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Chapitre 2

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Partie théorique Chapitre II

II.1.Gaz naturel dans le monde


II.1.1. Réserves au gaz naturel :
Les découvertes gazières sont étendues progressivement à la totalité des
continents, elles concernent actuellement prés de 80 pays, o peut même noter
que les pays disposant de réserves significatives sont plus nombreux dans le
domaine de gaz naturel que dans celui du pétrole, ainsi au début de 1996, on
comptait 67 pays possédant des réserves gazières supérieures à 20 MTEP contre
55pays disposant de pétrole brut supérieures à 20 MTEP.
II.1.1.1. Localisation des gisements du gaz naturel

 Etats-Unis :
Les réserves sont estimées à 4640 milliards de m 3 sa représente 3.2℅ des
réserves mondiales ce qui place le pays au sixième rang mondial.

 Russie :
Les principaux gisements de gaz naturel se situent à proximité des gisements de
pétrole ( Sibérie occidentale et dans la région Volga Oural, d’autre au nord du
Caucase et dans la partie nord de l’île de Sakhaline).
Ainsi qu’en Sibérie Septentrionale le long du littoral arctique.
Les réserves sont estimées à 47000 milliards de m3 (premier rang mondial).

 Emirates arabes unis :


Les principaux gisements se situent à l’ouest d’Abou Dabit et Djebel Ali a
Dubaï. Les réserves de gaz : 9℅ des réserves mondiales.

 Turkménistan :
Les réserves de gaz naturel sont estimées a 11 billions de m 3 ce qui place le pays
au troisième rang mondiale.

 Qatar :
Le sous-sol de ce pays est très riche en hydrocarbures surtout le gaz naturel qui
est exploités sous la terre et en mer.
Le Qatar possède le plus important champs de gaz naturel au monde situé au
nord-est de la péninsule.
Les réserves sont estimées à 7000 milliards de m3.

 Nigeria :
Le pays abrite de riches gisements de gaz naturel situés dans le Delta du Niger
ainsi que dans la Baire du Bénin et le golfe du biafra.
Les réserves sont estimées à 3400 milliards de m3.

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 Iraq :
Les gisements de gaz naturel se situent dans trois régions principales : prés de
Kirkuk au Nord-est, et prés de la ville de Khanaqin à l’est du pays.
Les réserves sont estimées à 3100 milliards de m 3 ce qui place le pays au
septième rang mondial.
Les réserves de gaz naturel sont localisées essentiellement à Sumatra, Java et
Bornéo sont estimés à 2619 milliards de m3 .
 France :
Le plus important gisement de gaz naturel est le Lacq avec une réserve de 200
milliards de m3.
Plusieurs d’autre pays possèdent de grandes richesses en gaz naturel :
Arabie Saoudite, pays bas, Malaisie, Jordanie, Libye, Cameroun, Mozambique,
La Chine , Roumanie.
II.1.1.2. L’équilibre gazier mondial à l’horizon 2015 :

Tableau :1
Taux
de
Année 2005 (109 m3) 2010(109m3) 2015 (109m3) croissa
nce
2005-
2015(
℅ /an)
Offre 741.5 760 766 0.3
Amérique du Demande 748.5 805 851 1.3
nord déficit -7.0 -45 -85
Offre 134.0 165 198 4.0
Amérique latine Demande 119.9 151 177 4.0
Excédent 14.1 14 21
Offre 314.5 310 285 -1
Europe Demande 565.5 645 721 2.5
déficit -251.0 -335 -436
Offre 808.9 850 900 1.1
Ex-URSS Demande 646.3 680 705 0.9
Excédent 162.6 170 195

Offre 171.8 240 323 6.5


Afrique Demande 82.9 105 125 4.2
Excédent 88.9 135 198

Offre 309.1 450 576 6.4


Moyen-orient Demande 268.3 328 385 3.7
Excédent 40..8 122 191
Offre 360.7 434 487 3.1
Asie- Océanie Demande 399.1 494 570 3.6
déficit -38.4 -60 -83

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Offre 2840.5 3208 3535 2.2


Total mondial Demande 2840.5 3208 3535 2.2

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II.2. Hydrocarbures en Algérie :

« Le moment est venu de prendre ses responsabilités. Ainsi avons-nous décidé,


aujourd’hui, de porté la révolution dans le secteurs du pétrole et de concrétiser
les options fondamentales de notre pays dans ce domaine ;sur cette base, je
proclame officiellement au nom du conseil de la révolution et du gouvernement
que les décisions suivantes sont applicables à partir de ce jour.
o La participation algérienne dans toutes les sociétés pétrolières
françaises est portée à 51℅ de façon à assumer le contrôle effectif.
o La nationalisation des gisements de gaz naturel.
o La nationalisation du transport terrestre, c'est-à-dire de l’ensemble des
canalisations se trouvant dans le territoire national. »

Discours prononcé par


Houari Boumediene à l’occasion
Du 15eme anniversaire de L’UGTA

L’économie algérienne s’appuie sur un patrimoine énergétique ou prédomine


largement le gaz naturel 61℅ de réserves récupérables contre 15℅ pour le
pétrole brut. A tout égard, le gaz naturel joue un rôle majeur comme source
d’énergie tant pour la couverture des besoins nationaux que comme vecteur
principal du commerce extérieure. Prenant acte de cette réalisation la politique
énergétique nationale repose sur 3 :
 La présentation des réserves stratégiques pour sécuriser, à très long
terme l’approvisionnement énergétique du pays.
 Le développement d’une politique d’exportation d’hydrocarbures avec,
pour objectif l’édification d’une économie industrialisée.
 Le renouvellement et l’élargissement des réserves d’hydrocarbures.
Ainsi, l’Algérie opérera une mutation qualitatives importante et passera du statut
de pays exportateur de pétrole à celui de pays exportateur de gaz naturel.
Cette mutation stratégique va relativement la mettre à l’abri des grands
bouleversements des pris tels ceux qu’a connus le marché mondial en 1980 et
1990 .

II.2.1. Stratégies gazières en Algérie :


Entre prendre l’historique des stratégies mises en œuvre en Algérie pour la
valorisation de son potentiel gazier serait fastidieux. On ne retiendra donc que
les éléments déterminants qui auront marqué durablement le domaine.
Dés la découverte du gisement de gaz de Hassi R’mel, les données énergiques
de l’Algérie et partant, de SONATRACH ont considérablement changé jusqu'à

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arriver à ce que la substitution gaz- pétrole soit définitivement consommée de


nos jours dans notre bilan énergétique .
C’est dans ce cadre que s’inscrit la double option de l’exploitation du gaz
naturel par canalisation et par la filière liquéfaction, même si la première
demeure la voie royale pour l’alimentation de l’Europe occidentale et orientale
du fait que les paramètres de proximité

des marchés sont très favorables.


L’Algérie possède, en outre, des installations de liquéfaction opérationnelles
pour l’alimentation des marchés américains et asiatique entre autres, même si les
prix du gaz naturel sont tributaires, pour l’instant des prix des autres sources
d’énergie de substitution ( notamment le pétrole ).
Avec trois a quatre milliards de m3 de réserves prouvées en gaz naturel.
o Un réseau interne de canalisations denses et opérationnelles.
o Quatre complexes de liquéfaction de GNL en activité ou en rénovation .
o Deux gazoducs « est et ouest » réalisation ou en cours de réalisation
devant définitivement sceller le raccordement entre les gisements gaziers
et les consommateurs finaux.
o Une flotte maritime spécialisé dans le transport d’hydrocarbures et
notamment les méthaniers pour le transport du GNL .
L’Algérie possède à son actif des arguments qui pèsent lourd dans la balance
commerciale de manière durable.
Quelques soient les itinéraires empruntés par l’Algérie pour mettre en œuvre son
infrastructure gazières, en matière de recherche, de prospection et d’exploitation,
d’extraction de transport, de liquéfaction et de transformation en aval, et
quelques soient les coûts et les délais consentis, il est tout à fait clair que
l’avenir gazier de l’Algérie se présente dans d’assez bonnes conditions. Dans la
mesure on des politiques pondérées sont élaborées et mises en œuvre, il est tout
à fait possible d’envisager une action à long terme de valorisation de ses
potentialités.

II.2.2. Gaz en Algérie

II.2.2.1. Richesse algérienne en gaz :


Plus qu’un pays producteur de pétrole, l’Algérie est avant tout un pays
exportateur de gaz. Avec des réserves prouvées récupérables estimées à plus de
3000 milliards de m3.
On distingue deux types de gaz ; le gaz humide, riche en fractions condensables,
et le gaz dit sec essentiellement constitué de méthane. Pour le gaz sec le
traitement consiste simplement à en éliminer les impuretés avant de le
commercialiser.

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Le gaz humide, découvert en même temps qu’un gisement d’huiles, est qualifié
de gaz associé. Mais ce gaz humide peut également se trouver dans des
gisements de gaz uniquement. Il est alors dénommé gaz humide non associé.
Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) et les liquides de gaz naturel (GNL) sont très
recherchés par les raffineurs et sont essentiellement utilisées comme matière
première dans la pétrochimie.
La production de GNL a dépassé en Algérie le cap des 32 millions de mètre
cubes.
Hassi R’mel, avec une teneur en hydrocarbures liquides d’environ 220 grammes
par mètre cube de gaz, permet chaque année l’extraction de plus de 15 millions
de tonnes.
De condensât (GNL) et d’environ 3 millions de tonnes de GPL. Quand à la
production de gaz naturel elle est passée de deux milliards de m 3 en 1965 à 56
milliards de m3 aujourd’hui.

II.2.2.2. Développement de l’industrie du gaz naturel en Algérie :


Le gaz naturel joue un rôle majeur comme source d’énergie tant pour la
couverture des besoins nationaux que comme vecteur principal du commerce
extérieur. Prenant acte de cette réalité, la politique énergétique nationale repose
sur trois principes essentiels.
I. La préservation des réserves stratégiques pour sécuriser à très long
terme,l’approvisionnement énergétique du pays.
II. Le développement d’une politique d’exportation des hydrocarbures avec,
pour objectif l’édification d’une économie industrialisée.
III. Le renouvellement et l’élargissement des réserves d’hydrocarbures.
Pour l’exploitation d’un gisement, ce sont des puits à forer des installations de
collecte des puits producteurs à mettre des installations de stockages, de
traitement et d’expédition des hydrocarbures à faire fonctionner.
Sans oublier les mesures de préservation à long terme des gisements. A savoir
les installations éventuelles de réinjections de gaz ou de l’eau, ce qui bien
entendu entraîne le forage et l’équipement des puits injecteurs pour que les
hydrocarbures soient pulsée dans les tubes des stations de compression sont à
implanter tout le long du parcourus.
Les stations de compression de Hassi R’mel ont une puissance de 1200000cv.
Il faut également prévoir les équipements de production et de distribution
d’utilités telles que l’eau, l’électricité, l’air, l vapeur.
Les gisements d’Adrar, de Rhourde Nouss et de Rhourde Adrar ainsi que de
Hamra sont eux aussi équipés de stations et autres complexes de réinjection.
Enfin, pour bien souligner qu’en Algérie on a du pétrole mais aussi des idées les
gaz de torche ne s’évanouissent pas dans la nature. La récupération des gaz de
torche se pratique aussi bien sur les gisements d’huile que sur les gisements de
gaz .

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Partie théorique Chapitre II

Dans le domaine de l’exploitation, le terrain miner algérien est très peu exploré,
avec 1.5 millions de kilomètres carrés, la densité de forage d’exploration est très
faible. En Algérie, le chiffre est de 0.9 puits pour 1000 kilomètres carrés, alors
qu’en Amérique du nord, cet indicateur culmine à 50, dans les ex-pays
socialistes à 9 et en Europe Occidentale à 4.5.
La direction exploration de la Sonatrach et l’entreprise nationale de géophysique
assurent la phase recherche qui aboutit à l’implantation des puits sur le terrain.
En matière de forage, l’algérianisation est complète et le pays possède une
centaine d’appareils de forage qui, à eux seuls, permettent d’atteindre
l’autonomie technique en matière d’exploration et de développement des
gisements ou des forages d’eau profonds, notamment dans les wilayas du sud.
Les capacités de forage de Sonatrach sont à l’heure actuelle légèrement
excédentaires et n’était-ce conjoncture internationale défavorable, des équipes
entièrement algériennes pourraient travailler à l’étranger. Cela a d’ailleurs été
fait en 1981en Tanzanie ou des équipes nationales ont foré deux puits, l’un
d’une profondeur de 3500 mètres, l’autre de 4326 mètres.
L’autre domaine dans lequel l’Algérie a consenti des efforts constants est
bien celui de l’augmentation de ces capacités d’exportation. La Sonatrach a
atteint le chiffre de 56 milliards de mètre cubes de gaz à l’exportation. La
rénovation en cours des unités de liquéfaction de Skikda et d’Arzew va
permettre d’élargir les capacités d’exportation à environ 30 milliards de mètres
cubes par an.
Le pipe transméditerranéen qui dessert actuellement la Tunisie, l’Italie et la
Slovénie va voir sa capacité portée de 16 à 24 milliards de mètres cubes. Mais il
faut toujours garder à l’esprit que le potentiel d’exportation du
transméditerranéen avoisine les trente milliards de mètres cubes dans l’année.
Un autre tube, le gazoduc ouest Maghreb Europe est en phase de réalisation
effective. Il relie Hassi R’mel à Séville via le Maroc et le détroit de Gibraltar.
Cet ouvrage constituera le second lien physique entre l’Algérie, le Maghreb et
l’ensemble européen. Sa capacité de 8 milliards de mètres cubes pourrait être
allongée à 16 milliards de mètres cubes si des conditions économiques plus
attractives prenaient forme. Le Portugal, l’Espagne mais aussi les Pyrénées
seront desservis par le gaz de Hassi R’mel.

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II.3. Propriétés du gaz naturel


II.3.1. Composition chimique du gaz naturel :
Le gaz naturel à la sortie du puits n’est pas directement utilisable. C’est un
mélange souvent très riche en méthane et qui contient en proportion
décroissantes tous les hydrocarbures saturés jusqu'à des points d’ébullition
supérieurs à 200°C. Il renferme également en proportion variables, de l’azote, du
gaz carbonique, de l’hydrogène sulfuré, des mercaptans et autres composés
sulfurés ainsi que de l’eau provenant de la couche productrice.
Source des constituants du gaz naturel dans les gisements :

Tableau : 2

Source Ordre d’importance probable pour chaque source


CH4 CO2 N2 H2S He H2

Dégradation 1 1 1 1 1 1
thermique de la
matière organique
dans les sédiments
Dégradation 2 4
microbienne de la
matière organique
dans les sédiments
Maturation des 4 3 2
charbons
Altération thermique 3 2
des gisements d’huile
et d’asphalte

Diffusion des roches 3 1


ignées
Dégradation 2
thermique des
carbonates
Air piégé 4

Le chiffre 1marque l’importance la plus grande et 4 la plus faible.

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II.3.2. Propriétés physico-chimiques du gaz naturel :

La connaissance des propriétés physico-chimiques du gaz naturel est essentielle


à touts les stades de la production, du traitement et du transport.

II.3.2.1. Propriétés volumique du gaz :


 La masse volumique d’un gaz représente la masse d’une unité de volume
du gaz et s’exprime en Kg /m3.Elle est fonction de la température et la
pression. On se réfère a des conditions dites normal(température 0°c,
pression 1atm) et standard (température15°c, pression 1atm).
 Le volume massique (ou spécifique ) représente le volume occupé par une
unité de masse du gaz. Il est donc égal à l’inverse de la masse volumique
et s’exprime en m3/Kg.
 La densité d’un gaz est définie comme le rapport de la masse volumique
du gaz dans des conditions de référence sur la masse volumique de l’air
dans les mêmes conditions, en se référant soit aux conditions normales,
soit aux conditions standards.
II.3.2.2. La densité :
On a coutume de définir la densité d’un gaz par le rapport de sa masse
volumique dans les conditions de référence choisies (par exemple : la pression
atm normale et 15°c) à celle de l’air dans les mêmes conditions (1.225 kg/m3).
La densité des gaz naturels est couramment mesurée sur les champs par des
balances qui comparent à la même température la poussée d’Archimède sur un
flotteur de l’air et du gaz à étudier.
La densité d’un gaz peut être aussi obtenue à partir de sa structure moléculaire
que l’on peut définir au moyen de sa composition chimique en utilisant la
relation :
Densité du gaz = masse moléculaire/28.966

II.3.2.3. Compressibilité d’un gaz sec :


On peut étudier le comportement d’un gaz en le comparant à celui d’un gaz
parfait en introduisant le facteur de compressibilité Z.
Z= V/V0 =PV/R.
La masse volumique (ρ ) est reliée au facteur de compressibilité par la relation :
M/V =P Mu/ZRT.
Le facteur de compressibilité Z est égal à 1 pour un gaz parfait. Pour un gaz
naturel, le facteur de compressibilité Z varie avec la pression, il tend vers 1
lorsque la pression tend vers Zéro, le comportement du gaz se rapproche alors de
celui d’un gaz parfait. Lorsque la pression augmente il passe par un minimum
avant de croître pour les pressions élevées.
On peut estimer le facteur Z à partir des coordonnées réduites.

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Pr= P/PPC et Tr = T/TPC selon la fig. ( П-1).


Les termes TPC et PPC représentent respectivement la température et le pression
pseudo critique du gaz, sont définis par les relations de Kay.
PPC = somme (Yi Pci ) et TPC = somme ( Yi TCi )
On désigne par Pci, Tci, Yi la pression critique, la température critique et la
fraction molaire du constituant i présent dans le mélange.
II.3.2.4. La viscosité :
La connaissance de la viscosité des gaz et des condensât est nécessaire pour
effectuer les calculs d’écoulement aux différents stades de la production et
notamment pour connaître les pertes de charge.
Le gaz naturel et les condensât se comportent généralement comme des fluides
newtonien et dans ce cas la viscosité dynamique Mu est définie par la relation :
Zc= Mu du /dy.
Zc : représente la contrainte de cisaillement et du/dy le gradient de vitesse selon
une direction perpendiculaire au plan de cisaillement.
La viscosité cinématique est définie comme étant le rapport (Mu/ρ) de la
viscosité dynamique à la masse volumique. Fig (П-2)
Connaissant la composition d’un gaz naturel, sa viscosité à la pression
atmosphérique est calculée par la relation : Mu = somme ( Mu …….)
Yj et Muj représentent respectivement la fraction molaire, la masse molaire et la
viscosité du constituant j dans le mélange gazeux.
Le digramme établi par Carr et al Fig(П-3). Permet également d’évaluer la
viscosité d’un gaz naturel à la pression atmosphérique.
En présence de proportion notable d’azote, de dioxyde de carbone et
d’hydrogène sulfuré, des termes correctifs doivent être introduits.

II.3.2.5. La conductivité thermique :


La conductivité thermique d’un milieu se définit à partir de l’équation de
Fourier, qui exprime la proportionnalité entre le flux thermique Q traversant
l’unité de surface de ce milieu dans une direction donnée et le gradient de
température dT/ dx dans cette même direction.
La conductivité thermique d’un gaz naturel sous une atmosphère est représentée
en fonction de la masse molaire du gaz sur le graphique de la figure (П-4) .

II.3.2.6. Tension superficielle et interfaciale :


Lors de la production de gaz naturel, la phase gazeuse se trouve fréquemment en
présence d’une phase hydrocarbure liquide et parfois également en présence
d’une phase liquide aqueuse. Il peut donc être nécessaire de connaître la tension
superficielle de chacune des phases liquides et éventuellement leur tension
interfaciale.
La tension superficielle représente également le travail à fournir pour obtenir un
accroissement d’une unité de surface . Cette tension superficielle caractérise la

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surface d’un liquide placé en présence d’une phase vapeur en équilibre ou d’un
gaz inerte.
La tension interfaciale est définie de la même façon mais pour la surface
séparant deux liquides.
Quelques données de tension interfaciale sont regroupées sur la figure (П-5).

II.3.2.7. Pouvoir calorifique :


Les transactions commerciales sur le gaz naturel sont généralement basées sur le
contenu énergétique du gaz obtenu en multipliant les volumes mesurés par le
pouvoir calorifique supérieur.
Le pouvoir calorifique d’un combustible à T°c est la quantité de chaleur dégagée
par la combustion complète d’une quantité unitaire de ce combustible.
Lorsque le combustible contient de l’hydrogène ou des produits hydrogénés, il
se forme de l’eau.
Le pouvoir calorifique inférieur(PCI) est obtenu en supposant l’eau à l’état de
vapeur dans les produits de combustion.
Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) par contre, tient compte de la chaleur de
condensation de l’eau.
Connaissant la composition du gaz naturel, son pouvoir calorifique peut être
estimé par pondération linéaire à partir du pouvoir calorifique de chacun des
constituants, en assimilant le mélange gazeux de départ et les produits de la
réaction à des mélanges de gaz parfaits.
PC=somme Pci .Xi
Pci : le pouvoir calorifique du constituant i (PCI ou PCS KJ /m3)
Xi : la fraction molaire de constituant i dans le gaz naturel.
PC : pouvoir calorifique du gaz naturel.
II.3.2.8. Le pouvoir calorifique inférieur et supérieur des principaux
constituants du gaz naturel est :
Tableau : 3
Masse
Constituant Formule molaire Poids PCS PCI(KJ/m3)
chimique (Kg /Kmol) spécifique(Kg/m 3) (KJ/m3)
Méthane CH4 16.043 0.7175 39936 35904

Ethane C2H6 30.070 1.355 70498 64404

Propane C3H8 44.097 2.010 101364 93146

n-Butane n-C4H10 58.123 2.709 134415 123910

i-Butane i-C4H10 58.133 2.707 153851 123356

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n-Pentane n-C5H12 72.150 3.51 172189 159045

n-Hexane n-C6H14 86.177 4.31 210226 194445

n-Heptane n-C7H16 100.2 5.39 261390 242007

Benzène C6H6 78.114 3.83 162219 155582

Toluène C7H8 92.141 4.84 207717 198242

Hydrogèn H2S 34.082 1.536 25369 23338


e sulfuré

II.4. Types de gaz naturel :


Les différents types de gaz sont classée selon la nature des phases en présence
dans les conditions du gisement et de surface.
Lorsque la proportion d’hydrocarbures plus lourds augmente le domaine
diphasique s’élargit et une phase liquide apparaître dans les conditions de
production.
L’apparition d’une phase liquide dépend des conditions de température et de la
pression dans le réservoir et en surface. Ceci conduit à distinguer les cas
suivants :
 Gaz sec ne forme pas de phase liquide dans les conditions de production .
 Gaz humide formant une phase liquide en cours de production dans les
conditions de surface.
 Gaz à condensât formant une phase liquide dans le réservoir encours de
production.
 Gaz associé coexiste dans le réservoir avec une phase (huile) gisement de
pétrole.
Le gaz associé comprend le gaz de couverture (phase gazeuse présente dans
le réservoir) et le gaz dissout .
II.4.1. Gaz sec et humide :
On dira qu’un gaz est sec s’il ne contient pas de produits facilement
condensables à la température et à la pression ambiantes .
Un gaz sec ne forme pas de phase liquide dans les conditions de production.
C'est-à-dire que les points représentant les conditions dans le réservoir et en
surface se trouvent tous deux en dehors du domaine diphasique fig. (П-6)
Au cour de la production d’un tel gaz, il ne se forme jamais de phase liquide .
Ceci reste vrai lorsque la pression dans le réservoir décroît avec le temps,
pendant l’exploitation de gisement cette situation implique un domaine
diphasique relativement étroit. Le gaz doit être concentré en méthane et contenir
très peu d’hydrocarbures plus lourd que l’éthane.

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Partie théorique Chapitre II

Un gaz naturel est dit humide lorsque, par refroidissement jusqu’à la


température ordinaire, il permet d’obtenir une phase liquide .
Un gaz est dit humide s’il y a production de phase liquide en surface, sans qu’il
y ait condensation rétrograde dans le gisement fig. (П-7)
Dans le cas d’un gaz humide, l’isotherme qui correspond à la température du
réservoir ne traverse pas la zone diphasique, il n’apparaît pas de phase liquide
dans le réservoir lorsque la pression baisse en cours de production. Par contre, il
se forme une phase liquide en surface, le point coordonnées Ps, Ts qui
représentent les conditions de surface, étant situé dans le domaine liquide
vapeur.
Si les conditions en surface restent fixées au cours de l’exploitation du gisement.
La fraction liquide produite en surface reste constante et le composition de
l’effluent n’évolue pas au cours du temps.
Un tel gaz est normalement moins concentré en méthane qu’un gaz sec.
II.4.2. Gaz à condensât :
Un gaz naturel est dit a condensât lorsque la composition des hydrocarbures
qu’il renferme est telle qu’une détente isotherme produit une phase liquide.
Dans ce cas une phase liquide peut se former dans le réservoir par condensation
rétrograde. La température Tf du réservoir est comprise entre la température
critique et la

température de cricondentherme, tandis que le point représentant les conditions


dans le
réservoir se trouve à l’intérieur ou au-dessus de la zone de condensation
rétrograde fig. (П-8).
Lors de la production la décomposition du gaz à la température Tf conduit à la
formation par condensation rétrograde d’une phase liquide qui se dépose dans la
roche-réservoir.
Au cours de la remonté dans le puits. Le gaz se refroidit avec production de
liquide en surface.
Dans la majorité des cas, la pression initial est proche de la pression de rosée
rétrograde et le mise en production amène très vite une condensation
d’hydrocarbures. La phase condensée s’enrichissant en constituants lourds, la
composition du gaz produit évolue en fonction du temps.
II.4.3. Le gaz associé : coexiste dans la roche- réservoir avec un
gisement de pétrole. Il peut être présent sous forme de gaz dissous
dans l’huile, ou sous forme de gaz de couverture (gaz- cap gaz ) situé
au-dessus de la réserve de pétrole.
Il s’agit de gaz présent en solution dans le pétrole. Il est séparé lors de
l’extraction de ce dernier.

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Partie théorique Chapitre II

Pendant longtemps, il était considéré comme un déchet et détruit en torchère, ce


qui constitue un gaspillage de ressources énergétiques non renouvelables et une
pollution inutile.
Aujourd’hui, l’essentiel est soit réinjecté dans les gisements de pétrole
( contribuant à y maintenir la pression et à maximiser l’extraction du pétrole),
soit valorisé . Néanmoins, la destruction en torchère est encore d’actualité dans
certaines régions.

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Partie théorique Chapitre II

II.5. Les techniques de traitement du gaz naturel :


II.5.1. Traitement :
Le gaz naturel et le pétrole brut sont souvent associés et extraits simultanément
des mêmes gisements, ou encore des mêmes zones de production. Les
hydrocarbures liquides proviennent du pétrole brut pour une proportion
moyenne de l'ordre de 80 % ; les 20 % restants, parmi les fractions les plus
légères, le propane et le butane sont presque toujours liquéfiés pour en faciliter
le transport.
L'exploration (recherche de gisements) et l'extraction du gaz naturel
utilisent des techniques à peu près identiques à celles de l'industrie du pétrole.
Une grande partie des gisements de gaz connus à travers le monde a d'ailleurs
été trouvé au cours de campagnes d'exploration dont l'objectif était de trouver du
pétrole.
Lors de l'extraction, la détente à la tête de puits provoque la condensation
des hydrocarbures C5 à C8. Les liquides récupérés, appelés « condensât de gaz
naturel » ou « liquide de puits de gaz naturel » correspondent à un pétrole
extrêmement léger, de très haute valeur (donnant de l'essence et du naphta). Tout
le reste (hydrocarbures C1 à C4, CO 2, N2) est gazeux à température ambiante et
acheminé par gazoduc vers une usine de traitement de gaz. Il est nécessaire de
faire subir au gaz naturel la série des traitements suivants afin de lui donner les
spécifications requises pour son utilisation :
1. Détente à la pression de traitement et séparation de l’eau.
2. Désulfuration pour éliminer les gaz acides et les mercaptans.
3. Elimination des fractions lourdes ou dégazolinage.
Toute installation nécessaire un système de régulation très développé afin
que le déréglage d’un élément quelconque ne vienne perturber la cascade des
opérations et n’oblige à procéder à l’arrêt de l’ensemble. Il est donc nécessaire
de prévoir de nombreux éléments de secours ainsi que des lignes de by-pass.
Le traitements du gaz naturel consiste à séparer au moins partiellement certains
constituants présents à la sortie des puits tels que l’eau , les gaz acides et les
hydrocarbures lourds pour amener le gaz à des spécifications de transport ou à
des spécification commerciales.
La répartition de ces traitements entre le lieu de production et de livraison
résulte de considération économiques, il est généralement préférable de ne
réaliser sur le site de production que les seuls traitements qui rendent le gaz
transportable.
Une première étape sert à réaliser la séparation des fractions liquides
d’hydrocarbures ( gaz associé ou à condensât ) , et l’eau libre .
L’étape de traitement qui suit dépend du mode de transport adopté.
Le gaz naturel ainsi que ses différentes fractions peuvent être transportés sous
diverses formes :

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Partie théorique Chapitre II

1. Gaz naturel comprimé (transport par gazoduc).


2. Gaz naturel liquéfié (GNL).
3. Gaz de pétrole liquéfié (GPL).
4. Produits chimiques dérivés (méthanol, ammoniac, urée……) .
Chacune de ces filières de transport implique une succession d’étapes et
constitue une chaînes gaz.
Certain composants des gaz naturels doivent être extraits soit pour des raisons
imposées
Par les étapes ultérieures de traitement ou de transport, soit pour se conformer à
des spécifications commerciales ou réglementaires. Il peut être aussi nécessaire
d’éliminer au moins partiellement :
L’hydrogène sulfuré H2S toxique et corrosif.
Le dioxyde de carbone CO2 corrosif et de valeur thermique nulle.
Le mercure corrosif dans certains cas.
L’eau conduisant à la formation d’hydrates.
Les hydrocarbures lourds se condensant dans les réseaux de transport.
L’azote de valeur thermique nulle.
Les spécifications à respecter pour le gaz traité sont liées soit aux conditions de
transport,soit aux conditions d’utilisation (gaz commercial).
Dans le cas du transport par gazoduc, les spécifications de transport visent à
éviter la formation d’une phase liquide (hydrocarbure ou eau), le blocage de la
conduite par les hydrates et une corrosion trop importante. On impose dans ce
cas une valeur maximal au point de rosée eau et hydrocarbures.
La valeur de point de rosée d’hydrocarbure dépend des conditions de transports
(pression et température), pour éviter tout risque de formation de phase liquide
par condensation rétrograde.
Dans le cas d’un gaz commercial les spécifications sont plus sévères et
comprennent également une fourchette dans la quelle doit se situer le pouvoir
calorifique.
Des spécifications typiques pour un gaz commercial sont présentées sur le
tableau suivant :

Tableau : 4
PCS 39100 à 39500 (KJ/m3)

Point de rosée HC Inférieur à -6°c


Teneur en eau Inférieur à 150 ppm vol

Teneur en C5 Inférieur à 0.5 ℅ mol

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Partie théorique Chapitre II

La teneur maximal en H2S que peut contenir le gaz traité est en général très
faible et varie habituellement entre 2 et 20 mg /m3.
Compte tenu de ces différences entre les spécifications de transport et les
spécifications commerciales, un traitement complémentaire peut être requis
après l’étape de transport avant que le gaz ne soit envoyé dans le réseau de
distribution.
Le traitement réalisé pour obtenir les Spécifications de transport peut être
accompagné d’un fractionnement dans le but d’obtenir une fraction liquide
comprenant les GPL(propane et butane) et éventuellement l’éthane lorsque il
apparaît avantageux de valoriser cette fraction liquide séparément.
Une séparation d’azote peut être nécessaire et une récupération d’hélium est
envisageable si le gaz naturel en contient.
Lorsque le gaz naturel est liquéfié, le traitement préalable, doit permettre
d’éviter tout risque de cristallisation dans les échangeurs de l’unité de
liquéfaction. Un fractionnement entre le méthane et les hydrocarbures plus
lourds est généralement opéré au cours de la liquéfaction.
De ce fait, le gaz naturel obtenu après regazéification du GNL arrivant au
terminal de réception peut être en principe directement envoyé dans le réseau de
distribution.
Si le gaz subit une transformation par conversion chimique, le traitement
préalable dépend
De la nature du procédé de conversion utilisé.
L’utilisation de catalyseur en particulier impose des spécifications qui sont très
sévères.

II.5.2. Procédé de traitement :


Les procédé de traitement de gaz sont multiples de par le monde et le choix de
l’un d’eux se base sur les critères suivants :
 Taux de récupération d’hydrocarbures liquides visé.
 Spécifications des produits finis.
 Coût global des investissements.
Ainsi donc, pour le champ de Hassi-R’mel, deux types de procédés sont mis en
œuvre :
II.5.2.1. Le « Procédé Pritchard » module 1 et 0, DJB & HR-SUD ,
basé sur :
 Refroidissement du gaz par échange thermique et détente
simple (adiabatique).
 Réfrigération au propane.
 Température finale : -23ºC.
II.5.2.2. Le « Procédé Hudson » (module 2 ,3 et 4), basé sur :
 Refroidissement du gaz par échange thermique et détente
simple (adiabatique).

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Partie théorique Chapitre II

 Détente supplémentaire à travers un turbo-expander


( isentropique).
 Température finale : -40ºC.
Ce dernier procédé est le plus performant, il permet une meilleure récupération
des hydrocarbures liquides.
Le gaz brut en provenance des puits producteurs est un mélange (gaz et
hydrocarbures liquides)contenant une faible proportion d’eau de gisement. Il se
présente à une pression de 108 bar et une température max de 62°C. Pour Hassi-
R’mel).
Le fonctionnement s’articule autour de quatre étapes :
 Elimination de l’eau :
Elle se fait par abaissement progressif de la température du gaz brut suivant les
procédés cités précédemment obtenant ainsi un gaz très sec répondant aux
spécifications commerciales.
 Stabilisation et fractionnement des hydrocarbures liquides :
Cette section de la chaîne permet le traitement des hydrocarbures liquides
extraits de l’effluent en deux phases par distillation fractionnée.
La stabilisation permet d’éliminer tous les gaz légers tels que le méthane et
l’éthane entraînés et le fractionnement consiste à séparer les hydrocarbures
liquides stabilisés en condensât et GPL.
 Recompression des gaz moyenne pression :
Les gaz des séparateurs moyenne pression ont les même qualités que le gaz sec
produit et pour cela, ils sont récupérés puis comprimés avant d’être mélangés au
gaz sec.

II.6. Stockage et transport du gaz naturel


II.6.1. Stockage du gaz naturel :
Le stockage de gaz naturel est nécessaire pour assurer l’ajustement saisonnier
des consommations et des ressources en gaz. Compte tenant du volume
spécifique important occupé par le gaz naturel dans les conditions ambiantes de
températures et de pressions, son se heurte à des difficultés analogues à celle qui
sont rencontré lors de son transport. Deux modes principaux de stockage sont
utilisés :
II.6.1.1. Stockage cryogénique :
La conception des cuves de stockage est généralement basé sur l’association
d’une enceinte interne, destinée a contenir le liquide stocké est d’une enceinte
externe, qui contient l’isolation placé autour de l’enceinte, protége cette
dernière.
Deux types de techniques sont utilisés :
Les réservoirs à double paroi : la cuve interne est généralement construite en
acier a 9℅ de Nickel. Elle est conçue de manière a pouvoir supporté a elle.
Seule les contraintes exercée par les liquides stockés.
L’enceinte externe et réalisé en acier ou en béton précontrainte.

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Partie théorique Chapitre II

Entre les deux parois est disposé une isolation de préférence minérale telle que,
verre cellulose, laine de verre.
D’autre système de stockage peuvent êtres également envisagé :Cuve sphérique
et stockage enterrés de différentes types. Il peut s’agir de réservoirs en béton
précontrainte, analogues a ceux qui sont utilisé en stockage aérien.
II.6.1.2. Stockage sous terrain :
Le stockage souterrain s’est surtout développé sous la forme de stockage en
nappe aquifère et de manier plus limitée en cavité saline.
Le stockage aquifère est très développé en France, avec une capacité utile de
plus de sept Milliards de mètre cubes en 1991. Le site de Chémery (loi et cher)
constitue le plus grand stockage en nappe aquifère du monde.
Le stockage en cavité saline est beaucoup plus limité en capacité. La cavité
saline est obtenue par dissolution (lessivage) de couche de gel profond, le
stockage en cavité est utilisé lorsque les données géologiques régionales ne
permettent pas de retenir les stockages en aquifère. Par ailleurs il présente
l’avantage de pouvoir restituer un débit maximal de gaz important que celui que
fournit un stockage en aquifère. En effet, dans ce dernier cas, les frottements
visqueux freinent l’écoulement du gaz dans la roche-réservoir.
Aujourd’hui en France, le stockage en cavité saline, reparti entre les deux sites
de Tersanne (drome) et d’Etrer (Ain). Représente prés de 10℅ de la capacité
utile de l’ensemble de stockage.
II.6.2. Transport du gaz naturel
II.6.2.1. Transport par gazoduc :
Le développement du transport de gaz naturel par canalisation a entraîné la mise
en place d’un important réseau de gazoduc dans le monde. La longueur totale de
gazoducs dans le monde représente environ le double de celle qui est utilisée
pour le transport du pétrole brut et dépasse le million de Kilomètres. Elle atteint
une longueur de 250000Km en Europe et plus de 200000Km dans la CEL .En
excluant le réseau de distribution (Chabrolien,1993).

Une chaîne de transport par gazoduc comprend les principales étapes suivantes :
 Collecte des effluents des différents puits.
 Traitement du gaz produit pour le mettre aux spécification de transport :
Séparation des hydrocarbures les plus lourds et déshydratation pour éviter les
risques de condensation, de formation d’hydrates et de corrosion ; ce traitement
est éventuellement complété par une désacidification.
 Compression du gaz si la pression en tête de puit et insuffisante
(notamment en phase d’équipement du gisement).
 Transport en conduite.
 Recompression en cours de transport,si la distance est importante, pour
éviter une chute trop significative de pression.
 Traitement complémentaire éventuel pour mettre le gaz aux spécifications
de distribution.

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Partie théorique Chapitre II

 Stockage et transfert au réseau de distribution.


 Distribution de gaz.
II.6.2.2. Transport de GNL :
De commerce international de GNL à débuté en 1964 avec les premiers
exportations algériennes. Il atteint 81.109 m3 en 1992 et représente 24℅ du
commerce international du gaz naturel.
Les pays exportateurs sont l’Indonésie (40℅) des exponentiations en 1992, les
Etats-Unis la Libye et depuis 1989 l’Australie. L japon est le principale
importateur de GNL et a consommé le marché mondial. La France à occupé la
deuxième place important 12.9℅ du total. Des autres principaux pays
importateurs ont été l’Espagne. La Belgique. La Crée du sud et les Etats-Unis.
 Le commerce de GNL devrait s’accroître considérablement d’ici 2010
passant de 72.14.109 m3 en 1990 à 116-130.109 m3 en 2000 et 184-212.109
m3 en 2010. Soit presque un triplement en 20 ans.
Une chaîne de transport de GNL comprend les principales étapes suivantes :
 Traitement et transport par gazoduc jusqu’à la cotée ; ces opérations
sont similaires à celles qui sont réalisées dans la chaîne gazoduc.
 Traitement de gaz produit pour le mettre aux spécifications requises
pour la liquéfaction.
 Liquéfaction du gaz, accompagnée ou non d’un fractionnement.
 Stockage et chargement (terminal d’expédition).
 Transport par méthaniers.
 Respections et stockage.
 Regazéification.

II.7. Utilisation du gaz naturel :


Le gaz naturel a pénétré tout les secteurs de consommation, soit comme
combustible, soit comme matière première pour la chimie.
On trouve le gaz naturel dans l’industrie pétroléo-gaziére pour satisfaire a ces
besoin propres d’énergie.
L’ampleur des consommations de ce secteur est directement liée aux activités
locales des industries gazières (besoin énergétiques des opération d’extraction,
de réinjection, de traitement d’épuration, de liquéfaction et de transport) et
pétroliers (production, raffinage,….est).
Le gaz naturel y compris ses fractions lourdes associées au méthane (éthane,
GPL, et essence naturelle), ouvre la voie à une pétrochimie presque aussi large
que celle des produits pétroliers. Le gaz naturel proprement dit a une part
prépondérante dans la fourniture des matières premières pour la production de
l’ammoniac et celle du méthanol, plus de 75℅ des capacités mondiales de
production d’ammoniac et plus de 85℅ de celle de méthanol sont alimentées
par du gaz naturel. Celui-ci offre, en terme d’investissements de cous opératoires
et de rendement, des avantages considérables par rapport aux matières premières

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Partie théorique Chapitre II

concurrentes, enfin l’ammoniaque avec les engrais azotés, représente un secteur


en progression rapide dans les pays en voie de développement.
Le secteur résidentiel tertiaire constitue le stade le plus avance de la
diversification des usages du gaz naturel, se secteur recouvre généralement trois
types d’utilisation :
Le chauffage des locaux, la fourniture d’eau chaude et la cuisson des aliments,
toutefois ces trois demandes ne sont pas d’importance égale et varient selon les
conditions climatique.
Enfin le secteur des transports reste encore très peu accessible au gaz naturel, le
gaz naturel y compris les GPL et les composés oxygénés dérivé du gaz
(méthanol, alcools lourds, MTBE) apportent une contribution certes marginale
pour le moment aux besoins de ce secteur. Toutefois tant pour des raisons
économique que stratégiques, un certain nombre de pays envisagent de
développer des carburants de synthèse issue de matières première non
pétrolière, dans ces stratégies, le gaz naturel pourrait sans doute offrir les
solutions le plus intéressantes par transformation chimique en essences ou
distillats analogues à ceux du raffinage pétrolier.

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