridionale
————
Seconde édition corrigée

et complétée
————
Monastère de la Théotokos et de Saint Martin

Domaine de Cantauque - F - 11250 Villebazy
Cette traduction des Divines Liturgies de saint
Jean Chrysostome et de saint Basile a été faite à par-
tir des textes grecs édités par Brightman (Oxford,
Clarendon Press, 1896). Par endroit cependant, les
leçons du manuscrit Barberini 355 ont été préférées.
Les psaumes et les versets psalmiques sont, en géné-
ral, une adaptation d’une traduction de la Septante.
Les rubriques qui accompagnent le texte sont
celles en usage dans les églises de langue grecque.
Quelques autres usages sont indiqués dans les notes
et rubriques complémentaires.
Les traducteurs.
Dans cette édition des Divines Liturgies de saint
Jean Chrysostome et de saint Basile :
- les parties réservées au prêtre sont en caractères
droits ;
- les parties du diacre, que le prêtre récite en son
absence, ainsi que les parties communes au prêtre
et au diacre, sont en caractères italiques ;
- les parties du diacre et du prêtre qui sont omises
en l'absence de diacre sont précédées d'un point
rouge • ;
- les parties du chœur et de l'assemblée sont en
caractères gras ;
- Les parties du chœur qui varient sont encadrées
en rouge ;
- les rubriques sont en caractères italiques rouges ;
- ce qui est parfois omis est placé entre crochets
rouges [...] ;
- ce qui est ajouté pour une meilleure compréhen-
sion est entre parenthèses ;
- les nombres en exposant n renvoient à une rubrique
complémentaire ou à une note ;
- la lettre c en rouge signale une rubrique complé-
mentaire ou une note sur la concélébration ;
- la lettre g en rouge signale une rubrique complé-
mentaire ou une note sur l'usage grec ;
- la lettre s en rouge signale une rubrique complé-
mentaire ou une note sur l'usage slave ;
- la lettre m en rouge signale une rubrique complé-
mentaire ou une note sur l'usage melkite.
- la lettre r en rouge signale une rubrique complé-
mentaire ou une note sur l'usage roumain.
OFFICE DE LA
PREPARATION
PREPARATION DES CELEBRANTS
Le moment 1 de célébrer étant arrivé, les prêtres et les diacres

vont demander la bénédiction 2 au supérieur (l’évêque ou
l’higoumène) s’il est présent ; sinon, ils font une métanie
devant son trône, se rendent devant les portes saintes fermées,
font trois petites métanies et disent à voix basse les prières
préparatoires.
Prières devant les portes saintes
Le diacre : Bénis, maître.

Le prêtre : Béni est notre Dieu, en tout temps, mainte-
nant et toujours et dans les siècles des siècles.
Le diacre : Amen.
Le prêtre : Gloire à toi, ô notre Dieu, gloire à toi ! Roi
céleste, Défenseur, Esprit de vérité, partout présent et
remplissant tout, trésor de tout bien et dispensateur
de vie, viens et demeure en nous. Purifie-nous de
toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté.
1
OFFICE DE LA PREPARATION
Le diacre dit : Le diacre dit :

Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immort e l , Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit.
fais-nous miséricorde. 3 fois. Seigneur, fais-nous miséricorde. En toi, nous avons
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit, mis notre confiance. Ne t’irrite pas à l’extrême
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. contre nous et ne te souviens pas de nos iniquités
Amen. Trinité toute sainte, fais-nous miséricorde. mais, encore à présent, porte ton regard sur nous, ô
Seigneur, ne tiens pas compte de nos péchés. Maître, Miséricordieux, et délivre-nous de nos ennemis. Car
pardonne nos iniquités. Saint, visite-nous et guéris tu es notre Dieu et nous sommes ton peuple. Tous
nos infirmités, à cause de ton Nom. nous sommes l’œuvre de tes mains, et nous sommes
Seigneur, miséricorde. 3 fois. appelés par ton Nom.
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit, maintenant
et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. Le prêtre ajoute :
Notre Père qui es aux cieux, Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
que ton Nom soit sanctifié, Amen. Ouvre-nous la porte de la miséricorde, ô
que ton Règne vienne, Mère de Dieu toute bénie. Puissions-nous ne pas
que ta Volonté soit faite nous égarer, nous qui espérons en toi, et, grâce à toi,
sur la terre comme au ciel. être délivrés de toute vicissitude. Car tu es le salut du
Donne-nous aujourd’hui notre pain essentiel. peuple chrétien.
Remets-nous nos dettes On ouvre le rideau de la porte sainte.
comme nous aussi avons remis à nos débiteurs. Le prêtre et le diacre se découvrent la tête et vénèrent l’icône
Et ne nous laisse pas succomber à la tentation, du Christ en disant :
mais délivre-nous du Malin. Nous vénérons ton icône immaculée, ô très Bon,
Le prêtre dit l’ecphonèse : demandant le pardon de nos fautes, ô Christ Dieu. Car
Car à toi appartiennent la royauté, la puissance et la c’est de plein gré qu’il t’a plu de monter sur la croix
gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et tou- dans ta chair, pour libérer de la servitude de l’ennemi
jours et dans les siècles des siècles. ceux que tu avais façonnés. Aussi dans l’action de grâce
nous te crions : « ô notre Sauveur, tu as rempli de joie
Le diacre : l’univers en venant sauver le monde ».
Amen. Ils vénèrent l’icône de la Mère de Dieu en disant :
Le prêtre poursuit : Source de miséricorde, ô Mère de Dieu, juge-nous
Fais-nous miséricorde, Seigneur, fais-nous miséri- dignes de ta compassion. Regarde le peuple qui a
corde. Pécheurs, nous n’avons rien à faire valoir pour péché. Montre comme toujours ton pouvoir. Car,
notre défense. Mais nous te présentons cette sup- mettant notre espoir en toi, nous te crions « Réjouis-
plique, ô Maître, fais-nous miséricorde. toi », comme jadis Gabriel, grand chef des incorporels.
2 3
Ils reviennent devant les portes saintes. et tu établiras ta demeure au milieu d’eux ;
La prière suivante est omise lorsque l’on doit célébrer la ils se glorifieront en toi ceux qui aiment ton nom.
Liturgie des Présanctifiés. Car toi tu béniras le juste, Seigneur,
• Le diacre dit : tu nous as entourés de bienveillance
Prions le Seigneur. comme d’un bouclier.]
Le prêtre et le diacre font trois métanies devant l’autel. Le
Le prêtre et le diacre inclinent la tête. prêtre baise l’évangéliaire, l’autel et, éventuellement, la croix
Le prêtre dit : de bénédiction. Le diacre baise seulement le coin de l’autel.
Seigneur étends la main du haut de ta demeure et for-
tifie-moi pour ton service, afin que, me tenant à ton
redoutable autel sans être accusé, j’accomplisse le
sacrifice non sanglant. Car à toi appartiennent la
puissance et la gloire dans les siècles des siècles. Habillement des célébrants
Le diacre conclut : Le diacre, tenant dans sa main droite l’aube et l’étole, incline
Amen. la tête devant le prêtre en disant :
Le prêtre et le diacre font trois métanies devant les portes • Bénis, maître, la dalmatique et l’étole.
saintes, saluent le chœur droit, puis le chœur gauche, et entrent
dans le sanctuaire par la porte latérale de droite 3 et en récitant Le prêtre dit :
les versets 8 à 13 du psaume 5. Béni est notre Dieu, en tout temps, maintenant et tou-
Pour moi, dans la surabondance de ta miséricorde, jours et dans les siècles des siècles. Amen.
j’entrerai dans ta maison, Le diacre baise la main du prêtre et se revêt de son ornement 4.
je me prosternerai vers ton saint temple, Les prières qui accompagnent la vêture de chaque pièce de
pénétré de ta crainte. l’ornement sont les mêmes pour le prêtre et le diacre.
[Seigneur, guide-moi dans ta justice, Après s’être lavé les mains, le diacre se rend à la prothèse où il
à cause de mes ennemis ; dispose la patène à gauche, la coupe à droite, puis les voiles, la
rends droit ton chemin devant moi. lance, les pains 5 à leur place habituelle.
Car il n’y a pas de vérité dans leur bouche ; Le prêtre bénit chacun de ses ornements, en baise la croix et
leur cœur est vanité ; s’en revêt en disant, pour l’aube :
leur gosier est un sépulcre béant ;
ils rusent avec leur langue. Béni est notre Dieu en tout temps, maintenant et tou-
Juge-les, ô Dieu, qu’ils échouent dans leurs intrigues. jours et dans les siècles des siècles. Amen. Mon âme
Pour la multitude de leurs impiétés, chasse-les, exultera dans le Seigneur, car il m’a revêtu d’un
car ils t’ont irrité, Seigneur. vêtement de salut, et il m’a drapé d’une tunique de
Et qu’ils se réjouissent, tous ceux qui espèrent en toi, félicité ; comme un époux, il m’a couronné d’un dia-
ils seront dans l’allégresse éternelle, dème, et comme une épouse il m’a paré d’ornements.
4 5
Pour l’étole : PREPARATION DES OFFRANDES

Béni est notre Dieu qui répand sa grâce sur ses prêtres Cette préparation des offrandes est encore appelée « office de la
comme le parfum sur la tête, qui descend sur la barbe, la prothèse » ou « de la proscomidie ». Elle avait lieu primitivement
barbe d’Aaron, qui descend sur le col de son vêtement. au début de la synaxe eucharistique (liturgie des fidèles).
Pour la ceinture : Le prêtre et le diacre font ensemble trois métanies devant
Béni est notre Dieu qui m’a ceint de force et qui a l’autel de la prothèse en disant :
rendu ma voie parfaite. O Dieu, sois propice au pécheur que je suis, et fais-
Pour les surmanches : moi miséricorde. 3 fois.
Ta droite, Seigneur, a été glorifiée avec force, ta Le prêtre élève les mains en disant (m 6) :
main droite, Seigneur, a brisé les ennemis et dans la Tu nous as rachetés de la malédiction de la Loi par
plénitude de ta gloire tu as écrasé tes adversaires. ton précieux sang. Cloué à la croix et percé de
Pour l’épigonation s’il y a droit : la lance, tu as fait jaillir pour les hommes l’immortalité.
Ceins ton glaive à ton côté, vaillant guerrier, dans ta O notre Sauveur, gloire à toi.
grâce et ta beauté. Va, règne et fait prospérer la Puis le diacre dit :
vérité, la douceur et la justice ; et ta droite te • Bénis, maître.
conduira de façon merveilleuse. Le prêtre :
Pour la chasuble : Béni est notre Dieu en tout temps, maintenant et tou-
Tes prêtres, Seigneur, se revêtiront de justice et tes jours, et dans les siècles des siècles.
saints exulteront d’allégresse. Amen.
Puis le prêtre et le diacre se lavent les mains en récitant les Avec la lance, le prêtre trace trois signes de croix sur le premier
versets suivants du psaume 25 : pain ou prosphore en disant :
En mémoire de notre Seigneur, Dieu et Sauveur
Je me laverai les mains en l’innocence, Jésus Christ. 3 fois.
et je ferai le tour de ton autel, Seigneur,
pour entendre le son de la louange, Le diacre dit à chaque incision :
et raconter toutes tes merveilles. • Prions le Seigneur.
Seigneur, j’ai aimé la beauté de ta maison Le prêtre taille alors le côté droit de l’empreinte en disant :
et le lieu où demeure ta gloire. Comme une brebis, il fut mené à l’immolation.
Ne fais pas périr mon âme avec les impies, Le côté gauche.
ma vie avec les hommes de sang ; Comme un agneau sans défaut, muet devant celui qui
leurs mains sont pleines d’iniquités,
leur droite est pleine de présents corrupteurs. le tond, il n’ouvre pas la bouche.
Quant à moi, j’ai marché dans l’innocence, Le bord supérieur.
rachète-moi et fais-moi miséricorde. Dans son humilité, le jugement lui a été enlevé.
Car mon pied se tient dans le droit chemin ; Le bord inférieur.
dans les assemblées je te bénirai, Seigneur. Et son engendrement, qui le racontera ?
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Le diacre dit :
• Enlève, maître.
Le prêtre prend la partie ainsi découpée, appelée agneau, et la
place sur la patène en disant : AGNEAU
Car sa vie est enlevée de la terre.
Le diacre dit :
• Sacrifie, maître. Parcelle de la
Le prêtre renverse l’agneau et l’incise profondément en forme Mère de Dieu Parcelles des saints
de croix en disant :
Est sacrifié l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du Parcelles des vivants
monde, pour la vie et le salut du monde.
Le diacre dit :
• Perce, maître. Parcelles des défunts
Le prêtre, retournant l’agneau avec l’empreinte en-dessus, en

perce le côté droit juste sous les lettres IC en disant :
L’un des soldats de sa lance lui perça le côté, aussi-
tôt il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu a
rendu témoignage, et son témoignage est vrai. Prenant le troisième pain, il y découpe neuf parcelles qu’il
Puis le diacre présente le vin et l’eau en disant : place à gauche de l’agneau, en trois rangées de trois.
• Bénis, maître, la sainte union. Il dit pour la première parcelle :
Le prêtre dit : En l’honneur et à la mémoire des grands chefs des
Bénie est l’union de tes saints, en tout temps, main- armées angéliques 7 Michel et Gabriel et de toutes les
tenant et toujours et dans les siècles des siècles. puissances célestes et incorporelles.
Amen. Pour la deuxième parcelle :
Tandis que le diacre verse le vin et l’eau dans la coupe, le En l’honneur et à la mémoire du vénérable et glorieux
prêtre prend en main le deuxième pain en disant : prophète, précurseur et baptiste Jean ; des saints glo-
En l’honneur et à la mémoire de notre Dame, la toute rieux prophètes Moïse et Aaron, Elie et Elisée, David
sainte, immaculée, bénie par dessus tout, glorieuse, la fils de Jessé, des trois saints Jeunes Gens et du pro-
Mère de Dieu et toujours vierge Marie. Par ses prières, phète Daniel et de tous les saints prophètes ;
reçois Seigneur ce sacrifice sur ton autel céleste.
Il y découpe une parcelle triangulaire qu’il place sur la patène, Pour la troisième parcelle :
à droite de l’agneau, en disant : des saints glorieux apôtres dignes de toutes louanges
La reine s’est tenue à ta droite, drapée dans un man- Pierre et Paul, des Douze, des Soixante-dix et de tous
teau brodé d’or. les saints apôtres ;
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Pour la quatrième parcelle : Si ce n’est pas le cas, le prêtre, prenant le quatrième pain, y
de nos pères parmi les saints les grands hiérarques et découpe une parcelle qu’il place devant l’agneau, sur le côté
docteurs universels Basile le Grand, Grégoire le gauche de la patène, en disant :
Théologien et Jean Chrysostome, Athanase et Cyrille, Souviens-toi, Maître ami des hommes, de tout l’épis-
Nicolas de Myre, (Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, copat des Orthodoxes, de notre archevêque (ou
Martin de Tours 8) et de tous les saints hiérarques ; évêque) N., du vénérable presbytérat, du diaconat en
Pour la cinquième parcelle : Christ et de tous les ordres sacrés, (dans les monastères :
du saint premier martyr et archidiacre Etienne, (des de notre archimandrite ou de notre higoumène N.), de
saints grands martyrs et archidiacres Laurent et nos frères concélébrants prêtres et diacres, et de tous
Vincent), des saints grands martyrs Démétrius, nos frères que tu as appelés à ta communion par ta
Georges, Théodore, (des saints martyrs de Lyon miséricorde, Maître plein de bonté.
Pothin, Blandine et leurs compagnons) et de tous les Il fait ensuite mémoire de l’évêque qui l’a ordonné, s’il est encore
saints et saintes martyrs ; en vie, et de tous les vivants qu’il veut mentionner. Pour chacun il
Pour la sixième parcelle : découpe une parcelle qu’il place devant l’agneau en disant :
de nos pères saints et porteurs de Dieu, Antoine, Souviens-toi Seigneur de N.
Euthyme, Sabbas, Onuphre, Athanase l’Athonite, Il prend enfin une parcelle sur le cinquième pain en disant :
(Jean Cassien, Benoît et Colomban) et de tous ceux En mémoire et pour la rémission des péchés des
et celles qui se sont sanctifiés ; bienheureux fondateurs de cette sainte maison (ou de
Pour la septième parcelle : ce saint monastère).
des saints et thaumaturges anargyres Côme et Puis il fait mémoire de l’évêque qui l’a ordonné, s’il est décédé,
Damien, Cyr et Jean, Pantéléimon et Hermolaüs et et ensuite de tous les fidèles défunts à mentionner, pour lesquels
de tous les saints anargyres ; il découpe autant de parcelles qu’il dispose en ligne
Pour la huitième parcelle : horizontale sous celle des vivants en disant pour chacun :
des saints et justes ancêtres de Dieu Joachim et Souviens-toi Seigneur de N.
Anne, de saint N . (le saint titulaire de l’église ou du A la rangée des défunts, il ajoute une parcelle en disant :
monastère, ou celui que l’on fête en ce jour) et de tous les Et de tous nos pères et frères orthodoxes qui, dans
saints ; par leurs supplications, ô Dieu, visite-nous ; l’espérance de la résurrection pour la vie éternelle,
Enfin, pour la neuvième parcelle : reposent dans ta communion, Seigneur ami des
de notre père parmi les saints Jean Chrysostome, arche- hommes.
vêque de Constantinople (ou Basile le Grand, arche- Reprenant le quatrième pain, le prêtre découpe une dernière
vêque de Césarée en Cappadoce si on célèbre sa Liturgie). parcelle à sa propre intention et la place à la fin de la rangée
Si l’on célèbre la Liturgie pontificale, le prêtre se contente de des vivants en disant :
couvrir la patène et la coupe sans rien dire. L’évêque lui-même Souviens-toi aussi, Seigneur, de mon indignité, et
terminera l’office de la prothèse pendant l’hymne des chéru b i n s . pardonne-moi toute faute volontaire et involontaire.
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Le diacre tend l’encensoir au prêtre en disant : Le prêtre et le diacre s’inclinent chaque fois, tandis que le
• Bénis, maître, l’encens. Prions le Seigneur. diacre ajoute :
Le prêtre dit : En tout temps, maintenant et toujours...
Nous t’offrons cet encens, ô Christ notre Dieu, en Puis le diacre reprend l’encensoir et dit :
parfum d’agréable odeur spirituelle. Toi qui l’as • Sur la prothèse des dons précieux, prions le
accueilli sur ton autel céleste, envoie-nous en retour Seigneur.
la grâce de ton Esprit très saint. Le prêtre élève les mains en disant :
Le diacre dit : O Dieu, notre Dieu, toi qui as envoyé le pain céleste,
• Prions le Seigneur. nourriture du monde entier, notre Seigneur et Dieu Jésus
Le prêtre tient l’étoile au-dessus de l’encensoir et la place sur Christ, sauveur, rédempteur et bienfaiteur qui nous bénit
la patène en disant : et nous sanctifie, bénis toi-même cette offrande et reçois-
L’étoile vint s’arrêter au-dessus du lieu où se trouvait la sur ton autel céleste. Toi qui es bon et ami des hommes,
l’Enfant. souviens-toi de ceux qui l’ont offerte et de ceux pour les-
Le diacre dit : quels ils l’ont présentée. Et nous même, préserve-nous de
• Prions le Seigneur. toute accusation dans la célébration de tes divins mys-
Le prêtre fait de même avec le premier voile et couvre la patène tères. Car il est sanctifié et glorifié ton Nom très véné-
en disant : rable et magnifique, Père, Fils et saint Esprit, maintenant
Le Seigneur règne, vêtu de majesté. Le Seigneur et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
s’est vêtu et ceint de puissance. Gloire à toi, Christ Dieu notre espérance, gloire à toi.
Le diacre dit : Le diacre dit :
• Prions le Seigneur. Recouvre, maître. Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit, maintenant
Le prêtre fait de même avec le second voile et couvre la coupe et toujours et dans les siècles des siècles. A m e n .
en disant : Kyrie eleison. 3 fois.
Ta vertu, ô Christ, a couvert les cieux, et la terre est • Bénis, maître.
remplie de ta louange. Le prêtre dit :
Le diacre dit : Que le Christ, notre vrai Dieu (le dimanche qui est res-
• Prions le Seigneur. Protège, maître. suscité des morts), par les prières de sa Mère toute-
Le prêtre fait de même avec l’aër, et en couvre à la fois la coupe immaculée, de notre père parmi les saints Jean
et la patène, en disant : Chrysostome, archevêque de Constantinople (à la
Protège-nous à l’ombre de tes ailes. Repousse loin de Liturgie de saint Basile de notre père parmi les saints
nous tout ennemi et adversaire. Pacifie notre vie. Seigneur Basile le Grand, archevêque de Césarée en
fais-nous miséricorde, à nous et au monde qui est tien, et Cappadoce) et de tous les saints, nous fasse miséri-
sauve nos âmes, toi qui es bon et ami des hommes. corde et nous sauve, lui qui est bon et ami des
Le prêtre encense les offrandes par trois fois en disant à chaque fois : hommes.
Béni es-tu, ô notre Dieu, car il t’a plu qu’il en soit Le diacre dit :
ainsi. Gloire à toi. Amen.
12 13
RITES PREPARATOIRES Crée en moi un cœur pur, ô Dieu,

et renouvelle en mes entrailles un esprit de droiture.
On ouvre le rideau. Le diacre encense l’autel sur les quatre côtés. Ne me rejette pas loin de ta face,
En certains lieux le prêtre et le diacre disent : ne retire pas de moi ton Esprit saint.
Au tombeau avec ton corps, aux enfers, comme Dieu, Rends-moi l’exultation de ton salut,
avec ton âme, au paradis avec le Larron, tu siégeais fortifie-moi par l’esprit souverain.
sur le trône avec le Père et l’Esprit, remplissant tout, J’enseignerai tes voies aux iniques,
ô Christ, toi l’Infini. et les impies retourneront vers toi.
Préserve-moi du sang, ô Dieu, Dieu de mon salut,
Puis, en récitant le psaume 50, le diacre encense le sanctuaire
et ma langue exultera en ta justice ;
et toute l’église.
Seigneur, tu ouvriras mes lèvres
Fais moi miséricorde, ô Dieu, et ma bouche annoncera ta louange.
selon ta grande miséricorde, Si tu avais voulu un sacrifice, je te l’aurais offert,
selon la surabondance de tes compassions,
efface ma transgression, mais tu ne prends pas plaisir aux holocaustes.
lave-moi tout entier de mon iniquité, Un sacrifice pour Dieu, c’est un esprit brisé,
et purifie-moi de mon péché. un cœur brisé et humilié, Dieu ne le méprise point.
Car mon iniquité, je la connais, Seigneur, dans ta bienveillance, fais du bien à Sion
et mon péché est constamment devant moi. et que soient rebâtis les remparts de Jérusalem.
Contre toi seul j’ai péché, Alors tu prendras plaisir au sacrifice de justice,
et ce qui est mal devant toi je l’ai fait. à l’oblation et aux holocaustes,
Ainsi tu seras trouvé juste dans tes paroles, alors on consumera de jeunes taureaux sur ton autel.
et vainqueur si l’on te met en jugement.
Car j’ai été engendré dans l’iniquité
et dans le péché ma mère m’a conçu.
Entré au sanctuaire, le diacre encense encore une fois le devant de
Mais tu as aimé la vérité,
l’autel, puis le prêtre et les autres officiants. Il remet l’encensoir à
tu m’as dévoilé les arcanes et les secrets de ta sagesse.
l’acolyte et se tient à côté du prêtre, devant l’autel. Ensemble (c 9),
Tu m’aspergeras avec l’hysope et je serai purifié,
ils s’inclinent par trois fois, puis disent à mi-voix :
tu me laveras et je serai blanc plus que la neige.
Tu me feras entendre l’exultation et la joie, Roi céleste, Défenseur, Esprit de vérité, partout présent
ils jubileront les os que tu avais humiliés ; et remplissant tout, trésor de tout bien et dispensateur
détourne ta face de mes péchés, de vie, viens et demeure en nous. Purifie-nous de toute
efface toutes mes iniquités. souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté.
14 15
Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la

terre, aux hommes bienveillance. 2 fois.
Seigneur, tu ouvriras mes lèvres et ma bouche
annoncera ta louange.
A partir du saint jour de Pâques jusqu’à la clôture de cette fête,

on ne récite ni le tropaire « Roi céleste », ni les invocations qui
suivent, mais le tropaire pascal trois fois répété à mi-voix.
De l’Ascension à la Pentecôte, seul le tropaire « Roi céleste »
est omis.
Le prêtre baise l’évangéliaire, l’autel et la croix de bénédiction.

Le diacre baise le coin de l’autel, s’incline vers le premier
célébrant en tenant l’extrémité de son étole et dit :
• C’est le temps d’agir pour le Seigneur. Bénis, maître.
• Béni est notre Dieu, en tout temps, maintenant et
toujours et dans les siècles des siècles.
• Amen. Prie pour moi, maître.
• Que le Seigneur dirige tes pas vers toute bonne
action.
• Souviens-toi de moi, maître.
• Que le Seigneur Dieu se souvienne de toi dans son
royaume, en tout temps, maintenant et toujours et
dans les siècles des siècles.
Le diacre baise la main du prêtre, sort du sanctuaire et se rend
devant les portes saintes. Il y fait trois métanies en disant à voix
basse :
• Seigneur, tu ouvriras mes lèvres et ma bouche
annoncera ta louange.
16 17
ST
J
E
A
N
C LA DIVINE LITURGIE
H
R DE NOTRE PERE
Y
S
PARMI LES SAINTS
O JEAN CHRYSOSTOME
S
T
O
M
E PRELUDE
Le diacre, devant les portes saintes ouvertes 10, fait trois
métanies et dit à haute voix :
• Bénis, maître.
Le prêtre, tenant verticalement l’évangéliaire, trace un signe de
croix sur l’autel en disant d’une voix forte :
Béni est la royauté du Père, du Fils et du saint Esprit,

maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amen.
*
Pendant la semaine pascale, le diacre, après avoir invité le
prêtre à bénir, entre au sanctuaire et se tient derr i è re l’autel
avec un cierge allumé. Après la doxologie initiale, le prêtre,
face à l’autel, tenant à la main gauche le cierge pascal, encense
en chantant le tropaire de Pâques :
Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a ter-
rassé la mort. A ceux qui sont dans les tombeaux, il a
donné la vie.
Le chœur répète ensuite deux fois ce tropaire, et le répétera
après chacun des versets suivants, que le prêtre chante en
tournant autour de l’autel, le diacre se tenant en face de lui.
19
DIVINE LITURGIE DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME
Face à l’autel : De même après chaque demande.

Que Dieu se lève Pour la paix qui vient d’en haut et pour le salut de
et que ses ennemis soient dispersés, nos âmes, prions le Seigneur.
que ceux qui le haïssent fuient devant sa face.
Sur le coté droit de l’autel :
Pour la paix du monde entier, la stabilité des saintes
Eglises de Dieu et pour l’union de tous, prions le
Comme s’évanouit la fumée, qu’ils disparaissent, Seigneur.
comme fond la cire en face du feu.
Derrière l’autel : Pour cette sainte maison et ceux qui y pénètrent avec
Qu’ainsi périssent les pécheurs en face de Dieu, foi, respect et crainte de Dieu, prions le Seigneur.
et que les justes se réjouissent Pour notre archevêque 12 (ou notre évêque) N., le
et jubilent en présence de Dieu. vénérable presbytérat, le diaconat en Christ, pour
Sur le coté gauche de l’autel : tout le clergé et le peuple, prions le Seigneur.
Voici le jour que le Seigneur a fait, Pour les autorités civiles (ou notre roi N.) et ceux qui
en lui soyons dans la joie et l’allégresse. nous gouvernent, prions le Seigneur.
Sortant par les portes saintes, face à l’occident : Pour cette ville (ou/et ce saint monastère et son
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit, higoumène N. ,) pour toute ville et campagne et les
Encensant les icônes despotiques : fidèles qui y demeurent, prions le Seigneur.
maintenant et toujours Pour un climat tempéré, l’abondance des fruits de la
et dans les siècles des siècles. Amen. terre et des temps de paix, prions le Seigneur.
Encensant le chœur et les fidèles :
Pour les navigateurs et les voyageurs, les malades,
Le Christ est ressuscité des morts, les captifs et ceux qui peinent, pour leur salut à tous,
par sa mort il a terrassé la mort. prions le Seigneur.
Le chœur achève :
A ceux qui sont dans les tombeaux, il a donné la vie. Des intentions particulières peuvent être ajoutées.
Du Dimanche de Thomas à la clôture de la fête de Pâques, le Pour être préservés de toute tribulation, de toute
prêtre et le diacre se contentent de chanter le tropaire pascal juste colère, de tout danger et de toute nécessité, prions le
après la doxologie initiale. Le chœur le répète deux fois. Seigneur.
Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde et
* garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Le diacre dit la grande litanie. Faisons mémoire de notre Dame, la toute sainte,
En paix, prions le Seigneur. (c 11) immaculée, bénie par dessus tout et glorieuse, la
Mère de Dieu et toujours vierge Marie 13, ainsi que
Kyrie eleison ou Seigneur, miséricorde ou de tous les saints, et présentons-nous, nous-mêmes,
Seigneur, aie pitié les uns les autres, et toute notre vie, au Christ Dieu.
20 21
A toi, Seigneur. Première Antienne ou Typiques

Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix 14.
Seigneur notre Dieu dont la souveraineté est incom-
parable, la gloire incompréhensible, la miséricorde
incommensurable, et ineffable l’amour pour les
hommes, toi-même, ô Maître, dans ta miséricorde,
porte ton regard sur nous et sur cette sainte maison.
Sois riche en miséricordes et compassions pour nous
et pour ceux qui prient avec nous. Après le chant de la première antienne, le diacre se place
Car à toi conviennent toute gloire, tout honneur et devant les portes saintes, fait une métanie et dit :
toute adoration, Père, Fils et saint Esprit maintenant Encore et sans cesse, en paix, prions le Seigneur.
et toujours et dans les siècles des siècles.
Kyrie eleison.
Amen.
Le chœur chante, selon les rubriques 15, la première antienne ou
les typiques. Pendant ce temps, le diacre se tient devant l’icône
garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
de la Mère de Dieu. Kyrie eleison.
Faisons mémoire de notre Dame, la toute sainte,
immaculée, bénie par dessus tout et glorieuse, la
Mère de Dieu et toujours vierge Marie, ainsi que de
tous les saints, et présentons-nous, nous-mêmes, les
uns les autres, et toute notre vie, au Christ Dieu.
A toi, Seigneur.
Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix.
Seigneur notre Dieu, sauve ton peuple et bénis ton
héritage. Garde en paix la plénitude de ton Eglise.
Sanctifie ceux qui aiment la beauté de ta maison ;
glorifie-les en retour par ta puissance divine, et ne
nous abandonne pas, nous qui espérons en toi.
Car à toi appartient la souveraineté, à toi la royauté, la
puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, mainte-
Amen.
22 23
Le chœur chante, selon les rubriques, la seconde antienne ou les Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix.
typiques, ainsi que l’hymne « O Seul Engendré... ». Pendant ce Toi qui nous as fait la grâce d’unir nos voix pour ces
temps, le diacre se tient devant l’icône du Christ. prières communes, toi qui as promis d’exaucer les
demandes de deux ou trois réunis en ton nom, exauce
Deuxième Antienne ou Typiques à nouveau les demandes de tes serviteurs selon ce qui
leur est profitable. En ce monde, dispense-nous la
connaissance de ta vérité, et dans le monde qui vient,
fais-nous la grâce de la vie éternelle.
Car tu es un Dieu bon et ami des hommes, et nous te
rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant
O Seul Engendré, Fils et Verbe de Dieu, Amen.
Le diacre entre au sanctuaire. Le chœur chante, selon les rubriques,
qui es immortel, et qui, pour notre salut,
la troisième antienne ou les Béatitudes. On peut intercaler dans
ayant pris chair de la sainte Mère de Dieu
celles-ci les tropaires prévus dans les livres liturgiques. L’usage
et toujours vierge Marie,
existe aussi de remplacer les Béatitudes par le kondakion de
es devenu homme sans changement ;
l’Annonciation.
qui as été crucifié, ô Christ Dieu,
et qui par la mort as terrassé la mort,
Un de la sainte Trinité,
Glorifié avec le Père et le saint Esprit, sauve-nous ! Troisième Antienne ou Béatitudes
Devant les portes saintes, le diacre fait une métanie et dit :

Encore et sans cesse, en paix, prions le Seigneur.
Kyrie eleison.
Kyrie eleison.
Faisons mémoire de notre Dame, la toute sainte,
immaculée, bénie par dessus tout et glorieuse, la
Mère de Dieu et toujours vierge Marie, ainsi que de
tous les saints, et présentons-nous, nous-mêmes, les
uns les autres, et toute notre vie, au Christ Dieu.
A toi, Seigneur.
24 25
SYNAXE DE LA PAROLE Le chœur exécute le chant d’entrée, qui varie selon les jours et
les fêtes. En certains lieux, ce sont le prêtre et le diacre qui
chantent le verset du chant d’entrée.
Entrée Pendant le chant d’entrée, le diacre tient l’évangéliaire élevé,
Dès que l’on commence à chanter la troisième antienne ou tandis que le célébrant incline la tête. Quand on commence à
chanter le refrain « Sauve-nous... », ou bien le tropaire aux
les Béatitudes, les célébrants font trois métanies. Celui qui
fêtes du Seigneur, le diacre entre et dépose l’évangéliaire sur
préside remet l’évangéliaire au diacre 16, et tous deux l’autel.
contournent l’autel par la droite. Sortant par la porte nord,
précédés des porte-cierge, ils s’avancent jusque devant les Chant d’entrée
portes saintes et se tiennent la tête inclinée (c 17). Le diacre à la Venez, adorons et prosternons-nous
droite du prêtre invite celui-ci à dire la prière de l’entrée. devant le Christ !
Prions le Seigneur. Le chœur poursuit en chantant :
Le prêtre dit 18
: Sauve-nous, ô Fils de Dieu,
M aître et Seigneur notre Dieu, toi qui as établi Les jours ordinaires : admirable dans tes saints,
dans les cieux des ordres et des armées d’anges Le dimanche : ressuscité d’entre les morts,
et d’archanges pour célébrer ta gloire, fais que notre La Mère de Dieu : admirable dans tes saints,
entrée soit accompagnée d’anges saints qui, avec L’exaltation de la Croix : crucifié dans ta chair,
nous, concélèbrent et glorifient ta bonté. Car à toi La Nativité du Christ : toi qu’une vierge a enfanté,
conviennent toute gloire, tout honneur et toute ado- La Théophanie : baptisé par Jean dans le Jourdain,
ration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et tou- La Transfiguration : transfiguré sur le Thabor,
jours et dans les siècles des siècles. Amen. Les Rameaux : monté sur le petit d’une ânesse,
L’Ascension : monté aux cieux dans la gloire,
Le diacre, tourné vers le nord, l’évangéliaire sur l’épaule La Pentecôte : Sauve-nous, ô saint Esprit, qui
gauche, de sa main droite, désigne avec l’étole la porte sainte descendit sur les apôtres,
en disant : Le chœur conclut : nous te chantons, alleluia !
• Bénis, maître, la sainte entrée.
Le prêtre dit :
Bénie est l’entrée de ton sanctuaire en tout temps, Tropaires du jour et du titulaire, kondakion
Amen.
Le diacre présente l’évangéliaire au prêtre ou au supérieur, qui
le baise. Le chant achevé, le diacre élève l’évangéliaire, trace
avec lui verticalement un signe de croix et proclame :
Sagesse ! Tenons-nous debout ! Le chœur chante les tropaires ( m 19).
26 27
Au kondakion final, ou au terme des lectures de l’Ancien En disant cela, le diacre décrit avec son étole un demi-cercle
Testament lorsqu’il y a les vêpres, le diacre dit au prêtre : horizontal de gauche à droite, puis retourne à l’autel.
• Bénis, maître, le temps du trisagion. Amen.
Il ajoute ensuite à voix haute :
Prions le Seigneur 20.
Kyrie eleison. Le chœur chante habituellement l’hymne du trisagion :
Le prêtre dit : Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel,
Dieu saint, qui trouves ton repos dans les saints, que fais-nous miséricorde. 3 fois. (m 22)
louent les séraphins chantant trois fois : “ Saint ”, que Gloire au Père, au Fils et au saint Esprit,
glorifient les chérubins et que toutes les puissances maintenant et toujours
des cieux adorent ; toi qui as amené toute chose du et dans les siècles des siècles. Amen.
non-être à l’existence ; qui as créé l’homme à ton Saint Immortel, fais-nous miséricorde.
image et à ta ressemblance et l’as orné de tous les Le diacre, depuis les portes saintes, élève son étole
dons de ta grâce ; toi qui donnes, à qui les demande, et dit au chœur :
sagesse et intelligence, qui ne te détournes pas du Dynamis ! (ou Plus fort !)
pécheur, mais as disposé la conversion pour le salut ; Le chœur chante à nouveau :
toi qui nous as jugés dignes, à cette heure encore, de
nous tenir devant la gloire de ton saint autel, nous tes Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel,
humbles et indignes serviteurs, et de te présenter fais-nous miséricorde.
l’adoration et la glorification qui te sont dues ; toi, *
Maître, accueille aussi de notre bouche de pécheurs Le Samedi de Lazare, le Samedi saint, à Pâques et pendant
l’hymne trois fois sainte et, dans ta bienveillance, la Semaine du Renouveau, à la Pentecôte, à Noël et à
visite-nous. Pardonne-nous toute faute volontaire et l’Epiphanie, on chante à la place de l’hymne du trisagion :
involontaire. Sanctifie nos âmes et nos corps et Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous
donne-nous, tous les jours de notre vie, de te rendre avez revêtu le Christ. Alleluia.
un culte en toute sainteté, par les prières de la sainte
Mère de Dieu et de tous les saints qui te furent *
Le troisième dimanche de Carême et aux fêtes de la croix,
agréables depuis le commencement des siècles.
on chante :
En traçant un signe de croix sur l’évangéliaire, le prêtre dit 21:
Devant ta croix, nous nous prosternons,
Car tu es saint, ô notre Dieu, et nous te rendons gloire,
Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours ô Maître, et nous glorifions
ta sainte résurrection.
Le diacre se tenant entre les portes saintes, tourné vers le
peuple, élève son étole et achève en disant :
et dans les siècles des siècles.
28 29
Avant la fin de l’hymne, le diacre à voix basse invite le prêtre, Lectures

lorsqu’il a baisé l’autel, à aller s’asseoir ( 23 ) :
• Veuille, maître. Le prêtre et le diacre se tiennent de part et d’autre du trône
épiscopal. Le chant de l’hymne achevé, le diacre s’approche
Se rendant, à la suite du diacre, vers le trône épiscopal situé des portes saintes et dit à haute voix :
derrière l’autel, le prêtre dit : Béni est celui qui vient au Soyons attentifs !
nom du Seigneur.
Le prêtre dit 24 :
Arrivé devant le trône, le diacre dit au prêtre :
• Bénis, maître, le trône élevé.
Le prêtre dit :
Toi qui, sur le trône de gloire de ton royaume, sièges
P aixEt àà ton
tous !
esprit.
sur les chérubins, tu es béni en tout temps, mainte- Le lecteur ayant fait une métanie devant le supérieur et lui
nant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. ayant baisé la main, vient au milieu du chœur, fait une nouvelle
métanie devant les portes saintes, puis psalmodie, en alternant
avec le chœur, les versets du prokiménon pris au propre de la
fête ou au commun de la semaine.
Prokiménon
Le diacre dit :
Sagesse !
Le lecteur annonce la lecture :
Lecture de l’épître du saint apôtre N. aux...
ou Lecture de l’épître catholique de N.
ou Lecture des Actes des apôtres.
Le diacre dit :
Soyons attentifs ! (s, r 25).
30 31
Epître Puis le diacre, tenant l’étole de la main droite, incline la tête,

indique l’évangéliaire placé verticalement sur le milieu de
l’autel, et dit ( 26 ) :
• Bénis, maître, celui qui va annoncer l’évangile du

saint apôtre et évangéliste N.
Le prêtre dit :
L’épître achevée, le prêtre bénit le lecteur. • Que Dieu, par les prières du saint glorieux apôtre et
Paix à toi, lecteur ! évangéliste N ., te donne l’inspiration à toi qui vas
Le lecteur fait une métanie et baise la main du supérieur. annoncer la bonne nouvelle avec grande puissance,
Le chœur chante l’alléluia. Les versets pris au commun ou au pour l’accomplissement de l’évangile de son Fils
propre de la fête sont lus par le lecteur. bien-aimé, notre Seigneur Jésus Christ.
Le diacre conclut : Amen. 27
Le diacre ou, à défaut, le prêtre, fait un petit encensement.
- Alleluia, alleluia, alleluia. Puis il prend l’évangéliaire des mains du prêtre et se rend,
1er verset. par les portes saintes, à l’ambon, ou au parathronion. Il porte
- Alleluia, alleluia, alleluia. solennellement l’évangéliaire, accompagné des porte-cierge.
2e verset. En l’absence de diacre, le prêtre lit l’évangile devant les portes
- Alleluia, alleluia, alleluia. saintes.
Le prêtre dit : Depuis les portes saintes, le prêtre dit :

Maître ami des hommes, fais luire en nos cœurs la Sagesse ! Debout ! Ecoutons le saint évangile !
lumière inaltérable de ta divine connaissance, et Paix à tous !
ouvre les yeux de notre intelligence à la compréhen- Et à ton esprit.
sion de ta prédication évangélique. Mets aussi en
Le diacre proclame :
nous la crainte de tes bienheureux commandements
afin que, foulant aux pieds tout désir de la chair, nous Lecture du saint évangile selon N.
accédions à une vie selon l’esprit, pensant et agissant Le prêtre dit :
en toute chose à seule fin de t’être agréable. Car tu es Soyons attentifs !
l’illumination de nos âmes et de nos corps, ô Christ
Dieu, et nous te rendons gloire, avec ton Père sans Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.
commencement et ton très saint, bon et vivifiant
Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des Le diacre lit l’évangile du jour. Pendant ce temps, le prêtre se
siècles. Amen. tient sur la soléa, face au peuple.
32 33
Evangile Prières pour toute l’Eglise

Le diacre, se tenant à sa place habituelle, dit : 29 .
Disons tous, de toute notre âme et de tout notre

cœur disons.
Kyrie eleison. 3 fois. De même après chaque demande.
Seigneur souverain de l’univers, Dieu de nos pères,
nous t’en prions, écoute et fais miséricorde.
Fais-nous miséricorde, ô Dieu, selon ta grande misé -
ricorde, nous t’en prions, écoute et fais miséricorde.
La lecture de l’évangile terminée 28, le diacre, accompagné des Nous prions aussi pour tous les chrétiens pieux et
porte-cierge, reporte l’évangéliaire jusqu’aux portes saintes et orthodoxes.
le remet au prêtre qui lui dit à voix basse : Nous prions aussi pour notre archevêque (ou notre
• Paix à toi, qui as annoncé la bonne nouvelle. évêque) N.
Le prêtre baise l’évangéliaire, trace avec lui un signe de croix Nous prions aussi pour nos frères les prêtres, les
sur le peuple, pendant que le chœur chante de nouveau : diacres, les moines (et/ou les moniales), et pour toute
notre fraternité dans le Christ.
Nous prions aussi pour que les serviteurs de Dieu
Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi. qui habitent cette ville (ou cette campagne), (et/ou
les frères de ce saint monastère), obtiennent
Puis le prêtre rend l’évangéliaire au diacre ou le dépose
miséricorde, vie, paix, santé, salut, consolation,
lui-même sur l’autel.
pardon et rémission des péchés.
S’il y a une homélie, le peuple peut la conclure par : « Amen » Nous prions aussi pour les bienheureux fondateurs
ou encore « Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi ! ». de cette sainte église (ou de ce saint monastère),
d’éternelle mémoire, et pour tous nos pères et frères
orthodoxes défunts qui se sont endormis et reposent
ici ou en tout autre lieu.
On peut ajouter des demandes part i c u l i è res.
Nous prions enfin pour ceux qui apportent leurs
offrandes dans ce saint et vénérable sanctuaire, pour
ceux qui l’embellissent, ceux qui y travaillent, ceux qui y
chantent, et pour tout le peuple qui nous entoure et attend
ardemment de toi une grande et riche miséricorde.
34 35
Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix. Qu’il leur révèle l’évangile de justice.
Seigneur notre Dieu, accueille cette instante supplica- Qu’il les unisse à sa sainte Eglise, catholique et
tion de tes serviteurs. Fais-nous miséricorde dans la apostolique.
surabondance de ta tendresse. Fais descendre tes com- Sauve-les, aie pitié d’eux, secours-les, ô Dieu, et
passions sur nous et sur tout ton peuple qui attend garde-les par ta grâce.
ardemment de toi une riche miséricorde.
Car tu es un Dieu miséricordieux et ami des Catéchumènes, inclinez la tête devant le Seigneur.
hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Devant toi, Seigneur.
Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des
siècles. Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix.
Amen. Seigneur notre Dieu, toi qui demeures dans les hau-
* teurs et qui prends en considération les humbles
créatures, toi qui as envoyé le salut au genre
humain : ton Fils seul engendré qui est Dieu, notre
En semaine si l’on devait prier pour les défunts, il est d’usage, Seigneur Jésus Christ ; porte ton regard sur tes ser-
en certains lieux, de le faire à ce moment. On ouvre alors les viteurs les catéchumènes qui courbent la nuque
portes saintes et le diacre, tenant l’encensoir, dit, devant l’icône devant toi. Juge-les dignes, au temps qui convient,
du Christ, la litanie des défunts (cf p 139). du bain de la nouvelle naissance, de la rémission des
péchés et du vêtement de l’incorruptibilité. Unis-les
* à ta sainte Eglise, catholique et apostolique, et
compte-les dans le troupeau que tu t’es choisi.
Lorsque l’assemblée comprend des catéchumènes, ceux-ci Afin qu’eux aussi glorifient, avec nous, ton Nom
se tiennent à genoux, pendant que le diacre dit la litanie très honorable et magnifique, Père, Fils et saint
suivante. Pendant les trois premières demandes, le prêtre Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des
trace avec l’évangéliaire un signe de croix sur l’autel. Au siècles.
cours de la quatrième demande, il élève l’évangéliaire, le met
enposition verticale derrière l’antimension, ou bien à plat.
Amen. 30
Le diacre invite les catéchumènes à se retirer.
Catéchumènes, priez le Seigneur. Que tous les catéchumènes se retirent !
Kyrie eleison. De même après chaque demande. [Catéchumènes, retirez-vous !
Fidèles, prions pour les catéchumènes. Que tous les catéchumènes se retirent !
Afin que le Seigneur leur fasse miséricorde. Plus de catéchumène !]
Qu’il les instruise par la parole de vérité. Avec ce renvoi s’achève la synaxe de la parole. 31
36 37
SYNAXE EUCHARISTIQUE Le diacre poursuit :

Encore et sans cesse, en paix, prions le Seigneur.
Kyrie eleison. (s, r 35’ insertion des demandes).
Prière pour les fidèles et transfert des dons
Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde
et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Le prêtre déploie l’antimension sur l’autel. Le diacre dit : Kyrie eleison.
Nous tous les fidèles, encore et sans cesse, en paix, Sagesse !

prions le Seigneur. Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix.
Kyrie eleison. Encore et à nouveau nous t’implorons et te prions,
Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde et ô Bon et Ami des hommes, de considérer notre
garde-nous, ô Dieu, par ta grâce. prière. Purifie nos âmes et nos corps de toute
souillure de la chair et de l’esprit, et donne-nous de
Kyrie eleison. nous tenir à ton saint autel sans être blâmés ni accu-
Sagesse ! sés. A ceux qui prient avec nous, fais la grâce,
Le prêtre récite en silence la prière qui suit : ô Dieu, de progresser dans la vie, la foi et l’intelli-
gence spirituelle. Donne-leur de te rendre toujours
Nous te rendons grâce, Seigneur Dieu des puis- un culte irréprochable avec crainte et amour, d’avoir
sances, qui, de nouveau, nous as jugés dignes de part à tes saints mystères sans être accusés, et d’être
nous tenir à ton saint autel et d’implorer ta compas- jugés dignes de ton royaume céleste.
sion pour nos péchés et les fautes du peuple com- Afin que, toujours gardés par ta puissance, nous te
mises par ignorance. Accueille, ô Dieu, notre prière. rendions gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant
Rends-nous dignes de t’offrir des prières, des sup- et toujours et dans les siècles des siècles.
plications et des sacrifices non sanglants pour tout
ton peuple. Nous, que tu as préposés à ton service Amen.
par la puissance de ton Esprit saint, rends-nous aptes Pendant cette ecphonèse, le diacre entre au sanctuaire.
à t’invoquer en tout temps et en tout lieu, avec le Le chœur, avant le transfert des dons, chante la première partie
témoignage pur de notre conscience, sans être de l’hymne des chérubins.
condamnés, ni te faire offense, afin que tu nous Nous qui, secrètement,
écoutes et nous sois propice dans la surabondance sommes l’image des chérubins,
de ta bonté. et qui, en l’honneur de la vivifiante Trinité,
Car à toi conviennent toute gloire, tout honneur et chantons l’hymne trois fois sainte,
toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant déposons tout souci de cette vie,
la suite de l’hymne est chantée lors de l’entrée du prêtre
Amen. au sanctuaire.
38 39
Pendant l’hymne des chérubins, le prêtre, la tête inclinée récite Précédé du diacre, le prêtre, en récitant le psaume 50, encense
à voix basse cette prière (s 32) : l’autel, le trône, la prothèse, tout le sanctuaire, les icônes de
l’iconostase et le peuple. En rentrant au sanctuaire, il encense
Nul n’est digne de venir à toi, de s’approcher de toi et les célébrants.
de te rendre un culte, ô Roi de gloire, s’il est lié par Puis le prêtre et le diacre, se tenant devant l’autel, disent par
les désirs et les plaisirs de la chair, car te servir est trois fois, à voix basse, l’hymne des chérubins. Pendant que le
chose grande et redoutable, même pour les puissances prêtre récite la première partie en élevant les mains, le diacre
célestes. Et pourtant, dans ton ineffable et incommen- élève son étole.
surable amour des hommes, tu es devenu homme Nous qui, secrètement, sommes l’image des chéru-
sans subir ni changement ni mutation. Tu as été notre bins, et qui, en l’honneur de la vivifiante Trinité,
grand prêtre, toi qui es maître de tout, et tu nous as chantons l’hymne trois fois sainte, déposons tout
confié la célébration de ce sacrifice liturgique et non souci de cette vie,
sanglant. Car toi seul, Seigneur notre Dieu, tu es le Pendant la seconde partie, récitée par le diacre, ils font une
maître des créatures célestes et terrestres, toi qui es métanie.
porté sur le trône des chérubins, toi le Seigneur des
afin de recevoir le Roi de toutes choses, invisiblement
séraphins et le roi d’Israël, toi le seul Saint qui e s c o rté des ordres angéliques. Alleluia, alleluia,
trouves ton repos dans les saints. J’ose donc t’impor- alleluia.
tuner, toi le seul Bon qui écoutes avec bienveillance ; Le prêtre et le diacre baisent l’autel, font de nouveau trois
porte ton regard de bonté sur moi, pécheur et ton métanies, se saluent l’un l’autre d’une inclination, vont
inutile serviteur, purifie mon âme et mon cœur de jusqu’aux portes saintes d’où ils s’inclinent devant le peuple
toute mauvaise conscience. Par la puissance de ton pour demander pardon, puis se rendent à la prothèse (c et m 33).
Esprit saint, rends-moi apte, moi qui suis revêtu de la Le célébrant se purifie éventuellement les mains, encense les
grâce du sacerdoce, à me tenir devant ta sainte table saints dons puis fait trois métanies avec le diacre en disant :
que voici, et à célébrer le sacrifice de ton corps saint O Dieu, sois propice au pécheur que je suis. 3 fois.
et immaculé et de ton sang précieux. Le diacre dit :
Je viens à toi en courbant la nuque, et je te prie : ne • Elève, maître.
détourne pas de moi ta face, ne me rejette pas du nombre Le prêtre enlève l’aër de dessus les dons et le met sur les
de tes serviteurs, mais juge-moi digne de t’offrir ces épaules du diacre en disant :
dons, moi ton serviteur pécheur et indigne. Elevez vos mains vers le sanctuaire et bénissez le
Car c’est toi qui offres et qui es offert, qui reçois et Seigneur.
qui es distribué, ô Christ notre Dieu, et nous te ren- Le diacre 34, tenant l’encensoir avec le petit doigt de la main
dons gloire, avec ton Père sans commencement et ton droite, met un genou à terre et reçoit la patène que le prêtre lui
très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et tou- dépose sur la tête. Le prêtre prend dans ses mains la coupe et
jours et dans les siècles des siècles. Amen. la tient devant sa poitrine.
40 41
En l’absence de diacre, le prêtre prend la coupe de sa main Il prend ensuite, des épaules du diacre, l’aër qu’il passe
droite et la patène de sa main gauche, la lance et la cuiller étant au-dessus de l’encensoir, et avec lequel il recouvre la patène et
croisées sur la coupe (c 35). Lorsque le chœur achève la première la coupe, en disant :
p a rtie de l’hymne des chérubins, le diacre et le prêtre sortent du Le noble Joseph descendit du bois de la croix ton
sanctuaire par la porte nord, précédés de la croix, des rhipidia
corps immaculé, l’enveloppa dans un linceul pur
et des flambeaux. Faisant ce qu’on appelle la « grande entrée »,
ils traversent toute la nef (s 36). Au cours de cette procession, le
avec des aromates, lui rendit les honneurs funèbres,
diacre puis le prêtre disent successivement : et le déposa dans un sépulcre neuf. 36’
Que le Seigneur Dieu se souvienne de nous tous dans Seigneur, dans ta bienveillance, fais du bien à Sion
son royaume, en tout temps, maintenant et toujours et que soient rebâtis les remparts de Jérusalem.
et dans les siècles des siècles. Alors tu prendras plaisir au sacrifice de justice,
Amen. à l’oblation et aux holocaustes.
Arrivé aux portes saintes, le diacre entre dans le sanctuaire et
Le prêtre encense les saints dons en disant :
se tient à genoux, à droite, devant l’autel. Le prêtre, sur la
soléa, après avoir éventuellement mentionné ceux pour qui il Alors on consumera de jeunes taureaux sur ton autel. 3 fois.
offre le sacrifice, trace un signe de croix vertical sur le peuple Le prêtre engage alors avec le diacre le dialogue qui suit : (c 37)
avec la coupe. • Souviens-toi de moi, frère et concélébrant.
Le chœur poursuit l’hymne des chérubins.
• Que le Seigneur Dieu se souvienne de ton sacerdoce
afin de recevoir le Roi de toutes choses, dans son royaume en tout temps, maintenant et toujours
invisiblement escorté des ordres angéliques. et dans les siècles des siècles. Amen.
Alleluia, alleluia, alleluia. • Prie pour moi, mon concélébrant.
• L’Esprit saint descendra sur toi et la puissance du
Quand le prêtre entre au sanctuaire, le diacre dit : Très-Haut te couvrira de son ombre.
• Que le Seigneur Dieu se souvienne de ton sacerdoce • L’Esprit lui-même concélébrera avec nous, tous les
dans son royaume, en tout temps, maintenant et jours de notre vie.
toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Le diacre, incliné et tenant l’extrémité de son étole, dit :
Le prêtre, ayant déposé la coupe sur la partie droite de • Souviens-toi de moi, maître saint.
l’antimension, prend la patène des mains du diacre, et la
dépose sur la partie gauche de l’antimension en disant : Le prêtre bénit le diacre en disant :
• Que le Seigneur Dieu se souvienne de ton diaconat • Que le Seigneur Dieu se souvienne de toi dans son
dans son royaume, en tout temps, maintenant et tou- royaume, en tout temps, maintenant et toujours et
jours et dans les siècles des siècles. Amen. dans les siècles des siècles.
Le prêtre enlève les petits voiles de la patène et de la coupe et Le diacre dit :
les dépose sur le côté de l’autel. • Amen.
42 43
Le diacre sort par la porte nord et retourne devant les portes Faisons mémoire de notre Dame, la toute sainte,
saintes que l’on ferme. Quand le chœur a fini de chanter immaculée, bénie par dessus tout et glorieuse, la
l’hymne des chérubins, le diacre dit la litanie suivante : Mère de Dieu et toujours vierge Marie, ainsi que
de tous les saints, et présentons-nous, nous-
Complétons notre prière au Seigneur. mêmes, les uns les autres, et toute notre vie, au
Kyrie eleison. De même après chaque demande. Christ Dieu.
Pour les précieux dons ici présentés, prions le A toi, Seigneur.
Seigneur. Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix.
Seigneur Dieu souverain de l’univers, toi le seul
Pour cette sainte maison et pour ceux qui y
Saint qui reçois le sacrifice de louange de ceux qui
pénètrent avec foi, piété et crainte de Dieu, prions le
t’invoquent de tout leur cœur, accueille aussi notre
Seigneur.
prière de pécheurs, et fais-la parvenir à ton saint
Pour être préservés de toute tribulation, de toute autel. Rends-nous aptes à t’offrir dons et sacrifices
colère, de tout danger et de toute nécessité, prions le spirituels pour nos péchés et les fautes du peuple
Seigneur. commises par ignorance. Juge-nous dignes de trou-
Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde et ver grâce à tes yeux, afin que notre sacrifice soit
garde-nous, ô Dieu, par ta grâce. agréé et que ton Esprit de grâce, ton Esprit bon, nous
couvre, nous, ces dons ici présentés, et tout ton
Demandons au Seigneur que ce jour tout entier soit peuple.
parfait, saint, paisible et sans péché. Par les compassions de ton Fils seul engendré, avec
Accorde-le, Seigneur. De même après chaque demande. qui tu es béni ainsi que ton très saint, bon et vivifiant
Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des
Demandons au Seigneur un ange de paix, guide siècles.
fidèle, gardien de nos âmes et de nos corps. Amen.
Demandons au Seigneur le pardon et la rémission de
nos péchés et de nos fautes.
Demandons au Seigneur ce qui est bon et profitable
à nos âmes, et la paix pour le monde.
Demandons au Seigneur d’achever dans la paix et la
conversion le temps qui nous reste à vivre.
Demandons au Seigneur, pour notre vie, une fin
chrétienne, sans douleur, sans honte, paisible et, une
belle défense devant le redoutable tribunal du Christ.
44 45
Baiser de paix et Symbole de foi

J père
e crois (ou Nous croyons)
souverain de l’univers,
en l’unique Dieu,
(41’)
créateur du ciel et de la terre,

Le prêtre dit : et de tout ce qui est visible et invisible ;
P aixEt àà ton
tous ! et en l’unique Seigneur,
esprit. Jésus Christ, le Fils de Dieu,
seul engendré du Père avant tous les siècles,
Le diacre, qui s’était mis sur le côté pendant l’ecphonèse, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu,
revient devant les portes pour dire : engendré et non créé, consubstantiel au Père,
Aimons-nous les uns les autres, et par qui tout est advenu.
afin que dans la concorde nous confessions Pour nous les hommes et pour notre salut,
il est descendu des cieux,
le Père, le Fils et le saint Esprit, il s’est incarné de l’Esprit saint
Trinité consubstantielle et indivisible. et de la vierge Marie
Le prêtre et le diacre font trois métanies en disant chaque fois et il est devenu homme.
à voix basse : Pour nous, il a été crucifié sous Ponce Pilate,
Je t’aimerai, Seigneur, ma force. Le Seigneur est il a souffert, il a été mis au tombeau,
mon soutien, mon refuge et mon protecteur. il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures,
il est monté aux cieux et s’est assis à la droite du Père,
Le prêtre baise, sans les découvrir, la patène, la coupe, puis il est celui qui vient à nouveau dans la gloire,
l’autel (c 38). Le diacre, devant les portes saintes, fait trois pour juger les vivants et les morts,
métanies et baise la croix de son étole. En certains lieux les et dont le règne n’aura pas de fin ;
fidèles se donnent la paix.
Quand le chœur a fini de chanter, le diacre dit à haute voix : et en l’Esprit saint,
seigneur et vivificateur, qui procède du Père,
Les portes, les portes ! qui est adoré et glorifié
Avec sagesse, soyons attentifs ! conjointement avec le Père et le Fils,
L’assemblée récite ou chante avec le chœur (g 39), le symbole
qui a parlé par les prophètes ;
de foi. en l’unique Eglise,
Le prêtre soulève l’aër et, le tenant de ses deux mains sainte, catholique et apostolique.
au-dessus des saints dons, l’agite doucement d’un mouvement Je confesse un unique baptême
continu jusqu’au moment où il est dit : « et il monta au pour la rémission des péchés.
ciel... » (c 40), il baise alors l’aër, le plie, et le dépose avec les J’attends la résurrection des morts
autres voiles. et la vie du siècle à venir. Amen.
46 47
Anaphore Il est digne et juste de te chanter, de te bénir, de te

louer, de te rendre grâce, de t’adorer en tout lieu de
Le diacre, qui se tenait devant l’icône du Christ pendant le
ta domination, car tu es un Dieu inexprimable,
symbole de foi, revient à sa place habituelle et dit :
inconcevable, invisible, incompréhensible, qui est
Tenons-nous bien ! Tenons-nous avec crainte !
Soyons attentifs à offrir en paix la sainte oblation ! éternel et toujours le même, toi, ton Fils seul engen-
dré et ton Esprit saint. C’est toi qui, du non-être,
Le diacre fait une métanie et entre au sanctuaire où il évente les nous as amenés à l’existence. Tu nous as relevés
saints dons. après notre chute, et tu n’as cessé de tout faire pour
nous ramener au ciel et nous faire le don de ton
Miséricorde de paix, sacrifice de louange. royaume à venir. Pour tout cela nous te rendons
Le prêtre signe les saints dons (m 41) puis le peuple en disant : grâce, à toi, à ton Fils seul engendré et à ton Esprit
saint, pour tous les bienfaits qui nous sont advenus,
Q ue la grâce de notre Seigneur Jésus Christ,
l’amour de Dieu le Père,
et la communion du saint Esprit
connus de nous ou inconnus, manifestés ou cachés.
Nous te rendons grâce aussi d’avoir daigné recevoir
soient avec vous tous ! cette liturgie de nos mains, alors que se tiennent
Et avec ton esprit. auprès de toi des milliers d’archanges et des
myriades d’anges sublimes et ailés, les chérubins
Le prêtre élève les mains. (r 42)
aux yeux innombrables et les séraphins aux six ailes,
Elevons nos cœurs !
Nous les tournons vers le Seigneur. Le diacre, dépose le rhipidion ou le voile, trace sur la patène un
signe de croix avec l’étoile, et l’ayant baisée, la dépose de côté.
Le prêtre, se tourne vers l’autel et, inclinant la tête, les mains
Reprenant le rhipidion, il l’agite au-dessus des saints dons,
sur la poitrine, dit :
pendant l’hymne et l’anaphore.
Rendons grâce au Seigneur !
Le diacre entre au sanctuaire, pendant que l’on répond : chantant, clamant, criant l’hymne de victoire et
Cela est digne et juste. disant :
En certains lieux, on ajoute :
d’adorer le Père, le Fils et le saint Esprit, Trinité Saint, Saint, Saint, le Seigneur Sabaoth.
consubstantielle et indivisible. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Pendant que le prêtre dit la prière d’action de grâce, le diacre Hosanna au plus haut des cieux.
évente les saints dons avec le rhipidion ou l’un des voiles plié. Béni est celui qui vient au nom du Seigneur.
Les port e - c i e rge se tiennent face aux icônes despotiques. Hosanna au plus haut des cieux.
48 49
Le prêtre s’incline un peu pour dire l’anaphore. Le diacre, devant l’autel, les mains croisées, prend la patène de
Nous aussi avec ces bienheureuses puissances, la main droite et la coupe de la main gauche, puis, les élevant,
Maître ami des hommes, nous proclamons et disons : trace un signe de croix avec eux, pendant que le prêtre derrière
tu es saint, tu es parfaitement saint, toi, ton Fils seul le diacre chante lentement :
engendré et ton Esprit saint. Tu es saint, tu es parfai- pour tout cela et en tout cela, t’offrant ce qui est à toi,
tement saint, magnifique est ta gloire. Tu as tant aimé et que nous avons reçu de toi,
le monde qui est tien, que tu as donné ton Fils seul nous te chantons, nous te bénissons, nous te ren-
engendré, afin que celui qui croit en lui ne périsse dons grâce, Seigneur, et nous te prions, ô notre
pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Et lui, étant venu, Dieu.
ayant accompli l’entier dessein de ta bienveillance Le prêtre reprend seul :
sur nous, la nuit où il fut livré - ou plutôt se livra lui- Nous t’offrons encore ce culte spirituel et non san-
même - pour la vie du monde, il prit du pain en ses glant, nous t’invoquons, nous te prions, nous te sup-
mains saintes, pures et innocentes, prononça l’action plions, envoie ton Esprit saint sur nous et sur ces
de grâce et la bénédiction, le sanctifia, le rompit et le dons ici présentés, (s, r 44)
donna à ses saints disciples et apôtres en disant : Le diacre montre de son étole la patène en disant :
Le diacre, ayant déposé le ripidion, et s’inclinant, montre le
pain en tendant son étole dont l’extrémité touche le bord de la • Bénis, maître, le pain de sainteté.
patène. (c 43) Le prêtre fait de même avec la main. Le prêtre poursuit en signant le pain :
prenez, mangez, ceci est mon corps rompu pour vous et fais de ce pain, le précieux corps de ton Christ,
en rémission des péchés. Amen 45.
Le diacre montre la coupe en disant :
Amen. • Bénis, maître, la sainte coupe.
Le prêtre et le diacre font une métanie.
Le prêtre poursuit en signant la coupe :
Après le repas, il fit de même avec la coupe, disant :
Ils montrent la coupe. et de cette coupe, le précieux sang de ton Christ,
buvez-en tous, ceci est mon sang, celui de la nou- Amen.
velle alliance, répandu pour vous et pour beaucoup, Le diacre montre le pain et la coupe en disant :
en rémission des péchés.
Amen.
• Bénis, maître, l’un et l’autre.
Le prêtre et le diacre font une métanie. Puis le prêtre dit : Le prêtre poursuit en signant à la fois le pain et la coupe :
Faisant donc mémoire de ce commandement salu- les changeant par ton saint Esprit,
taire et de tout ce qui a été fait pour nous : la croix, Amen, amen, amen.
le tombeau, la résurrection au troisième jour, l’as- Le diacre, inclinant la tête du côté du prêtre, lui dit :
cension aux cieux, le trône à la droite, le second, glo- • Souviens-toi, maître, du pécheur que je suis,
rieux et nouvel avènement, Puis il évente les saints dons.
50 51
Le prêtre fait une grande métanie et conclut l’épiclèse. Le prêtre poursuit les mémoires.
en sorte qu’ils deviennent, pour ceux qui en recoi- pour saint Jean, prophète, précurseur et baptiste ;
vent une part, vigilance de l’âme, rémission des pour les saints glorieux apôtres dignes de toute
péchés, communion de ton saint Esprit, plénitude du louange 48 ; pour N. dont nous célébrons aussi la
royaume des cieux, entière liberté auprès de toi, et mémoire, et pour tous tes saints. Par leurs supplica-
non pas jugement ni condamnation. tions, visite nous, ô Dieu.
Nous t’offrons encore ce culte spirituel pour ceux Souviens-toi de tous ceux qui se sont endormis dans
que la mort a trouvés dans la foi : ancêtres, pères, l’espérance de la résurrection pour la vie éternelle.
patriarches, prophètes, apôtres, prédicateurs, évangé- Le célébrant peut proclamer la liste des défunts inscrits aux
listes, martyrs, confesseurs, ascètes, pour tout esprit diptyques. Donne-leur le repos, ô notre Dieu, en un
juste parvenu à la perfection dans la foi, et surtout lieu que visite la lumière de ta face.
pour notre Dame, la toute sainte, immaculée, bénie Nous t’invoquons encore : souviens-toi, Seigneur, de
par dessus tout et glorieuse, la Mère de Dieu et tou- tout l’épiscopat des Orthodoxes qui interprètent droi-
jours vierge Marie ; tement la parole de ta vérité, de tout le presbytérat,
Le prêtre encense les saints dons. Puis le diacre encense
du diaconat en Christ et de tous les ordres sacrés.
lentement l’autel, de droite à gauche, puis de gauche à droite,
Nous t’offrons encore ce culte spirituel pour le
en faisant mémoire des défunts qu’il doit commémorer. Pendant
ce temps, le chœur chante l’hirmos 46 à la Mère de Dieu 47 prévu
monde entier, pour l’Eglise sainte, catholique et
par les rubriques.
apostolique, pour ceux qui vivent dans la chasteté et
l’ascèse ; pour les autorités civiles (ou notre roi N.) et
Hymne à la Mère de Dieu ceux qui nous gouvernent. Donne-leur, Seigneur, un
gouvernement (ou Donne-lui un règne) pacifique,
Il est digne en vérité afin que dans la tranquillité dont ils jouissent, nous
de te dire bienheureuse menions, nous aussi, une vie calme et paisible, en
toi qui enfantes Dieu, toute piété et dignité.
toujours bienheureuse, toute irréprochable,
et mère de notre Dieu. A voix plus haute :
Plus vénérable que les chérubins, En premier lieu, souviens-toi, Seigneur, de notre
et incomparablement plus glorieuse archevêque (ou évêque ) N. Fais la grâce, à tes saintes
que les séraphins, Eglises, qu’il vive de longs jours en paix, à l’abri de
toi qui as enfanté sans corruption tout mal, honoré, bien portant, et qu’il enseigne droi-
le Dieu-Verbe, tement la parole de ta vérité.
tu es réellement Mère de Dieu, Le diacre ou, à défaut, le prêtre commémore les vivants inscrits
nous te magnifions. aux diptyques. En pratique, il se contente généralement de dire la
formule finale de la commémoration.
52 53
Le diacre, depuis les portes saintes, fait mémoire du célébrant. Communion

• Pour celui qui offre ces saints dons, le prêtre N. Le diacre devant les portes saintes dit :
Pour le salut et la protection du peuple qui nous
entoure, pour ceux que chacun a présents à l’esprit,
pour tous et pour toutes.
Ayant fait mémoire de tous les saints, encore et
sans cesse, en paix, prions le Seigneur.
Kyrie eleison. De même après chaque demande.
En disant ces derniers mots, le diacre décrit avec son étole un Pour les précieux dons, offerts et sanctifiés, afin que
demi-cercle horizontal de gauche à droite. notre Dieu ami des hommes, qui les a reçu sur son
Souviens-toi, Seigneur, de tous et de toutes (m 49). autel saint, céleste et immatériel, comme un parfum
d’agréable odeur spirituelle, nous envoie en retour
Le prêtre dit encore : la grâce divine et le don de l’Esprit saint, prions le
Souviens-toi, Seigneur, de la ville (ou de la campagne Seigneur.
ou du monastère) où nous séjournons, de toute ville et Pour être préservés de toute tribulation, de toute
campagne, et des fidèles qui y demeurent. colère, de tout danger et de toute nécessité, prions le
Souviens-toi, Seigneur, des navigateurs, des voya- Seigneur.
geurs, des malades, des prisonniers, de ceux qui pei- Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde et
nent, et de leur salut à tous. garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Souviens-toi, Seigneur, de ceux qui apportent des Demandons au Seigneur que ce jour tout entier soit
o ffrandes, de ceux qui embellissent tes saintes parfait, saint, paisible et sans péché.
églises, et de ceux qui se souviennent des pauvres. Et Accorde-le, Seigneur. De même après chaque demande.
sur nous tous, envoie tes miséricordes 50.
Et donne-nous de glorifier et de chanter, d’une seule Demandons au Seigneur un ange de paix, guide
fidèle, gardien de nos âmes et de nos corps.
voix et d’un seul cœur, ton Nom très vénérable et
magnifique, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et Demandons au Seigneur le pardon et la rémission de
toujours et dans les siècles des siècles. nos péchés et de nos fautes.
Demandons au Seigneur ce qui est bon et profitable
Amen. à nos âmes, et la paix pour le monde.
Le diacre avant de sortir du sanctuaire, demande la bénédiction Demandons au Seigneur d’achever dans la paix et
pour la litanie de communion. la conversion le temps qui nous reste à vivre.
En certains lieux, il est d’usage de bénir les eulogies à ce
moment 51. Demandons au Seigneur, pour notre vie, une fin
Le prêtre bénit ensuite le peuple en portant d’abord la main à chrétienne, sans douleur, sans honte, paisible, et une
l’autel. belle défense devant le redoutable tribunal du Christ.
Et les miséricordes de notre grand Dieu et Sauveur Demandons l’unité de la foi et la communion du
Jésus Christ seront avec vous tous. saint Esprit, et présentons-nous nous-mêmes, les uns
les autres, et toute notre vie, au Christ Dieu.
Et avec ton esprit.
54 55
Le diacre vient se placer devant l’icône du Seigneur et croise Le prêtre conclut :

son étole. Car à toi appartiennent la royauté, la puissance et la
gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et tou-
A toi, Seigneur. jours et dans les siècles des siècles.
Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix. Amen.
A toi, Maître ami des hommes, nous remettons toute Se tournant vers l’assemblée, le prêtre dit :
notre vie et toute notre espérance. Nous t’invoquons,
nous te prions, nous te supplions : juge-nous dignes Paix à tous !
de prendre part, avec une conscience pure, aux ter- Et à ton esprit.
ribles et célestes mystères de cette table sacrée et spi- Le diacre dit :
rituelle, pour la rémission des péchés, le pardon des
fautes, la communion du saint Esprit, l’héritage du Inclinons la tête devant le Seigneur !
royaume des cieux, une entière liberté en ta présence, Devant toi, Seigneur.
et non pour le jugement ni pour la condamnation. Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix.
Et juge-nous dignes, Maître, d’oser t’invoquer Nous te rendons grâce, Roi invisible, qui as créé
comme Père, toi le Dieu du ciel, et te dire en toute l’univers par ta puissance incommensurable et qui,
liberté et sans être accusés : dans la surabondance de ta miséricorde, as amené
toute chose du non-être à l’existence. Toi donc,
L’assemblée récite, ou chante avec le chœur (g 52), la prière du
Maître, regarde du haut des cieux ceux qui courbent
Seigneur.
la tête devant toi, car ils ne l’ont pas inclinée devant
N otre Père qui es aux cieux,

que ton Nom soit sanctifié,
que ton Règne vienne,
la chair et le sang, mais devant toi, le Dieu redou-
table. Toi donc, Maître, répartis, entre nous tous, les
dons ici présentés, pour notre bien et selon les
que ta Volonté soit faite besoins de chacun. Navigue avec les navigateurs,
sur la terre comme au ciel. accompagne les voyageurs et guéris les malades, ô
Donne-nous aujourd’hui Médecin de nos âmes et de nos corps.
notre pain essentiel. Par la grâce, les compassions et l’amour pour les
Remets-nous nos dettes hommes de ton Fils seul engendré, avec qui tu es
comme nous aussi avons remis à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas succomber à la tentation, béni, ainsi que ton très saint, bon et vivifiant Esprit,
mais délivre-nous du Malin. maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amen.
56 57
Le prêtre dit à voix basse : Le diacre dit :

Sois attentif, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, de ta • Romps, maître, le pain de sainteté.
sainte demeure et du trône de gloire de ton royaume.
Le prêtre rompt l’agneau en quatre parties et les dispose en
Viens nous sanctifier, toi qui sièges là-haut avec le forme de croix sur la patène : en haut, la parcelle IC, en bas, la
Père, et qui es ici présent avec nous de manière invi- parcelle XC, sur les côtés, les parcelles NI et KA. Ce faisant,
sible. Daigne nous donner de ta main puissante une il dit :
part de ton corps immaculé et de ton précieux sang Est rompu et partagé l’Agneau de Dieu,
et, par nous, les donner à tout le peuple. rompu, mais non divisé,
Le prêtre et le diacre font trois métanies en disant : toujours mangé, mais jamais épuisé,
O Dieu, sois propice au pécheur que je suis. 3 fois. sanctifiant ceux qui en prennent une part.
Le diacre dit :
Soyons attentifs ! Le diacre montre la coupe avec l’étole en disant :
Le prêtre élève des deux mains l’agneau au-dessus de la patène • Remplis, maître, la coupe de sainteté.
en traçant une croix verticale et en proclamant : (52’) Le prêtre prend la première parcelle marquée du signe IC avec
Ce qui est saint pour les saints ! laquelle il trace un signe de croix au-dessus de la coupe.
Il laisse tomber la parcelle dans la coupe, en disant :
Jésus Christ est l’unique Saint, l’unique Seigneur,
à la gloire de Dieu le Père. Amen. Pour la plénitude du saint Esprit.
Le diacre dit :
Le diacre, les mains croisées sur la poitrine, s’incline vers
l’assemblée en disant à voix modérée : Amen. Le prêtre s’essuie les doigts avec l’éponge. Le diacre
• Priez pour moi, pères et frères saints, et pardonnez lui présente l’eau bouillante en disant :
au pécheur que je suis. • Bénis, maître, l’eau bouillante.
53
Puis le diacre entre au sanctuaire . Le prêtre dit :
Un cierge allumé est posé devant les portes saintes jusqu’à la Bénie est l’ardeur de tes saints en tout temps, main-
communion des fidèles. Le chœur exécute le chant de tenant et toujours et dans les siècles des siècles.
communion du jour ou de la fête. Selon les usages on peut
ensuite chanter différents chants. Le diacre dit :
Amen. Puis il verse l’eau bouillante dans la coupe en traçant
une croix et en disant :
Chant de communion Amen. Ardeur de la foi pleine du saint Esprit.
Le diacre se retire derrière l’autel (c 54).
Le prêtre, s’étant incliné à droite et à gauche pour demander
pardon à l’assistance, fait une métanie et prend une parcelle de
la partie de l’agneau marquée XC et, la tête inclinée, dit alors
les prières de communion 55.
58 59
Ces prières diffèrent selon les lieux et leur nombre est très [Tremble, homme, en regardant ce sang qui divinise,
variable. Les pre m i è res et la dernière sont néanmoins car c’est une braise qui consume les indignes.
communes à toutes les Eglises. Le corps de Dieu me divinise et me nourrit ;
il divinise mon âme et nourrit mon esprit
Je crois, Seigneur, et je confesse de manière merveilleuse.
que tu es le Christ, Fils du Dieu vivant,
venu dans le monde pour sauver les pécheurs, Tu m’as charmé, ô Christ, par ton désir,
dont je suis le premier. et ton divin amour m’a transformé ;
qu’un feu immatériel consume donc mes péchés,
Je crois aussi que ceci même alors, tressaillant de joie,
est ton corps immaculé, je magnifierai tes deux avènements, ô Toi qui es bonté.
et cela ton sang précieux.
Comment pourrais-je entrer
Je t’en prie donc : fais-moi miséricorde, dans la splendeur de ton sanctuaire,
pardonne-moi mes transgressions, indigne que je suis ?
volontaires et involontaires, Car, si j’ai l’audace de pénétrer
commises en paroles ou en actions, dans la salle des noces,
sciemment ou par ignorance. mon habit, qui n’est pas un vêtement nuptial,
me confondrait ; et, lié,
Juge-moi digne d’avoir part,
je serais jeté dehors par les anges.
sans être condamné,
Purifie, Seigneur, la boue de mon âme,
à tes mystères immaculés,
et sauve-moi, toi qui es ami des hommes.
pour la rémission de mes péchés
et la vie éternelle. Voici que je m’approche de la divine communion.
Ne me consume pas par cette participation,
En ce jour, ô Fils de Dieu, ô toi qui m’as façonné,
donne-moi de communier car tu es un feu qui consume les indignes.
au repas de tes initiés, Mais purifie-moi de toute souillure.]
car je ne dirai pas le mystère à tes ennemis,
ni ne te donnerai le baiser de Judas ; Que la participation à tes saints mystères,
mais comme le Larron je te confesse : Seigneur, ne devienne pas pour moi
souviens-toi de moi, Seigneur, jugement ou condamnation,
dans ton royaume. mais guérison de l’âme et du corps.
60 61
En communiant, le prêtre dit à voix basse : Voici, je m’approche de nouveau du Roi immortel.
A moi, N., prêtre, est donné le précieux et saint corps de Donne-moi, maître, le saint et précieux sang de notre
notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ, pour la Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ, pour la
rémission de mes péchés et la vie éternelle. rémission de mes péchés et la vie éternelle.
Ayant communié, le prêtre fait une métanie et invite le diacre à Ce disant, il prend de la main gauche l’extrémité du purificatoire
s’approcher : qu’il met sous son menton, et, de la droite, il relève par trois fois
• Diacre, approche (ou Diacres, approchez). le pied de la coupe, de façon à boire trois gorgées. Le prêtre,
Le diacre s’approche à gauche du prêtre, fait une métanie, et dit : tenant le col de la coupe et un coin du purificatoire, dit :
Donne-moi, maître, le précieux et saint corps de • A toi N ., diacre est aussi donné le saint et précieux
notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ. sang de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ,
Ce disant, le diacre met ses mains sur l’autel, la droite sur la pour la rémission de tes péchés et la vie éternelle.
gauche, et incline la tête. Le prêtre lui remet une parcelle en Ceci a touché tes lèvres, tes iniquités sont remises, et
disant : tes péchés purifiés.
• A toi N., diacre, est donné le précieux et saint corps Le diacre essuie ses lèvres ainsi que le bord de la coupe.
immaculé de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Le prêtre taille en parcelles le reste de l’agneau pour la
Christ, pour la rémission de tes péchés et la vie éter- communion des fidèles. Cette préparation étant achevée, les
nelle. parcelles sont, selon le mode de communion 57, soit mises dans
Le diacre baise la main du prêtre, couvre de sa main gauche la la coupe avec le précieux sang, soit disposées sur la patène.
main droite contenant la parcelle, va se placer derrière l’autel, Pendant ce temps, les fidèles qui désirent communier se sont
tourné vers le prêtre, puis communie. S’il y a plusieurs diacres, avancés les bras croisés sur la poitrine et attendent en silence
ils font de même. Le prêtre fait ensuite une métanie, se purifie, devant les portes saintes.
Le diacre élève la coupe et éventuellement la patène devant le
avec l’éponge, la paume de la main droite au-dessus de la
peuple, en disant :
patène, puis il prend la coupe avec le purificatoire. Il trace un
signe de croix vertical avec la coupe et dit : Avec crainte de Dieu, foi et amour, approchez !
A moi N., prêtre, est aussi donné le saint et précieux Amen, amen.
sang de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ, Béni est celui qui vient au nom du Seigneur !
pour la rémission de mes péchés et la vie éternelle. Le Seigneur est Dieu, il nous est apparu.
Le prêtre boit à la coupe en prenant trois gorgées, puis essuie ses Si les fidèles n’ont pas récité les prières de communion en même
lèvres ainsi que le bord de la coupe qu’il baise en disant (m 56) : temps que le(s) célébrant(s), ils les disent à ce moment.
Ceci a touché mes lèvres, mes iniquités sont remises, Arrivé devant le prêtre, le fidèle s’incline en faisant un signe
et mes péchés purifiés. de croix, dit son nom de baptême ou de religion, renverse
légèrement la tête en arrière, et ouvre la bouche. S’il n’y a pas
Le prêtre fait une métanie et invite le diacre : de diacre, le communiant tient le purificatoire sous son menton.
• Diacre, approche (ou Diacres, approchez). Si la communion est donnée avec les doigts, le diacre, se tenant
Le diacre vient à droite du prêtre et fait une métanie en disant : à la gauche du prêtre, tient la coupe légèrement inclinée.
62 63
En donnant la communion aux fidèles, le prêtre dit à chacun : Lorsque les fidèles ont communié, le prêtre remet au diacre la
Le serviteur (ou la servante) de Dieu N. reçoit le saint coupe que celui-ci rapporte à l’autel. Si la communion a été
et précieux corps et sang de notre Seigneur Dieu et donnée directement à la main, le diacre rapporte également la
Sauveur Jésus Christ, pour la rémission de ses patène. Alors le prêtre bénit le peuple avec la main en disant :
péchés et la vie éternelle. O Dieu, sauve ton peuple et bénis ton héritage !
L’usage existe de dire seulement « Le corps et le sang du
Christ ». Et d’ajouter quand le dernier a communié « pour la Chant après la communion 59
rémission de ses péchés et la vie éternelle ».
Aux petits enfants le prêtre omet de dire : « pour la rémission Nous avons vu la lumière véritable,
de ses péchés ». nous avons reçu l’Esprit céleste,
Avant de communier le fidèle dit « Amen ». nous avons trouvé la vraie foi
Ayant communié, le fidèle essuie ses lèvres sur le purificatoire, en adorant l’indivisible Trinité,
baise éventuellement le pied de la coupe et se retire en faisant car c’est elle qui nous a sauvés.
une métanie légèrement de côté pour laisser la place au
suivant. Si c’est l’usage, il va prendre les ablutions de pain et Pendant ce temps, le diacre fait glisser, à l’aide de l’éponge, les
de vin mêlé d’eau chaude. « mémoires » dans la coupe 60 en disant à voix basse :
Pendant la communion des fidèles, le chœur module le Seigneur, par ton sang précieux et les prières de tes
tropaire du Jeudi saint (s 58) : « En ce jour ô fils de Dieu…». saints, lave de leurs péchés ceux dont il a été fait
Pendant la Semaine pascale, on re p rend le chant de mémoire ici.
communion de Pâques : « Recevez le corps du Christ, goûtez à L’antimension est purifié avec soin avec l’éponge.
la source d’immortalité. Alleluia. ». Puis le prêtre encense les saints dons en disant :
Sois exalté, ô Dieu, par dessus les cieux, et que ta
gloire s’étende sur toute la terre. 3 fois.
Chant de communion Sur la patène purifiée, le diacre dépose l’aër plié, l’un des
petits voiles, l’étoile et la lance. Il met la cuiller dans la coupe
qu’il recouvre du purificatoire et du second petit voile. Il reçoit
En ce jour, ô Fils de Dieu, ensuite du prêtre l’encensoir qu’il prend de la main droite, pose
donne-moi de communier un genoux à terre pour recevoir la patène, qu’il prend de la
au repas de tes initiés, main gauche, puis l’élève au-dessus de sa tête. S’étant relevé et
tourné vers le peuple, il va déposer la patène sur la prothèse en
car je ne dirai pas
passant à droite de l’autel. Le prêtre, ayant fait une métanie,
le mystère à tes ennemis, prend la coupe et dit à voix basse :
ni ne te donnerai le baiser de Judas ; Béni est notre Dieu,
mais, comme le Larron, je te confesse : Puis il se tourne et dit à haute voix, en bénissant avec la coupe :
souviens-toi de moi, Seigneur, en tout temps, maintenant et toujours et dans les
dans ton royaume. siècles des siècles.
Amen.
64 65
A la prothèse, le prêtre ensence de nouveau par trois fois la ACTION DE GRACE ET RENVOI
coupe. Puis, ayant fait une métanie, il revient à l’autel.
Le prêtre plie l’antimension. Le diacre, ayant décroisé son étole et
Si c’est l’usage, le chœur chante l’hymne suivante : demandé la bénédiction, se rend à sa place habituelle pour dire la
litanie d’action de grâce.
Que notre bouche se remplisse
de ta louange, Seigneur,
parce que tu nous as jugés dignes d’avoir part
D ebout, nous qui avons reçu les divins mystères
du Christ, mystères saints, purs, immortels,
célestes, terribles et vivifiants, rendons de dignes
à tes mystères saints, immortels et purs. actions de grâce au Seigneur.
Garde-nous dans la sainteté,
afin que nous chantions ta gloire, Kyrie eleison.
méditant tout le jour ta justice. En certains lieux, on répond : « Gloire à toi, Seigneur, gloire à
Alleluia, alleluia, alleluia. toi », et on omet les deux demandes suivantes.
Kyrie eleison.
Demandons que ce jour tout entier soit parfait, saint,
paisible et sans péché, et présentons-nous, nous-
mêmes, les uns les autres, et toute notre vie, au
Christ Dieu.
A toi, Seigneur.
Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix et en
traçant un signe de croix sur l’autel avec l’évangéliaire, qu’il
pose ensuite sur l’antimension plié. Le diacre se tenant du coté de
l’icône du Sauveur attend jusqu’à la fin de la prière de l’ambon.
Nous te rendons grâce, Maître ami des hommes et
bienfaiteur de nos âmes, de ce qu’aujourd’hui de nou-
veau, tu nous as jugés dignes de tes mystères célestes
et immortels. Rends droite notre route, affermis-nous
tous dans ta crainte, veille sur notre vie, assure nos pas,
par les prières et les supplications de la glorieuse Mère
de Dieu et toujours vierge Marie et de tous tes saints.
Car tu es notre sanctification, et nous te rendons
gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et tou-
jours et dans les siècles des siècles.
Amen.
66 67
Se tournant vers l’assemblée, le prêtre dit : Le prêtre se tourne vers la prothèse (s 61) et, la tête découverte
Allons en paix. et inclinée, récite à voix basse la prière suivante.
Si c’est l’usage, on répond :
En l’absence de diacre, le prêtre dit cette prière juste avant de
Au nom du Seigneur. consommer les saints dons, à la fin de la Divine Liturgie.
Le diacre dit :
Prions le Seigneur. O Christ notre Dieu, toi qui es la plénitude de la Loi
Kyrie eleison. et des Prophètes, toi qui as accompli tout le dessein
Pendant ce temps, le prêtre sort du sanctuaire par les portes bienveillant du Père, emplis nos cœurs de joie et de
saintes et va se mettre au milieu de la nef pour réciter la prière bonheur, en tout temps, maintenant et toujours et
de l’ambon. Le diacre tient son étole élevé devant l’icône du dans les siècles des siècles. Amen.
Christ. Le diacre dit :
Toi qui bénis ceux qui te bénissent, Seigneur, et qui Prions le Seigneur.
sanctifies ceux qui se confient en toi, sauve ton Kyrie eleison.
peuple et bénis ton héritage ; garde la plénitude de
ton Eglise ; sanctifie ceux qui aiment la beauté de ta Le diacre se rend à la prothèse pour consommer ce qui reste des
maison ; glorifie-les en retour par ta divine puissance saints dons et purifier la patène et la coupe.
et ne nous abandonne pas, nous qui espérons en toi. Le prêtre bénit le peuple en disant :
Donne la paix au monde qui est tien, à tes Eglises, Que la bénédiction et la miséricorde du Seigneur
aux prêtres, aux autorités civiles (ou à notre roi N.) à viennent sur vous par sa grâce et son amour des
ceux qui nous gouvernent, et à tout ton peuple. hommes, en tout temps, maintenant et toujours et
Car tout beau présent et tout don parfait sont d’en dans les siècles des siècles.
haut et viennent de toi, le Père des lumières. Nous te Amen.
rendons gloire, action de grâce et adoration, Père,
Fils et saint Esprit, maintenant et toujours et dans les Le prêtre tourné vers l’autel dit :
siècles des siècles. Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi.
Amen. Le lecteur dit :
Si on doit célébrer un office particulier, c’est à ce moment qu’on Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit, main-
le fait. Sinon le prêtre, ayant salué les fidèles à droite et à gauche, tenant et toujours et dans les siècles des siècles.
entre au sanctuaire par les portes saintes, le diacre par la porte
nord, pendant que le chœur chante la triple bénédiction. Pendant
Amen.
la Semaine du Renouveau on chante trois fois le tropaire de Kyrie eleison. 3 fois.
Pâques. Bénis, maître !
Béni soit le Nom du Seigneur, Le prêtre se retourne vers le peuple et, de la soléa, dit la formule
dès maintenant et jusque dans les siècles. 3 fois. de renvoi (s et m 62).
68 69
Pour les fêtes du Christ, voir la formule propre en page 143. En achevant le renvoi, le prêtre bénit le peuple d’un signe de
Formule longue : croix et, se retournant vers l’autel, conclut à mi-voix :
Que le Christ, notre vrai Dieu (Le dimanche : qui est Par les prières de nos saints pères (ou s’il y a un
ressuscité des morts), par les prières de sa Mère toute évêque : de notre saint hiérarque), Seigneur Jésus
pure et tout immaculée, par la puissance de sa pré- Christ, notre Dieu, fais-nous miséricorde.
cieuse et vivifiante croix, par la protection des véné- *
rables puissances célestes et incorporelles, par les Si c’est l’usage, le chœur chante les souhaits de longue vie à la
supplications du vénérable et glorieux prophète, pré- hiérarchie, aux autorités civiles, à tous les fidèles, ou au prêtre
curseur et baptiste Jean, des saints glorieux apôtres qui a présidé la Divine Liturgie. Si c’est un évêque, on chante
dignes de toute louange, des saints glorieux et victo- son « polychronion », ou simplement :
rieux martyrs, de nos saints pères porteurs de Dieu, et
de notre saint père Jean Chrysostome, archevêque de Seigneur, accorde longue vie à notre archevêque (ou
Constantinople, de N., patron de cette église, des père et patriarche ou métropolite ou évêque). 3 fois.
saints et justes ancêtres de Dieu, Joachim et Anne, de Pour un prêtre, on chante :
N. dont nous célébrons la mémoire, Le prêtre fait Seigneur, accorde longue vie à celui qui nous bénit
mémoire des saints du jour. et de tous les saints, nous fasse et nous sanctifie.
miséricorde et nous sauve, lui qui est bon et ami des Le prêtre dit :
hommes. Que la sainte Trinité vous garde tous.
*
Formule brève pour les jours de fête : *
Que le Christ, notre vrai Dieu, (Le dimanche : qui est Si c’est l’usage, on distribue les eulogies à ce moment 63.
ressuscité des morts), par les prières de sa Mère toute Le prêtre dit à chacun :
pure et tout immaculée, des saints glorieux et
illustres apôtres, de notre saint père Jean Bénédiction et miséricorde du Seigneur.
Chrysostome, archevêque de Constantinople, de N., Le prêtre, ayant achevé son service, entre au sanctuaire, ferme les
patron de cette église, des saints et justes ancêtres du p o rtes saintes et tire le rideau. S’il a célébré sans diacre, il se rend
Seigneur Joachim et Anne, de N. dont nous célébrons à la prothèse, dit la prière de consommation des saints dons, et
la mémoire, Le prêtre fait mémoire des saints du jour. et de consomme ce qu’il en reste. Puis il rince la patène et la coupe deux
tous les saints, nous fasse miséricorde et nous sauve, fois avec du vin et ensuite avec de l’eau qu’il consomme avant
lui qui est bon et ami des hommes. d’essuyer le tout avec le purificatoire.
Le prêtre et le diacre se purifient, déposent leurs ornements et disent
* les prières d’action de grâce d’après la communion. Puis, s’étant
L’assemblée répond : prosternés devant l’autel qu’ils baisent, ils sortent du sanctuaire,
Amen. louant Dieu et lui rendant grâce pour tous ses bienfaits.
70 71
ST
B
A
S
I
L LA DIVINE LITURGIE
E DE NOTRE PERE
LE
G
PARMI LES SAINTS
R BASILE LE GRAND
A
N
D Jusqu’à l’oraison de la litanie des catéchumènes, l’ordo de la
Divine Liturgie de saint Basile est le même que celui de la
Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome.
Le diacre dit la litanie des catéchumènes, lesquels se tiennent à
genoux. Pendant les trois premières demandes, le prêtre trace
avec l’évangéliaire un signe de croix sur l’autel. Au cours de la
quatrième demande, il élève l’évangéliaire, le met en position
verticale derrière l’antimension, ou bien à plat. La litanie
est parfois omise lorsqu’il n’y a pas de catéchumènes dans
l’assemblée.
Le diacre dit :
Catéchumènes, priez le Seigneur.
Kyrie eleison. De même, après chaque demande.
Fidèles, prions pour les catéchumènes.
Afin que le Seigneur leur fasse miséricorde.
Qu’il les instruise par la parole de vérité.
Qu’il leur révèle l’Evangile de justice.
Qu’il les unisse à sa sainte Eglise, catholique et
apostolique.
Sauve-les, aie pitié d’eux, secours-les, ô Dieu, et
garde-les par ta grâce.
Catéchumènes, inclinez la tête devant le Seigneur.
Devant toi, Seigneur.
72 73
DIVINE LITURGIE DE SAINT BASILE LE GRAND
Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix. SYNAXE EUCHARISTIQUE

Seigneur notre Dieu, toi qui demeures dans les cieux
et portes le regard sur toutes tes œuvres, considère
tes serviteurs, les catéchumènes, qui courbent la
nuque devant toi, et impose-leur le joug léger de ton Prière pour les fidèles et transfert des dons
Christ. Fais-en des membres précieux de ta sainte
Eglise, et juge-les dignes du bain de la nouvelle nais-
sance, de la rémission des péchés, et du vêtement de Le prêtre déploie l’antimension sur l’autel. Le diacre dit :
l’incorruptibilité, afin qu’ils te connaissent, toi, notre
vrai Dieu.
Afin qu’eux aussi glorifient, avec nous, ton Nom très Nous tous les fidèles, encore et sans cesse, en paix,
prions le Seigneur.
vénérable et magnifique, Père, Fils et saint Esprit, Kyrie eleison.
Amen. Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde et
Le diacre invite les catéchumènes à se retirer.
Que tous les catéchumènes se retirent ! Kyrie eleison.
[Catéchumènes, retirez-vous ! Sagesse !
Que tous les catéchumènes se retirent !
Plus de catéchumène !] Le prêtre récite en silence la prière qui suit :
C’est toi, Seigneur, qui nous as révélé ce grand mys-
tère du salut et nous as jugés dignes, nous tes
humbles et indignes serviteurs, de devenir les offi-
ciants de ton saint autel. Toi-même, par la puissance
de ton saint Esprit, rends-nous aptes à ce ministère,
afin que, nous tenant devant ta sainte gloire sans être
accusés, nous te présentions un sacrifice de louange ;
car c’est toi qui opères tout en tous. Fais aussi,
Seigneur, que notre sacrifice soit reçu devant toi et
agréé de toi, pour nos propres péchés, et pour les
fautes du peuple commises par ignorance.
Car à toi conviennent toute gloire, tout honneur et
toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant
Amen.
74 75
Le diacre poursuit : Nul n’est digne de venir à toi, de s’approcher de

Encore et sans cesse, en paix, prions le Seigneur. toi, ou de te rendre un culte, ô Roi de gloire, s’il est
Kyrie eleison. (s, r 35’ insertion des demandes). lié par les désirs et les plaisirs de la chair, car te
Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde et servir est chose grande et redoutable, même pour
garde-nous, ô Dieu, par ta grâce. les puissances célestes. Et pourtant, dans ton inef-
fable et incommensurable amour des hommes, tu
Kyrie eleison. es devenu homme, sans subir ni changement ni
Sagesse ! mutation. Tu as été notre grand prêtre, toi qui es
maître de tout, et tu nous as confié la célébration de
O Dieu, toi qui as visité notre humilité avec miséri- ce sacrifice liturgique et non sanglant. Car toi seul,
corde et compassion, et nous as fait tenir, nous tes Seigneur notre Dieu, tu es le maître des créatures
indignes serviteurs, humbles et pécheurs, devant ta célestes et terrestres, toi qui es porté sur le trône
sainte gloire pour célébrer à ton saint autel ; toi- des chérubins, toi le Seigneur des séraphins et le
même, par la puissance de ton saint Esprit, fortifie- roi d’Israël, toi le seul Saint qui demeures avec les
nous pour ce ministère. Quand notre bouche s’ou- saints. J’ose donc t’importuner, toi le seul Bon qui
vrira, donne-nous une parole pour invoquer la grâce écoutes avec bienveillance, porte ton regard de
de ton saint Esprit sur les dons qui vont être placés bonté sur moi, pécheur et ton serviteur inutile,
devant toi. purifie mon âme et mon cœur de toute mauvaise
Afin que, toujours gardés par ta puissance, nous te conscience. Par la puissance de ton Esprit saint,
rendions gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant rends-moi apte, moi qui suis revêtu de la grâce du
sacerdoce, à me tenir devant ta sainte table que
Amen. voici, et à célébrer le sacrifice de ton corps saint et
Pendant cette ecphonèse, le diacre entre au sanctuaire. immaculé, et de ton sang précieux.
Le chœur chante la première partie de l’hymne des chérubins
ou un hymne propre le Grand Jeudi et le Grand Samedi64.
Je viens à toi en courbant la nuque, et je te prie, ne
détourne pas de moi ta face, ne me rejette pas du
Nous qui, secrètement, nombre de tes serviteurs, mais juge-moi digne de
sommes l’image des chérubins, t ’ o ffrir ces dons, moi, pécheur, et serviteur indigne.
et qui, en l’honneur de la vivifiante Trinité, Car c’est toi qui offres et qui es offert, qui reçois et
chantons l’hymne trois fois sainte, qui es distribué, ô Christ notre Dieu, et nous te ren-
déposons tout souci de cette vie, dons gloire, avec ton Père sans commencement, et
Pendant l’hymne des chérubins, le prêtre, la tête inclinée récite ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et
à voix basse la prière suivante. toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
76 77
Précédé du diacre, le prêtre, en récitant le psaume 50, encense Lorsque le chœur achève la première partie de l’hymne des
l’autel, le trône, la prothèse, le sanctuaire, les icônes de chérubins, le diacre et le prêtre sortent du sanctuaire par la
l’iconostase et le peuple. En rentrant au sanctuaire, il encense porte nord, précédés de la croix, des rhipidia et des flambeaux.
les célébrants. Faisant ce qu’on appelle la « grande entrée », ils traversent
Puis le prêtre et le diacre, se tenant devant l’autel, disent par toute la nef. Au cours de cette procession, le diacre puis le
trois fois, à voix basse, l’hymne des chérubins. Pendant que le prêtre disent successivement :
prêtre récite la première partie en élevant les mains, le diacre
élève son étole. Que le Seigneur Dieu se souvienne de nous tous dans
Nous qui, secrètement, sommes l’image des chéru- son royaume, en tout temps, maintenant et toujours
bins, et qui, en l’honneur de la vivifiante Trinité, et dans les siècles des siècles.
chantons l’hymne trois fois sainte, déposons tout
souci de cette vie, Amen.
Pendant la seconde partie récitée par le diacre, ils font une
métanie. Arrivé aux portes saintes, le diacre entre au sanctuaire et
se tient à genoux, à droite, devant l’autel. Le prêtre, sur la
afin de recevoir le Roi de toutes choses, invisiblement
e s c o rté des ordres angéliques. Alleluia, alleluia, soléa, se retourne vers le peuple et, après avoir éventuellement
alleluia. mentionné ceux pour qui il offre le sacrifice, trace un signe de
Le prêtre et le diacre baisent l’autel, font de nouveau trois croix vertical avec la coupe.
métanies, se saluent l’un l’autre d’une inclination, vont jusqu’aux Le chœur poursuit l’hymne des chérubins.
p o rtes saintes d’où ils s’inclinent devant le peuple pour demander
pardon, puis se rendent à la prothèse. Le célébrant se purifie afin de recevoir le Roi de toutes choses,
éventuellement les mains, encense les saints dons puis fait trois
invisiblement escorté des ordres angéliques.
métanies avec le diacre en disant :
Alleluia, alleluia, alleluia.
O Dieu, sois propice au pécheur que je suis. 3 fois.
Le diacre dit :
• Elève, maître. Quand le prêtre entre au sanctuaire, le diacre dit :
Le prêtre enlève l’aër de dessus les dons et le met sur les • Que le Seigneur Dieu se souvienne de ton sacerdoce
épaules du diacre en disant : dans son royaume, en tout temps, maintenant et
Elevez vos mains vers le sanctuaire et bénissez le toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Seigneur. Le prêtre, ayant déposé la coupe sur la partie droite de
Le diacre, tenant l’encensoir avec le petit doigt de la main
l’antimension, prend la patène des mains du diacre, et la
droite, met un genou à terre et reçoit la patène que le prêtre lui
dépose sur la partie gauche de l’antimension en disant :
dépose sur la tête. Le prêtre prend dans ses mains la coupe et
la tient devant sa poitrine. En l’absence de diacre, le prêtre • Que le Seigneur Dieu se souvienne de ton diaconat
prend la coupe de la main droite et la patène de la main dans son royaume, en tout temps, maintenant et tou-
gauche, la lance et la cuiller croisées sur la coupe. jours et dans les siècles des siècles. Amen.
78 79
Le prêtre enlève les petits voiles de la patène et de la coupe et Quand le chœur a fini de chanter l’hymne des chérubins, le
les dépose sur les côtés de l’autel. Il prend ensuite, des épaules diacre dit la litanie suivante :
du diacre, l’aër qu’il passe au-dessus de l’encensoir, et avec Complétons notre prière au Seigneur.
lequel il recouvre la patène et la coupe, en disant : Kyrie eleison. De même, après chaque demande.
Le noble Joseph descendit du bois de la croix ton Pour les précieux dons ici présentés, prions le Seigneur.
corps immaculé, l’enveloppa dans un linceul pur Pour cette sainte maison et pour ceux qui y pénètrent
avec des aromates, lui rendit les honneurs funèbres, avec foi, piété et crainte de Dieu, prions le Seigneur.
et le déposa dans un sépulcre neuf.
(Au tombeau… voir note 36’) Pour être préservés de toute tribulation, de toute
violence, de tout danger et de toute nécessité, prions
Le prêtre encense trois fois les saints dons, en disant : le Seigneur.
Alors on consumera de jeunes taureaux sur ton autel. 3 fois. Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde et
Le prêtre et le diacre engagent alors le dialogue suivant : garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
• Souviens-toi de moi, frère et concélébrant. Demandons au Seigneur que ce jour tout entier soit
• Que le Seigneur Dieu se souvienne de ton sacerdoce parfait, saint, paisible et sans péché.
dans son royaume en tout temps, maintenant et Accorde-le, Seigneur. De même, après chaque demande.
toujours et dans les siècles des siècles. Amen. Demandons au Seigneur un ange de paix, guide
• Prie pour moi, mon concélébrant. fidèle, gardien de nos âmes et de nos corps.
• L’Esprit saint descendra sur toi et la puissance du Demandons au Seigneur le pardon et la rémission de
Très-Haut te couvrira de son ombre. nos péchés et de nos fautes.
• L’Esprit lui-même concélébrera avec nous, tous les Demandons au Seigneur ce qui est bon et profitable
jours de notre vie. à nos âmes, et la paix pour le monde.
Le diacre, incliné et tenant l’extrémité de son étole, dit : Demandons au Seigneur d’achever dans la paix et la
conversion le temps qui nous reste à vivre.
• Souviens-toi de moi, maître saint.
Demandons au Seigneur, pour notre vie, une fin
Le prêtre bénit le diacre en disant : chrétienne, sans douleur, sans honte, paisible, et une
• Que le Seigneur Dieu se souvienne de toi dans son belle défense devant le redoutable tribunal du Christ.
royaume, en tout temps, maintenant et toujours et Faisons mémoire de notre Dame, la toute sainte,
dans les siècles des siècles. immaculée, bénie par dessus tout et glorieuse, la Mère
Le diacre dit : de Dieu et toujours vierge Marie, ainsi que de tous les
saints, et présentons-nous, nous-mêmes, les uns les
• Amen. autres et toute notre vie, au Christ Dieu.
Puis il sort par la porte nord et retourne devant les portes
saintes. A toi, Seigneur.
80 81
Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix. Baiser de paix et Symbole de foi
Seigneur notre Dieu, toi qui nous as créés et ame-
nés à cette vie ; toi qui nous as montré les voies du
salut ; toi qui nous as fait la grâce de nous dévoiler Le prêtre dit :
les mystères célestes ; tu es celui qui nous as pré-
posés à ce ministère par la puissance de ton saint
Esprit. Qu’il te plaise donc, Seigneur, que nous
P aixEt àà ton
tous !
esprit.
devenions les ministres de ta nouvelle alliance, les Le diacre, qui s’était mis sur le côté pendant l’ecphonèse,
célébrants de tes saints mystères. Accueille-nous revient devant les portes pour dire :
selon la surabondance de ta miséricorde, nous qui
approchons de ton saint autel, afin que nous deve- Aimons-nous les uns les autres, afin que, dans la
nions dignes de t’offrir ce sacrifice spirituel et non concorde, nous confessions
sanglant, pour nos propres péchés et pour les fautes
du peuple commises par ignorance. L’ayant le Père, le Fils et le saint Esprit,
accueilli sur ton autel saint, céleste et immatériel, Trinité consubstantielle et indivisible.
comme un parfum d’agréable odeur, envoie-nous, Le prêtre et le diacre font trois métanies en disant à chaque
en retour, la grâce de ton saint Esprit. Porte ton fois :
regard sur nous, ô Dieu, vois notre culte, et
accueille-le comme tu as accueilli les dons d’Abel, Je t’aimerai, Seigneur, ma force. Le Seigneur est
les sacrifices de Noé, les holocaustes d’Abraham, mon soutien, mon refuge et mon protecteur.
les oblations sacerdotales de Moïse et d’Aaron, les Le prêtre baise, sans les découvrir, la patène, la coupe, puis
sacrifices pacifiques de Samuel. Comme tu as l’autel. Le diacre, devant les portes saintes, fait trois métanies
accueilli dans ta bienveillance, Seigneur, de tes et baise la croix de son étole. En certains lieux les fidèles se
saints apôtres, ce culte véritable, accueille aussi de donnent la paix.
nos mains de pécheurs les dons que voici, afin que, Quand le chœur a fini de chanter, le diacre dit à haute voix :
jugés dignes de célébrer à ton saint autel sans
encourir de reproche, nous trouvions la récompense Les portes, les portes !
des intendants fidèles et sages, au jour redoutable Avec sagesse, soyons attentifs !
de ta juste rétribution.
L’assemblée récite ou chante, avec le chœur, le symbole
Par les compassions de ton Fils seul engendré, avec
de foi.
qui tu es béni et avec ton très saint, bon et vivifiant
Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des Le prêtre soulève l’aër, et, le tenant de ses deux mains au-dessus
siècles. des saints dons, l’agite doucement d’un mouvement continu
jusqu’au moment où il est dit : « et il monta au ciel... », il baise
Amen. alors l’aër, le plie, et le dépose avec les autres voiles.
82 83
J père
e crois (ou Nous croyons) en l’unique Dieu,
souverain de l’univers,
Anaphore
créateur du ciel et de la terre, Le diacre, qui se tenait devant l’icône du Christ pendant le
et de tout ce qui est visible et invisible ; symbole de foi, revient à sa place habituelle et dit :
Tenons-nous bien ! Tenons-nous avec crainte !
et en l’unique Seigneur, Soyons attentifs à offrir en paix la sainte oblation !
Jésus Christ, le Fils de Dieu,
seul engendré du Père avant tous les siècles, Le diacre fait une métanie et entre au sanctuaire où il évente les
lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, saints dons.
engendré et non créé, consubstantiel au Père,
et par qui tout est advenu. Miséricorde de paix, sacrifice de louange.
Pour nous les hommes et pour notre salut, Le prêtre signe les saints dons (m 41) puis le peuple en disant :
il est descendu des cieux,
il s’est incarné de l’Esprit saint
et de la vierge Marie Q ue la grâce de notre Seigneur Jésus Christ,
l’amour de Dieu le Père,
et la communion du saint Esprit
et il est devenu homme.
Pour nous, il a été crucifié sous Ponce Pilate, soient avec vous tous !
il a souffert, il a été mis au tombeau, Et avec ton esprit.
il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures, Le prêtre élève les mains (r 42).
il est monté aux cieux et s’est assis à la droite du Père,
il est celui qui vient à nouveau dans la gloire, Elevons nos cœurs !
pour juger les vivants et les morts, Nous les tournons vers le Seigneur.
et dont le règne n’aura pas de fin ;
Le prêtre, se tourne vers l’autel et, inclinant la tête, les mains
et en l’Esprit saint, sur la poitrine, dit :
seigneur et vivificateur, qui procède du Père, Rendons grâce au Seigneur !
qui est adoré et glorifié
conjointement avec le Père et le Fils, Le diacre entre au sanctuaire, pendant que l’on répond :
qui a parlé par les prophètes ; Cela est digne et juste.
en l’unique Eglise, En certains lieux, on ajoute :
sainte, catholique et apostolique. d’adorer le Père, le Fils et le saint Esprit, Trinité
Je confesse un unique baptême consubstantielle et indivisible.
pour la rémission des péchés. Pendant que le prêtre dit la prière d’action de grâce, le diacre
J’attends la résurrection des morts évente les saints dons avec le rhipidion ou l’un des voiles plié.
et la vie du siècle à venir. Amen. Les porte-cierge se tiennent face aux icônes despotiques.
84 85
O toi qui es ! ô Maître, ô Seigneur, ô Dieu et Père séraphins aux six ailes ; avec deux, ils se voilent la
souverain de l’univers, digne d’adoration ! Il est face, avec deux, les pieds, tandis qu’ils volent des
vraiment digne et juste, et il convient à la magnifi- deux autres, et se crient l’un à l’autre, de leurs
cence de ta sainteté de te louer, de te chanter, de te bouches infatigables, d’incessantes glorifications,
bénir, de t’adorer, de te rendre grâce, de te glorifier, Le diacre, dépose le rhipidion ou le voile, trace sur la patène un
toi le seul réellement Dieu, et de t’offrir notre culte signe de croix avec l’étoile, puis l’ayant baisée, la dépose de
spirituel d’un cœur brisé et d’un esprit humilié, car côté. Reprenant le rhipidion, il l’agite au-dessus des saints
c’est toi qui nous as fait la grâce de connaître ta dons, pendant l’hymne et l’anaphore.
vérité. Qui serait capable de dire tes hauts faits, de chantant, clamant, criant l’hymne de victoire et
faire entendre toutes tes louanges, ou de raconter disant :
toutes les merveilles que tu fis en tout temps, ô
Maître de l’univers, Seigneur du ciel et de la terre, et Saint, Saint, Saint, le Seigneur Sabaoth.
de toute créature visible ou invisible, toi qui sièges Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire .
sur le trône de gloire, et qui plonges ton regard dans Hosanna au plus haut des cieux.
les abîmes, toi qui es sans commencement, invisible, Béni est celui qui vient au Nom du Seigneur.
incompréhensible, infini, immuable, toi le Père de Hosanna au plus haut des cieux.
notre Seigneur Jésus Christ, lui le grand Dieu et Le prêtre s’incline légèrement pour dire l’anaphore .
Sauveur, objet de notre espérance ?
Il est l’icône de ta bonté, l’empreinte égale à son Nous aussi pécheurs, avec ces bienheureuses puis-
modèle qui, en lui-même, te montre toi le Père. Il est sances, ô Maître ami des hommes, nous procla-
le Verbe vivant, Dieu véritable, Sagesse d’avant les mons et nous disons : tu es saint en vérité, tu es
parfaitement saint, et il n’est pas de mesure à la
siècles, vie, sanctification, puissance, vraie lumière.
magnificence de ta sainteté. Tu es sanctifié en
Par lui a été manifesté l’Esprit saint, esprit de toutes tes œuvres, car en toutes choses tu as agi
vérité, grâce de la filiation, arrhes de l’héritage à envers nous avec justice et selon un jugement véri-
venir, prémices des biens éternels, puissance vivi- table.
fiante, source de la sanctification. Par ce même Ayant façonné l’homme en prenant de la poussière
Esprit, toute créature raisonnable ou immatérielle de la terre, tu l’honoras de ta propre image, ô Dieu,
reçoit la force de te rendre un culte et fait monter et tu l’installas dans le paradis de délices, lui pro-
vers toi la glorification éternelle. Car tout l’univers mettant, s’il gardait tes commandements, la vie
te sert ; c’est toi, en effet, que louent les anges, les immortelle et la jouissance des biens éternels. Mais
archanges, les trônes, les seigneuries, les princi- à toi, le Dieu véritable qui l’avais créé, il refusa
pautés, les autorités, les puissances et les chérubins d’obéir et, trompé par la ruse du serpent, fut mis à
aux yeux multiples. Autour de toi, se tiennent les mort par ses propres transgressions.
86 87
Alors, ô Dieu, dans ton juste jugement, tu l’as banni afin que ceux qui étaient morts en Adam fussent
du paradis pour l’exiler en ce monde ; tu l’as fait vivifiés en lui, ton Christ.
retourner à la terre d’où tu l’avais tiré, tout en dispo- Ayant vécu en citoyen de ce monde, il nous a
sant pour lui le salut par une nouvelle naissance en donné ses ordonnances en vue du salut, nous a
ton Christ lui-même. Car tu ne t’es pas détourné pour détournés de l’égarement des idoles, et nous a ame-
toujours de l’ouvrage que tu avais fait et façonné nés à te connaître, toi, le vrai Dieu et Père, nous
dans ta bonté, ni oublié l’œuvre de tes mains, mais, ayant acquis pour lui-même comme un peuple qui
selon tes entrailles de miséricorde, tu l’as visité de lui appartient, un sacerdoce royal, une nation
multiples manières ; tu as envoyé les prophètes ; tu as sainte. Nous ayant purifiés dans l’eau et sanctifiés
opéré des miracles par les saints qui, à chaque géné- par l’Esprit saint, il s’est donné lui-même en ran-
ration, te furent agréables ; tu nous as parlé par la çon à la mort, par laquelle nous étions retenus cap-
bouche de tes serviteurs les prophètes qui nous ont tifs, vendus au pouvoir du péché. Descendu par la
annoncé le salut à venir ; tu nous as donné le secours croix aux enfers afin de tout remplir de lui-même,
de la Loi ; tu as préposé les anges à notre garde. il a mis fin aux douleurs de la mort, et, ressuscité
Mais, lorsque fut venue la plénitude des temps, tu le troisième jour, il a ouvert à toute chair la voie de
nous as parlé par ton Fils lui-même par qui tu avais la résurrection d’entre les morts. Car il n’était pas
possible que le Prince de la vie fût soumis à la cor-
créé les siècles. Lui qui est le rayonnement de ta
ruption. Il est devenu prémices de ceux qui se sont
gloire, l’empreinte de ta substance65, lui qui porte
endormis, premier-né d’entre les morts, afin
l’univers par la parole de sa puissance, ne retint pas d’avoir la primauté en tout. Monté aux cieux, il
jalousement le rang qui l’égalait à toi, Dieu et Père, s’est assis dans les hauteurs à la droite de ta
mais, étant Dieu avant les siècles, il est apparu sur majesté, lui qui viendra rendre à chacun selon ses
la terre, il a vécu au milieu des hommes, il a pris œuvres.
chair de la Vi e rge sainte, il s’est anéanti lui-même, Il nous a aussi laissé, de sa passion salvatrice, ce
prenant forme d’esclave, devenant conforme à mémorial que nous t’avons présenté selon ses pré-
notre corps de misère pour nous rendre conformes ceptes. Car, sur le point d’aller à sa mort volon-
à l’image de sa gloire. taire, vivifiante et éternellement digne d’être célé-
Puisque le péché était entré dans le monde par un brée, la nuit où il se livra lui-même pour la vie du
homme, et par le péché la mort, il a plu à ton Fils monde, prenant du pain dans ses mains saintes et
seul engendré, lui qui est dans ton sein, Dieu et immaculées, et l’élevant vers toi, Dieu et Père, il
Père, de condamner le péché dans sa propre chair prononça l’action de grâce et la bénédiction, puis il
en naissant d’une femme, la sainte Mère de Dieu et le sanctifia, le rompit et le donna à ses saints
toujours vierge Marie, en naissant sous la Loi, disciples et apôtres, en disant :
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Le diacre, ayant déposé le ripidion, s’inclinant, montre le pain pour tout cela et en tout cela, t’offrant ce qui est à toi,
en tendant son étole dont l’extrémité touche le bord de la et que nous avons reçu de toi,
patène. Le prêtre fait de même avec la main. nous te chantons, nous te bénissons, nous te re n-
prenez, mangez, ceci est mon corps rompu pour dons grâce, Seigneur, et nous te prions, ô notre
vous, en rémission des péchés. Dieu.
Amen. Le prêtre poursuit :
Le prêtre et le diacre font une métanie. C’est pourquoi, Maître très saint, nous approchons avec
De même, prenant la coupe du fruit de la vigne, hardiesse de ton saint autel, nous, tes serviteurs
l’ayant coupée d’eau, ayant prononcé l’action de pécheurs et indignes, jugés dignes de célébrer à ton saint
grâce et la bénédiction, l’ayant sanctifiée, il la donna autel, non à cause de nos œuvres de justice, car nous
à ses saints disciples et apôtres, en disant : n’avons rien fait de bien sur terre, mais à cause des
miséricordes et compassions que tu as abondamment
Ils montrent la coupe. répandues sur nous. Et, te présentant les signes du saint
buvez-en tous, ceci est mon sang, celui de la nou- corps et du sang de ton Christ, nous te prions et t’invo-
velle alliance, répandu pour vous et pour beaucoup, quons, ô Saint des saints : plaise à ta bonté que ton
en rémission des péchés. Esprit saint vienne sur nous et sur ces dons ici présentés,
Amen. qu’il les bénisse, les sanctifie et manifeste, (s, r 44)
Le prêtre poursuit : Le diacre, avec son étole, montre la pain en disant :
Faites ceci en mémoire de moi. Car, chaque fois
• Bénis, maître, le pain de sainteté.
Le prêtre poursuit en signant le pain :
que vous mangez ce pain et buvez à cette coupe,
vous annoncez ma mort, vous confessez ma résur- ce pain, comme le précieux et propre corps de notre
rection. Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ,
Amen.
Le prêtre et le diacre font une métanie. Puis le prêtre dit :
Le diacre montre la coupe en disant :
Faisant donc, nous aussi, mémoire, ô Maître, de ses • Bénis, maître, la sainte coupe.
souffrances salvatrices, de la croix vivifiante, des Le prêtre poursuit en signant la coupe :
trois jours au tombeau, de la résurrection d’entre les et cette coupe comme le précieux et propre sang de
morts, de l’élévation aux cieux, du trône à ta droite, notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ,
Dieu et Père, et de son second glorieux et redoutable Le diacre montre la patène et la coupe en disant :
avènement, • Bénis, maître, l’un et l’autre.
Le diacre, les mains croisées, prend la patène de la main droite Amen.
et la coupe de la main gauche, puis les élevant, trace un signe Le prêtre poursuit en signant à la fois le pain et la coupe :
de croix avec eux, pendant que le prêtre, derrière le diacre, répandu pour la vie du monde.
chante lentement : Amen, amen, amen.
90 91
Le diacre, inclinant la tête du côté du prêtre, lui dit : Le prêtre poursuit les mémoires.
• Souviens-toi, maître, du pécheur que je suis. avec saint Jean, prophète, précurseur et baptiste ; les
saints apôtres dignes de toute louange ; saint N. dont
puis il évente les saints dons.
nous célébrons aussi la mémoire, et tous tes saints. Par
Le prêtre fait une grande métanie et poursuit en disant : leurs supplications, veuille nous visiter, ô Dieu.
Nous tous, qui avons part à l’unique pain et à la Souviens-toi de tous ceux qui déjà se sont endormis
coupe, unis-nous les uns aux autres dans la commu- dans l’espérance de la résurrection pour la vie éter-
nion de l’unique Esprit saint. Et fais que nul d’entre nelle. Le célébrant peut proclamer la liste des défunts inscrits
nous n’ait part aux saints corps et sang de ton Christ aux diptyques. Donne-leur le repos en un lieu que visite
pour le jugement et la condamnation, mais pour que la lumière de ta face.
nous trouvions miséricorde et grâce avec tous les Nous te prions encore : souviens-toi, Seigneur, de
saints qui, dès le commencement des siècles, te ton Eglise sainte, catholique et apostolique, qui
furent agréables : ancêtres, pères, patriarches, pro- s’étend d’une extrémité à l’autre de la terre, pacifie-
phètes, apôtres, prédicateurs, évangélistes, martyrs, la, elle que tu as acquise par le précieux sang de ton
confesseurs, docteurs, tout esprit juste parvenu à la Christ et affermis cette sainte maison jusqu’à la
perfection dans la foi, et surtout notre Dame, la toute
sainte, immaculée, bénie par dessus tout et glorieuse, consommation des siècles.
la Mère de Dieu et toujours vierge Marie, Souviens-toi, Seigneur, de ceux qui t’ont apporté ces
dons et de leurs intentions, de ceux pour qui ils les
Le prêtre encense les saints dons. Puis le diacre encense lentement ont apportés, de ceux par qui ils les apportent.
l’autel, de droite à gauche, puis de gauche à droite, en faisant Le célébrant peut nommer ceux qui ont fait une offrande et
mémoire des défunts qu’il doit commémorer. Pendant ce temps, le formuler des intentions de prière.
chœur chante l’hirmos à la Mère de Dieu. Souviens-toi, Seigneur, des bienfaiteurs de tes
De toi toute la création se réjouit, saintes Eglises, de ceux qui y apportent des
ô pleine de grâce : offrandes, et de ceux qui se souviennent des pauvres.
l’ensemble des anges et la race des hommes. Donne-leur en échange tes richesses et tes charismes
O temple sanctifié, jardin spirituel célestes. Fais-leur la grâce des biens célestes, en
et gloire de la virginité échange des terrestres ; des biens éternels, en
de qui Dieu a prit chair pour devenir petit enfant, échange des temporels ; des biens incorruptibles, en
lui notre Dieu d’avant les siècles. échange des corruptibles.
De ton sein il a fait son trône, Souviens-toi, Seigneur, de ceux qui sont dans les
et tes entrailles ont contenu les cieux. déserts, les montagnes, les grottes et les antres de la
De toi toute la création se réjouit terre. Souviens-toi, Seigneur, de ceux qui vivent dans
ô pleine de grâce, gloire à toi ! la virginité, la piété, l’ascèse et la sobriété.
92 93
Souviens-toi, Seigneur, des autorités civiles (ou de Ceux dont nous n’avons pas fait mémoire, par igno-
notre roi N.) et de ceux qui nous gouvernent. […] rance, par oubli ou à cause de leur grand nombre,
Fais-leur la grâce d’une profonde et inamissible paix ; fais-en mémoire toi-même, ô Dieu, toi qui sais l’âge
suggère à leur cœur ce qui est bon pour ton Eglise et pour et le nom de chacun, toi qui connais chacun dès le
tout ton peuple, afin que, dans la tranquillité dont ils jouis- sein de sa mère.
sent, nous passions une vie calme et paisible, en toute Car c’est toi, Seigneur, qui es le secours des sans-
piété et sainteté. Souviens-toi, Seigneur, de tout pouvoir secours, l’espérance des désespérés, le sauveur de
et autorité. Les bons, conserve-les dans ta bonté ; les mau- ceux qui sont battus par la tempête, le havre des
vais, rends-les bons dans ta bienveillance. navigateurs, le médecin des malades. Toi-même,
Souviens-toi, Seigneur, du peuple qui nous entoure, deviens tout pour tous, toi qui connais chacun, ses
et de ceux qui se sont absentés pour des raisons légi- demandes, sa famille et ses besoins.
times ; comme à nous, fais leur miséricorde, selon la Préserve, Seigneur, cette ville (ou ce monastère),
surabondance de ta miséricorde, remplis de tout bien toute ville et campagne, de la famine, des épidé-
mies, des tremblements de terre, des inondations,
leurs celliers ; conserve maris et femmes dans la paix de l’incendie, du glaive, de l’invasion étrangère et
et la concorde, prends soin des petits enfants, éduque de la guerre civile.
la jeunesse, soutiens le grand âge, réconforte les A voix plus haute :
faibles ; rassemble les dispersés, ramène les égarés, En premier lieu, souviens-toi, Seigneur, de notre
et réunis-les à ta sainte Eglise catholique et aposto- archevêque (ou é v ê q u e) N. Fais la grâce, à tes
lique ; libère ceux que tourmentent les esprits saintes Eglises, qu’il vive de longs jours en paix, à
impurs ; navigue avec les navigateurs, accompagne l’abri de tout mal, honoré, bien portant, et qu’il
les voyageurs ; défends les veuves, protège les interprète droitement la parole de ta vérité.
orphelins ; délivre les captifs, guéris les malades. Le diacre, ou, à défaut, le prêtre, commémore les vivants inscrits
Souviens-toi, ô Dieu, de ceux qui sont devant les tri- aux diptyques. En pratique, il se contente généralement de dire la
bunaux, aux travaux forcés, en exil, dans une dure formule finale de la commémoration :
servitude, de ceux qui sont soumis à toute sorte de Le diacre, depuis les portes saintes, fait mémoire du célébrant :
tribulation, nécessité ou difficulté ; de tous ceux qui • Pour celui qui offre ces saints dons, le prêtre N.
ont besoin de ta grande miséricorde ; de ceux qui Pour le salut et la protection du peuple qui
nous aiment, de ceux qui nous haïssent, et de ceux nous entoure, pour ceux que chacun a présents à
qui nous ont demandé de prier pour eux, tout l’esprit, pour tous et pour toutes.
indignes que nous sommes. Souviens-toi de tout ton En disant ces derniers mots, le diacre décrit avec son étole un
demi-cercle horizontal de gauche à droite.
peuple, Seigneur notre Dieu, et répands sur tous ta
riche miséricorde, exauçant les demandes de chacun
en vue du salut. Souviens-toi, Seigneur, de tous et de toutes (m 49).
94 95
Le prêtre conclut les mémoires : Communion

Souviens-toi, Seigneur, de tout l’épiscopat des Le diacre devant les portes saintes dit :
Orthodoxes qui interprètent droitement la parole de ta
vérité. Souviens-toi, Seigneur, de mon indignité selon
la surabondance de tes compassions. Pardonne-moi
Ayant fait mémoire de tous les saints, encore et
sans cesse, en paix, prions le Seigneur.
toute faute volontaire et involontaire. N’écarte pas, à Kyrie eleison. De même après chaque demande.
cause de mon péché, la grâce de ton saint Esprit des Pour les précieux dons, offerts et sanctifiés, afin que
dons ici présentés. Souviens-toi, Seigneur, du presby- notre Dieu ami des hommes, qui les a reçu sur son
térat, du diaconat en Christ, et de tous les ordres autel saint, céleste et immatériel, comme un parfum
sacrés, et que nul d’entre nous, qui faisons cercle d’agréable odeur spirituelle, nous envoie en retour
la grâce divine et le don de l’Esprit saint, prions le
autour de ton saint autel, ne soit confondu. Veille sur Seigneur.
nous, Seigneur, dans ta bienveillance. Manifeste-toi à
nous dans la richesse de tes compassions. Fais-nous la Pour être préservés de toute tribulation, de toute
colère, de tout danger et de toute nécessité, prions le
grâce d’un climat tempéré et favorable, de paisibles Seigneur.
ondées pour la fécondité de la terre. Bénis, dans ta Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde et
bienveillance, la couronne de cette année. Fais cesser garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
les schismes des Eglises, étouffe le grondement des Demandons au Seigneur que ce jour tout entier soit
nations et, par la puissance de ton saint Esprit, mets parfait, saint, paisible et sans péché.
promptement fin à la révolte des hérésies. Nous ayant
proclamés fils de la lumière et fils du jour, accueille- Accorde-le, Seigneur. De même après chaque demande.
nous tous dans ton royaume. Fais-nous la grâce de ta Demandons au Seigneur un ange de paix, guide
paix et de ton amour, Seigneur notre Dieu, car tu nous fidèle, gardien de nos âmes et de nos corps.
as tout donné. Demandons au Seigneur le pardon et la rémission de
Et donne-nous de glorifier et de chanter, d’une seule nos péchés et de nos fautes.
voix et d’un seul cœur, ton Nom très vénérable et Demandons au Seigneur ce qui est bon et profitable
magnifique, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et à nos âmes, et la paix pour le monde.
toujours et dans les siècles des siècles. Demandons au Seigneur d’achever dans la paix et la
Amen. conversion le temps qui nous reste à vivre.
Le diacre avant de sortir du sanctuaire pour la litanie de Demandons au Seigneur, pour notre vie, une fin
communion, demande la bénédiction. En certains lieux il est chrétienne, sans douleur, sans honte, paisible, et une
d’usage de bénir les eulogies à ce moment 51. belle défense devant le redoutable tribunal du Christ.
Le prêtre bénit ensuite le peuple en portant d’abord la main à l’autel.
Et les miséricordes de notre grand Dieu et Sauveur Demandons l’unité de la foi et la communion du
Jésus Christ seront avec vous tous. saint Esprit, et présentons-nous nous-mêmes, les uns
les autres, et toute notre vie, au Christ Dieu.
Et avec ton esprit.
96 97
Le diacre vient se placer devant l’icône du Seigneur et croise

son étole. N otre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton Règne vienne,
A toi, Seigneur.
que ta Volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix. Donne-nous aujourd’hui
notre pain essentiel.
O notre Dieu, Dieu du salut, enseigne-nous toi- Remets-nous nos dettes
même une digne action de grâce pour les bienfaits comme nous aussi avons remis à nos débiteurs.
que tu nous as dispensés et nous dispenses encore. Et ne nous laisse pas succomber à la tentation,
Toi, notre Dieu, qui as accueilli ces dons, purifie- mais délivre-nous du Malin.
nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, et Le prêtre conclut :
enseigne-nous à parfaire la sanctification dans ta Car à toi appartiennent la royauté, la puissance et la
crainte, afin que nous soyons unis au saint corps et au gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et tou-
sang de ton Christ en recevant, avec le témoignage jours et dans les siècles des siècles.
pur de notre conscience, une part de tes saints dons.
Ainsi, l’ayant reçue dignement, nous aurons le Christ Amen.
Se tournant vers l’assemblée, le prêtre dit :
demeurant dans nos cœurs, et deviendrons un temple Paix à tous !
de ton saint Esprit. Oui, ô notre Dieu, fais que nul
d’entre nous n’ait à rendre compte de ces mystères Et à ton esprit.
Le diacre dit :
terribles et célestes, ni ne soit affaibli en son âme et Inclinons la tête devant le Seigneur !
en son corps, pour y avoir pris part indignement.
Mais donne-nous, jusqu’à notre dernier souffle, de Devant toi, Seigneur.
recevoir dignement une part de tes saints dons
comme viatique pour la vie éternelle et défense rece- Maître, Seigneur, Père des miséricordes et Dieu de
vable au redoutable tribunal de ton Christ. En sorte toute consolation, bénis, sanctifie, raffermis, fortifie et
garde ceux qui inclinent la tête devant toi. Eloigne-les
que nous aussi, avec tous les saints qui te furent de toute action mauvaise, attache-les à toute œuvre
agréables depuis le commencement des siècles, nous bonne et juge-les dignes d’avoir part, sans être accu-
ayons part aux biens éternels que tu as préparés pour sés, à ces mystères vivifiants et immaculés, pour la
ceux qui t’aiment, Seigneur. rémission des péchés et la communion du saint Esprit.
Et juge-nous dignes, Maître, d’oser t’invoquer Par la grâce, les compassions et l’amour pour les
comme Père, toi le Dieu du ciel, et te dire en toute hommes de ton Fils seul engendré, avec qui tu es
liberté, et sans être accusés : béni, ainsi que ton très saint, bon et vivifiant Esprit,
L’assemblée récite, ou chante avec le chœur, la prière du Seigneur (g 52). Amen.
98 99
Le prêtre dit à voix basse : Le diacre dit :

Sois attentif, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, de ta • Romps, maître, le pain de sainteté.
sainte demeure et du trône de gloire de ton royaume.
Le prêtre rompt l’agneau en quatre parties et les dispose en
Viens nous sanctifier, toi qui, là-haut, sièges avec le forme de croix sur la patène : en haut, la parcelle IC, en bas, la
Père, et qui es ici présent avec nous de manière invi- parcelle XC, sur les côtés, les parcelles NI et KA. Ce faisant,
sible. Daigne nous donner de ta main puissante, une il dit :
part de ton corps immaculé et de ton précieux sang, Est rompu et partagé l’Agneau de Dieu,
et par nous, les donner à tout le peuple. rompu, mais non divisé,
Le prêtre et le diacre font trois métanies en disant : toujours mangé, mais jamais épuisé,
O Dieu, sois propice au pécheur que je suis. 3 fois. sanctifiant ceux qui en prennent une part.
Le diacre dit :
Soyons attentifs ! Le diacre montre la coupe avec l’étole en disant :
Le prêtre élève des deux mains l’agneau au-dessus de la patène • Remplis, maître, la coupe de sainteté.
en traçant une croix verticale et en proclamant : Le prêtre prend la première parcelle marquée du signe IC avec
Ce qui est saint pour les saints ! laquelle il trace un signe de croix au-dessus de la coupe.
Il laisse tomber la parcelle dans la coupe, en disant :
Jésus Christ est l’unique Saint, l’unique Seigneur,
à la gloire de Dieu le Père. Amen. Pour la plénitude du saint Esprit.
Le diacre, les mains croisées sur la poitrine, s’incline vers Le diacre dit :
l’assemblée, en disant à voix modérée : Amen. Le prêtre s’essuie les doigts avec l’éponge. Puis le
• Priez pour moi, pères et frères saints, et pardonnez diacre lui présente l’eau bouillante en disant :
au pécheur que je suis. • Bénis, maître, l’eau bouillante.
Puis le diacre entre au sanctuaire 53.
Le prêtre dit :
Un cierge allumé est posé devant les portes saintes, jusqu’à la
communion des fidèles. Le chœur exécute le chant de commu-
Bénie est l’ardeur de tes saints en tout temps, main-
nion du jour ou de la fête. Selon les usages on peut ensuite
tenant et toujours et dans les siècles des siècles.
chanter différents chants. Le diacre dit :
Amen. Puis il verse l’eau bouillante dans la coupe en traçant
une croix et en disant :
Chant de communion Amen. Ardeur de la foi pleine du saint Esprit.
Le diacre se retire derrière l’autel (c 54).
Le prêtre, s’étant incliné à droite et à gauche pour demander
pardon à l’assistance, fait une métanie et prend une parcelle de
la partie de l’agneau marquée XC et, la tête inclinée, dit alors
les prières de communion (voir en page 60) 55.
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En communiant, le prêtre dit à voix basse : Le diacre vient à droite du prêtre et fait une métanie en disant :
A moi, N., prêtre, est donné le précieux et saint corps de Voici, je m’approche de nouveau du Roi immortel.
notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ, pour la Donne-moi, maître, le saint et précieux sang de notre
rémission de mes péchés et la vie éternelle. Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ, pour la
Ayant communié, le prêtre fait une métanie et invite le diacre à rémission de mes péchés et la vie éternelle.
s’approcher : Ce disant, il prend de la main gauche l’extrémité du purificatoire,
• Diacre, approche (ou Diacres, approchez). qu’il met sous son menton, et, de la droite, il relève par trois fois
Le diacre s’approche à gauche du prêtre, fait une métanie, et dit : le pied de la coupe, de façon à boire trois gorgées. Le prêtre,
Donne-moi, maître, le précieux et saint corps de tenant le col de la coupe et un coin du purificatoire, dit :
notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ. • A toi, N., diacre, est aussi donné le saint et précieux
Ce disant, le diacre met ses mains sur l’autel, la droite sur la sang de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ,
gauche, et incline la tête. Le prêtre lui remet une parcelle en pour la rémission de tes péchés et la vie éternelle.
disant : Ceci a touché tes lèvres, tes iniquités sont remises et
• A toi N., diacre, est donné le précieux et saint corps tes péchés purifiés.
immaculé de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Le diacre essuie ses lèvres ainsi que le bord de la coupe.
Christ, pour la rémission de tes péchés et la vie éter- Le prêtre taille en parcelles le reste de l’agneau pour la
nelle. communion des fidèles. Cette préparation étant achevée, les
Le diacre baise la main du prêtre, couvre de sa main gauche la parcelles sont, selon le mode de communion 57, soit mises dans
main droite contenant la parcelle, va se placer derrière l’autel, la coupe avec le précieux sang, soit disposées sur la patène.
tourné vers le prêtre, puis communie. S’il y a plusieurs diacres, Pendant ce temps, les fidèles qui désirent communier se sont
ils font de même. Le prêtre fait ensuite une métanie, se purifie, avancés les bras croisés sur la poitrine et attendent en silence
avec l’éponge, la paume de la main droite au-dessus de la devant les portes saintes.
patène, puis il prend la coupe avec le purificatoire. Il trace un Le diacre élève la coupe et éventuellement la patène devant le
signe de croix vertical avec la coupe et dit : peuple, et dit :
A moi N., prêtre, est aussi donné le saint et précieux Avec crainte de Dieu, foi et amour, approchez !
sang de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ, Amen, amen.
pour la rémission de mes péchés et la vie éternelle. Béni est celui qui vient au nom du Seigneur !
Le prêtre boit à la coupe en prenant trois gorgées, puis essuie ses Le Seigneur est Dieu, il nous est apparu.
lèvres ainsi que le bord de la coupe qu’il baise en disant (m 56) : Si les fidèles n’ont pas récité les prières de communion en même
Ceci a touché mes lèvres, mes iniquités sont remises, temps que le(s) célébrant(s), ils les disent à ce moment.
Arrivé devant le prêtre, le fidèle s’incline en faisant un signe
et mes péchés purifiés. de croix, dit son nom de baptême ou de religion, renverse
Le prêtre fait une métanie et invite le diacre : légèrement la tête en arrière, et ouvre la bouche. S’il n’y a pas
• Diacre, approche (ou Diacres, approchez). de diacre, le communiant tient le purificatoire sous son menton.
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Si la communion est donnée avec les doigts, le diacre, se tenant Chant après la communion 60
à la gauche du prêtre, tient la coupe inclinée.
En donnant la communion aux fidèles, le prêtre dit à chacun :
Le serviteur (ou la servante) de Dieu N. reçoit le pré- Nous avons vu la lumière véritable,
cieux et saint corps et sang de notre Seigneur Dieu et nous avons reçu l’Esprit céleste,
Sauveur Jésus Christ, pour la rémission de ses nous avons trouvé la vraie foi
péchés et la vie éternelle. en adorant l’indivisible Trinité,
L’usage existe de dire seulement « Le corps et le sang du car c’est elle qui nous a sauvés.
Christ ». Et d’ajouter quand le dernier a communié « pour la
rémission de ses péchés et la vie éternelle ».
Aux petits enfants le prêtre omet de dire : « pour la rémission
de ses péchés ». Pendant ce temps, le diacre fait glisser, à l’aide de l’éponge, les
Avant de communier le fidèle dit « Amen ». « mémoires » dans la coupe en disant à voix basse :
Seigneur, par ton sang précieux et les prières de tes
Ayant communié, le fidèle essuie ses lèvres sur le purificatoire, baise
saints, lave de leurs péchés, ceux dont il a été fait
éventuellement le pied de la coupe et se retire en faisant une métanie
mémoire ici.
légèrement de côté pour laisser la place au suivant. Si c’est l’usage,
il va prendre les ablutions de pain et de vin mêlé d’eau chaude. L’antimension est purifié avec soin avec l’éponge.
Pendant la communion des fidèles, le chœur module le tropaire Puis le prêtre encense les saints dons en disant :
du Jeudi saint : « En ce jour, ô Fils de Dieu…p. 64 » ou le Sois exalté, ô Dieu, par dessus les cieux, et que ta
samedi saint « Souviens toi de moi Seigneur…». gloire s’étende sur toute la terre. 3 fois.
Sur la patène purifiée, le diacre dépose l’aër plié, l’un des
petits voiles, l’étoile et la lance. Il met la cuiller dans la coupe
Chant de communion qu’il recouvre du purificatoire et du second petit voile. Il reçoit
ensuite du prêtre l’encensoir qu’il prend de la main droite, pose
un genoux à terre pour recevoir la patène, qu’il prend de la
main gauche puis l’élève au-dessus de sa tête. S’étant relevé et
tourné vers le peuple, il va déposer la patène sur la prothèse en
passant à droite de l’autel.
Lorsque les fidèles ont communié, le prêtre remet au diacre la Le prêtre, ayant fait une métanie, prend la coupe et dit à voix
coupe que celui-ci rapporte à l’autel. Si la communion a été basse :
donnée directement à la main, le prêtre rapporte également la Béni est notre Dieu,
patène. Alors le prêtre se retourne et bénit le peuple avec la Puis il se tourne et dit à haute voix, en bénissant avec la coupe :
main en disant : en tout temps, maintenant et toujours, et dans les
O Dieu, sauve ton peuple et bénis ton héritage ! siècles des siècles.
Le chœur exécute alors le chant après la communion : Amen.
104 105
A la prothèse, le prêtre encense de nouveau par trois fois la ACTION DE GRACE ET RENVOI
coupe. Puis, ayant fait une métanie, il revient à l’autel.
Le prêtre plie l’antimension. Le diacre, ayant décroisé son étole et
demandé la bénédiction, va dire la litanie d’action de grâce.
Si c’est l’usage, le chœur chante l’hymne suivante :
Que notre bouche se remplisse D ebout, nous qui avons reçu les divins mystères
du Christ, mystères saints, purs, immortels,
célestes, terribles et vivifiants, rendons de dignes
de ta louange, Seigneur,
parce que tu nous as jugés dignes d’avoir part actions de grâce au Seigneur.
à tes mystères saints, immortels et purs. Kyrie eleison.
Garde-nous dans la sainteté, En certains lieux, on répond : « Gloire à toi, Seigneur, gloire à
afin que nous chantions ta gloire, toi », et on omet les deux demandes suivantes.
méditant tout le jour ta justice. Secours-nous, sauve-nous, fais-nous miséricorde et
Alleluia, alleluia, alleluia. garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Kyrie eleison.
Demandons que ce jour tout entier soit parfait, saint,
paisible et sans péché, et présentons-nous, nous-
mêmes, les uns les autres, et toute notre vie, au
Christ Dieu.
A toi, Seigneur.
Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix et en
traçant un signe de croix sur l’autel avec l’évangéliaire, qu’il
pose ensuite sur l’antimension plié. Le diacre se tenant du
côté de l’icône du Sauveur attend jusqu’à la fin de la prière de
l’ambon.
Nous te rendons grâce, Seigneur notre Dieu, pour la
participation à tes mystères saints, immaculés,
célestes et immortels, que tu nous a donnés pour le
bien, la sanctification, et la guérison de nos âmes et
de nos corps. Toi-même, ô Maître de l’univers, fais
que la communion aux saints corps et sang de ton
Christ devienne, pour nous, foi irrécusable, amour
sincère, plénitude de sagesse, guérison de l’âme et du
corps, mise en fuite de tout adversaire, acquisition du
trésor de tes commandements, défense recevable au
redoutable tribunal de ton Christ.
106 107
Car tu es notre sanctification, et nous te rendons Béni soit le Nom du Seigneur,

gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et tou- dès maintenant et jusque dans les siècles. 3 fois.
jours et dans les siècles des siècles. Le prêtre se tourne vers la prothèse (s 62) et, la tête découverte
Amen. et inclinée, récite à voix basse la prière suivante.
Le prêtre, se tournant vers l’assemblée dit : En l’absence de diacre, le prêtre dira cette prière juste avant de
Allons en paix. consommer les saints dons, à la fin de la Divine Liturgie.
Si c’est l’usage, on répond : O Christ notre Dieu, voici achevé et accompli, autant
Au nom du Seigneur. qu’il est en notre pouvoir, le mystère de ton dessein
Le diacre dit : bienveillant. Nous avons eu le mémorial de ta mort,
Prions le Seigneur. nous avons vu le signe de ta résurrection, nous avons
Kyrie eleison. été remplis de ta vie sans fin, nous avons joui de tes
Pendant ce temps, le prêtre sort du sanctuaire par les portes inépuisables délices ; qu’il te plaise de nous en juger
saintes et va se mettre au milieu de la nef pour réciter la prière tous dignes dans le siècle à venir. Par la grâce de ton
de l’ambon. Le diacre tient son étole élevé devant l’icône du Père sans commencement et de ton saint, bon et vivi-
Christ. fiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles
Toi qui bénis ceux qui te bénissent, Seigneur, et qui des siècles. Amen.
sanctifies ceux qui se confient en toi, sauve ton Le diacre dit :
peuple et bénis ton héritage ; garde la plénitude de Prions le Seigneur.
ton Eglise ; sanctifie ceux qui aiment la beauté de ta
maison ; glorifie-les en retour par ta divine puis- Kyrie eleison.
sance et ne nous abandonne pas, nous qui espérons Le diacre se rend à la prothèse pour consommer ce qui reste des
en toi. Donne la paix au monde qui est tien, à tes saints dons et purifier la patène et la coupe.
Eglises, aux prêtres, aux autorités civiles (ou à notre Le prêtre bénit le peuple en disant :
roi N.) à ceux qui nous gouvernent et à tout ton Que la bénédiction et la miséricorde du Seigneur
peuple. viennent sur vous, par sa grâce et son amour des
Car tout beau présent et tout don parfait sont d’en- hommes, en tout temps, maintenant et toujours et
haut et viennent de toi, le Père des lumières. Nous te dans les siècles des siècles.
rendons gloire, action de grâce et adoration, Père, Amen.
Fils et saint Esprit, maintenant et toujours et dans les Le prêtre, tourné vers l’autel, dit :
siècles des siècles. Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi.
Amen. Le lecteur dit :
Si on doit célébrer un office particulier, c’est à ce moment qu’on Gloire au Père, au Fils et au saint Esprit,
le fait. Sinon le prêtre, ayant salué les fidèles à droite et à maintenant et toujours
gauche, entre au sanctuaire par les portes saintes, le diacre par et dans les siècles des siècles. Amen.
la porte nord, pendant que le chœur chante la triple bénédiction. Kyrie eleison. 3 fois.
108 109
Bénis, maître ! En achevant le renvoi, le prêtre bénit le peuple d’un signe de

Le prêtre se retourne vers le peuple et, de la soléa, dit la croix et, se retournant vers l’autel, conclut à mi-voix :
formule de renvoi. Par les prières de nos saints pères (ou s’il y a un
Pour certaines fêtes majeures, voir la formule propre en page 143.
évêque : de notre saint hiérarque), Seigneur Jésus
Formule longue :
Christ, notre Dieu, fais-nous miséricorde.
Que le Christ, notre vrai Dieu (Le dimanche : qui est
ressuscité des morts) par les prières de sa Mère toute
pure et toute immaculée, par la puissance de sa pré- *
cieuse et vivifiante croix, par la protection des véné- Si c’est l’usage, le chœur chante les souhaits de longue vie à la
rables puissances célestes et incorporelles, par les hiérarchie, aux autorités civiles, aux fidèles ou au prêtre qui a
supplications du vénérable et glorieux prophète, pré- présidé la Divine Liturgie. Si c’est un évêque, on chante son
curseur et baptiste Jean, des saints glorieux apôtres, « polychronion », ou simplement :
dignes de toute louange, des saints glorieux et victo- Seigneur, accorde longue vie à notre archevêque (ou
rieux martyrs, de nos saints pères porteurs de Dieu, père et patriarche ou métropolite ou évêque) 3 fois.
de notre père parmi les saints Basile le Grand, arche-
Pour un prêtre, on chante :
vêque de Césarée en Cappadoce, de N., patron de
cette église, des saints et justes ancêtres de Dieu, Seigneur, accorde longue vie à celui qui nous bénit
Joachim et Anne, de N . dont nous célébrons la et nous sanctifie.
mémoire Le prêtre fait mémoire des saints du jour, et de Le prêtre dit :
tous les saints, nous fasse miséricorde et nous sauve, Que la sainte Trinité vous garde tous.
lui qui est bon et ami des hommes.
Amen. *
Formule brève pour les jours de fête : Si c’est l’usage, on distribue les eulogies à ce moment 64. Le
Que le Christ notre vrai Dieu , (Le dimanche : qui est prêtre dit à chacun :
ressuscité des morts), par les prières de sa Mère toute Bénédiction et miséricorde du Seigneur.
pure et toute immaculée, des saints glorieux et Le prêtre, ayant achevé son service, entre dans le sanctuaire, ferme
illustres apôtres, de notre père parmi les saints Basile les portes saintes et tire le rideau. S’il a célébré sans diacre, il se
le Grand, archevêque de Césarée de Cappadoce, de rend à la prothèse, dit la prière de consommation des saints dons, et
N., patron de cette église, des saints et justes ancêtres consomme ce qu’il en reste. Puis il rince la patène et la coupe deux
du Seigneur Joachim et Anne, de N. dont nous célé- fois avec du vin et ensuite avec de l’eau qu’il consomme avant
brons la mémoire Le prêtre fait mémoire des saints du jour, d’essuyer le tout avec le purificatoire.
dont nous célébrons la mémoire en ce jour, et de tous Le prêtre et le diacre se purifient les mains, déposent leurs orne-
les saints, nous fasse miséricorde et nous sauve, lui ments et disent les prières d’action de grâce d’après la communion.
qui est bon et ami des hommes. Puis, s’étant prosternés devant l’autel, qu’ils baisent, ils sortent du
Amen. sanctuaire, louant Dieu et lui rendant grâce pour tous ses bienfaits.
110 111
Ton despotin
kai archiéréa imôn
Kyrie phylaté
Is polla éti despota
Is polla éti despota LITURGIE PONTIFICALE
Is polla éti despota Les rubriques ci-après ne mentionnent que les particularités les
❈ plus utiles aux prêtres et aux diacres. Pour plus d’explications
on se référera à l’archieratikon.
Notre maître
et grand prêtre,
Entrée
garde-le, Seigneur, L’évêque est accueilli par le clergé au seuil de l’église (ou dans
de longues années, ô maître, l ’ e x o n a rthex). Il y revêt le mandyas et prend en main la crosse et la
de longues années, ô maître, croix manuelle. Un prêtre l’encense, un autre prêtre lui présente,
de longues années, ô maître. pour être vénérée, l’icône du mystère, du saint du jour ou du patron
du sanctuaire. L’évêque fait son entrée dans l’église, précédé du
❈ thuriféraire, du porte-croix, des porte-cierge, des porte-rhipidia,
Pre stapînul, des chantres et du clergé tenant en main des cierges allumés.
si
, arhiereul nostru, L’évêque est accompagné de deux diacres (ou deux prêtres)
Doamne, îl pazeste, revêtus de leurs ornements et portant les chandeliers : le trikirion
et le dikirion. Pendant le parcours, on sonne les cloches et l’on
Doamne, îl pazeste,
chante l’hirmos de la fête, ou du jour, ou l’hymne à la Mère de Dieu
Întru multi
, ani, « Il est digne en vérité… ». A rrivé devant les portes saintes, le
întru multi, ani, clergé se range en demi-cercle. L’évêque fait trois métanies, vénère
întru multi, ani, les icônes, revient au bas de la soléa et prend les chandeliers pour
întru multi, ani, bénir le peuple pendant que le chœur chante « Ton despotin… »
p. 112 ou « Is polla éti despota. » ou « De longues années
stapîne !
seigneur ».
Puis l’évêque reprend la crosse et monte au parathronion ou au
petit trône au milieu de l’église. Les diacres déposent leur
chandelier sur l’autel en attendant le temps de l’habillement.
113
LITURGIES PRESIDEES PAR UN EVEQUE
Aujourd’hui, l’Eglise est parée ;

aujourd’hui se pare l’astre de l’Eglise ;
Habillement solennel de l’évêque comme Aaron le législateur et Moïse le guide,
il est revêtu de la robe pontificale
Les prêtres concélébrants, après avoir demandé la bénédiction comme d’un parfum d’agréable odeur.
à l’évêque, revêtent au préalable tous leurs ornements. Veuille écouter :
A la fin de l’office qui précède la Divine Liturgie, les deux Réjouis-toi, ô maître,
diacres viennent devant le trône où se tient l’évêque, et après colonne de ta sainte mère (l’Eglise),
une métanie, chantent à trois reprises, en élevant la voix à Réjouis-toi, ô maître,
chaque fois, le verset du psaume : qui dès ta jeunesse a suivi le Christ.
Réjouis-toi, bienheureux maître de la sainte ville de L.
Lève-toi, Seigneur et entre dans ton repos,
toi et l’arche de ta sainteté. Seigneur, garde-le de longues années.
Pendant ce temps on procède à l’habillement.
L’évêque vient alors réciter les prières préparatoires devant les Les deux diacres agitent leur encensoir. Le premier diacre
portes saintes, puis bénit le peuple avec les chandeliers. Il se invite l’évêque à bénir chaque ornement.
rend au trône placé au centre du chœur. Pendant tout ce temps, Bénis, maître (ou monseigneur).
le chœur chante l’hirmos de la fête. L’évêque bénit avec la main en disant :
L’évêque quitte son kallous, son mandyas et son manteau. Les Béni est notre Dieu en tout temps maintenant et tou-
deux diacres, se tenant de chaque côté et ayant en main les jours et dans les siècles des siècles.
chandeliers, élèvent la voix et invitent les prêtres à sortir du Amen.
sanctuaire :
Le premier prêtre qui porte l’aube s’avance devant l’évêque.
Prêtres du Seigneur, veuillez venir ! Le premier diacre dit :
Bénis, maître.
Les prêtres, par ordre de dignité, sortent du sanctuaire par les
Le second diacre dit :
portes latérales avec les ornements de l’évêque. Ils se placent
Prions le Seigneur.
sur deux rangées de chaque côté de l’évêque. Les deux diacres
se tiennent en face de l’évêque ayant en main leur chandelier Kyrie eleison.
ainsi qu’un encensoir. Si le chœur est occupé à chanter l’hirmos de l’habillement, le
Il est quelquefois d’usage, pendant l’habillement, d’exécuter premier diacre dit : « Prions le Seigneur » alors que le second
l’hirmos suivant : diacre remplace le chœur. Selon l’usage slave, il n’y a pas
d’invitation à bénir, mais seulement : « Prions le Seigneur ».
Selon l’usage melkite, tous les prêtres, ensemble, complètent la
formule : « Maintenant et toujours... ».
114 115
Pour l’aube, le premier diacre dit : Pour le saccos :

Mon âme se réjouira dans le Seigneur, car il m’a Tes pontifes, Seigneur, se revêtent de justice, et tes
revêtu d’un vêtement de salut, et m’a couvert d’une fidèles jubilent de joie,
tunique d’allégresse. Comme un nouvel époux il m’a en tout temps...
couronné d’un diadème, et comme une fiancée il m’a Pour l’omophorion :
paré d’ornements, Tu as porté sur tes épaules la nature humaine,
en tout temps… ô Christ notre Dieu, et lorsque tu fus élevé, tu l’as
Après la prière, le second diacre dit : présentée à ton Père céleste,
Amen. en tout temps...
La même cérémonie s’accomplit pour chaque ornement. Pour le premier engolpion :
Pour l’étole : Ton cœur a proféré un verbe excellent ; je dis tes
Béni est Dieu qui répand sa grâce sur ses pontifes, œuvres au roi ; ta langue est le roseau d’un scribe à
comme une huile qui parfume la tête, qui descend sur la l’écriture rapide. Tu es le plus beau des enfants des
barbe, la barbe d’Aaron, sur le bord de son vêtement, hommes,
en tout temps... en tout temps...
Pour la ceinture : Pour le deuxième engolpion :
Béni est Dieu qui m’a ceint de force et qui a rendu Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, et renouvelle en ma
ton chemin irréprochable, poitrine un esprit droit,
Pour la surmanche droite : Pour la croix :
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force, ta droite, Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-
Seigneur, a brisé l’ennemi, et dans la plénitude de ta même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive,
gloire tu as anéanti tes adversaires, en tout temps...
en tout temps... Pour la mitre :
Pour la surmanche gauche : Béni est Dieu qui a posé sur ta tête une couronne de
Tes mains, Seigneur, m’ont créé et façonné, instruis- pierres précieuses. Tu lui avais demandé la vie et il
moi et fais-moi comprendre tes commandements, te l’a donnée,
Pour l’épigonation : Pour la crosse :
Ceins ton épée à ton côté, vaillant guerrier, dans ta C’est un sceptre de justice que le sceptre de ton règne,
splendeur et ta beauté. Va, marche en vainqueur et tu as aimé la justice et haï l’iniquité, c’est pourquoi
règne pour la vérité, la mansuétude et la justice ; et Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile d’allégresse de
ta droite te guidera vers des actions d’éclat, préférence à tes compagnons,
116 117
Le diacre, tenant de ses mains croisées les chandeliers de façon Avant de la grande litanie, l’évêque bénit de loin le diacre ou
à présenter le trikirion à la droite de l’évêque et le dikirion à sa le prêtre qui s’incline vers lui.
gauche, dit à haute voix : A la fin de la pre m i è re et deuxième antienne, deux des
Le Seigneur a dit : « Qu’ainsi brille votre lumière prêtres qui sont restés au côté de l’évêque, ayant demandé la
devant les hommes, afin que voyant vos bonnes bénédiction, se rendent successivement au sanctuaire pour y
œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les chanter une des ecphonèses. A la fin de chaque ecphonèse, le
Cieux », en tout temps... prêtre s’incline vers l’évêque qui le bénit. Pendant la
seconde petite litanie, tous les concélébrants demeurés au
Le premier diacre invite éventuellement les autres évêques côté de l’évêque font ensemble une inclination à l’évêque et
concélébrants qui se sont habillés au sanctuaire à venir : montent au sanctuaire par les portes latérales précédés des
Pontifes du Seigneur, veuillez venir ! diacres qui tiennent en main les chandeliers. Arrivés au
sanctuaire, les prêtres baisent l’autel deux à deux et font une
inclination à l’évêque.
Début de la Liturgie Petite entrée

Pendant le chant de la troisième antienne (ou des Béatitudes) tous
L’évêque, ayant reçu les deux chandeliers, bénit le peuple. les prêtres rassemblés autour de l’autel font trois métanies et se
Le chœur chante : « Ton despotin.... ». Puis l’évêque découvrent. L’archiprêtre (ou le premier en dignité), prenant
re p rend la crosse et la croix manuelle. l’évangéliaire le baise et le donne au protodiacre. A la suite du
C’est à ce moment qu’ont lieu les ordinations de lecteur et protodiacre, qui porte l’évangéliaire, les prêtres se mettent sur deux
de sous-diacre. rangs par ordre de dignité. Deux diacres (ou à défaut deux prêtres),
L’encensement de l’église achevé, l’évêque récite avec ses p o rtent les chandeliers et s’arrêtent de chaque côté de l’évêque, un
assistants les prières habituelles qui précèdent le début de la peu en avant du trône. Les autres prêtres se placent en demi-cercle
Divine Liturgie. Le prêtre principal demande ensuite la autour de l’évêque.
bénédiction et rentre au sanctuaire. Pendant ce temps, Le protodiacre dit : Prions le Seigneur.
les diacres récitent avec l’évêque les prières habituelles, lui L’évêque et les prêtres, la tête inclinée, récitent la prière d’entrée.
baisent la main et, avec leur chandelier en main, se rendent Puis le protodiacre invite l’évêque à bénir l’entrée :
en bas de la soléa. Les prêtres et les diacres ayant fait trois Bénis, maître, l’entrée du sanctuaire.
métanies se retournent vers l’évêque qui les bénit chacun L’évêque ayant béni, le diacre lui présente l’évangéliaire à vénérer.
avec la croix manuelle. Il va ensuite se tenir devant les portes saintes.
L’un des diacres dit à haute voix : « Bénis, maître ». La troisième antienne terminée, le protodiacre, comme à l’ordinaire,
Le prêtre prononce alors la bénédiction habituelle avec élève l’évangéliaire et traçant le signe de la croix, annonce :
l’évangéliaire, puis se range sur le côté droit de l’autel. Sagesse, tenons-nous debout.
118 119
Les concélébrants chantent avec l’évêque le chant d’entrée. Puis Trisagion

l’évêque déposant la crosse et la croix manuelle reçoit les deux
chandeliers et, du petit trône, bénit face au sanctuaire, face au Selon l’Arkhieratikon d’Athènes. Le trisagion (ou le chant qui le
peuple, à gauche et à droite. Il monte aux portes saintes, se retourne remplace en certaines occasions) est chanté d’abord 2 fois par le
et toujours avec les chandeliers, bénit à nouveau le peuple, puis va chœur.
à l’autel. Les concélébrants et les diacres entrent à sa suite par les Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous
portes saintes. miséricorde. (2 fois)
Le protodiacre, ayant déposé l’évangéliaire sur l’autel, reçoit le Puis l’évêque tenant le dikirion et traçant avec lui un signe de croix
trikirion de la main de l’évêque. Le diacre reçoit le dikirion. sur l’évangéliaire chante le 3e trisagion avec les concélébrants :
L’évêque ayant en main la crosse et l’encensoir, précédé de deux Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous
diacres, fait l’encensement de l’autel, des icônes despotiques, miséricorde.
des chœurs et de l’assemblée en chantant avec les concélébrants Le chœur chante le 4e trisagion.
l’apolytikion de la fête. A l’encensement des icônes despotiques, les Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous
deux diacres qui ont dû passer par les portes latérales, se tiennent miséricorde.
en bas de la solea face aux portes saintes.
Le 5e trisagion est chanté par l’évêque et les prêtres.
Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous
*
miséricorde.
Après quoi le chœur chante :
Selon l’usage slave, l’évêque, quelque soit le jour, chante avec ses
concélébrants le chant d’entrée ordinaire “venez adoro n s …” puis
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, mainte-
le refrain “Sauve nous…”, suivant les variations des jours et des
fêtes. Les acclamations sont chantées avant le dernier kondakion.
Amen.
Saint Immortel, fais-nous miséricorde.
L’évêque s’avance sur la solea et les diacres lui remettent le
*
trikirion à la main droite et le dikirion à la main gauche. Chaque
diacre, de son côté, soutient d’une main, le pied du chandelier, et,
Selon l’usage roumain, l’évêque fait l’encensement en chantant le
de l’autre, l’avant-bras de l’évêque.
tropaire de la Pentecôte appelé “Tropaire de l’Orthodoxie”, qui est
Le 6e trisagion est chanté par les prêtres ou le chœur avec trois
ensuite chanté par le clergé et repris par le chœur.
i n t e rruptions au cours des lesquelles l’évêque fait une invocation et
bénit le peuple avec les chandeliers.
Saint Dieu.
Les deux diacres cessent de soutenir les chandeliers et les bras de
l’évêque, qui, face à l’assemblée prononce la bénédiction suivante :
Seigneur, Seigneur, regarde du haut du ciel, vois et visite cette
vigne. Restaure celle que ta droite a plantée.
120 121
En terminant cette invocation, l’évêque bénit avec les chandeliers, Selon le Pontifical de Moscou. Le trisagion est chanté une fois par
pendant que le chœur exécute d’une voix douce : le chœur :
Is polla éti, Despota. Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous
L’évêque se tourne ensuite à sa gauche. Les prêtres ou le chœur miséricorde.
chantent : Puis l’évêque avec les concélébrants chantent de même le 2e trisagion.
Saint Fort . Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous miséricorde.
De nouveau l’évêque prononce la même invocation : Le chœur chante le 3e trisagion :
Seigneur, Seigneur... Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous
et bénit une seconde fois, pendant que le chœur chante : miséricorde.
Is polla éti, Despota. Ensuite l’évêque dit l’invocation :
L’évêque se tourne à sa droite. Les prêtres ou le chœur chantent : Seigneur, Seigneur...
Saint Immortel. Le 4e trisagion est divisé en trois, chaque partie étant préalablement
L’évêque répète l’invocation : dite par l’évêque qui, avec le dikirion et la croix, par trois fois, bénit
l’assemblée, au centre, à droite et à gauche.
Seigneur, Seigneur...
Saint Dieu. Saint Dieu.
et bénit une troisième fois, pendant que le chœur chante :
Saint Fort. Saint Fort .
Is polla éti, Despota.
Saint Immortel, fais-nous miséricorde. Saint Immortel, fais-
L’évêque remet les chandeliers aux diacres, baise l’autel en même
temps que les concélébrants et, recevant la crosse et la croix
nous miséricorde.
Le 5e trisagion est chanté par le chœur tandis que l’évêque rejoint
manuelle, vient au trône élevé pendant que les prêtres ou le chœur son trône derrière l’autel.
achèvent le trisagion. Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous
Fais-nous miséricorde. miséricorde.
L’usage existe de faire à ce moment les acclamations ci-après Le 6e trisagion est chanté par les prêtres tandis que l’évêque, avec
mentionnées (page 127). le trikirion, les bénit de son trône.
Le diacre ayant chanté : Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous miséricorde.
Dynamis (ou Plus fort). Enfin le chœur chante :
Le chœur chante le 7e et dernier trisagion assez long : Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, maintenant
Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, fais-nous et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
miséricorde. Saint Immortel, fais-nous miséricorde.
L’évêque se rend au trône. et le 7e trisagion sur une mélodie ornée.
miséricorde.
* Bénissant l’assemblée, l’évêque dit l’invocation :
Seigneur, Seigneur...
L’évêque remet le trikirion au diacre puis reçoit la crosse et la croix
manuelle pendant que les prêtres ou le chœur achèvent le trisagion.
*
122 123
Selon l’usage roumain. Le trisagion est chanté 2 fois par le chœur ; Cérémonie du trône
miséricorde. (2 fois) Le protodiacre invite l’évêque à se rendre au trône élevé en disant
Le troisième est scindé en quatre parties. à voix basse :
Le chœur : Veuille, seigneur.
Saint Dieu. L’évêque dit :
Puis l’évêque dit l’invocation : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Seigneur, Seigneur... Arrivé devant le trône, le protodiacre dit :
et bénit face à l’assemblée avec le ditrikirion et le trikirion pendant Bénis, seigneur, le trône élevé.
que le chœur chante éventuellement : Is polla... L’évêque dit :
Le chœur chante : Toi qui, sur le trône de gloire de ton royaume, sièges sur les chéru-
Saint Fort . bins, tu es béni en tout temps, maintenant et toujours et dans les
L’évêque dit l’invocation : siècles des siècles. Amen.
Seigneur, Seigneur... et bénit à gauche. Lorsque le chœur a chanté le dernier trisagion, le protodiacre
Le chœur : dit :
Saint Immortel.
L’évêque dit l’invocation : Soyons attentifs.
Seigneur, Seigneur... et bénit à droite. L’évêque dit :
Le chœur : Paix à tous.
Fais-nous miséricorde.. Le chœur et l’assemblée répondent :
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, maintenant
et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. Et à ton esprit.
L’évêque se rend au trône. Le lecteur dit aussitôt le prokimenon et l’épître. Pendant le
prokimenon l’évêque, si c’est l’usage, ôte son omophorion.
*
124 125
Acclamations ou fimi Puis le protodiacre dit l’acclamation de l’évêque (ou celle

du métropolite, si le célébrant est un évêque auxiliaire). Les
Si l’évêque a ôté son omophorion, le protodiacre le porte plié acclamations diffèrent selon le siège et l’éparchie :
sur son épaule gauche. Debout devant l’évêque, le protodiacre A n o t re bienheureux seigneur archevêque N.
psalmodie les acclamations à l’évêque. En certains lieux, ce patriarche de L., longues années.
sont les deux diacres qui, tournés vers l’assemblée, le font des
portes saintes. Chaque finale est reprise à son tour par les A notre vénéré seigneur archevêque N. (métropolite)
prêtres et les chantres. de L., longues années.
Le protodiacre, tenant à la main droite le trikirion, s’avance A notre vénéré seigneur évêque N de L., longues
donc vers la solea, face au peuple, et dit l’acclamation : années.
Kyrie sosôn tous evsevis. Aux autorités civiles (ou A nos souverains le roi N. et
ou Sauve Seigneur tes pieux souverains.
la reine N.) et à tous les fidèles, longues années.
ou Sauve Seigneur les chrétiens orthodoxes. A notre révérend higoumène (et archimandrite) N. et à
tous les frères en Christ de ce saint monastère, longues
Les prêtres et les chantres :
années.
Kyrie sosôn tous evsevis. Chaque finale est reprise par les prêtres et les chantres.
ou Sauve Seigneur tes pieux souverains.
Selon l’usage slave. L’évêque, étant monté au trône, remet le
ou Sauve Seigneur les chrétiens orthodoxes. dikirion au diacre. Le protodiacre, allumant le trikirion, le
Le diacre ajoute : remet à l’évêque en disant ce tropaire de la Théophanie :
Kai épakousôn imôn. ou Et exauce-nous. Au Jourdain se manifesta la Trinité, la nature du
Le clergé et les chantres : Dieu suprême ; le Père proclama : celui qui est
Kai épakousôn imôn. ou Et exauce-nous. baptisé c’est mon Fils bien-aimé ; et l’Esprit reposa
sur son égal que les peuples bénissent et exaltent
dans tous les siècles.
*
Selon l’usage melkite. Après l’acclamation de l’évêque, tous
les officiants chantent son polychronion : Que le Seigneur
conserve longtemps notre très vénérable évêque N.
de L. que Dieu nous a envoyé. Seigneur, garde-le de
longues années, de longues années, de longues
années.
A la fin, l’évêque debout, donne une triple bénédiction avec les
chandeliers et s’assied.
126 127
Evangile Grande entrée

Pendant l’alleluia le diacre présente l’encens à l’évêque, et fait
l’encensement habituel. Le porteur du cierge épiscopal précède la procession des
Le protodiacre, ayant reçu d’un prêtre l’évangéliaire, demande prêtres. Vient un clerc, tenant, élevée, la crosse. Un second
la bénédiction à l’évêque, et se rend solennellement au lieu de clerc porte sur un plateau la mitre, un troisième l’omophore, si
la lecture. c’est l’usage. Viennent ensuite, dans l’ordre, le porte-croix, les
Après l’évangile, le chœur ayant chanté : “Gloire à toi,...” porte-cierge, puis les prêtres concélébrants tenant en main les
l’évêque descend du trône et, depuis les portes saintes, bénit le instruments liturgiques ou une petite croix.
peuple avec les chandeliers pendant que le chœur chante : Le protodiacre, portant la patène, le prêtre, la coupe, sont chacun
“Is polla éti, Despota.” entourés des porte-rhipidia. Les offrandes sont encensées sur le
L’évêque, ayant rendu les chandeliers, baise l’évangéliaire et parcours de la procession par un diacre (ou un servant) qui tient
dit au protodiacre : Paix à toi qui as annoncé la bonne nouvelle. dans sa main gauche un cierge. Le protodiacre ne dit rien mais
attend d’être arrivé devant l’évêque, qui se tient devant les portes
Hymne des chérubins saintes, pour dire enfin à voix modérée :
L’évêque, portant la mitre et tenant la croix, fait l’encensement, Que le Seigneur Dieu se souvienne dans son
précédé des diacres tenant en main les chandeliers. royaume de ton épiscopat, en tout temps, maintenant
L’encensement peut éventuellement être fait par un diacre. et toujours et dans les siècles des siècles.
Après l’encensement des fidèles, l’évêque se lave les mains L’évêque encense l’offrande, puis, tenant la patène en main,
devant les portes saintes, à moins qu’il ne l’ait déjà fait à la fin formule des intentions. Il dépose la patène sur l’autel. La même
de la prière de l’hymne des chérubins, comme c’est parfois chose se répète pour la coupe.
l’usage. Puis il encense encore une fois les fidèles, l’autel, les
Les prêtres, étant entrés dans le sanctuaire, enlèvent les voiles
prêtres concélébrants et se rend à la prothèse où il encense les
et, prenant l’aër des épaules du protodiacre, le font passer
offrandes. Là, ayant déposé la mitre, la croix et l’omophorion
par dessus les épaules et la tête de l’évêque prosterné, le lui
qui seront éventuellement transportés en procession pendant la
présentent à baiser et en couvrent les offrandes.
grande entrée, l’évêque achève la préparation des offrandes en
faisant mémoire de ceux qu’il veut commémorer. Pendant ce L’évêque encense les offrandes puis dit à voix modérée :
temps les célébrants s’approchent, font une métanie, et baisent Priez pour moi, frères concélébrants.
l’épaule gauche de l’évêque en disant : « Par les prières Les concélébrants répondent :
de notre saint hiérarque, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu,
fais-nous miséricorde ». Ils indiquent les prénoms de ceux
L’Esprit Saint descendra sur toi et la puissance du
qu’ils veulent commémorer. Puis l’évêque couvre la patène et la
Très Haut te couvrira de son ombre.
coupe, les encense et prononce la prière de l’offrande. Enfin, il L’évêque répond :
place la patène sur la tête du diacre agenouillé et remet la Que ce même Esprit vous assiste en votre service
coupe au premier prêtre. tous les jours de votre vie.
128 129
Le protodiacre dit: Anaphore et diptyques

Souviens-toi de nous, père saint. Avant de dire “prenez et mangez” l’évêque dépose la mitre et
revêt l’omophore s’il ne le portait pas. Après l’épiclèse il ôte
L’évêque répond :
l’omophore et reprend la mitre.
De votre presbytérat et de votre diaconat, que le
Seigneur Dieu se souvienne dans son royaume, en A haute voix, l’évêque commémore le chef de son Eglise, le
tout temps... premier prêtre l’évêque célébrant, un second prêtre fait de
même.
La finale de l’hymne des chérubins terminée, l’évêque bénit
l’assemblée avec les chandeliers (ou le trikirion). Le chœur Selon l’usage roumain, le premier prêtre baise alors la tête ou
chante : « Is polla... ». la couronne de l’évêque.
Ensuite, si c’est l’usage, le premier diacre, face au peuple, dit,
depuis les portes saintes :
S’il devait y avoir une ordination presbytérale, elle aurait lieu
A notre bienheureux patriarche N., de L.
à ce moment, et la bénédiction, ci-devant indiquée, se ferait à
ou A notre vénéré archevêque métropolite N. de L.
la fin de l’ordination.
ou A notre vénéré évêque N. de L.
Puis se mettant à droite de l’évêque, tourné vers lui, le diacre
Le diacre quitte l’autel pour dire devant les portes saintes la
poursuit en montrant les saints dons avec son étole :
litanie de demande .
qui offre ces saints dons
Il montre le trône élévé :
au Seigneur notre Dieu.
Il revient aux portes saintes et, tourné vers le peuple, dit en
élevant progressivement la voix :
Pour les très saints patriarches orthodoxes, pour les
très saints métropolites, archevêques et évêques,
Baiser de paix et symbole de foi pour tout le clergé et les moines, pour la paix du
monde entier et l’affermissement des saintes Eglises
Les prêtres, après avoir baisé comme aux célébrations de Dieu, pour le salut et la protection du peuple qui
ordinaires, les offrandes, baisent successivement l’épaule nous entoure, pour ceux que chacun a présent à l’es-
droite, l’épaule gauche et la main de l’évêque. Pendant la prit, pour tous et pour toutes.
récitation du symbole, les prêtres agitent l’aër au-dessus de la Après l’ecphonèse qui conclut l’anaphore, l’évêque bénit
tête inclinée de l’évêque. l’assemblée avec le dikirion.
S’il devait y avoir une ordination diaconale, elle aurait lieu à
ce moment.
130 131
Communion Bénédiction et renvoi

Après la prière au Christ, l’évêque reprend l’omophore et
dépose la mitre. Après avoir communié, l’évêque reprend la L’évêque a repris la mitre, la crosse et la croix manuelle pour
mitre. la bénédiction. Les deux diacres, portant les chandeliers, se
Selon l’usage grec les prêtres et les diacres viennent à droite tiennent devant les portes saintes de part et d’autre de l’évêque.
de l’évêque recevoir le saint Corps et, à gauche, recevoir le En achevant la bénédiction, ce dernier trace un signe de croix
précieux Sang. avec le trikirion ou les deux chandeliers pendant que le chœur
Selon l’usage russe, les prêtres et les diacres viennent à chante : « Ton despotin... » ou simplement « Is polla... » .
gauche.
Quand les fidèles ont communié, l’évêque retourne à l’autel L’évêque, se tournant vers l’autel, dit :
puis, sortant à nouveau, bénit le peuple avec les chandeliers Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus
tandis que le chœur chante : Christ, fais-nous miséricorde.
Is polla... Le premier prêtre dit à son tour :
Rentrant au sanctuaire, l’évêque bénit les concélébrants et rend Par les prières de notre saint hiérarque, Seigneur
les chandeliers. Le chœur chante : Jésus Christ, fais-nous miséricorde.
Nous avons vu la lumière... ou le tropaire de la fête.
Quand le protodiacre a achevé de préparer ce qui doit être Enfin l’évêque distribue le pain béni, soit des portes saintes,
enlevé de l’autel, il donne l’encensoir à l’évêque, en disant : soit du parathronion.
Enlève, maître. S’il quitte ses ornements au sanctuaire, le chœur chante au
Après avoir encensé les saints dons, l’évêque confie la patène moment de sa sortie, le polychronion et l’évêque bénit avec le
au protodiacre et le calice au premier des prêtres, qui, face au trikirion.
peuple, dit, comme à l’ordinaire : « En tout temps... ». Si l’évêque se retire dans ses appartements en ornements, le
clergé l’accompagne avec les chandeliers. Au moment de le
laisser on chante le polychronion.
132 133
LITURGIE EPISCOPALE SIMPLE LITURGIE EN PRESENCE

D’UN EVEQUE
Selon l’usage local et la volonté de l’évêque, on suit plus ou
moins la liturgie pontificale.
L’évêque se tient au parathronion. Lui sont réservées toutes les
L’entrée de l’évêque se fait sans solennité. Il vénère les icônes bénédictions sur le peuple et sur l’encens. Lorsque le prêtre
et pendant que le chœur chante « Is polla eti despota », bénit dit : « Paix à tous », l’évêque bénit avec la main.
de la main. Si c’est le temps de revêtir les ornements, il entre Après l’encensement de l’occident, le diacre encense l’évêque.
directement au sanctuaire et s’habille à l’autel ou devant les Avant la bénédiction initiale de la Divine Liturgie, prêtres et
portes saintes. Sinon il attend au petit trône. diacres viennent demander la bénédiction. A la cinquième
demande, en prononçant le nom de l’évêque, le diacre s’incline
Au commencement de la liturgie l’évêque bénit l’assemblée avec du côté de celui-ci.
les chandeliers pendant que le chœur chante : « Ton despotin », A la petite entrée, le diacre invite l’évêque à dire la prière et à
puis il récite les prières préparatoires avec les concélébrants. bénir. Il lui présente ensuite l’évangéliaire à baiser.
Ceux-ci lui demandent la bénédiction et lui baisent la main. Puis Pour l’encensement, avant la lecture de l’évangile, le diacre
le diacre, ou à défaut un prêtre, invite le premier prêtre à pro - commence par venir faire bénir l’encens à l’évêque. S’il n’y a
noncer la bénédiction initiale. pas de diacres, le prêtre fait bénir l’encens des portes saintes.
A la petite entrée, l’évêque attend la procession aux portes La lecture de l’évangile terminée, le chœur chante « Is polla eti
saintes. Le diacre, en s’inclinant, l’invite à réciter la prière de despota », et le diacre présente à l’évêque l’évangéliaire
l’entrée et lui fait baiser l’évangéliaire. à baiser. A la procession des offrandes, on s’arrête devant
La procession des saints dons se fait avec plus ou moins de l’évêque pour dire : « Que le Seigneur notre Dieu se
solennité. souvienne, dans son royaume, de ton épiscopat, en tout
temps... ».
A la fin de l’hymne des chérubins, le chœur chante « Is polla eti
despota ». Après la communion des fidèles, c’est l’évêque qui
dit : « O Dieu sauve ton peuple et bénis ton héritage ».
C’est aussi l’évêque qui prononce la bénédiction finale. Le
prêtre dit : « Gloire à toi... ». Le prêtre du milieu de la porte
sainte récite : « Que le Christ notre vrai Dieu... ». A la fin,
l’évêque bénit l’assemblée pendant que le chœur chante : « Ton
despotin... ».
134 135
LITIE POUR LES DEFUNTS
Si la litie n’est pas célébrée à la fin de la Divine Liturgie,
le prêtre donne la bénédiction initiale.
Béni est notre Dieu, en tout temps, maintenant et tou-
jours et dans les siècles des siècles.
Le chœur répond :
Amen.
*
Si la litie est célébrée à la fin de la Divine Liturgie, après la
prière de l’ambon, lorsque le choeur a chanté 3 fois : “Que le
nom du Seigneur soit béni”, on chante tout de suite les
tropaires qui suivent.
O Sauveur, fais reposer l’âme de tes serviteurs avec
les esprits des Justes parvenus à la perfection, les
gardant près de toi pour la vie bienheureuse, ô Ami
des hommes.
O Seigneur, fais reposer l’âme de tes serviteurs là où
reposent tous les saints, car toi seul es immortel.
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit,
Tu es le Dieu qui es descendu aux enfers, mettant fin
aux douleurs de ceux qui s’y trouvaient enchaînés.
Toi-même, Sauveur, fais aussi reposer l’âme de tes
serviteurs.
137
Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. R/Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements.
Amen. Du non-être, jadis, tu m’as façonné pour m’honorer
O seule pure et Vierge immaculée, qui sans semence de ton image divine, mais j’ai violé ton commande-
a porté Dieu dans ton sein, intercède pour le salut des ment et tu m’as fait retourner à la terre dont j’avais
âmes de tes serviteurs. été tiré. Ramène-moi à ta ressemblance, et restaure
* mon ancienne beauté.
Puis le prêtre chante éventuellement les « evlogitaria » des R/Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements.
défunts. Le répons peut être repris par l’assemblée : Fais reposer, ô Dieu, tes serviteurs, et place-les dans
R/Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements. le paradis, là où les Justes et les chœurs des saints
brillent comme des étoiles. Seigneur donne le repos
Le chœur des saints a trouvé la source de vie et la à tes serviteurs pieusement endormis, abandonnant
porte du paradis. J’en trouverai moi aussi le chemin tout grief à leur égard.
par la conversion. Je suis la brebis perdue. Rappelle- Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit,
moi Seigneur, et sauve-moi.
Acclamons par des hymnes la triple lumière de
R/Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements. l’unique divinité. Tu es saint, ô Père sans commen-
Vous qui avez annoncé l’Agneau de Dieu et qui, cement, Fils coéternel et Esprit divin, illumine ceux
comme de jeunes béliers, avez été immolés, vous qui te rendent un culte fidèlement, et arrache-nous au
avez été transférés pour toujours à la vie impéris- feu éternel.
sable, saints martyrs, demandez instamment que Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.
nous soyons libérés de nos dettes. Amen.
R/Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements. Réjouis-toi, ô chaste, qui as enfanté Dieu dans la
chair pour le salut de tous. Par toi le genre humain a
Vous tous qui, en cette vie, avez suivi la voie étroite trouvé le salut, que par toi nous trouvions le paradis,
et resserrée ; vous qui vous êtes chargé de la croix ô Mère de Dieu pure et bénie.
comme d’un joug et, dans la foi, m’avez suivi, venez
recevoir le prix et la couronne réservés pour vous Alleluia, alleluia, alleluia, gloire à toi, ô Dieu. 3 fois.
dans les cieux. *
R/Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements. Le diacre, balançant l’encensoir, dit alors :
Je suis l’image de ta gloire indicible, bien que je porte Fais nous miséricorde, ô Dieu, dans ta grande
les stigmates de mes errements. Prends en compas- miséricorde, nous t’en prions, écoute et fais
sion, ô Maître, ce que tu as façonné, et purifie-moi miséricorde.
dans ta miséricorde. Accorde-moi la patrie tant dési- Kyrie eleison ou Seigneur, miséricorde 3 fois.
rée et fais à nouveau de moi un citoyen du paradis. de même après chaque demande.
138 139
Pour plusieurs défunts Pour un seul défunt

Nous te prions encore pour le repos de l’âme des Nous te prions encore pour le repos de l’âme du
serviteurs (ou des servantes) de Dieu NN... qui se sont serviteur (ou de la servante) de Dieu N. qui s’est
endormi(e)s, que leur soit remise toute faute volontaire endormi(e), que lui soit remise toute faute volontaire
et involontaire. et involontaire.
Afin que le Seigneur Dieu établisse leur âme là où Afin que le Seigneur Dieu établisse leur âme là où
reposent les justes. reposent les justes.
Demandons au Christ, notre roi immortel et notre
Demandons au Christ, notre roi immortel et notre Dieu, les miséricordes divines, le royaume des cieux
Dieu, les miséricordes divines, le royaume des cieux et la rémission de ses péchés.
et la rémission de leurs péchés. Accorde-le, Seigneur.
Accorde-le, Seigneur.
Le prêtre, recevant l’encensoir des mains du diacre, lit la prière
Le prêtre, recevant l’encensoir des mains du diacre, lit la prière qu’il conclut en élevant la voix.
qu’il conclut en élevant la voix.
O Dieu des esprits et de toute chair, toi qui as ter-
O Dieu des esprits et de toute chair, toi qui as ter- rassé la mort, désarmé le diable et donné la vie au
rassé la mort, désarmé le diable et donné la vie au monde qui est tien ; toi, Seigneur, accorde à l’âme de
monde qui est tien ; toi, Seigneur, accorde à l’âme de ton serviteur (ou de ta servante) N. qui s’est
tes serviteurs (ou servantes) NN... qui se sont endormi(e) le repos dans un lieu de lumière, un lieu
endormi(e)s le repos dans un lieu de lumière, un lieu de fraîcheur, un lieu de régénération, d’où se sont
de fraîcheur, un lieu de régénération, d’où se sont enfuis la douleur, l’affliction et les gémissements.
enfuis la douleur, l’affliction et les gémissements. Toi qui es un Dieu bon et ami des hommes, par-
Toi qui es un Dieu bon et ami des hommes, pardonne-lui tout péché commis en parole, en action ou
donne-leur tout péché commis en parole, en action en pensée, car il n’est point d’homme qui vive et ne
ou en pensée, car il n’est point d’homme qui vive et pèche pas. Toi seul es sans péché, ta justice est une
ne pèche pas. Toi seul es sans péché, ta justice est justice éternelle et ta parole est vérité.
une justice éternelle et ta parole est vérité. Car tu es la résurrection, la vie et le repos de ton ser-
Car tu es la résurrection, la vie et le repos de tes serviteur (ou de ta servante) N. qui s’est endormi(e), ô
viteurs (ou servantes) NN... qui se sont endormi(e)s, ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, avec ton
Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, avec ton Père sans commencement et ton très saint, bon et
Père sans commencement et ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les
vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
siècles des siècles.
Amen. Amen.
140 141
LITIE
Le prêtre introduit le congé (s 66). CHANTS D’ENTREE & RENVOIS

Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi ! POUR LES FETES DU SEIGNEUR
Le lecteur dit :
Gloire au Père, au Fils et au saint Esprit, mainte- Exaltation de la Croix (14 septembre)
nant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Kyrie eleison 3 fois. Bénis, père ! Chant d’entrée
Exaltez le Seigneur notre Dieu et prosternez-vous
Le prêtre dit la formule du congé. devant l’escabeau de ses pieds, car il est saint.
Que le Christ, notre vrai Dieu, qui est ressuscité
Nativité du Christ (25 décembre)
d’entre les morts [et qui, Roi immortel, a autorité sur
les vivants et les morts], par les prières de sa Mère Chant d’entrée
toute pure et toute immaculée, des saints glorieux De mon sein, avant l’étoile du matin, je t’ai engen-
apôtres dignes de toute louange, [de nos pères saints et dré. Le Seigneur l’a juré et ne s’en repentira pas :
porteurs de Dieu, des saints et glorieux patriarches tu es prêtre pour l’éternité, selon l’ordre de
Abraham, Isaac et Jacob, du saint et juste ami du Melchisédech.
Christ Lazare resté quatre jours dans le tombeau,] et Renvoi
de tous les saints, place dans les tentes des Justes Que celui qui, pour notre salut, est né dans une grotte
l’âme de ses serviteurs qui nous ont quittés, la fasse et a été couché dans une mangeoire, le Christ notre
reposer dans le sein d’Abraham, la compte au nombre vrai Dieu (...)
des Justes et des saints, et qu’il nous fasse miséricorde
et nous sauve, lui qui est bon et ami des hommes. Circoncision du Christ (1er janvier)
Puis il ajoute : Renvoi
Que ta mémoire demeure pour les siècles, inou- Que celui qui, pour notre salut, a accepté d’être cir-
bliable frère, (ou sœur) digne de béatitude ! concis dans la chair le huitième jour, le Christ notre
Ou bien, pour plusieurs défunts : vrai Dieu (...)
Que votre mémoire demeure pour les siècles, inou- Baptême du Christ (6 janvier)
bliables frères (et/ou sœurs) dignes de béatitude !
Chant d’entrée
Le chœur répond :
Béni est celui qui vient au nom du Seigneur !
Eternelle mémoire ! 3 fois. Le Seigneur est Dieu, et il nous est apparu.
Le prêtre conclut à mi-voix : Renvoi
Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus Que celui qui, pour notre salut, a accepté d’être baptisé
Christ, notre Dieu, fais-nous miséricorde. par Jean dans le Jourdain, le Christ notre vrai Dieu (...)
142 143
CHANTS D’ENTREE ET RENVOIS DES FETES
Présentation du Christ au temple (2 février) Dimanche de Pâques et temps pascal

Chant d’entrée Chant d’entrée
Le Seigneur a fait connaître son salut, devant les En vos assemblées, bénissez Dieu, le Seigneur,
nations il a révélé sa justice. depuis les sources d’Israël.
Renvoi Renvoi
Que celui qui, pour notre salut, a accepté d’être porté Que celui qui est ressuscité des morts, le Christ notre
dans les bras du juste Syméon, le Christ notre vrai vrai Dieu (...)
Dieu (...)
Ascension
Annonciation (25 mars) Chant d’entrée
Chant d’entrée Dieu est monté parmi l’acclamation, le Seigneur, au
Annoncez de jour en jour la bonne nouvelle du salut son de la trompette.
de notre Dieu. Renvoi
Que celui qui a été enlevé d’au milieu de nous dans
Dimanche des Palmes la gloire et a siégé à la droite du Dieu et Père, le
Chant d’entrée Christ notre vrai Dieu (...)
Béni est celui qui vient au nom du Seigneur !
Le Seigneur est Dieu, et il nous est apparu. Pentecôte
Renvoi Chant d’entrée
Que celui qui, pour notre salut, a accepté de siéger sur Elève-toi, Seigneur, dans ta puissance : nous célè-
le petit d’une ânesse, le Christ notre vrai Dieu (...) brerons et chanterons un psaume pour tes hauts-faits.
Renvoi
Grand Jeudi Que celui qui, sous l’aspect de langues de feu, a
Renvoi envoyé du ciel le très saint Esprit sur ses saints
Que celui qui, dans sa suréminente bonté, nous a mon- apôtres et disciples, le Christ notre vrai Dieu (...)
tré, dans l’humilité, le meilleur chemin en lavant les
pieds de ses disciples, s’abaissant pour nous jusqu’à la Transfiguration (6 août)
croix et la sépulture, le Christ notre vrai Dieu (...) Chant d’entrée
Le Thabor et l’Hermon tressailliront d’allégresse en
Grand vendredi ton nom.
Renvoi Renvoi
Que celui qui, pour les hommes et pour notre salut, Que celui qui, sur la montagne du Thabor, a été
accepta librement dans sa chair la terrible passion, la croix transfiguré dans la gloire devant ses saints apôtres et
vivifiante et la sépulture, le Christ notre vrai Dieu (…) disciples, le Christ notre vrai Dieu (...)
144 145
NOTES & RUBRIQUES
COMPLEMENTAIRES
1 La Divine Liturgie est normalement précédée de
l’office de l’heure du jour. Tôt dans la journée,
celui-ci sera Matines ou du moins sa dernière
partie, plus tard, Tierce ou Sexte.
Quelquefois la Divine Liturgie est incorporée aux
Vêpres. Dans ce cas, la préparation des offrandes
à l’autel de la prothèse se fait pendant la
récitation des psaumes du cathisme.
2 En faisant une métanie devant celui qui préside
(évêque ou supérieur) on lui dit : « C’est le
temps d’agir pour le Seigneur, bénis maître (ou
monseigneur) ! », on lui baise la main et l’on se
retire en faisant une nouvelle métanie.
3 Seul l’évêque et certains prélats entrent par les
portes saintes.
4 L’usage slave a conservé la règle ancienne de
faire porter au diacre l’étole sur l’épaule gauche
et de réserver à l’archidiacre le port d’une grande
étole autour de la poitrine.
5 Les pains doivent être frais (de préférence du
jour). C’est un pieux usage que les fidèles fassent
147
NOTES ET RUBRIQUES COMPLEMENTAIRES
l’offrande de pains eucharistiques sur lesquels 5) Ouvertes au commencement de l'anaphore, elles

le prêtre prélèvera autant de parcelles que sont fermées pour la prière d’action de grâce.
d’intentions exprimées par les donateurs. Ce qui 6) Ouvertes pour l’hymne à la Mère de Dieu, au
ne sera pas retenu pour l’offrande sera donné début des mémoires, elles sont fermées quand le
comme bénédiction (eulogie) à la fin de la Divine d i a c re commence la litanie de demandes.
Liturgie. 7) Ouvertes pour la doxologie du « Notre Père »,
6 Chez les melkites, existe aussi l’usage de faire elles sont fermées lors de l’élévation.
réciter la prière suivante par le diacre en même 8) Ouvertes pour la communion des fidèles,
temps que le prêtre. elles sont fermées après le renvoi.
7 Certains livres ne mentionnent pas les saints 11 S’il n’y a pas de diacre, les fonctions de ce
anges, mais font à leur place mémoire du saint dernier sont réparties entre les concélébrants.
Précurseur. Ainsi la grande litanie est-elle dite par le premier
8 On peut mentionner les saints les plus illustres célébrant, la première petite litanie par le second
du pays. Pareillement on peut mentionner les célébrant, la seconde petite litanie par le
martyrs et autres saints locaux. troisième célébrant et ainsi de suite.
9 Les prêtres concélébrants prennent place autour 12 Dans certaines Eglises, le prêtre fait mention de
de l’autel par ordre de dignité et d’ancienneté toute la hiérarchie.
d’ordination. Le second prêtre se tient à droite, le 13 L’usage populaire en certains pays veut qu’après la
troisième à gauche, le quatrième à droite, et ainsi mention de la Vierge Marie, le chœur ou l’assemblée
de suite. prononce une salutation ou une invocation :
10 Les portes saintes sont, en principe, ouvertes et fermées « Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous ! »,
à huit moments différents de la Divine Liturgie : ou « J’ai placé en toi toute mon espérance ! »,
1) Ouvertes pour la bénédiction initiale de la ou « Pour elle soit le plus noble salut ! »,
Liturgie, elles sont fermées au commencement de ou « Réjouis-toi, pleine de grâce ! ».
la litanie de paix. 14 S’il y a un diacre, les ecphonèses sont également
2) Ouvertes pour la procession de la petite entrée, réparties entre les concélébrants. C’est le premier
elles sont fermées après la lecture de l'Evangile. célébrant qui rappelle à chacun ce qu’il doit faire.
3) Ouvertes lors de l'encensement de l’hymne Il fait pour cela une légère inclinaison de tête vers
des chérubins, elles sont fermées à la litanie le concélébrant concerné qui acquiesce en faisant
des offrandes, après la grande entrée. à son tour une inclinaison de tête.
4) Ouvertes à la doxologie de la litanie de 15 Les Typiques (ps 102 & 145) et Béatitudes se disent
demandes, elles sont fermées pour la récitation tous les dimanches de l’année, à l’exception des
du symbole de foi. occasions suivantes : 1) Dimanches du temps
148 149
pascal. 2) Premier et troisième dimanches de front. A la fin de la troisième antienne ou des

carême. 3) Dimanche en occurrence avec une fête béatitudes, élevant l’évangéliaire, il trace un
majeure (fête du Seigneur ou de la Mère de Dieu). signe de croix vertical en disant : « Sagesse !
En semaine, on dit également les Typiques pour les Tenons-nous debout ! ».
vigiles des fêtes majeures et pour les fêtes des La tête inclinée, tous chantent ensemble la première
saints qui ont la grande doxologie aux Laudes. partie du chant d’entrée, et, se relevant, entrent au
Les antiennes, dont le texte est variable, se disent le sanctuaire par les portes saintes à la suite de
reste du temps, à savoir : 1) Les jours ordinaires de l’évangéliaire et du premier célébrant. L’usage
la semaine. 2) Les fêtes majeures et leur octave - y
compris le temps pascal. 3) Les premier et troisième existe de baiser au passage le montant de la porte.
dimanches de carême. Ils font une métanie devant l’autel avant de
S’il est d’usage d’omettre les deux premières reprendre leur place dans le sanctuaire. Le premier
antiennes et les petites litanies, la procession célébrant se tourne vers l’occident pour bénir les
d’entrée se fait au chant de l’hymne « O Seul servants restés à l’extérieur du sanctuaire.
Engendré... » p. 24. La prière qui suit était dite autrefois devant les
16 Le diacre reçoit l’évangéliaire, baise la main du portes royales, au moment où le clergé et le peuple
prêtre, et tenant en même temps son étole, qu’il faisaient leur entrée à l’église. Elle constituait
fait passer par-dessus la tranche du livre, il élève alors le début de la liturgie.
l’évangéliaire à hauteur de la tête. 18 La prière d’entrée « Maître et Seigneur... » ,
17 A la procession d’entrée, les concélébrants, aujourd’hui en usage, appartenait originellement
ayant fait trois métanies, se mettent sur deux à la Liturgie de saint Basile. La prière propre de
rangs et laissent retomber leur chasuble sur les la Liturgie de saint Jean Chrysostome était la
avant-bras. Ils sont précédés de l’encensoir, de suivante :
la croix, des flambeaux, des riphidia et du « O Bienfaiteur et Artisan de toute la création,
diacre. Le premier célébrant vient en dernier. reçois l’Eglise qui s’avance vers toi, exauce
Devant les portes saintes, ils se mettent sur deux chacun selon ce qui lui est profitable, conduis-
lignes, se faisant face. Le diacre, tourné vers le nous tous à la perfection, et juge-nous dignes de
n o rd et tenant l’évangéliaire sur l’épaule ton royaume. Par la grâce, la compassion et
gauche, montre l’orient avec l’étole qu’il tient l’amour pour les hommes de ton Fils seul
de sa main droite et invite le premier célébrant - engendré avec qui tu es béni, et avec ton très
ou éventuellement celui qui préside au trône - à saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et
bénir l’entrée. Il fait ensuite baiser l’évangé- toujours et dans les siècles des siècles ».
liaire à celui qui a béni et s’avance au bas de la 19 Chez les Melkites, les concélébrants peuvent, aux
soléa en tenant l’évangéliaire appuyé contre son solennités, chanter ensemble le premier tropaire
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et, par membre de phrase, alternant avec le chœur, de ta compassion, par les prières de la sainte Mère
le dernier kondakion. Si l’officiant principal est de Dieu et de tous les saints qui te furent agréables
un dignitaire, il peut comme à une liturgie depuis le commencement du monde ».
pontificale, encenser pendant le premier tropaire. 22 Chez les Melkites, il est d’usage que les prêtres
20 C’était autrefois la place de la grande litanie. concélébrants chantent la troisième partie de
l’hymne du trisagion.
21 Dans la pratique, aujourd’hui, cette ecphonèse est
dite après le chant des tropaires et des kondakia, et 23 L’usage ancien voulait que l’on récite, avant la
précède la prière de l’hymne du trisagion. La prière bénédiction du trône élevé, la prière suivante :
aujourd’hui en usage : « Dieu saint qui trouve ton « Maître et Seigneur, Dieu des puissances, sauve
repos dans les saints... », appartenait à la Liturgie ton peuple et que la puissance de ton saint Esprit
de saint Basile. La liturgie de saint Jean le pacifie, par le signe de la croix vénérable de
Chrysostome comportait la prière suivante : ton Fils seul engendré, avec qui tu es béni dans
« O notre Dieu, Saint des saints, toi le seul Saint les siècles des siècles. Amen ».
qui reposes dans les saints, tu es saint et possèdes 24 Cette salutation du célébrant constituait, à l’origine,
une gloire inaccessible. Dieu saint qui par ton le début de la divine liturgie. Elle est, en certains
Verbe as disposé toutes choses ; Dieu saint que les lieux, tombée en désuétude.
quatre Vivants glorifient d’une voix infatigable ; 25 Selon l’usage slave, le diacre fait un grand
Dieu saint que les anges et les archanges adorent et encensement pendant la lecture de l’épître.
glorifient, tremblant de te regarder à cause de 26 Si c’est le prêtre qui doit chanter l’évangile, le diacre
la surabondance de ta sainteté ; Dieu saint qui fait l’encensement comme prévu, mais en encensant
considères, de ton œil toujours en éveil, les vers l’orient il dit : « Sagesse debout ! Ecoutons le
chérubins au yeux innombrables et inclines ton saint évangile ». Le prêtre dit : « Paix à tous ! » . Le
oreille vers leur voix qui ne peut se taire ; Dieu saint diacre dit : « Soyons attentifs ! ». Pendant la lecture
qui sièges sur les séraphins aux six ailes et reçois de l’évangile le diacre se place devant l’icône du
d’eux le chant de l’hymne victorieuse : « Saint, Seigneur.
Saint, Saint le Seigneur Sabaoth », qu’accompagne Pour une concélébration sans diacre, le premier
le bruit retentissant de leurs ailes : tu es saint, célébrant fait comme s’il était seul ; mais s’il est
ô notre Dieu, toi qui, au ciel, es adoré par les dignitaire, un autre prêtre dit les parties réservées
principautés, les puissances et les seigneuries et au diacre. Le dignitaire se réserve de lire lui-
que, sur terre, les hommes honorent et célèbrent par même l’évangile au milieu des portes saintes. Les
des hymnes. Toi-même, Ami des hommes, accueille autres concélébrants restent à leur place ou, si
aussi de notre bouche de pécheurs l’hymne du trois c’est l’usage, se tiennent devant les portes saintes
fois saint que nous et tout ton peuple t’offrons, et de chaque côté de l’évangile.
envoie-nous la surabondance de ta miséricorde et Si le premier célébrant est un dignitaire et qu’il
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fasse chanter l’évangile par un autre prêtre, il se Ceux qui ne l’ont pas reçu, qu’ils se retirent ! Allez,
tiendra au milieu des portes saintes face au auditeurs, et tenez-vous attentifs à la porte ! ».
peuple. Cet usage pourrait être repris pour renvoyer les
Selon l’usage solennel slave et roumain, le diacre pénitents ou autres personnes qui ne peuvent
reçoit l’évangéliaire à ce moment, et ce n’est qu’une communier aux saints mystères.
fois arrivé au lieu où il doit proclamer l’évangile qu’il 32 Selon l’usage slave, le diacre rentre par la porte
demande à haute voix la bénédiction. Pendant la sud, ouvre les portes saintes, et fait l’encensement
bénédiction, il tient les mains croisées sur le bord pendant que le prêtre récite la prière de l’hymne
supérieur de l’évangéliaire, le front appuyé sur les des chérubins.
mains. 33 Les concélébrants, ayant récité ensemble, à
En Grèce, le prêtre donne d’abord la bénédiction voix basse et mains élevées, l’hymne des
au diacre, puis il récite la prière devant l’autel : chérubins s’avancent deux par deux pour baiser
« Maître ami des hommes... ». l’antimension sur l’autel, s’inclinent devant le
27 A Jérusalem, le diacre répond : « Amen, Amen, peuple les bras croisés, s’inclinent l’un devant
Amen ! Qu’il me soit fait selon ta parole ». l’autre et vont chacun de leur côté à la prothèse.
28 Au Moyen-Orient, il est d’usage que celui qui a lu L’usage existe de dire face à l’assemblée :
conclut en disant : « C’est la vérité ! ». « Frères, pardonnez-moi, pécheur ».
29 Chaque Eglise a ses usages propres quant au 34 Le prêtre, prenant la patène, la place sur la tête du
nombre des demandes et à la façon de les formuler. diacre, qui, un genou à terre, tient l’encensoir avec
Il existe, par exemple, l’usage de citer le nom le petit doigt de la main droite. Le diacre, l’étole à
des vivants ou des défunts pour qui est offert le la main droite, tient la patène des deux mains.
sacrifice. Plutôt qu’au diacre, il est possible de faire porter
l’encensoir par un servant. Celui-ci tient un cierge
30 Il était encore prescrit autrefois de prier pour les de la main gauche et, de la main droite, encense les
pénitents et les possédés, ainsi que pour ceux qui saints dons durant toute la procession.
allaient recevoir prochainement le baptême. 35 Lors d’une concélébration, s’il n’y a pas de
31 Dans certaines liturgies, on trouve le congé diacre, le second prêtre porte la patène. A la
suivant : « Que ceux qui n’ont pas reçu le p rocession, tous les prêtres concélébrants
baptême se retirent ! ». Le chœur répond alors : précèdent les saints dons en se tenant sur deux
« En vérité, que ceux qui ne l’ont pas reçu se rangs. Chacun tient à la main un des instruments
retirent ! ». Et le prêtre ajoute : « Allez, auditeurs, qui servent à la Divine Liturgie : la lance, la
et tenez-vous attentifs à la porte ! Ceux qui n’ont cuiller, l’éponge, une croix manuelle... Ils entrent
pas reçu le baptême, qu’ils se retirent ! Ceux qui au sanctuaire après que les saints dons aient été
n’ont pas reçu le saint Esprit, qu’ils se retirent ! déposés sur l’autel.
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35’ Selon l’usage slave, quand la liturgie est célébrée malades ou absents, et de vous tous, chrétiens
avec diacre, on insère les quatres demandes orthodoxes, maintenant et toujours et dans les
suivantes de la grande litanie de paix : siècles des siècles ».
Pour la paix qui vient d’en haut et pour le salut de Si c’est l’usage, il est possible de rajouter à l’avant
nos âmes, prions le Seigneur.
dernière commémoraison la mention d’un défunt
Pour la paix du monde entier, la stabilité des récemment décédé : « Que le Seigneur notre Dieu se
saintes Eglises de Dieu et pour l’union de tous,
prions le Seigneur. souvienne dans son royaume de son serviteur (ou sa
serv a n t e) N. pieusement endormi dans l’espérance de
Pour cette sainte maison et ceux qui y pénètrent avec la résurrection et de la vie éternelle, en tout temps,
foi, respect et crainte de Dieu, prions le Seigneur.
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles ».
Pour être préservés de toute tribulation, de toute
colère, de tout danger et de toute nécessité, prions 36’ En certains lieux, le prêtre dit encore :
le Seigneur. Au tombeau avec ton corps, aux enfers, comme
Dieu, avec ton âme, au paradis avec le Larron, tu
36 Selon l’usage slave, la procession ne fait que siégeais sur le trône avec le Père et l’Esprit, rem-
se rendre directement de la porte nord à la porte plissant tout, ô Christ, toi l’infini.
sainte. Les concélébrants se répartissent les diverses Ton sépulcre, ô Christ, source de notre résurrec-
commémoraisons, le premier célébrant disant la tion, est apparu porteur de vie, plus beau en vérité
première et la dernière. Le diacre dit : « Que le que le paradis, et plus resplendissant que la
Seigneur notre Dieu se souvienne, dans son chambre nuptiale des rois.
royaume, de notre bienheureux père le patriarche 37 Le dialogue entre le prêtre et le diacre s’échangeait
N... et de notre vénéré père le métropolite N... de L... autrefois entre prêtres concélébrants. Celui qui
(et de notre archimandrite ou hygoumène N...) en présidait commençait en disant : « Bénissez, prêtres ».
tous temps, maintenant et toujours et dans les siècles Les prêtres répondaient : « L’Esprit saint descendra
des siècles ! ». Le prêtre dit : sur toi et la puissance du Très Haut te couvrira de son
« Que le Seigneur notre Dieu se souvienne, dans ombre. Prie pour nous père saint ». Celui qui présidait
son royaume, des autorités civiles de ce pays poursuivait : « Que le Seigneur se souvienne de vous
(ou de notre souverain le roi N... et de tout le dans son royaume ». Les prêtres concluaient : « Qu’il
palais) et de ceux qui nous gouvernent ; de nous soit fait selon ta parole ».
tout l’épiscopat des orthodoxes, du vénérable 38 Lorsqu’il y a concélébration, les prêtres se
presbytérat, du diaconat et des moines (ou des donnent le baiser de paix de la manière suivante.
moniales) ; des fondateurs et bienfaiteurs de cette Après avoir baisé les saints dons et l’autel en
sainte maison (ou de ce saint monastère) ; de ceux disant : « Je t’aimerai, Seigneur... », le premier
qui y servent et de ceux qui y chantent ; de nos concélébrant se met un peu de côté sur la droite,
frères persécutés pour la foi ; de nos frères puis les autres prêtres, répétant la même
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cérémonie, embrassent le premier célébrant, et, 44 En certaines Eglises, en particulier chez les Slaves
par ordre de dignité, se placent à la suite les uns et les Roumains, les célébrants élèvent les mains
des autres afin de recevoir et de transmettre le pendant que le premier célébrant récite trois fois à
baiser de paix. mi-voix le tropaire de Tierce, alternant avec les
En se donnant l’accolade, ils échangent cette diacres ou les prêtres concélébrants qui disent
salutation « Christ est au milieu de nous ! », « Il les versets intercalés. Après chaque récitation du
l’est et le sera ! ». De Pâques à la veille de tropaire, les célébrants font une métanie.
l’Ascension : « Christ est ressuscité ! », « E n « A la troisième heure du jour, tu envoyas sur tes
vérité, Il est ressuscité ! ». apôtres le saint Esprit : dans ta bonté, nous t’en
Pour se donner l’accolade, les prêtres se prennent prions, fais, Seigneur, qu’il ne s’éloigne pas de
par la main droite et se donnent un baiser nous, mais qu’il se renouvelle en nos cœurs.
de droite à gauche du visage, puis se baisent Verset 1 :
mutuellement la main. Crée en moi un cœur pur, ô Dieu,
Chez les slaves, c’est le plus ancien en dignité qui renouvelle en mes entrailles un esprit de droiture.
prend l’initiative de la salutation. Les diacres se Verset 2 :
Ne me rejette pas loin de ta face,
donnent le baiser de paix entre eux. Il arrive par- ne retire pas de moi ton Esprit saint ».
fois que le premier célébrant donne la paix au Mais, un autre usage prévoit seulement trois
diacre. métanies en disant à mi-voix : « O Dieu, sois
39 Chez les Grecs, il est d’usage que le symbole soit propice au pécheur que je suis. »
récité par une seule personne. 45 En certains lieux il est d’usage, lorsque l’anaphore
40 S’il y a plusieurs concélébrants, ils tiennent à est dite à haute voix, que l’assemblée se joigne au
plusieurs le voile qu’ils agitent. diacre pour répondre « Amen ».
41 Il est d’usage chez les Melkites de tracer un signe de 46 L’hirmos ordinaire est remplacé par celui de la
croix sur l’autel en portant la main en arrière des neuvième ode du canon des matines lors des
saints dons, puis au devant, à gauche et à droite. occurrences suivantes :
41’ Les Melkites ont gardé la formulation conciliaire 1) Pour les fêtes majeures (fêtes du Seigneur et de
« Nous croyons... » à la place de « Je crois... ». la Mère de Dieu), et le jour de leur clôture.
2) Pour la synaxe célébrée le lendemain des fêtes
42 Chez les Roumains, le prêtre bénit le peuple avec
de Noël, de l’Epiphanie et de la Pentecôte.
une croix manuelle. Tenant ensuite des deux mains 3) Le samedi de Lazare, la semaine pascale et les
cette croix, il l’élève en disant : « Elevons nos dimanches du temps pascal.
cœurs ». Enfin se tournant vers l’autel, il dit : 47 Là où c’est l’usage, le prêtre bénit à ce moment
« Rendons grâce au Seigneur ». les eulogies, tenant le plateau de la main gauche
43 Le premier célébrant prononce seul et à voix au-dessus des saints dons en disant « Bénie est
haute les paroles de l’institution et de l’épiclèse. l’offrande de tes saints ».
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48 Chaque église ou monastère peut avoir sa liste récitent à voix basse les prières préparatoires
propre de saints. puis, lorsque le premier célébrant a communié au
49 Chez les Melkites, il est d’usage de répondre : corps et au sang, ils s’avancent à tour de rôle
« Seigneur, donne longue vie à leurs Seigneuries, à droite de l’autel.
et garde tout le peuple des chrétiens ». Ils peuvent aussi tous communier, en même temps,
50 L’usage existe de faire à ce moment mention des au saint corps, puis, à tour de rôle, au précieux
vivants. sang. Dans ce cas, les prêtres concélébrants se
51 Le prêtre prend des deux mains le plateau prosternent devant l’autel en disant à voix basse :
contenant les eulogies et fait avec lui le signe de « Remets, pardonne, efface, Seigneur, mes fautes
la croix sur les saints dons en disant : « Grand est volontaires et involontaires, commises en action et
le Nom de la sainte Trinité. Très sainte Mère de en parole, consciemment ou par inadvertance ;
Dieu, viens à notre secours. Par ses prières, ô pardonne-les, toi qui es bon et ami des hommes ».
Christ Dieu, et par l’intercession de notre saint Après s’être relevés, ils se saluent mutuellement et
père Jean Chrysostome (ou Basile de Césarée), s’inclinent vers le peuple en disant : « Pardonnez-
fais-nous miséricorde et sauve-nous. Amen ». En moi, pères et frères ».
certains lieux, le prêtre ne fait que bénir Le premier concélébrant donne, à gauche de
les eulogies avec la main, avant de donner la l’autel, une parcelle du saint corps au diacre,
bénédiction au peuple. qu’il a précédemment appelé. Ce dernier
52 Chez les Grecs, il est d’usage que le Notre Père retourne alors derr i è re l’autel.
soit récité par un chantre ou une personnalité. Ensuite, les prêtres concélébrants, passant avant
52’ L’usage ancien, encore pratiqué dans d’autres le premier célébrant, viennent à tour de rôle, à
rites, était de montrer l’agneau en se tournant gauche de l’autel, prendre dans la paume de la
vers le peuple. Dans la liturgie byzantine actuelle, main droite une parcelle du saint corps.
le prêtre pourrait éléver l’agneau suffisamment Rassemblés autour de l’autel, ils récitent à voix
haut pour etre vu des fidèles. basse les prières de communion puis communient.
53 Si des prêtres, ne célébrant pas dans le sanctuaire, Après celà, le premier célébrant fait une métanie
veulent communier, ils se purifient les mains et, et communie au précieux sang. Les autres prêtres
revêtus de l’étole, des manchettes et de la chasuble, concélébrants font de même à tour de rôle en
s’avancent après les prêtres célébrants. En certains venant à droite de l’autel. Le premier célébrant
lieux, l’habitude s’est prise de revêtir seulement fait ensuite communier le diacre au précieux sang.
l’étole. 55 En occident l’usage tend à s’établir de dire les
54 Lorsqu’il y a concélébration, le premier célébrant prières de communion à voix haute avec les fidèles.
coupe avec la lance la partie de l’agneau 56 L’usage melkite est de baiser la coupe et d’en porter
marquée XC en autant de parcelles qu’il y a de le pied au front avant de la déposer sur l’autel en
concélébrants. Pendant ce temps, les prêtres traçant, avec elle, un signe de croix vert i c a l .
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57 L’usage ancien (cf. canon 101 du Concile « in trullo ») 59 On chante, aux jours de leur solennité et de leur
était de donner le saint pain dans la main du fidèle. clôture, le tropaire apolytikion des fêtes du Seigneur.
De nos jours l’usage est de donner la communion Le Jeudi Saint, on dira le tropaire du jour : « En
à la cuiller. Le diacre, tenant le disque de la main ce jour, ô Fils de Dieu, donne-moi de communier
gauche, fait glisser dans la coupe les parcelles de au repas de tes initiés...», le Samedi Saint le
« l’agneau », tout en laissant sur le disque les tropaire sera : « Souviens-toi de moi, Seigneur,
parcelles des « mémoires » ; puis il recouvre la dans ton royaume... ».
coupe de son voile, sur lequel il pose la cuiller ; il
plie le purificatoire et le met sur son poignet Pendant tout le temps pascal on chante le tropaire
gauche ou bien là où l’étole forme ceinture (si le de Pâques ; de l’Ascension au jour de clôture de
prêtre célèbre sans diacre il met le purificatoire cette fête, le tropaire apolytikion de l’Ascension ;
sur la coupe), ouvre le rideau, puis les portes, le samedi des défunts veille de la Pentecôte, le
s’incline vers le peuple, et retourne à l’autel, tropaire apolytikion des défunts.
faisant une métanie devant la coupe. Le prêtre Le dimanche de la Pentecôte on chante le tropaire
remet la coupe au diacre. apolytikion de cette fête ; mais à partir du
S’il est d’usage de donner la communion avec lendemain, on reprend le tropaire : « Nous avons
les doigts, on laisse sur la patène, ou sur une vu la lumière véritable... ».
autre patène, les parcelles découpées pour la Le 26 décembre, on chante le tropaire apolytikion de
communion des fidèles. Le diacre prend alors la Noël ; le premier janvier celui de la Circoncision ; le
patène contenant les parcelles et la coupe, il 7 janvier, celui de l’Epiphanie ; le troisième dimanche
passe les portes saintes et, de la soléa, invite les de carême, le tropaire apolytikion de la croix.
fidèles à s’avancer pour la communion. Le diacre 60 S’il reste trop de parcelles sur la patène pour les
se tient à sa gauche avec la coupe. mettre dans la coupe, le diacre se contente de
S’il n’y a pas de diacre, le prêtre prend le pied de recouvrir le disque de l’étoile et du voile.
la coupe de la main gauche et la patène de la En certains lieux, le diacre commence par réciter
main droite, puis, ayant laissé le purificatoire l’hymne de la résurrection : « Ayant contemplé la
au servant, il se libère la main droite en saisissant résurrection... » avant de verser « les mémoires »
la patène avec le pouce et l’index de la main dans la coupe.
61 Selon l’usage slave, le diacre demande au prêtre de
gauche. Avec la main droite, il peut alors tremper
bénir la consommation des saints dons. Pour cela, il
chaque parcelle dans le précieux sang pour
s’incline sur le coin de l’autel, y posant l’extrémité
donner la communion aux fidèles. de son étole et, sur ses paumes croisées, son front.
58 L’usage slave est de chanter toute l’année le chant Le prêtre, se tenant devant l’autel, impose sa main
de communion de Pâques : « Recevez le corps du droite sur la tête du diacre en disant la prière :
Christ ... ». « O Christ notre Dieu, toi qui es la plénitude... ».
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Si le prêtre célèbre sans diacre, il dira cette prière 64 Le Jeudi Saint, l’hymne des chérubins est remplacée
après le congé, avant de consommer. par le tropaire du jour : « En ce jour, ô Fils de Dieu,
62 Selon les usages slaves et melkites, le prêtre ne donne-moi de communier au repas de tes initiés, car
prononce pas le texte complet du congé. La je ne dirai pas le mystère à tes ennemis, ni ne te
formule de chaque jour est la suivante : donnerai le baiser de Judas ; mais, comme le
Que le Christ notre vrai Dieu, Larron, je te confesse : souviens-toi de moi,
(le dimanche) qui est ressuscité des morts, Seigneur, dans ton royaume ! ».
par les prières de sa Mère toute pure et toute Le Samedi Saint, on utilise l’hymne de la Liturgie
immaculée, des saints, glorieux et illustre s de saint Jacques : « Que toute chair mortelle se
apôtres ; taise et se tienne avec crainte et tremblement ; et
(le lundi) par les supplications des vénérables qu’elle n’entretienne aucun raisonnement
puissances célestes et incorporelles, des saints, terrestre. Car le Roi des rois, le Seigneur des
glorieux et illustres apôtres ; seigneurs, s’avance pour être immolé et donné en
(le mardi) par les supplications du vénérable et
nourriture aux fidèles, précédé par les chœurs
glorieux prophète, précurseur et baptiste Jean,
des saints, glorieux et illustres apôtres ; des archanges, avec toutes les principautés et
(les mercredi et vendredi) par la puissance de la puissances, les chérubins aux yeux multiples et les
divine et vivifiante croix ; séraphins au six ailes qui se voilent la face et
(le jeudi) des saints, glorieux et illustres apôtres, clament l’hymne : alleluia, alleluia, alleluia ! ».
et de notre père parmi les saints Nicolas le 65 On peut aussi comprendre cette expression de l’épître
thaumaturge, archevêque de Myre en Lycie ; aux Hébreux (1,3) selon l’interprétation patristique
(le samedi) des saints, glorieux et illustre s postérieure : « empreinte de ta personne... ».
apôtres, des saints, glorieux et victorieux martyrs, 66 Chez les Slaves, la formule de congé de l’office
de nos saints pères théophores... et l’on achève des défunts est la suivante :
avec la formule brève du congé. Le diacre dit : « Sagesse ! ». Le chœur : « Plus
Chez les slaves, le prêtre tient à la main une croix que vénérable que les chérubins, et incomparablement
les fidèles viennent baiser avant de quitter l’église. plus glorieuse que les séraphins, toi qui as enfanté
63 L’usage a prévalu partout de faire la distribution sans corruption le Dieu-Verbe, tu es réellement
du pain béni (eulogies) après le congé, bien que Mère de Dieu, nous te magnifions. ». Le prêtre :
celle-ci soit normalement prévue après la triple « Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire
bénédiction chantée par le chœur : « Béni est le à toi ».
Nom du Seigneur, maintenant... », pendant la Le chœur : « Gloire au Père et au Fils et au saint
récitation du psaume 33. Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles
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NOTES ET RUBRIQUES
des siècles. Amen. Kyrie eleison. 3 fois. Bénis,

père ».
Le prêtre : « Que le Christ, notre vrai Dieu, qui est
ressuscité d’entre les morts et qui a autorité sur les
vivants et les morts, par les prières de sa Mère
toute pure et toute immaculée, des saints glorieux
apôtres dignes de toute louange et de tous les
saints ; place dans les tentes des justes l’âme de
ses serviteurs qui nous ont quittés, la fasse
reposer dans le sein d’Abraham, la compte au
nombre des justes et des saints, et qu’il nous fasse LEXIQUE
miséricorde et nous sauve, lui qui est bon et ami
des hommes ». Puis le diacre dit : « Accorde,
Seigneur, le sommeil bienheureux, le repos éternel
à tes serviteurs NN... et fait que leur mémoire
demeure dans l’éternité ». Le chœur répète trois AER : Voile destiné à couvrir la patène et la coupe.
fois : « Eternelle mémoire ! ». Il était autrefois plus grand et d’étoffe très légère. Il
figure le linceul du Christ.
AGNEAU : Parcelle principale, de forme carrée,
découpée dans un pain d’oblation ou prosphore
lors de l’office de la prothèse. Elle porte la
marque : IC-XC-NI-KA (« Jésus-Christ a vaincu »).
L’agneau est destiné à être consacré lors de
l’anaphore.
AMBON : Parfois appelé « bêma ». Estrade décou-
verte ou surmontée d’un dais, située au milieu de
l’église, sur laquelle se faisait la lecture de l’évan-
gile, et d’où le prédicateur pouvait adresser la
parole aux fidèles. Lorsque l’ambon subsiste, il est
généralement situé sur le côté gauche.
ANAPHORE : Le terme signifie « oblation ». Partie
centrale de la Divine Liturgie au cours de laquelle se
fait l’offrande et la consécration eucharistique.
166 167
LEXIQUE LEXIQUE
ANARGYRES : Catégorie de saints qui soignaient gra- les empereurs byzantins. D’abord privilège du
tuitement. patriarche œucuménique, elle est devenue depuis le
ANTIENNE : Chant exécuté en alternance par deux 17e siècle, celui de tous les évêques. Le port de la
chœurs. Il s’agit en général d’un psaume dont les couronne durant la célébration liturgique, varie selon
versets sont entrecoupés d’un refrain. l’usage local. Chez les slaves, certains dignitaires
portent également la mitre.
ANTIMENSION : Tissu de lin ou de soie sur lequel est
dessinée la scène de l’ensevelissement du Christ. CUILLER : Elle sert à donner la communion aux
L’antimension contient des reliques de martyrs qui en fidèles, depuis que celle-ci a cessé de l’être avec les
font un autel portatif. On l’utilise, aujourd’hui, même doigts.
sur les autels consacrés. DIKIRION : Petit chandelier à deux branches utilisé –
APOLYTIKION (TROPAIRE) : Pluriel : « apolytikia ». avec le trikirion – par l’évêque pour bénir. Il symbolise
Tropaire caractéristique d’une fête ou de l’un des huit les deux natures, humaine et divine, du Verbe incarné.
modes du dimanche, chanté juste après la petite DIMANCHE DE ST THOMAS : Dimanche après Pâques.
entrée de la Divine Liturgie. DONS : Pain et vin, en principe offerts par les fidèles,
ARCHIMANDRITE : Supérieur d’un grand monastère. qui seront consacrés au cours de la Divine Liturgie.
Aujourd’hui, le plus souvent, simple titre honori- DOXOLOGIE : Conclusion d’une prière, contenant une
fique accordé à des prêtres célibataires et donnant louange aux personnes de la sainte Trinité. La
droit au port de la croix pectorale et de l’épigonation. « grande doxologie » est une hymne des laudes
ATHONITE : Qui concerne la péninsule monastique de festives.
la Sainte Montagne au Mont Athos, en Grèce. DIPTYQUES : Registre des défunts ou vivants dont on
AUBE : Tunique que revêtent l’évêque, le prêtre et le fait mémoire au cours de la Divine Liturgie. On l’ap-
diacre, appelée en grec « sticharion ». Celle du diacre pelle parfois « Livre de vie ». La lecture des dip-
a pris une forme proche d’une dalmatique. tyques au cours de la Divine Liturgie a beaucoup
CANON : Composition poétique divisée en 9, 3 ou 2 varié. Elle est situé actuellement pendant l’anaphore.
odes ayant chacune plusieurs strophes. ECPHONESE : Doxologie finale d’une oraison. Se dit
CATECHUMENE : Personne qui se prépare à recevoir plus généralement de toute conclusion prononcée à
le baptême. haute voix.
CHERUBINS (HYMNE DES) : Chant habituel de la ENGOLPION : Pluriel « engolpia ». Médaillon, orné
grande entrée, pendant le transfert des saints dons de d’une icône du Seigneur ou de la Mère de Dieu, que
la prothèse à l’autel. l’évêque porte sur la poitrine.
COURONNE : Couvre-chef liturgique de l’évêque. ENTREE : Procession qui conduisait jadis les célé-
Cette couronne ou mitre est celle qui était porté par brants et le peuple vers l’église. Aujourd’hui, elle se
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LEXIQUE LEXIQUE
fait à l’intérieur de celle-ci avec l’évangile. Elle est EXONARTHEX : Partie couverte et extérieure de
appelée « petite entrée ». l’église.
La procession au cours de laquelle sont transférés les GRAND LUNDI, GRAND MARDI, ETC.
saints dons sur l’autel, est appelée « grande entrée ». Jours de la semaine qui précèdent le Dimanche de
ENTREE (CHANT D’) : Chant qui accompagne la Pâques. Leur ensemble constitue la Grande Semaine
petite entrée et précède la série des t ro p a i res et ou Semaine Sainte.
kondakia. Appelé en grec « isodikon ». HIERARQUE : Dignitaire ecclésiastique ayant le
EPICLESE : Invocation solennelle de l’Esprit saint.
caractère épiscopal.
C’est l’une des prières de l’anaphore. HIGOUMENE : Supérieur d’un monastère.
HIRMOS : Premier tropaire de chaque ode du canon,
EPIGONATION : Pièce d’étoffe en forme de losange
portée en sautoir, sur le coté, par l’évêque et certains qui en donne le modèle mélodique. Pour la Divine
dignitaires. C’était à l’origine un mouchoir précieux Liturgie des grandes fêtes, l’hirmos de la 9e ode tient
fixé à la ceinture. Correspond au « subcinctorium » lieu, avant les commémoraisons, d’hymne à la Vierge.
dans le rite romain. HOMELIE : Commentaire de l’Ecriture Sainte fait
après les lectures. Il est encore appelé « prédication »
EPONGE : Petite éponge ou petit coussin en tissu ser-
ou « sermon ».
vant à faire glisser, après la communion, les
ICONES DESPOTIQUES : Icônes principales, respecti-
mémoires et les parcelles restantes de pain consacré
dans la coupe. vement du Seigneur et de la Mère de Dieu, située de
chaque coté des portes saintes de l’iconostase.
ETOILE : Composée de deux lamelles de métal
ICONOSTASE : Cloison ornée d’icônes séparant le
recourbées en demi-cercle et croisées l’une sur sanctuaire de la nef. Elle est percée, en son centre,
l’autre, qui sur la patène, servent à préserver le des portes saintes, et sur les cotés, de deux portes
pain, du contact avec le voile. latérales.
ETOLE : Bande d’étoffe portée autour du cou et de KALLOUS : Toque, généralement en feutre noir, por-
manière différente selon que l’on est sous-diacre ou tée par les moines et les ministres supérieurs.
diacre, ou prêtre et évêque. Celle du diacre est appelée KONDAKION : Pluriel : « kondakia ». C’était à l’ori-
en grec « orarion », et celle du prêtre « épitrachilion ». gine le refrain d’une composition poétique spéci-
EULOGIES : Pain béni et distribué, parfois accom- fique. Dans la Divine Liturgie, il conclut la série des
pagné de vin, aux fidèles à l’issue de la Divine tropaires apolytikia, caractéristiques de la fête.
L i t u rg i e . LANCE : Petit couteau, en forme de lance, qui sert à
EVLOGITARIA : Chant de l’office des Matines, dont découper dans la prosphore, l’agneau et les par-
le refrain commence toujours par « Tu es béni celles. Elle évoque la lance qui perça le côté du
Seigneur… ». Seigneur.
170 171
LEXIQUE LEXIQUE
LITANIE : Série d’intentions de prières auxquelles le dont les pans descendent par devant et par derrière.
chœur répond par des invocations. Elle est parfois Il était à l’origine en laine blanche marquée de croix
appelée « ecténie » ou « collecte ». tel qu’on peut le voir sur les mosaïques et les
LITURGIE (SAINTE ET DIVINE) : Célébration de l’eu- fresques antiques. D’où la symbolique de la brebis
charistie. perdue qui lui a été donnée. De nos jours, l’omo-
phore est généralement de même tissu que le saccos.
MANDYAS : Chape dont les évêques, les archimandrites
D’autre part, il est souvent remplacé par ce qui est
et les moines se revêtent en certaines solennités. Le appellé « petit omophore », large bande d’étoffe por-
mandyas des prélats est coloré, alors que celui des tée comme l’étole. Ce petit omophore a pour origine
simples moines est noir. l’omophore normal ou grand omophore porté plié
MATINES : Office de l’aurore. Dans le rite byzantin, il pour raison de commodité, par exemple lorsque
inclut les Laudes. l’évêque est revêtu du rason ou du mandias.
MEMOIRES : Parcelles découpées dans une prosphore L’omophore est l’insigne par excellence de l’épisco-
à l’intention de saints ou de personnes, vivantes ou pat. Son usage durant la divine liturgie varie selon
défuntes, dont on veut faire mémoire au cours de la les Eglises. Il peut se faire que l’évêque le porte
Divine Liturgie. Elles sont disposées sur la p a t è n e, durant toute la célébration comme cela se faisait pro-
autour de l’a g n e a u, selon un certain ordre. bablement dans l’antiquité, ou bien qu’il le dépose à
METANIE : Geste de vénération suivie (ou, chez les certains moments. Au cours des célébrations on se
slaves, précédée) du signe de la croix. On distingue référera à l’usage local et à la pratique de chaque
la « petite métanie » : profonde inclination et la évêque pour savoir les moments ou celui-ci doit s’en
« grande métanie » : prosternation front contre terre. revêtir ou le déposer.
MYSTERES : Terme équivalent à celui de sacrement. ORDO : Désigne l’ordonnance générale d’une célé-
Désigne plus spécialement l’eucharistie. bration liturgique.
NEF : Partie centrale de l’église où se tiennent les PARAMONIE : Veille des fêtes de Noël et de
fidèles. l’Epiphanie.
NONE : Office liturgique se récitant à la neuvième PARATHRONION : Cf. Trône
heure du jour, soit vers quinze heure. PATENE : Assiette de métal, parfois montée sur un
ODE : Cantique scripturaire, qui a fini par inclure des pied, qui reçoit l’agneau et les mémoires. Elle est
strophes poétiques s’y rattachant. C’est une partie du aussi appelée « disque ».
canon des Matines. POLYCHRONION : Souhaits de longue vie chantés à un
OMOPHORE : En grec « omophorion ». Le terme hiérarque.
signifie « qui se porte sur les épaules ». Il désigne PORTES ROYALES : Ou « portes précieuses ». Entrée
une large bande de tissu qui fait le tour des épaules et principale de l’église, qui sépare le vestibule de la
172 173
LEXIQUE LEXIQUE
nef ou narthex. Le terme est souvent employé à tort RUBRIQUES : Note, ordinairement écrite en rouge,
pour désigner les portes saintes. concernant l’ordonnance des célébrations litur-
PORTES SAINTES : Entrée centrale du sanctuaire, aména- giques.
gée dans l’iconostase. SACCOS : Tunique courte qui était réservée à l’empe-
PRESANCTIFIES (LITURGIE DES) : Office de Vêpres, reur de Constantinople, et que les évêques portent
suivi d’un office solennel de communion, qui est aujourd’hui, au lieu de la chasuble, pour célébrer la
célébré certains jours de semaine pendant le carême Divine Liturgie.
de Pâques. SAMEDI DE LAZARE : Samedi qui précède le
PROKIMENON : Versets psalmiques, servant de Dimanche des Rameaux.
refrain. SANCTUAIRE : Partie de l’église, située derrière
PROSCOMIDIE : Ou « Office de la prothèse ». Office l’iconostase, où se célèbre l’eucharistie. Son accès
de préparation des dons, qui est célébré à l’autel de est normalement réservé au clerg é .
la p rothèse avant le commencement de la Divine
Liturgie. SEMAINE DU RENOUVEAU : Semaine qui suit la fête de
Pâques. Elle est encore appelée « Semaine fleurie »
PROSPHORE : Pain marqué d’un sceau spécial dans
ou « Semaine lumineuse ».
lequel on découpe l’agneau et différentes parcelles
lors de la préparation des saints dons. SEXTE : Office de la sixième heure, généralement
PROTHESE : Petite table, aujourd’hui disposée dans
récité vers midi.
l’absidiole à gauche de l’autel, destinée à la SOLEA : Palier du sanctuaire devant les p o rt e s
préparation des saints dons lors de l’office de la saintes de l’iconostase.
proscomidie, et à leur consommation, par le prêtre SURMANCHES : Sorte de poignets serre-manche que
ou le diacre, de ce qui en reste après la Divine portent les ministres supérieurs (évêques, prêtres et
Liturg i e. diacres).
PUISSANCES CELESTES : Catégories angéliques.
SYMBOLE DE FOI : Ou « Credo ». Profession de foi
PURIFICATOIRE : Petite serviette pour essuyer la exprimant l’essentiel de la doctrine chrétienne.
coupe et les lèvres après la communion.
SYNAXE : Mot grec signifiant « assemblée ». Elle
RENVOI : Prière qui conclut une célébration. Elle est désigne aussi une célébration liturgique.
prononcée par le prêtre, qui congédie ainsi l’assem-
blée. THURIFERAIRE : Ministre inférieur qui porte l’encen-
RHIPIDION : Pluriel « rhipidia ». Eventail litur-
soir au cours des célébrations liturgiques.
gique, en latin « flabella », évoquant les séra- TIERCE : Office de la troisième heure, généralement
phins aux six ailes. récité en milieu de matinée, vers neuf heure du matin.
174 175
LEXIQUE
TITULAIRE : Saint - ou mystère de la vie du Christ ou CALENDRIER ABREGE DES FETES FIXES
de la Mère de Dieu – à qui une église est dédiée.
TON DESPOTIN : Premiers mots grecs d’une acclama-
Degré de solennité des fêtes
tion liturgique faite à l’évêque, signifiant : « A notre
maître… » et se terminant par un souhait de longue  Indique les grandes fêtes du Seigneur qui suppriment le
vie. propre des autres fêtes, y compris celui du dimanche.
TRIKIRION : Petit chandelier à trois branches utilisé
◊ Indique les fêtes du Seigneur et de la Mère de Dieu qui,
avec le dikirion, par l’évêque pour bénir. Il symbo-
lorsqu’elles tombent un dimanche, s’associent au propre de
lise les trois personnes de la sainte Trinité.
l'office de la résurrection.
TROIS FOIS SAINTE (HYMNE) : Triple invocation,
d’inspiration biblique (Is 6,1ss) qui célèbre la sur- † Indique les fêtes qui ont, à vêpres, le premier cathisme
éminente sainteté divine. Elle est appelée en grec « Bienheureux l'homme... » et trois prophéties ; puis, aux
« trisagion ». Elle est distincte du « sanctus » tout en matines, le polyéléos, l’évangile et la grande doxologie.
ayant la même origine.
* Indique les fêtes qui ont, aux matines, la grande doxologie.
TRONE : Siège de l’évêque. On distingue le « petit
trône », au milieu de l’église ; le « parathronion »,
adossé à un pilier du chœur ; et le « trône-élevé », Abréviations utilisées
situé dans le sanctuaire, derrière l’autel. - ap. : apôtre - oc. : occident
TROPAIRE : Courte composition poétique. - archev. : archevêque - or. : orient
TYPIQUES : Dans la Divine Liturgie, il s’agit des - conf. : confesseur - pp. : pape
psaumes 102 et 145 remplaçant, certains jours, le - Const. : Constantinople - patr. : patriarche
chant de la première et de la deuxième antienne. - cp(e)s : compagnons/compagnes - pr. : prophète
VEPRES : Office de l’après-midi, à l’heure du coucher - dim. : dimanche - protom. : protomartyr
du soleil. Il inaugure le jour liturgique. - év. : évêque - reliq. : reliques
VIGILES : Jour(s) d’avant-fête préparant cette der- - Gd(e): Grand (e) - S.(SS) : Saint(s)
nière. Leur nombre varie en fonction de l’importance - hm. : hiéromartyr - Se (SSe) : Sainte(s)
de la fête. - m. : martyr (e) - thaum. : thaumaturge
VOILE DU KALLOUS : Voile noir, fixé sur le couvre- - néom. : néomartyr (e) - transl. : translation
chef ou kallous, que portent les moines, les digni-
taires célibataires et les évêques. Il est appelé en grec Un certain nombre de saints d’Europe occidentale et méri-
« épanokalimavkion » et en arabe « latié ». dionale, issus du martyrologe latin, ont été ajoutés à ce
calendrier. Ils y figurent en caractères italiques.
176 177
CALENDRIER DES FETES FIXES CALENDRIER DES FETES FIXES
13 † Dédicace de l’église de la Résurrection

SEPTEMBRE (Ep. Hb 3, 1-4 ; Ev. Jn 12, 25-36)
S. m. Corneille le Centurion ;
1 † Début de la nouvelle année ecclésiastique S. Maurille, év. d’Angers ; S. Aimé de Remiremont
et intercession pour la protection de la nature 14  EXALTATION DE LA PRECIEUSE ET VIVIFIANTE CROIX
(Ep. 1 Tim 2, 1-7 ; Ev. Lc 4, 16-22a) ; (Ep. 1 Cor 1, 18-24 ; Ev. Jn 19, 6-11a, 13-20, 25-28a, 30-35a)
S. Syméon le Stylite ; S. m. Aithalas ; S. et juste Josué ; 15 S. gd m. Nicétas le Goth ;
S. Gilles S. m. Valérien de Tournus
2 S. m. Mammas ; S. Jean le Jeûneur, patr. de Const. 16 * Se m. Euphémie ;
3 S. hm. Anthime, év. de Nicomédie ; S. Théoctiste ; SS hm. Corneille, pp. de Rome
S. Grégoire le Gd, pp. de Rome (or. 12 mars) ; et Cyprien, év. de Carthage
S. m. Aigulphe de Lérins 17 SSe m. Sophie et ses filles
4 † S. Prophète Moïse qui a vu Dieu 18 S. Eumènios le thaum., év. de Gortyne
(Ep. Hb 11, 23-29 ; Ev. Jn 5, 36b-47) ; 19 SS m. Trophime, Sabbatios et Dorymède
et N.D. du Buisson Ardent ; S. hm. Babylas ;
20 SS m. Eustathe, Théopiste et leurs enfants
S. m. Marcel
21 Clôture de la Fête de la Sainte Croix ;
5 S. pr. Zacharie, père du Précurseur
S. ap. Codrat ; S. pr. Jonas
6 * Miracle de l’Archange Michel à Chona
22 S. hm. Phocas, év. de Sinope ;
7 Avant-fête de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu ; S. m. Maurice et ses cps à Agaune
S. m. Sozon ;
23 * Conception de S. Jean le Précurseur ;
Se m. Reine d’Alesia
S. Lin 1er, pp. de Rome
8 ◊ NATIVITE DE LA TRES SAINTE MERE DE DIEU
24 Se protom. Thècle ; S. Silouane du Mont Athos
(Ep. Ph 2, 5-11 ; Ev. Lc 10, 38-42 & 11,27-28)
25 S. Serge de Radonège ; Se Euphrosyne
9 Synaxe des SS et justes ancêtres de Dieu
Joachim et Anne ; 26 † Dormition du S. ap. et évangéliste Jean le Théologien
S. m. Séverien (Ep. 1 Jn 4, 12-19 ; Ev. Jn 19, 25-27 & 21, 24-25)
10 SSe m. Ménodore, Métrodore et Nymphodore 27 S. m. Callistrate et ses cps
11 Se Théodora d’Alexandrie ; 28 S. Chariton ; S. pr. Baruch ;
S. Patient, év. de Lyon S. Exupère, év. de Toulouse ; S. Faust, év. de Riez
12 Clôture de la fête de la Nativité de la Vierge ; 29 S. Cyriaque l’Anachorète
S. hm. Autonome 30 S. hm. Grégoire l’Illuminateur de la Grande Arménie
178 179
OCTOBRE 17 S. pr. Osée ; S. m. André de Crète

18 * S. ap. et évangéliste Luc
1 * Protection de la Très Sainte Mère de Dieu ; 19 S. pr. Joël ; S. m. Varus
S. Romain le Mélode ; S. ap. Ananie 20 S. gd m. Artémios ; S. Gérasime le Jeune
2 S. hm. Cyprien et ses comp. Justine et Théoctiste ; 21 S. Hilarion le Gd ;
S. hm. Léger, év. d’Autun Se m. Ursule et ses cpes à Cologne
3 S. hm. Denys l’Aréopagite 22 S. Abercius, év. d’Hiérapolis ;
4 S. Hiérothée, év. d’Athènes Les sept Enfants m. d’Ephèse (or. 4 août)
5 Se m. Charitine ; S. Placide 23 * S. ap. Jacques, frère du Seigneur, 1er év. de Jérusalem
24 * N. D. Joie des affligés ; S. gd m. Aréthas et ses cps
6 * S. ap. Thomas
25 SS m. Marcien et Martyrius ;
7 SS m. Serge et Bacchus
SS m. Crépin et Crépinien
8 Se Pélagie 26 † S. gd m. Dimitrius de Thessalonique
9 * S. apôtre Jacques, fils d’Alphée ; (Ep. 2 Tm 2, 1-10 ; Ev. Jn 15, 17 - 16,2)
S. Andronique et son épouse Athanasie ; 27 S. m. Nestor
S. hm. Denis, 1er év. de Paris et ses cps 28 SS m. Térence et Néonille ; S. Etienne le Sabbaïte
10 SS m. Eulampe et Eulampie 29 Se m. Anastasie la Romaine ; S. Abramios
Le dimanche après le 10 octobre, mémoire 30 S. hm. Zénobe et sa sœur Se Zénobie
des 350 pères du septième concile œcuménique, 31 SS ap. Stachys, Apelle et leurs cps ; S. m. Epimaque
deuxième de Nicée (787).
(Ep. Tite 3, 8-15 ; Ev. Lc, 8, 5-15)
11 S. ap. et diacre Philippe ;
S. Théophane le conf. év. de Nicée ; NOVEMBRE
S. Firmin, év. d’Uzès 1 * SS thaum. et anargyres Come et Damien ;
12 S. Syméon le Nouveau Théologien (12 mars) ; Tous les Saints ; S. Austremoine, év. de Clermont ;
SS m. Probos, Tarachus et Andronique S. Nectaire, ap. de l’Auvergne
13 SS m. Carpus, Papylas et Agathonique 2 S. m. Akyndinos et ses cps ;
14 SS m. Nazaire, Gervais, Protais et Celse ; Commémoration de tous les défunts
S. Cosme, év. de Maïouma ; 3 SS m. Akepsimas, Joseph et Aeithalas
S. hm. Callixte 1er, pp. de Rome ; S. Just, év. de Lyon 4 S. Joannice le Gd ; S. hm. Nicandre, év. de Myre
15 S. m. Lucien d’Antioche et S. Hermée, prêtre
16 S. m. Longin le Centurion 5 SS m. Galaktion et Epistème
180 181
6 S. Paul le conf., év. de Const. ; 19 S. pr. Abdias ; S. m. Barlaam

S. Léonard 20 Avant-Fête de l’Entrée au Temple
7 Trente-deux SS m. de Mélitène ; S. Lazare le thaum. ; de la Très Sainte Mère de Dieu ;
S. m. Amarand S. Grégoire le Décapolite ; S. Proclus, archev. de Const.
8 † Synaxe des SS Archanges Michel et Gabriel 21 ◊ ENTREE AU TEMPLE DE LA TRES SAINTE MERE DE DIEU
et les autres Puissances incorporelles (Ep. He 9, 1-7 ; Ev. Lc 10,38-42 & 11,27-28)
(Ep. Hb 2, 2-10 ; Ev. Lc 10, 16-21) 22 S. ap. Philémon et ses cps ; SS m. Valérien et Tiburce ;
9 S. Nectaire d’Egine ; S. m. Onésiphore et ses cps ; Se m. Cécile
Se Matrone 23 S. Amphiloque, év. d’Iconium ;
10 SS ap. Olympe, Rhodion et leurs cps ; S. m. Oreste ; S. Grégoire, év. d’Agrigente ;
S. Léon le Gd, pp. de Rome (or. 18 février) S. Colomban
11 † S. Martin le thaum., év. de Tours et ap. des Gaules ; 24 SS hm. Clément, pp. de Rome et Pierre, év. d’Alexandrie
(Ep. Rm 15, 7-21 ; Ev. Mt 25, 31-40) 25 Clôture de la Fête de l’Entrée au Temple ;
S. Théodore Studite ; † Se gde m. Catherine ; S. m. Mercure
SS m. Ménas,Victor et Vincent (Vincent oc. 22 janvier) (Ep. Gal 3,23 - 4,5 ; Ev. Mc 5, 24-34 )
12 S. Jean l’Aumônier, archev. d’Alexandrie ; 26 S. Alypius le Stylite ; S. Nicon le Métanoïté
S. Nil le Sinaïte 27 S. m. Jacques le Persan ;
13 † S. Jean Chrysostome, archev. de Const. S. Maxime de Riez
(Ep. Hb 7,26 - 8,2 ; Ev. Jn 10, 9-16) 28 SS m. Etienne le Jeune et Irénarque
14 S. ap. Philippe ; 29 SS m. Paramon et Philomène ;
S. Grégoire Palamas, archev. de Thessalonique S. hm. Saturnin, év. de Toulouse
15 SS m. Gourias, Samonas et Habib ; 30 † S. ap. André, le Premier Appelé
S. Païssy Velitchkovsky ; (Ep. 1 Cor 4, 9-16 ; Ev. Jn 1, 35-51)
S. Didier, év. de Cahors
16 * S. ap. et évangéliste Matthieu ;
S. Eucher, év. de Lyon DECEMBRE
17 S. Grégoire le thaum., év. de Néocésarée ; 1 S. pr. Nahum ;
S. Grégoire, év. de Tours S. Eloi, év. de Noyon
18 SS m. Platon et Romain ; 2 S. pr. Habacuc
S. Odon, abbé de Cluny 3 S. pr. Sophonie
182 183
4 * Se gde m. Barbara ; S. Jean Damascène 18 S. m. Sébastien et ses cps (oc. 20 janvier)

5 † S. Sabbas le sanctifié 19 S. m. Boniface
(Ep. Gal 5,22 - 6,2 ; Ev. Mt 11, 27-30) 20 Vigile majeure de la Nativité de Notre Seigneur J.C. ;
6 † S. Nicolas le thaum., archev. de Myre S. hm. Ignace le Théophore, év. d’Antioche
(Ep. Hb 13, 17-21 ; Ev. Lc 6, 17-23a) (oc. 29 janvier)
7 * S. Ambroise, év. de Milan 21 Se m. Julienne de Nicomédie
8 S. Patapios 22 Se gde m. Anastasie la Guérisseuse
9 * Conception de Se Anne 23 Les dix SS m. de Crète
10 SS m. Ménas, Hermogène et Eugraphe ; 24 Paramonie de Noël ;
SSe m. Eulalie et Julie (Ep. He 1, 1-12 ; Ev. Lc 2, 1-20 )
Se m. Eugénie
Le dimanche après le 10 décembre, mémoire
de tous les ancêtres du Christ selon la chair. 25  NATIVITE SELON LA CHAIR DE NOTRE SEIGNEUR J.C.
(Ep. Col 3, 4-11 ; Ev. Lc 14, 16-24) (Ep. Gal 4, 4-7 ; Ev. Mt 2 , 1-12)
11 S. Daniel le Stylite ; S. Damase, pp. de Rome ; 26 Synaxe de la Très Sainte Mère de Dieu ;
S. hm. Paul, 1er év. de Narbonne ; S. hm. Euthyme, év. de Sardes
SS m. Victoric et Fuscien Le dimanche après Noël, mémoire de S. Joseph,
le fiancé de la Mère de Dieu, du S. roi David
12 * S. Spyridon le thaum., év. de Trimythonte et de S. Jacques, frère du Seigneur.
13 SS m. Eustrate, Auxence et leurs cps ; (Ep. Gal 1, 11-19 ; Ev. Mt 2, 13-23)
Se m. Lucie de Syracuse 27 * S. protom.et archidiacre Etienne ; S. Théodore Graptos
14 SS m. Thyrse, Leucios et leurs cps ; 28 SS m. de Nicomédie
S. Venance Fortunat, év. de Poitiers ; Se Odile ;
29 SS Innocents de Bethléem ; S. Marcel l’Acémète
S. hm. Nicaise, év. de Reims
30 Se m. Anysie ; S. Zotique
15 S. hm. Eleuthère
31 Clôture de la fête de la Nativité du Seigneur
16 S. pr. Aggée ;
Se Mélanie la Romaine
S. Modeste le thaum., archev. de Jérusalem
17 S. pr. Daniel et les trois jeunes gens
Ananias, Azarias et Mizaël
JANVIER
Le dimanche avant Noël - dimanches des pères
ou de la généalogie - mémoire de tous les saints 1 † Circoncision du Christ ;
de l’ancienne alliance. S. Basile le Gd, archev. de Césarée en Cappadoce
(Ep. Heb 11, 9-10 ; 32-40 ; Ev. Mt 1, 1,25)
(Ep. Col 2, 8-12 ; Ev. Lc 2,20-21 & 40-52)
184 185
2 Vigile de la Théophanie de Notre Seigneur J.C. ; 16 * Vénération de la précieuse chaîne de S. Pierre ;

S. Sylvestre, pp. de Rome ; S. Séraphim de Sarov S. Honorat, év. d’Arles
3 S. pr. Malachie ; S. m. Gordius ; 17 † S. Antoine le Gd
† Se Geneviève de Paris (Ep. Hb 13, 17-21 ; Ev. Lc 6, 17-23a)
(Ep. Gal 3,23 - 4,5 ; Ev. Mt 25, 1-13) 18 † SS Athanase et Cyrille, archev. d’Alexandrie
4 Synaxe des soixante-dix Apôtres ; S. Théoctiste de Cucume (Ep. Hb 13, 7-16 ; Ev. Mt 5, 14-19)
5 Paramonie de la Théophanie ; 19 S. Macaire le Gd d’Egypte ; S. Arsène, archev. de Corcyre
(Ep. 1Co 9, 19-27 ; Ev. Lc 3, 1-18) ;
20 † S. Euthyme le Gd ;
Se Synclétique d’Alexandrie ; (Ep. 2 Cor 4, 6-15 ; Ev. Lc 6, 17-23a ) ;
SS m. Théopempte et Théonas ; S. m. Sébastien
S. Odilon abbé de Cluny
21 S. Maxime le conf. ; S. m. Néophyte ;
6  SAINTE THEOPHANIE DE NOTRE SEIGNEUR J.C.
Se m. Agnès
(Ep. Tite 2, 11-14 & 3, 4-7 ; Ev. Mt 3, 13-17)
22 S. ap. Timothée ; S. m. Anastase le Perse ;
7 Synaxe du Saint Précurseur et Baptiste Jean
S. m. Vincent, diacre de Saragosse (or.11 novembre)
8 S. Georges le Chozebite ; Se Dominique de Carthage ;
23 S. hm. Clément, év. d’Ancyre ; S. m. Agathangèle
S. m. Lucien
9 S. m. Polyeucte 24 Se Xénie la Romaine
10 S. Grégoire év. de Nysse ; 25 † S. Grégoire le Théologien, archev. de Const.
S. hm. Agathon, pp. de Rome (Ep. Hb 7, 26 - 8, 2 ; Ev. Jn 10, 9-16)
11 † S. Théodose le cénobiarque ; 26 S. Xénophon ;

(Ep. Hb 13, 7-16 ; Ev. Mt 11, 27-30) S. Prix, év. de Clermont
S. hm. Hygin, pp. de Rome 27 † Transl. des reliq. de S. Jean Chrysostome
12 Se m. Tatienne (Ep. Hb 7, 26 - 8,2 ; Ev. Jn 10, 9-16)
13 SS m. Ermyle et Stratonique ; 28 S. Ephrem le Syrien ; S. Isaac le Syrien, év. de Ninive
† S. Hilaire, év. de Poitiers 29 Transl. des reliq. du S. hm. Ignace
(Ep. Hb 13, 7-16 ; Ev. Mt 5, 14-19) le Théophore (20 décembre) ;
14 Clôture de la Fête de la Théophanie ; mémoire des SS néom. de l’Eglise russe au XXe siècle
Se Nina, égale aux Apôtres, illuminatrice de la Géorgie ; 30 † SS hiérarques Basile le Gd, Grégoire le Théologien
SS Pères m. du Sinaï ; et Jean Chrysostome ;
S. m. Félix de Nole (Ep. Hb 13, 7-16 ; Ev. Mt 5, 14-19)
15 S. Paul de Thèbes ; S. Jean le Calybite ; S. hm. Hippolyte de Rome
S. Rémy, év. de Reims, ap. des Francs 31 SS anargyres Cyr et Jean
186 187
FEVRIER 19 S. ap. Archippe ; S. Dosithée, disciple d’abba Dorothée

1 Avant-Fête de la Sainte-Rencontre de Notre Seigneur J.C. ; 20 S. Léon, év. de Catane
S. m. Tryphon ; 21 S. Timothée des Symboles ;
Se Brigitte d’Irlande S. Eustathe, archev. d’Antioche
2 ◊ SAINTE RENCONTRE DE NOTRE SEIGNEUR J.C. Chandeleur 22 SS m. du quartier d’Eugénios à Const.
(Ep. He 7, 7-17 ; Ev. Lc 2, 22-40) 23 S. hm. Polycarpe, év. de Smyrne
3 Synaxe de S. Syméon le Juste 24 † 1re et 2e invention du chef de S. Jean le Précurseur
et de la Se prophétesse Anne (Ep. 2Co 4, 6-15 ; Ev. Mt 11, 2-15)
4 S. Isidore de Péluse 25 S. Taraise, archev. de Const.
5 Se m. Agathe ;
26 S. Porphyre, év. de Gaza
S. Avit, év. de Vienne
27 S. Procope le Décapolite
6 S. Boukolos, év. de Smyrne ;
28 S. Basile le conf. ;
S. Photius, archev. de Const. ;
SS Romain et Lupicin du Jura
SS Barsanuphe et Jean de Gaza
7 S. Parthénios, év. de Lampsaque ; S. Luc de Stirie
8 S. pr. Zacharie
MARS
9 Clôture de la fête de la Sainte Rencontre ;
S. m. Nicéphore d’Antioche 1 Se m. Eudocie
10 S. m. Charalampos ; 2 S. hm. Théodote, év. à Chypre
Se Scolastique 3 SS m. Eutrope, Cléonique et Basilisque
11 S. hm. Blaise, év. de Sébaste ; 4 S. Gérasime du Jourdain
S. Benoît d’Aniane 5 S. m. Conon d’Isaurie ;
12 S. Mélèce, archev. d’Antioche ; S. Virgile, archev. d’Arles
Se m. Eulalie de Barcelone 6 SS quarante-deux m. d’Amorium
13 S. Martinien 7 SS hm., év. de Cherson ; S. Paul le Simple ;
14 S. Auxence ; S. Maron ; SSe m. Perpétue et Félicité ,et leurs cps
S. m.Valentin 8 S. Théophylacte, év. de Nicomédie
15 S. ap. Onésime 9 † Les quarante SS m. de Sébaste
16 S. m. Pamphile et ses cps ; S. Flavien, archev. de Const. (Ep. He 12, 1-10 ; Ev. Mt 20, 1-16)
17 S. gd m. Théodore le Conscrit 10 S. m. Codrat et ses cps
18 S. Léon, pp. de Rome (oc. 10 novembre) 11 S. Sophrone, patr. de Jérusalem
188 189
12 S. Grégoire le Gd, pp. de Rome (oc. 3 septembre) ; AVRIL

S. Théophane le conf. ;
1 Se Marie l’Egyptienne
S. Syméon le Nouveau Théologien (12 octobre)
2 S. Tite le thaum. ;
13 Transl. des reliq. de S. Nicéphore, patr. de Const. S. Nizier, archev. de Lyon
14 S. Benoît de Nurcie (oc. 11 juillet) 3 S. Nicétas le conf.
15 S. m. Agapios et ses cps 4 S. Joseph l’Hymnographe ;
S. Isidore, év. de Séville
16 S. m. Sabin l’Egyptien
5 S. m. Claude et ses cps
17 S. Alexis, l’homme de Dieu ; 6 S. Eutichès, archev. de Const. ; S. Grégoire le Sinaïte
S. Patrick, ap. de l’Irlande
7 S. m. Calliopios ; S. Georges, év. de Mytilène
18 S. Cyrille, patr. de Jérusalem 8 SS ap. Hérodion, Agabus, Rufus,
19 SS m. Chrysanthe et Darie Asyncrète, Phlégon et Hermés
20 SS moines m. de la Laure de Saint Sabbas 9 S. m. Eupsychios ;
SS néom. Raphaël, Nicolas et Irène de Lesbos
21 S. Jacques le conf., év. de Catane
10 S. m. Térence et ses cps ;
22 S. hm. Basile, prêtre d’Ancyre S. Fulbert, év. de Chartres
23 S. m. Nicon et ses cps 11 S. hm. Antipas de Pergame
24 Avant-Fête de l’Annonciation ; 12 S. Basile le conf., év. de Parios ;
S. Zacharie le Reclus S. Jules 1er, pp. de Rome
25 ◊ ANNONCIATION DE LA TRES SAINTE MERE DE DIEU 13 S. Martin 1er, pp. de Rome
(Ep. He 2, 11-18 ; Ev. Lc 1, 24-38) 14 SS ap. Aristarque, Pudens et Trophime
26 Clôture de la Fête de l’Annonciation ; 15 S. m. Crescent ;
Synaxe de l’Archange Gabriel S. Paterne, év. d’Avranche
16 SSe m. Agapé, Irène et Chione
27 Se m. Matrone de Thessalonique
17 S. hm. Syméon le Perse et ses cps ;
28 S. Hilarion le Jeune
S. Anicet pp. de Rome
29 S. hm. Marc, év. d’Aréthuse et ses cps 18 S. Jean, disciple de S. Grégoire le Décapolite ;
et S. m. Cyrille, diacre S. m. Parfait de Cordoue
30 S. Jean Climaque, abbé du Mont Sinaï 19 S. hm. Paphnuce
31 S. hm. Hypatios, év. de Gangres 20 S. Théodore Trichinas
190 191
21 S. hm. Janvier, év. de Bénévent et ses cps ; S. Arsène le Gd ;

S. m. Théodore de Pergé S. Désiré, év. de Bourges
22 S. Théodore le Sikéote, év. d’Anastasiopolis ; 9 S. pr. Isaïe ; S. m. Christophe
S. m. Alexandre de Lyon Transl. des reliq. de S. Nicolas à Bari
23 † S. et glorieux gd m. Georges le Victorieux 10 S. Simon le Zélote ;
(Ep. Act. 12, 1-11 ; Ev. Jn 15,17 - 16,2) Se m. Solange de Bourges
24 S. m. Sabas le Goth ; Se Elisabeth la thaum.
11 * SS Cyrille et Méthode, ap. des Slaves ;
25 * S. ap. et évangéliste Marc
S. Mamert, év. de Vienne
26 S. hm. Basile, év. d’Amasie ;
12 S. Epiphane, év. de Chypre ;
SS hm. Clet et Marcellin, pp. de Rome
S. Germain, archev. de Const.
27 S. hm. Syméon, parent du Seigneur, év. de Jérusalem
28 SS ap. Jason et Sosipater ; 13 S. m. Glycérie
SS m. Dade, Maxime et Quintilien ; 14 S. m. Isidore de Chio
S. hm. Aphrodite, 1er év. de Béziers 15 S. Pacôme le Gd ;
29 Les neuf SS m. de Cyzique S. Achille le thaum., archev. de Larissa
30 * S. ap. Jacques, fils de Zébédée ; 16 S. Théodore le Sanctifié
S. Eutrope, év. de Saintes 17 SS ap. Andronique et Junie
18 SS m. Pierre, Dionysie et leurs cps ;
S. hm. Jean 1er, pp. de Rome
MAI
19 S. hm. Patrice, év. de Brousse
1 S. pr. Jérémie 20 S. m. Thallélaïos
2 † Transl. des reliq. de S. Athanase, archev. d’Alexandrie ; 21 † SS empereurs Constantin et Hélène
(Ep. Hb 13, 7-16 ; Ev. Mt 5, 14-19) (Ep. Ac 26,1 & 12-20 ; Ev. Jn 10, 1-9)
3 SS m. Timothée et Maure 22 S. m. Basilisque
4 Se m. Pélagie de Tarse ; 23 S. Michel le conf., év. de Synades ;
5 Se gde m. Irène ; S. hm. Didier, év. de Vienne
S. Hilaire, év. d’Arles 24 S. Syméon stylite le Jeune ;
6 S. Job le Juste S. Vincent de Lérins ; SS m. Donatien et Rogatien
7 Apparition de la Se Croix à Jérusalem ; 25 † Troisième invention du chef de S. Jean le Précurseur ;
S. Nil de la Sora (Ep. 2 Cor 4, 6-15 ; Ev. Mt 11, 2-15)
8 † S. ap. et évangéliste Jean le Théologien ; S. Bède le Vénérable
(Ep. 1 Jn 1, 1-7 ; Ev. Jn 19, 25-27 ; 21, 24-25) 26 S. ap. Carpus
192 193
27 S. m. Hellade ; 11 SS ap. Barthélémy et Barnabé

S. Augustin, év. de Cantorbéry 12 S. Onuphre l’Egyptien ; S. Pierre l’Athonite
28 S. hm. Eutychès, év. de Mytilène ; 13 Se m. Aquiline ; S. Triphillios, év. de Leucosie
S. Germain, év. de Paris 14 S. pr. Elisée ; S. Méthode le conf., archev. de Const. ;
29 Se m. Théodosie ; SS m. Anastase, Félix et Digne de Cordoue
S. Maximin, év. de Trèves 15 S. pr. Amos ; S. Jérôme ;
30 S. Isaac, hygoumène du Monastère de Dalmate S. Augustin év. d’Hippone (oc. 28 août) ;
31 S. m. Hermias Se m. Bénilde de Cordoue
16 S. Tychon, év. d’Amathonte en Chypre ;
S. Aurélien, év. d’Arles
17 SS m. Manuel, Sabel et Ismael ;
JUIN
S. Hervé, abbé en Bretagne
1 S. m. Justin le Philosophe et ses cps ; 18 S. m. Léonce et ses cps
S. Caprais de Lérins 19 S. ap. Jude ; S. Païsus le Gd ;
2 S. Nicéphore le conf., archev. de Const. ; S. Romuald de Ravenne ; SS m. Gervais et Prothais
† Les SS m. de Lyon : Pothin, Blandine et leurs cps 20 S. hm. Méthode, év. d’Olympe ; S. Nicolas Cabasilas
(Ep. Heb 12, 1-10 ; Ev. Mt 10, 16-22) 21 S. m. Julien de Tarse
3 S. m. Lucillien et ses cps ; 22 S. hm. Eusèbe, év. de Samosate ;
S. m. Isaac de Cordoue S. Paulin le Miséricordieux, év. de Nole ; S. m. Alban
4 S. Métrophane, év. de Const. ; 23 Se m. Agrippine
Se Clotilde, reine des Francs 24 † Nativité de S. Jean le Précurseur
5 S. hm. Dorothée, év. de Tyr. ; (Ep. Rom. 13,11c - 14,4 ; Ev. Lc 1, 1-25, 57-68, 76, 80 )
S. hm. Boniface, év. de Mayence, ap. de la Germanie 25 Se m. Fébronie
6 S. Hilarion le Jeune, 26 S. David de Thessalonique
hygoumène du Monastère de Dalmate ; 27 S. Samson l’Hôtelier
S. Claude, év. de Besançon 28 Transl. des reliq. des SS anargyres Cyr et Jean ;
7 S. hm. Théodote, év. d’Ancyre † S. hm. Irénée, év. de Lyon (or. 23 août)
8 Transl. des reliq. du S. m. Théodore le Conscrit ; 29 † SS ap. Pierre et Paul
S. Médard, év. de Noyon (Ep. 2 Cor 11,21b -12,9 ; Ev. Mt 16, 13-19)
9 S. Cyrille, archev. d’Alexandrie ; 30 Synaxe des douze Apôtres
SS m. Prime et Félicien S. Martial, év. de Limoges
10 SS m. Alexandre et Antonine
194 195
JUILLET 17 Se gde m. Marine ou Marguerite d’Antioche

18 S. m. Emilien
1 SS thaum. et anargyres Côme et Damien
2 * Déposition de la Tunique 19 † Transl. des reliq. de S. Séraphim de Sarov ;
de la Très SainteMère de Dieu aux Blachernes (Ep. Gal 5,26 - 6,2 ; Ev. Lc 6, 17-23)
Se Macrine, soeur de S. Basile ;
3 S. m. Hyacinthe ; S. Anatole, archev. de Const.
Se m. Aure de Cordoue
4 S. André de Crète ;
Transl. des reliq. de S. Martin de Tours (11novembre) 20 † S. pr. Elie le Thesbite
(Ep. Jc 5, 10-20 ; Ev. 4, 22-30)
5 S. Athanase l’Athonite ; S. Lampade le thaum.
6 S. Sisoès le Gd 21 SS Syméon le fol en Christ et Jean son cp. ;
7 S. Thomas du Mt Malée ; Se m. Cyriaque S. m. Victor de Marseille et ses cps
8 S. gd m. Procope 22 Se myrophore Marie-Madeleine, égale aux Apôtres ;
9 S. hm. Pancrace, év. de Tauroménie S. m. Théophile ;
S. Salvien de Marseille
10 Les quarante-cinq SS m. de Nicopolis ; S. Antoine de Kiev ;
11 Se gde m. Euphémie ; 23 S. pr. Ezéchiel ; S. m. Phocas ;
† Transl. des reliq.de S. Benoît de Nurcie (or. 14 mars) ; S. Cassien de Marseille (or. 29 février) ;
(Ep. Gal 5,26 - 6,2 ; Ev. Mt 11, 27-30) 24 Se gde m. Christine ;
S. m. Abonde de Cordoue Se Sigolène
12 SS m. Proclus et Hilaire 25 † Dormition de Se Anne
Le 13 juillet - si c’est un dimanche - ou le dimanche (Ep. Gal 4, 22-27 ; Ev. Lc 8, 16-21)
qui suit, mémoire des pères des six premiers 26 S. m. Hermolaüs et ses cps ; Se m. Parascève
conciles œcuméniques.
(Ep. Tite 3, 8-15 ; Ev. Mt, 5, 14-19) 27 † S. gd m. et anargyre Pantéleimon ;
(Ep. 2 Tm 2, 1-10 ; Ev. Jn 15,17 - 16,2)
13 S. archange Gabriel ; S. Etienne le Sabaïte
SS m. Georges, Aurèle, Nathalie,
14 S. ap. Aquila ;
Félix et Liliose de Cordoue
S. Joseph le conf., archev. de Thessalonique ;
S. Nicodème l’Agiorite 28 SS ap. les diacres Prochore, Nicanor,
15 S. et gd prince Vladimir égal aux apôtres ; Timon et Parménas ;
SS m. Cyrique et Julitte S. Samson, ap. de la Bretagne
16 S. m. Athénogène ; 29 SS m. Callinique et Théodote ;
S. m. Sisenard, diacre à Cordoue S. Loup, év. de Troyes ; Se Marthe
196 197
30 SS ap. Silas, Silvain, Crescent, Epénète et Andronique ; 15 ◊ DORMITION DE LA TRES SAINTE MERE DE DIEU
S. Pierre Chrysologue, év. de Ravenne (Ep. Ph. 2, 5-11 ; Ev. Mt 19, 16-26)
31 S. Eudocime ; 16 Transl. de l’Image du Christ non faite de main d’homme ;
S. Germain, év. d’Auxerre S. m. Diomède
17 S. m. Myron
18 SS m. Flore et Laure
19 S. m. André le Stratilate et ses cps
AOUT 20 S. pr. Samuel ;
S. Philibert
1 * Procession de la Se Croix ; SS m. Maccabées
21 S. ap. Thaddée ; Se m. Bassa ;
2 Transl. des reliq. du S. protom. et archidiacre Etienne
S. Privat, év. de Mende
3 SS Isaac, Dalmate et Fauste
22 S. m. Agathonique et ses cps ;
4 Se m. Eudocie ;
S. m. Symphorien d’Autun
les sept Enfants martyrs d’Ephèse (oc. 22 octobre)
23 Clôture de la Fête de la Dormition ;
5 Avant-Fête de la Transfiguration de Notre Seigneur J.C. ;
S. hm. Irénée, év. de Lyon (oc. 28 juin) ; S. m. Loup
S. m. Eusigne
24 S. m. Eutychès ; S. m. Cosme d’Etolie ;
6  TRANSFIGURATION DE NOTRE SEIGNEUR J.C.
(Ep. 2P 1, 10-19, Ev. Mt 17, 1-9) S. Ouen, év. de Rouen
7 S. m. Doméce ; 25 Transl. des reliq. du S. ap. Barthélémy ; S. ap. Tite ;
S. Vitrice, év. de Rouen ; S. m. Genés d’Arles ; S. Yrieix
S. hm. Sixte II, pp. de Rome et ses cps 26 SS m. Adrien et Nathalie
8 S. Emilien le conf., év. de Cyzique 27 S. Poemen ;
9 S. ap. Matthias S. Osius, év. de Cordoue ;
10 * S. m. et archidiacre Laurent S. Césaire, év. d’Arles
11 S. diacre et m. Euplos 28 S. Moïse l’Ethiopien ;
12 SS m. Photios et Anicet ; S. Augustin, év. d’Hippone ; S. m. Julien de Brioude
S. Porcaire et ses cps 29 † Décollation de S. Jean le Précurseur ;
13 Clôture de la Fête de la Transfiguration ; (Ep. Act. 13, 25-33a ; Ev. Mc 6, 14-30)
Transl. des reliq. de S. Maxime le conf. (21 janvier) Commémoration de tous ceux qui ont été mis à mort
Se Radegonde, reine des Francs pour la justice et la vérité
14 Avant-Fête de la Dormition 30 SS Alexandre, Jean et Paul, archev. de Cons. ;
de la Très Sainte Mère de Dieu ; S. Fiacre
S. pr. Michée 31 * Déposition de la ceinture de la Très Sainte Mère de Dieu
198 199
TABLE DES MATIERES
- Préparation des célébrants 1
- Préparation des offrandes 7
- Rites préparatoires 14
- Prélude 19
- Synaxe de la parole 26
- Synaxe eucharistique 38
- Action de grâce et renvoi 67
- Litanie des catéchumènes 73
- Synaxe eucharistique 75
- Action de grâce et renvoi 107
- Liturgie pontificale 113
- Liturgie épiscopale simple 134
- Liturgie en présence d’un évêque 135
LITIE POUR LES DEFUNTS 137
CHANTS D’ENTRÉE ET RENVOIS DES FÊTES 143
NOTES ET RUBRIQUES COMPLÉMENTAIRES 147
LEXIQUE 167
CALENDRIER ABRÉGÉ DES FÊTES FIXES 177
201
NOTES NOTES
202 203
NOTES
© Monastère de la Théotokos et de Saint Martin

Imprimé par nos soins - 2005
204

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DIVINES LITURGIES

DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME

DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME

Traduites du grec par l'archimandrite Jacob,

Editées avec la bénédiction de

Seconde édition corrigée

Monastère de la Théotokos et de Saint Martin

PREPARATION DES CELEBRANTS

Le moment 1 de célébrer étant arrivé, les prêtres et les diacres

Prières devant les portes saintes

Le diacre : Bénis, maître.

Le diacre dit : Le diacre dit :

Pour l’étole : PREPARATION DES OFFRANDES

Le prêtre, retournant l’agneau avec l’empreinte en-dessus, en

RITES PREPARATOIRES Crée en moi un cœur pur, ô Dieu,

Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la

A partir du saint jour de Pâques jusqu’à la clôture de cette fête,

Le prêtre baise l’évangéliaire, l’autel et la croix de bénédiction.

Béni est la royauté du Père, du Fils et du saint Esprit,

Face à l’autel : De même après chaque demande.

A toi, Seigneur. Première Antienne ou Typiques

Devant les portes saintes, le diacre fait une métanie et dit :

Avant la fin de l’hymne, le diacre à voix basse invite le prêtre, Lectures

Epître Puis le diacre, tenant l’étole de la main droite, incline la tête,

• Bénis, maître, celui qui va annoncer l’évangile du

Le prêtre dit : Depuis les portes saintes, le prêtre dit :

Evangile Prières pour toute l’Eglise

Disons tous, de toute notre âme et de tout notre

SYNAXE EUCHARISTIQUE Le diacre poursuit :

Nous tous les fidèles, encore et sans cesse, en paix, Sagesse !

Baiser de paix et Symbole de foi

créateur du ciel et de la terre,

Anaphore Il est digne et juste de te chanter, de te bénir, de te

Le diacre, depuis les portes saintes, fait mémoire du célébrant. Communion

Le diacre vient se placer devant l’icône du Seigneur et croise Le prêtre conclut :

N otre Père qui es aux cieux,

Le prêtre dit à voix basse : Le diacre dit :

Le prêtre lit la prière qu’il conclut en élevant la voix. SYNAXE EUCHARISTIQUE

Le diacre poursuit : Nul n’est digne de venir à toi, de s’approcher de

Le prêtre conclut les mémoires : Communion

Le diacre vient se placer devant l’icône du Seigneur et croise

Le prêtre dit à voix basse : Le diacre dit :

Car tu es notre sanctification, et nous te rendons Béni soit le Nom du Seigneur,

Bénis, maître ! En achevant le renvoi, le prêtre bénit le peuple d’un signe de

Aujourd’hui, l’Eglise est parée ;

Pour l’aube, le premier diacre dit : Pour le saccos :

Début de la Liturgie Petite entrée

Les concélébrants chantent avec l’évêque le chant d’entrée. Puis Trisagion

Acclamations ou fimi Puis le protodiacre dit l’acclamation de l’évêque (ou celle

Evangile Grande entrée

Le protodiacre dit: Anaphore et diptyques

Communion Bénédiction et renvoi

LITURGIE EPISCOPALE SIMPLE LITURGIE EN PRESENCE

Pour plusieurs défunts Pour un seul défunt

Le prêtre introduit le congé (s 66). CHANTS D’ENTREE & RENVOIS

Présentation du Christ au temple (2 février) Dimanche de Pâques et temps pascal

l’offrande de pains eucharistiques sur lesquels 5) Ouvertes au commencement de l'anaphore, elles