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Département de Mathématiques
Exercice 1
Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2.
1. Rn−1 est-il un hyperplan de Rn ? Donner la forme générale des formes linéaires sur Rn , en déduire
une caractérisation de ses hyperplans.
2. Rn−1 [X] est-il un hyperplan de Rn [X] ? Si oui, en donner tous ses supplémentaires.
Solution. 1. Non ! En fait Rn−1 6⊂ Rn .
Une forme linéaire sur Rn est de la forme :
n
X
ϕ(x1 , . . . , xn ) = λi xi où λi ∈ R pour tout i ∈ {1, . . . , n}
i=1
{x = (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn | λ1 x1 + . . . + λn xn = 0}.
2. Méthode 1. L’ensemble des polynômes de degré inférieur ou égal à n − 1 est clairement inclu dans
l’ensemble des polynômes de degré inférieur ou égal à n. Montrons que Rn−1 est bien un s.e.v de Rn :
1. Le polynôme nul est bien dans Rn−1 [X] ;
2. Soit P, Q ∈ Rn−1 [X] et λ ∈ R. Alors deg(P + λQ) ≤ n − 1 et on a bien P + λQ ∈ Rn−1 [X].
On montre facilement que la famille (1, X, . . . , X n−1 ) est une base de Rn−1 [X], et donc dim(Rn−1 [X]) = n.
Comme dim(Rn [X]) = n + 1, Rn−1 [X] est bien un hyperplan de Rn [X].
Méthode 2. Soit
ϕ: Rn [X] −→ R
n
ai X i 7−→ an
P
P =
i=0
L’application ϕ est une forme linéaire. Elle est non nulle puisque ϕ(X n ) = 1. De plus ker(ϕ) = Rn−1 [X]
et donc Rn−1 [X] est bien un hyperplan de Rn .
Ainsi si P est un polynôme de degré n alors Vect(P ) est un supplémentaire de Rn−1 [X].
Il reste à montrer que tous les supplémentaires de Rn−1 [X] sont de cette forme. Soit D un supplémen-
taire de Rn−1 [X]. Le s.e.v D est de dimension 1 donc D est engendré par tous ses vecteurs non-nuls.
Puisque D 6⊂ Rn−1 [X], D contient nécessairement un polynôme de degré n. Ainsi D = Vect P où
P ∈ D est un polynôme de degré n.
Exercice 2
Dans E = R5 , muni de sa base canonique B0 = (e1 , e2 , e3 , e4 , e5 ), on considère :
F = Vect(u, v, w, t) où : u = (1, 0, 2, 0, 3); v = (2, 0, 1, 0, −1); w = (−1, 0, 1, 0, 2); t = (−1, 0, 4, 0, 9).
Par la méthode d’échelonnement, déterminer :
— le rang de la famille (u, v, w, t)
— une base de F , sa dimension, l’un de ses supplémentaires dans E et l’un de ses systèmes d’équations.
Solution. On a
1 0 2 0 3 1
0 2 0 3 1
0 2 0 3 1
0 2 0 3
2 0 1 0 −1 0 0 −3 0 −7 0 0 −3 0 −7 0 0 −3 0 −7
−→ −→ −→
−1 0 1 0 2 0 0 3 0 5 0 0 0 0 −2 0 0 0 0 −2
−1 0 4 0 9 0 0 6 0 12 0 0 0 0 −2 0 0 0 0 0
est un supplémentaire de F .
Exercice 3
Dans E = R4 , muni de sa base canonique B0 = (e1 , e2 , e3 , e4 ), on considère :
F = {(x, y, z, t) ∈ E | x + y − z − t = 0}.
Justifier que F est un hyperplan de E, en déduire sa dimension, puis en donner une base,
toutes ses équations et tous ses supplémentaires dans E.
Solution.
1. F est un hyperplan. La forme linéaire
ϕ: R4 −→ R
(x, y, z, t) 7−→ x + y − z − t
t
est un supplémentaire de F .
Exercice 4
Dans E = R2 [X], on considère : F = {P ∈ E | P (1) + P ′ (0) = 0}.
Justifier que F est un hyperplan de E, en déduire sa dimension, puis en donner une base,
toutes ses équations et tous ses supplémentaires dans E.
Solution.
1. F est un hyperplan. La forme linéaire
ϕ : R2 [X] −→ R
P 7−→ P (1) + P ′ (0)
De plus ϕ est non-nulle, par exemple on a ϕ(X) = 1+ 1 = 2. Et donc ker(ϕ) = F est un hyperplan
de E.
2. Dimension de F . Puisque F est un hyperplan de R2 [X], qui est de dimension 3, F est de dimen-
sion 2.
3. Equations de F . Tout polynôme P ∈ R2 [X] s’écrit sous la forme aX 2 + bX + c avec a, b, c ∈ R.
On a donc
ϕ(P ) = 0 ⇐⇒ a + b + c + b = 0 ⇐⇒ a + 2b + c = 0.
Toutes les équations de F sont donc de la forme λ · (a + 2b + c) = 0 avec λ ∈ K∗ .
4. Base de F . Les polynômes appartenant à F sont de la forme :
Ainsi la famille composée des polynômes −2X 2 + X et −X + 1 est une famile génératricee F , de
plus elle clairement libre, c’est donc une base de F .
5. Supplémentaire de F . Comme F est un hyperplan, tous les supplémentaires de F sont de la forme
/ F . En d’autres termes, si P = aX 2 + bX + c vérifie a 6= −2b − c alors Vect(u) est
Vect(u) où u ∈
un supplémentaire de F .
Exercice 5
Dans E un K- espace vectoriel de dimension finie n, où n ∈ N∗ , on considère deux vecteurs distincts
u et v de E. Construire une forme linéaire ϕ sur E telle que : ϕ(u) 6= ϕ(v).
[Indication : Compléter e1 = u − v en une base B de E.]
On voit donc
n
X
x ∈ ker(ψ1 ) ∩ ker(ψ2 ) ⇐⇒ x = ψi (x)ei ⇐⇒ x ∈ Vect(e3 , . . . , en )
i=3
On voit donc
3
\ n
X
x∈ ker(ϕi ) ⇐⇒ x = ϕi (x)ei ⇐⇒ x ∈ Vect(e4 , . . . , en )
i=1 i=4
et donc dim(ker(ϕ1 ) ∩ ker(ϕ2 ) ∩ ker(ϕ3 )) = n − 3 = n − r.
D’après le théorème de la base incomplète, on peut compléter la famille (ψ1 , . . . , ψr ) en une base
B ∗ = (ψ1 , . . . , ψn ) de E ∗ . Soit (e1 , . . . , en ) la base préduale de B ∗ . On a alors
n
X
∀x ∈ E, x = ψi (x)ei .
i=1
On voit donc
r
\ n
X
x∈ ker(ψi ) ⇐⇒ x = ψi (x)ei ⇐⇒ x ∈ Vect(er+1 , . . . , en )
i=1 i=r+1
T
et donc dim( ker ψi ) = n − r ≥ n − p. Dans le cas où r = n = p, l’équivalence ci-dessus devient
n
\
x∈ ker(ψi ) ⇐⇒ x = 0
i=1
T
soit dim( ker ψi ) = 0.
Exercice 7
Dans E = R3 , muni de sa base canonique B0 = (e1 , e2 , e3 ), on considère :
u1 = e2 + e3 , u2 = e2 − e3 et u3 = e1 + e2 − 2e3 .
1. Justifier que B = (u1 , u2 , u3 ) est une base de E et déterminer sa base duale B ∗ . En déduire la
matrice de passage Q de B à B0 .
2. On pose F = Vect(u1 , u2 ). Justifier que F est un hyperplan de R3 et déterminer l’une de
ses équations.
3. Déterminer un système d’équations de G = Vect(u3 ).
Solution. On calcule de déterminant de la famille B dans la base canonique :
0 0 1
1 1
1 1 1 =
= −2
1 −1 −2 1 −1
et donc B forme bien une base de E. Soit B ∗ = (u∗1 , u∗2 , u∗3 ) la base duale de B. On doit donc résoudre :
u∗i (uj ) = δi,j pour tout 1 ≤ i, j ≤ 3.
Finalement on a B ∗ = ( 12 (e∗1 + e∗2 + e∗3 ), 21 (−3e∗1 + e∗2 − e∗3 ), e∗1 ). On sait que
3
X
∀v ∈ E, v = u∗i (v)ui .
i=1
Ainsi
3
X 1 3
e1 = u∗i (e1 )ui = u1 − u2 + u3
2 2
i=1
3
X 1 1
e2 = u∗i (e2 )ui = u1 + u2
2 2
i=1
3
X 1 1
e3 = u∗i (e3 )ui = u1 − u2
2 2
i=1
et
1 1 1
1
Q = −3 1 −1 .
2
2 0 0
2. Puisque B = (u1 , u2 , u3 ) est une base de E, tout sous famille de B est une famille libre. Ainsi (u1 , u2 )
est une famille libre de E et donc (u1 , u2 ) engendre un espace de dimension 2. On a dim(F ) = 2, c’est
donc un hyperplan de R3 . On a
u = (x, y, z) ∈ F ⇐⇒ u ∈ Vect(u1 , u2 ) ⇐⇒ u∗3 (u) = 0 ⇐⇒ x = 0.
Ainsi x = 0 est une équation de F .
(
x+y+z =0
3. On a u = (x, y, z) ∈ G ⇐⇒ u ∈ Vect(u3 ) ⇐⇒ u∗1 (u) = u∗2 (u) = 0 ⇐⇒ .
−3x + y − z = 0
Exercice 8
Sur E = R3 [X], on considère les cinq formes linéaires φ1 , φ2 , φ3 , φ4 et ψ définies par :
Z 1
φ1 (P ) = P (0), φ2 (P ) = P ′ (0), φ3 (P ) = P (1), φ4 (P ) = P ′ (1) et ψ(P ) = P (t)dt.
0
1. Prouver que (φ1 , φ2 , φ3 , φ4 ) est une base de E ∗ et déterminer sa base préduale (H1 , H2 , H3 , H4 ).
2. Déterminer le quadruplet (a, b, c, d) de R4 tel que : ψ = aφ1 + bφ2 + cφ3 + dφ4 .
Solution. Puisque dim(E ∗ ) = dim P E = 4, il suffit de montrerP que (φ1 , φ2 , φ3 , φ4 ) forme une famille
libre. Soient λ1 , . . . , λ4 tels que λi φi = 0, c’est-à-dire λi φi (P ) = 0 pour tout P ∈ R3 [X]. On a
donc P
λi φi (1) = 0
λ1 + λ3 = 0
P λ φ (X) = 0
λ + λ + λ = 0
i i 2 3 4
P 2) = 0
⇐⇒
λ
P i i
φ (X 3
λ + 2λ 4 = 0
λ φ (X 3 ) = 0
λ + 3λ = 0
i i 3 4
i = 1 On pose H1 = aX 3 + bX 2 + cX + d où a, b, c, d ∈ R. On a
φ1 (H 1 ) = d = 1
a=2
φ2 (H1 ) = c = 0 b = −3
=⇒
φ (H ) = a + b + c + d = 0 c=0
3 1
φ4 (H1 ) = 3a + 2b + c = 0 d=1
soit H1 = 2X 3 − 3X 2 + 1.
i = 2 On pose H2 = aX 3 + bX 2 + cX + d où a, b, c, d ∈ R. On a
φ1 (H2 ) = d = 0
a=1
φ2 (H2 ) = c = 1 b = −2
=⇒
φ (H ) = a + b + c + d = 0 c=1
3 2
φ4 (H2 ) = 3a + 2b + c = 0 d=0
soit H2 = X 3 − 2X 2 + X.
i = 3 On pose H3 = aX 3 + bX 2 + cX + d où a, b, c, d ∈ R. On a
φ1 (H3 ) = d = 0
a = −2
φ2 (H3 ) = c = 0 b=3
=⇒
φ3 (H3 ) = a + b + c + d = 1
c=0
φ4 (H3 ) = 3a + 2b + c = 0 d=0
soit H3 = −2X 3 + 3X 2 .
i = 4 On pose H4 = aX 3 + bX 2 + cX + d où a, b, c, d ∈ R. On a
φ1 (H4 ) = d = 0
a=1
φ2 (H4 ) = c = 0 b = −1
=⇒
φ (H ) = a + b + c + d = 0 c=0
3 4
φ4 (H4 ) = 3a + 2b + c = 1 d=0
soit H4 = X 3 − X 2 .
2. On a
4
X 1 1 1 1
ψ= ψ(Hi )φi = H1 + H2 + H3 − H4 .
2 12 2 12
i=1
Exercice 9
Dans E = R5 , muni de sa base canonique B0 = (e1 , e2 , e3 , e4 , e5 ). On considère l’ensemble F1 des
vecteurs (x, y, z, t, u) de E vérifiant
x + 2y + 3z + 4t + 5u = 0
x+y+z+t+u = 0 .
5x + 4y + 3z + 2t + u = 0
On a alors F1 = ker ϕ1 ∩ ker ϕ2 ∩ ker ϕ3 . Ainsi, F1 est bien un s.e.v de E. Soit r = rang(ϕ1 , ϕ2 , ϕ3 ).
Puisque les formes linéaires ϕ1 , ϕ2 , ϕ3 sont non nulles, on voit que 1 ≤ r ≤ 3. On sait que dim(F1 ) =
n − r et donc 2 ≤ dim(F1 ) ≤ 4.
3. On a
x + 2y + 3z + 4t + 5u = 0 x + 2y + 3z + 4t + 5u = 0
x+y+z+t+u = 0 ⇐⇒ −y − 2z − 3t − 4u = 0
5x + 4y + 3z + 2t + u = 0 −6y − 12z − 18t − 24u = 0
x + 2y + 3z + 4t + 5u = 0
⇐⇒
−y − 2z − 3t − 4u = 0
Ainsi, les vecteurs de F1 sécrivent
z + 2t + 3u 1 2 3
−2z − 3t − 4u −2 −3 −4
z = z 1 + t 0 +z 0
t 0 1 0
u 0 0 1
On voit facilement que les 3 vecteurs u1 , u2 , u3 ci dessus forme une base de F1 . Ainsi dim(F1 ) = 3.
Exercice 10
On se propose de prouver que pour toute forme linéaire ϕ sur Mn (K) existe une unique matrice A de
Mn (K) telle que : ∀X ∈ Mn (K), ϕ(X) = tr(AX).
1. Soit A ∈ Mn (K). Justifier que l’application ϕA de Mn (K) dans K définie par : ϕA (X) = tr(AX)
est une forme linéaire sur Mn (K).
2. On note φ l’application de Mn (K) dans son dual définie par : φ(A) = ϕA .
(a) Justifier la linéarité de φ.
(b) Montrer que ker(φ) = {On }. [Indication : Calculer ϕA (Eij ) voir Td 0.]
(c) En déduire que φ est un isomorphisme, puis conclure (c’est-à-dire : décrire (Mn (K))∗ ).
Solution. 1. Soient X, Y ∈ Mn (K) et λ ∈ K. On a
2.(a). Il s’agit de montrer que Φ(A + λB) = Φ(A) + λΦ(B), c’est-à-dire que ϕA+λB = ϕA + λϕB . Soit
X ∈ Mn (K). On a
Ceci étant vrai pour tout X, on a bien ϕA+λB = ϕA + λϕB . L’application Φ est bien linéaire.
2.(b) Soit A ∈ Mn (K) telle que Φ(A) = 0, c’est-à-dire, telle que ϕA (X) = 0 pour tout X ∈ Mn (K).
En particulier, on a
ϕA (Ei,j ) = Tr(A · Ei,j ) = aj,i = 0 pour tout i, j
pusique la matrice A · Ei,j est la matrice dont toutes les colonnes sont nulles, à part la j ième qui est
égale à la iième colonne de A. Ainsi, la matrice A est nulle et ker Φ = {0n }.
2.(c) L’application Φ : Mn (K) −→ Mn (K)∗ est injective et dim(Mn (K)) = dim(Mn (K)∗ ), donc Φ est
bijective d’après le Théorème du rang. Ainsi, toute forme linéaire ψ ∈ M n (K)∗ admet un antécédent
par Φ, c’est-à-dire, il existe A ∈ Mn (K) tel que ψ = Φ(A) = ϕA . On a
Exercice 11
Soit A une partie du K-espace vectoriel E, on appelle annulateur de A la partie A0 de E ∗ définie par :
A0 = {ϕ ∈ E ∗ / ∀u ∈ A, ϕ(u) = 0}.
1. Déterminer {0E }0 et E 0 .
2. Prouver que si A1 ⊂ A2 ⊂ E, alors A02 ⊂ A01 ⊂ E ∗ .
3. Prouver que A0 est un s.e.v de E ∗ et que A0 = (VectA)0 .
4. Prouver que si E est de dimension finie, alors, pour tout s.e.v F de E on a
u ∈ A1 =⇒ u ∈ A2 =⇒◦ ϕ(u) = 0.
A1 ⊂A2 ϕ∈A2
Ainsi, ϕ(u) = 0 pour tout u ∈ A1 , en d’autres termes ϕ ∈ A◦1 . On a montré que A◦2 ⊂ A◦1 .
3. Tout d’abord, il est clair que 0E ∗ ∈ A◦ puisque 0E ∗ (u) = 0 pour tout u ∈ E. Soit ϕ1 , ϕ2 ∈ A◦ et
λ ∈ K. Pour tout u ∈ A, on a ∀u ∈ A, (ϕ1 + λϕ2 )(u) = ϕ1 (u) + λϕ2 (u) = 0 car ϕ1 (u) = ϕ2 (u) = 0.
Ainsi ϕ1 + λϕ2 ∈ A◦ et A◦ est bien un s.e.v de E ∗ .
Puisque A ⊂ Vect(A),
Pn on a Vect(A)◦ ⊂ A◦ d’après la question précédente. Montrons l’inclusion inverse.
◦
Soit ϕ ∈ A et i=1 λi ui ∈ Vect(A), c’est-à-dire ui ∈ A pour tout 1 ≤ i ≤ n. On a donc :
Xn n
X
ϕ( λi u i ) = λi ϕ(ui ) = 0 car ϕ(ui ) = 0 pour tout 1 ≤ i ≤ n.
i=1 i=1
4. Soit (e1 , . . . , ep ) une base de F que l’on complète en une base de E notée B = (e1 , . . . , ep , ep+1 , . . . , en ).
Soit B ∗ = (e∗1 , . . . , e∗n ) la base duale de B. On rappelle que
X X
∀x ∈ E, x = e∗i (x)ei et ∀ϕ ∈ E ∗ , ϕ = ϕ(ei )e∗i .
Ainsi, on a
n
X
◦
ϕ ∈ F ⇐⇒ ϕ(ei ) = 0 pour tout 1 ≤ i ≤ p ⇐⇒ ϕ = ϕ(ei )e∗i ⇐⇒ ϕ ∈ Vect(e∗p+1 , . . . , e∗n )
i=p+1