Exploration Diabete
Exploration Diabete
Exploration Diabete
Dr. Menas
Plan
Introduction
1-définition du diabète
2-classification du diabète
3- Diagnostic et surveillance biologique du diabète
A- Affirmer le diagnostic
B- Marqueurs du suivi chez le diabétique
C- Paramètres biologiques de l’insulinosécrétion
1-Définition de diabète
Les données cliniques sont essentielles pour poser le diagnostic étiologique du diabète :
âge, poids, antécédents familiaux avec le diabète,présence de maladie auto-immune
(surtout thyroïdienne), existence d’une cetonurie,
existence d’un diabète gestationnel, prise de médicaments diabétogène, HTA.
a) Diabète de type 1
:
► Il est remarquable par son debut brutal : syndrome cardinal associant
polyuropolydipsie, polyphagie, amaigrissement et asthenie chez un sujet jeune, mince,
avec cetonurie associee a la glycosurie.
► On ne retrouve d’antecedent familial que dans 1 cas sur 10.
► Il survient essentiellement avant 20 ans, mais connait 2 pics d’incidence vers 12 et 40
ans.
► Il peut etre associe a d’autres maladies auto-immunes
(vitiligo, maladie de Basedow, thyroidites, maladie de Biermer).
Diabete de type 2
Affirmer le diagnostic
Il existe en principe deux modalités pour le diagnostic du diabète sucré :
Dosage de la glycémie à n’importe quel moment de la journée > ou égale 2 g/lux examens
sur un prélèvement à jeun.
Dosage de la glycémie après un jeun de > à 8 h et la glycémie > ou égale 1.26 g/l
3.2 La glycosurie
En effet, le glucose est une substance à seuil rénal qui n’est pas éliminée par
voie urinaire si la valeur de la glycémie est inférieure à 10 mmol/l.
5.3 Exploration dynamique : l’épreuve de glycémie provoquée par voie orale HGPO
Elle est nécessaire pour diagnostiquer une intolérance au glucose, elle va mettre en
évidence des troubles du métabolisme glucidique que les méthodes statiques
( glycémie, glycosurie ) ne permettent pas de déceler.
C’est une hyperglycémie provoqué par voie orale (75g de glucose), chez un sujet à jeun
depuis au moins 10h, en moins de 5mn
Variations :
N : pic d’insuline décalé / pic de glycémie
DT1 : taux bas et non augmenté
DT2 : taux N d’insuline mais - augmenté que la glycémie le laissait prévoir
► Elle est inutile chaque fois que la glycemie a jeun est ≥ 1,26 g/l puisqu’il s’agit d’un
authentique diabete.
► Elle est inutile chez les personnes de plus de 70 ans car l’attitude therapeutique ne
dependra pas des resultats.
► Elle ne presente pas d’interet devant une hyperglycemie a jeun non diabetique
comprise entre 1,10 et 1,26 g/l associee a l’un des elements du syndrome d’insulino-
resistance metabolique (obesite, repartition androide des graisses, heredite
diabetique,HTA, hyperlipidemie).
► Sous les termes d’hyperglycemie a jeun non diabétique et d’intolerance aux hydrates
de carbone, on regroupe 3 types de patients :
► les intolérants au glucose (glycémie comprise entre 1,40 et 2 g/l a la 2eme heure de
l’HGPO)
6 Autosurveillance du sujet diabétique
Glycémie
Technique : Utilisation d’1 autopiqueur avec microlancettes pour
piquer et lecteur de bandelettes sur lesquelles on dépose goutte de
sang→ coloration fonction de la glycémie
Glycosurie et cétonurie
Techniques : bandelettes à Glucose oxydase et réaction de Légal
7 Surveillance biologique du traitement
Hb glyquées OU Hb A1c
2 2 2 2
HbA1b (pyruvate)
HbA1c (glucose)
Interprétation :
chez non diabétique les valeurs usuelles sont de : [ 200 à 265μmol/L]
Chez diabétique régulé < 350 μmol/L
Fréquence : Tous les 3 mois
8 Suivi des complications
8.1 Evaluation de la microalbuminurie
Physiologie :
Normalement seule une très faible quantité d’albumine n’est pas retenue par le rein et 95%
de cette infime quantité est réabsorbée au niveau du tubule proximal.
VI-C-1-L’Insuline
L’insuline plasmatique est dosée par des techniques immunologiques
La détermination de l’insuline n’est pas une indication dans le Dc du diabète.
Son dosage est essentiel lors du diagnostic étiologique des hypoglycémies.
5.5 Le peptide C
Il provient du clivage de la pro-insuline dans les cellules β des ilôts de langerhans qui
va libérer une molécules d’insuline et un peptide de connexion : le peptide C qui sont
déversés dans le sang en quantités équimolaires.
considéré comme le facteur le plus fiable pour évaluer l’efficacité des thérapies visant à
préserver la fonction des cellules B chez les diabétiques de type 1.