170 2015 PDF
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Intitulé:
Le : 17/06/2015
Jury d’évaluation :
- Président du jury : Mr Laalaoui. K Professeur a l’université Mentouri Constantine
Toute œuvre qui résulte d’un effort humain est explicitement ou implicitement
toujours le fruit d’une vaste collaboration. Ainsi, que tous ceux qui ont pris une
part active dans la réalisation de ce mémoire puissent trouver dans ces lignes
l’expression de notre profonde gratitude. En nous exprimant de la sorte,
Ce travail est pour nous l’occasion de vous témoigner notre profonde gratitude,
vous nous avez toujours réservé le meilleur accueil, malgré vos obligations
professionnelles. Vos encouragements inlassables, votre amabilité, votre
gentillesse méritent toute admiration.
Nous vous remercions pour vos soutiens, vos remarques et conseils, pour vos
encouragements veuillez trouver ici le témoignage de notre profonde gratitude.
A Mr.Daoud M.S
Mr.Bedjeghir Ahmed
Les travaux pratiques qui font l’objet de ce mémoire ont été réalisés au
département de pharmacie laboratoire de toxicologie au faubourg sous la
direction de Mr Belmahi.H
Dédicace
A mes parents,
A ma sœur Amina,
Mon idole qui est toujours présente pour moi
A mon beau-frère Samir Meddour,
Pour son aide et ses précieux conseils.
A mes sœurs,
Feiza pour sa douceur,
Khadidja pour sa sympathie,
Et a mon Frère Ali à qui je souhaite une vie pleine de succés.
A mes amis,
Hacina.B ; Intissar.B ; Mouna.F ; Nesrine.B ;
Sonia.S ; Hadjer.B ; Souheila.D ; Adam.B et pour mon binome Amira.A
pour leurs encouragements, conseils, et leurs soutiens sans faille.
KARIMA.B
A mes chères parents : Abdelhamid et Mahbouba
A mes très chère sœurs : Hana et Dounia et leurs époux Samy ,Alillou
En témoignage de l’amitié sincère qui nous a liés et des bons moments passé
ensemble je vous dédie ce travail en vous souhaitant un avenir radieux
Amira
A tous ceux qui nous ont aidés de près ou de loin, et qui ont
contribué à la réalisation de ce travail
Merci a vous……
Liste des abréviations
Annexe A : Décret exécutif numéro 92-25du 13 janvier 1992 relatif aux conditions et aux modalités
d’utilisation des additifs dans les denrées alimentaires.
Annexe C : liste des additifs (colorants) alimentaires autorisés dans les denrées alimentaires, leurs
définitions, leurs fonctions technologiques ainsi que leurs numéro de système international de numérotation
(SIN).Journal officiel de la république algérienne numéro 30 du 16 mai 2012.
Annexe D : liste des catégories d’aliments dans lesquels peuvent etres introduit les additifs alimentaires
(colorants). Journal officiel de la république algérienne numéro 30 du 16 mai 2012.
Annexe E : Liste des additifs pouvant être incorpores dans les denrées alimentaires ainsi que leurs limites
maximales autorisées. Journal officiel de la république algérienne numéro 30 du 16 mai 2012.
Annexe F : liste exhaustive des additifs (colorants). Partie B du journal officiel de l’union européenne :
RÈGLEMENT (UE) N o 1129/2011 DE LA COMMISSION du 11 novembre 2011 modifiant l’annexe II du
règlement (CE) n o 1333/2008 du Parlement européen et du Conseil en vue d’y inclure une liste de l’Union
des additifs alimentaires.
Annexe G : Les cartes d'identités des 29 principaux colorants utilisés à l'heure actuelle. Les colorants les plus
toxiques sont en gras.
Les additifs alimentaires sont de plus en plus utilisés dans l’industrie agro-alimentaires, parmi ces additifs,
les colorants alimentaires prédominent sur le plan de leurs utilisations, ils sont destinés à modifier la couleur
des produits alimentaires pour les rendre plus attractifs aux yeux des consommateurs et afin d’augmenter
leurs commercialisations.
les produits alimentaires qui sont fabriqués a base de colorants mis en circulation sur le marché, sont soumis
a des exigences générales de sécurité tel leurs doses maximales journalière (DJA) ainsi que le bon étiquetage
et leur identification par des codes établies selon deux systèmes en union européenne (E) ou par un système
international de numérotation (SIN) qui est utilisé en Algérie. Parmi les colorants alimentaires on distingue
les colorants naturels qui sont bénéfiques pour la sante et sont sans danger. Mais la plupart de ceux qui sont
les plus utilisés sont des produits chimiques de synthèse, ces derniers peuvent engendrés des problèmes de
santé, avec différents manifestations toxicologiques (allergie, d’intolérance ou pathologies.)
Compte tenu de ces paramètres. Nous avons procédés à des expériences sur des échantillons commercialisés
à Constantine, comme les colorants alimentaires (liquides et poudres) ainsi que des produits contenant des
colorants tels que les bonbons et les boissons. La procédure analytique est basées sur l’extraction des
colorants alimentaires et leurs identifications été effectués par la chromatographie (CCM).
L’objectif primaire étant de connaitre si ces produits commercialisés répondent aux normes d’identification
et aux exigences tant quantitatives que qualitatives en d’autre terme à la réglementation
Food products that are manufactured with dyes circulated on the market are submitted to general safety
requirements, such as their daily maximum doses and the proper labeling and identification codes
established according to two systems in European Union (E) or an International Numbering System (INS)
which is using in Algeria. Among the food coloring we distinguish natural dyes that are beneficial for health
and harmless. But most of those used are synthetic chemicals; they can lead to health problems, with
different toxicological manifestations (allergy, intolerance or diseases.)
Considering these parameters, we have conducted experiments on samples marketed in Constantine, such as
food dyes (liquid and powder) and products containing colorants such as sweets and beverages. The
analytical procedure is based on the extraction of food colorings and their identifications were performed by
chromatography
The primary aim is to know if those marketed products respond to the identification standards and, both
quantitative and qualitative requirements
اصبح استعمال اإلضافات الغذائية في صناعة المواد الغذائية في تزايد مستمر.و تعتبر الملونات الغذائية من أكثر اإلضافات المستعملة حيث
تستعمل في تغيير لون المنتج الغذائي لجذب انتباه المستهلكين و هذا ألجل زيادة تسويق المنتج.
المواد الغذائية و الملونات المنتشرة في األسواق تخضع لمتطلبات السالمة العامة مثل الجرعات القصوى اليومية و كذلك وضع العالمات
المناسبة و تحديدها برموز وفقا لنظامين في االتحاد األوروبي أو من قبل نظام الترقيم الدولي المعمول به في الجزائر.
من بين الملونات الغذائية نميز الملونات الطبيعية التي تفيد الصحة دون ادني خطر عليها .لكن الملونات األكثر استعماال هي التي تحتوي على
مواد كيميائية اصطناعية هذه األخيرة يمكن أن تسبب مشاكل صحية مع مختلف مظاهر السمية حيث يمكن أن تكون مصدرا ألمراض
الحساسية و العصبية و في بعض األحيان تؤدي إلى أمراض خطيرة.
و نظرا لهذه العوامل قمنا بالعمل على عينات تسوق في قسنطينة مثل الملونات الغذائية (السائلة و المسحوقة) و كذلك المنتجات التي تحتوي
على الملونات كالحلوى و المشروبات الغازية .و عليه فقد قمنا بتحاليل استخراج هذه الملونات من خال ل تقنية الكروماتوغرافي إلثبات
سالمتها.
إن الهدف األساسي من ذلك هو معرفة ما إذا تلبي هذه المنتجات المسوقة لمعايير تحديد وكل من المتطلبات الكمية والنوعية.
Aujourd’hui, de plus en plus d’ouvrages et de spécialistes de la santé dénoncent la toxicité d’un grand
nombre d’additifs alimentaires, qui tout en étant autorisés, sont souvent dangereux pour notre santé, peu
testés mais très utiles pour les industriels. Un grand nombre de ces additifs sont chimiques et rajoutés
intentionnellement par les industries agroalimentaires.
Notre corps n’est pas fait pour en consommer d’aussi grandes quantités et encore moins celui de nos enfants.
D’où l’importance ici de la célèbre citation : « IL VAUT MIEUX PRÉVENIR QUE GUÉRIR ».
Dans ce travail, on a choisi de nous intéresser aux colorants, plus particulièrement aux colorants
alimentaires qui font partie des additifs les plus utilisés il n'y a aucun doute que la couleur est importante
dans la perception alimentaire du consommateur. Elle est aussi souvent associée à une saveur spécifique et à
l'intensité de cette saveur. Mais les colorants sont également très controversés, accusés d'être source
d'allergies, d'intolérance alimentaire ou de maladies plus graves. Se qui nous a poussé de se concentré sur
une question spécifique : Les colorants alimentaires présents dans les denrées destinées aux consommateurs
sont-ils tous autorisés par la législation et correctement dosés ?
L’actualité de ce sujet ainsi que son implication dans la vie de chacun de nous, nous ont convaincu de son
intérêt. Le choix d’aborder ce travail sous l’angle des denrées alimentaires destinées aux enfants (bonbons,
sirop) découle des quantités importantes de colorants contenues dans de tels produits impératifs ainsi de faire
un état des lieux en Algérie (Constantine) sur l’aspect commercial contrôle et réglementation d'un bon
nombre d'aliments contenant des colorants alimentaire.
Les consommateurs sont de plus en plus exigeants en matière gustative. Ils cherchent des produits
bénéfiques pour la santé mais aussi des aliments qui « ont du goût », qui aient une couleur attirante, qui se
conservent longtemps... Les consommateurs se dirigent également vers des produits dépaysant : saveurs
exotiques, créoles, méditerranéennes…
Ainsi, des arômes et des additifs sont fabriqués pour répondre à ces demandes. Ces substances sont ajoutées
intentionnellement et en petite quantité à un aliment au cours de sa préparation afin d’assurer une meilleure
conservation ou de compenser la perte de qualités sensorielles. Elles peuvent être d’origine naturelle
(minérale, végétale ou animale), issues de la transformation de substances naturelles ou obtenues par
synthèse. Généralement, les molécules naturelles sont souvent trop fragiles ou trop coûteuses pour une
production industrielle. Elles laissent donc leur place aux produits de synthèse
I.1.Histoire des additifs alimentaires :
L’utilisation de ces substances par l’homme remonte à des siècles, quoiqu’elle se manifeste aujourd’hui
comme une technique à la mode.
* Antiquité :
. 4000 ans avant Jésus-Christ : Utilisation du sel, pour conserver les aliments rares (viande par exemple).
. 1600 ans avant Jésus-Christ : les hébreux qui utilisaient l’eau salée de la mer morte. Les Grecs et les
Romains possédaient un art évolué de l’utilisation du sel mélangea des épices, de l’huile, du vinaigre, et
connaissaient l’usage du salpêtre. En Égypte, ont utilisé des colorants et des arômes pour augmenter l'attrait
de certains produits alimentaires et les Romains ont eu recours au salpêtre (ou nitrate de potassium), aux
épices et colorants pour la conservation et l'amélioration de l’apparence des aliments.
. Au XIXème siècle : l’industrialisation des colorants en Amérique du Nord.
.Au XXème siècle : découverte des émulsifiants, des levures et des gélifiants, commercialisation massive
des additifs dans les aliments. Les développements scientifiques dans l'alimentation et les avancées
technologiques récentes ont abouti à la découverte de nouvelles substances qui peuvent remplir de
nombreuses fonctions dans les denrées alimentaires.
. Au début des années 60 : un laboratoire coopératif français publia une première étude sur des « substances
volontairement ajoutées aux aliments ».
. En 1912 : la notion des additifs chimique a fait son apparition, associée au principe de la liste positive
d’autorisation en France.
. En 1972 : un décret obligeant les industriels à inscrire sur leurs produits la liste des composants principaux
et des produits d’addition.
. En 1985 : établissement de la numération conventionnelle, Colorant (E100-E199); Conservateur (E200-
E299) … (2)
. En 1988 : autorisation de l’utilisation des édulcorant. (2)
. En 1993 : la directive sur les colorants a été adoptée.
Le terme « additif » désigne toute substance qui n’est pas un constituant normal des aliments et dont
l’addition intentionnelle a un but que l’on peut ranger dans trois sortes : technologique, organoleptique et
nutritionnel. Leur emploi est limité à la concentration maximale de 1% sauf quelque cas particuliers. (42)
Selon le codex : Le Codex Alimentarius définit un additif alimentaire comme étant toute substance
qui n’est pas normalement consommée en tant que denrée alimentaire, ni utilisée normalement
comme ingrédient caractéristique d’une denrée alimentaire, qu’elle ait ou non une valeur nutritive, et
dont l’addition intentionnelle à une denrée alimentaire dans un but technologique (y compris
organoleptique) à une étape quelconque de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du
traitement, du conditionnement, de l’emballage, du transport ou de l’entreposage de ladite denrée
entraîne, ou peut, selon toute vraisemblance, entraîner (directement ou indirectement) son
incorporation ou celle de ses dérivés dans cette denrée ou en affecter d’une autre façon les
caractéristiques. Cette expression ne s’applique ni aux contaminants, ni aux substances ajoutées aux
denrées alimentaires pour en préserver ou en améliorer les propriétés nutritionnelles. (15)
Selon la CEE : Au sens de la directive européenne 89/107/CEE, un additif alimentaire est toute
substance habituellement non consommée comme aliment en soi et habituellement non utilisée
comme ingrédient caractéristique dans l’alimentation possédant ou non une valeur nutritive ; et dont
l’adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologiques au stade de leur
fabrication, transformation, préparation traitement, conditionnement, transport ou entreposage, a pour
effet, ou peut raisonnablement être estimé avoir pour effet, qu’elle devient elle-même ou ses dérivés
deviennent directement ou indirectement, un composant de ces denrées alimentaires. (21)
Tableau 1: Les différentes classes des additifs alimentaires et leurs
codifications
I.2.2 Origine :
Les additifs alimentaires naturels : Ce sont des extraits de substances végétales ou animales existantes dans
la nature (par exemple, les extraits d’arbres, d’algues, de graines, de fruits, de légumes, etc.). On peut ainsi
citer l’exemple de Curcumine (E100), un colorant naturel de couleur jaune-orange extrait de racines de
Curcuma longa et utilisé pour la coloration de plusieurs aliments comme les glaces, les yaourts et les
produits de la confiserie.
Les additifs alimentaires obtenus par modification de produits naturels : Ce sont des additifs obtenus par
modification chimique d’un extrait naturel d’une substance végétale ou animale dans le but d’améliorer ses
propriétés
Les additifs alimentaires de synthèse : lorsque l’extraction des substances naturelles est coûteuse, ces
dernières peuvent être reconstituées par synthèse chimique On distingue aussi :
Un texturant alimentaire de (E338 à E495), est un additif alimentaire qui permet de modifier les propriétés
physiques d'un plat sans en modifier sensiblement le goût et la saveur. On compte notamment :
I.3.2.A - Agent gélifiants
Ils permettent de confectionner des produits ayant la consistance d'un gel ou d‘une gelée. (6)
Exemple : L’alginate de sodium (E401), l’agar-agar (E406).
I.3.2.B - Épaississants
Ils permettent d'augmenter la viscosité d'un produit pour lui donner une consistance plus épaisse, moins
liquide. (6)
Exemple : la gélatine (E400 – 406) ou la pectine (E440).
Parmi les additifs alimentaires, les colorants sont ceux qui sont davantage dictés par un intérêt économique
que par une nécessite technique. En effet, le premier sens du consommateur sollicité lors du choix d’un
aliment est la vue. L’œil est attiré par une bonne présentation où la couleur intervient. (49)
Les colorants sont destinés à modifier la couleur d'un produit alimentaire industriel ou d'un mets cuisiné,
dans sa masse ou en surface. Plusieurs colorants sont naturels et sans danger, mais la plupart de ceux qui
sont le plus utilisés ce sont des produits chimiques de synthèse. La loi impose que la présence de colorants
soit mentionnée sur le conditionnement. Mais beaucoup de ces produits sont vendus en vrac ou sans
emballage, ils sont le plus employés dans: les gâteaux de pâtissiers, les gommes colorées et autres sucreries
dont les enfants raffolent.
Il est important de noter que l’étiquetage n’indique pas si les colorants sont d’origine naturelle ou
synthétique. Quelle que soit leur origine, les colorants doivent figurer sous le nom
« Colorants » suivi de leur nom ou de leur numéro d’identification conventionnel « E1XX »
Et les colorants alimentaires peuvent être classés suivant :
- leur propriété principale, la couleur, la nature chimique (colorants poly phénoliques, azoïques …) (49)
- soit selon leurs utilisation et on distingue :
NOIRE ASSIMILABLE AU CHARBON ACTIF .IL EST UTILISE DANS LES CONFISERIES , SALAISONS ,
OBTENU A PARTIR DES FRUITS ET LEGUMES . LES COLORANTS OBTENU SOUS FORME CRISTALLISE SONT
INSOLUBLE DANS L ’EAU DANS LA NATURE SOUS FORME TRES FINEMENT DISPERSEES ILS COLORENT
LES MILIEUX AQUEUX . ILS SONT PRINCIPALEMENT UTILISES POUR LES BOISSONS , LIQUEURS , SIROPS ,
CHARCUTERIE (49).
DJA : 0 A 5 SAUF (SIN 160B FAIBLE DJA )
ON DISTINGUE PLUSIEURS TYPES DES CAROTENOÏDES :
• SIN 160A: LES CAROTENES (Α, Β, Γ) SONT DES PROVITAMINES AUTORISEES DANS LES BEURRES
• SIN 160B: EXTRAITS DU ROCCO AUTORISES DANS LES MARGARINES ET AUTRES MATIERES
GRASSES
POIVRON DE LA SORTE CAPSICUM ANNUUM SE TROUVE MOINS SOUVENT DANS LES ALIMENTS
POUDING ET DE GATEAUX, LA CONFITURE , LES SUCRERIES (LA PATE D ’AMANDE ), LES PATES ,
• SIN 160D: EXTRAIT DE LA TOMATE OU DE "BLAKESLEA TRISPORA " (UN CHAMPIGNON ). LES
ALIMENTS COURANTS CONTENANT LE PLUS DE LYCOPENE BIO DISPONIBLE SONT LES PRODUITS
• TRANSFORMES A BASE DE TOMATE : SOUPE , JUS, SAUCE , PUREE ET PATE CONCENTREE Y
• SIN 160F: OBTENU CHIMIQUEMENT A PARTIR D 'APOCAROTENAL . INCORPORE DANS UNE LARGE
Ces composés sont, le plus souvent, extraits de végétaux très divers, où ils constituent une part importante de
la matière colorante. (49)
DJA diverses
PRESENTS DANS DE NOMBREUSES FLEURS OU FEUILLES JEUNES . UTILISEE DANS LES CHARCUTERIES ,
Le bois de santal : Il est de couleur rouge orangé, utilisé surtout dans les parfums. Sa stabilité
thermique semble très bonne. Il pourrait être utilisé dans les jus de fruits, les sorbets, les liqueurs, les
sauce tomate et les confitures.
La roselle (hibiscus sabdariffa L.) : c’est un arbuste dont les fleurs sont particulièrement riches en
anthocyanes, dérivés de la cyanidine et de la delphinidine. La coloration rouge ainsi extraite est
utilisable dans les préparations à base de fruits.
Les spirulines : sont des micro-algues qui renferment un pigment bleu, mais aussi des caroténoïdes et
des chlorophylles.
Le monascus : c’est un pigment d’origine fongique, produit par un champignon microscopique
(Monascus sp.) se développant sur du riz cuit à la vapeur. Les pigments formés sont de couleur jaune
ou orangée, utilisé au Japon pour la coloration du surimi. Il est toutefois interdit en Europe, car
Monascus purpureus produit aussi des substances antibiotiques. (49)
En mars 2012, le colorant brun (E 155) utilisé lors de la fabrication d'un célèbre soda au cola est mis en
cause: un des composants serait hautement cancérigène.les firmes américaines qui produisent ces boissons
ont préféré modifier leur recette plutôt que d'avoir à inscrire sur les emballages un logo avertissant le
consommateur du risque potentiel auquel ils s'exposent.
rouge carmin (E120) : Une étude in vivo, menée sur des rats a montré que jusqu’à la dose de 1000
mg/kg du poids corporel, le rouge carmin était sans effet notamment chez les nouveau-nés de mère
ayant consommée le colorant.
L’activité de l’acide carminique, coloration rouge naturel utilisé dans l’alimentation, cosmétiques et
les médicaments, a été évalué au moyen d’une série de tests à court terme in vitro et in vivo, résultat
mutation, des aberrations chromosomiques et les échanges des chromatides sœurs in vitro sur des
cellules d’ovaire de hamster chinois et le test de micronoyau de souris. Toutes les études ont eu des
résultats négatifs. (11)
jaune orange S (E110) : Administré par voie orale (rats). L’activité mutagène a été étudiée sur des
cellules de la moelle osseuse. Les chercheurs ont conclu que le jaune orange S ne possède aucun
effet génotoxique. (37)
Le rouge 2G(E128) : Des études montre qu’il induit des dommages d’ADN et des mutations de
substitution de base seulement après l’activation métabolique dans les microsomes hépatiques de rat.
Les produits de l’azo-réduction étaient non-mutagènes. (29)
L’amarante (E123) : est le colorant le plus largement évalué, cependant une caractérisation cohérente
de sa génotoxicité n’est pas apparu et sont statut comme cancérigène reste incertain. (47)
rouge ponceau 4R (E124) : Des études sur les cellules de la moelle osseuse de souris. ont indiqué
qu’il était clastogéne. Même à faible dose le il induit des aberrations chromosomiques. (3)
La tartrazine E(102): Ce colorant peut révéler des potentialités cancérigènes(7,48). D’autres études
in vivo ont montré que la tartrazine possède un effet mutagène ; elle peut inciter des aberrations
chromosomiques dans les hamsters chinois (32,33). Dans les cellules somatiques des rats mais pas
dans les cellules des souris. (8)
Une étude a cependant vraiment trouvé une petite augmentation de cellules polyploïdes après 48 heures de
traitement des lignées cellulaires de fibroblaste de hamster chinois par la tartrazine (31).
La tartrazine a une biodisponibilité orale basse chez les rongeurs. Cette nature qui fait référence à plusieurs
publications conclut qu’un grand nombre d’études de la toxicologie génétique ont montré que la tartrazine
n’a aucune possibilité cancérigène chez les rats et les souris. (44)
Par ailleurs, elle n’est ni génotoxique ni mutagènes aux doses de 50-200 mg/kg sur des souches bactériennes
de types Salmonella typhimurium TA97, TA98 etTA100. (19)
III.4.2- Pathologies reprotoxiques :
L’érythrosine (E127) : Au début des années 1990, deux études menées par la même équipe de
chercheurs avaient conclu que l’érythrosine administrée à des rats n’avait pas de conséquences sur la
santé du fœtus (16)
Le carmin d’indigo E132 : Lors de la réévaluation de l'innocuité, aucun effet nocif subaigu ou
chronique, des études de toxicité sur la reproduction, et aucune modification des paramètres
biologiques et hématologiques. Dans les études de toxicité chronique ont été identifiés à des doses
inférieures ou égales à 500 mg/kg/jour. (24).
Pour d’autres, Les additifs sont responsables d’intolérances et non d’allergies sauf dans certaines
observations de réactions adverses aux sulfites, aux glutamates et à la rouge cochenille. Certains additifs se
comportent comme des haptènes et se lient à des protéines pour devenir immunogènes en agissant :
Sur le système nerveux central : en interférant avec la neurotransmission GABA-énergique :
induisant une synthèse excessive d’acétylcholine, (amines biogènes : apport excessif en amines bio,
histamines, tyramine)
Sur le système nerveux périphérique : induisant une excitation sympathique et des anomalies au
niveau des récepteurs.
Par déficit enzymatique : favisme (forme particulière d’hémolyse aigue du déficit en glucose-6-
phosphate déshydrogénase).
Par Histamino-libération non spécifique : œufs, chocolat, fraises, additifs alimentaires.
Par augmentation de la perméabilité intestinale
Les mécanismes les plus fréquents des réactions adverses aux colorants sont une inhibition de la cyclo-
oxygénase ou une augmentation de la perméabilité intestinale. (57)
Certains additifs alimentaires combinés dans une même denrée alimentaire devraient être interdites. Tableau
mis-en (annexe H) des combinaisons à éviter qui, peuvent entraînés des pathologies
III.4.3-C- Perturbations histo-biologiques :
Une étude de toxicité sur la tartrazine a été effectuée sur des rats Wistar des deux sexes. Les animaux ont été
divisés en 5 groupes de 6 animaux chacun, 3 de chaque sexe, et soumis à une diète contenant 5, 7 ou 10
mg/kg de la tartrazine et 3,75 mg/kg d'acide sulfanilique.
Résultats de l’étude :
Hématologique :
Pas de changements significatifs dans le groupe contrôle et groupe traité par 10 mg/kg de la tartrazine. Mais
nous ont révélé une moyenne significativement plus élevée du volume de plaquettes, basophile et
neutrophile, et le nombre de plaquettes sanguines inferieur dans le groupe traité à la dose de 7,5 mg/kg de la
tartrazine.
Dans le groupe traité par 3,75 mg/kg d'acide sulfanilique le nombre de plaquettes sanguines, neutrophile,
lymphocytes, monocytes, éosinophiles et basophile a significativement baissé.
Biochimique :
Les niveaux de glucoses et de créatinine ont significativement augmenté dans tous les groupes comparés au
groupe contrôle.
Les niveaux de cholestérol et de triglycérides ont augmenté de façon significative dans le groupe traité avec
7,5, 10 mg/kg de tartrazine
Il n'y avait pas de différence significative dans le niveau d’urée et d'ALAT parmi les différents groupes. Le
niveau d'ASAT a été significativement augmenté dans le groupe traité à la dose de 10 mg/kg de tartrazine.
Histo-pathologique :
Dans le groupe témoin aucune modification structurelle n'a été identifié par l'histopathologie dans le foie,
les reins, l'estomac, ou jéjunum, Toutes les sections étaient essentiellement normales sans aucune lésion
inflammatoire
L’examen histo-pathologique a révélé que dans le jéjunum il existait des infiltrats lymphoïdes de rats Wistar
expérimentaux nourris avec 7,5, 10 mg/kg de la tartrazine ainsi qu’un dépôt de pigments dans les cellules et
une dégénérescence graisseuse du foie. Elles ont aussi révélé la dilatation tubulaire avec membrane basale
épaissie au groupe traitées avec 5 mg/ kg de la tartrazine, dégénérescence tubulaire, et la dilatation des
capillaires glomérulaires dans le groupe traité à la dose de 7,5 mg/ kg de tartrazine, et une atrophie des
sclérose intercapillaires du glomérule dans le groupe traité avec 10 mg/kg de la tartrazine. (31)
IV. La réglementation des colorants alimentaires
Il existe différents organismes nationaux et internationaux qui régissent l'emploi des différents produits de
consommations dont font partie les colorants alimentaires; on cite comme exemple:
L'OMS : Organisation Mondiale de la Santé
La FAO : Food and Agriculture Organisation
L'EFSA : European Food Safety Authority (en français: l'AESA autorité européenne de sécurité des
aliments)
En Algérie; c’est le ministère du commerce qui est en charge de réglementer cet emploi, l’ajout ou le retrait
d'un colorant, sa dose, sa nomenclature....etc. sera consigné en des lois qui seront notifiées dans le journal
officiel algérien.
IV.1- En Union Européenne:
En vertu de la législation européenne, les additifs doivent être autorisés avant de pouvoir être utilisés dans
les aliments. Cette autorisation donnée par les gestionnaires des risques fait suite à une évaluation
approfondie de la sécurité réalisée par l’EFSA.
Une fois autorisées, ces substances sont répertoriées dans une liste UE d’additifs alimentaires permis qui
précise aussi leurs conditions d’utilisation. Elles doivent également être conformes à des critères de pureté
approuvés établis dans le règlement UE 231/2012. (36)
En décembre 2008, la législation en vigueur a été consolidée au sein de quatre règlements simplifiés
couvrant toutes les substances dites « agents améliorants alimentaires » (c.à.d. les additifs alimentaires, les
enzymes alimentaires et les arômes). Le règlement CE 1331/2008 introduit une procédure d’autorisation
commune pour ces agents. Le règlement CE 1333/2008 sur les additifs alimentaires établit une liste UE des
additifs alimentaires autorisés, qui est publiée dans son intégralité dans le règlement UE 1129/2011.
Tous les additifs alimentaires comme chaque produit de consommation, les colorants alimentaires sont
soumis à des tests pour garantir leur innocuité et ainsi, garantir une certaine sécurité lors de leur utilisation
dans les conditions exigées, et d’avoir un but utile, mais ils doivent aussi répondre à une évaluation
scientifique approfondie et rigoureuse de leur sécurité avant d’être approuvés. Jusqu’à la création de
l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AESA), la sécurité des additifs était évaluée par le Comité
Scientifique de l'Alimentation Humaine (CSAH).
Aujourd’hui, c’est le Groupe scientifique sur les additifs alimentaires, les arômes, les auxiliaires
technologiques et les matériaux en contact avec les aliments de l’AESA qui est chargé de cette tâche. Au
niveau international, il existe également le Comité Conjoint d’Experts sur les Additifs alimentaires (JECFA)
de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation Mondiale
de la Santé (OMS).
Les évaluations reposent sur l’examen de toutes les données toxicologiques disponibles, incluant des
observations chez l’homme et dans des modèles animaux. A partir de ces données, une dose maximale
n’ayant aucun effet toxique démontrable est déterminée. C’est la « dose sans effet » (DSE), utilisée pour
calculer la « dose journalière admissible » (DJA) pour chaque additif alimentaire. La DJA fournit une grande
marge de sécurité et stipule qu’à cette dose, un additif alimentaire peut être consommé quotidiennement
toute la vie, sans aucun effet indésirable sur la santé.
L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, encourage l’utilisation des doses les plus basses possible
pour chaque additif. Pour s’assurer que les consommateurs n'excèdent pas la DJA en consommant de trop
grandes quantités d’un additif particulier, la législation européenne exige que des études soient faites en
parallèle avec les différents types d’exposition réellement présents dans la population. Si la consommation
quotidienne dépasse de temps en temps la DJA, il est peu probable que cela engendre des effets toxiques sur
la santé, en raison de la grande marge de sécurité équivalente à 100 fois la DSE. Cependant, si la DJA était
régulièrement dépassée par des tranches particulières de la population, la Commission évaluerait le besoin de
réviser les quantités présentes dans les aliments ou réduirait la gamme des produits alimentaires dans
lesquels on autorise l'additif.
La Commission du Codex Alimentarius rédige régulièrement de nouveaux critères généraux pour les
Additifs alimentaires, dans le but d'établir une harmonisation des normes sur le plan international. Seuls les
additifs évalués par le JECFA y sont inclus. (23)
Un colorant ne peut être autorisé que s’il satisfait aux conditions générales applicables a tous les additifs
alimentaires ainsi qu’aux conditions spécifiques applicables a sa catégorie et qui sont détaillées ci-après :
Pour être autorisé, un colorant doit répondre à un des objectifs suivants :
-Rétablir l’aspect initial des denrées alimentaires dont la couleur a été altérer par la transformation, le
stockage, l’emballage et la distribution et dont l’attrait visuel se trouve ainsi diminué.
-Améliorer l’attractivité visuelle des denrées alimentaires.
-Colorer les denrées alimentaires normalement incolores.
En ce qui concerne l’étiquetage des colorants utilisés dans une denrée alimentaire, dans la liste d’ingrédients,
le terme « colorant » doit précéder le nom ou le numéro E de chaque colorant utilisé. (34)
IV.2- En Algérie :
Les colorants alimentaires ne sont pas régis par des lois propres à eux; la réglementation en vigueur traite
tous les additifs regroupés. Cette réglementation est sous formes de décrets et d'articles publiés dans le
journal officiel algérien.
La définition des additifs, les conditions de leurs emplois, leurs spécifications d’identités et de puretés ainsi
que leurs étiquetage figurent dans le décret exécutif numéro 92-25du 13 janvier 1992 relatif aux conditions
et aux modalités d’utilisation des additifs dans les denrées alimentaires (joint en annexe A) et le journal
officiel numéro 30 du 16 mai 2012 (joint en annexe B).
Il existe un certain vide juridique en ce qui concerne la législation spécifique régissant les colorants
alimentaires.
Selon l’article 4 du Décret exécutif n° 92-25 du 13 janvier 1992 relatif aux conditions et aux modalités
d'utilisation des additifs dans les denrées alimentaires mis en annexe A, l’additif alimentaire ne peut être
employé que s’il répond aux tests d’évaluations toxicologiques appropriés, or ces derniers ne sont spécifier
nul part dans ce décret.
Les colorants alimentaires autorisés sont mentionnés ainsi que les catégories d’aliments dans lesquelles ils
peuvent être incorporés et leurs doses limites maximales sont fixés dans des listes jointes en annexe C, D, E
respectivement.
Après comparaison des deux listes des colorants alimentaires autorisées en journal officiel des communautés
européennes « directive 94/36/CE » (21) et celui de la république algérienne n°31 du 5 mai 2002 (35) on
observe :
Le nombre des colorants de la liste autorisé est différente, dans la liste CEE on compte 43 colorants par
contre ceux d’Algérie c’est 40. Quelques colorants ont été autorisé en CEE (E128 Rouge 2G, E129 Rouge
Allura AC, E154 Brun FK, E155 Brun HT, E150 « a, b, c, d ») mais retiré de la liste algérienne. Dans la
liste algérienne d’autres colorant ont été autorisés (SIN 161c, 161d, 161 e, 161f) respectivement
(Kryptoxanthine, Rubixanthine, Violoxanthine, Rhodoxanthine).
Concernant la liste exhaustive des colorants autorisés en Algérie (journal officiel Algérien numéro 30 du 16
mai 2012) et ceux autorisés en union européenne (journal officiel de l’union européenne mis en annexe F :
RÈGLEMENT (UE) N° 1129/2011) (36) ; le nombre des colorants autorisé en Algérie est de 55, alors qu’en
Union Européenne il est de 44 colorants.
Deux colorants sont autorisés en Algérie et interdits en UE : le rouge2G (E128) et le vert solide (E143).
Alors qu’il a été démontré que, dans le corps humain, le Rouge 2G se transforme en grande partie en une
substance appelée aniline. Sur la base d’études conduites sur l’animal, le groupe scientifique EFSA a conclu
que l’aniline devrait être considérée comme cancérigène.
La commission européenne a adopté le 20 juillet 2007 en réunion du comité permanent section sécurité
toxicologique, un règlement interdisant l’utilisation du rouge 2G. Néanmoins les produits contenant du rouge
2G qui sont actuellement sur le marché peuvent être commercialisés jusqu’à la fin de leur date limite de
consommation.
En ce qui concerne le vert solide, qui est aussi autorisé aux USA et au Canada ; il est interdit en UE car il est
soupçonné d’être cancérigène et mutagène .De manière récurrente on suspecte une provocation ou
amplification d'hyperactivité chez l'enfant. (56)
Il y’a un certain nombre de colorants qui sont autorisés en Algérie mais qu’on ne retrouve pas dans la liste
européenne comme tels ; ils sont présents dans les deux listes, la molécule mère est la même mais ils
peuvent être différents au niveau des substitutions ou de leurs origine par exemple:
le SIN160a (i), le SIN160a (ii) et le SIN160 (iii) sont autorisés en Algérie les trois sont des béta
carotènes, ils sont juste différents au niveau de leurs origine le premier est synthétique, le deuxième
est issu de légumes et le dernier est issu de Blakeslea Trispora ; alors qu’en union européenne ils
autorisent le E160a qui est un caroténoïde sans précisé son origine ou les différences dans les
substitutions
le SIN 172(i) oxyde de fer noir, le SIN172 (ii) oxyde de fer rouge et le SIN172 (iii) oxyde de fer
jaune, sont autorisés en Algérie alors qu’en union européenne il autorise le E172 sous la
dénomination d’oxyde et hydroxyde de fer.
V. Techniques analytiques des colorants alimentaires
Les produits alimentaires commercialisés contiennent de plus en plus de colorants alimentaires, afin de
s’assurer de l’innocuité et la conformité de ces produits, les laboratoires de contrôle de qualité utilisent
différentes méthodes de recherche, la chromatographie est une des méthodes les plus utilisées. Avant de
procéder aux études quantitatives et qualitatives des colorants, une étape d’extraction à partir de produits
alimentaires s’impose.
V.1- Méthode d’extraction des colorants alimentaires
V.1.1-Extraction par solvant assistée par micro-onde (MASE)
Cette technique a d’abord été utilisée pour l’extraction de produits alimentaires (agrumes, plantes
aromatiques, céréales ...). De nombreuses classes de composés tels que les arômes, les antioxydants, les
colorants, les bio-phénols et autres métabolites secondaires et primaires ont été extraits de manière efficace,
en termes de rapidité et de reproductibilité sur une large gamme de matrices. La technique a été brevetée en
1990 par l’équipe canadienne de Paré et al (45) et porte sur « l’extraction de produits naturels assistée par
micro-ondes ». Dans tous les essais réalisés, le rendement et la composition des extraits obtenus par micro-
ondes sont comparables avec ceux obtenus avec des méthodes classiques telles que le «Soxhlet», mais on
note une réduction du temps d’extraction. Pour les colorants Les techniques utilisant l’énergie micro-ondes
s’avèrent intéressantes pour surmonter la limitation des colorants naturels disponibles comme décrit dans le
tableau.
Le lycopène a été utilisé comme colorant alimentaire pendant de nombreuses années mais les méthodes
conventionnelles d’extraction accélèrent la décomposition du lycopène par oxydation. « Lianfu» et
«Zelong » (40) ont décrit l’extraction du lycopène de la tomate avec des techniques d’extraction combinant
les ultrasons et les micro-ondes (Ultrasound and Microwave Assisted Extraction ou UMAE) et ont comparé
les résultats avec ceux obtenus par extraction assistée par ultrasons (UAE). Les résultats obtenus avec UAE
sont de 89,4% en lycopène contre 97.4% avec UMAE. L’extraction combinant ultrasons et micro-ondes
donne de meilleurs rendements sur des temps plus courts tout en consommant moins de solvant. De même,
un rendement plus élevé en anthocyanes dans les framboises rouges a également été observé par «Sun» (54)
dans des conditions optimales d’extraction assistée par micro ondes. Cette technique s’est avérée plus rapide,
plus efficace, et permet d’extraire les différents types d’anthocyanes sans destruction de la structure
chimique. (12)
Tableau 08 : Conditions opératoires pour l’extraction de différents colorants
N° MACEK (1972)
- Ammoniaque 1
- Ammoniaque 4
- Eau 40
V.3-Méthode spéctrophotométrique :
La spectrophotométrie est une technique d’analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant un
rayonnement électromagnétique de longueur d’onde comprise entre 300 et 900 nm avec le type d’appareil
utilisé. Lorsqu’une substance absorbe dans le domaine du visible (400 nm < x< 700 nm), l’œil ne perçoit en
regardant cette substance, que les radiations non absorbées, c’est pourquoi celle-ci apparaît colorée, de la
couleur complémentaire à celle de la radiation absorbée.
V.4- Autres méthodes d’analyse de pureté des colorants alimentaires :
V.4.1-La recherche de métaux :
La spectroscopie d’absorption atomique (SAA) : En chimie analytique, la spectrométrie d'absorption
atomique (Atomic absorption spectroscopy en anglais ou AAS) est une technique servant à déterminer la
concentration de certains métaux dans un échantillon. En 2010, elle peut servir à mesurer la concentration de
plus de 60 métaux différents en solution. Elle fait partie des méthodes classiques d’analyse en chimie
analytique. Basée sur des méthodes optiques, elle conduit aussi bien à des résultats qualitatifs qu'à des
données quantitatives. L'absorption est utilisée généralement pour faire un dosage, l'élément est connu, on
détermine une concentration. (38) (53)
Vert menthe P10 Poudre Fructa (Tunisie) Sin 104 ; Sin 132
Colorants codifiés 10
Safilait N 0
Milkos N 0
Riboflavine synthétique
Freez E 0
Sin 151
Oasis E 0
Ngaous N 0
Rami N E 124
masafi N 0
Clémentine N 0
Touja sanguine N 0
Ifuit N Carotène
Jufré N 0
Vitamine drink N 0
Cassis mure N 0
Aromalyse E 0
Sucette a glacé Flache freez / Sami N Sin 124 ; sin 102 ;
Panna cotta E 0
Soummam bnina N 0
Frocta E E150
Haribo peaches E 0
Mini E Chlorophylle
Bonbon Tini Jelly cola N Sin 100 ; sin 133 ; sin 150d
Gaufrette lu N 0
Remarque:
- Le “0” fait référence à des aliments sans codification
- N = nationale
- E= étrangère
Tableau 13 : Les aliments codifies et non codifies
Aliments codifiés 48
SIN 37
E 5
Nom du colorant 6
On constate que plus de 2/3 des échantillons est codifies 48 / 65 échantillons soit 74% la codification
n’est pas normalisé selon la figure (23) on constate que :
- 37 échantillons sont codifies selon le système international (sin) soit 77%
- 05 échantillons sont codifiés selon le système européen (E) soit 11%
- 06 échantillons sont codifiés selon le nom du colorants soit de 10%
On a procédé a une étude de la codification de notre échantillonnage selon l’origine (national et
étrangère) on a obtenu la répartition selon le tableau(17).
Tableau 15: Répartition du type de codification selon l’origine
Sin 33
E 2
National 0 12
Nom du colorant 3
Sin 4
E 3
Étrangère 0 5
Nom du colorant 3
On constate que seul 66% de notre échantillonnage répond aux critères de la réglementation national
figure(24). Alors que seul 47% des produits d’importation ne sont codifies selon leurs
réglementations. Figure (25)
Mode opératoire :
Dans une série des tubes à essai (6tubes) pour chaque échantillon de colorant dissous dans
l’eau distillée (solution : L1-L6 et P1 –P19)
Mettre 5 ml de la solution standard à 0.1%
Observer la variation de couleur après 2 minutes
Répéter l’opération pour les autres colorant à étudiés
Mettre les résultats dans un tableau
Noter la variation du couleur en fonction de PH (1/2 acide ou alcalin)
Noter l’action oxydante et réductrice
Noter la stabilité des colorants dans ces milieux.
Tableau 16 : Test de stabilité des colorants liquides et poudres
Tubes 01 02 03 04 05 06
Aspect Acide Acide Acide Ac Acide
Colorants initial au Acétique Nitrique Sulfurique Chlorhydrique La soude ascorbiqu
liquides ½ 1ml 1ml 1ml 1ml 1ml e
aqueux
L1 Vert X Vert Jaune Vert pistache+ X X
jaune marron dégagement de
chaleur
L2 Bleu Vert Jaune Jaune + Jaune X X
chaleur
L3 Rouge X X X X Marron X
Chaleur
L4 Rose X Rose X X Rose X
foncé Chaleur foncé
L5 Jaune X X X X Jaune X
Chaleur légèremet
Foncé.
L6 Violet X Rose Rose Rose Mauve X
Chaleur trés clair
P2 Orange X X X X X X
chaleur
P3 Jaune 1 X X X X Jaune X
chaleur claire
P4 Vert Vert clair+ Légèrement Légèrement Légèrement Vert X
pistache Précipité Claire claire Claire claire
vert chaleur
pistache
P5 Vert 1 X Jaune Jaune Jaune Vert Vert
chaleur d’eau d’eau
P6 Bleu Vert d’eau Jaune très Jaune trés Jaune très X X
clair Claire clair clair
chaleur
P7 Bleu Vert foncé Jaune Jaune Jaune X X
foncé chaleur
P8 Violet Bleu+ Saumon+ Saumon Saumon + Bleu ciel Bleu +
Précipité précipité Chaleur Précipité Précipité
violet Violet Rose Violet
P9 Rouge X X X+ X Rose X
chaleur marron
P10 Vert Vert Jaune Claire Vert Claire Vert foncé Jaune Vert
menthe chaleur moutarde
P11 Bleu Bleu Vert militaire Jaune foncé Vert Claire Bleu Bleu
brillant chaleur
P12 Rouge Rouge Rouge Rouge Rouge Marron Rouge
fraise chaleur
P13 Rouge Rose Rose Rose Rose Marron Rose
rose chaleur très Clair
P14 Marron Marron Marron Marron Marron Violé Marron
chaleur
P15 Bleu Jaune très Jaune très Jaune Bleu claire Bleu Bleu
claire Claire chaleur très Claire Claire
Claire
P16 Jaune 2 Jaune Jaune Jaune Jaune Jaune Jaune
chaleur
P17 Rose 2 Rose Rose Rose Rose Rose Rose
chaleur très
Claire
P18 Jaune3 Jaune Jaune Jaune Jaune Jaune Jaune
chaleur
P19 Vert 2 Orange Orange Claire Orange Orange Bleu Vert
foncé claire foncé foncé marron
chaleur
Remarque :
« X » fait référence à aucun changement de couleur.
Selon le tableau N° 18 : On constate que :
Certains colorants n’ont pas changé de couleurs malgré les changements du pH du milieu tel
que le colorants N° 8 et 10
Certains colorants ont juste montré des changements de couleurs dans le milieu qui contient le
NAOH comme les colorants N° 3, 4, 5, 6 et 9
les colorants N° 1, 2, 7, 11 ont montré des changements de couleurs selon le changement du
pH du milieu
Le test de stabilité à révélé que 67% des colorants de nature liquide sont instables figure (26)
Alors que 53% des colorants de nature solide sont instables figure (27)
Ce test a révélé que 56% des colorants commercialisé sont instables donc non conforme à la
commercialisation figure (28).
I.4-Méthode Spéctrophotométrique :
Mode opératoire
Pour les différents solutions préparées dissous dans l’eau distillée, la mesure de λmax a été faite
avec des solutions de concentrations (0.1g/100ml) et (0.025g/25ml)
Verser les solutions dans la cuve de lecture et les analyser au spectrophotomètre à différentes
longueurs d’onde (entre 300et 800nm).
Résultats :
Les résultats obtenus sont présentés respectivement sur les différentes figures qui suivent :
On constate après comparaison des spectres des colorants de référence figures (31 ; 33) avec les
colorants de notre études figures (30 ; 32) que ces derniers ne sont pas conformes.
I.5- Détermination de la pureté par spectrophotomètre :
Principe :
La méthode est basée sur l’absorption d’une radiation électromagnétique transportant une certaine énergie
provoquant une modification simultanée des énergies électroniques de vibration et de rotation
Mode opératoire :
Mettre la solution à préparer dans une cuve de lecture et analyser à longueur d’onde
correspondant au maximum d’absorption de colorant au spectrophotomètre dans le
visible
Déterminer la densité optique (DO)
Appliquer l’équation suivante pour calculer le % de pureté de colorant
Les résultats obtenus sont noté dans le tableau suivant (tableau 19)
Tableau 17 : résultats de l’étude spéctrophotométrique
Colorant Coefficient Longueur Pourcentage en
d’extinction d’onde colorant pur (%)
L’absorbance
spécifique (E1cm) maximale
(nm)
Ce test est réalisé uniquement pour les colorants monochromes car le calcul nécessite le coefficient
propre à chaque colorant, ce qui a révélé que sur 19 colorants le coefficient de pureté est inferieur à
60% donc non conforme.
Mode opératoire :
• Sur une fine couche de cellulose (phase stationnaire) déposée sur un support. La solution alcoolique
à étudier est posée à l’aide d’une micropipette à environ 1 cm du bord puis placée dans une
cuve contenant l’éluant. Le niveau de l’éluant devant être en dessous du puit déposé. La cuve de
chromatographie est ensuite refermée par un couvercle et laissée 2 heures.
• retirer la plaque quand le solvant a parcouru une distance de 10 cm.
• Sécher a l’air et procéder a l’identification.
La lecture directe des plaques de chromatographe sur couche mince a donné lieu à des résultats
suivants figures (34, 35) :
Monochrome
Monochrome
monochrome
monochrome
monochrome
monochrome 0.6
13 12
On constate selon la figure (36) que 52 % des colorants sont monochromes répondent aux critères de
conformités, chaque colorants a démontrés un seul spot selon le (tableau 21)
Tableau 21 : Nombres des spots des colorants polychromes
Nombres de spots Colorants polychromes
On constate que 58% des colorants polychromes ne répondent pas aux critères de conformité figure
(37)
II .Étude analytique sur les échantillons
Tableau 23: Les aliments sui contient le rouge de cochenille SIN 124
Échantillon Aliment Nature Codification
sin 150d
17 Jus Jufré
20 Jus Clémentine
Il n’y a pas de méthode générale pour l’extraction des colorants, il existe cependant plusieurs
techniques et le choix est dicté par la nature du produit alimentaire et du matériel disponible.
Parmi les techniques proposées, nous citons :
-l’extraction par les solvants.
-l’extraction par les ammoniums quaternaires.
-l’extraction à l’Amberlite LA 2
II.1- Extraction des colorants par la méthode de double teinture sur laine :
Principe :
Pour notre analyse, nous avons choisi un procédé simple qui ne nécessite, ni matériel, ni réactifs spéciaux et
qui permet l’extraction des colorants hydrosolubles avec un grand degré de pureté :
La méthode par double teinture sur laine dite au mouchet de laine.
Développée par THALER et SOMMER (1953) cités par MACEK (1972) (41). Cette méthode met à profit
l’affinité des colorants pour les fibres textiles.
Elle consiste à fixer sur la laine des colorants anioniques en milieu acide et à les démonter, après lavage en
milieu ammoniacal (LAUGEL, 1979). La technique utilisée est celle décrite par LECOQ (1965) (39) et
SAENZ-LASCANO RUIZ (1956). (51)
Les bonbons :
-Dissoudre 10 gr d'échantillons dans 20 ml d'acide acétique a 2 % jusqu'à dé colorations de l'échantillon est
colore en surface seulement
-Faire fondre 10 gr d'échantillons dans 20 ml d'acide acétique à 2 % si l'échantillon est colore dans la masse
-après dissolution rajoutera la solution ainsi obtenue de l'eau distillée jusqu'à atteindre un volume égale
a100ml
Mode opératoire :
-Dans un bécher de 250 ml, introduire 100 ml d’échantillon, acidifier par 5 ml d’acide acétique à 10% (cette
acidification n’est pas nécessaire si le produit à examiner est déjà acide).
-Dans la solution acide, introduire un mouchet de laine blanche (laine pure a 100% ou laine de mouton)
préalablement dégraissé par une solution de soude 1M (HAMROUR, 1985) (28) et lavé à l’eau chaude ;
chauffer au bain-marie bouillant ; remplacer le mouchet de laine teint par un mouchet blanc jusqu’a ce que la
laine ne se teinte plus.
-Réunir les différents mouchets teints, les laver soigneusement à l’eau distillée chaude (ou à grande eau),
puis les immerger dans une solution ammoniacales a 10% (50 à 80 ml).
-Porter au bain-marie, décanter le liquide ammoniacal coloré dans un creuset en porcelaine ; renouveler la
macération jusqu’à décoloration totale des mouchets de laine.
-Évaporer à sec les solutions ammoniacales réunies ;
- reprendre le résidu par de l’eau distillée et procéder à la séparation chromatographique.
Remarque :
Certaines modifications ont été apportées à la technique citée et ce, pour les commodités de travail.
-D’autre part, l’évaporation à sec des solutions ammoniacales et la reprise du résidu par de l’eau distillée n’a
pas été nécessaire pour la plupart des échantillons car, nous avons concentré la solution ammoniacale
obtenue jusqu’à un volume de 2 ml puis, nous avons procédé à la séparation chromatographique.
-La température du bain-marie a été ramenée à 60°C lors du démontage des colorants dans la solution
ammoniacale
Résultats
Les résidus obtenus après évaporation ont été spoté sur plaque de cellulose pour une analyse
chromatographique afin de s'assurer que les colorants présents dans l'échantillon sont identiques à
ceux qui sont spécifié sur les emballages.
Le solvant de migration utilisé est identique à celui utilisé pour les étalons.
Résultat de chromatographie sur cellulose :
La distance parcourue par le solvant est de 8 cm
Orange 2 0.256
On remarque que les aliments codifiés figures (40 ; 41) sont conforme avec les colorants de
références figures (31 ; 33).
Spectre des aliments non codifiés :
On remarque que nos échantillons non codifiés figures (42 ; 43) ne sont pas conformes avec les
colorants de référence figures (31 ; 33)
Discussion
Suite à notre étude aussi bien sur le plan épidémiologique et analytique il nous a été donné de constaté que :
Plus de la moitié des colorants commercialisés ne rependent pas à la réglementation soit 60% sont
non codifiés
Concernant les aliments mis sur le marché 26% ne répondent pas à la réglementation car ils sont non
codifiés
Pour les échantillons codifiés la normalisation est hétérogène, on constate que :
37 échantillons sont codifies selon le système international (sin) soit 77%
05 échantillons sont codifiés selon le système européen (E) soit 11%
06 échantillons sont codifiés selon le nom du colorants soit de 10%
On constate que seul 66% de notre échantillonnage répond aux critères de la réglementation nationale
alors que seul 47% des produits d’importation sont codifies selon leurs réglementations.
L’étude analytique des colorants a révélée pour le test de stabilité que 56% des colorants
commercialisé sont instables donc non conforme à la commercialisation et ceci est d’autant plus
significatif que l’échantillon est liquide.
L’étude de pureté ne peut être réalisée uniquement que sur les colorants monochromes car ce calcul
nécessite le coefficient d’extinction propre à chaque colorant, l’évaluation nous a révélé que le
coefficient des 19 colorants est inferieur à 60% donc non conforme.
L’analyse qualitative chromatographie des différents colorants a donnée :
Que seul 58% des colorants polychromes ne répondent pas aux critères de conformité, la mise en
évidence d’un seul spot au lieu de plusieurs. Contrairement aux colorants monochromes qui en
totalité sont conformes.
L’étude spectrale qui nous permet de comparer les maxima d’absorption a donnée lieu à l’absence de
similitude avec les spectres des colorants de référence aussi bien pour les colorants codifiés que les
non codifiés.
L’étude spectrale réalisée sur les échantillons alimentaires de couleur jaune et rouge a démontré une
similitude avec des colorants de référence.
Par contre on a noté aucune absorbance avec des produits alimentaires colorés avec une mention
colorant naturel donc non synthétique.
Conclusion
Notre étude a porté sur les colorants alimentaires les plus utilisés dans les produits car la couleur est une
des qualités sensorielles premières et parmi les plus importantes pour nous aider à accepter ou rejeter des
produits alimentaires particuliers.
Il n'y a aucun doute que la couleur est importante dans la perception alimentaire du consommateur, Ils sont
divisés en trois catégories : colorants naturels, synthétiques et artificiels.
De nos jours, les colorants posent beaucoup de problèmes qui ne sont pas toujours perceptibles car les effets
sont tardifs et souvent irréversibles.
Notre étude épidémiologique a démontré que plus de la moitié des colorants commercialisés ne rependent
pas à la réglementation soit 60%, ainsi que l’étude analytique a révélé que les denrées alimentaires qui
contiennent des colorants ne sont pas conforme à la réglementation. On a aussi procédé a la recherche et a
l’identification des colorants incorporés dans ces préparations avec au préalable l’étude de certaines
propriétés physico-chimique des colorants pris comme référence Les résultats on montré que tout les
colorants utilisés ne répondent pas aux critères de pureté (58%).
Les colorants alimentaires présents un véritable danger pour la santé du consommateur qui n’est pas lié
uniquement à une contamination bactérienne.
La sécurité alimentaire doit être prise au sérieux et prendre des dispositions nécessaires qui reposent sur
plusieurs éléments indissociables à cet effet, il y a lieu de
Procéder à des contrôles rigoureux et réguliers des colorants et des produits alimentaires.
Sanctionner les producteurs qui ne respectent pas l’étiquetage.
Enlever tous les produits alimentaires ayant des additifs et des colorants qui ne sont pas
homologués afin de sauvegarder les consommateurs d’où il est nécessaire d’exiger un
analyste pour tous les producteurs ou transformateurs d’aliments fabriqués à base d’additifs
et de colorants.
les autorités sanitaires d’Europe se sont fixées un échéancier pour réévaluer de nombreux
colorants (et autres additifs) dont la toxicité est suspectée. Cette nouvelle évaluation
commencée en 2010 s'étale jusqu'en 2015 pour les colorants et jusqu'à décembre 2020 pour
d'autres additifs.
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Annexe A
Décret exécutif n° 92-25 du 13 janvier 1992 relatif aux conditions et aux modalités d'utilisation des
additifs dans les denrées alimentaires.
ARTICLE 1 :
Le présent décret a pour objet de définir les conditions et les modalités d'utilisation des additifs dans les
denrées alimentaires.
ARTICLE 2 :
Au sens du présent décret, est considéré comme additif, toute substance :
• qui ne peut être consommée normalement en tant que denrée alimentaire ;
• qui présente ou non une valeur nutritive ;
• qui n'est pas assimilée à une matière première indispensable dans la composition d'une denrée alimentaire ;
• dont l'adjonction volontaire dans une denrée alimentaire, à une étape donnée du processus de mise à la
consommation, et ce, pour des considérations technologiques et/ou organoleptiques, entraîne ou peut
entraîner, directement ou indirectement, l'incorporation de cette substance ou de ce dérivé dans la
composition de la denrée alimentaire concernée, ou bien peut affecter les caractéristiques de cette denrée.
ARTICLE 4 :
Un additif ne peut être employé :
• que s'il répond aux tests et évaluations toxicologiques appropriés ;
• et seulement lorsque son emploi répond à l'un des objectifs énumérés ci-dessous, à condition toutefois que
ces objectifs ne puissent être atteints par d'autres méthodes économiquement réalisables et ne présentent
aucun danger pour le consommateur. L'incorporation des additifs dans les denrées alimentaires doit
impérativement répondre aux objectifs liés :
- à la conservation de la qualité nutritive des denrées alimentaires, sauf dans le cas d'une diminution
délibérée de la qualité nutritive et lorsque ces denrées ne constituent pas un élément important d'un
régime normal,
- à la fourniture d'ingrédients ou de constituants nécessaires aux denrées alimentaires fabriquées à
l'intention des consommateurs ayant des besoins nutritifs particuliers dans le cadre des régimes
diététiques,
- à l'accroissement de la conservation ou de la stabilité d'une denrée alimentaire ainsi qu'à
l'amélioration de ses propriétés organoleptiques, à condition de ne pas altérer la qualité de cette
denrée,
- à l'encadrement de la mise à la consommation des aliments contenant des additifs, afin que l'additif
ne soit par utilisé pour déguiser les effets de l'emploi de matières premières avariées et/ou
défectueuses ou de méthodes et techniques ne répondant pas aux normes réglementaires.
ARTICLE 5 :
Lorsque plusieurs additifs appartenant à une même catégorie d'emploi, sont utilisés dans la même denrée, la
somme des quantités incorporées de chacun d'eux exprimés en pourcentage par rapport à la quantité
maximale autorisée de ladite catégorie, ne doit pas dépasser 100.
ARTICLE 6 :
En matière d'étiquetage, les additifs ou leur mélange, lorsque ce dernier est réalisé conformément aux
dispositions de l'article 4 ci-dessus doivent porter sur leur emballage les indications, ci-après, rédigées en
caractères visibles, lisibles et indélébiles en langue nationale et à titre complémentaire dans une autre langue
:
- La dénomination : " additif (s) destiné (s) aux denrées alimentaires emploi limité " ;
- La teneur du produit en chacun des additifs utilisés, lorsque le produit contient un ou plusieurs additifs
dont la base d'emploi est limitée ;
- L'indication de la nature du (ou des) support (s) employé (s) ;
- La dénomination de l'additif et la date de péremption ;
- La masse nette ou le volume net d'additif exprimé dans une unité du système métrique ;
- L'identification du fabricant de l'additif lorsque ce dernier est produit localement ou l'identification de la
personne physique ou morale responsable de la mise sur le marché national de l'additif quand il s'agit d'un
additif importé ; conditions d'emploi éventuellement.
ARTICLE 7 :
Seuls les additifs dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la qualité peuvent être incorporés
dans les denrées alimentaires.
Les arrêtés pris dans ce cadre déterminent notamment les denrées alimentaires auxquelles, sont intégrés les
additifs dont l'emploi est autorisé, la dénomination des additifs, leur catégorie d'emploi, les doses maximales
d'utilisation tolérées et, le cas échéant, les conditions particulières d'emploi.
ARTICLE 8 :
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 13 janvier 1992.
Annexe B :
Le journal officiel de la république algérienne numéro 30 du 16 mai 2012.
Décret exécutif n° 12-214 du 23 Joumada Ethania 1433 correspondant au 15 mai 2012 fixant les
conditions et les modalités d'utilisation des additifs alimentaires dans les denrées alimentaires
destinées à la consommation humaine.
Décrète :
Article 1er.
En application des dispositions de l'article 8 de la loi n° 09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 février
2009, susvisée, le présent décret a pour objet de fixer les conditions et les modalités d'utilisation des additifs
alimentaires dans les denrées alimentaires destinées à la consommation humaine.
Art. 2.
Sont exclus du champ d'application du présent décret les additifs alimentaires incorporés dans les denrées
alimentaires destinées à 1a consommation animale.
Art. 3.
Au sens des dispositions du présent décret, il est entendu par :
Additif alimentaire, toute substance :
-qui n'est normalement ni consommée en tant que denrée alimentaire en soi, ni utilisée comme ingrédient
caractéristique d'une denrée alimentaire ;
-qui présente ou non une valeur nutritive ;
-dont l’adjonction intentionnelle à une denrée alimentaire dans un but technologique ou organoleptique à une
étape quelconque de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du
conditionnement, de l’emballage, du transport ou de l’entreposage de cette denrée affecte ses caractéristiques
et devient elle même ou ces dérivés, directement ou indirectement, un composant de cette denrée
alimentaire.
. Dose journalière admissible (DJA) : quantité d’un additif alimentaire, exprimée sur la base du poids
corporel, qui peut être ingérée chaque jour pendant toute une vie sans risque pour la santé du consommateur.
. Concentration maximale d’un additif alimentaire : concentration la plus élevée de l’additif alimentaire
établie pour être efficace dans un aliment ou une catégorie d’aliment.
Elle est exprimée soit en milligramme d’additif alimentaire par kilogramme d’aliment (mg/kg), soit en
millilitre d’additif alimentaire par litre d’aliment (ml /l).
Art. 4.
Les contaminants et les résidus de pesticides ne peuvent, en aucun cas, être considérés comme des additifs
alimentaires.
Art. 5.
L’utilisation d’un additif alimentaire doit répondre aux conditions énumérées ci-après :
. Préserver la qualité nutritionnelle de la denrée alimentaire ;
. Servir de composant nécessaire dans les aliments diététiques ;
. Améliorer la conservation ou la stabilité de la denrée alimentaire ou ses propriétés organoleptiques, à
condition de ne pas altérer la nature ou la qualité de façon à tromper et induire en erreur le consommateur ;
. Servir d’adjuvant dans une étape donnée du processus de mise à la consommation, à condition que l’additif
alimentaire ne soit pas utilisé pour masquer les effets de l’utilisation d.une matière première de mauvaise
qualité ou de méthodes technologiques inappropriées;
Art. 10.
Outre les cas d’addition directe, l’additif alimentaire peut résulter d’un transfert à partir d’une matière
première ou d’autres ingrédients utilisés pour produire l’aliment, dans la mesure où :
. L’utilisation de l’additif alimentaire est autorisée par les dispositions du présent décret dans les matières
premières ou d’autres ingrédients ;
. La quantité d’additif alimentaire présente dans les matières premières ou d’autres ingrédients ne doit pas
dépasser la concentration maximale fixée par le présent décret ;
. L’aliment dans lequel l’additif alimentaire est transféré ne contient pas ce dernier en quantité supérieure à
celle qui serait introduite par l’utilisation de matières premières ou d’autres ingrédients dans des conditions
technologiques appropriées ou dans le respect des bonnes pratiques de fabrication et ce, conformément aux
dispositions du présent décret.
ANNEXE C :
LISTE DES ADDITIFS ALIMENTAIRES AUTORISÉS DANS LES DENREES ALIMENTAIRES
Journal officiel de la république algérienne numéro 30 du 16 mai 2012
SYSTÈME INTERNATIONAL DE NUMÉROTATION DES ADDITIFS
ALIMENTAIRES(COLORANTS)
Annexe D :
LISTE DES CATEGORIES D’ALIMENTS (colorants).
Les cartes d'identités des 29 principaux colorants utilisés à l'heure actuelle. Les colorants les plus toxiques
sont en gras.
ANNEXE H
Résumé :
Les additifs alimentaires sont de plus en plus utilisés dans l’industrie agro-alimentaires, parmi ces
additifs, les colorants alimentaires prédominent sur le plan de leurs utilisations, ils sont destinés à modifier
la couleur des produits alimentaires pour les rendre plus attractifs aux yeux des consommateurs et afin
d’augmenter leurs commercialisations.
les produits alimentaires qui sont fabriqués a base de colorants mis en circulation sur le marché, sont
soumis a des exigences générales de sécurité tel leurs doses maximales journalière (DJA) ainsi que le bon
étiquetage et leur identification par des codes établies selon deux systèmes en union européenne (E) ou par
un système international de numérotation (SIN) qui est utilisé en Algérie. Parmi les colorants alimentaires
on distingue les colorants naturels qui sont bénéfiques pour la sante et sont sans danger. Mais la plupart de
ceux qui sont les plus utilisés sont des produits chimiques de synthèse, ces derniers peuvent engendrés des
problèmes de santé, avec différents manifestations toxicologiques (allergie, d’intolérance ou pathologies.)
Compte tenu de ces paramètres. Nous avons procédés à des expériences sur des échantillons
commercialisés à Constantine, comme les colorants alimentaires (liquides et poudres) ainsi que des produits
contenant des colorants tels que les bonbons et les boissons. La procédure analytique est basées sur
l’extraction des colorants alimentaires et leurs identifications été effectués par la chromatographie (CCM).
L’objectif primaire étant de connaitre si ces produits commercialisés répondent aux normes d’identification
et aux exigences tant quantitatives que qualitatives en d’autre terme à la réglementation
Jury d’evaluation
- Président du jury : Mr Laalaoui. K Professeur a l’université Mentouri Constantine