Cours N°05 PDF
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Le PRÉSUPPOSÉ et le SOUS-ENTENDU
Alors que la pragmatique formaliste (Austin et Searle) et la pragmatique cognitive (Grice, Sperber et
Wilson) tirent leurs origines des théories logicistes et de la philosophie du langage (École d'Oxford), l'école
française de pragmatique (Ducrot, Récanati, Kerbrat-Orecchioni et Anscombre) s'inspire, elle, de la linguistique
de l’énonciation inaugurée par Émile Benveniste dans les années 1960 et illustrée par Antoine Culioli à partir
des années 1970.
La pragmatique française, essentiellement développée à partir des années 1970 et surtout des années
1980, est appelée pragmatique intégrée pour la raison que, à la différence du courant anglo-saxon, la
pragmatique y est vue comme une discipline fille de la linguistique, intégrée à la linguistique (comme le sont la
phonétique, la syntaxe et la sémantique) : la pragmatique, selon sa conception française, intervient dans
l'interprétation des énoncés pour prendre le relais de la sémantique lorsque celle-ci a achevé son rôle et épuisé
ses possibilités.
Expressions déictiques :
Je ne savais pas que tu habitais ici.
Moi, je préfère celui-ci, mais Anne a choisi celui-là.
Cette étude doit être terminée dans trois semaines.
C'est maintenant qu’il faut prendre une décision.
Le soleil se couche là-bas, sur le lac.
Remarque
Benveniste analyse la catégorie de la personne en fonction de deux corrélations. La corrélation de
personnalité oppose les deux premières personnes, présentes dans la situation de communication (je et tu sont
déictiques), à la troisième, qui en est absente (il est anaphorique). La corrélation de subjectivité oppose la
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2ème Année Master - Sémiopragmatique
première personne, subjective, à la deuxième, non subjective. Benveniste en arrive ainsi à définir, notamment
au travers d'exemples comme je jure / tu jures, j'ordonne / tu ordonnes, je promets / tu promets..., une
énonciation subjective (je promets), c’est-à-dire un acte jugé comme contraignant dans les conditions sociales
où le langage s'exerce, et une énonciation non subjective (tu promets). On retrouve là les performatifs explicites
d'Austin.
Ainsi, il existe des catégories énonciatives par lesquelles le sujet parlant se définit en tant que tel, et les
termes qui y appartiennent ne sont analysables que si l'on prend en compte l’énonciation. On le sait, l'énoncé
est la réalisation d'une phrase dans une situation donnée (c'est l'opposition phrase vs énoncé). Il s'agit donc du
produit, du résultat concret d'un acte. L'énonciation en revanche désigne le processus même qui a pour
aboutissement la production d'un énoncé. Il s'agit donc d'un processus unique, en ce sens que l’énonciation ne
peut être reproduite sans que soient modifiées les conditions dans lesquelles elle se réalise, ce qui crée ipso
facto de nouvelles circonstances d'énonciation (alors qu'un même énoncé peut, lui, être reproduit à plusieurs
reprises). La linguistique de l'énonciation souligne l'importance de l’énonciation et des phénomènes qui y sont
associés.
2. La pragmatique intégrée
La pragmatique intégrée constitue un prolongement de la linguistique de l’énonciation car elle aussi
s'attache à l'ensemble des faits liés à l’énonciation. Par ailleurs, elle présente des points communs avec la
pragmatique cognitive : ainsi, la pragmatique intégrée comme la pragmatique cognitive considèrent le langage
non pas dans sa fonction descriptive ou représentative, mais en tant que moyen d'action, et toutes deux
dépassent l'opposition classique entre sens littéral et sens non littéral enfermés dans deux catégories distinctes
et étanches pour inscrire la découverte du sens non littéral dans le prolongement de celle du sens littéral. De
plus, on retrouve chez Ducrot l'opposition phrase vs énoncé formulée par Grice.
Toutefois, pragmatique cognitive et pragmatique intégrée diffèrent fondamentalement sur un point
essentiel : la définition qu'elles donnent de l’énonciation. En matière de pragmatique cognitive, l’énonciation
est un phénomène général préalable à tout processus interprétatif mis en œuvre par le système central de la
pensée ; pour la pragmatique intégrée par contre, l’énonciation est une composante fonctionnelle de la langue,
une propriété associée au code linguistique et inscrite dans la structure de la langue. De plus, la pragmatique
cognitive accorde un intérêt particulier aux inférences, c'est-à-dire aux processus déductifs et aux schémas
interprétatifs. En revanche, la pragmatique intégrée s'intéresse aux relations argumentatives non déductives et
de nature scalaire, c’est-à-dire liées à la gradation.
En somme, la pragmatique intégrée, appelée aussi la pragmatique linguistique, recouvre deux grands
secteurs. Le premier étudie les symboles indexicaux, c'est-à-dire les indicateurs de subjectivité que sont les
pronoms personnels, les démonstratifs ou déictiques, etc., dont la référence varie avec les circonstances de
leur emploi : cet objet d'étude est plus spécifiquement celui des théories de l'énonciation. Le second sous-
domaine étudie le sens non littéral (sens implicite, sens présupposé, etc.), ainsi que les actes de langage que le
locuteur accomplit en direction de son interlocuteur, du fait même qu'il profère un certain énoncé (affirmation,
question, ordre, promesse, etc.).
Exemples
Ton dessert est délicieux mais un peu trop sucré.
Ton dessert est délicieux, mais n 'insiste pas.
Tu veux dîner dehors parce que ma cuisine te déplaît ?
Tu veux dîner dehors ? Parce qu’il y a un nouveau restaurant qui s'est ouvert en ville.
Le rôle de mais et de parce que est d'indiquer à l'interlocuteur qu'il lui faut établir un rapport logique
entre les deux parties de l'énoncé ; en l'occurrence, respectivement une restriction et une explication.
L'usage du pronom de la première personne du singulier « je » illustre bien le fonctionnement des termes
à contenu procédural. En effet, si « je » avait un contenu conceptuel (c’est-à-dire désignait un objet du monde),
on devrait pouvoir le remplacer par la périphrase « le locuteur de cet énoncé » chaque fois qu'il apparaît. Or,
substituer au pronom « je » le contenu « le locuteur de cet énoncé » dans tous les énoncés où ce pronom
apparaît donne, du point de vue de la vérité ou de la fausseté de la proposition exprimée (l'énoncé exprime une
proposition qui représente une pensée du locuteur), des résultats différents de ceux que l'on obtient avec
l'énoncé de départ. Cela revient à dire que le contenu du pronom je correspond non pas à un concept, mais à
une procédure : ce pronom apparaît pour indiquer à l’interlocuteur qu'il lui appartient de rechercher, dans la
situation de communication, la personne qui parle.
Exemples
(a) Je n 'existe pas.
(b) Le locuteur de cet énoncé n'existe pas.
Si dans (a) on substitue à « je » « le locuteur de cet énoncé », on obtient (b). Or, ces deux énoncés ne sont
pas équivalents du point de vue du sens. En effet, pour que deux énoncés soient sémantiquement équivalents,
il faut qu'ils répondent aux mêmes conditions de vérité ou de fausseté, ce qui n'est pas le cas de (a) et (b).
L'énoncé (a), si l'on suppose qu'il est prononcé par Justine, exprime la proposition (a') « Justine n'existe pas » ;
l'énoncé (b), lui, exprime la proposition (b') « Le locuteur de cet énoncé n'existe pas » : la proposition (b') est
nécessairement fausse, elle ne peut jamais être vraie, car si elle l'était, l'énoncé n'aurait pas été prononcé ; la
proposition (a') en revanche peut certes être fausse, mais elle n'est pas nécessairement fausse, elle aurait pu
être vraie (si les parents de Justine ne s'étaient pas rencontrés, s'ils avaient donné à leur relation une autre
tournure, s'ils avaient décidé de ne pas avoir d'enfant, etc.).
Le pronom « je » comme terme à contenu procédural (et non conceptuel) apparaît aussi dans l'analyse
du discours rapporté.
Exemples
Serge : - Luc m'a dit : « Je trouve Paul idiot ».
Si l'on remplace dans cet énoncé le pronom de la première personne par « le locuteur de cet énoncé »,
on obtient :
Luc a dit au locuteur de cet énoncé : « Le locuteur de cet énoncé trouve Paul idiot ».
Comment dès lors distinguer Serge de Luc, à qui pourtant l'énoncé de départ réfère successivement ?
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Il est donc manifeste que « je » a bien un contenu procédural, et non un contenu conceptuel - ce qui
n'empêche pas que « je » renvoie à un objet du monde (comme les pronoms personnels et démonstratifs en
général, et comme les adverbes de lieu et de temps).
Remarque
Une analyse similaire à celle du fonctionnement du pronom « je » s'applique bien entendu à « tu » (« le
destinataire de cet énoncé ») - ce qui est particulièrement évident dans certains cas de discours rapporté :
Tu m'as bien dit : « Je pense que tu m'as menti » ?
* Le destinataire de cet énoncé a-t-il dit au locuteur de cet énoncé : « Le locuteur de cet énoncé pense que le
destinataire de cet énoncé a menti au locuteur de cet énoncé » ?
Par ailleurs, certains termes ou expressions peuvent revêtir tantôt un contenu conceptuel, tantôt un
contenu procédural, ces emplois différents générant naturellement des effets de sens différents.
Exemples
Je voudrais te parler franchement.
Franchement, je voudrais te parler. / Je voudrais te parler, franchement.
Nous préférons discuter de ce contrat entre nous avant de le signer.
Entre nous, nous préférons discuter de ce contrat avant de le signer. I Nous préférons discuter de ce
contrat avant de le signer, entre nous.
Dans ces deux paires d'exemples, l'adverbe (franchement) ou le complément (entre nous) s'applique, dans
le premier énoncé (où il a un contenu conceptuel), au verbe qui le précède (parler / discuter), et dans le second
(où il a un contenu procédural), à l’énonciation même.
3.2.1. La présupposition
Selon Ducrot, un locuteur qui accomplit un acte d'assertion accomplit ipso facto, de façon secondaire, un
acte de présupposition, lequel est conventionnellement codé dans le langage.
Exemple
Félix est un farceur.
Contenu posé (assertion) : « Félix est un farceur ».
Contenu présupposé (présupposition) : « Félix existe ».
La présupposition, ou contenu présupposé de l'énoncé, est donc un contenu informatif qu'un énoncé
communique de manière non explicite.
Exemple
Martin est parvenu à te convaincre.
Contenu posé (assertion) : « Martin est parvenu à te convaincre ».
Présupposés : « Martin a essayé de te convaincre »
« Martin existe »
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Il serait dès lors contradictoire d'affirmer le contenu posé d'un énoncé (« Félix est un farceur ») et de nier
son présupposé (« Félix existe »). Mais il serait également faux de prétendre que la vérité ou la fausseté du
présupposé garantissent la vérité ou la fausseté du contenu posé : en effet, ce n'est pas parce que « Félix existe
» est vrai que pour autant « Félix est un farceur » l'est. Donc, la valeur de vérité de la présupposition et celle de
l'énoncé sont indépendantes l’une de l'autre : Ducrot considère que, si le présupposé lié à un énoncé est faux,
cet énoncé n'est ni vrai ni faux, mais simplement dépourvu de sens.
Exemple
Le Père Noël est généreux.
Présupposé : « Le Père Noël existe ».
Cet énoncé ne peut être dit ni vrai ni faux : il est dénué de sens parce que son présupposé est faux.
Autrement dit, la présupposition n'est pas une condition de contenu par rapport à l'énoncé, mais bien
une condition d'emploi : dans l'échange conversationnel, le présupposé est ce qui doit être accepté par les
intervenants pour que ceux-ci se comprennent et que la communication aboutisse ; il représente dès lors une
information d'arrière-plan indispensable. La présupposition est donc un principe de cohérence qui assure la
continuité du discours ; c'est pourquoi elle peut se manifester également dans des énoncés non assertifs.
Exemples
Pour les vacances, tu veux qu'on aille en Italie ?
Présupposé : « Nous partons en vacances ».
Dans ce dernier cas, la communication échoue parce que le mécanisme de la présupposition n'a pas
fonctionné : le premier locuteur a tablé sur un présupposé faux.
3.2.2. Le sous-entendu
La présupposition n'est pas seule à communiquer une information non explicite : certains énoncés
véhiculent également des contenus sous-entendus. Il arrive en effet que le locuteur estime peu délicat
d'exprimer explicitement une opinion, et qu'il recoure en ce cas à un énoncé proche de l'énoncé explicite, mais
qu'il juge plus acceptable : un énoncé non littéral. Cette intention du locuteur doit évidemment être récupérée
par l'interlocuteur : le sous-entendu résulte donc d'une réflexion menée par l'interlocuteur sur les circonstances
de l'énonciation.
Exemple
Félix ne déteste pas les honneurs.
Sous-entendu : « Félix aime (beaucoup) les honneurs ».
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Remarque
En dehors du fait de véhiculer une information implicite, présupposé et sous-entendu présentent un
point commun : leur contenu n'est pas affecté par la vérité ou la fausseté de l'énoncé. Un énoncé faux ou
partiellement faux peut donc communiquer un contenu présupposé et/ou sous-entendu :
Exemples
Tino Rossi était anglais.
Présupposé : « Tino Rossi a existé ».
En outre, en pragmatique intégrée, le passage au discours non littéral correspond au recours au sous-
entendu ; en termes de pragmatique cognitive, on dirait que pour exprimer la pensée « Félix aime (beaucoup)
les honneurs », le locuteur a le choix entre l'énoncé littéral « Félix aime (beaucoup) les honneurs » et un énoncé
non littéral comme « Félix ne déteste pas les honneurs » (c’est-à-dire un énoncé qui présente certaines
implications contextuelles communes avec sa pensée).
Exemples
Martin est parvenu à te convaincre.
Cet énoncé a pour présupposé « Martin a essayé de te convaincre », et ce quelle que soit la personne
prénommée Martin, quel que soit son comportement réel, et quelle que soit la situation de communication.
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Le présupposé a pour caractéristique de subsister lorsque l'énoncé est soumis aux transformations
négative et interrogative. Le sous-entendu en revanche ne résiste ni à la négation, ni à la mise en question.
Exemples
Martin est parvenu à te convaincre.
Martin n 'est pas parvenu à te convaincre.
Martin est-il parvenu à te convaincre ?
Ces trois énoncés ont pour présupposé « Martin a essayé de te convaincre ».
La subordination s'exerce sur le contenu posé de l'énoncé : le présupposé, lui, reste en dehors de la
subordination. Par contre, le sous-entendu résiste parfaitement à l'enchaînement de subordination, et la
subordination porte d'ailleurs régulièrement sur le contenu sous-entendu. La preuve en est que, lorsqu'une
construction subordonnée se greffe sur l'énoncé de départ, il est impossible de paraphraser ce nouvel énoncé
en y substituant le contenu présupposé au contenu posé, mais tout à fait possible de le paraphraser en y
remplaçant le contenu posé par le contenu sous-entendu.
Exemples
Martin est parvenu à te convaincre parce qu'il s'est montré aimable.
Cet énoncé ne peut se paraphraser par :
Martin a essayé de te convaincre parce qu’il s'est montré aimable.
Félix ne déteste pas les honneurs puisqu’il a accepté les palmes académiques.
Cet énoncé en revanche peut fort bien être paraphrasé par :
Félix aime (beaucoup) les honneurs puisqu'il a accepté les palmes académiques.
Exemples
Martin est parvenu à te convaincre.
→ Martin a obtenu ton accord.
Le second énoncé n'a plus pour présupposé « Martin a essayé de le convaincre ».
Exemples
* Félix est un farceur mais Félix n'existe pas.
Exemples
Félix continue à ne pas détester les honneurs.
Présupposé (antérieur à renonciation et donc au sous-entendu, et relevant de l'intention du locuteur) :
« Félix ne détestait pas les honneurs ».
Sous-entendu (postérieur à l’énonciation et donc au présupposé, et relevant de l’interprétation de
l'interlocuteur) : « Félix aime toujours (beaucoup) les honneurs ».
Si j'avais invité Marianne, Michel serait venu à ce dîner.
Présupposé : « Je n'ai pas invité Marianne ».
Sous-entendu : « Michel n'est pas venu à ce dîner ».
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Les contrefactuelles illustrent bien l'antériorité du présupposé par rapport au sous-entendu : en effet, si
le locuteur estime ne pouvoir parler de l'absence de Michel qu'en se plaçant dans l'hypothèse de la venue de
Marianne, l'interlocuteur peut légitimement conclure que la présence de Michel dépendait de celle de
Marianne. Dès lors, pour parvenir à la conclusion que « Michel n'est pas venu à ce dîner », à savoir au sous-
entendu de l'énoncé, l'interlocuteur doit recourir préalablement à l’information « Le locuteur n’a pas invité
Marianne », c’est-à-dire au présupposé de l'énoncé. La découverte du présupposé est donc indispensable - et,
ipso facto, antérieure - à celle du sous-entendu.
Le présupposé défini par Ducrot rejoint la notion d'implicitation conventionnelle (ou lexicale) chez
Grice : l'implicitation conventionnelle est indépendante du contexte tout comme le présupposé,
l'implicitation conventionnelle n'est pas annulable (c’est-à-dire elle ne peut être annulée sans rendre
l'énoncé de départ contradictoire) tout comme le présupposé ne peut être nié sans dommage pour le sens
posé, et l'implicitation conventionnelle est détachable (c’est-à-dire si l'expression qui la véhicule dans
l'énoncé de départ est remplacée par une expression synonyme, l'implicitation conventionnelle disparaît)
tout comme le présupposé ne résiste pas à la paraphrase dans l'énoncé de départ.
Le sous-entendu défini par Ducrot rejoint quant à lui la notion d'implicitation conversationnelle (ou
discursive) chez Grice : l'implicitation conversationnelle est contextuellement dépendante tout comme le
sous-entendu, l'implicitation conversationnelle est annulable (c’est-à-dire elle peut être annulée sans rendre
l'énoncé de départ contradictoire) tout comme le sous-entendu peut être nié sans compromettre le sens
explicite de l'énoncé, et l'implicitation conversationnelle n'est pas détachable (c’est-à-dire si l'expression
qui la véhicule dans l'énoncé de départ est remplacée par une expression synonyme, l'implicitation
conversationnelle se maintient) tout comme le sous-entendu résiste à la paraphrase dans l'énoncé de départ.
Référence
Bracops, M., 2010, Introduction à la pragmatique, Éditions Duculot, Bruxelles
PP. 161-174
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