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Memoire de Fin D'Etude: Theme

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N° d’ordre :

‫الجمهورية الجزائرية الدمقراطية الشعبية‬


N° de série :
République Algérienne Démocratique et Populaire
‫وزارة التعــليـم العالـي والـبحث الـعلـمي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
‫جامـعة الشهيد حمه لخضر الوادي‬
Université Echahid Hamma Lakhdar EL-OUED
‫كلية علوم الطبيعة والحياة‬
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
‫قسم البيولوجيا الخلوية والجزيئية‬
Département de Biologie Cellulaire et Moléculaire

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE


En vue de l’obtention du diplôme de Master Académique

Filière : Sciences Biologiques

Spécialité : Biochimie Appliquée

THEME

Contribution à l’étude phytochimique de la partie


aérienne de Salvia chudaei

Présenté par :
M. AMRIOUI Nacereddine & M. NOGHAG Lazhari

Devant le jury composé de :

Président : M. LAICHE A.T. M.C.B, Université Echahid Hamma Lakhdar D’El-Oued.


Examinatrice: Mme. RAMDANE F. M.C.B, Université Echahid Hamma Lakhdar D’El-Oued.
Promoteur : M. TLILI M.L. M.A.A, Université Echahid Hamma Lakhdar D’El-Oued.

- Année universitaire 2018/2019 -


‫سورة البقرة اآلية ‪32‬‬
Dédicace
Merci Allah (mon dieu) de m’avoir donné la
capacité d’écrie bout de rêve et de bonheur
de lever mes mains
Vers le ciel et de dire" ya kayoum ".

Je dédie ce modeste travail à celle qui m’a donné la vie,


le symbole de tendresse, qui s’est sacrifiée pour mon
bonheur et ma réussite, à ma mère NOUAR RAIDA.

A mon père AMRIOUI MOHAMED, qui a été mon


ombre durant toutes les années des études, et qui a
veillé tout au long de ma vie à m’encourager, à me
donner l’aide et à me protéger.

A M. TLILI Mohammed Laid, qu’il a fait preuve


d’une patience et a été un grand apport pour la
réalisation de ce travail ses conseils ses orientation ainsi
que son soutien moral et scientifique. Son
encadrement était de plus exemplaire.

Et aussi M. DEROUICHE Samir pour son suivi et ses


conseils. Aussi pour son soutien, son
attention, son qualités humaines.À tout le
membre de ma famille grande et petite. A
mes très chers amis : LAZHARI (binôme).
À tous mes proches, mes camarades de
promotion.

NACEREDDINE
Je Dédie ce modeste travail À
Pour le chef-d'œuvre merveilleux de Dieu qui est la lumière de
mes yeux dans ma vie et ta présence à mes côtés a toujours été
ma source de force pour affronter les différents obstacles. Ma
chère mère. RAMDANI NADJET

À la chose la plus précieuse que j'ai, Tu as toujours été à mes côtés pour
me soutenir et m'encourager. Mon Cher Père NOGHAG ALI

A leurs yeux, ma joie et leur joie dans ma vie, mes sœurs, Mes grand-
mères et mes tantes.

A M. TLILI Mohammed Laid, qu’il a été un grand apport pour la


réalisation de ce travail ses conseils ses orientation ainsi que son soutien
moral et scientifique. Son encadrement était de plus exemplaire.

À mes professeurs et enseignants qui ont suivi mes études et mes études
tout au long de ma carrière académique.

À mes collègues de l'université, et tous mes amis

À l'ami qui a supporté avec moi les difficultés de notre

NACEREDDIN

Travail À tous ceux-ci j’ai consacré ce mémoire

LAZHARI
Remerciements
Avant de commencer nous remercions avant tout Allah tout puissant, de
nous avoir donné le courage, la patience et la chance d’étudier et suivre de
chemin de la science.

Nous tenons en premier lieu à remercier notre encadreur M. TLILI


Mohammed Laid, pour nous avoir fait confiance, son disponibilité et pour
avoir nous orienter avec justesse tout au long de notre cheminement, son
patience, ses encouragements et ses conseils. Nous soulignons
particulièrement son sens de la pédagogie et son humanisme.

Nous exprimons nos vifs remerciements à M. LAICHE A. T, pour L’honneur


qu’il nous a fait en acceptant de présider le jury de ce mémoire.

Mes remerciements vont aussi à Mme. RAMDANE Farah, pour avoir


accepté d’examiner ce modeste travail.

Nous tenons également à remercier tous les enseignants de la faculté des


sciences de la nature et de la vie de Université Echahid Hamma Lakhdar -
EL OUED, spécialement les enseignants qui ont contribué à notre
formation en BIOCHIMIE. Nos remerciements vont également à tous les
membres des Laboratoires biochimiques.

Très grande merci à Bessei A., Boughezala M.A., Melle. Kadri Mounira et
tous les étudiants de notre section BIOCHIMIE Appliqué.
Résumé
L’objectif visé par notre étude, consiste en l’étude phytochimique de la partie
aérienne de Salvia chudaei (Lamiaceae) de la région de Tamanrasset. Ainsi que sur
l’évaluation de l’activité antioxydante, antimicrobien et l’activité anti-hémolytique des
globules rouges.

Cette plante subis à une extraction par macération (éthanol) pour obtenir l’extrait
éthanolique. Le rendement d'extraction de Salvia chudaei est d'environ 29,64%.
Concernant le dosage quantitatif des polyphénols, on remarque que la quantité chez
la plante de Salvia chudaei 87.16 Mg EAG/g d’extrait. Par ailleurs, le dosage des
flavonoïdes par la méthode d’AlCl3 a révélé une tenure 15,39 Mg EQ /g d’extrait. Et la
teneur des tanins condensé donne une valeur 16,17 Mg EC /g d’extrait.
Les résultats de l'activité antioxydante en utilisant le test DPPH montre que l’extrait
possède un pouvoir antioxydant important, présentant la valeur d’IC50 1,28 mg/ml. En
parallèle, les résultats de l’activité anti-hémolytique des composés phénoliques de la plante
étudiée contre H2O2 révèlent que cet extrait exerce un pouvoir anti-hémolytique moyen par
apport l’effet de l’acide ascorbique.

Les résultats de l'activité antimicrobienne indiquent que l’extrait possède une activité
antimicrobienne remarquable sur les souches ciblés (E. coli, P. aeruginosa, Salmonella
typhi, Staphylococcus aureus, Listeria innocua et Fusarium culmorum), avec la souche
fongique est la plus sensible avec une zone de d’inhibition de 13 ± 0,66 mm, par contre la
souche bactérienne Staphylococcus aureus est la plus résistants de l’ordre de 8,66 ± 0,44
mm de zone d’inhibition.

Mots-clés : Salvia chudaei, extrait éthanolique, polyphénols, antioxydant, antimicrobienne,


anti-hémolytique
Liste des figures
N° Titre des figures Page
01 Salvia chudaei Battandier & Trabut 8

02 Feuilles de Salvia chudaei 9

03 Fleurs de Salvia chudaei 9

04 Répartition de Salvia chudaei dans les montagnes sahariennes 9

05 Structure du noyau phénol 11

06 Acide benzoïque 13

07 Acide cinnamique 14

08 Structure de base des flavonoïdes 15

09 Structure des tanins hydrolysables 18

10 Structure générale de tanins condensés 18

11 Structures chimiques de lignine 19

12 Structure d’une molécule de coumarine 19

13 Structure chimique de stilbène 20

14 Extracteur de Soxhlet 21

15 Effets biologiques des polyphénols 27


16 Protocole d’extraction des composés phénoliques 34

17 Structure du radical DPPH et DPPH réduit 36

18 Protocole d’évaluation de l'activité antimicrobienne d'un extrait végétal 40

19 Courbe d’étalonnage de l’acide gallique pour le dosage des phénols 43


totaux
20 Courbe d'étalonnage de la quercétine pour le dosage des flavonoïdes 44
totaux.
21 Courbe d’étalonnage de la catéchine pour le dosage des tannins 45
condensé

22 Courbe d’étalonnage d’acide gallique pour le test DPPH 45


23 Courbe d’étalonnage d’acide ascorbique pour le test DPPH 46

24 Pourcentage d’inhibions de l’extrait éthanolique de Salvia chudaei 46


contre le radical libre DPPH.

25 Histogramme des résultats de concentrations inhibitrices 50 % de 47


DPPH

26 Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur la Salmonella typhi 48

27 Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur Pseudomonas aeruginosa 48

28 Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur Escherichia coli 49

29 Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur Staphylococcus aureus 49

30 Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur Listeria innocua 50

31 Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur la souche Fusarium culmorum 51

32 comparaison le pouvoir antimicrobienne de l’extrait éthanolique sur les 52


souches testé a la dose 5 mg/ml

33 Pourcentage anti-hémolytique d’acide ascorbique 53

34 Pourcentage anti-hémolytique d’extrait éthanolique 53

35 Pouvoir anti-hémolytique de l’extrait éthanolique de concentration 1 54


mg /ml
Liste des photos
N° Titre des photos Page
01 Poudre de la plante Salvia chudaei Batt. & Trab 28

02 Milieux des cultures (gélose Mueller Hinton, Saboroud et gélose 32


nutritive).
03 Antibiotiques IPM10 et CIP5. 32

04 Stérilisation les disques à L'autoclave 38


Liste des tableaux
N° Titre des tableaux Page
I Quelques espèces d’intérêt pharmacologique de la famille des 5
Lamiaceae

II Activités biologiques des composés phénoliques de quelques 7


plantes de genre

III Classification des composés phénoliques 12

IV Différents classes des flavonoïdes 15

V Souches microbiennes ciblées 29


LISTE DES ABREVIATIONS

 Abs : absorbance.
 AlCl3 : Trichlorure d'aluminium.
 ATCC: American type culture collection.
 C° : Degré Celsius.
 CLIP : Collection Institute Pasteur.
 Da : Dalton.
 DMSO: Diméthyle sulfoxyde.
 DO : Densité Optique.
 DPPH: 2,2-diphényl-1-picryl hydrazyl.
 EC50 (IC50) : concentration inhibitrice à 50 %.
 FeCl3 :Trichlorure de fer.
 FVT: Flavonoïdes totaux.
 H2O2: Peroxyde d'hydrogène.
 m/v: masse/volume.
 Méch : Masse sèche de l’échantillon végétal en g.
 Mext : Masse de l’extrait après évaporation du solvant en g.
 Mg EAG/ g E : Milligramme d’équivalent d’acide gallique par gramme d’extrait.
 Mg EC/ g E : Milligramme d’équivalent catéchine par gramme d’extrait.
 Mg EQ/ g E : Milligramme d’équivalent de quercétine par gramme d’extrait.
 mg/ml: milligramme/ millilitre.
 mm: millimètre.
 nm : nanomètre.
 OMS : Organisation Mondiale de la Santé.
 P/V : Pois /Volume.
 PPT: Polyphénols totaux.
 ROS: Espèces réactives oxygénées.
 TC: Tanins Condensé.
 tr/min : Tour par minute.
 UV: Ultraviolet.
 V/V: Volume/Volume.
 μl: microlitre.
SOMMAIRE

Dédicaces

Remerciement

Résumé et mots-clés

Liste des figures

Liste des photos

Liste des tableaux

Introduction

Première Partie Synthèse Bibliographique


Chapitre 1 Généralités sur l’espèce Salvia chudaei

1.1. Famille des Lamiaceae ........................................................................................................ 3


1.1.1. Chimie des Lamiaceae .................................................................................................. 3
1.1.2. Intérêt nutritionnel et pharmacologique ........................................................................ 3
1.1.3. Toxicité ......................................................................................................................... 4
1.2. Genre Salvia ........................................................................................................................ 5
1.2.1. Présentation ................................................................................................................... 5
1.2.2. Propriétés pharmacologiques des Salvia ....................................................................... 6
1.3. Espèce Salvia chudaei Battandier&Trabut .......................................................................... 8
1.3.1. Position systématique ................................................................................................... 8
1.3.2. Répartition géographique .............................................................................................. 9
1.3.3. Utilisation traditionnelle ............................................................................................. 10
1.3.4. Travaux antérieurs sur la plante .................................................................................. 10
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

2.1. Les polyphénols ................................................................................................................. 11


2.1.1. Classification des composés phénoliques ................................................................... 12
2.1.2. Biosynthèse des composés phénoliques ..................................................................... 13
2.2. Polyphénols monomériques (Les phénols simples) .......................................................... 13
2.2.1. Acides phénoliques ..................................................................................................... 13
2.2.2. Flavonoïdes ................................................................................................................. 14
2.2.2.1. Structure chimique et classification ..................................................................... 14
2.2.2.2. Classification des flavonoïdes .............................................................................. 15

2.2.2.3. Quelques propriétés des flavonoïdes .................................................................... 16

2.2.2.4. Activités biologiques des flavonoïdes .................................................................. 16

2.3. Polyphénols sous forme de polymères .............................................................................. 17


2.3.1. Tanins.......................................................................................................................... 17
2.3.2. Lignines ...................................................................................................................... 18
2.3.3. Coumarines ................................................................................................................. 19
2.3.4. Stilbènes ...................................................................................................................... 20
2.4. Méthodes d’extractions des composés bioactifs à partir des plantes ................................ 20
2.4.1. Les méthodes classiques ............................................................................................. 20
2.4.2. Les méthodes alternatives ........................................................................................... 22
2.5. Propriétés biologiques des polyphénols ............................................................................ 23
2.6. Rôle des polyphénols dans les plantes............................................................................... 26
Deuxième partie Etude expérimentale

Chapitre 1 Matériels et Méthodes

1.1. Matériels ............................................................................................................................ 28


1.1.1. Matériels biologique ................................................................................................... 28
1.1.1.1. Matériel végétal .................................................................................................... 28

1.1.1.2. Microorganismes ciblées ...................................................................................... 28

1.1.2. Matériels de laboratoire .............................................................................................. 31


1.1.3. Réactifs chimiques et solvants .................................................................................... 31
1.1.4. Milieux de culture ....................................................................................................... 31
1.1.4. Antibiotiques (ATB) en disque ................................................................................... 32
1.2. Méthodes ........................................................................................................................... 33
1.2.1. Extraction des composés phénoliques ........................................................................ 33
1.2.2. Détermination de rendement ....................................................................................... 33
1.2.3. Analyse quantitative.................................................................................................... 35
1.2.3.1. Dosage de polyphénols totaux (PPT) ................................................................... 35

1.2.3.2. Dosage de Flavonoïdes (FVT) ............................................................................. 35

1.2.3.3. Dosage de tanins condensés (TC) ........................................................................ 35

1.2.4. Activités biologiques .................................................................................................. 36


1.2.4.1. Activité antioxydante (test DPPH) ....................................................................... 36
1.2.4.2. Activité antimicrobiene ........................................................................................ 37

1.2.4.3. Activité anti-hémolytique ..................................................................................... 41

1.3 Analyses Statistiques .......................................................................................................... 42


Chapitre 2 Résultat et Discussions

2.1. Résultats ............................................................................................................................ 43


2.1.1. Rendement d’extraction des composés phénoliques .................................................. 43
2.1.2. Dosage des composées phénoliques ........................................................................... 43
2.1.2.1. La teneur en polyphénols totaux (PPT) ................................................................... 43
2.1.2.2. La teneur des Flavonoïdes (FVT)......................................................................... 44

2.1.2.3. La teneur des tanins condensé (TC) ..................................................................... 44

2.1.3. Evaluation l'activité antioxydante ............................................................................... 45


2.1.4. Evaluation Activité antimicrobien .............................................................................. 47
2.1.5. Evaluation Activité anti-hémolytique ......................................................................... 52
2.2. Discussion.......................................................................................................................... 55
Conclusion ................................................................................................................................ 63
Références Bibliographiques…................................................................................................65
Annexes
Introduction
Introduction

Depuis très longtemps, les plantes médicinales jouent un rôle déterminant dans la
conservation de la santé des hommes et dans la survie de l'humanité (Iserin, 2001 ; Machiex
et al., 2005). Selon l’organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 4000 sont des plantes
médicinales, ce qui constitue 90% de la médecine traditionnelle en Afrique (OMS, 2003).
L’Algérie dispose d'une grande diversité floristique en particulier saharienne spontanée à des
utilisations thérapeutiques très intéressantes (Hamzaa et al., 2010). Tamanrasset est une région
montagneuse du Sahara méridional algérien, où les plantes médicinales suscitent un intérêt aussi
bien par les habitants que par les scientifiques (Benchelah et al., 2004).
Actuellement les industriels développent de plus en plus de procédés mettant en œuvre
des extraits et des principes actifs d’origine végétale. Parmi ces nouveaux composés
potentiellement intéressants, les antioxydants, tels que les polyphénols, qui ont été
particulièrement étudiés en raison de leur utilisation dans les domaines pharmaceutiques,
cosmétiques et alimentaires pour leurs effets bénéfiques pour la santé (Hirasa et Takemasa,
1998), nombreuses études ont démontré la capacité des composés phénoliques pour protéger
les globules rouges contre les stress oxydatifs cette activité s’appelle anti-hémolytique (Valente
et al., 2010). Aussi que les polyphénols jouent un rôle de protection des plantes contre les
invasions microbiennes, et présentent d’autres mécanismes d’action de lutte contre les
champignons, bactéries et virus. Ces propriétés antifongiques et antivirales trouvent de
nombreuses applications en médecine humaine (Xia et al., 2011).
Selon des statistiques récentes, on estime que deux tiers des médicaments actuels ont
une origine naturelle (Morel, 2011), obtenus par hémi-synthèse, à partir d’un pharmacophore
ou par modification des produits naturels. Seul un tiers des médicaments commercialisés
possède donc une origine purement synthétique (Verpoorte et al., 2002).
Les extraits bruts, naturels de ces composés et l’isolement à partir des plantes utilisées
en médecine traditionnelle, peuvent être des ressources de nouveaux médicaments (Karmakar
et al., 2011). Ainsi, les plantes peuvent être considérées comme des réservoirs de molécules
bioactives encore peu explorées. Les substances naturelles et les plantes en particulier
représentent, entre autres, une immense source des composés phénoliques (acide phénolique,
flavonoïdes, flavonols, tannins condensés…) (Karmakar et al., 2011).
L’objectif visé par notre étude, consiste à l’étude phytochimique de la partie aérienne
de Salvia chudaei de la région de Tamanrasset. Ainsi que sur l’évaluation de l’activité
antioxydante, antimicrobienne et anti-hémolytique des globules rouges.

Cette étude a été divisée en deux parties, dans la première partie nous présentons une
synthèse bibliographique qui regroupe deux chapitres dont le premier concerne la description
1
Introduction

de plante Salvia chudaei et le deuxième chapitre englobe les généralités sur les composés
phénoliques. La deuxième partie est expérimentale consacrée à la présentation des travaux
pratiques va divise en deux chapitre, dans le premier chapitre décrit les matériels et les
méthodes utilisées dans ce travail qui porte sur : extraction de l’extrait éthanolique par
macération et détermination la teneur de polyphénols totaux, de flavonoïdes et de tanin enfin
évaluation d’activité antioxydante par le test de piégeage du radical DPPH, l’activité
antimicrobien et hémolytique des globules rouges de extrait phénoliques de Salvia chudaei.
Le deuxième chapitre englobe l'analyse et l’interprétation des résultats obtenus, enfin une
conclusion.

2
Première partie

Synthèse
Bibliographique
Chapitre 1
Généralités sur l’espèce
Salvia chudaei
Chapitre 1 Généralités sur l’espèce Salvia chudaei

1.1. Famille des Lamiaceae


La famille Lamiaceae (Labiatae) est composée de 236 genres et 7136 espèces, et l'une
des premières à être distinguées par les botanistes (Pistrick, 2002 ; Alice et al., 2016), ceci par
la particularité de ses caractères. Ce sont généralement des plantes herbacées odorantes, à tiges
quadrangulaires, feuilles en général, opposées sans stipules. Le plus souvent hermaphrodites,
les fleurs pentamères (Meyer et al., 2004) sont généralement réunies en cymes axillaires plus
ou moins contractées simulant souvent des verticilles, ou encore condensées au sommet des
tiges, et simulant des épis fruit constitué par 4 akènes plus ou moins soudés par leur face interne
(Messaili, 1995).
 Une corolle gamopétale irrégulière à deux lèvres, la supérieure formée de deux pétales,
l'inferieure de trois ;
 Quatre étamines dont deux plus longues ;
 Ovaire de deux carpelles recoupés par une cloison et comprenant ainsi quatre loges à
une graine chacun (tétra chaine) ;
 Des feuilles opposées et, souvent, une tige de section carrée. (Hammoudi, 2015).
Ces caractères varient selon les genres : corolle presque régulière (Mentha) ou unilabiée
(Teucrium) ; deux étamines (Salvia) (Quezel et Santa, 1963 ; Ozenda, 1977).
Elles sont surtout des plantes méditerranéennes (Carrubba et al., 2006), qui ne se
rencontrent guère que dans la région présaharienne et dans l'étage supérieur du Hoggar, sauf les
trois espèces Marrubium deserti, Salvia aegyptiaca et Teucrium polium qui sont plus largement
répandues (Ozenda, 1977).
La famille des Lamiaceae est très importante dans la flore algérienne, mais certains
genres sont de détermination délicate en raison de la variabilité extrême des espèces (Quezel et
Santa, 1963).
1.1.1. Chimie des Lamiaceae

La famille des Lamiaceae est très étudiée du point de vue chimique, ce qui a permis
d’isoler un grand nombre de substances connues pour leurs diverses activités biologiques, telles
que les huiles essentielles, les terpenoïdes, les composés phénoliques et les flavonoïdes
(Naghibi et al., 2005).
1.1.2. Intérêt nutritionnel et pharmacologique

Cette famille est l'une des principales sources de légumes et de plantes médicinales du
monde entier. Les espèces de Mentha, Thymus, Salvia, Origanum, Coleus et Ocimum sont
utilisées comme des légumes, des arômes alimentaires et dans l'industrie du bois (Tecton). En
3
Chapitre 1 Généralités sur l’espèce Salvia chudaei

culture ornementale d'intérieur, on retrouve quelques espèces du genre Savory (Satureja


hortensis), crosne de Tubifera, Salvia et Coleus (Meyer et al., 2004 ; Messaili, 1995).
Notons également que plusieurs espèces de cette famille sont utilisées en médecine
traditionnelle et moderne, comme Lavandula, Teucrium, Thymus et Salvia (Naghibi et al.,
2005). Plusieurs travaux, réalisés in vitro et in vivo, rapportent des résultats Intéressants pour
certaines molécules antioxydants d'origine végétale telles que les dicatéchols, la curcumine, les
tri terpènes pentacycliques et les flavonoïdes (Hasani et al., 2007 ; Gabrieli et al., 2005 ;
Djeridane et al., 2007 ; Lopez et al., 2007).
Dans la pharmacopée traditionnelle africaine, les plantes de la famille Lamiaceae sont
utilisées comme diurétique, anti-syphilitique, anti-diarrhéique, cicatrisante, antiseptique et dans
le traitement de nombreuses affections telles que les problèmes intestinaux ou encore le
météorisme (ballonnement du ventre, dû à des gaz). De nombreuses espèces de cette famille
ont confirmé leur intérêt pharmacologique dans la littérature et qui peuvent être citées à titre
indicatif dans le tableau I (Naghibi et al., 2005).

1.1.3. Toxicité

La plante peut être toxique sous toutes ses formes fraiche et sèche, jeune ou en fleur
(Ozenda, 1977). Les études scientifiques montrent que les huiles essentielles peuvent présenter
une certaine toxicité. Il faut cependant remarquer que celle-ci varie selon la voie d’exposition
et la dose prise (concentration) concernent principalement des enfants et en dehors du cadre
classique d’utilisation. Ces expositions se fait par ingestion, par contact, par inhalation qui peut
induire ou aggraver des problèmes respiratoires (une diminution de la fonction pulmonaire et
une augmentation de la sensation de poitrine oppressée, une respiration sifflante augmenter
l’asthme chez les populations sensibles). Le manque évident de données sur la toxicité des
huiles pour l’homme invite cependant à la prudence quant aux conclusions à tirer (Ba et
Settour, 2018).

4
Chapitre 1 Généralités sur l’espèce Salvia chudaei

Tableau I : Quelques espèces d’intérêt pharmacologique de la famille des Lamiaceae


(Naghibi et al., 2005)
Nom scientifique Nom vernaculaire Activité pharmacologique

Rosmarinus Romarin / Herbe Insecticide, anti-nociceptive,


officinalis aux couronnes / antioxydant, diurétique
Encensier
Lavetula stoechas Lavette à toupet Anti-convulsante, calmante,
antispasmodique

Thymus vulgaris Thym commun / Anti-inflammatoire, fongicide,


Farigoule provoque l'agrégation de plaquettes,
Antispasmodique.
Satureja Marzeh Anti hyper lipidemique,
khuzistanica Khuzestani antidiabétique,
Jamzad antioxydant
Melissa officinalis Barangbo Relaxant, activités antimicrobiennes,
L. Badranjbuyeh agglutination du récepteur
Yerbabuena antioxydant,
anti-inflammatoire, antiviral (Anti-
HIV), cytotoxique, analgésique.
Nepeta cataria L. Alaf-egorbehdashti Activités antimicrobiennes et
répulsives
Ocimum basilicum Reyhan. Activités antimicrobiennes
L. Antioxydant et anti-inflammatoire

Zhumeria majdae Albacar Anti-nociceptive et anti-


inflammatoire

1.2. Genre Salvia

1.2.1. Présentation

Salvia vient du mot latin "Salvare", qui veut dire : Guérir, sauver. C'est une plante
magique qui sauve des vies humaines (Fellah et al., 2006). Le genre Salvia (Sauge) fait partir
des genres les plus importants de la famille des Lamiaceae, comprenant près de 900 espèces
réparties dans le monde entier. L'Algérie compte 23 espèces du genre Salvia (Quezel et Santa,
5
Chapitre 1 Généralités sur l’espèce Salvia chudaei

1963).
Cette sauge se présente comme un arbrisseau vivace très rameux, de couleur gris bleuté,
due aux poils la couvrant entièrement. Elle mesure environ 30 à 40 cm de haut et possède des
tiges très feuillues. Les feuilles sont étroites et allongées, crispées sur la marge. A l'extrémité
des tiges, les inflorescences en épis portent de longs poils laineux qui masquent les petites fleurs
bleu pâle. La plante entière dégage une odeur puissante et agréable, un peu camphrée (Sahki et
al., 2004) .
1.2.2. Propriétés pharmacologiques des Salvia

Le genre Salvia est très utilisé en pharmacopée traditionnelle. Divers usages dans le
traitement de certains des maladies comme le rhume, bronchite, douleurs, infections et
hémorragie (Bahadori et Mirzaei, 2015).
Ces plantes sont utilisées pour traiter les infections microbiennes, les symptômes
associés aux cancers la diarrhée, les maladies des yeux (Abdulhamid et al., 2013 ; Kamatou
et al., 2008).
Les activités biologiques pour lesquelles ces espèces sont utilisées sont très diverses, on
peut citer : l'activité anti cholinestérase, antibactérienne, antioxydante, antifongique, anti-
inflammatoire et anticancéreuses (Perry et al., 2003 ; Kamatou et al., 2010 ; Tepe et al., 2005
; Kan et al., 2007 ; Kotan et al., 2008 ; Li et al., 2009 ; Hu-Quan et al., 2009). Antidiabétique,
antispasmodique et antiseptique. En outre, les espèces peuvent être utilisées en tant
qu'alternative de conservation des denrées alimentaires traditionnelles (Abdulhamid et al.,
2013 ; Kahraman et al., 2010).
On peut citer quelque exemple de ces espèces :
 Les racines de Salvia miltiorrhiza et de S. grandifolia sont utilisées pour traiter les
maladies cardiovasculaires.
 Salvia officinalis (la sauge) : Cette espèce présente plusieurs activités biologiques dont
une activité antidiabétique, anticancéreuse, antiinflammatoire, antivirale. Elle a
également des effets sur les problèmes nerveux et cardiovasculaires (Bouaziz et al.,
2009).
 Salvia spinosa Cette sauge est utilisée pour le traitement de la diarrhée, les troubles
urinaires et pour les pieux et douleurs de l'estomac (Bahadori et al., 2015).
 Salvia fruticosa a des effets sur diverses maladies de la peau, du sang, et les maladies
infectieuses, ainsi que des maladies de l'appareil digestif, circulatoire, respiratoire, et
des systèmes de l’ostéome musculaires. Elle est également utilisée comme une herbe
hypoglycémique et contre les inflammations, l'hépatite et la tuberculose (Abdulhamid
6
Chapitre 1 Généralités sur l’espèce Salvia chudaei

et al., 2013).
 L’espèce Salvia divinorum est utilisée sous forme d’infusion soit comme un tonique,
soit comme un remède pouvant guérir divers maux. La feuille peut être appliquée sur le
front du patient comme un cataplasme utilisée comme : diurétique, contre la diarrhée,
l’anémie, les rhumatismes et les maux de tête (Siebert, 1994).
Tableau II résume les composés phénoliques majeur présenté dans des quelques genre de
Salvia, et son activité biologique.
Tableau II : Activités biologiques des composés phénoliques de quelques plantes de genre
Salvia (Khenfer et al., 2016).

Espèces Composés phénoliques Activités biologiques


Salvia officinalis L. Acide gallique, Antioxydante
Acide caféique,
Aciderosmarinique
, Acides phénoliques.
S. africana – Acide caféique Antioxydante (ABTS,
Caerulea Acide rosmarinique DPPH) et Anti-
Acide carnosique inflammatoire
S. africana-lutea Acide rosmarinique
Acide carnosique
S. albicaulis Acide caféique
Acide rosmarinique
Carnosole
S. virgata, Compose sphénoliques Antioxydante
S. nemorosa,
S. officinalis,
S. sclarea
S. persica,
S. reuterana
S. cereal
S. bulleyana, Acide caféique, Antioxydante
S. campanulata Aciderosmarinique
S. castanea Acide salvianolique

7
Chapitre 1 Généralités sur l’espèce Salvia chudaei

1.3. Espèce Salvia chudaei Battandier&Trabut

Cette sauge se présente comme un arbrisseau vivace très rameux, de couleur gris bleuté.
Elle mesure environ 30 à 40 cm de haut et possède des tiges striées très feuillues. Les feuilles
sont étroites et allongées, crispées sur la marge. A l'extrémité des tiges, les inflorescences en
épis portent de longs poils laineux qui masquent les petites fleurs d’un bleu pâle. La plante
entière dégage une odeur puissante et agréable, un peu camphrée (Ozenda, 1977).
 Nom Tamahaq : Awhihat.
 Nom vernaculaire (Français) : Sauge sauvage.
 Nom arabique : Tagroufte (Hammiche et Maiza, 2006).

Figure 10 : Salvia chudaei Battandier & Trabut (Hammoudi, 2015).

1.3.1. Position systématique

La taxonomie de Salvia chudaei selon (Quezel et Santa, 1963) :


Règne : Plantae.
Classe : Dicotylédones
Ordre : Lamiales
Famille : Lamiaceae
Genre : Salvia
Espèce : Salvia chudaei Battandier & Trabut

8
Chapitre 1 Généralités sur l’espèce Salvia chudaei

Figure 03 : Fleurs de Salvia chudaei


Figure 02 : Feuilles de Salvia chudaei
(Hammoudi, 2015).
(Hammoudi, 2015).

1.3.2. Répartition géographique

Espèce caractéristique de la souche d'endémisme continentale insulaire des montagnes


sahariennes ; Ses airs de répartition sont le Hoggar, Tassili, Tibesti assez commune dans le
secteur du Sahara central et dans les Oueds rocailleux (Quezel et Santa, 1963 ; Le Houerou,
1995) ou dans d'autres à sables grossiers. On la rencontre par petites colonies aussi bien en
altitude, à Dider ou dans les oueds de l'ouest, qu'au pied du plateau (Sahki et Sahki, 2004 ;
Benchelah et al., 2011).

Figure 04 : Répartition de Salvia chudaei dans les montagnes sahariennes (Jean-pierre,


2001).

9
Chapitre 1 Généralités sur l’espèce Salvia chudaei

1.3.3. Utilisation traditionnelle

C’est une plante qui dégage une odeur agréable. Elle a des usages médicinaux et
culinaires multiples. Salvia chudaei est utilisée pour les douleurs abdominales, les spasmes et
les règles douloureuses, dysménorrhée (Hammiche et Maiza, 2006), Elle est utilisée contre les
rhumatismes et pour soulager les ulcères d'estomac. Elle peut être agréablement le thé des
Touaregs. En cuisine, on l'ajoute à certains plats en condiment, à la viande ou aux bouillies de
mil. Il s'agit aussi d'un pâturage possible (Ozenda, 1977 ; Sahki et Sahki, 2004 ; Benchelah
et al., 2011).
1.3.4. Travaux antérieurs sur la plante

D'après la littérature consultée, il y a deux études sur les composés phénoliques de Salvia
chudaei dans l’Algérie, le premier travail sur l’extraction des composés phénoliques par deux
méthodes, la première est assistée par ultrasons avec une optimisation des conditions
d’extraction (solvant, % de solvant, temps, température), et la seconde a été réalisée par
macération dans des solvants de polarité croissante. Chaque extrait a été caractérisé par sa
couleur, son rendement par rapport à la drogue sèche, son contenu phénolique total et
flavonoïde total. Les résultats ont montré que les conditions optimales se sont avérées être
l'éthanol comme solvant, une durée de 40 min et une température de 15 °C. Le potentiel
antiradicalaire des extraits a été déterminé par quatre méthodes différentes : le test de DPPH, le
FRAP, l’ABTS et le test de Phosphomolybdate. Les tests biologiques effectués dans ce travail
ont montré un effet antimicrobien remarquable sur les différentes souches microbiennes testées
: Staphylococcus aureus ATCC 27923, Escherichia coli ATCC 25922, Pseudomonas
aeruginosa ATCC 25853, Klebsiella pneumoniae ATCC 700603, Proteus mirabilis ATCC
39452, Enterobacter cloacae ATCC 13047, Enterococcus faecalis ATCC 29212 et Candida
albicans. (Hammoudi, 2015). Est un deuxième travail sur les activités antioxydant (par le test
de DPPH et le test d'acide β-carotène-linoléique), antimicrobienne (contre 9 bactéries et une
levure) et aussi l’activité cytotoxique de l'extrait hydrométhanolique des parties aériennes de
Salvia chudaei (Krimat et al., 2015).

11
Chapitre 2
Généralités sur les composés
phénoliques
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

Les métabolites secondaires sont des molécules organiques complexes synthétisées par
les plantes autotrophies (Boudjouref, 2011). Ce sont caractérisés généralement par de faible
concentration dans les tissus végétaux (généralement quelques pourcents du carbone total, si
on exclue la lignine de cette catégorie) (Newman et Cragg, 2012), aussi n’exercent pas de
fonction directe au niveau des activités fondamentales de la plante (Guignard, 1996).
Biosynthétisés à partir de métabolites primaires et jouent un rôle majeur dans les
interactions de la plante avec son environnement, contribuant ainsi à la survie de l'organisme
dans son écosystème. En 1987 Plus de 8500 métabolites secondaires sont déjà connus. Les plus
grands groupes sont les alcaloïdes, les terpénoïdes, les stéroïdes et les composés phénoliques.
Ils présentent une énorme valeur économique (en particulier pour l'industrie pharmaceutique et
la cosmétique) (Peeking et al., 1987).
2.1. Les polyphénols

L’appellation « polyphénols » ou « composés phénoliques » regroupe un vaste ensemble


de plus de 8 000 molécules, divisées en une dizaine de classes chimiques, qui présentent toutes
un point commun : la présence dans leur structure d’au moins un cycle aromatique à 6 carbones,
lui-même porteur d’un nombre variable de fonctions hydroxyles (OH) (Figure 05) (Hennebelle
et al., 2004).

Figure 05 : Structure du noyau phénol (Achat, 2013).

Les principales classes de composants phénoliques sont : les acides phénoliques (acide
caféique, acide hydroxycinnamique, acide chlorogénique), les flavonoïdes qui représentent plus
de la moitié des polyphénols, les tanins, et les coumarines (King et Young, 1999 ; Tapiero et
al, 2002). Les polyphénols sont présents dans toutes les parties des végétaux supérieurs : racine,
tiges, feuilles, fleurs, fruits (Boizot et Charpentier, 2006).
Les composés phénoliques interviennent dans différents aspects de la vie de la plante,
ils sont ainsi impliqués dans la physiologie de la plante (lignification, interactions
symbiotiques…), dans les mécanismes de défenses de la plante (interactions biotiques et
abiotiques) ou en corduans la coloration des fleurs. Par ailleurs ils sont bénéfiques pour

11
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

l‘homme vis-à-vis de certaines maladies de par leur action sur le métabolisme humain et leur
propriété antioxydante (Michel, 2011).
2.1.1. Classification des composés phénoliques

La classification de ces substances a été proposée par (Harborne, 1980). On peut


distinguer les différentes classes des polyphénols en se basant d’une part, sur le nombre
d’atomes constitutifs et d’autre part, sur la structure de squelette de base, principales classes
sont largement répandues (Macheix et al., 2006), le tableau III présente les différents classe
des composés phénoliques.
Tableau III : Classification des composés phénoliques (Vermerris et Icholson, 2007).

Structure Classe
C6 Phénol simple
C6-C1 Acide phénolique et composante liée
C6-C2 Acetophenone et acide phenylacetique
Acide cinnamique, aldéhyde cinnamyle et alcool
C6-C3
cinnamyle
C6-C2 Coumarine, isocoumarine et chromone
C15 Chalcones, aurones, dihydrochalcones
C15 Flavanes
C15 Flavones
C15 Flavnones
C15 Flavnonoles
C15 Anthocyanidines
C15 Anthocyanines
C30 Biflavonyls
C6-C1-C6, C6-C2-C6 Benzophenones, xanthones, stilbenes
C18 Quinones
Lignans, neolignans Betacyanines
Lignin Dimers ou oligomers
Tannins Oligomers ou polymers
Phlobaphenes Polymers

12
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

2.1.2. Biosynthèse des composés phénoliques

Les polyphénols sont synthétisés par de deux voies biosynthétique (voie de Shikimate
et voie des phénylpropanoides).
2.1.2.1. La voie de Shikimate

C’est souvent la voie de biosynthèse des composés aromatiques, elle joue un rôle
critique pour contrôler le métabolisme de la voie de phénylpropanoide (Laaboudi, 2012).
2.1.2.2. La voie des phénylpropanoides

La voie de phénylpropanoide commence par la phénylalanine (Phe) qui fournit en plus


des principaux acides phénoliques simples, coumarines, isoflavonoïdes, flavonoïdes, acide
salicylique, des précurseurs de lignine, qui est quantitativement le second biopolymère le plus
important après la cellulose (Harrar, 2012) De plus la diversité structurale des composés
polyphénoliques due à cette double origine biosynthétique, est encore accrue par la possibilité
d’une participation simultanée des deux voies dans l’élaboration de composés d’origine mixte
(Martin et Tsitohaina, 2002).
2.2. Polyphénols monomériques (Les phénols simples)

2.2.1. Acides phénoliques

Les acides phénoliques, ou acides phénols ont une fonction acide et plusieurs fonctions
phénols, Ils sont incolores et plutôt rares dans la nature (Haslam, 1994). Ils se divisent en deux
classes : les dérivés de l'acide benzoïque (les acides hydroxycinnamiques) et les dérivés de
l'acide cinnamique (les acides hydroxybenzoïques) (Pandey et Rizvi, 2009).
2.2.1.1. Acide phénols dérivés d’acide benzoïque

Sont des hydroxybenzoiques et ont une structure générale de base de type (C6-C1)
(figure 06), ces molécules existent souvent sous forme d'esters ou de glycosides (Harrar,
2012). Les plus répandus sont : l’acide salicylique et l’acide gallique (Bruneton, 1999).

Figure 06 : Acide benzoïque (Pawlowska et al., 2006).

13
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

2.2.1.2. Acide phénols dérivés d’acide cinnamique

Les acides phénols dérivés de l’acide cinnamique (figure 07) sont souvent estérifiés. Les
plus courants sont l’acide cinnamique, l’acide caféïque, l’acide férulique, l’acide p-coumarique
et l’acide synaptique (Haslam, 1994).

Figure 07 : Acide cinnamique (Gorham, 1977).

2.2.2. Flavonoïdes

Le terme flavonoïde (de flavus, ‹‹ jaune › › en latin) sont les principaux métabolites
secondaires végétaux (Ralston et al., 2005). Ils constituent un grand groupe de composés
phénoliques ayant une structure benzo-γ-pyrone et sont omniprésents dans les plantes. Ils sont
synthétisés par voie des phénylpropanoïdes (Winkel-Shirle, 2000). Ils se trouvent à la fois sous
forme libre ou sous forme de glycosides, en général dans toutes les plantes vasculaires, ou ils
peuvent être localisés dans divers organes comme les racines, les tiges, les feuilles, les fleurs et
les fruits (Havsteen et al., 2002). Plus de 4000 variétés de flavonoïdes ont été identifiés, dont
beaucoup sont responsables des couleurs attrayantes de fleurs, de fruits, et des feuilles (Nijveldt
et al., 2001 ; Batra & Sharma, 2013).
Les flavonoïdes ont été désignés sous le nom de vitamine P, en raison de leur efficacité
à normaliser la perméabilité des vaisseaux sanguins, cette dénomination fut abandonnée
lorsqu'on se rendit compte que ces substances ne correspondaient pas à la définition officielle
des vitamines, il devient clair que ces substances appartiennent aux flavonoïdes (Harrar,
2012).
2.2.2.1. Structure chimique et classification

Les flavonoïdes ont une origine biosynthétique commune, par conséquent, il possède
tous un même squelette de base a quinze atomes de carbone, constitué de deux noyaux
aromatiques (noyaux A et B) et d’un hétérocycle central C (figure 08) (Erdman et al., 2007).

14
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

La nature chimique des flavonoïdes dépend de leur classe structurale, de dégrée


d'hydroxylation et de méthylation, de degré de polymérisation, des substitutions et des
conjugaisons sur le cycle C c'est-à-dire la présence : de double liaison C2-C3, du groupe 3-O
et la fonction 4-oxo (Yaol et al., 2004).

Figure 08 : structure de base des flavonoïdes (Erdman et al., 2007; Stefk, 2011).

2.2.2.2. Classification des flavonoïdes

Le tableau IV présenté les différents classes des flavonoïdes.

Tableau IV : Différents classes des flavonoïdes (Nkhili, 2009).

Flavonols Flavones

Flavan-3-ols Flavanones

15
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

Flavanonols Anthocyanes

Chalcones Aurones

2.2.2.3. Quelques propriétés des flavonoïdes

Les flavonoïdes protègent les plantes contre les radiations UV, elles sont également
impliquées dans les processus de défense de la plante contre les infections bactériennes et
virales. Agissent comme des pigments ou des Co-pigments. Peuvent moduler la distribution
d’auxine, comme elles fonctionnent comme des signaux moléculaires de reconnaissance entre
les bactéries symbiotiques et les légumineuses afin de faciliter la fixation de l’azote

Moléculaire. Agis sur la régulation de l’élongation des tiges et interviennent dans


la maturité des fruits. Sont à l’origine des goûts amers et astringents afin de repousser les
animaux herbivores (Harrar, 2012).
2.2.2.4. Activités biologiques des flavonoïdes

Comme cela a été démontré par de nombreux travaux, les flavonoïdes sont des
molécules de défense contre les organismes pathogènes, leurs propriétés ont été exploitées
pour leur un potentiel en thérapeutique contre les microorganismes. On leur reconnaît des
activités antivirales, anti-tumorales, anti-inflammatoires, antiallergiques et
anticancéreuses. Ils ont également des actions positives sur le diabète, les maladies
d’Alzheimer et de Parkinson (Saffidine, 2015).
16
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

2.3. Polyphénols sous forme de polymères

2.3.1. Tanins

Les tanins sont des composés phénoliques complexes, hydrosolubles ayant un poids
moléculaire compris entre 500 et 3000 Da (Kamra et al., 2006). Ces composés naturellement
produits par les plantes et se caractérisent par leur facilité à se combiner aux protéines (Makkar,
2003 ; Mangan, 1988 ; Mcsweeney et al., 2001).Grâce à la présence de plusieurs groupements
hydroxyles phénoliques (Khenaka, 2011), Aussi à d’autre polymères organiques tels que des
glucides, des acides nucléiques, des stéroïdes et des alcaloïdes, pour former avec eux des
complexes stables (Haslam, 1998). Ils sont très répandus dans le règne végétal, mais ils sont
particulièrement abondants dans certaines familles comme les conifères, les Fagacée, les
Rosacée (Ghesterm et al., 2001). Ils peuvent exister dans divers organes : l'écorce, les feuilles,
les fruits, les racines et les grains (Khanbabae et Ree, 2001). En général, ils sont subdivisés
en deux groupes distincts en fonction du type de l’acide phénolique et du type de liaisons qui
déterminent la taille et la réactivité chimique de la molécule (Rira, 2006).
2.3.1.1. Tanins hydrolysables

Sont des hétéro polymères (figure 09) possédant un noyau central constitué d'un polyol,
il s'agit souvent d'un D-glucose ; comme leur nom l'indique, ces substances s'hydrolysent
facilement en milieux acides et alcalins ou sous l'action d'enzymes (telle que la tannase), pour
donner des glucides et des acides phénoliques (Leinmüller et al., 1991). Ils sont facilement
scindés par les enzymes de tannases en oses et en acide phénol, selon la nature de celui-ci on
distingue : les tanins galliques (Gallo tanins), ils donnent par l'hydrolyse des oses et de l'acide
gallique et les tanins ellagiques (Ellagitanins), Ainsi sont scindés par les enzymes en oses et en
acide ellagique (Paris et Hurabielle, 1981).

17
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

Figure 09 : Structure des tanins hydrolysables (Bruneton, 1999).

2.3.1.2. Les tanins condensés ou proanthocyanidols

Ce sont des tanins non hydrolysables (Dits catéchiques et proanthocyaniques), ils sont
plus complexes que les tanins galliques (figure 10), ils possèdent un squelette phényl-2-
chromane de flavonoïdes (Alilou, 2012). Il est admis aujourd’hui que ces tanins sont constitués
par le mélange de produits de polymérisation oxydative de catéchines (flavan-3- ols) et de
proanthocyanes (flavan-3,4- dioles), on peut les qualifier encore de tanins flavaniques (Richter,
1993).

Figure 10 : Structure générale de tanins condensés (Gilbert et Norris, 1968).

2.3.2. Lignines

C'est l’un des polymères biosources les plus abondants sur Terre, elle constitue de 15 à
40% de la matière sèche des arbres et de 5 à 20% des tiges des plantes annuelles. C’est
également le polymère aromatique naturel le plus abondant (figure 11) (Privas, 2013).
Subissant les contraintes de la gravite, la lignine est apparu afin notamment de rigidifier les
parois cellulaires (Cruz et al., 2001).
18
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

Le rôle des lignines dans l’évolution des végétaux, ils forment une barrière mécanique,
de goût désagréable, et réduisant la digestibilité des sucres de la paroi, les lignines participent
à la résistance des plantes aux microorganismes et herbivores, la lignification est une réponse
courante à l’infection ou la blessure (Murry et al., 1982).

Figure 11 : Structures chimiques de lignine (Scalbert et Williamson, 2000).

2.3.3. Coumarines

Les coumarines (Figure 12) sont des molécules largement répandues dans tout le règne
végétal, sont des 2H-1-benzopyran-2-ones, considérées comme étant les lactones des acides 2-
hydroxy-7-cinnamiques (Benayache, 2005). Elles existent sous forme libre solubles dans les
alcools et dans les solvants organiques ou les solvants chlorés ou encore liées à des sucres
(hétérosides) sont plus ou moins solubles dans l’eau (Bruneton, 1999).

Figure 12 : Structure d’une molécule de coumarine (Cowan, 1999).

La coumarine et ses dérivés ont des actions phyto biologiques (Hostettmann, 1992),
bactériostatiques et anti fongiques (Rufini et Sampaolo, 1977). Ils ont un effet antiœdémateux
(Hoult et Paya, 1996).

19
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

2.3.4. Stilbènes

Les stilbènes (figure13) sont des composés phénoliques contenant au minimum deux
noyaux aromatiques reliés par une double liaison, Le resvératrol et le ptérostilbène font partie
de la famille des stilbènes et sont des composes synthétisés par la plante suite à un stress, Ces
molécules peuvent s’oxyder sous l’action d’enzymes oxydase et les peroxydases (Perret,
2001).

Figure 13 : Structure chimique de stilbène (Perret, 2001).

2.4. Méthodes d’extractions des composés bioactifs à partir des plantes

L'extraction est la séparation des parties actives de tissus végétaux ou animaux des
composants inactifs ou inertes à l'aide de solvants sélectifs, traditionnellement l’eau, les huiles
végétales ou les graisses animales. Les produits ainsi obtenus sont relativement. Impures sous
forme de liquides, semi-solides ou poudres exclusivement destinés à un usage oral ou externe.
Il s'agit de préparations connues comme les tisanes et les huiles médicinales (Handa, 2008).
Les différentes méthodes d’extractions sont, les méthodes classiques et les méthodes
alternatives.
2.4.1. Les méthodes classiques

Les techniques classiques pour l'extraction par solvants de molécules actives à partir des
matrices végétales sont basées sur le choix du solvant couplé à la température et/ou à l'agitation.
Les techniques classiques existantes permettant d‘extraire ces principes actifs incluent :
Soxhlet, l‘hydro-distillation et la macération avec un mélange alcool-eau ou une graisse chaude
(Luque de Castro et al., 1998).

21
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

2.4.1.1. Macération

La macération est la méthode d’extraction solide-liquide la plus simple. Elle consiste en


la mise en contact du matériel végétal avec le solvant avec ou sans agitation, à température
ambiante ou à température élevée pour une durée déterminée. Cette technique est basée sur la
solubilité de composés bioactifs dans un solvant d’extraction et elle est influencée par une série
de facteurs incluant la nature du matériel végétal, la concentration en solutés de l’échantillon,
la nature du solvant, la durée d’extraction. La macération commence avec le choix d’un solvant
d’extraction adéquat. Après une étape de diffusion du solvant à l’intérieur des cellules végétales
le processus continue avec la solubilisation de composés bioactifs qui vont migrer de la matrice
végétale vers le solvant environnant jusqu’à ce que l’équilibre de partage de concentration soit
atteint (Handa, 2008).
2.4.1.2. L’extraction par Soxhlet

L’extraction par Soxhlet est une méthode simple et convenable permettant de répéter
infiniment le cycle d’extraction avec du solvant frais jusqu'à l’épuisement complet du soluté
dans la matière première.

Le Soxhlet est composé d'un corps en verre, dans lequel est placée une cartouche en
papier-filtre épais (une matière pénétrable pour le solvant), d'un tube siphon et d'un tube de
distillation. Dans le montage, l’extracteur est placé sur un ballon contenant le solvant
d'extraction. Le ballon est chauffé afin de pouvoir faire bouillir son contenu. La cartouche
contenant le solide à extraire est insérée dans l'extracteur, au-dessus duquel est placé un
réfrigérant servant à liquéfier les vapeurs du solvant. Au fil des cycles, le solvant s’enrichit en
substances extraites jusqu’à épuisement de l’échantillon en substances d’intérêt. (Figure 14)
(Grigonis, 2005).

Figure14 : Extracteur de Soxhlet (Grigonis, 2005).

21
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

2.4.2. Les méthodes alternatives

L’extraction de molécules issues du matériel végétal ou ligneux par les techniques


conventionnelles se révèle être une étape souvent délicate et très longue qui nécessite une
consommation importante de solvant. Cela a pour conséquence d’engendrer des dégradations
des matières traitées (à chaud par exemple) et de diminuer le rendement d’extraction. une
demande croissante de nouvelles techniques d’extraction permettant de réduire à la fois, le
temps d’opération, la consommation de solvant et la quantité d’effluents. Les techniques
modernes telles que l’extraction assistée par micro-ondes ou ultrasons, l’extraction par fluide
supercritique et l’extraction par solvant accélérée sont des techniques rapides et efficaces pour
extraire des composés chimiques des matrices solides de plantes. Ces techniques peuvent
fonctionner à haute température et/ou haute pression améliorant nettement la but de palier la
cinétique d’extraction (Wang et al., 2006).
2.4.2.1. Extraction assistée aux ultrasons

L’extraction par ultrasons est une méthode simple, efficace et peu couteuse. Ses
avantages les plus significatifs sont liés à l’augmentation du rendement d’extraction et une
accélération de la cinétique par rapport à une extraction classique. Elle permet de travailler à
des températures relativement basses et d’éviter la thermodestruction des composés. Cette
technique est facile à mettre en œuvre. Comme le Soxhlet, l’extraction par ultrasons permet
d’utiliser une large gamme de solvant afin d’obtenir différents composés naturels. Cependant,
l’effet de l’extraction par ultrasons sur le rendement et la cinétique d’extraction est lié à la
nature de la matrice végétale (Kiriamiti, 2003).
L'ultrason fait référence aux ondes sonores qui génèrent des vibrations mécaniques dans
un solide, un liquide ou un gaz. À la différence des ondes électromagnétiques, les ondes sonores
peuvent se propager dans une matière et elles impliquent des cycles d'expansion et de
compression lors de la propagation dans le milieu. L'expansion peut créer des bulles qui se
forment, se développent et s'effondrent dans un liquide. Près d'une surface solide,
l'effondrement de cavité est asymétrique et produit un jet de liquide à grande vitesse (Benamor,
2008).
2.4.2.1. L'extraction assistée par microondes

L’extraction assistée par microondes est un processus par lequel l'énergie microonde
accélère l'extraction. Ce traitement accélère la rupture des cellules en provoquant une
augmentation rapide de la température et de la pression interne dans les parois des cellules
végétales (Jawad et al., 2012 ; Inoue et al., 2010).

22
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

Au cours du traitement par microonde, le chauffage provoque la rupture des liaisons


hydrogène faibles par la rotation dipolaire des molécules. Une quantité considérable de pression
s’accumule à l'intérieur du biomatériau, qui modifie les propriétés physiques des tissus
biologiques et améliore la porosité de la matrice biologique. Ceci permet une meilleure
pénétration du solvant d'extraction à travers la matrice (Yeoh et al., 2008 ; Kratchanova et al.,
2004) et facilite l’extraction des composés entre autre les composés phénoliques (Mandal et
al., 2007).
Elle utilise de plus petites quantités de solvant, n’est pas couteuse et est
considérablement rapide. Cependant, la température opératoire de cette technique est
relativement haute (100 – 150 °C), ce qui pose des problèmes quand il s’agit de l’extraction
d’antioxydants. Les autres inconvénients de cette technique sont d’une part le rendement faible
lorsque les solutés ou les solvants sont apolaires et d’autre part le besoin de l’étape postérieure
de filtration ou de centrifugation pour éliminer le résidu solide de l’extrait (Wang et al., 2006).

2.5. Propriétés biologiques des polyphénols

Les recherches récentes sur les composés phénoliques en générale et les flavonoïdes en
particulier sont très poussées, en raison de leurs divers propriétés physiologiques, comme les
activités antiallergique, anti-artherogenique, anti-inflammatoire, hépato-protective,
antimicrobienne, antivirale, antibactérienne, anticarcinogénique, anti-thrombotique, cardio-
protective et vasodilatoire (Middleton et al., 2000 ; Ksouri et al., 2007). Les effets bénéfiques
des polyphénols intéressent particulièrement deux domaines : la phytothérapie et l’hygiène
alimentaire (Leong et Shui, 2002).
2.5.1. Activité antioxydant

L’activité antioxydante des polyphénols assure une meilleure conservation des denrées
alimentaires en empêchant la peroxydation lipidique. Dans l’industrie cosmétique, les
composés phénoliques trouvent leur application pratique en luttant contre la production des
radicaux libres néfastes pour la santé et la beauté de la peau. En phytothérapie, même si
certaines indications sont communes à plusieurs classes (les propriétés vasculo-protectrices,
sont par exemple aussi bien attribuées aux flavonoïdes qu’aux anthocyanes, tanins et autres
coumarines), chaque classe chimique semble être utilisée pour des bénéfices spécifiques
(Hennebelle et al., 2004).
C’est admis que la capacité antioxydante de plusieurs fruits est due à la présence des
flavonoïdes, en fait, la plus part des constituants polyphénoliques montre un pouvoir

23
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

antioxydant élevé en comparant avec les autres antioxydants connus : vitamine C, vitamine E,
et β-carotène (Vinson, 1995).
La consommation des composés phénoliques se traduit par une augmentation transitoire
de la capacité antioxydante du plasma dans les heures qui suivent le repas. Parvenus au niveau
des artères, ils préviennent l'oxydation des lipoprotéines de faible densité (Low Density
Lipoproteins ou LDL). En limitant leur incrustation dans les parois des artères (Manallah,
2012).
2.5.2. Activités antimicrobien

Les plantes ont une capacité intrinsèque à synthétiser des métabolites secondaires dont
certains sont des composés aromatiques de types phénols. Ces composés jouent un rôle de
protection des plantes contre les invasions microbiennes, et présentent d’autres mécanismes
d’action de lutte contre les champignons, bactéries et virus. Ces propriétés antifongiques et
antivirales trouvent de nombreuses applications en médecine humaine (Xia et al., 2011).
Il a été reporté que les raisins Vitis vinifera possèdent des propriétés pharmacologiques
importantes, en particulier des activités antimicrobiennes grâce à la présence de nombreux
polyphénols, notamment d’acide gallique, d’acide hydroxycinammique, de flavanols, de
flavonols, et de tanins (Nassiri-Asl et Hosseinzadeh, 2009). Les composés, appartenant aux
acides phénoliques, les plus représentatifs de ces effets sont les acides cinnamiques et caféiques.
On les retrouve présents dans le thym et la téragone. Ces composés sont particulièrement
efficaces contre de nombreuses souches de bactéries, de champignons et de virus (Cheng et al.,
2008).
Les possibilités de guérison qu’offrent les flavonoïdes sont exploités depuis très
longtemps. Hippocrate prescrivait un baume de propolis contre les plaies et les ulcères. Des
siècles plus tard, les propriétés antimicrobiennes de la propolis ont été attribuées aux composés
de la catégorie des flavonols et flavanones. En effet, avec leur aptitude à inhiber la germination
des spores de plantes pathogènes, ils sont d’excellents candidats pour lutter contre les
champignons pathogènes chez l’Homme (Cushnie et Lamb, 2005). Les flavonols issus de
fractions de propolis ont également montré des effets significatifs dans la lutte contre l’herpès
simplex virus de type 2 ou HSV-2, sexuellement transmissible, et qui est considéré comme un
facteur de haut risque pour la transmission du VIH (Khan et al., 2005).
La capacité des tanins à créer des complexes avec les protéines par des liaisons
hydrogènes, des liaisons hydrophobes ou des liaisons covalentes, leur permet alors de désactiver
les adhésions microbiennes, enzymatiques et les enveloppes cellulaires transportant les
protéines des microorganismes (Cowan, 1999).

24
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

2.5.3. Effets anti-trombotique et vasodilatoires

Les polyphénols agiraient aussi en inhibant l’agrégation plaquettaire impliquée dans le


phénomène de thrombose qui peut conduire à l’occlusion des artères (Manach et al., 2005). Ils
sont regroupés dans la catégorie de veinotoniques et des vasculo-protecteurs (Ghosh et al.,
2009). Un certain nombre de molécules polyphénoliques sont également en cours des études
cliniques, comme des hypotenseurs (Martin et Andriantsitohaina, 2002). De nombreux
travaux suggèrent que les polyphénols participent à la prévention des maladies
cardiovasculaires (Manach et al., 2005).
2.5.4. Effet antiallergique

Ces effets sont attribués à l’influence des flavonoïdes sur la production de l’histamine.
En effet, les flavonoïdes inhibent les enzymes, telles que l’AMP cyclique phosphodiesterase et
l’ATPase Ca2++ dépendante, responsables de la libération de l’histamine à partir des mastocytes
et des basophiles. Par exemple, l’ATPase Ca2++ dépendante dégrade l’ATP produisant ainsi de
l’énergie afin de faciliter l’absorption du calcium par les membranes cellulaires, ce qui favorise
la libération de l’histamine stockée dans les vésicules. En inactivant cette enzyme, la quercétine
a montré un potentiel d’action supérieur à celui du cromoglycate de sodium utilisé comme
médicament en empêchant la libération de l’histamine et d’autres substances endogènes qui
causent l’asthme (Nkhili, 2009).
2.5.5. Activité anti-inflammatoire

L’action des flavonoïdes d’un extrait de citron sur la perméabilité membranaire fut le
premier effet pharmacologique connu de ces composés, il y a plus de 50 ans (Sartori-Thiel,
2003).
Les études sur les flavonoïdes issus de plantes utilisées traditionnellement restent encore
très répandues car, bien que l’inflammation soit un phénomène normal d’autodéfense de
l’organisme contre des blessures, elle est parfois incontrôlée dans les maladies auto-immunes
(arthrite rhumatoïde) ou lorsqu’elle est liée aux réponses allergiques (asthme) (Benavente-
Garcia et Castillo, 2008 ; Conforti et al., 2008).
Dans la famille des stilbènes, le resvératrol, a montré des propriétés antiinflammatoires
in vivo et in vitro. Les recherches se tournent actuellement vers la synthèse de produits à base
de resvératrol dans le but de diminuer l’utilisation de médicaments synthétiques (Udenigwe et
al., 2008).

25
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

2.5.6. Effet anti-ulcère

Dans des expériences réalisées sur des rats, il a été démontré que la quercétine et la
naringénine jouent un rôle important dans la réduction de l’ulcère et la protection des cellules
gastriques. Il a été suggéré que la quercétine exerce son activité via un mécanisme complexe
impliquant la production du mucus, le piégeage des radicaux libres et également l’inhibition de
la production leucotriènes. D’autres études ont permis d’établir une relation étroite entre les
propriétés anti-ulcére de la quercétine, la naringénine, la rutine et le kaempférol, et la production
de PAF (Platelet Activating Factor) qui est un agent ulcérogène potentiel. En effet, il s’est avéré
que la réduction des dommages gastro-intestinaux est due probablement à l’inhibition du PAF
par ces flavonoïde (Nkhili, 2009).
2.5.7. Effet anticancéreux

La catéchine qui est présenté dans tous les types de thé et en particulier dans le thé vert,
a montré une activité anti-tumorale. Une telle activité est attribuée à la capacité de ce flavonoïde
à inactiver l’action de la P-glycoprotéine qui est impliquée dans la résistance phénotypique des
cellules cancéreuses. Les flavonoïdes ont montré des effets protecteurs contre les cancers de la
prostate, du côlon et du poumon (Nkhili, 2009).
2.6. Rôle des polyphénols dans les plantes

Une des fonctions majeures des flavonoïdes est de contribuer à la couleur des plantes
notamment à celle des fleurs. Or, c’est par la couleur de ses fleurs que la plante exerce un effet
attracteur sur les insectes et les oiseaux pollinisateurs, assurant par ce biais une étape
fondamentale de sa reproduction. On peut également noter que les flavonoïdes, en repoussant
certains insectes par leur goût désagréable, peuvent jouer un rôle dans la protection des plantes.
Les flavonoïdes montrent d’autres fonctions intéressantes dans le contrôle de la croissance et
du développement des plantes en interagissant d’une manière complexe avec les diverses
hormones végétales de croissance. Certains d’entre eux jouent également un rôle de
phytoalexines, c'est-à-dire de métabolites que la plante synthétise en grande quantité pour lutter
contre une infection causée par des champignons ou par des bactéries. D’autre part, les
composés phénoliques possèdent souvent une activité antimicrobienne (Ghedadba et al.,
2015).
Ainsi, il a été montré que les catéchines des feuilles du thé inhibent la croissance de
micro-organismes en altérant des fonctions membranaires des pathogènes, les détruisant à plus
ou moins long terme (Fukai et al., 1991). La figure 15 résume général des effets biologiques
des polyphénols.

26
Chapitre 2 Généralités sur les composés phénoliques

Figure 15 : Effets biologiques des polyphénols (Martin et Andriantsitohaina, 2002).

27
Deuxième partie

Etude expérimentale
Chapitre 1
Matériels et Méthodes
Chapitre 1 Matériels et méthodes

1.1. Matériels
1.1.1. Matériel biologique

1.1.1.1. Matériel végétal

La plante Salvia chudaei Batt. & Trab. Est récoltée à région de Tamanrasset (Hoggar
centre) au printemps en 2018. La partie aérienne séchée à l’abri de la lumière et de l’humidité,
à température ambiante. Le séchage de cette plante a été effectué dans un endroit sec et à l’abri
des rayons solaires presque de 20 jours en moyenne, puis le broyage, la conservation de la
plante séchée dans une bouteille de verre dans le réfrigérateur (Photo 1).

Photo 01 : Poudre de la plante Salvia chudaei Batt. & Trab

1.1.1.2. Microorganismes ciblées


Les souches microbiennes utilisées dans cette recherche pour l’activité antimicrobienne
sont des souches référencées, Ces souches obtenues de l’Institut de Pasteur en Algérie pour les
bactéries, et la souche fongique Fusarium culmorum provenant du laboratoire des Produits
Bioactifs et la Valorisation de la Biomasse de l'ENS Alger. Sont conservées dans le réfrigérateur
dans des tubes à visses contenant milieu nutritive jusqu'à l’utilisation.

28
Chapitre 1 Matériels et méthodes

Tableau V : Les souches microbiennes ciblées.


Espèce Taxonomie Caractéristiques
microbienne
Règne : Bactérie bacille à Gram négatif, anaérobie
Classe : Gammaproteobacteria facultatif, habituellement mobiles grâce à
Salmonella
typhi Ordre : Entérobacterie une ciliature péritriche, mais des mutants
ATCC
Famille : Enterobacteriaceae immobiles peuvent exister (Bourgeois et
14028
Genre : Salmonella Mescle, 1996). responsables de la fièvre
Espéce : Salmonella typhi typhoïde humaine Les Salmonelles sont
(Weill, 2008) en général considérées comme
pathogènes bien que leur virulence et leur
pouvoir pathogène varient énormément
(Rodier, 2009).
Règne : Bactérie Bacilles à Gram négatif, mobiles, non
Ordre : Enterobacteriales sporulés. Aéroanaérobies, sensibles aux
Escherichia
coli Famille : Enterobacteriaeae β-lactamines avec une résistance à
ATCC 8737
Genre : Escherichia l’amoxicilline, l’amoxicilline + l’acide
Espèce : Escherichia coli clavulanique et Céfalotine. provoquent
(Sabri, 2008). une infection urinaire, bactériémie,
infection respiratoire, certain infections
tissulaires et septicémies (Teixeira et al.,
2007).
Règne : Bacteria cocci à Gram positif, immobiles et
Classe : Bacilli disposées en amas, acquiert facilement
Staphylococ
cus aureus Ordre : Bacillales des résistances aux antibiotiques et en
ATCC 6538
Famille : Staphylococcaceae particulier à la pénicilline, à la
Genre : Staphylococcus méthicilline1 (MRSA), et aux
Espéce : Staphylococcus aureus fluoroquinolones mais sensible au B-
(Yves et Michel, 2009) lactamines, responsables d’infect ions
graves communautaires et nosocomiales,
d’infect ions des plaies, de la peau et du
sang, des abcès, ostéites, otites,
infections urinaires, endocardites,
gastroentérites et infection pulmonaires.

29
Chapitre 1 Matériels et méthodes

(Hart et Shears, 2002 ; Perry et al.,


2004).

Règne : Bacteria bacille à Gram négatif, mobile aérobie,


Classe : Gammaproteobacteria non capsulé, Agent pathogène
Pseudomonas
aeruginosa Ordre : Pseudomonadales opportuniste actif, résistance à
ATCC 9027
Famille : Pseudomonadaceae l’ampicilline, céphalothine, triméthoprine
Genre : Pseudomonas et acide nalidixique. provoque des infects
Espèce : Pseudomonas aeruginosa ions nosocomials, sous forme d’infects
(Chaker, 2012). ions urinaires, d’infections du sang, des
plaies et de l’appareil respiratoire
(Lambin et German, 1969 ; Perry et al.,
2004).
Règne : Bacteria bacille à Gram positif, régulier, non
Classe : Bacilli sporulant, de 0,4 à 0,5 Mm de diamètre sur
Listeria innocua
CLIP 74915 Ordre : Bacillalles 0,5 à 2 Mm de longueur, aux extrémités
Famille : Listeriaceae arrondies, quelques cellules peuvent être
Genre : Lisreria incurvées. Les cellules sont isolées ou
Espèce : Listeria innocua regroupées en courtes chaînes, elles font
(Kaouache, 2011). parfois des angles V, entre elles, non
acidoalcoolo résistantes, non capsulées,
aérobies anaérobies facultatifs
(Kaouache, 2011).

Règne : fungi Le principal caractère morphologique des


Classe : Ascomycètes Fusarium est la présence de
Fusarium
culmorum Ordre : Hypocréales macroconidies fusiformes et cloisonnées.
Famille : Nectriacées Sur milieux usuels le thalle, il donne un
(Provenant du
laboratoire des Genre : Fusarium mycélium plus ou moins aérien. De
Produits
Espèce : Fusarium culmorum couleur rarement blanche ou crème, il peut
Bioactifs et la
Valorisation de (Aoki et Donnel, 1999). être ochracé ou plus souvent de
la Biomasse de
colorations vives : rose, rouge ou violet
l'ENS Alger)
(Aoki et Donnel, 1999).

31
Chapitre 1 Matériels et méthodes

1.1.2. Matériels de laboratoire

 Balance électronique ;  pipettes Pasteur ;


 Etuve (Memmert et LABTECH  Réfrigérateur ;
LTB -060M) ;  Seringue de 5 ml ;
 Rotavapeur Buchi R-200 ;  Micropipettes ;
 Spectrophotométrie UV-Visible ;  Boites de pétrie ;
 Autoclave ;  Bec Benzène ;
 Balance analytique ;  Ecouvillon stérile.

Un certain nombre d’accessoires et petit matériel spécifique est utilisé dans le cadre de
cette étude : Spatule, Coton, Papier à filtre, gants et masques pour manipulation des produits
dangereux et différents types de verrerie (béchers, fioles jaugées, Ballons, pipettes graduées,
tubes à essais, Erlenmeyers, burette...).

1.1.3. Réactifs chimiques et solvants

Dans cette étude nous avons utilisé :

 Ethanol (C2H5OH).  Carbonate de sodium (Na2CO3).


 Diméthyle sulfoxyde (DMSO).  Trichlorure d'aluminium (AlCl3)
 L’eau physiologique. 2%.
 Eau distillée.  Vanilline (C8H8O3).
 Acide gallique.  Méthanol (CH3OH).
 Vitamine C (Acide ascorbique).  Acide hydrochlorique (HCL).
 Catéchine.  L’eau oxygénée (H2O2).
 2,2-diphényle-1-picryl hydrazyl  Trichlorure de fer (Fecl3)
(DPPH).  Quercétine.
 Folin-Ciocalteu.

1.1.4. Milieux de culture

On utilise gélose nutritive, Mueller Hinton et Saboroud (photo 02) pour l’étude de la
sensibilité des souches bactériennes et levure à différentes concentrations d’extraits
éthanolique.

31
Chapitre 1 Matériels et méthodes

Photo 02 : Milieux des cultures (gélose Mueller Hinton, Saboroud et gélose nutritive)
(hattps://www.technilab-dz.com)
1.1.4. Antibiotiques (ATB) en disque

Pour valoriser l’activité antibactérienne on utilise l'antibiotique IMIPNENEM (10


μg/disque) et CIPROFLOXACINE (5 μg/disque) (photo 03), pour faire le contrôle positife.et
le DMSO pour control négatif.

Photo 03 : Les antibiotiques IPM10 et CIP5.

Notre travail de recherche a été réalisé au sein du laboratoire pédagogique de faculté des
sciences de la nature et de la vie de l’université Echahid Hamma Lakhdar d’EL-Oued.

32
Chapitre 1 Matériels et méthodes

1.2. Méthodes

1.2.1. Extraction des composés phénoliques

La macération est la méthode d'extraction solide-liquide la plus simple. Elle consiste en


la mise en contact du matériel végétal avec le solvant sans ou avec agitation, L'opération bien
que généralement longue et a rendement souvent médiocre, est utilisée dans le cas d'extraction
de molécules thermosensibles (Leybros et Fremeaux, 1990).
Afin d’extraire les polyphénols de partie aérienne de plante étudiée par macération, nous
avons adopté le protocole décrit par Romani et al., (2006), la poudre végétale est mises à
macérer dans un mélange éthanol/eau (7:3 V/V) à un rapport de 1/5 (P/V), Cette macération est
répétée 3fois avec renouvellement de solvant. L’extrait hydro-alcoolique est récupéré après
filtration à l’aide d’un papier filtre N 01, l’éthanol est éliminé du filtrat par évaporation sous
pression réduite dans un rotavapeur, puis séché à l’étuve à une température ne dépasse pas
40°C, et conservé jusqu’à l'utilisation (Figure 16) (Talbi et al., 2015).
1.2.2. Détermination de rendement

Le rendement d’extrait a été calculé par la formule suivante

R (%) = 100 (Mext/Méch)

Où :
R : est le rendement en %.
Mext : est la masse de l’extrait après évaporation du solvant en g.
Méch : est la masse sèche la plante en g (Falleh et al., 2008).

33
Chapitre 1 Matériels et méthodes

50 g + Ethanol (500 ml)

- Extraction par éthanol


- Filtration

Résidu Filtrat
végétal
sec
- Extraction par éthanol (500 ml) - Rotavapeur
- Filtration

Extrait éthanolique

Résidu
végétal sec
Filtrat

- Extraction par éthanol (500 ml) -Rotavapeur


- Filtration

Extrait éthanolique

Résidu Filtrat
végétal sec

-Rotavapeur

Extrait éthanolique

Figure 16 : Protocole d’extraction des composés phénoliques.

34
Chapitre 1 Matériels et méthodes

1.2.3. Analyse quantitative

1.2.3.1. Dosage de polyphénols totaux (PPT)

Les polyphénols sont estimés par la méthode de Folin Ciocalteu (Wong et al., 2006).
Ce dosage repose sur le réactif de Folin Ciocalteu qui est constitué d’un mélange d’acide
phosphotungstique et d’acide phosphomolybdique. L’oxydation des phénols réduit ce réactif
en un mélange d’oxyde bleu de tungstène et de molybdène. L’intensité de la couleur est
proportionnelle au taux de composés phénoliques oxydés (Boizot et Charpentier, 2006).

Le dosage des polyphénols totaux a été effectué selon la méthode de Folin-Ciocalteu


(FC) : 100 μl d’extrait sont mélangés avec 500 μl du réactif FC et 400 μl de Na2CO3 à 7,5 %
(m/v). Le mélange est agité et incubé à l’obscurité et à température ambiante pendant dix
minutes et l’absorbance est mesurée à 760 nm par un spectrophotomètre UV (Perkin Elmer).
Les résultats sont exprimés en mg équivalent acide gallique par gramme d’extrait (Mg EAG/g
E). Ont utilisent la courbe d’étalonnage de l’acide gallique comme référence.
1.2.3.2. Dosage de Flavonoïdes (FVT)

Le dosage des flavonoïdes contenus dans les extraits de Salvia chudaei a été effectué
par une méthode basée sur la formation de complexe entre les composés phénoliques et le
trichlorure d'aluminium AlCl3 (méthode colorimétrique) (Bahorun et al., 1996). Les complexes
produits sont de couleur jaune absorbent dans le visible à 430 nm. Le flavonoïde utilisé comme
référence dans cette méthode est la quercétine.
On met 1 ml d’extrait et on ajoute à 1 ml d’AlCl3 à 2%; puis le mélange est
vigoureusement agité, l’ensemble est incubé à l’ombre à la température ambiante pendant 10
minutes, l’absorbance est lue à 430 nm. La quantification des flavonoïdes se fait en fonction
d’une courbe d’étalonnage réalisée par un flavonoïde standard quercétine (0-0,05 mg/ml), et
sont exprimées en milligramme d’équivalent de quercétine par gramme d’extrait (Mg EQ/g E).
1.2.3.3. Dosage de tanins condensés (TC)

Le dosage des tanins condensés dans les extraits de Salvia chudaei est effectué selon la
méthode de Schofield et al., (2001).
Ce dosage est basé sur la fixation du groupement aldéhydique de vanilline sur le carbone
6 du cycle A de la catéchine pour former un complexe chromophore rouge qui absorbe la
lumière à 500 nm.
A 400 μl de chaque échantillon ou standard, on ajoute 3 ml d’une solution de vanilline
(4% dans le méthanol), et 1,5 ml d’acide hydrochlorique concentré. Le mélange est incubé
35
Chapitre 1 Matériels et méthodes

durant 15 min et l’absorbance est lue à 500 nm. Les concentrations des tanins condensés sont
déduites à partir des gammes d’étalonnage établies avec la catéchine (0-0,5 mg/ml), et sont
exprimées en milligramme d’équivalent catéchine par gramme d’extrait (Mg EC/g E).
1.2.4. Activités biologiques

1.2.4.1. Activité antioxydante (test DPPH)

 Le Principe

Afin d’étudier l’activité antiradicalaire des différents extraits, nous avons utilisé la
méthode basée sur le DPPH• (2,2-diphényle-1-picryl hydrazyl) comme un radical relativement
stable, selon le protocole décrit par Mansouri et al., (2005). Le test consiste à mettre le radical
DPPH (de couleur violette), en présence des molécules dites antioxydantes afin de mesurer leur
capacité à le réduire. La forme réduite (2,2-diphényle-1-picryl hydrazyl : de couleur jaune)
(figure 17) n’absorbe plus à 515 nm, dont l’intensité de la couleur est inversement
proportionnelle à la capacité des antioxydants (Sanchez-Moreno, 2002).

Figure 17 : Structure du radical DPPH et DPPH réduit (Alam et al., 2013)

 Mode opératoire
L’activité antioxydante des différents extraits est mesurée par la méthode décrite par
Brand-William et al., (1995). Pour chaque extrait, Un volume de 1,95 ml de la solution de
DPPH (0.1mM) est mélangé avec 50 μl d’extrait ou des antioxydants standards (acide
ascorbique/acide gallique). Après 30 minutes d’incubation à l’obscurité et à température
ambiante, l’absorbance est lue à 517 nm. Le pourcentage de l’activité anti-radicalaire est calculé
selon l’équation suivante :
Activité antiradicalaire (%) = [(Ac - At)/ Ac] x100

Ac : Absorbance du contrôle.
At : Absorbance d’extrait ou standard.
36
Chapitre 1 Matériels et méthodes

 Calcul des IC50


IC50 (concentration inhibitrice de 50 %) est la concentration de l’échantillon testé
nécessaire pour réduire 50% de radical DPPH•. Les valeurs d’IC50 sont calculées par la méthode
de régression linéaire à partir de la courbe [% inhibition=f (concentrations)]. (Ouldyerou et al.,
2018).
1.2.4.2. Activité antimicrobien

Evaluation l’activité antimicrobien des différents concentrations (0.5 mg/ml, 1mg/ml


2.5mg/ml, 5mg/ml) de l’extrait éthanolique par la méthode de diffusion en milieu gélosé
(antibiogramme) (Treki et al., 2009). Cette technique repose sur l'apparition d’une zone
d'inhibition autour du disque contenant l'extrait de la plante (Bssaibis et al., 2009), dans le
milieu de culture contre cinq souches bactériennes et une levure :

 Escherichia coli.
 Staphylococcus aureus.
 Salmonella typhi.
 Listeria innocua.
 Pseudomonas aeruginosa.
 Fusarium culmorum.
 Conservation des souches
Les souches microbiennes identifiées précédemment sont conservées dans des boites
contenant de la gélose nutritive à 4°C.

 Le repiquage

Le repiquage des souches microbiennes a pour objectif l’obtention d’une culture pure
et jeune. Elle est réalisée par la méthode des stries. Les souches sont alors repiquées à partir
des boites de conservation sur un nouveau milieu gélose nutritive. Les cultures son
incubées à l’étuve à 37°C pendant 18 à 24 h.

 Préparation des dilutions des extraits (concentration)

Différentes concentrations (0.5 mg/ml, 1mg/ml 2.5mg/ml, 5mg/ml) d’extrait


éthanolique de Salvia chudaei ont été préparé par DMSO (Meddour et al., 2013).

37
Chapitre 1 Matériels et méthodes

 Préparation des disques

Le principe de cette méthode est d’utiliser des disques de papier Whatman n°3 de 6 mm
de diamètre. Ensuite ils sont mis dans un tube à essai, et stérilisés à l’autoclave (120 C˚ pendant
15 min) (photo 04) et conserver jusqu'à l'utilisation.

Photo 04 : Stérilisation les disques à L'autoclave.

 Préparation le milieu de la culture

On met la stérilisation et la surfusion de milieu de culture (Muller Hinton et milieu


Saboroud pour la levure) à l'aide d'autoclave pendant 15 min à 121°C, puis on le verser dans
les boites de Pétri à 4 mm de hauteur et on laisse quelques minutes jusqu'à la solidification
(Harrar, 2012).
 Préparation de l'inoculum
 A partir d'une culture pure de 18 h des souches microbienne à tester sur milieu
d'isolement, racler par une pipette Pasteur, quelques colonies bien isolées et
parfaitement identiques ;
 Décharger l'anse dans 10 ml d'eau physiologique stérile à 0.9 %, bien homogénéiser la
suspension bactérienne, son opacité doit être équivalente à 0.5 MacFarland (D.O de 0.15
lue à 625 nm) (Choi et al., 2006) ;
 L'ensemencement doit se faire en moins en quelques min après la préparation de
l'inoculum (Djelloul-Daouadji, 2010) ;
 Ensemencement
 La culture se fait dans un milieu stérile en présence de bec benzène ;
 Tremper un écouvillon stérile dans la suspension microbienne (il évite la contamination
du manipulateur et de la paillasse) ;
 L'essorer en le pressant fermement, en tournant sur la paroi interne du tube, afin de le
décharger au maximum ;
 Frotter l'écouvillon sur la totalité de la surface gélosée, sèche, de haut en bas ;
38
Chapitre 1 Matériels et méthodes

 Répéter l'opération deux fois, en tournant la boîte de Pétrie de 60° à chaque fois, sans
oublier de faire pivoter l'écouvillon sur lui-même. Finir l'ensemencement en passant
l'écouvillon sur la périphérie de la gélose (Djelloul-Daouadji, 2010 ; Rahal, 2011).
 Application des disques d’antibiogramme
En effet de chaque dilution on prélève 10 μl et on la mit dans les disques. (Dans chaque
boite quatre 4 disques ont été réalisée à différentes concentrations des extraits, les disques
doivent être espacés de 24 mm, centre à centre). La boite de contrôle, réalisée pour l’expérience,
est une boite ensemencée contenu 3 disques, deux contrôle positif IPM10/CIP5 et l'autre de
contrôle négatif par DMSO (Delaldja & Saadoudi, 2017).
Il faut Presser chaque disque à l’aide d’une pince bactériologique stérile pour s’assurer
de son application. Une fois appliqué, le disque ne doit pas être déplacé (Rahal, 2011).
 Incubation et Lecture
Après incubation 18-24 heures à 37°C pour les souches bactériennes et 48 h pour la
champignon dans l'étuve, Les résultats sont observés, en mesurant les diamètres d’inhibition
(Boudjouref, 2011).

39
Chapitre 1 Matériels et méthodes

Figure 18 : Protocole d’évaluation de l'activité antimicrobien d'un extrait végétal.

41
Chapitre 1 Matériels et méthodes

1.2.4.3. Activité anti-hémolytique

 Le Principe
Cette activité est basée sur le pouvoir d’extrait phénolique de Salvia chudaei a empêché
la destruction des globules rouges contre l'agression des radicaux libres. Le test hémolyse a été
réalisé par méthode d’Abirami et al., (2014).Ce test permet de suivre l'évolution positive ou
négative d'une prescription, sur l'état de défense de l'individu vis avis des radicaux libre un
globule rouge pour résiste à cette agression jusqu'à ce que la membrane soit modifié et que la
cellule laisse échapper son contenu (Maamri, 2008). La lyse de cellule sanguine est induite par
des générateurs de radicaux libres qui perturbent la membrane plasmique (peroxyde
d'hydrogène H2O2, trichlorure de Fer FeCl3), (Chouikh, 2015).
 Mode opératoire
Selon la méthode d’Abirami et al., (2014), le sang humain utilisé dans ce test est obtenu
par prélèvement veineux d'un volontaire non-fumeur.
 Le sang collecté dans un tube héparine (anticoagulant EDTA), il est dilué par l'eau distillée
et centrifugé à 3000 cycles / min pendant 10 minutes ;
 Après élimination du plasma, 1 ml de culot avec 1 ml de l’eau distillé est centrifugé
pendant 10min de vitesse 3000 cycles /min ;
 On mettre 40 µl de surnagent avec 2 ml de notre extrait ou l’acide ascorbique (standard)
et incubé pendant 5 min à 37 ° C, on ajoute 40 μl d'eau oxygénée, et 40 μl trichlorure de
fer et 40 μl d'acide ascorbique ;
 Puis le mélange est incubé pendant une heure dans l’étuve à 37 °C, et centrifugé a une
vitesse de 700 cycles / min pendant 10 min ;
 Enfin absorbance de surnagent est mesuré à 540 nm.
Le pouvoir anti-hémolytique est exprimé par le pourcentage d'inhibition :

% d'hémolyse = (Abs contrôle / Abs échantillon) x 100

Où:

 % d'hémolyse: pourcentage d’hémolyse.


 Abs contrôle : absorbance du contrôle (par l’eau distillé)
 Abs échantillon : absorbance de l’échantillon ou de l’acide ascorbique

41
Chapitre 1 Matériels et méthodes

1.3 Analyses Statistiques


Dans cette étude nous avons utilisé le test statistique par le logiciel EXCEL (version
2013). Toutes les expériences ont été faites en triple, les résultats sont donnés sous forme de
moyennes avec son écart-types.

42
Chapitre 2
Résultats et Discussion
Chapitre 2 Résultats et discussion

2.1. Résultats

2.1.1. Rendement d’extraction des composés phénoliques

L’extrait phénolique de la partie aérienne par macération présentent un aspect pate


jaune marron, le rendement est calculé par rapport au poids de la matière sèche du Salvia
chudaei, l'extrait par macération représenté 29.64 %.
2.1.2. Dosage des composées phénoliques

2.1.2.1. La teneur en polyphénols totaux (PPT)

La teneur en polyphénols totaux a été effectué par la méthode spectrophotométrique


adaptée de (Wong et al., 2006) avec le réactif de Folin-Ciocalteu. Les résultats obtenus sont
exprimés en mg équivalent d’acide gallique par gramme d’extrait (Mg EAG/g E). Cette teneur
est calculée en utilisant l’équation de la régression linéaire d’acide gallique est le standard le
plus souvent employé dans cette méthode (Figure 19).

y = 2,5164x + 0,0332 R² = 0,994

Figure 19 : Courbe d’étalonnage de l’acide gallique pour le dosage des phénols totaux.

À partir de la courbe d’étalonnage (Figure 21), la concentration des polyphénols totaux


de l’extrait éthanolique de Salvia chudaei par macération est égale 87.16 ± 1.95 Mg EAG/g
E.

43
Chapitre 2 Résultats et discussion

2.1.2.2. La teneur des Flavonoïdes (FVT)

Le dosage des flavonoïdes a été réalisé selon la méthode de trichlorure d’aluminium


(AlCl3) (Bahorun et al., 1996). L’absorbance a été lue dans une longueur d’onde de 430 nm.
La courbe d’étalonnage de quercétine représentés dans figure 20, ayant l’équation :

Y = 32,195x - 0, 0265 R² = 0, 9971

2,5
Absorbance à 430nm

1,5

0,5

0
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07
-0,5 Concentration de quercétine en (mg/ml)

Figure20 : Courbe d'étalonnage de la quercétine pour le dosage des flavonoïdes totaux.

À partir de la courbe d’étalonnage de quercétine, les résultats de la teneur en flavonoïde


de la partie aérienne du Salvia chudaei montrent que les flavonoïdes à savoir une moyenne de
15,39 ± 0.9 Mg EQ /g E.
2.1.2.3. La teneur des tanins condensé (TC)

La quantification des tanins a été effectuée par une méthode adaptée par Schofield et
al., (2001). Une courbe d’étalonnage est réalisée en utilisant la catéchine. Les résultats sont
exprimés en milligramme équivalent de la catéchine par gramme d’extrait (Mg EC/g E).Le
taux des tanins de l’extrait éthanolique ont été obtenu à partir de la courbe d’étalonnage
(Figure21), en utilisant l’équation de la régression linéaire :

44
Chapitre 2 Résultats et discussion

Y=1, 9033x-0, 0018 R² =0, 9969

Figure 21 : Courbe d’étalonnage de la catéchine pour le dosage des tannins condensé.


Les résultats présentés dans la figure 23, montrent que la teneur en tannins condensé
de l’extrait de Salvia chudaei est de 16,17 ± 8.08 Mg EC /g E.
2.1.3. Evaluation l'activité antioxydante

Afin d’étudier l’activité antiradicalaire de notre extrait, nous avons utilisé la méthode
basée sur le DPPH• (2,2-diphényle-1-picryl hydrazyl) comme un radical relativement stable,
qui possède une bande d’absorbance à 517 nm.

La capacité antioxydants de l’extrait de la plante étudiée a été déterminée et comparées


aux activités des composés anti-radicalaires des étalons, acide gallique (figure 22) et acide
ascorbique (figure 23). La mesure de l'activité antioxydant de notre extrait est mentionnée
dans la figure 24.

120
y = 1239,1x + 3,0159
100
%de inhibition

80 R² = 0,9789
60

40

20

0
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09
concentration de acide galique(mg/ml)

Figure22 : Courbe d’étalonnage d’acide gallique pour le test DPPH.

45
Chapitre 2 Résultats et discussion

60
y = 427,41x + 0,7065
50

R² = 0,9984
%de inhibition
40

30

20

10

0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14
concentrations de ascorbique (mg/ml)

Figure23 : Courbe d’étalonnage d’acide ascorbique pour le test DPPH.

100
90
y = 36,332x + 2,5137
80
70
%de inhibition

R² = 0,9937
60
50
40
30
20
10
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
concentrations de l'extrai (mg/ml)

Figure 24 : Pourcentage d’inhibions de l’extrait éthanolique de Salvia chudaei


contre le radical libre DPPH.

Les résultats obtenus pour le test de DPPH, exprimés en termes de concentration


inhibitrice de 50 % des radicaux (IC50), sont présentés dans la figure 25.
A des fins comparatives, deux antioxydants standards sont utilisés, l’acide gallique et
l’acide ascorbique, ils ont montré une activité antiradicalaire puissante avec des IC50 de l’ordre
de 0,037 ± 0,001 mg/ml et 0,116 ± 0,001 mg/ml respectivement, plus l’activité antioxydant
de notre extrait est fort avec IC50 de l’ordre de 1,28 ± 0,013 mg/ml.

46
Chapitre 2 Résultats et discussion

IC50
1,4 1.28

1,2

IC 50 en mg/ml 1

0,8

0,6

0,4

0,2 0.116
0.037
0
Extrait A,galique A,ascorbique

Figure 25 : Histogramme des résultats de concentrations inhibitrices 50 % de DPPH.


2.1.4. Evaluation Activité antimicrobien

Nous avons étudié in vitro le pouvoir antimicrobien d’extrait isolé de Salvia chudaei
par la méthode de diffusion des disques sur un milieu gélosé solide, Mueller- Hinton pour les
bactéries et Sabouraud pour le champignon.
L’activité antimicrobien des extraits a été estimée en termes de diamètre de la zone
d'inhibition (mm) autour des disques contenant les extraits à tester vis-à-vis de cis germes
pathogènes qui sont : E. coli, P. aeruginosa, Salmonella typhi, Staphylococcus aureus,
Listeria innocua et Fusarium culmorum.
Les souches testées ont montré des sensibilités différentes aux antibiotiques standards
Utilisés : Imipnenem (IPM10) et Ciprofloxacine (CIP5).
Le DMSO a été testé comme solvant (contrôle négative), les résultats montrent que le
solvant est approprié et ne présente aucun effet sur la croissance normale des toutes souches
microbiennes.
2.1.4.1. Pouvoir antimicrobien contre Salmonella typhi

Les résultats obtenus sont représentés par l’histogramme suivant (figure26) :

47
Chapitre 2 Résultats et discussion

45

40 38,66

Diamètre de zone inhibition


35
31
30

25

20

15
9,66 9,66 10,33
10 8

5
0
0
0,5 1 2,5 5 IPM 10 CIP 5 DMSO
les doses (mg/ml)

Figure 26 : Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur la Salmonella typhi.


D'après ces résultats, on observe un effet moyen de notre extrait de Salvia chudaei
sur la souche bactérienne Salmonella typhi avec une zone maximale d'inhibition égale
(10.33 ± 0,44) mm à concentration 5 mg/ml, et que le concentration 0.5 mg/ml présent
une minimale zone d'inhibition de l’ordre de 8 ± 0,33 mm, par apport les antibiotiques
imipnenem et ciprofloxacine qui présentent des effets antibactériennes puissants avec des
zones d'inhibitions de 38.66 ± 0,22 mm et 31 ± 0,66 mm respectivement.

2.1.4.2. Pouvoir antimicrobien contre Pseudomonas aeruginosa

La figure 27 présent les résultats obtenus de l’effet de l’extrait de Salvia chudaei sur
Pseudomonas aeruginosa.

40 36,66
35
Diamètre de zone inhibition

35

30

25

20

15 11,66
10,33 10,33 11
10

5
0
0
0,5 1 2,5 5 IPM 10 CIP 5 DMSO
les doses (mg/ml)

Figure 27 : Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur Pseudomonas aeruginosa.

48
Chapitre 2 Résultats et discussion

Après l’observation ces résultats, on trouve un effet remarquable de l’extrait


éthanolique de Salvia chudaei sur Pseudomonas aeruginosa avec une zone maximale
d'inhibition égale 11.66 ± 0,5 mm à concentration 5 mg/ml, par contre les antibiotiques
imipnenem et ciprofloxacine qui présentent des effets antibactériennes puissants avec des
zones d'inhibitions maximales égale 36.66 ± 0,88 mm et 35 ± 0 mm, respectivement.
2.1.4.3 Pouvoir antimicrobien contre Escherichia coli

Les résultats obtenus sont représentés par l’histogramme suivant (figure28) :


45
40,33
Diamètre de zone inhibition

40 36,33
35
30
25
20
15
8,33 9,66
10 6,66 7,33
5
0
0
0,5 1 2,5 5 IPM 10 CIP 5 DMSO
les doses (mg/ml)

Figure 28 : Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur Escherichia coli.


La lecture de ces résultats révèle que les antibiotiques de références utilisés, qui
présentent des forts effets antibactériens contre Escherichia coli. Par contre un effet moyen
de l’extrait de Salvia chudaei de l’ordre de 9.66 ± 0.55 mm à concentration 5 mg/ml.
2.1.4.4. Pouvoir antimicrobien contre Staphylococcus aureus

Les résultats obtenus sont représentés par l’histogramme suivant (figure 29) :
45
39,33
Diamètre de zone inhibition

40
35,33
35
30
25
20
15
7,66 7,33 8,66
10 6,66
5
0
0
0,5 1 2,5 5 IPM 10 CIP 5 DMSO

les dose (mg/ml)

Figure 29 : Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur Staphylococcus aureus.

49
Chapitre 2 Résultats et discussion

D’après la figure31, les antibiotiques imipnenem et ciprofloxacine présentent des


effets antibactériens puissants.
L’effet de l’extrait de Salvia chudaei contre Staphylococcus aureus montre des zones
d’inhibitions de 6,66 ± 0,44 mm jusqu’à 8,66 ± 0,44 mm.
2.1.4.5. Pouvoir antimicrobien contre Listeria innocua

La figure 30 présent les résultats obtenus de l’effet de notre l’extrait sur Listeria
innocua.

60
54

50 45
Diamètre de zone inhibition

40

30

20

8,33 9 9,66 10
10
0
0
0,5 1 2,5 5 IPM 10 CIP 5 DMSO

les dose (mg/ml)

Figure 30 : Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur Listeria innocua.

Après l’observation de la figure32, on trouve un effet moyen de l’extrait de Salvia


chudaei Listeria innocua avec zone d’inhibition est égale 10 ± 0,66 mm à concentration 5
mg/ml.
Par contre les antibiotiques imipnenem et ciprofloxacine présentent des effets
antibactériens avec une zone d'inhibition 54 ± 0 mm, 45 ± 0 mm, respectivement.

51
Chapitre 2 Résultats et discussion

2.1.4.6. Pouvoir antimicrobien contre Fusarium culmorum

Les résultats obtenus sont représentés par l’histogramme suivant (figure31).

60
Diamètre de zone inhibition

51,66
50

39
40

30

20
12,66 12,33 13
11,33
10

0
0
0,5 1 2,5 5 IPM 10 CIP 5 DMSO
les dose (mg/ml)
Figure 31 : Effet de l’extrait de Salvia chudaei sur la souche Fusarium culmorum.
La figure 33 présent que le pouvoir antifongique des imipnenem et ciprofloxacine est
très important de l’ordre de 51,66±0,44 mm et 39 ± 0,33 mm de diamètre respectivement. Et
une bonne pouvoir antifongique de l’extrait de Salvia chudaei égale 13 ± 0,66 mm par la
concentration 5 mg/mm.

2.1.4.7. Etude comparative de l’effet antimicrobien de l’extrait de S. chudaei sur les


souches testées

Dans cette histogramme (figure 32) nous avons comparé les résultats de la sensibilité
microbienne des ce cis souche testé en présence notre extrait éthanolique a la dose 5 mg/ml.

51
Chapitre 2 Résultats et discussion

16

14 13

Diamètre de zone inhibition


11,66
12
10,33 10 9,66
10 8,66
8

la dose 5 (mg/ml)

Figure 32 : comparaison le pouvoir antimicrobienne de l’extrait éthanolique sur les


souches testé a la dose 5 mg/ml.

D'après l’histogramme (figure 32), la souche fongique est le plus sensible de zone de
13 ± 0,66 mm, et les souches bactériennes montrent des zones d’inhibition moyennes, avec la
souche Staphylococcus aureus est le plus résistent de l’ordre de 8,66 ± 0,44 mm.

2.1.5. Evaluation Activité anti-hémolytique

Le test d’hémolyse ou KRL (Kit Radicaux Libres) est réalisé sur des érythrocytes
humains, permet de refléter de façon globale le potentiel de défense d’un individu vis-à-vis
d’une agression aux radicaux libres selon le protocole de Abirami et al,. (2014). Dans ce test
l’acide ascorbique utilise comme standard, les résultats obtenus sont représentés dans les
figures 33 et 34.

52
Chapitre 2 Résultats et discussion

70

60 y = -48,999x + 67,536

% hémolytique des globules


R² = 0, 9968
50

rouges 40

30

20

10

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4
les doses (mg/ml)

Figure 33 : Pourcentage anti-hémolytique d’acide ascorbique.

50 y = -12,545x + 50,179
45 R² = 0, 9385
% hémolytique des globules

40
35
30
rouges

25
20
15
10
5
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
les doses (mg/ml)

Figure 34 : pourcentage anti-hémolytique d’extrait éthanolique.

D'après les figures 33 et 34, on observe un ajustement inverse entre les différentes
doses d’extrait et pourcentage hémolytique de globule rouges.

L’effet inhibiteur d’hémolyse des l’extrait et l’acide ascorbique de la concentration 1


mg/ml sont diffèrent (figure 35), l’acide ascorbique présent un effet anti-hémolytique plus
importent que l’extrait éthanolique.

53
Chapitre 2 Résultats et discussion

40
35.13

% hémolytique de globule rouges


35

30

25

20
16.86
15

10

0
extrait A,scorbique
dose 1( mg /ml)

Figure 35 : pouvoir anti-hémolytique de l’extrait éthanolique de concentration 1 mg /ml.

54
Chapitre 2 Résultats et discussion

2.2. Discussion
Dans notre étude, nous avons déterminés le rendement d’extraction des composés
phénoliques à partir de partie aérienne de la plante Salvia chudaei (Lamiaceae) par
macération, le dosage des composés phénoliques totaux (PPT), flavonoïdes totaux (FVT) et
tanins condensé (TC) ont également été mesurés. Pour compléter l'analyse phytochimique
d’extrait éthanolique nous avons évalué la capacité antioxydante in vitro par test DPPH et
l’activité antimicrobienne sur cis souches et l’activité anti-hémolytique des globules rouges.

Selon Hammoudi et al., (2017), le rendement de l’extrait éthanolique de Salvia


chudaei a concentration de solvant éthanolique 80 % donne un résultat 17.2 % est faible par
apport notre rendement.
Dans une étude concernant d’autres espèces de mêmes famille Lamiaceae menée par
Tamert et Latreche, (2015), sur les rendements des extraits éthanolique, ils ont été noté que
les extraits éthanolique des Origanum vulgare, Thymus serpyllum et Phlomis crinita possèdent
des rendements très faible 1.28 g, 4.33 g et 3.20 g respectivement.
D’après Senol et al., (2010) montrent que les rendements d’extraction les plus
importants sont obtenus pour le méthanol, suivi du dichlorométhane et enfin de l'acétate
d’éthyle, pour les différentes espèces de Salvia (S. adenocaulon, S. adenophylla, S. divaricata,
S. spinosa, S. virgata, S. staminea, S. potentillifolia).

Les rendements varient d’une méthode d’extraction à une autre et d’une partie de la
plante à une autre. Cette différence est expliquée par la diffusion du solvant dans la poudre
des plantes dans l’étape de macération et probablement à la nature et la polarité des solvants
utilisés pour l’extraction (Naczk et Shahidi, 2004 ; Barroso et al,. 2014). En général, les
rendements les plus élevés sont obtenus avec les solvants polaires tels que l'eau, le méthanol
et l'éthanol (Markom et al., 2007; Iloki-Assanga et al., 2015).

Les résultats de dosage de polyphénols montrent que l’extrait éthanolique est très riche
en polyphénols (87.16 ± 1.95 Mg EAG /g E), ces résultats sont confirmé par Matkowski et
al., (2008) pour une extrait d’éthyle acétate de Lamium maculatum 70,8 ± 8.8 mg EAG /g MS
et Galeopsis Tetrahit 85.6± 5.9 Mg EAG /g MS. par contre la teneur en polyphénols Ballota
nigra 339.0 ± 11.4 Mg EAG /g MS est très élevé.
Les résultats trouvés par Hammoudi, (2015) (42.73 ± 1.91 Mg EAG/g MS) sont moins
important que nos résultats.
Le choix du système de solvant d’extraction est très important dans la détermination
des teneurs en polyphénols totaux (Tirichine, 2010).

55
Chapitre 2 Résultats et discussion

La distribution des métabolites secondaires peut changer pendant le développement de


la plante. Ceci peut être lié aux conditions climatiques hostiles (la température élevée,
exposition solaire, sécheresse, salinité) qui stimulent la biosynthèse des métabolites
secondaires tels que les polyphénols. En effet, la teneur phénolique d'une plante dépend d'un
certain nombre de facteurs intrinsèques (génétiques) et extrinsèques (conditions climatiques,
les pratiques culturelles, la maturité à la récolte et les conditions de stockage) (Falleh et al.,
2008), aussi dépendent à l'organe analysé, et solvants qui sont utilisés (Tirichine, 2010), et
les conditions d'échantillonnage (Schlesier et al., 2002), les différentes maladies qui peuvent
affecter la plante (Park et Cha, 2003)
Le contenu phénolique d'une plante dépend d'un certain nombre de facteurs, citons la
température et le temps. Notons que l'augmentation de la température favorise l'extraction en
améliorant à la fois la solubilité du corps dissous et le coefficient de diffusion. Cependant, une
température trop élevée, peut également induire la dégradation de quelques composés
phénoliques (Ya-Qin et al., 2008).
Néanmoins, plusieurs chercheurs ont attiré l’attention à la possibilité de l’oxydation
des composés phénoliques si le temps d’extraction est long, ce qui peut mener à l’inverse des
résultats escomptés (teneurs très basses) (Nazck et Shahidi, 2004 ; Nazck et Shahidi, 2006
; Chirinos et al., 2007 ; Drużyńska et al., 2007; Yap et al., 2009).
Les résultats de dosage de flavonoïdes montrent que l’extrait éthanolique est possède
une quantité important en flavonoïdes (15,39 ± 0.9 Mg EQ /g E), ces résultats sont moins
important par apport les résultats publié par Hammoudi et al,. (2017), des extraits éthanolique
de partie arienne et souterraine (0.062 ± 0.0005 Mg ER/mg MS, 0.03 ± 0.0003 Mg ER/mg
MS respectivement). D’après Nazemiyeh et al., (2006) montre que le genre Salvia est riche
en flavonoïdes.
Les taux des flavonoïdes peuvent être dus à l'augmentation du métabolisme de ces
composés en réponse aux conditions climatiques extrêmes de ces plantes sahariennes
(Djeridane et al., 2006).

D’après Lu et al., (2006) et Vanamala et al., (2006), et Klimczak et al., (2007), la


variabilité des teneurs en flavonoïdes dans l’oranges de la plante est influencée par plusieurs
facteurs dont l’origine génétique, le degré de maturation, le mode de conservation.
La concentration des flavonoïdes dans les extraits de la plante est liée à la solubilité
qui dépend non seulement de la polarité du solvant d'extraction mais aussi du nombre et de la
position des groupements hydroxyles libres, au poids moléculaire et de la glycosylation
(Mohammedi et Atik, 2011 ; Iloki-Assanga et al., 2015).

56
Chapitre 2 Résultats et discussion

La teneur de tanins de l’extrait éthanolique de Salvia chudaei (16,17 ± 8.08 Mg EC /g


E) est préférable que les teneurs des tanins des quatre plantes médicinales récolté de la région
de Tamanrasset (Asteriscus graveolens, Cymbopogon schoenanthus L, Panicum turgidum et
Pituranthos scoparius) Hadouchi et al,. (2016).

Les travaux faites par Mahmoudi et al., (2012), sur Cynara scolymus L montrent que
la décoction est plus efficace pour l'extraction des tanins 3,05 Mg EC/g MS que la macération
2,35 Mg EC/g MS. L’eau enregistre les teneurs les plus élevées en tanins condensés 4,09 Mg
EC /g MS que l’éthanol et l’acétone 2,59 et 2,29 Mg EC /g MS respectivement. En revanche,
le méthanol extrait faiblement les tanins 1,83 Mg EC /g MS.

En accord avec les résultats de nombreux chercheurs qui ont indiqués que l’eau
enregistre les teneurs les plus élevées en tanins condensés suivie par l’éthanol et l’acétone
soient en moyenne et le méthanol extrait faiblement les tanins quel que soit le mode
d’extraction, mais le problème est que l’eau et l’acétone, spécialement à hautes températures,
extraient aussi des substances indésirables comme les protéines, les lipides et les colorants
non phénoliques qui causent des interférences lors de dosage des tanins. Ou, les teneurs en
tanins condensés peuvent être variables aussi en raison de plusieurs facteurs tels que : la
sensibilité des tanins à des plusieurs voie de dégradation (l’oxydation, la lumière...), le stade
de maturité des fruits, les conditions culturales, climatiques, pédologiques ou le stress de
prédation (Julkumen-Titto, 1985).
L'extraction des tanins condensés dépend de leur nature chimique, du solvant utilisé et
des conditions de l'extraction (Chavan et al., 2001). L'augmentation de la température
favorise d'une part la diffusion et la solubilité des substances extraites, d'autre part elle détruit
certaines substances fragiles (Jokić et al., 2010).
Test les antioxydants réduits décolorent le radical DPPH, en le transformant en un
composé jaune le diphenyl picryl hydrazine. L'ampleur de la réaction dépendra de la Capacité
des antioxydants à donner l’hydrogène (Ardestani et Yazdanparast, 2007).
Plusieurs facteurs influent sur le potentiel antioxydant et la cinétique de réduction,
notamment les conditions de la réaction (temps, rapport Antioxydant/DPPH•, type de solvants,
pH) et le profil phénolique en particulier (Songklanakarin, 2004). l'activité antioxydante
dépend non seulement de la concentration, mais également de la structure et la nature des
antioxydants (Falleh et al., 2008).
Nos résultats a permis de déterminer la capacité de notre extrait à neutraliser le radical
stable DPPH présent dans le milieu réactionnel. La valeur d’IC50 diminue avec l’augmentation
du contenu de polyphénols et de flavonoïdes, ce qui se traduit par des activités antioxydantes

57
Chapitre 2 Résultats et discussion

très élevées dans les extraits riches en polyphénols. Ces résultats corroborent les résultats déjà
mentionnés auparavant dans la littérature (Wong et al., 2006 ; Arab et al., 2014).
L’extrait éthanolique de Salvia chudaei possède une pouvoir anti radicalaire
remarquable que le standard testé, ces résultats approuvent l’efficacité antioxydante de cette
plante.
Notre extrait montré une activité antioxydante plus forte que l’extrait d’éthanolique de
Salvia chudaei avec une valeur d’IC50 est de 5.53 ± 0.311 mg/ml, et l'extrait d'acétate d'éthyle
présent un pouvoir très puissant de valeur d'IC50 est 0.28 ± 0.20 mg/ml (Hammoudi, 2015).
En générale les plantes médicinales riche en polyphénols usitées dans les
pharmacopées traditionnelles possèdent des propriétés antioxydantes (Speroni et al., 2000).
Les phénols sont des composés organiques qui contiennent un groupe hydroxyle lié
directement à l’anneau aromatique et l’H-atome du groupe hydroxyle peut emprisonner des
radicaux de peroxyl, empêchant d’autres composés à oxyder (Nguyen et al., 2003).
La plupart des études expliquent la variation du potentiel antioxydant en fonction des
solvants d’extraction selon leur polarité (Teh et al., 2014 ; Yang et al., 2008).

La méthode d'extraction peut être expliquée que les compositions et la teneur en


composés phénoliques et respectivement l'activité antioxydante sont différents pour les
différents organes des plantes (Kahkonen et al., 1999). Parce que la plante, tout comme tout
être vivant, consomme beaucoup d’énergie au cours de son développement, les feuilles, en
particulier qui sont le siège des réactions chloroplastiques, enregistrent une forte
consommation d’oxygène et produisent donc par conséquent des radicaux libres (Avlessi et
al., 2004). En plus, la phase de maturation de la plante dont observées des différences de la
teneur en polyphénols entre jeunes et vieilles feuilles de différentes matrices végétales (Sawa
et al., 1999).
L’acide ascorbique est un nutriment très abondant dans les légumes et les fruits tels
que les agrumes (citrus limon), est le principal antioxydant hydrosoluble, il existe sous deux
formes, la forme réduite (acide ascorbique) et la forme oxydée (l’acide dehydroascorbique)
(Lee et al., 2004).
Les acides phénoliques (acide phénol dérivé d’acide benzoïque comme l’acide
gallique) agissent comme donneurs de protons ou d’électrons et chélatent les métaux de
transition (Blokhina et al., 2003).
L’acide gallique est le composé le plus actif dans les tests DPPH et FRAP par
comparaison avec d’autres anti oxydants (Schlesier et al., 2002).

58
Chapitre 2 Résultats et discussion

Les résultats obtenus dans ce travail, montrent que l’extrait éthanolique de la partie
aérienne (feuille) du Salvia chudaei possède une pouvoir antimicrobienne remarquable par
apport les antibiotiques de références imipnenem et ciprofloxacine, ces résultats sont en
accord avec les résultats des (Gali-Muhtasib et al., 2000 ; Kan, 2007 ; Stagos et al., 2013),
qui sont montré la plus part de genre Salvia possède un effet inhibitrice contre la croissance
microbienne.
Les polyphénols jouent un rôle de protection des plantes contre les invasions
microbiennes, et présentent d’autres mécanismes d’action de lutte contre les champignons,
bactéries et virus. Ces propriétés antifongiques et antivirales trouvent de nombreuses
applications en médecine humaine (Xia et al., 2011).
Il a été rapporté par Hammoudi et al., (2017) que l’extrait éthanolique de Salvia
chudaei présent un effet remarquable par apport l’effet de notre extrait a concentration 1
mg/ml sur Staphylococcus aureus, Escherichia coli et sur Pseudomonas aeruginosa.
D’autres études réalisées par Krimat et al., (2015) montre que le souche gram positive
est le plus sensible (Staphylococcus aureus 13 mm zone d’inhibition), que les le souche gram
négative (Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa de l’ordre de 9 mm et 0 mm
respectivement) pour l’extrait méthnanolique de la dose 100 mg/ml de Salvia officinalis
(Lamiaceae). Par contre nos résultats révèlent un pouvoir antibactérien inverse.
D’après Toty et al., (2013) l’extraits aqueux de l’écorce Harungana madagascariensis
possède une faible pouvoir antibactérienne contre Salmonella typhi par apport notre extrait.
Cette différence est généralement à cause de photochimique différence entre les familles des
plante médicinale (Kumar et al., 2012).
Selon Barchan et al., (2015) montre que l’extraits méthnanolique des espèces
Mentha pulegium L, présente une inhibition forte sur Listeria monocytogenes (> 12 mm). Et
que les extraits aqueux possède un faible effet (< 8 mm) a concentration 50 mg/ml.
D’après Bougandoura et Bendimerad, (2012), le pouvoir antifongique de l’extrait
méthanolique (40 mg/ml) révèle une activité inhibitrice très important, ces résultats sont
similaire avec nos résultats.
selon les études de Gortzi et al., (2007), la plus part des plantes de la famille
Lamiaceae connues pour ses composés phénoliques, ont été prouvé actif contre une variété de
micro-organismes.
Certaines études ne révèlent aucune activité antimicrobienne sélective vis-à-vis les
bactéries gram (+) ou gram (–) (Guesmi et Boudabous, 2006). Mais dans plusieurs travaux
ont mis en évidence la grande sensibilité des bactéries gram (+) par rapport aux gram (-)

59
Chapitre 2 Résultats et discussion

(Falleh et al., 2008 ; Hayouni et al., 2007 ; Turkmen et al., 2007 ; Shan et al., 2007 ; Kone
et al., 2004), Ceci peut s’attribuer à la différence dans les couches externes des bactéries gram
(-) et gram (+) (Georgantelis et al., 2007).
La paroi des bactéries gram négative des Pseudomonas aeruginosa, Salmonella typhi
et Escherichia coli est très riche en lipopolysaccharides, qui empêchent les molécules comme
les terpènes hydrophobes d'adhérer à celle-ci. D'ailleurs, ces microorganismes sont mobiles,
il est probable que ces bactéries se soient déplacées profondément dans la gélose, et par
conséquent elles s'échappent ainsi à l'action des métabolites contenus dans les extraits.
La plus grande résistance de Staphylococcus aureus du gram positive vis-à-vis des
extraits peut être expliquée par la présence de certains composants comme l'acide techoique
et quelques liens entre les divers composants donnent au polymère fortement réticulé de parois
cette résistance (Perry et al., 2004 ; Beernesh et al., 1967), d’après ce qu’est rapporté par
Basli et Chibane, (2012), la paroi des bactéries gram (+) est riche en protéines tandis que
chez les souches gram (–), elle est surtout composée en lipopolysaccharides (LPS), la
membrane extérieure de ces dernières constitue une barrière efficace à la diffusion des
molécules antibactériennes. Le LPS, grâce à ses charges négatives de surface, empêche la
diffusion des molécules hydrophobes, et les protéines excluent le passage des molécules
hydrophiles de poids moléculaire élevé. Alors que les bactéries gram (+) sont moins protégées
contre les agents antibactériens, le peptidoglycane n’entrave que la diffusion des molécules
supérieures à plus de 50 000 D (Hogan et Kolter, 2002).
Ces activités observées sont par ailleurs expliquées par la présence des composés tels
que les alcaloïdes, les tanins, les flavonoïdes dont les propriétés antimicrobiennes ont déjà été
démontrées (Bouzid, 2011). Tels que les différentes classes de polyphénols essentiellement
les tanins et les flavonoïdes peuvent augmenter la toxicité des extraits envers les micro-
organismes. Cette toxicité est en fonction du site et du nombre de groupements hydroxyles
présents sur le composé phénolique (Harrar, 2012). les phénols peuvent être absorbés à la
paroi cellulaire, ce qui conduit à une rupture de la structure et de la fonction de la membrane
(Hayrapetyan et al., 2012).
En outre, il est évident que l’augmentation de l’hydroxylation conduit à une
augmentation de la toxicité. L’effet antimicrobien de ces phénols peut être expliqué par
l’inhibition de la croissance bactérienne suite à leur adsorption sur les membranes cellulaires,
l’interaction avec les enzymes et les effecteurs ou la privation en substrats et ions métalliques
(Dhaouadi et al., 2010).

61
Chapitre 2 Résultats et discussion

(Chabot et al,. 1992) rapportent que les flavonoïdes qui sont caractérisés par l’absence
du groupement hydroxyle sur le noyau B présentent une activité antimicrobienne plus élevée
que ceux ayant le groupe-OH. D’autre part, (Moris et al., 1987) Ont montré que les
flavonoïdes les plus substitués par le groupement hydroxyle libre sont impliqués dans
l’activité antimicrobienne en particulier les molécules trihydroxylées en C3’, C4’, C5’ sur le
noyau B et hydroxylé en C3 (3-OH). Pour cela nous pouvons conclure que l’activité
antimicrobienne des extraits dépend non seulement des composés phénoliques mais, aussi de
la présence de différents métabolites secondaires à effet antifongique tels que les stéroïdes,
les saponosides et les huiles essentielles qui ont par ailleurs déjà été signalés par plusieurs
auteurs (Morris et al., 1997 ; Yousef et Tawil 1980 ; Bajpai et al., 2007).
Aussi L’activité antimicrobienne et donc anti-infectieuse des flavonoïdes a été
démontrée par de nombreuse études. Cette activité est due principalement à la capacité de ces
molécules à inhiber l’expression de l’ADN et la synthèse de certaines enzymes et protéines
membranaires des microorganismes (Ulanowska et al., 2006).
La capacité des tanins à créer des complexes avec les protéines par des liaisons
hydrogènes, des liaisons hydrophobes ou des liaisons covalentes, leur permet alors de
désactiver les adhésions microbiennes, enzymatiques et les enveloppes cellulaires transportant
les protéines des microorganismes (Cowan, 1999).

L’étude de l’effet protecteur d’extrait phénolique des parties aérienne de la plante


étudiée contre l’hémolyse oxydative induite par le H2O2 montre un pouvoir hémolytique
remarquable que le standard testé (acide ascorbique). Ces résultats sont presque compatibles
avec les résultats de test de DPPH.

D’après Alia et Saadoun, (2016), les résultats de la pouvoir anti-hémolytique de


Genista saharae Coss. & Dur, sont similaire à nos résultats.

L'acide ascorbique s'est avéré l'antioxydant primaire dans le plasma (Frei, 1990). Il est
classé parmi les antioxydants les plus puissants connus et est classé comme un composé
hydrosoluble, il peut agir alors contre la propagation radicalaire, Il a été démontré que
l'interaction de l'hémoglobine avec H2O2 produit des espèces réactives de l'oxygène et induit
la peroxydation lipidique (D’souza et Prabhu, 2006).

Les érythrocytes constituent un modèle cellulaire très adéquat pour l’étude du stress
oxydant. En raison de leurs facilités d’isolement, leurs simplicités, la richesse de leurs
membranes en acides gras polyinsaturés et la concentration cellulaire élevée en oxygène et en

61
Chapitre 2 Résultats et discussion

hémoglobine, ces cellules sont extrêmement susceptibles aux endommagements oxydatifs


(Arbos et al., 2008 ; Cimen, 2008 ; Wajeman et al., 1992).
Grâce à l'interaction des globules rouges avec l'extrait, il a été constaté que l'extrait
conférait un pourcentage de protection des globules sanguins contre la décomposition, ce qui
protégeait contre les radicaux libres la capacité des composés phénoliques à les protéger des
dommages causés par le stress oxydatif. Cela peut également être dû à la présence de
flavonoïdes au sein des membranes cellulaires, site de l’oxydation lipidique (Valente et al.,
2010), et le type de flavonoïdes présents dans l’extrait joue également un rôle important, c’est-
à-dire que tous les extraits contiennent des flavonoïdes moins polaires. Augmentation de la
facilité de leur passage vers la couche phospholipidique de la membrane et donc augmentation
de la proportion de protection contre les radicaux libres (Ksouri et al., 2008)
Selon Ranga et al., (2014), les ROS agit pour oxyder les glycolipides de l’acides gras
insaturés dans la membrane plasmique (Usha et Yogish, 2016), créant ainsi une différence de
latence entre les milieux intracellulaire et extracellulaire, (Callen et Perasso, 2005 ; Maillet
& Lemullois, 2006), permettant une augmentation la perméabilité de l'eau dans les globules
rouges (Judith, 2005), et créant ainsi la lyse cellulaire conduisant à la libération de contenu
les globules rouges dans le milieu extracellulaire (Dolci & Panteghini, 2014 ; Lippi et al.,
2006).
Les valeurs de l'activité antioxydante peuvent être attribuées à la quantité, à la qualité
et à l'efficacité fonctionnelle des composés phénoliques des échantillons étudiés, Bo
Abdallah, (2011), a notés que les phénols et les flavonoïdes augmentent la possibilité de
protéger les biofilms en empêchant leur oxydation par les radicaux libres. Kalaivani et al.,
(2011), ont noté que les composés phénoliques un rôle comme capteurs des radicaux libres,
ou inhibiteurs des agents oxydants ou indicateurs d'activation les enzymes responsables de la
détoxification.
Delmas-Beauvieux et al., (1995) mentionnent que la présence d'extraits de la plantes
est renforcée est significativement plus résistant aux érythrocytes des oxydants et peut être
attribué au confinement de la plante aiguë sur deux types de glycosides. La lutéoline-7-O-
rhamnoside et le lutéoline-7-O-glucoside la partie non glucidique est la lutéoline, est un
flavonoïde largement répandue dans le règne végétale et est connu pour ses efficacités
biologiques (López-Lzzaro, 2009).

62
Conclusion
Conclusion

Dans le but de la valorisation d’une plante de la famille Lamiacées issue de la région de


Tamanrasset, en l’occurrence Salvia chudaei, nous avons effectué l'extraction éthanolique par
macération. Les composés phénoliques des parties aériennes misent en évidence un travail
permettant pour contribuer à la l’activité biologique de polyphénols.
L'extraction de la partie aérienne de la plante a permis d'obtenir un rendement 29.64 %.
La teneur en composés phénoliques de plante estimée par la méthode de Folin-Ciocalteu est
87.16 ± 1.95 Mg EAG/g d’extrait, le dosage des flavonoïdes par la méthode d’AlCl3 a révélé
une tenure 15,39 ± 0.9 Mg EQ /g d’extrait. Et la teneur des tanins condensé donne une valeur
16,17 ± 8.08 Mg EC /g d’extrait. Ces résultats fait apparaitre que l’extrait brut de la partie
aérienne de Salvia chudaei peuvent être considérés comme une source éventuelle de cette classe
de métabolites secondaires.
Les résultats de l'activité antioxydante en utilisant le test DPPH montre que l’extrait
possède un pouvoir antioxydant important, présentant la valeur d’IC50 1,28 mg/ml. En parallèle,
les résultats de l’activité anti-hémolytique des composés phénoliques de la plante étudiée contre
H2O2 révèlent que cet extrait exerce un pouvoir anti-hémolytique moyen par apport l’effet de
l’acide ascorbique.

Les résultats de l'activité antimicrobien indiquent que l’extrait possède une activité
antimicrobienne remarquable sur les souches ciblés (E. coli, P. aeruginosa, Salmonella typhi,
Staphylococcus aureus, Listeria innocua et Fusarium culmorum), avec la souche fongique est
le plus sensible de zone de d’inhibition 13 ± 0,66 mm, par contre la souche bactérienne
Staphylococcus aureus est le plus résistent de l’ordre de 8,66 ± 0,44 mm de zone d’inhibition.
L’ensemble de ces résultats obtenus in vitro ne constitue qu’une première étape dans la
recherche de substances d'origine naturelle biologiquement active, une étude in vivo est
souhaitable, pour obtenir une vue plus approfondie sur les activités antioxydante,
antimicrobienn et l’activité hémolytique des globules rouges de cette plante.

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https://www.techniclab-dz.com

85
Annexes
Annexes

Annexe : Matériels utilisés

Balance analytique
(Photo originale).

Evaporateur de type Rotavapor BUCHI


Haeting bath R-210
(Photo originale).

Autoclave (TIMO)
(Photo originale).
Annexes

Etuve (Memmert) (photo originale).

spectre photomètre
(Photo originale).

Bain marie
(Photo originale).
‫ملخص‬

‫الهدف من دراستنا هو الدراسة الفيتوكيميائية والفاعلية البيولوجية (المضاد لألكسدة‪،‬‬


‫المضادة للميكروبات والمضادة إلماهة كريات الد الممرا) للجز) الهوائي لمستخلص نبات‬
‫تغرفت (‪ . salvia chudaei‬الممصودة من منطقة تمنراست (الجزائر ‪.‬‬

‫هذا المستخلص ت المصول عليه بواسطة تقنية النقع في االيثانول ميث كان المردود‬
‫موالي ‪ .% 46.92‬وكذلك كان ناتج تقدير كمية الفينوالت ‪ 61.79‬مع مكافئ من ممض الغاليك‪/‬غ‬
‫من مستخلص‪ ،‬وبخصوص الفالفونويدات باستخدا طريقة ثالثي كلور االلمنيو قدرت كميته‬
‫بموالي ‪ 73.56‬مغ مكافئ من الكرستين‪/‬غ من المستخلص والتانينات أعطت مقدار ‪ 79.71‬مغ‬
‫مكافئ من الكاتشين‪/‬غ من المستخلص‪.‬‬

‫تظهر النتائج أن المستخلص يملك القدرة مضادة لألكسدة في إختبار جذر المر‬
‫(‪ ، DPPH.‬توضح أن المستخلص يملك فاعلية مضادة لألكسدة مهمة‪ ،‬ميث بلغت قيمة ‪IC50‬‬
‫‪ 7.46‬مغ‪/‬مل‪ .‬بالمقابل‪ ،‬النتائج النشاطية المضادة لتملل كريات الد الممرا) للمستخلص الفينولي‬
‫لنبات المدروس ضد الجذور المرة للما) األكسجيني (‪ ، H2O2‬أظهرت فاعلية متوسطة مضادة‬
‫لي التملل بواسطة المرجع (فيتامين ‪ C‬بنسبة ‪ % 79.69‬بلمقارنة مع المستخلص النباتي بنسبة‬
‫‪ % 53.75‬في تركيز ‪ 7‬مغ‪/‬مل‪.‬‬

‫نتائج النشاط المضاد للميكروبات يبين أن المستخلص لديه نشاطية ضد الميكروبات‬


‫ملموظة وجود ضد سالالت الميكروبات المستهدفة (‪Salmonella ،P. aeruginosa ،E. coli‬‬
‫‪، Listeria innocua et Fusarium culmorum ، Staphylococcus aureus،typhi‬‬
‫ميث الساللة الفطرية (‪ Fusarium culmorum‬هي األكثر مساسية بقطر تثبيط ‪6.99 ± 75‬‬
‫م ‪ ،‬وعلى العكس أظهرت مساسية ساللة المكورات العنقودية الذهبية ( ‪Staphylococcus‬‬
‫‪ )aureus‬هي األكثر مقاومة بقطر تثبيط ‪ 6.22 ± 6.99‬م ‪.‬‬

‫الكلمات مفتاحية‪ ،Salvia chudaei :‬مستخلص اإليثانول‪ ،‬الفينوالت‪ ،‬مضاد لألكسدة‪ ،‬مضاد‬
‫للميكروبات‪ ،‬مضاد انمالل خاليا الد الممرا)‪.‬‬
Résumé
L’objectif visé par notre étude, consiste en l’étude phytochimique de la partie
aérienne de Salvia chudaei (Lamiaceae) de la région de Tamanrasset. Ainsi que sur
l’évaluation de l’activité antioxydante, antimicrobienne et l’activité anti-hémolytique
des globules rouges.

Cette plante subis à une extraction par macération (éthanol) pour obtenir
d’extrait éthanolique. Le rendement d'extraction de Salvia chudaei est d'environ
29,64%.
Concernant le dosage quantitatif des polyphénols, on remarque la quantité
chez la plante de Salvia chudaei 87.16 Mg EAG/g d’extrait. Par ailleurs, le dosage
des flavonoïdes le dosage des flavonoïdes par la méthode d’AlCl3 a révélé une tenure
15,39 Mg EQ /g d’extrait. Et la teneur des tanins condensé donne une valeur 16,17
Mg EC /g d’extrait.
Les résultats de l'activité antioxydante en utilisant le test DPPH montre que
l’extrait possède un pouvoir antioxydant important, présentant la valeur d’IC50 1,28
mg/ml. En parallèle, les résultats de l’activité anti-hémolytique des composés
phénoliques de la plante étudiée contre H2O2 révèlent que cet extrait exerce un
pouvoir anti-hémolytique moyen par apport l’effet de l’acide ascorbique.

Les résultats de l'activité antimicrobien indiquent que l’extrait possède une


activité antimicrobienne remarquable sur les souches ciblés (E. coli, P. aeruginosa,
Salmonella typhi, Staphylococcus aureus, Listeria innocua et Fusarium culmorum),
avec la souche fongique est le plus sensible de zone de d’inhibition 13 ± 0,66 mm, par
contre la souche bactérienne Staphylococcus aureus est le plus résistent de l’ordre de
8,66 ± 0,44 mm de zone d’inhibition.

Mots-clés : Salvia chudaei, extrait éthanolique, polyphénols, antioxydant,


antimicrobienne, anti-hémolytique
Abstract
The objective of our study is evaluating phytochemical of the aerial part of
Salvia chudaei (Lamiaceae) in the region of Tamanrasset. As well as evaluating the
activity antioxidant, antimicrobial and anti-hemolytic activity of red blood cells. This
plant is extracted by maceration (ethanol) to get ethanol extract. The extraction yield
were 29.64 %.

The results of the quantitative polyphenols show that our plant Salvia chudaei
is 87.16 Mg EAG/g extract. In addition, the dosage of flavonoids by the method of
AlCl3 revealed tenure is 15.39 Mg EQ/g extract. Moreover, the content of tannins
condensé gives value 16.17 Mg EC/g extract.

About the results of the antioxidant activity using the DPPH test shows that
the extract possesses significant antioxidant power, presenting the value of IC50 1.28
mg/ml. In parallel, the anti-hemolytique activity of the phenolic compounds of the
plant studied

against H2O2 findings this excerpt has interesting anti-hemolytique average by


the effect of Ascorbic acid intake.

The antimicrobial activity results indicate that the extract has a remarkable
antimicrobial activity on the targeted strains (E. coli, P. aeruginosa, Salmonella typhi,
Staphylococcus aureus, Listeria innocua et Fusarium culmorum), with the fungal
strain is the most sensitive area of inhibition 13 ± 0.66 mm, however the bacterial
strain Staphylococcus aureus is the most resisting enforcement of 8.66 ± 0. 44 mm of
inhibition zone.

Keywords: Salvia chudaei, ethanol extract, polyphenols, antioxidant, antimicrobial,


anti-hemolytique.

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