Activités Arts Visuels PDF
Activités Arts Visuels PDF
Activités Arts Visuels PDF
50
favorise les liens entre le domaine de l’histoire et celui des arts visuels.
activités
50 activités
L’auteure
Elisabeth Doumenc, professeur des écoles, maître formateur, conseillère pédagogique Arts visuels, dans
activités
50
le département de l’Ariège.
en arts
visuels au Cycle 3
Prix 23 €
en arts visuels
au cycle 3
ISSN : 1298-1745
ISBN : 978-2-86565-449-9
Photos de couverture
Mosaïque : © Alfonso d’Agostino
Jeune fille à l’appareil photo : © Marzanna Syncerz - Fotolia.com
Palette : © Mikhail Olykainen - Fotolia.com
Pellicule (tranche) : © SSilver - Fotolia.com
Photos intérieur
Élisabeth DOUMENC
© CRDP Midi-Pyrénées, septembre 2011
50
activités
en arts visuels
au cycle 3
Nouvelle édition
Remerciements de l’auteure
Arrivée au terme de cet ouvrage, j’espère qu’il aidera les enseignants du cycle 3 à conduire beaucoup plus que 50 activités dans le
domaine des arts visuels.
Je tiens à remercier :
- les enseignants des classes ariégeoises pour les expérimentations qu’ils ont menées avec enthousiasme et pour les photographies qu’ils
m’ont permis de prendre de leurs différents travaux ;
- Françoise Combe-Blanchet pour son soutien à mon projet d’écriture;
- Matthieu Salvan, directeur du CDDP de l’Ariège pour ses conseils judicieux et l’importante documentation qu’il a mise à ma disposition;
- Frank Grosshans, directeur adjoint du CRDP de Midi-Pyrénées pour m’avoir soutenue et encouragée dans la mise en forme de cet ouvrage.
Sommaire
Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Trouver la bonne fiche par domaine d’activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Fiches d’activités
Sommaire 5
II – Caractéristiques d’un volume et organisation spaciale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
6 Sommaire
V – L’approche et la connaissance des œuvres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Sommaire 7
Préface
Si le propos, on le remarquera, interroge la forme et, dans l’intimité de l’existence naissante de cette
dernière, porte regard sur le support, il décrit surtout un processus : le travail de la mémoire.
Nous sommes loin de la considération usuelle d’une activité où la seule intention techniciste suffirait
à justifier l’entraînement de la main !
Treize fiches sur les cinquante qui composent l’ouvrage d’Élisabeth Doumenc nous conduisent à explo-
rer ce passage du sujet à l’objet : le dessin, interrogeant tantôt la perception (« voir, c’est reconnaître ce
qu’on a oublié », chap. 14), tantôt le support, tantôt l’outil, tantôt l’expressivité de l’écart avec la réfé-
rence.
Mais plus encore que la restitution de données brutes, il engage une culture du modèle observé qui
altère, magnifie ou détourne, en tous cas « porte au relief » (au sens propre ou figuré) une transcription
qui se voudrait objective. C’est nécessairement une considération, de son image, de son modelé (et
pour ce qui est du cheval, par exemple, sa stature animale, sa corpulence, son échelle, etc.) qui déter-
mine l’option expressive de l’artiste. Dix fiches invitent le maître à se saisir du volume, avec le bas-relief,
avec la ronde-bosse où l’élève devra valoriser, par acquis, son observation initiale.
Le monde visible est-il modelé par des mots ? Là où les formes s’insinuent, se distribuent, s’ordonnent,
le sens s’impose qui requiert des mots, ceux-là même qui invitent la pensée au devant du faire. Il faut
désigner les faits, les actes, les procédures. Les dix propositions qui concernent les images offrent
l’opportunité d’une appropriation lexicale riche et dynamique (verbes d’action). S’ouvrant au repérage
des codes, des conventions de lecture, elles investissent le terrain de la manipulation qui prioritairement
pointe, sur la plasticité, la question du sens, de l’expression, de l’artistique.
Le chapitre sur la perception de l’environnement ouvre un champ d’apprentissage majeur en cela qu’il
traite des perceptions en tant que matériau brut (la question du point de vue, par exemple) et de ces
Préface 9
mêmes perceptions en fonction des acquis cognitifs (la valeur des représentations) « …pour essayer,
comme un père, de lui expliquer les arbres, le jeu des rayons du soleil sur les feuilles, la neige qui fond, et
la raison pour laquelle, dans notre rue, plus les maisons sont loin, plus elles paraissent petites. » (chap. 21).
Enfin, la partie connaissance des œuvres éclaire la nécessité d’une rencontre authentique (que rien
ne saurait remplacer), qui véhicule autant de questionnements sur la plasticité, ouvrant mille débats ou
controverses (« le style est un rejeton de l’erreur », chap. 12), qu’elle interroge sur des aspects purement
iconographiques ou sémantiques incontournables. Une démarche qui consiste alors à poser des ques-
tions au monde !
Expression d’une conception d’ordre qui refuse la mise à distance des utilités sociales immédiates
pour donner à l’abstraction comme à la pratique un statut d’équivalence, ces 50 activités en arts visuels
autorisent de multiples entrées et s’installent sur un socle de principes (plaisir de faire et de créer, déve-
loppement d’attitudes, construction de l’expérience, promotion du regard transversal, et constitution
d’une culture des œuvres) qui fonde précocement, sur ce registre culturel et dans ses aspects méthodo-
logiques, l’enseignement spécialisé des arts plastiques au collège.
Jean-Yves Fuvel
Inspecteur d’académie
Inspecteur pédagogique régional
Arts plastiques
1. Orhan Pamuk , écrivain turc, est né en 1952 à Istanbul. Il a fait des études d’architecture et de journalisme. Il a reçu de
très nombreux prix littéraires et obtenu en 2006 le prix Nobel de Littérature. Benim Adım Kırmızı (Mon nom est Rouge),
paru en 1998, est un roman polyphonique en 59 chapitres.
10 Préface
Introduction
L’enseignement artistique au cycle 3 a élargi son champ de références et pris en compte les évo-
lutions culturelles de notre temps. Il continue à faire pratiquer les opérations traditionnelles comme
le dessin, la peinture, le collage, l’assemblage et a le souci de les enrichir par de nouvelles activités
qui intègrent désormais la photographie, la vidéo, les arts numériques, le design, les arts décoratifs,
l’architecture et le patrimoine. Le passage des arts plastiques aux arts visuels répond à la nécessité
de doter les élèves de moyens très diversifiés pour produire et s’exprimer aujourd’hui et poser un
regard plus averti sur la création contemporaine.
Au cycle des approfondissements, l’élève construit des connaissances de manière réfléchie tout
en s’appuyant sur l’expérience concrète. Les activités artistiques lui permettent de vivre des situa-
tions d’expérimentation puis de réflexion, de mise en relation qui vont nourrir son inventivité, révéler
son intelligence sensible et lui faire acquérir des savoir-faire personnels.
La confrontation de son expérience avec celle des autres élèves développe une attitude d’écoute,
de compréhension, de respect de l’expression d’autrui. La mise en écho avec les œuvres des ar-
tistes favorise l’acceptation de démarches et de cultures différentes. Les arts visuels participent
alors à la formation du futur citoyen. En donnant des clefs d’accès aux œuvres du patrimoine artis-
tique, ils éduquent le regard de l’élève et l’amènent petit à petit à goûter et apprécier la pluralité des
formes d’expression.
Le programme d’enseignement
Ces directions ne sont détachées dans les textes officiels que par la nécessité de les formuler.
Dans leur conduite, l’expression orale joue un rôle essentiel. Les activités proposées découlent d’un
projet global qui leur donne du sens et relie de façon naturelle et logique les différents volets du
programme de la discipline. Le plus souvent, dans ce projet, interviennent d’autres champs disci-
plinaires. Par exemple, la classe travaille à partir d’un objet familier. Elle le dessine, le photographie,
joue avec son image avec l’outil informatique. Mais elle peut également le collectionner, le mettre
en scène ou le transformer, créer un volume ou encore combiner plusieurs techniques. Elle regarde
comment les artistes ont traité cet objet. Parallèlement, elle peut s’intéresser à son histoire, à son
évolution, à son procédé de fabrication…
Introduction 11
Ainsi, les arts visuels tissent des liens étroits avec d’autres domaines disciplinaires et permettent
de travailler les compétences attendues pour le deuxième palier du socle commun : la maîtrise de la
langue, la culture humaniste, les compétences sociales et civiques, l’autonomie et l’initiative.
À partir d’un sujet à l’étude, l’enseignant(e) conçoit un dispositif général d’apprentissage. Pour
les arts visuels, il (elle) prévoit une suite de situations, plusieurs étapes étant nécessaires pour
mener à bien un projet, qu’il soit modeste ou plus ambitieux. Pour favoriser la prise de responsabi-
lité et l’autonomie, il (elle) varie les modalités de travail, individuel ou en petit groupe pour un temps
d’expérimentation, collectif pour un temps d’échanges autour des essais réalisés par les élèves, à
nouveau individuel ou en petit groupe pour un temps d’expression plus maîtrisée.
La phase de sollicitation
C’est un déclencheur qui a pour but de stimuler l’intérêt des enfants. L’enseignant(e) le choisit
en fonction de l’âge des élèves, de leurs centres d’intérêt, du thème à l’étude, profitant des oppor-
tunités de la vie de la classe.
Tous ces déclencheurs, qu’ils soient verbaux, manuels ou culturels n’ont d’autres buts que de
provoquer chez l’élève la curiosité et l’envie d’agir.
La phase de réalisation
12 Introduction
La phase de synthèse
C’est un moment indispensable où chacun profite des recherches et des apports de tous.
L’enseignant(e) donne à voir à la classe l’ensemble des réalisations. Il (elle) les affiche ou les réunit sur
une grande table pour un moment d’observation et de synthèse. Il (elle) fait constater les effets produits,
réussis ou non, la pertinence de la réponse à la question posée. Il (elle) fait expliciter la démarche suivie
par l’élève, ses choix quant aux matériaux, aux techniques adoptés.
Il (elle) permet à chacun de s’exprimer, d’être écouté, encourage les rapprochements ou les oppo-
sitions entre les productions, veille à ancrer le vocabulaire spécifique aux arts visuels en apportant des
précisions lexicales sur les outils, les supports, les gestes, les opérations plastiques utilisées.
Il (elle) prévoit de montrer à la classe comment un ou plusieurs artistes ont traité la problématique et
fait dégager les points communs et les différences entre les pratiques des élèves et celles des artistes.
La phase de réinvestissement
C’est une séance où les élèves réinvestissent les observations, les constats et les découvertes de la
synthèse précédente. Ils prennent des initiatives, conçoivent un projet de travail personnel, retravaillent
leur sujet, changent d’outils, de support, de technique pour parvenir à une expression plus réfléchie et
plus aboutie.
La phase d’évaluation
La classe regarde l’ensemble des productions, les essais et les réalisations finales. Chacun prend
ainsi de la distance, du recul par rapport à son propre travail. L’enseignant(e) mesure les acquis et les
apprentissages réalisés, les progrès des élèves. Il(elle) ne laisse pas croire que tout se vaut, apprécie
l’originalité, la qualité esthétique ou techniques de certains travaux, félicite certains enfants pour leur
degré d’investissement personnel, les efforts effectués pour mener à bien leur projet.
Avant d’exposer les productions des élèves, il est indispensable de se questionner sur les objectifs
de l’affichage et les critères de sélection. On peut varier les modalités d’un accrochage qui de toute
façon doit tourner et être remplacé régulièrement :
– tout présenter pour montrer la diversité des propositions, créer un mur d’images ;
– sélectionner une partie des travaux en définissant des critères que l’on diversifiera pour que
chaque enfant voie un jour son travail reconnu et valorisé. Par exemple, choisir les réalisations les
plus originales, les plus colorées, celles qui ont répondu à la consigne, celles qui ont demandé
beaucoup d’efforts…
Les élèves en petits groupes sont impliqués dans la mise en valeur des productions choisies et
proposent des stratégies simples ou plus complexes : fonds en couleur, cadres en papier ou tracés au
feutre, organisation des panneaux, mise en forme des légendes…
Les travaux non affichés et ceux exposés un temps puis décrochés sont rangés et conservés dans les
cartons à dessin personnels des élèves. Ils constituent la mémoire des activités engagées au cours de
l’année et peuvent s’enrichir de dessins personnels, d’images, de textes collectés. On peut les consulter
pour retrouver et rappeler un procédé, une organisation ou une palette de couleurs particulières, une
référence à une œuvre d’art… ou pour le plaisir de feuilleter le journal de bord des arts visuels.
Introduction 13
L’esprit de l’ouvrage
Ce livre présente cinquante activités vécues en classe lors de séances brèves ou de séquences
plus complexes, toutes suivant la démarche préconisée par les textes officiels. Regroupées par cha-
pitre, elles n’ont pas la prétention d’explorer le champ infini des possibilités de réalisation. En arts
plastiques, il suffit de varier un paramètre pour que l’aventure exploratoire recommence.
Précisant à chaque fois le niveau de classe le plus pertinent, les objectifs spécifiques aux arts
visuels, l’organisation pédagogique envisagée, le matériel et le temps nécessaires, chaque fiche
décrit le déroulement possible d’une séquence. Elle ne se veut en aucun cas un modèle à suivre,
mais une trame que chaque enseignant(e) s’appropriera, adaptera, modifiera à sa guise !
Les illustrations qui montrent des réalisations d’élèves ne sont là que comme un témoignage
d’une production réussie, intéressante plastiquement, mais ne sont pas à considérer non plus
comme des modèles. À chaque élève son expression personnelle…
En conclusion
Nous espérons que ce 50 activités sera une aide efficace pour les enseignant(e)s dans leur pra-
tique pédagogique. À chacun(e), débutant(e) ou plus expérimenté(e) de s’approprier l’ouvrage pour
conduire son itinéraire personnel d’exploitation.
14 Introduction
Trouver la bonne fiche par domaine d’activités
2 Gribouillages 24
4 Pochoirs 32
8 Damiers 50
9 Enrichir un dessin 54
10 Pointillisme 57
11 Dessins bizarres 62
13 Le décor du spectacle 70
14 Tableaux en relief 75
15 Patrons 79
16 Architectures en carton 82
19 Vélo-sculpture 96
30 Autoportraits 140
33 Le cinéma 152
IV - La perception de l’environnement
34 Paysages 161
36 Mosaïques 169
37 Maquettes 173
40 Le patrimoine 183
42 La Préhistoire 193
V - La connaissance des œuvres
43 L’Antiquité 197
44 Le vitrail 200
47 L’impressionnisme 211
CM2
– Mentaliser le forme.
– Dessiner en découpant.
– Organiser des formes.
– Jouer avec la couleur.
Séance 1
Déroulement Découper directement
• Demander aux élèves de choisir un objet de la réalité (un arbre, un animal, un
personnage, une automobile ou un avion…) et de rechercher une ou plusieurs de ses
représentations : une photographie, un dessin dans une publicité, un livre ou une bande
dessinée.
• Après avoir bien regardé les illustrations, chaque élève découpe directement son sujet
sans passer par le dessin dans du papier machine en couleur. Autoriser plusieurs tenta-
tives.
• Donner à voir les essais et les commenter en les comparant avec les images de la
réalité :
- les silhouettes sont reconnaissables, les formes ont subi des modifications, des étire-
ments, des raccourcissements, des déformations ;
- les formes ne sont plus fidèles au sujet, certaines évoquent autre chose (l’oiseau fait
penser à un avion, l’arbre à une algue…), d’autres restent abstraites.
• Mettre en valeur toutes les trouvailles fortuites, montrer qu’on peut tirer parti du hasard.
• Penser à faire observer les chutes de papier, elles sont souvent un réservoir de formes
inattendues !
Séance 2
Organiser les formes
• Expliquer aux élèves qu’ils doivent s’organiser en groupes de deux ou trois pour réunir
leurs formes et raconter une histoire vraisemblable ou fantaisiste.
• Distribuer de grandes feuilles de papier et laisser les groupes mettre en relation leurs
formes sur le fond. Par exemple, la silhouette du chat va venir dialoguer avec l’oiseau
perché sur l’arbre, deux chiens vont voyager dans l’espace sur l’avion.
• Coller les formes lorsque leur agencement est satisfaisant.
• Ajouter d’autres éléments en réutilisant les chutes de papier que l’on a conservées et
examinées après le découpage de la séance 1.
Déroulement
Séance 3
Illustrer un thème
• Montrer à la classe les gouaches découpées d’Henri Matisse, en particulier les œuvres
de 1946 intitulées Océanie, le ciel et Océanie, la mer ou encore Polynésie, le ciel, et
Polynésie, la mer.
• Découvrir et identifier le répertoire des formes utilisé par l’artiste : oiseaux, poissons,
végétaux qui semblent en mouvement sur le fond.
• Expliquer la démarche de l’artiste qui dessine avec les ciseaux des signes qui évoquent
l’envol, le mouvement, la liberté et le rapport harmonieux des couleurs.
• Compléter la présentation de ces toiles inspirées par le voyage par celle d’une œuvre
riche en couleurs, La Tristesse du roi de 1952.
• Ce tableau met en scène trois personnages, un roi triste qui joue de la guitare, un
musicien qui l’accompagne de son tambourin, une danseuse. Les notes de musique
s’envolent en pétales et rythment la composition. Matisse a écrit que La Tristesse du roi
était un autoportrait, celle d’un homme vieillissant et souffrant mais toujours inspiré par
la danse, la musique, la couleur. Préciser le titre et laisser les élèves inventer une histoire
qui ne peut être que poétique.
• Nul doute que la rencontre de la classe avec l’œuvre de Matisse va servir de relance
de l’activité.
• Inciter les élèves à bâtir un projet individuel ou collectif de création, à prévoir le matériel
et l’organisation nécessaires.
• Laisser chaque élève ou chaque petit groupe déterminer le thème qu’il a envie de
Déroulement traiter comme la mer, le ciel, un pays, une saison, la danse, la musique ou encore la joie,
la tristesse… et proposer les formes et les couleurs pour l’exprimer.
• Suggérer que l’on fabrique comme Matisse sa propre palette colorée en peignant des
feuilles blanches à la gouache.
- Réunir tous les travaux dans une grande composition collective en les agençant d’abord
au sol.
- Photographier les propositions des élèves pour choisir la réalisation finale ou procéder
de façon plus immédiate par déplacement des morceaux jusqu’à un consensus.
- Se servir de la maquette pour la reporter sur un mur de l’école en la mettant à l’échelle.
Prolongement - Pour effectuer cette mise en place qui semble toujours très difficile, se servir de craies
à tableau pour transposer le dessin sur le mur et pouvoir rectifier sans problème. On
peut également projeter la diapositive de la maquette avec le projecteur de l’école s’il
fonctionne encore ou la photographie numérique avec un vidéoprojecteur pour repasser
les traits du dessin.
- Organiser la classe pour effectuer la mise en couleurs en petits groupes.
Présenter sa composition.
Raconter les relations que l’on a établies entre les formes et expliquer comment on a fait.
Évaluation Commenter sa production.
Expliquer le choix des couleurs en relation avec le thème à exprimer.
Prendre conscience de la force expressive de la couleur.
Dans les dernières années de sa vie, Matisse abandonne les crayons et, armé d’une
grande paire de ciseaux, taille directement les formes dans le papier coloré. Cette
technique apparemment simple, rapide et spontanée est l’aboutissement d’une vie
de recherches, d’un long travail d’épuration pour faire naître des signes plastiques au
langage universel. Matisse transpose ses maquettes en papier sur des supports très
différents comme des pages de livre, des toiles, des panneaux muraux, des vitraux,
des tentures. Il meurt en 1954, encore au travail à l’âge de 85 ans et laisse une œuvre
immense, fondatrice de l’art contemporain.
Où trouver les gouaches découpées de Matisse ?
Documentation - dans le n°108 de la revue Dada, Matisse, tout en découpage, Mango, 2005
- un poster grand format et une diapositive de La Tristesse du roi sont inclus dans la
mallette « Lecture d’œuvres picturales » des Éditions Jocatop ;
- de belles reproductions couleurs et des photographies montrant l’artiste au travail
illustrent l’excellent ouvrage de Martine Viet, Agir en artiste avec Matisse, CNDP,
« Agir en artiste », 2000.
- sur le site du Centre Pompidou, www.centrepompidou.fr, cliquer sur l’option
« La collection du musée en ligne ».
Consulter également sur la page d’accueil l’onglet « Ressources » en ligne puis
« Dossiers pédagogiques » pour accéder à celui consacré à Matisse.
Annexes
50
favorise les liens entre le domaine de l’histoire et celui des arts visuels.
activités
50 activités
L’auteure
Elisabeth Doumenc, professeur des écoles, maître formateur, conseillère pédagogique Arts visuels, dans
activités
50
le département de l’Ariège.
en arts
visuels au Cycle 3
Prix 23 €
Nom Prénom
No Rue
Pays Email
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Niveau d’enseignement :
oui/non
oui/non
oui/non
oui/non
oui/non
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Date
Signature
aux cycles 2 et 3
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CRDP
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1
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Au sommaire
« Mise en scène d’un conte », « La parade des vaches », « Collages fous », Cycle 2
« Portraits royaux »… Voici quelques exemples de fiches à retrouver dans les
deux ouvrages 50 activités en arts visuels au cycle 2 et au cycle 3. Fiches d’activités
Ces ouvrages proposent un programme d’enseignement réparti en deux I. Le dessin
grands volets : celui des pratiques artistiques et celui de l’Histoire des arts. II. Les compositions plastiques
L’ambition de l’auteure y est d’aider les professeurs, débutants ou plus expé- III. Les images
rimentés, à bâtir et à conduire des séquences offrant aux élèves des situations
où s’associent les désirs de voir, faire, réfléchir et dire. IV. L’approche et la connaissance des œuvres
Chaque activité, testée en classe, est illustrée des réalisations des élèves.
Elle présente de façon très concrète toutes les étapes de son déroulement, de Cycle 3
la sollicitation à l’évaluation, pour amener chaque enfant à une expression
personnelle réfléchie. Elle donne également des références artistiques pour Fiches d’activités
construire une première culture commune à l’ensemble de la classe. I. Le dessin comme composante plastique
De plus, chaque activité suggère des pistes de travail pluridisciplinaires et II. Caractéristiques d’un volume et organisation
favorise les liens entre les domaines du français (langage oral, vocabulaire, spatiale
lecture, écriture), de l’histoire et des arts visuels. III. Les différentes catégories d’images et leur
fabrication
IV. La perception de l’environnement et sa repré-
sentation
V. L’approche et la connaissance des œuvres
Du même auteur
une org
50 activités avec le regard anisati
on e
rc
et le geste à la maternelle fiche ressou
Quoi de plus motivant fiche annexes
pour un « petit » que de
se découvrir créateur, pro-
ducteur de quelque chose
en dehors de soi ? Ces cin-
quante fiches déroulent
le contenu de séquences
concrètes et expérimentées. Elles couvrent les
quatre domaines des arts visuels : dessin, arts
visuels, image, collection.
Ouvrage – 2011 – 256 p.
Réf. : 31009A72 – 23 €
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