CM - Variateurs de Vitesse Mecanique2 PDF
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Les variateurs
de vitesse
mécaniques
Partie 2
Ce document a été en parti réalisé par des élèves de 3ième année de l’ISAT
BERTRAND Guillaume
BROSSIER Romain
DI SCHINO Marc
FAUCHER Arnaud
FORGET Patrice
FILIPA Christophe
LEGUIEL Thomas
ORFILA Olivier
PERRIN Marianne
RODES Julien
Sous la supervision de Lilian FAURE
SOMMAIRE
Partie 2
Conclusion p 49
Exemple simple avec le schéma cinématique d’un variateur à galet cylindrique à plateau
cylindrique à axes parallèles :
Sur cet exemple qui sera traité plus en détail dans la suite on remarque que le
mouvement de rotation d’entrée est donné par l’arbre 1. Ce mouvement est transmis par
adhérence au galet 3 au point M. Ce galet est en liaison pivot par rapport au système de
commande 4. Le galet transmet alors par adhérence son mouvement de rotation à la poulie de
sortie 2 au point M’.
On remarque alors aisément que le rapport de transmission de ce variateur est en relation avec
la position du galet. On verra plus loin que ce rapport vaut :
Principe de fonctionnement
Ce type de variateur diffère légèrement de ceux décrits dans les généralités car ils ne
possèdent pas de poulie d’entrée mais c’est le galet qui est directement relié par une liaison
glissière à l’arbre d’entrée. La variation du rapport de transmission k12 est obtenue par la
translation d’axe (A, x ) du galet 3 déplacé grâce au dispositif de commande 4. Le contact du
galet 3 sur le plateau circulaire 2 en M peut avoir lieu de part et d’autre d l’axe (B, y ) ce qui
permet d’inverser le sens de rotation de l’arbre 2.
Calcul de cinématique
D’où : k r
r
12
2
1
3
Soit M 0
la position particulière du point M telle que r1 = r2 = a
et k12 = 1
MoM = x >0
k a
12a
Le graphe représentatif de la fonction k f() est donné ci-dessous avec la valeur suivante
12
affectée au paramètre constructif :
Principe de fonctionnement
V M
(1/0)
V M
(3/0) soit r1 1
= r 3 3
(a)
De même, la condition de non glissement en M' s’écrit :
M0M y >0
Le rapport de transmission s’écrit alors, d’après la relation (c) :
k = a k >0
12 a 12
On se place au point M
V M (1 / 0) V M (3 / 0)
soit
1r1 2 r2 (1)
V M ' (2 / 0) V M ' (3 / 0)
soit
3 r3 2 r2 (2)
3 r3 1r1
conclusion
2 r1
k12 avec k12 <0 (3)
1 r2
R = AM rayon de la sphère
MM '
r3 rayon actif du galet
2
r
arccos 3
R
pour 0, r1 r2 a
pour 0, r1 a 1 , r2 a 2 (4)
a 1
k12
a 2
avec k12 0
avec la condition
r3 r
arctan( ), arctan( 3 )
R sin R sin
Exemple d'application numérique
Nous faisons cet exemple afin de déterminer le graphe représentatif de la fonction k12 f ( ) .
Ceci nous permet de visualiser les différentes possibilités de ce variateur.
Ici, le galet a une forme de sphère de rayon R. Cependant, c'est toujours la rotation du
dispositif de commande qui fait varier le rapport k12 de transmission.
La différence par rapport au variateur précédent réside dans le fait qu'ici la sphère est en
liaison pivot d’axe ( A, u ) .
V M (1 / 0) V M (3 / 0)
soit
1a 2 a2 (1)
V M ' (2 / 0) V M ' (3 / 0)
soit
3 a 2 a (2)
2 r2
k12 avec k12 >0 (3)
1 r1
R = AM rayon de la sphère
d MM '
d
arcsin
2R
pour 0, r1 r2 etk 12 1
pour 0, r1 HM , r2 H ' M ' HM IM '
donc HM R cos( )
r2
Ceci nous permet de simplifier le rapport de transmission k12
r1
avec la condition
d d
arccos( ), arccos( )
2R 2R
R = 50 d= 80
c'est à dire :
arcsin d 53.13soit36.8,36.8
2R
R cos( ) d sin( )
k12
R cos( )
a Rsin( ) sin( )
k12
a Rsin( ) sin( )
avec k12 0
avec la condition
r3 r
arctan( ), arctan( 3 )
R sin R sin
avec la condition
d d
arccos( ), arccos( )
2R 2R
VM (1/0) = VM (3/0)
1r1 = 2r2
soit :
k12 > 0 (1) k12 = 2 = r1
1 r2
Les variateurs de vitesse mécaniques Page 17/49
Soit M0 la position particulière du point M telle que r1 = r2 = a et k12 = 1 (figure 4.7).
Figure 2
M0M = u >0
u : vecteur unitaire de 3 .
Le graphe représentatif de la fonction k12 = f( ) est donné figure 3 avec les valeurs suivantes
affectées aux paramètres constructifs :
a = 100 = 30°
Avec ces paramètres, le rapport de transmission d'un variateur à galet cylindrique et poulies
coniques peut donc varier en continu entre 0,6 et 1,66.
d. Les constructeurs
UNICUM propose une gamme de variateur fonctionnant avec un ou quatre galets selon le
couple à passer :
Présentation
Tout d’abord, il faut savoir que le variateur Torotrak se décompose en deux parties : le
variateur toroïdal sur l’arbre primaire et le train épicycloïdal ainsi que les embrayages de haut
et bas régime sur l’arbre secondaire.
Le moteur entraîne les couronnes vertes qui par friction transmettent leur mouvement
de rotation aux galets bleus. Ceux-ci entraînent les couronnes jaunes. Les galets bleus peuvent
pivoter autour de l’axe rouge ce qui permet de faire varier la vitesse de rotation. La
transmission du mouvement de rotation se fait par friction hydraulique : en effet, les galets ne
sont pas en contact direct avec les couronnes. Il y a un film d’huile qui sous la pression des
galets voit sa viscosité cinématique augmenter ce qui permet la transmission.
R a
Hs
He
Wmot Ws
Hs e
sin( ) H s e R sin( )
R
H e 2 e H s H e e R sin( )
He e R sin( )
Vmot Vs mot H e s H s s mot mot
Hs e R sin( )
Lorsque l’on passe en haut régime, l’embrayage bas régime se débraye et l’embrayage haut
régime s’embraye ce qui a pour effet d’obtenir la vitesse de sortie du variateur directement à
la roue.
Ses avantages
Ses inconvénients
Prix supérieur à une boîte de vitesse : Pour l’instant, le prix reste supérieur à une boîte
de vitesse manuelle. En effet, un véhicule équipé d’une transmission Torotrak coûte
environ le même prix qu’un véhicule à propulsion hybride ou qu’un véhicule
électrique.
1 1a
0 : bâti fixe
1b
1 : arbre d’entrée
1a : flasque solidaire de 1
1b : flasque en liaison glissière par
2b rapport à 1
2 : arbre de sortie
2a
2 2a : flasque solidaire de 2
2b : flasque en liaison glissière par
rapport à 2
3 : anneau métallique
4 : coulisseau
Système 1 :
a. Principe de fonctionnement
Ce dispositif très simple comporte essentiellement deux biellettes articulées entre elles
qui transmettent la rotation d'un axe moteur à un axe de sortie. Le déplacement relatif des
deux biellettes l'une par rapport à l'autre permet de faire varier le rapport de réduction entre
les deux arbres.
_ Le déplacement de position de la
biellette primaire par rapport à l'axe
secondaire permet de faire varier l'amplitude du mouvement oscillatoire rotatif de la biellette
secondaire et ainsi la vitesse de sortie de l'axe secondaire.
Lorsque la crémaillère (9) positionne le support mobile (10) loin de l'axe de sortie, la
biellette secondaire sera animée d'un mouvement oscillatoire de faible amplitude mais d'un
couple important. (L’effet de levier est important).La rotation de la roue de sortie sera lente
avec un couple fort. Au contraire lorsque le support mobile est proche de l'axe de sortie, la
biellette secondaire sera animée d'un mouvement oscillatoire de grande amplitude avec un
couple faible. La rotation de la roue de sortie sera rapide avec un couple faible.
Ainsi toutes les positions intermédiaires entre les positions extrêmes précédentes
seront affectées d'une vitesse et d'un couple variant de manière inversement proportionnelle à
la vitesse et au couple sur I' arbre de sortie. De cette façon, la puissance de sortie reste
constante et la variation de vitesse est continue.
Calcul de l’isostatisme :
6x4 – 5x3 – 5 – 2 –1 = h + 1 -> h = 24 – 23 – 1
h=0
b. Exemple d’utilisation
Lorsque la bielle primaire est très écartée de l'axe secondaire l’amplitude d'oscillation
de la bielle secondaire est de 6° pour chaque tour de l'axe moteur réalisé.
La démultiplication est de 360°/6°=60.
Au contraire lorsque la bielle primaire est très proche de 1'axe secondaire, alors l’amplitude
d'oscillation de la bielle secondaire est de 60° pour chaque tour de l'axe moteur.
La démultiplication est de 360°/60°=6.
Toute position intermédiaire de la bielle primaire donnera une valeur de réduction
intermédiaire entre ces deux valeurs de manière continue.
Les variateurs de vitesse mécaniques Page 32/49
Ce système est utilisable pour des véhicules de faible puissance mus par des moteurs à
explosion tels que cyclomoteurs, motocyclettes, voiturettes. Il remplacera avantageusement le
variateur à courroie.
Ce système n’est presque pas utilisé dans l’industrie.
Système 2 :
a. Principe de fonctionnement
La rotation de l’arbre moteur (E) entraîne la rotation de l’excentrique (1) ce qui met en
mouvement oscillatoire linéaire la pièce 2 partiellement bridée par la biellette primaire (3) et
entraîne un mouvement oscillatoire linéaire de la biellette secondaire (4) qui entraîne à son
tour l’arbre de sortie (S) en rotation continu grâce à une commande d’avance alternative (roue
libre – 5).
Le déplacement du point d’attache (C) de la biellette primaire modifie l’amplitude des
oscillations de la biellette secondaire et donc la vitesse de rotation de l’arbre de sortie.
La variation de vitesse s’effectue à puissance constante.
Le déplacement du point d’attache (C) est obtenu grâce à un levier. Le déplacement angulaire
de ce levier n’est pas exactement proportionnel à la vitesse de sortie.
La loi suivie est représentée par le graphique :
Caractéristiques :
Vitesses d’entrée : de 0 à 2 000 tr/min
Puissance transmissible : jusqu’à 1.1 kW
Plage de variation : de 0 à ¼ de la vitesse d’entrée
Avantages :
vitesse précise (moins de 1%)
démarrage depuis une vitesse nulle
changement de vitesse rapide
réglage de la vitesse en marche ou à l’arrêt
bloc étanche
encombrement réduit
Inconvénients :
1 sens de rotation
faibles puissances transmissibles
Utilisations typiques :
Agriculture : semoir, machine à planter, séchoir, distributeurs d’engrais, arroseur
mobile.
Dans les installations comportant deux sens de flux, l’inversion du sens de rotation du
récepteur est permise sans inversion du sens de marche pour le moteur entraînant la pompe.
La puissance transmise est directement conditionnée par la pression p du fluide et son débit
volumique qv. Le rapport de transmission k12 = w2 /w1 s’établit facilement en exprimant le
débit volumique qv en fonction des cylindrées V1 et V2 respectivement de la pompe et du
moteur hydrauliques :
Qv = f1V1 = f2V2
k122 V1
1 V2
V1 : cylindrée de la pompe, en m3/tr.
V2 : cylindrée du moteur, en m3/tr.
Roue
pompe
Roue
turbine
Démarrage :
La roue pompe accélère, à mesure que le régime du moteur augmente, de sorte que le
fluide est mis en rotation dans la chambre de travail. La force centrifuge envoie le fluide dans
la roue turbine du coupleur et lui implique un mouvement de rotation. L’évolution du couple
pendant la phase de démarrage suit la courbe caractéristique du coupleur.
Fonctionnement nominal :
1 roue primaire
2 roue secondaire
3 enveloppe
4 carter d’écope
5 réservoir d’huile
6 pompe de recirculation
d’huile
7 écope
Commande de l’écope
1
Le glissement est d’autant plus grand que le volume d’huile est peu important. Le rapport de
transmission peut alors s’écrire :
2 g
k 12 1
1 100
L’énergie calorifique due au glissement est évacuée par un échangeur thermique si le
refroidissement obtenu dans le coupleur est insuffisant.
Domaines d’utilisation :
En raison de leur grande taille et des grosses puissances qu’ils sont capables de
transmettre, les coupleurs hydrodynamiques de régulation sont principalement utilisés dans
les domaines industriels suivants :
Chantiers navals
Sidérurgie
Exploitations minières
Technique des traitements
Industrie chimique
Pompes
Ventilateurs
Mélangeurs
Centrifugeuses
Centrales énergétiques
Ventilateurs
Pompes
Industrie pétrochimique
On-shore, off-shore
Pipelines
Néanmoins, il faut souligner que même si les variateurs de vitesse mécaniques sont de
plus en plus remplacés par des variateurs électriques, certaines applications nécessiteront
toujours l’emploi des premiers.