Rapport CAC
Rapport CAC
Rapport CAC
Master : Economie et finance internationales
Module : Finance
Élément du module : Audit comptable et financier
Plan
Introduction
Section 4 : La prévention.
Conclusion
Bibliographie
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INTRODUCTIO
Pour aborder notre thématique, on va prêter une expression qui revient à l’économiste
PESQUEUX : « C’est tout l’environnement politique et social de l’entreprise qui demande
aujourd’hui des comptes ». Donc cette citation renvoie à la nécessité du contrôle des
résultats des firmes, d’où l’essor de l’audit qui est, en effet, la maison mère de tout ce qui
est relatif au contrôle des informations éditées par ces firmes.
Pour ce faire, toute une série de lois régissant les entités économiques et financières
dont les entreprises procèdent à assurer la crédibilité et l’authenticité de l’information issue
de l’entreprise, d’où l’exigence, par la loi bien évidemment, d’un commissaire aux
comptes. Cette personne, ayant des qualités singulières, et désignée légalement, a pour
mission, tout en étant un acteur extérieur de l’entreprise, de contrôler la sincérité et la
régularité des comptes annuels établis par une société ou autres institutions, et cela pour
faire un audit comptable et financier.
Pour accomplir ses missions, il procède à des méthodes adéquates lui garantissant un
jugement crédible sur la qualité et la rigueur de sa gestion.
A cet égard, et avant de désigner le commissaire aux comptes, toute une série de
parcelles doivent être reliées, à savoir le mécanisme de désignation, le profil auquel il doit
correspondre, les responsabilités qu’il va assumer, en plus des missions à accomplir, la
durée de validité jusqu’à arriver à la cessation. Tout cela va être explicité davantage tout au
long de ce rapport, sans oublier de préciser le processus de certification ainsi que toutes ses
étapes.
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Chapitre I : LE COMMISSAIRE AUX
COMPTES
Définition du CAC :
Le commissaire aux comptes est une personne exerçant à titre libéral une profession
réglementée avec le rôle de contrôler la régularité des écritures comptables des sociétés et
la véracité de leurs constatations au regard des documents qui les justifient.
Le commissaire aux comptes doit être désigné dans chaque société anonyme, un ou
plusieurs commissaires aux comptes chargés d'une mission de contrôle et du suivi des
comptes sociaux dans les conditions et pour les buts déterminés par la présente loi.
Toutefois, les sociétés faisant appel public à l'épargne sont tenues de désigner au
moins deux commissaires aux comptes ; il en est de même des sociétés de banque, de
crédit, d'investissement, d'assurance, de capitalisation et d'épargne.
Dans le même contrat, il est évident de signaler que pour les autres formes juridiques
des sociétés, à savoir la SARL, la SNC et la SCS, cette obligation est applicable lorsque
le chiffre d’affaires hors taxe dépasse le seuil de 50.000.000 DH.
N.B. : Par ailleurs, il est à souligner que même en l’absence d’une obligation
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juridique de nomination, les clauses statutaires peuvent envisager une telle
nomination.
Il doit être inscrit au tableau de l’ordre des experts comptables. C’est ce qui stipule
l’article 160 de la loi 17-95.
L’incompatibilité de sa fonction avec les cas cités par l’article 161 de la même loi,
qui sont :
Les fondateurs, apporteurs en nature, bénéficiaires d’avantages, ainsi que les
administrateurs, les membres du conseil de surveillance ou du directoire de la
société ou de l'une de ses filiales ;
Les conjoints, parents et alliés jusqu'au deuxième degré inclusivement des
personnes visées au paragraphe précédent;
Ceux qui reçoivent des personnes visées au paragraphe ci-dessus, de la société
ou de ses filiales, une rémunération quelconque à raison de fonctions susceptibles
de porter atteinte à leur indépendance ;
Les sociétés d'experts-comptables dont l'un des associés se trouve dans l'une
des situations prévues aux paragraphes précédents.
Le CAC reste responsable à l’égard de la société que des tiers, des conséquences
dommageables résultantes de ses fautes ou de ses négligences. Il est également responsable
des fautes des dirigeants non révélées dans son rapport.
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Cette responsabilité reste non générale et se prescrit par cinq ans à compter du fait
dommageable ou de sa date de révélation.
Le CAC est sanctionné aussi en application du code pénal pour les motifs ci-après :
- Il peut être suivi lorsqu’il se trouve complice des dirigeants pour escroquerie ou
abus de confiance (article 540 et 547 du code pénal).
- La divulgation du secret professionnel (art 446 du code pénal).
- L’avertissement ;
- Le blâme ;
- La suspension pour une durée ne dépassant pas 6 mois ;
- La radiation du tableau.
Les premières sanctions peuvent être assorties par une amende allant de 10.000 à
100.000 DH.
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1.3. Missions du CAC :
Le CAC a pour mission principale de vérifier les livres et les valeurs de l’entité et il
contrôle également la régularité des comptes du point de vue conformité avec les règles
d’évaluation et de présentation, et il contrôle aussi la sincérité des comptes en cherchant la
loyauté et la bonne foi dans leur établissement.
Le CAC certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de l’entité. A ce niveau, il doit s’assurer que la comptabilité a
été tenue conformément aux principes comptables prévus par le code de normalisation
comptables. Cette certification reste un engagement personnel fondé sur l’accomplissement
des diligences normales du métier.
Pour la vérification et contrôle, le CAC a le droit de se communiquer toute pièce
qu’il estime nécessaire pour l’accomplissement de sa mission, à savoir les contrats, les
livres, documents… etc.
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Le CAC peut être sollicité dans le cas des entreprises en difficulté pour juger de la
possibilité ou non de la continuité de l’activité.
Il peut également intervenir pour établir une expertise sur les opérations de gestion en
cas de litige suite à la demande faite généralement par des actionnaires minoritaires.
Le rôle du CAC est aussi considérable dans l’évaluation des apports, dans ce cas le
CAC est dit « commissaire aux apports ».
Le CAC est tenu de par la loi de porter à la connaissance des dirigeants tous faits lui
apparaissant délictueux dont il a eu connaissance dans l’exercice de sa mission.
Les fonctions des commissaires aux comptes nommés par l'assemblée générale
ordinaire des actionnaires expirent après la réunion de celle qui statue sur les comptes du
troisième exercice.
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Lorsqu'à l'expiration des fonctions d'un commissaire aux comptes, il est proposé à
l'assemblée de ne pas les renouveler, le commissaire aux comptes doit être, s'il le demande,
entendu par l'assemblée.
L’article 20 stipule :
Les premiers administrateurs, le premier membre du directoire et le premier membre
du conseil de surveillance et le CAC sont désignés soit par les statuts, soit dans un acte
séparé, mais faisant corps avec les statuts et signés dans les mêmes conditions.
La cessation des fonctions du CAC peut intervenir de façon normale. Elle peut être
également provoquée par la mise en cause de la personne exerçant des fonctions ou par
l’évolution de la société ou du groupement contrôlé. Elle peut être, à cet égard, issu de :
- L’arrivée du terme : le CAC se voit achever ses fonctions une fois que l’alarme de
clôture sonne ;
- Décès du CAC : Le décès du CAC met fin à l’exercice de ses fonctions ;
- Empêchement du CAC : Ne met pas automatiquement fin à ses fonctions, mais s’il
est temporaire, le commissaire suppléant intervient ;
- Démission du CAC : met également fin à ses fonctions, peut intervenir pour
différentes raisons :
Pour conclure sur ce point, il est à signaler que le CAC est censé, avant de
démissionner, d’informer la société et toutes les parties intéressées par ce départ.
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Chapitre II : LE PROCESSUS DE
CERTIFICATION
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soient autorisés par une décision de justice. Le secret professionnel ne peut être opposé aux
commissaires aux comptes, sauf par les auxiliaires de la justice.
COMPTES ARRÊTÉS :
Certains aspects des objectifs du contrôle des comptes ont déjà été indiqués, il s’agit
ici de résumer l’état d’esprit dans lequel le législateur souhaite que cette tâche
s’accomplisse. Pour cela, il faut souligner que les commissaires aux comptes doivent
certifier que « les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du
résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que la situation financière et du patrimoine
de la société à la fin de cet exercice.
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1.1.2. LA CERTIFICATION DE L’APTITUDE DES COMPTES À DONNER UNE
ÉCOULÉ :
La notion d’image fidèle, bien que relevant d’une idée comparable à celles de
régularité et de sincérité, est difficile à appréhender. Il n’existe pas de véritable définition
légale ou réglementaire de ce concept.
L’image fidèle est un principe utilisé si les règles sont inexistantes ou insuffisantes
pour traduire la réalité économique
Le commissaire aux comptes doit donc accomplir sa mission, guidé par ces
différents éléments dont l’interprétation n’est pas toujours évidente. Il doit, en fait,
s’efforcer de contrôler la bonne foi et l’objectivité de la présentation des comptes sociaux.
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- Certification sans réserve
Les comptes annuels sont établis selon les règles en vigueur et les
principes comptables sont appliqués. L'objectif de l'image fidèle est
atteint.
- Refus de certifier
1- Les contrôles et vérifications auxquels ils ont procédé et les différents sondages auxquels
ils se sont livrés ;
2- Les postes du bilan et des autres documents comptables auxquels des modifications leur
paraissent devoir être apportées, en faisant toutes observations utiles sur les méthodes
d'évaluation utilisées pour l'établissement de ces documents ;
4- Les conclusions auxquelles conduisent les observations et rectifications ci-dessus sur les
résultats de l'exercice comparés à ceux du précédent exercice.
1.3. La prévention :
SAUVEGARDE
L'intervention du commissaire aux comptes a une vertu préventive. Elle aide le chef
d'entreprise à obtenir la certification des comptes de la société et ce faisant, permet
d'anticiper les éventuelles difficultés.
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Dans le cadre de sa mission, si le commissaire aux comptes ne peut conseiller un
dirigeant, il se doit de dialoguer avec lui sur la nature des risques pris. Il l’éclaire en
émettant une opinion sur les choix comptables présentés, il discute avec lui ou avec le
directeur financier des conséquences des investissements et de l’organisation du contrôle
interne. Son action favorise la mise en place de procédures fiables. Il ne peut cependant
s’immiscer dans la gestion de l’entreprise.
Cette procédure, qui peut aller jusqu'à la communication d'un rapport spécial à
l'assemblée générale, s'inscrit dans le cadre de la prévention des difficultés des entreprises.
La procédure d'alerte a des phases successives et peut être interrompue par le commissaire
aux comptes lorsqu'il estime que des actions correctrices ont été prises ou que des solutions
aux difficultés financières ont été trouvées. Elle s'interrompt également lorsqu'une
procédure de conciliation ou de sauvegarde a été engagée par le dirigeant.
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CONCLUSION
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En certifiant la sincérité des comptes des entreprises, la profession du commissaire
aux comptes contribue à entretenir la confiance dans le système économique et favorise la
croissance.
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Bibliographie
Les ouvrages :
Sites Web :
www.fr.wikipedia.org/wiki/Commissaire_aux_comptes
www.cncc.fr
www.finance-etudiant.fr/fiche-metier/commissaire-aux-comptes.html
www.cabinet-comptes.com/IMG/pdf/La_note_38_-_novembre_2003.pdf
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Sommaire
INTRODUCTION.............................................................................................................. 3
Chapitre I : LE COMMISSAIRE AUX COMPTES.................................................................5
1. La désignation et les qualités du commissaire aux comptes :.............................5
1.1. LA DÉSIGNATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES :.........................................5
1.2. LES QUALITÉS DU COMMISSAIRE AUX COMPTES :.............................................6
2. Les responsabilités du CAC :................................................................................ 6
2.1. RESPONSABILITÉ CIVILE :................................................................................ 6
2.2. RESPONSABILITÉ PÉNALE :.............................................................................. 7
2.3. RESPONSABILITÉ DISCIPLINAIRE :....................................................................7
3. Missions du CAC :................................................................................................. 8
3.1. LE CONTRÔLE LÉGAL :..................................................................................... 8
3.2. LES DIFFICULTÉS DE L’ ENTREPRISE :...............................................................9
3.3. L’ EXPERTISE DE GESTION :.............................................................................. 9
3.4. L’ ÉVALUATION DES APPORTS :.........................................................................9
3.5. LA RÉVÉLATION DES FAITS DÉLICTUEUX :.........................................................9
4. Durée de validité des fonctions de CAC et sa cessation.....................................10
4.1. DURÉE DE VALIDITÉ DES FONCTIONS DU CAC :.............................................10
4.2. C ESSATION DES FONCTIONS DU CAC :..........................................................10
Chapitre II : LE PROCESSUS DE CERTIFICATION...........................................................12
1. Vérifications et contrôles des commissaires aux comptes :...............................12
2. La certification des comptes ou « contrôle légal ».............................................13
2.1. LA CERTIFICATION DE LA RÉGULARITÉ ET DE LA SINCÉRITÉ DES COMPTES
ARRÊTÉS :.............................................................................................................. 13
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