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P R O G R A M M E D ’ A C C O M P A G N E M E NT D E S P R O F E S S I O N N E L S

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

GGGGG

POMPES À CHALEUR
À ABSORPTION AU GAZ NATUREL
Conception et dimensionnement

NNNNNNNNNNNNN
NN R
N NNR
R R RRRRR R
ÉDITO
L e Grenelle Environnement a fixé pour les bâtiments neufs et existants
des objectifs ambitieux en matière d’économie et de production
d’énergie. Le secteur du bâtiment est engagé dans une mutation de très
grande ampleur qui l’oblige à une qualité de réalisation fondée sur de
nouvelles règles de construction.
Le programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » a pour
mission, à la demande des Pouvoirs Publics, d’accompagner les quelque
370 000 entreprises et artisans du secteur du bâtiment et l'ensemble des
acteurs de la filière dans la réalisation de ces objectifs.
Sous l’impulsion de la CAPEB et de la FFB, de l’AQC, de la COPREC
Construction et du CSTB, les acteurs de la construction se sont rassemblés
pour définir collectivement ce programme. Financé dans le cadre du
dispositif des certificats d’économies d’énergie grâce à des contributions
importantes d’EDF (15 millions d’euros) et de GDF SUEZ (5 millions
d’euros), ce programme vise, en particulier, à mettre à jour les règles de l’art
en vigueur aujourd’hui et à en proposer de nouvelles, notamment pour ce
qui concerne les travaux de rénovation. Ces nouveaux textes de référence
destinés à alimenter le processus normatif classique seront opérationnels
et reconnus par les assureurs dès leur approbation ; ils serviront aussi à
l’établissement de manuels de formation.
Le succès du programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »
repose sur un vaste effort de formation initiale et continue afin de renforcer
la compétence des entreprises et artisans sur ces nouvelles techniques et ces
nouvelles façons de faire. Dotées des outils nécessaires, les organisations
professionnelles auront à cœur d’aider et d’inciter à la formation de tous.
Les professionnels ont besoin rapidement de ces outils et « règles du jeu »
pour « réussir » le Grenelle Environnement.

Alain MAUGARD
Président du Comité de pilotage du Programme
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »
Président de QUALIBAT

P R O G R A M M E D ’ A C C O M P A G N E M E N T D E S P R O F E S S I O N N E L S

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Ce programme est une application du Grenelle Environnement. Il vise à revoir l’ensemble des règles de construc-
tion, afin de réaliser des économies d’énergie dans le bâtiment et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr
PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


AVANT-
PROPOS

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Afin de répondre au besoin d’accompagnement des professionnels du
bâtiment pour atteindre les objectifs ambitieux du Grenelle Environnement,

PROGRAMME
le programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » a prévu
d’élaborer les documents suivants :

Les Recommandations Professionnelles « Règles de l’Art Grenelle


Environnement 2012 » sont des documents techniques de
référence, préfigurant un avant-projet NF DTU, sur une solution
technique clé améliorant les performances énergétiques des
bâtiments. Leur vocation est d’alimenter soit la révision d’un NF
DTU aujourd’hui en vigueur, soit la rédaction d’un nouveau NF
DTU. Ces nouveaux textes de référence seront reconnus par les
assureurs dès leur approbation.

Les Guides « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » sont


des documents techniques sur une solution technique innovante
améliorant les performances énergétiques des bâtiments. Leur
objectif est de donner aux professionnels de la filière les règles
à suivre pour assurer une bonne conception, ainsi qu’une
bonne mise en œuvre et réaliser une maintenance de la solution
technique considérée. Ils présentent les conditions techniques
minimales à respecter.

Les Calepins de chantier « Règles de l’Art Grenelle Environnement


2012 » sont des mémentos destinés aux personnels de chantier,
qui illustrent les bonnes pratiques d’exécution et les dispositions
essentielles des Recommandations Professionnelles et des
Guides « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 ».

Les Rapports « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


présentent les résultats soit d’une étude conduite dans le cadre
du programme, soit d’essais réalisés pour mener à bien la
rédaction de Recommandations Professionnelles ou de Guides.

Les Recommandations Pédagogiques « Règles de l’Art Grenelle


Environnement 2012 » sont des documents destinés à alimenter
la révision des référentiels de formation continue et initiale. Elles
se basent sur les éléments nouveaux et/ou essentiels contenus
dans les Recommandations Professionnelles ou Guides produits
par le programme.
Neuf-Rénovation

L’ensemble des productions du programme d’accompagnement des


professionnels « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » est mis
gratuitement à disposition des acteurs de la filière sur le site Internet du
programme : http://www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

3
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Slmmaire
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

1 - Domaine d’application................................................................ 7

2 - Références............................................................................................. 8
PROGRAMME

2.1. • Références réglementaires.......................................................................................... 8


2.2. • Références normatives................................................................................................ 9
2.3. • Autres documents...................................................................................................... 10

3 - Définitions............................................................................................11

4 - Description des pompes à chaleur


à absorption.............................................................................................. 13
4.1. • Système à absorption................................................................................................ 13
4.1.1. • Principe........................................................................................................... 13
4.1.2. • Technologie actuelle...................................................................................... 14
4.2. • Pompe à chaleur air/eau............................................................................................ 15
4.2.1. • Modèles non réversibles.............................................................................. 15
4.2.2. • Modèles réversibles..................................................................................... 15
4.3. • Pompe à chaleur eau/eau.......................................................................................... 16
4.3.1. • Sur sondes géothermiques.......................................................................... 16
4.3.2. • Sur eau de nappe.......................................................................................... 16
4.4. • Système pré-assemblé (pompe à chaleur et chaudière)........................................ 17
4.5. • Caractéristiques de puissances................................................................................ 17
4.6. • Températures d’eau délivrées................................................................................... 18
4.7. • Coefficient de performance gaz................................................................................. 19
4.8. • Spécifications acoustiques........................................................................................ 20

5 - Pré-diagnostic de l’installation........................................... 21
5.1. • Solutions pour la rénovation..................................................................................... 21
5.1.1. • La substitution de chaudière(s).................................................................... 21
5.1.2. • La chaudière en appoint............................................................................... 21
5.2. • Principales contraintes d’adaptation........................................................................ 22
5.3. • Les principaux points à vérifier................................................................................ 22

6 - Diagnostic de l’installation existante........................... 26


6.1. • Relevés d’éléments du site (emplacement, disponibilité de l’énergie…).............. 26
6.2. • Relevé des caractéristiques de l’enveloppe et des éléments pour le calcul
des déperditions et des charges de climatisation.................................................. 27
6.3. • Relevé de la production en place (chaudières et circuit primaire)
Neuf-Rénovation

et des émetteurs....................................................................................................... 29
6.4. • Relevé de l’alimentation en gaz (si elle existe)........................................................ 30
6.5. • Relevé du conduit de fumée (s’il existe).................................................................. 30
6.6. • Relevé de l’alimentation électrique.......................................................................... 31

4 Conception : LENOX – Illustrations : COSTIC – Éditeur : AQC – ISBN : 978-2-35443-356-7


POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


7 - Calcul des besoins de chauffage/
rafraîchissement et d’ECS.............................................................. 32

DES
7.1. • Calcul des déperditions.............................................................................................. 32

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
7.1.1. • Principe du calcul des déperditions.............................................................. 32
7.1.2. • Déperditions surfaciques par transmission à travers les parois............... 32
7.1.3. • Déperditions linéiques aux liaisons des différentes parois........................ 33
7.1.4. • Déperditions par renouvellement d’air et infiltrations............................... 33
7.1.5. • La température extérieure de base du lieu.................................................. 33
7.2. • Calcul des charges en climatisation.......................................................................... 35
7.3. • Calcul des besoins en eau chaude sanitaire............................................................. 36

PROGRAMME
7.3.1. • La puissance maximale appelée pour l’eau chaude sanitaire................... 36
7.3.2. • La puissance moyenne appelée pour l’eau chaude sanitaire.................... 37

8 - Dimensionnement de la pompe à chaleur


et de l’appoint......................................................................................... 38
8.1. • Dimensionnement de la pompe à chaleur et de son appoint
en chauffage seul...................................................................................................... 38
8.1.1. • Pompe à chaleur air/eau............................................................................... 38
8.1.2. • Pompe à chaleur eau/eau............................................................................. 40
8.2. • Dimensionnement de la pompe à chaleur et de l’appoint en chauffage
et en production d’ECS............................................................................................. 41
8.2.1. • Production d’ECS assurée par la chaudière d’appoint............................... 42
8.2.2. • Chauffage et ECS assurés simultanément : pompe à chaleur
en base et chaudière en appoint................................................................... 43
8.2.3. • Pompe à chaleur fonctionnant en priorité ECS.......................................... 44
8.2.4. • Dimensionnement de la production d’eau chaude sanitaire.................... 46
8.3. • Particularités de dimensionnement des systèmes réversibles.............................. 47

9 - Implantation des pompes à chaleur gaz.................... 49


9.1. • Spécifications acoustiques réglementaires............................................................. 49
9.1.1. • Réglementation sur le bruit intérieur........................................................... 50
9.1.2. • Réglementation sur le bruit de voisinage................................................... 50
9.1.3. • Préconisations acoustiques.......................................................................... 51
9.2. • Entretien et maintenance.......................................................................................... 51

10 - Circuit hydraulique de production


et régulation.............................................................................................. 52
10.1. • Circuit avec production de chauffage seule........................................................... 52
10.1.1. • Avec une seule pompe à chaleur................................................................ 52
10.1.2. • Avec plusieurs pompes à chaleur.............................................................. 55
10.1.3. • Avec pompes à chaleur et chaudière......................................................... 56
10.2. • Circuit avec production de chauffage et d’eau chaude sanitaire......................... 57
10.2.1. • Avec production de chauffage et d’ECS simultanée................................. 57
10.2.2. • Avec production d’ECS assurée par la chaudière..................................... 58
10.2.3. • Avec préchauffage d’ECS par la pompe à chaleur................................... 59
10.2.4. • Avec production d’ECS assurée par la pompe à chaleur......................... 60
10.3. • Régulation du circuit de production....................................................................... 61
Neuf-Rénovation

10.4. • Circuits avec possibilité de réversibilité................................................................. 62


10.5. • Circuits avec rafraîchissement gratuit par les sondes géothermiques................ 63
10.6. • Dimensionnement des composants hydrauliques................................................ 64
10.6.1. • Diagnostic de la distribution hydraulique existante................................. 64
10.6.2. • Circulateur................................................................................................... 65
10.6.3. • Volume tampon........................................................................................... 65
10.6.4. • Système d’expansion................................................................................. 67
10.6.5. • Autres composants et accessoires............................................................ 68 5
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

10.6.6. • Réseaux d’eau glacée................................................................................. 71


10.6.7. • Réseaux extérieurs...................................................................................... 72
10.7. • Réseau d’eau chaude sanitaire................................................................................ 73
DES

11 - Alimentation en gaz naturel...............................................74


D ’ A C C O M P A G N E M E NT

11.1. • Poste de livraison...................................................................................................... 74


11.2. • Détendeur.................................................................................................................. 75
11.3. • Diamètre des tuyauteries......................................................................................... 75
11.4. • Capacité tampon....................................................................................................... 75
11.5. • Raccordement terminal de la pompe à chaleur..................................................... 76
11.6. • Autres accessoires.................................................................................................... 76
PROGRAMME

11.6.1. • Organes de coupure.................................................................................... 76


11.6.2. • Passage des canalisations en immeuble................................................... 77
11.7. • Spécificités des installations à l’extérieur............................................................... 77

12 - Raccordement électrique..................................................... 78
12.1. • Caractéristiques de la tension d’alimentation....................................................... 78
12.2. • Conception et dimensionnement des installations électriques........................... 78
12.3. • Spécificités des installations à l’extérieur.............................................................. 79

13 - Annexe................................................................................................ 80
ANNEXE 1 : Dimensionnement du vase d’expansion........................................ 81
Neuf-Rénovation

6
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


1

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Domaine d’application

PROGRAMME
Ce guide a pour objet de fournir les prescriptions techniques pour
la conception et le dimensionnement d’installations comportant des
pompes à chaleur à absorption fonctionnant au gaz naturel, mises en
œuvre dans des configurations de puissance thermique inférieure à
2 MW, dans des bâtiments neufs ou rénovés, relevant des secteurs
résidentiel collectif et tertiaire.
Les pompes à chaleur (PAC) concernées sont des modèles aérotherN
miques et géothermiques, utilisant le couple fluide « frigorigène/
absorbant » ammoniac/eau.
Ce guide traite de la conception et du dimensionnement des instalN
lations de chauffage/rafraîchissement et d’ECS utilisant une ou pluN
sieurs pompes à chaleur associées ou non à un système d’appoint.
Sont également traitées les composants du circuit hydraulique priN
maire (volume tampon, circulateur…), la régulation ainsi que les spéN
cifications des raccordements hydrauliques, gaz et électriques.
Ce document concerne spécifiquement la partie production d’énerN
gie par des pompes à chaleur à absorption. Ne sont en conséquence
pas traités : les circuits de distribution de chauffage et leurs émetteurs
ainsi que les distributions d’eau chaude sanitaire.
Neuf-Rénovation

7
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

2
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Références
PROGRAMME

2.1. • Références réglementaires
■■ Circulaire du  9  août 1978  modifiée relative à  la  révision
du Règlement Sanitaire Départemental Type (RSDT).
■■ Arrêté du 2  août 1977  modifié relatif aux  règles techniques
et  de  sécurité applicables aux  installations de  gaz combustibles
et  d’hydrocarbures liquéfiés situées à  l’intérieur des  bâtiments
d’habitation et de leurs dépendances (articles 13 et 14).
■■ Arrêté du 23  juin 1978  modifié relatif aux  installations fixes desN
tinées au  chauffage et  à  l'alimentation en  eau chaude sanitaire
des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public (ERP).
■■ Arrêté du 25 juin 1980 (règles dites ERP – articles CH5 et CH6) relatif
au règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique
dans les établissements recevant du public du premier groupe.
■■ Arrêté du 25  juin 1980 (règles dites ERP – articles GZ) relatif
au règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique
dans les établissements recevant du public du premier groupe.
■■ Arrêté du 25 juin 1980 (règles dites ERP – articles PE) relatif au règleN
ment de  sécurité contre les  risques d’incendie et  de  panique
dans  les  établissements recevant du  public du  second groupe
(5ème catégorie).
Neuf-Rénovation

■■ Arrêté du 31 janvier 1986 modifié relatif à la protection contre l’inN


cendie des bâtiments d’habitation.
■■ Arrêté du  30  juin 1999  relatif aux  caractéristiques acoustiques
des bâtiments d'habitation.
■■ Arrêté 15  mars 2000  modifié relatif à  l'exploitation des  équipeN
8 ments sous pression.
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


■■ Arrêté du 30 novembre 2005 modifiant l'arrêté du 23 juin 1978 relaN
tif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentation
en  eau chaude sanitaire des  bâtiments d'habitation, des  locaux

DES
de travail ou des locaux recevant du public.

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
■■ Article R1334-33 du  Code de  la  Santé publique, relatif à  la  valeur
d’émergence globale en période diurne et en période nocturne.
■■ Code de la santé publique.

PROGRAMME
2.2. • Références normatives
■■ Règlement Sanitaire Départemental Type.
■■ NF DTU 24.1 : Travaux de  fumisterie — Systèmes d'évacuation
des produits de combustion desservant un ou des appareils.
■■ NF DTU 61.1 : Installations de gaz dans les locaux d'habitation.
■■ NF DTU 65.11 : Dispositifs de sécurité des installations de chauffage
central concernant le bâtiment.
■■ DTU 65.4  : Prescriptions techniques aux  chaufferies au  gaz
et aux hydrocarbures liquéfiés.
■■ NF C 15-100 : Installations électriques à basse tension.
■■ NF P 52-612 : Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Méthode
de  calcul des  déperditions calorifiques de  base – Complément
national (français) à la norme NF EN 12831.
■■ NF EN  378 : Systèmes de  réfrigération et  pompes à  chaleur –
Exigences de sécurité et d'environnement.
■■ NF EN 12309 : Appareils de  climatisation et/ou de  pompes à  chaN
leur à ab– et adsorption fonctionnant au gaz de débits calorifiques
sur PCI inférieur ou égal à 70 kW.
■■ NF EN 12831 : Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Méthode
de calcul des déperditions calorifiques de base.
■■ NF EN 14511 : Climatiseurs, groupes refroidisseurs de  liquide
et  pompes à  chaleur avec  compresseur entraîné par  moteur élecN
trique pour le chauffage et la réfrigération des locaux.
■■ NF EN 1717 : Protection contre la pollution de l’eau dans les réseaux
intérieurs et  exigences générales des  dispositifs de  protection
contre la pollution par retour.
Neuf-Rénovation

■■ NF X 08-100, Tuyauteries rigides – Identification des fluides par couN


leurs conventionnelles.

9
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

2.3. • Autres documents
■■ Guide technique relatif à  l’implantation de  pompes à  chaleur
DES

à absorption dans le secteur résidentiel, CNPG (à paraître).


D ’ A C C O M P A G N E M E NT

■■ Cahier des  charges ATG CCH 2006-02 : Implantation des  unités


de production thermodynamique à combustion fonctionnant à l’air
libre et desservant des immeubles de bureaux.
■■ Cahier des  charges ATG CCH 2010-01 : Implantation des  unités
PROGRAMME

de production à cycle thermodynamique à combustion de gaz foncN


tionnant à l’air libre et desservant les immeubles d’habitation.
■■ Cahier des Charges ATG C. 321.4 pour les mini-chaufferies.
■■ Cahier Technique Professionnel (CTP) pour  le  suivi en  service
des systèmes frigorifiques sous pression.
■■ Eau chaude sanitaire – Concevoir les systèmes (AICVF, 2004).
■■ Guide Chaufferie d’implantation d’une nouvelle chaufferie gaz (GDF
Suez, édité par le CEGIBAT, 2008).
■■ La réglementation commentée des  installations gaz dans  les  étaN
blissements recevant du  public (GDF Suez, édité par  le  CEGIBAT,
2013).
■■ Articles parus dans  la  revue technique CFP, « Pompes à  chaleur
à  absorption, Quels usages, quelles hydrauliques ? » (Octobre-
Novembre 2012, n°760 et 761).
■■ Les documentations du fabricant.
Neuf-Rénovation

10
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


3

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Définitions

PROGRAMME
Fonctionnement simultané

Ce mode de fonctionnement est également désigné bivalent parallèle.


La pompe à chaleur assure seule le chauffage jusqu’à la température
d’équilibre (point de bivalence).
En dessous de cette température d’équilibre, la pompe à chaleur et la
chaudière fonctionnent ensemble pour assurer la totalité des besoins,
jusqu'à la température extérieure d’arrêt de la pompe à chaleur à parN
tir de laquelle la chaudière assure seule les besoins.

Fonctionnement alterné

Ce mode de fonctionnement est également désigné bivalent alternatif.


La pompe à chaleur assure seule le chauffage de l’habitation pour une
température extérieure supérieure à la température d’équilibre (point
de bivalence).
C’est la température à laquelle la puissance fournie par la pompe à
chaleur est égale aux besoins.
En dessous de la température d’équilibre, la chaudière assure seule
les besoins.

Appoint

Appareil de chauffage supplémentaire utilisé pour produire de la chaN


leur lorsque la puissance de la pompe à chaleur est insuffisante.
Neuf-Rénovation

Si le type d’énergie consommée par l’appoint est identique à celui de


la pompe à chaleur, le système global est dit mono-énergie.
Si le type d’énergie consommée par l’appoint est différent de celui de
la pompe à chaleur, le système global est dit bi-énergie.
11
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Volume tampon

Le volume tampon permet d’augmenter la contenance du réseau afin


DES

d’assurer une inertie suffisante et de maintenir un temps de fonctionneN


ment minimal de la pompe à chaleur, évitant les éventuels cycles courts.
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME
Neuf-Rénovation

12
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


4

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Description des pompes
à chaleur à absorption

PROGRAMME
4.1. • Système à absorption

4.1.1. • Principe
Comme une pompe à chaleur à compression électrique, une pompe à
chaleur à absorption puise une partie de son énergie de l’air extérieur
ou du sol par son évaporateur, pour la fournir à l’eau de chauffage via
son condenseur.
Les pompes à chaleur présentées dans ce guide utilisent comme
fluide réfrigérant l’ammoniac ; leur cycle à absorption utilise les affiniN
tés de ce fluide avec l’eau.
La vapeur de fluide frigorigène (générée dans l’évaporateur) est
« aspirée » dans l’absorbeur par de l’eau (Figure 1). La compression du
mélange s’effectue via une pompe de circulation par chauffage de la
solution. L’ébullition sous l’effet du brûleur gaz, permet de séparer
les vapeurs d’ammoniac de l’eau. Après rectification (élimination des
dernières gouttelettes d’eau), le fluide peut se condenser et céder sa
chaleur au réseau externe ; il est ensuite détendu pour être ramené
en basse pression. L’eau est recyclée dans l’absorbeur après récupéraN
tion interne de chaleur.
En conséquence, la pompe à chaleur à absorption comporte quatre
éléments spécifiques : l’absorbeur, la pompe de la solution, le bouilN
leur et le rectifieur (Figure 2).
Neuf-Rénovation

On notera que l’énergie rejetée dans l’eau de chauffage provient de


trois sources différentes afin de maximiser l’efficacité énergétique :
• le condenseur du fluide frigorigène ;
• l’absorbeur ;

13
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

• et dans une plus faible quantité, la condensation des fumées


du brûleur permet d’augmenter l’efficacité énergétique de
quelques points de rendement.
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME

s Figure 1 : Cycle thermodynamique d’une pompe à chaleur à absorption au gaz

s Figure 2 : Schéma de principe simplifié d'une pompe à chaleur absorption au gaz de type
aérothermique (mode chaud)
Neuf-Rénovation

4.1.2.  • Technologie actuelle


Comme mentionné précédemment, la technologie actuelle des
pompes à chaleur à absorption au gaz naturel met en œuvre le couple
ammoniac/eau (NH3/H2O).
14
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Les modèles disponibles sur le marché sont :
• des pompes à chaleur aérothermiques (air/eau) d’une puisN
sance calorifique de l’ordre de 37 kW (7°C air/50°C eau) de type

DES
moyenne température ou haute température (65 °C) ;

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
• des pompes à chaleur géothermiques (pour raccordement sur
nappe ou sur sondes) d’une puissance calorifique de l’ordre
de 42  kW (0°C eau glycolée/50°C eau) moyenne ou haute
température ;
• Des pompes à chaleur aérothermiques ou géothermiques

PROGRAMME
réversibles, dotées d’une puissance frigorifique de 17 kW (35°C
eau/7°C air) ;
• Des unités pour la production simultanée d’eau chaude et d’eau
glacée ;
• Des producteurs d’eau glacée (non réversibles).
Une modulation de puissance est également effective par variation de
la puissance du brûleur. Elle peut être associée à la commande du cirN
culateur à vitesse variable sur le circuit primaire.
Tous ces modèles peuvent être couplés avec des équipements « clasN
siques » (chaudières ou producteurs d’eau glacée), afin de répondre
aux besoins de chauffage, rafraîchissement et/ou eau chaude sanitaire
d’un projet.

4.2. • Pompe à chaleur air/eau


Point inhérent à toutes les machines thermodynamiques captant des
calories sur l’air extérieur, du givre peut se former sur l’évaporateur.
Ici, le dégivrage de l’évaporateur de la pompe à chaleur à absorption
s’effectue par irrigation de celui-ci en vapeur surchauffée de réfrigérant.
Le cycle n’est cependant pas inversé et la pompe à chaleur fourN
nit encore l’énergie thermique de la réaction d’absorption à l’eau de
chauffage.

4.2.1. • Modèles non réversibles


Les machines non réversibles ne présentent pas d’organe d’inversion
de cycle et ne peuvent fonctionner qu’en un seul mode : chaud ou
froid.

4.2.2. • Modèles réversibles
Neuf-Rénovation

Les machines réversibles sont munies d’une vanne d’inversion pour


pouvoir inverser le sens de circulation du fluide frigorigène sur le
cycle thermodynamique.

15
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Cette vanne d’inversion doit également permettre d’évacuer la chaleur


de l’absorbeur, d’une part dans l’échangeur extérieur en mode froid et
d’autre part dans l’échangeur intérieur en mode chaud.
DES

Elle diffère des vannes à 4 voies classiques utilisées dans les pompes
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

à chaleur à compression électrique.

4.3. • Pompe à chaleur eau/eau


PROGRAMME

4.3.1. • Sur sondes géothermiques


Une pompe à chaleur eau glycolée/eau permet de puiser de la chaleur
dans le sol par l’intermédiaire d’un capteur géothermique.
Du fait de la technologie de la pompe à chaleur à absorption et de
ses performances, la puissance à prélever au terrain par l’échangeur
géothermique est de l’ordre de 0,3 à 0,4 fois la puissance utile, cette
valeur variant selon les régimes de température.
Il convient d’utiliser des fluides caloporteurs non polluants pour
l’environnement.

! Dans l’état actuel des connaissances, il n’y a pas d’évalua-


tion reconnue sur les risques environnementaux. A défaut,
dans le cas d’un mélange eau et antigel, le produit utilisé
bénéficie d’un avis favorable de la part de l’agence nationale
de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement
et du travail (ANSES) pour ne pas constituer un danger de
pollution de l’environnement.

Il est, par exemple, préféré le mono-propylène glycol au mono-éthyN


lène glycol.

4.3.2. • Sur eau de nappe


Une pompe à chaleur eau glycolée/eau permet de puiser de la chaleur
dans une source froide constituée par l’eau d’un puits ou d’une nappe
aquifère.
Le fluide primaire doit être glycolé afin de protéger l’évaporateur des
risques de gel liés à des températures de réfrigérant proches de zéro à
l’entrée de cet échangeur.
Neuf-Rénovation

L’exploitation des eaux souterraines fait l’objet d’une réglementation


assez stricte et il convient de s’assurer des pérennités du débit et de la
température.

16
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


La captation sur eau de nappe phréatique nécessite un échangeur
intermédiaire pour protéger l’évaporateur des impuretés présentes
dans l’eau de nappe.

DES
Il convient d’utiliser des fluides caloporteurs non polluants pour

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
l’environnement.

! Dans l’état actuel des connaissances, il n’y a pas d’évalua-


tion reconnue sur les risques environnementaux. A défaut,
dans le cas d’un mélange eau et antigel, le produit utilisé

PROGRAMME
bénéficie d’un avis favorable de la part de l’agence nationale
de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement
et du travail (ANSES) pour ne pas constituer un danger de
pollution de l’environnement.

Il est, par exemple, préféré le mono-propylène glycol au mono-


éthylène glycol.

4.4. • Système pré-assemblé
(pompe à chaleur et chaudière)
Les systèmes pré-assemblés forment un bloc monté sur rail, composé
d’une ou plusieurs pompes à chaleur à absorption accompagnée ou
non d’une ou plusieurs chaudières gaz condensation en appoint ou
dévouée(s) aux besoins d’ECS.
Chacune des unités sont raccordées hydrauliquement entre elles et
sont gérées par un régulateur commun.
Ces systèmes présentent des fonctions combinées. Voici une liste non
exhaustive des combinaisons possibles :
• chauffage seul avec appoint ;
• chauffage et eau chaude sanitaire (ECS) ;
• chauffage/Climatisation et eau chaude sanitaire (ECS) ;
• climatisation et eau chaude sanitaire (ECS)  avec récupération
sur la pompe à chaleur.

4.5. • Caractéristiques de puissances
Neuf-Rénovation

Les caractéristiques des gammes les plus présentes sur le marché


sont en (Figure 3). Ces données sont issues des notices des fabricants.

17
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Mode Chaud Mode Froid


Température Température
Puis- Température Température
d’eau de Puissance d’eau de
DES

Modèle sance source froide de source


consigne (kW) consigne
(kW) (°C) chaude (°C)
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

(°C) (°C)
Aérother-
mie Réver- 35,3 50 7 16,9 7 35
sible
Aérother-
mie (Basse/
35,4/34,9 50 7 - - -
Haute Tem-
PROGRAMME

pérature)
Géother-
mie Basse/
37,6/37,7 50 0 - - -
Haute tem-
pérature

s Figure 3 : Exemples de caractéristiques nominales de différents modèles aérothermiques et


géothermiques de pompe à chaleur couramment installés utilisant l’ammoniac

Les deux facteurs influençant la puissance disponible sont la consigne


d’eau chaude et la température de la source froide.
En revanche, la pompe à chaleur à absorption, de par son fonctionN
nement (brûleur gaz et réaction d’absorption) est moins pénalisée
par les températures extérieures négatives que les pompes à chaleur
électriques.

4.6. • Températures d’eau délivrées


Les températures d’aller et de retour d’eau dans la pompe à chaleur
à absorption sont limitées par les caractéristiques intrinsèques de la
machine et de son fluide frigorigène. Les valeurs indicatives annonN
cées par les fabricants pour différents modèles sont en (Figure 4).
Température
Température Ecart de tem-
d’eau de Débit d’eau
Modèle maximale de pérature d’eau
consigne (hors standard (l/h)
retour (kW) standard (K)
mode ECS*) (°C)
Aérothermie
Haute Tempéra- 55 65 10 3000
ture
Aérothermie
Basse Tempéra- 45 55 10 3000
ture
Aérothermie
40 50 10 3040
Réversible
Neuf-Rénovation

*Les machines proposant un mode ECS peuvent fournir une température d’eau jusqu’à 70°C en départ
du circuit primaire.
s Figure 4 : Exemples, en conditions nominales, de températures et de débits d’eau de fonctionnement
en mode chaud de plusieurs modèles de pompe à chaleur à absorption à l’ammoniac

18
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Température
Température Ecart de tem-
d’eau de Débit d’eau
Modèle maximale de pérature d’eau
consigne (hors standard (l/h)
retour (kW) standard (K)

DES
mode ECS) (°C)

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Aérothermie
45 3 5 2900
Réversible
Aérothermie
45 3 5 2270
Froid uniquement

s Figure 5 : Exemples, en conditions nominales, de températures et de débits d’eau de fonctionnement


en mode froid de plusieurs modèles de pompes à chaleur à absorption à l’ammoniac

PROGRAMME
Commentaire

La différence de température d’eau en entrée-sortie en mode froid est divisée


par deux par rapport au mode chauffage : 5 K pour 10 K. En effet, en mode froids
l’échangeur extérieur doit évacuer la chaleur puisée à l’évaporateur et celle
dégagée par la réaction d’absorption.

A l’inverse, en mode chaud, l’énergie dégagée par la réaction d’absorption est


récupérée.

Les pompes à chaleur à absorption ont comme principale destination la satisfacN


tion des besoins de chauffage.

4.7. • Coefficient de performance gaz


On caractérise la performance de la pompe chaleur gaz par le rapport
entre l’énergie utile et l’énergie consommée. On appelle couramment
ce coefficient le COP ou GUE (Gas Utilization Efficiency ou Rendement
d’utilisation du gaz) en mode chaud et l’EER (Energy Efficiency
Ratio) (ou COPfroid) en mode froid.

Energie utile
COP=
Energie consommée

Dans le cas d’une pompe à chaleur à absorption au gaz naturel.


• en mode chaud :

Qc
COP=GUE=
Qgaz
• en mode froid :

Qf
EER=
Qgaz

Avec Qc, l’énergie totale fournie par la pompe à chaleur en mode


Neuf-Rénovation

chaud et Qf, l’énergie totale puisée par la pompe à chaleur en mode


froid. Qgaz représente l’énergie fournie par la combustion du gaz
naturel.

19
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Commentaire

Ces coefficients sont calculés selon des normes d’essai européennes bien définies.
DES

Pour effectuer un calcul de performance plus complet, il faut intégrer dans la part
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

d’énergie dépensée, les consommations d’auxiliaires utilisés par la machine et


ses cycles usuels de fonctionnement (circulateur d’eau, ventilateur, pompe de
solution, cycle de dégivrage…). Ainsi, la norme EN 12309 définit des coefficients
de performance intégrant à la fois l’énergie gaz consommée (Qgaz) et la consomN
mation des auxiliaires. La norme permet aussi de définir de manière harmonisée
avec les normes sur les pompes à chaleur à compression électriques une efficaN
cité saisonnière sur énergie primaire (SPER).
PROGRAMME

L’énergie fournie par la combustion du gaz naturel (Qgaz) est toutefois prédoN
minante et est de l’ordre de 90% à 97% de l’énergie finale totale (suivant les
modèles et le fonctionnement).

Des valeurs indicatives de COP (issues de notices des fabricants) pour


une pompe à chaleur à absorption haute température à l’ammoniac
sont données en (Figure 6).
PAC Air/Eau Haute Température
Point de fonctionnement Puissance ther-
COP sur PCI COP sur PCS
T_Air (°C)/T_eau(°C) mique (kW)
A7/W50 35,4 1,52 1,37
A7/W65 27,5 1,19 1,07
A-7/W50 31,5 1,25 1,13
L’énergie consommée au brûleur (Qgaz) est donnée soit en kWh PCI, soit en kWh PCS. En général, les
fabricants donnent par défaut les caractéristiques en PCI (norme NF EN 12309).
Les COP donnés en PCI sont environ 11% supérieurs aux COP donnés en PCS pour le gaz naturel.
Les factures du fournisseur de gaz sont par contre données en kWh PCS consommés.
s Figure 6 : Exemple des COP d’une pompe à chaleur à absorption gaz Air/Eau Haute Température

! Le COP/EER dépend des quantités d’énergies échangées


à l’évaporateur et au condenseur (Qf et Qc), directement
impactées par les températures des sources froides et
chaudes (régimes d’eau de chauffage, température exté-
rieure de reprise d’air…).

4.8. • Spécifications acoustiques
Pour les modèles actuels de pompe à chaleur à absorption au gaz,
de 40 kW équipés de plots anti-vibratiles, les pressions sonores à 1m
varient de 60 à 70 dB.
Les modèles géothermiques équipés d’un brûleur émettent un bruit
Neuf-Rénovation

similaire à une chaudière équipée d’un brûleur à air soufflé (valeur


nominale d’émission de l’ordre de 55  dB à 1  m pour une puissance
nominale de 40 kW).
Commentaire

Les pressions sonores à 1 m de la pompe à chaleur à absorption aérothermique


sont similaires à une pompe à chaleur électrique aérothermique.
20
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


5

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Pré-diagnostic
de l’installation

PROGRAMME
Ce chapitre s’applique uniquement dans le cas d’une opération de
rénovation.

5.1. • Solutions pour la rénovation

5.1.1. • La substitution de chaudière(s)


Une ou plusieurs pompes à chaleur gaz installées en substitution de
chaudière(s) permettent de couvrir la plus grande partie, voire la totaN
lité, des besoins. Un appoint peut être installé pour assurer le compléN
ment de puissance durant les périodes de forts besoins.

Commentaire

Dans la mesure du possible, il convient de favoriser des actions visant à réduire


les pertes thermiques du bâtiment à chauffer, afin de réduire la puissance de la
pompe à chaleur à installer et de pouvoir travailler à basses températures.

5.1.2. • La chaudière en appoint


La pompe à chaleur est associée à l’ancien système de génération de
chaleur (une ou plusieurs chaudières) qui assure l’appoint. La pompe
à chaleur fonctionne prioritairement. Pour les températures extéN
rieures les plus basses, l’ancien générateur fonctionne en appoint de
Neuf-Rénovation

la pompe à chaleur pour couvrir le complément des besoins, voire la


totalité.

21
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Commentaire

Du point de vue thermique, il est généralement possible de convertir une instalN


lation avec chaudières en une installation avec pompe à chaleur gaz et chaudière
DES

en appoint. Une attention particulière doit être apportée sur la correspondance


D ’ A C C O M P A G N E M E NT

des régimes d’eau entre les différents types de générateurs.

5.2. • Principales contraintes d’adaptation


Toutes les installations de chauffage ne permettent pas l’intégration
PROGRAMME

d’une pompe à chaleur gaz dans de bonnes conditions de fonctionneN


ment et de performance.
Bien qu’il soit possible d’obtenir des températures d’eau élevées via
les pompes à chaleur à absorption, même à de faibles températures
extérieures, un état de l’existant doit être effectué systématiquement.
Une attention particulière doit être portée aux températures de retour
admissibles par la pompe à chaleur.
La performance des pompes à chaleur gaz est directement fonction de
la température d’eau chaude obtenue par rapport à une température
extérieure considérée.

Commentaire

L’installation de pompe à chaleur gaz est préférable lorsqu’une diminution de la


température d’alimentation des émetteurs est possible. C’est notamment le cas
si les radiateurs existants sont surdimensionnés par rapport aux besoins réels
(surpuissance initiale ou suite à une rénovation thermique du bâtiment).

Dans le cas contraire, un autre générateur (chaudière gaz,…) est utilisé en appoint.

Commentaire

Dans le cas de la substitution de chaudière(s), l’option de changer les émetteurs


est envisageable. Ils doivent être dimensionnés pour une basse température d’eau
afin d’améliorer les performances de la machine. Cependant, les émetteurs à basse
température présentent des surfaces d’échange et donc des encombrements plus
importants.

Egalement, les préconisations d’installation et l’encombrement des pompes à


chaleur gaz sont assez contraignants, il convient donc de s’assurer que l’ensemble
des ces exigences pourront être respectées.

Dans le cas d’une substitution de chaudière, un appoint est généralement


nécessaire.
Neuf-Rénovation

5.3. • Les principaux points à vérifier


Afin de tenir compte de l’installation existante et d’aider le professionN
nel dans le choix de la décision, un pré-diagnostic permet de vérifier
rapidement si la rénovation de l’installation de chauffage existante par
pompe à chaleur gaz est possible ou non.
22
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Les principaux paramètres à prendre en compte sont les suivants :
• l’espace disponible pour l’implantation de la pompe à chaleur à
l’extérieur : vérifier les intégrations acoustique, technique et de

DES
sécurité ;

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
• des distances d’éloignement suffisantes par rapport au voisiN
nage (en cas de fuite d’ammoniac);
• l’espace disponible pour l’entretien et la maintenance de la
pompe à chaleur ;

PROGRAMME
• la présence d’un raccordement au réseau de gaz naturel et la
nature du gaz : vérifier si le gaz naturel acheminé est conforme à
celui préconisé par le fabricant, vérifier si la pression d’alimenN
tation du gaz naturel fait partie des plages de fonctionnement
de la pompe à chaleur à absorption ;
• Le type de conduit d’évacuation des produits de combustion
s’il existe : relever son tracé : longueur, singularité, passage de
parois…, relever ses caractéristiques : matériau, résistance à
la température, à la pression, au feu…, vérifier son état : étanN
chéité, vacuité… Si aucun conduit n’est existant, étudier la faisaN
bilité d’en installer un à l’emplacement en question ;
• les émetteurs : relever la loi d’eau du régulateur, relever évenN
tuellement la température d’eau de départ par rapport à la temN
pérature extérieure.

! Porter une attention particulière à un site isolé ou à bâti-


ment en bout de réseau gaz.

Repère : PRE-DIAGNOSTIC Date :


________ Installation de chauffage existante ________
Coordonnées installateur : Coordonnées utilisateur :
Ets : Nom :
Adresse : Adresse :
CP + Ville CP + Ville
Site en bout de réseau gaz
Description de l’installation Site isolé (O / N) :
(O / N) :
U des murs extérieurs
Surface chauffée [m²] _____ _____
(Bons/passables/mauvais)
Hauteur Sous Plafond moyenne Vitrages
_____ _____
[m] (Simple/double/triple)
Volume chauffé [m3] _____ Sur terre-plein/vide sanitaire _____
Nombre d’occupants _____ Plafond (isolé/non isolé) _____
Neuf-Rénovation

Consigne T°C intérieure chauffage


_____ Plancher (Isolé/non isolé) _____
[°C]

23
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Repère : PRE-DIAGNOSTIC Date :


________ Installation de chauffage existante ________
Configuration :
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Sud S. E / S. O Est / Ouest N. E / N. O Nord


Surf vitrée [m²]
PROGRAMME

Environnement PAC gaz R/O éventuelle :


Espace disponible pour implantation Extérieur (O/N) : Intérieur (O/N) :
Contrainte de voisinage Distance : Autre :
Réseau gaz : Existant (O/N) Type de gaz : _____
Pression d’alimentation
[mBar] :____
Pression de distribution :
Contraintes de raccordement Distance :____
____
Autre :____
Installation existante :
Chaudière : Type :____ Puissance [kW] :____
Marque :
(sol/murale) : ________ ________
________
(gaz/fuel/bois) : ________ ________
Marque : Raccordé à l’égout
Soupape de sureté : DN :____
________ (O/N) :____
Marque : Pression gonfl
Vase d’expansion : Volume [l] :____
________ [bar] :____
Pot de décantation Marque :
Filtres (O/N) : Type : _____
(O/N) : ________
Bipasse ou bouteille de Ballon 4 , 6, 8 piquages
Contenance [ l] :____
découplage (O/N) :____ (O/N)
Régulation selon Temp extérieure : ____ Régulation selon Temp ambiante : ____
Réglage pente : _____ Consigne :________
Production ECS : ____ Mode : ____ Volume ballon ECS [l] : _____
Temp départ eau [°C] pour Temp ext relevée Mesurée : ____ Déclarée : ____
Temp départ eau [°C] pour Temp ext de base Mesurée : ____ Déclarée : ____
Temp retour eau [°C] pour Temp ext relevée Mesurée : ____ Déclarée : ____
Temp retour eau [°C] pour Temp ext de base Mesurée : ____ Déclarée : ____
Emetteurs :
Radiateurs fonte : Radiateurs acier : Ventilo-convecteurs :
Plancher : ____
____ ____ ____
Possibilité installation pompe à chaleur gaz (O/N) :____
Modifications à réaliser :
 
 
 
Neuf-Rénovation

s Figure 7 : Exemple de fiche pour réalisation d’un pré-diagnostic

24
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


La performance d’une pompe à chaleur à absorption est fortement
influencée par les températures d’eau de fonctionnement. Dans le cas
de projets en rénovation, le régime d’eau nécessaire doit être évalué

DES
précisément en confrontant, pour les principales zones du bâtiment,

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
les déperditions et les caractéristiques des émetteurs. De nombreuses
installations existantes de chauffage à eau chaude peuvent fonctionN
ner avec des températures d’eau relativement basses, soit du fait d’un
surdimensionnement des émetteurs d’origine, soit du fait d’amélioraN
tions apportées au bâtiment. Dans le cas contraire, il conviendra de
s’interroger sur la pertinence d’une solution basée sur une pompe à

PROGRAMME
chaleur gaz ou sur les possibilités de préalablement réduire le régime
d’eau (travaux d’isolation, remplacement d’émetteurs).

Neuf-Rénovation

25
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

6
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Diagnostic de l’installation
existante
PROGRAMME

Le diagnostic de l’installation initiale est un passage obligé afin de


bâtir un devis adapté tant en termes de solution technique mise en
œuvre que de dimensionnement.
Ce diagnostic permet d’évaluer les besoins à couvrir et de déterminer
les principales caractéristiques des produits à mettre en œuvre. Il perN
met également au professionnel de vérifier la puissance de la chauN
dière installée par rapport au calcul des déperditions.
Le diagnostic permet également de vérifier le dimensionnement des
émetteurs et donc de valider ou non la nécessité d’un remplacement.

Commentaire

Il s’agit de vérifier si une installation de chauffage est susceptible de fonctionner


ou non avec une pompe à chaleur à absorption soit en substitution du générateur
existant ou bien avec celui-ci en appoint.

Le diagnostic permet également de dresser les actions correctives éventuelles à


réaliser.

6.1. • Relevés d’éléments du site


(emplacement, disponibilité de l’énergie…)
Il est nécessaire de relever les éléments du site caractérisant la géoN
graphie du site la disponibilité des énergies.
Neuf-Rénovation

Repère : DIAGNOSTIC Date :


________ Installation de chauffage existante ________
Coordonnées installateur : Coordonnées utilisateur :
Ets : Nom :
Adresse : Adresse :
CP + ville : CP + ville :

26
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Repère : DIAGNOSTIC Date :
________ Installation de chauffage existante ________
Situation :

DES
Département :

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
T° extérieure de base [°C] :____
Altitude [m] :____
T° extérieure de base corrigée [°C] :____
Description de l’installation
Age de la construction

PROGRAMME
Site isolé (O/N) Site en bout de réseau gaz (O/N)
Contraintes de raccor- Pression de distribu-
Distance : ____ Autres :
dement gaz tion : ____
Type de zone : ¨ Urbaine ¨ Semi-Urbaine ¨ Rurale
Espace disponible pour implantation Extérieur (O/N) : Intérieur (O/N) :
Contrainte de voisinage/voie publique (distance)
Face 1 du bâtiment Face 2 du bâti- Face 3 du bâti-
Face 4 du bâtiment [m] :
[m] : ment [m] : ment [m] :
Autres :
 

s Figure 8 : Relevés concernant le site

6.2. • Relevé des caractéristiques
de l’enveloppe et des éléments
pour le calcul des déperditions
et des charges de climatisation
Il est nécessaire de relever les éléments qualitatifs caractérisant le
bâtiment existant : la zone climatique, l’altitude, la date de construcN
tion, la constitution de l’enveloppe avec ses différents matériaux, la
ventilation…
Repère : DIAGNOSTIC Date :
________ Installation de chauffage existante ________
Coordonnées installateur : Coordonnées utilisateur :
Ets : Nom :
Adresse : Adresse :
CP + ville : CP + ville :
Situation :
Département :
T° extérieure de base [°C] :____
Neuf-Rénovation

Altitude [m] :____
T° extérieure de base corrigée [°C] :____
Description de l’installation
Age de la construction :
Enveloppe :
Paroi Isolant
27
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Repère : DIAGNOSTIC Date :


________ Installation de chauffage existante ________
Repère Composition Type λ [W/m.K] RT [m².K/W]
DES

Mur sur extérieur 1


D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Mur sur extérieur 2


Mur sur local non chauffé
Plancher haut
Plancher bas
Plancher intermédiaire
PROGRAMME

Fenêtre*
Protection nocturne
Porte d’accès
(*) Pour la structure, prendre en compte la menuiserie. Pour l’isolant prendre en compte la nature
du vitrage (exemple double vitrage 4-12-4).
Ventilation :
Type de ventilation :
(naturelle, VMC autoréglable, hygro A ou B)
Débit d’air [m3/h] :____

s Figure 9 : Relevés concernant le bâtiment

Il est nécessaire de réaliser un calcul de déperditions pièce par pièce


(cf. 7), étage par étage.
Le calcul des déperditions nécessite les informations suivantes :
• le type de pièce ;
• la surface de la pièce ;
• l’exposition ;
• la configuration, (plain-pied, étage courant, sous toiture…) ;
• la longueur ou la surface de mur sur l’extérieur ou sur un local
non chauffé ;
• la surface des ouvrants par pièce…
Relevés pour calcul des déperditions
NUMÉRO ÉTAGE
Zone 1 2 3 4 5 6 7 8
Longueur [m]
Largeur [m]
Hauteur sous
plafond [m]
Température
intérieure [°C]
Neuf-Rénovation

Température
local non
chauffé (parties
communes,
couloir,…)
Longueur mur
sur extérieur [m]
28
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

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Relevés pour calcul des déperditions
Longueur mur
sur local non

DES
chauffé [m]

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Hauteur porte
sur extérieur/
local non
chauffé [m]
Longueur porte
sur extérieur/
local non

PROGRAMME
chauffé [m]
Hauteur vitrage
[m]
Longueur vitrage
[m]

s Figure 10 : Exemple de tableau récapitulatif de relevés pour le calcul de déperditions

6.3. • Relevé de la production en place


(chaudières et circuit primaire)
et des émetteurs
Si la puissance des émetteurs est connue, elle est reportée directeN
ment à la première ligne du tableau.
Si ce n’est pas le cas, les caractéristiques des émetteurs en place sont
à renseigner (matériau fonte ou acier, type, nombre d’éléments…).
Ces informations peuvent permettre de déterminer la puissance à parN
tir du catalogue du fabricant ou de la base de données ATTITA, voire
de valeurs forfaitaires basées sur l’expérience. Cette puissance évaN
luée est alors notée dans le tableau.
Les puissances sont ensuite comparées à celles obtenues par le calcul
de déperditions.
Il s’agit alors de faire correspondre la puissance des émetteurs avec
celle obtenue lors du calcul des déperditions.
Relevés des émetteurs existants
NUMÉRO ÉTAGE
Zone 1 2 3 4 5 6 7 8
Puissance émet-
teur si connue* [W]
∆T installation [K]
Neuf-Rénovation

Nature radiateur
(fonte, acier, …)
Type ou
épaisseur [mm]
Hauteur [mm]
Largueur [mm]
29
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Relevés des émetteurs existants


Puissance émet-
teur évaluée* [W]
DES

Nombre
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Robinet thermosta-
tique (O/N)
Té de réglage (O/N)
(*) Voir base ATITA ou catalogue fabricant
s Figure 11 : Exemple de tableau récapitulatif de relevés des émetteurs existants pour du collectif
PROGRAMME

6.4. • Relevé de l’alimentation en gaz


(si elle existe)
Si l’ancienne chaufferie était au gaz, il s’agit de vérifier l’état de
l’ensemble des canalisations, des différents organes et accessoires
(organes de coupure générale, de chaufferie,…). Il faut également
noter le tracé du réseau et vérifier que la pression de distribution corN
responde à la pression d’alimentation requise par la pompe à chaleur
ou bien adapter la pression d’alimentation via un organe de détente.
Dans le cas contraire, il faut vérifier qu’un raccordement gaz est
réalisable…

Commentaire

L’établissement d'un certificat de conformité « modèle 3 » est obligatoire pour


toute chaufferie alimentée en gaz qu’elle soit neuve, complétée ou modifiée dans
le cas de bâtiment d’habitation collective.

Il concerne l'installation des canalisations et organes accessoires d'alimentation


des chaufferies.

Les certificats de conformité sont spécifiés à l’article 25  de l’arrêté du 2  août


1977 modifié.

Dans le cas des établissements recevant du public (ERP), les installations gaz
doivent faire l’objet d’un certificat spécifique (ou déclaration sur papier libre)
décrivant l’installation, les travaux réaliser et attestant que les essais d’étanchéité
ont bien été réalisé. Aucun modèle type n’est cependant imposé.

Des sociétés comme Dekra, Qualigaz, fournissent des modèles de certificat pour
les 5 catégories d’ERP.

6.5. • Relevé du conduit de fumée


(s’il existe)
Neuf-Rénovation

Dans le cadre d'une rénovation, le diagnostic du conduit de fumée


doit permettre d'évaluer son état afin de juger si le conduit existant
est utilisable ou s'il convient d'envisager une opération de tubage ou
de chemisage.

30
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Le diagnostic du conduit de fumée existant se décompose en quatre
parties :
• l’identification consiste à rassembler le maximum d’informaN

DES
tions sur le conduit : nature, type, implantation, historique,

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
dimensions, tracé, accès à la souche…
• le contrôle de vacuité consiste à vérifier le libre passage dans le
conduit et l’absence d’obstruction de ce dernier ;
• le contrôle d'étanchéité, réalisable soit par un essai fumigène
qui permet de localiser visuellement les fuites, soit par la

PROGRAMME
mesure de la perméabilité à l’air qui permet de quantifier les
fuites ;
• la réhabilitation qui consiste à remettre en état (si nécessaire)
du conduit de fumée : chemisage, tubage…
Il s’agit également de relevé un certain nombre d’information nécesN
saire à la rénovation ; en voici une liste non exhaustive :
• type de conduit en place : maçonné, métallique…
• dimensions : section, hauteur…
• situation : intérieur, extérieure ;
• type d’évacuation des produits de combustion : naturel, mécaN
nique (ventilateur) ;
• tracé du conduit, dévoiements, souche…

Commentaire

Ce diagnostic doit être réalisé par une entreprise qualifiée, notamment pour les
parties de contrôle et de réhabilitation du conduit de fumée.

6.6. • Relevé de l’alimentation électrique


Il convient de vérifier l’état du réseau électrique de la chaufferie et que
ce-dernier pourra assumer une alimentation distincte pour la pompe
à chaleur à absorption avec l’ensemble des protections requises (proN
tection différentielle et calibre du disjoncteur).
Neuf-Rénovation

31
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7
Calcul des besoins
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

de chauffage/
rafraîchissement et d’ECS
PROGRAMME

7.1. • Calcul des déperditions
Les déperditions thermiques sont calculées selon la norme NF EN
12831 et le complément national NF P 52-612/CN.

7.1.1. • Principe du calcul des déperditions


Les déperditions se décomposent en :
• déperditions surfaciques à travers les parois (murs, fenêtres,
portes, toit, plancher) ;
• déperditions linéiques au niveau des liaisons des différentes
parois, comme par exemple le mur et le plancher ;
• déperditions par renouvellement d’air par les bouches d’entrée
d’air par ventilation naturelle ou mécanique ;
• déperditions par les infiltrations : jointures des huisseries des
fenêtres, des portes, par les trous en façade…

7.1.2. • Déperditions surfaciques
par transmission à travers les parois
Les déperditions surfaciques sont calculées à partir de la formule
suivante :
Déperditions surfaciques = Somme de U x A x (Tint – Text)
Neuf-Rénovation

Avec :
- U : coefficient de transmission surfacique en W/m².K ;
- A : surface intérieure de la paroi en m² ;

32
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- Tint-Text : écart de température entre l’intérieur et l’extérieur
en K.

DES
7.1.3. • Déperditions linéiques aux liaisons

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
des différentes parois
Les déperditions linéiques sont calculées à partir de la formule
suivante :
Déperditions linéiques = Ψ x I x (Tint – Text)

PROGRAMME
Avec :
- Ψ : coefficient de transmission linéique (psi) en W/m.K ;
- I : longueur des liaisons en m ;
- Tint-Text : écart de température entre l’intérieur et l’extérieur
en K.

Commentaire

La norme NF EN 12831 propose une méthode simplifiée consistant à majorer les


coefficients de transmission surfacique des parois en fonction de leurs liaisons.

7.1.4. • Déperditions par renouvellement d’air


et infiltrations
Le calcul des déperditions s’effectue à partir de la formule suivante :
Déperditions par renouvellement d’air = 0,34 x qv x (Tint – Text)
Avec :
- 0,34 : chaleur volumique de l’air en Wh/m3.K ;
- qv : débit de renouvellement d’air par ventilation et infiltraN
tions en m3/h ;
- Tint-Text : écart de température entre l’intérieur et l’extérieur
en K.

Commentaire

Les entrées d’air induites par l’utilisation de hottes en tout air neuf, de cheminées
à foyer ouvert ou de tout autre système ne sont pas prises en compte dans la
formule.

7.1.5. • La température extérieure de base


Neuf-Rénovation

du lieu
Les déperditions sont calculées pour la température extérieure de
base du lieu définie dans le complément national à la norme NF EN
12831, référencé NF P 52-612/CN.

33
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La (Figure 12) présente la carte de France des températures extérieures


de base.
DES

Des corrections sont à apporter en fonction de l’altitude du lieu consiN


déré, selon le tableau de la (Figure 13).
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME

s Figure 12 : Températures extérieures de base non corrigées par l’altitude


Neuf-Rénovation

34
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DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME
s Figure 13 : Corrections en fonction de l’altitude

7.2. • Calcul des charges en climatisation


Le calcul de la puissance du système de climatisation doit être déterN
miné pour une puissance totale nécessaire pour combattre la charge
maximale de climatisation de l’ensemble du bâtiment.
Les paramètres entrant en compte pour calculer les charges maxiN
males sont par exemple :
• des charges internes (occupants, éclairage, chaleur dissipé par
les appareils…) ;
• des charges externes dues au climat (transmission de chaleur à
travers les façades et les vitrages, le rayonnement solaire) ;
• des charges dues à l’introduction d’air neuf et des infiltrations ;
• du niveau de service requis (température de consigne) ;
Neuf-Rénovation

• de l’inertie du bâtiment…

! La charge maximale ne correspond pas à la somme des


maximums des différentes zones mais au maximum de la
somme des différentes zones.
35
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Différentes méthodes peuvent être utilisées : méthodes conformes à


la norme NF EN 15255, méthode COSTIC, méthode AICVF.
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

7.3. • Calcul des besoins en eau chaude


sanitaire

7.3.1. • La puissance maximale appelée


PROGRAMME

pour l’eau chaude sanitaire


La puissance nécessaire à la production d’eau chaude sanitaire se
définit par rapport aux besoins journaliers (fonction du type de l’appliN
cation notamment) et au système de production (production instantaN
née, semi-instantanée, semi-accumulée et accumulée).
Au final, plus le volume de stockage sera faible, plus la puissance
appelée sera importante.

Commentaire

L’évaluation de la puissance appelée pour l’eau chaude sanitaire est conforme


aux Recommandations de l’AICVF « Eau chaude sanitaire – Concevoir les sysN
tèmes » de 2004.

! La meilleure solution pour la pompe à chaleur à absorption


sera une production en semi-accumulée ou accumulée. En
effet, ces solutions sollicitent des puissances bien moins
importantes que les systèmes instantanés ; en revanche
elles nécessitent des volumes de stockage plus ou moins
conséquents selon le choix du système et les besoins à
couvrir.

Les puissances mises en jeu pour chauffer le bâtiment, le


niveau de confort désiré, ainsi que l’espace disponible pour
accueillir le volume de stockage sont autant de paramètres
à prendre en compte dans le choix du mode de production
d’eau chaude sanitaire.

Commentaire

Chaque projet est particulier qu’il soit dans le résidentiel ou le tertiaire.


Neuf-Rénovation

Une étude de coût peut également être nécessaire pour déterminer au cas par cas
la solution la plus pertinente en fonction de la puissance de préparation d’ECS et
du volume de stockage (prix du ballon suivant la puissance échangeur, le volume
utile…).

36
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7.3.2. • La puissance moyenne appelée
pour l’eau chaude sanitaire

DES
PEC est la puissance moyenne permettant d’assurer les besoins

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
moyens journaliers. Les besoins moyens journaliers correspondent à
l’énergie nécessaire pour préparer le puisage journalier Vj et compenN
ser les pertes de distribution. Cette énergie peut être fournie dans une
période variant de 1 à 24 heures.
La puissance moyenne appelée (en kW) est définie comme suit :

PROGRAMME
PEC = (1,16 x Vj x (θc – θf))/(1000 x tj) + pertes
Avec :
- Vj : consommation moyenne journalière en litres, en habiN
tat : 150 litres à 60 °C multiplié par le nombre de logements
standards ;
- θc : température de consigne de stockage de l’eau chaude
sanitaire en °C ;
- θf : température de l’eau froide en °C ;
- pertes : pertes du bouclage en kW ;
- tj : durée moyenne de réchauffage en heures. Une approche
consiste à prendre 8 heures.

Neuf-Rénovation

37
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8
Dimensionnement
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

de la pompe à chaleur
et de l’appoint
PROGRAMME

La sélection de la pompe à chaleur s’effectue en fonction des besoins


de chauffage (calcul des déperditions), des besoins ECS et des caracN
téristiques disponibles (puissance, régime d’eau…) selon la gamme
sélectionnée.
Le choix de la puissance à installer pour assurer les services du chaufN
fage du bâtiment et de la production d’ECS sera fait en fonction de :
• la puissance nécessaire aux seuls besoins en chauffage du
bâtiment (PCH) ;
• la puissance maximale appelée pour l’eau chaude
sanitaire (PECS) ;
• la puissance moyenne appelée pour l’eau chaude sanitaire (PEC).
En général, la puissance à installer correspond à la plus grande des
deux valeurs suivantes : (PECS) ou (PCH + PEC)
Ce paragraphe donne des principes généraux sur les possibilités
de dimensionnement. Cependant, il est important de se référer aux
recommandations du distributeur et/ou du fabricant.

8.1. • Dimensionnement de la pompe
à chaleur et de son appoint en chauffage
seul
Neuf-Rénovation

8.1.1. • Pompe à chaleur air/eau


La pompe à chaleur doit être dimensionnée selon les puissances disN
ponibles à la température extérieure de base pour laquelle ont été

38
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calculées les déperditions (cf. 7.1) et au régime d’eau considéré pour
les émetteurs de chaleur (Figure 14).

DES
Par exemple, pour une température de base de –7°C et une consigne
d’eau de 45°C, une pompe à chaleur à absorption aérothermique

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
basse température fournit 32,5 kW.

PROGRAMME
s Figure 14 : Exemple de l’évolution de la puissance thermique utile disponible selon la température
extérieure et la température de sortie d'eau chaude sur pompe à chaleur à absorption air/eau basse
température à l’ammoniac (données issues des notices fabricant)

La pompe à chaleur peut être installée sans appoint, notamment dans


le cas de petites puissances. Cependant, dans la majorité des cas,
afin d’obtenir un bon compromis technico-économique, elle peut être
dimensionnée pour fonctionner un maximum de temps à puissance
nominale et assumer la majeure partie des besoins en chauffage.
En dimensionnant la puissance de la pompe à chaleur pour repréN
senter au minimum 30% des déperditions du bâti calculées à la temN
pérature extérieure de base du lieu d’implantation, plus de la moitié
des besoins de chauffage peuvent être couverts. De cette manière,
la pompe à chaleur fonctionne quasi systématiquement à puissance
nominale, pour des performances optimales.
Si la puissance installée représente 50% des déperditions, le taux de
couverture des besoins par la pompe à chaleur peut atteindre 80 %
des besoins de chauffage.
Le complément de chauffage est assuré par un appoint (avec une
gestion en cascade) si la pompe à chaleur n’assure pas la totalité des
besoins.
Neuf-Rénovation

39
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Commentaire

Il est souvent peu judicieux de dimensionner les pompes à chaleur gaz à absorption
pour 100% des déperditions. Certes, le taux de couverture sera maximum, mais
DES

cela a pour conséquence :


D ’ A C C O M P A G N E M E NT

– Une augmentation de l’investissement initial ;

– Une réduction des performances saisonnières de l’installation ; en effet, les


pompes à chaleur, pour s’ajuster aux besoins, seront amenées à moduler leur
puissance voire à fonctionner en tout ou rien, source de baisses de performances.

A l’inverse, dimensionner les pompes à chaleur pour des taux de couverture


PROGRAMME

moins importants est plus intéressant car cela permet :

– De réduire l’investissement initial ;

– D’optimiser les performances saisonnières de l’installation ; en effet, les


pompes à chaleur seront le plus souvent sollicitées pour fonctionner à puissance
nominale.

! En chauffage, le dimensionnement de l’installation est réa-


lisé selon les indications suivantes.

Puissance pompe à chaleur (à la température extérieure de


base et au régime d’eau désiré) ≥ 30% des déperditions.

Puissance appoint = Déperditions – Puissance pompe à cha-


leur (à la température de base et au régime d’eau désiré), si
les fonctionnements de l’appoint et de la pompe à chaleur
sont simultanés.

Puissance appoint = Déperditions, si les fonctionnements


de l’appoint et de la pompe à chaleur sont alternés (l’ap-
point intervient en secours).

Il faut également s’assurer de la compatibilité entre la


température de retour d’eau maximale admissible par la
pompe à chaleur avec le régime de température aux bornes
du générateur d’appoint.

8.1.2. • Pompe à chaleur eau/eau


La différence majeure réside dans la source froide qui est à une
température constante et n’est pas ou peu influencée par le climat
extérieur.
Neuf-Rénovation

La température de référence pour identifier la puissance utile de la


pompe à chaleur est donc celle de la source froide (eau de nappe,
sol…).

40
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

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8.2. • Dimensionnement de la pompe
à chaleur et de l’appoint en chauffage

DES
et en production d’ECS

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Plusieurs configurations sont actuellement envisageables pour proN
duire simultanément du chauffage et de l’eau chaude sanitaire à partir
d’une installation recensant des pompes à chaleur à absorption gaz.
Les paragraphes suivants proposent des méthodes de dimensionneN

PROGRAMME
ment des puissances des pompes à chaleur suivant la configuration
hydraulique sélectionnée.
Toutefois, les préconisations du fabricant et des distributeurs prévaN
lent sur les méthodes proposées dans la suite du document.
Pour les pompes à chaleur air/eau, le dimensionnement est identique
à celui des pompes à chaleur air/air. La seule différence réside dans
la source froide qui est à température constante et n’est pas ou peu
influencée par le climat extérieur. La température de référence pour
identifier la puissance utile de la pompe à chaleur est donc celle de la
source froide (eau de nappe, sol…).
Les schémas des (Figure 15), (Figure 16), (Figure 17) sont des schémas de prin-
cipe. Ils n’intègrent pas l’ensemble des équipements nécessaires au
fonctionnement de l’installation.
Il s’agit d’exemples de configurations possibles. Il convient de se réfé-
rer à la schémathèque des fabricants/distributeurs afin de connaître la
configuration et le système de régulation adaptés.

Neuf-Rénovation

41
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8.2.1. • Production d’ECS assurée


par la chaudière d’appoint
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME

s Figure 15 : Exemple de configuration avec une production d’ECS assurée par la chaudière d'appoint

Une ou plusieurs pompes à chaleur sont raccordées en cascade


pour la production de chauffage avec un ou plusieurs générateurs
d’appoint.
C’est la chaudière qui assure la production d’eau chaude sanitaire,
en priorité sur le chauffage. Les deux vannes à trois voies directionN
nelles sont commandées par la régulation centrale. Celle sur le départ
irrigue soit les circuits de chauffage soit la production d’ECS. Celle
sur le retour permet d’isoler la boucle de production d’ECS et d’éviter
ainsi d’éventuelles perturbations par des retours d’eau à la pompe à
chaleur à température trop élevée. En effet, la chaudière en mode ECS
et la pompe à chaleur en mode chauffage fonctionnent à des régimes
de températures non compatibles.
Par exemple, dans une configuration avec une pompe à chaleur et une
chaudière en cascade (fonctionnant en priorité ECS), la répartition des
puissances se fait de la manière suivante.
Puissance pompe à chaleur ≥ 30% des déperditions
Puissance d’appoint pour le chauffage ≤ 70% des déperditions
La puissance de la pompe à chaleur doit être telle qu’elle puisse perN
Neuf-Rénovation

mette de satisfaire au moins la moitié des besoins de chauffage à la


température extérieure de base du lieu d’implantation.

42
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

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« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


L’appoint doit assurer à la fois le complément des besoins de chaufN
fage et la production d’ECS. Sa puissance doit correspondre à la
valeur maximale entre :

DES
• la puissance maximale journalière appelée pour la production

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
d’ECS ;
• la somme de la puissance nécessaire pour satisfaire le comN
plément de chauffage et de la puissance moyenne journalière
appelée pour l’ECS.

PROGRAMME
8.2.2. • Chauffage et ECS assurés simultanément :
pompe à chaleur en base et chaudière en appoint

s Figure 16 : Exemple de configuration avec chauffage et ECS assurés simultanément par les pompes à
chaleur et la chaudière d’appoint

Plusieurs pompes à chaleur sont raccordées en cascade avec un ou pluN


sieurs générateurs d’appoint. L’installation assure les besoins de chaufN
fage et d’eau chaude sanitaire simultanément. Les pompes à chaleur et
la chaudière ont une consigne de température identique sur le circuit
primaire. C’est au niveau du circuit de distribution que la température
Neuf-Rénovation

d’eau est adaptée aux besoins via des vannes de mélange pour les cirN
cuits de chauffage ou en départ direct pour de la production d’ECS.
La puissance totale à installer (pompes à chaleur et appoint) doit corN
respondre à la valeur maximale entre :
• la puissance maximale journalière appelée pour la production
d’ECS ; 43
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
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• la somme de la puissance nécessaire au chauffage (déperN


ditions à température extérieure de base et pour une temN
pérature de consigne ambiante donnée) et de la puissance
DES

moyenne de charge journalière du ballon d’ECS (au niveau de


D ’ A C C O M P A G N E M E NT

l’échangeur ECS).

! La répartition des puissances doit être telle que la ou les


pompes à chaleur au gaz couvrent la majorité des besoins
globaux (chauffage et production d’ECS). La chaudière
PROGRAMME

assure le complément. Les mêmes ratios de puissances


qu’au chapitre 8.1 (cf. 8.1) peuvent être considérés.

Commentaire

Lorsque l’installation fonctionne uniquement pour satisfaire les besoins de chaufN


fage, la température de consigne est réduite et l’installation offre donc une surN
puissance. Cette surpuissance est intéressante par très grand froid en termes de
confort et de durée de relance.

8.2.3. • Pompe à chaleur fonctionnant en priorité


ECS

s Figure 17 : Exemple de configuration d’une pompe à chaleur assurant les besoins de chauffage avec
une priorité sur la production d’ECS

Plusieurs pompes à chaleur sont raccordées en cascade et couvrent


l’ensemble des besoins de chauffage.
Neuf-Rénovation

Une des pompes à chaleur assure la production d’eau chaude saniN


taire, en priorité sur le chauffage. Les deux vannes à trois voies
directionnelles sont commandées par la régulation centrale. Celle
sur le départ irrigue soit les circuits de chauffage soit la production
d’ECS. Celle sur le retour permet d’isoler la boucle de production
44
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


d’ECS et d’éviter ainsi d’éventuelles perturbations entre les différents
circuits (chauffage/ECS) fonctionnant à des régimes de températures
différents.

DES
Par exemple, dans une configuration avec deux pompes à chaleur

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
(dont une fonctionnant en priorité ECS) la répartition des puissances
peut se faire de la manière suivante.
La puissance de l’ensemble des pompes à chaleur (incluant celle préN
parant l’ECS) doit dans un premier temps permettre de fournir la puisN
sance nécessaire au chauffage pour la température extérieure de base

PROGRAMME
du lieu d’implantation à la température de consigne correspondante.
Dans un second temps, il convient de s’assurer que la puissance de la
pompe à chaleur dédiée à la préparation d’ECS (puissance disponible
à la température d’eau sollicitée pour préparer l’ECS) soit supérieure
ou égale à la valeur maximale entre :
• la puissance maximale journalière appelée pour la production
d’ECS (à température de consigne ECS) ;
• le cumul de la puissance de chauffage attribuée à la pompe à
chaleur avec la puissance moyenne journalière appelée pour
l’ECS.

! De manière générale, il faut privilégier des installations où


la pompe à chaleur gaz assure les besoins de chauffage
avec ou sans préchauffage de l’ECS.

Néanmoins, une préparation d’ECS assurée en totalité par


une ou des pompe(s) à chaleur dédiée(s) peut être intéres-
sante dans certains cas : petites puissances, ratio impor-
tant de la puissance utile au chauffage par rapport à la puis-
sance nécessaire à la production d’ECS…

Pour optimiser les performances de la préparation de l’ECS


avec la pompe à chaleur deux critères sont primordiaux :

– Limiter les courts cycles en choisissant plutôt une petite


puissance et un grand volume de stockage ;

– Abaisser le plus possible les températures de consigne en


respectant les exigences de l’arrêté du 30 novembre 2005.
Neuf-Rénovation

45
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8.2.4. • Dimensionnement de la production
d’eau chaude sanitaire
DES

!
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

La meilleure solution pour une installation avec pompe à


chaleur à absorption sera une production en semi-accumu-
lée ou accumulée totale.

Les puissances mises en jeu, le niveau de confort désiré,


ainsi que l’espace disponible pour accueillir le volume de
PROGRAMME

stockage sont autant de paramètres à prendre en compte


dans le choix du mode de production d’eau chaude sanitaire.

Pour un bâtiment d’habitation alimenté par une pompe à chaleur à


absorption, les besoins de pointe sont évalués classiquement comme
pour tout autre système de production d’eau chaude sanitaire.

Commentaire

Pour déterminer les besoins d’ECS dans une configuration de pompe à chaleur à
absorption en production accumulée, il s’agit de déterminer le volume journalier
moyen de soutirage à partir du nombre de logements standards (cf. 7.3).

! Il faut également dimensionner correctement l’échangeur


du ballon d’ECS en tenant compte :

– de la perte de puissance de la machine, provoquée par


une consigne d’eau élevée ;

– de la température maximale d’eau de retour ;

– de l’écart de température (10 K) aux bornes de la pompe à


chaleur propre à son fonctionnement.

Cet échangeur doit être dimensionné selon la puissance


disponible de la pompe à chaleur à la température de
consigne voulue et à la température extérieure de base du
lieu d’implantation (Figure 12).

Par exemple, selon la (Figure 18), pour produire de l’ECS à une tempéraN
ture de 60°C et à une température extérieure de base de –7°C, la puisN
sance disponible et donc la puissance dimensionnante de l’échangeur
est de 27,5 kW, pour une production de l’ECS par pompe à chaleur à
Neuf-Rénovation

absorption.
AInsi, à 70°C, la pompe à chaleur perd plus de 50% de sa puissance
nominale.

46
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME
s Figure 18 : Exemple de l’évolution de la puissance thermique utile disponible selon la température
extérieure et la température de sortie d'eau chaude sur pompe à chaleur à absorption air/eau haute
température à l’ammoniac (données issues des notices fabricant)

Le ballon d’ECS est choisi parmi la gamme proposée par le fabricant


pour la pompe à chaleur sélectionnée. Il doit être compatible avec la
pompe à chaleur, en termes de puissance, débit et régulation.
Le volume est dimensionné en fonction du mode de production d’ECS
(semi-accumulé ou accumulé) et de la puissance à installer.
Dans le cas d’une préparation ECS par la pompe à chaleur, il faut
opter pour un échangeur noyé travaillant sur toute la hauteur du balN
lon. La pompe à chaleur fonctionnant pour un différentiel de tempéraN
ture de 10 K, elle va donc produire l’ECS en montant progressivement
le volume en température.
Pour optimiser les performances de la pompe à chaleur, il faudra posiN
tionner la sonde de régulation en partie basse du ballon mais suffiN
samment haute pour ne pas enclencher le mode ECS au moindre
puisage. L’objectif est d’accumuler une certaine quantité d’eau froide
pour faire fonctionner la pompe à chaleur à puissance nominale et par
extension à performance optimale.
Le volume tampon utile pour l’ECS correspond alors au volume situé
au dessus de la sonde de régulation.

8.3. • Particularités de dimensionnement
des systèmes réversibles
Les besoins (de chaud ou de froid) les plus importants sont dimenN
sionnants et permettent de sélectionner la puissance à installer.
Neuf-Rénovation

Contrairement à la puissance calorifique, le dimensionnement de la


puissance frigorifique s’effectue à partir du calcul des charges (cf. 7.2)
et pour 100% des charges. Le GUE de la machine en mode froid est
alors divisé par 2  aux conditions nominales et à 7°C de consigne
d’eau froide.
47
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Commentaire

Les pompes à chaleur à absorption n’étant pas adaptées pour être utilisées en
mode froid uniquement (faibles GUE), les besoins de chaud seront généralement
DES

toujours dimensionnants.
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME
Neuf-Rénovation

48
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


9

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Implantation des pompes
à chaleur gaz

PROGRAMME
Les principales règles d’implantation sont régies par des aspects de
sécurité vis-à-vis de l’ammoniac, des produits de combustion et de
l’incendie.
Les dispositions vis-à-vis de l’ammoniac seront traitées dans le
« Guide technique relatif à l’implantation de pompes à chaleur à
absorption dans le secteur résidentiel » rédigé par le CNPG.
Des obligations réglementaires acoustiques sont également à respecN
ter (cf. 9.1).
Par ailleurs, l’implantation des machines doit permettre les tâches
d’entretien et de maintenance (cf. 9.2).

9.1. • Spécifications acoustiques
réglementaires
La pompe à chaleur et ses équipements doivent respecter les régleN
mentations en vigueur concernant le bruit généré à l’intérieur du bâtiN
ment desservi et le bruit généré au voisinage.
Ces spécifications reposent sur la connaissance des puissances
acoustiques des pompes à chaleur gaz. Ces données sont fournies par
le fabricant.

!
Neuf-Rénovation

Pour faciliter le respect de ces réglementations, le niveau


de puissance acoustique de la pompe à chaleur exprimé
en dB(A) doit être choisi en fonction des conditions
d’installation.

49
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Commentaire

Le référentiel NF PAC impose des niveaux de puissance acoustique en fonction


des puissances calorifiques de la pompe à chaleur.
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

9.1.1. • Réglementation sur le bruit intérieur

En habitat collectif
L’article 6 de l’arrêté du 30 juin 1999 impose des valeurs maximales du
PROGRAMME

niveau de pression acoustique normalisé LnAT du bruit engendré dans


des conditions normales de fonctionnement par les équipements colN
lectifs de chauffage ou de rafraîchissement.
La pression acoustique ne doit pas dépasser 30 dB(A) dans les pièces
principales et 35 dB(A) dans les cuisines de chaque logement.

En tertiaire
Les arrêtés et la circulaire du 25 avril 2003 relative à la réglementation
acoustique des bâtiments autres que d’habitation (dans les établisN
sements d’enseignement, dans les établissements de santé, dans les
hôtels) fixent les niveaux de pression acoustique normalisés à ne pas
dépasser par un équipement du bâtiment.

9.1.2. • Réglementation sur le bruit de voisinage


L’article R1334-33 du Code de la santé publique fixe les valeurs limites
d’émergence sonore admises :
• 5 dB(A) en période diurne (de 7 h à 22 h) ;
• 3 dB(A) en période nocturne (de 22 h à 7 h).
Un terme correctif en dB (A) peut s’ajouter en fonction de la durée
cumulée d'apparition du bruit particulier.
L'émergence est définie par la différence entre le niveau de bruit
ambiant, comportant le bruit particulier en cause, et le niveau du bruit
résiduel constitué par l'ensemble des bruits habituels, extérieurs et
intérieurs, correspondant à l'occupation normale des locaux et au
fonctionnement habituel des équipements, en l'absence du bruit parN
ticulier en cause.
Le bruit résiduel est le bruit moyen que l’on mesure sur une période
de référence lorsque l’équipement incriminé ne fonctionne pas. Il
s’agit du bruit de fond.
Neuf-Rénovation

Le bruit ambiant est le bruit mesuré pendant une période équivalente


lorsque l’équipement fonctionne : le bruit ambiant est donc la somme
du bruit de l’équipement seul et du bruit résiduel.
Les modalités de mesure de l’émergence sont stipulées dans l’arrêté
du 5 décembre 2006 modifié.
50
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Commentaire

La norme NF S 31-080 fixe des exigences de performance acoustique pour les


bureaux et les espaces associés.

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
9.1.3. • Préconisations acoustiques
Lorsque la pompe à chaleur est placée en intérieur ou en extérieur, le
bruit peut se transmettre par voie solide jusqu’aux émetteurs de chaN
leur par la tuyauterie.

PROGRAMME
Il faut donc mettre en place :
• Des manchons anti-vibration pour les générateurs de chaleur et
les circulateurs. Il existe aussi des raccords flexibles ou des racN
cords spécifiques de plus courte longueur en matériau synthéN
tique qui limite les vibrations ;
• Des plots anti-vibratiles (« silent-bloc ») lorsque la machine n’en
est pas munie ;
• Un supportage de tuyauterie avec des matériaux absorbant les
vibrations.

Commentaire

Certains distributeurs fournissent des machines avec une émission sonore attéN
nuée par isolation phonique renforcée de la carrosserie.

Lors d’une implantation en toiture-terrasse, il est aussi d’usage de


positionner les machines au centre de celle-ci.

9.2. • Entretien et maintenance
Pour faciliter les opérations d’entretien et de maintenance, des disN
tances suffisantes doivent être laissées entre la pompe à chaleur et les
parois du local ou les autres générateurs.
En particulier, l’espace doit être suffisant pour permettre d’intervenir
sur le brûleur.
Les préconisations du fabricant doivent être suivies.
Neuf-Rénovation

51
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

10
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Circuit hydraulique
de production et régulation
PROGRAMME

Ce chapitre donne des indications générales relatives à la conception


et au dimensionnement des composants du circuit hydraulique de
production par pompes à chaleur à absorption ainsi qu’à la régulation.
Les schémas présentés sont des schémas de principe. Ils n’intègrent
pas l’ensemble des équipements nécessaires au fonctionnement de
l’installation.
Il s’agit d’exemples de configurations possibles. Il convient de se réfé-
rer à la schémathèque des fabricants/distributeurs afin de connaître la
configuration et le système de régulation adaptés.

10.1. • Circuit avec production de chauffage


seule

10.1.1. • Avec une seule pompe à chaleur


La pompe à chaleur peut être associée à la commande d’un circulaN
teur à vitesse variable, selon les gammes.
Un élément de découplage est indispensable au bon fonctionnement
de la pompe à chaleur. Il assure un débit minimum dans le condenN
seur/absorbeur et permet de rendre indépendants le circuit primaire
et le circuit de distribution secondaire.
Neuf-Rénovation

Suivant la configuration, il peut s’agir d’un volume tampon à quatre


ou trois piquages, faisant office à la fois d’élément de découplage et
de volume tampon (Figure 19).
Une autre possibilité pour rendre indépendants le débit de la pompe à
chaleur et les débits du secondaire est de transférer l’énergie fournie
par la pompe à chaleur au volume tampon par un échangeur noyé.
52
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Cette solution peut être adoptée afin d’éviter les risques de gel des
installations de pompes à chaleur gaz à l’extérieur (modèle air/eau),
par l’utilisation d’eau glycolée sur la boucle primaire.

DES
Sur les schémas de la (Figure 19), l’ensemble des sondes de régulation

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
(températures de retour primaire, volume tampon à quatre piquages,
départ secondaire) permettent à la fois d’enclencher la pompe à chaN
leur en cas de besoins mais aussi d’ajuster la puissance fournie en
fonction des appels de puissances et d’assurer un fonctionnement en
hydro-accumulation.

PROGRAMME
La sonde de température de retour sert également de protection
puisqu’elle arrête la machine lorsqu’elle mesure une température
d’eau supérieure à la valeur seuil admissible par la pompe à chaleur.
Cette protection est doublée puisqu’une autre sonde intégrée à la
machine assure également ce rôle.

Commentaire

La configuration hydraulique et la régulation associée doivent être conformes


aux préconisations des fabricants/distributeurs.

Dans le cas d’un volume tampon à quatre ou trois piquages, il


convient de respecter les règles suivantes :
• assurer un surdébit au circuit primaire de l’ordre de 10 à 30%
par rapport au débit du circuit secondaire ;
• adopter un rapport hauteur sur diamètre supérieur ou égal à
3 afin de favoriser la stratification et d’éviter les effets de brasN
sage au sein du volume ;
• calorifuger la totalité du volume tampon (fond, supports de
pose, raccordements non utilisés, parois latérales…) avec une
épaisseur d’isolant d’au moins 100 mm, de préférence en laine
de verre.

Neuf-Rénovation

53
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME
Neuf-Rénovation

s Figure 19 : Exemples de configurations hydrauliques d’installation d’une pompe à chaleur pour le


chauffage : avec volume tampon à quatre piquages (en haut) et à trois piquages (en bas)

54
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


! L’utilisation d’une bouteille de découplage n’est pas
recommandée pour les usages collectifs ou tertiaires. En

DES
effet, la pompe à chaleur met un certain temps à se mettre

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
en route et s’arrêtée. Il faut donc favoriser des cycles de
fonctionnement longs en offrant une certaine inertie à la
pompe à chaleur. Or, le volume d’eau apportée par une
simple bouteille de découplage n’est pas suffisant ; en
effet le réchauffement des retours induit par le recyclage

PROGRAMME
par la bouteille peut provoquer des phases de fonctionne-
ment en cycles courts.

Commentaire

Dans tous les cas, il convient de se référer aux préconisations du fabricant afin
d’adapter la configuration hydraulique à la régulation de la machine.

10.1.2. • Avec plusieurs pompes à chaleur


Lorsque la puissance est importante, il est conseillé de prévoir l’insN
tallation de plusieurs pompes à chaleur en cascade afin de faciliter les
opérations de maintenance et accroitre les performances.
Cette configuration de pompe à chaleur en cascade permet de moduN
ler la puissance disponible en enclenchant une ou plusieurs machines
suivant les besoins. Les mesures de températures sur le ballon (en
partie haute), en retour de pompe à chaleur et en départ secondaire
sont autant d’informations traduisant l’évolution des besoins et l’atN
teinte ou non des consignes. Elles assurent donc le fonctionnement
en cascade des générateurs.
Des clapets anti-retour doivent être implantés en sortie de chacune
des pompes à chaleur afin d’éviter des circulations inverses de fluide.
Les mêmes préconisations que pour une configuration avec une seule
pompe à chaleur à absorption s’appliquent (cf. 10.1.1).
Les sondes de régulation assurent le même rôle et réalisent en plus
l’enclenchement en cascade des pompes à chaleur.

Commentaire

Dans tous les cas, il convient de se référer aux préconisations du fabricant afin
d’adapter la configuration hydraulique à la régulation de la machine.
Neuf-Rénovation

55
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME

s Figure 20 : Exemple de configuration avec plusieurs pompes à chaleur gaz en parallèle

10.1.3. • Avec pompes à chaleur et chaudière


Dans une configuration d’une pompe à chaleur gaz avec une chauN
dière en appoint, il est nécessaire de veiller à maintenir la tempéraN
ture en entrée de pompe à chaleur en dessous de la limite admissible
par celle-ci. Les mêmes préconisations que pour une configuration
avec une seule pompe à chaleur à absorption s’appliquent (cf. 10.1.1)
Les sondes de régulation assurent le même rôle et réalisent en plus
l’enclenchement en cascade des pompes à chaleur.

! Dans le cas d’une chaudière en cascade avec la pompe à


chaleur, pour éviter la mise à l’arrêt de cette dernière due
à des retours d’eau trop chauds, le paramétrage de la loi
d’eau de la chaudière d’appoint doit être au plus identique
à celui de la pompe à chaleur ; l’idéal est de faire fonction-
ner la chaudière avec un régime d’eau de 10K inférieur à
celui de la pompe à chaleur.
Neuf-Rénovation

56
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

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« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME
s Figure 21 : Exemple de configuration avec plusieurs pompes à chaleur gaz et une chaudière en
cascade

10.2. • Circuit avec production de chauffage


et d’eau chaude sanitaire
Plusieurs configurations sont actuellement envisageables pour proN
duire simultanément du chauffage et de l’eau chaude sanitaire à partir
d’une installation de pompes à chaleur à absorption gaz.

10.2.1. • Avec production de chauffage et d’ECS


simultanée
Dans ce type de configuration, la pompe à chaleur produit de l’eau
chaude à température fixe qui est destinée à la fois au chauffage et
l’ECS. Lorsqu’un besoin d’ECS est détecté, la température de consigne
augmente. Afin de respecter une éventuelle loi d’eau des circuits
Neuf-Rénovation

secondaires de chauffage, une vanne de mélange doit être installée


sur chaque départ.
Cette configuration est encore valide avec plusieurs pompes à chaleur
en cascade et plusieurs chaudières en appoint.

57
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Les mêmes préconisations de découplage, d’inertie et de mise en


cascade que celles des chapitres 10.1.1, 10.1.2 et 10.1.3 s’appliquent
(cf. 10).
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME

s Figure 22 : Exemple de configuration avec chauffage et ECS assurés simultanément par les pompes à
chaleur et la chaudière d’appoint

Commentaire

La même configuration peut être imaginée sans chaudière d’appoint dès l’insN
tant où la puissance des pompes à chaleur est suffisante pour assurer l’ECS et
le chauffage simultanément lors de forts besoins. Il s’agit néanmoins d’assurer
un taux de retour sur investissement pertinent et une optimisation des perforN
mances énergétiques.

10.2.2. • Avec production d’ECS assurée


par la chaudière
Dans ce type de configuration, la chaudière et la pompe à chaleur sont
raccordées en parallèle. La chaudière sert d’appoint de chauffage et
prépare en priorité l’eau chaude sanitaire.
Deux vannes à trois voies pilotées en tout ou rien permettent de basN
Neuf-Rénovation

culer de la production de chauffage à la préparation d’ECS. C’est la


régulation centrale qui enclenche le mode ECS suivant les priorités de
fonctionnement et les mesures de température à différentes positions
du ballon d’ECS (charge/décharge du ballon d’ECS).
La vanne à trois voies sur le retour permet d’isoler la boucle de proN
58
duction d’ECS et d’éviter ainsi d’éventuelles perturbations par des
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


retours d’eau à la pompe à chaleur à température trop élevée. En
effet, la chaudière en mode ECS et la pompe à chaleur en mode chaufN
fage fonctionnent à des régimes de températures non comptabiles.

DES
Les sondes de régulation assurent le même rôle que dans la configuN

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
ration du (cf. 10.1.1) et réalisent en plus l’enclenchement en cascade
des générateurs.
Une sonde sur le ballon d’ECS permet d’assurer le maintien en temN
pérature du volume et commande le circulateur et les vannes à trois
voies pour irriguer le circuit de production d’ECS en cas de besoin.

PROGRAMME
s Figure 23 : Exemple de configuration avec une pompe à chaleur gaz assurant un préchauffage d’ECS
et la majorité des besoins de chauffage ; la chaudière assure le complément avec une priorité sur la
production d’ECS

10.2.3. • Avec préchauffage d’ECS par la pompe


à chaleur
Deux ballons en série sont utilisés pour la production d’ECS. Un préN
chauffage du premier ballon est assuré par la pompe à chaleur et le
complément est fourni par l’appoint dans le second ballon.
Il reste néanmoins à vérifier que les variantes de régulation et les balN
lons préconisés par les distributeurs/fabricants permettent ces types
de configurations.
Les sondes de régulation assurent le même rôle que dans la configuN
Neuf-Rénovation

ration du (cf. 10.2.2).
Une sonde sur le ballon de préchauffage d’ECS permet d’assurer le
maintien en température du volume et enclenche le circulateur dédié
au préchauffage lorsque nécessaire.

59
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME

s Figure 24 : Exemple de configuration avec une pompe à chaleur gaz assurant un préchauffage d’ECS
et la majorité des besoins de chauffage ; la chaudière assurer le complément avec une priorité sur la
production d’ECS

Commentaire

La préparation d’ECS peut aussi être dans un unique ballon avec l’énergie fournie
par la pompe à chaleur en partie basse (via un échangeur) et l’appoint assure le
complément en partie haute.

10.2.4. • Avec production d’ECS assurée


par la pompe à chaleur
Dans ce type de configuration, une pompe à chaleur fonctionne en
priorité ECS et contribue à satisfaire les besoins de chauffage le reste
du temps.
Deux vannes à trois voies pilotées en tout ou rien permettent de basN
culer de la production de chauffage à la préparation d’ECS. C’est la
régulation centrale qui enclenche le mode ECS suivant les priorités de
fonctionnement et les mesures de température à différentes position
du ballon d’ECS (charge/décharge du ballon d’ECS).
La vanne à trois voies sur le retour permet d’isoler la boucle de proN
duction d’ECS et d’éviter ainsi d’éventuelles perturbations entre les
différents circuits (chauffage/ECS) fonctionnant à des régimes de temN
pératures différents.
Dans le cas d’une préparation ECS totale par la pompe à chaleur, il
Neuf-Rénovation

faut opter pour un échangeur noyé travaillant sur toute la hauteur du


ballon. La pompe à chaleur fonctionnant pour un différentiel de temN
pérature de 10 K, elle va donc produire l’ECS en montant progressiveN
ment le volume en température.
Pour optimiser les performances de la pompe à chaleur, il faudra
positionner la sonde de régulation en partie basse du ballon mais
60
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


suffisamment haute pour ne pas enclencher le mode ECS au moindre
puisage. L’objectif est d’accumuler une certaine quantité d’eau froide
pour faire fonctionner la pompe à chaleur à puissance nominale et par

DES
extension à performance optimale.

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Le volume tampon utile pour l’ECS correspond alors au volume situé
au dessus de la sonde de régulation.
Les mêmes préconisations que pour une configuration avec une seule
pompe à chaleur à absorption s’appliquent (cf. 10.1.1).

PROGRAMME
! De manière générale, il faut privilégier des installations où
la pompe à chaleur gaz assure les besoins de chauffage
avec ou sans préchauffage de l’ECS.

Néanmoins, une préparation d’ECS assurée en totalité par


une ou des pompe(s) à chaleur dédiée(s) peut être intéres-
sante dans certains cas : petites puissances, ratio impor-
tant de la puissance utile au chauffage par rapport à la puis-
sance nécessaire à la production d’ECS….

Pour optimiser les performances de la préparation de l’ECS


avec la pompe à chaleur deux critères sont primordiaux :

– Limiter les courts cycles en choisissant plutôt une petite


puissance et un grand volume de stockage ;

– Abaisser le plus possible les températures de consigne en


respectant les exigences de l’arrêté du 30 novembre 2005.

10.3. • Régulation du circuit de production


Les régulations existantes sont très spécifiques et propres aux fabriN
cants et distributeurs. Elles impliquent de suivre les préconisations de
conception hydraulique fournies par les fabricants afin d’assurer un
fonctionnement optimal de l’installation.
Voici quelques exemples de fonctions de régulation envisageables
avec une ou plusieurs pompes à chaleur gaz à absorption :
• Les pompes à chaleur peuvent être gérées en cascade avec une
ou plusieurs chaudières en appoint ;
• La pompe à chaleur peut être commandée en tout ou rien ou en
progressif selon la mesure de température de départ du circuit
Neuf-Rénovation

de distribution ;
• selon les gammes, le circulateur sur le circuit primaire peut être
à vitesse fixe ou commandé à vitesse variable (se référer à la
préconisation du distributeur) ;
• une sonde de température en entrée de pompe à chaleur perN
met d’arrêter la machine en cas de détection de train de chaleur 61
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

à température trop élevée et permet également d’adapter la


puissance à délivrer par la machine en fonction du besoin ;
• la mise en marche et l’arrêt de la pompe à chaleur est déclenché
DES

par un jeu de sondes placées sur le volume tampon, attestant


D ’ A C C O M P A G N E M E NT

de la charge ou de la décharge du ballon : c’est un fonctionneN


ment en hydro-accumulation ;
• la température en sortie de générateur(s) peut être asservie à
la température extérieure (loi d’eau). Ce principe de régulation
permet notamment d’augmenter les performances saisonnières
PROGRAMME

de la machine ;
• la pompe à chaleur peut être paramétrée pour fonctionner en
priorité ECS, à l’aide d’un jeu de sondes placées sur le ballon
d’ECS (permettant de détecter l’état de charge du ballon) selon
les prescriptions du fabricant. Une sonde sur le ballon permet
également de déclencher l’appoint si la pompe à chaleur n’arrive
pas à satisfaire les besoins d’ECS dans un laps de temps défini ;
• certains régulateurs permettent de raccorder une sonde de
température ambiante pour compenser la température d’eau
délivrée. Cette sonde sert à adapter la courbe de chauffe pour
atteindre la consigne d’ambiance fixée.

Commentaire

Pour plus d’informations concernant les variantes de régulation et de conception


hydrauliques, le lecteur pourra se renseigner auprès des fabricants.

10.4. • Circuits avec possibilité
de réversibilité
Pour permettre la réversibilité, les éléments suivants doivent être
prévus :
• le réseau a été conçu et calorifugé pour pouvoir admettre une
circulation d’eau chaude et d’eau glacée ;
• les émetteurs de chaleur doivent être adaptés pour fonctionner
en rafraîchissement (panneaux rayonnants, planchers chaufN
fants, ventilo-convecteurs…) ;
• l’installation comme la régulation doit être adaptée pour un
fonctionnement en mode réversible. L’utilisation de collecteurs
en départs et retours de circuits de chauffage/rafraîchissement
Neuf-Rénovation

est notamment indispensable ;


• l’élément de découplage doit être adapté au fonctionnement en
mode chauffage et en mode rafraîchissement.

62
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Commentaire

Dans tous les cas de figure il convient de se référer aux préconisations fabricant
afin d’adapter la configuration aux possibilités de régulation.

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
10.5. • Circuits avec rafraîchissement gratuit
par les sondes géothermiques
En période d’été ou de demi-saison, le principe du rafraichissement

PROGRAMME
gratuit consiste à utiliser les sondes géothermiques pour alimenter
les émetteurs avec de l’eau à la température du sol. Les pompes à
chaleur sont alors mises à l’arrêt et ne sont pas irriguées.
L’échange thermique eau glycolée/eau est effectué typiquement par
un échangeur à plaques (Figure 25).
L’installation comme la régulation doit être adaptée pour un fonctionN
nement en mode réversible. L’utilisation de collecteurs en départs
et retours de circuits de chauffage/rafraîchissement est notamment
indispensable.
Les sondes de régulation assurent le même rôle que dans une confiN
guration avec une seule pompe à chaleur (cf. 10.1.1).
En période de rafraichissement, la vanne à trois voies directionnelle
motorisée tout ou rien commandée par la régulation centrale permet
d’irriguer les émetteurs par l’intermédiaire d’un échangeur.

Commentaire

Le rafraichissement gratuit permet une régénération des sols en été et peut ainsi
permettre d’augmenter les performances des pompes à chaleur en hiver.

Neuf-Rénovation

63
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME

s Figure 25 : Exemple de configuration avec une pompe à chaleur à gaz à absorption et rafraichissement
gratuit par les sondes géothermiques

10.6. • Dimensionnement des composants
hydrauliques
La mise en place d’une pompe à chaleur en rénovation nécessite un
diagnostic du réseau hydraulique existant avant toute opération de
rinçage, de désembouage éventuel et de remise à niveau.

10.6.1. • Diagnostic de la distribution
hydraulique existante
Ce diagnostic est à effectuer dans le cas d’une rénovation. Il permet
Neuf-Rénovation

de déterminer les points suivants :


• la présence d’embouage ;
• l’intérêt et la faisabilité du désembouage ;
• la méthode de désembouage adaptée ;

64
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


• les équipements à ajouter éventuellement pour le désemN
bouage (vannes de chasse, dispositif de captation des boues…).

DES
Le diagnostic de l’installation comprend notamment les opérations
suivantes :

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
• Un examen visuel du réseau afin de juger de l’état de l’installaN
tion consistant à ausculter les tuyauteries, les radiateurs, l’adhéN
rence ou non des dépôts…
• Un examen d’un échantillon d’eau de chauffage prélevée en

PROGRAMME
point bas permettant d’obtenir des indications sur l’origine des
désordres.

10.6.2. • Circulateur
Le choix des circulateurs hydrauliques s’effectue à partir des caractéN
ristiques de pertes de charge du réseau et des besoins de débits de
l’installation.
Le circulateur primaire est choisi de façon à vaincre les pertes de
charge du circuit irriguant la pompe à chaleur.

Commentaire

Le circulateur à vitesse variable installé sur la production peut être commandé


par un signal 0-10V envoyé par le régulateur de la pompe à chaleur, afin d’ajuster
l’écart de température aux bornes de la pompe à chaleur. Les performances sont
alors améliorées.

Commentaire

Les circulateurs à vitesse fixe doivent disposer d’une mesure de pression en aval
et en amont pour permettre le contrôle du débit (Figure 26).

s Figure 26 : Manomètre de mesure des pressions en amont et en aval d’un circulateur à vitesse fixe

10.6.3. • Volume tampon
Neuf-Rénovation

Le fabricant de la pompe à chaleur spécifie la contenance minimale


d’eau du réseau auquel doit être raccordée la machine.
Cette contenance permet d’assurer une inertie suffisante afin d’éviter
des phases de fonctionnement en courts-cycles qui dégradent forteN
ment les performances de la machine et diminuent sa longévité.
65
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

La mise en place d’un volume tampon s’avère nécessaire si la conteN


nance de l’installation est insuffisante.
DES

Il peut s’agir :
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

• de volumes tampons à trois piquages ;


• de volumes tampons à quatre piquages.
L’installation d’un volume tampon à trois ou quatre piquages doit être
associée à une régulation spécifique (intégrée par le fabricant) perN
mettant de commander les circulateurs primaire et secondaire selon
PROGRAMME

la température du volume afin de maintenir une performance optiN


male de la pompe à chaleur.
La contenance du volume tampon (en litre) s’exprime par la formule
suivante :
PuissancePAC × TempsFonctionnementMini × 1000
- ContenanceRéseau
ρ × Cp × DifféérentielRégulation

Avec :
- PuissancePAC : la puissance calorifique du régime le plus
faible de la pompe à chaleur, en kW. Même pour une insN
tallation avec plusieurs pompes à chaleur fonctionnant en
cascade, la puissance utilisée pour le dimensionnement du
volume reste celle d’une seule machine ;
- TempsFonctionnementMini : le temps minimal de fonctionN
nement, en seconde. A défaut d’autre valeur, une durée de
420 secondes (8 minutes) sera retenue ;
- DifférentielRégulation : le différentiel de régulation de la
pompe à chaleur, en Kelvin. A défaut d’autre valeur, un difféN
rentiel entre 4 et 8 K sera retenu.
- Cp : la capacité thermique massique du fluide caloporteur de
l’installation de chauffage (égale à 4,185 pour de l’eau pure
non glycolée), en kJ/(kg.K) ;
- ρ : la masse volumique du fluide caloporteur de l’installation
de chauffage (égale à 1000 pour de l’eau pure non glycolée),
en kg/m3 ;
- ContenanceRéseau : la contenance de l’installation de chaufN
fage, en litre.

Commentaire

Après un ordre de démarrage, la pompe à chaleur à absorption nécessite environ


Neuf-Rénovation

5 minutes pour être opérationnelle et encore quelques minutes supplémentaires


avant d’atteindre les performances exigibles en fonctionnement réel, pour une
température extérieure et une consigne données.

Un délai minimum de 7 minutes doit être respecté après la demande de mise à


l’arrêt de la machine et l’arrêt effectif de celle-ci. Il est donc intéressant de limiter
le plus possible les marches et arrêts des machines en augmentant l’inertie therN
mique du circuit.
66
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Commentaire

La contenance du réseau dépend du type d’émetteur (le volume d’un réseau de


plancher chauffant est plus important que celui d’un réseau de radiateurs) et de la

DES
présence ou non de vannes de régulation sur les émetteurs. Si les radiateurs sont

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
équipés de robinets thermostatiques ou si les circuits de plancher chauffant sont
dotés de vannes à deux voies asservies à la température ambiante, le volume
des réseaux émetteurs ne doit pas être comptabilisé pour calculer le volume de
l’installation.

Plus la contenance du volume tampon est élevée, plus le nombre de courts cycles
diminue, ce qui améliore la performance saisonnière et la durée de vie de la

PROGRAMME
machine.

A l’inverse, si le volume tampon est trop important, il peut occasionner des pertes
thermiques importantes.

Il s’agit donc de trouver le bon compromis technico-économique.

10.6.4. • Système d’expansion
Le système d’expansion peut être un vase d’expansion fermé à presN
sion variable ou un système de maintien de pression par compresseur
(pour les installations présentant une importante hauteur statique et
impliquant la mise en place de plusieurs vases d’expansion).
Le dimensionnement d’un système d’expansion consiste à déterminer :
• sa pression de gonflage ;
• sa capacité.
Si un vase d’expansion est intégré à la pompe à chaleur, il convient
de vérifier son dimensionnement par rapport aux caractéristiques de
l’installation.

La pression de gonflage
La pression de gonflage du vase doit être supérieure à la pression staN
tique de l’installation de façon à ce que, à froid, l’eau n’entre pas dans
le vase et que le volume soit maximal pour absorber la dilatation de
l’eau.
Elle est exprimée en bar et doit correspondre à la pression statique de
l’installation arrondie au 0,5 bar supérieur. La pression statique équiN
vaut à la hauteur d’eau de l’installation, depuis le système d’expanN
sion jusqu’au point le plus élevé du circuit de chauffage. Sachant que
1 m de colonne d’eau est proche de 0,1 bar.
Si le vase d’expansion est en partie haute de l’installation (en toiture
Neuf-Rénovation

terrasse par exemple), la pression de gonflage est de 0,5 bar, sauf si


une pression minimale de fonctionnement plus élevée est demandée
par le fabricant de la pompe à chaleur.

67
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

La capacité du vase
La capacité du vase doit être telle qu’elle puisse recueillir le volume
DES

d’expansion de l’installation. La formule de calcul est donnée en


[ANNEXE 1].
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Les tableaux suivants fournissent la capacité du vase pour une presN


sion de tarage de soupape de 3 et 4 bars, en fonction du volume d’eau
d’une installation, de la hauteur statique et de la pression initiale.
Soupape tarée à 3 bars
PROGRAMME

Capacité du vase d’expansion (en l) pour une hauteur statique


Contenance maximale jusqu’à
de l’installation (en l)
5m 10 m 15 m
200 4 5 8
250 5 7 10
300 6 8 12
400 8 11 16
500 10 14 20

Soupape tarée à 4 bars


Capacité du vase d’expansion (en l) pour une hauteur statique
Contenance maximale jusqu’à
de l'installation (l)
10 m 15 m 20 m 25 m
500 14 18 25 38
1000 29 36 49 77
1500 43 54 74 115
2000 58 73 99 153
2500 72 91 123 192
3000 86 109 148 230
3500 101 127 173 268
4000 115 145 197 307
4500 129 163 222 345
5000 144 182 246 383

s Figure 27 : Pré-détermination de la capacité du vase d’expansion pour des pressions de tarage de


soupape de 3 et 4 bars

Commentaire

Dans le catalogue du fabricant, toujours choisir un vase de capacité supérieure à


la capacité calculée.

10.6.5. • Autres composants et accessoires

Soupape de sécurité
Neuf-Rénovation

La soupape de sécurité à la pression maximale du réseau (couramN


ment 3  bars) doit être placée sur chaque sortie de générateur avec
une décharge vers une évacuation des eaux usées.

68
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


! Aucun élément ne doit être positionné entre le générateur
et la soupape de sécurité.

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
Purgeurs et séparateurs d’air
Les installations doivent être conçues pour limiter les entrées d’air,
évacuer les gaz et permettre l’extraction des dépôts éventuels.
L’évacuation des gaz doit être efficace. Des purgeurs automatiques

PROGRAMME
doivent être installés en points hauts. Il faut veiller à la qualité des
purgeurs automatiques ainsi qu’à leur diamètre qui doit être d’au
moins 1/2" (DN 15). Ils doivent être associés à une vanne d’isolement.
En complément, un séparateur d’air en sortie de production peut être
prévu pour évacuer les gaz dissous dans l’eau qui ont été libérés lors
de l’élévation de la température.

Pot de décantation
Un pot de décantation, de préférence à captation magnétique, est à
prévoir sur le retour du circuit de chauffage en partie basse afin de
collecter les éventuels dépôts et protéger le générateur de chaleur. Il
est associé à un filtre d’un diamètre au moins égal au diamètre du
réseau.

Dispositif d’injection des réactifs


La mise en place d’un dispositif d’injection de réactifs est indispenN
sable sur une installation de chauffage pour assurer :
• le traitement d’eau initial de l’installation, lors de la mise en
service ;
• le traitement des appoints d’eau ;
• le traitement suite à des analyses d’eau.
L’injection de réactifs doit être effectuée sur le réseau de chauffage.
Elle est en général localisée sur la canalisation de retour, avant l’enN
trée des pompes à chaleur.

Commentaire

Une injection sur l’alimentation en eau de l’installation est déconseillée. Cette


solution est intéressante au moment du traitement initial de l’installation, lors de
son remplissage, ou encore lors des appoints d’eau. Par contre, pour traiter l’eau
suite à des analyses, elle oblige à vidanger une partie de l’eau de chauffage afin
de réaliser des appoints et ainsi d’introduire les réactifs.
Neuf-Rénovation

L’injection des réactifs peut être réalisée :


• par une bouteille d’injection placée en dérivation sur la canaliN
sation (Figure 28) ;
69
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« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

• par une pompe doseuse, permettant d’ajuster directement les


réactifs avec précision. Ceux-ci sont stockés dans un bac et
injectés à l’aide d’une pompe doseuse volumétrique asservie
DES

à un comptage d’impulsions. Cela permet ainsi d’introduire un


D ’ A C C O M P A G N E M E NT

volume déterminé de produit pour un volume donné d’eau de


remplissage ou d’appoint (Figure 29).
PROGRAMME

s Figure 28 : Schéma d’installation d’une bouteille d’injection de réactifs en dérivation sur l’installation
de chauffage

s Figure 29 : Schéma de mise en place d’une pompe doseuse en piquage sur l’installation de chauffage

Compteur d’eau d’appoint


Un compteur d’eau d’appoint est préconisé. Il permet de surveiller les
appoints d’eau éventuels qui représentent une des premières causes
d’embouage par l’apport de gaz et de sels dissous ainsi que par la
modification de pH qu’ils engendrent.
Le compteur sert aussi à déterminer la contenance en eau du circuit,
Neuf-Rénovation

utile pour le dosage des produits de traitement.


Lors de la mise en service de l’installation, il est nécessaire de veiller
aux contrôles de l’étanchéité, au rinçage de l’installation et aux purges
d’air.

70
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Disconnecteur
L’article 16 de la circulaire du 9 août 1978 modifiée par la circulaire du

DES
26  avril 1982  repris dans le Règlement Sanitaire Départemental Type
(RSDT) indique que l’installation de chauffage ne doit pas permettre la

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
pollution du réseau d’eau potable par un quelconque retour d’eau des
circuits de chauffage.
Un ensemble de protection doit être mis en place sur l’alimentation
en eau de l’installation de chauffage afin d’éviter tout retour vers le
réseau d’eau potable.

PROGRAMME
L’ensemble de protection pour éviter des retours d’eaux polluées vers
le réseau d’eau public comprend le disconnecteur mais aussi un filtre
et des vannes d’isolements.
Selon la puissance de l’installation, il faut installer soit un disconnecN
teur de type BA (puissance supérieure à 70 kW) ou un disconnecteur
de type CA (puissance inférieure à 70 kW).
Dans le cas d’un disconnecteur de type BA, une maintenance régleN
mentaire annuelle doit être assurée.

10.6.6. • Réseaux d’eau glacée


Les réseaux d’eau glacée doivent être glycolés.
Le pourcentage de glycol doit être paramétré au niveau de la machine.
La régulation interne de la pompe à chaleur adapte alors les débits
de fluide frigorigène pour optimiser les performances et atteindre les
consignes d’eau souhaitées.
Les réseaux d’eau glacée doivent être calorifugés. Il faut éviter d’atN
teindre la température de rosée en surface du calorifuge et ainsi la
présence d’humidité.
Les classes sont spécifiées par la norme NF EN 12828  qui précise
l’épaisseur et la conductivité thermique du calorifuge selon les diaN
mètres extérieurs de conduite (Figure 31).
Par exemple, pour une isolation de classe 3, le coefficient de perte
vaut 2.d+0,18 (W/m.K) avec d le diamètre extérieur du tube nu (sans
isolant), exprimé en mètres.
Diamètre Classe 1 Classe 2
extérieur du
conduit Coefficient Conductivité thermique Coefficient Conductivité thermique
λ (W/(m.K)) λ (W/(m.K))
(sans iso- de perte UI de perte UI
lant) en mm (W/m.K) 0,03 0,04 0,05 0,06 (W/m.K) 0,03 0,04 0,05 0,06
Neuf-Rénovation

10 0,25 1 3 6 11 0,23 2 5 8 14
20 0,29 5 7 11 16 0,25 7 12 19 27
30 0,32 8 12 17 23 0,28 11 17 25 36
40 0,35 10 14 20 28 0,30 14 21 30 42
60 0,42 12 18 26 37 0,36 17 26 37 50
80 0,48 14 22 31 41 0,341 20 29 41 54
71
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Diamètre Classe 1 Classe 2


extérieur du
conduit Coefficient Conductivité thermique Coefficient Conductivité thermique
λ (W/(m.K)) λ (W/(m.K))
DES

(sans iso- de perte UI de perte UI


lant) en mm (W/m.K) 0,03 0,04 0,05 0,06 (W/m.K) 0,03 0,04 0,05 0,06
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

100 0,55 15 23 32 44 0,46 22 32 43 57


200 0,88 19 26 35 56 0,72 27 37 49 62
300 1,21 21 29 39 50 0,98 28 39 51 64
plan (1,17) 22 30 37 45 (0,88) 31 41 51 62
PROGRAMME

Diamètre Classe 3 Classe 4


extérieur du Conductivité ther- Conductivité ther-
conduit Coefficient mique λ Coefficient mique λ
(sans isolant) de perte UI (W/(m.K)) de perte UI (W/(m.K))
en mm (W/m.K) (W/m.K)
0,03 0,04 0,05 0,06 0,03 0,04 0,05 0,06
10 0,20 4 7 13 20 0,18 6 11 19 31
20 0,22 10 17 26 38 0,19 13 23 36 56
30 0,24 14 23 35 50 0,21 19 31 49 72
40 0,26 18 28 41 58 0,22 24 38 58 84
60 0,30 23 35 50 69 0,25 30 47 70 99
80 0,34 26 39 55 74 0,28 35 54 77 107
100 0,38 29 42 59 78 0,31 38 58 82 112

s Figure 30 : Tableau des épaisseurs d'isolant à mettre en œuvre suivant la classe d’isolation souhaitée

10.6.7. • Réseaux extérieurs
Pour protéger les canalisations entre les machines et le bâtiment il est
recommandé de :
• calorifuger les conduites dans tous les cas de figure avec proN
tection anti-volatile ;
• installer un ruban électrique (traceur) qui réchauffe les conduites
en hiver (matériel soumis à avis technique à dimensionner et
à installer suivant les prescriptions du fabricant, un report
d’alarme est recommandé en cas de défaut de courant) ;
• ou glycoler l’installation en totalité ;
• ou glycoler l’installation en partie (avec un échangeur et une
sous-station dans un local technique à l’intérieur du bâti). Cette
solution permet un entretien plus aisé de l’installation et la
sous-station n’est pas soumise aux règles concernant l’ammoN
niac de la norme NF EN 378.
Neuf-Rénovation

72
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Commentaire

La solution avec ruban électrique permet de s’abstenir de glycol car le ruban


chauffe l’ensemble du réseau extérieur. Il est aussi à noter que la machine peut

DES
posséder un programme hors-gel qui mesure la température extérieure et/ou de

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
l’eau de chauffage en permanence et réchauffe le réseau d’eau à un niveau de
température minimum.

Toutefois le risque de geler une partie du réseau hydraulique reste présent si le


calorifugeage est insuffisant.

Glycoler une partie de l’installation reste la solution la plus intéressante du point

PROGRAMME
de vue sécurité, mais ne peut s’appliquer avec toutes les gammes de pompe à
chaleur. En effet, cela nécessite la gestion de l’échangeur eau/eau en sous-station
par une régulation spécifique.

10.7. • Réseau d’eau chaude sanitaire


L’arrivée d’eau froide du ballon d’ECS doit être munie d’un clapet anti-
retour (type EA) ainsi que d’une soupape de sécurité. Ces deux éléN
ments sont fournis par le fabricant dans le groupe de sécurité.
Un vase d’expansion est également nécessaire. Il protège le ballon
d’ECS en absorbant la dilatation de l’eau qu’il contient et permet égaN
lement des économies d’eau en évitant à la soupape de sécurité de
s’enclencher trop souvent.

Commentaire

Le vase d’expansion dépend de la capacité du ballon. Il peut être fourni par le


fabricant.

Neuf-Rénovation

73
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

11
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Alimentation en gaz naturel


PROGRAMME

Les règles d’implantation des canalisations de gaz pour une pompe à


chaleur à absorption sont les mêmes que celles pour une chaudière
de même puissance utile:
• arrêté du 2  août 1977  modifié relatif aux règles techniques et
de sécurité applicables aux installations de gaz combustibles
et d’hydrocarbures liquéfiés situées à l’intérieur des bâtiments
d’habitation et de leurs dépendances ;
• arrêté du 25  juin 1980 (règles dites ERP – articles GZ) relatif
au règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de
panique dans les établissements recevant du public du premier
groupe ;
• arrêté du 25  juin 1980 (règles dites ERP – articles PE) relatif
au règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de
panique dans les établissements recevant du public du second
groupe (5éme catégorie).
Les chapitres suivants présentent quelques points réglementaires et
normatifs à respecter sur des installations gaz mais ne constitue pas
une liste exhaustive. Il convient donc au lecteur de se référer au texte
en vigueur pour assurer la conformité de son installation.

11.1. • Poste de livraison
Neuf-Rénovation

Le poste de livraison contient le bloc de détente. Le choix du type de


bloc de détente doit se faire en accord avec le distributeur. Les blocs
et postes de détente doivent être réalisés conformément aux spécifiN
cations ATG B. 67.1. Il doit se situer à l’extérieur des bâtiments dans le
cas général.

74
POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

PROFESSIONNELS

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Pour des pressions inférieures à 4 bars, il peut être placé :
• à l’intérieur de la chaufferie si celle-ci est extérieure, accolée ou
non, en terrasse ou en étage non surmonté d’étage habité ;

DES
• à l’intérieur de la chaufferie si la puissance totale installée ne

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
dépasse pas 280 kW.

11.2. • Détendeur

PROGRAMME
Un détendeur-régulateur ou un limiteur de pression est requis dans le
cas où la pression du réseau est supérieure à la pression requise (indiN
quée dans les notices fabricant) pour le fonctionnement de la pompe
à chaleur à absorption gaz (généralement de l’ordre de 20 mbar).

! Les détendeurs sont équipés d’un dispositif de sécurité ser-


vant à empêcher une éventuelle surpression. Une capacité
tampon en amont du détendeur est donc nécessaire afin
d’éviter toute mise en sécurité intempestive de l’organe de
détente et par extension de la pompe à chaleur (cf. 11.4).

11.3. • Diamètre des tuyauteries
Les tuyaux véhiculant le gaz doivent être exclusivement en acier ou
en cuivre.
Les diamètres des tuyauteries gaz doivent se choisir selon la puisN
sance de l’installation, le type de matériau de la canalisation, la perte
de charge admissible (maximum 5%), la pression d’alimentation et le
type de gaz utilisé.
Les détails concernant ces données sont disponibles auprès des fabriN
cants et des documents de travail des distributeurs de gaz (voir NF
DTU 61.1 Partie 7).

11.4. • Capacité tampon
Pour éviter le déclenchement intempestif du pressostat de sécurité,
influencé par les conditions extérieures, et donc une détérioration du
poste de détente, on vérifie que le volume des canalisations est sufN
fisant (loi du 1/1000 du débit nominal sur 300 mbar et 1/500 du débit
Neuf-Rénovation

nominal en 20 mbar). Le type de matériaux utilisés (acier ou cuivre) et


leur raccord sont soumis à une réglementation stricte selon les lieux
de passage et les types de bâtiments (ERP…).
Si le volume de gaz contenu dans les canalisations est insuffisant il
faut augmenter le DN des canalisations sur une certaine longueur
pour créer le volume tampon manquant.
75
PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR À ABSORPTION AU GAZ NATUREL – CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

11.5. • Raccordement terminal de la pompe


à chaleur
DES

La pompe à chaleur peut être reliée sur une longueur maximale de


D ’ A C C O M P A G N E M E NT

2  m par des flexibles à armature métallique (type INOX – certifié NF


GAZ) résistant à 2,5 fois la pression maximale de distribution et à
durée de vie illimitée.
Les tuyaux flexibles doivent être montés par des raccords fileN
tés ou des brides. Ils ne doivent pas être bridés sur leur parcours.
PROGRAMME

Leur emploi permet d’éviter la propagation des vibrations dans les


tuyauteries.

s Figure 31 : Schéma de raccordement et de coupure gaz

11.6. • Autres accessoires

11.6.1. • Organes de coupure
Plusieurs organes de coupure doivent être prévus sur l’alimentation
en gaz de la chaufferie :
• Un organe de coupure générale muni d’une plaque d’identificaN
tion indélébile (en limite de propriété en général et pénétration
de l’immeuble) ;
Neuf-Rénovation

• Un organe de coupure de chaufferie, dans le cas d’une implanN


tation des machines à absorption dans un local spécifique ;
• Un organe de coupure par un appareil raccordé (robinet de
commande).

76
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En ERP (établissement recevant du public), un organe de coupure
supplémentaire est demandé en pied de bâtiment.

DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT
PROGRAMME
s Figure 32 : Organes de coupures gaz

Commentaire

L’organe de coupure du local doit toujours être manipulable de l’extérieur du


local. L’organe de coupure du local et l’organe de coupure générale peuvent être
confondus uniquement s’ils sont placés immédiatement à proximité du point de
pénétration sur le terrain du local.

11.6.2. • Passage des canalisations en immeuble


En immeuble neuf, les conduites ne doivent pas traverser le bâtiment
avant de pénétrer dans la chaufferie.
Dans le cas particulier des chaufferies en sous-sol nécessitant un cheN
minement vertical de la conduite, celle-ci doit être placée dans une
gaine de degré coupe-feu 1 heure ouverte sur l’extérieur, réalisée en
matériaux incombustibles MO et résistante aux chocs.

11.7. • Spécificités des installations
à l’extérieur
Si la chaufferie est en terrasse ou en étage non surmonté d’habitation,
les conduites d’alimentation doivent cheminer à l’extérieur, en appaN
rent en façade, en gaine accolée ou intégrée à la façade (En cas d’imN
possibilité de cheminer en façade, se référer au NF DTU 61.1 Partie 3).
Celles-ci doivent se situées à au moins 0,4 m des ouvrants et 0,6 m
des bouches de ventilation.
Si la conduite traverse des parties accessibles (balcons, terrasses…),
Neuf-Rénovation

elle doit présenter une protection mécanique (fourreau…).

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12
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Raccordement électrique
PROGRAMME

12.1. • Caractéristiques de la tension
d’alimentation
Le décret et l’arrêté du 24  décembre 2007  fournissent des prescripN
tions techniques en matière de qualité des réseaux publics de transN
port et de distribution d’électricité. Ils définissent notamment les
valeurs extrêmes de la tension délivrée aux utilisateurs du réseau
basse tension :
• la valeur efficace de la tension nominale Un est de 230 V en
monophasé et de 400 V en triphasé ;
• la tension efficace, moyennée sur 10 minutes, doit rester dans la
plage Un±10%.

12.2. • Conception et dimensionnement
des installations électriques
Le branchement et les raccordements électriques doivent respecter
les exigences des normes NF C 14-100 et NF C 15-100 et les spécificaN
tions du fabricant de la pompe à chaleur.
Le raccordement de la pompe à chaleur doit s’effectuer sur un circuit
d’alimentation spécifique.
Neuf-Rénovation

! Ne jamais raccorder la pompe à chaleur sur un circuit élec-


trique alimentant un autre appareil.

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Les éléments suivants relatifs à l’installation ou provenant des spéciN
fications du fabricant de la pompe à chaleur doivent être connus pour
réaliser les raccordements électriques :

DES
• la tension du réseau d’alimentation ;

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
• la puissance électrique absorbée par les auxiliaires de la pompe
à chaleur (ventilateur, circulateur, régulation…) ;
• la section du câble électrique préconisée pour alimenter les
auxiliaires de la pompe à chaleur ;
• le type de protection différentielle à mettre en place (calibre des

PROGRAMME
fusibles…).

12.3. • Spécificités des installations
à l’extérieur
La pose doit être réalisée conformément à la norme NF  C 14-100 et
NF C 15-100.
Les câbles utilisés sont suffisamment longs pour couvrir la distance
complète sans raccord. Aucun câble prolongateur n’est utilisé.
Aucune force excessive n’est exercée sur les boites de connexion.

Neuf-Rénovation

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13
DES
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Annexe
PROGRAMME

[ANNEXE 1] : DIMENSIONNEMENT DU VASE D’EXPANSION


Neuf-Rénovation

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ANNEXE 1 : DIMENSIONNEMENT DU VASE
D’EXPANSION

DES
Le dimensionnement d’un vase d’expansion consiste à déterminer :

D ’ A C C O M P A G N E M E NT
• sa pression de gonflage ;
• sa capacité.
Dans le cas de vase unique pour une installation réversible avec deux
modes de fonctionnement, le dimensionnement est effectué sur la
base du mode chauffage.

PROGRAMME
La pression de gonflage

La pression de gonflage du vase doit être supérieure à la pression staN


tique de l’installation de façon à ce que, à froid, l’eau n’entre pas dans
le vase et que le volume soit maximal pour absorber la dilation de
l’eau.
Elle est exprimée en bar et doit correspondre à la pression statique de
l’installation arrondie au 0,5 bar supérieur. La pression statique équiN
vaut à la hauteur d’eau de l’installation, depuis le vase d’expansion
jusqu’au point le plus élevé du circuit de chauffage. Sachant que 1 m
de colonne d’eau est proche de 0,1 bar.
Si le vase d’expansion est en partie haute de l’installation (sous toiN
ture par exemple), la pression de gonflage est de 0,5 bar, sauf si une
pression minimale de fonctionnement plus élevée est demandée par
le fabricant de la pompe à chaleur.
La capacité du vase

La capacité du vase doit être telle qu’elle puisse recueillir le volume


d’expansion de l’installation. Or, le volume d’eau absorbé par le vase,
encore appelé volume utile, ne peut pas occuper la totalité de la capaN
cité du vase. Le volume utile est fonction des limites de pression entre
lesquelles travaille le vase.
La capacité du vase doit être de :

p . finale x p. remplissage
volume d 'exp ansion x
p. gonflage x ( p. finale − p. remplissage)

Avec :
- p.gonflage : pression de gonflage du vase ;
- p.remplissage : pression de remplissage de l’installation, elle
est généralement supérieure d’environ 0,2 bar à la pression
de gonflage du vase pour stocker une petite réserve d’eau, La
Neuf-Rénovation

pression de remplissage est réglée à froid à l’aide du manoN


mètre placé sur l’installation, à proximité du vase ;
- p.finale : pression finale du vase fixée en général à 90 % de la
pression de tarage des soupapes de sûreté afin que celles-ci
ne s’ouvrent pas en fonctionnement normal de l’installation
(les soupapes du commerce sont tarées à 3 bar). 81
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« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »

Attention, dans cette formule les pressions sont exprimées en valeurs


absolues.
DES

Par exemple : une pression relative de 1,5 bar correspond à une presN
sion absolue de 1,5 + 1 bar de pression atmosphérique soit 2,5 bar.
D ’ A C C O M P A G N E M E NT

Le volume d’expansion correspond au volume de dilatation de l’eau


de l’installation. Il est fonction de la température moyenne maximale
de l’installation. Le tableau ci-dessous fournit le coefficient de dilataN
tion de l’eau en considérant que l’installation est remplie avec de l’eau
à 10°C, sans antigel.
PROGRAMME

Coefficient de dilatation (remplissage à


Température de l'eau
10°C)
80 °C 2,87 %
75 °C 2,55 %
70 °C 2,24 %
65 °C 1,96 %
60 °C 1,68 %
55 °C 1,42 %
50 °C 1,18 %
45 °C 0,96 %

s Figure A. 4.1 : Coefficient de dilatation de l’eau sans antigel

La contenance en eau de l’installation correspond au volume d’eau


contenu dans les canalisations, la pompe à chaleur, les émetteurs,…
Elle peut être calculée à partir des données des fabricants.
Elle peut aussi être estimée en fonction de la puissance de l’installaN
tion et du type d’émetteurs. Les valeurs suivantes peuvent être consiN
dérées : 14 litres par kW pour une installation de radiateurs et 12 litres
par kW pour une installation de planchers chauffants.
Dans le catalogue du fabricant, toujours choisir un vase de capacité
supérieure à la capacité calculée.
Neuf-Rénovation

82
PARTENAIRES du Programme
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Environnement 2012 »

n Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie


(ADEME) ;
n Association des industries de produits de construction
(AIMCC) ;
n Agence qualité construction (AQC) ;
n Confédération de l’artisanat et des petites entreprises
du bâtiment (CAPEB) ;
n Confédération des organismes indépendants de
prévention, de contrôle et d’inspection (COPREC
Construction) ;
n Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) ;
n Électricité de France (EDF) ;
n Fédération des entreprises publiques locales (EPL) ;
n Fédération française du bâtiment (FFB) ;
n Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) ;
n Fédération des promoteurs immobiliers de France (FPI) ;
n Fédération des syndicats des métiers de la prestation
intellectuelle du Conseil, de l'Ingénierie et du Numérique
(Fédération CINOV) ;
n GDF SUEZ ;
n Ministère de l'Écologie, du Développement Durable et de
l'Énergie ;
n Ministère de l'Égalité des Territoires et du Logement ;
n Plan Bâtiment Durable ;
n SYNTEC Ingénierie ;
n Union nationale des syndicats français d’architectes
(UNSFA) ;
n Union nationale des économistes de la construction
(UNTEC) ;
n Union sociale pour l’habitat (USH).

Les productions du Programme « Règles de l’Art Grenelle


Environnement 2012 » sont le fruit d’un travail collectif
des différents acteurs de la filière bâtiment en France.

BAT I M
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GGGGG

POMPES À CHALEUR
À ABSORPTION AU GAZ
NATUREL
CONCEPTION
ET DIMENSIONNEMENT

NNNNNNNNNNNNN
NN R
N NNR
RR RRRRR R

Ce guide expose les bonnes pratiques ainsi que les points de vigilance à
respecter pour garantir une conception et un dimensionnement corrects
d’une installation neuve ou rénovée comportant des pompes à chaleur gaz à
absorption au gaz naturel.
Pour garantir une installation performante avec un fort taux d’utilisation de
la pompe à chaleur, une attention particulière est portée à la configuration
hydraulique et à la régulation.
Ce guide traite des installations de puissance thermique inférieure à 2 MW, dans
des bâtiments relevant des secteurs résidentiel collectif et tertiaire. Il concerne
spécifiquement la partie production par ces machines et traitent également des
spécifications des raccordements hydrauliques, gaz et électriques.

P R O G R A M M E D ’ A C C O M P A G N E M E N T D E S P R O F E S S I O N N E L S

« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »


Ce programme est une application du Grenelle Environnement. Il vise à revoir l’ensemble des règles de construc-
tion, afin de réaliser des économies d’énergie dans le bâtiment et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

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