Bts SN Traitement Numerique
Bts SN Traitement Numerique
Bts SN Traitement Numerique
Sommaire
Mise œuvre d’un filtre numérique présent dans le traitement numérique du son.
Analyse spectrale. Etude temporelle du filtre. Etude fréquentielle (module).
Annexe : Wideband codec
TRANSMISSIONS NUMERIQUES
(carte « maison »)
Objectifs :
- Mettre en œuvre un exemple de filtre numérique présent dans le traitement
numérique du son ; montrer son rôle par une analyse spectrale ;
- Caractériser ce filtre numérique par une étude temporelle (réponse
impulsionnelle, réponse à un échelon) puis par une étude fréquentielle (module).
Source : www.adaptivedigital.com
Exploitation de l’annexe
l’annexe
[Rechercher, extraire et organiser l’information en lien avec la problématique]
1/- Quelle est la fréquence d’échantillonnage fe utilisée dans les CODEC bande étroite
(200-3400Hz) que l’on rencontre dans les télécommunications traditionnelles ? Vérifier
dans ce cas le théorème de Shannon-Nyquist.
2/- Quelle est la bande passante traitée dans les CODEC large bande (HD voice) ? Que vaut
fe ?
3/- Citer les améliorations apportées par le traitement large bande de la parole en
télécommunication.
Principe
Principe du prétraitement de la voix par préaccentuation
Dans la chaîne de traitement numérique du son (ex. : codec GSM), après la conversion
Analogique/Numérique, le signal de la parole subit un prétraitement au travers d’un filtre
de préaccentuation (Pre
(Pre--empha
emphasis filter).
sis filter)
On améliore ainsi le rapport signal/bruit ainsi que la linéarité pour les composantes de plus
grandes fréquences.
A la restitution, un filtre de désaccentuation (De-
(De-emphasis filter) rééquilibre le spectre.
xn yn
Te
µ
I- Caractérisation du filtre :
1/- Etablir l’équation de récurrence du filtre à partir du schéma bloc.
2/- Le filtre est-il récursif ou non récursif ? Pourquoi ?
3/- Déterminer sa fonction de transfert en z, notée H(z).
II-
II- Rôle du filtre sur des composantes sinusoïdales choisies dans la bande (50Hz-
(50Hz-7000Hz) :
Travail avec le kit DSP ETD410 DIDALAB et le logiciel « FIBULA » (outil de traitement
numérique du signal en temps réel).
Pour comprendre le rôle du filtre de préaccentuation, on suppose que le signal suivant x(t)
est appliqué à l’entrée du filtre :
600Hz 6000Hz
amplitude 1 amplitude 0,1
L’outil Spectrum n’offrant pas les possibilités de réglage sur l’amplitude des raies, on utilise
la fonction FFT de l’oscilloscope sur les signaux d’entrée et de sortie du filtre :
2/- Appliquer alors les sorties DA1 et DA2 de la platine ETD410 sur CH1 et CH2 d’un
oscilloscope et activer le traitement par FFT pour les deux signaux. Utiliser les curseurs.
[copie d’écran des 2 spectres]
[Exploiter les résultats obtenus]
3/- Comparer les deux spectres d’entrée et de sortie et conclure sur la nature du filtre de
préaccentuation (passe-bas, passe-haut, …).
1/- Visualiser la sortie du filtre avec l’outil Scope de FIBULA. Sélectionner le mode Samples
pour H-scale. Régler la voie de synchro. Utiliser les curseurs pour les amplitudes.
d’écran
[copie d’ écran]]
écran
[Exploiter les résultats obtenus]
2/- Valider la réponse précédente en complétant le tableau suivant pour une séquence
d’entrée de type « impulsion unité ».
n -1 0 1 2
xn
xn-1
yn
n -1 0 1 2
xn
xn-1
yn
Calculer les valeurs particulières du module |H| pour f=0 ; fe/8 ; fe/4 ; 3fe/8 ; fe/2.
Retrouver alors l’allure de la courbe du module en fonction de la fréquence.
En résumé
A travers l’exemple du filtre de préaccentuation, on peut retenir les propriétés suivantes,
pour un filtre défini par un algorithme NON récursif :
ANNEXE
Source : www.adaptivedigital.com
Kits Didalab :
version ETD410 013
version ETD410 014
Objectifs :
- Caractériser la réponse fréquentielle de quelques filtres numériques du 2nd
ordre ;
- Mettre en œuvre un exemple de filtre numérique pour le filtrage d’un signal
indésirable ; montrer l’action du filtre par une analyse spectrale.
Ces filtres aux caractéristiques proches des filtres analogiques sont réalisés par des filtres
numériques à Réponse Infinie (RII) du 2nd ordre.
Réponse Impulsionnelle Infinie
Leur structure commune repose sur la cellule biquadratique suivante :
Te Te
Te Te
Exploitation du cours
[Rechercher, extraire et organiser l’information en lien avec la problématique]
On cherche à caractériser les filtres réalisés à partir de la cellule biquadratique.
b0 b1 b2 a1 a2
En résumé
Filtre numérique à Réponse Impulsionnelle Infinie ou RII :
Kits Didalab :
version ETD410 013
version ETD410 014
Transmissions numériques
Objectifs :
- Utiliser un générateur de type PRBS pour créer un flux binaire pseudo-aléatoire
nécessaire à l’étude des transmissions numériques;
- Caractériser les spectres d’amplitude (et donc de puissance) de quelques
codages « en bande de base » (ou codes en ligne) fondamentaux : codes NRZ,
MANCHESTER, RZ50% ;
- Justifier le choix d’un code plutôt qu’un autre pour adapter la transmission aux
propriétés physiques du canal (bande passante…)
Exploitation de l’annexe
[Rechercher, extraire et organiser l’information en lien avec la problématique]
Pour tester une transmission numérique, il est nécessaire de mettre en œuvre un
aléatoire
générateur pseudo aléatoir e (PRBS
PRBS = Pseudo Random Binary Sequence).
Dans l’exemple choisi, la structure repose sur un registre à 4 étages (L=4bits) et une
fonction logique de type « ou exclusif » (XOR).
1/- Quel est le contenu du registre dans l’étape manquante de la figure de l’annexe.
l’annexe.
2/- Comment évoluerait le contenu du registre au cours du temps si tous les bits étaient à
« 0 » au départ ?
3/- Préciser la séquence des bits générée en sortie du PRBS. Combien de bits contient-elle
au total ?
Combien de bits à « 0 » et combien de bits à « 1 » ?
Présentation des
des codages fondamentaux
[Rechercher, extraire et organiser l’information en lien avec la problématique]
Tb
RZ50%
unipolaire
Spectres d’amplitude
d’amplitude de quelques codes
Avertissement : Spectre d’amplitude ou DSP ?
L’outil FFT des oscilloscopes délivre en général des spectres d’amplitude
d’amplitude.
Cependant, dans les transmissions numériques, il est d’usage de qualifier les codes en
ligne par leur spectre de p
puissance DSP, ce qui permet de conclure sur la répartition
uissance ou DSP
de la puissance transportée.
On admet que pour un codage donné, les caractéristiques principales du spectre
d’amplitude (celles de son enveloppe) sont les mêmes que celles de sa DSP (bande
passante, fréquences remarquables…)
I- Codage NRZ :
[Obtenir des relevés expérimentaux pertinents]
1/- Visualiser à l’oscillo le spectre d’amplitude ; utiliser les curseurs pour les mesures.
[copie d’écran du spectre]
III-
II- Codage RZ50% :
Utilisation d’une porte logique « et » à construire avec circuit intégré supplémentaire
donné (2 portes NAND). (aide PROF)
[Obtenir des relevés expérimentaux pertinents]
1/- Visualiser à l’oscillo le signal codé en RZ50% en concordance avec Vout.
d’écran]]
[copie d’écran
2/- Visualiser à l’oscillo le spectre d’amplitude ; utiliser les curseurs pour les mesures.
[copie d’écran du spectre]
[Exploiter les résultats obtenus]
Observations particulières ? Compléter le tableau suivant à partir des mesures sur le
spectre :
On s’intéressera à « l’enveloppe » du spectre.
Synthèse
A partir des observations précédentes, on peut comparer les principales caractéristiques
des codes étudiés :
1/- Pour un canal de transmission donné (un câble USB par exemple), c’est-à-dire pour une
BP donnée, quel code permet de transmettre le plus fort débit : NRZ ou Manchester ?
2/- Si la transmission se fait par l’intermédiaire d’un transformateur (suppression de toute
composante continue comme pour Ethernet sur paires torsadées), quel code faut-il
privilégier : NRZ ou Manchester ?
3/- Les codes étudiés permettent-ils de s’affranchir du repérage (polarité) des fils en
transmission filaire ? Quel type de codage le permet ?
ANNEXE
Une séquence binaire pseudo aléatoire peut être facilement obtenue au moyen d’un
registre à décalage avec boucle de rétroaction (LFSR = Linear Feedback Shift
Register).
Supposons qu’initialement, tous les bits sont à « 1 » au départ ; le tableau montre
alors l’évolution dans le temps du contenu du registre jusqu’à la fin de la séquence
puis retour au contenu de départ.
La sortie du géné PRBS correspond au dernier étage.
étage
Source : www.advantest.com
Remerciements:
CAO:
Didier PAXION (Lycée Parc de Vilgénis, MASSY)
Le travail expérimental présenté ici a été proposé aux étudiants de deuxième année
du BTS SN (option IR) au lycée Parc de Vilgénis (MASSY) au cours des deux années
précédentes dans le cadre de la réforme du BTS SN mise en place en 2014.