Came
Came
Came
par contact entre la surface active d'un organe appelé came solidaire de l'organe moteur et un
galet ou Plateau porté par l'organe récepteur.
Une came est une pièce en mouvement de rotation dont la géométrie du profil (du contour), généralement non
circulaire, imprime un mouvement à un coulisseau avec lequel elle est en contact. La came transforme un
mouvement circulaire continu en un mouvement qui peut être :
Rectiligne périodique communiqué à une tige guidée
Circulaire alternatif communiqué à un levier
Le système est réversible
La nature de la transformation de mouvement est fonctions:
- du profil de la surface active de la came;
- du diamètre du galet (un plateau est un galet de diamètre infini).
Nous limiterons notre étude aux cames susceptibles de transformer un mouvement circulaire
continue en un mouvement rectiligne alternatif.
Suivant la position relative de l'arbre porte-came et de la tige on utilisera :
- des cames cylindrique dites cames tambours:
la trajectoire du mouvement de translation est normal à l'axe de rotation.
1. Schémas fonctionnels:
avant d'aborder l'examen des problèmes de construction, nous nous proposons pour chaque
type de Came le profil qu'il faut donner à leur surface active pour satisfaire aux
correspondances de position exprimées par le diagramme d'asservissement de la
transformation de mouvement présager(fig...).
Cette détermination sera fait d'abord en négligeant l'influence du frottement banque les
risques d'arc-boutement. Nous examinerons ensuite à quelles conditions il est possible de
concilier les résultats ainsi obtenus avec l'existence du frottement.
2. CONSTITUTION
La came la plus simple est constituée d’un disque profilé agissant sur une tige guidée en translation.
Le système comporte deux limitations structurelles :
- limitation statique : le contact came / tige ne doit pas être autre qu’un contact ponctuel pour éviter qu’il ne se
conduise à un coincement
- limitation dynamique : la vitesse de rotation est limitée par l’inertie des pièces en mouvement alternatif. Si la
tige ne reste pas en contact avec la came, la loi dumouvement n’est plus respectée.
REMEDES
Pour éviter les frottements et réduire l’usure, on remplace souvent le contact came / tige par un galet qui roule
sur la came.
Réduire la vitesse de rotation et utiliser un ressort de rappel.
Pour réduire la pression latérale sur les guides de la tige, on peut interposer un levier entre la came et la tige
LIAISONS
La came et la tige sont respectivement en liaison pivot et en liaison glissière, par rapport au bâti.
Le contact peut consister en une liaison unilatérale ou bilatérale, de direction radiale ou axiale. Le contact peut
être :
- direct : avec l’extrémité de la tige arrondie ou munie d’un plateau
- indirect : avec galet.
Le maintien du contact entre la tige et la came est fréquemment obtenu par un ressort de rappel surtout dans le
cas d’une liaison unilatérale.
4. DIFFERENT FORMES DE CAMES
On distingue trois formes principales de cames :
La came plane animée d'un mouvement de rotation continu est appelée came-
disque.
Figure Cames-disques
Une came à rainure est une came pour laquelle le galet suiveur passe dans une rainure. Le
galet est alternativement en contact avec un « bord » de la rainure (un profil), puis avec
l'autre.
L'avantage de ce type de came est qu'il n'est pas nécessaire d'exercer un effort sur le galet
pour le maintenir en contact avec un des profils. L'inconvénient est que lorsque le galet
change de profil (croisement), son sens de rotation s'inverse brusquement. Il s'ensuit du
patinage qui provoque une usure importante du galet et une sollicitation de la came. On peut
éviter cet inconvénient en utilisant des cames conjuguées.
Cames cylindriques
Figure 20.18
Came cylindrique
Une came cylindrique de diamètre D est requise, pour soulever la tige du
poussoir, selon un mouvement harmonique au cours de la rotation de
180° de la came, et pour la ramener à sa position initiale suivant un
mouvement identique au cours de l'autre demi-tour de la came.
Pour compléter la vue de face, les points des courbes de la rainure sont
déterminés par projections horizontales à partir du développement.