01 Diabète. PDF Unlocked
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Physiologie
Hormones
hyperglycémiantes
GLUCAGON (pancréas)
CATECHOLAMINES
(surrénales)
COORTISOL
(surrénales)
GH = hormone de
croissance (hypophyse)
Hormone hypoglycémiante
INSULINE (pancréas)
METABOLISME DU
GLUCOSE DANS L’ORGANISME
En période absorptive (post-prandiale)
le foie filtre l’arrivée du glucose intestinal en mettant en réserve le «surplus».
o En glycogène hépatique (glycogenosynthèse stimulée par l’insuline)
o En glycérol (glycolyse) qui, avec les AGL alimentaires, constituera des
triglycérides (sur place : hépatique et à distance : adipocytaire).
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o Par néoglycogénèse : fabrication par le foie de glucose à partir de substrats
non glucidiques : acides aminés, glycérol, lactates.
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Définition
Le diabète sucré, ou plus simplement le diabète :
Une maladie chronique qui se développe lorsque le taux de glucose dans le sang augmente.
- Parce que:
L’organisme ne parvient pas à produire suffisamment d’insuline
ou à l’utiliser de manière efficace
ou ces 2 anomalies associées.
État de carence relative ou absolue de la sécrétion insulinique endogène (± état
d’insulino-résistance)
Dosage de la glycémie
Mesure fondamentale pour le diagnostic
Définition basée sur la glycémie
Norme internationale: dosage dans le plasma veineux
Méthodes de référence: enzymatiques
o méthode à la glucose-oxydase
o hexokinase
Diabète
Critères diagnostiques actuels (1)
1- Depuis 1997: GAJ ≥ 1.26 g/L
sur sang veineux
8H de jeun ou +
et à 2 reprises GAJ= glycémie à jeun
2- Symptômes cliniques (polyuro-polydipsie, amaigrissement inexpliquée) Glycémie
casuelle ≥ 2g/l Casuelle = à n’importe quel moment de la journée
3- HGPO : 2 H après ingestion orale de 75 g de glucose (ou équivalent)
sujet normal: glycémie < 1,40 g/l
sujet diabétique: glycémie ≥ 2g/l
sujet intolérant: 1,40 ≥ glycémie < 2g/l
HGPO: hyperglycémie provoquée par voie orale Per os: par voie orale
4- HbA1c ≥ 6,5% (critère validé, mais non appliqué partout dans le monde)
(Raisons? Standardisation de la technique de dosage, coût, etc.) Outil incontournable
(surveillance et stratégie thérapeutique)
HbA1c: Hémoglobine glyquée de type A1c
Pré diabète
Critères diagnostiques actuels
Hyperglycémie à jeun : GAJ < 1,26 g/L
o IFG 1: GAJ ≥ 1,10 g/l et < 1,26 g/l (2003, NCEP-ATPIII)
o IFG 2: GAJ ≥ 1,0 g/l et < 1,10 g/l (2005, IDF)
Glycémie post prandiale (HGPO ou casuelle)
1,40 g/l ≥ Glycémie < 2g/l
5,7 ≥ HbA1c < 6,5%
GAJ= glycémie à jeun
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IFG : intolérance fasting glucose (intolérance au glucose à jeun ou ou hyperglycémie
modérée à jeun)
HGPO: hyperglycémie provoquée par vpie orale
Casuelle = glycémie à n’importe quel moment de la journée
HbA1c: Hémoglobine glyquée de type A1c
NCEP: National cholesterol education programme, (USA)
IDF: international diabetes federation (monde)
Classification des états diabétiques
American Diabetes Association - 2014 (USA)
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Grossesse diabétique: gestationnel et non gestationnel)
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DT1 :
o Symptomatologie de départ bruyante (signes cardinaux):
polyurie, polydipsie, polyphagie, amaigrissement.
DT2 :
o Maladie parfois totalement asymptomatique
o Diagnostic porté sur un dosage de la glycémie
o Parfois complications inaugurales
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⇊ Fréquence des complications micro vasculaires.
Etiologie
Diabète insulinodépendant: carence absolue en insuline par destruction des cellules
ß pancréatiques
Processus auto-immun: infiltration lymphocytaire du pancréas.
o Processus lent (++ années)
o Lymphocytes T: responsables de la destruction des cellules β
I. prédisposition génétique
II. phase latente
III. diabète clinique (90% de cellules détruites)
IV. destruction complète des ilots
Est – il génétique ?
Dans 90% des cas, isolé dans la famille
Prédisposition et susceptibilité génétique: HLA DR3 ou DR4
o (gènes HLA: rôle ++ dans la susceptibilité)
Existe dans 35 - 50 % chez les vrais jumeaux
Ce qui démontre que la génétique n’est pas responsable.
Nature auto-immune du DT1
Il existe un terrain immunologique
Risque accru pour le patient DT1 et ses parents du 1er degré d’avoir une autre infection
auto-immune :
Thyroïde (Ac ATPO positifs)
avec ou sans dysthyroPïdie (5%)
Maladie cœliaque (3 à 11%) souvent atypique dépistage sérologique
Autres : PR, vitiligo, LED, psoriasis…
Infiltration par des mononuclées et désorganisation des îlots de Langerhans =
Insulite
L'auto-antigène initiateur de la réaction auto-immune est inconnu →
activation de l'immunité humorale → Anticorps contre les auto-antigènes
insulaires.
o ICA: islet cell antibodies (80 % des DT1 au début)
o Anti GAD: contre une enzyme du cerveau et des CB la glutamate
décarboxylase
o Anti IA2: anti tyrosine phosphatase (50% des DT1)
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o Anti Insuline IAA : précoces chez les nourrissons
Facteurs environnementaux
Les facteurs déclenchant des réactions auto-immunes mal connus
Virus : Coxsackies, rubéole, oreillons
Alimentation: protéines du lait de vache ?
Hygiène La destruction des cellules β est un processus très lent
SÉMIOLOGIE
Diabète de type 1 = carence brutale en insuline
«Le coup de tonnerre dans un ciel bleu»
Enfant – adulte jeune
Propriétés de l’insuline
H. hypoglycémiante
→ Utilisation musculaire du glucose
→ Freine la néoglucogénèse hépatique
H. anabolisante
→ Elévation masse musculaire
→ Adipogénèse +++
Carence Brutale en insuline
2 conséquences :
o Hyperglycémie aigue
o Hypercatabolisme
Insuline
Carence brutale en insuline
Hyperglycémie aiguë
→ Polyurie osmotique
→ Déshydratation globale
→ Soif +++
Hypercatabolisme
→ Amaigrissement +++
↑ lipolyse (production d’autre substrats)
➔cétonurie
Diabète à révélation brutale
4- signes cardinaux
Polyurie:
lorsque la glycémie dépasse 1,80 g/L, la capacité de réabsorption du glucose filtré par le
glomérule rénal est dépassée. Le glucose est éliminé par les urines au prorata de la
glycémie > 3 g/L
la diurèse totale se situera entre 3 et 3,5 L/jour.
Polydipsie : mesure d’adaptation
Amaigrissement : conséquence de la glycosurie (polyurie)
Polyphagie
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S’installent en quelques semaines ou parfois jours chez des sujets qui jusque-là étaient en
bonne santé apparente
Diabète cétosique
La cétose: CSQ de l’insulinopénie.
L’insuline a une action antilipolytique.
En cas de carence en insuline, hydrolyse des TRG du tissu adipeux → acides gras sont
libérés ++. Une partie en est convertie en corps cétoniques:
Acétone
acide acéto- acétique
acide bêta-hydroxybutyrique
Eliminés par les urines (retrouvés dans les urines: bandelettes réactives) et par voie
respiratoire (odeur de pomme reinette sentie dans l’haleine: signe tardif),
Actuellement, détectés précocement par la cétonémie plasmatique.
Bandelette urinaire
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Mais aussi, chez des gens plus âgés (vieillard).
Résumé: Diagnostic du diabète 1
Début brutal
Syndrome cardinal voir acido-cétose
Enfant ou adulte jeune, le plus souvent
Pas de surpoids
Pas de diabète dans la famille
Parfois maladie auto-immune
Inutile de doser l’insulinémie ou le peptide C.
Inutile de demander une échographie/scanner du pancréas.
Inutile de rechercher les auto-anticorps sauf si doute.
Y a t – il d’autres types de diabètes chez l’enfant et l’adolescent ?
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DIABETE TYPE 2
Facteurs de risque cardio-vasculaires (RCV)
Un enjeu majeur de la sante publique (prévalence, morbidité,
difficultés prise en charge…).
Pathologie métabolique complexe caractérisée par une
hyperglycémie progressive associée à un haut risque de
complications micro et macro vasculaires
Morbidité vasculaire : enjeu de santé publique
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Epidémiologie
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Caractéristiques du diabète de type 2
Age de survenue ≥ 40 ans
Antécédents familiaux ++
Début : lent et insidieux
Symptomatologie : pauvre ou absente
Fardeau : Obésité ou surcharge adipeuse
abdominale
Hyperglycémie lors du diagnostic, souvent ~ 2 g/l
Complications dégénératives : fréquentes au moment du diagnostic
Cause principale de mortalité : maladies cardiovasculaires
Watkins et al. Diabetes and its Management, Ed. 6. Blackwell Publishing, 2003 ©
Collège des enseignant d’endocrinologie, diabète et maladie métaboliques (Nov
2002).
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Adapted from: Inzucchi SE, Sherwin RS in: Cecil Medicine 2011
Facteurs génétiques ++ 90-100%
Facteurs environnementaux
Résistance à l’insuline
o Favorisée par l’obésité androïde, l’âge et la sédentarité
o Concerne le foie, les muscles squelettiques et le tissu adipeux
Glucotoxicité, lipotoxicité: rôle aggravant
Autres mécanismes récemment mis en évidence
TROUBLES DE L’INSULINO – SECRETION
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DYSFONCTION DES CELLULES β
Abolition du pic précoce + abolition de la pulsatilité
Désensibilisation spécifique au stimulus glucosé (glucotoxicité +
lipotoxicité)
Anomalie qualitative : précurseurs (pré-insuline)
Kahn CR, Saltiel AR. In: Kahn CR et al, eds. Joslin’s Diabetes Mellitus. 14th ed.
Lippincott Williams & Wilkins; 2005:145-168.
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Sécrétion d’insuline en post-prandial : comparaison sujet sain et diabétique du
type 2.
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Mécanismes majeurs impliqués dans la physiopathologie du DT2
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Mécanismes majeurs impliqués dans la physiopathologie du DT2
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Les incrétines qu'est-ce que c'est ?!
Action physiologique des incrétines
• Action hypoglycémiante indirecte
• Stimulation puissante de la sécrétion d'insuline
• Pic post-prandial précoce Effet glucose dépendant
• Freination puissante de la sécrétion de glucagon
Effet glucose dépendant
• Contrôle de la glycémie post-prandiale
Autres actions, pharmacologiques?
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Mécanismes majeurs impliqués dans la physiopathologie du DT2
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Résumé
Anomalies physiopathologiques, actuellement découvertes
1)Déficit fonction β-cellulaire : baisse de sécrétion d’insuline
2)Excès fonction α-cellulaire : excès de glucagon mal freiné en PP
3) Insulinorésistance musculaire
4) Insulinorésistance hépatique
5) Excès de lipolyse (AGL élevés)
6) Augmentation de l’absorption intestinale du glucose
7) Baisse de l’effet « incrétine » ;
8) Baisse de l’élimination rénale du glucose
9)Troubles centraux
?????
Presse Med. 2013; 42: 855–860
Caractéristique du DT2
1 Diabète de la maturité
▪ Ancien qualificatif
▪ Habituellement observé après 40 ans (actuellement enfant, aussi)
▪ Antécédents familiaux de diabète (soulignant le caractère génétique)
▪ Environnement (surpoids, obésité) ↑ la prévalence
▪ Âge (vieillissement)
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3 Diabète insidieux
▪ Souvent asymptomatique (latent)
▪ Désordres glycémiques, longtemps modérés.
▪ Expliquant le retard diagnostique
▪ Parfois, complication inauguratrice :
▪ Infarctus du myocarde
▪ Lésions des pieds
▪ Rétinopathie ou néphropathie.
Circonstances de découverte
Découverte fortuite
Complication dégénérative Pr-ur-it ana-vulvaire
Infection r-écidivante
Grossesse
Étude épidémiologique Hypotrophie néo-natale.
Devant un Facteur de risque + + + (rôle du dépistage)
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Caractéristique du DT2
4- Diabète non cétosique
▪ Une insulinosécrétion suffisante explique l’absence de cétose
➙ La lipolyse reste suffisamment contrôlée (pas de production de corps cétoniques)
▪ DT2 évolué (> 8-10 ans): stade d’insulinopénie → CÉTOSE
Diabètes et Grossesse
L’hyperglycémie est délétère pour l’embryon et le fœtus
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Diabète gestationnel
Chez qui le dépistage doit-il être pratiqué ?
▪ obésité sévère ;
▪ ATCD de diabète gestationnel ou macrosomie;
▪ Présence d’une glycosurie ;
▪ Diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques ;
▪ Histoire familiale de diabète sucré
Tests de dépistage: pratiqués entre la 24e - 28e semaines
▪ GAJ ≥ 0.90 g/l
▪ GPP -2H ≥ 1.20 g/l
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INTERET DE BAISSER L’HbA1c
Relation entre HbA1C et complications
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Syndrome métabolique (obésité abdominale)
The silent killer
Une constellation d'anomalies mineurs
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Appellations du syndrome métabolique
Le manque de consensus sur le facteur sous-jacent est illustré par l’histoire de son nom :
■ syndrome plurimétabolique
■ syndrome X
■ quatuor mortel
■ syndrome de l’insulinorésistance
■ syndrome dysmétabolique
■ syndrome cardio-métabolique…
Approche physiopathologie
Tissu adipeux viscéral = glande endocrine
ADIPOCYTE : cellule sécrétrice d’adipokines endocrine, prothrombine, pro-inflammatoire
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SM et âge
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■ Mesure du tour de taille (périmètre abdominal)
■ Prise de pression artérielle
■ Glycémie à jeun
■ Bilan lipidique
■ TG, HDL-c (EAL)
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Définition universelle consensuelle IDF/AHA/NHLBI (2009)
La plaque d’athérome
(plaque cracking, fissuring, rupture – thrombosis start point)
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Glycémie à jeun (veineuse)
Les anomalies glucidiques
■ Hyperglycémie modérée à jeun
GAJ ³ 1.10 g/l (IFG1:intolerance fasting glucose)
³ 1.0 g/l (IFG2)
■ Intolérance aux hydrates de carbone: Glycémie post prandiale (GPP)
1,40 g/l ≥ Glycémie < 2g/l
HGPO (75 g glucose) ou GPP à 2H
■ Diabète type 2
GAJ ³ 1.26 g/l
Glycémie causuelle ³ 2 g/l
■ HTA
■ PAS ³ 130 mm Hg
■ PAD ³ 85 mm Hg
■ ↥des résistances périphériques (rigidité)
■ HVG
■ Dysfonction endothéliale
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