Chapitre 2
Chapitre 2
Chapitre 2
Etats-Unis :
Les réserves sont estimées à 4640 milliards de m 3 sa représente 3.2℅ des
réserves mondiales ce qui place le pays au sixième rang mondial.
Russie :
Les principaux gisements de gaz naturel se situent à proximité des gisements de
pétrole ( Sibérie occidentale et dans la région Volga Oural, d’autre au nord du
Caucase et dans la partie nord de l’île de Sakhaline).
Ainsi qu’en Sibérie Septentrionale le long du littoral arctique.
Les réserves sont estimées à 47000 milliards de m3 (premier rang mondial).
Turkménistan :
Les réserves de gaz naturel sont estimées a 11 billions de m 3 ce qui place le pays
au troisième rang mondiale.
Qatar :
Le sous-sol de ce pays est très riche en hydrocarbures surtout le gaz naturel qui
est exploités sous la terre et en mer.
Le Qatar possède le plus important champs de gaz naturel au monde situé au
nord-est de la péninsule.
Les réserves sont estimées à 7000 milliards de m3.
Nigeria :
Le pays abrite de riches gisements de gaz naturel situés dans le Delta du Niger
ainsi que dans la Baire du Bénin et le golfe du biafra.
Les réserves sont estimées à 3400 milliards de m3.
Iraq :
Les gisements de gaz naturel se situent dans trois régions principales : prés de
Kirkuk au Nord-est, et prés de la ville de Khanaqin à l’est du pays.
Les réserves sont estimées à 3100 milliards de m 3 ce qui place le pays au
septième rang mondial.
Les réserves de gaz naturel sont localisées essentiellement à Sumatra, Java et
Bornéo sont estimés à 2619 milliards de m3 .
France :
Le plus important gisement de gaz naturel est le Lacq avec une réserve de 200
milliards de m3.
Plusieurs d’autre pays possèdent de grandes richesses en gaz naturel :
Arabie Saoudite, pays bas, Malaisie, Jordanie, Libye, Cameroun, Mozambique,
La Chine , Roumanie.
II.1.1.2. L’équilibre gazier mondial à l’horizon 2015 :
Tableau :1
Taux
de
Année 2005 (109 m3) 2010(109m3) 2015 (109m3) croissa
nce
2005-
2015(
℅ /an)
Offre 741.5 760 766 0.3
Amérique du Demande 748.5 805 851 1.3
nord déficit -7.0 -45 -85
Offre 134.0 165 198 4.0
Amérique latine Demande 119.9 151 177 4.0
Excédent 14.1 14 21
Offre 314.5 310 285 -1
Europe Demande 565.5 645 721 2.5
déficit -251.0 -335 -436
Offre 808.9 850 900 1.1
Ex-URSS Demande 646.3 680 705 0.9
Excédent 162.6 170 195
Le gaz humide, découvert en même temps qu’un gisement d’huiles, est qualifié
de gaz associé. Mais ce gaz humide peut également se trouver dans des
gisements de gaz uniquement. Il est alors dénommé gaz humide non associé.
Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) et les liquides de gaz naturel (GNL) sont très
recherchés par les raffineurs et sont essentiellement utilisées comme matière
première dans la pétrochimie.
La production de GNL a dépassé en Algérie le cap des 32 millions de mètre
cubes.
Hassi R’mel, avec une teneur en hydrocarbures liquides d’environ 220 grammes
par mètre cube de gaz, permet chaque année l’extraction de plus de 15 millions
de tonnes.
De condensât (GNL) et d’environ 3 millions de tonnes de GPL. Quand à la
production de gaz naturel elle est passée de deux milliards de m 3 en 1965 à 56
milliards de m3 aujourd’hui.
Dans le domaine de l’exploitation, le terrain miner algérien est très peu exploré,
avec 1.5 millions de kilomètres carrés, la densité de forage d’exploration est très
faible. En Algérie, le chiffre est de 0.9 puits pour 1000 kilomètres carrés, alors
qu’en Amérique du nord, cet indicateur culmine à 50, dans les ex-pays
socialistes à 9 et en Europe Occidentale à 4.5.
La direction exploration de la Sonatrach et l’entreprise nationale de géophysique
assurent la phase recherche qui aboutit à l’implantation des puits sur le terrain.
En matière de forage, l’algérianisation est complète et le pays possède une
centaine d’appareils de forage qui, à eux seuls, permettent d’atteindre
l’autonomie technique en matière d’exploration et de développement des
gisements ou des forages d’eau profonds, notamment dans les wilayas du sud.
Les capacités de forage de Sonatrach sont à l’heure actuelle légèrement
excédentaires et n’était-ce conjoncture internationale défavorable, des équipes
entièrement algériennes pourraient travailler à l’étranger. Cela a d’ailleurs été
fait en 1981en Tanzanie ou des équipes nationales ont foré deux puits, l’un
d’une profondeur de 3500 mètres, l’autre de 4326 mètres.
L’autre domaine dans lequel l’Algérie a consenti des efforts constants est
bien celui de l’augmentation de ces capacités d’exportation. La Sonatrach a
atteint le chiffre de 56 milliards de mètre cubes de gaz à l’exportation. La
rénovation en cours des unités de liquéfaction de Skikda et d’Arzew va
permettre d’élargir les capacités d’exportation à environ 30 milliards de mètres
cubes par an.
Le pipe transméditerranéen qui dessert actuellement la Tunisie, l’Italie et la
Slovénie va voir sa capacité portée de 16 à 24 milliards de mètres cubes. Mais il
faut toujours garder à l’esprit que le potentiel d’exportation du
transméditerranéen avoisine les trente milliards de mètres cubes dans l’année.
Un autre tube, le gazoduc ouest Maghreb Europe est en phase de réalisation
effective. Il relie Hassi R’mel à Séville via le Maroc et le détroit de Gibraltar.
Cet ouvrage constituera le second lien physique entre l’Algérie, le Maghreb et
l’ensemble européen. Sa capacité de 8 milliards de mètres cubes pourrait être
allongée à 16 milliards de mètres cubes si des conditions économiques plus
attractives prenaient forme. Le Portugal, l’Espagne mais aussi les Pyrénées
seront desservis par le gaz de Hassi R’mel.
Tableau : 2
Dégradation 1 1 1 1 1 1
thermique de la
matière organique
dans les sédiments
Dégradation 2 4
microbienne de la
matière organique
dans les sédiments
Maturation des 4 3 2
charbons
Altération thermique 3 2
des gisements d’huile
et d’asphalte
surface d’un liquide placé en présence d’une phase vapeur en équilibre ou d’un
gaz inerte.
La tension interfaciale est définie de la même façon mais pour la surface
séparant deux liquides.
Quelques données de tension interfaciale sont regroupées sur la figure (П-5).
Tableau : 4
PCS 39100 à 39500 (KJ/m3)
La teneur maximal en H2S que peut contenir le gaz traité est en général très
faible et varie habituellement entre 2 et 20 mg /m3.
Compte tenu de ces différences entre les spécifications de transport et les
spécifications commerciales, un traitement complémentaire peut être requis
après l’étape de transport avant que le gaz ne soit envoyé dans le réseau de
distribution.
Le traitement réalisé pour obtenir les Spécifications de transport peut être
accompagné d’un fractionnement dans le but d’obtenir une fraction liquide
comprenant les GPL(propane et butane) et éventuellement l’éthane lorsque il
apparaît avantageux de valoriser cette fraction liquide séparément.
Une séparation d’azote peut être nécessaire et une récupération d’hélium est
envisageable si le gaz naturel en contient.
Lorsque le gaz naturel est liquéfié, le traitement préalable, doit permettre
d’éviter tout risque de cristallisation dans les échangeurs de l’unité de
liquéfaction. Un fractionnement entre le méthane et les hydrocarbures plus
lourds est généralement opéré au cours de la liquéfaction.
De ce fait, le gaz naturel obtenu après regazéification du GNL arrivant au
terminal de réception peut être en principe directement envoyé dans le réseau de
distribution.
Si le gaz subit une transformation par conversion chimique, le traitement
préalable dépend
De la nature du procédé de conversion utilisé.
L’utilisation de catalyseur en particulier impose des spécifications qui sont très
sévères.
Entre les deux parois est disposé une isolation de préférence minérale telle que,
verre cellulose, laine de verre.
D’autre système de stockage peuvent êtres également envisagé :Cuve sphérique
et stockage enterrés de différentes types. Il peut s’agir de réservoirs en béton
précontrainte, analogues a ceux qui sont utilisé en stockage aérien.
II.6.1.2. Stockage sous terrain :
Le stockage souterrain s’est surtout développé sous la forme de stockage en
nappe aquifère et de manier plus limitée en cavité saline.
Le stockage aquifère est très développé en France, avec une capacité utile de
plus de sept Milliards de mètre cubes en 1991. Le site de Chémery (loi et cher)
constitue le plus grand stockage en nappe aquifère du monde.
Le stockage en cavité saline est beaucoup plus limité en capacité. La cavité
saline est obtenue par dissolution (lessivage) de couche de gel profond, le
stockage en cavité est utilisé lorsque les données géologiques régionales ne
permettent pas de retenir les stockages en aquifère. Par ailleurs il présente
l’avantage de pouvoir restituer un débit maximal de gaz important que celui que
fournit un stockage en aquifère. En effet, dans ce dernier cas, les frottements
visqueux freinent l’écoulement du gaz dans la roche-réservoir.
Aujourd’hui en France, le stockage en cavité saline, reparti entre les deux sites
de Tersanne (drome) et d’Etrer (Ain). Représente prés de 10℅ de la capacité
utile de l’ensemble de stockage.
II.6.2. Transport du gaz naturel
II.6.2.1. Transport par gazoduc :
Le développement du transport de gaz naturel par canalisation a entraîné la mise
en place d’un important réseau de gazoduc dans le monde. La longueur totale de
gazoducs dans le monde représente environ le double de celle qui est utilisée
pour le transport du pétrole brut et dépasse le million de Kilomètres. Elle atteint
une longueur de 250000Km en Europe et plus de 200000Km dans la CEL .En
excluant le réseau de distribution (Chabrolien,1993).
Une chaîne de transport par gazoduc comprend les principales étapes suivantes :
Collecte des effluents des différents puits.
Traitement du gaz produit pour le mettre aux spécification de transport :
Séparation des hydrocarbures les plus lourds et déshydratation pour éviter les
risques de condensation, de formation d’hydrates et de corrosion ; ce traitement
est éventuellement complété par une désacidification.
Compression du gaz si la pression en tête de puit et insuffisante
(notamment en phase d’équipement du gisement).
Transport en conduite.
Recompression en cours de transport,si la distance est importante, pour
éviter une chute trop significative de pression.
Traitement complémentaire éventuel pour mettre le gaz aux spécifications
de distribution.