ABDERREZEK Hadjer
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DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
MEMOIRE
MAGISTER
Option : Automatique
Par
ABDERREZEK Hadjer
THEME
A mon fiancé.
A vous.
Hadjer.
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………. 01
Chapitre I
COMMANDE ROBUSTE
II.1. Introduction………………………………………………………………………… 13
II.2. Système à structure variable ……….…………………………………………...… 13
II.2.1. Structure par commutation au niveau d’une contre réaction d’état ...……… 14
II.2.2. Structure par commutation au niveau de l’organe de commande …...……… 14
II.3. Introduction à la commande par mode glissant …………………………………. 15
II.3.1. Notion de base …..……………………………………………………………….. 15
II.3.1.1. Régime glissant idéal ……………………………………………………...…… 15
II.3.1.2. Régime glissant réel …………………………………………………….…….. 16
II.3.2. Conception de la commande par mode glissant …………….…………………. 16
II.3.2.1. Choix de la surface de glissement……………………………………………... 17
II.3.2.2. Condition d’existance et de convergence …………………………..………… 17
II.3.2.2.1. Fonction discrète de commutation …………………………………………. 18
II.3.2.2.2. Fonction de Lyapunov …………………………………………………...….. 18
II.3.2.3. Calcul de la commande ………………………………….…………………….. 18
II.3.2.3.1. Commande équivalente ………………………………………………..……. 18
II.3.2.3.2. Commande de commutation ……………….……………………….………. 19
II.3.2.4. Les avantages et les inconvénient de cette commande …………………...….. 20
II.3.2.5. Application à la commande d’un pendule inversé ……………………...…… 20
II.3.2.5.1. Synthèse de l’algorithme de commande …………………………….……... 21
II.3.2.5.2. Résultat de simulation .………………………………………..…………….. 22
II.4. Introduction à la commande synergétique …..……………………..……………. 23
II.4.1. Principe de la commande synergétique …………………………………...…… 23
II.4.2. Synthèse de la commande synergétique ………...……………………………… 24
II.4.3. Application à la commande d’un pendule inversé ……………………………. 25
II.4.3.1. Synthèse de l’algorithme de commande…………………………………..…... 25
II.4.3.2. Résultat de simulation ……………………………………………………… 26
II.5. Introduction du convertisseur DC/DC …………………....……………………... 27
II.5.1. Modèle mathématique du convertisseur buck DC/DC……………………..….. 28
II.5.1.1. Interrupteur fermé ……………………………………………………………... 28
II.5.1.2. Interrupteur ouvert ……………………………………………………………. 29
II.5.1.3. Modèle finale ( combinaison des 2 structures) ……………………………….. 29
II.6. Commande par mode glissant du convertisseur buck DC/DC …………………. 30
II.6.1. Synthèse de l’algorithme de commande …………………………………………. 30
II.6.2. Résultats de simulation……………………………………………………………. 31
II.6.2.1. Cas de poursuite ………………………………………………………………… 31
II.6.2.2. Cas de variation de la tension de source ………………………………………. 33
II.6.2.3. Cas de variation de la charge …………………………………………………... 34
II.7. Commande Synergétique du convertisseur DC/DC buck ………………………... 35
II.7.1. Sythèse de l’algorithme de commande…………………………………………… 35
II.7.2. Résultats de simulation……………………………………………………………. 35
II.7.2.1. Cas de poursuite…………………………………………………………………. 36
II.7.2.2. Cas de variation de la tension de source ……………………………………… 37
II.7.2.3. Cas de variation de la charge ………………………………………………….. 38
II.8. Conclusion …………………………………………………………………………… 39
Chapitre III
III.1. Introduction…………………………………………………………………..…… 40
III.2. Commande Non-singulière de terminal mode glissant ………………….……... 40
III.2.1. Commande terminal mode glissant du convertisseur DC/DC buck ………… 40
III.2.1.1. Synthèse de la loi de commande………………………………….........……... 41
III.2.1.2. Résultats de simulation ……………………………………………………...... 43
III.2.1.2.1. Cas de poursuite ………………………………………………………......... 44
III.2.1.2.2. Cas de variation de la tension de source ………………..…………….…… 44
III.2.1.2.3. Cas de variation de la charge …………………………………….………... 45
III.3. Commande Terminal synergétique……………………………………......…….. 46
III.3.1. Commande terminal synergétique du convertisseur DC/DC buck …..……. 46
III.3.1.1. Synthèse de la loi de commande……………………………...……..………... 46
III.3.1.2. Résultat de simulation………………………………………..…...…………... 47
III.3.1.2.1. Cas de poursuite ………………………………………………………......... 48
III.3.1.2.2. Cas de variation de la tension de source ………………..…………….…… 49
III.3.1.2.3. Cas de variation de la charge ………………………...………….………… 50
III.4. Généralité sur la commande adaptative ………………………………………… 52
III.4.1. Concept de la commande adaptative……………………………………………. 52
III.4.2. Le Principe ……………………………………………………………………….. 52
III.5. Commande adaptative terminal mode glissant du Convertisseur DC/DC…… 53
III.5.1. Synthèse de la loi de commande ………………………………………………… 53
III.5.2. Résultat de simulation………………………………………..…...…………….. 55
III.5.2.1. Cas de poursuite …………………………………………………………........ 55
III.5.2.2. Cas de variation de la tension de source ……………….……………….…… 56
III.5.2.3. Cas de variation de la charge …………………………...………….………... 57
III.6. Commande adaptative terminal synergétique …………………………………… 58
III.6.1. Synthèse de la loi de commande ………………………………………………… 59
III.6.2. Résultats de simulation…………………………………………………………… 60
III.6.2.1. Cas de poursuite …………………………………………………………........ 60
III.6.2.2. Cas de variation de la tension de source ………………..…………….……... 61
III.6.2.3. Cas de variation de la charge ………………………………...…….………… 62
III.7.Conclusion…………………………………………………….……………...…….. 63
Chapitre IV
IV.1. Introduction………………………………………………………………..……… 64
Les systèmes réels sont dans la plupart du temps non linéaires, mal définis, ont des
paramètres variables et sont soumis à des perturbations externes. La modélisation de ces
systèmes relève très souvent d'une approximation des phénomènes physiques mis en jeu. Or,
c'est à partir de cette représentation approximative des systèmes que l'on souhaite construire
une commande pour le système réel. Cette commande doit être alors robuste dans le sens où
elle devra assurer une faible sensibilité aux incertitudes sur les paramètres, à leurs variations
et aux perturbations externes. L'objectif de ce travail consiste à déterminer des commandes
robustes, performantes et relativement simples à mettre en œuvre.
Dans ce travail, nous nous somme limité aux techniques dites de mode glissant et contrôle
synergétique connues pour leurs robustesses tant en stabilité qu’en performance.
La commande à structure variable (CSV) qui par sa nature est une commande non linéaire,
possède cette qualité de robustesse. Elle est basée sur la commutation de fonctions des
variables d’état, utilisées pour définir une surface de glissement, dont le but est de forcer la
dynamique du système à correspondre à une dynamique choisie par le concepteur
indépendamment des paramètres du système et de leurs variations. Quand les trajectoires
1
Introduction générale
d’état sont maintenues sur cette surface, le système se trouve en régime glissant. Sa
dynamique est alors insensible aux perturbations extérieures et paramétriques tant que les
conditions du régime glissant sont assurées. Cependant le point d’équilibre n’est atteint
théoriquement qu’au bout d’un temps infini. Dans le but d’obtenir une convergence en temps
fini, une surface de glissement non linéaire est utilisée, la commande est alors qualifiée de
mode glissant terminal. Cette dernière peut présenter des points singuliers qu’on peut éluder
par une approche dite commande par mode glissant terminal non singulière, mais les limites
supérieures des perturbations doivent généralement être connues pour le calcul du gain de
commutation.
La commande par mode glissant (SMC) a été largement utilisé dans de contrôle robustes
approches dans de nombreuses applications non linéaires comme les convertisseurs DC / DC
et les stabilisateurs de puissance et un grand effort a été réalisé pour réduire son principal
inconvénient : le broutement (chattering) présent en raison de la composante discontinue de la
loi de commande. De nombreuses approches ont été proposées pour éliminer le broutement,
parmis les-quelles la commande synergétique.
Le contrôle synergétique est comme la commande par mode glissant, basé sur l'idée de base
que si on peut forcer un système à évoluer vers un point d’équilibre selon une dynamique
choisie par le concepteur à l'aide de la loi de contrôle continue, nous devrions obtenir des
performances similaires à celles du commande glissant sans son principal inconvénient :
phénomène de broutement.
Les performances de convergence peuvent être améliorées par l’approche terminale qui a
l'avantage de convergence en temps fini sans le broutement. La grande robustesse de cette
commande joue un rôle très important dans la garantie du fonctionnement des convertisseurs
DC-DC malgré la variation de la tension de sortie et les variations de charge.
Les techniques d'optimisation inspirées par l'intelligence en essaim sont devenues de plus en
plus populaire au cours de la dernière décennie. Elles sont caractérisées par un
fonctionnement décentralisé qui imite le comportement des essaims d'insectes, d’oiseaux, des
bancs de poissons... L'avantage de ces approches par rapport aux techniques traditionnelles,
2
Introduction générale
est leur souplesse et évitent souvent les minimums locaux. Ces propriétés en font des outils
performants dans la conception d'algorithmes de plus en plus confrontés à des problèmes
complexes. Dans ce travail, nous ferons appel à un algorithme méta-heuristique inspiré par
des techniques d'intelligence en essaim : optimisation par essaim de particules (PSO). Ces
derniers sont utilisés pour optimiser les paramètres du contrôleur synergétique appliqué à la
commande d’un convertisseur DC-DC.
Une introduction aux notions de base et à la commande robuste est présentée dans le premier
chapitre en rappelant les principales techniques de commandes robustes telles que les
commandes Hinfini, commande par mode glissant, commande floue et commande
synergétique.
Une extension des commandes précédentes est présentée pour un convertisseur DC-DC
abaisseur dans le troisième chapitre ainsi que le choix non linéaire de la surface de glissement
et de la macro-variable synergétique. Les concepts de la commande adaptative, adaptative
terminale de mode glissant et adaptative terminale synergétique sont ensuite abordés.
3
Chapitre I Commande robuste
I.1. Introduction
L’Automatique est une discipline scientifique qui vise à conférer à un dispositif donné, appelé
système, des propriétés souhaitées et ce, sans nécessité d’une intervention humaine. Une telle
discipline requiert d’attribuer un modèle au comportement du dit système (phase de
modélisation) et de l’utiliser afin, d’une part, de mieux comprendre ce comportement (phase
d’analyse) et d’autre part, d’agir sur le système dans le but d’améliorer ses propriétés (phase
de commande). La robustesse des systèmes asservis est une notion importante en
automatique. Les applications industrielles sont soumises à des perturbations externes et aux
bruits de mesure, à ceux-ci vient s’ajouter le fait que la notion de la fonction de transfert n’est
qu’un modèle mathématique décrivant le système à étudier, ce modèle n’est pas toujours
fidèle au système à cause, au moins, des incertitudes paramétriques et des dynamiques
négligées. Ce chapitre traite quelque notion sur la commande et la robustesse, et l’état de l’art
de quelque technique de commande ( commande Hinfini, commande par mode glissant,
commande floue et la commande synergétique).
Les processus que nous considérons sont des systèmes physiques qui évoluent au cours du
temps, sous l’effet d’influences internes et externes, et sur lesquels on peut faire des
observations, c'est-à-dire des mesures. Les signaux qui nous intéressent sont appelées
variables de sortie. Les grandeurs agissant sur le processus, et donc sur ses sorties, sont
appelées variables d’entrée. Le processus est affecté par deux types de variables d’entrée : les
commandes, sur lesquelles on peut agir, et les perturbations, sur lesquelles on n’a pas
d’action. Parmi ces dernières, on distingue les perturbations mesurées et les perturbations non
mesurées.
Commandes
4
Chapitre I Commande robuste
un cahier des charges. Ces commandes sont délivrées par un organe de commande ; le
processus et son organe de commande constituent le système commandé.
I.2.3. Asservissement :
Un système asservi est un système dit suiveur, qui suit donc une consigne qui varie, exemple ;
une machine-outil qui doit usiner une pièce selon un profil donné, un missile qui poursuit une
cible, le pilotage automatique d’un avion.
I.2.4. Régulation :
La consigne étant fixée et le système doit compenser l’effet des perturbations, à titre
d’exemple, le réglage de la température dans un four, de la pression dans un réacteur, du
niveau d’eau dans un réservoir.
Il est à noter que le rôle d’un automaticien est de concevoir un système automatique qui soit :
STABLE, PRECIS et RAPIDE.
Stabilité : la grandeur de sortie doit converger vers une valeur finie si le signal d’entée est
aussi limité.
Précision : l’erreur entre la mesure et la valeur désirée doit être la plus petite possible.
Rapidité : il doit répondre rapidement à une excitation.
5
Chapitre I Commande robuste
instable
précision
stable
Système
commandé
t t
rapidité
I.3. Robustesse :
I.3.1. Définition
Par commande, nous entendrons les techniques qui permettent d’élaborer un ou plusieurs
signaux de commande en fonction de consigne et de mesure. On rencontre deux types de
problèmes : la régulation, qui consiste à rendre la ou les sorties du système insensibles par
rapport aux perturbations ou une modélisation imparfaite, et l’asservissement, où la sortie
doit suivre la consigne.
Nous appellerons synthèse les algorithmes qui permettent d’obtenir des valeurs numériques
pour les paramètres du régulateur, même si une part d’intervention humaine est nécessaire,
par exemple pour modifier une spécification ; certains automaticiens réservent ce terme pour
un calcul purement mécanique.
Les deux buts essentiels que doit remplir un régulateur sont d’assurer la stabilité et un certain
niveau de performances, values selon des critères tels que temps de montée, intégrale de la
valeur absolue de l’erreur après une perturbation ou amplification certaines fréquences. Ils
sont le plus souvent contradictoires : la stabilité est d’autant plus facile à garantir que le
régulateur impose une dynamique lente.
La synthèse d'une loi de commande se fait généralement sur un modèle nominal simplifié qui
ne prend pas en compte toute la complexité du système. Des dynamiques sont négligées,
comme celles qui se trouvent en dehors de la bande passante du système asservi ; les valeurs
des paramètres du modèle sont considérés égales à leurs valeurs nominales.
6
Chapitre I Commande robuste
D’une manière générale, un système dynamique est souvent représenté par un ensemble
d’équations différentielles de la forme :
x F ( x, u, t ) (I.1)
Pour notre étude, nous nous restreindrons à l’analyse des systèmes invariants, i.e. dans
lesquels le temps ne figure pas explicitement dans les équations
x F ( x, u) (I.2)
7
Chapitre I Commande robuste
x f ( x, u, t ) (I.3)
Sur la base de l’équation (I.3), nous allons énoncer maintenant les concepts liés à la stabilité
des systèmes.
Définition1 : l’état x* est appelé point d’équilibre du système (I.3), s’il satisfait :
f ( x* ) 0 (I.4)
afin d’alléger les définitions de stabilité, il est courant de considérer que l’origine est un point
d’équilibre, ( x* 0) . Ceci est sans perte de généralité, car un simple changement de
coordonnées permet de se ramener à cette condition.
Définition2 : le point d’équilibre x 0 est dit stable si, pour tout R 0 , il existe r 0 , tel
que si x(0) r , alors x(0) R pour tout t 0 . Dans le cas contraire, le point d’équilibre
Cette définition de base, assure l’existence d’un voisinage du point d’équilibre, tel que toute
trajectoire du système issue de l’intérieur de voisinage est assurée de rester prés de l’origine.
Dans la section qui suivent, nous allons présenter des théorèmes de base utilisés pour garantir
la stabilité des systèmes du type (I.3).
Un système physique est stable s’il revient vers un état d’équilibre. Supposons un système
mécanique telle la chute d’une bille, l’énergie mécanique de la bille est égal à l’Energie
cinétique et l’énergie potentielle. Le point d’Energie mécanique nul est le point d’équilibre.
La théorie de Lyapunov peut être assez simplement interprétée en mécanique au sens où son
énergie totale est complètement dissipée. Ainsi, le mouvement d’une bille atteint un état
stable si la variation d’énergie mécanique Em=V(x) décroit (x représente la position de la
bille), c'est-à-dire si V ( x) 0 .
8
Chapitre I Commande robuste
1. a(0) b(0) 0 .
2. x n , a x V ( x) b x .
Avantages
Jusqu'ici, nous nous sommes limités à l'étude de la robustesse en stabilité. Nous allons
maintenant montrer que la robustesse en performance peut elle aussi être étudiée au moyen
d'une analyse de stabilité. Dans ce but, nous définissons la performance en terme de
majoration de normes sur les réponses en fréquences.
Les performances sont définies soit dans le domaine temporel (amortissement, temps de
réponse, …etc.) soit dans le domaine fréquentiel (marges de stabilité, pulsation de coupure,
facteur de surtension,…etc.).
9
Chapitre I Commande robuste
En effet, la norme H∞ est présentée comme un moyen pour quantifier le transfert entre une
perturbation en entrée et la sortie contrôlée ; et certes la recherche d’un compensateur
minimisant ce transfert peut être vue comme un problème de robustesse, non vis à vis d’une
incertitude de modélisation mais vis à vis d’une perturbation exogène.
meilleure formalisation du cahier des charges par des critères mathématiques dont la
résolution efficace permet de synthétiser un correcteur satisfaisant ce cahier des charges. Pour
cela, elle utilise le cadre fréquentiel Commande fréquentielle avancée, La commande
fréquentielle avancée (appelée encore commande robuste ou commande H ) propose une
solution (imparfaite mais très intéressante) aux problèmes évoqués précédemment. Tout
comme en automatique fréquentielle classique, l’incertitude est explicitement prise en
compte.
La théorie des systèmes à structure variable fait l’objet de multiples études depuis une
cinquantaine d’années. Les premiers travaux sur ce type de systèmes sont ceux des chercheurs
dans l’ancienne URSS, ou ceux en France, sur la commande à relais. Ces recherches ont
connu un nouvel essor à la fin des années soixante-dix lorsque Utkin [17], introduit la théorie
des modes glissants. Actuellement, cette technique de commande connaît une large gamme
d’applications dans des domaines très variés tels que la robotique, la mécanique et
l’électrotechnique. L’algorithme de commande par mode de glissement est classifié dans les
01
Chapitre I Commande robuste
systèmes de contrôle à structure variable VSS (Variable Structure System dans la littérature
anglo-saxonne).
Le principe de ce type de commande consiste à amener, quelles que soient les conditions
initiales, le point représentatif de l’évolution du système sur une hyper surface de l’espace de
phase représentant un ensemble de relations, statiques, entre les variables d’état. La surface
considérée est alors désignée comme étant la surface de glissement ou de commutation. Le
comportement dynamique résultant, appelé régime glissant idéal, est complètement déterminé
par les paramètres et les équations définissant la surface.
L’avantage d’obtenir un tel comportement est double : d’un côté, on a une réduction de
l’ordre du système, et d’autre part, le régime glissant insensible aux perturbations intervenant
dans les mêmes directions que les entrées (matching perturbations).
La commande par mode de glissement est une commande qui exploite un nouveau
phénomène (le glissement) pour résoudre des problèmes de commande selon le même
principe :
définir une surface de glissement telle que, lorsqu’on est sur cette surface, l’erreur
converge vers zéro.
vérifier que la commande qui maintient l’état sur la surface de glissement satisfait les
contraintes.
définir une commande qui amène l’état sur la surface de glissement.
Le contrôle flou tire son nom des applications de contrôle ou de commande en automatique,
mais il déborde maintenant ce cadre par ses multiples applications, partout où une
modélisation mathématique est difficile. Le principe de cet algorithme de contrôle est très
simple, il consiste à réaliser une «interpolation» entre un petit nombre de situations connues
données par un expert sous la forme de règles floues du genre «si x est petit et y est modéré,
alors u doit être très grand».
La mise au point des prédicats évoqués par ces règles se fait généralement de façon
empirique, mais de plus en plus, différentes méthodes d'apprentissage ont été appliquées dans
le but d'avoir des systèmes de contrôle auto-adaptatif.
Le contrôle flou est l'étude, la mise au point et l'expérimentation de systèmes basés sur des
règles exprimées par des catégories linguistiques mal définies telles que :
00
Chapitre I Commande robuste
où A1, A2, B sont des prédicats mentionnés comme «grand positif», «moyen», «presque nul».
Ces systèmes ont en commun d'avoir un petit nombre de règles (généralement entre 5 et 20),
et de les considérer en disjonction : on ne veut pas voir de contradictions entre ces règles,
mais au contraire, les prédicats se chevauchant, toutes les règles concourent à la détermination
du paramètre U à contrôler.
La plupart du temps ces règles ont une, deux voire trois prémisses portant souvent sur un
paramètre d'entrée E (erreur ou écart entre une valeur mesurée et une valeur cible ou
«consigne» C) et sur la variation E de ce paramètre entre deux mesures consécutives (E et sa
dérivée E' ).
Une nouvelle approche non linéaire, la théorie de la commande synergétique permet d’éviter
les problèmes des commandes linéaires en employant explicitement un modèle non-linéaire,
pour la synthèse de commande. Introduit dans les dernières décennies, le contrôle synergique
gagne rapidement l'acceptation non seulement par la communauté de commande robuste, mais
aussi par les partenaires industriels, comme illustré par sa mise en œuvre dans l'électronique
de puissance.
La commande synergétique est assez proche de la commande par mode glissant dans le
sens où on force le système à une dynamique choisie par le concepteur. Elle en diffère dans le
fait que la commande y est toujours continue et utilise une macro-variable qui peut être
fonction de deux ou plusieurs variables d’état du système, cette commande partage avec la
commande par mode glissant les propriétés de réduction d’ordre du système et de découplage,
mais il est utilisé pour plusieurs avantages. Tout d’abord, elle est bien appropriée à
l’implémentation numérique. Un deuxième avantage est que la commande fonctionne à la
fréquence constante de commutation et donc évite les problèmes de broutement.
01
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
II.1. Introduction :
Les lois de commande classique donnent de bons résultats dans le cas des systèmes
linéaires à paramètres constants. Pour des systèmes non linéaires ou ayant des paramètres non
constants, ces lois de commande classique peuvent être insuffisantes car elles sont non
robustes, surtout lorsque les exigences sur la précision et autres caractéristiques dynamiques
du système sont strictes. On doit faire appel à des lois de commandes insensibles aux
variations de paramètres aux perturbations et aux non linéarités. Pour cela on utilise la
commande par mode de glissement et la commande synergétique.
La commande par mode glissant ( sliding mode) est une technique de commande non
linéaire, elle est caractérisée par la discontinuité de la commande aux passages par une surface
de commutation appelée surface de glissement. Cette commande est utilisée pour le contrôle
des systèmes linéaires et non linéaires en robotique, en aviation militaire ainsi qu’en milieu
sous-marin dans la commande des véhicules amphibies….
La commande à structure variable (CSV) qui, par sa nature, est une commande non
linéaire. Elle est basée sur la commutation de fonctions de variables d'état, utilisées pour créer
une variété ou hyper surface de glissement, dont le but est de forcer la dynamique du système
à correspondre avec celle définie par l'équation de l'hypersurface. Quand l'état est maintenu
sur cette hyper surface, le système se trouve en régime glissant. Sa dynamique est alors
insensible aux perturbations extérieures et paramétriques tant que les conditions du régime
glissant sont assurées. Aujourd'hui, la recherche et développement continuent à une grande
variété de systèmes de technologie telles que des robots [17].
Dans les systèmes à structure variable utilisant la commande par mode de glissement, on
peut trouver deux configurations de base pour la synthèse des différentes commandes:
13
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
Perturbation
U y
Système
○ K1
1
○ ○ K2
x
1
○ K3
S(x)
Kw ○ Kx
w - +
o
Fig.II.1 : Structure de régulation par commutation au niveau de la contre réaction d’état
x f (x ) g (x )u (II.1)
S ( x) Kx Kww 0 (II.2)
Avec :
w : Grandeur de consigne.
Le schéma d’une structure par commutation au niveau de l’organe de commande est donné
sur la (Fig.II.2) .Cette structure de commande est la plus classique et la plus utilisé.
14
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
Perturbation
u ○
Système
u o u y
S x x
w
Kw
- +
K
u
S (x ) 0
f (x ) (II.3)
u S (x ) 0
Elle correspond au fonctionnement tout ou rien des interrupteurs de puissance associée dans
une grande majorité d'application aux variateurs de vitesse.
Avant d’entamer les méthodes utilisées dans la synthèse de système de contrôle par mode
de glissement, nous allons expliquer quelques notions de bases du régime glissant.
15
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
En pratique l’organe de commutation est réalisé à partir de relais qui présentent des
imperfections comme les retards de commutations, dans ce cas la trajectoire de phase du
régime glissant reste au voisinage de la surface de commutation donnant naissance à des
oscillations indésirables qui éliminent la précision du système et néanmoins sa stabilité
(Fig.II.4) [18].
x ( n ) f (x ,t ) g (x , t )u w (x , t ) (II.4)
Où :
16
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
f (x , t ) n *n et g (x ,t ) n *m sont des fonctions non linéaires du vecteur d'état décrivant le
système.
Le but du contrôle de la poursuite est de trouver une loi de commande telle que (étant donné
une trajectoire désirée x d (t ) ) l’erreur de poursuite tend vers zéro malgré la présence des
perturbations. L’erreur de poursuite est définie par :
e (t ) x (t ) x d (t ). (II.5)
La mise en œuvre d’une commande par mode glissant passe par trois étapes :
r 1
d
S (x , t ) e (x ) (II.6)
dt
Avec :
: Constante positive.
r : Degré relatif, il présente le nombre de fois qu’il faut dériver la surface pour faire
apparaître la commande.
L’objectif de la commande est de maintenir la surface à zéro cette dernière est une
équation différentielle linéaire dont l’unique solution est e (x ) 0 pour un choix convenable
du paramètre, ceci revient à un problème de poursuite de trajectoire qui est équivalente à une
linéarisation exacte de l’écart tout en respectant la condition de convergence.
17
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
C’est la première condition de convergence, elle est proposée et étudiée par ELMYANOV
et UTKIN. Il s’agit de donner à la surface une dynamique convergente vers zéro, elle est
donnée par:
S ( x) 0 S ( x) 0
Si (II.7)
S ( x) 0 S ( x) 0
1 2
Si on choisit comme fonction de Lyapunov : V ( x) S ( x) (II.9)
2
Pour que la fonction V ( x ) puisse décroître, il suffit d’assurer que sa dérivée soit négative.
Ceci n’est vérifiée que si la condition (II.11) est vérifiée.
S (x )S (x ) 0 (II.11)
L équations (II.9), explique que le carré de la distance entre un point donné du plan de phase
et la surface de glissement exprime par S 2 (x ) diminue tout le temps, c’est à dire que l’état
système sera attiré vers la surface de glissement, d’où le nom d’attractivité. Cette condition
suppose un régime glissant idéal ou la fréquence de commutation est infinie.
Une fois la surface de glissement est choisie, ainsi que le critère de convergence, il reste à
déterminer la commande nécessaire pour attirer la variable à régler vers la surface, ensuite
vers son point d’équilibre, en maintenant la condition d’existence du mode glissant.
18
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
S S
On a en effet : f (x , t ) g (x , t )u eq (t ) 0. (II.13)
x t
1
S S S
ueq (t ) g ( x, t ) f ( x, t ) (II.14)
x x t
1
S
Avec la condition d’existence : g (x , t ) 0 (II.15)
x
Elle peut être interprétée autrement comme étant une valeur moyenne que prend la commande
lors de la commutation rapide entre les valeurs umax et umin (Fig.II.5).
uc S (x ) ksign (S (x )) (II.16)
u
+ k
-k
Fig.II.6 : Représentation de la commande discontinue
19
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
Dans cette partie on s’intéresse à l’application de la commande par mode glissement sur le
pendule inversé. Le pendule est représenté sous sa forme simplifie comme le présente la
(figure II.8), il est commandé par la force F appliquée au chariot, le grandeur à régler est la
position angulaire .
20
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
x 1 x 2
(II.17)
x 2 f (x 1 , x 2 ) g (x 1 , x 2 )u
Avec :
Où :
g 9.81m / s 2 est la gravité universelle, M 1kg est la masse du chariot, m 0.1kg est la
masse du pendule, 2l est la longueur du pendule (l 0.5m ) , y est la sortie du système, et
u est la commande.
Pour appliquer notre contrôleur à ce système, on procède exactement comme pour le système
précédent :
S (t ) e1 e 2 ( 0) (II.18)
On a : uc S (x ) ksign (S (x )) (II.20)
21
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
e 2 ksign (S ) e 2 (II.21)
e1 e y m y e1 e 2
Tel que :
e 2 e y m y e 2 y m y y m f (x ) g (x )u
1
u y m f (x ) e 2 (II.22)
g (x )
1
A partir de (II.21) et (II.22), on obtient : u y m f (x ) ksign (S ) e 2 (II.23)
g (x )
Les résultats de simulation sous MATLAB 7.11.0, pour (k=5 et λ=2) sont illustrés pour les
conditions initiales par les figures suivantes :
la commande
1.5 30
1 20
0.5
10
x(1)=y
0
0
U
-0.5
-10
-1
-20
-1.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
-30
time(sec) 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
time(sec)
22
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
la surface de glissement
0.2 0.4
0.1 0.2
0 0
-0.1
-0.2
S
E2
-0.2
-0.4
-0.3
-0.6
-0.4
-0.8
-0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 -1
time(sec) 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
time(sec)
0.6
0.4
0.2
0
x(2)
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
-1.2
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5
x(1)
23
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
Considérons le système dynamique non-linéaire SISO de dimension n qui peut être décrit par
l'équation non linéaire suivante :
dx (t )
f ( x, u , t ) (II.24)
dt
( x, t ) (II.25)
0 (II.26)
Les caractéristiques de la macro-variable peuvent être choisies par le concepteur, selon les
paramètres tels que l'objectif de commande, le temps de réponse, limitations de la commande,
etc.… La macro-variable peut être une combinaison linéaire simple des variables d'état, et elle
est forcée d’évoluer d'une façon désirée exprimée par une contrainte choisie par le concepteur
comme indiquée en exemple par l’équation suivante :
T 0 , T 0 (II.27)
d ( x, t ) d ( x, t ) dx
. (II.28)
dt dx dt
d ( x, t )
T f ( x, u , t ) ( x, t ) 0 (II.29)
dx
24
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
u g ( x, ( x, t ), T , t ) (II.30)
De (II.30), on peut voir que la commande dépend non seulement des variables d'état du
système, mais également de la macro-variable et de la constante de temps choisies T. En
d'autres termes, le concepteur peut choisir les caractéristiques du contrôleur en choisissant une
macro-variable appropriée et une constante de temps spécifique T. En synthétisant le
contrôleur, chaque domaine présente une nouvelle contrainte sur le domaine de l'espace d'état
et réduit l'ordre du système d’un degré, tout en allant dans la direction de la stabilité globale.
Dans la synthèse du contrôleur synergétique montré ci-dessus, il est clair que le contrôleur
synergétique agit sur le système non-linéaire et une linéarisation ou une simplification du
modèle n’est pas nécessaire comme lors de l'application de la théorie de commande
traditionnelle.
Stabilité globale
Insensibilité vis-à-vis les paramètres
Suppression de bruit.
Il est intéressant de noter que la loi de la commande synergétique garantit la stabilité globale
sur le domaine choisi. Ceci signifie qu'une fois que l’hypersurface est atteinte le système n'est
pas supposé la quitter, même en cas d’assez grandes variations des paramètres. Cette propriété
d’invariance aux perturbations est partagée par la technique de commande en mode glissant
lors du glissement des trajectoires sur la surface de glissement. Un exemple d’application est
donné dans la section suivante afin d’illustrer la simulation de la mise en œuvre du contrôle
synergétique.
Pour appliquer notre contrôleur à ce système, on procède exactement comme pour le système
précédent :
25
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
(t ) ke1 e2 (k 0) (II.31)
Donc
ke1 e2 (II.32)
e1 e y m y e1 e 2
Tel que : (II.34)
e 2 e y m y e 2 y m y y m f (x ) g (x )u
Où, k est une constante positive, ym est le signal de référence, x1 l’angle de pendule,
1.5 20
15
1
10
0.5
la commande U en N
tetha et ym (rad)
0
0
-0.5 -5
-10
-1
-15
-1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 -20
temps(sec) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps(sec)
26
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
1.2 0.1
1
0.08
0.8
la macro-variable KSSI
0.06
erreur de position
0.6
0.04
0.4
0.02
0.2
0
0
-0.02
-0.2 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps(sec)
temps(sec)
plan de phase
1.5
0.5
dtetha (rad)
-0.5
-1
-1.5
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5
tetha (rad)
L’adaptation des niveaux de tension et de courant des éléments de l’énergie électrique par
rapport à un bus continu nécessite un convertisseur statique DC-DC. Parmi les commandes
appliquées à un tel convertisseur, on trouve :
La commande par retour d’état c’est une commande robuste non linéaire basée sur la
boucle de courant standard.
Dans notre étude, on fait l’hypothèse que l’on travaille en régime continu, c’est-à-dire
que le courant dans l’inductance de lissage ne s’annule pas. Le modèle mathématique du
convertisseur Buck peut être déduit en appliquant la loi de Kirchhoff dans le cas où
l’interrupteur est passant, et dans le cas où il est bloquant [17].
Sur l’intervalle 0 ≤ t ≤ uT :
L’interrupteur T est fermé, la diode D est bloquée ; le circuit équivalent est donné dans le
schéma suivant:
28
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
dVO V
C. iL O
dt R
(II.36)
di
L. L V V
dt
in O
Sur l’intervalle uT ≤ t ≤ T :
L’interrupteur T est ouvert, la diode D entre en conduction, le circuit équivalent est donné
dans le schéma suivant:
Le comportement du convertisseur pour ce cas est décrit par le système d’équations suivant
dVO VO
C. dt iL R
(II.37)
L. diL V 0
dt O
dVO V
C. iL O
dt R
(II.38)
L. diL u.V V
dt
in O
La loi de commande adoptée pour le contrôle du convertisseur est celle présentée par
l’équation (ÏI.39).
0 u 1 (II.39)
29
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
1
0 Vin
iL L iL
L u
1 vo
(II.40)
vo 1
C 0
RC
Sélectionner la tension de sortie et de son dérivé en tant que variables d'état du système,
x1 vo
comme suit : dvo (II.41)
x2 dt
x1 x2
x x V (II.42)
x2 1 2 in u
LC RC LC
x1 x2
x x V (II.43)
x2 1 2 in d
LC RC LC
II.6. Commande par mode glissant d’un convertisseur DC-DC BUCK
Dans la première étape, la définition d'une surface de glissement S ayant des dynamiques
désirées qui peuvent être choisis comme suit:
S e e (II.44)
Supposons que la tension désiré est r, l'erreur de poursuite et sa dérivée sont définis comme
suit: e x1 r ; e x2 r
SS 0 (II.45)
30
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
Dans la seconde étape, la préparation d'une loi de commande de manière à forcer le système
d'accès et ensuite de rester sur la surface de glissement jusqu'à ce qu'elle atteigne l'origine du
plan de phase. La commande équivalente est obtenu par les conditions d'invariance de la
surface donnée par:
S 0 ; S 0
LC x1 x
ueq 2 e r (II.46)
Vin LC RC
Où: k 0 .
LC x1 x
u 2 e r k .sign( S )
Vin LC RC (II.48)
Pour tester la robustesse on applique des perturbations dans l’intervalle [1-1.5 s] par exemple
la variation de la tension d’entrée de 24v à 35v, ou la variation de la charge de 8 à 20 ohms.
31
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
25
20
la sortie du système et r
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
Fig.II.22 : le signal de sortie du système et sa référence r.
0.9
0.8
0.7
0.6
la commande u
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
Fig.II.23 : la commande u.
3
2.5
2
le courant (A)
1.5
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
18
16
14
l'erreur de poursuite e
12
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
32
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
25
20
la sortie du système et r
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
0.8
0.7
0.6
la commande u
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
Fig.II.27 : la commande u.
3
2.5
2
le courant(A)
1.5
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
18
16
14
l'erreur de poursuite e
12
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
33
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
20
la sortie du système et r
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
0.8
0.7
0.6
la commande u
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
Fig.II.31 : la commande u.
3
2.5
2
le courant(A)
1.5
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
18
16
14
l'erreur de poursuite e
12
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec)
34
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
k .e e (II.49)
Avec : e x1 r ; e x2 r
tension désirée est r 20v . L'état initial du système est x 0, 0 . Les principaux
T
35
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
25
20
La tension de sortie et r
15
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
0.9
0.8
0.7
0.6
la commande U
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
Fig.II.35 : La commande u
2.5
2
le courent (A)
1.5
0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
20
18
16
14
l'erreur de poursuite e
12
10
8
2
0
-2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
36
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
20
La tension de sortie et r
15
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
2.5
2
le courent (A)
1.5
0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
0.9
0.8
0.7
0.6
la commande U
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
Fig.II.40 : La commande u
20
18
16
14
l'erreur de poursuite e
12
10
8
2
0
-2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
37
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
20
La tension de sortie et r
15
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
2.5
2
le courent (A)
1.5
0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
Fig.II.43 : Courant d’inductance
0.9
0.8
0.7
0.6
la commande U
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
Fig.II.44 : La commande u
38
Chapitre II Commande par Mode Glissant et Synergétique
20
18
16
l'erreur de poursuite e 14
12
10
8
2
0
-2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec)
II.8. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons effectué une synthèse des principaux résultats sur la
commande en régime glissant et la commande synergétique dans le formalisme classique.
Les commandes appliquées forcent la sortie du système à suivre le signal de référence.
Cette poursuite s’effectue en minimisant l’erreur d’approximation d’une part et en assurant la
stabilité du système d’une autre part.
Mais la commande par mode glissant appliquée oscille avec une fréquence de
commutation qui tend vers l’infini (chattering) qui peut être inacceptable si le signal de
commande à une signification physique comme la force.
Puis, on a présenté une nouvelle technique de commande adoptée pour résoudre les
problèmes de commande des systèmes non linéaires, et d’après les résultats de simulation, on
peut conclure que la loi de commande synergétique montre une bonne performance de
poursuite et garanti la stabilité asymptotique du système avec une réduction du problème de
broutement..
Le contrôle élaboré garantit seulement une convergence asymptotique de l'état final, afin
d'avoir une convergence plus rapide, il est nécessaire de modifier la surface de glissement et
la macro-variable.
39
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
III.1. Introduction
Il y a deux composantes de base de la méthode SMC : une surface de glissement stable qui
assure la dynamique voulue, et un effort de contrôle qui pilote les états du système pour
atteindre et rester sur la surface de glissement. Habituellement, la surface de glissement est un
hyperplan linéaire du système Etats et que la stabilité asymptotique est assurée sur le
collecteur de glissement, ce qui implique que les erreurs de système ne peuvent pas converger
vers zéro en un temps fini. Terminal Mode Glissant (TSMC) est un système de variante du
SMC qui peuvent atteindre la stabilité temps fini. TSMC offre une convergence de l'erreur en
temps fini. Inspiré par cette idée, les chercheurs ont développé des approches TSMC avec les
systèmes d'ordre élevé, les systèmes linéaires MIMO et les systèmes dynamiques incertains.
La commande de mode glissant terminal (TSM, Terminal Sliding Mode) est proposée dans le
but principal de réduire le temps de convergence, le gain et le broutement (chattering) de la
04
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
commande par mode glissant par rapport à la commande par mode glissant conventionnelle.
Ce type de commande présente plusieurs avantages tels que la rapidité, temps de convergence
fini. TSMC utilise spécialement une surface de glissement non linéaire.
x1 x2
x x V (III.1)
x2 1 2 in d
LC RC LC
La conception de la commande de mode glissant terminal est basée sur un choix particulier de
la surface de glissement et la détermination d'une loi de commande permettant de conduire
l’état du système sur la surface du glissement. Le mode glissant terminal est établie et la
convergence en temps finie est garantie.
Supposons que le temps de S (0) 0 à S 0 est t r quand l'écart de poursuite est nul est t s .
e eq q
(III.4)
p
p 1
ts q
e(tr ) q (III.5)
( p q)
p
04
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
1 2
V S (III.6)
2
1 dS 2
V S (III.7)
2 dt
Où: 0 .
Où: k 0 .
Parce-que 1 p 2 (III.12)
q
p
Donc: 0 1 1 (III.13)
q
p
1
( x2 r ) q 0 (III.14)
p p
1 p 1 1 p 1
Donc: V ( x2 r ) q ( S ) ( x2 r ) q S S (III.15)
q q
04
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
p
1 p 1
Où ( x2 r ) q 0 (III.16)
q
Pour tester la robustesse on applique des perturbations dans l’intervalle [1.5-2.5 s] par
exemple la variation de la tension d’entrée de 24v à 35v, ou la variation de la charge de 8 à 20
ohms.
Les résultats de simulation de l'exemple précédent sous MATLAB 7.11.0 sont illustrés par les
figures suivantes :
25
20
tension de la sortie (v)
15
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
0.8
0.7
0.6
la commande u
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
Fig.III.2 : la commande u.
04
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
2.5
courant (A) 2
1.5
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
0
l'erreur de poursuite
-5
-10
-15
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
20
tension de la sortie (v)
15
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
0.8
0.7
0.6
la commande u
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
Fig.III.6 : la commande u.
00
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
2.5
courant (A) 2
1.5
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
0
l'erreur de poursuite
-5
-10
-15
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
20
tension de la sortie (v)
15
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
0.8
0.7
0.6
la commande u
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
Fig.III.10 : la commande u.
04
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
2.5
2
courant(A)
1.5
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
0
l'erreur de poursuite
-5
-10
-15
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (sec)
On applique les règle qui nous vue précédemment à commander un convertisseur DC-DC
Buck décrit par l'équation différentielle (III.1).
(e) e .e .e p
(III.17)
04
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
En utilisant l'approche synergétique, T 0 (III.18)
1
V ( e) 2 (III.21)
2
q
q 1 1
V (e).(e e ee p ) (e).( (e))
p T
1
V (e) 2 0 (III.23)
T
dans l’intervalle [0.025-0.035 s] par exemple la variation de la tension d’entrée de 24v à 35v,
e ou la variation de la charge de 8 à 20 ohms.
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
25
20
la tension de sortie (V)
15
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
0.8
0.7
La commande u
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
Fig.III.14: Commande u.
3
2.5
2
courant (A)
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
18
16
L'erreur de poursuite 'e'
14
12
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
20
la tension de sortie (V)
15
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
0.8
0.7
La commande u
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
Fig.III.18 : Commande u.
3
2.5
2
courant (A)
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
18
16
L'erreur de poursuite 'e'
14
12
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
20
la tension de sortie (V)
15
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
0.8
0.7
La commande u
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
Fig.III.22 : Commande u.
3
2.5
2
le courant (A)
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
18
16
L'erreur de poursuite 'e'
14
12
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
44
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
La surface de glissement utilisée dans cette commande TSMC est choisie comme suit :
p p
1 1
S e e ( x1 r )
q
( x2 r ) q
(III.26)
44
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
1 p 2 (III.27)
q
Pour rendre la commande du système insensible sur les valeurs limites de perturbation,
estimation adaptative de perturbation F s'effectue, puis la commande non singulière
terminale mode glissant est modifié. L'erreur d’estimation est définie comme
F F Fˆ (III.28)
Où F̂ est l’estimation de F .
La fonction de Lyapunov est définit comme:
1 2 1 2
V s F (III.29)
2 2
Ensuite, la relation suivante peut être dérivée
p p
1 p 1 x x E 1 1 p 1
V s( x2 r ( x2 r ) q ( 1 2 d Fˆ r )) F ( Fˆ s ( x2 r ) q ) (III.30)
q LC RC LC q
Pour éliminer l'influence que l'erreur estimée amener sur le système, la variable commandée
estimée est sélectionnée comme
p
1 p 1
Fˆ s ( x2 r ) q (III.31)
q
La loi de la commande adaptative non-singulière de mode glissant terminal est définit comme
m p
LC x1 x2 q 2
suit d ( ˆ
F r ( x2 r ) ws n hs)
q
E LC RC p
(III.32)
Où w 0 , h 0 , m n , sont des constantes positives impaires. Il n'y a pas le terme de
commutation dans cette loi de commande, donc le broutement est éliminé.
La substitution de (III.31) et (III.32) dans (III.30) conduit à
1 m n
p
1 p
V ( x2 r ) (ws n hs 2 )
q
(III.33)
q
Parce que l’équation (III.33) est satisfaite, et tant que p et q sont des constants positives
p
1
impaires, donc quand x2 r 0 vient en existences, l’équation ( x2 r ) q 0 est satisfaite.
De l'autre côté, puisque m n , et m , n sont des constantes positives impaires, donc quand
s 0 est réalisée, la condition suivante est satisfaite.
mn
s n
0 (III.34)
40
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
Avec la condition de x2 r 0 , on a
p
1 m n
1 p
V ( x2 r ) q (ws n hs 2 ) 0 (III.35)
q
Donc la stabilité de Lyapunov est satisfaite.
III.5.2. Résultats de simulation :
Les paramètres du convertisseur DC-DC sont choisis
L 80 H ; E 24V ; R 8; C 2000 F [14]. La tension désirée r 20v . L'état initial du
dans l’intervalle [0.5-1 s] par exemple la variation de la tension d’entrée de 24v à 35v, ou la
variation de la charge de 8 à 20 ohms.
III.5.2.1. Cas de poursuite :
25
20
tension de sortie (v)
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
0.8
0.7
0.6
la commande u
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
Fig.III.27 : Commande u.
44
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
2.5
courant (A) 2
1.5
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
0
-2
-4
l'erreur de poursuite
-6
-8
-10
-12
-14
-16
-18
-20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
20
tension de sortie (v)
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
0.8
0.7
0.6
la commande u
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
Fig.III.31 : Commande u.
44
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
2.5
courant (A) 2
1.5
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
0
-2
-4
l'erreur de poursuite
-6
-8
-10
-12
-14
-16
-18
-20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
20
tension de sortie (v)
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
0.8
0.7
0.6
la commande u
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
Fig.III.35 : Commande u.
45
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
2.5
2
courant (A)
1.5
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
0
-2
-4
l'erreur de poursuite
-6
-8
-10
-12
-14
-16
-18
-20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
x1 x2
x x E (III.36)
x2 1 2 dF
LC RC LC
e e e p
(III.37)
45
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
T 0 (III.38)
Pour rendre le système de commande pas fondée sur les valeurs limites de perturbation,
estimation adaptative de perturbation s'effectue, puis le contrôleur terminal synergétique est
modifié. L'erreur d’estimation est définie comme suit
F F Fˆ (III.39)
Où F̂ est l’estimation de F .
1 1 2
V 2 F (III.40)
2 2
Pour éliminer l'influence de l'erreur estimée amenée sur le système, la variable commandée
estimée est sélectionnée comme
F̂ (III.42)
m q
LC x1 x2 1 q p 1 ˆ
d ( e ee F ws n hs) (III.43)
Vin LC RC T p
45
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
Les paramètres du convertisseur DC-DC sont choisi L 80 H ; E 24V ; R 8; C 2000 F
25
20
tension de sortie (V)
15
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps (sec)
0.8
0.7
la commande u
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
Fig.III.39 : Commande u.
3
2.5
2
courant (A)
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
44
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
18
16
14
l'erreur de poursuite
12
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
20
tension de sortie (V)
15
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps (sec)
0.8
0.7
la commande u
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps (sec)
Fig.III.43 : Commande u.
3
2.5
2
courant (A)
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
44
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
18
16
14
l'erreur de poursuite
12
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
20
tension de sortie (V)
15
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps (sec)
0.8
0.7
la commande u
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
Fig.III.47 : Commande u.
3
2.5
2
courant (A)
1.5
0.5
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
44
Chapitre III Commande Adaptative Terminal de Mode glissant et Synergétique
20
18
16
14
l'erreur de poursuite
12
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps(sec)
Dans ce chapitre, on constate que les commandes forcent le système à suivre le signal de
référence, cette poursuite s’effectue en minimisant l’erreur d’approximation d’une part, et en
assurant la stabilité du système d’autre part. Il est clair que la poursuite (vitesse de
convergence) par la commande de mode glissant terminal (TSM) et la commande
synergétique terminale est plus rapide que dans le cas des commandes conventionnelles. Les
résultats de simulation des commandes adaptative de mode glissant terminal et adaptative
synergétique terminale montrent une bonne performance en poursuite.
44
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
IV.1 .Introduction
La capacité des insectes sociaux à réaliser des tâches hautement complexes a inspiré les
chercheurs à donner lieu au concept d'intelligence collective articulé autour des mécanismes
d'auto-organisation. L’intelligence d’essaim (Swarm intelligence) est le terme utilisé pour
désigner les systèmes d'intelligence artificielle, où le comportement collectif de simples
agents est bien apparent. Cette expression a été introduite par Berni et Wang en 1989 dans le
contexte des systèmes robotisés cellulaires.
46
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
pour lesquelles les variables de la fonction à optimiser sont contraintes d’évoluer dans une
certaine partie de l’espace de recherche. Dans ce cas, on a une forme particulière de ce que
l’on appelle un problème d’optimisation sous contraintes.
C’est le nom donné à la fonction f (on l’appelle aussi fonction de coût ou critère
d’optimisation). C’est cette fonction que l’algorithme d’optimisation va devoir optimiser
(trouver un optimum).
Elles sont regroupées dans le vecteur x . C’est en faisant varier ce vecteur que l’on recherche
un optimum de la fonction f .
Avec x Rn , g ( x) Rm , h( x) R p
46
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
f ( x* ) f ( x), x V ( x* ) et x* x (IV.5)
Deux minimums locaux sont illustrés dans la figure (IV.1) sont les points M1 et M2.
44
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
Fig.IV.2 : Groupe de : (a) oiseux, (b) poissons, (c) fourmis, (d) abeilles.
Depuis son apparition, PSO a gagné la popularité croissante parmi les chercheurs et les
praticiens comme une technique robuste et efficace pour résoudre des problèmes
d'optimisation difficiles.
Avec le temps, la vélocité de chaque particule est ajustée afin qu'elle se déplace vers sa propre
meilleure place et la meilleure place trouvée par une autre particule dans son voisinage.
46
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
Le voisinage d'une particule est le sous-ensemble de particules dans l'essaim avec lequel elle
a un lien direct. Ce réseau de rapports entre toutes les particules est connu comme la
sociométrie, ou topologie de l'essaim.
L'algorithme PSO s’arrête quand un critère est satisfait. Il donne souvent de meilleurs
résultats d'une manière plus rapide, comparé à d'autres méthodes. Une autre raison pour
laquelle PSO est attrayant c’est qu’il y a peu de paramètres à ajuster.
PSO a été appliquée avec succès dans de nombreux domaines: la fonction d'optimisation, la
formation de réseaux de neurones artificiels, les contrôleurs flous, et d'autres zones où les
algorithmes évolutionnaires peuvent être appliqués.
Dans le PSO, chaque individu de la population est une particule, tandis que la population est
connue sous le nom d’essaim. Il faut noter, que la particule peut bénéficier des mouvements
des autres particules dans la même population pour ajuster sa position et sa vitesse durant le
processus d’optimisation. Chaque individu utilise l’information locale à laquelle il peut
accéder sur le déplacement de ses plus proches voisins pour décider de son propre
déplacement. Des règles très simples comme “rester proche des autres individus”, “aller dans
la même direction”, “aller à la même vitesse” suffisent pour maintenir la cohésion du groupe
tout entier.
L’espace de recherche est défini comme «voisinage», différentes topologies sont considérées:
Topologie en (étoile, rayon, circulaire, ..), le plus utilisé est le circulaire tel que schématisé sur
la figure (IV.3) [11].
46
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
Au départ de l’algorithme, un essaim est réparti au hasard dans l’espace de recherche, chaque
particule ayant également une vitesse aléatoire. Ensuite, à chaque pas de temps :
* Chaque particule est capable d'interroger un certain nombre de ses congénères de son
voisinage et d'obtenir de chacune d'entre elles sa propre meilleure performance.
* A chaque pas de temps, chaque particule choisit la meilleure des meilleures performances
dont elle à connaissance, modifie sa vitesse en fonction de cette information et de ses propres
données et se déplace en conséquence.
A partir des quelques informations dont elle dispose, une particule doit décider de son
prochain mouvement, c'est-à-dire décider de sa nouvelle vitesse.
Sa vitesse actuelle.
Sa meilleure position actuelle.
La meilleure performance (vitesse et position) de ses voisines.
Le hasard joue un rôle, grâce à une modification aléatoire limitée des coefficients de
confiance, ce qui favorise l’exploration de l’espace de recherche.
Naturellement, pour pouvoir être programmé, tout ceci est formalisé dans des équations de
mouvement. Un point intéressant est que, contrairement à bien d’autres heuristiques qui
restent purement expérimentales, il existe une analyse mathématique précisant les conditions
de convergence et le choix des paramètres.
Les équations formalisant le mouvement des particules sont données par [15] :
xi (t 1) xi (t ) vi (t 1) (IV.7)
46
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
1) Sa position courante xi (t ) d qui réfère à une solution candidate pour le problème
d’optimisation considéré à l’itération t;
2) Sa vitesse vi (t ) d
Pg (t ) d La meilleure position globale identifiée dans le processus de recherche pour toutes
les particules dans le swarm. La position optimal est mesurée avec une fonction dit fitness
définit suivant le problème d’optimisation. Durant l’optimisation, les particules se déplacent
suivant les équations (IV.6) et (IV.7).
4) r1 (.) et r2 (.) sont des variables aléatoires générés d’une distribution uniforme dans
5) 1 et 2 sont deux constantes d’accélérations régulant les vitesses relatives par rapport aux
meilleurs postions locales et globales. Ces paramètres sont considérés comme des facteurs
d’échelle utilisés pour déterminer les mouvements relatifs de la meilleure position de la
particule ainsi que de la meilleure position globale. Ce sont des facteurs qui déterminent le
degré d’influence des postions passées de la particule elle mêmes et celles des autres
particules dans le swarm.
L’équation (IV.6) permet le calcul de la vitesse à l’itération t+1 pour chaque particule en
combinant linéairement la position et la vitesse (à l’itération t) et les distances qui séparent la
position courante de la particule de son antécédente meilleure position et la meilleure position
globale, respectivement. La mise à jour de la position de la particule est réalisée à travers
l’équation (IV.7). Les équations (IV.6) et (IV.7) sont itérées jusqu’à ce que la convergence
soit atteinte.
67
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
La topologie du voisinage défini avec qui chacune des particules va pouvoir communiquer.
Il existe de nombreuses combinaisons dont les suivantes sont les plus utilisées:
a) topologie en étoile : chaque particule est reliée à toutes les autres. L’optimum du voisinage
est l’optimum global.
b) topologie en anneau : chaque particule est reliée à n particules (en général, n = 3) c’est la
topologie la plus utilisée.
c) topologie en rayon : les particules ne communiquent qu’avec une seule particule centrale.
67
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
Les variables de confiance pondèrent les tendances de la particule à vouloir suivre son
conservation ou son panurgisme. Les variables aléatoires suivantes :
1 r1.1
(IV.8)
2 r2 . 2
Où r1 et r2 suivent une loi uniforme sur [0:1] et 1 , 2 sont des constantes positives
Afin d’éviter que les particules ne se déplacent pas trop rapidement dans l’espace de
recherche, passant éventuellement à côté de l’optimum, il peut être nécessaire de fixer une
vitesse maximale (Vmax) pour améliorer la convergence de l’algorithme.
2 4
K 1 (IV.9)
2
Avec 1 2 4 .
Les études dans [11] indiquent que l’utilisation d’un coefficient de constriction donne
généralement un meilleur taux de convergence sans avoir à fixer de vitesse maximale.
Cependant, dans certains cas, le coefficient de constriction seul ne permet pas la convergence
vers la solution optimale pour un nombre d’itérations donné.
67
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
Le facteur d’inertie w introduit par [11] permet de définir la capacité d’exploration de chaque
particule en vue d’améliorer la converge de la méthode.
* Une grande valeur de (w>1) est synonyme d’une grande amplitude de mouvement et donc,
in fine, d’exploration globale.
* Une faible valeur de (w<1) est synonyme de faible amplitude de mouvement et donc,
d’exploration locale.
Les études menées par [11] indiquent une meilleure convergence pour: w0.8:1.2
La position des particules ainsi que leur vitesse initiale doivent être initialisés aléatoirement
selon une loi uniforme sur [0..1].
La convergence vers la solution optimale globale n’est pas garantie dans tous les cas de figure
même si les expériences dénotent la grande performance de la méthode.
De ce fait, il est fortement conseillé de doté l’algorithme d’une porte de sortie en définissant
un nombre maximum d’itération.
L’algorithme doit alors s’exécuter tant que l’un des critères de convergence suivant n’a pas
été atteint:
67
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
Les points de recherche initiaux, position et vitesse de chaque agent sont produits
aléatoirement Pour chaque agent le point de recherche courant est placé à pbest.
Les points de recherche courants sont évalués au moyen de la fonction objective relative au
système d’étude. Si la valeur d’un agent est meilleure que son pbest courant, pbest prend cette
nouvelle valeur. Si la meilleure valeur de pbest est meilleure que gbest courant,
gbest est remplacé par cette meilleure valeur et l’agent qui correspond à cette meilleure valeur
est ainsi stocké.
66
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
La procédure de recherche est arrêtée lorsque le nombre courant d’itération devient égal à la
valeur maximale d’itérations préalablement déterminée. Dans ce cas de figure, la dernière
valeur gbest peut être considérée comme solution. Dans l’autre cas, la recherche continue en
revenant à l’étape 2.
L’optimisation par essaim de particules peut être présentée par les points suivants :
* L’OEP utilise plusieurs points de recherche comme le fait l'algorithme génétique (GA) qui
convergent graduellement vers le point optimal en utilisant les valeurs pbest et gbest.
* L’OEP présente un avantage certain sur les méthodes classiques dans le sens où elle permet
une exploration aléatoire de l’espace des solutions. De plus, elle est simple à mettre en œuvre
et son exécution conduit à l’obtention de très bons résultats, rapidement et efficacement avec
peu de paramètres à ajuster.
les performances choisi dépend du processus en cours d'examen est choisi de telle sorte
qu’on insiste sur les aspects spécifiques de la performance du système. Les indices de
performances préférés en ingénierie de commande incluent l'intégrale de l’erreur carrée (ISE)
indice (IV.11), Intégral de temps multiplié par l’erreur carrée (ITSE) indice (IV.12),
l’intégrale de l’erreur absolue (IAE) indice (IV.13) et l’intégrale de temps multiplié par
l’erreur absolue (ITAE) indice (IV.14).
L'indice ISE:
ISE e 2 (t )dt (IV.11)
0
les caractéristiques de cet indice de performance est qu'il pénalise lourdement les grandes
erreurs et légèrement les petites erreurs. Un système conçu par ce critère tend à montrer une
diminution rapide pour une grande erreur initiale. D'où la réponse est rapide et oscillatoire
menant à un système qui a une mauvaise stabilité relative.
L'indice ITSE:
66
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
ITSE t.e 2 (t )dt (IV.12)
0
Ce critère met peu l'accent sur les erreurs initiales et pénalise fortement les erreurs se
produisant vers la fin de la réponse transitoire à une entrée échelon.
L'indice IAE:
IAE e(t ) dt (IV.13)
0
L'indice ITAE:
ITAE t. e(t ) dt (IV.14)
0
Un système est conçu en utilisant ce critère ait des petits dépassements et oscillations amorties
bien. Toute grande erreur initiale à un échelon-réponse est pénalisé légèrement tandis que des
erreurs se produisent plus tard dans la réponse sont pénalisés lourdement. L'indice de
performance ITAE est utilisé dans cette étude.
64
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
*Il est à noter que chaque particule contient un nombre de composantes, pour notre
exemple chaque particule contient deux composantes (coefficients des commandes) à savoir
, m n )
( p q
IV.7.Résultats de Simulation :
25
optimisé par PSO
20
la sortie du système
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps (sec)
12
10
8
Fitness
-2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Iteration
66
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
25
20
la sortie du système (v)
15
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
temps (sec)
Fig.IV.9 : Sortie du système optimisée par PSO.
-14
x 10
3
Fitness
-1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Iteration
Les figures (IV.7), (IV.9) présentent les résultats de simulation pour le convertisseur DC-DC
« Buck » contrôlé par les commandes : adaptative de mode glissant terminal et adaptative
synergétique terminale avec l’utilisation de la technique PSO.
D’après ces figures, on remarque qu’il y’a une différence notable entre les résultats obtenus
avant et après l’utilisation la technique PSO. Il apparaît clairement que l’optimisation par
essaim de particules présente de meilleures performances tant pour la technique ATSMC que
la technique ATSY.
66
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
Les équations régissant l’approche PSO contient trois paramètres. 1 et 2 sont appelés
constantes d'accélération cognitives et sociales, pour aider à guider les particules vers le gbest.
Ces constantes sont égales et peuvent prendre des valeurs de 0 à 2, mais les études ont montré
que leurs valeurs fixées à 2 donnent les meilleurs résultats.
Le troisième paramètre est w appelé facteur d'inertie, en général choisi est linéairement
décroissant de wmax = 0,9 à Wmin = 0,4. Pour la conception modifiée w est calculé en
utilisant l'équation (IV.15) pour différentes itérations (i).
w wmax
wmax wmin i
(IV.15)
Max.no.iterations
De plus le facteur d'inertie (w) contrôle l'influence de la vitesse sur la nouvelle vitesse. Une
grande masse d'inertie oblige une grande exploration à travers l'espace de recherche; une plus
faible masse d'inertie provoque une exploration réduite. L'utilisation de l'équation (IV.15)
pour mettre à jour w conduit à l'exploration suffisante de l'espace de recherche, de trouver
ainsi la solution optimale globale.
Le terme vi est limité à la plage de ± vmax. Si la vitesse ne respecte pas cette limite, il sera
mis à sa limite appropriée. En plus de cette vitesse maximale est également limitée en utilisant
la fonction Signum.
Dans le même principe de l’optimisation par l’essaim des particules, il est à noter que chaque
particule contient un nombre de composantes (coefficients des commandes) à savoir
, m n ).
( p q
66
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
wmax wmin i
Calculer w wmax
Max.no.iterations
. i (t ) 1.r1 (t ).(Pbi (t ) xi (t )) 2 .r2 (t ).(Pg (t ) xi (t ))
vi (t 1) wv
vi (t 1) vmax oui
non
vi (t 1) Signumvi (t 1)* vmax
xi (t 1) xi (t ) vi (t 1)
67
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
IV.8.1.Résultats de simulations :
25
20
la sortie du système (v)
15
10
signal de reference
5 MPSO
PSO
avant l'optimisation
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
time(sec)
0.14
0.12
0.1
0.08
Fitness
0.06
0.04
0.02
-0.02
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Iteration
67
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
pq
5/3 1.5229 1.5342
mn 3/5 0.8325 0.8067
25
20
la sortie du système (V)
15
10
5
signal de reference
MPSO
PSO
avant l'optimisation
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
temps(sec)
3
Fitness
-1
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Iteration
67
Chapitre IV Optimisation par Essaim Particulaire(PSO)
pq
5/2 2.8898 2.9569
mn 3/5 0.8798 0.9830
Les figures (IV.12), (IV.14) présent les résultats de simulation pour le convertisseur DC-DC
« Buck » contrôlé par l’approche adaptative de mode glissant terminal et adaptative
synergétique terminale. L’application de cette technique a rendu le système plus stable avec
une bonne performance, et cela pour un nombre de population et d’itérations réduit.
IV.9. Conclusion
Nous avons présentés, dans ce chapitre, des connaissances de base sur l’optimisation. Suivi
de l’introduction à la méthode d’Optimisation par Essaim de Particules, son principe de base,
sa formulation mathématique ainsi que l’état de l’art de son algorithme. Avec une
implémentation des algorithmes des PSO dans le but d’évaluer et d’ajuster les gains des
commandes ATSMC et ATSY utilisées. Les simulations réalisées montrent la robustesse et la
bonne tenue de l’estimateur utilisé tout en convergeant vers les solutions globales.
67
Conclusion générale
Dans ce travail nous avons d’abord introduit des notions de base de la commande robuste
en général. Dans la deuxième partie on a développé deux commandes robustes : la commande
par mode glissant et la commande synergétique d’un système non linéaire SISO dont on a
testé par simulation la robustesse sur un convertisseur DC-DC abaisseur. On a ensuite
introduit la notion de convergence de temps fini par le biais d’améliorations introduites sur la
forme de la surface de glissement et sur la macro-variable à la fois, qui résultent en
commande de mode glissant terminal et en commande synergétique terminale.
Les algorithmes développés ont été testés en simulant la commande d’un convertisseur afin
de nous permettre de procéder à l’élaboration de la tâche principale de notre travail à savoir
les commandes adaptatives de mode glissant terminal et adaptative synergétique terminale des
systèmes non linéaires dans la troisième partie. L’aspect adaptatif est principalement consacré
à la prise en charge des incertitudes globales qui ne requièrent plus la connaissance de leurs
bornes supérieures.
Une méta-heuristique en l’occurrence l’optimisation par essaim de particules est utilisée pour
déterminer de façon optimale les paramètres de la loi de commande adaptative synergétique
terminale. Les résultats de simulation montre une amélioration des performances et incite à
l’implémentation hard pour validation expérimentale. Ceci entre dans le cadre des
perspectives qu’on souhaite aborder :
48
[1] A. TAAFAR, « Contribution à la modélisation, l’analyse et l’optimisation de lois de
commandes pour Convertisseur DC/DC de puissance », thèse de Doctorat, Ecole doctorale
Science et technologies de l’information des télécommunications et des Systèmes, 14
Novembre 2011.
[2] E. SANTI, A. MONTI, D. LI, K. PRODDUTUR, R.A. DOUGAL, “Synergetic control for
DC–DC boost converter: implementation options », IEEE Transactions on industry
applications, Vol. 39,No.6, November-December, 2003.
[4] H. KOMURCUGIL, “Adaptive terminal sliding-mode control strategy for DC-DC buck
converters”, ISA Transactions 51 (2012) 673–681.
[5] H. SILVA, B. DUHAN, ’’Robust Nonlinear Control for boost converter’’ IEEE,
Transactions on Power Electronics, vol.10, No.6, November 1995.
[11] L.KARTOBI, « Optimisation de la synthèse des Facs par les algorithmes génétiques et
les essaims particulaires pour le contrôle des réseaux électriques », mémoire de Magister,
Ecole Nationale Polytechnique de l’ENP, 29 Novembre 2006.
[12] L. GUPTA, R. MEHRA, « Modified PSO based adaptive IIR filter design for system
identification on FPGA », International Journal of Computer Applications (0975 – 8887), Vol.
22, No.5, May 2011.
[13] L. ZHANG, H. YU, S. HU, “A new approach to improve particle swarm optimization »,
E. Cantu-Paz et al. (Eds.): GECCO 2003, LNCS 2723, pp. 134–139, 2003.
[14] L. FAN, Y. YU, « Adaptive non-singular terminal sliding mode control for DC-DC
converters », advances in Electrical and Computer Engineering, Volume 11, Number 2, 2011.
[18] M.C. SOUSE ALAOUI, « Commande et observateur par modes glissants d’un système
de pompage et d’un bras manipulateur », thèse de doctorat, 08 Juliet 2009.
[20] M. JIANQING, F. YINGGUO, X. ZIBIN, “Adaptive fast terminal sliding mode control
for a class of uncertain System”, International Conference on Industrial and Information
Systems, 2009.
[23] N. R. MUDE, A. SAHU, “Adaptive control schemes for DC- DC buck converter”,
International Journal of Engineering Research and Applications (IJERA), Vol. 2, Issue 3,
May-Jun 2012, pp. 463-467.
[24] S. ZEBBICHE, A.H. CHEBHI, « Commande par mode glissant avec réduction du
broutement et introduction aux observateurs de mode glissant », mémoire de Magistère,
Université Ferhat Abbas de Sétif, 2003.
[26] S.H. LEE, J.B.PARK, H.C.YOON, “Terminal sliding mode control of nonlinear chaotic
systems using Self-Recurrent wavelet neural network”, International Conference on Control,
Automation and Systems,17-20,2007 in COEX, Seoul, Korea, October, 2007.
[27] S.GUO, J.HE, “Adaptive dynamic terminal sliding mode control method”, Second
International Conference on Intelligent Computation Technology and Automation, 2009.
[29] X.TONG, H.ZHAO, G.FENG, “Adaptive global terminal sliding mode control for anti-
warship missiles”, Proceedings of the 6th World Congress on Intelligent Control and
Automation, Dalian, China, June 21 - 23, 2006.
[31] Z. JIANG, R.A. DOUGAL, « Synergetic control of power converters for pulse current
charging of advanced batteries from a fuel cell power source », Published in IEEE
Transactions on Power Electronics, Volume 19, pages 1140-1150, 2004.
Résumé :
Summary:
This work is based on the design of robust control of the buck DC-DC converter, with a study
and choice of optimization evolutionary technique.
This is a first step in evaluating the state of the art two robust control: a sliding mode control
and synergetic control, and developing algorithms for control of a nonlinear system
(converter) in a second phase.
:ملخص
.يعتمد هذا العمل على تصميم جهاز تحكم قوي للمحول الخافض مستمر مستمر مع دراسة واختيار لتقنية تطور التحسين
تطوير الخوارزميات من, تحكم انزالق الوضع وتحكم التازر:في الخطوة االولى يتم تقييم طريقتين للتحكم الدقيق وهما
.أجل التحكم باألنظمة الالخطية (المحول) يتم بالمرحلة الثانية
توليف وحدات التحكم تؤدي عموما الى تحقيق التقارب من الناحية النظرية بعد وقت النهائي يقترح تسريع التقارب وهذا
اعدادات اشارة التحكم المنتجة تكون االمثل من قبل نهج تطويري.يعني التقارب المحدود عن طريق النهج التهائي و غيره
.)(سرب جسيمات التحسين
, س ج ت- خوارزميات التطور-نهائي انزالق الوضع- التأزر- القوي – وضع االنزالق: مفاتيح الكلمات