Shémas de Droit Administratif
Shémas de Droit Administratif
Shémas de Droit Administratif
administrative
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PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
4
PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
4
PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
► Première
TITRE II - La régularité de l’action
question :administrative
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PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
► régularité
TITRE II - La de première
Réponse à cette l’actionquestion
administrative
:
4
PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
► Deuxième
TITRE II - La régularité de l’action
question administrative
:
4
PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
► régularité
TITRE II - La dedeuxième
Réponse à cette l’actionquestion
administrative
:
4
PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
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PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
►CHAPITRE
Le Titre IIII nous
- Lespermettra
actes administratifs
de répondre à une question majeure.
Section I - Les actes administratifs unilatéraux
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PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
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PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
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PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
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PREMIÈRE PARTIE - Lʼencadrement normatif de lʼactivité
administrative
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TITRE II - La régularité de l’action administrative
CHAPITRE I - Le principe de légalité
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CHAPITRE I - Le principe de légalité
Réponse :
En France, il existe deux ordres de juridictions, c'est-à-dire deux ensembles
hiérarchisés et autonomes de juridictions:
1. l'ordre juridictionnel administratif chapeauté par le Conseil d'État et
réunissant toutes les juridictions administratives : tribunaux administratifs,
cours administratives d'appel, etc.
2. et l'ordre juridictionnel judiciaire avec à sa tête la Cour de cassation.
On appelle dualité de juridictions l'existence de ces deux ordres de
juridictions.
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CHAPITRE I - Le principe de légalité
Réponse :
De même que l'administration « a deux droits » (droit administratif et droit
privé), de même l'administration « a deux juges » : le juge administratif et le
juge judiciaire.
En principe,
1. une activité administrative soumise au droit administratif relève du
contrôle du juge administratif,
2. et une activité administrative soumise au droit privé relève du contrôle du
juge judiciaire.
Ce principe comporte des exceptions.
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CHAPITRE I - Le principe de légalité
Réponse :
Un conflit de juridictions est une divergence de vues sur l'identité de
l'ordre juridictionnel compétent pour connaître d'un litige impliquant
l'administration.
Il appartient au Tribunal des conflits de trancher les conflits de juridictions.
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CHAPITRE I - Le principe de légalité
Réponse :
Il existe des cas où aucun juge ne peut juger l'administration.
Vous connaissez déjà les mesures d'ordre intérieur (circulaires interprétatives,
directives…) ; elles ne sont, en principe, susceptibles d'aucun recours
juridictionnel.
Sachez qu'il existe une autre catégorie d'actes qui sont eux aussi
insusceptibles de recours juridictionnel : les actes de gouvernement.
Ni le juge administratif, ni le juge judiciaire ne sont compétents pour en
contrôler la légalité.
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SECTION I - Les juges de l'action administrative
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B - Les juridictions administratives à compétence générale
Le Conseil
dʼEtat
8 cours
administratives
dʼappel CAA
CAA
42 tribunaux
administratifs
(TA)
TA
La procédure de principe
3
Pourvoi en
cassation
devant le
Conseil
dʼEtat
2
Appel
devant la
CAA
CAA
1
Recours
devant le
TA TA
Exception n°1
2
Appel
devant le
Conseil
dʼEtat
CAA
1
Recours
devant le
TA TA
Exception n°1
2
Appel
devant le
Conseil
dʼEtat
► Exemples:
1. élections municipales ou cantonales
CAA
1
Recours
devant le
TA TA
Exception n°2
2
Pourvoi en
cassation
devant le
Conseil
dʼEtat
CAA
1
Recours
devant le
TA TA
Exception n°2
2
Pourvoi en
cassation
devant le
Conseil
dʼEtat
► Exemples:
1. redevance audiovisuelle
CAA
1
Recours
devant le
TA TA
Exception n°3
Recours
direct
devant le
Conseil
dʼEtat
CAA
TA
Exception n°3
Recours
direct
devant le
Conseil
dʼEtat
► Exemples:
Recours pour excès de pouvoir contre
1. les décrets
2. les ordonnances avant leur ratification
3. les actes réglementaires des ministres
CAAcollégiaux compétents sur
4. les décisions des organismes
tout le territoire (jurys de concours nationaux, FFF, FFR..)
TA
SECTION I – I – A – Le partage des compétences avec les juridictions
judiciaires"
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SECTION I – I – A – Le partage des compétences avec les juridictions
judiciaires"
Tableau n°1
OUI
23 23NON
19
SECTION I – I – A – Le partage des compétences avec les juridictions
judiciaires"
Tableau n°2
OUI
23 23NON
20
SECTION I – I – A – Le partage des compétences avec les juridictions
judiciaires"
Tableau n°3
OUI
23 23NON
21
Emprise irrégulière
22
Voie de fait (Suite)
24
Voie de fait (Suite)
Ainsi donc l'illégalité constitutive dʼune voie de fait peut résulter aussi
bien dʼune décision que des conditions de son exécution.
Il y a deux hypothèses de voie de fait ; elles ont en commun lʼatteinte
gravée portée au droit de propriété ou à une liberté fondamentale.
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Voie de fait (Suite)
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Voie de fait (Suite et fin)
Pour résumer, il y a voie de fait lorsque lʼune ou lʼautre des deux situations
suivantes se présente :
1. lʼadministration procède à lʼexécution forcée irrégulière dʼune décision,
même légale, et porte une atteinte grave au droit de propriété ou à une liberté
fondamentale ;
2. lʼadministration prend une décision qui, dʼune part porte une atteinte
grave au droit de propriété ou à une liberté fondamentale, et dʼautre part est
manifestement insusceptible d'être rattachée à un pouvoir appartenant à
l'autorité administrative.
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SECTION I – I – A – Le partage des compétences avec les juridictions
judiciaires"
Tableau n°4
OUI
23 NON
23
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SECTION I – I – A – Le partage des compétences avec les juridictions
judiciaires"
Tableau n°5
OUI
23 1
23NON
29
SECTION I – I – A – 3 - Le règlement des conflits
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SECTION I – I – A – 3 - Le règlement des conflits
Les différents conflits de juridictions Tableau n°6
Le juge Le juge
Le préfet
Conflit de juridictions administratif judiciaire
?
? ?
Il pense qu’il a Il estime que le juge
Il n’est pas pas compétence
Le conflit positif judiciaire n’a pas
concerné par le
pour trancher le compétence pour
conflit positif
litige trancher le litige
Illustration :
Une juridiction judiciaire s'apprête à statuer sur un litige impliquant une
administration.
Selon celle-ci, la juridiction judiciaire nʼest pas compétente.
Informé par ladite administration, le préfet va s'efforcer de dessaisir le juge
judiciaire.
Il en appelle au Tribunal des conflits. On dit quʼil «élève le conflit».
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Le conflit positif (Suite et fin)
Procédure:
Le préfet adresse un déclinatoire de compétence au juge judiciaire ; par cet
acte juridique argumenté, il lui demande de se dessaisir du litige, de décliner
sa compétence.
Si le juge judiciaire refuse, le préfet prend un arrêté de conflit.
Le juge judiciaire doit alors immédiatement surseoir à statuer.
Le conflit est élevé, c'est-à-dire porté devant le Tribunal des conflits. Ce
dernier, dans un délai de trois mois, choisit entre deux attitudes :
1.Il peut annuler lʼarrêté de conflit du préfet sʼil estime quʼil est irrégulier ou
que la juridiction judiciaire était bien compétente.
2.Il peut, au contraire, confirmer lʼarrêté de conflit en jugeant que le préfet
avait raison et que le litige ne relève pas de la juridiction judiciaire.
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Le conflit négatif
Explication :
Il sʼagit dʼune double déclaration dʼincompétence.
Or le litige relève bien de l'un des deux ordres ; donc, lʼun des deux juges a
tort.
Solution: le requérant saisit le Tribunal des conflits de cette double
déclaration d'incompétence.
Le Tribunal des conflits annulera le jugement erroné et désignera ipso facto le
juge compétent.
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Le conflit de jugements
entraînant un déni de
justice
Solution :
Selon la loi du 20 avril 1932, dans ce cas, le Tribunal des conflits se voir
confier une mission particulière. Saisi par le requérant, il juge lui-même
l'affaire au fond.
Premier cas de ce genre: T.C. 8 mai 1933, Rosay
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
1.1 Il faut dire actes de gouvernement si lʼon veut désigner les actes
dont il est question ici, cʼest-à-dire des actes insusceptibles de tout
recours juridictionnel direct ou indirect.
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
2.1.1 Les actes que lʼon attribue au gouvernement ont en fait pour auteur
le Premier ministre. Le Gouvernement nʼest pas une autorité
administrative, il ne peut donc pas prendre de décisions administratives.
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
3.1 Oui.
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
4.1 Oui.
42
SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
5.1 Oui.
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
44
SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
50
SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
50
SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
Exemples:
• le décret de nomination du Premier ministre
• et le décret relatif à la composition du gouvernement : CE, 16 septembre
2005, M. X…,requête n°282171
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
1.2 Les actes s'inscrivant dans les rapports entre le pouvoir exécutif et le
pouvoir législatif
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
1.2 Les actes s'inscrivant dans les rapports entre le pouvoir exécutif et le
pouvoir législatif
Exemples:
• la décision ou le refus de déposer ou de retirer un projet de loi : C.E., 29
novembre 1968, Tallagrand
• le décret de promulgation d'une loi : C.E., 3 novembre 1933, Desreumraux
• la décision ou le refus de déférer une loi au Conseil constitutionnel,
• la décision de faire usage de l'article 16 : C.E., Ass., 2 mars 1962, Rubin
de Servens et autres
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SECTION I – I – B – Les litiges exclus du partage "
1 – Les actes de gouvernement "
Exemples:
• les actes se rattachant à la négociation, à la ratification, à lʼapprobation ou
à la dénonciation des traités internationaux : CE, Sect., 13 juillet 1979,
Coparex ;
• les conventions internationales elles-mêmes ;
• la décision de brouiller les émissions de Radio Andorre: TC, 2 février 1950,
Société Radio Andorre, req. n°01243 ;
• la décision des autorités françaises dʼautoriser les avions militaires
américains et britanniques qui accomplissent des missions en Irak à
emprunter lʼespace aérien français : CE, 10 décembre 2003, Comité
contre la guerre en Irak et autres, req. n°255904
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IV – Lʼexercice des attributions contentieuses des juridictions
administratives
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B – Les distinctions structurelles admises par la jurisprudence
1 - Le contentieux
de lʼexcès de 3 - Le contentieux
pouvoir de la répression
2 - Le contentieux
de pleine juridiction
Le recours pour Le recours en
excès de appréciation de
pouvoir légalité
Le contentieux
de la
Le recours en Le contentieux responsabilité,
déclaration contractuel etc.
dʼinexistence
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