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TP Tenu en Service Fini

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Compte rendu

Tenue En Service Des


Matériaux

GEM3 S1 (MTCN)
G1
BACCOUR Issam
BESBES Dalel
BACCOUR Walid

2014/2015

Labo. Tenue en service des matériaux 0


TP N°1

Effet d’entaille sur les essais de traction

I. Introduction:
Parmi tous les essais mécaniques, l'essai de traction est certainement l'essai le plus utilisé. Il
sert à déterminer les principales caractéristiques mécaniques telles que le module d'élasticité, le
coefficient de Poisson, la limite d'élasticité, la résistance à la rupture, l'allongement après
rupture. Son exécution est facile et les résultats obtenus servent à dimensionner toutes sortes
des pièces allant d'un pignon microscopique jusqu'à la structure métallique d'une grande halle.

Cet essai a comme objectifs :


 de faire connaître le fonctionnement d'une machine de traction;
 de mesurer des courbes de traction;
 d'interpréter les résultats obtenus: déterminer la limite élastique, etc.

II. Dispositif

Mors mobile

Mors fixe

Fig1 : Machine de traction

Labo. Tenue en service des matériaux 1


Une machine de traction est constituée d'un bâti portant une traverse mobile. L'éprouvette de
traction, vissée ou enserrée entre des mors, selon sa géométrie, est amarrée à sa partie inférieure
à la base de la machine et à sa partie supérieure à la traverse mobile.

III. Résultats et interprétations:


 Triangulaire

Fig 2: Courbe de traction pour l’éprouvette triangulaire

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 Rectangulaire :

Fig 3: Courbe de traction pour l’éprouvette rectangulaire

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 Circulaire:

Fig 4: Courbe de traction pour l’éprouvette circulaire

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IV. Interprétations :
Au cours de l'essai, on mesure l'écartement des bords de l'entaille en fonction de la force
appliquée.
Les courbes obtenues F = f(∆l) représentent des courbes d’un essai de traction. Chacune
présente trois zones : zone élastique, zone plastique et zone de rupture.
- Pour l’éprouvette contenant l’entaille triangulaire la limite élastique Re corresponde à
F=10.32 kN, Rm corresponde à F =12,02 kN et enfin la rupture se traduit à F = 4.38 kN.
- Pour l’éprouvette contenant l’entaille rectangulaire la limite élastique Re corresponde à
F=10.06kN, Rm corresponde à F =12,2 kN et enfin la rupture se traduit à F = 5.12 kN.
- Pour l’éprouvette contenant l’entaille circulaire la limite élastique Re corresponde à
F = 9.99 kN, Rm corresponde à F =13,19 kN et enfin la rupture se traduit à F = 8.64 kN.
En guise de conclusion et suivant les résultats triangulaires résiste mieux au chargement
appliqué. Ensuite on trouve l’éprouvette à entaille rectangulaire et puis l’éprouvette à entaille
circulaire.

V. Résultats par simulations:


 Triangulaire
Contrainte de Von Mises

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 Rectangulaire
Contrainte de Von Mises

 Circulaire
Contrainte de Von Mises

Interprétations :
Après simulation, on remarque que la répartition de la contrainte de Von Mises est non
uniforme. Il y a une concentration de contrainte au niveau de chaque entaille des éprouvettes.
Pour l’éprouvette à entaille triangulaire la contrainte maxi σmax = 52,91MPa, pour
l’éprouvette à entaille rectangulaire la contrainte maxi σmax = 63,35MPa et enfin pour
l’éprouvette à entaille circulaire la contrainte maxi σmax = 50,55 MPa.
On dit ici que l’éprouvette à entaille rectangulaire est la plus sollicitée par rapport aux autres.

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σnom = F/S avec S =e*(l-2*r)=2*(30-2*5)= 2*20 = 40 mm²
σnom= 1000/40 = 25 MPa
Kt= σmax/ σnom avec Kt est le coefficient de concentration de contrainte
Triangulaire : σmax = 52,91MPa ; Kt,triang= 52,91/25 = 2,11
Rectangulaire : σmax = 63,35 MPa ; Kt,rectang= 63,35/25 = 2,53
Circulaire : σmax = 50,55 MPa ; Kt,circu= 50,55/25 = 2,02

Kt,circu< Kt,triang <Kt,rectang

On remarque que l’éprouvette à entaille rectangulaire à la valeur le plus importante de Kt


donc on peut citer qu'il attient la plasticité avant les autres types d'éprouvettes.

VI. Conclusion :
On remarque les résultats expérimental trouver en essai de traction ne sont pas les mêmes
résultats obtenu après simulation. Cette contradiction due aux différentes causes:
 intérieure de l'éprouvette (la présence de fissures et du point de faiblesse au niveau
de l’entaille de chaque éprouvette lors de la propagation de ces derniers)
 extérieure de l'éprouvette (la différence de température...)
 liées à la préparation des éprouvettes ou pièces.
L'effet de la forme de l'éprouvette sur l'énergie de rupture est très prononcé.

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TP N°2

Essais Cycliques En Torsion Des


Thermoplastiques

I. But :
Retenir les résultats d’un essai de fatigue à travers des différentes procédures de chargements
cycliques à amplitude constantes pour une sollicitation de torsion sur une éprouvette en
thermoplastique.

II. Dispositif :

Fig1 : Machine de torsion EM400 DELTALAB

Fig2 : L’éprouvette entre deux mandrins

Labo. Tenue en service des matériaux 8


III. Mode d’opératoire :
- Insérer l’éprouvette dans les mors de la machine d’essai de torsion EM400 DELTALAB.
- Immobiliser la poupée mobile, puis actionner le doigt d’indexage afin de protéger le couple
mètre.
- Mettre sous tension l’armoire électrique et effectuer une mise en service.
- Arrêter la rotation du moteur, retirer le doigt d’indexageet libérer la poupée.

IV. Résultats et interprétations:


 Mode statique
Programme sur logiciel EM506:
1-zero disp
2-zero lood
3-zero graph
4-zzero
5-deplay 1
6-run 5 15
7-end
La courbe 'couple=f(rad)'

Cette pique
montre la fin
de limite
élastique

Labo. Tenue en service des matériaux 9


Notre éprouvette thermoplastique est se mise a une torsion d’un angle de 15 rad a une vitesse
de 5rad/min jusqu'à la rupture .on constate que la limite élastique Re (un couple de 3.15Nm et
un angle de seuil 0.76 rad.

On peut constater que pour chacun des essais, on assiste d'abord à un durcissement sur les
premiers cycles puis à un adoucissement qui mène à une stabilisation. A 0,2% l'amplitude de
contrainte maximale est atteinte en un cycle. Le nombre de cycles nécessaires au durcissement
augmente avec l'amplitude de déformation imposée. L'état stabilisé représente environ 80 % de
la durée de vie. On assiste ensuite à la propagation d'une fissure, caractérisée par la chute rapide
de l'amplitude de contrainte.

 Purement alterné : Couple =f (rad)

Programme sur logiciel EM506:


1-zero disp
2-zero lood
3-zero graph
4-zzero
5-deplay 1
6-run 2 0.5
7-run -2 -0.5
8-loop 6 20
9-run 2 0
10-end

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La courbe 'couple=f(rad)'

L’éprouvette dans cet essai subie des cycles de répétitif de charge et de décharge qui varie
légèrement sur le chemin de retour élastique lorsqu’on varie l’angle entre -0.5 et 0.5, la courbe
reste oscillante. La courbe montre qu’un cycle d’hystérésis se produit.
Les boucles d'hystérésis couple-angle sur le cycle stabilisé sont représentées pour chaque
amplitude étudiée. Ce type d’effet est très important sur ce matériau, ce qui laisse présager un
fort écrouissage cinématique. A 0,5 % d'amplitude de couple totale imposée, le cycle est
presque fermé.
Cette courbe nous montre un adoucissement cyclique car le couple diminue.
On observe une stabilisation après un certain nombre de cycles, suite à une phase transitoire
d’adoucissement.

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V. Conclusion :

A travers cet essai de fatigue à sollicitation cyclique on a pu dégager l’intérêt des essais de
torsion sur une pièce lors de son fonctionnement dans des conditions bien déterminées.
Les essais mécaniques sont l'étape indispensable pour accéder aux grandeurs caractéristiques
des matériaux, et ce dans des conditions variables, par exemple de température ou de vitesse de
sollicitation.
Le comportement cyclique a été caractérisé durant plusieurs milliers de cycles, à travers le
suivi de grandeurs macroscopiques (échauffement ponctuel de la surface intérieure de
l’éprouvette, déformations maximales, minimales et moyennes, et module dynamique).

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TP N°3

Essai de fatigue en flexion des renforcés, sur


éprouvettes non encastrées, à température ambiante

I. But :
L’objectif de ce TP, est la réalisation d’un essai de fatigue en flexion sur des éprouvettes en
plastique renforcés sur éprouvettes non encastrées à température ambiante. La détermination de
la limite d’endurance à partir une courbe de Wöhler.
II. Dispositif :
.

Fig1 : L’essai de fatigue Fig2 : L’essai statique

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III. Mode opératoires :
- Réaliser des éprouvettes selon la norme NF-T51-1203.
- Déterminer la limite d’endurance du matériau pour 90% de la limite élastique par un essai
de flexion cyclique (sur 3 éprouvettes).
- Déterminer la résistance élastique à travers un essai statique de flexion (une éprouvette).
IV. Résultats :
 Essai statique en flexion simple :

F (daN)

f(mm)

On réalise l’essai de flexion statique pour déterminer :


Re : la limite d’élasticité d’après la courbe de flexion statique (F= ƒ (mm)).
D’après l’essai de flexion statique on obtient :
Le flèche maximal est de 6 mm avec une force de 18 daN .

Labo. Tenue en service des matériaux 14


 Essai de fatigue en flexion :

Fig3 : Machine de fatigue en flexion

On réalise l’essai sur trois éprouvettes de même dimension (L = 80mm ; b = 19mm ; h =


2mm) pour des flèches différentes, on choisit le critère de fin d’essai de 10%. On obtient les
résultats suivants :
 Pour une flèche de 3 mm :

Force=11.3daN
10% d’endommagement
Nombre de cycle : 2.104 cycles

Labo. Tenue en service des matériaux 15


 Pour une flèche de 2.5 mm :

Force=12.2daN
10%d’endommagement
Nombre de cycle : 4. 104cycles

 Pour une flèche de 2 mm :

Force= 11.2daN
10% d’endommagement
Nombre de cycle : 5.104cycles

Labo. Tenue en service des matériaux 16


V. Interprétations
Lors de l’essai on constate que le nombre des cycles augmente avec une diminution de la
valeur de flèche.
On peut trouver des dispersions à cause de :

 internes au matériau.

 dues ou liées à la préparation des éprouvettes (La répartition des fibres dans la matrice).

 extérieures à l’éprouvette.

VI. Conclusion :
Les essais de fatigue ont été effectués à une température ambiante et 25 Hz, d’après les
spécifications. La durée de vie en fatigue est le nombre de cycles correspondant à une
augmentation de la force appliquée par rapport à sa valeur initiale.
Lorsqu’on diminue la valeur de flèche et la force, on remarque une augmentation de nombre
de cycle.

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