Risques Stockage
Risques Stockage
Risques Stockage
Introduction
Une industrie dont la principale caractéristique est la mise en œuvre de tonnage très
importants sous forme liquide se trouve dans l’obligation de prévoir d’énormes capacités de
stockage de sorte que celui qui visite un terminal (départ ou arrivé) est toujours étonné de
constater la surface accordée au stockage par rapport à celle des machines.
Fonctionnement on peut distinguer trois types de réservoirs : ceux dévolus au stockage
du pétrole brut, ceux réservés aux mélanges et stockage de produits finis et enfin les
réservoirs intermédiaires de travail qui sont utilisés comme capacité-tampon entre deux
étapes de fabrication.
L’exploitation de réservoirs, pose de nombreux problèmes, tels que la réduction des
pertes par évaporation des réservoirs de produits volatils ou le réchauffage des produits pour
maintenir leur fluidité.
L’accès au toit est constitué par un escalier en spirale soudé à la robe, une plateforme et
une échelle dont l’inclinaison suit les variations de niveau. Enfin le toit est muni d’un certain
nombre de pieds qui permettent de procéder à la vidange complète du réservoir pour
inspection et nettoyage. La rigidité de la virole supérieure de la robe est obtenue par une
couronne formant cornière.
Les réservoirs comportent une ou plusieurs tubulures d’entrée et de sortie des produits
selon leur capacité, la tubulure d’entrée est généralement située à la base du réservoir à
environ 0.5m du fond pour laisser un volume mort où les dépôts peuvent s’accumuler, ou
pour permettre le stockage sur un plan d’eau. On évitera l’emploi de piquages d’entrée en
haut de la robe, car la chute du produit refoulé dans le réservoir crée toujours une certaine
densité d’électricité statique.
En plus des ces tubulures, le réservoir doit comporter un grand nombre d’accessoires qui
représentent une part importante du coût total de l’installation, étant donné leur diversité et
souvent la haute qualité requise pour certains d’entre eux.
De même, à la
construction, sont
installés sur les bacs
différents systèmes
pour éviter
l’inflammation des
atmosphères
gazeuses ou assurer
l’extinction des feux
déclarés:
Injection de
mousse, de
vapeur ou de
gaz inerte dans
le ciel des bacs
à toit fixe
Ou au droit des joints d’étanchéité pour les bacs à toit flottant.
Mais il n’est pas besoin de fuite pour qu’un tel phénomène se produise: il
suffit d’un déréglage d’une vanne thermostatique pour qu’un bac soit
porté à une température trop élevée , il faut donc périodiquement l’état des
serpentins de réchauffage et veiller au bon fonctionnement des systèmes
de régulation et surveiller régulièrement les températures.
Consigne de sécurité :
Bacs à toit flottant Bacs à toit fixe et Bacs à écran Bacs avec
navire interne couverture
ou « blanketting »
Attendre plusieurs Attendre 30 min. Attendre la Aucun danger
heures après après fin de flottaison de l’écran
flottaison du toit remplissage
L’ouverture des accès (trous d’homme, trappes de visite, capots,…) d’une capacité
ou d’une enceinte, réalisée en présence de « l’exploitant » et sous son contrôle,
nécessite un « permis d’ouverture ». ce permis ne donne pas l’autorisation de
pénétrer.
Avant, ou dès l’ouverture des accès, une pancarte, lisible et durable signifiant
clairement l’interdiction de pénétrer, doit être placée au plus près.
Autorisation de pénétrer :
Si les contrôles effectués sont conformes aux exigences du tableau précédent, l’autorisation
de pénétrer (ou « permis de pénétrer » peut être délivrée par le service compétent.
b - contrôle d'explosivité en vérifiant avec un explosimètre qu'il n'y ait plus de traces
d'éléments combustibles. La limite de tolérance éventuelle est définie par les règlements de
sécurité spécifiques à chaque usine. Cette limite doit être respectée impérativement.
c -contrôle de toxicité en vérifiant que la teneur des produits suspectés est inférieure à la
limite fixée par le règlement de sécurité de l'usine (généralement la VNIE).
Si les contrôles donnent des résultats incorrects les opérations de dégazage, neutralisation,
rinçage à l'eau, ventilation, etc. nécessaires doivent être effectuées jusqu'à l'obtention de
résultats satisfaisants. Le dégazage à la vapeur est à déconseiller (en présence d'air et
d'éléments combustibles) à cause des risques d'électricité statique. Toutefois, si la vitesse
d'injection est faible on peut admettre cette procédure. Le dégazage â l'azote est préférable
avec éventuellement injection finale de vapeur. Finalement, si l'atmosphère n'est ni explosive
ni toxique mais respirable l'autorisation de pénétrer pourra être délivrée par le service
compétent. Inspection et Travaux (après une autorisation de travailler) pourront alors
commencer.
II est formellement interdit de pénétrer dans une capacité sans en avoir contrôlé l'atmosphère
et avoir reçu l'autorisation de pénétrer, même si cette capacité est ouverte depuis longtemps.
Généralement avant que l'autorisation de pénétrer ne doit donnée sur le permis de pénétrer,
les ouvertures des capacités sont interdites physiquement d'accès par un dispositif
comportant ainsi un signal d'interdiction.
À l'inverse après délivrance de l'autorisation de pénétrer, l'interdiction physique est enlevée et
un signal d'autorisation est placée à proximité des ouvertures.