5 Memento Hygiene Alimentaire Restauration Collective DDPP 06 Juin 2014
5 Memento Hygiene Alimentaire Restauration Collective DDPP 06 Juin 2014
5 Memento Hygiene Alimentaire Restauration Collective DDPP 06 Juin 2014
Juin 2014
MEMENTO
L’HYGIENE ALIMENTAIRE
DANS LA RESTAURATION
COLLECTIVE
Juin 2014
SOMMAIRE
1 Prescriptions générales
1.1. Réglementation applicable
1.2. Déclaration d’ouverture
1.3. Présentation de la DDPP
1.4. Déclaration de T I A C
3 Modèles de fiches
Fiche 1 : déclaration et identification d’un établissement
Fiche 2 : mémento des autocontrôles
Fiche 3 : exemple de plan de nettoyage
Fiche 4 : modalité d’utilisation de l’eau de Javel
Fiche 5 : FAQ (foire aux questions)
Pour la restauration collective (hors agrément : cuisine sur place et cuisine satellite), les
règlements suivants du Parlement européen et du Conseil vous concernent :
Tous les établissements de restauration collective (entre autres) ont l’obligation de mettre en place un
PMS : Plan de maîtrise sanitaire
Il comprend :
• L'arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de
détail, d’entreposage et de transport de produits d’origine animale et denrées alimentaires en
contenant.
Cet arrêté fixe notamment:
- les obligations en matière de température (conservation, transport, …) en Annexe I,
- les dispositions applicables aux établissements de restauration collective en Annexe IV.
Le GBPH « restauration collective » n’est pas encore disponible. Il est en cours de validation par l’ANSES.
Toutefois, d’autres GBPH validés sont disponible sur le site internet de la « Documentation Française » :
et notamment le guide de bonnes pratiques d’hygiène de la :
L’acquisition, l’adaptation et l’application de ce guide est fortement recommandé pour les établissements
concernés par ce secteur d’activité.
Il a été élaboré par les professionnels du secteur et est validé par les autorités compétentes. De ce fait, il
constitue une bonne base pour la mise en place du PMS car il contient tous les documents et procédures
obligatoires.
• Infra réglementaire :
Entre autres :
- Note de service du 10 août 1998 : « La restauration collective »
- Note de service du 7 août 2006 relative à l’utilisation des œufs coquille en restauration
- Note de service du 26 novembre 2001 : composition des repas en restauration scolaire
Cette déclaration est OBLIGATOIRE. Elle doit être faite par le responsable juridique de l’établissement lors
de la création ou lors du changement de responsable.
Elle est à adresser à la Direction Départementale de la Protection des Population (D.D.P.P) du département
d’implantation de l’établissement.
La DDPP regroupe, depuis le 1er janvier 2010, les missions et les moyens de la Direction Départementale
des Services Vétérinaires (DDSV), de la Direction Départementale de la Concurrence, de la Consommation
et de la Répression des Fraudes (UDCCRF), d’une unité provenant de la Préfecture (installations classées
pour la protection de l’environnement).
Cette direction unique renforce la capacité d’action des services de l’Etat pour prévenir et gérer les risques
directs ou indirects auxquels sont exposés la population et le monde animal.
Ses champs de compétences portent sur les réglementations et domaines d’interventions suivants :
- la conformité, la qualité et la sécurité des produits et prestations de service
- l’hygiène de la manipulation des produits et la sécurité des produits alimentaires
- la santé et l’alimentation animales, la traçabilité des animaux et des produits animaux
- la protection des animaux domestiques et de la faune sauvage captive et les conditions sanitaires
d’élimination des cadavres et des déchets animaux
- les installations classées pour la protection de l’environnement
- la loyauté des transactions
- l’information sur les prix
- la protection économique du consommateur
- l’égalité d’accès à la commande publique
- la surveillance du bon fonctionnement du marché
- les ventes soumises à autorisation et les pratiques commerciales réglementées
Coordonnées de la DDPP :
Tél : 04.93.72.28.00
Fax : 04.93.72.28.05
Courriel : ddpp@alpes-maritimes.gouv.fr
Elle doit être faite par le responsable de l’établissement auprès des deux services suivants :
Base réglementaire :
Arrêté du 21 décembre 2009 - Annexe IV, point 6
"Dès qu'il a connaissance de la survenue d'un effet indésirable inhabituel pouvant être lié à la consommation
d'aliments dans son établissement, chez au moins deux consommateurs, le responsable de l'établissement :
i) invite les consommateurs concernés à consulter rapidement un médecin qui procèdera au diagnostic et à
leur prise en charge ;
DDPP 06 – Marie ROSIQUE, Inspectrice 5
ii) signale sans délai cet effet indésirable inhabituel au directeur départemental des affaires sanitaires et
sociales ainsi qu'au directeur départemental en charge des services vétérinaires.
Afin de faciliter l'enquête des services officiels, l'exploitant tient à leur disposition les renseignements
nécessaires à l'enquête épidémiologique, notamment les menus effectivement servis ainsi que les plats
témoins des repas ayant précédé la survenue des symptômes [...]"
MALADIES SYMPTOMES
Diarrhée, vomissements, forte fièvre, douleurs abdominales, 24h à
Salmonellose 72h après consommation de l’aliment.
Vomissements soudains et abondants, 1h à 6h après consommation
Intoxication staphylococcique de l’aliment + douleurs abdominales (diarrhées possibles).
Réserves
(arrivée et stockage des matières 1ères)
Salle à manger
Préparations chaudes / froides
Plonge batterie
Plonge vaisselle
Zone propre
Zone sale
Zone intermédiaire
Les obligations en matière de locaux et équipements sont décrites par le Règlement (CE) 852/2004
- les réserves
- Enceinte à température positive réglée de manière à respecter les températures réglementaires (en
général + 4°C maxi, ou + 2°C maxi si entreposage de produits de la pêche ou de viandes hachées).
Dans tous les cas, se reporter à l’étiquetage des produits.
- Une enceinte à température négative (- 18°C minim um)
- L’idéal est de disposer de deux enceintes à froid positif (l'une dédiée aux viandes et produits laitiers,
l'autre aux végétaux bruts).
- les équipements frigorifiques seront équipés au moins de thermomètres à lecture directe
3
- les chambres froides négatives de plus de 10 m doivent être équipées d'un système d'enregistrement de
la température 'adéquat' (disque, système de clés USB, enregistrement informatique…).
- la légumerie
- une zone dédiée au lavage/décontamination (point d’eau) des végétaux bruts et une zone réservée au
déboîtage et au déconditionnement (table + ouvre-boîte).
- Cette zone étant une zone intermédiaire à l’interface entre zone sale (réserves) et zones propres
(zones de fabrication) elle ne doit pas servir pour l’entreposage permanent de produits et de matériels.
- les sanitaires
- ils ne doivent pas communiquer directement avec les zones où circulent les denrées
- de plus, les toilettes des consommateurs ne doivent pas communiquer directement avec la salle
où sont servies les denrées
- les toilettes doivent être des cabinets à cuvettes dites 'à l'anglaise'
- à la sortie des toilettes du personnel : lave-mains à commande hygiénique obligatoire
+ distributeurs de savon et d'essuie-mains à usage unique
- les vestiaires
- séparer les vêtements propres des vêtements souillés, par un système adéquat (armoires avec
cloison intérieure, armoires spécialisées séparées)
L’étape de cuisson des steaks hachés pour les populations sensibles (enfants jusqu’à 15 ans, personnes
âgées, hospitalisées, immunodéprimées) doit faire l’objet d’une surveillance particulière.
Les steaks hachés doivent être cuits à cœur (viande non rosée à cœur), dans le respect des bonnes
pratiques d'hygiène (maintien de la chaîne du froid, éviter les contaminations croisées...).
En effet, une cuisson à cœur du steak haché permet d'éliminer E. coli O157:H7. Ce mode de cuisson peut
être considéré comme assainissant d'après un avis de l'AFSSA (2003).
• La traçabilité
Amont : fournisseurs (factures, BL)
Interne : conservation étiquetages ou retranscription des informations sanitaires ou photos – A conserver tout
le long du séjour.
Une procédure de réalisation/conservation des plats témoins doit être disponible. Elle doit préciser les
conditions de réalisation des plats témoins représentatifs, à savoir :
1 - prélèvement dans les conditions de service
2 - d'un échantillon des composantes du repas
3 - dans une quantité de 80g à 100g
4 - clairement identifié et individuellement conditionné
5 - et conservé dans des conditions satisfaisantes (entre 0 et +3°C) pendant 5 jours après la dernière
mise à la consommation
Quelques précisions :
- Un plat servi à deux repas différents (ex : midi et soir) devra faire l'objet de deux prélèvements
différents.
- Pas de plat témoin pour les produits non manipulés : fruits (saufs si épluchés, tranchés..), fromages pré-
emballés, yaourts...)
2.4. Le personnel
- l’état de Santé :
- toute personne manipulant les denrées doit être reconnue apte par la médecine du travail ;
- les fiches d’aptitude doivent être maintenues à la disposition des services de contrôle.
- Sensibiliser le personnel sur l’état de santé : Toute mesure est prise pour éviter les contaminations des
denrées par les personnes présentant manifestement un risque d'affection susceptible d'être transmissible
(éternuement, plaies des mains non protégées, panaris, rhume....).
- la tenue :
- de couleur claire ;
- doit être renouvelée en tant que de besoin pour être maintenue propre ;
- en général composée de tablier et pantalon, blouse… ;
- la charlotte doit englober la totalité de la chevelure ;
- le port de bijoux (à l’exception de l’alliance si elle est lisse) et de vernis à ongle pour les femmes est à
prohiber.
Dans la cadre d’un atelier pédagogique, il est tout à fait envisageable de faire participer des
enfants, encore faut-il que cela reste exceptionnel et non quotidien, ce qui leur permettra peut-être
d’acquérir de bons réflexes. Le problème est alors la maîtrise des risques : le cas classiquement présenté
est celui des enfants confectionnant des gâteaux type quatre-quarts où la maîtrise réside dans quelques
gestes simples comme un bon lavage des mains notamment après avoir touché les œufs, une préparation
rapide sans attente à température ambiante et une bonne cuisson.
Dans le cadre des centres de vacances où les adolescents sont amenés à confectionner les repas, il
est souhaitable que ces derniers aient reçu une sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène. Il est là
aussi fondamental de gérer le risque car rien n’exonère ce type de fonctionnement des dispositions
réglementaires.
Les produits : respecter les conditions d’utilisation (dosage, température de l’eau…) et conserver les fiches de
sécurité des produits
Le matériel : en bon état de maintenance, propre
Les moyens de contrôle : visuel (surface propre ou pas) ou analyse de surface éventuellement (sans intérêt si la
surface est visuellement sale).
Les matières premières animales ou d’origine animale (viande fraîche, jambon, poisson, œufs, ….) doivent
provenir d’établissements agréés ou disposant d’une dérogation à l’agrément sanitaire.
Les cuisines satellites doivent s’approvisionner auprès de cuisines centrales disposant d’un agrément sanitaire
ou d’une dérogation à l’agrément sanitaire.
Des établissements de restauration commerciale ou collective, notamment en raison de leur petite taille
et/ou de l’isolement géographique, peuvent être amenés à se fournir en denrées animales ou d’origine
animale auprès de GMS.
Cet approvisionnement est possible auprès de GMS non agréées, mais ce, uniquement pour les produits
exposés à la vente en rayon avec la marque CE (marque de salubrité de forme ovale).
L’approvisionnement auprès d’un boucher n’est possible que si ce dernier est agréé ou dispose d’une
dérogation à l’agrément sanitaire (demander le papier justificatif ou vérifier qu’il figure bien sur les listes
officielles du ministère de l’agriculture)
Pour savoir si l’établissement d’approvisionnement est agréé ou dispose d’une dérogation à l’agrément, il
convient de consulter les listes tenues à jour disponibles sur le site internet du Ministère de l’Agriculture :
Conformément au 3 de l’article 17 et au 3 de l’article 4 du règlement (CE) n° 852/2004 du 29 avril 2004 susvisé, les températures des produits
d’origine animale et denrées alimentaires en contenant doivent être conformes en tous points du produit aux températures définies dans le tableau ci-après.
Toutefois, pour les produits préemballés d’origine animale et denrées alimentaires en contenant, et conformément à l’article R. 112-22 du code de
la consommation, une température différente peut être fixée par leur conditionneur, sous réserve de ne pas dépasser celle fixée par le règlement (CE) n°
853/2004.
TEMPÉRATURE MAXIMALE DES DENRÉES CONGELÉES
Certains produits ont une Date Limite d’Utilisation Optimale (D.L.U.O.). Peut-on la
dépasser ?
La D.L.U.O. n’est pas une Date Limite de Consommation (D.L.C.) par définition. Si le produit
conserve ses qualités sanitaires, les qualités nutritionnelles et organoleptiques (saveur, consistance) ne
sont plus assurées par le fabricant.
L'HACCP est un système qui permet d’identifier, évaluer et maîtriser les dangers significatifs au regard de la
sécurité des aliments.
La méthode HACCP se fonde sur le Codex Alimentarius et sur les sept principes suivants :
• Analyser les dangers à tous les stades de la vie du produit et formaliser les mesures préventives.
• Identifier les « points critiques pour la maîtrise des risques » ou «CCP » (Critical Control Point).
• Fixer les limites critiques à respecter pour s’assurer que le CCP est maîtrisé.
• Établir un système de surveillance pour s’assurer de la maîtrise du CCP.
• Déterminer les actions correctives nécessaires lorsqu’une dérive apparaît sur les CCP.
• Réaliser un système documentaire donnant la preuve de la maîtrise effective des CCP.
• Vérifier régulièrement le bon fonctionnement du système HACCP.
En raison de la contrainte spécifique de diversité des produits finis et des schémas de production en restauration,
l'analyse des dangers se fera en général par groupe de dangers générique et famille de produits
Qui : en l’absence de guide de bonne pratique qui doit être élaboré par la profession, l’ensemble de
l’équipe (directeur, cuisinier..) doit réfléchir à la démarche.
Pour les séjours de plein air, le guide de bonnes pratiques d’hygiène est publié au journal officiel et
disponible à l’achat auprès de la documentation française.
Comment :
Enregistrement de ce contrôle (et notamment de la température du ou des produits contrôlés) sur un support adapté.
Températures de stockage
- Contrôle des températures de stockage de chaque enceinte
Enregistrement des températures relevées (au minimum quotidien)
Cuisson
- Contrôle des températures en fin de cuisson et enregistrement
Refroidissement rapide
- Contrôle des couples temps/températures en début et fin de refroidissement pour s’assurer du passage de +63°C à
+10°C en moins de 2h enregistrement
Maintien au chaud
- Contrôle du maintien des plats chauds à une température supérieure à +63°C jusqu’au moment du service.
Distribution
- Contrôle du respect des températures enregistrement
- +63°C min pour les plats chauds
- +10°C maximum pour les préparations froides (entrées et desserts)
Nettoyage et désinfection
Enregistrement des opérations de nettoyage (au minimum des nettoyages non quotidiens) sur un support adapté.
DECLARATION
concernant les établissements de restauration collective –hors agrément*- préparant, traitant,
transformant, manipulant ou entreposant des denrées animales ou d’origine animale
*pour la demande d’agrément se reporter à l’annexe de l’arrêté du 8 juin 2006
I IDENTIFICATION DE L'ETABLISSEMENT
Nom :
Adresse :
Téléphone : Télécopie
Adresse :
Téléphone : Télécopie
SIRET :
Responsable
juridique :
(nom et prénom)
Qualité :
Adresse :
Téléphone : Télécopie
SIRET :
DDPP 06 – Marie ROSIQUE, Inspectrice 17
IV TYPE D'ETABLISSEMENT (cochez la case correspondante)
Secteur Statut
Enseignement Public
Médical et social Privé
Administration / Entreprise Associatif
V NATURE DE L'ACTIVITE
Cuisine centrale (établissement dont une partie au moins de l’activité consiste en la fabrication de préparations culinaires destinées
à être livrées à au moins un restaurant satellite ou à une collectivité de personnes à caractère social)
Cuisine sur place (fabrication de préparations culinaires dont la consommation se fait sur place)
Portage à domicile
Signature du déclarant
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………
Ce document en retour devra être présenté à toutes réquisitions des agents de contrôle.
Organisation générale
Audit structurel et fonctionnel annuel Laboratoire conseil et/ou effectué en interne sur une fiche
Les personnels
Suivi des visites médicales Fréquence respectée : fiche de suivi
Déclaration d’aptitude visite médicale
Formation continue Registre d’archivage
Tenue et hygiène corporelle Contrôles visuels
Les denrées alimentaires
Réception des livraisons (température, Thermomètre à sonde ou laser, contrôle visuel, fiche d’enregistrement,
DLC, DLUO…) fiche de non conformité
Stockage (température, DLC…) Thermomètre, contrôle visuel, fiche d’enregistrement
Manipulation, transformation, distribution Thermomètre, contrôle visuel, fiche d’enregistrement
(température, DLC, aspect…)
Etiquetage des denrées alimentaires Contrôle visuel, archivage
Analyse bactériologique Prélèvement (Laboratoire conseil et/ou effectué en interne)
Analyse d’eau Mairie, Laboratoire conseil
Entretien et maintenance
Nettoyage et désinfection Contrôle visuel, contrôle d’enregistrement
Analyse bactériologique de surface Lames de surfaces, films gélifiés de surface, écouvillonnages
(laboratoire conseil et/ou effectué en interne)
Lutte contre les nuisibles Contrôle visuel, enregistrement des opérations et d’un plan de lutte
Fonctionnement des équipements Contrôle visuel, enregistrement des interventions et d’un plan de
maintenance (exemple : chambre froide, extraction, bac à graisse,
appareil gaz…)
Produits (préciser
la nature des Matériel Fréquence Méthode
produits)
- balai - Eliminer les résidus avec un balai, nettoyer le sol, rincer
Après chaque
Détergent - serpillière si nécessaire (brosse électrostatique)
Sol utilisation,
/désinfectant - seau - Diluer le produit à la bonne concentration, laisser agir,
tous les jours
- balai brosse laisser sécher
2 fois par - Eliminer les résidus éventuels,
Détergent
Poubelle - lavette mois, plus si - Diluer le produit à la bonne concentration, rincer
/désinfectant
nécessaire - Nettoyer toutes les surfaces, laisser sécher
- Démonter les grilles, brosser et rincer
Grilles de Détergent 1 fois par - Diluer le produit à la bonne concentration
- brosse
hotte /désinfectant mois - Faire tremper les grilles, rincer et essuyer les grilles avant
de les remonter
- Eliminer les résidus éventuels, nettoyer l’évier,
Détergent - Brosse Après chaque
Evier - Diluer le produit à la bonne concentration, rincer laisser
/désinfectant - lavette utilisation
sécher
A chaque fois
- Sortir les plaques, brosser, rincer, sécher
Détergent - Brosse qu’il y a des
Four - Pulvériser le nettoyant, diluer le détergent, nettoyer
/désinfectant - Lavette présences de
l’intérieur du four
salissures
- Eliminer les résidus alimentaires, essuyer avec la lavette
Feux vifs - Détergeant - Lavette Après chaque - Démonter les parties amovibles
plaques - Dégraissant - Brosse utilisation - Diluer le produit, brosser les parties amovibles, rincer et
essuyer
- Dégager les surfaces de tout matériel,
Plan de Détergent - Lavette Après chaque
- Eliminer les résidus éventuels
travail /désinfectant - Seau préparation
- Nettoyer avec le produit, laisser agir, rincer
- Dégager les étagères, les placards,
Etagères et Détergent - Lavette Une fois par
- Eliminer les résidus alimentaires éventuels,
placards /désinfectant - Seau mois
- Nettoyer et laisser agir, rincer
Planche à Détergent Après chaque - Eliminer les résidus éventuels, brosser la planche
- Brosse
découper /désinfectant utilisation - Diluer le produit, laisser agir, rincer et sécher
- Débrancher l’appareil
Hachoir et Détergent - Lavette Après chaque - Eliminer les résidus, brosser la cuve, nettoyer les parties
Mixeur /désinfectant - Brosse utilisation - Démonter les parties mobiles
- Diluer le produit, rincer et fixés
- Démontrer l’essoreuse
Essoreuse Détergent Après chaque - Diluer le produit
- Lavette
légumes /désinfectant utilisation - Nettoyer l’intérieur et l’extérieur, laisser agir, rincer et
sécher
- Eliminer les résidus éventuels
- Brosser l’appareil
Ouvre- Détergent - Lavette Après chaque
- Diluer le produit,
boîtes /désinfectant - Brosse utilisation
- Laisser agir et rincer l’appareil
- Essuyer pour éviter qu’il ne rouille
Autres - Eliminer les résidus
ustensiles Détergent - Lavette Après chaque - Diluer le produit à la bonne concentration
de cuisine, /désinfectant - Brosse utilisation - Nettoyer et brosser si nécessaire
vaisselle Laisser agir, rincer
Est-il obligatoire d’avoir une cellule de refroidissement pour la préparation des crèmes, flans préparés dans notre
cuisine ?
La réglementation ne fixe qu’un objectif de résultat : les préparations doivent être refroidies rapidement entre +63°C et
+10°C (voir schéma « La maîtrise des températures » à la fin du document) et tous les moyens sont bons (cf plus haut) à
condition de maîtriser sa technique et de pouvoir apporter la preuve de son efficacité (enregistrement
temps/températures). Là encore, la cellule est une solution qui facilite le travail des personnes en cuisine.
Les enfants sont-ils obligés de se laver les mains avant de passer à table ?
Oui, et les adultes aussi…Se laver les mains est l'une des meilleures façons de prévenir la propagation des toxi-infections
alimentaires (entre autres : c’est aussi vrai pour des affections qui ne sont pas forcément d’origine alimentaire, telles que
la grippe et même le redoutable choléra…). Le lavage des mains, à l'eau chaude et au savon, doit durer au moins 20
secondes.
Est-il possible de conserver les étiquettes sur format informatique, avec les menus ?
Le règlement (CE) n°178/2002 impose une obligation de résultats en matière de traçabilité, mais aucune obligation de
moyens. La conservation des étiquettes n'est pas obligatoire, si toutes les informations apparaissent bien sur les
documents de traçabilité (bons de livraison...).Il peut toutefois être souhaitable de conserver les étiquettes, mais vous
pouvez le faire sur format papier ou sur format informatique. Scanner les étiquettes et les conserver sur fichier
informatique avec les menus est tout à fait acceptable.
Quels équipements pour les animateurs qui manipulent les aliments ou servent les plats ?
L’ensemble des personnes qui participent à la confection des repas (cuisinier, personnels d’animation, mineurs qui
participent au séjour) devrait bénéficier d’une information détaillée concernant l'hygiène de la préparation des repas ainsi
qu'une sensibilisation à la maîtrise de la chaîne du froid afin de mieux prendre en considération les risques spécifiques
liés à la préparation et au service des repas. Bien entendu, des vêtements propres et adaptés à l'activité ainsi qu'une bonne
hygiène corporelle sont impératifs. Pendant le séjour, toute personne présentant des troubles de santé (troubles cutanés,
respiratoires, digestifs) doit être écartée de la préparation des repas.
La présence d’un frigo supplémentaire « de service » (pour les animateurs) est-elle interdite ? Peut-on mettre les
aliments du 5ème repas (pour les animateurs) dans le même réfrigérateur, si c’est à part et bien étiqueté ?
Aucune disposition réglementaire ne prévoit ou n’interdit un frigo pour le « cinquième repas ». Les produits finis peuvent
être conservés avec les autres denrées sans problème dans le respect des règles générales. Les questions que doit se poser
le responsable du centre sont les suivantes :
- nature des repas qui sont conservés (plats chauds ? Comment sont-ils refroidis ?)…
- qui entretient le frigo ?
- fonctionnement de l’enceinte : les denrées qui y sont conservées doivent l’être dans de bonnes conditions, avec une Date
Limite de Consommation (DLC) en cours ; le frigo doit être en état de fonctionnement. (t°C < +4°C)…
Cuisine satellite :
Etablissement ou local aménagé desservi par une cuisine centrale (pas de préparation sur place).
HACCP ( hazard analysis critical control point) : Analyse des risques, points critiques pour
leur maîtrise
Méthode de travail visant à prévenir les risques que peut présenter un produit agro-alimentaire pour la
santé des consommateurs. Elle a pour objectif de réduire les contaminants (appelés « dangers »)
physiques, chimiques et biologiques.
Le HACCP n’est pas une fin en soi, mais un « outil » permettant d’améliorer l’hygiène tout au long de la
transformation d’un produit, c’est une approche simple, pragmatique, systématique et efficace de
l’hygiène.
Liaison chaude :
Préparations culinaires élaborées à l’avance et conservées à température supérieure ou égale à +63°C
Liaison froide :
Préparations culinaires élaborées à l’avance et conservées à : 0°C <Température< +3°C
• Traçabilité :
06 – 000 – 00
Numéro d’ordre de
Département CEE l’établissement dans la
commune
Union Européenne
SAMU
15 ou 112 depuis un portable
Pompiers :
18 ou 112 depuis un portable