Credit Bail PDF
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- La prudence;
- La continuité de l'exploitation ;
- La transparence;
- L'importance significative.
- Personnel intérimaire.
d'une opération de crédit-bail telle que Valeur de rachat ................................. . 12.000.000 FCFA
prévue par le référentiel OHADA.
Compte tenu de l'influence de la Il est demandé d'appliquer les dispositions de l'OHADA en matière de
fiscalité sur la comptabilité des
financement par crédit-bail.
entreprises dans notre zone, il est à
craindre que la position fiscale ivoirienne
SOLUTIONS
transforme l'option de traitement en
obligation. 1. - Détermination du taux d'intérêt
Une telle situation aura des
conséquences négatives sur la qualité Pour un capital de 240.000.000 de francs CFA financé par crédit, sans dépôt de
comptable des comptes des entreprises garantie et une valeur de rachat de 12.000.000 de francs, dont les
remboursements s'effectuent en début de période sur une durée de 60 mois. on
aboutit aux taux ci-dessous:
Taux proportionnel annuel = 16,0 %.
OPTION D'ACHAT
En conséquence, le preneur
enregistre la cession dans ses livres
selon le schéma de comptabilisation
préconisé par l'OHADA, en matière de
cession d'actif immobilisé.
(1) OHADA page 302.
Début (KF CFA) ments (KF CFA) d'intérêts (KF CFA) (KF CFA) (KF CFA)
(1) Les calculs tiennent compte de l'exercice comptable qui court du 1/1/ au 31/12. Ainsi l'exercice 2001 court du 1/5/01 au
31/12/01.
01-5-01
31-12-01
d°
d°
31-12-01
EXERCICE 2001
01-5-01
173
Emprunts équivalent de crédit-bail mobilier 21 770180
6722 Intérêts dans loyers de crédit-bail mobilier 21 770180
Année 2002
31-12-02
31-12-02
REMARQUE
A notre avis, l'enregistrement du bien dans les livres du crédit-preneur ne peut pas être effectué à la date de livraison,
car l'OHADA préconise le retraitement des crédit-bail à condition qu'ils soient significatifs; or cette appréciation ne peut
être définitive qu'en fin d'exercice.
CONCLUSION
En guise de conclusion, nous insisterons sur quelques Le risque d'une double fiscalisation et d'une double prise
zones d'ombre laissées par le référentiel et qui créent des en compte au niveau des comptes de la Nation existent.
incertitudes quant à l'application du principe de la réalité
Le plan des comptes ne prévoit pas une distinction entre
économique sur l'apparence juridique.
les comptes des biens pris en crédit-bail et ceux des biens
Selon l'OHADA, le retraitement des biens acquis en acquis en pleine propriété.
crédit-bail est la règle. Toutefois, cette règle ne s'impose
L'OHADA prévoit un traitement simplifié pour les contrats
pas quand la valeur d'entrée du bien pris isolément
qui pris, isolément n'excèdent pas 5% du total brut des
n'excède pas 5 % du total brut des immobilisations.
immobilisations mais dont la valeur cumulée excède 20%
A l'application, cette règle pose un problème; car les du total brut des immobilisations.
auteurs préconisent par ailleurs (guide d'application du La question qui se pose est que le cumul dont on fait
SYSCOA, cité en absence d'un guide d'application de allusion concerne-t-il exclusivement les contrats signés
l'OHADA) la comptabilisation en immobilisations et en au cours de l'exercice qui s'achève?
dettes de crédit-bail à l'entrée du bien sous le contrôle de
Le principe de la réalité sur l'apparence est une innovation
l'entreprise.
majeure. Mais compte tenu des nombreuses questions qui
Aucune disposition n'a été prévue pour le traitement des demeurent sans réponse, il y a lieu de le considérer
contrats existants à la date d'entrée en vigueur du comme un chantier qui mérite d'être exploité par tous les
référentiel. professionnels de l'espace OHADA.
Le traitement préconisé ne concerne que la comptabilité
du preneur.
Conformément au droit de propriété, le bailleur En attendant, la comparabilité des états financiers dans
(généralement non soumis au droit comptable OHADA) certains secteurs, voire même leur lecteur risque de
maintient aussi les biens en immobilisations dans ses continuer de poser encore des problèmes.
états financiers.