TH3311
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Facultés des sciences économiques, des sciences de gestion, et des sciences commerciales
Thème :
ce travail.
concours.
-1-
Mes chers parents
parents
Abdelkrim
Nezha et Aissa
-2-
Sommaire …………………………………………………………………………………...3
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………6
CHAPITRE I : SYSTEME D’INFORMATION ET COMPTABILITE………………9
Introduction ……………………………………………………………………………….10
SECTION 1 : LE SYSTEME ET L’INFORMATION……………..…… …………..12
1 – Le système……………………………………………………………………………..12
2 – L’information …………………………………………………………………………15
SECTION 2 : LE SYSTEME D’INFORMATION…………………………………….25
1 – Historique et définitions du système d’information…………………………………...25
2 – Fonction et place du système d’information dans l’entreprise ………………………..26
3 – Les qualités et les composants du système d’information ……………………………27
4 – Le fonctionnement du système d’information ………………………………………...30
SECTION 3 : LA COMPTABILITE………………………………..………………….32
1 - Historique et évolution du rôle de la comptabilité ……………………………….........32
2 - Définition de la comptabilité ………………………………………………………….35
3 - Principes comptables fondamentaux ………………………………………………….36
4 - différents types de comptabilité ……………………………………………………….40
5 - Les fonctions de la comptabilité…...………………………………………………….41
SECTION 4 : LA COMPTABILITE GENERALE……………………………………45
1 - Définition de la comptabilité générale ……………………………………………......45
2 - Les objectifs de la comptabilité générale……………………………………………...52
3. La procédure comptable …………………………………………………………….....54
SECTION 5 : LE SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE ………………...59
1 - Définition et caractéristiques …………………………………………………………59
2 - Les besoins et les utilisateurs de l’information comptable …………………………...60
3 - Les objectifs et les spécificités du système d’information comptable………………...62
Conclusion…………………………………………………………………………………65
CHAPITRE II : LA COMPTABILITE ANALYTIQUE………..................................67
Introduction………………………………………………………………………………..68
SECTION 1 : LE PASSAGE DE LA COMPTABILITE GENERALE A LA
COMPTABILITE ANALYTIQUE…………………………………………………......69
-3-
1 – Définition de la comptabilité analytique ……………………………………………...69
2 – Les insuffisances de la comptabilité générale ………………………………………...70
3 – Les objectifs principaux de la comptabilité analytique ……………………………….71
4 – Caractéristiques comparées des deux comptabilités …………………………….........74
5 – Les outils de la comptabilité analytique……………………………………………….74
SECTION 2 : LA METHODE DU COUT COMPLET ……………………………….75
1 – Définition et classification des coûts …………………………………………………75
2 – Les charges ……………………………………………………………………………76
3 – La méthode des centres d’analyse …………………………………………………….79
4 – Les différentes étapes du calcul des coûts ………………………………………….....83
5 - La valorisation des sorties de stock ……………………………..……………………..84
6 – L’évaluation des produits semi-finis, des encours, sous-produits, déchets et rebuts …86
7 – Intérêts et limites de la méthode des coûts complets …………………………………91
SECTION 3 : LA METHODES DU COUT PARTIEL ET DU COUT
MARGINAL…………………………………………………………………….....……..94
1 – La méthode du coût variable « direct costing »………………………………………..94
2– Le coût variable évolué (direct costing évolué) …………………………………...…102
3 – La méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes…………………………...104
4 – La méthode du coût marginal ………………………………………………………..107
SECTION 4 : LES COUTS PREETABLIS (COUTS STANDARDS)………………111
1 – Les limites des coûts historiques …………………………………………………….111
2 – Définition et catégories des coûts préétablis ………………………………………...111
3 – Le calcul des coûts préétablis ………………………………………………………..113
4 – L’élaboration des coûts préétablis …………………………………………………...113
5 – Analyse des écarts …………………………………………………………………...116
6 – Avantages et inconvénients de la méthode…………………………………………...121
SECTION 5 : LE CALCUL DES COUTS ET LA GESTION PAR LES
ACTIVITES……………………………………………….…………………………….122
1 – Principe de la méthode ABC ………………………………………………………...122
2 – Définitions des concepts ……………………………………………………………..122
3 – Représentation de l’ABC …………………………………………………………….124
4 – Cinq étapes pour mettre en place la méthode ABC ………………………………….125
5 – Intérêt et limites de la méthode ABC ……………………………………………......128
Conclusion…………………………..…………………………………………................130
-4-
CHAPITRE III : LA COMPTABILITE ANALYTIQUE DANS UNE ENTREPRISE
ALGERIENNE………………………………………………………………………….132
Introduction………………………………………………………………………………133
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE……………………………...134
1 – Carte d’identité et historique de l’entreprise…………………………………………134
2 – Gammes de produits et clientèle …………………………………………………….135
3 – L’effectif et la formation …………………………………………………………….137
4 – La production et le chiffre d’affaires…………… ………………………………...139
5 – L’organisation du travail …………………………………………………………….141
6 – ALFON et le management de la qualité …………………………………………......146
SECTION 2 : LA COMPTABILITE ANALYTIQUE TENUE PAR ALFON….....148
1 – Le système d’information ……………………………………………………………148
2 – Objectifs de la comptabilité analytique d’exploitation ………………………………148
3 – Le système de comptabilité analytique ……………………………………………...150
4 – Méthode de détermination des coûts ……………………………………………….151
5 – La méthode des centres d’analyse …………………………………………………...151
6 – Le plan comptable analytique ………………………………………………………..153
SECTION 3 : CALCUL DU COUT DE REVIENT D’UN PRODUIT FINI ………157
1 - Caractéristiques techniques du produit : « Candélabre modèle LILIA »…………….157
2 - Données d’exploitation concernant la fabrication du candélabre LILIA …………….157
3 – Détermination du coût de production du candélabre LILIA ………………………...160
4 – Calcul du coût de production du candélabre LILIA ………………………………..177
5 – Calcul du coût de revient et du résultat analytique du candélabre LILIA …………..178
Conclusion ……………………………………………………………………………….179
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………….181
Bibliographie……………………………………………………………………...……...185
Liste des tableaux, graphiques, organigrammes …………………………………………188
Liste des figures…………………………………………………………………………..189
Table des matières………………………………………………………………………..190
-5-
INTRODUCTION
« Système d’information comptable », expression qui traduit une idée, celle que la
d’information » et « comptabilité » aux quelles nous donnons dés maintenant une première
informations"1.
Elle réunit deux branches, dont chacune a ces objectifs spécifiques : la comptabilité
analytique ».
Toute entreprise tient une comptabilité, par obligation juridique et par besoin
de preuve et de contrôle.
l’importance des services qu’elle peut rendre comme moyen de calcul économique et
1
M. Chokron et R. Reix, Planification des systèmes d’information et stratégie de l’entreprise. R.F.G ; 1987.
-6-
tenue est imposée par la loi à toutes personnes physiques ou morales ayants le statut de
l’entreprise ; elle est globale dans la mesure où elle permet de déterminer le résultat
celle-ci ne sert qu’à enregistrer, traiter, classer l’ensemble des informations relatives
aux transactions effectuées par l’entreprise, on sait ce qui y rentre, on sait ce qui sort et
on ne sait rien de la façon dont les entrées ont étaient traitées pour se transformer en
sorties ?
décisions de gestion.
l’entreprise.
pour la gestion.
Pratiquement, du fait que la comptabilité générale est imposée par la loi, celle-ci
c’est pour cela que le nombre d’entreprises qui tiennent une comptabilité analytique
-7-
Vu l’importance de ce système d’information, et face aux besoins d’informations
détaillées nécessaires pour une gestion plus efficace ; la mise en place d’un système de
comptabilité analytique de gestion est très utile et essentiel. Donc les questions que
Pour répondre à cet objectif nous avant organisé ce travail en trois chapitres :
fondements de la comptabilité,
-8-
-9-
INTRODUCTION
Toute organisation quelle que soit sa taille, et quelle que soit son domaine d’activité
ne pourra survivre que si elle dispose d’un ensemble d’informations suffisantes pour
pouvoir agir avec efficacité, c’est à dire prendre les bonnes décisions au bon moment,
l’utilité de ces informations dépend en grande partie de leur qualité ; il faut donc en assurer
la gestion de cette information. Pour gérer l’information d’une manière efficace la mise en
place d’un système d’information au sein d’une organisation est donc essentielle.
procédures qui permettent la gestion de l’information dans une organisation. Pour remplir
son rôle, le système d’information utilise plusieurs outils dont la comptabilité. Pour cela il
d’information.
moyen de collecte, de traitement et de diffusion d’informations destinées soit aux tiers, soit
Ce premier chapitre intitulé " Système d’information et comptabilité " est divisé en
d’information dans une deuxième section (sa place dans une entreprise, sa fonction, ses
- 10 -
- D’autre part, la troisièmes section intitulée " Comptabilité " est réservée à
analytique ".
qualificatif " comptable" pour étudier cette fois-ci "le système d’information
comptable".
- 11 -
SECTION 1 : LE SYSTEME ET L’INFORMATION
1 – Le système :
1 – 1 - Définition du système 2: Plusieurs définitions sont données au terme " système "
dont :
objectif donné » ;
Ce que nous retenons de ces définitions c’est qu’un système pourra être définit
comme une structure organisée réunissant plusieurs éléments différents mais qui
2
Ahmed Silem, Jean-Marie Albertini, « Lexique d’économie », Dalloz, 1999.
- 12 -
L’analyse – système distingue cinq caractéristiques du système qui peuvent être
2. une frontière,
3. un environnement,
4. un objectif,
fonctions a ces propres objectifs et moyens, mais elles doivent travailler ensemble.
ensemble pour atteindre un objectif commun qui est la survie et d’autres objectifs
économiques et sociaux.
- 13 -
1 – 3 - 1 – Les variables d’entrée : représentent l’ensemble des ressources
matériels, financières et humaines dont dispose l’entreprise ainsi que les informations en
réalisations avec les objectifs préalablement fixés, pour déterminer les écarts et prendre les
nombre de relations entre ces éléments. La complexité peut être réduite par la
décentralisation.
2. leur degré d’adaptabilité : Le système est en équilibre instable car toute apparition
3. Leur degré d’ouverture : Un système se distingue par son degré d’ouverture sur son
environnement.
3
LUCAS H.-C. Système d’information pour le management, 1987.
- 14 -
4. leur degré d’incertitude : Un système certain suppose que les relations variables
2 – L’information :
Différentes définitions ont été présentées parmi lesquelles on citera les suivantes :
prévoir l’avenir »5
• Et pour Davis, « l’information représente les données transformées sous une forme
significative pour la personne qui les reçoit ; elle a une valeur pour ces décisions et ses
actions »6
• Une autre définition est donnée à l’information : « L’information est une image
des objets et des faits : elle les représente. Elle apporte une connaissance que le
4
Cité dans « les système l’information dans les organisation », J.L le Moigne, P 14.
5
M. Dardelet et J.M Loagine « Economie d’entreprise », p30
6
Davis, Olson, Ajenstat, Peaucelle, Système d’information pour le management, Economica.
- 15 -
destinataire ne possédait pas ou qu’il ne pouvait pas prévoir. L’information réduit
l’incertitude, elle n’a de valeur que si elle a une influence bénéfique sur les décisions
nature différente dont le rôle est essentiel aux différentes phases de la prise de décision.
Données stockées
manière dont cette information est arrivée à notre niveau, et la méthode utilisée pour
transformer les données en informations, elle doit être fiable et facile à comprendre,
donc il faut faire en sorte que la bonne information arrive au bon moment et au bon
- Le contenu : L’information doit être précise et son contenu doit être utile par
rapport au besoin.
7
Catherine Lesnard, Sylvie Verbrugghe, Organisation et gestion de l’entreprise, Dunod, 1994, p.7.
8
Le petit Larousse illustré, 1996
- 16 -
Cependant, les données représentent la matière première des systèmes
d’information. Elles sont considérées comme des ressources que l’on doit gérer
« Une donnée est une observation ou un fait brut qui se rapporte habituellement à
Néanmoins, les données sont considérées comme des ressources que l’on
des données qui ont été converties sous une forme qui répond aux besoins d’utilisateurs.
Les supports de l’information sont nombreux, dont on peut repérer trois types de
supports :
d’utilisation :9
9
H. Simon, Le nouveau management, page 118
- 17 -
- Elle attire l’attention sur d’éventuels problèmes,
gestion.
combinées pour produire des résultats souhaités par l’entreprise" (Chokron et Reix).
A cet égard, l’information est nécessaire pour chaque processus existant dans
ces derniers nécessite l’utilisation des informations, et tout les moyens de collecte, de
processus.
La coordination entre les différents membres de l’organisation est assurée par des
échanges d’information.
10
M. Chokron et R. Reix, Planification des systèmes d’information et stratégie de l’entreprise. R.F.G N°;
1987.
- 18 -
L’information, un instrument de liaison avec l’environnement :
Les 3 usages de l’information que nous venons de décrire ont un caractère interne,
- Information technique
- Information économique
- Information personnelle.
2– 3 – 1 Information technique :
d’exécution des travaux. En général cette information n’est pas négligée car elle
l’organisation de son secteur, de telle sorte que chacun puisse avoir, rapidement, les
informations exactes qui lui sont nécessaires pour exécuter son travail.
- Les éléments connus avec une périodicité régulière et prévue ; ce sont ceux qui
- 19 -
- Les événements survenant avec une périodicité irrégulière :
2-3-3-Information personnelle :
Elle recouvre tous les échanges qui doivent s’établir dans une structure ou les
membres sont amenés à travailler côté. Ces échanges font partie des relations humaines.
- Les informations d’ordre comptable permettent tout à la fois d’avoir une idée
sur la situation patrimoniale d’une entreprise (ensemble de ses avoirs et de ses dettes),
sur sa capacité à dégager un profit (compte de résultat) mais permet aussi de calculer
production d’une entreprise et la demande qui lui est adressée, permet d’évaluer
l’impact d’une politique de prix ou de fournir des informations quant aux évolutions
mode de production en tenant compte des contraintes qui y sont associées (planification
des tâches…). La maîtrise de ces informations techniques est indispensable pour définir
- 20 -
techniques permet de modifier le plus rapidement possible l’organisation du système
claire des fiches de poste (qui fait quoi, sous le contrôle de qui…) soit au travers de la
connaissance des droits et devoirs relatifs à ces différents acteurs (code du travail…).
s’explique aussi par le rôle que cette information joue au niveau d’une entreprise.
- 21 -
Figure 1 : Les sources d’information
Auprès
Dans l’entreprise des groupes avec
lesquels elle
travaille
Administration Direction générale
Groupe
professionnels
Les sources
d’information
pour l’entreprise
se trouvent
Librairies Bibliothèque
- 22 -
2 – 5 – Le rôle de l’information pour l’entreprise :
L’information joue un triple rôle dans une entreprise :
possible dès qu’une entreprise souhaite prendre une décision que celle ci soit
opérationnelle ou stratégique. D’une part, une décision ne sera pertinente que si elle
récentes. D’autre part, par ce que cette collecte d’information permet de définir le plus
décision.
- Après la prise de décision : Il ne faut pas oublier que l’entreprise doit être
capable, après avoir pris une décision de la transmettre à l’ensemble des membres de
peut amener les membres de l’entreprise à agir dans le sens contraire au but poursuivi
décisions prises dans le passé ce qui nécessite de déterminer des critères d’évaluation
- 23 -
Comme nous le voyons, disposer d’informations est fondamental pour l’entreprise,
mais ceci ne se limite pas à la mise en place d’un système de collecte d’information,
encore faut-il que l’entreprise soit en mesure d’exploiter correctement les informations
ainsi disponibles. Ceci passe par la mise en place d’un véritable système d’information.
- 24 -
SECTION 2 : LE SYSTEME D’INFORMATION
Le concept de système d’information est apparu au Etat-Unis dans les années 1960
sous le nom de Management Information Systems (MIS), avec l’utilisation des ordinateurs
dans les travaux de gestion. Cette évolution technologique a conduit les chercheurs à
l’informatique à la gestion, cependant il ne faut pas oublier qu’il existe des systèmes
système d’information, car l’informatique n’est qu’un support technique des systèmes
d’information.
d’information :
informations circulant dans l’entreprise, ainsi que les procédures de traitements et les
11
LUCAS H.-C. Système d’information pour le management, 1987
12
DUMOULIN C, Management des systèmes d’information, Editions d’Organisation, 1986
- 25 -
• Une autre définition est présentée par S. ALTER : « Un système d’information est
• Davis et Olson (1985) ont proposé une définition qui sert toujours de références et
il assiste des hommes au sein d’une organisation, dans des travaux d’exécution, de
considère l’organisation comme un système dont lequel on peut distinguer trois sous-
services…).
13
S. ALTER, Information Systems : a Management Perspective, Benjamin Cummings Publishing Company,
2e edition, 1996, p.2
14
Encyclopédie de contrôle de gestion
- 26 -
- Le système d’opérations : ce système regroupe les actions qui permettent la
cependant un système d’information a une triple finalité, il constitue une aide aux
externe).
- 27 -
- Un système d’information doit permettre de connaître le présent,
de qualité et de coût.
la fois :
informations ;
centrale, papier,..).
comporte des ordinateurs, les logiciels représentent l’ensemble des programme nécessaires
manuelles.
* Les données : Ce sont les informations brutes collectées et qui seront traiter pour
- 28 -
Figure 2 : Les composants d’un système d’information
Matériels
(Machines, supports, Traiter des informations
SYSTEME (Transformer)
etc.) D’INFORMATION
Pour …
Logiciels
et procédures Stocker des informations
(Programme, méthodes) (Conserver)
Données
(Connaissances, Communiquer des informations
informations) (Diffuser)
Source : Robert REIX, Système d’information et management des organisations, vuibert, 1998,
page 76.
- 29 -
4 – Le fonctionnement du système d’information :
Collecte de l’information
Saisie de l’information
Traitement de l’information
Diffusion de l’information
Il faut pour cela identifier de manière précise complète les sources internes et externes
décision.
Il faut par la suite saisir les informations c’est à dire les enregistrer sur divers supports
de manière à pouvoir les conserver. Ceci nécessite souvent au préalable de définir les
modalités de cette saisie (quelle information saisir, de quelle manière, sur quel support
etc…). Exemple : la saisie d’un appel téléphonique doit comprendre le jour et l’heure de
l’appel, la qualité du message (urgent, non urgent), l’origine du contact, le nom du contact,
- 30 -
sa fonction, le contenu du message, les coordonnées du contact. L’ensemble de ces
informations peut donner lieu à la rédaction d’un formulaire type de prise de message
- Traitement de l’information :
informations-clés utiles à l'entreprise. Car l'un des problèmes rencontrés par un décideur
est l'existence d'un flux d'informations de plus en plus importants qu'il est indispensable de
savoir classer et hiérarchiser selon leur degré d'importance pour n'en retirer que les
Ce qui ne faut pas oublier que l'utilité de la mise en place d'un système d'information
réside dans sa capacité à donner des éléments indispensables à la prise de décision. Il est
l'entreprise.
- 31 -
SECTION 3 : LA COMPTABILITE
et les utilisateurs de l’information comptable comme nous l’avons vue sont nombreux. Il
sera utile, avant d’aborder l’étude du rôle, des principes, et les outils de la comptabilité, de
liées au développement du commerce et de l’industrie. Dés que les Hommes ont échangé
des biens, ils ont cherché à conserver des traces de leurs transactions et de leurs résultats.
Les archéologues ont retrouvés dans les civilisations égyptiennes et romaines, des formes
la comptabilité.
Après le Moyen Age, l’apparition de la notion ''capital productif '', selon laquelle le
commerce doit permettre de créer un capital complémentaire qui peut être réemployé, ainsi
que l’apparition des premières banques et le développement du crédit ont fourni les bases
La nécessité de tenir '' des comptes de personnes '' (les créances et les dettes des
l’ensemble des biens possédés et enfin un compte retraçant les gains et les pertes
- 32 -
monétaires. Cet ensemble de comptes a conduit à l’élaboration du système dit de '' la partie
double ''.
Les historiens estiment que la comptabilité à '' partie double '' est apparue vers 1340
à Gênes (Italie) ; mais elle ne s’est développée qu’à partir du 14 eme siècle en Italie du nord,
et ce n’est qu’en 1494 qu’en est publié le premier ouvrage du mathématicien italien Luca
Pacioli sous le titre " Summa de arithmetica, geométria, proportioni et proportionalita ", et
Le commerçant achète pour revendre, le marché lui permet donc d’avoir toutes les
informations nécessaires pour prendre des décisions. Par contre, l’industriel, achète,
embauche, transforme, et ne revend qu’a l’issu d’un processus plus ou moins complexe. La
comptabilité de ces flux internes lui devient indispensable pour prendre des décisions. La
comptabilité industrielle, appelée plus tard " comptabilité analytique ", est née de ce
besoin. C’est la révolution industrielle qui a fait apparaître chez les entreprises, un besoin
de mesurer leur activité par le calcul des coûts et des prix de revient.
utilisateurs externes sur le résultat des opérations, pour cela les renseignements sont
- 33 -
fournis dans des états financiers qui doivent être claires et compréhensibles, d’où la
Sur le plan interne, les entreprises commencent à s’intéresser aux prévisions, le rôle de
de leur réalisation. Le rôle d’information de la comptabilité était donc tout d’abord limité à
internes des chefs d’entreprises). Ce rôle d’information s’est trouvé élargi aussi par les
internationale des comptabilités était posé. Les deux seules solutions proposées sont, pour
L’IASC est un organisme privé fondé en 1973 par les organismes comptables de dix
d’implanter et de faire fonctionner un système comptable fiable dont les éléments sont les
suivants :
- 34 -
- des exigences de présentation et de publicité ;
2 – Définition de la comptabilité :
nation »15
intéressés. »17
15
Source : Rapport de présentation du PCN
16
source : Ahmed Silem, Jean-Marie Albertini, Lexique d’économie, Dalloz, 1999.
17
PCG. P. VII, citer par : Pierre LASSEGUE, Gestion de l’entreprise et comptabilité, Dalloz.
- 35 -
On pourra dire que la comptabilité est un élément essentiel du système
l’information chiffrée qui circule dans une entreprise ainsi que la communication de cette
et le véhicule de l’information :
• Principe 1 : Compétence.
• Principe 2 : Entité.
18
Pierre LASSEGUE, Gestion de l’entreprise et comptabilité, Dalloz, page 252-254.
- 36 -
• Principe 8 : Bonne information, ou transparence.
• Principe 10 : Non-compensation.
• Principe 12 : Régularité.
• Principe 14 : Sincérité.
Ils sont subdivisés en deux sous-ensembles particuliers à chacune des deux grandes
tournée vers le passé ; le bilan décrit l’aboutissement actuel d’une histoire passée ; il
- 37 -
a) Règles juridiques :
• Principe 25 : Classement par nature des charges et des produits (lié avec le principe
• Principe 27 : Nominalisme.
• Principe 31 : Dissymétrie.
• Principe 34 : Prudence.
• Principe 35 : Réalisation.
d) Contraintes de périodicité :
- 38 -
• Principe 38 : Ventilation des charges et des produits entre exercices suivant leur
engagement.
l’exercice suivant.
comptabilité ; elle est tournée vers l’avenir ; le bilan décrit les conditions actuelles de
l’activité future :
a) Principe existants :
analytique.
• Principe 49 : Classement des produits par origine et des charges par destination.
- 39 -
4 – Différents types de comptabilité :
- La comptabilité nationale
- La comptabilité publique
- La comptabilité privée.
quantitative des flux liés à l’activité des différents agents de l’économie nationale et des
relations qu’ils entretiennent avec le reste du monde. C’est un instrument d’information sur
4 - 2- La comptabilité publique :
Elle représente l’ensemble des règles concernant la gestion des finances publiques,
elle détermine les obligations et la responsabilité des ordonnateurs et des comptables dans
publiques).
4 – 3 - La comptabilité privée :
usage interne pour la gestion propre de l’entreprise, la seconde est, d’un coté un système
d’information pour le public externe de l’entreprise, et d’un autre coté, elle représente un
- 40 -
- La comptabilité générale : (ou financière) sa tenue est imposée par la loi, elle
résultat.
d’information comptable non imposée par la loi qui permet de calculer les coûts d’un
leur besoin d’information, le rôle de la comptabilité est devenu plus important, elle remplie
5 – 1 – La fonction patrimoniale :
Elle concerne à peu prés exclusivement la comptabilité générale (ou financière), car
l’entreprise, elle permet : le contrôle des caissiers (de l’encaisse, des dépenses, des
recettes), contrôle des magasiniers (des stocks, des réceptions, des livraisons). C’est une
garantie contre les malversations, détournements, vols, par le personnel et par les clients.
C’est aussi un moyen de suivre l’évolution des grandes masses de chiffres, de repérer les
Pour les associés et les partenaires, et tout les acteurs de la vie économique, la
comptabilité lès rassure et leur apporte sécurité et confiance, en leur apportant une
- 41 -
information fiable. Elle assure la protection des créanciers, des banquiers, elle surveille la
patrimoine, elle est principalement au service des partenaires de l’entreprise, et l’aide aux
Nous avons vus que les utilisateurs de l’information comptable traitée par la
comptabilité :
- Contrôle de la caisse,
- Evaluation de l’entreprise,
- Assiette de l’impôt,
- 42 -
- Mémoire, preuve,
- Protection du patrimoine,
comptabilité générale bien sur. Les besoins d’information des dirigeants ont augmenté, la
aux dirigeants.
différents choix, elle fournit une base de calcul et elle éclaire la décision. Après la décision,
elle en mesure les conséquences et évalue les performances, et prévoit le future. Elle
- Mesure de l’autofinancement,
- 43 -
- Mesure des coûts,
- Contrôle du développement,
- Etablissement de devis,
- Diagnostic et évaluation,
- Etude du marché,
- Prévisions,
- Mesure du rendement,
- 44 -
SECTION 4 : LA COMPTABILITE GENERALE
permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées et présenter des états
reflétant, à leur date d’arrêté, une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
Les données de base traitées en comptabilité générale ont pour origine un flux
économique. Les flux économiques naissent des échanges entre l’entreprise et son
environnement.
On distingue les flux réels (entrées et sorties de biens et services) et les flux
- 45 -
Figure 4 : Les flux économique à l’origine des opérations comptables
Salaires
Salariés
Travail
Fournisseurs
Vente de biens et
Prêts services
Impôts et taxes
Etat
Services publics (subventions…)
Apports de capitaux
Propriétaire
s
Prélèvements et dividendes
Source : Robert REIX, Système d’information et management des organisations, vuibert, 1998, page 76.
- 46 -
1 – 2 – Les traitements comptables :
Les factures, les chèques, les traites, et bien d’autres documents constituent les
Ces pièces justificatives sont classées par catégories d’opérations (achats, ventes,
règlements…), puis saisies et enregistrées, grâce à des moyens informatiques, dans des
registres comptables (des journaux et des comptes). Ce travail est effectué, au jour le jour,
le plus souvent.
• Connaître à tout moment la position de trésorerie (la trésorerie est constituée par
résultat, et annexe.
Documents de synthèse
(Comptes annuels)
- 47 -
1-3-1 - Le bilan :
date donnée, des ressources de l'entreprise (passifs) et de leurs affectations (actifs). Selon
les législations, les postes d'actif sont classés par ordre croissant ou décroissant de liquidité
ACTIF PASSIF
- Immobilisations financières
l'entreprise.
- 48 -
• Investissements immatériels (fonds de commerce, logiciels
informatique,…) ;
bureau,…) ;
créances sur les clients et autres débiteurs, trésorerie disponible en banque, chèques
postaux et caisse).
suivante :
ACTIF PASSIF
- 49 -
1-3-2 - Le compte de résultat :
l’entreprise pour la durée d’un exercice comptable. Il permet de regrouper les charges
(emplois définitifs) et les produits (ressources définitives), et d’en calculer le solde qui
les pays.
Le tableau des comptes de résultats selon le plan comptable national est présenté sous la
forme suivante :
- 50 -
Les comptes de produits (classe7) présentent des soldes créditeurs
la forme suivante :
Désignation Montant
70 Ventes et produits annexes
72 Variation stocks produitts finis et en-cours
73 Production immobilisée
74 Subvention d’exploitation
I PRODUCION DE L’EXERCICE
60 Achats consommés
61 Services extérieurs
62 Autres consommations
II CONSOMMATION DE L’EXERCICE
III VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I – II)
63 Charges de personnel
64 Impôts, taxes et versements assimilés
IV EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
75 Autres produits opérationnels
65 Autres charges opérationnelles
68 Dotations aux amortissements et aux provisions
78 Reprise sur pertes de valeur et provisions
V RESULTAT OPERATIONNEL
76 Produits financièrs
67 Charges financières
VI RESULTAT FINANCIER
VII RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOT (V + VI)
695/698 Impôts exigibles sur résultats ordinaires
692/693 Impôts différés (variations) sur résultats ordinaires
VIII RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
77 Eléments extraordinaires (produits)
67 Eléments extraordinaires (charges)
IX RESULTAT EXTRAORDINAIRE
X RESULTAT NET DE L’EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalences
XI RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE19
Dont part des minoritaires
Part du groupe
1-3-3 – L’annexe :
19
A utiliser uniquement pour le présentation d’états financiers consolidés.
- 51 -
2 – Les objectifs de la comptabilité générale :
Fournir un
instrument de
régulation
sociale
Mesurer la
richesse créée Fournir un
par l’entreprise moyen de
et contrôler son preuve dans la
partage vie des affaires
Finalités de la
comptabilité
générale
- 52 -
2 – 1 – Mesurer la richesse créée par l’entreprise et contrôler son partage :
droits pécuniaires :
En tant que mémoire écrite des transactions réalisées par l’entreprise, il est naturel
que la comptabilité puisse être utilisée comme moyen de preuve dans la vie des affaires.
Cela est réalisé par le fait de l’obligation de tenir des comptes selon des règles formelles
des fournisseurs par exemple) mais aussi des décisions qui engagent l’entreprise à moyen
mesurer et analyser à posteriori le résultat de ces décisions. Les états financiers permettent
- 53 -
Les associés sont bien évidemment les premiers intéressés par les comptes annuels
qui doivent être soumis chaque année à leur approbation en assemblée générale.
comptes annuels pour que les préteurs étudient le niveau de risque associé à la demande.
Les états financiers des entreprises sont utilisés comme base pour réaliser des
économiques croient fortement en la capacité des chiffres à représenter le réel. Dans les
d’échange économique ; c’est donc pour cette raison qu’elle est normalisée, réglementée et
contrôlée.
3 – La procédure comptable :
Comme nous l’avons vue, la comptabilité doit remplir plusieurs fonctions très
différentes : elle n’est pas seulement un moyen de gestion, elle doit remplir aussi un rôle
juridique de preuve et de garantie. Pour cela toute entreprise doit suivre une procédure
- 54 -
Figure 6 : Schéma de la procédure comptable
Exploitation de la
Faits ou documents écrits Classement chronologique Classement méthodique comptabilité
constatant les faits et enregistrement des Vérification par la balance dans le grand livre La situation : bilan
opérations au journal Le résultat : compte de
résultat.
Balance
Bilan
Compte de résultat
∑= ∑
- 55 -
Source : Pierre Lassègue, Gestion de l’entreprise et comptabilité, Dalloz, 1996, P. 54
Nous définirons20 dans ce qui suit définir les principaux documents comptable crées
économique concernant la vie d’une entreprise. Chaque compte reçoit toutes les
› Dans la colonne gauche du compte, on porte les écritures dites de débit. Le terme
Les sommes portées en débit dans un compte, c'est-à-dire inscrite dans la colonne des
› Dans la colonne droite du compte, on porte les écritures dites de crédit. Le terme
soustraction. Les sommes portées en crédit dans un compte, mesurent une sortie
Le compte
Débit Crédit
20
Med zine Khaf rabi, techniques comptables, Berti édition, 1992
- 56 -
- Le journal : Le journal est un tableau qui permet à partir d’une pièce justificative,
Pour chaque opération enregistrée, les informations suivantes doivent être présentées :
› la date de l’opération,
nécessaires.
Le journal
Date de l’opération
entreprise.
livre, et indiquant pour chacun d’eux le numéro, le nom, le total des sommes portées au
débit, le total des sommes portées au crédit, et les soldes débiteurs ou créditeurs. La
- 57 -
balance n’est pas imposée par la loi, elle peut être établie à tout instant, mais elle est
La balance
Sommes Soldes
N° Cpte Noms des comptes Débit Crédit Débit Crédit
Totaux
- 58 -
SECTION 5 : LE SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE
global de l’entreprise, spécialisé dans le traitement d’une information spécifique pour laquelle
sur le plan interne et sur le plan externe, c’est un support de communication de l’entreprise
monétaires (information financière) ; il s’appui enfin sur les principes de chacune des
branches de la comptabilité :
comptabilité analytique.
21
Davis, Olson, Ajenstat, Peaucelle, Système d’information pour le management, Economica.
- 59 -
2 – Les besoins et les utilisateurs de l’information comptable :
L’information comptable généralement présentée dans les états financiers est une aide
Dans une étude menée au Canada en 1988, E. Stamp recense treize catégories de
emploi) ;
- évaluer la solvabilité ;
- évaluer la liquidité ;
- faciliter la répartition des ressources pour les actionnaires, les créanciers, et les
pouvoirs publics ;
Il manque maintenant de relier cette typologie des besoins d’information à celle des
- 60 -
2 – 2 – Les utilisateurs de l’information comptable :
Des recherches ont été menées aux Etats-Unis dans les années 1970 et plus récemment
l’information comptable dont : des dirigeants, des actionnaires et créanciers, des clients et
salariés, des analystes financiers, des investisseurs, des chercheurs, des pouvoirs publics et
interne, mais ce rôle peut être important en absence d’une véritable comptabilité
d’augmentation du capital…).
- Les tiers : Les banquiers, les fournisseurs, les clients ont besoin d’accéder
décision d’octroi d’un prêt ou de crédit. Pour les clients, il s’agit surtout,
- 61 -
générale, cette information financière est largement diffusée, et tout partenaire à
principale d’information, d’une part leur contact personnel et d’autre part les
l’entreprise, qui est transmise à cette dernière à travers les états financiers qui sont
comptables ;
- 62 -
- la diffusion des informations ou la sortie des informations, sous forme, par
l’entreprise avec ses partenaires, comme par exemple, les clients, les fournisseurs, les salariés,
l’Etat, les institutions financières, les actionnaires ; il retient aussi des opérations internes
comme les dépréciations de valeurs enregistrées dans les amortissements et les provisions.
relatives par exemple à la transformation des matières premières en produits finis, le calcul
des coûts des produits aux différents stade de transformation. Ces opérations sont traitées par
comptable.
Source : Robert REIX, Système d’information et management des organisations, Vuibert, 1998.
- 63 -
La comptabilité apparaît donc, comme l’outil indispensable du système d’information
comptable, dont le rôle est la gestion de l’information financière. Après avoir rappelé que tout
l’entreprise, aux principes comptable, puis aux documents de synthèse produits par la
- 64 -
CONCLUSION
La comptabilité est un outil essentiel du système d’information et non pas le seul. Elle
a pour objet de donner des informations sur l’entreprise. Cette information est d’abord
destinée aux dirigeants et aux associés et actionnaires de l’entreprise, qui sont les plus
concernés par l’activité de l’entreprise. Cette information intéresse ensuite les tiers qui
travaillent avec l’entreprise (les fournisseurs, les clients, les organismes financiers, l’Etat à
Ces différentes catégories d’agents économiques sont directement touchées par les
qui donne une représentation patrimoniale de l’entreprise et décrit les relations de l’entreprise
avec l’extérieur. L’entreprise a également besoin d’informations internes, qui lui permettront
de prendre des décisions en matière de gestion. Il faudra noter donc, que le mode de
› L’analyse financière :
l’établissement de l’impôt sur les bénéfices, et sont exigés par les banques lors des décisions
- 65 -
› La comptabilité analytique :
problème lorsque l’entreprise a de multiple produits dont certain peuvent être non rentables.
Mais comment les découvrir ? Par la comptabilité analytique bien sûr, qui, grâce à une
analyse fine des opérations, permettra de déterminer des coûts et des résultats par produit ou
par activité.
- 66 -
- 67 -
INTRODUCTION
d’organisation de l’information financière, elle permet de présenter des états reflétant une
l’entreprise, son objectif principal est d’équiper le décideur pour qu’il soit en mesure de
trouver rapidement et efficacement les réponses à ces problèmes de gestion, dont on peut citer
à titre d’exemple :
- Sur quels points nos prévisions ne se sont-elles pas vérifiées ?pourquoi ? quel est
l’écart ?
analytique avant de commencer l’étude des différentes méthodes d’évaluation des différents
coûts.
- 68 -
SECTION 1 : LE PASSAGE DE LA COMPTABILITE GENERALE A LA
COMPTABILITE ANALYTIQUE
fournit par la comptabilité générale, et des informations sur les conditions d’exploitation des
1. « La comptabilité analytique est un mode de traitement des données dont les objectifs
D’une part :
- Expliquer les résultats en calculant les coûts des produits (biens et services) pour les
D’autre part,
D’une manière générale, elle doit fournir tous les éléments de nature à éclairer la prise de
décision » 22.
accumulant et traitant des données sur les consommations de ressources, et en les transmettant
22
Plan Comptable Général (1982-titre III), cité dans :claude alazard et sabine sépari, contrôle de gestion,
dunod,2001.
- 69 -
aux décideurs pour éclairer leur choix de plan d’action dans le cadre d’une analyse coût-
bénéfice. La comptabilité analytique est donc une branche des sciences de la décision, c’est
l’entreprise, et les informations qu’elle fournit sont elles-mêmes sujettes à une analyse coût-
comptabilité analytique que ce qu’elle sera susceptible de lui rapporter dans l’amélioration de
la décision »23.
Le problème ne se pose pas lorsqu’il s’agit d’une entreprise mono produit : dans ce cas la
contribution de ce produit au résultat est calculable sans difficulté : c’est le résultat lui-même.
La comptabilité générale ne permet pas donc de connaître le résultat par activité. Or dés que
auxquelles elle ne peut pas répondre par ses propres moyens même s’il s’agit d’une entreprise
mono produit.
23
Michel Lebas, « Comptabilité analytique de gestion », Nathan, 1986, page 13
- 70 -
Troisième problème : La comptabilité générale permet un contrôle à posteriori de la gestion
globale, et non un contrôle dynamique et décentralisé du type contrôle -régulation. Car l’une
des finalités essentielles de la comptabilité générale est de rendre compte de ce qui s’est passé
produits et des services proposés par l’entreprise à la clientèle. Dans cet axe la comptabilité
analytique constitue un outil de calcul, elle permet aux entreprises la connaissance des coûts
de revient des produits, nécessaire pour la fixation de leur prix de vente. La comptabilité
analytique devient aussi un aide à la comptabilité générale dans la mesure ou elle permet
d’évaluer certains éléments du bilan (stocks des produits finis, semi-finis, en-cours, les
- 71 -
- Le contrôle des consommations par comparaison avec les prévisions ;
Le schéma ci-après montre le double rôle que joue la comptabilité analytique dans le
processus de décision :
- A fin que la direction puisse prendre toutes décisions utiles et organiser leurs mises
en œuvre, la comptabilité analytique doit lui fournir les informations nécessaires en matière
de coûts préétablis.
résultats réels, et effectue un rapprochement avec les coûts et résultats préétablies, elle
calcule les différences et les responsables chercheront leurs causes (erreurs dans le processus
actions correctives de sorte les mêmes erreurs ne se produisent plus dans l’avenir. La
comptabilité analytique fourni donc aux managers un modèle économique qui leur permet de
- 72 -
Figure 8 : Rôle de la comptabilité analytique dans le processus de décision
DIRECTION
COMPTABILITE ANALYTIQUE
Contrôle Constate
- 73 -
4 – Caractéristiques comparées des deux comptabilités :
formelle approchée
A fin de remplir son rôle la comptabilité analytique procédera à une analyse des coûts
par des méthodes qui se distinguent les unes des autres suivant la manière de traiter les
- 74 -
SECTION 2 : LA METHODE DU COUT COMPLET
L’analyse des coûts est un mode de traitement de l’information dont les objectifs
- déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan (stocks par exemple) ;
- expliquer les résultats en calculant les coûts des produits pour les comparer aux prix de
vente correspondants.
D’une manière générale, elle doit fournir tous les éléments de nature à éclairer les
Les charges sont les valeurs financières que dépense l’entreprise pour bénéficier des
services des tiers. Les charges sont classées par nature dans la comptabilité générale, et
Un coût est une somme de charges relatives à un centre de coût de l’entreprise (coût
Selon le stade :
24
Jacques MARGERIN, Gérard Ausset, Comptabilité analytique, les éditions d’organisation, 1990.
- 75 -
Selon le champ d’application :
Selon le contenu :
- Coût complet (ce coût incorpore l’ensemble des charges supportées par un
produit),
- Coût partiel (ce coût incorpore seulement certaines charges spécifiques :coût
- Coût constaté (le calcul intervient après les faits : calcul à posteriori),
2 – Les charges :
élément d’information non négligeable pour piloter une entreprise et en contrôler sa gestion.
Mais l’évaluation du coût complet n’est pas une tache facile, car il y a le problème de la
Les charges prises en compte pour le calcul des coûts dans la comptabilité analytique ne
- 76 -
Les charges incorporables :
leur nature dans la classe 6 (selon le plan comptable national), et qui seront incorporé dans le
C’est les charges qui sont enregistrées dans la comptabilité générale et qui seront
exceptionnelles, il faudra aussi exclure toutes charges qui correspondent à des exercices
antérieurs.
sont pas enregistrées dans la comptabilité générale, mais ils seront inclues dans le calcul des
- 77 -
2 – 2 – Définition des charges directes et charges indirectes 25:
Les charges directes sont celles que l’on peut affecter directement à un objet de coût
sans analyse ou calcul préalable, elles concernent un produit bien déterminé, on distingue
Ce sont des charges qui ne sont pas affectables directement à un objet de coût, elles
nécessitent un calcul intermédiaire pour être imputées aux coûts. Les charges indirectes ne
sont pas liées directement au produit fabriqué (les salaires des responsables d’atelier, gérant,
Affectation directe
Charges
directes OBJET DE
Charges de COUT
Comptabilté (Coûts,
analytique coût de
Charges affectation imputation revient)
indirectes TRAITEM
- ENT
Source :Didier Leclère, Comptabilité analytique, Analyse, prévision et contrôle des coûts, Eyrolles Université,
1991
25
Abdellah Boughaba, Comptabilité analytique d’exploitation, Berti édition.
- 78 -
3 – La méthode des centres d’analyse :
Le coût complet d’un produit ou service est composé des charges directes propres à ce
produit ou service et d’une quot - part de charges indirectes. S’il est relativement facile de
déterminer les charges directes, la répartition des charges indirectes nécessite un traitement.
charges indirectes, le but est d’obtenir rapidement le coût exact d’un produit.
compartiment d’ordre comptable dans lequel sont groupés, préalablement à leur imputation
aux coûts et prix de revient intéressés, les éléments de charges qui ne peuvent être directement
Le plan comptable général de 1986 définit le centre d’analyse comme : « une division
de l’unité comptable, ou sont analysés des éléments de charges indirectes préalablement à leur
On peut classer26 les centres d’analyse selon les grandes fonctions auxquelles ils sont
- Centre de financement
26
plan comptable général de 1986, cité dans : claude alazard et sabine sépari, contrôle de gestion, Dunod, 2001.
- 79 -
- Centre de gestion de personnel
- Centre d’approvisionnement
- Centre de production
- Centre de distribution
consommée ….).
pour lesquels aucune unité d’œuvre ne peut être définie. Dans ce cas l’unité qui
permet l’imputation des coûts est une unité monétaire (dans ce cas l’imputation
est réalisée par un pourcentage appelé taux de frais égal au coût du centre
A l’intérieur des centres opérationnels, on distingue les centres principaux des centres
auxiliaires.
- 80 -
Les centres auxiliaires : Ils jouent un rôle secondaire car il n’ont pas de relation
directe avec le produit, leur coût sera cédé aux autres centres, ils fournissent des
La méthode des centres d’analyse consiste à répartir les charges indirectes dans les
Répartition secondaire : Consiste à répartir les charges des centres auxiliaires entre
Les prestations réciproques : Les centres auxiliaires peuvent réaliser des prestations
destinées aux centres principales mais aussi à d’autres centres auxiliaires, c’est des
prestations réciproques.
C’est un tableau à double entré, qui comporte un certain nombre de colonnes verticales
qui représentent les différents centres dans l’entreprise, et un certain nombre de lignes
horizontales ou sont classées les charges par nature, ces charges doivent être répartis entre les
- 81 -
différents centres. Cette répartition s’effectue à l’aide d’un critère fixé à l’avance, appelé clé
Répartition secondaire
Montant après
répartition secondaire 0 0 Y1 Y2 Y3
Nature d'unité d'œuvre kg matiere H main quantites
pre achete d'œuvre vendues
Nombre d'unites
d'oeuvres A B C
Cout unitaire= Y1/A Y2/B Y3/C
Y/Nb d'unites =CU1 =CU2 =CU3
Les charges indirectes ont imputées aux différents coûts en fonction d’une unité
L’unité d’œuvre : L’unité d’œuvre est l’unité physique de mesure dans un centre
d’analyse servant à imputer le coût du centre d’analyse aux coûts des produits
- L’heure de main d’œuvre pour les ateliers oû la main d’œuvre est le facteur
essentiel ;
- 82 -
- Le poids des matières consommées ;
Le coût des unités d’œuvres est calculé en divisant le total des charges du centre après
Le taux de frais : Il est utilisé dans les centres de structure ou il n’est pas possible de
déterminer une unité de mesure physique. Il est obtenu en divisant les charges du
Les coûts d'un produit sont hiérarchisés : Le coût d’achat est inclus dans le coût de
- 83 -
Le coût d’achat : Il est constitué par le prix d’achat des matières premières ou
d’approvisionnement.
pour la fabrication et valorisés au coût des sorties du stock (voir point infra)
Le coût de revient : Est constitué par le coût de production des produits vendues
d’un produit donné est obtenu en comparant son prix de vente et son coût de revient :
Dans la plupart des cas, les entrées de stock sont valorisées à leur prix d’acquisition.
Le problème qui se pose donc est : comment valoriser les quantités du stock qui sort des
la vente. Les méthodes de valorisation des sorites de stock sont nombreuses, mais quelle que
- 84 -
- Les entrées comprennent la quantité du stock achetés ou produite.
Les sorties de stocks sont valorisées en fin de période, généralement la fin du mois, à un
coût qui correspond à la moyenne pondérée des coûts des entrées, y compris le coût de stock
initial.
Dans ce cas on calcul le coût unitaire moyen pondéré après chaque entrée de stock, au lieu
Cette méthode s’appelle également FIFO (First In, First Out) ou la méthode
d’épuisement des lots, elle consiste à valoriser les orties de stock en valeur du stock le plus
- 85 -
Cette méthode ne nécessite pas le calcul du coût unitaire moyen car les sorties sont
valorisées au coût du stock qui rentre le premier au magasin de l’entreprise ; ce qui présenta
un grand avantage car elle ne nécessite pas un suivie administratif complexe des stocks pour
Dans certain secteurs industriels (comme la fabrication des produits alimentaires par
exemple), il est indispensable d’utiliser la méthode FIFO, en raison de la durée de vie limitée
de certains produits.
Cette méthode s’appelle également LIFO (Last In, First Out), c’est l’inverse de la
précédente, car elle consiste à valoriser les sorties de stock en valeur du stock le plus récent
jusqu’au plus ancien, c'est-à-dire le stock qui rentre en dernier au magasin de l’entreprise.
Dans ce qui précède, on ignoré l’existence des produits en-cours de fabrication, des
problème qui se pose alors, c’est comment évalué ces différents produits, et comment évalué
qui est destiné à entrer dans une nouvelle phase du cycle de production qui le transformera en
produit fini.
- 86 -
Après chaque phase de la fabrication, le produit semi-fini peut être ou non stocké en
Le calcul du coût des produits semi-finis se fait de la même façon que dans le calcul
des produits finis (coût d’achat de la matière première consommée majoré des charges
en fin de période comptable au moment du calcul du coût. Ils sont en cours de fabrication et
ont déjà consommé des ressources de l’entreprise (matières, main-d’œuvre, frais de centre).
Les en-cours concernent donc : des produits, des travaux et des services.
La valeur comptable des produits finis fabriqués est évaluée grâce à la relation
suivante :
A partir d’une fiche des coûts : Un suivi au moyen d’une fiche de coûts est envisagé,
- 87 -
- Ce forfait peut être global : par exemple 50 en-cours dont le degré d’avancement
6 – 3 – Les sous-produits :
Ce sont des éléments obtenus accessoirement aux produits principaux. On les appelle
Plusieurs procédés sont utilisés pour évaluer le coût de production des sous-produits :
produit ;
- 88 -
- La marge de bénéfice est le bénéfice attendue après la vente du sous-produit,
du produit principal.
production du sous-produit
6– 4 – 1 – Les déchets :
l’état des matières premières (les copeaux de bois d’une menuiserie par exemple). On
Les déchets perdus : Ce sont des éléments sans aucune valeur d’usage marchande.
transport…). Ces frais sont imputables au coût de production des produits finis
concernés.
Coût de production des produits finis = les charges globales de production + les frais des
déchets perdues
- 89 -
Les déchets récupérables (mais non vendables) : Ce sont des éléments qui ont une
valeur d’usage interne, ces déchets seront traités pour lés utilisés comme matière
Le coût de production des produits finis = les charges globales de production – la valeur des
déchets récupérables
les déchets récupérables et vendables : ce sont des éléments ayant une valeur d’usage
interne et une valeur marchande externe à l’entreprise, c'est-à-dire que c’est des
déchets qui seront vendues, leur valeur est calculée de la façon suivante :
Le coût de production des déchets vendables = le prix de vente probable des déchets – les
Le coût de production des produits fini = les charges globales de production – le coût de
6– 4 – 2 – Les rebuts :
Les rebuts sont des produits qui, au stade de leur fabrication ou au stade final, se
révèlent impropre à une utilisation ou un écoulement normale (des pièces cassées, des
proviennent des conditions de fabrication. Les rebuts sont traités de la même façon que les
déchets.
- 90 -
7 – Intérêts et limites de la méthode des coûts complets :
Si le coût complet apporte au gestionnaire des informations utiles aux décisions de gestion, il
comporte des limites qui sont dues au coût complet même et des limites inhérentes au modèle
• la méthode de coût complet est la seul qui aboutisse au coût de revient puis au
résultat par produit, famille de produits ou activité. Elle permet donc au gestionnaire
rentabilité de l’exploitation.
• Le coût complet est un des indicateurs qui permettent de définir la politique de prix.
• Les entreprises qui travaillent sur devis doivent être en état de construire un coût
• Les postes de stocks et d’immobilisations fabriquées par l’entreprise pour elle même
indirectes, elle compromet la vérité des coûts lorsque le volume des charges indirectes
augmente par rapport à celui des charges directes. Les coûts obtenus perdent alors en
- 91 -
• Le coût complet, tel qu’il est élaboré avec la méthode des centres d’analyse n’est pas
suffisamment explicatif. Les informations qu’il apporte ne permettent pas toujours aux
opérationnels, de décider.
• Le coût complet n’est pas pertinent pour résoudre tous les problèmes de gestion. Il ne
permet pas, par exemple, de décider s’il faut arrêter la production d’un produit
déficitaire.
Le modèle des centres d’analyse, tel qu’il est appliqué, comporte un certain nombre
calculés.
poids des charges indirectes dans le coût de revient des produits. Or, c’est sur la procédure
d’attribution des charges indirectes que les gestionnaires ont le plus d’incertitudes.
Les coûts des centres d’analyses ne sont pas toujours homogènes. De plus, du fait du
développement des fonctions de support, le poids des sections auxiliaires s’accroit. Ainsi, les
sections principales reçoivent des coûts non homogènes des sections auxiliaires qui seront
Les unités d’œuvre retenues, telles que l’heure de main d’œuvre directe, l’heure de machine
consommée. Or, les centres d’analyse regroupent des coûts dont la relation est faible avec ce
- 92 -
Le gestionnaire peut choisir de recourir à un autre modèle de calcul des coûts qui réponde
mieux au problème des charges indirectes. Le modèle de calcul des coûts à base d’activité,
En outre, en fonction du type de décision de gestion, il peut déterminer d’autres coûts, tels que
les coûts d’imputation rationnelle ou les coûts partiels. Ces coûts seront étudiés dans la
section suivante.
- 93 -
SECTION 3 : LA METHODES DU COUT PARTIEL ET LE COUT
MARGINAL
Les coûts partiels sont les coûts qui par définition n’incluent pas toutes les charges. Le
but des différentes méthodes de coût partiel est de pallier les insuffisances des coûts complets.
On peut dire que la méthode des coûts complets sert essentiellement à évaluer les
produits stockés tandis que les coûts partiels sont utiles pour la prise de décision. Un type de
coût partiel est donc choisi en fonction du problème à résoudre. Dans ce qui suit, sont
1 - 1 – Définition de la méthode27 :
« La méthode du coût variable » porte également le nom « Direct Costing » en raison
de ses origines américaines, mai le terme est le faux ami, puisque « direct » doit être traduit
charges de structure ou charges fixes qui constituent le coût des moyens, c’est-à-dire
variables, qu’elles soient directes ou indirectes, pour le calcul du coût et à gérer à partir de la
27
C. Pérochon, J. Leurion, Analyse comptable, gestion prévisionnelle, Foucher, 1982.
- 94 -
1 - 2 - Les utilisations du Direct Costing dans le contrôle de gestion:
La méthode du coût variable ou le direct costing est un outil qui permet de modéliser les coûts
- Apprécier la profitabilité des différents produits à partir de leurs marges sur coût
variable;
- Abandonner une ligne de produits dont la marge sur coût variable serait négative;
secteur;
Certaines charges de l'entreprise varient selon le volume de l’activité, alors que d'autres sont
CHARGES
Source : Didier Leclère, comptabilité analytique, analyse, prévisions et contrôle des coûts,Eyrolles Université,
1991
- 95 -
Le coût variable :
Activité
Le coût fixe :
Le coût fixe est composé de touts les charges de structure, qui sont indépendantes du
niveau d’activité de l’entreprise. Quel que soit le nombre d’unités produites, le coût fixe total
reste identique.
bâtiments…
Coût
Coût fixe
Activité
- 96 -
Le coût fixe peut cependant être modifié si le volume d’activité de l’entreprise impose
un changement de structure (agrandissement des locaux, achat de matériel industriel
supplémentaire ….). Graphiquement de la manière suivante :
Coût
Coût fixe
Activité
La méthode du coût variable fait apparaître des marges sur coût variable par produit ou
par activité. La marge sur coût variable est proportionnelle au niveau d’activité. C’est un
indicateur de gestion précieux qui mesure la performance d’un produit ou d’une activité. Elle
Coût variable
Résultat
Marge sur coût variable (MCV) = Chiffre d’affaires (CA) – Coût variable (CV)
- 97 -
On peut aussi calculer la marge sur coût variable unitaire (MCVu) :
La marge sur coût variable est un indicateur de gestion précieux qui mesure la
performance d’un produit ou d’une activité. Elle permet de répondre aux questions suivantes :
- Le produit ou l’activité est-il rentable ?
- Quelle est la contribution de ce produit ou de cette à absorber les charges fixes ?
- L’entreprise a-t-elle intérêt à le développer ou au contraire à le supprimer ?
1 – 5 – Le résultat de l’entreprise :
Les calculs sont présentés sous forme de tableau, par produits ou par activités :
A B C Total
Chiffre d’affaires
Coût variable
d’approvisionnement
de production
de distribution
Marge sur coût variable
Charges fixes
Résultat
des marges sur coût variables correspondantes à chaque produits ou activité et déduire de
1 -6 – Le seuil de rentabilité :
bénéfice ni perte. La marge sur coût variable est alors égale aux charges fixes. C’est la valeur
- 98 -
1- 6 – 1 – Calcul du seuil de rentabilité :
Charges fixes
Seuil de rentabilité =
Coef de marge sur cout variable
charges
fixes Marge sur coût variable y = ax
marge sur
coût Bénéfice
variable
Charge fixes y =b
Perte
Chiffre d’affaires
Seuil de rentabilité
Résultat = Zéro :
Bénéfice
- 99 -
Chiffre d’affaires = Total des charges :
Perte
Il peut être utile de savoir à quelle date le chiffre d’affaires critique est atteint, c’est-à-
dire à partir de quel moment l’activité de l’entreprise commence à dégager des bénéfices.
1 – 6 – 3 – La marge de sécurité :
- 100 -
1 – 6 – 4 – L'indice de sécurité:
indique la baisse de chiffre d'affaires que peut supporter l'entreprise avant d'être en perte :
1 – 7 – 1 - Avantages :
unitaire) ;
Fourniture rapide des données liants coûts, volumes de vente, marges (très important
pour la gestion) ;
1 – 7 – 2 – Inconvénients :
Danger de laisser échapper la masse des frais fixes à une analyse critique du genre de
variable.
- 101 -
2– Le coût variable évolué (direct costing évolué) :
qui réalise de différentes marges sur coût variable. Dans ce cas, quelles décisions peut prendre
cette entreprise si certains produits réalisent de faible marge sur coût variable ?
L’entreprise peut abandonner les produits dont la marge sur coût variable est faible, et
conserver tous les autres qui contribuent à la couverture des charges fixes.
profitables c'est-à-dire dégage une forte marge sur coût variable, peuvent être à
d'affaires, c'est le produit dont le taux de marge est plus élevé qui permettra la plus
forte augmentation du résultat global; Mais c'est encore une fois supposer que tous
Or, il arrive fréquemment que les produits a forte marge, souvent les plus
A partir de cela on peut dire que les limites évoquées, concernant la méthode du Direct
costing, portent avant tout sur l'analyse des frais fixes ; C’est pourquoi elle a été prolongée et
La méthode du coût variable évoluée consiste à approfondir l'analyse des charges fixes
- 102 -
Les charges fixes directes (loyer ou amortissement du matériel spécifique à tel ou tel
produit …).
administratifs …).
Dans ce cas, l'ensemble des charges variables et charges fixes directes seront imputées aux
objets de coûts.
A B C Total
Chiffre d’affaires
Coût variable
d’approvisionnement
de production
de distribution
Marge sur coût variable
Charges fixes directes
Marge sur coût variable spécifique
Charges fixes indirectes
Résultat
Et c'est cette dernière qui contribue à la couverture des charges fixes communes
- 103 -
3 – La méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes
3 - 1 – Principe de la méthode :
fixes en fonction de l’activité, et d’obtenir des coûts complets corrigés des variations
L’imputation rationnelle ne retient donc dans le coût de revient que la part des charges
fixes qui correspond au volume normale de la production, on passera donc d’un coût de
• Distinction des charges variables et des charges fixes : cette étape consiste à
distinguer, au sein de chaque centre d’analyse, les charges fixes et les charges
variables.
niveau d’activité sur les charges fixes, il est nécessaire de déterminer dans chaque
d’exploitation habituelle ″.
Le choix du niveau normal d'activité conditionne toute l'analyse. Il doit être fixé a
- 104 -
- de l'infrastructure de l'entreprise ou du centre de travail (utilisation
En comparant, pour une même période, le niveau d'activité réel avec le niveau d'activité
rationnelle (CIR) qui est le rapport entre l’activité réelle et l’activité normale.
Activité réelle
CIR =
Activité normale
• Les charges retenues pour le calcul des coûts : Les charges variables qu’elles soient
directes ou indirectes sont prises en compte dans les mêmes conditions que dans les
Les charges fixes sont également retenues mais par leur montant imputé
→ Qu’en cas d’activité normale, touts les charges fixes réelles sont prises en compte,
et les coûts obtenus sont identiques à ceux obtenus dans la méthode des coûts complet.
- 105 -
→ Qu’en cas de sous-activité, c'est-à-dire que l’activité réelle est inférieure à l’activité
Soit :
- Ar : l’activité réelle
Alors que l’équation du coût de revient rationnel s’écrit : (Ar × v) + (Ar × f).
3 - 4 – 1 – Avantages :
éviter des coûts complets non affectés par les variations du niveau d’activité
- 106 -
Les coûts d’imputation rationnelle permettent de bien mesurer l’efficacité des centres
de responsabilité.
3 - 4 – 2 – Inconvénients :
Les coûts d’imputation rationnelle ne sont pas, sans autre analyse, plus précis et
4- 1 – Principe et définition :
La méthode des coûts marginaux consiste à étudier la variation des charges quelles
soit leur nature (variables, fixes, directes ou indirectes) en fonction d’une variation d’activité
fabrication (coût marginal de production) ou la vente (prix de revient marginal) d’une unité
supplémentaire de bien ou de service, il est égal à la différence entre le coût total de n+1
On peut dire aussi que le coût marginal est égal au coût de la dernière unité fabriquée
28
George Langlois, comptabilité de gestion, 3eme édition, pearson education, 2006.
- 107 -
Ces définitions du coût marginal relèvent deux remarques :
diminution de la production.
Le coût marginal est le coût à prendre en considération lorsque le problème est de savoir
si on a intérêt à faire une unité ou une série supplémentaire ou à accepter une commande
supplémentaire.
On distingue des coûts de production marginaux pour une activité industrielle, et des
La variation peut portée sur un lot (de 100 unités), ou seulement sur une seule unité.
Il existe :
- 108 -
4 - 3 – Les composants du coût marginal :
Le coût de la dernière unité produite ou le coût marginal se compose, comme tous les
production. Ces charges variables peuvent être directes (matières premières, main
- Des charges fixes si la structure doit être modifiée. Elles sont en général
machine supplémentaire, rémunération d’un chef de produit pour une nouvelle activité…).
∆C
∆Q
CM = ∆C / ∆Q
- 109 -
4 – 5 – Les critiques de la méthode :
4 – 5 - 1 – Avantages :
Transparence des responsabilités car les coûts et les résultats sont personnalisés
activité…
4 – 5 – 2 – Inconvénients :
prévisionnelle et stratégique ;
Insuffisante pour le contrôle des activités car l’évaluation des coûts de revient et des
- 110 -
SECTION 4 : LES COUTS PREETABLIS (COUTS STANDARDS)
Toutes les méthodes que nous avons étudiées jusqu’à présent reposent sur l’étude de
coûts et de consommations connus, c’est-à-dire sur une analyse menée a posteriori sur des
éléments constatés et pouvant donc être connus avec précision. Ces coûts historiques
Les informations ne sont disponibles qu’avec retard et cela pour au moins deux raisons :
Le calcul des coûts est, par nature, séquentiel : si le processus de production est
relativement
L’analyse des coûts a comme objectif de faciliter la prise de décision qui est
exclusivement le futur par des références au passé qui ne peuvent tenir compte des
C’est pour remédier aux défauts des coûts historiques que théoriciens et praticiens ont
été amenés à introduire un outil répondant mieux aux besoins de la gestion : le coût préétabli.
- 111 -
Les coûts préétablis sont des coûts calculés antérieurement aux faits qui les
engendrent. Ce sont des coûts de référence qui serviront le moment venu de normes,
Selon leur type et selon l’optique de leur calcul, on distingue quatre types de coûts
préétablis.
a) Le coût standard :
Les coûts standard représentent des coûts préétablis calculés à partir d’une analyse
technique effectuée le plus souvent par le bureau des méthodes. Tout coût standard nécessite
– les coûts standards unitaires à appliquer aux quantités : c’est en général au service des
Plusieurs coûts standards peuvent être calculés selon la valeur qui leur est attribuée :
– le standard de base : c’est un standard stable à travers les années, il ne change pas
périodiquement ;
– le standard idéal : il tient compte d’une efficience totale, c’est le coût minimal absolu, il est
- 112 -
b) Le devis :
c) Le coût budgété :
d) Le coût prévisionnel :
Il est déterminé par observation statistique (moyenne ou tendance) des périodes comptables
antérieures et par anticipation des modifications prévisibles dans les conditions techniques et
économiques de production.
Les coûts préétablis sont élaborés de la même façon que les coûts constatés et
Charges indirectes Centres d’analyse Nombre standard d’UO × Coût standard de l’UO
ou Valeur standard de l’assiette de frais × Taux
(matières, main-d’œuvre directe et charges indirectes des centres) que nous allons étudier
successivement.
De façon générale, le coût standard des matières s’obtient par le produit des quantités
- 113 -
- les quantités physiques prévisionnelles de matières à intégrer dans les éléments
de coûts,
- et les coûts unitaires standards, qui sont généralement difficile à prévoir du fait de
La base de leur établissement est l’étude du travail ; cela consiste à étudier la suite des
chaque opération.
On détermine donc le temps théorique nécessaire (ou temps alloué) appelé -temps
l’entreprise.
La détermination de ces coûts pose un problème spécifique car les coûts des centres de
Le coût préétabli des unités d’œuvre (ou le taux préétabli de frais) résulte de la
détermination préalable – et faite de façon prévisionnelle – d’un budget standard des charges
- 114 -
– l’activité normale à fournir pour obtenir cette production exprimée en nombre d’unités
Budget standard
Activité normale
- des charges variables proportionnelles à l’activité (eau, gaz, électricité, etc.). Il sera
- des charges fixes représentant la structure du centre dont la présence est indépendante
En notant :
– BS : le budget standard
- 115 -
c- Le budget flexible :
Le budget flexible est un budget établi pour divers niveaux d’activité à partir d’un
L’objectif est de prévoir le coût total d’un centre de travail sous plusieurs hypothèses
d’activité.
BF = (cvp × x) + CFp
Le montant des charges fixes totales correspond aux charges fixes préétablies
normales pour toutes les activités comprises dans le palier où se situe l’activité normale et
De façon générale, le budget flexible est une fonction de l’activité (x) de la forme :
BF = ax + b
Où : a représente le coût variable unitaire préétabli et b les charges fixes préétablies totales.
La mise en place du système des coûts standard a pour objet de permettre un suivi
régulier des coûts de production, de déterminer les écarts entre prévisions et réalisations et de
NORMES PREETABLIES
Calcul des écarts Actions correctives
REALISATIONS
29
Le contrôle de gestion dans les entreprises publiques, cas de l’ENCC, Mémoire de magister présenté par Mr
Cherif Lahlou
- 116 -
L’écart se définit comme la différence entre une donnée de référence et une donnée
constatée.
Réalisations – prévisions
Ecart (E) = Coût réel (ou constaté) – Coûts standards (ou préétablis)
Avant d’entreprendre l’analyse des écarts, il est nécessaire d’adapter les coûts
Les coûts standards concernant les frais directs, sont établis en multipliant une quantité
L’écart est donc obtenu par comparaison du coût standard (Cs) au coût réel (Cr), il
conviendra donc de connaître les quantités réelles utilisées (Qr) et le prix réel (Pr).
L’écart total constaté entre coût réel et coût standard aura donc comme cause, soit un
écart sur les quantités (Eq), soit un écart sur les prix (Ep), ou un écart à la fois sur les prix et
- 117 -
Or : Cs = Qs × Ps
Et : Cr = Qr ×Pr
Ep = Qr (Pr – Ps)
Ep = Qr.∆ P
Eq = Ps (Qr – Qs)
Eq = Ps. ∆Q
L’écart sur main d’œuvre est calculé de la même manière que sur matières, sauf qu’au
niveau des matières premières on parlera effectivement de quantité et de prix, alors qu’au
niveau de la main d’œuvre directe on emploiera plus généralement les termes de temps et de
taux.
Soit :
- 118 -
Hs : temps standard de travail ;
Ecart total = Cr – Cs
Or : Cr = Tr × Hr
Et: Cs = Ts × Hs
Et = Hr (Tr – Ts)
Et = Hr ∆ Taux
Eh = Ts (Hr – Hs)
Eh = Ts. ∆ Temps
Les charges indirectes comprennent des charges fixes et des charges variables. Dans le
système des standards, elles sont ramenées à un niveau d’activité normale permettant de
Appelons :
TVr : le taux réel de charges variables (= charges variables réelles par heure de machine) ;
- 119 -
Hs : les heures standards correspondant à la production réelle ;
L’écart total est représenté par la différence entre le coût réel et le coût standard adapté
à la production réelle.
En principe, quelle que soit l’activité de la période, les charges fixes restent les
mêmes. Cependant, il peut y avoir en cours d’exercice, des modifications du prix unitaire (du
taux) de ces charges fixes. D’où le fait que les charges fixes réelles peuvent être différentes
b- Ecart sur budget pour les charges variables ou écart de dépense (Ev) :
C’est la différence entre les heures réelles et les heures standards correspondant à la
- 120 -
d- Ecart de capacité (Ec) :
normale.
De prendre des mesures correctives, après calcul et analyse des écarts entre prévisions
et réalisations.
6 – 2 – Inconvénients :
Les standards sont généralement rigides, et sont révisés de manière discontinue, alors
que l’entreprise et son environnement évoluent de manière continue ce qui entraîne parfois
- 121 -
SECTION 5 : LE CALCUL DES COUTS ET LA GESTION PAR LES
ACTIVITES
L’ABC est une nouvelle méthode de calcul des coûts de revient, basée sur une
structures à base de centres d’analyse et/ou de responsabilité, pour leur préférer la notion
d’activité.
« L’Activity Based Costing consiste à placer entre les centres de travail et les produits
une catégorie intermédiaire : L’activité, calculer le coût des activités fournies par les
différents centres, et regarder dans quelle proportion tel produit utilise telle activité, de
manière à obtenir une évaluation des coûts des produits plus fiable».30
2 – 1 - Définition de l’activité :
Elle peut être définit comme étant une mission spécifique ou un ensemble de tâches de même
nature accomplie en vue de permettre un ajout de valeur à l’élaboration d’un produit. Au sein
d’une unité organisationnelle analysée, il est possible de ne retenir que les activités
principales.
30
Michel GERVAIS, Contrôle de gestion, Edition Economica.1997, page 174.
31
P. Lorino, Le contrôle de gestion stratégique, Dunod, 1991, P.40.
- 122 -
– réalisées par une entité,
performances,
d’analyse, du regroupement de plusieurs de telles fractions, etc. L’important est d’obtenir des
l’entreprise, afin de pouvoir répartir entre ces activités l’ensemble des charges fixes.
peut aussi la poursuivre par le calcul du coût unitaire de chaque activité, en vue d’une
2 – 2 – Inducteur d’activité :
Unité d’œuvre permettant de répartir les coûts des activités entre les productions d’une
entreprise (objets de coût). Exemples : heures de main d’œuvre directe, nombre de séries, etc.
Ces inducteurs sont liés aux différents types d’activités assurées au sein d’une entreprise. Ce
2 – 3 – Inducteur de coût :
ressources. A noter que le coût d’une activité peut être influencé par plusieurs inducteurs de
coûts. Ce type d’inducteur est donc utilisé pour le management des performances.
- 123 -
2 – 4 – Inducteur de ressource :
Clef de répartition utilisée pour ventiler les ressources entre les activités. Ce type d’inducteur
2 – 5 – Objet de coût :
Catégorie type utilisé dans l’analyse des coûts des productions d’une entreprise (ex : types de
2– 6 - Processus :
Ensemble d’activités liées en vue d’atteindre un objectif commun (ex : ensemble des activités
de ces activités liées sont souvent interdépendantes. L’analyse par processus permet de mieux
3 – Représentation de l’ABC :
- 124 -
4-Cinq étapes pour mettre en place la méthode ABC :
L'importance de cette phase est essentielle car les activités constituent le point central de la
démarche. La difficulté majeure qui se présente est de définir les activités avec un degré de
Le nombre d’activités doit rester raisonnable pour ne pas générer une complexité trop grande.
Les activités sont composées de taches élémentaires qui s’enchaînent vers un objectif
commun.
Une des principales hypothèses de la méthode ABC repose sur le fait que les produits ne
consomment pas directement des coûts mais des activités qui utilisent des ressources qui,
elles-mêmes, ont un coût. Toute ressource est donc liée directement à une activité, toute
ressource est acquise pour un certain usage bien déterminé. Mais cette hypothèse simple
En effet, il arrive que plusieurs ressources soient utilisées pour la même activité, dans des
proportions différentes ou non. Chaque fois qu'il existe des moyens non affectés à une activité
précise, la ventilation des charges se fait grâce à des critères qui sont des inducteurs de
ressources. Ce sont en réalité les activités qui impliquent l'usage d'une ressource.
La méthode ABC met en opposition les unités d'œuvre des méthodes traditionnelles et les
inducteurs d'activité. Ces derniers définissent le lien de causalité entre les objets de coût, d'une
- 125 -
part, et les activités, d'autre part. Les inducteurs d'activité permettent de réaliser l'affectation
Pour un haut degré de finesse des activités, les unités d'œuvres sont suffisantes pour traduire
un lien entre la consommation des ressources et l'objet de coût. Si, par contre, les activités
meilleur.
Le coût des objets se fait par affectation du coût des activités grâce aux inducteurs. C'est à
cette étape que les subventionnements croisés sont problématiques et parfois inévitables,
même si les calculs sont faits de manière rigoureuse et les inducteurs déterminés
judicieusement. Le phénomène est le plus souvent présent lorsqu'il existe un décalage dans le
C'est principalement le cas de toutes les activités qui ne peuvent s'analyser que sur un horizon
pluriannuel et qui sont rattachables à des produits vendus dans des exercices comptables
produits concernés existent, mais elles restent insuffisantes pour diverses raisons. Pour les
- 126 -
l'exercice en vertu du principe de prudence, et ce n'est qu'à titre exceptionnel que peuvent être
inscrites à l'actif les dépenses relatives à des projets nettement individualisées et qui ont de
Le plus souvent, les entreprises ne suivent pas, de manière précise, leur activité de recherche
et développement, ce qui ne leur permet pas de piloter leurs activités et d'avoir des
suivit très précis des frais les plus significatifs. Pratiquement, cela implique la mise en place
Ces frais s'accumulent donc tout au long de l'exercice comptable comme des travaux en court
jusqu'au début des ventes des produits concernés où ils commencent à être amortis.
Un des principaux arguments des promoteurs de la méthode ABC est qu'elle permet, plus
finement que les méthodes traditionnelles, d'identifier les liens de causalité existant entre les
ressources consommées et les objets de coût. Dans de nombreux cas, une confusion est
apparue quant aux notions auxquelles fait appel la méthode ABC, notamment entre charges
L'origine de cette erreur est que la méthode rend toutes les charges directes dans la mesure où
elle les rattache à des activités. Cette constatation ajoutée aux ambiguïtés décrites ci-dessus
laisse penser que toutes les charges pourraient être considérées comme variables et directes.
Or, en réalité, la méthode ABC, pas plus que les méthodes traditionnelles, ne résout les
- 127 -
variables. La méthode amène au contraire à une meilleure répartition des charges indirectes et
rend utile le calcul d'un coût standard correspondant à un niveau d'activité normal.
Un des objectifs de la méthode est de décrire la formation du coût pour la mettre en parallèle
avec la formation de la valeur. Dans cette perspective, l'identification des coûts de sous-
activité est essentielle car elle constitue typiquement un coût sans valeur ajoutée.
Dans le cadre d'une réflexion sur l'organisation et les processus de l'entreprise, l'identification
Elle met l’accent sur la nécessité de se calquer sur le processus réel de fabrication-vente et
d’adopter un mode d’évaluation qui révèle en même temps l’origine des coûts.
La notion de répartition des charges est abandonnée. Elle est remplacée par l’affectation du
coût des ressources consommées à des activités et une utilisation variable des activités par les
produits.
Au plan stratégique, le système permet de mesurer l’incidence sur les activités de l’entreprise
personnalisées).
Cette méthode permet aussi de calculer facilement des coûts de processus. Par exemple, dans
32
Michel GERVAIS, Contrôle de gestion, page 191-195, Edition Economica.1997
- 128 -
L’emploi des coûts par activités autorise un usage modéré des refacturations internes. Avec la
notion d’activité, l’influence des prestations fournies par un centre fournisseur, sur le
calcul.
qui demande de mettre en place des systèmes de comptage dans les activités qui n’ont pas
Avant de commencer la réflexion sur la mise en place d’un système ABC, il est donc essentiel
La mise en œuvre d’un système de coûts par activités coûte cher en temps et en argent.
multiplier les inducteurs. Mais un trop grand nombre d’inducteurs d’activité risque de rendre
La méthode reste centrée sur un optique coût et la ventilation des charges indirectes. Elle
- 129 -
CONCLUSION
indispensable au pilotage d’une organisation car, à travers ces méthodes d’analyse des coûts,
elle aide les dirigeants à donner des bases pour les décisions de gestion, elle constitue donc un
La méthode du coût complet permet à l’entreprise d’évaluer les coûts des différents
produits, ce qui permet, en les comparants avec leur prix de vente, de déterminer les résultats.
La méthode du coût variable qui ne prend en compte que certaines charges est un aide
à la décision dans la mesure où elle permet de reconnaître la marge réalisée par chaque
produit ou activité.
charges fixes, elle ne retient dans le calcul des coûts de revient que le montant des charges
fixes qui correspond à l’activité réelle « coût fixe rationnel », on aura alors un coût de revient
rationnel.
Le coût marginal consiste à étudier la variation des charges en fonction d’une variation
Les coûts standards sont des coûts calculés antérieurement aux faits qui les
engendrent. Ils serviront de prévisions et permettons de prendre des mesures correctives après
La méthode des coûts à base d’activité (ABC) constitue un système efficace de calcul
des coûts, elle permet d’éviter les sous-estimations et surestimation du coût. La méthode ABC
- 130 -
calcul le coût de chaque activité et affecte ce coût aux autres objets de coûts (biens et services
produits) sur la base de l’activité consacrée à la production de chacun des biens et services.
- 131 -
- 132 -
INTRODUCTION
Nous avons illustré dans ce qui précède les différents aspects théoriques de la
comptabilité analytique, ainsi que ces différentes méthodes de calcul des coûts. Et nous avons
constaté le point commun entre ces différentes méthodes qui est : fournir tous les éléments et
Dans ce qui suit nous essayerons de constater la place de cette comptabilité analytique
ALFON, l’entreprise Algérienne des fonderies est l’entreprise dans laquelle nous
avons effectué notre stage pratique et dans laquelle nous allons essayer de répondre aux
questions suivantes :
- ALFON est une entreprise industrielle, qui a donc besoin d’un système de
- Quelles sont les méthodes de calcul des coûts appliquées par cette
entreprise ?
décision ?
- 133 -
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
1 – 1 – Carte d’identité :
ORAN.
1 – 2 – Historique de l’entreprise :
L’Algérienne des fonderies d’ORAN – ALFON spa - est une filiale du groupe
industriel FONDAL issu de l’ancienne appellation « unité de fonderie d’ORAN (UFO) ». Elle
a été crée par C.DUCROS et BRUSTLEIN en 1921, sous l’appellation : Ateliers et Fonderie
L’usine avait commencé par la confection de petites pièces unitaires forgées, et au fil
des années, cet établissement a pris de l’ampleur pour aboutir à la fabrication de pièces
Avant l’indépendance, la société avait passé un contrat pour confectionner les pièces
nouvelle des AFCD et fût nationalisée en novembre 1974 sous l’égide de la société ex –
- 134 -
Cette entreprise avait développé davantage les capacités de l’unité en réalisant une
pratiquement tous les ateliers de fonderie ainsi que les ateliers d’usinage et de chaudronnerie.
Après la restructuration des entreprises, l’unité fût passée, en 1983, sous l’égide de
de la "SN-METAL".
L’unité avait gardé les mêmes activités, à savoir la fonderie d’acier et de fonte, une
Elle a été transférée en 2000 sous le statut de filiale du groupe industriel FONDAL
2 – 1 – Gammes de produits :
- Machinisme agricole.
- Chemins de fer.
- Carrières et briqueteries.
Dans chaque gamme, les produits sont différenciés selon les modèles fabriqués.
- candélabres de boulevards
- 135 -
- candélabre de places publiques
produits mobilier urbain : ALFON a également développé son savoir faire dans
- balcons et rampes
- pylônes d’ornement
- balustrades
- bornes de parking
Pièces ferroviaires : ALFON réalise tout type de pièces pour le secteur ferroviaire.
2 – 2 – Clients :
Les clients sont segmentés par rapport aux secteurs de marchés qu’ils constituent.
Tableau N°2 : les clients d’ALFON
Secteurs de marché Principaux clients
Collectivités locales
Mobilier et embellissement urbain Entreprises de bâtiment
Entreprises d’éclairage public
Entreprises de fabrication de matériel agricole
Machinisme agricole (PMA et CMA)
Carrières de concassage
Pièces d’usure Briqueteries et entreprises de produits rouges
Secteur ferroviaire Société Nationale de transport Ferroviaire
(SNTF)
Collectivités locales
Voirie et assainissement urbain Entreprises de travaux de bâtiment et de travaux
publics
Pièces mécaniques Entreprises du secteur de la mécanique (SNVI)
Source : « Métal et métier », revue d’ALFON N°7.
- 136 -
2 – 3 – Moyens :
ALFON a développé d’avantage ses capacités en réalisant une double opération, l’une
industrielle.
Elle dispose d’un ensemble d’infrastructures (superficie totale des terrains de 18.000
fabriquer des pièces de grande qualité dans le respect strict des cahiers des charges.
3 – L’effectif et la formation :
3 – 1 – L’effectif :
recrutement de 44 agents.
Il a été enregistré 53 promotions durant l’année de 2004, soit une moyenne de plus de
4 promotions par mois. Il a également été noté un taux d’absentéisme moyen de 2.80%. En
matière d’accidents de travail, il a été noté un total de 10 pour toute l’année, ce qui donne une
Mois 1 2 3 4 5 6 7 9 10 11 12 Total
Effectif 282 283 286 285 291 292 290 281 274 284 280 -
Entrée 1 1 4 1 6 6 0 0 10 13 2 44
Sortie 2 0 1 2 0 5 2 11 18 3 3 47
Promotion 2 5 8 6 4 4 7 12 4 1 0 53
Absentéisme 2.41 2.02 2.98 2.69 3.20 3.51 3.41 3.71 2.34 2.01 2.62 -
(%)
Sanctions 2 3 5 1 4 3 14 4 8 0 8 52
Accidents 0 0 2 1 0 6 0 0 1 0 0 10
de travail
Source : « Métal et métier », revue d’ALFON N°5 .
- 137 -
En 2005, l’effectif de l’entreprise est de 277 employés. L’entreprise a enregistré le
3 – 2 – La formation :
ALFON a consacré, en 2004, pas moins de 2% de son chiffre d’affaires, soit la somme
Des travailleurs, pour la plupart des jeunes, ont bénéficié de formation au lycée El
lecture de plan, technologie fonderie, dessin par ordinateur, chaudronnerie, ajustage, fraisage
Une formation continue, à l’intérieur des ateliers, est assurée, à longueur d’année, par
les anciens au profit des jeunes afin d’assurer la relève. Ce même genre de formation est
- 138 -
4 – La production et le chiffre d’affaires :
4 – 1 – La production :
La production réalisée durant l’année 2005 est de 326,8 millions de dinars. Elle est en
hausse de 8% par rapport à celle réalisée en 2004 (303,6 millions deDA en 2004).
4 – 2 – Le chiffre d’affaires :
Le chiffre d’affaires réalisé en 2005 est de 339.3 millions de dinars, soit une
augmentation de 14% par rapport à celui réalisé en 2004 (298,3 millions de DA).
urbain et voiries, occupe une part très importante du chiffre d’affaires réalisé, soit environ
2004 2005
Secteur d’activité M(DA) % M (DA) %
Voiries/ embellissement et mobiliers urbain 219,58 74% 254,48 75%
Ferroviaire 19,92 7% 23,75 7%
Diverses pièces mécaniques 35,18 12% 40,71 12%
Carrières de concasse 4,12 1% 3,39 1%
Agriculture / Hydraulique 19,23 6% 16,97 5ù
Total 298,03 100% 339,3 100%
Source : « Métal et métier », revue d’ALFON N°5 et 9.
- 139 -
Tableau N° 7 : Répartition du chiffre d’affaires par activité (en %) :
140
5 – L’organisation du travail
Secrétariat
Management qualité
Sécurité industrielle
Contrôle de gestion et audit
Marketing
33
Source : manuel qualité, document d’ALFON, 13/07/2005, page 06. Département
Fabrication mécanique
141
5 -2- Organisation de la direction exploitation
DIRECTION EXPLOITATION
a/ - Bureau d’étude : Son rôle consiste à étudier le projet (le produit). Il effectue le dessin de
b/ - Bureau de méthode : Il définit les différentes matières de contrôle technique, les modes
au bureau d’étude.
- La maintenance préventive : son rôle est de prévoir la panne. Pendant le congé annuel
(le mois d’août) l’équipe de la maintenance effectue les grands travaux de réparation
Ce sont deux ateliers qui ont le même processus de production mais qui utilisent des
L’élaboration de la fonte quelle que soit sa nature se fait dans un appareil de fusion
l’acier).
La coulée de la fonte liquide est ensuite remplie dans le moule pour se figer dans sa forme
définitive.
143
5 -2-2 – 2 – Atelier noyautage :
Il a pour mission de fabriquer les noyaux à partir du sol siliceux comme matière de
base et des différentes additions .Le noyau a pour but principal de remplacer les évidements
de la pièce.
L’opération de l’ébarbage vient après le décochage des pièces du moule. L’opération consiste
Après l’ébarbage, les pièces fabriquées passent par l’atelier d’usinage pour des
Dans cet atelier est effectué l’assemblage des pièces par le soudage de façon à ce que
les deux pièces assemblées forment un trou continu. On y effectue aussi la peinture des
pièces.
144
5 – 3 – schéma général de fabrication :
Produits Atelier
fonte et non fonderie
ferreux fonte
Ordonnancement général
Atelier
Produits fonderie
acier acier
145
Explication du schéma :
Les produits en fonte, en acier et les non-ferreux passent en premier lieu dans l’atelier
En second lieu, les pièces en fonte et les non-ferreux sont fabriquées dans l’atelier
Toutes pièce fabriquée doit passer par le service contrôle qualité avant d’être stockée
et livrée au client.
6 – 1 – La démarche :
d’améliorer de façon continue les performances des processus de fabrication de ses produits,
dans le respect absolu des «bonnes pratiques de fabrication» et ce par ce qui suit :
146
6 – 2 – La politique :
La politique qualité de la Filiale est fondée sur le souci du niveau de performance à atteindre
afin de satisfaire ses clients par l’amélioration permanente de ses produits et services :
compétences du personnel.
des clients.
6 – 3 – Les objectifs :
147
SECTION 2 : LA COMPTABILITE ANALYTIQUE TENUE PAR ALFON
1 – Le système d’information :
Ce réseau d’information comptable doit être centré sur trois objectifs essentiels :
- informer les actionnaires, l’Etat et les autres tiers de l’entreprise par les états
analytique d’exploitation.
l’entreprise.
prévisionnelle.
Dans les économies de marché, les prix de vente sont souvent fixés en fonction des
148
Le coût de revient joue alors le rôle de prix minimum en de ça duquel on enregistre une perte.
La différence entre le prix de vente et le coût de revient constitue donc le résultat dans des
par l’entreprise :
Dans certain cas, l’entreprise est amenée à justifier ses prix de vente par exemple :
*les entreprises qui bénéficient de la part des pouvoirs publics de concessions de monopoles
Tenue de l’inventaire permanent des stocks, évaluation des produits fabriqués par l’entreprise,
et du coût des investissements crées par l’entreprises et destinés à son propres usage
Dans l’entreprise, différents services assument des fonctions bien déterminées dans le cadre
d’exploitation
Les conséquences pratiques sont importantes au niveau du contrôle des responsabilités, ainsi :
*Chaque chef de service est responsable de sa propre unité de gestion, afin d’éviter toute
dilution de responsabilités.
149
Le contrôle des conditions internes d’exploitation repose essentiellement sur les
comparaisons entre les coûts réels constatés et les coûts prévisionnels ou préétablis.
prévisions budgétaires.
nouvelles activités.
La comptabilité analytique est une condition préalable à la mise en place d’une gestion
rationnelle.
Selon la nature des rapports qui existe entre la comptabilité générale et la comptabilité
analytique est intégrée à la comptabilité générale .cette procédure permet l’analyse des
150
s’opère par l’intermédiaire de comptes réfléchis (comptes N°90). Ces comptes
comptabilité analytique d’exploitation dont la mission principale est de calculer les coûts des
La société utilise, pour déterminer les coûts de revient de ces produits, la méthode des coûts
complet.
Elle a pour objectif de mieux tenir compte de l’évolution des structures de l’entreprise.
d’analyse.
A – Les centres principaux : Ils produisent directement les biens et services qui seront
commercialisés.
Ils reçoivent des charges directes par affectation directe, et des charges indirectes après
production de l’entreprise.
le centre approvisionnement.
151
• les centres fonderie fonte.
• le centre usinage.
• le centre chaudronnerie.
le centre vente.
l’entreprise.
Pour répartir les charges indirectes sur les différents centres, nous utiliserons des clés
de répartition.
Ces clés sont des pourcentages dont le total, bien sûr, doit faire 100٪ .le gestionnaire
va se heurter, à ce sujet, à une grande difficulté. Il lui faudra faire admettre, par chacun
des responsables des centres, le bien fondé de ces clés. La valeur d’une clé doit, autant que
152
possible s’appuyer sur des éléments objectifs (chauffage au prorata des volumes chauffés,
L’ensemble des coûts qui composent un centre d’analyse sont affecté aux objets de coût
(produits) par le biais de l’unité d’œuvre. Celle ci est exprimée en unité physique ou
monétaire. Cette dernière permet de calculer le coût de l’unité d’œuvre.et chaque produit
ALFON dispose d’un plan comptable analytique spécifique aux besoins de la société.
Il comprend un très grand nombre de comptes vu le grand nombre des produits fabriqués.
Le plan comptable analytique est nécessaire dans le cadre du reclassement des charges
En comptabilité générale, les charges par nature sont celles de la classe 6 du plan
60 – marchandises consommées
62 – services
63 – frais de personnel
64 – impôts et taxes
65 – frais financiers
66 – frais divers
153
Ces charges par nature seront reclassées selon leur destination interne à l’entreprise, c'est-à-
dire :
- par atelier
Le plan comptable analytique définit les sections principales, les sections auxiliaires,
les produits, les stocks, les coûts de revient des produits vendus, dans lesquels des charges de
produit non prévu initialement dans le plan comptable analytique. Il suffira de l’identifier
2/ le processus technologique,
La codification retenue est composée de dix chiffres pour l’ensemble des comptes
analytiques.
1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8 / 9 / 1 0
Position 2 : dans cette position, chaque chiffre correspond à un type de compte, ce qui donne
154
- produits ………………………………………….93
- stocks ……………………………...…………….94
- écarts ……………………………………………96
- résultats ……………………………………..….98
- consommations……………………………………………..90 61 000
- services……………………………………………………..90 62 000
155
- produits hors exploitation………………………………….90 79 000
Position 8 à 10 : cette partie de codification est prévue dans le cas où une affaire se
décompose en plusieurs sous affaires. A chaque type de sous affaires sera attribué un numéro
156
SECTION 3 : CALCUL DU COUT DE REVIENT D’UN PRODUIT FINI
Parmi les différents produits fabriqués par ALFON nous avons choisi le candélabre
modèle « LILIA » pour illustré le mode de calcul des coûts des produits fabriqués.
Le Candélabre de type LILIA est l’un des produits de la large gamme des produits
février 2005):
Dans ce qui suit, les montants sont présentés en dinars algérien et concerne le mois de
février 2005.
157
- La boule RP6 nécessite 5,5Kg de la fonte FM.
2 – 2 - Charges de main d’œuvre directes:
- B6 : 2,6h
- F15 : 3h
2 – 4 - Atelier ébarbage : la fabrication d’une unité des pièces suivantes nécessite les heures
- B6 : 5,3h
- F15 : 4,18h
34
Coût de l’unité d’œuvre
158
- B6 : 10h
- F15 : 12h
- Fût F42 : 9h
2 – 6 - Atelier chaudronnerie : la fabrication d’une unité des pièces suivantes nécessite les
- B6 : 0,5h
- F15 : 0,75h
- Bronze/aluminium : Kg bronze/aluminium
159
3 – Détermination du coût de production du candélabre LILIA :
Centres auxiliaires
Comptes de charges par nature Mainten- Direction Direction Bureau
ance générale Fin/comp DRH Contrôle d’étude
61 Matières et fournitures consommées 18802.72 24955.91 6870.81 40816.89 31019.44 5672.73
62 Services 27700.00 00 00 219092.50 00 00
63 Frais de personnel 542634.69 389997.88 316308.52 995142.78 270217.01 262299.84
64 Impôts et taxes 8062.57 5715.09 4627.97 8692.07 3979.50 3859.99
65 Frais financiers 00 00 189845.84 00 00 00
66 Frais divers 48171.40 67485.70 43507.83 131728.69 17042.24 22257.53
68 Dotations aux amortissements 159831.36 68416.29 18986.84 127909.14 251834.01 3821.67
Total après répartition primaire 805202.74 556570.87 390301.97 1713227.91 574092.20 297911.76
Maintenance (1)
DG + comp/fin + DRH (2) (voir la répartition dans la page suivante)
Bureau d’étude + contrôle (3)
Voir explication dans la page 162
160
Suite :
Centres principaux
Fonderie noyautage Fonderie Ebarbage Bronze/al Usinage chaudronn approvisio Vente Total
Fonte acier uminium erie nnement
61 1597311,85 183727,81 996566,56 459040,44 359611,40 124786,65 264778,15 28724,49 19191,36 4161877,21
62 88000,00 00 88000,00 00 00 44000,00 44000,00 00 75500,00 586292,50
63 1156409,32 332336,26 470996,92 569087,11 108508,68 815262,20 836271,08 246191,47 347637,62 7659301,38
64 65217,36 4896,87 144641,71 8338,07 6045,87 27125,19 156413,85 3632,81 5110,38 456359,29
65 00 00 00 00 00 00 00 00 00 189845,84
66 161232,64 32327,89 103916,62 53216,63 8802,88 87963,61 110925,68 22336,51 53746,12 964661,91
68 104938,49 7485,98 181107,98 157202,68 3775,08 136412,02 109520,57 43825,15 15014,34 1390081,60
total 3173109,66 560774,81 1985229,79 1246884,93 486743,90 1235549,66 1521909,32 344710,43 516199,82 15408419,78
161
Explication du tableau de répartition des charges indirectes :
- La méthode des centres d’analyse permet de répartir les charges indirectes dans les
-Les charges des centres auxiliaires sont ensuite réparties entre les centres principaux.
- Le montant des charges après répartition secondaire (4) sera affecté aux différents
objets de coûts (produits) suivant des clés de répartition appelés « nature de l’unité d’œuvre ».
La nature de l’unité d’œuvre utilisé dans chaque centre est donnée dans la page 152.
- Le coût de l’unité d’œuvre (6) est obtenu en divisant le montant des charges après
162
Charges indirectes
Unités 112892,7 1217,75 34449 Kg 200900,2 1582,1 Kg 3528 3830 4978978 250392,93
Kg de Heurs de acier heures de heures heures Kg DA de
d’œuvre fonte MOD MOD bronze/alu machine machine matière chiffre
minium d’affaires
La fonte mécanique est composée de sept matières premières, son coût d’achat est
donc constitué de la somme des prix d’achat de chaque matière, ce qui est montré dans le
tableau suivant :
Fonte mécanique FM
Q Pu T
Ferraille 57123,3 07 399863,1
Briquette 1049 43,54 45673,46
Coke 19791,03 44,17 874169,99
Flux 01 46,11 46,11
Castine 120 1,37 164,4
Innoculan 04 145,67 582,68
Aluminium 01 65,49 65,49
coût d’achat 80822,4 16,34 1320565,23
fonte mécanique FM, obtenu en divisant le total des prix d’achat des matières premières
Le coût d’achat de la fonte utilisée est égal à son prix d’achat (voir tableau précédent),
Nous calculons dans les tableaux suivants, le coût d’achat de la fonte utilisée pour la
la société a fabriqué deux pièces de B6. La quantité consommée de la fonte FM pour fabriquer
- 164 -
B6 (pour 02 pièces produites)
Q Pu T
FM (02×340Kg) 680 16,34 11111,2
Charges indirectes d’achat 11111,2 0,07 777,78
Coût d’achat 680 17,48 11888,98
achetée (11111,2), et le coût de l’unité d’œuvre est de 0.07. le montant des charges indirectes
- 165 -
1 pièce de F36 utilise 53Kg de la fonte FM
(FM) + les charges directes de production (section sablerie et 7M35) + charges indirectes de
35
7M est une grande table qui contient 07 machines de différentes taches.
- 166 -
a/ coût de production avant ébarbage de la pièce B6 :
B6 (02 pièces)
Q Pu T
Matière consommée 680 17,48 11886,4
Charges directes :
Sablerie 680 0,99 673,2
7M 680 3,7 2516
Charges indirectes :
Fonderie fonte 680 40,05 27234
Noyautage 2,6 656,12 1705,91
Coût de production avant 02 22007,76 44015,51
ébarbage
Les charges directes constituent les charges de la main d’œuvre qui travaille dans
l’atelier sablerie et la main d’œuvre qui procède au moulage des pièces fabriquées en utilisant
la table (7M).
La nature de l’unité d’œuvre dans centre fonderie fonte est :Kg de fonte consommée.
Les charges de ce centre sont obtenus en multipliant 680kg de fonte par 40,05(le coût de
De même pour le centre noyautage, ses charges sont obtenues en multipliant les heures
de main d’œuvre nécessaires pour fabriquer B6 (2,6h) par 656,12da (le coût de l’unité
d’œuvre)= 1705,91.
Le coût de production unitaire calculé avant ébarbage est de 22007,76DA la pièce soit
4015,51 DA / 02pièces.
- 167 -
b/ coût de production avant ébarbage de la pièce F15 :
33327,24 DA / 03
36
Les rebuts sont évalués à leur prix de vente en ferraille dans le marché. Il est estimé à 7DA le kilogramme.
Leur coût vient en diminution du coût de production des pièces fabriquées.
- 168 -
Les pièces non contrôlée sont stockées et ne peuvent passée au deuxième stade de
production avant d’être contrôlée. Elles seront contrôlées en cas de besoin d’utilisation.
- 169 -
f/ le coût de production avant ébarbage de la bouleRP6 :
- 170 -
b/ Coût de production après ébarbage de la pièce F15 :
F15
Q Pu T
Coût de production avant 03 11109,08 33327,24
ébarbage
Charges indirectes :
Ebarbage 4,18 416,28 1740,05
Coût de production après 03 11689,10 35067,29
ébarbage
- 171 -
e/ Coût de production après ébarbage de la pièce F42 :
F42
Q Pu T
Coût de production avant 02 3987,84 7975,68
ébarbage
Charges indirectes :
Ebarbage 1,09 416,28 453,75
Coût de production après 02 4214,72 8429,43
ébarbage
f/ Coût de production après ébarbage de la boule RP6 :
Boule RP6
Q Pu T
Coût de production avant 01 611,23 611,23
ébarbage
Charges indirectes :
Ebarbage 0,08 416,28 33,30
Coût de production après 01 644,53 644,53
ébarbage
Charges indirectes « usinage » 4989,8da = 10heures de main d’œuvre ×498,98 (coût de l’unité
d’œuvre).
Charges indirectes « chaudronnerie » 51494,68da= 0,5 heures de main d’œuvre ×566,17 (coût
de l’unité d’œuvre)
- 172 -
a/ Coût de production après usinage de la pièce B6
B6
Q Pu T
Coût de production après 02 23110,90 46221,79
ébarbage
Charges indirectes :
Usinage 10 498,98 4989,8
Chaudronnerie 0,5 566,17 283,09
Coût de production après 02 25747,34 51494,68
usinage
- 173 -
d/ Coût de production après usinage de la pièce F36 :
F36
Q Pu T
Coût de production après 03 3861,61 11584,84
ébarbage
Charges indirectes :
Usinage 13,5 498,98 6736,23
Chaudronnerie 0,75 566,17 424,63
Coût de production après 03 6248,57 18745,7
usinage
- 174 -
3 – 7 – Calcul du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) :
Pour valoriser ses stocks, la société utilise la méthode du coût unitaire moyen pondéré.
Rappelons que :
B6
Q Pu T
Coût de production 02 25747,34 51494,68
Stock initial 10 24391,37 243913,7
Total 12 24617,37 295408,38
sorties 10 24617,37 246173,7
Stock final 2 24617,37 49234,74
La société a réalisé pendant le mois de février une commande de 10 candélabres du type lilia
se qui veut dire qu’elle aura besoin de 10 unités de chaque pièces (B6, F15, F23, F36, F42 et
Le stock final est ce qui reste des pièces fabriqués à la fin du mois (production + stock début
- 175 -
b/ fiche de stock de la pièce F15 :
F15
Q Pu T
Coût de production 03 13826,56 41479,68
Stock initial 12 17669,85 212038,2
Total 15 16901,19 253517,88
sorties 10 16901,19 2535178,8
Stock final 5 16901,19 84505,95
F23
Q Pu T
Coût de production 02 9066,89 18133,78
Stock initial 17 8545,04 145265,68
Total 19 8599,97 163399,46
sorties 10 8599,97 85999,7
Stock final 9 8599,97 77399,73
F36
Q Pu T
Coût de production 03 6248,57 18745,7
Stock initial 11 6656,93 73226,23
Total 14 6569,42 91971,93
sorties 10 6569,42 65694,2
Stock final 4 6569,42 26277,68
- 176 -
e/ fiche de stock de la pièce F42 :
F42
Q Pu T
Coût de production 02 6601,67 13203,34
Stock initial 12 6397,06 76764,72
Total 14 6426,29 89968,06
sorties 10 6426,29 64262,9
Stock final 4 6426,29 25705,16
Boule RP6
Q Pu T
Coût de production 01 1035,56 1035,56
Stock initial 14 522,58 7316,12
Total 15 556,78 8351,68
sorties 10 556,78 5567,8
Stock final 5 556,78 2783,9
Q Pu T
B6 01 24617,37 24617,37
F15 01 16901,19 16901,19
F23 01 8599,97 8599,97
F36 01 6569,42 6569,42
F42 01 6426,29 6426,29
Boule RP6 01 556,78 556,78
Montage 02h 498,98 997.96
Vis 2000
Tiges 1000
Coût de production 01 67668,98 67668,98
- 177 -
Le coût de production du candélabre LILIA = le coût de production des pièces
(B6 +F15+F23+F36+F42+la boule RP6) + les charges de montage des pièces + le prix
5 – 1 – Le coût de revient :
Le candélabre LILIA est composé en plus des pièces B6, F15, F23, F36, F42 et la
boule RP6, de deux bouquets modèle RIVIERA en aluminium et deux luminaires RIVIERA.
Ces derniers ne sont pas fabriqué par ALFON, il sont achetés et revendus au même prix sans
Q Pu T
Coût de production 1 67668,98 67668,98
Charges indirectes de vente 1211,25 2,06 2495,18
Coût de revient 01 70164,16 70164,16
La nature de l’unité d’œuvre dans le centre vente est : 100da de chiffre d’affaires ; les charges
indirectes de vente = 1211,25 (chiffre d’affaires /100) × 2,06 (coût de l’unité d’œuvre)
5 – 2 – Le résultat analytique :
Q Pu T
Chiffre d’affaires 01 121125 121125
Coût de revient 01 70164,16 70164,16
Résultat 01 50960,84 50960,84
Le résultat réalisé par la vente du candélabre LILIA est de 50960,84DA, soit une
- 178 -
Conclusion
Le cas de la société ALFON pose le problème classique du calcul des coûts par une
entreprise qui fabrique à partir de matières premières, des produits finis passant par plusieurs
stades de production.
L’importance est de bien voir que l’on passe d’un coût à un autre (en suivant les stades du
Les pièces produites (B6, F15, F23, F36, F42, RP6) utilisés dans la fabrication du
candélabre sont stockées après leur fabrication et seront monté à l’ordre d’une commande
Les contraintes de marché en amont et en aval obligent les entreprises à stocker des matières
premières et des produits finis. De même, pour éviter des ruptures dans les cycles de
production.
Les fiches de stock permettent de calculer le coût unitaire moyen pondéré et de valoriser les
sorties de stock.
La méthode des coûts complets, utilisée à ALFON pour calculer les coûts de ses
produits , a l’avantage de fournir des coûts et des résultats analytiques qui tiennent compte de
s’avérer très délicate dans certaines conditions et nécessiter des analyses complémentaires.
A ce prix de vente (121125DA), ALFON réalise une marge très confortable sur le
Cette marge est pratiquement considérée élevée, ce qui nous mène à poser la question
suivante :
- 179 -
Est-il possible que la comptabilité d’ALFON sous-estime le coût du candélabre LILA (auquel
Toute entreprise peu, sous-estimer ou sur estimer le coût de ces produits. Les entreprises qui
sous-estiment leurs coûts risquent de vendre leurs produits à perte en les croyant rentables.
Les entreprises qui sur estiment leurs coûts risquent de perdre des parts de marché en vendant
Dans une telle situation, on a confiance en l’exactitude du coût direct du produit, car
les charges directes peuvent être affectées sans difficulté. Par contre, on n’est pas certain que
la comptabilité mesure exactement la part des ressources indirectes consommées par chaque
produit. Il est donc essentiel d’améliorer la méthode de répartition des charges indirectes.
- 180 -
CONCLUSION
de l’organisation, sont multiples et peuvent varier entre secteurs d’activité ou même entre
comptable peut, dans certain cas, être insuffisant pour fournir une information pertinente qui
des utilisateurs.
Dans notre travail, nous avons étudié dans le premier chapitre, le système
Nous pouvons dire que le système d’information est un ensemble organisé d’éléments
comptable. C’est un aide à la décision sur le plan interne et sur le plan externe et constitue un
La comptabilité est un élément essentiel du système d’information des entreprises. C’est une
- 181 -
données de bases chiffrées et présenter des états reflétant la situation financière et le résultat
d’une entité.
Comme est déjà cité, un seul système d’information comptable est devenu insuffisant
pour satisfaire les besoins d’information de l’ensemble des utilisateurs. Et c’est pour cette
raison que nous avons consacré le deuxième chapitre de notre travail à l’étude détaillé du
système de comptabilité analytique ou de gestion qui fourni des informations sur les
variables d’une organisation à l’autre, portent le plus souvent essentiellement sur trois grands
- calculer le coût de revient des produits pour satisfaire aux exigences légales en matière
de l’exercice ;
- fournir aux responsables opérationnels une information sur le coût des opérations et
- fournir aux cadres et dirigeants l’information comptable pertinente dont ils ont
Pour répondre à ces problèmes, la comptabilité analytique utilise plusieurs outils ou méthodes
de calcul des coûts. Et comme on a pu le voir tout au long du deuxième chapitre de ce travail,
chaque méthode de calcul des coûts est plus ou moins bien adaptée pour apporter une réponse
- 182 -
Face à un problème déterminé, il convient de bien choisir le type de coût qui permet d’aboutir
L’algérienne des fonderies d’Oran ou ALFON, est une entreprise industrielle qui dispose d’un
système d’information comptable constitué des deux branches de comptabilité. Elle tient une
comptabilité générale conformément aux diapositives légales et qui lui sert d’un outil de
Elle tient également une comptabilité analytique pour calculer les coûts de revient de ses
produits fabriqués.
ALFON est une entreprise qui a mis en place un système de comptabilité analytique,
dont les principales caractéristiques ont été présentées dans le troisième chapitre, dans le but
portera essentiellement à fournir des bases d’évaluation de certains éléments du bilan (les
stocks).
La contrainte retrouvée par ce système était la difficulté dans la définition exactes des charges
indirectes.
Le système de comptabilité analytique mis en place par ALFON a rencontré aussi des
difficultés à produire des coûts pertinents pour informer la prise de décision stratégique, pour
développer, pourquoi pas recourir à de nouveaux systèmes tel que le système de comptabilité
par activité, fondé sur une représentation de la consommation des ressources de l’entreprise
- 183 -
En outre, en fonction du type des décisions à prendre, il est encor possible de déterminer
d’autres coûts, tels que les coûts d’imputation rationnelle ou les coûts partiels.
gestion de l’entreprise.
- 184 -
Ouvrages :
1981.
1997.
DWVOD, 2000.
- 185 -
16. DUMOULIN C, Management des systèmes d’information, Editions d’Organisation,
1986.
18. Marc Joalland, Serge le Bourgeois, André Maléjac, La méthode ABC/ABM, piloter
21. Med zine Khaf rabi, techniques comptables, Berti édition, 1992.
1998.
23. George Langlois, comptabilité de gestion, 3eme édition, pearson education, 2006.
27. Didier Leclère, Comptabilité analytique, Analyse, prévision et contrôle des coûts,
29. J.L le Moigne, les systèmes l’information dans les organisations, Dunod.
d’organisation, 1990.
gestion, 1990.
,1999.
- 186 -
34. C. Pérochon, J. Leurion, Analyse comptable, gestion prévisionnelle, Foucher, 1982.
1998.
36. Toufik Saada, Alain Burlaud, Claude Simon, comptabilité analytique et contrôle de
Economica.
1994.
Revues / decret:
Mémoire :
Le contrôle de gestion dans les entreprises publiques, cas de l’ENCC, Mémoire de magister
- 187 -
Tableau 1 Comparaison entre comptabilité générale et Page 74
comptabilité analytique
Tableau 2 Les clients d’ALFON Page 136
Tableau 3 Effectif année 2004 Page 137
Tableau 4 Effectifs inscrits en 2004/2005 Page 138
Tableau 5 La production année 2004/2005 Page 139
Tableau 6 Répartition du chiffre d’affaires par secteur d’activité Page 139
en 2004/2005
Tableau 7 Répartition du chiffre d’affaires par activité Page 140
- 188 -
Figure 1 Les sources d’information Page 22
Figure 2 Les composants d’un système d’information Page 29
Figure 3 Fonctionnement du système d’information Page 30
Figure 4 Les flux économiques à l’origine des opérations Page 46
comptables
Figure 5 Les finalités de la comptabilité générale Page 52
Figure 6 Schéma de la procédure comptable Page 55
Figure 7 Système d’information comptable Page 63
Figure 8 Rôle de la comptabilité analytique dans le processus de Page 73
décision
Figure 9 Affectation des charges de la comptabilité analytique Page 78
Figure 10 Distinction coût fixe/coût variable Page 95
Figure 11 Représentation de l’ABC Page 124
Figure 12 Schéma général de fabrication Page 145
Figure 13 Schéma du système de détermination des coûts Page 163
- 189 -
Sommaire ……………………………………………………………………………………...3
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………….6
CHAPITRE I : SYSTEME D’INFORMATION ET COMPTABILITE………………….9
Introduction…………………………………………………………………………………...10
SECTION 1 : LE SYSTEME ET L’INFORMATION……………………………………12
1 – Le système………………………………………………………………………………...12
1.1- Définition du système …………………………………………………………...12
1-2- Le système " entreprise" ………………………………………………………...12
1 – 2 - 1 – Les éléments différenciés ………………………………………...13
1 – 2 - 2 – La frontière ………………………………...……………………..13
1 – 2 - 3 – L’environnement …………………………………………………13
1 – 2 - 4 – L’objectif …………………………………………………………13
1 – 2 - 5 – Les processus de régulation ………………………………………13
1-3- Les composants du système « entreprise » ……………………………………...13
1 – 3 - 1 – Les variables d’entrée ……………………………….……………14
1 – 3 - 2 – Les actions ………………………………………………………...14
1 – 3 - 3 – Les variables de sortie …………………………………………….14
1 – 3 - 4 – Les actions correctives ……………………………………………14
1- 4 - La variété des systèmes ………………………………………………………..14
2 – L’information …………………………………………………………………………….15
2 – 1 – Définitions et caractères de l’information…………………………………….15
2 – 2 – Les supports et les utilisations de l’information ……………………………...17
2 – 3 – Les différents types d’information …………………………………………...19
2– 3 – 1 Information technique ………………………………………………19
2-3 -2 Information économique ………………………………………………19
2-3-3-Information personnelle ………………………………………………..20
2 – 4 – La nature et les sources de l’information collectée par l’entreprise ………….20
2 – 5 – Le rôle de l’information pour l’entreprise ……………………………………23
SECTION 2 : LE SYSTEME D’INFORMATION……………………………………….25
1 – Historique et définitions du système d’information………………………………………25
- 190 -
2 – Fonction et place du système d’information dans l’entreprise …………………………..26
3 – Les qualités et les composants du système d’information ……………………………….27
4 – Le fonctionnement du système d’information …………………………………………...30
SECTION 3 : LA COMPTABILITE……………………………………..………………..32
1 - Historique et évolution du rôle de la comptabilité ……………………………………......32
2 - Définition de la comptabilité …………………………………………………………….35
3 - Principes comptables fondamentaux …………………………………………………….36
4 - Différents types de comptabilité ……………………………..…………………………..40
4 - 1 - La comptabilité nationale ……………………………………………………..40
4 – 2 - La comptabilité publique …………………………………………………….40
4 – 3 - La comptabilité privée ……………………………………………………….40
5 - Les fonctions de la comptabilité………………………………………………………….41
5 – 1 - La fonction patrimoniale ……………………………………………………..41
5 – 2- La fonction d’aide à la gestion ………………………………………………..43
SECTION 4 : LA COMPTABILITE GENERALE………………………………………45
1 - Définition de la comptabilité générale …………………………………………………...45
1-1- Les données de base chiffrées traitées en comptabilité générale………………...45
1-2- Les traitements comptables ……………………………………………………..47
1-3-Les documents de synthèse ………………………………………………………47
1-3-1 – le bilan………………………………………………………………...48
1-3-2 – le compte de résultat………………………………………………….50
1-3-3- l’annexe ……………………………………………………………….51
2 - Les objectifs de la comptabilité générale…………………………………………………52
2-1- Mesurer la richesse créée par l’entreprise et contrôler son partage ……………..53
2-2-Fournir un moyen de preuve dans la vie des affaires…………………………….53
2-3- Fournir un outil d’aide à la décision …………………………………………….53
2-4- Fournir une base pour le diagnostic économique et financier …………………..53
2-5- Fournir une base pour la synthèse et la prévision macro-économique………….54
2-6- Fournir un instrument de régulation sociale …………………………………….54
3. La procédure comptable …………………………………………………………………...54
SECTION 5: LE SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE ……………..……….59
1 - Définition et caractéristiques …………………………………………………………….59
2 - Les besoins et les utilisateurs de l’information comptable ………………………………60
2 – 1- Les besoins d’information comptable …………………………………………60
- 191 -
2 – 2 - Les utilisateurs de l’information comptable ………………………………….61
3 - Les objectifs et les spécificités du système d’information comptable……………………62
Conclusion……………………………………………………………………………………65
CHAPITRE II : LA COMPTABILITE ANALYTIQUE…………..................................67
Introduction…………………………………………………………………………………..68
SECTION 1 : LE PASSAGE DE LA COMPTABILITE GENERALE A LA
COMPTABILITE ANALYTIQUE………………………………………………………..69
1 – Définition de la comptabilité analytique …………………………………………………69
2 – Les insuffisances de la comptabilité générale ……………………………………………70
3 – Les objectifs principaux de la comptabilité analytique …………………………………..71
4 – Caractéristiques comparées des deux comptabilités …………………………………......74
5 – Les outils de la comptabilité analytique…………………………………………………..74
SECTION 2 : LA METHODE DU COUT COMPLET ………………………………….75
1 – Définition et classification des coûts ……………………………………………………75
2 – Les charges ……………………………………………………………………………….76
2 – 1 – La nature des charges…………………………………………………………76
2 – 2 – Définition des charges directes et charges indirectes ………………………………...78
3 – La méthode des centres d’analyse ………………………………………………………..79
3 – 1 – Définition du centre d’analyse ……………………………………………….79
3 – 2 – Classification des centres d’analyse ………………………………………….79
4 – 3 – La répartition des charges indirectes …………………………………………81
4 – 4 – L’imputation des charges indirectes aux différents coûts ……………………82
4 – les différentes étapes du calcul des coûts ………………………………………………...83
5 - La valorisation des sorties de stock ………………………………..……………………..84
5 – 1 – La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) ………………………85
5 – 2 – La méthode du premier - entré premier sortie ……………………………….85
5 – 3 – La méthode du dernier entré – premier sortie ………………………………..85
6 – L’évaluation des produits semi-finis, des encours, sous-produits, déchets et rebuts …….86
6 – 1 – Les produits semis finis ………………………………………………………86
6 – 2 – Les produits ″ En-cours ″ ……………………………………………………………………………..87
6 – 3 – Les sous-produits ……………………………………………………………..88
6 – 4 – Les produits résiduels ……………………..………………………………….89
6– 4 – 1 Les déchets …………………………………………………………..89
6– 4 – 2 Les rebuts…………………………………………………………….90
- 192 -
7 – Intérêts et limites de la méthode des coûts complets …………………………………….91
8 – 1 – Intérêt de coût complet pour la gestion ……………………………………....91
8 – 2 – Limites du coût complet ……………………………………………………...91
8 – 3 – Limites du modèle des centres d’analyse………………… ………………….92
8 – 3 – 1- le poids des charges indirectes …………………………………….92
8 – 3 – 2 – L’hétérogénéité des coûts dans les centres d’analyse…. …………92
8 – 3 – 3 - L’absence de pertinence des unités d’œuvre ……………………...92
SECTION 3: LA METHODES DU COUT PARTIEL ET DU COUT
MARGINAL……………………………………………………………………...………….94
1 – La méthode du coût variable « direct costing »…………………………………………..94
- 193 -
4 – la méthode du coût marginal ……………………………………………………………107
4- 1 – Principe et définition …………………………………………………………107
4 - 2 – Les différents types de coûts marginaux …………………………………….108
4 -2 – 1 – Classification selon la nature de l’activité ……………………….108
4 - 2 – 2 – Classification selon l’importance de la variation du niveau
d’activité …………………………………………………………………………….108
4 - 2 – 3 – Classification selon le sens de la variation du niveau d’activité ...108
4 - 3 – Les composants du coût marginal…………………………………………....109
4 - 4 – Calcul du coût marginal ……………………………………………………..109
4 – 5 – Les critiques de la méthode …………………………………………………110
4 – 5 - 1 – Avantages ……………………………………………………….110
4 – 5 – 2 – Inconvénients …………………………………………………...110
SECTION 4 : LES COUTS PREETABLIS (COUTS STANDARDS)………………….111
1 – Les limites des coûts historiques ………………………………………………………..111
2 – Définition et catégories des coûts préétablis ……………………………………………111
3 – Le calcul des coûts préétablis …………………………………………………………...113
4 – L’élaboration des coûts préétablis ………………………………………………………113
4 – 1 – Les coûts préétablis des matières …………………………………………...113
4 – 2 – Les coûts préétablis de main d’œuvre ………………………………………114
4 – 3 – Les coûts préétablis des unités d’œuvre …………………………………….114
5 – Analyse des écarts ………………………………………………………………………116
5 – 1 – Ecarts sur frais directes ……………………………………………………..117
5 – 2 – Ecarts sur frais indirectes …………………………………………………...119
6 – Avantages et inconvénients de la méthode……………………………………………...121
6 – 1 – Avantages …………………………………………………………………...121
6 – 2 – Inconvénients ……………………………………………………………….121
SECTION 5 : LE CALCUL DES COUTS ET LA GESTION PAR LES
ACTIVITES…………………………………………………….…………………………..122
1 – Principe de la méthode ABC ……………………………………………………………122
2 – Définitions des concepts ………………………………………………………………..122
2 – 1 - Définition de l’activité ……………………………………………………...122
2 – 2 – Inducteur d’activité …………………………………………………………123
2 – 3 – Inducteur de coût ……………………………………………………………123
2 – 4 – Inducteur de ressource ………………………………………………………124
- 194 -
2 – 5 – Objet de coût ………………………………………………………………..124
2– 6 - Processus ……………………………………………………………………..124
3 – Représentation de l’ABC ……………………………………………………………….124
4-Cinq étapes pour mettre en place la méthode ABC ………………………………………125
4 -1 - Identifier les activités …………………………………………………………125
ALGERIENNE……………………………………………………………………………..132
Introduction………………………………………………………………………………….133
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE…………………………………134
- 195 -
5 -2- Organisation de la direction exploitation………………………………………142
5 – 2 – 1 – Département technique……………………………………….143
5 – 2 – 2 – Département fonderie………………………………………...143
5 – 2 – 3 – Département fabrication mécanique…………………………..144
5 – 3 – schéma général de fabrication ………………………………………………145
6 – ALFON et le management de la qualité ………………………………………………...146
6 – 1 – La démarche ………………………………………………………………...146
6 – 2 – La politique …………………………………………………………………147
6 – 3 – Les objectifs…………………………………………………………………147
SECTION 2 : LA COMPTABILITE ANALYTIQUE TENUE PAR ALFON………...148
1 – Le système d’information ………………………………………………………………148
2 – Objectifs de la comptabilité analytique d’exploitation …………………………………148
3 – le système de comptabilité analytique ………………………………………………….150
4 – Méthode de détermination des coûts …………………………………………………...151
5 – La méthode des centres d’analyse ………………………………………………………151
5 – 1 – choix des centres d’analyse …………………………………………………151
5 – 2 – choix des clés de répartition ………………………………………………..152
5 – 3 – choix des unités d’œuvre …………………………………………………...153
6 – Le plan comptable analytique …………………………………………………………..153
6 – 1 – Définition du plan comptable analytique …………………………………...153
6 – 2 – La structure des comptes analytiques ……………………………………….154
SECTION 3 : CALCUL DU COUT DE REVIENT D’UN PRODUIT FINI …………157
1 - Caractéristiques techniques du produit : « Candélabre modèle LILIA »……………….157
2 - Données d’exploitation concernant la fabrication du candélabre LILIA ……………….157
3 – Détermination du coût de production du candélabre LILIA ……………………………160
3 – 1 – Tableau de répartition des charges indirectes ………………………………160
3 – 2 – Prix d’achat de la matière première …………………………………………164
3 – 3 – Coût d’achat de la fonte FM consommée …………………………………...164
3 – 4 – Coût de production avant ébarbage …………………………………………166
3 – 5 – Coût de production après ébarbage …………………………………………170
3 – 6 – Coût de production après usinage …………………………………………..172
3 – 7 – Calcul du coût unitaire moyen pondéré……….……………………………..175
4 – Calcul du coût de production du candélabre LILIA …….……………………………..177
5 – Calcul du coût de revient et du résultat analytique du candélabre LILIA ……………...178
- 196 -
5 – 1 – Le coût de revient …………………………………………………………..178
5 – 2 – Le résultat analytique ……………………………………………………….178
Conclusion ………………………………………………………………………………….179
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………..181
Bibliographie……………………………………………………..…………………...…..…185
Liste des tableaux, graphiques, organigrammes……………………...……………………..188
Liste des figures…………………..…………………………………...…………………….189
Table des matières …………………………………………………………………………..190
- 197 -
Thème : Mise en place d’un système de comptabilité analytique dans
une entreprise algérienne.
Cas de l’algérienne des fonderies - ALFON-
RESUME
Le but de notre travail est de voir comment mettre en place un système de comptabilité
analytique dans une entreprise algérienne. Pour répondre à cet objectif nous avons organisé ce travail
en trois chapitres :
Dans le premier chapitre, nous avons étudié le système d’information et la comptabilité d’une
manière générale. Nous pouvons dire que le système d’information est un ensemble organisé
d’éléments permettant la gestion de l’information nécessaire au pilotage d’une organisation.
La comptabilité est une technique de mesure qui constate, enregistre et mémorise l’activité de
l’entreprise.
Le deuxième chapitre de notre travail est consacré à l’étude détaillé du système de
comptabilité analytique ou de gestion. La comptabilité analytique est un mode de traitement des
données dont les objectifs sont : calculer les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise,
expliquer les résultats, établir les prévisions de charges et de produits, expliquer les écarts entre
prévisions et réalisations. Pour remplir son rôle, la comptabilité analytique utilise plusieurs outils ou
méthodes de calcul des coûts.
Le troisième chapitre de notre travail est porté sur la place de la comptabilité analytique dans
l’entreprise publique algérienne. ALFON est une entreprise qui a mis en place un système de
comptabilité analytique dans le but de fournir une information comptable destinée à l’utilisation
interne. Cette information portera essentiellement à fournir des bases d’évaluation de certains éléments
du bilan (les stocks). Pour cela elle utilise la méthode du coût complet.