Finale Pfe Menai Asma Bounezra Yassmina 2021
Finale Pfe Menai Asma Bounezra Yassmina 2021
Finale Pfe Menai Asma Bounezra Yassmina 2021
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie
Filière : Biologie
Option : Microbiologie Appliquée
Thème
Présenté par :
MENAI Asma
BOUNEZRA Yasmina
Nous tenant à remercier tous les membres de jury, Un grand merci à Dr.
BEREDJEM Lamia d’avoir accepté d’examiner ce mémoire de fin d’étude.
Nos vifs remerciements vont à toutes les personnes qui ont contribué de
près ou de loin dans la réalisation de travail.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à mes chers parents, sources de mes
joies et secret de ma force, vous serez toujours le modèle.
Yassmina
Dédicaces
Asma
Résumé
Cette étude consiste à évaluer l’efficacité antibactérienne d’un mélange des huiles
essentielles obtenues à partir de plantes médicinales des espèces Artemisia herba alba Asso.,
Artemisia campestris L., Rosmarinus tournefortii de Noé., Thymus hirtus Willd., connues
pour sa valeur thérapeutique dans la médecine traditionnelle algérienne.
Les huiles essentielles ont été testées seules et en combinaison sur cinq souches
bactériennes, par la méthode de diffusion sur disque, ainsi que la détermination de
concentration minimale inhibitrice (CMI) en milieu liquide et bactéricide en milieu solide
(CMB).
La combinaison des huiles RT: AHA :TH: AC avec les ratios de M1: 1:1:1:1; M2 : 7:1:1:1;
M3 : 1:7:1:1; M4 : 1:1:7:1; M5 : 1:1:1:7, a montré que le mélange (M3) a une activité très
importante sur Staphylococcus aureus avec une zone d’inhibition de 16 mm ,certains mélanges ont
montré un effet antibactérien faible par rapport aux huiles seules. Les faibles concentrations
minimales inhibitrices et bactéricides de 5 mg/ml étaient remarquées pour les mélanges (M2)
et (M3) sur les souches Pseudomonas aeruginosa et Enterococcus sp.
Mots clés : Mélange des huiles essentielles, activité antibactérienne, Artemisia herba alba Asso.,
Artemisia campestris L., Rosmarinus tournefortii de Noé., Thymus hirtus Willd.
ملخص
تهدف هذه الدراسة الي تقييم الفعالية المضادة للبكتيريا لخليط من زيوت عطرية معينة تم الحصول عليها من نباتات
طبية من نوع Rosmarinus tournefortii deNoé ،Artemisia campestris L Artemisia herba alba assoو
المعروفة بقيمتها العالجية في الطب التقليدي الجزائري.
تم اختبار الزيوت العطرية بمفردها ومشتركة على خمس سالالت بكتيرية بتقنية االنتشار عن طريق القرص،
تحديد الحد األدنى من التركيز المثبط) (MICفي وسط سائل و الحد األدنى من التركيز القاتل في وسط صلب).(CMB
أظهر تقييم النشاط المضاد للبكتيريا للزيوت العطرية وحدها بطريقة االنتشار عن طريق القرص تأثير
Rosmarinus tournfortii de Noéعلى ساللة Escherichia coliحيث بلغ قطر منطقة التثبيط 15مم ،اما
و Artemisia campestrisاسفرت عن حد ادنى من التركيز المثبط Artemisia herba alba Asso الزيوت
والقاتل بمقدار 80ملغم /مل على كل من Staphylococcus aureusو .Pseudomonas aeruginosa
كشف المزيج المتكون من الزيوت بنسب RT: AHA: TH: AC؛M2: 7: 1:1:1 ، M1: 1: 1: 1: 1
له نشاط حاسم على M5: 1: 1: 1:7حيث ان المزيج )( M3 M4: 1: 1:7: 1 M3: 1:7:1: 1و
مم ،وقد أظهرت بعض االمزجة تأثير ضعيف مضاد Staphylococcus auerusمع منطقة تثبيط قدرت ب 16
للبكتيريا مقارنة بالزيوت وحدها .كما لوحظ ايضا قيم منخفضة للحد األدنى من التركيز المثبط و القاتل قدرت ب 5مغلم/مل
بالنسبة للمزيج )M2و (M3على السالالت Pseudomonas aeruginosaو. Enterococcus sp
الكلمات المفتاحية :مزيج من الزيوت األساسية ،نشاط مضاد للبكتيرياArtemisia ،Artemisia herba alba Asso ،
Rosmarinus tournefortii de Noé ،campestris Lو.Thymus hirtus Willd
Abstract
This study consists to evaluate the antibacterial activity of a mixture of some essential
oils obtained from medicinal plants of the species Artemisia herba alba Asso., Artemisia
campestris L., Rosmarinus tournfortii de Noé., Thymus hirtus Willd., Known for its
therapeutic value in Algerian traditional medicine.
The essential oils were tested single and in combination against five bacterial strains, by
the disc diffusion assay, the determination of minimum inhibitory concentration (MIC) in
broth and bactericidal in agar (MBC).
The evaluation of the antibacterial activity of single EOs by disc diffusion assay
exhibited a remarkable effect of Rosmarinus tournfortii oil against Escherichia coli
translated by 15mm of the inhibition zone diameter, while the oils of Artemisia herba alba
and Artemisia campestris revealed an elevated MIC and MBC ranging to 80 mg / ml against
Staphylococcus aureus and Pseudomonas aeruginosa strains.
The combination of RT: AHA: TH: AC oils with the ratios of (M1) : 1: 1: 1: 1; (M2) : 7:
1: 1: 1; (M3) : 1: 7: 1: 1; (M4) : 1: 1: 7: 1; (M5) : 1: 1: 1: 7; displayed that the mixture
(M3)has a crucial activity against Staphylococcus aureus with an inhibition zone of 16 mm,
However some mixtures showed a weak antibacterial effect compared to the single oils.
The low minimum inhibitory and bactericidal concentrations of 5 mg / ml were noted for the
mixtures (M2) and (M3) against the strains Psudomonas aeruginosa and Enterococcus sp
respectively.
Key words: Blend of essential oils, antibacterial activity, Artemisia herba alba Asso.,
Artemisia campestris L., Rosmarinus tournfortii de Noé., Thymus hirtus Willd.
Sommaire
Sommaire
Liste des tableaux
Liste des figures
Symboles et abréviations
Introduction
Chapitre 1: Revue bibliographique
Tableau 09 : Diamètres des zones d’inhibition des bactéries testés vis-à-vis des mélanges
deshuiles essentielles ........................................................................................................... 39
Tableau 11 : Les valeurs de CMI et CMB des mélanges des huiles essentielles ........... 44
Tableau 12 : Les valeurs de CMB et CMI des huiles essentielles et des mélanges ......... 46
Liste des figures
Figure 1 : Extraction des huiles essentielles par l’hydro distillation… ........................... 13
Figure 11: Les volumes des mélanges des huiles essentielles préparés par µl ................. 30
Figure 17 : Effet des huiles Artemisia herba alba (AHA) ; Artemisia campestris (AC) ;
Rosmarinustournefortii (RT) ;Thymus hirtus willd (TH) sur la croissance des bactéries ........37
Figure 18: Effet des mélanges des huiles essentielles sur la croissance des bactéries ................. 38
Figure 20: La lecture de concentration minimale bactéricide des huiles essentielles .......... 43
Figure 21: La lecture de concentration minimale bactéricide des huiles essentielles ............. 43
% : pourcent
[C]: concentration
EC : Escherichia coli
En sp : Enterrococus sp
ET : L’écart type
GN : Gélose nutritive
h : heure
He : Huile essentielle
L : litre
m :Masse
MEV :Masse de matériel végétal
ml : millilitre
mm : millimetre
M : La moyenne
OE : essential oil
Pa : Pseudomonas aeruginosa
PBS
S : Sensibilité
Sa :Staphylococcus aureus
SB : Suspension bactériènne
V : volume
(-)Résistante
(++) Sensible
Introduction
Introduction
Introduction
De plus, les huiles essentielles ont une composition chimique très complexe: elles
contiennent deux ou trois composants principaux, principalement des terpènes, des
terpénoïdes et des phénylpropanoïdes. Les principaux composants des huiles essentielles
représentent environ 70% de sa composition mais le reste contient de nombreux autres
composés tels que des acides gras, des oxydes et des dérivés soufrés (Stringaro et al.,
2018).Ces composants ont un grand potentiel en tant qu’agents antimicrobiens et utilisés dans
plusieurs domaines industriels et médicaux (Dorman et al., 2000) .
1
Introduction
étudiés pour leurs propriétés antimicrobiennes contre les bactéries et les champignons
(Vasinauskienė et al., 2006), en outre les HE et les extraits de plusieurs espèces végétales
sont capables de contrôler les micro-organismes liés à la peau, les caries dentaires et la
détérioration des aliments, y compris les bactéries gram-négatives et gram-positives (
Sartoratto et al., 2004).
Notre flore algérienne est très riche en espèces aromatiques. Ils sont répandus dans des
conditions climatiques diversifiées (humide, subhumide, semi-aride, aride et désertique), cette
flore est utilisée beaucoup plus traditionnellement, elle est donc certainement un intérêt
économique plus élevé (Benmeddour et al., 2019).
Le premier chapitre est consacré à une étude bibliographique sur les plantes médicinales et les
huiles essentielles, les principes actifs des plantes (métabolites secondaires) plus
particulièrement l’huiles essentielle), et leurs propriétés biologiques (antibactérienne,
antifongique).
Dans le deuxième chapitre nous nous sommes intéressés à illustré le matériel et les méthodes
utilisés dans les différentes manipulations.
2
Introduction
Enfin, le troisième chapitre est consacré auxrésultats obtenus et une discussion et ponctués
d'une conclusion.
3
Chapitre 1:
Revue
bibliographique
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
Ces huiles largement répandues dans le règne végétal notamment chez les végétaux
supérieures, et elles sont obtenues à partir des feuilles, de graines , de bourgeons, d’écorce, de
bois, de racine ou de fruits (Burt, 2004), selon les utilisent dans divers domaines les se
composent généralement de terpénoides , de phenolpropénoides et des composés soufrés et
azotés (Bekkali et al ., 2008).
1.2. Historique
Les papyrus de 2 800 ans avant J.-C. témoignent que l'huile essentielle del'origan,
la cannelle, la menthe a fait partie des composants des pommades et des crèmes préparées,
L’utilisation des huiles essentielles était pratique courante chez les Grecs de l’Antiquité et
plusieurs livres ont été publiés sur le sujet. Ils ont été parmi les premiers à traiter les maladies
d’ordre psychologique, entre autres avec des plantes aromatiques. Ils avaient constaté les
4
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
Les Romains ont poursuivi l’œuvre des Grecs et approfondi leur connaissance des
planteset des huiles essentielles. Ils enfoncèrent en pratique les bienfaits de ces dernières en
développant leur utilisation dans les bains (Buronzo, 2008).
En résumé, les huiles essentielles ont une place prestigieuse et des propriétés
thérapeutiques connues depuis l’antiquité et sont encore utilisé à l’heure actuelle après le
développement de méthodes d’extraction et que leurs bienfaits sont connues.
Les huiles essentielles ont des propriétés organoleptiques communes comme le fait
d’être liquides à température ambiante, volatiles et entraînables à la vapeur d’eau. Elles sont
aussi très odorantes et incolore ou jaune pâle sauf pour les huiles essentielles de cannelle,
girofle, camomille matricaire, vétiver et bouleau où la couleur est relativement
foncée.(Phatak et al.,2002).
Les huiles essentielles ne sont pas solubles dans l’eau mais en revanche elles sont
solubles dans les solvants organiques et les huiles végétales. Leur densité est inférieure à « 1 »
sauf les huiles essentielles de cannelle, girofle, sassafras et ail. Elles sont sensibles à
l’oxydation,à la lumière et à la chaleur ce qui par conséquent rend leur conservation très
délicate. Les huiles essentielles ont des indices de réfractions élevés et aussi des pouvoirs
rotatoires.(Harris et al.,1952).
1.4.1Activité antibactérienne
Compte tenu des différents groupes de composés des huiles essentielles, il est fort
probable que leur activité antibactérienne ne soit pas attribuable à un seul mécanisme mais
qu'il existe plusieurs modes de ciblage de la cellule microbienne. Des propriétés importantes
des huiles essentielles, telles que l'hydrophobie, la perturbation de la membrane
cytoplasmique, la perturbation du flux d'électrons, le transport actif et la coagulation du
contenu cellulaire, peuvent être considérées comme des mécanismes possibles de leur action
antimicrobienne(Burt .,2004). D'autres mécanismes qui peuvent probablement provoquer un
dysfonctionnement de la membrane incluent des perturbations du gradient de pH et du
potentiel électrique de la force motrice du proton .(Lambert et al.,2001)Les huiles
6
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
essentielles qui ont les propriétés antibactériennes les plus puissantes contiennent un
pourcentage élevé de composés phénoliques, comme le carvacrol, l'eugénol et le thymol
(Guynot et al.,2003) qui provoquent des perturbations structurelles et fonctionnelles dans la
membrane cellulaire (Walsh,2003) et agissent sur les protéines cellulaires qui sont aussi collé
dans la membrane cytoplasmique (Sikkema,1995).
Les infections fongiques peuvent être soit superficielles, soit invasives, leur
traitement implique principalement l'utilisation de comprimés oraux ou de crèmes topiques. Il
est également plus difficile d'appliquer un traitement pour les infections fongiques que
bactériennes, car les cellules humaines et fongiques ont en commun d'être eucaryotes. Si le
traitement fongique cible et agit contre une structure commune dans les cellules eucaryotes,
cela peut également conduire à une toxicité pour les cellules humaines, compromettant la
sécurité de l'hôte( Nazzaro et al ., 2017). Lors du développement d'un médicament
antifongique, il est important pour les industries pharmaceutiques de cibler une structure qui
ne se trouve spécifiquement que dans les cellules fongiques telles que la structure de la chitine
(Hu et al., 2017 ;Nazzaro et al ., 2017). En conséquence, divers HE et leurs composés
individuels ont été largement testés contre diverses souches fongiques (Rahman et
al.,2011 ;Tian et al ;2011). Il a été trouvé que l'huile essentielle exerçait une activité
antifongique avec des rôles dans le blocage de la communication cellulaire, l'atténuation de la
croissance fongique et l'inhibition de la production de mycotoxines ( prakash et al., 2012 ;]
Böhme et al.,2014 ;Nazzaro et al.,2017)
Plusieurs huiles essentielles ont été étudiées pour montrer leur activité anti-
protozoaire ,certaines d’entre elles ont été trouvé remarquablement active (Anthony et
al., 2005)(Ueda-Nakamura et al.,2006) ont trouvé Leishmania spp.agent responsable de la
leishmaniose, très sensible aux huiles essentielles d’Ocimumgratissimum.
De plus les principaux constituants des huiles essentielles avec activité
antiprotozoaire sont des monoterpénoïdes (linalol, terpinène4-ol, thymol, carvacrol, citral,
limonène, α-pinène, γ-terpinène,α-phellandrène et p-cymène), sesquiterpènes (β-
caryophyllène,nérolidol, -copaène, cypérène et germacrène D) et des phénylpropanoïdes
(eugénol, méthyl chavicol et cinnamaldéhyde),qui sont responsables de leurs effets
biologiques (Lianet et al.,2012).
7
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
Plusieurs HEs sont avérée antivirales, et elles sont différents modes d'action sur les
virus; en général, ils agissent en ciblant les polymérases d'acide nucléique.Les propriétés
antivirales des HE peuvent être une alternative prometteuse à l'avenir, car davantage d'essais
humains doivent être menés afin de fournir des preuves plus appuyées en termes d'efficacité et
de sécurité (Aljaafari et al.,2021).
Certains composés des huiles essentielles ont montrées une réponse efficace contre
les virus grâce à une activité viricide, empêchant la réplication virale et l'adsorption des virus
sur les cellules hôtes (Schnitzler.,2019).
Une étude a prouvé l'activité antivirale de plusieurs HEs des plantes, notamment
Zatariamultiflora, Eucalyptus caesia, Artemisiakermanensis, SaturejahortensisL. et le
Romarin contre l'herpès simplex virus-1 (HSV-1) en utilisant le test de réduction de plaque
(Gavanji et al .,2015). Cependant, l'HE du thymus a été testée contre le HSV et la grippe et
n'a montré aucun résultat efficace( Bektas et al .,2016). Dans une étude différente, le β-
caryophyllène, qui est présent dans de nombreuses HE, a été examiné pour son activité
viricide contre les protéines du virus de la dengue (DENV), et des résultats importants ont été
rapportés car il agissait sur l'inhibition de la réplication du (DENV) (Moo et
al.,2020 ;Pájaro-Castro.,2015).
Les HEs sont synthétisées au niveau des glandes sécrétoires que l’on trouve dans la
plupart des parties de la plante, ou elles sont sécrétés dans le cytoplasme de certaines cellules
et peuvent s’accumuler sous forme des petites gouttelettes. Le tableau ci-dessous regroupe le
oragnes des plantes pouvant fournir les huiles essentielles:
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CHAPITRE 1 Revue bibliographique
Organes Plantes
Tiges Citronelle
Ecorces Cannelier
Racines Angelica
Rhizomes Acorus
Bulbes Oignon
Bois Santal
Fruits Citron
Fleurs Jasmin
Grains Aneth
Les huiles essentielles ont une composition chimiques très complexes, pouvant
renfermer plus de 300 composées différents, ces composants volatiles appartenant pour la
grande majorité à la famille des terpènes c'est-à-dire dérivés de l’isoprène et non du benzène,
et des composées oxygénées (alcools, esters,aldéhydes,cétones, ……) (Grand wald.,2007).
Ces composants appartiennent à deux groupes différents: les composées terpéniques et les
composées aromatiques dérivées du phénylpropane (Bruneton.,1999).
9
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
Les composés mono terpéniques constitués de deux unités d’isoprène, leur formule
chimique brute est C10H16 (Rahal, 2004), ces composés peuvent être: monoterpènes
acycliques (myrcène, ocimène), monocyclique (α- et γ-terpinène, p-cymène) et mono
terpènesbi cycliques (pinènes, Δ3-carène, camphène, sabinène). La réactivité des cations
intermédiaires montre la présence de nombreuses molécules caractérsées par différentes
fonctions (alcool, ester, aldéhyde, éthers, peroxydes de phénols (Bruneton, 1999).
Ils se composent de trois unités d’isoprène, leurs formule brute est C15H24. On note
une grande diversité dans leurs structures (Rahal, 2004). Les sesquiterpènes peuvent
être Acycliques (farnésol),Monocycliques (humulène, α-zingibèrène) ou encore
Polycycliques (matricine, artéannuine). et peuvent aussi renfermer aussi des fonctions alcools(
Farnésol , carotol , patchoulol), des cétones comme (nootkatone), des aldéhydes (sinensals),
des esters( acétate de cédrile )( Bruneton , 1999).
1.7. Usage
Les HEs occupent une place importante dans divers secteurs économiques, à titre
d’exemple dans l’industrie alimentaire, l’industrie agroalimentaires, l’industrie
pharmaceutiques et dans l’industrie de la cosmétologie et de la parfumerie.
1.7.1. En pharmacie
Plusieurs principes actifs des plantes aromatiques entrent dans la fabrication de plus de
40 médicaments. Selon Pascal., (2005), on peut utiliser les huiles essentielles en pharmacie
pour les raison suivantes:
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CHAPITRE 1 Revue bibliographique
1.7.2. En cosmétique
Sur le plan dermatologique, les HEs sont largement utilisées, surtout pour traiter les
infections dermiques. C’est le cas de la citronnelle, qui est connue pour ses vertus
antifongiques; en pharmacologie,elle fait partie de la base des crèmes antimycosiques
applicables sur toutes les parties du corps.
L’huile essentielle de lavande est utilisée pour soigner et entretenir la peau, elle est
incorporée dans les savons et dans d’autres produits cosmétiques, elle est également utilisée
dans le traitement des dermatoses (Chemat et Fernandez.,2012).
Les principaux HE utilisés sont :
L’huile de Lavande : régénération de la peau, pour traitement des rides et des
blessures ;
L’huile de Citron : contre le vieillissement de la peau ;
L’huile de rose : traitement d’eczéma, et de sécheresse cutanée et traitement de
cicatrices ;
L’huile de rose musquée : stimule les rides, contre les cicatrices et bon hydratant
de la peau ;
L’huile de l’arbre à thé : traitement d’acné, herpes et blessures ouvertes ;
L’huile de soja : douceur de la peau, masque antirides;
L’huile de Romarin : pour traiter les cheveux, et traitement d’eczéma.
1.7.3. En industrie alimentaire
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CHAPITRE 1 Revue bibliographique
Les huiles essentielles sont utilisés comme des exhausteurs de gout et des aromes,
conservateurs des aliments et des antioxydants et antimicrobiens, et ceci dans le domaine
de la confiserie, produits laitiers, soupes et sauces (Richard, 1992).
Selon (Oosaleh., 2007), les huiles essentielles peuvent être utilisées comme: Conservateur
alimentaire:
L’huile de cannelle, origan et thym par leur efficacité sur les viandes, volailles et
légumes.
L’huile de menthe pour les légumes frais comme le yaourt et salade.
1.7.4. En agroalimentaire
La consommation d’huiles essentielles dans l’agroalimentaires suit la
croissance de la consommation de produits préparés , ceci en réponse à une demande
croissante de produits naturels de la part des consommateurs et à la mauvaise
publicité faite aux conservateurs de synthèse .
Le domaine le plus grand consommateur des huiles essentielles est celui des boissons
gazeuses celle qui est la plus utilisée dans le monde pour l’agroalimentaire est celle
d’orange douce (Citrus sinensis (L) ( Garneau , 2005).
1.8. Techniques d’extraction des huiles essentielles
1.8.1. Hydrodistillation
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CHAPITRE 1 Revue bibliographique
13
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
14
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
L’extraction assistée par micro-onde est une technique permettant d’obtenir des huiles
essentielles qui a été développée au début des dernières décennies à des fins analytiques, elle
consiste à irradier la matière végétale d’un solvant absorbant fortement les micro- ondes pour
l’extraction des composés apolaires. Le mélange est chauffé sans atteindre l’ébullition durant
des courtes périodes séparées par des étapes de refroidissement, l’avantage de cette technique
est de réduire la durée de distillation et d’obtenir un bon rendement en huile essentielle
(Wang et al ., 2006)
C’est la technique d’extraction la plus simplemais très limitée, elle est réservée à
l’extraction des composés volatils dans les péricarpes des hespéridés ou encore d’agrumes,
qui sont très importants en cosmétiques et en parfumerie, ces produits sont très fragiles car ils
sont constitués de terpènes. Il s’agit d’un traitement dynamique qui consiste à déchirer les
péricarpes riches en cellules sécrétrices, et libérer leur contenu en essence puis recueillie par
un courant d’eau. L’avantage de cette technique est d’obtenir toute le contenu d’huile
essentielle de laplante (Anton et Lobstein.,2005).
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CHAPITRE 1 Revue bibliographique
riche en flavonoides , acides cafféoylquinic , les coumarines , les stéroles qui sont des
métabolites secondaires (Kundon et Anupam , 2010).
16
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
2.1.2. Systématique
Valles et al.,2003):
Royaume Plantae
Sous-Royaume Tracheobionta
Superdivision Spermatophyta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Sous-famille Asteroideae,
Tribu Anthemideae
Sous-tribu Artemisiinae
Genre Artemisia L.
Sous-genre Seriphidium
Espèce Artemisia herba-alba Asso.
2.1.3. Habitat
Le genre A. herba-alba est un arbuste nain médicinal et aromatique qui pousse à l'état
sauvage dans les zones arides duBassin méditerranéen, s'étendant jusqu'au nord-ouest de
l'Himalaya. Cette plante est abondante dans la péninsule ibériqueet atteint une population plus
élevée dans le centre de l'Espagne s'étendant de l'est au sud-est. Ce taxon pousse à l'état
sauvage sur des substrats nitrofilés et riches en gypse (Salido et al. , 2004 ; Dunn et
al .,1996).
L’armoise blanche est largement répandue aussi depuis les iles canaries jusqu’aux
steppes d’Asie centrale ( Iran, Turkménistan , Ozbérikistan) , et à travers l’afrique du nord (
17
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
Nabli , 1989).
2.1.4. Usage
18
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
Règne Plantae
Sous règne Tracheobionta
Embranchement Spermatophyta
Sous embranchement Magnoliophyta
Classe Magnoliophyta
Sous Classe Magnoliopsida
Ordre Asteridae
Famille Asterales
Sous famille Asteraceae
Tribu Asteroidae
Sous tribu Anthemidae
Genre Artemisia
19
CHAPITRE 1 Revue bibliographique
2.2.4. Usage
Rosmarinus tournefortii de Noé est un arbuste odorant, d’une hauteur de 1,5 jusqu’à 2
m, leurs feuilles persistantes sans pétiole longues et larges, aux bordes enroulés d’une couleur
verte sombre luisant sur le dessus, et blanchâtres en dessous ( Jekka Mc Vicar , 2006), avec
des fleurs groupées en grappe d’une couleur variant entre le bleu pâle et violet, leur calice est
velu à dents bordées de blanc (Jekka Mc Vicar, 2006.
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CHAPITRE 1 Revue bibliographique
Règne Plantae
Embranchement Spermaphytes
Classe Dicotylédones
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Rosmarinus
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CHAPITRE 1 Revue bibliographique
2.3.3. Habitat
2.3.4. Usage
Le Romarin est largement utilisé en cuisine, ainsi que dans les domaines d’industrie
agroalimentaire et cosmétique, et surtout pour préparer la marinade et pour la fabrication de
parfum (Comilleknockaert, 2002), Il favoriser les fonctions d’élimination rénale et digestive
et dans le traitement Symptomatique de troubles digestifs (Bruneton, 1993).
Parmi les plantes aromatiques appartenant à la famille des Lamiacées, le genre Thymus
se distingue par les nombreuses espèces et variétés de plantes sauvages. Ce genre comprend
environ 400 espèces de plantes herbacées vivaces aromatiques, persistantes ou semi-
persistantes avec de nombreuses sous-espèces, variétés,sous-variétés et forme.( De Martino et
al .,2009).
Thymus hirtus Willd produit 2 types d'individus, certains avec des fleurs femelles sans
étamines et d'autres avec des fleurs hermaphrodites.(Guesmi et al.,2019).
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CHAPITRE 1 Revue bibliographique
2.4.2. Classification
Règne Plantae
Classe Menthea
Famille Lamiaceae
Sous famille Neptoidae
Genre Thymus
Espèce Thymus hirtus willd.
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CHAPITRE 1 Revue bibliographique
2.4.3. Habitat
2.5. Usage
L'huile de thymus est parmi les dix meilleures huiles essentielles au monde,
affichant des propriétés antimicrobiennes (Amarti F et al.,2008) ,antimycosique, antioxydant
(Zouari .,2011)conservateur alimentaire, antifongique (Teimouri M .,2012),elle est utilisée
comme ingrédients aromatiques dans une grande variété de produits alimentaires, de boissons
et de confiserie, ainsi qu'en parfumerie pour parfumer les savons et lotions. En raison de leurs
propriétés antiseptiques, antispasmodiques et des propriétés antimicrobiennes, ils sont
également utilisés à des fins médicinales (El-Hela,2007 ; Cosentino ,1999).
Ces dernières années, plusieurs rapports ont été publiés concernant la composition
et/ou la propriétés biologiques des huiles essentielles de thymus. Ces études ont souligné
l'existence de différences chimiques entre les huiles extraites de différentes espèces ou
variétés. Plus de 20 indispensables des chémotypes d'huile ont été observés chez différentes
espèces du genre Thymus (Lawrence ,2002), mais, en revanche, différents les chémotypes
peuvent pousser dans le même habitat, donc l'étude de ce genre pourrait être intéressante
(Ložiene.,2005)
24
Chapitre 2 :
Matériel et Méthodes
CHAPITRE 2 Matériel et méthodes
Nous avons travaillé sur la partie aérienne (tiges, feuilles, et fleurs), de la plante
Thymus hirtus willd., dont l'identification botanique a été faite par Pr. OUDJEHIH Bachir, du
Département d’Agronomie, Université Batna 1. Ensuite, cette plante disponible à l’état
sauvage a été collectée durant le mois de Mars dans la région de Bouilef, commune de Fesdis
wilaya de Batna, à l’est de l’Algérie, puis séchée à l’ombre et à l’aire libre pendant 20 jours.
Ensuite, un broyage de la plante a été réalisé pour passer à l’extraction des huiles essentielles.
Le reste des huiles essentielles formant les mélanges étudiés ont été fournis par Dr.
BERTELLA Anis.
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CHAPITRE 2 Matériel et méthodes
L’huile essentielle de Thymus hirtus Willd a été extraite selon la technique décrite
par (Outaleb et al., 2020), elle a été obtenue par Hydro-distillation dans un appareil de type
Clevenger, où 50 g de plante est introduite dans un ballon de 1 litre, puis rempli de 0,5 L de
l’eau distillée. Le temps de l’extraction est estime à 3 h (Figure (A)). L’huile essentielle est
distinguée de l’hydrolat (eau aromatique) par différence de densité et par sa couleur jaunâtre,
ensuite, elle est récupérée par décantation (Figure (B)) et séché par l’ajout du sulfate de
sodium anhydre (Na2SO4), enfin conservée dans un flacon fermé et stocké dans un endroit
frais (4°C) à l’abri de la lumière (Figure (C)).
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CHAPITRE 2 Matériel et méthodes
Huile essentielle
Sortie de l’eau conservée dans un
flacon opaque et
Réfrigérant hermétique à 4°C
Huile
Entrée de l’eau essentielle
Hydrolat
Chauffe
Ballon
Le rendement en l’huile essentielle (RHE) est défini comme étant le rapport entre la
masse d’huile essentielle obtenue et la masse du matériel végétal et il est souvent obtenu
par la formule ci-dessous décrite par Adda et al., (2020):
27
CHAPITRE 2 Matériel et méthodes
28
CHAPITRE 2 Matériel et méthodes
La préparation des mélanges des huiles essentielles a été faite selon l’ordre des
huiles comme suit : Rosmarinus tournefortii ,Artemisia herba alba , Thymus
hirtus,Artemisia campestris, cette préparation comprend 5 mélanges avec différents ratios.
A l’aide d’une balance précise et une micropipette on a pesé le volume de premier
huile après on a ajouté le volume de deuxième huile ensuite en a continué jusqu’a on
obtient un poids finale d’un mélange de 4 huiles essentielles.
Figure 11 : Les volumes des mélanges des huiles essentielles préparés par µl
Les résultats des poids des mélanges des huiles sont regroupé dans le tableau ci-dessous
29
CHAPITRE 2 Matériel et méthodes
RT : Rosmarinus turneforii de Noé ; AHA : Artemisia herba alba ; TH : Thymus hirtus willd ; AC : Artemisia
campestris L ; V : Volume ; P : Poids
Les disques servant à l’étude de l’activité antibactérienne par diffusion sur disque
ont été préparé préalablement, cette préparation est faite à partir du papier filtre qui est
découpé en disques de 6 mm de diamètre, ensuite ces disques sont placés dans un tube
eppendorf pour la stérilisation à l’autoclave pendant 25 mn à 120°C.
La lecture se fait par la mesure des diamètres des zones d’inhibition l’aide d’une
règle graduée en millimètre (mm).
30
CHAPITRE 2 Matériel et méthodes
Figure 12: Schéma d’un aromatogramme par méthode de diffusion sur disque
Les dilutions des huiles essentielles Artemisia herba alba, Artemisia campestris ,
Rosmarinus tournefortii , Thymus hirtus willd et les mélanges M1, M2, M3, M4 et M5 a
été faite dans le dimethylsulfoxide (DMSO) à 40% (diluée dans de l’eau distillée, v/v) ,
pour obtenir des concentrations finales de 80, 40, 20, 10, 5, 2,5, 1,25 et 0,625 mg/ml.
Alors à l’aide d’une balance précise et une micropipette, on a pesé premièrement 0,64 g
de l’huile essentielle que l’on ajoutée à 1,36 g de DMSO pour obtenir une huile diluée.
31
CHAPITRE 2 Matériel et méthodes
32
CHAPITRE 2 Matériel et méthodes
33
CHAPITRE 2 Materiel et méthodes
34
Chapitre 3:
Résultats et
discussion
33
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
1. Rendement
Tableau 8: Diamètres des zones d’inhibitions des Bactéries testés vis-à-vis des huiles essentielles
35
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
AHA : Artemisia herba alba Asso; AC : Artemisia campestris; RT : Rosmarinus tournefortii de Noé; TH : Thymus hirtus Willd.
Valeurs représentées en moyenne écart type calculées par le logiciel RSTUDIO.
La sensibilité des souches bactérienne vis-à-vis des huiles essentielles est très
variable, selon Franchomme, 2001; Durrafourd, 2002, cette sensibilité permet de classer
les bactéries en fonction du diamètre de la zone d’inhibition, alors on note des souches non
sensible (-) ou résistante: un diamètre inférieur à 8 mm, modérément sensible (+) pour un
diamètre de 8 à 14 mm, sensible (++) si le diamètre est compris entre 14 et 20 mm et très
sensible (+++) dans le cas des diamètres supérieurs à 20 mm, cette échelle a été utilisée pour
décrire la sensibilité des souches bactérienne vis à-vis nos huiles essentielles étudiées.
Croissance bactérienne
Zone
d’inhibition
Disque imbibé de
l’huile essentielle
36
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
Figure 17: Effet des huiles Artemisia herba alba (AHA) ; Artemisia campestris (AC) ;Rosmarinus
tournefortii (RT) ;Thymus hirtus willd (TH) sur la croissance des bactéries
D’après les résultats obtenus, nous constatons que l’huile essentielle d’Artemisia
herba alba est dotée d’une activité inhibitrice modéré sur Staphylococcus aureus,
Escherichia Coli et Klebsiella pneumoniae traduite par des diamètres de la zone d’inhibition
de 11,5 mm et 12,33 mm respectivement, elles sont modérément sensible, alors que la souche
de Pseudomonas aeruginosa est trouvée résistante.
Cependant aucune activité inhibitrice n’a été enregistrée pour l’huile essentielle
d’Artemisia campestris sur les souches bactériennes étudiées.
37
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
Quant à l’huile Thymus hirtus willd, elle a une activité inhibitrice modérée sur
Escherichia Coli, Klebsiella pneumoniae et Staphylococcus aureus avec des zones
d’inhibition allant de 11,5 à 13,5 mm, elle sont modérement sensible Alors que
Pseudomonas aeruginosa est résistante avec un diamètre d’inhibition de inférieur à 6 mm.
Figure 18: Effet des mélanges des huiles essentielles sur la croissance des bactéries
En ce qui concerne les mélanges des huiles essentielles que nous avons préparés, les résultats
regroupés dans le tableau 2, montrent une grande différence d’activité antibactérienne.
Tableau 9 : Diamètres des zones d’inhibitions des bactéries testées vis-à-vis des mélanges
des huiles essentielles
M1: 1:1:1:1; M2 : 7:1:1:1; M3 : 1:7:1:1; M4 : 1:1:7:1; M5 : 1:1:1:7 (RT: AHA: TH: AC).
Valeurs représentées en moyenne écart type calculés par le logiciel RSTUDIO.
38
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
Il est important de rappeler que les mélanges d’huile essentielle ont été préparés à raison
de plusieurs combinaisons, en prenant différentes quantités d’huile essentielle de Rosmarinus
Tournefortii, Artemisia herba alba, Thymus hirtus willd. et Artemisia Campestris.
Le mélange (M1) d’huiles essentielle contenant des ratios de 1:1:1:1 de chaque huile
essentielle est caractérisé une activité inhibitrice importante sur Escherichia coli avec un
diamètre de 16 mm, elle est sensible , ainsi une activité inhibitrice modérée sur
Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae et Enterococcus sp avec des diamètres des
zones d’inhibition allant de 9 a 12,5 mm.
Relativement à les mélange (M2) et (M3) composés avec des ratios de 7:1:1:1 et 1:7:1:1
ont montrés des activités inhibitrice modéré et importante sur Staphylococcus aureus et
Klebsiella pneumoniae respectivement, traduites par des diamètres de 14,5 et 16 mm. Alors
qu’aucune activité n’a été trouvée sur Escherichia coli.
En définitive par les mélanges (M4) et (M5) préparés avec des ratios de 1:1:7:1 et
1:1:1:7, les souches Escherichia coli et Enterococcus sp. Ont été inhibés modérément avec
des diamètres de 14 et 8,5 mm, cependant aucune activité n’est trouvée sur Klebsiella
pneumoniae.
Le mélange (M4) qui a présenté une activité inhibitrice importante sur Staphylococcus
aureus exprimée par 15 mm de diamètre tandis que le mélange (M5) a une activité
inhibitrice modérée sur cette même souche. Alors, sur l’ensemble des résultats obtenus
Pseudomonas aeruginosa a marqué une résistance contre tous les mélanges des huiles
essentielles.
En premier lieu ,Nous rappelons que le rendement en huile essentielle de Thymus hirtus
Willd était 1,8%, ce rendement était largement important de celui trouvé par Mighri et
al.,2009 , qui était 0,35% ,cependant notre rendement était faible par rapport de celui révélé
par Semeniuc et al.,2017 qui était 2,20 %.
39
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
Le rendement des huiles essentielles est influencé par la saison de récolte, l'engrais et le
pH des sols, le choix et le stade des conditions de séchage, la situation géographique, le
chémotype, le choix de la partie de la plante ou du génotype et la méthode d'extraction. Al-
Shuneigat et al.,2015
D’après Dorman et al, (2000), l'activité antibactérienne des huiles essentielles est liée à
leur composition respective, la configuration structurelle et les groupes fonctionnels de leurs
constituants ainsi que l'interaction synergique possible entre les composants, ce qui explique
la variabilité des résultats obtenus, qui diffèrent d’une huile à une autre et par rapport à
chaque souche bactérienne étudié, pareil pour les mélanges préparés qui présument une
éventuelle synergie entre les différents composants.
Le résultat trouvé dans notre étude ne concorde pas avec l’étude de Al-Shuneigat et
al.,2015 pour Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa, dont l’huile a révélé une activité
importante et modéré avec des zones d’inhibition de 18 et 9 mm respectivement .Cependant
cette huile n'a montré aucune spécificité vis-à-vis des bactéries Gram-positives ou Gram-
négatives , et cela correspond à notre résultats.
Notre huile Artemisia campestris a présentée des résultats similaires à Baykan erel et
al.,2012 duquel aucune activité antibactérienne sur Escherichia coli ,Pseudomonas
aeruginosa et Enterococcus sp avec des zones d’inhibition inferieur de 8, pourtant notre
résultats de cette huile sont différentes de celui trouvé dans l’étude de Akrout et al., 2010,
dont une faible activité contre Staphylococcus aureus avec une zone d’inhibition de 10
mm , une activité importante sur Escherichia coli avec une zone d’inhibition de 18 mm ,
Alors que les études de Al Jahid et al.,2016, sur Artemisia campetris ,ont révélées des
résultats différentes que nous ,l’huile a présenté des activités fortes ,importantes et modérées
40
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
Quant à l’huile Thymus hirtus willd , nous a donnée des résultats approximativement
similaires à Mighri et al., 2009 ,duquel les zones d’inhibition pour Staphylococcus aureus,
Escherichia coli sont 10 et 9 mm respectivement, Alors que nous ne concordent pas pour
Enterococcus sp et Pseudomonas aeruginosa , cette dernière était plus résistante, ce résultat
est en accord avec la nature de cette souche reconnue comme multi-résistante contre de
nombreux antibiotiques.
Ainsi les zones d'inhibition des différentes souches formant par l’huile de Thymus hirtus
Willd n'ont pas montré de grande différence dans les diamètres observés pour les souches
Gram positives et négatives (Mighri et al., 200)9
Finalement les activités antibactériennes des huiles essentielles sont liées à leurs
compositions, dont le pouvoir antibactérienne de l’huile essentielle d’Aretmisia herba alba
est liée a la présence d'une teneur élevée en mono terpènes oxygénés (thuyones, camphre et
1,8-cinéole) Akrout et al., 2010 , et également liées à la présence des composants
principeaux chrysanthénol, cis-limonène et α-terpinénol. Al-Shuneigat et al.,2015. Quant à le
l’action d’Artemisia campestris est attribuée à la présence de limonène, -terpinène, p-cymène,
terpinen-4ol et α-terpinéol même en quantités relativement faibles et les composées
d'hydrocarbures monoterpéniques. Akrout et al., 2010 et aussi sont liées à la présence de
certains composés bioactifs majeurs contenus, tels que le germacrène D et le –pinène.
Silva.,2012 ; judeau.,2002.
Notre résultats des mélanges des huiles essentielles sont presque similaires à d’autre
mélanges des huiles de lavande et clary sage ,ylang et jasmin , petigrain et clary sage et
41
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
jasmine avec un ratio de 3:4:3 dans les études de Tadtong et al ,2012 dont la souche
Pseudomonas aeruginosa est résistante aux deux mélanges et la souche Escherichia coli est
inhibée modérément avec des zones d’inhibition de 10 ,1 et 12 ,4 mm ,ces valeurs sont très
proche de notre mélanges (M4) et (M5), ainsi les deux mélanges ont montrés une activité
antibactérienne sur Gram positive que Gram négative.
Egalement à les études de Kon et Rai , 2012 sur des mélanges de famille Lamiaceae de
Rosmarinus offincinalis et Thymus Vulgaris , Mentha piperita et Thymus Vulgaris
,Pogestemon patchouli et Thymus Vulgaris avec un ratio de 1 :1 , les deux premiers
mélanges sont dotées une activité inhibitrice importante sur Staphylococcus aureus et
Eschirichia coli traduite par des diamètres allant de 14,6 à 18,9 mm , ces valeurs sont très
proche de notre mélanges (M2) et (M1), alors que le dernier mélange exhibé une activité
inhibitrice importante et modéré sur les souches précédentes avec des zones de 18,3 et 12,4
mm ,ces diamètres sont très proche de notre mélanges (M3) et (M4) sur les mêmes souches
respectivement .
Témoin
CMI
Escherichia coli
42
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
Absence de
croissance
Bactérie
Puits
Huile
essentielle
Staphylococcus aureus.AHA Pseudomonas aeruginosa.AC
Présence d’une
croissance bactérienne
Les résultats de CMI et CMB des huiles essentielles sont regroupés dans le tableau suivant :
AHA AC RT TH
Bactéries testés C MI C MB C MI C MB C MI C MB C MI C MB
mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml
Gram +
Staphylococcus aureus 80 80 80 80 5 + 80 +
Enterococcus sp 40 80 80 80 2,5 + 20 40
Gram -
Escherichia coli 20 40 40 40 10 40 5 20
Pseudomonas aeruginosa 80 80 80 80 5 5 80 80
Klebsiella pneumoniae 20 40 40 80 5 + 40 80
+ : Croissance
Les huiles essentielles d’Artemisia herba alba et Artemisia campestris, ont présentées une
concentration minimale inhibitrice et bactéricide élevée de 80 mg/ml pour Staphylococcus
aureus et Pseudomonas aeruginosa, les autres souches ont été inhibées par des CMI allant de
20 à 40 mg/ml.
L’huile essentielle de Rosmarinus tournefortii à munie des faibles CMIs de 5 mg/ml et 2,5
mg/ml pour Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae , Pseudomonas aeruginosa et
Enterococcus sp, ainsi cette huile n’a aucune activité bactéricide sur Staphylococcus
aureus ,Enterococcus sp et Klebsiella pneumoniae.
Quant à l’huile Thymus hirtus Willd, les souches Staphylococcus aureus et Pseudomonas
aeruginosa ont été inhibées à une concentration de 80 mg/ml, du moment que Escherichia
coli est été inhibée à 20 mg/ml.
Tableau 11: les valeurs de CMI et CMB des mélanges des huiles essentielles
44
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
M1 M2 M3 M4 M5
Bactéries testées 1:1:1:1 7:1:1:1 1:7:1:1 1:1:7:1 1:1:1:7
C MI C MB C MI C MB C MI C MB C MI C MB C MB C MB
mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml mg/ml
Gram +
Staphylococcus aureus 5 20 5 + 5 + 10 40 20 40
Enterococcus sp 20 40 5 + 5 5 10 20 40 80
Gram -
Escherichia coli 20 40 10 40 10 20 10 20 10 20
Pseudomonas aeruginosa 80 + 5 5 5 + 40 + 40 +
Klebsiella pneumoniae 40 80 5 + 5 + 20 40 40 80
+ : Croissance
Le mélange (M1) des huiles essentielles avec un ratio de 1:1:1:1 est montré des
concentrations minimales inhibitrices faibles de 5 mg / ml pour Staphylococcus aureus, et
autres élevées atteint 80 mg/ml pour Pseudomonas aeruginosa, comme ceci des concentrations
inhibitrices bactéricides allant de 20 à 80 mg/ml sur les souches testées tandis que l’espèce
Pseudomonas aeruginosa reste résistante.
A l’égard des mélanges (M2) et (M3), ont exhibés des faibles CMIs de 5 mg/ml pour tout
les souches a l’exception de Escherichia coli qui a été inhibée à 10 mg / ml, de même les
espèces Pseudomonas aeruginosa et Enterococcus sp sont tuées par une concentration de 5
mg/ml de (M2) et (M3) respectivement. Les souches Staphylococcus aureus et Klebsiella
pneumoniae sont résistantes aux ces deux mélanges.
Dernièrement les mélanges (M4) et (M5), sont capables d’inhiber les souches bactériennes
par des concentrations minimales compris entre 10 et 40 mg/ ml, du quelle l’espèce
Pseudomonas aeruginosa est reste résistante contre les deux mélanges.
45
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
Tableau 12: les valeurs de CMB/ CMI des huiles essentielle et des mélanges
Les concentrations minimales inhibitrices et bactéricides d’Artemisia herba alba sont plus
élevées que celles rapportés par Sbayo et al., 2014, dont les CMI et CMB supérieure de 20
mg/ml pour Pseudomonas aeruginosa et les CMI et CMB entre 2,5 et 10 mg/ ml été
enregistrés pour Escherichia coli, Staphylococcus aureus et Enterococcus sp. Egalement à les
résultats de Amri et ces colaborateurs., 2013 sont importants que notre, en effet cette huile a
inhibée les souches Escherichia coli , Staphylococcus aureus , Pseudomonas aeruginosa,
Klebsiella pneumoniae de 50 à100 mg/ml et plus .
Notre résultats de CMI de l’huile essentielle d’Artemisia Campesrtis était élevée que les
résultats de Al-Jahid et al.,2016, pour la souches Staphylococcus aureus qui a été inhibée à
25 mg/ ml , et un peu similaire pour Pseudomonas aeruginosa qui a été inhibée à 100
mg/ml et faibles par rapport à Escherichia coli qui a été inhibée à 100 mg/ ml.
L’huile Rosmarinus tournefortii a présentée des résultats de CMI et CMB faibles par
rapport a l’étude de Outaleb et al.,2020, dont Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli
46
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
Klebsiella pneumoniae et ont été inhibées à 10 à 20 mg/ml et les CMB étant de 20 mg/ml
et plus, cette inhibition dépend de présence d’ une quantité élevée de camphre.
Quant à l’huile de Thymus hirtus willd, à exhibée des CMI élevées par rapport à celui
trouvées par Mighri et ces coopérateurs ,2009 ,dont HE montrée une CMB de 10 mg/ml et
CMI de 1 mg/ml contre Staphylococcus aureus et Escherichia coli et une moyenne CMI de
10 mg/ml contre Pseudomonas aeruginosa, cette huile a montré des valeurs intéressantes de
CMI est CMB.
Ce qui concerne la combinaison des huiles essentielle , notre resultats étant similaire à des
certaines études et differentes par rapport à d’autre , Ainsi des études de Tadtong et al.,2012
sur des mélanges des huiles essentielles de lavande et clary sage et ylang , petigrain et
clary sage et jasmine avec un ratio de 3:4:3 , le premier mélange à montré des
concentrations minimles inhibtrices de 50 et 10 mg/ml sur la souche Escherichia coli
Staphylococcus aureus , cette derneir est similaire à notre mélange (M4),et le dexieme
mélange inhibe à 10 et 100 sur les meme souches Cependant les CMI des mélanges trouvées
par Rai et Kon.,2012 sont faibles que notre entre 0,1 et 5,5 mg/ml sur Escherichia coli et
Staphylococcus aureus.
Notre mélange (M4) avec un ratio de 1 :1 :7 :1 a montré une faible CMB de 5mg /ml qui
est très proche de celui trouvées dans les études de Brochot et al .,2017 sur Pseudomonas
aeruginoa, dont la CMB était 6 mg /ml .Cependant leur mélanges ont révélées des CMI et
CMB très faibles par rapport à notre entre 0,38 et 1,50 mg/ ml sur Staphylococcus
aureus, Escherichia coli et Klebsiella pneumoniae , ainsi deux souches gram négatives
étaient résistantes.
D’aprés Tadtong et al.,2012 l'effet antimicrobien différentiel des mélanges des huiles ou
deshuiles essentielles seuls peut être influencé par les quantité de composants actifs ,ainsi les
huiles essentielles ont une plus grande activité que les mélanges de leurs principaux
composants (Gill ; Mourey et Canillac., 2002), duquel la combinaison de ces grands
composants avec d'autres constituants peut entraîner un effet synergique, additif ou
antagoniste (Ultee et al., 2000)
En effet, un effet additif est observé lorsque l'effet combiné est égal à la somme des effets
individuels. L'antagonisme est observé lorsque l'effet d'un ou des deux composés est moindre
47
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
lorsqu'ils sont appliqués ensemble que lorsqu'ils sont appliqués individuellement. La synergie
est observée lorsque l'effet des substances combinées est supérieur à la somme des effets
individuels Burt ,2009.
Les effets de synergisme ,addition et antagonisme est dépend à les interactions des
composés des mélanges des huiles essentielles Kon et Rai .,2012 du quelle les études de
Bassolé et ces colaborateurs .,2010 a présentés une activité synergétique du carvacrol and
eugenol, carvacrol et thymol, carvacrol et linalool, , menthol et eugenol, eugenol et thymol,
eugenol et linalool sur Escherichia coli, Cependant la combinaison de carvacrol et thymol a
presenté un antagonisme sur Escherichia coli . Requena et al ,2019, et les mêmes composant
ont présentés un synergisme ,Ainsi que la combinaison de carvacrol et menthol a presenté un
effetadditif sur Escherichia coli.
En outre les études de Gallucci et al., 2009; Rivas et al., 2010 n’exhibées pas des résultats
positives entre les composés qui ont des effets antibactérien prouvés. Les différentes
interactions de carvacrol and thymol sont liées à la similarité de la structure des molécules,
donc un mécanisme similaire d’action.
L'effet antagoniste a été attribué à l'interaction entre les hydrocarbures monoterpéniques non
oxygénés et oxygénés Hammer et al 1999, Goñi,2009 encore entre eugenol/carvacrol qui
dépend au leurs ratios Requena et al ., 2019 , de plus un effet synergétique est présenté entre
thymol and cymene, dans différentes huiles essentielles ,ces deux composant ont la même
structure, sauf le cymen a un faible groupe de hydroxl, sont hydrophobes elles accumulent
dans la membrane de cellule puis pénétrer dans le cytoplasme. Delgado et al.,2004.
La plupart des études ont attribué des effets additifs et synergiques aux composés
phénoliqueset alcooliques. En général, les composés ayant des structures similaires présentent
un effet additif plutôt que synergique. L'apparition d'interactions additives de certaines huiles
essentielles a été liée à leurs principaux composés phénoliques (carvacrol et thymol)
Baipai.,2012 ;Lambert et al.,2001 et Azeredo.,2011.
En effet ,La détermination de effet synergétique ,additif et antagoniste se fait par le calcule
de l’index concentration inhibitrice fractionnaire (FIC index) ,dont FIC index =1 effet est
additif ;inferieur de 1 effet est synergétique et supérieur de 1 effet est antagoniste (Bell, 2005;
Krepker et al., 2017; Pei et al., 2009)
48
CHAPITRE 3 Résultats et discussion
Selon Requena et al., 2019, la méthode facile et rapide pour détecter l’effet antagoniste et
synergistique en utilisant le colorant thiazolyl blue tetrazolium bromide colométrique (MTT),
la technique est effectue dans une microplaque de 96 puits dont le principe est ajoute 10 µl
de MTT dilue dans PBS dans les puits ,et incube à 37°C pendant 4heures ,la transformation
de la couleur jaune de MTT en mauve indique les cellules vivantes ,c'est-à-dire un
antagonisme.
49
Conclusion et
perspectives
Conclusion
Conclusion et perspectives
L'utilisation inappropriée des antibiotiques pour le traitement des infections
bactériennes, conduit à l’apparition de souches multi résistantes, d'où l'importance d'orienter
la recherche vers de nouvelles solutions notamment vers la phytothérapie qui a toujours été
une source d'inspiration pour de nouveaux médicaments.
Les huiles essentielles des plantes médicinale jouent un rôle crucial surtout les activités
antimicrobiennes de ces composants, dont plusieurs études ont prouvées l’efficacité des
huiles et leur combinaison contre les bactéries résistantes aux antibiotiques. Cependant
plusieurs études sont contre la combinaison des huiles en raison des interactions entre les
composants.
Notre travail d’actuelle destiné à l’évaluation de l’activité antibactérienne d’un mélange
de 4 huiles essentielles : Artemisia herba alba asso., Artemisia campestris L., Rosmarinus
tournefortii de Noé et Thymus hirtus Willd.
L’activité antibactérienne a été déterminée sur cinq souches bactériennes selon trois
techniques ; la méthode de disque, la détermination de concentration minimale inhibitrice sur
milieu liquide et bactéricide sur milieu solide.
Les résultats des huiles essentielles indiquent que l’huile de Rosmarinus tournefortii a une
activité inhibitrice importante sur Escherichia coli avec un diamètre de zone d’inhibition de
15 mm , les deux huiles Artemisia herba alba et Thymus hirtus Willd ont moindre activité
inhibitrice traduite par un diamètre de 13,5 et 12,33 mm sur Escherichia coli et
Staphylococcus aureus. Alors que l’huile d’Artemisia campestris n’a aucune activité sur les
souches testées.
Le rapport CMB/CMI permet de déterminer l’effet bactéricide ou bactériostatique des
huiles essentielles, duquel les HEs Artemisia herba alba et Artemisia campestris ont exhibées
une activité bactéricide avec un ratio CMB/CMI de 1 sur Pseudomonas aeruginosa et
Staphylococcus aureus, durant que les HEs Rosmarinus tournefortii et Thymus hirtus
Willdont montrées un effet bactériostatique sur Escherichia coli avec un ratio de CMB/CMI
de 4. La souche Staphylococcus aureus résiste contre RT et TH.
Quant à le mélange des huiles essentielles, les résultats à révélés que le mélange (M1) des
huiles RT: AHA: TH: AC avec un ratio de 1:1:1:1 est doté une activité importante sur
Escherichia coli traduite par un diamètre de 16 mm, ainsi le mélange (M2) avec un ratio de
7:1:1:1 a une moindre activité ne dépasse pas 14,5 mm de diamètre de la zone d’inhibition sur
Staphylococcus aureus.
50
Conclusion
Pour les mélanges (M3) et (M4) avec des ratios de 1:7:1:1 et 1:1:7:1 ont prouvés une
activité inhibitrice importante allant jusqu'à 16 mm de diamètre de la zone d’inhibition sur
Staphylococcus aureus. En définitive, le mélange (M5) avec un ratio de 1:1:1:7 a démontré
une activité inhibitrice modéré avec 11,5 mm de la zone d’inhibition sur Enterococcus sp. La
seul souche résiste contre tous les mélanges est Pseudomonas aeruginosa.
Un effet bactériostatique avec un ratio de CMB /CMI de 2 a été remarqué pour les
mélanges (M1), (M4) et (M5) sur les souches Enterococcus sp et Klebsiella pneumoniae,
encore un effet bactéricide de 1 sur Pseudomonas aeruginosa et Enterococcus sp des
mélanges (M2) et (M3) respectivement.
Bien que les mélanges n’ont pas une activité bactéricide contre certaines souches testées,
ça n’élimine pas leurs activités bactéricides contre les autres souches résistantes comme
Pseudomonas aeruginosa et Enterococcus sp.
En conclure que la combinaison des huiles essentielle offrent un moyen efficace et approche
économiquement réalisable dans la lutte contre les bactéries résistantes aux antibiotiques.
Notre résultats encouragent et motivent les chercheurs qui refusent la combinaison des huiles
comme un agent antibactérien de faire des expériences profondes in vitro et in vivo a l’avenir
avec prend au sérieux l’étude des interactions entre les composants d’un mélange des huiles
essentielles.
51
Références
Bibliographiques
Références bibliographiques
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