Templer pt2
Templer pt2
Templer pt2
LES TEMPLIERS
- - - 2ème partie - - -
Quoique innocenté par l’évêque de Lisbonne et protégé par le roi Denis 1er,
l’Ordre dut changer de Nom et devint “l’Ordre du Christ”, soumis à la règle de l’Or-
dre de Calatrava, cependant que sa doctrine resta celle du Temple. Il conserva donc
ses biens et participa grandement à la Reconquista sous la Croix de Gueules chargée
d’une fine croix d’Argent !
1
Al Cantarra : C’est aussi le nom d’un des deux grands ordres espagnols, avec Calatrava, qui
s’illustrèrent dans la Reconquista et allèrent se perdre dans la malheureuse aventure sud-américaine
des conquistadors (cf. Montherlant, Le Maître de Santiago)
2
Le Portugal devrait s’appeler Lusitanie (cf. “l’outsitania” = l’Occitanie). Son nom est sensé venir
du port de… Porto or, en “langage des oiseaux” on a Port tou graal et son nom s’écrit en croix
patriarcale, un peu comme le monogramme de Charlemagne : curieux, n’est-ce pas '…
2
À notre humble avis, ces cavaliers jumeaux sont des messagers du Temple…
solaire (le Kosmos). Annonciateurs de la Lumière, ils sont… Castor et Pollux !
a/ b/
St Guilhem du Desert fut crée par les Bénédictins, nous nous sommes pose la question
de l'origine de la croix templière. A notre humble avis, la beauté de ce motif valait que
nous le reproduisions. (Archives de la Bibliothèque Nationale). »doc/ site <
templiers.be >
Note < r.t > : outre la croix templière, cette enluminure présente plusieurs au-
tres intérêts car elle est un entrelacs* qui nous montre 4 nœuds* en croix de Taranis/
ou Rune* du Don des Dieux , lesquels indiquent les 4 levers et couchers héliaques
au 2 solstices (cf. § Muhlespiele in art. Astrologie* nordique et § Escarboucle in art.
Blasons*). De plus, elle est, de ce fait, une étoile octoradiée ou Rose de Wotan* : nous
vons vu que ce 8 est le chiffre sacré des Templiers ! Et, grâce à ce graphisme en entre-
lacs, elle est un… svastika* sacré, la Croix Polaire ou symbole du Kosmos en mouve-
ment !
H – L’Abrasax
ABRASAX
(Exercice de décryptage de ce condensé de symboles à valeurs universelles)
Définition : mot magique fréquemment gravé sur des amulettes du IIème s. EC pro-
venant de l'entourage du philosophe gnostique et égyptien Basilide (un nom à conso-
nance bien atlantido-boréenne) ce mot serait à l'origine du terme abracadabra.
(dictionnaire étymologique Laffont, pub gratuite…)
Commençons par le bas, avec l'orouboros cercle de l'année contenant les cons-
tellations du Cancer, Grand Chien, Corbeau et Petit Chien, qui sont des constellations
équatoriales ; leur choix n'est donc pas une question de climat, mais de signification. Le
5
Soleil entre dans la constellation du Cancer au solstice d'été c'est donc un élément si-
gnifiant de saison. Le Grand Chien et le Petit Chien sont des constellations visibles à
partir de la fin de l'été.
Les Égyptiens vouaient un culte particulier à Sirius (l’étoile du Grand Chien
ayant une luminosité 40 fois celle de notre soleil) car elle annonçait la période de
l'inondation de la vallée du Nil et donc les bonnes moissons.
Le Petit Chien contient aussi une étoile fort lumineuse appelée Procyon. Quant à la
constellation du Corbeau, aussi appelée la Voile de par sa forme (quatre étoiles formant
pratiquement une voile de navire), elle pourrait signifier le symbole de la transition été-
hiver dans le cadre du cercle de l'année.
Attaquons maintenant notre Sage par les pieds aves ses talonnières d'Hermès-Mer-
cure symbole des échanges et du commerce. A sa main droite un caducée (ou bâton?)
fait corps avec un scorpion, la queue tenue fermement pour éviter qu'il ne pique : le
Scorpion est la huitième constellation du Zodiaque (8 le chiffre sacré) avec son étoile
rouge Antarés, anti...Arès (dieu de la guerre chez les Grecs) donc contre la guerre. Je
pense que cette figuration de la maîtrise du scorpion représente le symbole* de la paix.
La tige pénétrant dans ses cuisses est un rostre de licorne-narval (la spirale se-
nestre est bien visible en agrandissant) : elle symbolise la lumière, la justice ; à son ex-
trémité droite, ce que je pense être une corne de bélier, représentant la corne
d'abondance* prolongée sur la gauche par des épis de blé et de mil symboles de l'âge
d'or. Remarquons que notre sage est immobilisé de deux façons :1) pour marcher, par
la corne de licorne ; 2) pour voler par le caducée du scorpion pris entre les plumes de
ses ailes.
Quelle peut être la signification de cet ensemble? Je pense que nous sommes devant
une figuration de lois universelles s'adressant non pas à l'homme individuellement
comme le fait la table de Moïse, mais à l'homme élément d'une société et d'un monde
environnemental. Ainsi ,je crois que l'immobilisation représentée sur les deux symboles
de la justice et de la paix signifient que ceux-ci sont des lois fondamentales et immua-
bles pour l'avènement du cycle de l'age d'or, le commerce et les échanges (culurels) fa-
vorisant le tout. Dernier aspect significatif : notre sage est immobilisé sur la roue de
l'univers, c'est donc l'univers qui l'entraîne mais, pas lui qui le fait tourner : l'Abraxas
remet les choses à l'endroit !!!
Belle leçon de sagesse pour énarques, dirigeants, politiciens de tout poil et obé-
dience ! Merci, amis Templiers. Tu as raison, c'était des savants…
Abraxassement René
6
Màj 24 nov. 03 : Vu par René sur le site < Mythes et Légendes > le 22-10-03 :
3
Que cela se réfère à Abracadabra semble certain, mais est peut-être sans rapport avec l'étymolo-
gie obligatoirement cryptée d'Abrasax qu'un de nos Trouvère/ Trouveur ou Minnesanger/ Chanteur
de la mémoire (païenne*) aurait eut tôt fait d'énoncer "Arbre à Sax" pour faire comprendre aux nobles
de la chatellenie invitante qu'il s'agissait de l'Irminsul/ Arbre du Monde des Saxons : cf. nos articles
R&T "Irminsul*, Gioïa* (la Joie des Troubadours) et Astrologie* nordique, etc…
7
I – Le Gammadion
Ce gammadion que nous avons déjà rencontré avec la Croix dans l’article Bla-
sons* est un symbole* important mais, il est crypté chez les Templiers qui le nomment
“grange templière” : je n’en connais malheureusement pas la source…
K - Le Baphomet
C’est là une légende malveillante qui, accompagnait le soit-disant “baiser sur le
cul” et leur pseudo sodomie qui, de fait, était punie de mort dans leur ordre ! :
« Il semble que le mot Baphomet soit une déformation du nom de Mahomet.
L’archiviste Régine Pernoud estime, dans Les Templiers, que cette affirmation est at-
testée par plusieurs textes et, parmi eux, la fameuse supplique ira et dolor, poème en
langue d’oc composée par un Templier anonyme après la perte d’Arsouf en 1265,
dans laquelle il s’écrie : “Aucun homme s’il croit en Jésus-Christ Ne demeurera plus,
s’il le peut, en ce pays, Du moûtier de Sainte-Marie On fera la Bafomerie
(Mahomerie). En fait, le Templier déplore qu’après la prise d’Arsouf par les Sarrasins,
on transforme l’église dédiée à la vierge en mosquée”. » P. Mauclair.
On peut supposer que cette propagande infernale avait pour but de diaboliser
un de leurs symboles complexe, l’Abrasax (cf. infra) !
Màj 10-7-03 trouvée sur <templiers.net> : « Mais aux Chevaliers accusés, les en-
quêteurs attribuèrent les aveux qu’ils voulurent. Certes, certains symboles blessaient
leur ignorance. Ainsi le fameux Baphomet, l’idole prétendue des Chevaliers, pour l’es-
prit grossier des inquisiteurs, ne pouvait être que l’image du Diable (voir le note sur le
Baphomet de Marion Melville). Or qu’était donc ce mystérieux Baphomet dont les let-
tres se retrouvent dans la formule qui le désigne : TEMpli Omnium Hominum Pacis
ABbas, ce qui doit être lu “cabalistiquement” de droite à gauche : ABPHOTEM –>
BAPHOMET ! (cf. § “Kala, dans notre art. Gïoia*, la Joie des Troubadours)n (…)
« En dressant la liste des cent vingt-sept chefs d'accusation présentée aux Com-
missaires pontificaux en 1310, Nogaret fit de l'idole le centre d'un véritable culte.
"Les templiers en possèdent une dans chaque province, sous la forme d'une tête
d'homme, à un ou à trois visages, qu'ils adorent dans leurs chapîtres généraux ;
ils croient que cette idole fait croître les richesses, fleurir les arbres, germer les mois-
sons, et rend le bétail fertile". » (cf. § “trinêtre” in art. Déesses Mères*)n
« L'interprétation que je développe ci-dessous m'a fait trembler, car elle se-
coue deux millénaires d'idées reçues et, surtout, quelle hécatombe historique pour
constater en définitive un leurre, une vaste fumisterie : un “crime contre l'humanité”
car cette religion n'a rien résolu au Proche-Orient (nous en voyons l'apothéose
aujourd'hui) ! De plus, elle a détruit l'apport original constitué, pour ce qui nous con-
cerne, par la mythologie nordique4 .
– Les cultures ne doivent pas s'opposer mais se confronter pour s'enrichir mutuelle-
ment –
Or, nous voyons aujourd'hui – comme par le passé – le résultat lamentable de la de-
vise “Diviser pour régner” qui convient si bien à certains…
Mais, venons en à notre Baphomet et à mon interprétation :
Tout d'abord ,je pense qu'il est nécessaire de rappeler – rapidement et en toile
4
Nordique : ou, pour le moins, pontique (cf. l’Inondation de la Mer Noire).
9
Par ailleurs, l'idole que les Templiers adoraient était une tête coupée5 qui
avait plusieurs visages6 , première analogie avec le Baptiste, mais plusieurs visages
pourquoi ? Tout simplement par ce qu'il rassemblait et unifiait sur un même idéal (la
tête) une diversité de croyances, ce qui veut dire en clair que le Baptiste était le pro-
phète qui avait la capacité de réunir juifs et arabes ce que Jésus n'a pas réussi à faire !
Les Templiers ont certainement découverts sur place des textes “gnostiques”
qui nous sont inconnus (ou qu'on a fait disparaître) : le véritable messie pour eux
(virtuellement) devait être un compromis entre le Baptiste et Mahomet d'où… le
Baphomet ! Ou bien, ont’ ils découvert les véritables circonstances de l'exécution du
Baptiste ? Dans ce cas Jésus serait un comploteur qui a cherché à imposer une reli-
gion à thème de résurrection inspiré par le mythe* (solaire)n égyptien d'Isis et Osiris ?
Il est certain que si le Baptiste avait vécu et avait été reconnu comme messie à
la place du Christ, le monde serait différent aujourd'hui, les Templiers devaient en être
tout à fait conscients. Par un effet inverse, l'Église* sait aussi incidemment que la pierre
sur laquelle elle est bâtie n'est qu'une pierre friable et c'est certainement la raison prin-
cipale pour laquelle nos Templiers finirent au bûcher de l'Inquisition (avec de tels pro-
pos… j'aurai été bon, moi aussi, il y a quelques siècles !)
Nous ne prétendons pas que ce reliquaire ait jamais appartenu au Temple, mais
nous pensons qu'il peut être pris comme typique d'un certain style, d'une certaine for-
mule artistique, et qu'il ne fût pas le seul de son espèce. Les templiers faisaient preuve
d'un goût marqué pour les physionomies humaines dans le décor sculpté de leurs cha-
pelles : les têtes gigantesques d'Athlit, les grotesques du Temple de Londres, les figures
d'ange en cul-de-lampe à Coulommiers, les élus et les réprouvés de La Ferté Gaucher,
pour ne citer que quelques exemples.
On peut supposer que ce penchant s'étendait aux objets du culte, ce qui expli-
querait l'existence d'un certain nombre de reliquaires en forme de tête, parfois â trois
visages : ce serait alors d'un symbole de la Trinité (du Trinêtre!)n, comme il en existe
dans les églises orthodoxes.
"L'idole" apparaît pour la première fois comme une simple figure de rhétorique
dans le texte rédigé par Nogaret au nom de Philippe le Bel, pour ordonner et expliquer
l'arrestation massive des templiers de France. "Cette engeance immonde a délaissé la
source d'eau vive, et remplace sa gloire par le Veau (d'or) et sacrifie aux idoles".
N'y a-t-il pas ici le souvenir d'une enluminure, "les hypocrites adorant le Veau
d'or", première d'une série de peintures faites pour La Somme du Roi, manuscrit
calligraphié à Pontoise en 1295, sans doute pour Philippe le Bel qui collectionnait les
beaux livres et aimait montrer sa bibliothèque à son entourage. Comme le texte de
Nogaret est censé être de la plume du roi, il y avait là une référence flatteuse poux
l'érudition de Philippe.
Dans les instructions données tant aux inquisiteurs qu'aux gens du roi sur la
façon de mener l'enquête, l'idole devient un objet matériel : "les templiers baisent et
adorent une idole qui est en forme d'une tête d'homme avec une grosse barbe". Mais il
paraît par la suite que les inquisiteurs (sauf dans certaines villes du Midi) n'insistaient
guère sur cette idolâtrie, même quand Hugues de Pairaud affirma "qu'il avait tenu cet
objet entre ses mains dans un chapitre général à Montpellier, et que c'était une tête
d'homme montée sur quatre pieds, deux du côté de la face et deux derrière." (Comme
le reliquaire-portrait de Barberousse.)
En dressant la liste des cent vingt-sept chefs d'accusation présentée aux
Commissaires pontificaux en 1310, Nogaret fit de l'idole le centre d'un véritable culte.
"Les templiers en possèdent une dans chaque province, sous la forme d'une tête
d'homme, à un ou à trois visages, qu'ils adorent dans leurs chapitres généraux ; ils
croient que cette idole fait croître les richesses, fleurir les arbres, germer les moissons,
et rend le bétail fertile". •
• N : Jusqu'à quel point Nogaret se moquait-il de son monde, pape, roi, inquisiteurs et
victimes, en lançant le plus vaste et le plus cruel des canulars ?
Mais ici, les enquêteurs ecclésiastiques ne suivent plus du tout ; il était
dangereux de remuer les cendres de certains cultes païens, et ils bornaient leurs
questions aux accusations formulées en premier lieu : (le reniement, le crachat, les
gestes obscènes, la sodomie, et l'idole dont la nature demeure indéterminée). Pour le
reste, les témoins répondent "qu'ils n'en savent rien" et les Commissaires laissent
tomber tout ce que Nogaret avait surajouté. Ainsi les gestes sacrilèges dont on accusait
les templiers sont toujours vides de sens le reniement demeure un acte purement
négatif, et l'idole un simulacre. Et ceci peut sembler d'autant plus remarquable du fait
que la Commission pontificale réunissait des témoignages pour ou contre le Temple
considéré comme entité corporative, et non contre les templiers individuellement.
Pour terminer cet aperçu par une question peut-être frivole : le serment des
enfants pour jurer le secret : "je fais une croix et je crache dessus", la polissonnerie des
gamins : "baise mon cul"… sont-ils postérieurs au procès des templiers ou
antérieurs ? »»
Màj 12 déc. 03 : « La console à trois têtes qui représente peut-être un mariage (le
Chevalier, la Dame et le Moine) n'est pas sans rappeler une clé de voûte du château
de Tomar au Portugal où se réfugièrent les derniers Templiers. Cette curieuse figure
12
serait la représentation du Baphomet, l'idôle secrète que les Templiers auraient adorée
et qui servit de chef d'accusation au cours de leur procès. » @?…
Enfin la Lumière !
Màj 22 déc. 03 : C’est le Solstice d’Hiver qui a tellement d’importance dans nos tra
vaux ! Fêtons-nous donc un bon troisième anniversaire en vous proposant
la résolution définitive (?) du mystère du Baphomet que nous venons de trouver
sur le site italien <antikitera.net> : C’est simple et ça décoiffe… comme Vent du Nord :
En Orient? Pas si sûr, mais le renseignement nous apporte aussi quelques notes:
Note du traducteur “Slan n'a Gael” : Bafé vient du farsi ou iranien ancien, lequel est curieusement
assez proche du vieux saxon ;o) Bafé ~ Bath : dans le Parsi tout n'a pas des racines “arabes”, au
contraire ! (L’iranien ancien et, avant lui, le Sumérien, sont des langues “pré-indo-européennes
originaires de la Civilisation engloutie de la Mer Noire et donc proches du sanscrit des Aryas, langue
du groupe indo…européen* !)n .
Cet article d’Andrea Romanazzi est nommé La Magia del Ottagono. Il est
suffisamment important – dans notre optique “racines.tarditions” – pour que nous
vous conseillons de le lire en entier en cliquant sur :
[magi8cas.pdf]
( Vous reviendrez ensuite automatiquement dans notre article pour le terminer ! )
8
devenue : en la glissant d’un cran, vers la Nouvelle Lune (pas de Lune = Hécate)…
13
M - Implantation :
“Officiellement”, les chevaliers du Temple devaient protéger les Pélerins ! Nous
passerons sur leurs implantations provisoires chez les “infidèles” pour remarquer
qu’en France leur implantation suit les grandes voies du Chemin de Compostelle pour
rejoindre un vieux site initiatique des Mégalithiques, bien antérieur au christianisme !
Mais ce n’est pas tout : nous croyons avoir remarqué que ces sites hôteliers ou
ces “commanderies” étaient principalement installés dans des zones mégalithiques
(dotmens, Cercles), sur des éperons (cf. “ballons/ observatoires in art. Astro*
nordique). À titre d’exemple il y en a un au pied de l’Aiguilhe Saint-Michel au Puy-en-
Velay (cf. § in art. Déesses Mères*, # 2 Vierges Noires*)
9
Louis XIV: qui, de ce fait, pourrait bien avoir été le fils de l’hôte, un petit noble normand des
alentours, ou d’un paysan “bien membru”, si ce n’est du curé du lieu, lesquels, en bons descendants
des Vigoureux Vikings, n’auraient pas hésité un seul instant à rendre là le moindre des services à leur
gracieuse souveraine !
14
Le “Chemin des Aryens” est le nom de la Voie Lactée et nous penserons bien sûr
aussi au Camino Réale, le Combo Stella (“la combe aux étoiles”) des Wisigoths ou
Goths “savants”…leurs ancêtres spirituels, c’est à dire ! Il y a gros à parier que sur
ce ”Chemin de Compostelle” il y avait bien des maisons templières où les discussion
permettaient le recrutement des pèlerins les plus clair-voyants parmi ceux qui
cherchaient la “Lumière” et l’Initiation* templière en était la “Voie Royale/ Camino
Réale”.
La filiation templière dans l’art Gothique est très souvent évidente, mis aussi dans
les “franches maçonneries10 ” opératives (Compagnonnage). Cela s’explique
aisément par l’engagement des frères de l’Ordre qui fuyaient, pourchassés par Philippe
le Bel uniquement intéressé par l’abandon de ses dettes colossales et par leurs
possessions et leur trésor financier…
*********
Màj : Nous avons cependant reçu d’un de nos correspondant (Maçon?) ce courriel :
« Vous écrivez "la légende de la filiation templière des Francs-Maçons*
spéculatifs est étudiée et rejetée dans un paragraphe de l'excellent livre de Bernard
Marillier".
« Dans la Maçonnerie, la survivance de l'ordre des Pauvres Chevaliers du
Christ et du Temple de Salomon est certes réaffirmée. Mais l'historicité ne relève pas
de la science historique car, loin d'un souchage daté, l'héritage templier relève en
Maçonnerie d'une connivence spirituelle, et donc infiniment plus forte. Il s'agit d'un
récit fondateur qu'il serait vain de comparer à la réalité concrète des événements
historiques ; quête sans issue, qui serait aussi futile que de rechercher l'état civil des
adeptes de Fulcanelli.
« Ce mythe* d'une permanence templière est une réalité puissante qui impose
de s'élever pour chercher à comprendre ce qu'il signifie. Il écarte en premier lieu les
tenants d'un anti-maçonnisme pathologique (Joseph von Hammer-Purgstall ou l'abbé
Barruel) faisant de la Maçonnerie une secte anti-chrétienne visant à détruire l'ordre
social occidental. Elle incite surtout à considérer l'évolution spirituelle de l'Occident qui
a permis l'acceptation de la fusion des fonctions de moine et de soldat proposée par la
milice hiérosolymitaine du Temple de Salomon et soutenue par Bernard de Clairvaux
dans son De laude novae militiae. Cette conciliation ne fut en effet pas aisée : elle fut
combattue notamment à l'aube du Xe siècle par l'évêque Aldabéron de Laon, puis
trois quarts de siècle plus tard par le Doctor Scholasticus qui écrivit "qui veut sortir de
son ordo commet un pêché mortel".
« Lorsque le Rite* transmet son influence spirituelle, les formes extérieures se
trouvent dépassées et leur vanité transparaît En son degré ultime, le Maçon* participe
transversalement des trois classes de la trifonctionnalité* des sociétés indo-
européennes*. Il représente alors une totalisation métaphysique des expériences
humaines, qui lui permet de se retrouver naturellement dans n'importe laquelle des
17
trois catégories énoncées. Comme les Templiers étaient chargés de surveiller les routes
pour assurer la protection des pèlerins se rendant à Jérusalem, leurs successeurs
spirituels sont parmi les gardiens du parcours initiatique* occidental menant au centre
originel. » Courriel de notre correspondant Makabi@. (nous ne prendrons pas parti
ici – ce n’est pas le lieu – sur la valeur ou les Valeurs de ce patronnage… exotique !…)
Remarquons donc – en passant – que, sans qu’il soit besoin d’avoir une
véritable filiation, nous voyons que c’est un “patronage” choisi, donc entraînant
une idéologie sous jacente et qu’elle peut sauter aux yeux… d’un attentif lecteur.
Par contre, c’est une filiation qui – par le biais des Chevaliers Teutoniques –
semble beaucoup plus évidente en ce qui concerne les ordres maçonniques allemands
(sauf ceux qui, se voulant “super dénazifiés” – Grands Dieux, nous ne voyons
vraiment pas le rapport? – tirent vers le GODF)…
18
Tourisme templier :
entre menhirs, cromlech et dolmens du Larzac…
Vers 1180, les comtes de Millau installèrent les Templiers sur leur fief. Partis
d’un simple mas, ils agrandirent si vite leur domaine qu’ils devinrent bientôt les
maîtres du Larzac, fréquemment en conflit avec leurs voisins, les sires de Nant et de
Roquefeuil. Leur commanderie se dressait au bord du Cernon à Sainte-Eulalie et
possédait de multiples dépendances, à Saint-Cernin-sur–Rance, Ceilhes-et-Rocozels, La
Cavalerie, Vézins-de-Lévézou et La Couvertoirade.
Sainte-Eulalie de Cernon fut l’une des plus importantes préceptories du
Languedoc avec Saint-Gilles et Montpellier. On peut penser que l’Ordre avait pressenti
là une place de choix, tout au moins favorable à une retraite dans tous les sens du
terme. Il faut savoir aussi que ce même établissement date de 1152 alors que l’Ordre a
été fondé moins de 35 ans auparavant..
Ce pays auquel les Templiers s’intéressent est en effet un haut plateau défendu
par des gorges, une chênaie et une hêtraie abondante, tout comme le gibier. Et surtout,
cette profusion de gouffres et d’avens… où il sera toujours possible de se retrancher
voire de dissimuler des biens si un jour, quelques mauvais coups du destin
survenaient… Entre Méjean et Sauveterre on compte 1.400 grottes et bien autant pour
le Larzac, voilà qui laisse une large latitude à nos chevaliers; même si à l’époque,
l’exploration des cavités n’était qu’à son balbutiement, on peut supposer que les accès
à bon nombre d’entre elles étaient connus de leurs seuls découvreurs.
Par ailleurs, avec la fin des Croisades, le fondement même de l’Ordre fut remis
en question : on devrait se contenter de spéculer, à l’instar des banquiers toscans. On
devrait donc prendre des "assurances" et sans doute les avait-on tellement accumulées,
que après la dissolution, l’Ordre de Malte qui hérite de ses biens immobiliers, fait de
Sainte-Eulalie de Cernon une des plus prospères de ses commanderies.
Rien n’est donc fortuit ici, à commencer par son isolement et la présence d’un
réseau souterrain important et en ce fameux vendredi 13, jour de l’arrestation des
moines-soldats du Larzac, il ne se trouvera dans les filets que bien peu d’adorateurs de
Baphomet. D’abord, parce que si les fermes et la Commanderie rapportaient des
bénéfices considérables, le contingent des chevaliers était peu important. Ensuite, parce
que certains eurent vent de l’affaire et se montrèrent plus avisés que leurs co-
religionnaires de la capitale, ils gagnèrent Alès et Najac, où ils connurent un répit.
La Couvertoirade
que cet édifice fut occupé par les chevaliers de Malte. La chapelle templière consacrée
à saint Christol date du Xe siècle. Ses ruines sont encore visibles extérieurement à
l’enceinte, à 500 m à l’est du village.
Non loin de La Couvertoirade, sous la ligne de haute tension, qui passe à 1/2
kilomètre de la D7, on a découvert un puits vertical de 37 mètres, l’Aven des Trois-
Gorges. Au fond du gouffre, on débouche sur un éboulis, fort dangereux d’où part un
boyau tortueux. Les premiers explorateurs durent déblayer cette galerie, un bouchon
d’argile ayant colmaté un rétrécissement. Après un cheminement souterrain des plus
acrobatiques, on pénètre dans une petite salle.
Là, soigneusement alignés sur une banquette rocheuse, sept cranes humains
attendent le spéléologue. Impossible d’en appeler au hasard, c’est là œuvre humaine
(…) Ceux qui enterraient là leurs morts souhaitaient le faire secrètement, sinon ils
n’auraient pas choisi un endroit aussi inaccessible. Il fallait donc qu’ils fussent proscrits
et ne pussent donner aux leurs un séjour plus commun. Proscrits, donc mais également
croyants. De quelconques bandits de grands chemins poursuivis par les gens du roi, se
moquaient bien de donner une sépulture décente à leurs compagnons. Ceux qui firent
de l’aven une nécropole devaient à coup sûr être des hérétiques fiers de leur foi, ou de
bons chrétiens chassés du giron de l’Église. » (1)
Quant au Trésor des Templiers, l’histoire se perd en conjectures: Guillaume de
Plaisians déclare durant le procès que rien d’essentiel n’a pu être récupéré par Philippe
le Bel, de même que les archives de l’Ordre ont été mises à l’abri et cela peu avant
l’arrestation du Grand Maître Jacques de Molay. En quel endroit? Pourquoi pas par
l’entremise d’une petite Commanderie reculée mais bien structurée au fin fond des
Cévennes?
(1) Alain Lameyre. Guide de la France Templière. Ed. Tchou
Conclusion concentrée
Les Templiers initiés œuvraient dans un Ordre Chevaleresque Traditionnel et
transmettaient aux initiants les connaissances préscientifiques de la Vieille Coutume -
la Religion Naturelle, baptisée Gnose (Connaissance) - sous le couvert de l’Église*,
mais hors de son contrôle : c’est cette “église” parallèle et souterraine – et pour le
moins Païenne – qui fut pourchassée par le Pape, et par le Roi de Paris pour… effacer
ses énormes dettes et mettre la main sur leur trésor… introuvable !
Biblio plus :
Templarium,
Premier magazine des Moines-Chevaliers - DAEG, B.P. 5 - 38970 CORPS.
Jean-Luc.Alias@Wanadoo.fr
Acta Templarorium. « Que sait-on des hommes de la Militia Christi du Temple, de leur parcours,
de leur vie'. L’auteur Jean-Luc Alias fait revivre par Acta Templarorium ou la prosopographie des
Templiers, les noms des Templiers de toutes les maisons ayant appartenues à l’Ordre de 1119 à 1307.
Livre format 16 x 24 - 570 pages. A ce jour le plus grand travail réalisé sur l'Ordre du Temple et de
ses humbles serviteurs, une somme considérable qui jette une nouvelle lumière sur l'histoire de
l'Ordre. Un véritable pavé indispensable pour tous les passionnées de l'histoire de l'Ordre et une
véritable référence. Attention : il ne reste que quelques exemplaires : ouvrage bientôt épuisé. »
Contrepoints. ( en vente / <contact@archi-med.com> )
20
Les Templiers et leurs mystères par Patrick Rivière. « De tous les ordres de chevalerie,
aucun n'eut une destinée aussi extraordinaire et tragique que celui des Templiers. L'ordre des
Templiers se distingua lors des croisades et assura, entre autres, en Europe, la protection des
populations, instruisit les compagnons bâtisseurs des cathédrales, étendant leur champ d'action dans
tous les domaines de la vie publique jusqu'à devenir un véritable état dans l'Etat. Cette force leur valut
la haine du pape et du roi Philippe le Bel qui engagèrent un procès contre cet ordre visant à leur
extermination pure et simple. Patrick Rivière, érudit en la matière, nous fait part, grâce à ses
recherches, de la troublante histoire des Templiers qui seraient encore de nos jours dépositaires des
Arcanes majeurs de la Tradition primordiale. Bien illustré et relié. Bon ouvrage de référence. » (CTP
en vente / <contact@archi-med.com> )
le-gigan.org/othm/histempl
magnifique étude de la symbolique templière dans l'héraldique municipale,
bon historique et liste des résurgences templières par Yann Le Gigan.
templiers-cert.org
23
templiers.net
nouveau site très complet/ étude d'héraldique, histoire de l'ordre...
original : l'auteur propose une version "romancée" de l'histoire des templiers.
membres.lycos.fr/laurentdagostini
L'Ordre du Temple
un excellent site historique - par Philippe Leviez (France)
usuarios.tripod.es/larmenius/
étude des sites templiers d'Espagne et du Portugal
–>> www.labanquedublason.com/
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Tristan Mandon
“Les Origines de l’Arbre de Mai”
dans la cosmogonie runique des Atlantes boréens
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