Dans Les Différentes Sources Islamiques: Réalisé Et Publié Par La Tariqa Karkariya
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Dans le Coran 11
Dans la Sunna 15
9
10
Dans le Coran
« Ô enfants d’Adam! Nous avons fait descendre sur
vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi
que des parures. Mais le vêtement de la piété voilà
qui est meilleur ».
[sourate al-A’râf, verset 26]
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Sayidunâ Ahmad ibn ‘Ajîba (qaddassAllâhu sirrahu)
a dit dans son tafsir du verset suivant : « Puis,
lorsqu’ils eurent goûté de l’arbre, leurs nudités
leur devinrent visibles; et ils commencèrent tous
deux à y attacher des feuilles du Paradis. » [s7.v22]
ils joignaient et assemblaient des feuilles les unes sur
les autres afin de s’en couvrir. Il fut dit qu’il s’agissait de
feuilles de figuier. Âdam (‘alayhi s-salâm) est donc le
premier homme à s’être vêtu d’une mouraqqa’a.
[tafsîr al-Bahr al-Madîd fi tafsîr il-Qur’ân il-Majîd]
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Dans la Sunna
Selon Hamîd ibn Hilâl, selon Abî Burda qui a dit :
Aicha (radiAllâhu ‘anha) sortit un vêtement indigent
et dit : c’est dans ce vêtement que fut rappelé
l’esprit du Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam).
Sulaymân a rajouté : selon Hamîd, selon Abi Burda
qui a dit : Aicha (radiAllâhu ‘anha) sortit une cape
épaisse telle qu’on en confectionne au Yémen ainsi
qu’un vêtement que l’on appelle
al-mulabbada.
[Sahîh al-Bukhâriy, 2894 et Sahih Mulim ibn Hajjaj]
Selon le hafidh Ibn Hajar al ‘Asqalani : « « mulabbada »
c’est-à-dire un habit épais à son milieu et qui a été
feutré jusqu’à devenir collé pièce par pièce. Ce qui
est visé ici est l’habit rapiécé ».
[Fath al Bariy]
Selon an Nawawi : « « mulabbada » veut dire rapiécé ».
[al Minhaj fi sharh Sahih Muslim ibn Hajjaj]
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Selon Aishah : « Le messager d’Allah (sallAllâhu
‘alayhi wa sallam) m’a dit « Si tu veux me rencontrer,
qu’il te suffise du bas-monde le viatique du cavalier.
Et attention à t’asseoir dans les assemblées
des riches ! Et ne jette un habit qu’après l’avoir
rapiécé » ».
[Rapporté par at Tirmidhi dans son jami’]
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L’habit des sahaba
Selon Abu Hurayrah « Un jour que le messager
d'Allah ('alayhis salatu was salam) était assis dans
un cercle avec ses compagnons, il dit « Demain,
un homme du paradis priera avec vous » ». Abu
Hurayrah dit « je désirais fortement que cet
homme fût moi. Je m'assis alors et priai derrière le
messager d'Allah, ('alayhis salatu was salam). Je me
tenai debout dans la mosquée jusqu'à ce que les
gens s'en allassent et je restai seul avec lui. Nous
restâmes ainsi jusqu'à ce qu'entrât un homme noir,
portant un izar et drapé dans un manteau rapiécé.
Il s'avança jusqu'à déposer ses mains sur ceux
du messager d'Allah. Il dit « O messager d'Allah,
invoque Allah pour moi ». Il invoqua Allah pour qu'il
lui donne le martyre (ou la shahadah). Nous sentions
sur lui l'odeur forte du musc. Je dis « O messager
d'Allah, est-ce lui? » Oui, répondit-il. « Il s'agit d'un
esclave des Bani un tel. » Je dis « Ne vas-tu point
l'acheter et l'affranchir, o prophète d'Allah? » Il dit
« comment ferais-je cela alors qu'Allah veut en faire
un des rois du paradis? O Aba Hurayrah, le paradis a
ses rois et ses maîtres. Et ce noir est devenu parmi
les rois du paradis et ses maîtres. O Aba Hurayrah,
Allah aime parmi sa création les purifiés, cachés,
bons. Leurs cheveux sont ébouriffés (ou emmêlés),
leurs visages sont attristés, leurs ventres sont
faméliques à force de chercher de la nourriture
licite.
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Ceux là qui, s'ils demandent audience auprès des
rois ne sont pas reçus ; s'ils demandent la main
d'une femme de bonne famille, cela leur est refusé ;
quand ils sont absents, on ne les recherche pas. Et
s'ils sont présents, ils ne sont pas appelés. Et s'ils
apparaissent, nul n'est content de leur apparition.
Quand ils sont malades, nul ne les visite et quand ils
meurent, nul n'est présent »
[Rapporté par Abu Nu’aym al Asbahani]
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Selon ‘Ali ibn Abi Talib « Un jour, nous étions assis
avec le messager d’Allah dans la mosquée quand
apparut Mus’ab ibn ‘Umayr. Il n’avait sur lui qu’un
habit rapiécé de toutes parts. Quand le prophète
‘alayhis salatu was salam le vit, il se mit à pleurer
pour les bienfaits qu’il avait avant et l’état dans
lequel il était maintenant. Ensuite il dit « Comment
serez-vous quand vous aurez un habit du matin
et un habit du soir ? Qu’on vous posera un plat
devant vous au même moment qu’on en ôtera un
autre ? Et que vous couvrirez vos maisons comme
vous couvrez la ka’bah? » Ils dirent « O messager
d’Allah, nous serons mieux à cette époque là que
maintenant. Nous serons libres pour l’adoration.
Nous aurons assez à manger » Il dit « Bien au
contraire, vous êtes mieux aujourd’hui que vous ne
serez ce jour là » ».
[Rapporté par At Tirmidhi dans son jami’ et al Bazzar
dans son musnad]
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26
Les couleurs
de la muraqa’a
Oumm Khâlid bint Khâlid rapporte que le Messager
d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) vint avec un
vêtement sur lequel était cousu un tissu carré. Il
dit : « Qui voyez-vous qui porterait ce carré noir
? » Les compagnons se turent. Il dit alors : « Faites
venir Oumm Khâlid ». Je vins donc vers le Prophète
(sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) qui me la revêtit de
sa main en disant : « Abli wa akhlaqi (du3a : que ta
vie soit longue afin que ton vêtement s’use par la
fréquence de son utilisation » deux fois. Il regarda et
indiqua alors de sa main le carré de tissu en disant :
« Ô Oumm Khâlid, ceci est sanâ », et sanâ dans la
langue des Ethiopiens signifie quelque chose de
bon.
[Sahîh al-Bukhâriy, 5425]
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28
[Rapporté par al Hakim al Naysaburi qui dit : Ce Hadîth
est sahîh selon les conditions des deux Sheykh
(al-Bukhâriy et Muslim), mais aucun d’entre eux ne l’a
rapporté. Al-Mustadrâk ‘alâ s-sahihayn, 7471]
◆
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Parole des salafs
et des khalaf
Al Hujwiri al Ansari : « la muraqa’a fait partie des
signes distinctifs des aspirants soufis. Porter des
habits rapiécés est une sunnah dans le sens où le
prophète a dit « portez de la laine, vous trouverez
la douceur de la foi dans votre cœur » »[Kashf al
mahjub]
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Maintenant, si quelqu’un demande à revêtir la
khirqa, de quelle couleur est la tunique qu’il
convient de lui donner ? Nous déclarons ceci : Si le
candidat a déjà maîtrisé l’âme passionnelle, et qu’à
force de lutte spirituelle il l’a mortifiée en éliminant
son iniquité, on lui fait endosser le « vêtement noir
ou bleu », car c’est la coutume que les hommes mis
à l’épreuve portent le vêtement noir (ou bleu). Si le
candidat a achevé de réduire toutes les résistances
de l’âme passionnelle, s’il a lavé à grands coups de
savon la malpropreté de sa vie, s’il a débarrassé la
« feuille de son cœur » des scories étrangères et l’a
purifié de toutes les convoitises, alors on peut lui
remettre le « vêtement blanc » ».
[Dar fi labs al khirqah]
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Ibn ‘Ajibah al Hassani : « La Mouraqqa’a recèle de
nombreux bienfaits, dans cette vie et dans l’autre,
et l’Imâm ibn al-Banâ as-Sarqustiy (radiAllâhu ‘anhu)
les a recensé dans son ouvrage : « al-Mabâhith al-
Asliya », qui a été commenté par sayidinâ Ahmad ibn
‘Ajîba (qaddas Allâhu sirrahu), et qui dit en ces vers :
Les gens du Tassawwuf n’ont choisi la mouraqqa’a /// que
pour les particularités que nous allons mentionner :
La première est qu’elle permet de débarrasser (le mourid) de
l’orgueil, /// qu’elle protège du froid et de la châleur
Elle ne coûte pas cher et également /// ne rend envieux
aucun avide de ce bas monde
Elle avilit l’égo et rallonge la durée de vie /// ainsi que la
capacité à patienter et endurer, [son utilisation est] le suivi de
l’exemple de ‘Omar
Et on ne voit pas celui qui la porte avec khouchoû’ /// car elle
le fait rester modeste
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La première : Elle permet de débarrasser la personne
de l’orgueil et de le combattre par son contraire : la
modestie… excepté si celui qui la porte a l’intention
en cela de se faire passer pour quelqu’un de pieux,
auquel cas son port devient interdit (Harâm), ou encore
si celui qui la porte le fait afin de se démarquer en bien
par rapport à ceux d’entre les fouqara qui ne la portent
pas, ou bien si il voit en le fait de la porter quelque
chose qui le rend supérieur aux autres, dans ces cas là
l’effet obtenu devient l’inverse de celui recherché.
La deuxième : Elle est ainsi faite qu’elle protège de la
châleur de par le fait qu’elle est faite de morceaux de
tissus simplement joints les uns aux autres, et du froid
de par le fait de l’épaisseur de son tissus.
La troisième : Elle est très bon marché, étant donné
qu’elle est faite à partir de tissus destinés à la poubelle
qui ne coûtent rien à celui qui les donne. Et si celui qui
les demande choisissait les morceaux de tissus de
bonne qualité, il sortirait alors de la réalité de ce pour
quoi la mouraqqa’a est portée et ne donnerait donc
plus les fruits escomptés, devenant ainsi comme
n’importe quel autre vêtement.
La quatrième : De par sa composition, elle ne donne
pas idée au voleur de s’en emparer, non pas par
ce que l’acte en lui-même soit Harâm… si donc le
faqîr vêtu d’une mouraqqa’a venait à se la faire voler,
les coupables n’en tireraient aucun profit, c’est-
à-dire qu’elle ne leur permettrait pas d’accéder à
une quelconque Connaissance spirituelle, et bien
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au contraire ils la rendraient à son propriétaire et
imploreraient le pardon d’Allâh pour leur geste, comme
ça a déjà été vu par le passé. Quant au fait de la porter
par conformité (avec le reste des fouqara par exemple),
le Sheykh sidi Ahmad Zarroûq (radiAllâhu ‘anhu) a
permis cela.
La cinquième : Son port éloigne beaucoup de maux,
si on considère celui qui la porte par conformité avec
les gens de sa tariqa, de par le fait qu’elle le relie aux
gens de bien. Mais ceci est permis si l’intention est
d’éloigner (repousser) les gens, non pas pour attirer
leur attention, ceci en se basant sur le verset : « Ô
Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux
femmes des croyants, de ramener sur elles leurs
grands voiles : elles en seront plus vite reconnues
et éviteront d’être offensées. Allah est Pardonneur
et Miséricordieux. » [sourate al-Ahzâb, verset 59].
Ceci vient en explication de l’hémistiche du poème :
« (lamouraqqa’a) ne rend envieux aucun avide de ce
bas monde »
La sixième : La mouraqqa’a est un moyen d’accéder
à l’avilissement de la nafs de celui qui la porte parmi
ses semblables, et en cet avilissement se trouve sa
mort, et dans sa mort trouve sa vie… en ce senssidi
al-Shushtariy (radiAllâhu ‘anhu) a dit en ce vers :
Si tu veux nous rejoindre, ta mort est une condition ///
N’atteint pas la réalisation spirituelle celui en qui il reste
quelque chose
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Et dans l’avilissement de la nafs on trouve également
la perte de sa dignité et de son rang, et ceci est une
condition pour se réaliser dans le maqâm de l’Ikhlâss.
Par l’avilissement de la nafs on accède à une vie à
l’abri des regards, oublié par les gens, et ceci est un
repos et une sécurité pour celui qui le vit car il ne
risque pas d’être connu pour être ce qu’il n’est pas,
il n’est pas informé des affaires importantes… au
contraire s’il s’absente on ne l’attend pas, et s’il est
présent on ne tient pas compte de son avis. Et en ce
sens le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) a dit :
« (Il est un maître) -rabb- hirsute et poussiéreux, aux
vêtements de haillons et qui ne possède rien -dhû
timrayn-, à qui on ne prête aucune attention… si il
jurait par lui sur Allâh, Il l’exaucerait ».
La septième : Le port de la mouraqqa’a rehausse
l’aspiration spirituelle et détourne le mourid de la
création, l’opinion des gens n’apporte que du mal
au commun des croyants, quant à celui qui porte
la mouraqqa’a, il ne prête plus aucune attention à
la création : l’élogieur et le critiqueur sont égaux à
ses yeux. Un Sheykh dit ainsi à un jeune homme
: « Attention avec cette mouraqqa’a ! ... car vous
l’honorez beaucoup... » Le jeune homme répondit :
« nous ne l’honorons que pour Allâh. » Le Sheykh dit
alors : « Comme il est bon d’honorer pour Allâh... »
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La huitième : On a dit que le fait de porter la
mouraqqa’a rallongeait la durée de vie, se basant en
cela sur le fait qu’elle procure des bénédictions à celui
qui la porte, et cette personne atteint en peu de temps
des connaissances et des degrés spirituels que celui
qui ne la porte pas n’atteint qu’en de nombreuses
années, et c’est en ce sens que sayidunâ ibn ‘Atâ’iLlâh
al-Iskandariy (radiAllâhu ‘anhu) a dit dans ses Hikam :
« Celui qui a reçu la baraka dans son temps connaîtra
en peu de temps ce que les longues explications
ne peuvent englober, et que ne peuvent indiquer les
signaux. »
Et le résultat de l’adoration des ‘ârifîn est multipliée
de très nombreuses fois. Il a dit également dans ses
Hikam : « L’œuvre prenant source dans le cœur d’un
ascète n’est jamais moindre, quant à l’œuvre prenant
source dans le cœur d’un désireux, elle n’est jamais
grande ». Il fut dit également : Ceci est bien réel, et
c’est quelque chose de particulier, (la mouraqqa’a)
laisse présager à celui qui la porte une longue vie, et
Allâh ta’âlâ sait mieux.
La neuvième : Apprendre la patience et pratiquer la
contradiction de la nafs, et en cela se trouve un bien
que personne n’ignore. Allâh ta’âlâ dit : « les endurants
auront leur pleine récompense sans compter. »
[sourate az-Zumar, verset 10], et Il dit : « Et fais la
bonne annonce aux endurants » [sourate al-Baqara,
verset 155], et Il dit aussi : « Ô les croyants! Cherchez
secours dans l’endurance et la Salat. Car Allah est
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avec ceux qui sont endurants. » [sourate al-Baqara,
verset 153]
Certains Sahaba (radiAllâhu ‘anhu) ont dit : « La
patience (as-Sabr) est à la religion ce que la tête
est au corps, et la patience est la monture à la fois
de ceux qui dirigent et de ceux qui suivent. Allâh
ta’âlâ dit : « Et Nous avons désigné parmi eux des
dirigeants qui guidaient (les gens) par Notre ordre
aussi longtemps qu’ils enduraient et croyaient
fermement en Nos versets. » [sourate as-Sajda,
verset 24] »
Dans le fait de porter la mouraqqa’a se trouve aussi
une barrière contre l’accomplissement des grands
péchés connus, de par le fait que celui qui la porte
ne peut, tout en la portant, approcher de telles
choses… elle constitue donc une protection contre
les plus grands péchés, et la patience dont il faut faire
preuve en portant la mouraqqa’a est en quelque sorte
équivalente à celle qu’il faut pour patienter face à
l’ensemble des grands péchés.
La dixième : Le suivi de l’exemple du Commandeur des
Croyants sayidunâ ‘Omar ibn al-Khattâb (radiAllâhu
‘anhu). Et le Messager d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa
sallam) a dit en ce sens : « Suivez l’exemple de ceux
qui viennent après moi, Aboû Bakr et ‘Omar ». Le
fait de les suivre est donc obéir à l’ordre du Prophète
(sallAllâhu ‘alayhi wa sallam), et celui qui la porte suit
ainsi donc l’ensemble des raisons pour lesquelles
‘Omar (radiAllâhu ‘anhu) la portait...
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Et il portait belle et bien une mouraqqa’a : entre
ses épaules se trouvaient treize morceaux de
tissu rapiécés, dont un était de cuir, et lorsqu’il l’a
échangé pour un autre vêtement, le jour de la prise
de Jérusalem, suivant le conseil des musulmans, il
dit : « Je me suis renié moi-même. » Et il l’a remis
de nouveau. Le port de la mouraqqa’a par ‘Omar
(radiAllâhu ‘anhu) était donc un choix et une expression
de modestie de sa part, et non pas une contrainte
qui lui était imposée, car il disposait d’argent et de
biens qui lui étaient propres et ce avant et après avoir
accédé au Khilâfa. »
[Sidi Ahmad ibn ‘Ajîba / al-Foutoûhâte al-Ilâhiya fi
Charhi l-Mabâhithi l-Asliya]
◆
40
Le Sheykh Ibn Taymiyya (rahimahullâh) a dit : « J’ai
porté le manteau soufi (khirqa) d’un certain nombre
de sheikhs soufis, appartenant à des Turuq (voies,
confréries) diverses, parmi eux Abdel Qâdir Al-
Jîlâni, que la miséricorde d’Allah soit sur lui ».
[Passage cité à partir de al-Mas’ala at-Tabraziyya,
transmise par Jamal ad-Din al-Talyani dans son Targhib
al-Mutahâbbin fi labs Khirqat al-Mutammayyizîn]
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Tariqa Karkariya
http://karkariya.fr