013 Définition Technique
013 Définition Technique
013 Définition Technique
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SONATRACH/IAP-CU
Boumerdes
II - RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX............................................................................................ 2
IV - RÉGULATION ........................................................................................................................... 4
V - AUXILIAIRES ............................................................................................................................ 4
VI - CASING ..................................................................................................................................... 7
VIII - ADAPTATION............................................................................................................................ 9
S'il y a plusieurs normes, indiquer celle qui est prioritaire en cas de conflit.
Il est souvent préférable, au lieu de citer une norme, de seulement indiquer les quelques items que l'on
souhaite voir appliquer.
Enfin se souvenir qu'il est très bien de lister toutes les normes existantes, mais encore faut-il les
connaître et les faire appliquer ! De nombreux fournisseurs acceptent sans difficulté une liste, tout en
sachant très bien que le client ne contrôlera pas que le matériel livré n'est pas en ligne avec toutes.
- normes tuyauteries
- normes matériaux
- normes peinture
- normes instrumentation
- normes bruit
- normes isolation thermique
- normes de classement de zone
- etc.
2- LE CLASSEMENT DE ZONE
Les machines utilisées en pétrochimie sont le plus souvent exploitées dans des zones soumises à
réglementation du fait des risques d'explosion. Le propriétaire est responsable du classement de zone,
c'est donc lui qui l'indique. Faire attention que le compresseur en cours de commande pourrait
provoquer une modification du classement.
Il est aussi indispensable de connaître la philosophie des utilisateurs. Par exemple sécurité intrinsèque
exigée, acceptée ou refusée. Appareils à surpression demandés, toute l'instrumentation en classement
T6, etc. Il y a autant de situations que d'utilisateurs.
II - RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Si la machine doit être installée dans un environnement déjà bruyant, il faut avoir une carte de
répartition de la pression acoustique et indiquer comme limite de la nouvelle machine un niveau égal
ou légèrement inférieur.
Si le bruit est une contrainte, et comme les mesures lors des essais ne sont jamais représentatives,
prévoir dans le contrat des mesures sur site à la mise en exploitation et la possibilité de fourniture d'un
capotage insonorisant.
3- LE GAZ COMPRIMÉ
En plus de la composition à indiquer sur la feuille API, définir :
- les polluants gazeux même sous forme de traces (H2S, CO, etc.)
- s'il y a risque d'humidité (H2O)
- la possibilité d'entraînement de particules solides abrasives (poussières de catalyseur)
- le risque d'entraînement de liquide ou d'acide
- les risques de polymérisation du gaz comprimé. À quelle température?
4- LA VAPEUR UTILISÉE
Indiquer la pression et la température "nominale" pour définir la machine et les conditions extrêmes
avec lesquelles vous voulez fonctionner. En plus :
S'il y a risque de dépôts, préciser à quelle température ils peuvent se produire, s'ils sont solubles ou
non.
Procédure utilisée et conditions opératoires turbines: arrêt total ou maintient en rotation lente sur
vapeur ou sur vireur mécanique
• Arrêt d'urgence
Procédure prévue. Par exemple fermeture rapide de toutes les vannes d'isolement et décompression
de torche. Turbine : arrêt total ou rotation lente
Par contre, il est tout à fait possible de demander d'autres points de fonctionnement dont la tolérance
sera à préciser. Faire aussi attention que le point contractuel soit suffisamment éloigné du point de
pompage (+ 10 à 20 %) et du point d'engorgement (plus 15 % mini) pour avoir un compresseur ayant
une plage de stabilité suffisante.
Si nécessaire, il est possible de prévoir une soupape supplémentaire ou une vanne de surcharge afin
d'obtenir une flexibilité en puissance supplémentaire. L'écart du rendement polytropique peut
facilement varier de 3 à 5% suivant le design.
IV - RÉGULATION
1- LE CONTRÔLE DU COMPRESSEUR
Définir si la vitesse est fixe ou variable et dans ce cas la plage de vitesse. Si la commande porte sur le
groupe complet, seul est à définir le type d'entraînement (moteur électrique à vitesse fixe, à vitesse
variable, turbine à vapeur, turbine à gaz)
Dans la mesure du possible inclure dans le package le système antipompage comprenant la vanne et
le système de calcul ainsi que le réfrigérant si nécessaire.
Préciser aussi si le compresseur doit être capable de fonctionner en recyclage total et pendant
combien de temps.
2- LE CONTRÔLE DE LA TURBINE
Le contrôle d'une turbine à vapeur agit sur plusieurs variables, simultanément ou non
- la vitesse de rotation
- le soutirage ou la réinjection
- la contrepression
- la puissance pour le cas d'un turbo générateur
Tous ces contrôles agissent sur les soupapes d'admission ou intermédiaires. Dans le cas de plusieurs
actions simultanées un ordre de priorité doit être indiqué.
Définir aussi le type de régulateur de vitesse. La tendance actuelle est de n'employer que des
systèmes électroniques à redondance ou non. Ne pas oublier qu'en dehors d'une mode, les
régulations hydrauliques ont prouvé leur fiabilité et leur faible coût comparés à des électroniques
redondantes.
V- AUXILIAIRES
1- LA RÉCUPÉRATION DES BUÉES
Les fuites de vapeur sur les turbines sont évacuées par un évent dans le cas de très petites machines,
mais pour toutes les autres un système de mise sous vide des boîtes étanches est nécessaire pour
éviter de polluer l'huile avec de l'eau.
Il est important de faire définir et approvisionner par le constructeur de la turbine cet ensemble
comprenant typiquement un éjecteur à flux de vapeur pour assurer le vide et un condenseur à eau
pour ne rejeter que les incondensables.
Indiquer les pressions mini/maxi et la température de la vapeur utilisée comme flux et les pressions et
températures entrée et sortie de l'eau de refroidissement disponible.
Dans certains cas, on utilise la butée du compresseur pour maintenir le rotor du moteur d'entraînement
ou l'arbre de la boîte de vitesse. Il faut alors indiquer la valeur maximale de la poussée et le sens.
Il est toujours préférable de demander que le rotor soit axialement suréquilibré (piston d'équilibrage
plus grand que nécessaire) afin d'éviter le risque d'une surcharge de la butée active lors de
l'augmentation des jeux aux labyrinthes.
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Pour des raisons de simplification des tuyauteries, il est souvent préférable d'indiquer le cheminement
des flux dans le corps, sachant que l'aspiration peut être placée à n'importe quel endroit, voire même
en position centrale dans certains cas.
L'habitude Anglo-saxonne est plutôt de donner le sens de rotation CW ou CCW face côté opposé à
l'accouplement. Dans tous les cas ne pas oublier d'être très précis car une erreur serait lourde de
conséquences.
Actuellement au moins 80 % des nouveaux compresseurs sont équipés de garnitures sèches qui
présentent de nombreux avantages mais un prix élevé. Pour les garnitures à gaz il faut aussi définir le
type que l'on veut.
Indiquer le gaz disponible pour assurer le barrage interne et celui du barrage externe, toutes les
conditions de fonctionnement pendant le démarrage, la marche établie et l'arrêt, ainsi que les
variations de la pression du réseau collecteur des évents.
Bien comprendre que le gaz de barrage doit être parfaitement propre et sec, ne présente aucun risque
de polymérisation et être toujours disponible ainsi que mélangeable avec le gaz comprimé.
6- L'ACCOUPLEMENT
Sauf précisions de votre part, le fournisseur préconisera un accouplement à membranes sans
lubrification.
Dans certains cas, l'utilisation d'un arbre élastique ou d'un accouplement à dentures bombées peut
être favorable.
Indiquer s'il y a risque de surcouple au démarrage ou suivant certains incidents, surtout électriques
pour le moteur.
Cette dernière solution permet de diminuer le diamètre des arbres et d'éviter le risque de rupture en
flexion alternée.
Il est aussi possible de calculer un frettage permettant un glissement limité en cas de surcouple
important (court-circuit entre phases d'un moteur) et d'éviter ainsi une rupture de l'arbre du
compresseur.
Demander aussi que les pièces de l'accouplement soient interchangeables sans réusinage et
rééquilibrage.
7- LE SYSTÈME D'HUILE
Si la machine vient en lieu et place d'une autre et que l'ancien système d'huile est réutilisé, indiquer les
valeurs à ne pas dépasser :
8- LE ROTOR
Certaines précisions doivent être apportées si le procédé présente des besoins spécifiques par
exemple :
- tenue aux surcouples si entraîné par un moteur électrique. Prévoir une résistance à un
couple instantané égal de 4 à 6 fois le Cn
- à basse vitesse
VI - CASING
1- LE CORPS DU COMPRESSEUR
Le constructeur doit connaître :
À noter que la pression d'épreuve est au minimum 1,5 fois la pression d'étude.
Enfin il est bon de rappeler s'il y a un ou des constituants agressifs dans le gaz comprimé, et ceci
même sous forme de traces
- dessous
- dessus
- sur le côté
- mixte
Il est souvent préférable de prévoir la fourniture des contre brides et des joints pour éviter tout risque
de difficulté lors du montage sur le site.
Pour certains cas, il faut aussi demander une étanchéité du plan de joint renforcée par exemple par un
joint en élastomère ou tout métallique. Si c'est possible dès l'appel d'offres, indiquer le genre de
compresseur que vous voulez :
- si la turbine peut être maintenue à vitesse lente, prévoir une température d'échappement
beaucoup plus élevée que pendant le fonctionnement normal
Le système conventionnel utilise de la vapeur à basse pression (1,5 b) ou moyenne pression jusqu'à 9
b et à une température d'environ 180°C.
Il est quelquefois possible d'éviter tous ces équipements et la maintenance associée, simplement en
utilisant une huile à bas point de congélation (– 30°C et plus)
3- L'ISOLATION THERMIQUE
Surtout valable pour le corps de la turbine à vapeur.
En cas d'imprécision, vous risquez de voir la turbine livrée avec une isolation par projection d'un béton
isolant qu'il faut casser et refaire puis sécher à chaque intervention.
Plutôt exiger des panneaux démontables en matériaux isolant ne retenant pas l'huile.
Il est aussi préférable de demander une protection mécanique par tôles alu ou inox pour protéger
l'isolant.
4- L'ISOLATION PHONIQUE
Les machines centrifuges ne génèrent le plus souvent que peu de bruit. Mais pour les boîtes de
vitesse ou les machines, si des contraintes spécifiques l'exigent, demander qu'un caisson insonorisant
soit prévu dès le design de la machine. Il vous faudra indiquer la pression sonore maximum autorisée
à 1 m du caisson et à la puissance maximale de la machine.
5- PEINTURE
Indiquer la norme que vous souhaitez voir appliquer si vous avez des besoins spécifiques. Dans le cas
contraire employer celle du constructeur. Il est préférable de faire livrer la machine avec seulement les
couches primaires et effectuer les couches de finition une fois le montage sur site terminé.
Attention à la préparation spéciale sous le châssis qui est quelquefois exigée pour permettre une
bonne adhérence avec le produit de scellement.
VIII - ADAPTATION
Ceci permet le plus souvent de sélectionner un fournisseur dont les coûts et les délais liés à l'adaptation sont
les plus favorables.
2- DOCUMENTATION
Indiquer le nombre d'exemplaires et la langue à utiliser pour la documentation nécessaire à
l'installation, le démarrage, l'utilisation et l'entretien de la machine.
Il est bon de rappeler qu'au moins les informations suivantes sont demandées :
- un rotor complet
- un accouplement
- un jeu de diaphragmes
- un jeu de coussinets
- une butée et contre butée
- un ensemble de soupapes de régulations avec guides, sièges, étanchéités
- un jeu de labyrinthes et garnitures
- un ensemble de petites pièces et joints pour une maintenance de 5 ans
- le cas échéant un régulateur de vitesse avec son entraînement
Pour les rechanges, indiquer le type de conditionnement désiré. Il est le plus souvent avantageux de
demander un conditionnement type Outre-Mer pour éviter des frais de reconditionnement dès la
livraison ou faire devoir remettre en état des pièces "neuves" mal stockées.
3- L'OUTILLAGE SPÉCIAL
Le fournisseur doit livrer avec la machine l'outillage spécifique servant à la maintenance. En
particulier :
Une possibilité de rotation du rotor est indispensable pour assurer les opérations de maintenance et
pour éviter la flexion de l'arbre lors des réchauffages et refroidissements.
Cette technique est simple, peu coûteuse et efficace. Le rotor est équipé d'un six pans dans
une zone accessible à une clé ouverte. La limite est le couple de décollement qui ne doit
pas excéder 200 Nm
- virage mécanique
Ces systèmes doivent aussi être calculés pour supporter les couples de rotation induits par
le passage brutal du gaz dans le compresseur lors de l'ouverture des vannes d'isolement
XI - PROCÉDURE DE SUIVI
La responsabilité du suivi est généralement assuré par l'ingénieur de projet. Il est bon d'indiquer les modalités
que l'on désire voir appliquer. Une bonne moyenne consiste à prévoir une réunion mensuelle chez le
constructeur durant toute la fabrication, ce qui permet de rencontrer le bon interlocuteur et de vérifier
l'avancement en atelier.
Le courrier nécessaire entre ces visites devra transiter systématiquement par l'ingénieur d'affaire chez le
constructeur et l'ingénieur de projet chez le client. Une procédure de numérotation et d'accusé de réception
doit permettre un suivi sans risque d'erreur.
Les deux parties doivent s'engager à répondre dans un délai convenable déterminé par avance pour ne pas
retarder le déroulement de l'affaire. Les réunions d'avancement seront préparées par un ordre du jour et
suivies d'un compte rendu généralement à la charge du vendeur.
Il est préférable de systématiquement confirmer par courrier les décisions prises lors des réunions.
- l'essai mécanique
- l'essai de performance
- l'essai du groupe complet (string test)
- le test en grandeur réelle après le démarrage sur le procédé
1- LES COMPRESSEURS
L'essai mécanique est systématique par le constructeur. Le compresseur est amené à la vitesse
maximale durant au moins 4 heures. Cet essai permet de vérifier les vibrations, les échauffements des
paliers et butées, la valeur de la première vitesse critique ainsi que la tenue des garnitures
d'étanchéité.
Pour éviter d'avoir à utiliser un moteur trop puissant, l'essai a souvent lieu avec un gaz léger comme
de l'hélium.
L'essai de performance : cet essai est coûteux à réaliser car une boucle de circulation doit être
construite, avec des échangeurs pour contrôler l'échauffement. La norme ASME PTC 10 définit
parfaitement ce test et les règles de similitude à employer.
Cet essai permet de s'assurer que les caractéristiques de la machine sont en ligne avec les
prédictions. A noter qu'environ 10% des machines testées sont en dehors des tolérances et que 2 à
3 % doivent être modifiées.
Le string test : c'est l'essai complet du groupe monté sur son châssis, avec son système d'huile et
généralement avec le gaz prévu du procédé.
Ce test n'est réalisé que lorsque des impératifs spécifiques permettent de le justifier car il est coûteux
et long.
Le test sur procédé après mise en service : cet essai est généralement utilisé par l'acheteur pour
s'assurer que les paramètres sont bien respectés et les caractéristiques atteintes.
Il faut bien souvent doubler l'instrumentation existante par des appareils plus précis. Les résultats
obtenus sont dans ce cas corrects si le gaz comprimé est bien défini, mais plus aléatoire avec des
mélanges. Il est de toute façon difficile de prouver au constructeur une déviation des caractéristiques
de la machine par cet essai.
L'essai en charge n'est pratiquement jamais réalisé car il est difficile d'accoupler un frein et surtout les
disponibilités en vapeur sont réduites. Le string test est pour la même raison assez rare
Les essais sur le site : ces mesures sont faciles à réaliser si la turbine est à contre pression. Pour les
machines à condensation, le taux d'humidité doit être estimé, ce qui empêche toute mesure précise.