BAC PRO 2019 Eco Droit Grande Distri Et Agri
BAC PRO 2019 Eco Droit Grande Distri Et Agri
BAC PRO 2019 Eco Droit Grande Distri Et Agri
DOSSIER SUJET
BARÈME
Vous effectuez une période de formation en milieu professionnel au sein d’une société
commerciale agricole (SCA) implantée dans le sud de la France. Dirigée par Madame LEMOINE,
qui est également votre tutrice, cette organisation ne rassemble pas moins de 24 producteurs de
fruits et légumes BIO du secteur agro-alimentaire.
La SCA a été créé, à l’origine, pour aider ses membres à développer leur activité commerciale
en se rassemblant sous le nom d’une seule et même marque « BIOSUD ».
Dernièrement, la société a été contactée par un grand distributeur, afin que les produits BIOSUD
soient vendus dans leurs hypermarchés de la région. Madame LEMOINE, soucieuse de défendre
au mieux les intérêts de ses partenaires agriculteurs et de maintenir la qualité attendue par les
clients, s’interroge sur l’opportunité que cela représente, pour les petits producteurs, de travailler
avec la grande distribution (c’est-à-dire les hypermarchés).
Avant de prendre une décision, Madame LEMOINE vous demande donc d’effectuer une étude
sur ce thème. Pour cela, elle a constitué un dossier documentaire dont vous prenez
connaissance.
1.2 Sur votre copie, résumer en 6 à 10 lignes maximum les idées principales du document 4.
1.3 À l’aide de vos connaissances et des documents mis à votre disposition, sur votre copie
expliciter les expressions suivantes :
« la rédaction pour les fournisseurs de leurs conditions générales de ventes »
(document 1).
1.4 Choisir parmi les documents 5 et 6, celui qui, pour vous, est le plus pertinent, afin d’aider
votre tutrice à prendre sa décision. A l'aide de l'annexe D (à rendre avec la copie),
Vous présenterez pourquoi vous retenez un document et pourquoi vous ne retenez pas
l'autre.
Dans une introduction, présenter la problématique, expliciter ses concepts essentiels et annoncer
le plan :
2. Le cadre juridique mis en œuvre et les mesures pour chercher à rétablir une relation
d’équilibre.
Dans une conclusion, vous présenterez de manière synthétique et justifiée votre position
personnelle sur la réduction du déséquilibre
À l'heure actuelle, les prix affichés en rayons sont fixés par les enseignes sur la base des tarifs
obtenus auprès de leurs fournisseurs. Les négociations pour fixer ces tarifs s'achèvent
officiellement ce mercredi à minuit, mais déjà les producteurs et les industriels déplorent une
pression à la baisse sur les prix.
Chaque année, le dernier jour du mois de février marque la fin des négociations entre la grande
distribution et ses fournisseurs, qu'ils soient petits producteurs rassemblés en coopératives ou
grands groupes industriels internationaux. Ces tractations, souvent tendues, sur fond de
guerre des prix, constituent l'élément déterminant des tarifs alimentaires. [...] À la veille de la
clôture, certains agriculteurs se mobilisent pour exprimer leur frustration. [...]
DOCUMENT 3
LES FILIÈRES AGRICOLES S'INTERROGENT SUR LES CONDITIONS
DE LEURS TRANSFORMATIONS
[…]
Alors que le projet de loi « pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et
alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous » entame son dernier tour de piste
parlementaire, le monde agricole reste sur sa faim. « Doit poursuivre ses efforts » pourrait être
l’appréciation de ce projet de loi. « Notre objectif premier est de repartager la valeur ajoutée au bénéfice
des agriculteurs », rappelle Olivier Allain, coordinateur des Etats généraux de l’alimentation, en ouverture
de Terre 2018. Ce qui se traduira, entre autres, par l’interdiction des reventes à perte, l’encadrement des
promotions, des indicateurs des coûts de production pour une construction inversée du prix…
Suffisant ? Pas vraiment, estime la présidente de la FNSEA. « On a un peu avancé mais beaucoup reste
à faire pour sauver le soldat Agriculture », tempête Christiane Lambert. Et de lister, le problème de la
compétitivité qui risque d’être aggravé avec la suppression des allègements de cotisations salariales ou
encore la concentration qui se poursuit dans la grande distribution. Dans un marché européen ouvert,
cette loi n’a qu’une portée franco-française. « Il ne faut pas charger la seule barque française en
obligations, que les autres pays européens n’ont pas. Sinon, nous verrons les importations à bas coût
augmenter », prévient Christiane Lambert. Car si la France veut défendre son agriculture, elle doit le faire
en respectant les textes communautaires, sous peine de voir les autres pays crier au protectionnisme
déguisé.
« L’approche juridique doit être européenne, complète Nicolas Gransard, avocat associé au cabinet Fidal.
Les textes d’application devront être précis et en phase avec le droit à la concurrence. La réforme de la
loi des contrats impose plus de transparence et de loyauté. Pour les filières agricoles, ça sera peut-être
un meilleur outil que cette loi sur l’alimentation ». « Le législateur doit tenir compte de la réforme
européenne dite « Omnibus » qui donne de nouvelles possibilités aux organisations professionnelles et
interprofessions pour parler volume et prix », complète Christiane Lambert.
S’il y a des avancées, beaucoup reste à faire pour que la ferme France se porte mieux. Par exemple pour
que les filières puissent mieux s’organiser pour faire contrepoids face à la concentration de la distribution.
« Pour travailler sur le partage de la valeur ajoutée, j’aimerais que nous, agro-alimentaire et distribution,
puissions expérimenter un cahier des charges intégrant des volumes et des prix pour un produit
différenciant sur trois ou quatre ans, pour voir si le consommateur nous suit dans cette démarche
qualitative, ce que ça apporte aux producteurs », espère Christian Couillaud, directeur général d’Even.
Reste aussi à mettre des moyens en face des ambitions. Par exemple dans la restauration collective où
la loi veut tendre à 50 % des approvisionnements « durables » dont 20 % en bio « les collectivités ont fait
des efforts mais elles arrivent à un seuil où pour faire plus, il faut des moyens », analyse Christophe
Hébert, président de l’association nationale des responsables de la restauration territoriale. Pour arriver à
20 % de bio dans les assiettes des cantines et autres maisons de retraite, le gestionnaire estime qu’il
faudrait une hausse de 30 centimes sur les 1,5 euro de coût de matière première. Et de s’interroger
« combien de maires accepteront une hausse de ce budget ? ».
Là, comme en grandes surfaces, le dernier mot restera aux consommateurs et à leurs priorités
budgétaires. « A nous, agriculteurs, d’expliquer que notre modèle agricole est vertueux, après personne,
aucune loi ne peut forcer les consommateurs dans leurs actes d’achat. Les agriculteurs sont d’accord pour
la montée en gamme de leurs produits encore faut-il que les consommateurs soient prêts à en payer le
juste prix », conclut Christiane Lambert.
Terre-net Média| Cécile Julien 11/09/2018
DOCUMENT 4
DOCUMENT 5
+
*Coût de la consommation annuelle et pour un ménage moyen d’un panier de 24
fruits et légumes achetés en GMS
« UFC-Que Choisir-Publié » » le : 29/08/2017
DOCUMENT 6
[…] Le dernier baromètre Greenflex sur les Français et la consommation responsable, réalisé
avec l’aide de l’ADEME, (l’Agence de l’Energie et de la Maîtrise de l’Environnement), montre que
les consommateurs placent les marques de la grande distribution en quatrième place sur le
podium des acteurs capables de favoriser le développement d’une « marque locale ». Là encore,
les grandes enseignes […] prennent des initiatives en ce sens : elles favorisent les produits locaux
non seulement pour l’alimentation, mais aussi pour les produits d’hygiène et de la maison. Elles
communiquent de mieux en mieux sur leurs RSE (Responsabilités Sociales et
Environnementales), affichent haut et clair en rayons leurs choix (marques locales mais aussi,
absence de produits chimiques ou nocifs, arrêt des ventes de produits liés à la maltraitance
animale).
Logiquement, les petits producteurs locaux, bio mais pas que, tirent leur épingle du jeu : ils
produisent à échelle humaine (ou animale !), sont dissociés, dans l’esprit du consommateur, des
très grands groupes industriels, et polluent moins, en matière d’acheminement des marchandises
dans les points de vente, puisqu’ils sont dans le même secteur géographique. Un partenariat
vertueux : aujourd’hui les Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises participent à hauteur de
70 % à la hausse des ventes de produits de consommation courante dans les grandes et
moyennes surfaces.
Les marques de grande distribution cherchent toutes à agrandir leur réseau de producteurs
locaux, parce que c’est cela, aussi, qui leur permet de se différencier dans un secteur où la
concurrence est redoutable : toutes, ont les mêmes marques nationales en rayons. Mais face à
l’engouement de la clientèle pour le local, chacune tente de devenir leader en la matière, au
niveau du choix et des gammes de produits. D’autant que les circuits courts sont plus rentables,
et leur permettent de rester attractives au niveau des prix pour ces produits-là.
ANNEXE A
(À compléter et à remettre avec la copie).
Source du document
Date du document
Titre du document
Idées et informations
principales
ANNEXE B
(À compléter et à remettre avec la copie).
Date du document
Titre du document
Idées et informations
principales
ANNEXE C
(À compléter et à remettre avec la copie).
Date du document
Titre du document
Idées et informations
principales
ANNEXE D
À compléter et à remettre avec la copie.
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le
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