Loldedr
Loldedr
Loldedr
Réf : ……./UAMOB/F.SNV.ST/DEP.BIO/2017
Présenté par :
Mlle. DAOUADI Rebh El Machi
Thème
Rebh el machi
Remerciements
Avant toute chose, je remercie Dieu, le tout puissant, pour m’avoir donnée la force et
la patience.
J’exprime d’abord mes profonds remerciements et ma vive connaissance à Mr. MOUNI
Lotfi, Maître de conférences à la faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences
de la Terre, Université de BOUIRA pour avoir
encadré et dirigé ce travail et pour leur accueil au
sein du Laboratoire du département de Biologie :
Laboratoire de recherche scientifique
et qui a mis à ma disposition les condition matérielles nécessaires pour la réalisation
de ce travail tout au long la période de recherche qu’il trouvent ici mon respect et
reconnaissance.
Je remercie tous ceux qui m’ont aidé de prés ou de loin et contribuer à réaliser ce mémoire.
Introduction générale
Introduction générale
Parmi ces plantes médicinales, l'ortie dioïque ou Urtica dioica L. qu’est une des rares
plantes que l'on peut reconnaître les yeux fermés, avec son contact irritant, mais négligeant
ainsi son utilisation.
Consommée comme légume depuis la préhistoire, l’ortie dioïque possède des vertus
médicinales et considérée comme une des plantes les plus précieuses. Ainsi, au travers des
siècles, on lui attribua de nombreuses propriétés: aphrodisiaque, expectorante, diurétique, anti
diarrhéique, hémostatique, antidiabétique, emménagogue, dépurative, reconstituante. Elle agit
également efficacement sur la peau et ses affections (Draghi, 2005).
1
Introduction générale
principaux activités pharmacologiques relatives à Urtica dioica, la deuxième partie traite est
consacrée aux matériel et méthodes utilisés, suivit des résultats expérimentaux et discussion.
Une conclusion générale ainsi que des perspectives de recherche sont apportées pour
compléter le présent travail.
2
Sommaire
Sommaire
I.3. Classifications…………………………………………………………………………4
N° Titre Page
inflammatoires.
d’Urtica dioica.
d’Urtica dioica.
concentration de 250µg/ml.
Liste des tableaux
Liste des figures
N° Titre Page
originale)
originale)
d’Urtica dioica.
mesures).
mesures).
Abréviations Significations
Abs Absorbance.
C Concentration.
cm Centimètre.
COX Cyclo-oxygénases.
DO Densité optique.
DPPH 1, 1-diphenyl-2-picryl-hydrasyl.
EC Equivalent de catéchine.
EQ Equivalent de quercétine.
g Gramme.
IL Interleukine.
IFN l’Interféron.
mg Milligramme.
ml Millimètre.
± SD Standard déviation.
µg 4. Microgramme.
µl 5. Microlitre.
% 6. Pourcentage.
Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
L’ortie ; Urtica dioica L. est une plante herbacée de la famille des urticacées. Depuis
plus de 2000 ans, est employée comme remède naturel pour ses vertus thérapeutiques.
Cependant, la mise en valeur de son importance médicinale n’a pris de l’ampleur qu’au début
du XXe siècle. Et depuis, de considérables progrès ont été réalisés, en l’occurrence la
découverte de la structure de ses composés et de ses propriétés pharmacologiques. Il faut
souligner à ce titre que la plupart de ses indications revendiquées en médecine traditionnelle
ont été confirmées, et de nouvelles propriétés ont été rajoutées. Par ailleurs, eu égard à sa
composition protéique équilibrée et à sa teneur élevée en minéraux et en vitamines, l’ortie a
marqué un grand intérêt, aussi bien sur le plan thérapeutique que nutritionnel (Ait Haj said et
al., 2016).
I.2. Dénomination
Le terme «Urtica » vient du verbe « urere » signifiant brûler se dit de toute espèce de
démangeaisons similaires à celles provoquées par les piqûres d’orties. Le nom d’espèce
« dioica», "dioïque" en français, concerne un végétal dont les fleurs, mâles et femelles sont
portées par les pieds différents (Beloued, 2005) (Draghi, 2005). Dans Urtica dioica L., le
« L. » fait référence à la classification de Carl Von Linné (1707-1778) (Langlade, 2010).
3
Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
I.3. Classifications
Sous-classe Rosidae
Ordre Urticales
Famille Urticaceae
Genre Urtica L.
Urtica dioica est une plante herbacée vivace, mesurant de 40 cm de haut, à tige dressée
quadrangulaire portant des poils urticants et courts (Fig.1) (Fig.2).
Elle se caractérise par ses feuilles ovales (Fig.3), acuminées de longues 4 à 15 cm sur 2
à 8 cm de large, fortement dentées sur les bords à grosses dents, ovales – triangulaires. Les
pétioles sont de 1 à 2 fois plus court que le limbe, à deux stipules linéaires – lancéolées de 4 à
12mm de long.
4
Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
Les fleurs sont dioïques parfois monoïques, en grappes rameuses bien plus longue que le
pétiole, les fructifères pendantes ; périanthe est pubescent (Fig.4).
Ses graines ovées de 1 à 2mm de long sur 0.75mm de large, obtus, de couleur brun
olive, très finement ponctuée (Beloued, 2005).
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Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
6
Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
Le genre Urtica est donc caractérisé par la présence de poils unicellulaires de forme
conique sur la face supérieure des feuilles et sur la tige, constitués d'un bulbe incrusté de silice
et surmontés par une pointe recourbée (Fig. 6).
Transparent et effilé, le poil est comparable à une ampoule. Le petit renflement sphérique
se brise comme du verre (les poils sont imprégnés de silice) au moindre frottement: la «
pointe de verre» se plante alors comme une aiguille dans l'épiderme, libérant le liquide
urticant (Fig. 5) (Fig.7) ; (Draghi, 2005) (Langlade, 2010).
Diverses substances y sont contenues sous pression, véritable cocktail chimique riche en
histamine, formiate de sodium, acide formique, sérotonine et acétylcholine .C’est l’histamine
et l’acide formique qui provoquent les démangeaisons faisant penser à une brûlure
désagréable (irritation et apparition de cloques) (Langlade, 2010) (Ghedira et al., 2009).
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Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
Parmi les espèces du genre Urtica, Urtica dioica est la plus grande et la plus répandue.
Urtica dioica est répandue dans le monde entier, à l’exception des pays tropicaux et arctiques.
C’est une plante indigène de l’Eurasie et les régions tempérées. Elle est présente dans
presque toutes les régions du monde: de l'Europe et l'Afrique du Nord à l'Asie, ainsi
qu'Amérique du Nord et du Sud et en Afrique du Sud (Ghedira et al., 2009) (Ait Haj said et
al., 2016) (Draghi, 2005).
Elle est présente jusqu'à 2400 mètres d’altitude. En Algérie ; peut atteindre les sommets
du Djurdjura, Atlas de Blida, Miliana et Akfadou ; florissant en Avril et Septembre
(Beloued, 2005).
L'ortie est une plante qui aime le voisinage des habitations, les décombres et lieux
incultes: c'est une plante qualifiée de « rudérale ». Elle pousse sur les terres humifères et
légères; on la rencontre dans les haies, les chemins, les coupes des bois, dans les champs et les
jardins bien fumés. Elle est inféodée à la présence de l'Homme.
L’ortie dioïque «aime» les sols frais, l'ensoleillement lui semble indifférent puisqu'on la
trouve aussi bien en plein soleil à l'abri d'une façade qu'au fond d'un vallon ombragé.
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Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
Elle supporte tous les sols, surtout ceux contenant des matières organiques fraîches; elle fait
partie des plantes nitrophiles .Symbole de milieux riches et fertiles, l'ortie ne pousse jamais
seule, mais en grands massifs compacts à l'abri desquels s'installe de nombreux insectes
(Draghi, 2005).
La composition chimique des différents organes de l'ortie dioïque, à savoir les feuilles,
les fruits, les racines et les poils, a été le sujet de nombreuses études depuis la seconde moitié
du 19ème siècle.
La partie chimique active de l'ortie dioïque comprend près de cinquante composés de la
fraction lipophile et dont la structure chimique est connue. On trouve des stérols, des acides tri
terpéniques, des coumarines, des phénols, des lignanes, des céramides, des acides gras, etc.,
tous ces constituants trouvent leur répartition dans les divers organes de la plante (Ait Haj
said et al., 2016).
Les constituants des différentes parties aériennes (feuilles, tiges et fleurs) sont:
Des flavonoïdes (1 à 2 %).
3-hydroxy-a-ionol, glycoprotéines, lipides, sucres, acides aminés libres (30 mg/kg), tanins,
traces de nicotine, une enzyme: la choline acétyltransférase.
Les pieds mâles et femelles ont un taux comparable en flavonoïdes. La teneur en acides
Polyphénoliques est plus élevée chez les pieds mâles (Draghi, 2005) (Ait Haj said et al.,
2016).
9
Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
Tableau 2 : Composition chimique des parties aériennes d’Urtica dioica (Ait Haj said et al.,
2016).
aériennes
Eléments minéraux et oligo-éléments : Calcium, Potassium, Magnésium
Les différentes études ont montré que les racines renfermaient de nombreuses molécules
appartenant à différentes familles chimiques. Voici la composition:
Des polysaccharides: glycanes, glucogalacturonanes, arabinogalactane acide.
Un acide gras: de l'acide (10E, 12Z)-9-hydroxy-10,12-octadécadiénoïque.
Des lectines, dont environ 0,1 % d'une lectine particulière de faible masse moléculaire.
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Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
Des céramides.
Des terpènes diols et des terpènes diols glucosides. La structure de ces composés a été
identifiée grâce aux recherches de Kraus et Spiteller.
Les racines contiennent aussi des stérols et stérols glucosides, des composés phénoliques, des
dimères du phénylpropane: (Lignanes), (Draghi, 2005) (Ait Haj said et al., 2016).
Tableau 3 : Composition chimique de la racine d’Urtica dioica (Ait Haj said et al., 2016).
11
Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
Le Fruit de Urtica dioica, est composé de l’Huile fixe contenant d’acides gras saturés et
insaturés. Alors que les graines se composent de Caroténoïdes : β Carotène, Lutéine,
Violaxantine et les Polysaccharides (Ait Haj said et al., 2016).
Toutes les parties de la plante sont utilisées en médecine traditionnelle. La plante entière
est employée pour ses vertus diurétiques, anti hypertensives, antidiabétiques, dépuratives,
hémostatiques, anti asthéniques, anti anémiques, antispasmodiques, antirhumatismales et
comme remède dans les maux de tête et les coups de froid. L’ortie est également utilisée pour
traiter les affections spléniques, rénales et dermiques. D’autres utilisations traditionnelles,
contre la tuberculose et les lithiases biliaires et rénales, ont été aussi décrites dans la
littérature. En usage externe, elle est utilisée dans le traitement des aphtes et des hémorroïdes.
Ses graines sont administrées par voie orale pour leurs effets galactogènes et aphrodisiaques
et par voie locale pour traiter la gale et le prurit (Ait Haj said et al., 2016).
Dans les anciennes matières médicales , on conseillait l’infusion des feuilles d’ortie à la
dose de 60 gramme par litre d’eau contre le rhumatisme , la goutte , elle est indiqué aussi
contre l’asthme humide , la rougeole. L’ortie constitue un auxiliaire remarquable dans la lutte
contre le diabète comme une tisane. Les feuilles écrasées et appliquées en cataplasmes contre
les morsures rabiques, les plaies gangreneuses, les ulcères et les tumeurs .On préconise l’ortie
contre l’angine, les crachements de sang, les maladies de la rate (Beloued, 2005).
Dans l’usage populaire, on attribue à la racine et aux graines une activité plus énergique
qu’au reste de la plante. Les graines à la dose de 5 gramme par jour sont efficace contre les
maux d’estomac les maladies des reins et de poitrine .La décoction de 30 gramme de racine
d’ortie est utile contre la gravelle, l’hydropisie, la jaunisse, boire 3 tasses de tisane par jour
(Beloued, 2005).
12
Etude Bibliographique
Chapitre I : Présentation d’Urtica dioica L.
13
Etude Bibliographique
Chapitre II : Activités pharmacologiques d’Urtica dioica
13
Etude Bibliographique
Chapitre II : Activités pharmacologiques d’Urtica dioica
Une activité anti-hypertensive a été rapportée pour un extrait aqueux des parties
aériennes de l’ortie. (Tahri et al., 2000).
14
Etude Bibliographique
Chapitre II : Activités pharmacologiques d’Urtica dioica
Plusieurs études indiquent que les extraits d’ortie inhibent fortement l’agrégation
plaquettaire. En effet, une étude a mis en évidence l’effet inhibiteur de l’extrait aqueux des
feuilles sur l’agrégation plaquettaire induite par la thrombine. Les flavonoïdes sont les
composés principaux impliqués dans cette activité (Daher et al., 2006).
Les radicaux libres sont des atomes ou des molécules portant un électron non apparié.
Cette propriété rend ces éléments très réactifs du fait de la tendance de cet électron à se ré-
apparier, déstabilisant ainsi d’autres molécules. Les molécules ainsi transformées deviennent
à leur tour d’autres radicaux libres et initient ainsi une réaction en chaîne (Yakhlef, 2010). La
figure 8 résume l’origine des différentes espèces des radicaux libres.
15
Etude Bibliographique
Chapitre II : Activités pharmacologiques d’Urtica dioica
La cellule est pourvue d’enzymes antioxydants qui sont des systèmes de défense très
efficaces puisque les enzymes ont la propriété de pouvoir réaliser un travail de façon
permanente. Cette ligne de défense (Fig. 19) est constituée de superoxyde dismutase (SOD),
de catalase et de peroxydase (glutathion et ascorbate) (Lehucher-Michel, 2001).
Ces enzymes antioxydantes permettent l’élimination des radicaux libres primaires, selon
les réactions suivantes :
Superoxyde dismutase
.- +
2O2 +2H H2O2 + O2
16
Etude Bibliographique
Chapitre II : Activités pharmacologiques d’Urtica dioica
Catalase
2 H2O2 2 H2O + O2
Glutathione peroxydase
H2O2 + 2 GSH 2 H2O + GSSG
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Etude Bibliographique
Chapitre II : Activités pharmacologiques d’Urtica dioica
Les ERO (Espèces réactives de l’oxygène) ont des rôles physiologiques très importants
en agissant, à faibles concentrations, sur la régulation des réponses biologiques, la
transduction du signal et autres voies de signalisation (Favier, 2003).
Dans l’ensemble de nos tissus sains, les défenses anti oxydantes sont capables de faire face
et détruire les radicaux produits en excès. On dit que la balance Oxydants /Antioxydants est en
équilibre. Mais dans certaines situations, en raison d’une surproduction radicalaire (tabac, alcool,
Pollution, …) ou d’une diminution des capacités antioxydantes (insuffisance d’apports des
micronutriments antioxydants, inactivation enzymatiques) un déséquilibre entre production de
radicaux libres et système de défense est à l’origine d’un état redox altéré de la cellule appelé
stress oxydatif (Sohal, 2002).
Le stress oxydant est responsable du dommage cellulaire lié au vieillissement, aux
maladies cardio-vasculaires, au cancer et à la plupart des maladies dégénératives. Pour
enrayer le stress oxydant, il faut donc aider la cellule et l’organisme par l’apport
d’antioxydants secondaires (Kohen et Nyska, 2002).
18
Etude Bibliographique
Chapitre II : Activités pharmacologiques d’Urtica dioica
Figure 10. Les grandes étapes de la réaction inflammatoire aiguë (Patrice, 2014).
19
Etude Bibliographique
Chapitre II : Activités pharmacologiques d’Urtica dioica
20
Etude Bibliographique
Chapitre II : Activités pharmacologiques d’Urtica dioica
21
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
III.1.1. Lavage
Les feuilles âgées et jeunes d’Urtica dioica récoltées sont lavées délicatement avec de
l’eau du robinet afin d’enlever divers contaminants tels que les poussières fines, puis rincées
légèrement avec de l’eau distillée et laisser s’égouttées (Figure 1).
III.1.2. Séchage
Les feuilles fraiches d’Urtica dioica lavées, ont été ensuite essuyés à peine avec du
papier absorbant et coupées en petits morceaux dans des sacs en plastique, après ont été
menées au lyophilisateur pendant 24 heures pour le séchage.
III.1.3. Broyage
Le broyage des feuilles séchées de notre plante étudiée Urtica dioica a été fait à l’aide
d’un moulin électrique, la poudre récupérée a été bien tamisée dans le but d’obtenir une
poudre extrêmement fine (Figure 2).
22
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
Figure 2 : Broyage des feuilles et tamisage de poudre des feuilles d’Urtica dioica
(Photo originale)
III.1.4. Stockage
Notre échantillon de la poudre des feuilles d’Urtica dioica, récupéré après broyage et
tamisage a été stocké dans un bocal en verre hermétiquement fermés, à l’abri de la lumière
pour des analyses ultérieures (Figure 3).
(Photo originale)
23
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
Les extraits éthanoliques ont été obtenus par une extraction assistée par un bain à
ultrasons à 350C et pendant 30 minutes d’agitation sous vibrations du matériel végétal dans
un mélange éthanol / eau (80 / 20 : V / V) (Fig.4 (a), (b), (c)), (Shotipruk et al., 2001) (Li et
al., 2004). Ensuite les extraits ont été filtrés à l’aide de papier filtre et conservés au
réfrigérateur à 40C dans des flacons en verre de couleur sombre (Fig.4 (d)).
(a) (b)
(c) (d)
Figure 4 : Préparation des extraits éthanoliques bruts d’Urtica dioica (Photo originale)
24
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
25
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
26
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
27
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
28
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
On prépare une solution de DPPH (2.4mg/ 100ml) dans le méthanol. On prend 25μl des
solutions d’extraits additionnées à 975 μl de la solution de DPPH ultérieurement cité. Après
agitation, les tubes sont laissés dans l’obscurité pendant 20 minutes, la décoloration de ces
derniers par rapport au contrôle négatif (contiennent uniquement la solution de DPPH) est
mesurée à 517 nm (Dudonné et al., 2009).
Le pouvoir anti-radicalaire de l’extrait est exprimé en pourcentage d’inhibition du radical
DPPH par la formule suivante :
29
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
Les résultats ont été exprimés par la moyenne de trois mesures séparés ± écart type.
Tous les solutions au-dessus ont été ajustées à pH 6.3 par une solution d’HCl : Acide
chloridrique (1N), les échantillons ont été incubés à 370C pendant 20 min, ensuite la
température était augmentée pour garder les échantillons à 570C pendant 3 min , après
refroidissement des tubes, 2.5 ml de la solution phosphate buffer saline (pH 6.3) a été ajoutée
aux solutions ci-dessus, l’absorbance a été lue par le spectrophotomètre UV- visible à 416 nm,
et le pourcentage d’inhibition de la dénaturation des protéines a été calculé comme suit (Kar
et al., 2012) :
30
Partie expérimentale
chapitre III : Matériel et méthodes
31
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
Nous avons utilisé la méthode pondérale pour déterminer la teneur en eau dans les
feuilles fraîches d’Urtica dioica. Il s’agit de la détermination de la perte de masse par
dessiccation à l’étuve (Otles et al., 2012) .
La Figure 15 présente les valeurs en pourcentage du taux d’humidité et de matière sèche des
feuilles d’Urtica dioica.
Taux de matière
sèche (%)
22.93%
Taux d’humidité
(%)
77.06%
Figure 15 : Teneur en humidité et de matière sèche des feuilles fraîches d’Urtica dioica.
Les feuilles d’Urtica dioica, présente une teneur élevée en eau de 77, 06 %, alors que le
pourcentage en matière sèche (MS) s’est révélé moins important estimé à 22,93 % (±0,41).
Selon les travaux de Guil-Guerrero et al., (2003), notre résultat de teneur en eau, est
proche à celui des feuilles mâtures d’ortie 72.8% (± 5.1) ; tandis qu'il est à l’intermédiaire des
deux valeurs de taux d’humidité pour les feuilles mâtures et jeunes, soit 72.8% (± 5.1) et
82.0% (± 3.7) respectivement. Ainsi, selon Guil-Guerrero et al., (2003) notre valeur de taux
d’humidité pour les feuilles d’Urtica dioica ; était dans la gamme de cresson (76,6%), mais
était également inférieures aux valeurs habituellement trouvées dans d'autres feuilles vertes
de légumes commerciaux, comme les feuilles de la betterave (90%) ou les épinards (91%).
32
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
Tandis que la valeur donné par Otles et al., 2012 ; soit 77,75% est égale à la notre
77,06 %, avec une faible différence de 0.69 %.
Les échantillons de la plante, qui ont été utilisés dans notre étude, sont des échantillons
frais ce qui pourraient être une raison des résultats élevés en teneur d’humidité, comme cette
variation de la teneur en eau peut être attribuée au facteur variétal, à l’époque de maturation et
de récolte et aux caractéristiques pédoclimatiques (Otles et al., 2012) (Andualem et al.,
2015).
Matiére
minérale
30.9%
Matiére
organique
69.1%
Les feuilles d’Urtica dioica présente une teneur en cendre de 30.9 % (± 1,7) de matière
sèche, et un taux de matière organique de 69.1 % (± 1,7) (Figure 16).
Selon Khare et al., 2012 la teneur en cendre total de la plante médicinale Urtica dioica
présente une valeur de 21.24%, moins importante par rapport à la valeur trouvée dans notre
échantillon d’extrait brut des feuilles d’Urtica dioica (30,06 %).
33
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
La variation en valeurs de matière minérale peut être dut aux différentes étapes de
maturité de la plante et cela a été prouvé par l’étude de Andualem et al., 2015 ; où les
résultats de cette dernière ont révélés que les teneurs en cendres ,étaient positivement corrélés
avec les étapes avancées de maturité et les rendement des teneurs en cendres étaient
croissantes. En plus a constaté que, le stade de maturité de l'ortie a fortement affecté et
influencé la composition chimique, et c’était le même cas pour les valeurs du taux des cendres
(Andualem et al., 2015).
Tableau V : Résultats des tests préliminaires des flavonoïdes, des tanins, des quinones
Les résultats sont interprétés comme suit : (-) Réaction négative, (±) Réaction anormale, (++)
Réaction positive, (+++) Réaction très positive.
L’étude phytochimique d’extrait Urtica dioica a montré que cette plante contient : des
flavonoïdes, des tanins, des quinones libres et absence des terpanoïdes et saponosides. Ce qui
confirme les travaux de Kataki et al., 2012 et Khare et al., 2012.
34
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
La richesse de cet extrait en composés chimiques actifs pourrait expliquer son utilisation
traditionnelle comme un agent anti-gale, anti-inflammatoire, diurétique, antianémique et pour
autres diverses vertus incroyables (Kataki et al., 2012) (Khare et al., 2012) .
35
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
Tableau VI : Résultat dosage des polyphénols, des flavonoïdes et des tanins dans l’extrait
des feuilles d’Urtica dioica.
Extrait
Urtica dioica L. 4,07 ± 0,23 1 ± 0,03 2,05 ± 0,16
36
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
Selon l’étude de Pinelli et al., 2008 ; basée sur l’utilisation de plante Urtica dioica L.
sauvage et cultivée, on constate que notre résultat de teneur en polyphénols totaux trouvé 4,07
(± 0,23) est plus important que celui donné par Pinelli et al., 2008 pour les feuilles de Urtica
dioica L. sauvage 2.580 (± 2.048).
Selon les rapports récents, une relation très positive entre les phénols totaux et l'activité
antioxydante a été trouvée dans de nombreuses espèces végétales. Les composés phénoliques
peuvent contribuer directement à l'action antioxydante. Il est suggéré que les composés
polyphénoliques peuvent avoir des effets inhibiteurs sur la mutagenèse et la carcinogenèse
chez l'homme, alors que jusqu'à 1 g par jour sont ingérés dans un régime riche en fruits et
légumes. En outre, il a été signalé que les composés phénoliques étaient associés à une
activité antioxydante et jouaient un rôle important dans la stabilisation de la peroxydation
lipidique (Gülçin et al., 2004).
37
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
Do
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
y = 0,114x - 0,037
0,2 R² = 0,997
0,1
0
10 20 30 40 50 60 70 80
Concentration de l'acide gallique en μg/ml
Notre résultat du dosage des flavonoïdes d’extrait éthanolique des feuilles d’Urtica dioica se
révèle à une teneur de 1 mg EQ/g poudre (± 0,03).
En comparant notre résultat avec le travail de Pinelli et al., 2008 , présentant un dosage
de différent composés flavonoïdes des feuilles de Urtica dioica L. sauvage [ Rutine (0.173 ±
0.140), quercetin 3-O-glucoside (0.061 ± 0.060), kaempferol 3-O-rutinoside (0.009 ± 0.002),
38
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
isorhamnetin 3-O-rutinoside (0.016 ± 0.015) ] .Notre résultat trouvé 1 (± 0,03) est proche de
la valeur du total des flavonoïdes donné par Pinelli et al., 2008 soit 0.259 (± 0.21) .
La quercétine est la plus active des flavonoïdes. Elle a une forte action antioxydante et
anti-inflammatoire (Nair et al., 2006) . Elle est non seulement capable de diminuer
l’incidence des tumeurs mammaires chez le rat, mais elle a également une activité anti
tumorale vis-à-vis du cancer de la prostate. L’activité anti-ulcérogène de la quercétine a été
également démontrée. L’activité antioxydante de la rutine serait du même ordre de grandeur
que celle de la quercétine. De surcroit, elle a des effets anti-inflammatoires, des propriétés
anticancéreuses et réduirait l’effet délétère du mauvais cholestérol (LDL : Lipoprotéine de
basse densité) oxydé (Ait Haj said et al., 2016).
39
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
Do
1,2
0,8
0,6
y = 0,126x + 0,093
0,4 R² = 0,997
0,2
0
5 10 15 20 25 30 35 40
Concentration de la quercétine en ug/ml
40
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
Do
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5 y = 0,119x - 0,036
R² = 0,997
0,4
0,3
0,2
0,1
0
10 20 30 40 50 60 70 80
Le DPPH est caractérisé par son adaptation à plusieurs échantillons dans une courte durée,
aussi il est assez sensible pour détecter les ingrédients actifs à des basses concentrations, à cet
effet, il a été employé pour le criblage des activités anti radicalaires des extraits végétaux (Yi
et al., 2007). Cette méthode est basée sur la réduction d’une solution alcoolique de DPPH en
présence d'un antioxydant qui donne un hydrogène ou un électron ; la forme non radicalaire
DPPH-h est formée.
Le pouvoir antioxydant d’extrait brut des feuilles d’Urtica dioica L. a été évalué en mesurant
le pourcentage d’inhibition du radical DPPH.
Les résultats sont présentés dans le tableau VII
41
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
Les résultats du test anti radicalaire au DPPH d’extrait brut des feuilles d’Urtica dioica ont
révélés un pourcentage d’inhibition du radical DPPH, significatif et très élevée de 93.78% (±
0,64).
En comparant la valeur donné par Kataki et al., 2012 soit 98.35% à une concentration
d’extrait de 250µl/ml , est un peu plus importante à la notre (93.78%) ; alors que cette
dernière est plus proche à celle du standard BHT qui est de 97.90% .
Notre valeur du pourcentage d’inhibition du radical DPPH (93.78%) est plus élevée à celle
présenté par Gulcin et al., 2004 de 32% d’extrait d’eau de Urtica dioica, tandis qu’elle égale
la valeur du standard de quercétine à 93%.
Les résultats indiquent que notre plante étudiée Urtica dioica L. est un fort et excellent
piégeur du radical DPPH.
L'étude présente a montré un nouveau antioxydant naturel qui peut remplacer les
synthétiques à utiliser dans les aliments et cosmétiques. Ainsi, la source efficace d’Urtica
dioica pourrait être utilisée dans les préparations médicinales pour lutter contre une myriade
de maladies associées au stress oxydatif et aux désordres apparentés (Khare et al., 2012) .
Nos résultats viennent confirmer de nombreuses études, qui ont montré que les extraits
d’Urtica dioica ont un rôle neutralisant des espèces réactives de l’oxygène (ERO) ; les
extraits méthanolique et ethanolique des feuilles d’Urtica dioica présentent un effet
antioxydant remarquable vis-à-vis du radical 1,1-diphényl-2-picrylhydrazyl (DPPH) (Kataki
et al., 2012) (Khare et al., 2012) (Pourmorad et al., 2006) .
En effet, Non seulement par mises en pratiques in vitro que l’activité antioxydante
d’Urtica dioica a été prouvé mais aussi par des tests in vivo chez l’animal, une étude réalisée
sur des rats, a montré que l’ortie augmentait l’activité du système de défense antioxydant
42
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
jouant ainsi un rôle protecteur contre l’hépatotoxicité. Selon la gamme variée de travaux
antérieurs effectués, l’activité antioxydante de cette plante médicinale est corrélée
essentiellement à la teneur de composés phénoliques (Kataki et al., 2012) (Kanter et al.,
2005) .
% d’inhibition de la dénaturation
de BSA
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Extrait brut de Urtica Diclofenac sodium
dioica L.
43
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
D’après le Tableau IV.4 et Figure 23 ci-dessus, les résultats ont montré un effet inhibiteur
de la dénaturation de BSA, d’extrait éthanolique brut des feuilles d’Urtica dioica légèrement
plus important à celui du standard de comparaison le Diclofenac sodium à la même
concentration de 250 µg/ml.
Le pourcentage d’inhibition de la dénaturation des protéines par l’extrait de Urtica dioica est
de 94.79% (± 4.9) avec une différence de 0.57%, comparant à celui obtenu pour le Diclofenac
sodium, un médicament anti-inflammatoire utilisé comme standard ; qui exercé un
pourcentage d’inhibition de 94.22% (± 0.30) à la même concentration (250 µg/ml).
La dénaturation des protéines est parmi les causes de l’inflammation (Bagad et al., 2011)
(Mizushima et al., 1968) . La production d’auto-antigènes dans les maladies inflammatoires
peut être due à la dénaturation des protéines in vivo. Le mécanisme possible de la
dénaturation consiste à l’altération des liaisons électrostatique, hydrogène, hydrophobe et
disulfure qui maintiennent la structure tridimensionnelle des protéines (Bagad et al., 2011),
(Sangeetha et al., 2011) .
Il est prouvé que les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme le phenylbutazone et
l’indomethazine inhibent pas seulement la synthèse des prostaglandines pro-inflammatoires,
mais inhibent aussi la dénaturation des protéines (Sangeetha et al., 2011) (Adarshvmet al.,
2011). Ils empêchent la dénaturation d’albumine traité par la chaleur à pH physiologique
(pH : 6.2 à 6.5). D’après les résultats, on constate que l’échantillon est capable de contrôler la
production d’auto-antigènes par l’inhibition de la dénaturation des protéines.
L’activité inhibitrice de la dénaturation de BSA est peut être attribuée à la présence de
différents composés bioactifs tels que les flavonoïdes et les tanins dans l’extrait trouvés lors
des criblages phytochimiques ; et aux bonnes propriétés anti oxydantes. De nombreuses
études ont évalués l’effet inhibiteur de différents extraits de plantes sur l’activité anti-
inflammatoire in vitro par la méthode de la dénaturation des protéines (Williams et al., 2008)
(Kar et al., 2012).
On peut conclure que notre plante étudiée Urtica dioica possède un effet anti-
dénaturation maximal observés pour la BSA (94.79%), qui a été comparé avec le Diclofenac
sodium un médicament anti-inflammatoire utilisé comme standard ; lui aussi montre un
pourcentage inhibiteur maximal marqué in vitro contre la dénaturation des protéines BSA
44
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
(94.22%). Ce qui signifie sa large utilisation par nos ancêtres et même dans les indications
thérapeutiques actuelles en rhumatologie comme adjuvant au traitement de l’arthrite, de
l’arthrose et des états rhumatismaux (Ghedira et al., 2009) .
Il semblerait que les effets anti-dénaturation observés pour la BSA lorsqu'ils
interagissent avec des composés biologiquement actifs pourraient être utilisés pour des essais
de première étape pour la sélection de produits naturels pour le développement de
médicaments thérapeutiques. Les molécules ou les extraits démontrant une activité anti
dénaturation aux doses les plus faibles possibles (nano gramme par ml de concentration)
doivent être sélectionnés pour des recherches à large, pour développer une large gamme de
médicaments thérapeutiques (Williams et al., 2008) .
Ce présent travail confirme les recherches scientifiques effectués qui prouve, que les
effets anti inflammatoires des feuilles d’ortie suggèrent qu’elle peut être utile dans les
pathologies inflammatoires aigues, mais aussi dans les pathologies chroniques, en
l’occurrence la polyarthrite rhumatoïde. Ces travaux ont mis en évidence la capacité de l’ortie
à diminuer la réaction inflammatoire, via de multiples mécanismes d’action dont les
conséquences sont la réduction de synthèse de médiateurs lipidiques et de cytokines pro
inflammatoires (Roschek et al., 2009).
En effet, les extraits de feuilles inhibent la biosynthèse des enzymes de la cascade
arachidonique, notamment les cyclo-oxygénases COX-1 et COX-2, et bloquent ainsi la
biosynthèse des prostaglandines et thromboxane (Roschek et al., 2009). De plus, un effet
inhibiteur a été démontré sur le système NF-κB impliqué dans les réponses immune, anti-
apoptotique et inflammatoire (Farahpour et al., 2015) ( Riehemann K et al., 1999), et sur le
facteur d’activation plaquettaire des neutrophiles (PAF : Platelet Activating Factor) (Roschek
et al.,2009) . D’autre part, plusieurs études ont révélé que l’extrait des feuilles diminue la
libération des interleukines IL-2 et IL-1β, de l’interféron γ (IFNγ) et des facteurs TNF-α et
TNF-κ (TNF : Tumor necrosis factor). L’effet anti-inflammatoire est lié à l’inhibition de la
cycloxygénase et de la lipoxygénase, et à la production des cytokines (Konrad et al., 2005)
(Yilmaz et al., 2014).
45
PARTIE EXPERIMENTALE Chapitre IV: Résultats et discussion
46
Conclusion et perspectives
Conclusion et perspectives
L’objectif primordial assigné par cette étude englobe le même contexte à fin d’évaluer
les propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires de la plante médicinale Urtica dioica L.
46
Conclusion et perspectives
Les résultats obtenus dans cette étude sur les effets anti-inflammatoires et antioxydants
des extraits d’Urtica dioica sont intéressants, mais des études complémentaires approfondies
sont nécessaires pour comprendre leurs mécanismes moléculaires et cellulaires.
Ces études doivent être focalisées sur la recherche des composés bioactifs dans les extraits
d’Urtica dioica et l’évaluation de l’effet de ces composés sur les cellules inflammatoires et
leurs voies de signalisations, les enzymes impliquées dans la production des espèces
oxygénées réactives et sur les systèmes antioxydants. Et pourquoi ne pas élargir le panel
d’autres tests biologiques : anti tumorale, anticancéreuse, anti-analgésique, antianémique,
antidiabétique et anti-hypertensive.
De même, des études approfondies sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamique
de ces principes actifs seraient utiles pour la détermination des doses préventives et
thérapeutiques.
47
Références bibliographiques
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Références bibliographiques
Résumé
Dans ce présent travail nous avons étudié l’activité antioxydante et anti - inflammatoire d’extrait préparé à partir des
feuilles de la plante médicinale Urtica dioica L. après avoir réaliser une extraction par solvant (éthanol ) à l’aide d’un bain à
ultrasons , à fin d’obtenir un extrait brut éthanolique des feuilles de Urtica dioica L. .Les analyses phytochimiques d’extrait
brut des feuilles d’Urtica dioica L. a révélé sa richesse en composés phénoliques (flavonoïdes, tanins, et quinones libres), ce
qui confirme les résultats du dosage par des méthodes spectrophotométriques: la quantification des teneurs en polyphénols
totaux par la méthode de Folin-Ciocalteu, en flavonoïdes par le trichlorure d’aluminium, et en tanins par la méthode de
Chlorure Ferrique où les teneurs sont 4 ,07 ± 0,23 mg EAG/g poudre, 1 ± 0,03 mg EQ/g poudre, 2,05 ± 0,16 mg EC/g
poudre respectivement. L’étude des propriétés anti oxydante par la détermination du potentiel antioxydant a été confirmée
par la méthode du test anti-radicalaire au DPPH (1,1-diphenyl-2-picryl-hydrasyl) ; et les résultats montrent que l’extrait des
feuilles d’Urtica dioica L. possède un pourcentage d’inhibition du radical DPPH élevé avec une proportion de 93,78% ±
0,64. Alors que l’évaluation de l’activité anti-inflammatoire in vitro a été effectuée selon la méthode d’inhibition de la
dénaturation des protéines (BSA : Bovine sérum albumine) ; présentant un pourcentage d’inhibition de protéines extrême et
très important de 94.79% ± 4.9 comparé avec un médicament anti-inflammatoire le Diclofenac sodium. Ces résultats obtenus
suggèrent que cette plante peut être utilisée pour traiter les maladies et les inflammations qui nécessitent le piégeage des
radicaux libres.
Mots clés : Urtica dioica L., activité anti inflammatoire, dénaturation des protéines, pouvoir antioxydant, composés
phénoliques.
Abstract
In this work, we tried to study the phenolic compounds and evaluate the antioxidant and anti-inflammatory properties
of extracts prepared from the leaves of the medicinal plant Urtica dioica L. after carrying out a solvent extraction (ethanol)
using an ultrasonic bath , in order to obtain an ethanolic crude extract of the leaves of Urtica dioica L. Phytochemical analyzes
of crude extract of the leaves of Urtica dioica L. revealed its richness in phenolic compounds (flavonoids, tannins, and free
quinones), confirming the results of the assay by spectrophotometric methods as follows: The quantification of total
polyphenol contents by the Folin-Ciocalteu method, flavonoids by aluminum trichloride, and tannins by the Ferric Chloride
method, where the contents are respectively 4 ,07 ± 0,23 mg EAG/g powder ; 1 ± 0,03 mg EQ/g powder ; 2,05 ± 0,16 mg
EC/g powder .On the other hand we were interested in the study of antioxidant and anti-inflammatory properties by two
techniques. The antioxidant potential was confirmed by the anti-free radical test method with DPPH (1,1-diphenyl-2-picryl-
hydrasyl); And the results show that the extract of the leaves of Urtica dioica L. possesses a percentage of inhibition of the
DPPH radical, high with a proportion of 93,78% ± 0.64 . While the evaluation of the anti-inflammatory activity in vitro was
performed according to the method of inhibition of protein denaturation (BSA: Bovine serum albumin); Showing an extreme
and very high protein inhibition percentage of 94.79% ± 4.9 compared with an anti-inflammatory drug Diclofenac sodium.
These results suggest that this plant can be used to treat diseases and inflammations that require free radical scavenging.
Key words: Urtica dioica L., inflammation, free radicals, phenolic compounds, scavenging.
ملخص
) بعد إجراء استخ الص عن طريق ادلذيبات (اإليثانولUrtica dioica L.يف هذا العمل قمنا بدراسة النشاط ادلضاد لألكسدة وادلضادة لاللتهابات من مستخلص أعد من أوراق النبات الطيب
Urtica . كشفت التحاليل الفيزيائية للمستخلص اخلام من أوراق.Urtica dioica L. من أجل احلصول على مستخلص النبات اخلام اإليثانويل من أوراق،باستخدام محام ادلوجات فوق الصوتية
- اجملموع الكمي حملتويات البوليفينول بواسطة طريقة فولني، مما يؤكد نتائج الفحص بواسطة الطيف الطيفي، ) الكينونات احلرة، العفص، ثراءها يف ادلركبات الفينولية (الفالفونويداتdioica L
1 ± 0,03 mg ، 4 ,07 ± 0,23 mg EAG/g poudre : والعفص بواسطة طريقة كلوريد احلديديك ؛حيث كان احملتوى، الفالفونويد بواسطة ثالثي كلوريد األلومنيوم،سيوكالتيو
اختبار، وقد أكدت دراسة ادلضادة لألكسدة من خالل حتديد إمكانات ادلضادة لألكسدة بطريقة اجلذور احلرة. على التوايل2,05 ± 0,16 mg EC/g poudre ،EQ/g poudre
يف.93,78% ± 0,64 ميتلك نسبة تثبيط اجتاه اجلذور احلرة عالية و معتربةUrtica dioica L . فأظهرت النتائج أن مستخلص أوراق,)هيدراسيل-بيكريل-2-ثنائي-1،1( DPPH
94.79% ± 4.9 BSA ألبومني ادلصل البقري)؛ ممثال نسبة عالية جدا وعظمى من تثبيط الربوتني:BSA ( حني مت تقييم النشاط ادلضاد لاللتهابات يف ادلخترب وفقا لطريقة تثبيط متسخ الربوتني
. وتشري هذه النتائج إىل أن هذا النبات ميكن أن يستخدم لعالج األمراض وااللتهابات اليت تتطلب كسح اجلذور احلرة.مقارنة مع ديكلوفيناك الصوديوم دواء ادلضاد لاللتهابات
. ادلركبات الفينولية، قوة مضادات األكسدة، متسخ الربوتينات، نشاط مضاد لاللتهابات، Urtica dioica L. :الكلمات المفتاحية