A Cours Complet PDF
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Définition:
Le mot hydrologie dérive des mots grecs hydor signifiant
l’eau et logos signifiant science.
L’hydrologie s’occupe :
de l’étude de toute l’eau sur la terre,
son occurrence,
sa distribution et sa circulation,
ses propriétés physico-chimiques,
ses effets sur l’environnement et sur la vie sous toutes ses
formes.
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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
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Barrage
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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
Le cycle de l’eau :
L’évaporation qui s’effectue au-dessus des océans grâce à l’énergie solaire,
conduit à la formation des nuages.
Ces nuages poussés par les vents, se transforment, en pluie ou en neige,
donnant lieu aux précipitations atmosphériques.
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CYCLE DE L’EAU
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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
TANGER
Mer Méditerranée
TETOUAN
IV AL HOCEIMA NADOR
LARACHE
III
V OUJDA
KENITRA
FES TAZA
RABAT
MEKNES II I
CASABLANCA
VI
EL JADIDA
1 SETTAT
IX
VII BENI MELLAL
SAFI FIGUIG
ERRACHIDIA
MARRAKECH
VIII
X
OURZAZATE
AGADIR
TAROUDANT
XI
ZAGOURA
O XII
cé
an TATA
XIII
At
la
nt
iq
ue
TAN TAN
TARFAYA
XIV
LAAYOUNE I Bassin Moulouya
SMARA II Bassin Sebou
BOUJDOUR
III Bassins Cotiers Méditerraneen
IV Bassins Tangérois
V Bassin Loukkos
VI Bassins Bouregreg et cotiers du centre
VII Bassin Oum Errabia
AD DAKHLA
VIII Bassin Tensift
IX Bassin Guir
X Bassin Ziz Rhériss
XI Bassin Draa
XII Bassin Souss
XIII Bassin Massa
LAGOUIRA
XIV Bassins Sahariens (Saquia El hamra et oued
Eddahab)
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Evolution de la mobilisation des ressources en
eau de surface
16 15,6
14
Al Wahda
12
10
8 Al Massira
O. El Makhazine
6
Driss 1er
4 SMBA
-
1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2002
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Evolution de la dotation en eau par habitant au
Maroc.
m3/hab/an
1400
1200
1000
1000
TENSION
800
600
400
PENUIE
200
0
1990 1995 2000 2005 2 010 2 015 2 020
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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
Le bilan hydrique :
Pour t , S 0, et P redevient :
P = Ep + I + R
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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
Quelle est la hauteur d’eau ruisselée (en mm) sur le bassin qui arrive à
l’exutoire. R=Q/A ?
Déterminer la quantité d’eau perdue par évapotranspiration et par
infiltration en mm (le niveau d’eau stockée est considéré constant en une
année)?
Déterminer le coefficient d’écoulement (rapport de la hauteur d’eau
ruisselée sur la hauteur de précipitation)?
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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
Division de l’atmosphère:
L’atmosphère est divisée en un certain nombre de sphères séparées par des pauses.
Cette division est basée sur la réparation verticale de la température plus ou moins
constante.
Alternance de couches dont le gradient vertical de température est positif avec les
couches dont le gradient vertical de température est négatif.
Les altitudes de ces couches varient avec la latitude, la saison et les masses d’air.
La troposphère est la zone qui contient presque toute la vapeur d’eau de l’atmosphère,
elle est le siège de tous les hydrométéores : pluie, neige, grêle, etc…
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
Sous l’action du gradient barométrique G, chaque unité de masse d’air est soumise à une force
du gradient égale à G/ρ (ρ est la masse spécifique de l’air), dirigée des hautes vers les basses
pressions.
Si cette pression agissait seule, le vent soufflerait dans cette même direction et suivant la ligne
de plus grande pente du relief barométrique.
Du fait de la rotation de la terre, les masses d’air qui se déplacent sont déviées (vers la droite
dans l’hémisphère Nord et vers la gauche dans l’hémisphère Sud) par la force de Coriolis qui
est perpendiculaire à leur trajectoire.
Les effets de radiation solaire, de rotation du globe (force de Coriolis) causent une circulation
générale de l’air autour du globe.
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
Les fronts
Les fronts sont des zones de transition, relativement étroites entre
deux masses d’air différentes.
Un front peut être stationnaire ou quasi-stationnaire, se déplaçant
lentement autour d’une position moyenne fixe.
Si l’air chaud déplace de l’air froid, on dit que c’est un front chaud qui
avance. Si l’air froid déplace l’air chaud, c’est un front froid.
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
L’anticyclone :
L’anticyclone est une région de haute pression où les vents dans
l’hémisphère Nord sont dans le sens des aiguilles d’une montre.
Un anticyclone est caractéristique de beau temps.
Le cyclone:
Le cyclone est une région où la pression est faible, où les vents vont dans le
sens contraire des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord.
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
Cyclone
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
Ceci crée un système instable et s’il y a début d’ascension de l’air chaud, cet effet
s’amplifie rapidement et le mouvement ascensionnel devient très rapide.
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
Les courants de turbulence :
La turbulence provoque un brassage plus ou moins intense d’une couche
d’air d’épaisseur variable, brassage grâce auquel l’humidité absolue de la
couche tend à devenir homogène
A partir d’un certain « niveau de condensation », la pression de vapeur est
saturante, par suite du refroidissement de l’air transporté vers le haut par le
brassage, il se forme un nuage appelé Stratus.
Ce dernier peut donner lieu à de faibles précipitations (bruine), s’il est
suffisamment épais.
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
Les nuages:
Un nuage est un ensemble de gouttelettes d’eau, en suspension, pleines
de liquide, mais extrêmement fines.
Ces gouttelettes sont maintenues en suspension dans l’air grâce à la
résistance que ce dernier leur oppose.
On distingue deux morphologies de base :
Les nuages stratiformes : sont minces et peuvent couvrir de vastes régions
Les nuages cumuliformes : moins larges que haut et peuvent atteindre des
dimensions verticales importantes.
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NUAGES
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
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CHAPITRE 2 : L’ATMOSPHERE
Solution :
1- La baisse de température est de 20°C
1500 x1C 1000 x0,5C
T 2 T1 15 15 5 5C
100 100
2&3- L’augmentation de la température est de 25°C.
2500 x1C
T3 T2 5 25 20C
100
La température finale T3 = 20°C.
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CHAPITRE 3 - LES PRECIPITATIONS
Introduction
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Introduction
Pour avoir des précipitations, il faut que le volume des
gouttelettes du nuage augmente de 1 000 000 de fois pour
que le poids puisse vaincre la poussée de l’air.
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Définition :
Le terme « précipitations » recouvre, toutes les formes d’humidité en
provenance des nuages ou en provenance de l’atmosphère et qui
atteignent le sol, tant sous forme liquide (pluie ) que sous forme solide (
neige ou grêle ).
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La stabilité du nuage
Le nuage est formé de :
une infinité de gouttelettes d’eau, en suspension, pleines de liquide,
extrêmement fines (diamètre jusqu’à 4 millièmes de millimètre).
Les gouttelettes sont retenues par la résistance de l’air .
L’air les maintient en place et peut les entraîner plus haut.
Les gouttelettes sont chargées d’électricité de même signe, elles se
repoussent mutuellement.
Elles forment un système stable en suspension dans l’air.
Les nuages peuvent se déplacer, sans donner de pluie, s’il n’y a aucune
cause qui viendra rompre l’équilibre établi et provoquer le phénomène de
la coalescence.
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Pluie artificielle :
On peut provoquer la pluie en ensemençant la partie
supérieure du nuage de cristaux de glace : c’est le principe de la
pluie artificielle.
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Lois de pluviosité
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Lois de pluviosité
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Instruments de mesure
Pluviomètre
Mesure : le pluviomètre, appelé aussi hyétomètre ou hyétoscope.
Il comporte un récepteur métallique de forme tronconique.
Son ouverture circulaire, disposée horizontalement a un diamètre variable suivant
le type de pluviomètre utilisé.
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Instruments de mesure
Pluviomètre
Entonnoir
Pluviomètre Association
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Pluviographes
« Pluviographes à siphon »
La surface réceptrice d’un pluviographe (400 cm2) est constituée par un
« entonnoir » bordé d’une bague à bord tranchant identique à celui du
pluviomètre « Association ».
L’eau recueillie s’écoule par une tuyauterie en cuivre dans un réservoir
cylindrique contenant un flotteur surmonté d’une tige verticale guidée,
à laquelle est relié le stylet inscripteur.
Lorsque l’eau a atteint dans le réservoir un certain niveau maximum, un
siphon s’amorce et vide le réservoir entraînant flotteur et stylet; puis le
cycle recommence (Pluviographe à siphon).
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« Pluviographes à siphon »
Tambour
Flotteur
Réservoir
Siphon
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Pluviographes
« Pluviographes à auget basculateur. »
Le principe de fonctionnement est que l’eau recueillie à l’intérieur d’une bague
pluviométrique se déverse dans un auget à bascule.
Celui-ci est conçu de façon à basculer brusquement lorsqu’il contient une certaine
quantité d’eau (20g).
Il se met ainsi en position de vidange et un auget identique vient prendre sa place
sous le déversoir pluviométrique.
Lorsqu’il contient 20g d’eau, il bascule à son tour et le premier auget, vide, vient
prendre la position qu’il occupait précédemment.
A cet effet, les deux augets symétriques sont assemblés et montés sur pivot
commun.
Chaque basculement dans un sens ou dans l’autre, fait avancer d’une dent, une
roue.
Un mécanisme à engrenages, came et leviers transmet le mouvement à un stylet
inscripteur se déplaçant devant un cylindre à axe vertical effectuant une rotation
complète soit en une semaine, soit en un jour.
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Auget
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Station climatologique
Bac évaporation
Anémomètre
Pluviographe
Clôture station
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Inclinaison du terrain
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Influence du relief
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Résultats pluviométriques
Chaque observateur note ses relevés, après chaque mesure, sur un
imprimé spécial.
Chaque feuille regroupe les observations effectuées durant un mois. En
général, un lecteur de pluviomètre fait 2 observations par jour.
En plus de la hauteur de précipitation, l’observateur doit fournir un certain
nombre de renseignements qualitatifs : orages, état du pluviomètre, durée
de la pluie.
Chaque fin de mois, le lecteur totalise les pluies qu’il a relevées et expédie
la feuille au service Météo.
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Erreurs systématiques
Changement du lecteur
Emplacement du pluviomètre modifié
Eprouvette remplacée
Etc.
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Méthode de Thiessen
La méthode de Thiessen est une méthode arithmétique dans laquelle on
attribue à chaque pluviomètre un poids proportionnel à une zone
d’influence, telle qu’un point situé dans cette zone soit plus près, en
distance horizontale, du pluviomètre correspondant que de tout autre
pluviomètre.
La méthode ne tient compte que de la distribution spatiale en plan des
stations.
Médiatrice
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Isohyète
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Méthode 2 :
Isohyète Surface à Surface nette Précipitation Volume
l’intérieur de Y’ moyenne X’ d’eau
l’isohyète
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Applications
Application 1 : Méthode de Thiessen et méthode des isohyètes
Soit un bassin versant pour lequel on désire calculer la précipitation moyenne. Ce bassin
comporte trois stations à l’intérieur du bassin et une station à l’extérieur. Les valeurs des
précipitations au niveau des différentes stations sont :
A l’intérieur du bassin : 1.0 , 1.2 et 1.8 in
A l’extérieur du bassin : 2.0 in
On demande de calculer la précipitation moyenne par :
la méthode de la moyenne arithmétique
la méthode de Thiessen, en procédant comme suit :
Dessiner le polygone de Thiessen
Calculer la précipitation moyenne en prenant pour chaque station les superficies suivantes :
2.0 (1.5 mi2), 1.8 (7.2 mi2), 1.2 (5.1 mi2), 1.0 (9.8 mi2).
la méthode des isohyètes sachant que les superficies entre les isohyètes sont :
> 2 : 0.1 mi2,
1.5 à 2 : 8.9 mi2
1.0 à 1.5 : 9.4 mi2
< 1.0 : 5.2 mi2
1in = 25.4 mm, 1mi = 1609 m
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Pour t = 30 mn :
- L’intensité moyenne max atteinte ou dépassée 5 fois en 50 ans ?
Ligne N° 5 et égale à 69 mm / h correspond à l’intensité de l’averse décennale = Prob
1/10 = 1 fois en 10 ans.
- L’intensité moyenne max atteinte ou dépassée 10 fois en 50 ans ?
Ligne N° 10 et égale à 44 mm / h correspond à une averse d’apparition de 1 fois en 5
ans = averse quinquennale.
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Applications
Application 1 : Méthode de Thiessen et méthode des isohyètes
Soit un bassin versant pour lequel on désire calculer la précipitation moyenne. Ce bassin
comporte trois stations à l’intérieur du bassin et une station à l’extérieur. Les valeurs des
précipitations au niveau des différentes stations sont :
A l’intérieur du bassin : 1.0 , 1.2 et 1.8 in
A l’extérieur du bassin : 2.0 in
On demande de calculer la précipitation moyenne par :
la méthode de la moyenne arithmétique
la méthode de Thiessen, en procédant comme suit :
Dessiner le polygone de Thiessen
Calculer la précipitation moyenne en prenant pour chaque station les superficies suivantes :
2.0 (1.5 mi2), 1.8 (7.2 mi2), 1.2 (5.1 mi2), 1.0 (9.8 mi2).
la méthode des isohyètes sachant que les superficies entre les isohyètes sont :
> 2 : 0.1 mi2,
1.5 à 2 : 8.9 mi2
1.0 à 1.5 : 9.4 mi2
< 1.0 : 5.2 mi2
1in = 25.4 mm, 1mi = 1609 m
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L’intensité maximale du pluviographe 4800 est produite entre 10h00 et 10h15, soit :
(6.98 – 6.23)in/0.25h = 3.0 in/h
Cette intensité apparaît sur le hyétogramme comme ayant l’intensité la plus grande.
On la situe sur la courbe des précipitations cumulées comme étant le point de plus grande
pente.
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Pour t = 30 mn :
- L’intensité moyenne max atteinte ou dépassée 5 fois en 50 ans ?
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CHAPITRE 4- EVAPORATION,
TRANSPIRATION, DEFICIT D’ECOULEMENT
Introduction
L’évaporation n’apporte pas que des bienfaits.
Elle devient parfois une perte d’eau non négligeable pour l’agriculture et pour
l’approvisionnement en eau dans plusieurs pays arides et semi arides.
L’étude de l’évaporation a commencé par le physicien Dalton :
E = K (pv – pp)
E : taux d’évaporation
K : constante de proportionnalité
pv: tension de vapeur d’eau (eau de surface)
pp : pression partielle de la vapeur d’eau dans l’air ambiant.
Pour qu’il y ait évaporation, il faut que le gradient de pression due à la vapeur d’eau soit
positif.
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CHAPITRE 4- EVAPORATION, TRANSPIRATION, DEFICIT
D’ECOULEMENT
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Effet de
L’insolation
Sur les parois Planche en
bois
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Bac Colorado
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Station climatologique
Bac évaporation
Anémomètre
Pluviographe
Clôture station
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Evaporomètre Wild
Plateau
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Evaporomètre Piche
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273 + t 760
E = 0,398 x n x (Fe – Fa ) x x
273 B - Fe
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Formule de Meyer
Em = C x ( Fe – Fa ) x ( 1 + V/16,1 )
Em : évaporation moyenne mensuelle en cm/j.
Fe : tension de vapeur saturante correspondant à la température moyenne
mensuelle de l’air ( en mm de Hg )
Fa : valeur moyenne mensuelle de la tension effective de vapeur d’eau dans
l’air à 7,6 m au dessus de la surface (en mm de Hg).
V : vitesse moyenne mensuelle du vent (en kilomètres par heure)
C : coefficient empirique égal à 0,049 pour les bacs d’évaporation, ou les
mares peu profondes et à 0,036 pour les réservoirs et lacs profonds
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a
t
ETp 1,610.
E T p : est l’évapotranspirationmensuelle
I en cm pour un mois fictif de 30 j et une
durée théorique d’ensoleillement de 12 h / 24.
t : température moyenne mensuelle en °C pour le mois considéré.
I : Indice thermique de l’année considérée ; il est égal à la somme des indices
mensuels des 12 mois de l’année ; définis par :
I = (t / 5)1,514
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Déficit d’écoulement
Définition
Le déficit d’écoulement moyen annuel D est par définition, la différence :
D=P–Q
En général, il représente très sensiblement le montant de l’évaporation
totale du basin.
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1 1
Si P ;
8 2
1
Si P > ; D = 0,20 + 0,035 T
2
La hauteur de la lame d’eau écoulée annuellement Q est calculée d’après la formule :
Q = P – D = P2
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Formule de Turc
P
D =
( 0,9 + P2 / L2 )0.5
D et P sont exprimés en mm
L est un paramètre ayant pour expression :
L = 300 + 25.T + 0,05.T3
T est la température moyenne annuelle en °C.
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Applications
Application 1 : Formule de Lugeon
Pour les mois de Janvier, Juin et Août, on donne sur le tableau ci
dessous :
Mois Janvier Juin Août
tmax(°C) 27,42 15,27 13,37
Fe (mm Hg) 27,1 12,9 11,4
Fa (mm Hg) 12,3 8,4 7,1
B (mm Hg) 757,79 761,79 763,93
Emesuré (mm) 185,3 57,9 69,1
E = 56,2 mm
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Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc
Temp t 15 13 17 19 20 22 26 28 27 21 18 17
(°C)
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i = (t / 5)1,514
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
i 5,28 4,25 6,38 7,55 8,16 9,42 12,13 13,57 12,85 8,78 6,95 6,38
L’indice thermique de l’année est calculé par : I = Σ i = 101,70
a est une fonction de l’indice thermique calculée par :
1,6
a = I + 0,5
100
1,6
a = . 101,70 + 0,5 = 2,13
a
100 t
ETp 1, 6 10 .
Soit l’expression de l’évapotranspiration ETp : I
2,13
t
ETp 1,610.
= 0,0114. t2,13 ; t en °C
101,70
Le calcul de ETp pour les différents mois conduit aux résultats suivants :
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc
ETp (cm) 3,66 2,70 4,78 6,06 6,76 8,28 11,81 13,83 12,80 7,50 5,40 4,78
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Définitions
L’infiltration est définie comme le mouvement de l’eau à travers le sol
sous l’influence des forces de gravité et de capillarité.
Le taux d’infiltration est le taux avec lequel l’eau entre dans le sol par
unité de temps.
Le processus d’infiltration dépend d’une multitude de paramètres :
humidité du sol, caractéristiques du sol (anisotropie, perméabilité),
couverture végétale,…
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
f = fc + ( fo – fc ) . e – K . t
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
La méthode de Porchet
On creuse un trou de rayon R et de profondeur H, que l’on remplit d’eau.
On note ensuite, à intervalles réguliers, la hauteur x de l’eau au-dessus
du fond du trou.
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Caractéristiques de l’infiltration
Indices d’infiltration
Les indices d’infiltration sont utilisés pour exprimer le taux d’infiltration moyen
durant une averse.
Indice Ф ( taux de recharge d’un bassin versant )
On admet que le taux de recharge du bassin reste constant pendant toute la durée
de l’averse.
L’indice Ф représente l’intensité moyenne de pluie au-dessus de laquelle tout
excédent de débit pluvial se retrouve sous forme d’écoulement à l’exutoire.
• Ф = (P-R)/tf
P : pluie totale de l’averse
R : ruissellement total (pluie nette)
tf : temps total durant lequel l’intensité
de la pluie est supérieure à Ф
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Indice W
C’est le taux moyen d’infiltration. C’est un raffinement de l’indice Ф par le
fait qu’il tient compte des surfaces de stockage et de rétention.
PRS
W
P : pluie totale de l’averse t f
R : ruissellement total
S : volume de stockage et de rétention
tf : temps total durant lequel l’intensité de la pluie est supérieure à W
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Indice de saturation
L’indice de saturation permet de caractériser, même grossièrement, l’état
de saturation du terrain juste avant une précipitation
Cet état de saturation, influence la fraction de la précipitation qui s’infiltrera
et sera perdue pour le ruissellement.
Kohler donne un indice de saturation :
I = 1 P1 + 2 P2 +…. + n Pn
P1 : hauteur de précipitation tombée le jour précédent
P2 : hauteur de précipitation tombée deux jours avant,…
i : paramètres indiquant la manière dont la précipitation intervient pour
définir la saturation du terrain dans ses effets sur le ruissellement.
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Capacité d’absorption
L’absorption comporte surtout de l’infiltration, mais aussi les pertes par
interception et rétention de surface : les pertes par évaporation directe sont en
général négligeables pendant la durée d’une averse.
Désignons par C1, C2, …, Cn les différentes capacités d’infiltration pouvant être
observées sur le bassin pour un état de saturation donné ; par S1, …, Sn les surfaces
correspondantes exprimées en fractions de la surface totale.
Supposons que C1,…, Cn soient classées par valeurs croissantes.
La capacité d’infiltration moyenne du bassin pour un état de saturation
défini est donnée par la formule :
n
Cm = Ck . Sk
k=1
Cm tend vers une valeur limite CM pour un bassin complètement saturé.
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Applications :
Application 1 : Infiltration par équation de Horton
Capacité d’infiltration initiale : 4,5 mm/h
Capacité d’infiltration finale : 1,0 mm/h
Constante caractéristique du sol : 5 hr-1
Calculer la capacité d’infiltration (en mm/h) aux instants t = 0, 10, 20, 30,
45, 60, 100 mn.
Calculer le volume infiltré (exprimé en mm) après 45 mn .
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Solution de l’application 1 :
Infiltration par équation de Horton
Capacité d’infiltration
f = fc + ( fo – fc ) . e– K . t = 1 + ( 4,5 – 1 ) . e–5.t
= 1 + 3,5. e–5.t
t (mm) f (mm/h)
0 4,50
10 2,52
20 1,66
30 1,29
45 1,08
60 1,02
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100 1,00
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Volume infiltré
fo – fc
F = fc.t + ( 1 – e–Kt )
K
4,5 –1
F = 1x45/60 + ( 1 – e–5x45/60 )
5
F = 0,75 + 0,68 = 1,43 mm.
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Solution de l’application 2 : Infiltration par la méthode de
Porchet
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Solution de l’application 2 : Infiltration par la méthode de
Porchet
La surface d’infiltration est : π.R2+2.π.R.x=2.π.R(x+R/2)
Le débit d’infiltration est : 2.K.π.R(x+R/2)
Pendant un temps très petit, le débit peut s’écrire :
q = - π.R2 .dx/dt = 2.K.π.R(x+R/2)
dx/(x+R/2) = - (2.K/R).dt
= 1,0.10--4 m/s
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
Application 3 : Indice Ф
Un bassin versant de superficie 243 ha reçoit une averse de durée 8 h dont
l’intensité pendant les 2 premières heures est de 12,70 mm/h, pendant les
5 heures qui suivent de 7,62 mm/h et enfin pendant la dernière heure de
10,16 mm/h. Déterminer :
La hauteur totale de pluie (mm) que le bassin versant a reçu pendant la
durée de l’averse
Le volume total (m3) d’eau tombée sur le bassin.
L’indice Ф (mm/h) de l’averse sachant que le coefficient d’écoulement CE
est égal à 0,8 (on néglige l’effet de l’évapotranspiration et la variation du
stockage est nulle).
L’indice Ф est le rapport du volume infiltré (m3) par le produit de l’aire du
bassin et de la durée de l’averse
.
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CHAPITRE 5 - INFILTRATION
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CHAPITRE 6 - CARACTÉRISTIQUES D’UN BASSIN
VERSANT
Introduction
On appelle basin versant, ou basin de drainage, d’une rivière considérée
en un point donné de son cours d’eau, l’aire limitée par le contour à
l’intérieur duquel l’eau précipitée se dirige vers ce point de la rivière.
Le bassin versant peut être caractérisé par sa morphologie (forme, relief,
réseau de drainage), la nature du sol et la couverture végétale.
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Bassin versant
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Bassin versant
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L (longueur)
l(largeur)
P
Kc 0,28
A
Kc A
2(L l) P
0,28
Ll A
Kc A
2
1 1
1,12
L
1,12 Kc
Kc A 1,12
2
l 1 1
1,12 Kc
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On peut écrire :
D D.li
Si
di ai
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L
di L
Si .ai Di
S , a i = d i l et Si
ai di
Di
di .l
di l.Di Di
S
L.l L.l L
Si D i = S = (pente moyenne)
L
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Supposons que les lignes de niveau du bassin soient cotées Co (exutoire), C1,…, Ci,…, Cn (point
culminant).
La pente moyenne dans l’élément compris entre les courbes de niveau cotées Ci – 1 et Ci est
(Ci-Ci-1)/xi , xi étant la distance qui sépare les deux courbes sur le rectangle équivalent.
xi
Cn Ci+1 Ci Ci-1 C1 C0
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L’indice de pente est la somme des racines carrées des pentes moyennes de chacun des
éléments, pondérées par la surface intéressée, soit :
1 C i C i 1
Ip
L
xi .
xi
Ai xi
Si l’on désigne par i = =
A L
n
1
I p i . I i
L
i 1
i (Ci Ci 1 )
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Applications :
Application 1 : Courbe hypsométrique
Tracer la courbe hypsométrique pour un bassin versant, dont :
40-300 m ………… …6 km2
300-600 m ………… 20 km2
600-900 m ………... 36 km2
900-1200 m ……….. 74 km2
1200-1500 m ………..60 km2
1500-1800 m ……….. 4 km2
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Courbe hypsométrique
1800
1600
1400
Altitude (m)
1200
1000
800
600
400
200
0
0 50 100 150 200 250
S(cumulé) en km2
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570
Kc 0,28 = 1,48
11600
La longueur du rectangle équivalent est :
Kc A
2
1,12
L 1 1
1,12 Kc
L 1 1
1,12 1,48 = 235 km
xi
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Ip
1
235
0,03 x 0, 260 0,10 x 0,300 0,18 x 0,300 0,37 x 0,300 0,30 x 0,300 0,02 x 0,300
Ip = 0,078.
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CHAPITRE 7- MESURES DES DÉBITS
Introduction
Le régime des débits d’un cours d’eau est constitué par l’évolution des débits
de ce cours d’eau en fonction du temps, en plusieurs endroits de son parcours.
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• On place une échelle limnimètrique (ou limnigraphe ) pour les mesures des
hauteurs en fonction du temps (H=g(t)).
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Déversoirs
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Jaugeages utilisés
Jaugeage au moulinet
Le moulinet comporte une hélice qui tourne en fonction de la vitesse de
l’eau dans le cours d’eau. Il comporte un compteur totalisateur synchronisé
avec un chronomètre.
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Jaugeages utilisés
Jaugeage au moulinet
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2
V(p).
dp q(m /s) : débit par unité de longueur
Q
V : Vitesse moyenne d’écoulement dans la section
Smouillée
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Observateur Aide
Jalon
On mesure à l’aide d’un flotteur, la vitesse en surface Vs
moyenne entre 2 sections (Vs=d/t ) .
t : temps mis pour parcourir ab (1er chronomètre)
T : temps mis pour parcourir ac (2ème chronomètre)
u : vitesse du flotteur
ac = u.T = AB
u = AB/T
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Jaugeage chimique
On injecte dans la rivière une solution concentrée ( ex : Bichromate de
soude ) et on cherche le taux de dilution qui dépend du débit de la rivière.
C
Q q
q : débit d’injection (l/s) c
Q : débit du cours d’eau (l/s)
C : concentration de la solution mère (g/l)
c : concentration des prélèvements (g/l)
C/c : dilution.
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Déversoirs
On implante un déversoir sur le cours d’eau et on établit la courbe
de tarage en utilisant les formules de l’hydraulique générale ( ex : cas
du déversoir à paroi mince)
2
Q .b. 2. g .h 3 / 2
3
Q : débit à évacuer par le déversoir (m3/s)
μ : coefficient du déversoir
b : largeur du seuil déversant (m)
g : accélération de la pesanteur (m/s2)
h : hauteur de la lame d’eau sur le seuil déversant (m)
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U 12 U 02 1
x
Z1 Z 2 . .dx
2.g x0
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Courbe en crochet
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CHAPITRE 7- MESURES DES DÉBITS
Echelle limnimètrique
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Le limnigraphe
Le limnigraphe peut être à flotteur ou à pression
Le limnigraphe à flotteur (tube, flotteur-cable-contre poids pour transmission des
variations de niveau au dispositif enregistreur)
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Le limnigraphe
Le limnigraphe à pression
Manchon de caoutchouc
Cloche en fonte
perforée
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Stations hydrométriques
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Applications :
Application 1 : Courbe de tarage
Les mesures de vitesses d’un cours d’eau au moyen d’un moulinet ont conduit aux données présentées sur le
tableau ci-dessous :
Distance à partir d’une Profondeur totale Profondeur du point considéré (ft) Nombre de tours Temps (s)
berge (ft) (ft)
0 0 0 - -
2 1 0,6 10 50
4 3,5 2,8 22 55
0,7 35 52
6 5,2 4,2 28 53
1,0 40 58
9 6,3 5,0 32 58
1,3 45 60
11 4,4 3,5 28 45
0,9 33 46
13 2,2 1,3 22 50
15 0,8 0,5 12 49
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Distance Prof. totale Prof. du point Nbre de Temps Nbre de V en chaque point Vsurface (ft/s) Vmoy Dist moy pour Débit moy
à (ft) consi tour (s tour (ft/s) vertic chaque cha
p déré s ) s ale verticale que
ar (ft) par (ft/s) (ft) verti
tir sec cale
d’ ond (ft2/
u e s)
n
e
b
er
g
e
(ft
)
0 0 0
1 40 58 0.69 1.62
17 0 0
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CHAPITRE 8 - LES DEBITS
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Jour Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou
1 5.0 5.0 4.6 10.2 5.0 29.8 10.9 52.2 6.4 6.7 4.5 3.7
2 5.0 5.0 4.5 7.2 5.3 33.9 9.4 24.2 6.2 5.6 4.3 3.6
3 5.0 4.9 4.5 6.2 5.2 27.8 20.8 15.0 5.9 5.5 4.3 3.4
4 5.1 4.8 4.4 7.1 5.4 26.7 18.8 16.8 5.8 5.4 4.5 3.3
5 5.4 8.0 4.7 7.2 5.4 22.6 13.1 12.8 5.8 5.5 4.4 3.3
6 5.3 7.2 4.7 6.0 9.6 19.0 10.2 18.6 5.8 5.5 4.3 3.5
7 5.1 5.2 4.6 5.6 24.7 19.2 12.4 20.4 5.8 5.5 4.2 3.6
8 5.0 5.0 5.2 5.5 14.2 19.6 11.0 22.5 5.8 5.1 4.1 3.6
9 5.0 4.9 4.9 5.3 22.4 19.3 11.6 26.7 5.8 5.0 4.3 3.7
10 5.0 4.8 4.6 5.3 29.2 31.0 17.5 51.7 5.8 5.1 4.3 3.4
11 5.0 4.8 4.6 5.3 22.6 15.0 11.4 37.1 6.0 4.9 4.3 3.3
12 5.3 4.6 5.4 5.5 13.2 22.2 15.2 25.5 6.0 4.7 4.3 3.2
13 5.5 4.6 4.6 5.3 19.3 13.6 28.4 21.3 6.0 4.6 4.2 3.3
14 5.4 4.8 4.5 5.0 14.5 16.7 15.7 26.0 5.9 4.5 4.0 3.5
15 5.1 4.8 4.5 5.0 31.9 11.4 12.5 23.4 5.9 4.5 3.9 3.5
16 5.0 9.3 4.5 5.0 32.3 9.9 15.7 26.9 5.8 4.5 3.8 3.3
17 5.0 18.1 4.5 5.0 30.3 8.8 28.6 23.9 5.7 4.5 4.2 3.2
18 5.1 8.2 4.6 7.4 16.2 8.5 19.0 30.3 5.7 4.5 4.0 3.2
19 5.3 6.2 5.0 6.3 12.6 8.0 16.9 18.5 5.6 4.6 3.8 3.3
20 5.2 6.0 5.0 5.2 11.4 8.1 17.7 10.7 5.5 4.5 4.0 3.3
21 5.1 5.6 6.4 4.9 11.8 8.1 18.9 28.6 5.3 4.5 4.0 3.2
22 5.0 5.5 24.6 4.9 17.7 7.9 20.5 26.4 5.1 4.6 3.9 3.2
23 4.9 5.2 10.6 4.9 18.5 7.7 12.6 22.3 5.0 4.5 5.0 3.2
24 4.8 5.2 6.8 4.7 29.4 7.5 32.3 11.7 5.0 4.7 4.4 3.2
25 4.9 4.9 9.0 4.6 14.0 13.2 42.3 14.3 5.1 4.8 4.0 3.3
26 5.2 4.7 8.5 4.9 22.9 9.0 55.7 9.2 5.1 4.6 3.8 3.2
27 5.0 4.5 6.2 5.0 32.1 7.7 53.9 7.3 5.2 4.5 3.6 3.2
28 5.0 4.5 5.5 5.0 60.5 15.7 57.8 6.7 5.0 4.4 3.6 3.2
29 4.9 4.5 6.5 5.0 55.6 58.4 6.6 5.1 4.3 3.8 3.2
30 4.9 4.6 10.7 4.9 30.0 37.6 6.6 5.3 4.3 3.7 3.3
31 4.9 4.8 28.2 53.3 5.6 3.7 3.3
1975 0,64 0,80 0,80 0,97 1,11 2,43 4,03 8,03 8,64 2,01 2,40 0,89 2,73
1976 0,85 0,94 1,30 6,49 14,39 13,49 8,68 4,49 2,04 1,36 0,97 0,78 4,65
1977 1,00 1,15 0,91 1,41 2,87 8,51 7,46 5,31 3,86 1,70 1,09 0,84 3,01
1978 0,84 0,96 0,9 1,15 3,30 11,65 10,88 9,05 3,66 1,74 1,22 0,87 3,85
1979 1,10 1,82 1,49 1,16 1,23 2,45 4,72 2,95 2,05 0,88 0,68 0,59 1,76
1980 0,61 0,80 1,35 0,94 0,80 0,81 0,86 1,48 0,96 0,47 0,49 0,42 0,83
1981 0,38 0,54 0,38 0,42 0,72 0,96 2,08 2,97 2,56 0,87 0,42 0,39 1,06
1982 0,40 0,51 0,55 0,58 0,59 1,04 2,47 0,90 0,71 0,69 0,51 0,47 0,79
1983 0,43 0,39 0,54 1,67 0,97 0,65 1,01 1,23 2,82 1,10 0,50 0,40 0,98
1984 0,38 0,40 4,28 0,64 0,92 2,38 1,00 0,58 0,57 0,39 0,40 0,39 1,03
1985 0,38 0,42 0,44 0,57 1,21 5,97 7,79 5,07 2,14 1,32 0,76 0,66 2,23
1986 0,43 0,40 0,49 0,52 1,14 5,78 12,73 0,92 0,48 0,57 0,47 0,39 2,03
1987 0,38 0,49 0,62 1,12 0,95 4,06 2,99 1,21 0,48 0,38 0,43 0,39 1,13
1988 0,37 0,43 0,47 0,60 0,56 0,78 1,20 6,69 1,90 0,68 0,64 0,48 1,23
1989 0,38 0,44 1,32 1,99 2,00 2,93 1,36 1,10 0,90 0,51 0,42 0,46 1,15
1990 0,43 0,49 1,01 1,36 0,98 1,06 7,19 5,40 2,43 0,83 0,67 0,62 1,87
1991 0,84 0,64 0,68 0,74 0,74 0,60 0,57 5,00 1,19 0,82 0,58 0,39 1,07
1992 0,38 0,49 0,47 0,50 0,50 0,50 1,47 0,95 0,86 0,43 0,40 0,44 0,62
1993 0,38 0,40 0,57 0,61 0,56 1,51 4,56 1,29 0,75 0,55 0,40 0,40 1,00
1994 0,42 0,41 0,43 0,41 0,40 0,37 0,48 0,39 0,39 0,38 0,36 0,41 0,40
1995 0,37 0,39 0,38 1,80 5,22 11,32 13,49 6,90 5,65 2,05 1,07 0,69 4,11
1996 0,60 0,59 0,56 7,70 9,21 4,21 2,65 3,57 2,42 1,39 1,10 0,74 2,90
1997 0,72 0,63 0,99 3,09 1,89 6,92 2,20 1,20 0,67 0,49 0,51 0,47 1,65
1998 0,41 0,39 0,65 2,66 0,69 0,79 2,06 1,24 0,63 0,38 0,38 0,77 0,92
1999 0,37 0,48 0,76 1,06 1,04 0,25 0,51 0,70 0,64 0,38 0,39 0,40 0,58
2000 0,36 0,39 0,47 1,36 2,03 1,59 1,40 0,71 1,95 0,40 0,40 0,41 0,96
Année
moyenne 0,53 0,61 0,88 1,60 2,15 3,58 4,07 3,05 1,98 0,88 0,68 0,54 1,71
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5,00
4,00
(m3/s)
3,00
2,00
1,00
0,00
Juillet
Janv
Nov
Juin
Avril
Août
Sept
Fév
Mars
Oct
Déc
Mai
Mois
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Ordonnée : valeur de
débit atteinte ou
dépassée en n jours
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Débits caractéristiques
Débit caractéristique maximum ( DCM )
Le débit dépassé 10 jours par an.
Débit moyen caractéristique ou de 6 mois (DC6 )
Débit dépassé 6 mois par an.
Débit caractéristique de 1, 3 ou 9 mois (DC1, DC3, DC9) :
Débits dépassés respectivement 1, 3 ou 9 mois par an.
Débit caractéristique d’étiage ( DCE )
Il est dépassé 355 jours par an.
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Q(m3/s)31,6 103
H (mm) = ;nombre de sec/an =31,6 106
A(km2)
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Q1 Q2 Q12
y1
, y2
, …. , y12
X X X
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S m n 1
Qm 2n
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t 1 z Z 2
e dZ
journalier.
T moyen
X : débit
t : nombre de jours où, pendant T jours, le débit a été inférieur à x.
a, b, Xo : trois constantes qui seront déterminées de manière à rendre
l’ajustement le meilleur possible.
t/T: fréquence relative du débit X.
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Applications :
Application 1 : Débits relatifs, débits spécifiques, lames d’eau écoulées
Soit un bassin versant de superficie 335 km2 dont le module annuel est
de 11,96 m3/s. Les débits moyens mensuels enregistrés pendant une
période donnée sont :
Mois J F M A M J
Débits (m3/s) 3,1 2,9 4,1 8,7 26,1 30
Mois J A S O N D Module
Débits (m3/s) 24,6 17,6 10,9 6,6 5,2 3,8 11,96
On demande de calculer pour les différents mois :
Les débits relatifs
Les débits spécifiques (l/s/km2)
Les lames d’eau écoulées (mm)
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Mois J F M A M J
Débits (m3/s) 3,1 2,9 4,1 8,7 26,1 30
Yj 0,26 0,24 0,34 0,73 2,17 2,50
Qj (l/s/km2) 9,2 8,6 12,3 26,0 78 ,0 89,6
Hj(mm) 24,6 21,0 32,9 67,4 208,9 232,2
Mois J A S O N D
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET PREDETERMINATION DE
LEUR DEBIT MAXIMUM PROBABLE
Introduction
La détermination du débit d’un cours d’eau est liée à deux situations
extrêmes :
la crue
l’étiage
Pour pouvoir dimensionner un ouvrage tel qu’un évacuateur de crues d’un
barrage, on doit se poser la question :
Quel débit de crue Q doit-on évacuer
Le débit de crue à évacuer est lié aux problèmes économiques et de
sécurité, il faut chercher un compromis entre le coût de l’évacuateur et
l’importance des dégâts qui seront enregistrés en cas de crue.
Ainsi, on peut opter pour une crue de fréquence rare 1/100, 1/1000,….
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET PREDETERMINATION DE
LEUR DEBIT MAXIMUM PROBABLE
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LEUR DEBIT MAXIMUM PROBABLE
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LEUR DEBIT MAXIMUM PROBABLE
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LEUR DEBIT MAXIMUM PROBABLE
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Prédétermination du débit maximum de crue
Méthode basée sur les grandes crues historiques
On mène une enquête sur place (en demandant aux habitants ) pour connaître
les grandes crues enregistrées, les niveaux atteints nous renseignent sur les
débits de crue.
Q crue=coefficient de sécurité x Qhistorique
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Formules empiriques utilisant les caractéristiques du bassin versant
Formules utilisant l’aire du bassin versant
Formule de Myer
Q(m3/s) = C . A
: coefficient qui varie de 0,4 à 0,8 ( pris en général égal à 0,5 )
C : coefficient qui dépend des caractéristiques du bassin et en particulier de la pente moyenne de
ses versants.
A : superficie du bassin (km2).
Elle est utilisée pour le dimensionnement des ouvrages routiers.
Formule de Scimemi
600
q 1 , A 1000 km2
A 10
q : débit spécifique (=Q/A) en m /s/km2 3
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Formule de Pagliaro 2900
q , 20 A 1000 km
2
A 90
q : débit spécifique en m3/s/km2
Formule de Gherardelli n
A
q q 100
100
q100 : débit spécifique correspondant à A = 100 km2
n : coefficient égal à : 0,5 ( B.V perméable )-0,7 ( B.V imperméable )
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Formules faisant intervenir le régime pluviométrique et la
superficie
Formule d’Iskowski
Q=.m.H.A
(m3/s)
H : moyenne des pluies tombées chaque année
sur le bassin.
m : coefficient variable de 10 à 1 lorsque l’étendue du bassin versant passe de
1 à 25 000 km2.
: coefficient caractérisant la morphologie du bassin et variant de 0,017 à
0,80.
A : superficie du B.V.
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Formule de Possenti (bassins montagneux)
.H m Ap
Q( m / s )
3
( Am )
L 3
Hm:hauteur (en mètres) du maximum de précipitations en 24 h.
L : longueur du thalweg principal ( km ).
Am : l’aire ( km2 ) de la partie montagneuse du bassin.
Ap : l’aire ( km2 ) de la partie en plaine du bassin.
: coefficient compris entre 700 et 800, il est d’autant plus grand que L est plus petit.
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Formule de TURAZZA
Elle est adoptée en Italie pour des petits bassins versants comme ceux des
lacs collinaires ou des réseaux d’assainissement.
C .H . A
Q
3, 6 .t c
Q : débit maximum de crue en m3/s.
C : coefficient de ruissellement du bassin pour la crue considérée.
H : hauteur totale maximum de précipitation relevée pendant une durée égale au temps de concentration tc du
bassin exprimé en heures.
A : aire du B.V en km2.
tc : peut être déterminé au moyen de la formule de Ventura :
A
t c m.
I : pente moyenne du thalweg principal I
m : coefficient qui varie suivant les caractéristiques physiques du bassin ( m = 0,1272 )
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Formules faisant intervenir la fréquence des crues
Formule de Fuller
2,66
qm (l / s / km ) q(1 0,3 )
2
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Formule de Coutagne
q (T) = q1(1+log10T)
: coefficient de crue variable d’un bassin à l’autre.
Les formules de Fuller et Coutagne sont valables pour des petits
ouvrages.
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Méthode des courbes enveloppes
Les inconvénients de cette méthode sont :
absence des caractéristiques physiques du B.V
risque de déplacement de la courbe avec le temps.
On ne tient pas compte de la probabilité de la crue maximum.
Courbe de
LoqQ=f(logA)
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Méthodes statistiques basées sur l’analyse de la fréquence des
crues
Problème : Quelle est la probabilité pour qu’un débit supérieur à un débit donné survienne un
nombre de fois donné pendant une durée donnée ?
Soit un échantillon d’observations de débits de taille N représenté par X1, X2,…., XN. Les Xi sont
indépendants.
Plusieurs problèmes se posent, dont :
l’analyse de l’échantillon comprenant :
Examen de l’homogénéité
Extension éventuelle
Calcul de la probabilité expérimentale et les caractéristiques de l’échantillon.
le ou les choix de la forme mathématique de la fonction de répartition devant représenter la loi
de probabilité de la population mère de laquelle l’échantillon a été extrait.
Pour chacune de ces lois, l’estimation des paramètres et la vérification de son adéquation.
Pour chacune de ces lois, l’estimation de la probabilité de non dépassement pour l’ensemble des
valeurs de l’échantillon et surtout l’estimation de la valeur de la variable débit pour une
probabilité donnée.
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Applications :
Application 1 : Formule de Myer
Pour un ensemble de bassins versants voisins dont les superficies sont
données ci-dessous et dont le coefficient α = 0,5 et C = 22.
On demande d’utiliser la formule de Myer pour le calcul des débits
spécifiques de crue (l/s/km2) pour les différents bassins.
Bassin A B C D E
Superficie 7,6 44 75 130 160
(km2)
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Solution de l’application 1 : Formule de Myer
Le débit spécifique de crue est calculé par :
q = Q/A avec Q = C.Aα ; Q en m3/s
q = C.Aα-1 = 22.A-0,5 = 22/(A)0,5
On trouve :
Bassin A B C D E
Superficie (km2) 7,6 44 75 130 160
Débit spécifique 7980 3317 2540 1929 1739
(l/s/km2)
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Application 2 : Formules de Scimemi et de Pagliaro
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Solution de l’application 2 : Formules de Scimemi et de Pagliaro
Formule de Scimemi
600
q 1
A 10
600
q 1 = 2,17 m3/s/km2
Formule de Pagliaro 500 10
2900
q
A 90
2900
q = 4,91 m3/s/km2
500 90
On constate qu’il ya divergence entre les résultats donnés par les formules de
Scimemi et de Pagliaro. L’utilisation des formules pour un bassin versant donné
doit se faire avec un grand soin.
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Application 3 : Formule de Fuller
Pour un bassin versant de superficie 533 km2, les débits de la crue
annuelle observés sont représentés par l’équation :
q(T) = 205.(1 + 1,2.logT) ; log : logarithme décimal
T : période de retour
q(T) : débit spécifique en l/s/km2
Calculer les débits de crue pour les fréquences 1/100 et 1/1000.
Comparer les valeurs de ces débits à celles du débit instantané de pointe
(en calculant le rapport qm/q).
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CHAPITRE 9- ETUDE DES CRUES ET
PREDETERMINATION DE LEUR DEBIT MAXIMUM
PROBABLE
Solution de l’application 3 : Formule de Fuller
1- La formule de Fuller adaptée au bassin est :
q(T) = 205.(1 + 1,2.logT)
qm/q = 1,40
Le débit instantané de pointe est supérieur à q de 40%.
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CHAPITRE 10- ANALYSE DE L’HYDROGRAMME
Introduction
L’hydrogramme d’une crue est défini comme étant la courbe des débits
instantanés en fonction du temps.
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Deuxième schéma
Les eaux provenant des précipitations atteignent le lit du cours d’eau par trois voies
différentes qu’empruntent respectivement :
Le ruissellement ou écoulement de surface
L’écoulement hypodermique
L’écoulement souterrain
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Forme de l’hydrogramme
L’hydrogramme présente la forme générale d’une courbe en cloche dissymétrique que l’on
divise comme suit :
La partie correspondant à la montée de la crue est appelée « courbe de concentration »
La zone entourant le maximum est dite « la pointe »
La zone afférente à la diminution progressive du débit est désignée sous le nom de « courbe
de décrue »
Courbe de tarissement.
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Autres définitions
Temps de réponse tr (ou lag)
Durée séparant le centre de gravité du hyétogramme moyen de l’averse
ayant donné lieu au ruissellement à la pointe de l’hydrogramme.
Temps de concentration tc
C’est le temps que met une particule d’eau provenant de la partie du bassin
la plus éloignée de l’exutoire pour parvenir à celui-ci.
Temps de montée tm
C’est la durée qui s’écoule entre le début de la crue et le maximum de
l’hydrogramme.
Temps de base tb
Durée qui s’écoule entre le début de la montée des niveaux d’eau et la fin
du ruissellement.
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Méthodes approchées
En coordonnées semi-log, les différentes composantes de
l’hydrogramme sont représentées par des droites.
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Définitions
On appelle averse unitaire, celle qui correspond à :
1 1
tav < ou
3 5
Si on choisit une averse unitaire de durée :
tc
tav ,u
3à5
et si on établit un hydrogramme correspondant pour un volume total ruisselé égal à
l’unité (c’est à dire équivalent à une lame d’eau de 1 mm uniformément répartie sur tout
le bassin), alors cet hydrogramme est appelé hydrogramme unitaire du bassin considéré
pour l’averse unitaire de durée tav,u.
On appelle hydrogramme unitaire instantané, l’hydrogramme unitaire afférent à une
averse uniforme de durée infiniment courte dt.
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Applications
1- Soit une averse de durée tav,u
intensité = I’ = k . Iu
averse unitaire : tav,u ; Iu
ordonnée de l’hydrogramme résultant = k x ordonnée hydrogramme
unitaire.
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2- Averse :
de durée > tav,u
intensité = Iu
diviser l’hyétogramme en tav,u et faire les combinaisons
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Hydrogramme en S
C’est la courbe de montée de l’hydrogramme qui correspond à une
averse uniforme d’une durée égale au temps de concentration tc du
bassin.
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tr
A : superficie du B.V en mi2
C p : coefficient qui varie de 0,56 à 0,69
Les coefficients CL et Cp dépendent de la morphologie du BV (superficie, forme, relief,
pente,…).
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) temps de base
tr
tb = 3 + 3
(jours) 24
Ces relations sont valables pour une pluie de durée :
t’av = tr / 5.5
Pour des durées différentes (tav), le lag est ajusté par :
t’r = tr + (tav – t’av) / 4
Pour l’estimation du temps de concentration d’un bassin de plus de 40 km2, Passini propose :
( A.L)1 / 3
tc (heures ) 1 / 2
I (= 0,108 pour la plaine de Ferrare en
: coefficient caractéristique du bassin Italie)
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L0 , 77
t c (hr ) 0,9472 . 0 , 385
L : longueur du cheminement
( H / L )hydraulique (km)
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tb .Qp
Vr ; (Vr = 1 pour un hydrogramme unitaire)
2
2.Vr
Qp
Tb
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Le débit maximum limite Ql pour l’averse uniforme d’intensité I sera obtenu lorsque la
durée de ladite averse sera égale ou supérieure au temps de concentration tc du
bassin : tc = n mn.
Au delà de l’instant tc, le débit à l’exutoire restera constant jusqu’à la fin de la pluie et
égal à la somme des débits.
Ql = q1 + q2 + q3 …. + qn
n
= Cj . I . Aj
j=1
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Difficulté de la méthode
précision du découpage des zones
coefficient de ruissellement constant sur tout le bassin pendant l’averse
surfaces imperméables (toitures, chaussées et trottoirs) 0,90
pavage à larges joints 0,60
voies en macadam non goudronné 0,35
allées en gravier 0,20
surfaces boisées 0,05
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Applications
Application 1 :
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Solution de l’Application 1 :
L’aire sous l’hydrogramme est de 1,33.qp.tp
Le volume correspondant (volume total ruisselé) est :
V = A.H = 500x106x10-2 = 500x104 m3 = 1,33.qp.tp
Avec tp = 12h = 12x3600 = 43200 s
qp = V/1,33.tp = 500x104/1,33x43200 = 87 m3/s
qp = 87 m3/s ; débit de pointe de l’hydrogramme.
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Solution de l’Application 2 :
Le temps de réponse est :
tr = CL . ( L . L g )0,3 = 1,5.(25x10)0,3 = 7,9 h.
(heure)
Durée de l’averse :
t’av = tr / 5,5 = 7,9 / 5,5 = 1,4 h
t’av ≠ durée de l’averse (= 3h)
Temps de réponse corrigé :
t’r = tr + (tav – t’av)/4 = 7,9 + (3 – 1,4)/4 = 8,3 h
Débit de pointe :
= 0,17x360/8,3 = 7,37 m3/s
Temps de base :
tb = 3 + 3xt’r/24 = 3 + 3x8,3/24 = 4 j
tpointe = temps de réponse + tav/2 = 8,3 + 3/2 = 9,8 h
Volume = 7,37x4x24x3600/2 = 1 273 536 m3
Volume/superficie = V / A = 3538 m3 / km2.
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On demande de :
Calculer la lame d’eau totale ruisselée l r
Déterminer le coefficient moyen d’absorption Cam (Cam = (Pe – Pn)/te ; Pe :
pluie efficace de durée te et Pn : pluie nette) au cours de l’averse.
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Date h en (in) ∆h en (in) i=∆h/∆t en (in/h)
2h45 3,7
3h00 3,73 0,03 0,12
3h15 3,8 0,07 0,28
3h30 3,99 0,19 0,76
3h45 4 0,01 0,04
4h00 4,04 0,04 0,16
4h15 4,06 0,02 0,08
4h30 4,08 0,02 0,08
4h45 4,23 0,15 0,6
5h00 4,28 0,05 0,2
5h15 4,53 0,25 1
5h30 4,63 0,1 0,4
5h45 4,76 0,13 0,52
6h00 4,9 0,14 0,56
6h15 4,98 0,08 0,32
6h30 5,08 0,1 0,4
6h45 5,2 0,12 0,48
7h00 5,26 0,06 0,24
7h15 5,28 0,02 0,08
7h30 5,3 0,02 0,08
7h45 5,36 0,06 0,24
8h00 5,4 0,04 0,16
8h15 5,44 0,04 0,16
8h30 5,53 0,09 0,36
8h45 5,58 0,05 0,2
9h00 5,6 0,02 0,08
9h15 5,64 0,04 0,16
9h30 5,7 0,06 0,24
9h45 6,08 0,38 1,52
10h00 6,23 0,15 0,6
10h15 6,98 0,75 3
10h30 7 0,02 0,08
10h45 7,28 0,28 1,12
11h00 7,4 0,12 0,48
11h15 7,43 0,03 0,12
11h30 7,68 0,25 1
11h45 7,86 0,18 0,72
12h00 7,9 0,04 0,16
12h15 7,93 0,03 0,12
12h30 7,96 0,03 0,12
12h45 7,96 0 0
13h00 7,96 0 0
13h15 7,96 0 0
13h30 7,96 0 0
13h45 7,96 0 0
14h00 7,96 0 0
Imax en (in/h) 3
∆t en (h) 0,25
h en
9
0 Date
00:00 02:24 04:48 07:12 09:36 12:00 14:24 16:48
i en (in/h)
3,5
2,5
1,5
0,5
0 Date
1,8
1,6
1,4
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
0 Date