Etude Et Vérification de Choix de Concasseur Dans Une Cimenterie.
Etude Et Vérification de Choix de Concasseur Dans Une Cimenterie.
Etude Et Vérification de Choix de Concasseur Dans Une Cimenterie.
RABIAI Yassine
Thème
12
Avant tout, je remercie DIEU qui a illuminé mon chemin et qui m’a armé de
courage pour achever mes études.
Et « quiconque ne remercie pas les gens, ne remercie pas Dieu»
Je remercie fortement mon promoteur : M r AIT HABIB de m’avoir orienté
par ses conseils judicieux dans le but de mener a bien ce travail et je n’oublie pas M
r
le président de jury Mr. DJEZAIRI et le nombre de jury Mr. FREDJ.
Je remercie également Ma Mère et Mon Père qui m’a donné la volonté de
réaliser ce mémoire à travers tous les services qu’il m’a rendus, sans oublier aussi
Mes Sœurs.
Je tiens à remercier aussi :
Les membres de jury pour avoir accepté d’évaluer mon travail
Le corps d’enseignants et les étudiants de mine et géologie
Tous ceux qui ont contribué de près ou de loin dans l’élaboration de mon
mémoire.
Liste des figures
Chapitre I
I
Liste des figures
II
La liste des tableaux
Chapitre III
ha : hectare.
CaCO3: Calcaire.
Si: Silice.
°: Dégrée d’angle.
Al: Aluminium.
H: Hydrogène.
Ca: Calcium.
Ti : Titan.
I
Liste des abréviations
Mg: Manganèses.
K: Clinker.
R: Resistance.
II
Table des matières
I
Table des matières
Introduction ............................................................................................................................ 51
III.1. La station de concassage .............................................................................................. 51
III.1.1.Principes de concassage ............................................................................................ 51
III.1.2.Type d’installation de concasseur ............................................................................. 52
III.2. Concasseurs à marteaux FLS .type « EV 250*300-2-S » : ....................................... 53
III.2.1.Théorie sur le concasseur utilisé : ............................................................................. 53
III.2.2. Caractéristiques techniques du concasseur EV250. ................................................ 53
III.2.3. Composition et principe de fonctionnement ............................................................ 54
III.1.4.Utilisation .................................................................................................................. 60
III.3. Pièces d’usure du concasseur....................................................................................... 65
Conclusion ............................................................................................................................... 65
Introduction ............................................................................................................................ 66
IV.1. Calcul du rapport de réduction ................................................................................... 66
IV.2. Calcul des différents paramètres d'un concasseur à marteaux ................................ 67
II
Table des matières
Introduction ............................................................................................................................ 78
V.1. Les mesures sécuritaires au travail .............................................................................. 78
V.2. Hygiène et sécurité du personnel d'exploitation .......................................................... 79
V.2.1. Généralités ................................................................................................................ 79
V.2.2. Risque liés à la conception de l’installation et le mode de fonctionnement des
appareils .............................................................................................................................. 79
V.2.3. Risques liés aux interventions .................................................................................. 80
V.2.4. Risques liés aux émissions de poussières et au bruit................................................ 80
V.2.5. Impact sur l'environnement ...................................................................................... 81
V.2.6. Impact visuel des installations de concassage .......................................................... 82
V.2.7. Bruit .......................................................................................................................... 83
V.3. Sécurité et protection du personnel………………………………………………….83
V.3.1. Arrêt d’urgence......................................................................................................... 83
V.3.2. Volet et rideau de protection .................................................................................... 84
Conclusion ............................................................................................................................... 84
Conclusion générale……………………………………..…………...……………………...85
Référence bibliographique……………………………….………………………………..86
Résumé …………………………….…………………………………………………………
III
Introduction
Générale
Introduction générale
Introduction générale
L’essor qu’a connu le secteur de la construction civile et industrielle, ainsi que les
projets des voies et ouvrages d’art, ces dernières années dans notre pays, contribue à
l’expansion du marché des ciments et granulats tous types confondus.
Et c’est ainsi que mon projet de fin d’études présente une étude sur études et
vérifications de choix de concasseur dans une cimenterie.
Le concassage des matières première du ciment est le plus souvent un procédé simple
qui ne pose pas de :
- problème d’usure particulier ;
- et qui n’exige pas de granulométrie spéciale autre que la taille maximale.
Les ciments peuvent être classés en fonction de leur composition et de leur résistance
normale.
On distingue les types de concasseurs selon leur fonction dans l’usine de production
de granulat ; on a l’habitude de les classer d’après leur mode d’action.
1
Introduction générale
Les concasseurs à marteaux à double cylindre d’admission sont en fait des concasseurs
secondaires, mais leur conception robuste et résistante les rend bien appropriés au concassage
primaire des matières friables comme le calcaire, le gypse.
Il est plus difficile d’obtenir des informations fiables sur la consommation d’énergie,
les caractéristiques d’usure en laboratoire.
2
Chapitre I
Généralités sur la fabrication
de ciment
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
Introduction :
La wilaya de M’sila est située dans la partie Centre-Est du pays, soit à 250km au Sud-
Est de la capitale Alger ; elle est limitrophe avec les wilayas de Bouira et Bordj Bou Arréridj
au Nord, Batna à l’Est, Biskra au Sud-Est, Djelfa et Médéa à l’Ouest.
S’étendant sur une superficie de 20 000 km 2 , elle comprend des aires géographiques
variés : massif des Bibans et monts du Hodhna au Nord, dépression du chott El-Hodna au
centre et l’Atlas saharien dans sa partie méridionale ; la localité de Hammam Delàa, lieu
d’implantation du projet, est une daïra relevant de la wilaya de M’sila, située aux confins
Nord celle-ci, à la lisière occidentale de la chaîne du Hodhna, plus précisément à 50km au
Sud de la localité d’El M’hir et 25km au Nord-Ouest du chef-lieu. [1].
Il est situé à 08km au sud-est de Hammam Dalaa, au lieu-dit Chouf Amar, soit à 2.5
km de la route, asphaltée en partie, menant vers la localité d’El Euch (BBA).
3
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
N° de point X. Y. N° de point X. Y.
1 632 500 3 973 200 8 631 500 3 973 500
2 632 500 3 972 100 9 631 900 3 973 500
3 631 300 3 972 100 10 631 900 3 973 400
4 631 300 3 972 800 11 632 100 3 973 400
5 631 200 3 972 800 12 632 100 3 973 300
6 631 200 3 973 600 13 632 300 3 973 300
7 631 500 3 973 600 14 632 300 3 973 200
Il couvre une superficie de 159 ha cernée de corniches bien visibles dans le paysage
et recouverte en grande partie par une nappe alfatière parsemée de quelques conifères,
vestiges d’un foret autrefois certainement plus dense qu’elle ne l’est à l’heure actuelle.
4
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
Usines de traitement
5
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
6
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
I.1.4.1. Le Trias
I.1.4.2. Le Jurassique
I.1.4.4. L’Eocène
I.1.4.5. Le Miocène
Il est représenté par des grès calcareux, puis par une série très épaisse marneuse à petites
intercalations gréseuses.
Il s’agit d’une alternance de niveaux conglomératiques, de sables et d’argiles rouges
dont l’épaisseur variable peut dépasser 200 m.
- Le Plio-quaternaire de la plaine du Hodna :
Il débute par des niveaux continus de conglomérats grossiers et des calcaires lacustres
puis d’une façon très hétérogène des lentilles conglomératiques gréseuses ou sableuses. [1]
7
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
Les réserves de calcaires estimées par la méthode des coupes géologiques sont
évaluées à 232000000 tonnes. Le surplus ainsi un surplus de matières est dû principalement à
l’extrapolation obtenue sur les blocs résiduels situés aux extrémités Est et Ouest du gisement.
Les réserves disponibles dans la carrière de Chouf Amar, fin 2010 d'après la méthode
des coupes géologiques s'élèvent à :
Reserve exploitable au 1 janvier 2010 de l’exercice décomposé en catégorie suivante : [1]
- Réserves certaines : 187 967 679 t ;
- Réserves probables : 232000000 t ;
- Réserves possibles : 232000000 t ;
- Réserves totales : 232000000 t ;
- Réserves exploitables : 20880000 t.
- Réserves restantes : 211 120 000 t.
8
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
I.3.3. Le groupe
Le groupe, qui comprend près de 1 000 sociétés dont 75 % sont consolidées. Après
avoir cédé la majorité de ses actifs plâtre fin 2011 et mis en œuvre une modification
importante de sa structure de management, le groupe est désormais centré sur ses activités
cœur de métier : le ciment, les granulats et le béton.
- Ciments : la direction générale se trouve à Clamart ainsi que les services techniques
France, alors que les services techniques à l'international se trouvent à Saint-Quentin-
Fallavier. Lafarge possède plus de 155 sites de production et est présent dans 56 pays.
9
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
-Granulats et bétons : Lafarge possède plus de 1481 sites de production et est présent dans
37 pays.
Elles disposent chacune d’opérations décentralisées, et de départements centraux
experts qui interviennent dans la prise de décisions stratégiques. Le siège du groupe, situé à
Paris, comprend la direction générale, le comité exécutif et l'ensemble des directions
fonctionnelles [13].
En Algérie, Lafarge possède 2 cimenteries (M’Sila et Oggaz) avec une capacité totale
de production qui dépasse les 8 millions de tonnes, gère en partenariat avec le GICA la
cimenterie de Meftah et compte 22 centres de production de béton d’une capacité de1Mm3.
Lafarge - Algérie compte plus de 2600 collaborateurs et s’investit dans le développement
d’actions citoyennes envers ses communautés [2].
I.4.1. Définition :
10
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
I.4.2. Historique :
Le ciment aurait d'abord été inventé par les Égyptiens, qui a été améliorée par les
civilisations suivantes par l'ajout de chaux à de l'argile. Les Grecs d'Italie le renforcèrent avec
des cendres pouzzolaniques (cendres volcaniques de la région de Pouzzoles), et cet usage a
été repris et généralisé par les Romains. Jusqu’à l'Époque moderne, le ciment est un liant,
souvent une chaux, additionnée à des adjuvants comme les tuiles ou briques concassées, dont
l'argile possède des propriétés hydrauliques. La pouzzolane est très utilisée comme adjuvant.
Le ciment ne prit son acception contemporaine qu'au XIXe siècle, lorsque Louis Vicat
identifia le phénomène d'hydraulicité des chaux en 1817, et celle des ciments, qu'il appelait
chaux éminemment hydrauliques, ou chaux limites, en 1840.
La recherche sur l'hydraulicité des chaux débuta à la fin du XVIIIe siècle pour aboutir
vers 1840, à la fabrication des ciments modernes. Elle concernait les chaux grasses, non
hydrauliques, qui ne durcissent pas sous l'eau, les chaux hydrauliques qui durcissent même
sous l'eau, les chaux éminemment hydrauliques (riches en argiles) qui se solidifient très
rapidement, et les chaux limites (trop riches en argiles) qui se solidifient très rapidement puis
se décomposent, si elles ne sont pas cuites au degré de fusion pâteuse [4].
La première usine de ciment a été créé par Dupont et Demarle en 1846 à Boulogne-
sur-Mer. Le développement n'a pu se faire que grâce à l'apparition de matériel nouveaux,
comme le four rotatif et le broyeur à boulets. Les procédés de fabrication se perfectionnèrent
sans cesse, et le temps nécessaire à produire une tonne de clinker, constituant de base du
ciment, est passé de quarante heures en 1870, à environ trois minutes actuellement [5,6].
11
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
Les calcaires peuvent être de pureté et de dureté variable, ils proviennent du dépôt de
CaCO3 contenu dans les eaux de mer ou des lacs, dépôts provoqués par précipitation
chimique ou réalisé par l’intermédiaire d’organisme vivant (mollusques, algues).
Certains de ces dépôts soumis à une pression et à une température suffisante, ont donné des
calcaires cristallins [7].
Les principales impuretés rencontrées dans les calcaires sont :
a. la silice
b. la magnésie
c. le fer
Le fer rencontre le plus souvent sous forme d’oxyde Fe 2O3 ou de pyrite Fe2S
(Le maximum permis est de 2% dans ce dernier cas). Le fer joue un rôle utile de fondant [7].
d. les alcalis
12
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
Les calcaires dits « purs » contiennent au moins 95% de CaCO 3 et les impuretés
mentionnées ci-dessus jouent alors un rôle mineur [7].
I.4.3.3 : Argiles
13
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
Il faut donc s’efforcer d’avoir un nombre de constituants aussi réduit que possible.
Ces constituants doivent être faciles à broyer, peu coûteux à sécher s’il s’agit de voies
humides et faciles à combiner lors de la clinkérisation [7].
Les principaux ajouts qui entre dans la correction de la matière première sont :
I.4.3.4 : La pouzzolane
La pouzzolane est une roche naturelle (fig.: I-3) constituée par des scories
(projections) volcaniques basaltiques ou de composition proche. Elle possède une structure
alvéolaire. La pouzzolane est généralement rouge ou noire, avec toutes les teintes
intermédiaires, exceptionnellement grise.
I.4.3.5: Le gypse
14
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
Le minerai de fer est une roche contenant du fer, généralement sous la forme d'oxydes,
comme la bauxite.
Les minerais de fer ont une teneur en fer variable selon le minéral ferrifère comme
indiqué dans le tableau I.2 ; sachant également que l’isomorphisme, presque toujours présent
dans les minéraux naturels, réduit la teneur théorique.
Tableau I. 3. Teneur en fer dans les différents minerais de fer [7,8].
Contenu théorique Contenu théorique
Minéral Formule chimique en fer dans le en fer après
minéral calcination
Hématite Fe2 O3 69.96 69.96
Magnétite Fe3 O4 72.4 72.4
Magnésioferrite MgO-Fe2 O3 56-65 56-65
Geothite Fe2 O3-H2O 62.9 70
Hydrogeothite 3Fe2 O3-4H2O 60.9 70
Limonite 2Fe2 O3-3H2O 60 70
Sidérite Fe2 O3 48.3 70
Les oxydes qui forment la gangue vont évidemment diminuer la teneur en fer des
minerais employés.
Par rapport à leur teneur en fer, les minerais sont classés en :
- minerais pauvres : Fe <30%
15
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
I.4.3.7 : Le tuf
Le tuf est un type de roche à structure vacuolaire pouvant avoir deux origines :
- Le tuf volcanique, qui provient des téphras de petite taille emprisonnant parfois des
fragments plus gros s'accumulent et sont consolidés par l'eau.
- Le tuf calcaire ou travertin, d'origine sédimentaire et qui provient des ions carbonate dissous
dans l'eau qui a précipité en milieu continental (ruisseau, source riche en carbonate
dissous,…etc.) en incluant souvent des traces de végétaux ou de coquilles [7].
Les ciments peuvent être classés en fonction de leur composition et de leur résistance
normale [8].
16
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
type de ciment concerné; leur total ne doit pas dépasser 5%. (Les fillers sont considérés
comme des constituants secondaires) [10].
Tableau I. 4.Désignation des différents types de ciment en fonction de leur composition [10].
Trois classes sont définies en fonction de la résistance normale à 28 jours; des sous
classes “R” sont associées à ces trois classes principales pour désigner des ciments dont les
résistances au jeune âge sont élevées. Ces classes sont notées, classe 32,5, classe 42,5, classe
52,5. Elles doivent respecter les spécifications et les valeurs garanties selon le tableau I.4. Les
valeurs entre parenthèses sont les valeurs garanties lorsqu’elles peuvent être inférieures aux
valeurs spécifiées [10].
17
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
Expédition ciment
18
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
19
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
b. Concassage
Les pierres arrivent généralement à l’usine en gros blocs et avec leur humidité de
carrière, et il faut d’abord les concasser, puis les sécher, ou au contraire les délayer, avant de
les passer au broyeur.
Pour choisir le type et les dimensions des machines, on tiendra compte de la nature et
de la grosseur de la pierre, du degré de finesse désiré, et du rendement escompté.
Généralement le concassage est utilisé pour concasser les roches du calcaire qui ont une
dureté importante par rapport à la roche d’argile.
Les principaux types de concasseurs utilisés en cimenteries sont :
- Le concasseur à mâchoires qui convient bien aux matériaux durs même abrasif mais
non collants. Le rapport de réduction (le rapport entre la dimension des plus gros
éléments existant avant et après la réduction) peut être de 8 à 10 dans les meilleurs cas.
- Le concasseur giratoire.
- Le concasseur à cylindres dentés pour les matériaux humides très collants (rapport de
réduction de 4 à 5).
- Le concasseur à marteaux pour les matériaux friable à mi-durs mais non abrasifs
(teneur en silice inférieur à 5%). Le rapport de réduction peut être de 10 à 20) [5].
Le concassage dans la cimenterie de Hammam d’alaa est réalise par un concasseur a
marteau Ce concasseur comporte aussi une chaudière pour chauffer les écrans de chocs et les
parois du concasseur afin d'éviter le colmatage [9].
20
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
c. Préparation du cru
On utilise trois constituants en générale pour la préparation du cru qui sont le calcaire,
l'argile brune, l'argile rouge pour la fabrication du CPA325, CPA400, CPJ450.
Après le concassage de ces trois constituants de base on obtient une granulométrie de
0 à 25 mm et on fait une prise d’échantillon pour effectuer les analyses afin de déterminer la
composition, les constituants sont acheminés vers l'usine par des transporteurs couvert puis ce
mélange est stocké dans un hall de pré homogénéisation (fig. : I.8). Le stackeur forme deux
tas l'un en constitution, l’autre en reprise.
Une seconde correction est prévue juste avant le broyage cru, cette correction se fait
pour ajouter le calcaire et le minerai de fer, après correction du cru, le mélange est acheminé à
l'aide de transporteurs à bandes vers un concasseur sécheur qui réduira la granulométrie de 0 à
7 mm [11].
21
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
d. Broyage du cru
Les matières premières préhomogéneisées doivent être finement broyées pour être
chimiquement plus réactives au cours de leur cuisson dans le four. Les réactions chimiques et
les échanges thermiques sont en effet d’autant plus intenses que les surfaces des particules
sont plus grandes. Les meilleurs clinkers sont obtenus à partir de la mouture plus fine.
Dans les installations récentes, on sèche le cru presque uniquement dans le groupe
broyeur, en même temps que s’effectue le broyage. Ces installations fonctionnent avec
séparateurs à air et broyeurs - sécheurs.
Le broyage - séchage est très avantageux au point de vue calorifique, car les gaz
chauds enveloppent complètement les particules fines, et leur transmettent rapidement leur
chaleur. Le degré d’humidité de la matière et la température du gaz ; déterminent la quantité
de gaz chaud qu’il faut apporter à l’installation pour éliminer l’eau du cru.
La vapeur d’eau produite est évacuée du groupe – broyeur par élimination d’une
quantité voulue du mélange air- vapeur d’eau produit. Cette quantité doit être suffisamment
abondante pour éviter toute condensation.
Les broyeurs à cru assurent le séchage des matériaux et leur broyage jusqu’à l’obtention d’une
farine cru ayant un refus au tamis de 160 mm de l’ordre de (1 –1.5%) (Fig. : I.9) [5].
e. Séparation
Cette phase consiste, suivant le type de séparateur utilisé, à envoyer au broyeur les
particules insuffisamment broyées et à récupérer les particules fines contenues dans les gaz
[5].
22
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
f. Homogénéisation
g. Zone de cuisson
h. Préchauffeur ou cyclones:
Les gaz réchauffent la poudre crue qui circule dans les cyclones en sens inverse, par
gravité. La poudre s’échauffe ainsi jusqu’à 800 °C environ et perd donc son gaz carbonique
(CO2) et son eau.
C'est un échangeur a contre courant destiné à préchauffer la farine avant son entrée
dans le four, en récupérant la chaleur des gaz sortant du four environ égale à 100°C, par le fait
que l’argile et le calcaire ont la même densité (2,70 g/cm3), un exhausteur monté sur les
cyclones aspire les gaz de combustions et le mélange carrière, faisant une tornade qui garantie
que tous les grains du crue subit la chaleur des gazes [11].
- Four rotatif
Le four constitué par une virole cylindrique de 90m de long et de 5.6m de diamètre
protégé par de la brique réfractaire, incliné selon un angle de 1 à 4 degrés par rapport à
l'horizontale. Le calcaire est chargé à l'extrémité supérieure, le combustible et l'air comburant
étant brûlé à l'extrémité inférieure [11].
- Refroidisseur
23
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
i. Broyage clinker
Il est réalisé en continu dans des broyeurs alimentés à partir des stocks de clinker et
des différents constituants et ajouts.
Le broyage a pour objectif, d’une part de réduire les granulats de clinker en poudre, d’autre
part, de procéder à l’ajout du gypse (dont le rôle est de réguler le phénomène de prise), ainsi
qu’à celui des éventuels autres constituants (laitier, cendres…), ce qui permet d’obtenir les
différents types de ciments normalisés [7].
A la sortie du broyeur, le ciment est transporté vers des silos de stockage, pour être
soit ensaché soit expédié en vrac. L’ensachage, qui dans les pays industrialisés ne représente
qu’environ 30% de la production de ciment, s’effectue dans des sacs en papier kraft à l’aide
de machines capables de remplir de 2000 à 4000 sacs par heure.
La livraison en vrac est assurée par camions, wagons ou péniches [7].
k. Les transporteurs
24
Chapitre. I généralité sur la fabrication de ciment
Conclusion
25
Chapitre II
Les types
de concasseurs
Chapitre. II Les type de concasseur
Introduction
La fragmentation d’un solide s’opère sous l’action d’un champ de contrainte
tridimensionnel non homogène généré par des forces en contact. Le concassage est une
opération particulière dans l’ensemble des opérations de fragmentation. Il commence à un
stade précoce de la réduction dimensionnelle, pour faciliter la manutention,
l’homogénéisation et le stockage des matériaux.
On distingue les types de concasseurs selon leur fonction dans l’usine de production
de granulat ; on à l’habitude de les classer d’après leur mode d’action .La fragmentation met
en œuvre trois actions : compression, impact et attrition
Ces concasseurs n’ont bien sûr pas les mêmes objectifs, ce qui signifie qu’il est
important de choisir le bon concasseur pour telle tâche spécifique. La question est donc de
savoir; quel sont les critères de choix ?
I= …………. (1).
Pour les roches foisonnées, on tient compte des dimensions des ouvertures des cribles.
Les fabricants de concasseurs utilisent le degré de concassage de construction calculé par :
26
Chapitre. II Les type de concasseur
I= ………….. (2).
Où
B= largeur de la trémie de réception du concasseur, mm.
b= largeur d’ouverture du concasseur, mm.
I= ……………. (3)
Cependant, dans l’industrie on utilise plutôt les D80 et d80 pour caractérise une
granulométrie donnée (diamètre de l’ouverture à travers lequel passant 80% de matériaux
avant et après le concassage). [16].
Plusieurs travaux théoriques ont étés réalisés dans le but de quantifier le phénomène
de fragmentation, ils recouvrent les aspects énergétique et morphologique du matériau d’un
côté, et les transformations ayant lieu dans l’appareil de fragmentation d’un autre côté. Trois
théories ont été émises dans ce sens, reliant l’énergie E consommée par le matériau et la
dimension D de fragmentation de ce matériau. Ces trois hypothèses n’ont pas été prouvées
rigoureusement, car il est difficile de connaitre l’énergie réelle absorbée par les particules lors
de leur fragmentation, cependant on ne peut que connaitre l’énergie consommée par l’appareil
de fragmentation durant le processus. Les lois énergétiques les plus connu sont celle de
Rittinger, Kick et Bond. [17].
27
Chapitre. II Les type de concasseur
Pour y remédier au manque des deux premières lois, Bond propose une troisième
postulant, que l’énergie spécifique requise est inversement proportionnelle à la racine carrée
de la nouvelle surface produite. Cette loi veut un compromis entre celle de Rittinger et de
Kick.
W = Wi [√ (100/D2) - √ (100/D1)]…………(10)
Ou
W = 10Wi [√ (1/D2) - √ (1/D1)]………….…(11)
Avec :
28
Chapitre. II Les type de concasseur
II.2.4. Commentaire
La réduction de la dimension des particules n’est pas illimitée, au contraire elle atteint
des stades finaux. Elle varie de 1/4 pour la fragmentation grossière et dépasse 1/100 pour la
pulvérisation. Ainsi la fragmentation nécessite des stades successifs impliquant une
installation de différents types d’appareils.
Pour un matériau rocheux, la réduction de la taille commence par l’abattage puis la
fragmentation aux explosifs et aux engins le réduisant en gros blocs, puis les opérations se
suivent jusqu’à l’obtention des particules aux diamètres souhaités :
Pré concassage, débitage ou concassage primaire : assure la réduction des gros blocs
en produits de diamètre allant de 120 à 250 mm.
Le concassage proprement dit ou concassage secondaire : réduit le produit du
concassage primaire aux diamètres compris entre 40 et 80 mm.
Le concassage tertiaire : assure la réduction des calibres jusqu’à des diamètres compris
entre 15 et 25 mm. [17].
29
Chapitre. II Les type de concasseur
ramener des fragments de dimension d’alimentation de 80% à une taille du produit de 80%
peuvent être calculés.
L’équation de morcellement de Bond est la suivante :
𝑊 = 10 𝑤𝑖 ( - )……………… (12).
W=travail d’entré, KWh /s. tonne (1 short tonne = 0.907 tonne métrique).
Wi = indice de travail spécifique au type de matériau donnée, kWh/t (donnée
expérimentale, 14 pour le minerai de fer).
P= 80% de la taille des passants du produit, micron
F=80% de la taille des passants de l’alimentation, micron
L’une des raisons de l’utilisation de la troisième théorie de morcellement de Bond est
que Wi a été mesuré et rapporté pour plusieurs types de roches.
En employant ce rapport, On peut étudier le travail initial exigé pour différentes
dimensions d’alimentation et les indices de travail dans les étapes du morcellement. [16].
Dans les machines opérant par compression, les morceaux subissent une action
d'écrasement soit répétée, comme c'est le cas dans les concasseurs à mâchoires ou giratoires,
soit continue comme dans les concasseurs à cylindres.
Dans les machines opérant par impact, les morceaux sont frappés violemment par un
organe tournant à grande vitesse et projetés contre des enclumes, de façon à induire des
fractures suivant les plans de clivage naturels de la roche.
Dans les machines opérant par attrition, c'est essentiellement l'abrasion qui est mise en
jeu; ces machines sont surtout utilisées pour la production de sable.
Par convention, on classe les machines de concassage en fonction de l'action
prépondérante qu'elles utilisent pour la fragmentation. [18].
Les concasseurs opérant par compression:
Concasseurs à mâchoires
Concasseurs giratoires
Concasseurs à cylindres
Concasseurs à rotors dentés
Les concasseurs opérant par impact (choc) :
Concasseurs à percussion à axe horizontal
30
Chapitre. II Les type de concasseur
31
Chapitre. II Les type de concasseur
Dans un concasseur à simple effet la mâchoire mobile est liée à sa partie supérieure à
un arbre excentrique, cependant que sa partie inférieure repose sur un volet articulé, qui lui
confère un mouvement alternatif d'amplitude limitée, mais qui provoque une friction de la
mâchoire contre les matériaux. On peut dire que la mâchoire mobile glisse de bas en haut,
pendant la phase d'ouverture, puis de haut en bas, pendant la phase de fermeture, d'une
quantité voisine du double de l'excentricité de l'arbre. [18].
La mâchoire mobile est portée par un balancier qui pivote autour d’un axe fixe situé à
sa partie supérieure. Dernière ce balancier, une bielle est animée à sa partie supérieure d’un
mouvement circulaire uniforme par un arbre excentrique à quatre paliers. Un système à deux
volets entre les parties inférieures du balancier et de la bielle, d’une part, et bielle et bâti,
d’autre part, permet de transformer le mouvement de la bielle en un mouvement alternatif
périodique du bas du balancier. [18].
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Chapitre. II Les type de concasseur
Remarque : ce type de concasseurs à cause de leur prix, ne sont actuellement utilisées que
pour la fragmentation des matériaux très abrasifs comme les ferro-alliages, [19].
Les concasseurs giratoires représentent les appareils les plus répandus dans les
diverses étapes de préparation des minerais et des matériaux. [18].
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Chapitre. II Les type de concasseur
Ces appareils sont utilisés dans toutes les applications primaires, mais existent aussi en
applications secondaires .souvent préféré des appareils dits “à tête en porte à faux “. [18].
- Les appareils dits « à tête en porte à faux »
Ils sont utilisés à partir du stage de concassage secondaire et dans les applications
tertiaires.
On étudiera chacune de ces machines en fonction de leurs applications :
Concasseurs giratoires primaires ;
Concasseurs giratoires secondaires ;
Concasseurs giratoires tertiaires ;
Concasseurs giratoires pour production de sable ; [18].
Ils sont tous à arbre guidé et porté. L’arbre est guidé en tête, dans un étrier, au niveau
de l'intersection des axes de l'arbre et du bâti de la machine, et porté en pied par un vérin
permettant le réglage et la compensation de l'usure. L'entraînement se fait en pied par
l'excentrique monté le plus souvent sur bague bronze, et parfois sur roulement.
Le mouvement y est transmis directement par l'intermédiaire d’un couple d’engrenages
coniques formant à la fois réduction et renvoi d'angle (ou anciennement par poulie à axe
vertical)
La chambre de broyage, largement ouverte, a pour bissectrice une génératrice quasi-verticale.
L'évacuation des matériaux concassés s'effectue en sortie inférieure par décharge annulaire
(ou par deux couloirs si entraînement direct par poulie à axe vertical).
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Chapitre. II Les type de concasseur
Pour les anciens appareils à tête suspendue, le réglage était réalisé par un écrou en
partie supérieur de l'arbre. L'arbre est supporté par un vérin qui permet un réglage quasi-
instantané.
Les facteurs déterminant pour la production et le rendement des concasseurs sont, bien
évidemment, le choix de la dimension, suivi de ;
La vitesse de rotation ;
L’angle de prise des matériaux entre les pièces bruyantes qui ne doit pas dépasser 280
sous peine de voir les blocs sauter dans la cuve de broyage. [16].
35
Chapitre. II Les type de concasseur
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Chapitre. II Les type de concasseur
Après étalonnage, il devient facile, a l’aide d’un mini-calculateur, d’assurer une maitrise de la
courbe granulométrique, au fur et à mesure de l’usure des pièces. [18].
Les Concasseurs à rotors dentés sont des appareils à double (ou triple) rotor munis de
divers organes coupants, sont utilisés pour des matériaux tendres ou collants.
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Chapitre. II Les type de concasseur
Depuis une vingtaine d’années ce concept du double rotor a été repensé et développé
par la société britannique MMD (Mining Machinery Development). Il en résulté le
développement d’un type un peu particulier de concasseur (pour le concassage grossier et
moyen principalement) compacts, de profil bas, facilement intégrables dans les installations
mobiles, capables de très gros débits et convenant, en particulier, à des matériaux humides et
collants. [16]. [18].
b. Principe et description
Le principe de base repose sur le fait que la résistance à la compression d’une roche
est de 8 à 10 fois plus importante que sa résistance à la tension.
Le système MMD exploite donc la faiblesse inhérente de la roche au cisaillage, utilise les
plans de fracture naturels pour fragmenter les matériaux à une taille prédéterminée.
Pour exécuter leur action de concassage, les concasseurs MMD utilisent de grandes
dents implantées sur 2 rotors de diamètre relativement faible tournant en sens inverse qui
38
Chapitre. II Les type de concasseur
Le principe général de la plupart des appareils opérant par chocs est simple: un rotor
tournant à grande vitesse et portant un certain nombre de pièces de choc (percuteurs) fixes ou
articulées lance le matériau sur des plaques dites de choc ou enclumes ou sur une couche du
même matériau.
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Chapitre. II Les type de concasseur
Dans les concasseurs à percussion, il faut que la vitesse d'impact soit au moins égale à
20 m/s pour provoquer la rupture du matériau. Pratiquement, la vitesse tangentielle des
percuteurs est souvent nettement plus élevée. Ces machines fonctionnent donc sur le principe
de la rupture des matériaux au choc, de manière quasi instantanée, par opposition à la rupture
par écrasement. [18].
b. Principe de fonctionnement
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Chapitre. II Les type de concasseur
Ils sont constitués d'un rotor cylindrique à vitesse variable muni de percuteurs et d'un
bâti avec des plaques de choc. Constituant un, deux ou trois écrans réglables en position, en
fonction du nombre d'étages de concassage recherché et du coefficient de réduction. Tous les
paramètres de ces appareils sont réglables à distance, permettant ainsi leur intégration dans un
ensemble automatisé. Ils ne possèdent pas de grille de sortie. [18].
Le principe est le même que le concasseur à percussion à percuteurs rigides, sauf que
la chambre de broyage est ouverte à la partie inférieure. L’avantage est l’absence de bourrage.
L’inconvénient étant le manque de contrôle granulométrique des matériaux sortant.
Lorsqu’il est nécessaire d’effectuer un contrôle granulométrique des matériaux.
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Chapitre. II Les type de concasseur
Par exemple dans le cas de la production de produits fins, le fabricant met une grille galbée à
la partie inférieure. Le risque de bourrage apparaît et est atténué par le remplacement des
percuteurs rigides par des percuteurs articulés. [18]. [19].
Par leur conception, les appareils à chocs primaires sont des appareils permettant de
très gros quotients de réduction. Surtout dans la mesure où l’on traite des matériaux fragiles.
Ces appareils permettent en particulier de produire un pourcentage important d’éléments fins.
En revanche, leur emploi est absolument à proscrire lorsque :
On a affaire à des matériaux tant soit peu abrasifs (plus de 5 à 8% du quartz ou
de tout autre minéral dur) ;
Le matériau à traiter est trop peu fragile aux chocs (calcaire tendre, craie, etc.);
On ne veut pas produire d'éléments fins au poste primaire afin de pouvoir, par un
criblage ultérieur, éliminer les matériaux sales avant l’étage secondaire.
D’autre part ces appareils réclament des puissances installées très importantes pour
faire face au passage des gros blocs.
Le contrôle de la dimension des blocs à l’entrée doit être rigoureux.
En effet, il n’est pas possible d’aller extraire un bloc qui resterait coincé dans le
gueulard d’admission sans ouvrir l’appareil, après l’avoir arrêté. Il ne faut pas oublier qu’avec
son inertie, un tel appareil met souvent plus d’une demi-heure à s’arrêter à vide.
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Chapitre. II Les type de concasseur
Les grains à projeter sont placés près du centre d’un plateau comportant des canaux
allant du centre à la périphérie. Sous l’effet de la force centrifuge, les grains se déplacent vers
la périphérie du plateau et le quittent pour amorce une trajectoire aérienne et venir heurter soit
des plaques de blindage, soit un talus de produit.
Au début de la trajectoire aérienne, la vitesse des grains est la composante de la
vitesse relative des grains par rapport au plateau et de la vitesse périphérique du plateau au
point où le grain quitte ce dernier.
Deux types de machines se présentent sur le marché :
Dans l’un, on s’attaque essentiellement aux problèmes d’usure en limitant les
contacts du matériau avec les organes de protection de la machine.
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Chapitre. II Les type de concasseur
Ces machines sont équipées de deux rotors situés l’un au-dessus de l’autre. Et montés
sur le même arbre. Après un premier impact, le matériau est guidé vers le deuxième rotor pour
être à nouveau accéléré en vue d’un deuxième impact, créant un concasseur à double impact
indirect. Le premier rotor est normalement équipé d’un anneau blindé, tandis que le seconde
peut être équipé soit d’un autre anneau blindé, soit d’un autogène. [18].
44
Chapitre. II Les type de concasseur
fabrication de ballast : les appareils où “caisses à pierres“ remplacent les pièces d’usure
perdent en effet une partie des avantages, que le principe des appareils à percussion leur
confèrent. [18].
II.4.2. Concasseurs primaires mobiles :
Dans les exploitations à ciel ouvert, il est souvent intéressant de rendre les
concasseurs primaires mobiles pour les rapprocher des fronts d'extraction et diminuer les
distances de transport par tombereau. Ceci s'applique surtout au minerai qui doit être
concassé de toute façon, mais peut également être utilisé pour le stérile et l'on peut ainsi
réduire sensiblement les dépenses de découverture en remplaçant un transport par
tombereau par un transport par bandes.
Pratiquement, tous les types de concasseurs primaires peuvent être rendus mobiles.
Les concasseurs mobiles peuvent être soit montés sur patins fixes et tirés d'un point à
un autre par un engin, soit montés sur châssis équipés de chenilles ou de pneus (figure 14).
45
Chapitre. II Les type de concasseur
46
Chapitre. II Les type de concasseur
Le concassage par percussion peut être judicieux eu égard à l'énergie spécifique qu'il
demande et aux grands coefficients de réduction qu'il permet, pouvant aller jusqu'à 10.
Il est cependant générateur d'une plus grande quantité de fines. Il est surtout utilisé pour des
applications où on ne désire pas obtenir de granulométries intermédiaires (cimenterie par
exemple).
Il est à noter que pour des matériaux friables on pourra opter pour un concasseur à
cylindres, opérant en compression. [18].
47
Chapitre. II Les type de concasseur
II.5.2.2. Matériaux abrasifs (La grande majorité des roches et des minerais)
48
Chapitre. II Les type de concasseur
Les appareils alimentés par simple gravité ne sont pas utilisables. On a alors le choix
entre les concasseurs à cylindres qui peuvent être alors munis de peignes de décolmatage, et
les concasseurs opérant par chocs munis soit d’un système de séchage à air chaud, soit d’une
enclume mobile, ou encore les appareils autogènes ou semi autogènes à sec avec une
circulation d’air chaud. [18].
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Chapitre. II Les type de concasseur
Conclusion
Les objectifs à atteindre et la nature et les propriétés de la roches (des matériaux)
traités est un facteur essentiel dans le choix de concasseurs préférables.
Le concassage par percussion constitue un progrès par rapport au concassage par
écrasements : il permet le plus souvent des coefficients de réductions plusieurs fois supérieur
et obtention de matériaux riches en élément fins qui sont souvent utilisable.
50
Chapitre III
Concasseur à marteau
EV 250
Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
Introduction
Certain cimenteries n’ont qu’un seul concasseur pour concasser la matière première: il
s’agit souvent d’un concasseur à marteaux avec grille de sortie ou d’un concasseur à barres
d’impact.
Les concasseurs à marteaux à double cylindre d’admission sont en fait des concasseurs
secondaires, mais leur conception robuste et résistante les rend bien appropriés au concassage
primaire des matières friables comme le calcaire, le gypse…. [21].
La conception et la dimension des concasseurs nets autres équipement se rapportant
aux installations de concassage exigent des connaissances spéciales et de l’expérience.
Les matières premières de ciment n’ont pas la même dureté, ce qui, combiné à d’autres
facteurs, détermine le mode de fragmentation préalable au broyage du concasseur.
III.1.1.Principes de concassage
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Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
La trémie d’alimentation ;
Le marteau de concassage (pour séparer les blocs importants dans la trémie) ;
Le bras excavation (pour supprimer la matière collante de la trémie) ;
Le bras preneur (pour enlever les blocs important de la trémie) ;
Les aliénateurs ;
Les pré-tamiseurs ;
Les concasseurs ;
Les cribles de vibration ;
Les silos intermédiaires ;
Les courroies transporteuses ;
Les installations des dépoussiérages ;
Les équipements de nettoyage ;
Les équipements pour l’entretien ;
Les équipements pour le contrôle et la surveillance.
FLS a fait pour concevoir les concasseurs les plus simples possibles afin de réponde
aux besoins les plus courante dans la production des ciments. C’est un concasseur mixte à
deux cylindres d’admission.
Ainsi. On utilise le plus souvent le concasseur à marteau avec un grille des sorte le
concasseur à barres d’impact et le concasseur a rouleaux, mais en utilises également l’autres
types de concasseurs lorsque cela est nécessaires. [21].
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Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
Le concasseur à marteaux de type EV est spécialement conçu pour broyer des grands
blocs des pierres il se destiné principalement où concassage de matières sèches mis convient
également pour le broyage de granulats présentant un pourcentage relativement élevé de
composants visqueux. [22].
Le concasseur premier à marteau de type EV 250 situé au niveau 768m, avec un débit
moyen de 1540 t/h ça pour l’exploitation à longue terme. [11].
53
Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
54
Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
55
Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
La matière pénètre dans la section supérieure fixe du corps via l’orifice d’admission.
La moitié de la section supérieure du corps peut être basculée pour accéder à l’intérieur du
concasseur. Le plateau de concassage est logé dans la section supérieure basculante.
a. La table métallique
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Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
Une alimentation désigne par << AF2800*12>> possède ainsi des palettes métalliques
d’une largeur de 2800 mm et mesure 12 m de long. Ces palettes peuvent perdre un peu de
matière, cette perte de matière est recueillie par des grattoirs des chaines.
1. Feux de circulation
2. Matière crues
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Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
Taille maximale autorisée de la matière convoyée par les alimentateurs AF de largeur différente
AF
1000 1300 1600 1800 2000 2300 2500 2800
(mm)
Max
400 550 800 1000 1250 1500 1600 1800
(mm)
Les tailles maximales autorisées exprimées en mm mesurées à partir des coins les plus
éloignés de chaque bloc de matière. [23].
b. Cylindre d’admission
Son rôle est amène la matière vers le rotor à marteaux et, d’autre part, amortit la chute
des grosses pierres sur le rotor.
Les blocs en caoutchouc absorbent les chocs provenant des grosses pierres contenues
dans la matière alimentée.
c. Rotor à marteaux
Le rotor à marteaux se compose de l’arbre, qui porte un certain nombre de section, des
boulons et des marteaux.
Les boulons à marteaux sont des boulons lisses qui, à hauteur des sections à marteaux
extérieures, sont fixés à l’aide de plaques d’arrêt. Les marteaux sont montés sur les boulons
entre les sections dont l’évidemment permet au marteau de tourner en toute liberté.
Les marteaux sont montés de telle sorte que deux marteaux successifs sont
respectivement décalés d’une largeur de marteau. Ainsi, la largeur du rotor est totalement
couverte de marteaux. [22].
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Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
d. Plateau de concassage
Le dessus du plateau de concassage est suspendu sur un tourillon traversant qui lui
permet de pivoter. [22].
e. Grille de sortie
La grille de sortie se compose principalement des montants et des barreaux. Elle est
maintenue en place par rapport au corps au moyen de boulons situés aux quatre coins
La grille de sortie situés dans le cadre d’assise comprend une série de jeux de plaques-
supports avec des barres de grille parallèles ajustées entre elles, les pièces d’espacement entre
les barres déterminent la largeur de la fente et ainsi la granulométrie du produit fini.la grille de
sortie peut être démontée comme un seul élément. [22].
En peut également compenser leur usure en rapprochant du rotor tant la grille de sortie
que le plaque-mâchoire. [22].
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Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
III.2.3.2. Fonctionnement
Le concasseur à marteaux est équipé d’un contrôleur de vitesse qui explore l’écrou de
palier de l’arbre du rotor. Le moteur du rotor s’arrête si la vitesse de rotation est réduite à un
niveau inférieur à celui autorisé. [22].
III.1.4.Utilisation
La distance entre la grille et le rotor doit être correctement ajustée afin d’obtenir la
granulométrie garantie. Si la distance entre les marteaux et la grille est trop grande, le produit
obtenu sera généralement trop gros.
60
Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
07 : Grille de sortie.
09 : Marteau.
10 : Section du rotor.
Distance A = environ. 1,0 S.
Distance B = environ. 0,65 S.
Distance C = environ. 0,35 S.
D : la distance par rapport à la section
des marteaux.
S : correspond à la largeur de la fente.
06 - Plateau de concassage
09 - Marteau
61
Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
III.2.4.3. Marteaux
Les marteaux sont des pièces à usure rapide. Prendre note de l’usure des marteaux afin
de pouvoir déterminer avec le temps la fréquence à laquelle ils doivent être remplacés.
Retourner les marteaux lorsqu’ils sont usés à quelque 2/3 de leur sommet. [22].
2/3
Les marteaux peuvent ensuite s’user jusqu’environ 65 % de leur poids initial avant de devoir
être remplacés. [22].
Tableau .III. 3. Poids nouveaux marteaux. [22].
La grille d’entrés n’est pas nécessaire puisque le concasseur EV est conçu avec des
cylindres
Les morceaux de pierres sont amenés au concasseur par un alimentateur séparé qui
répartit la matière sur toute la largeur de l’entrée du concasseur.
62
Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
Le cylindre alimentent les morceaux aux marteaux qui les brisent et les projettent
contre les tôles de revêtement situées dans la parte supérieure du concasseur pour finir de les
fragmenter.
Cet objectif est atteint en réglant l’écartement des fentes des grilles de sortie du
concasseur EV de 36 à 44mm. Inversement, en élargissant ces fentes à 100mm environ, la
production de concasseur augment d’environ 50 sans que la consommation d’énergie en soit
accrue. Mais environ 35 du produit fini sera composé de morceaux supérieurs à 25 mm.
Le solide cadre d’assise du concasseur supporte la parte supérieure fixée par boulons
dessus, cette partie étant faire d’une plaque d’acier massif comportant des nervures de
renforcement extérieures. Toutes les surfaces internes et la mâchoire réglable sont revêtues de
tôles anti-usure. Fixes dessus par boutons.les grandes portes d’inspection du concasseur
donnent facilement accès à l’intérieur.
63
Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
Les arbres des cylindres d’entrée tournent dabs des paliers à roulement à rouleaux
articules supportés par le cadre d’assise.
Des blocs de caoutchouc agglomérés, répartirais en sections sont montres entre les
rouleaux et leur arbres pour absorber les effets de chocs entre les cylindres tout en
transmettant le couple de torsion de l’arbre de cylindre. Les cylindres sont reliés entre eux par
une transmission par chaine placée à l’extérieurs du cadre d’assise et sont entrainés par un
moteur commun, les deux cylindres tournent à différentes vitesses et leur entraxe est réglable.
Quand l’usure des marteaux se manifeste par une diminution de la production et par
une augmentation de la consommation d’énergie, les marteaux usés devraient être remplacés
ou réparés par soudure de recharge au moyen d’électrodes en acier au manganèse. [21].
64
Chapitre III Concasseur à marteau EV 250
L’acier au manganèse à une dureté initiale de 200 Brinell environ et est très résistante
raison de la pression et de l’effet d’impact durant le concassage. [21].
Conclusion
Le concasseur à marteau EV250 est un meilleur choix pour le cas de cette cimenterie
d’après l’avantage de ce concasseur et l’adaptation des travaux.
Les concasseurs à marteaux EV250 ont généralement un fort taux de réduction, donc
le concassage peut être effectué en une seule étape alors qu’avec les autres types de
concasseurs.
65
Chapitre VI
Calcul et vérification de
concasseur
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
Introduction
Il est difficile d’obtenir des informations fiables sur la consommation d’énergie, et les
caractéristiques d’usure en laboratoire
D max = 1.8 m
d max = 60 mm
I= = 30
Telle que
B=2000
b= 60
I= = 33.33
Ce degré de concassage est également calculé en fonction des dimensions moyennes des
morceaux avant et après le concassage : [25]
D moy = 737 mm
b moy =25 mm
I= = 29.48
66
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
AN:
Il a également été découvert que le diamètre moyen du fragment produit par l'impact [2]
67
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
(2/3)
Dm= ( ………………… (15).
ρ
Où
On-a
= 267
ρ =2670 kg/m3
Vp =35 m/s
L =0.2 m
(2/3)
Dm= ( =0.737 m
Pour réaliser la force d'impact nécessaire pour briser et fragmenter un morceau d’une
masse de roche doit être nécessaire et suffisante pour créer les forces d’inertie correspondant
réactives, percevant la force de l'impact. La taille doit être égale : [26].
Où
dkp=(230*500*106*10-5)/2670*351.5=2.01m.
68
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
Les performances des matériaux concassés ou leur rythme est supposé similaire au
matériau qui tombe sur le cylindre et conformée au théorème ou a loi théorique le débit est
donne par : [26].
Où
Lr : la longueur du rotor, m;
h : épaisseur de la puce, ce qui est égal à la vapeur libre donner corps pendant la
rotation du rotor d'un battement à l'autre, m;
n : vitesse du rotor, tr / s;
AN:
69
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
Compte tenu des relations structurelles et cinématiques, qui influencer les paramètres
B et h, la continuité du flux de la matière et l'autre Les facteurs sont proposés pour déterminer
la performance de formule ou amélioré la formule ci-dessus. [26].
Où
Dp : le diamètre du rotor, m;
AN:
kB =1.3 ; VP = 35 m/s ;
• Lorsque Dp> Lr
• Lorsque Dp <Lr
Où
n : tr / s ;
AN:
Cette débit est n’est pas réelle puisque (il y a le débit de air)
70
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
Puissance moteur meuleuses rotatifs avec un haut degré le broyage est calculé sur la
base de l'évaluation de la distribution d'énergie spécifique consommé par le concassage, en
tenant compte de l'indicateur spécifique, nouvellement ouvert de la surface: [26].
Où
η : fecteur d'efficacité.
Où
i : rapport de réduction
Qm : t / s ; (débit massiques).
AN:
P= 360*1.21*30= 13068 kw
AN:
71
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
1. Rotor de masse est beaucoup plus grand que la masse des particules individuelles dans
l'alimentation
2. Avant l'impact, la vitesse linéaire de la barre de broyage est beaucoup plus importante
que la particule rapidité. Par conséquent KE de particules est négligeable.
3. Il est également supposé que la plupart des particules entrent en collision avec les
barres de rotor dans la médiane région de leurs zones d'impact avec le marteau. [25].
E = 0.5 (R + 0.5Hb) 2. 2
…………… (26).
Où,
Donc on-a
R= 1.25
Hb= 1.4
Vp == …………………. (27).
72
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
= …………………… (28).
= = 27.946 rad/s
Il est également constaté que l'énergie cinétique est une forme d'énergie dominante
dans un broyeur à percussion.
L’énergie cinétique spécifique (KW h / T) se trouve être une fonction de la taille des
particules et les vitesses de rotation des rotors.
Finesse de l'écrasement ;
Vie de marteau :
(1/2 MV2), où M est la masse du marteau et V est la vitesse périphérique du rotor. Cela
dépend de l'échange d'énergie entre le marteau et des particules ou de la perte d'énergie due à
73
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
l'impact. Sur la base de la dynamique de collision non élastique et le fait que "l'élan du
système au premier moment de déformation maximale reste inchangée". [26].
MV = (M + m) U ………..… (29)
T0 = 134*352/2 = 82075 j
Où,
M = masse de marteau;
V = vitesse du marteau;
T= ……………………. (33)
T= =71415.9 j
74
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
Cela montre que plus de poids des marteaux-delà d'un poids idéal. N’améliore pas
effet d'écrasement.
B= 0.033
z= *D= 3.14*2.5=7.85 m
AN :
Et T+0.5d = 0.033+0.5*0.2=0.1033 m
F =134* =131320 N
75
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
Ces formules sont générales et s’appliquent donc à tous les concasseurs c’est une
théorie de puissance : [18].
( ) …………… (39).
√ √
En calcul l’indice de broyabilité d’un nombre de matériaux que l’on trouvera dans
P80= 25 mm
F80= 1000 mm
76
Chapitre IV Calcul et vérification de concasseur
Conclusion
Le résultat obtenu lors de calcul du débit réal du concasseur type EV 250 Q= 2273.35
t/h avec un taux de réduction I= 30, par contre le début déclarer (théorique) Q= 1560 t/h avec
un taux de réduction I= 30, cette différence dans résultat dû principalement à l’utilisation
extensive de la station depuis l’année 2004 ainsi que a l’abrasivité de la roche et leur
dimensions.
77
Chapitre V
Hygiènes, sécurité
Et environnement
Chapitre V sécurité, hygiène et environnement
Introduction
Le présent chapitre a pour objectif principal de donner, d’un part, le maximum
d’information susceptibles d’éclairer et de renseigner sur les processus technologiques
d’exploitation et de traitement etd’autre part, de présenter les principaux aspects de risque qui
pourrait éventuellement avoir un impact signification sur la sante de personne surtout les
travailleur, pour atténuer et minimiser les dégâts sur l’environnement et les individus. [18].
En plus, l’objectif est gardé le souci d’œuvrer pour la présentation et de protection des
personnels et de lutte contre toute l’indifférence de la santé des travailleurs. [18].
Avant toute introduction dans la mine, il faut être muni d’un casque mineur, de
bouche d’oreilles, de lunettes, de gants, de bottes, de tenue de travail munie de réflecteur.
La sécurité industrielle est l’aptitude à maîtriser les risques induits par l’activité ou
ceux que l’environnement peut faire subir. Elle a la volonté d’identifier clairement les risques
de les évaluer et de les gérer, sachant que la vie des femmes et des hommes, est au centre de
nos préoccupations, il est associée à tous les projets de rénovation et d’extension des
installations, en tant que partenaire au même titre que les autres services qui concourent à la
croissance de la production.
Nous œuvrons à développer une culture de sécurité qui imprègne profondément nos
décisions et nos comportements, pour un état d’esprit et des aptitudes visibles sur le
terrain».[27].
V.2.1. Généralités :
Les machines qui équipent les installations de concassage sont en général bruyantes et
peuvent comporter des pièces très lourdes et/ou animées de mouvements continus ou
alternatifs très rapides susceptibles de libérer une quantité considérable d'énergie en cas de
rupture brutale bien que ces machines fonctionnent la plupart du temps en l'absence de
personnel, il faut intervenir manuellement pour effectuer les opérations d'entretien et/ou de
remplacement des éléments soumis à usure et donc manipuler des pièces lourdes et
encombrantes et dans un temps toujours très limité pour ne pas affecter le programme de
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Chapitre V sécurité, hygiène et environnement
les risques liés aux interventions pour entretien préventif ou réparations non
programmées à la suite de ruptures ;
les risques liés aux émissions de poussières, aux fuites et projections de liquides,
et au bruit.
Ils ne sont pas en général spécifiques aux appareils de concassage, car ils concernent
toutes les installations industriel, ou l’on droit éviter les accidents causés par des organes en
mouvement et prévoir des accès faciles et non dangereux pour le personnel de surveillance et
d’entretien .nous en faisons ci-après une liste non exhaustive :
Les machines doivent êtreimplantées sur un socle fixe ou mobile assurant une
stabilité suffisante :
L’accès à ces zones d’intervention doit se faire de préférence par des escaliers(les
échelles sont dangereux) ;
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Chapitre V sécurité, hygiène et environnement
Les imbroyable sont à redouter tant pour la machine que pour le personnel
éventuellement exposé. Leur détection sur le convoyeur est souhaitable.
Il faut également tenir compte des bouchages pouvant se produire dans les
goulottes et tuyauteries : on peut partiellement y remédier au niveau de la
conception proprement dite en adoptant des pentes et des dimensions convenables
pour les ouvertures et organes de liaison et par l’utilisation de matériaux
appropriés (acier inoxydable, caoutchouc, matières plastiques, etc.).
Les risques liés aux interventions sont les plus préoccupants. Chaque année, les
statistiques désignent les concasseurs et broyeurs à propos de trop nombreux accidents. Trois
cas sont à distinguer : les interventions de réglage, les perturbations de fonctionnement et la
maintenance.[18].
V.2.4.1. Le bruit :
Le bruit des concasseurs est en général stable, sauf pour le concasseur primaire qui
peut être alimenté de façon discontinue. Ce bruit est fonctionnel, et difficilement atténuable
au niveau de la machine, les capotages antibruit efficaces étant rarement utilisés car réduisant
trop l'accessibilité de la machine qui est une pièce maîtresse de l'installation. Il faut de toute
façon laisser ouverts les orifices d'entrée et de sortie des matériaux. En revanche, l'utilisation
de caoutchouc pour les surfaces d'usure des goulottes d'entrée et de sortie des appareils
apporte une diminution notable du bruit en évitant que les matériaux ne frappent directement
des tôles en acier.[27].
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Chapitre V sécurité, hygiène et environnement
a. La puissance acoustique observée sur les concasseurs varie entre 122 et 97 dB.
Ces niveaux de bruit sont couramment trop élevés pour être supportables en
permanence. Fort heureusement, l'exposition du personnel est limitée, sauf pour certains
concasseurs à mâchoires où une surveillance permanente est nécessaire.
Il paraît difficile, sinon impossible, d'agir sur les machines. Il faudra donc protéger le
personnel par des moyens individuels (casques, bouchons d'oreilles, etc.) ou réaliser des
postes de surveillance de nature à abaisser le niveau de bruit.[27].
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Chapitre V sécurité, hygiène et environnement
traitement, et son incidence directe sur l'environnement est en général masquée par celui du
complexe industriel dans lequel il est intégré.
Les installations de concassage en carrières de granulats ont une influence majeure sur
l'environnement du site d'extraction par :
Leur aspect extérieur qui peut défigurer un paysage, surtout en région touristique;
Cette deuxième solution peut paraître à première vue plus chère, mais semble être
préférée par les exploitants, car :
Elle permet un contrôle plus facile des flux de produits puisqu'on peut installer les
capteurs dans les conditions optimales pour assurer la fiabilité des mesures;
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Chapitre V sécurité, hygiène et environnement
V.2.7. Bruit :
Il est évident que plus les machines bruyantes ne seront placées à un niveau proche du
sol ou même éventuellement en fosse, plus ces écrans antibruit ne seront faciles à disposer.
On retrouve l'avantage d'une disposition en structure horizontale. Toutefois, cette efficacité
diminue fortement avec la distance. Il est à noter cependant que l'installation de machines en
fosse conduit à d'autres inconvénients: un mauvais accès pour l'entretien du matériel et le
nettoyage ainsi que la nécessité de prévoir un puisard et une pompe d'évacuation d'eau en cas
d'inondation.[18].
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Chapitre V sécurité, hygiène et environnement
Afin d’éviter que les projections de produit risquent de blesser le personnel travaillent à
proximité du concasseur, le compartiment de broyage est isolé à l’amont par un rideau de chaines
suspendues et, à l’aval, par trois volets articulés pour débattre dans les deux sens, autorisant une
éventuelle marche arrière du convoyeur blindé.[18].
Conclusion
" Il faut concilier à la fois l’industrie qui nous fait vivre et l’environnement qui nous permet
de vivre ".
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Conclusion
Conclusion générale
Conclusion générale
Il existe une grande déférence entre l’état d’une roches concassée par pression et
par choc dans les de concassage par pression, les contraintes internes sont lentement
distribuées à travers la matrice rocheuse ce qui provoque un retard dans la destruction, par
centre lors de concassage à choc ; les contraintes internes provoquent une destruction
immédiate de la roche. Cette condition de contrainte est particulièrement valable
généralement pour celle destinées aux matériaux de construction, c’est ainsi qu’ils trouvent
une large application de cimenterie
85
Référence bibliothèque
Référence bibliothèque
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Document de référence sur les meilleures techniques disponibles Industries du ciment, de la
86
Référence bibliothèque
87
Résume
Résume
Au cours de la production de ciment cette processus comprend plusieurs
procédures important et fondamental que l'écrasement des mesures, et de voir
quels types de concasseurs et leur principe du travail, les critères de sélection est
un moyenne très important pour étudier et de vérifier cette brisée avec la
découverte de la cause de son choix.
:اﻟﻤﻠﺨﺺ
وﻣﻌﺮﻓﺔ،أﺛﻨﺎءإﻧﺘﺎﺟﺎﻹﺳﻤﻨﺘﺘﺸﻤﻠﮭﺬھﺎﻟﻌﻤﻠﯿﺔﻋﺪةﺧﻄﻮاﺗﻤﮭﻤﺔوأﺳﺎﺳﯿﺔﻣﺜﻼﻟﺴﺤﻖ
.أﻧﻮاﻋﺎﻟﻜﺴﺎراﺗﻮﻣﺒﺪأﻋﻤﻠﮭﺎوﻣﻌﺎﯾﯿﺮاﺧﺘﯿﺎرﻣﮭﻤﺠﺪاﻟﺪراﺳﺔواﻟﺘﺤﻘﻘﻤﻨﮭﺬااﻟﻤﺤﻄﻤﻤﻊ اﻛﺘﺸﺎﻓﺴﺒﺒﺎﺧﺘﯿﺎره
.ﺗﺨﻔﯿﺾ درﺟﺔ. ﻧﺴﺒﺔ اﻟﺘﺨﻔﯿﺾ. اﺳﺘﮭﻼك اﻟﻄﺎﻗﺔ. ﻣﺮت ﻣﺤﻄﻢ. ﻛﺴﺎرة:ﻛﻠﻤﺎت اﻟﺒﺤﺚ
Abstract:
the cement production of this process includes several important and
fundamental as crushing action, and see what types of crushers and the principle
of work and the selection criteria is very important to study and verification of
this shattered with the discovery of the cause of their choice, comply with safety
standards and the ability to control risks arising from the activity and how to
preserve the grandfather of the necessary environment.