Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

01 Diabète. PDF Unlocked

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 32

Les états diabétiques Syndrome métabolique

Pr YAHIA BERROUIGUET Abdesselam


Spécialiste en Médecine interne - diabétologie
02/12/2018 - 5é année

Physiologie
Hormones
hyperglycémiantes
 GLUCAGON (pancréas)
 CATECHOLAMINES
(surrénales)
 COORTISOL
(surrénales)
 GH = hormone de
croissance (hypophyse)
Hormone hypoglycémiante
 INSULINE (pancréas)
METABOLISME DU
GLUCOSE DANS L’ORGANISME
 En période absorptive (post-prandiale)
le foie filtre l’arrivée du glucose intestinal en mettant en réserve le «surplus».
o En glycogène hépatique (glycogenosynthèse stimulée par l’insuline)
o En glycérol (glycolyse) qui, avec les AGL alimentaires, constituera des
triglycérides (sur place : hépatique et à distance : adipocytaire).

METABOLISME DU GLUCOSE DANS L’ORGANISME


 En période basale, loin des repas (à jeun) Il n’y a plus de glucose issu de l’intestin. Le
foie restitue (produit) du glucose.
o Par glycogenolyse (débobinage du stock de glycogène hépatique).

1/31
o Par néoglycogénèse : fabrication par le foie de glucose à partir de substrats
non glucidiques : acides aminés, glycérol, lactates.

Portha B .Medecine Thérapeutique 1997;3(suppl 2):2O-32


L’insuline en stimulant les transporteurs (actifs) de glucose (GLUT), fait rentrer
le glucose dans les cellules, expliquant en partie son action hypoglycémiante

2/31
Définition
Le diabète sucré, ou plus simplement le diabète :
Une maladie chronique qui se développe lorsque le taux de glucose dans le sang augmente.
- Parce que:
 L’organisme ne parvient pas à produire suffisamment d’insuline
 ou à l’utiliser de manière efficace
 ou ces 2 anomalies associées.
État de carence relative ou absolue de la sécrétion insulinique endogène (± état
d’insulino-résistance)
Dosage de la glycémie
 Mesure fondamentale pour le diagnostic
 Définition basée sur la glycémie
 Norme internationale: dosage dans le plasma veineux
 Méthodes de référence: enzymatiques
o méthode à la glucose-oxydase
o hexokinase
Diabète
Critères diagnostiques actuels (1)
1- Depuis 1997: GAJ ≥ 1.26 g/L
sur sang veineux
8H de jeun ou +
et à 2 reprises GAJ= glycémie à jeun
2- Symptômes cliniques (polyuro-polydipsie, amaigrissement inexpliquée) Glycémie
casuelle ≥ 2g/l Casuelle = à n’importe quel moment de la journée
3- HGPO : 2 H après ingestion orale de 75 g de glucose (ou équivalent)
sujet normal: glycémie < 1,40 g/l
sujet diabétique: glycémie ≥ 2g/l
sujet intolérant: 1,40 ≥ glycémie < 2g/l
HGPO: hyperglycémie provoquée par voie orale Per os: par voie orale
4- HbA1c ≥ 6,5% (critère validé, mais non appliqué partout dans le monde)
(Raisons? Standardisation de la technique de dosage, coût, etc.) Outil incontournable
(surveillance et stratégie thérapeutique)
HbA1c: Hémoglobine glyquée de type A1c
Pré diabète
Critères diagnostiques actuels
 Hyperglycémie à jeun : GAJ < 1,26 g/L
o IFG 1: GAJ ≥ 1,10 g/l et < 1,26 g/l (2003, NCEP-ATPIII)
o IFG 2: GAJ ≥ 1,0 g/l et < 1,10 g/l (2005, IDF)
 Glycémie post prandiale (HGPO ou casuelle)
1,40 g/l ≥ Glycémie < 2g/l
 5,7 ≥ HbA1c < 6,5%
GAJ= glycémie à jeun

3/31
IFG : intolérance fasting glucose (intolérance au glucose à jeun ou ou hyperglycémie
modérée à jeun)
HGPO: hyperglycémie provoquée par vpie orale
Casuelle = glycémie à n’importe quel moment de la journée
HbA1c: Hémoglobine glyquée de type A1c
NCEP: National cholesterol education programme, (USA)
IDF: international diabetes federation (monde)
Classification des états diabétiques
American Diabetes Association - 2014 (USA)

4/31
Grossesse diabétique: gestationnel et non gestationnel)

1- Leif Groop et coll. Novel subgroups of adult-onset diabetes and their


association with outcomes: a data-driven cluster analysis of six variables.
Publié en ligne le 1er mars 20158. http://dx.doi.org/10.1016/ S2213-
8587(18)30051-2.
2- The many faces of diabetes: addressing heterogeneity of a complex disease.
Rob Sladek. Publié en ligne le 1er mars
20158.http://dx.doi.org/10.1016/S2213-8587(18)30070-6

Diabète : vers une nouvelle classification en 5 types au lieu de 2 ?


Classification basée sur 6 paramètres :
 Âge
 IMC
 AC
 HbA1c
 HOMA2-B (évaluation de la fonction des cellules β)
 HOMA-2R (évaluation du modèle d'homéostasie de la résistance à l'insuline)
Définit 4 sous-types de DT2
Limite de l’étude
Les chercheurs soulignent que l’étude est réalisée sur une population scandinave
homogène, ce qui ne permet pas de généraliser les résultats pour la population mondiale.
Définition physiopathologique du diabète
= Etat de carence relative ou absolue de l’insulinosécrétion sous entend que le diabète est
une maladie hétérogène
 Peut s’exprimer à plusieurs niveaux:
o Symptomatique
o Évolutif
o Biologique
o Physiopathologique
o Etiopathogénique
 Hétérogénéité symptomatique

5/31
 DT1 :
o Symptomatologie de départ bruyante (signes cardinaux):
 polyurie, polydipsie, polyphagie, amaigrissement.
 DT2 :
o Maladie parfois totalement asymptomatique
o Diagnostic porté sur un dosage de la glycémie
o Parfois complications inaugurales

Hétérogénéité biologique et physiopathologique


 Le degré de l’hyperglycémie dépend du type de diabète.
 L’insulino-sécrétion dépend du type et de l’ancienneté du diabète.
o Dans le DT1: la carence insulinique: quasi absolue
o Dans le DT2: passe par plusieurs étapes, le déficit insulinique sécrétoire
o partiel s’aggrave au cours du temps (évolution naturelle de la maladie).
Hétérogénéité Etiopathogénique
 Les facteurs précurseurs différents dans les deux types
o DT1: facteurs immunologiques (affections virales)
o DT2: facteurs nutritionnels (surpoids, obésité)
facteurs génétique!
Diabète de type 1 :Diabète de l’enfant et de l’adolescent
Existe aussi chez l’adulte (et sujet âgé).
Epidémiologie
 25% : 70,000 nouveaux cas / an (Sud Est Asia)
 5.3% (Amérique du Nord)
Algérie : pays à moyenne incidence
 Incidence moyenne, Registre de Constantine : 1990 – 2004
o 11,91 /100 000
 Incidence moyenne, Registre d’Oran : 1996 à 2005
o 9,1 /100 000
 IDF : (source : Algeria DIAMOND 2006) : 1996 à 2005
o 13,1/ 100 000
Marjatta Karvone, Diabet Med 23, 857-866 (2006)
Introduction
 Décrit sous les termes:
o Diabète « maigre » (par opposition au diabète «gras»)
o Diabète « juvénile »
o Diabète « insulinodépendant »
Ces dénominations ne sont plus utilisées (imprécisions et confusions)
 Age du diagnostic: enfant/adolescent, mais aussi adulte et vieillard
 Evolution et progrès du TRT/insuline (10 dernières années)
o Analogues de l’insuline
o Pompe à insuline

6/31
⇊ Fréquence des complications micro vasculaires.
Etiologie
 Diabète insulinodépendant: carence absolue en insuline par destruction des cellules
ß pancréatiques
 Processus auto-immun: infiltration lymphocytaire du pancréas.
o Processus lent (++ années)
o Lymphocytes T: responsables de la destruction des cellules β

Evolution chronologique de la destruction des cellules β

I. prédisposition génétique
II. phase latente
III. diabète clinique (90% de cellules détruites)
IV. destruction complète des ilots
Est – il génétique ?
 Dans 90% des cas, isolé dans la famille
 Prédisposition et susceptibilité génétique: HLA DR3 ou DR4
o (gènes HLA: rôle ++ dans la susceptibilité)
 Existe dans 35 - 50 % chez les vrais jumeaux
 Ce qui démontre que la génétique n’est pas responsable.
Nature auto-immune du DT1
Il existe un terrain immunologique
Risque accru pour le patient DT1 et ses parents du 1er degré d’avoir une autre infection
auto-immune :
 Thyroïde (Ac ATPO positifs)
avec ou sans dysthyroPïdie (5%)
 Maladie cœliaque (3 à 11%) souvent atypique  dépistage sérologique
 Autres : PR, vitiligo, LED, psoriasis…
 Infiltration par des mononuclées et désorganisation des îlots de Langerhans =
Insulite
 L'auto-antigène initiateur de la réaction auto-immune est inconnu →
activation de l'immunité humorale → Anticorps contre les auto-antigènes
insulaires.
o ICA: islet cell antibodies (80 % des DT1 au début)
o Anti GAD: contre une enzyme du cerveau et des CB la glutamate
décarboxylase
o Anti IA2: anti tyrosine phosphatase (50% des DT1)

7/31
o Anti Insuline IAA : précoces chez les nourrissons
Facteurs environnementaux
 Les facteurs déclenchant des réactions auto-immunes mal connus
 Virus : Coxsackies, rubéole, oreillons
 Alimentation: protéines du lait de vache ?
 Hygiène La destruction des cellules β est un processus très lent
SÉMIOLOGIE
Diabète de type 1 = carence brutale en insuline
«Le coup de tonnerre dans un ciel bleu»
Enfant – adulte jeune
Propriétés de l’insuline
 H. hypoglycémiante
→ Utilisation musculaire du glucose
→ Freine la néoglucogénèse hépatique

 H. anabolisante
→ Elévation masse musculaire
→ Adipogénèse +++
Carence Brutale en insuline
 2 conséquences :
o Hyperglycémie aigue
o Hypercatabolisme
Insuline
Carence brutale en insuline
 Hyperglycémie aiguë
→ Polyurie osmotique
→ Déshydratation globale
→ Soif +++
 Hypercatabolisme
→ Amaigrissement +++
 ↑ lipolyse (production d’autre substrats)
➔cétonurie
Diabète à révélation brutale
4- signes cardinaux
 Polyurie:
lorsque la glycémie dépasse 1,80 g/L, la capacité de réabsorption du glucose filtré par le
glomérule rénal est dépassée. Le glucose est éliminé par les urines au prorata de la
glycémie > 3 g/L
la diurèse totale se situera entre 3 et 3,5 L/jour.
 Polydipsie : mesure d’adaptation
 Amaigrissement : conséquence de la glycosurie (polyurie)
 Polyphagie

8/31
S’installent en quelques semaines ou parfois jours chez des sujets qui jusque-là étaient en
bonne santé apparente

Diabète cétosique
La cétose: CSQ de l’insulinopénie.
L’insuline a une action antilipolytique.
En cas de carence en insuline, hydrolyse des TRG du tissu adipeux → acides gras sont
libérés ++. Une partie en est convertie en corps cétoniques:
 Acétone
 acide acéto- acétique
 acide bêta-hydroxybutyrique
Eliminés par les urines (retrouvés dans les urines: bandelettes réactives) et par voie
respiratoire (odeur de pomme reinette sentie dans l’haleine: signe tardif),
Actuellement, détectés précocement par la cétonémie plasmatique.
Bandelette urinaire

DT1 : autre appellations


Il ne faut plus dire diabète juvénile
 Survient chez des sujets très jeunes (enfant, adolescent)
 Pic de fréquence dans la période péri pubertaire

9/31
 Mais aussi, chez des gens plus âgés (vieillard).
Résumé: Diagnostic du diabète 1
 Début brutal
 Syndrome cardinal voir acido-cétose
 Enfant ou adulte jeune, le plus souvent
 Pas de surpoids
 Pas de diabète dans la famille
 Parfois maladie auto-immune
Inutile de doser l’insulinémie ou le peptide C.
Inutile de demander une échographie/scanner du pancréas.
Inutile de rechercher les auto-anticorps sauf si doute.
Y a t – il d’autres types de diabètes chez l’enfant et l’adolescent ?

10/31
DIABETE TYPE 2
Facteurs de risque cardio-vasculaires (RCV)
Un enjeu majeur de la sante publique (prévalence, morbidité,
difficultés prise en charge…).
Pathologie métabolique complexe caractérisée par une
hyperglycémie progressive associée à un haut risque de
complications micro et macro vasculaires
Morbidité vasculaire : enjeu de santé publique

1- Grobbee DE, How to ADVANCE prevention of cardiovascular complications


in type 2 diabtetes. Metabolism. 2003;52 (8 Suppl 1):24-28
2- HAS : Recommandations en santé publique. Dépistage de la rétinopathie
diabétique par lecture différée de photographies du fond d’œ rgumentaire,
Décembre 2010
3- American Diabetes Association. Nephropathy in Diabetes. Diabetes Care
2004 ;27 (suppl 1): s79-s83.
4- S. Fosse-Edorh. LE POIDS DES COMPLICATIONS LIÉES AU DIABÈTE EN
FRANCE EN 2013. SYNTHÈSE ET PERSPECTIVES. Bull Epidemiol Hebd
(BEH) 2015;34-35:619-24

11/31
Epidémiologie

2015: 415 million 2040: 642 million


IDF Diabetes Atlas 7th Edition 2015
Données sur le DT2 (1994 - 2009)

Le diabète, une maladie mortelle

12/31
Caractéristiques du diabète de type 2
 Age de survenue ≥ 40 ans
 Antécédents familiaux ++
 Début : lent et insidieux
 Symptomatologie : pauvre ou absente
 Fardeau : Obésité ou surcharge adipeuse
abdominale
 Hyperglycémie lors du diagnostic, souvent ~ 2 g/l
 Complications dégénératives : fréquentes au moment du diagnostic
 Cause principale de mortalité : maladies cardiovasculaires
Watkins et al. Diabetes and its Management, Ed. 6. Blackwell Publishing, 2003 ©
Collège des enseignant d’endocrinologie, diabète et maladie métaboliques (Nov
2002).

DT2 une physiopathologie complexe


Mécanismes majeurs impliqués dans la physiopathologie du DT2

13/31
Adapted from: Inzucchi SE, Sherwin RS in: Cecil Medicine 2011
 Facteurs génétiques ++ 90-100%
 Facteurs environnementaux
 Résistance à l’insuline
o Favorisée par l’obésité androïde, l’âge et la sédentarité
o Concerne le foie, les muscles squelettiques et le tissu adipeux
 Glucotoxicité, lipotoxicité: rôle aggravant
 Autres mécanismes récemment mis en évidence
TROUBLES DE L’INSULINO – SECRETION

14/31
DYSFONCTION DES CELLULES β
 Abolition du pic précoce + abolition de la pulsatilité
 Désensibilisation spécifique au stimulus glucosé (glucotoxicité +
lipotoxicité)
 Anomalie qualitative : précurseurs (pré-insuline)

Kahn CR, Saltiel AR. In: Kahn CR et al, eds. Joslin’s Diabetes Mellitus. 14th ed.
Lippincott Williams & Wilkins; 2005:145-168.

Insulinosecrétion Sécrétion d’insuline en post-prandial

15/31
Sécrétion d’insuline en post-prandial : comparaison sujet sain et diabétique du
type 2.

Rôle physiologique du premier pic (précoce)

TROUBLES DE L’INSULINO – RESISTANCE


État de l’organisme dans lequel la réponse biologique pour une concentration
(physiologique) d’insuline est diminuée (moindre que prévue).
Dans ce cas, si la cellule B est intacte, elle sécrète plus d’insuline pour compenser cette
résistance.
Quand la cellule B est défectueuse, elle ne compense pas … … … et le diabète apparaît.

16/31
Mécanismes majeurs impliqués dans la physiopathologie du DT2

Absorption intestinale de glucose

17/31
Mécanismes majeurs impliqués dans la physiopathologie du DT2

GLP1: glucagon-like peptide - 1


GIP glucose dependent insulinotropic peptide DPP IV : dipeptidyl peptidase - 4

18/31
Les incrétines qu'est-ce que c'est ?!
Action physiologique des incrétines
• Action hypoglycémiante indirecte
• Stimulation puissante de la sécrétion d'insuline
• Pic post-prandial précoce Effet glucose dépendant
• Freination puissante de la sécrétion de glucagon
Effet glucose dépendant
• Contrôle de la glycémie post-prandiale
Autres actions, pharmacologiques?

Mécanismes majeurs impliqués dans la physiopathologie du DT2

19/31
Mécanismes majeurs impliqués dans la physiopathologie du DT2

Caractéristiques des co-transporteurs SGLT1 and SGLT2

Renal glucose re-absorption in healthy individuals

20/31
Résumé
Anomalies physiopathologiques, actuellement découvertes
1)Déficit fonction β-cellulaire : baisse de sécrétion d’insuline
2)Excès fonction α-cellulaire : excès de glucagon mal freiné en PP
3) Insulinorésistance musculaire
4) Insulinorésistance hépatique
5) Excès de lipolyse (AGL élevés)
6) Augmentation de l’absorption intestinale du glucose
7) Baisse de l’effet « incrétine » ;
8) Baisse de l’élimination rénale du glucose
9)Troubles centraux
?????
Presse Med. 2013; 42: 855–860

Nombreuses nouvelles molécules

Caractéristique du DT2
1 Diabète de la maturité
▪ Ancien qualificatif
▪ Habituellement observé après 40 ans (actuellement enfant, aussi)
▪ Antécédents familiaux de diabète (soulignant le caractère génétique)
▪ Environnement (surpoids, obésité) ↑ la prévalence
▪ Âge (vieillissement)

2- Diabète pléthorique ▪ Ne plus dire pléthorique


▪ 80% des DT2 sont (ou ont été) obèses/excès pondéral
▪ Mais 20% à poids normal (parfois amaigris)

21/31
3 Diabète insidieux
▪ Souvent asymptomatique (latent)
▪ Désordres glycémiques, longtemps modérés.
▪ Expliquant le retard diagnostique
▪ Parfois, complication inauguratrice :
▪ Infarctus du myocarde
▪ Lésions des pieds
▪ Rétinopathie ou néphropathie.

Circonstances de découverte
Découverte fortuite
Complication dégénérative Pr-ur-it ana-vulvaire
Infection r-écidivante
Grossesse
Étude épidémiologique Hypotrophie néo-natale.
Devant un Facteur de risque + + + (rôle du dépistage)

Parfois, des symptômes révélateurs

DIABÈTE 2 : MACRO ET MICRO-ANGIOPATHIES

22/31
Caractéristique du DT2
4- Diabète non cétosique
▪ Une insulinosécrétion suffisante explique l’absence de cétose
➙ La lipolyse reste suffisamment contrôlée (pas de production de corps cétoniques)
▪ DT2 évolué (> 8-10 ans): stade d’insulinopénie → CÉTOSE

5 Diabète non insulinodépendant : DNID (à ne plus employer)


▪ Qualificatif aujourd’hui inadapté
▪ ++ DT2 traités par l’insuline (évolution naturelle)

Formes intermédiaires de diabète


▪ Dégradation intermédiaire de l’insulinosécrétion :
▪ + rapide que dans le DT2
▪ - rapide que celle observée dans le DT1
▪ Correspondent à 2 états bien différents:
1. DT1 lent : Latent Auto-immune Diabetes in Adults (LADA)
• destruction auto-immune lente des îlots Langerhans (anticorps anti-îlots et
anti-insuline positifs)
2. DT2: destruction plus rapide que dans DT2 classique (anticorps: négatifs)
Evolution inéluctable vers l’insulinothérapie

Diabètes et Grossesse
L’hyperglycémie est délétère pour l’embryon et le fœtus

23/31
Diabète gestationnel
Chez qui le dépistage doit-il être pratiqué ?
▪ obésité sévère ;
▪ ATCD de diabète gestationnel ou macrosomie;
▪ Présence d’une glycosurie ;
▪ Diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques ;
▪ Histoire familiale de diabète sucré
Tests de dépistage: pratiqués entre la 24e - 28e semaines
▪ GAJ ≥ 0.90 g/l
▪ GPP -2H ≥ 1.20 g/l

D. Gestationel : cibles thérapeutiques


Autocontrôles glycémiques recommandés : 4 - 6x/jour
▪Glycémie à jeun (pré- prandiale) : < 90 – 95 mg/dl
▪Glycémie 1h après le début du repas : ≤130-140 mg/dl
▪Glycémie 2h après le début du repas : ≤ 120 mg/dl
ADA. Standards of medical care in diabetes 2016, Diabetes care 2016; 39 (supplement 1): 18-20 and 86-93.
Diabetes and pregnancy: an endocrine society clinical practice guideline. J Clin Endocrinol Metab 2013; 98
(11):4227-42249. Expert consensus on gestational diabetes mellitus. Diabetes and Metabolism 2010; 36:
695-699.

L’équilibre des GAJ & GPP


Nécessaire à la normalisation de l’HbA1C
HbA1c

Normaliser l’HbA1c = cibler la GAJ et GPP

24/31
INTERET DE BAISSER L’HbA1c
Relation entre HbA1C et complications

Common Comorbidities Association With Diabetes


2015 ADA guidelines
Assess & address comorbidities that may complicate diabetes management

25/31
Syndrome métabolique (obésité abdominale)
The silent killer
Une constellation d'anomalies mineurs

Risque métabolique (devenir diabétique)

Pourquoi le connaitre? (objectifs)


■ Identifier le patient métabolique
■ Quand?
■ Pourquoi?
■ Comment? …
■ Proposer des interventions utiles

26/31
Appellations du syndrome métabolique
Le manque de consensus sur le facteur sous-jacent est illustré par l’histoire de son nom :
■ syndrome plurimétabolique
■ syndrome X
■ quatuor mortel
■ syndrome de l’insulinorésistance
■ syndrome dysmétabolique
■ syndrome cardio-métabolique…

Vers une définition consensuelle

Approche physiopathologie
Tissu adipeux viscéral = glande endocrine
ADIPOCYTE : cellule sécrétrice d’adipokines endocrine, prothrombine, pro-inflammatoire

27/31
SM et âge

Comment repérer un SM?

28/31
■ Mesure du tour de taille (périmètre abdominal)
■ Prise de pression artérielle
■ Glycémie à jeun
■ Bilan lipidique
■ TG, HDL-c (EAL)

Mesure du périmètre abdominal


Pourquoi Tour de Taille (périmètre abdominale) et pas l’IMC?

MESURE DU PÉRIMÈTRE ABDOMINAL

Bilan des anomalies lipidiques


TG, HDL- cholestérol

Les anomalies lipidiques


■ Une dyslipidémie
■ Quantitative : ↑TG (surproduction)
↓HDL
↑ lipémie post-prandiale (chylomicrons)
↑ LDL-C (pas toujours)
■ Qualitative : ↑ nombre LDL petites et denses (phénotype B)
↓taille des Lp riches en TG
Profil lipidique hautement athérogène

29/31
Définition universelle consensuelle IDF/AHA/NHLBI (2009)

Dyslipidémie mixte est-elle pathologique?


■ Bilan à jeûn (12H)
■ En dehors de fébricule
■ Eliminer une cause secondaire (TSHu…)
■ Eliminer une origine iatrogéne (pillule, corticoides, b-bloquants..)
◼ ……

La plaque d’athérome
(plaque cracking, fissuring, rupture – thrombosis start point)

LES MALADIES ATHÉROMATEUSES

30/31
Glycémie à jeun (veineuse)
Les anomalies glucidiques
■ Hyperglycémie modérée à jeun
GAJ ³ 1.10 g/l (IFG1:intolerance fasting glucose)
³ 1.0 g/l (IFG2)
■ Intolérance aux hydrates de carbone: Glycémie post prandiale (GPP)
1,40 g/l ≥ Glycémie < 2g/l
HGPO (75 g glucose) ou GPP à 2H
■ Diabète type 2
GAJ ³ 1.26 g/l
Glycémie causuelle ³ 2 g/l

■ HTA
■ PAS ³ 130 mm Hg
■ PAD ³ 85 mm Hg
■ ↥des résistances périphériques (rigidité)
■ HVG
■ Dysfonction endothéliale

31/31

Vous aimerez peut-être aussi