Conception Dun Radar Daide A La Conduite Automob PDF
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CHAPITRE
CHAPITRE0
R EMERCIEMENTS
C HAPITRE 0
CHAPITRE0
CHAPITRE0
plusieurs sources. Pour finir, nous réaliserons une étude de l’influence du bruit sur le
système de détection de direction d’arrivée.
Enfin, nous donnerons les conclusions de cette étude et les travaux futurs à effectuer.
6
3
CHAPITRE
générateur de gaz (Acide de sodium NaN3). Activé par une collision sévère, un détecteur
électrique excite le générateur de gaz et entraîne une réaction chimique explosive entre
l’oxyde nitrique et l’amide de sodium, si bien que l’airbag se gonfle.
D’autres techniques , en cours de développement, permettront le contrôle de l’airbag pour
un meilleur fonctionnement, et de meilleures précision et efficacité.
b.) La Ceinture de sécurité qui a progressé remarquablement, la nouvelle
génération automatique introduit une petite charge qui se déclenche au moment de la colli-
sion entraînant la tension de la ceinture autour du corps. Le déclenchement simultanné de
ce système avec l’airbag permet d’améliorer considérablement les conditions de sécurité
dans le véhicule.
En résumé, les missions à remplir par le système Radar seront essentiellement la mesure
de la distance et de la vitesse d’approche de l’obstacle, afin de pouvoir informer le conduc-
teur du risque de collision ou de gérer éventuellement les dispositifs de freinage ou de
sécurité type ’’ airbag’’, ainsi que donner la direction d’arrivée (DDA) suivant laquelle
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 5
8
c = 3 ⋅ 10 m ⁄ s Eq (1.1)
Une partie de ce signal est réfléchie par la cible, nous pouvons dire que la cible est illu-
minée et rerayonne une partie de l’énergie émise sous la forme d’une onde de faible ampli-
tude et de caractéristiques temporelles identiques à celle du signal émis.
La mesure de la distance (Fig1.1) se déduit à partir du retard entre l’émission de l’impulsion
électromagnétique et sa réception à partir de la formule suivante:
c∆t
d = -------- Eq (1.2)
2
Les paramètres les plus importants pour déterminer la portée maximale, c’est-à-dire, la
plus grande distance mesurable et la résolution du radar, sont la durée τ des impulsions et
la fréquence de répétition fr .
Impulsion émise
Impulsion réfléchie
∆t =2d/c
d: distance antenne-cible
c: célérité de la lunière
∆t
Pour éviter l’ambiguité dans la mesure de la distance, il faut que l’écho de la cible soit reçu
par le radar avant que l’impulsion suivante soit émise. Donc, le temps d’un aller-retour doit
être inférieur à 1/fr, ce qui nous donne une distance maximale de:
c
D max = ------- Eq (1.3)
2f r
La plus petite variation de distance qu’on peut trouver est déterminée par :
cτ
∆ d = ----- Eq (1.4)
2
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 7
Pour une résolution de 0.3m, la durée d’impulsion nécessaire est, appoximativement, égale
à τ = 2ns, c’est-à-dire une largeur de bande de 500MHz.
Le système que nous avons décrit n’utilise que l’amplitude du signal reçu, c’est à dire, que
nous pouvons obtenir la distance à laquelle se trouve la cible, mais nous n’aurons pas
d’information sur la vitesse à laquelle la cible bouge. Pour pouvoir obtenir cette vitesse, il
faudrait extraire la fréquence du signal reçu, qui inclut la déviation Doppler. Ce type de
détection est appelé cohérent [2] et est plus compliqué.
Ces radars impulsionnels sont les plus connus et les plus utilisés[3][4][5], mais ils s’avèrent
moins adaptés pour les automobiles, pour les raisons suivantes:
-La distance la plus courte que l’on puisse mesurer est déterminée d’une part par la
durée de l’impulsion et d’autre part par les temps de commutation, or ceux-ci sont très
petits dans un environnement routier.
-Les systèmes de génération d’impulsions ultra courte cohérents ont des coûts exces-
sifs pour l’industrie automobile.
D’autre part, la mesure de la distance est insuffisante pour la localisation des objets. Pour
celà, il existe aussi une mesure angulaire utilisant la directivité des antennes, qui sera
combinée aux mesures de la distance et de la vitesse, nous permettant ainsi la détection
des cibles.
P θ
L
P/2
lobe principal
Antenne
Figure 1.2: Diagramme de l’antenne
Cette mesure angulaire est basée sur le fait que les antennes ne répartissent pas l’énergie
uniformément dans toutes les directions. Si nous avons par exemple une antenne de
longueur L et par recombinaison spatiale des ondes, l’énergie émise sera concentrée dans
un angle limité θ , comme nous observons sur la figure (1.2). La valeur de θ sera donnée
CHAPITRE 1Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie.
par :
70λ
θ = --------- Eq (1.5)
L
1.2.1 Radar CW
Le radar le plus simple que nous pouvons envisager pour l’application automobile consiste
en un émetteur RF sans modulation et un récepteur qui mélange le signal émis et le signal
reçu. Si la cible a une vitesse par rapport au radar, le signal reçu aura une fréquence dif-
férente de celle du signal émis à cause de l’effet Doppler, et la fréquence de battement des
deux signaux sera proportionnelle à la vitesse suivant l’équation (1.6) :
v
f b = 2f o ----r Eq (1.6)
c
fo fo+fb
Détecteur
Amplificateur
Traitement fD
du signal
Figure 1.3: Schéma d’un radar CW
1.2.2Radar FMCW
Dans le cas du radar FM-CW, la fréquence transmise change en fonction du temps d’une
façon connue (figure 1.4). Si nous voulons détecter une cible placée à une distance R,
nous obtiendrons un signal réfléchi après un temps T=2R/c, que nous mélangerons avec le
signal transmis, produisant une fréquence de battement fb. Cette fréquence sera unique-
CHAPITRE 1Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie.
ment due à la distance à la cible, puisqu’il n’y aura pas de glissement Doppler puisque la
cible ne bouge pas. f b sera donnée par:
f b = ∆fT = ∆f 2R
------- Eq (1.7)
c
Fréquence à l’émission
fd
fo+F/2
fr
fo
Fréquence à la réception
cas d’une cible mobile
fo-F/2
∆ f
fr+fd
fd
fr-fd fr
Figure 1.4: Modulation de Fréquence en toit. En haut, les fréquences instantanées à l’émission et la
réception. En dessous, la fréquence de battement.
Figure 1.5: Comportement d’un radar FMCW avec une modulation en dent de scie
Ci-dessus , nous avons supposé que la cible restait immobile, mais si ce n’est pas le cas,
nous verrons apparaître une fréquence Doppler qui produira une modification de la
fréquence de battemment comme nous pourrons voir sur la figure (1.5)
Sur la figure (1.5) à gauche, nous pouvons voir qu’entre le signal d’émision et de réception
nous avons seulement un décalage temporaire donc comme nous avons dit précédemment
la vitesse sera nulle. Sur la partie droite de la figure (1.5), on peut remarquer une variation
∆f sur le front montant qui est différent du front descendant ce qui nous permettra le calcul
de la vitesse à laquelle la cible bouge et savoir si elle accélère ou décèlére.
En effet, la fréquence de battement est formée par une fréquence (f r) proportionnelle à la
distance et une autre (f d) proportionnelle à la vitesse relative de la cible, mais pour chaque
demi-cycle de la modulation, les valeurs changent de signe, comme nous pouvons voir sur
les équations suivantes:
V
f b = fr – f d = 2R
------- ∆f2f m – 2f o -----r Eq (1.9)
c c
V
f b = f r + f d = 2R
------- ∆f2f m + 2fo -----r
c c
Le schéma du radar FM-CW est le même que celui du radar CW, sauf en ce qui concerne
la modulation et le traitement en bande de base du signal f b. Sur la figure (1.6) nous pour-
rons remarquer le schéma d’un radar FMCW.
Ce système, le plus développé, est basé sur la technique FM/CW, grâce à sa simplicité et
la possibilité de mesurer simultanément la vitesse et la distance, mais il existe certaines
contraintes :
- la variation de fréquence doit être linéaire afin d’obtenir une mesure correcte de dis-
tances.
- La distance et la vitesse sont déduites à partir de la même mesure de fréquence ; si la
cible est très proche et sa vitesse est élevée, la fréquence de battement sera proportion-
nelle à la fréquence Doppler et donc sera très élevée et la différence de fréquence sera
proportionnelle à la distance et donc très faible [2].
- Enfin l’excursion de fréquence doit être élevée pour obtenir une bonne résolution en dis-
tance.
fo+fb
Mélangeur/Détecteur
Amplificateur
Traitement fb
du signal
Figure 1.6: Schéma du radar FM-CW
Dans la thèse [6], on propose un système radar FM-CW de suivi de cibles avec une tech-
nique quasi-optique, comme étant une amélioration du système FM-CW classique. Il pro-
pose une modulation en toit, c’est à dire que la variation de fréquence en fonction du temps
représente une forme de toit, avec un troisième mode continu (fréquence instantannée
constante fig (1.7)). Cette modulation permettra de fournir, directement, les vitesses des
cibles et avec un procédé combinatoire nous pouvons extraire les distances. On doit
estimer donc les fréquences de battement relatives aux trois modes de la modulation pour
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 13
pouvoir déterminer les distances et les vitesses des différentes cibles. Ce prototype n’a pas
été réalisé pour le moment mais la vérification théorique et les simulations en utilisant un
modèle appelé ARMA (AutoRegressif à Moyenne Ajustée ) ont été réalisées.
Cette modulation en trois modes a été aussi employée par l’unité de recherche PSA Peu-
geot-Citroën dans un système radar FM-CW embarqué.
Temps de calcul
Séquence K et de traitement Séquence k+1
f
F I II
fo III
T T T Tc t
∆Φ = 4Π∆f
-------------- d Eq (1.11)
c
c étant la vitesse de la lumière, ∆f l’écart fréquentiel entre les deux signaux et d la distance
à laquelle se trouve l’objet. La justification de l’équation sera donnée dans le prochain para-
graphe.
La vitesse relative sera trouvée à partir de la fréquence Doppler d’un des signaux.
CHAPITRE 1Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie.
Antenne
Amplificateur
Amplificateur
source de fréquence Diviseur
90
sortie Degrés
des données
sommateur 90
Degrés
LO RF
Au lieu d’émettre deux signaux continus, il est possible de commuter la fréquence d’une
seule source, ou bien de la moduler avec un signal carré comme nous pouvons voir sur la
figure (1.9).
Le problème de cette méthode apparaît quand les fréquences Doppler sont très petites,
voire nulles où aucune mesure de phase n’est possible. Cela est dû au fait que les circuits
électroniques sont séparés par des capacités de liaison servant à l’élimination des «offset»
et qui ont tendance à couper les signaux basses fréquences.
∆ϕ c
d=
4π ∆f Fréquence de l’onde
λ
vr = fd
2
d=distance à détecter
vr=vitesse relative à
détecter
fd= fréquence Doppler F+∆f
∆ϕ : Différence de phases
entre 2 paliers de
F
fréquence pour la forme
d’onde FSK
c : célérité. Temps
∆f : Différence entre le 2
paliers de fréquence pour
la forme d’onde FSK.
Figure 1.9: Le principe d’un radar Duplex
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 15
Nous présentons sur le tableau (1.1) un résumé des différents principes de radar. En con-
Sensibilité aux inter- -Pulse court, sensibilité Sensible aux inter- Risque d’interférences
férences aux interférences. férences, du fait de la réduit du fait de la
-Possibilité de wobbuler large bande et de l’onde faible bande.
la PRF. continue.
clusion, le principe Duplex permet d’accéder à la conception la plus simple pour l’émission
et la réception hyperfréquences.
Il est destiné à la régulation intelligente d’allure (ACC ’Automatic Cruise Control’). La sec-
onde génération des radars (Collision Warning / Avoidance) sera destinée à la détection et
à l’évitement d’obstacles mais leur large commercialisation dépend de la maîtrise des tech-
nologies hyperfréquences intégrées indispensables pour atteindre les objectifs de faible
coût et de fiabilité.
Le système ACC devient actif uniquement sur demande du conducteur. Lorsque la fonction
est engagée, le conducteur peut relâcher la pédale d’accélérateur. Le pilote se maintiendra
automatiquement derrière le vehicule suivi, agissant éventuellement sur le frein et/ou la
boîte de vitesse automatique, tout en restant limité sur l’action de freinage. De manière
générale, le conducteur garde la priorité d’action et de reprendre le contrôle en tout
moment.
L’ACC est développé pour la circulation sur autoroute et voie express. Les principales exi-
gences de performances imposées sont:
Portée (SER de 1m2) >= 150m.
Fréquence = 77GHz
vitesse relative détectable +- 160 km/h.
Type de cibles mobiles.
Couverture angulaire (azimut) 12°
Précision position en azimut 0.5°
Précision vitesse 0.5km/h
Précision distance 5%
Résolution : Capacité de discrimination de 2 cibles roulant de front à des vit-
esses sensiblement identiques.
La puissance d’émision du radar doit être inférieure à 1mW/cm2 (à 3m de
l’antenne).
Le radar utilisé est du type Duplex CW appelé par les auteurs FSK (Frequency Shift Key-
ing). Les performances satisfont le cahier des charges des capteurs pour la fonction ACC,
et sa très haute résolution en vitesse permet de discriminer aisément l’ensemble des véhi-
cules présents sur la voie. Cette solution retenue, présente pour [8] le meilleur compromis
coût/performances pour la fonction ACC.
Le cahier des charges du capteur longue portée pour fonction Collision Warning/ Avoid-
ance, doit inclure,en plus des exigences relatives à ACC, les caractéristiques suivantes:
Détection et capacité de résolution des obstacles fixes.
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 17
Ils présentent les premiers résultats de la mesure de distances entre 0 et 100m, à 60GHz.
Les travaux sont poursuivis à l’INREST(institut national de recherche sur le transport et la
sécurité).
Par la suite nous allons exposer un tableau qui nous donnera les principaux systèmes
radar anticollision étudiés actuellement et les performances obtenues jusqu’à maintenant.
Distances Puissance
Bande de Angle
Article Type de Radar Fréquence parcourues et de
fréquence d’ouverture
précisions. transmision
[10] Jerry D. Woll. FMCW(Frequency Mod- 60.5GHz 15MHz 1-120 mètre, +- 3% Système <10mW
Eaton Vorad Tech- ulated Continuous Wave) 0.4-180Km/h, +-1% monopulse +-6°
nologies. avec FSK(Frequency
Shift Keying)
[14] R. Schneider Système radar avec imag- 76GHz 150MHz -azimuth 1° 13.5dBm
and J. Wenger. erie -élevation vari-
Laboratoire: Daim- ent entre 3°~8°
lerChrysler
Research and Tech-
nology.
[15] Sung Tae Choi Radar monopulse FMCW, 24GHz -’’1m’’ détection +-10° 10dBm
Kwangju Institute FSK et SS(Spread spec- minimale
of Science and trum radar) -’’150m’’ détection
Technology. Korea maximale
-vitesse relative
maximale de 300km/
h
-vitesse relative min-
imale de -100km/h
Distances Puissance
Bande de Angle
Article Type de Radar Fréquence parcourues et de
fréquence d’ouverture
précisions. transmision
Lars H Eriksson AICC (Intelligent cruise 77GHz distance entre 1 et +-8.5° 10mW
[17] control of automobiles) 200m +-0.3m
Sweden installé sur le ’volvo’
La forme d’onde FMCW vitesse relative entre
-100+-100m/s
Mark E. Russell Senseur radar AICC 76-77GHz -distance entre 3-100 azimuth 8.8°
[18] avec une forme d’onde mètres. Précision 0.5 élévation 4°
FM-CW mètres.
-vitesse relative +-
160km/h. Précision
de 1.5km/h.
Delphi Delco Elec- Radar FMCW 76GHz Portée de 150m azimuth 15°
tronics Systems,
Indiana[19].
Nous pouvons remarquer sur le tableau (1.2), que les principaux systèmes proposés uti-
lisent une combinaison de formes d’onde comme par exemple FM-CW et FSK, pour obtenir
la distance et la vitesse simultanément. La pluspart des radars proposés travaillent autour
de 77GHz, fréquence allouée à d’aide à la conduite automobile en Europe. Nous pouvons
remarquer que la puissance de transmission est au tour de 10dBm et l’angle d’ouverture
est au maximum de +-10°. Sur la portée en distances, nous pouvons observer que la dis-
tance minimale que les systèmes décrit sur le tableau nous proposent est de 1m au mini-
mal et au maximum de 200m. avec des résolutions tel que 0.5, 0.2 ou 0.3 m. Et pour finir,
nous pouvons voir les vitesses relatives sont de l’ordre de 150Km/h avec une précision de
1km/h.
Dans l’actualité, il existe aussi des travaux en cours sur le radar anticollision dans plusieurs
laboratoires de recherche comme par exemple à l’université de Valenciennes ((UVHC)
avec un financement INRETS/ CNRS) et les entreprises telles que Thales, Delphi et Mer-
cedes.
CHAPITRE 1Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie.
Figure 1.10: Schématique du radar à 35GHz (récepteur homodyne) proposé par [21][22]
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 21
Un autre système a été proposé par l’Université de Lille; nous pouvons voir dans les thèses
[23] et [24] de nouveaux capteurs interférométriques micro-ondes, pour des applications
télémétriques qui permettront de connaître différents paramètres comme la position (pour
des distances relativement courtes de quelques mètres), la vitesse et l’accélération, ainsi
que pour des applications de cinémométrie, de goniométrie et de contrôle non destructif.
L’étude de ce système radar (CW) est réalisée sur deux situations, la première dénommée
’’coopérative’’, c’est à dire quand la source hyperfréquence est placée sur l’objet sous
investigation, et la deuxième nommée ’’non-coopérative’’ dans le cas contraire.
Le banc de mesure utilisé en premier lieu a été un chariot en plastique sur lequel est fixé
l’émetteur. Il se déplace grâce à un moteur pas à pas. L’excursion permise au mobile est de
1.5 mètre, et la distance entre l’émission et la réception peut varier de 0.5 à 3 mètres. La
précision obtenue pour les mesures de distance est de 2%.
Ensuite, ils ont réalisé la reconstitution de la loi horaire, déterminant la vitesse en différents
points de la trajectoire. La méthode proposée donne accès à la vitesse moyenne d’un
mobile sur les portions de sa trajectoire correspondant aux interfranges de l’interféro-
gramme. La précision est améliorée, elle est alors de 1%.
Ensuite, ils ont proposé un système capable de détecter la position d’une source dans un
milieu confiné en principe et sur un terrain de football ultérieurement. Pour la réalisation de
cette mesure il est nécessaire de faire une première fois la calibration des positions possi-
bles et les insérer dans une matrice. Les valeurs des mesures obtenues sont comparées
avec les valeurs de la matrice pour obtenir la direction exacte d’arrivée de la source en 2D
à 3D. La précision de ce système est de +- 2°.
les ’’Radars Duplex’’ pour la fréquence Doppler nulle, sera ici résolu en faisant une com-
paraison de phases des ondes hyperfréquences au lieu de la faire à basse fréquence.
Nous devrons donc réaliser les mesures de phases dans le domaine des hyperfréquences.
Nous serons capables de faire ce type de mesures avec un détecteur cohérent ou un
démodulateur IQ, mais ces systèmes sont chers à ces fréquences car les composants util-
isés doivent être de très bonne qualité. Pour cela, nous utiliserons un discriminateur SPR
ou FPR, qui va nous permettre de mesurer le rapport complexe de deux ondes hyper-
fréquences, à condition de calibrer le système avant la réalisation des mesures. D’autre
part, les composants utilisés seront de faible coût et pourront être de mauvaise qualité car
leurs caractéristiques sont prises en compte lors du calibrage.
Réseau
Antenne
Patch
Cible mobile
Modulateur
Oscillateur Coupleur Circulateur
10dB
500Hz fo=2GHz
f1=fo+(df)/2 L.N.A.
f2=fo-(df)/2 Distance à la cible
Traitement Porte1
des données
AT-MIO-16XE-10
Acquisition
Porte2
Convertisseur
A/N
Si nous regardons maintenant le principe théorique du système, nous verrons que pour un
signal de la forme suivante:
jwt
s = se Eq (1.12)
Le signal sera réfléchi par une cible à une distance ’’d’’ de l’antenne, sachant que le temps
de propagation sera:
2d
T = ------ Eq (1.13)
c
(antenne), la distance à laquelle nous pourrons déterminer la cible sera (d+vt) et le temps
de propagation sera donné par:
T = 2 d-------------
+ vt- Eq (1.14)
c
En supposant que l’accélération du vehicule est nulle ou que la vitesse du vehicule peut
être considérée constante pendant le temps nécessaire à l’acquisition des données. Donc,
wD
la fréquence Doppler du signal sera donnée par f D = ------- et ϕ sera le déphasage du signal
2Π
reçu.
Comme nous verrons dans le chapitre 2, le SPR nous donnera le rapport entre le signal
émis et le signal reçu, que nous pouvons écrire de la façon suivante:
r r- e j ( w D t – ϕ )
ϒ = - = ---- Eq (1.18)
s s
2 wd
------- = ϕ + 2Πn Eq (1.19)
c
( w 1 – w 2 )d ∆wd
ϕ1 – ϕ2 = 2 --------------------------
- = 2 ----------- Eq (1.20)
c c
dw 1 dw 2
---------- = ϕ 1 + 2Πn --------- = ϕ 2 + 2Πn
c c
f2
f1
ϕ2
ϕ1
d
distance maximale sans ambigüité
Pour éviter l’ambiguité, il suffit que cette différence de phase soit inférieure à 2Π, puisque n
a la même valeur aux deux fréquences, c’est à dire, que le nombre de tours effectués par
les deux vecteurs Γ correspondant aux deux fréquences sera le même. La distance maxi-
male est donnée par la différence de fréquences (eq 1.21) .
c
dMax = --------- Eq (1.21)
2∆f
Si nous prenons par exemple un ∆f =1.5MHz, la distance maximale sera 100m. Afin d’obte-
nir une bonne précision de mesure pour les distances faibles sans introduire une ambiguité
pour les distances plus élevées, nous pouvons mesurer à trois fréquences, par exemple
2GHz, 2.0015GHz et 2.015GHz . Les deux premières nous serviront pour la détection des
longues distances et la première et la troisième serviront pour détecter les distances cour-
tes, dans cet exemple la distance minimale est de 10m donnée par ∆f=15MHz.
Dans l’équation (1.20), nous avons considéré que la longueur électrique totale des dif-
férents composants du radar est la même aux deux fréquences utilisées (figure 1.13) ,
donc que le déphasage induit par ces longueurs est éliminé lors de la soustraction. Malheu-
reusement, pour les distances courtes, ce n’est pas le cas, car l’écart fréquentiel est assez
grand et la longueur électrique des lignes du système est comparable à la longueur d’onde
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 25
de cet écart.
Circulateur
OL
Coupleur
Antenne
a1
LNA
a2
Figure 1.13: Distances parcourues par les ondes dans notre prototype radar.
Sur [25] nous pourrons voir que si nous plaçons une plaque métallique en face de
l’antenne, ce qui nous fera une distance nulle, la différence de phases calculée dans les
conditions de [25], sera de 140°, donc elle ne sera pas négligeable. Pourtant, pour pouvoir
tenir compte de ce déphasage, il sera proposé une variation de l’équation (1.20), que nous
pouvons exprimer de la forme suivante:
( w 1 – w 2 )d
ϕ 1 – ϕ 2 – ( ϕ 10 – ϕ 20 ) = 2 --------------------------- Eq (1.22)
c
distances que nous voulons détecter et la résolution que nous voulons obtenir. Nous
n’émettons pas deux signaux en même temps mais au rythme de la modulation choisie,
donc les phases des signaux aux deux fréquences ne seront pas mesurées aux mêmes
instants de temps, et si la cible bouge les distances ne seront plus les mêmes.
Si nous avons les équations suivantes :
wd
2 ---------o = ϕ 1 + 2Πn Eq (1.23)
c
w ( d o + vT )
- = ϕ 2 + 2Πn
2 --------------------------
c
Il nous faudrait un retard T entre la mesure des deux fréquences tel que la variation de
phase puisse être négligée, ou bien, nous pourrons estimer cette variation de phase en
connaîssant la vitesse de la cible à partir de l’expresion suivante:
wvT
∆ϕ 2 = 2 ---------- Eq (1.24)
c
Le choix que nous avons pris [25], a été de faire une mesure toute les demi-périodes de la
modulation, nous échantillonnons chaque fréquence une fois par période (fig 1.14), donc le
retard sera égal à une demi-periode (T=1/(2fm)).
Dans notre prototype, la fréquence porteuse est égale à 2GHz, la vitesse de la cible est de
0.5m/s environ et la valeur de T=1ms. Ceci nous donne un déphasage ∆ϕ 2 de 2.4° que
nous pouvons considérer négligeable. Par contre, avec une porteuse de 77GHz et une vit-
esse de 60m/s (~210Km/h), la variation de phase sera approximativement de 30.4°, donc
pour négliger ce déphasage, nous devrons diminuer la periode T , par exemple à 0.5 µ s
qui nous donnera une variation de 5.4°, ou il nous faudra faire une évaluation de ∆ϕ 2 à
partir de la vitesse de la cible.
En conclusion, pour avoir une bonne précision, le retard doit être très petit (1/(2fm)) et la
fréquence d’échantillonnage sera le double que la f m parce que nous prendrons une
mesure chaque demi-période. Selon le théorème de ’’Shannon’’ , la fréquence d’échantil-
lonnage doit être au moins le double de celle que nous voulons acquérir. Nous savons
qu’avec les conditions précédentes et si nous utilisons par exemple une fréquence
d’échantillonnage de 1KHz nous obtiendrons une fréquence Doppler de 6.6Hz, donc nous
vérifions largement la condition du théorème.
Au moment de l’expérience, nous devons prendre en compte toutes les valeurs mention-
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 27
f1 f2
f1+fd f2+fd
Figure 1.14: Modulation utilisée
Pour vérifier la faisabilité du système, nous avons réalisé un programme avec le logiciel
matlab en forme de menu, qui simulera le comportement de notre système radar avec les
discriminateurs SPR et nous aidera à comprendre son comportement et de valider les pro-
grammes de traitement utilisés.
Pour cela, nous avons simulé avec des équations mathématiques (eq 1.25), l’écho qui pro-
vient de la cible à détecter par notre système radar et nous avons vérifié son évolution en
ajoutant par exemple un bruit de phase ou en variant la valeur du rapport signal sur bruit
(RSB), puis nous avons testé les programmes de traitement du signal ( filtrage et calcul de
la distance et de la vitesse).
Ce simulateur présente plusieurs menus que nous détaillons, par la suite.
Le premier menu que nous observerons après l’exécution du simulateur, sera représenté
par la figure 1.15 a), nous permettant de choisir la vitesse à laquelle la cible que nous
allons simuler peut bouger. Les différentes possibilités de vitesses sur ce simulateur on été:
vitesse relative nulle, avec un mouvement à vitesse constante ou variable, en fonction de la
CHAPITRE 1Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie.
Figure 1.15: a) Menu pour choisir la vitesse de la cible. b) menu pour donner un bruit de phase
Nous pouvons observer sur eq (1.25) la génération des signaux comme nous l’avons réal-
isée avec le logiciel matlab.
ondes incidentes et réfléchies générales Eq (1.25)
j2Πf 1 t
oemis1 = K emis e ondes incidentes
j2Πf2 t
o emis2 = K emis2 e
j2Π ( – f d op f t do p ) – ϕ 1
1
o rec1 = K rec1 o emis1 e ondes réfléchies
j2Π ( – f d op f t do p ) – ϕ 2
2
o rec2 = K rec2 o emis2 e
Par la suite, nous décrivons les constantes que nous avons utilisées pour calculer les
équations qui représenteront les ondes émises et reçues par l’antenne.
Eq (1.26)
c=3e8; % vitesse de la lumiere en m/s
f1=1.980e9; % deux fréquences obtenues à partir de la
modulation en Hz
f2=2.020e9;
∆f=f1-f2; % 40 MHz pour une distance détectable
maximale de 3.75 m
origine_mobile = 0.1; %m
dist_max = 3.75 ; %m
f_echan=1000; % Fréquence d'échantillonnage en Hz : 1 Khz
num_pts=f_echan*3; % nombre de points à afficher, sont 3000 en 3
secondes
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 29
Te=(1/f_echan); % en seconde
Vecteur_temps = [Te:Te:(num_pts*Te)]; % de Te à num_pts*Te
K_em=10; % Amplitude d’émission
attenuation=ones(num_pts,1); % calcul des coefficients d'atténuation en 1/d^2
attenuation = attenuation ./(d_t.^2);
attenuation = attenuation ./attenuation(1,1); % normalisation
Kaller=Kem.*attenuation; % amplitude du signal en chaque point aller
Krec=Kaller.*attenuation; % amplitude du signal en chaque point retour
phase_1 = (2*(2*pi*f1.*d_t)/c) + phi_01; % déphasages au retour sur l'antenne pour f1 et f2
phase_2 = (2*(2*pi*f2.*d_t)/c) + phi_02;
fdopf1=2*(f1.*vitesse/c); % fréquence doppler
fdopf2=2*(f2.*vitesse/c); % fréquence doppler
tdop = d_t./c;
Sur la droite de la figure 1.15 b), nous pourrons choisir la pûreté en phase du signal et sur
la figure (1.16), nous pourrons sélectionner le déphasage existant entre les deux signaux
émis ou reçus et le rapport RSB.
Pour mesurer le bruit de phase à xHz de la porteuse, nous pouvons le mesurer comme
nous voyons sur la figure (1.16), en utilisant la relation:
N = N 1 + 10 log R Eq (1.27)
dP
10kH z
1Hz f
fc
Nous considérons que la fréquence centrale du filtre d’analyse est de 10KHz de la porteuse
et sa bande passante est de 1Hz. Nous avons pris des valeurs typiques des erreurs de
phase d’un générateur RF (valeurs -97, -77,-57).
Nous calculons l’augmentation de bruit à droite et à gauche pour les valeurs d’erreur de
CHAPITRE 1Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie.
phase choisies, pour les deux fréquences f1 et f2, comme nous pouvons voir sur le tableau
(1.1).
( – j ( 2Π10 )t )
3
AmpliphaseGauche = Ampli ⋅ e
( j ( 2Π10 )t )
3
AmpliphaseDroite = Ampli ⋅ e
Le bruit sélectionné est un bruit blanc gaussien qui nous donnera un rapport signal sur bruit
égal à 4 ou 8dB.
Figure 1.17: a) Menu pour choisir le déphasage entre F1 et F2. b) Menu qui nous donne le rapport
RSB
Nous générons le bruit à partir du RSB ( Rapport Signal sur Bruit ) (variable en fonction du
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 31
choix sur le menu ) comme nous pouvons observer sur les équations(1.28).
2
pz = std ( onde ) Eq (1.28)
– RSB-
-------------
10
pb = pz ⋅ e
bruit = pb ⋅ randn ( Y )
Si nous prenons un exemple type, comme une vitesse variant sur forme sinusoidale en
fonction du temps, c’est à dire, la simulation d’une voiture qui accélère et décélère con-
stamment, un bruit de phase mauvais (-57dBHz), un déphasage entre les signaux reçus de
fréquences f1 et f2 de π/6 et pour finir un Rapport RSB de 4dB, nous observons les résul-
tats montrés par les figures 1.16~1.20.
1 2.5
2
m/s
0.5 1.5
0 0.5
−0.5 −0.5
0 1 2 3 0 1 2 3
temps en secondes temps en secondes
Si nous analysons ces résultats, sur la première figure, nous pouvons trouver la valeur de
la vitesse relative de la cible que nous avons choisie et le calcul de la distance, fait à partir
de cette vitesse relative. Ces valeurs devront être retrouvées par la suite, en calculant cette
distance avec la différence de phases des signaux dans le plan w ou Γ.
CHAPITRE 1Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie.
2
amplitude reception onde 1 rapport em/rec 1 , temps en z
10
1
10
3
puissance mesurée mW
2.5
0
10
2
−1
1.5
10
−2 0.5
10
0
1
−3
10 0.5
0 1
4 0.5
x 10 −0.5
−4
0 x
10 −1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
−0.5
−1.5 −1
Figure 1.19: a) Amplitude du signal réfléchi par la cible en fonction de la distance parcourue.
b)Représentation 3D du valeur de Γ1.
Sur la figure 1.19 a), nous pouvons observer la variation de l’amplitude en mW du signal
reçu en fonction de la distance parcourue. Nous observons une énorme variation d’ampli-
tude ( influence de l’atténuation ) montrant que plus la distance entre l’antenne et la cible
est grande, plus l’amplitude du signal diminue.
Si nous observons maintenant la figure 1.19 b), nous pourrons voir en 3D l’évolution du
rapport entre l’onde émise et l’onde reçue (Γ1) dans le temps pour une des fréquences (f 1).
La forme de ce rapport est due à la variation de la vitesse sous forme sinusoidale en fonc-
tion du temps.
0.8 2.5
0.6 2
partie imaginaire
angle en radians
0.4 1.5
0.2 1
0 0.5
−0.2 0
−0.4 −0.5
−1 −0.8 −0.6 −0.4 −0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
partie réelle temps en s
Figure 1.20: a)Différence de phases des deux signaux acquis. b) Variation de l’angle de Γ en
fonction du temps.
Maintenant nous pouvons observer la différence de phases des deux ondes acquises sur la
figure 1.20 a), qui nous permettra d’obtenir la distance à laquelle se trouve la cible.
L’angle de Γ a une variation extrême de 2 Π. Mais il n’est pas forcément compris entre 0 et
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 33
2Π car le déphasage initial peut ne pas être nul ( voir figure 1.18 b)). Nous pouvons
observer que la forme de la figure 1.20b est à un facteur multiplicatif près, la même que
celle de la distance recherchée (figure 1.18 b)).
Si nous nous situons dans un cas réel , nous pouvons imaginer que les signaux seront
bruités, qu’il apparaitera différents échos produits pas l’environnement, donc dans notre
traitement appliqué sur les signaux reçus, nous utiliserons un filtrage, qui sera différent sui-
vant si on recherche la distance à partir de Γ ( ou W ) ou la vitesse à partir de Γ1 (ou W1) ou
Γ2 (ou W2).
Si nous considérons que ∆f est de 40MHz (donc une distance maximale de 3.5m ). Si nous
utilisons Γ 1 pour calculer la vitesse, nous appliquerons un filtre passe-bas avec une
fréquence de coupure de 25Hz, pour une fréquence de 2GHz.
Si nous réalisons le filtrage avec Matlab, il faudra connaître les paramètres du filtre
numérique choisi. Dans notre cas, nous avons choisi un filtre elliptique avec une atténua-
tion de 1dB dans la bande passante et de 50dB à partir de la fréquence de coupure 25Hz
de la fréquence de coupure. Si nous prenons une fréquence d’échantillonnage de 1KHz, la
syntaxe du filtre sera la suivante:
Avec une fréquence de coupure de 25Hz et une demi-periode de 500Hz. Le filtre passe-
bas elliptique sera du troisième orde.
vitesse calculee sur avec les mesures distance calculée avec les mesures x 10
−4 errreur en vitesse errreur en distance
1.5 3.5 6 0
3
−0.05
4
1 2.5
−0.1
2
2
−0.15
m/s
m/s
m
m
0.5 1.5 0
−0.2
1
−2
−0.25
0 0.5
−4
−0.3
0
Figure 1.21: a) Vitesse et distance obtenues par le calcul des différentes phases des ondes
réflechies. b) Les erreurs de la distance et de la vitesse estimées par le simulateur.
Sur la figure 1.21 a) nous verrons la distance et la vitesse desirées après le filtrage et sur
CHAPITRE 1Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie.
la figure 1.21 b), l’erreur de calcul de la distance ( due probablement au décalage du filtre)
et de la vitesse que nous pouvons faire.
1.5 Conclusion
En conclusion, dans ce chapitre nous avons présenté les différents systèmes radars
existants actuellement et nous avons vu, ceux les plus adaptés pour des applications
routières. Nous avons choisi le plus simple à implémenter et nous avons vu par simulation,
que ce dispositif radar, était capable de détecter la distance et la vitesse à laquelle une
cible bouge.
Par la suite, nous présenterons dans le chapitre 2 , le circuit interférométrique ’’SPR’’(six-
port reflectometer) et sa réduction à ’’FPR’’ (five-port reflectometer), nous expliquerons les
processus de calibrage utilisés pour les différentes expériences réalisées. Dans le chapitre
3, nous verrons les premières mesures réalisées sur le dispositif sous test, et notre
système réel. Ensuite nous verrons la réalisation d’un réseau d’antennes patch et pour finir
nous parlerons de l’importance de déterminer la position à laquelle les cibles sont situées.
Nous présenterons au chapitre 4, les mesures de directions d’arrivée simulées et
mesurées sur notre prototype, que nous décrirons en détail.
Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie. 35
[1] B. Carriere-Pradal, «Réalisation d’un circuit six-port dans la bande de fréquence 26-40GHz»,
Rapport de stage 2001 ENST Paris.
[3] Hakan Brunzell, «Feature Set Selection for Impulse Radar Based Landmine Detection», 2000
IEEE.
[5] Hakan Brunzell, «Detection of Shallowly Buried Objects Using Impulse Radar» IEEE
transactions on Geoscience and Remote Sensing, Vol 37, n°2, March 1999.
[6] Sami Guedaiem, «Détection et Suivi de Cibles par Radar Automobile à Ondes Continue
Modulée en Fréquence (FM-CW)», Thése de l’Université de Toulouse III, Spécialité:
Traitement du Signal.
[8] Patrique Crenn, Pascal Cornic, Jean-François Henrio, Benoit Plantier, Thomson-
CSF/RCM, Brest, «Radars automobile longue portée d’assistance à la conduite».
[9] P.A. Rolland, N. Haese, D. Cailleu, P. Deloof, «Radar Millimetrique pour anticollision»
Mai 1995, Rapport.
[10] Jerry D. Woll, «60GHz Vehicle Radar for Japan», 1998 Society of Automotive
Enginneers, Inc.
[11] David D.Li, Sam C. Luo and Robert M. Knox. «Millimeter-Wave FMCW Radar
Transceiver/Antenna for Automotive Application», Applied Microwave & Wireless.
[12] David D.Li, Sam C. Luo Chris Pero, Xiaodong Wu and Robert M. Knox,
«Millimeter-Wave FMCW/Monopulse Radar Frond- End for Automotive Applications», 1999 IEEE.
[14] R. Scheneider and J. Wenger, « System Aspects for Future Automotive Radar», IEEE
1999.
[15] Sung Tae Choi and Yong Hoon Kim, «24GHz monopulse FMCW radar with heterodyne
receiver for automotive applications»
[16] Hiroshi Mizutani, Naoki Shida, Tmoaki Saryo, Toshihide Kuwabara, Tsuyoshi
CHAPITRE 1Les Différents Types de Systèmes Radar anticollision et limites de la solution choisie.
Eda, Talao Matsumura and Masahiro Funabashi, «76GHz MMIC Chip Set for Compact,
Low Cost and Highly Reliable Automotive Radar System», 1999 IEEE Radio Frequency
Integrated Circuits Symposium.
[17] Lars H Eriksson, Bengt- Olof As, Celsius Tech Electronics AB, «A High
Performance Automotive Radar for Automatic AICC», IEEE International Radar Conference,
1995
[18] Mark E. Russell, Arthur Crain, Anthony Curran, Richard A. Campbell, Clifford A.
Drubin and William F. Miccioli, «Millimeter-Wave Radar Sensor for Automotive Intelligent
Cruise Control (ICC)», IEEE Transactions on Microwave theory and Techniques, vol 45
no12, December 1997.
[19] Delphi Delco Electronics Systems, Kokomo, Indiana, «2000 Delphi Automotive
Systems».
CHAPITRE
CHAPITRE2
2
CHAPITRE 2 LE RÉFLECTOMÈTRE SIX- PORT (SPR): APPLICATION
AUX SYSTÈMES R ADAR
Nous avons déjà introduit le système "SPR" dans le chapitre précédent. Nous allons main-
tenant le développer. En ce qui concerne le "SPR" les questions suivantes pourront être
posées:
-Qu’est-ce qu’ un système "SPR"?
-Comment a-t-il été conçu?
-Comment fonctionne t-il?
- Pourquoi avons nous decidé de l’utiliser dans notre système Radar?
Nous consacrerons ce chapitre, à répondre à toutes ces questions de façon formelle. Nous
expliquerons les différentes parties du SPR. Nous présenterons la procédure de calibrage
du SPR pour l’application radar et l’application de détection de directions d’arrivée (DDA).
Nous expliquerons la réduction du SPR en "five-port" (FPR) ainsi que les modifications
réalisées sur la linéarisation et le calibrage du système. Nous conclurons le chapitre en
présentant un SPR hybride à 26-40GHz que nous avons calibré et que nous allons utiliser
dans l’application radar.
P3 P4
b1 b2
b3 3 4 b4
a1 a2
1 réflectomètre 2
à six portes
charge à
b5 5 6 b6 mesurer
Γ
P5 P6
Figure 2.1: Le réflectomètre SPR
Le SPR, comme nous pouvons voir sur la figure (2.2), est constitué de coupleurs et d’un
anneau à cinq branches pour réaliser quatre additions vectorielles des signaux émis et
reçus. Les signaux résultants sont mesurés par quatre détecteurs de puissance (aux portes
3 à 6 ), et avec le traitement mathématique adéquat, nous pourrons déterminer le rapport Γ.
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 39
( Zref = Z∗ i ) ⇒ i = 3 ∼ 6
i
Eq (2.2)
Ii étant le courant entrant dans la porte i, nous pouvons dire que les pseudo-ondes
Le circuit "six-port" (SPR) 40
réfléchies par les détecteurs et rentrantes dans le réflectomètre six-port sont égales à zéro
( ai =0, i=3,..,6 ). Donc, en supposant les détecteurs de puissance adaptés, les puissances
détectées seront:
2 2
P3 = b 3 = A3 a 2 + B3 b 2 Eq (2.4)
....
2 2
P6 = b 6 = A6 a 2 + B6 b 2
Nous souhaitons, par construction du réflectomètre "SPR", qu’il existe un des quatres
détecteur (dans notre cas le troisième), dont la puissance mesurée dépend uniquement de
la pseudo-onde b2, donc A3=0 (P3=|B3b2|2). Dans ce cas là, nous obtiendrons le facteur de
réflexion de la charge connectée à l’accès 2.
a2
Γ = ----- Eq (2.5)
b2
En normalisant les autres puissances ( P4, P5, P 6 ) par rapport à P 3, on rend la mesure
indépendante des variations du signal du générateur, ce qui nous permettra d’écrire les
équations du système de la forme suivante:
P A 2 2
P i3 = ------i = ------i Γ – q i → i = 3 ∼ 6 Eq (2.6)
P 3 B3
q = –B
-----i → i = 4 ∼ 6 Eq (2.7)
i A i
P4
R4 = ------------ Eq (2.8)
K4P3
P5
R5 = ------------ Eq (2.9)
K5P3
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 41
P6
R6 = ------------ Eq (2.10)
K6P3
j Im( Γ )
P4
~ k 4 P3
.
q5 q4
P5
.
~ k 5 P3 Γ
Re( Γ )
1
q6
.
P6
~ k 6 P3
Figure 2.3: L’intersection des trois cercles dans le plan complexe Γ est utilisée pour déterminer le
facteur de réflexion
Les positions des points qi sont des paramètres importants qui déterminent une grande par-
tie du comportement du circuit "SPR".
Nous avons déjà dit dans ce chapitre, que nous pouvons considérer la condition Z iref = Z*i
(équation 2.2), c’est à dire , nous allons choisir les impédances de référence Z iref des
portes où sont connectés les détecteurs égales aux valeurs complexes conjuguées des
impédances d’entrée Zi de ces détecteurs. Par conséquent, nous avons ai=0 pour i allant
de 3 à 6 et l’équation de dispersion de la jonction six-port ( 2.11) deviendra (2.12)
6
bi = ∑ Sij ai ⇒ i = 1∼6 Eq (2.11)
j=1
b i = S i1 a 1 + S i2 a 2 ⇒ i = 1 ∼ 6 Eq (2.12)
Pour calculer les constantes Ai et B i , utiles à l’obtention des positions des points q i selon
l’équation (2.6). Nous calculons bi en fonction de a2 et b2 selon l’équation (2.1).
L’équation (2.12) pour i=2 donne:
b 2 – S22 a 2
a 1 = ------------------------- Eq (2.13)
S 21
S i1
Bi = ------- Eq (2.16)
S 21
Ce qui donne avec l’équation (2.6) l’expression pour les points qi:
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 43
S i1
q i = -----------------------------------
- Eq (2.17)
S22 S i1 – S 21 S i2
Nous pouvons vérifier par [30], les équations (2.15) et (2.16), avec une méthode différente
et plus complexe.
Et si maintenant nous réalisons le rapport entre les équations (2.19), (2.20), (2.21) et
(2.18), nous obtenons:
Le circuit "six-port" (SPR) 44
2
p1 = w Eq (2.22)
2
Zp 2 = w – w 1 Eq (2.23)
2
Rp 3 w – w 2 Eq (2.24)
avec:
b k k 1 1 P
w = ----4- w 1 = – -----5 w 2 = – -----6 Z = ----------2- R = ----------2- p i – 3 = ------i
b3 L5 L6 L5 L6 P3
i=4~6.
Le rapport w=b4/b3 que nous voulons déterminer, est donné par l’intersection de trois cer-
cles ayant comme centres respectifs l’origine, w 1 et w2, et pour rayons p1 Zp 2 ,
Rp 3 .
Dans une première approche, les paramètres de réduction étaient trouvés à partir d’au
moins cinq charges arbitraires différentes connectées à la porte de mesure du réflecto-
mètre six-port, le résultat était un système d’au moins cinq équations pour cinq variables
inconnues. Malheureusement, les méthodes numériques appliquées ne convergent
généralement pas vers la bonne solution. Pour cela G.F. Engen [37], proposa une solution
qui consistait à mesurer au moins neuf charges arbitraires (mais bien réparties sur l’abaque
de Smith) et d’insérer les puissances mesurées dans les équations.
Un inconvénient de cette méthode est qu’elle nécessite neuf charges différentes au lieu de
cinq seulement.
La méthode utilisée habituellement [31], inspirée d’un algorithme proposé par U.
STUMPER[10], détermine les paramètres de réduction, en utilisant le fait que la valeur de
W et le facteur de réflexion Γ du dispositif connecté à la porte de mesure du réflectomètre
"SPR" sont reliés par une transformation bilinéaire ( correspondant à un "quadripôle
d’erreur" ) de la forme:
aΓ + b
ω = ---------------- Eq (2.25)
cΓ + 1
Donc, quand nous mesurons des charges avec des modules de Γ constant, sur le plan w,
nous verrons un cercle, mais comme nous ne connaissons pas les paramètres a, b, c de la
transformation bilinéaire, le rayon et le centre du cercle en "w" resteront inconnus. Pour les
obtenir, nous pouvons déterminer la puissance minimale et maximale du rapport des puis-
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 45
2 2
Zp 2 = d 1 + r – 2d 1 r cos ( α – ϕ 1 ) Eq (2.27)
2 2
Rp 3 = d 2 + r – 2d 2 r cos ( α – ϕ 2 ) Eq (2.28)
w2
Im(w)
RP3
d2
B
A
r
d0 ZP2
P1 d1
w1
0
C Re(w)
Figure 2.4: Le plan W et le cercle de valeur |Γ| constantes.
Nous déterminons par suite les valeurs des constantes A,B et C en utilisant le même calcul
que précédemment ( voir [31]), ainsi que la loi du cosinus et la relation trigonométrique [38]:
max ( Rp3 – Zp 2 ) – min ( Rp3 – Zp2 ) 2
A = -------------------------------------------------------------------------------------
- Eq (2.30)
4r
max ( p 1 – Rp 3 ) – min ( p1 – Rp 3 ) 2
B = ------------------------------------------------------------------------------ Eq (2.31)
4r
max ( – p 1 + Zp 2 ) – min ( – p1 + Zp 2 ) 2
C = --------------------------------------------------------------------------------------- Eq (2.32)
4r
P1max ± P 1min
r = ---------------------------------------
- Eq (2.33)
2
w1 = C Eq (2.34)
B+C–A
u 2 = ----------------------- Eq (2.35)
2w 1
2
v 2 = ± B – u2 Eq (2.36)
Le signe dans l’équation (2.36) sera trouvé en mesurant les charges connues.
Les paramètres "a","b" et "c" peuvent être déterminés en connectant au SPR, 3 charges
connues: charge 50 Ω(Γ=0), circuit ouvert (Γ=1) et court-circuit (Γ=-1). Donc, nous pouvons
dire que la méthode consiste à mesurer trois charges connues (circuit ouvert, court-circuit
et charge adaptée) et un court-circuit mobile. Pour notre application, nous avons montré
qu’il suffit de déterminer le vecteur intermédiaire, noté "w", pour accéder à la variation de la
phase du vecteur Γ, après un recentrage et une correction en module. Donc seul le court-
circuit mobile est nécessaire pour déterminer les constantes de calibrage reliant les puis-
sances mesurées à l’inconnue "w".
w. Ce calibrage nous permet de mesurer les différences des phases des ondes. Mais nous
ne pourrons pas utiliser ce calibrage pour des mesures absolues.
Si ultérieurement nous avons besoin de la transformation w-Γ, nous la déterminerons avec
les trois constantes correspondant à la transformation. Pour cela, nous recentrons les
points calculés dans la calibration en utilisant trois charges connues comme, le court-cir-
cuit, le circuit ouvert et la charge adaptée.
Si nous connectons une charge présentant un facteur de réflexion Γ à phase variable à
l’accès IN2 du SPR, nous obtiendrons un coefficient de réflexion de valeur " Γ=k ejnφ ",
avec des valeurs de k et φ constantes et n étant le nombre de positions.
Si maintenant nous connectons un générateur RF à l’accès IN2, au lieu d’une charge vari-
able, envoyant un signal avec une fréquence de " w0 +∆w " où w0 est la fréquence du
générateur connecté à l’accès IN1, le rapport entre les ondes sera le suivant:
j∆wt
Γ = K'e Eq (2.37)
Γ parcourira un cercle centré à l’origine avec une vitesse de ∆w. Pourtant, si nous échantil-
lonnons à une fréquence de n∆w, nous obtiendrons n facteurs Γ distribués sur un cercle,
avec une différence de phase constante. Donc, nous pourrons simuler à l’aide d’un généra-
teur RF une charge variable, nous permettant d’automatiser notre procédure de calibrage.
Dans le cas où on souhaite une calibration dans le plan Γ, il suffit donc d’avoir deux
charges dont les valeurs de leur différence de phases est connue. Nous pouvons les
simuler avec un générateur. Si comme précédemment nous avons un signal de fréquence
(f0+∆f) et que nous prenons deux mesures écartées temporellement de T=1/(2∆f), les
valeurs de Γ obtenues sont:
j∆wt1 jφ 1
Γ1 = K ⋅ e = K⋅e Eq (2.38)
j∆w ( t1 + T ) jφ 1 + Π
Γ2 = K ⋅ e = K⋅e Eq (2.39)
Avec une différence de phases entre Γ1 et Γ2 égale à 180° et une écart de fréquence
∆f=∆w/2Π.
En conclusion, pour la calibration dans le plan Γ, c’est à dire pour déterminer les valeurs de
a, b, et c de la transformation w-Γ, nous pouvons appliquer la même configuration avec les
deux générateurs en utilisant le temps d’acquisition T=1/∆f, et une fréquence d’échantillon-
nage égale à 2 ∆f. C’est à dire, que nous allons acquérir 2 mesures pour lesquelles les
valeurs de Γ sont -1 et 1. Pour finir, l’impédance ( de 50 Ω ) de sortie du générateur en
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 49
mode éteint connecté à l’accès 2 du SPR, joue le rôle d’une charge connue dant le coéffi-
cient de réflexion Γ=0.
La figure (2.5), montre les différents lieu de Γ lors du calibrage et les points qi associés.
* qi
+ Γ
f1
Ref 10MHz
IN1 Circuit
"SPR"
IN2
f2=f1+ f∆
En supposant que les niveaux des signaux fournis par les 2 générateurs sont identiques et
l’écart entre les fréquences de ces deux signaux est égal à ∆f, la valeur de la charge
mesurée s’écrit:
( j2π ) ⁄ n f
( Γn = e ) ⇒ n = ----e- Eq (2.40)
∆f
2.7.1 Coupleur
En premier lieu, nous allons voir la réalisation des coupleurs, de manière générale utilisant
le phénomène de diaphonie observé lorsque deux lignes de transmission sont à proximité.
Pour notre application, nous utiliserons un coupleur directif et nous le réaliserons en tech-
nologie micro-ruban.
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 51
Sur la figure (2.7), nous pouvons voir le schéma d’un coupleur directif, formé par deux
rubans métalliques. La proximité de ces bandes métalliques et la longueur d’interaction
entre les composantes des champs propagés dans les lignes nous donneront la valeur du
couplage entre elles.
0 S 21 S 31 0
S 21 0 0 S 24
S = Eq (2.41)
S 31 0 0 S 34
0 S 24 S 34 0
Lors de l’étude de dispositifs symétriques, l’utilisation des relations linéaires entre les
valeurs propres de la matrice de dispersion peut s’avérer très utile.
C’est le cas lors de la détermination des propriétés de couplage de réseaux symétriques
adaptés tels que l’anneau à cinq branches symétrique et réciproque.
Dans ce dernier cas, les relations entre les valeurs propres de la matrice de dispersion sont
les suivantes [40]:
( S 1 + 2S 2 + 2S 3 )
S 11 = ----------------------------------------- Eq (2.44)
5
Pour les raisons de symétrie, il n’y aura que trois éléments indépendants S 11, S12 (=S15) et
S13 (=S 14), et trois valeurs propres indépendantes de la matrice S. Ces valeurs propres
représentent les coefficients de réflexion des trois excitations propres de la jonction; par
conséquent, elles doivent avoir une amplitude égale à l’unité, si l’on considère que le dis-
positif est sans pertes.
Posons arbitrairement que la phase de S 1 vaut 180°. Dans le cas d’une jonction sans
pertes, on peut écrire:
jψ 2 jψ 3
S1 = –1 S2 = e S3 = e Eq (2.47)
–1
ψ 2 = –ψ 3 = ψ = cos ---
1
= ± 75, 5° Eq (2.49)
4
Le calcul donne:
S 12 = S13 = 0, 5
On trouve également :
cos 2Π ------- – cos 4Π -------
5 5
Arg ( S 12 ) = – Arg ( S13 ) = arc tan 2 sin ψ ------------------------------------------------------------------------------ Eq (2.51)
– 1 + 2 cos ψ cos ------- + -------
2Π 4Π
5 5
Arg ( S 12 ) = ± Π
---- Eq (2.52)
3
Arg ( S 12 ) = Arg ( S 13 ) ± 2Π
------- Eq (2.53)
3
L’anneau à cinq branches (figure 2.8) est un des plus simples systèmes de cinq portes
d’accès symétriques, nous pouvons voir sur la figure (2.8) que deux portes adjacentes sont
connectées par une ligne de transmision de longueur éléctrique θ et d’impédance car-
actéristique Z.
Pour adapter à une fréquence donnée, nous ajusterons deux paramètres: la longueur élec-
trique θ et l’impédance caractéristique Z.
Le circuit "six-port" (SPR) 54
Nous pouvons montrer [41] que l’adaptation à 2 GHz est obtenue si les deux conditions sui-
vantes sont verifiées:
1 –1
θ = --------- = cos --- = 75, 5°
2Πl
Eq (2.54)
λ 4
3 2
Z = -------------- Z L = ------- Z L Eq (2.55)
2 sin θ 5
ZL est l’impédance de la ligne aux cinq points d’accès, égale à 50Ω. Z est l’impédance de la
ligne formant l’anneau et θ l’angle entre les lignes d’accès.
La matrice de répartition de l’anneau avec les conditions précédentes est la suivante:
jϕ –jϕ –j ϕ jϕ
0 e e e e
jϕ jϕ –j ϕ – jϕ
e 0 e e e
S = 1--- e –j ϕ e jϕ jϕ – jϕ Eq (2.56)
2 0 e e
–jϕ –j ϕ jϕ jϕ
e e e 0 e
jϕ –j ϕ –jϕ jϕ
e e e e 0
avec ϕ = 120°. Les termes de la diagonale sont nuls montrant que l’anneau est adapté.
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 55
a 2 b2
2
a1
6
1
3 P6
4 5
P3 P4 P5
Figure 2.9: Structure de la jonction SPR avec coupleur directif et anneau à cinq accès
Si nous combinons le coupleur et l’anneau à cinq accès figure (2.9), nous pouvons trouver
la matrice de répartition de l’ensembre, de la forme suivante:
T –j ϕ
--- e C T T T
jϕ jϕ – jϕ
0 --- e --- e --- e
2 2 2 2
T –j ϕ
0 0 1
jϕ jϕ 1 – jϕ 1
--- e --- e --- e --- e
2 2 2 2
C 0 0 0 0 0
S coup + anneau = T –j ϕ 1 jϕ 1--- e –j ϕ 1--- e jϕ Eq (2.57)
--- e --- e 0 0
2 2 2 2
T 1 – jϕ
0 1 1
jϕ – jϕ jϕ
--- e --- e --- e 0 --- e
2 2 2 2
T –jϕ 1 –j ϕ 1 jϕ 1 jϕ
--- e --- e 0 --- e --- e 0
2 2 2 2
Si nous supposons que les détecteurs de puissance connectés aux accès 3,4,5 et 6 (voir
figure (2.9)) sont parfaitement adaptés, on peut déduire la forme des puissances
mesurées:
Le circuit "six-port" (SPR) 56
2
P3 = --- Ca1 = 2 C
1 2
---- b2 Eq (2.58)
2 T
avec:
b 2 = S 21 a 1 = T
jϕ
--- e a1 et ϕ = 120° Eq (2.62)
2
Si maintenant, nous normalisons par rapport à P3 et nous utilisons Γ=a2/b2 , nous trouvons
les équations des points qi, sous la forme suivante:
P4 1 T 2
------ = ----- ---- Γ – ( –2 ) 2 ⇔ q4 = – 2 Eq (2.63)
P 3 16 C
P5 1 T 2 2
------ = ----- ---- Γ – ( – 2e jϕ ) ⇔ q5 = – 2e jϕ Eq (2.64)
P 3 16 C
P6 1 T 2 –j ϕ 2 –j ϕ
------ = ----- ---- Γ – ( – 2e ) ⇔ q5 = – 2e Eq (2.65)
P 3 16 C
Donc, comme nous pouvons voir sur la figure (2.10) les points q i se trouvent distribués sur
un cercle avec une distance angulaireentre chaque point consecutif de 120°.
Im(Γ) q =-2e
-j ϕ
6
120°
120°
q =−2 120° Re( Γ)
4
jϕ
q =-2e
5
Figure 2.11: Tension détectée aux bornes de la diode en fonction de la puissance à son entrée.
Diode Schottky
F 50 Ω CL RL VDC
Figure 2.12: Détecteur de puissance à diode Schottky avec une résistance de charge R L et une
capacité de filtrage CL.
En pratique, la diode est une diode Schottky HSMS-2850 d’Agilent. La résistance de 50Ω à
l’entrée de la diode a deux fonctions:
- d’une part assurer une adaptation à l’entrée du détecteur, ayant, comme nous voy-
ons sur la figure, une impédance élevée. Par contre la résistance va dissiper une partie de
la puissance incidente, montrant que l’adaptation n’est pas optimale.
- d’autre part, elle permet au courant continu généré par la diode de circuler.
L’addition d’une capacité CL et d’une résistance R L en sortie de la diode forme un filtre
passe-bas qui va éliminer les composantes hyperfréquences. Les valeurs de R L et C L
déterminent, en combinaison avec la résistance vidéo de la diode R video, le temps de
montée et de descente du détecteur.
V
----------
mVT
I = Is e – 1 Eq (2.66)
avec:
IS le courant de saturation.
VT la tension à la température égale à KT/e0 ~ 26mV pour T=300°K (k la con-
stante de Boltzmann, T la température et e0 la charge de l’électron).
m appelé coefficient d’idéalité ( 1< m <2).
Après filtrage, le courant détecté Idc en sortie est proportionnel à la puissance HF appli-
quée:
I V0 2
I dc = ---s ----------
- Eq (2.69)
4 mV T
Cela traduit le comportement quadratique de la diode pour des faibles niveaux de puis-
sance. La loi d’Ohm nous donne la tension au bornes de la résistance RL:
RvRL
Vdc = I dc -----------------
- Eq (2.70)
Rv + RL
La linéarisation d’un détecteur de puissance consiste à trouver les éléments d’un modèle
qui permet de caractériser le détecteur sur une grande dynamique de puissance. Ainsi
Le circuit "six-port" (SPR) 60
nous utilisons un modèle non-linéaire défini par [42], qui est le suivant:
f ( v ij )
Pi = K Di v ij Eq (2.72)
Avec vij=q(Vij-Vi0), Vij est la tension délivrée par la diode i aux bornes du circuit R LCL pour
la jième valeur du signal RF, Vi0 est la tension de sortie du détecteur pour une puissance
d’entrée nulle et q est un facteur d’échelle qui est fixé à 0.5 pour des problèmes de conver-
gence de la méthode numérique.
La fonction f(vij) est de la forme polynomiale suivante:
2 n
f ( v ij ) = 1 + b 1 i v ij + b 2i v ij + … + b ni v ij Eq (2.73)
KDi, b1i, ..., bni sont des constantes qui décrivent la loi de détection de la diode. Il faut donc
déterminer expérimentalement les coefficients des quatre détecteurs de puissance en se
fixant l’ordre des polynômes f(vij).
Comme nous nous intéressons aux rapports de puissance, nous pouvons les exprimer
ainsi:
n
i
∑ b v ji j
P' vj i = 0
p j3 = ------j- = ----------------------
n
Eq (2.74)
P 3' i
∑b 3 i v 3
v 3i = 0
RF 2GHz
Isolateur
P3 FPR IN1
P4 IN2
000
111 NIDAQ
000
111 P5 Charge
000
111
000
111
000
111 Acquisition
P6
Le montage décrit sur la figure (2.14) montre que nous connectons un générateur RF sur
l’accès "IN1" du "SPR" et nous allons placer les différentes charges utilisées pour la linéari-
sation sur l’accès "IN2" du "SPR". La sortie des détecteurs sera acquise par une carte
NIDAQ ( carte d’acquisition de National Instrument). Nous allons commander automatique-
ment la carte d’acquisition et le générateur (à travers un bus "GPIB"), par un programme
réalisé sur le logiciel "C++ builder".
La procédure expérimentale est la suivante: nous plaçons successivement une charge
50Ω, un circuit ouvert, un court-circuit et une charge de test, on balaye la puissance du
générateur de -30dBm à 10dBm avec un pas de 0.5dB, en échantillonnant à chaque pas de
puissance les tensions continues présentes à la sortie des détecteurs. Ensuite, nous appli-
querons le programme développé par Wiedmann[31] et nous obtenons les résultats
présentés sur la figure (2.15).
Le circuit "six-port" (SPR) 62
4
-2
2
-4
0
-6
-2
-8
-4
-10
-6
-12 -8
-30 -20 -10 0 10 -30 -20 -10 0 10
puissance port 1 en dBm puissance port 1 en dBm
a b
Figure 2.15: Linéarisation. Tension de sortie en dBV en fonction de la puissance d’entrée.
Sur la figure (2.15a) , nous montrons les tensions mesurées à la sortie des 4 détecteurs en
fonction de la puissance d’entrée. Sur la figure (2.15b) , nous voyons la correction des ten-
sions à la sortie des détecteurs en fonction de la puissance d’entrée. Nous pouvons dire
que les tensions de sortie et les puissances d’entrée respectives sont proportionnelles et
donc les détecteurs sont linéarisés.
D’après le principe du "SPR" qui utilise des rapports de puissances, il est important de véri-
fier que ces trois rapports de puissance ne dépendent pas de la puissance d’entrée à
l’accès "IN1".
La figure (2.16), nous présente ces rapports, avant et après la linéarisation (à gauche et à
droite).
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 63
8.5
8
7
7.5
6 7
6.5
5
4
5.5
3 5
-30 -20 -10 0 10 -30 -20 -10 0 10
puissance port 1 en dBm puissance port 1 en dBm
La linéarisation nous permet de rendre constants les 3 rapports de puissances sur une
plage de -20dBm à 0dBm. Les oscillations que nous observons sur les faibles puissances,
sont dues au bruit de mesure.
lons. Les deux premiers sont raccordés en un même point, et placés symétriquement par
rapport à la ligne. Le troisième est placé à une distance l=l/2 des autres pour éviter les
interactions entre ces stubs. La rejection est superieure à -50dB dans la bande de
fréquences. L’avantage d’utiliser trois stubs est l’élargissement de la bande de réjection.
Diode
C Schottky
λ/4
F
V
DC
R CL RL
λ/2
a1
IN1 a2
IN2
P4
P6
P5 Diodes Schottky
Si nous appelons (a1) et (a2) les signaux connectés aux accès IN1 et IN2, nous pouvons
les exprimer comme:
( jw o t )
a 1 = A1 ⋅ e Eq (2.75)
( jw o ⋅ t )
a 2 = A2 env ( t ) ⋅ e Eq (2.76)
sachant que tout signal passe-bande a(t), peut être représenté sous la forme:
jw c t
a ( t ) = Re { env ( t )e } Eq (2.77)
Re{.} signifie la partie réelle de {.}, env(t) est l’enveloppe complexe de a(t), et f c est la por-
teuse associée où wc=2Πfc.
L’enveloppe complexe env(t) est généralement une fonction complexe du temps et elle est
la base du concept du vecteur phaseur et a(t) est une onde sinusoïdale pure de fréquence
fc .
La représentation de l’enveloppe complexe est "env(t)=I(t)+j Q(t)", portant l’information que
nous recherchons. Sachant que I et Q respectivement sont appelés "In-phase" et "quadra-
ture-phase".
Si maintenant nous réécrivons les sorties des détecteurs de puissance, nous obtiendrons:
Le circuit "six-port" (SPR) 66
2
v 4 = K 4 A 4 A1 + B4 env ( t ) Eq (2.78)
2
v 5 = K 5 A 5 A1 + B5 env ( t ) Eq (2.79)
2
v 6 = K 6 A 6 A1 + B6 env ( t ) Eq (2.80)
En manipulant ces équations, nous pouvons obtenir l’enveloppe complexe env(t), comme
étant l’intersection de trois cercles de centres qi et de rayon Ri dépendant des trois tensions
du FPR:
2
R 4 v 4 = env ( t ) – q 4 Eq (2.81)
2
R 5 v 5 = env ( t ) – q 5 Eq (2.82)
2
R 6 v 6 = env ( t ) – q 6 Eq (2.83)
Avec:
Ai A1
q i = – -----------
Bi
1
R i = -----------2 i { 4, 5, 6}
K i Bi
Comme nous avons supposé que P1 est incrémentée à pas constant "c" (en dB), nous
avons:
Pi, n + 1 ( dBm )
P i, n + 1 ( dBm ) – Pi, n ( dBm ) = 10 log --------------------------------
- = c Eq (2.85)
P ( dBm )
i, n
m
m
k
1 + ∑ b k v i, n + 1 log ( v i, n + 1 ) – 1 + ∑ b k v i, n log ( v i, n ) = C
k
Eq (2.87)
k=1
k=1
k k
Si D n, k = v i, n + 1 log ( v i, n + 1 ) – v i, n log ( v i, n )
Pour les n mesures, nous pouvons l’écrire sous la forme matricielle suivante:
v i , 2
log -------
-
D 1, 1 … D 1, m – 1 b1 v i , 1
… … … … ⋅ … = … Eq (2.89)
… … … … bm …
D n – 1, 1 … D n – 1, m – 1 v i, n
log --------------
C
-
v i, n – 1
A*X=B
A est la matrice (n-1;m+1)
X est le vecteur (m+1; 1)
B est le vecteur (n-1;1)
La résolution du système sera donnée par "X", c’est à dire, les "m" coefficients de correc-
Le circuit "six-port" (SPR) 68
1
Volt 10
0
10 après correction
tensions de sortie
-1
10
10
-2 avant correction
-3
10
-4
10
-30 -25 -20 -15 -10 -5 0 5 10
puissance en dBm
La figure (2.19) nous montre que la méthode appliquée donne des résultats satisfaisants.
Pour la tranformation P/W, nous avons vu l’utilisation des trois rapports de puissance:
b 2
p 4 = ----4- Eq (2.90)
b3
b 2
p 5 = ----5- Eq (2.91)
b3
b 2
p 6 = ----6- Eq (2.92)
b3
Mais dans le cas d’un FPR, l’onde b3 sera égale à 1, donc nous travaillerons maintenant
directement avec les puissances, sans avoir besoin de réaliser le rapport. Si nous con-
sidérons que "w=A4A1+B4env(t)", nous pouvons écrire les puissances comme:
2
p4 = w Eq (2.93)
2
Z ⋅ p 5 = w – w1 Eq (2.94)
2
R ⋅ p6 = w – w 2 Eq (2.95)
avec:
B 2 B 2
Z = -----4- R = -----4-
B5 B6
A 5 B 4 A 6 B 4
w 1 = A 1 A 4 – -----------
- w 2 = A 1 A 4 – -----------
-
B 5
B 6
0. 8
0. 6
0. 4
0. 2
-0. 2
-0. 4
-0. 6
-0. 8
-1
-1 -0. 5 0 0. 5 1
Après avoir présenté les dispositifs SPR et FPR à 2GHz ainsi que leur linéarisation et leur
calibrage, nous présentons le système SPR dans la bande de fréquences de 26GHz à
40GHz.
Coupleur 3dB/90°
4 détecteurs
IN1
IN2
Cette structure utilise cinq coupleurs hybrides 3dB/90° [44] et quatre détecteurs de puis-
sance, comme nous voyons sur la figure (2.21). La largeur de bande sera celle des com-
posants choisis, dans notre cas 26-40GHz.
Nous avons réalisé la linéarisation et la calibration du dispositif à 26GHz , en appliquant les
méthodes de linéarisation et de calibrage présentées précédemment en supposant que
nous avions un "FPR". Les résultats obtenus sont présentés sur la figure (2.22). Nous pou-
vons observer la correction sur la linéarisation des détecteurs sur la figure de gauche, et
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 71
1
10
0
10
0.5
−1
10
−2
10
−0.5
−3
10
−1
−4
10
0 10 20 30 40 50 60 70 −1 −0.5 0 0.5 1
Nous pouvons observer que les points qi sont placés autour de 120° entre eux.
Nous observons qu’il reste beaucoup de travail sur le système a 26GHz . Nous pouvons
voir que les points qi de calibrations ne sont pas bien équirépartis. Cette étude n’est pas
finie, et avant de réaliser des mesures sur le système radar à 26GHz, il faudra améliorer la
calibration du système.
2.12 Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre les systèmes "SPR" et "FPR", ansi que les différents
parties constituant le SPR et le FPR. Nous avons vu les différents methodes de calibrage et
de linearisation que nous utiliserons ulterieurement avant la realisation des différentes
mesures.
Par la suite, nous verrons l’application radar utilisant le système "SPR", nous presenterons
un étude sur les antennes qui nous servira pour realiser la mesure de détection de direction
d’arrivée.
Le circuit "six-port" (SPR) 72
[30] J.D. HUNTER et P.I. SOMLO, "Simple derivation of six-port reflectometer equations",
Electron. Lett., vol 21, p370-371, avril 1985.
[31] F. Wiedmann, "Développements pour des applications grand public du réflectomètre six-
portes:algorithme de calibrage robuste, réflectomètre à très large bande et réflectomètre intégré
MMIC", thèse de l’E.N.S.T. Paris, 1997.
[32] I. Kasa, " Closed-form mathematical solutions to some network analyser calibration
equations", IEEE Trans. Instrum. Meas., vol IM-23, p399-402, décembre 1974.
[33] F.M.Ghannouchi et R. G. Bosisio, " A new six-port calibration method using four
standards and avoiding singularities", IEEE Trans. Instrum. Meas., vol IM-36, p 1022- 1027,
décembre 1987.
[35] U. Stumper, "Finding initial estimates needed for the Engen method of calibrating single six-
port reflectometers", IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol MTT-38, p. 946-949, juillet
1990.
[36] B. Neumeyer, "A new analytical method for complete six-port reflectometer calibration",
IEEE Trans. Instrum. Meas., vol.IM-39, p.376-379, avril 1990.
[37] G.F. Engen, "Calibrating the six-port reflectometer by means of sliding terminations", IEEE
trans Microwave Theory Tech., Vol MTT-26, p. 951-957, décembre 1978.
[39] B. Huyart, "les lignes parallèles ou lignes couplées: Applications à l’adaptation d’impédance,
au déphasage et au filtrage."
[40] Aymeric Piganeau, " Conception en technologie microruban de deux réflectomètres à six-
port fonctionnant respectivement aux fréquences 1.9GHz et 3.8GHz" . Stage 2001.
CHAPITRE 2 Le circuit "six-port" (SPR) 73
[41] Gordon P. Riblet, E.R. Bertil Hansson, "An ideal six-port network consisting of a matched
reciprocical lossless five-port and a perfect directional coupler". IEEE Trans. Microwave Theory
and Techniques, vol MTT-31, n° 3, mars 1997.
[42] Cletus Hoer, Keith C. Roe, C.M.Allred, "Measuring and Minimizing Diode Dectetor
Nonlinearity", IEEE Transactions On Instrumentation And Measurement, Vol. IM-25, No 4,
décembre 1976.
[44] E. Bergeault, " Etude et réalisation d’un analyseur de réseau six-port dans la bande de
fréquence 1-18GHz", thèse soutenue le 15 janvier 1991 à Telecom Paris.
Le circuit "six-port" (SPR) 74
CHAPITRE 3 Système Radar 75
CHAPITRE
3 Système Radar
Dans ce chapitre, nous allons commencer par présenter les différents dispositifs utilisés
pour la réalisation du système radar. En premier lieu, nous verrons la mesure de l’effet
Doppler et ensuite la mesure de distance.
Le matériel utilisé pour notre expérience sur table étant le suivant:
Un générateur Agilent HP4031
Un génétareur Agilent HP4032, avec modulation interne.
Un générateur Agilent HP33120A, pour l’échatillonnage de la carte d’acquisition .
Une carte d’acquisition National Instrument ATE-MIO10.
Système Radar 76
Le dispositif «SPR» .
f1
Ref 10MHz
Porte 1 Circuit
"Six−port"
Porte 2
f2=f1+ f∆
Figure 3.1: Mesure de la Fréquence Doppler
0.4
0.3
0.2
0.1
0
Im (Γ)
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
Re ( Γ )
Nous pouvons remarquer , Figure (3.2), qu’il existe une erreur de phase provoquée par un
écart variable de fréquence. Afin d’obtenir un résultat cohérent, nous devons réaliser un
moyennage des données avant le traitement afin d’obtenir une phase constante pour
chaque acquisition.
Nous avons trouvé qu’il était intéressant de connaître le nombre de points nécessaires pour
avoir une bonne estimation de la fréquence Doppler. Ce nombre détermine le temps
d’acquisition minimal et donc la rapidité de notre système. Ce facteur est à prendre en
compte sur les systèmes radars routiers (aide à la conduite ...).
Sur la figure (3.3), nous pouvons voir l’erreur que nous commettons en fonction du nombre
de points acquis. Pour cette mesure, nous avons des valeurs de fréquences constantes
pour les générateurs ( 2GHz et 2GHz+1KHz), c’est à dire, une fréquence Doppler à
détecter de 1KHz et une différence de puissance constante entre les deux signaux de
15dB.
)z H( eéruse M e cne uq ér F
1150
1100
Mesuré
1050
1000
950
Simulation
900
2 5 10 20 100
Nombre des points acquis
Figure 3.3: Fréquence Doppler en fonction du nombre de points acquis
Sur le tableau (3.1), nous avons fait un récapitulatif des résultats des mesures réalisées. Le
nombre de points d’acquisition utilisés était 20 et 100. Comme nous avons vu sur la figure
(3.3), c’est le nombre de points nécessaire pour avoir une erreur minimale sur la fréquence
Doppler. Nous estimons que l’erreur de phase est due essentiellement au pas de quantifi-
CHAPITRE 3 Système Radar 79
cation de la carte d’acquisition. L’écartype nous donne la précision des mesures. En vari-
ant le nombre de points à acquérir et la fréquence Doppler simulée, l’erreur maximale
commise pour l’obtention de la fréquence Doppler sera inférieure à 2.5% .
Les mesures indiquées dans le tableau, ont été réalisées avec une différence de puis-
sances constante entre les deux générateurs (OL et générateur qui simule la cible), de
15dB.
Nous observons que la précision sur la fréquence Doppler se dégrade légèrement si nous
augmentons ∆f jusqu’à la limite donnée par fe/2.
Sur le graphique représenté ci-dessous (Figure 3.4), nous avons fait varier la différence de
Système Radar 80
puissance entre les deux générateurs avec un nombre constant de points acquis 20. Les
fréquences des générateurs sont de 2GHz pour le générateur connecté à l’accès 1 et de
2GHz + 1KHz pour le générateur connecté à l’accès 2 du réflectomètre, qui représente la
réflexion de la cible ( avec une fréquence Doppler de 1KHz ).
Nous pouvons conclure en regardant les résultats sur la figure (3.4), que nous avons une
mesure correcte sur une large dynamique de puissance, l’erreur étant inférieure à 1% pour
un niveau de signal reçu supérieur à 50dB par rapport au signal émis.
1020
)zH( relppoD ecneuqérF
1010 Mesuré
1000
990
980
970
Simulation
960
950
0
0
-6
-4
-2
où "n" est le rapport entre les vitesses de propagation en espace libre et dans une ligne
coaxiale. Puisque "n" est inconnu, nous ne pourrons pas déterminer la longueur électrique
à partir de cette équation. Pour vérifier que les résultats sont corrects, nous devons
CHAPITRE 3 Système Radar 81
mesurer les distances électriques avec l’analyseur de réseau, puis nous les comparons à
celles obtenues avec notre dispositif.
Sur la figure (3.5) nous pouvons voir le schéma utilisé pour la réalisation des mesures de
distances.
RF
SPR
1
Système
d’acquisition
Câble 2
Nous avons réalisé des mesures de distance courte, jusqu’à cinq mètres environ en util-
isant un écart de fréquence de 15MHz ( 2GHz et 2.015GHz) , qui nous donnera une dis-
tance maximale de 20m, puisque nous mesurons en transmision (∆f=(c/Dmax), avec ∆f la
différence entre les fréquences, dans notre exemple 15MHz, c la célérité de la lumière et
Dmax la distance maximale que nous pourrons détecter).
La procédure de mesure est relativement simple, nous connectons aux accés 1 et 2 ( que
nous voyons sur la figure (3.5)) , le câble à mesurer, et nous utilisons un programme appelé
’’Distance.exe’’, réalisé avec C++ builder qui contrôlera automatiquement le générateur et
qui fera l’acquisition à la sortie des détecteurs. Nous acquérirons plusieurs points afin de
moyenner, pour minimiser le bruit. A partir de là, nous appliquerons les programmes de
traitement (chapitre 1) pour obtenir la valeur de la phase apportée par les deux signaux
acquis ( à 2GHz et 2.015GHz). Auparavant nous avons fait une mesure de référence en
connectant la porte 1 à la porte 2 (§ 1.3 ). L’équation utilisée pour obtenir la distance est la
suivante:
( w 1 – w 2 )d
ϕ 1 – ϕ 2 – ( ϕ 10 – ϕ 20 ) = 2 ⋅ ---------------------------
- Eq ( 3.3 )
c
Système Radar 82
3.2.1Résultats
Les résultats des mesures réalisées sont montrés dans le tableau suivant:
Analyseur
Distances
Distance(m) Ecart Ecart Ecart de réseaux
électriques
physique ϕ1-ϕ
(ϕ ϕ10) ϕ2-ϕ
(ϕ ϕ20) ϕ10-ϕ
(ϕ ϕ20) (distance
mesurées (m)
électrique)
Nous pouvons voir les valeurs réelles des distances mesurées,et les valeurs des distances
obtenues avec notre système avec discriminateur SPR et avec l’analyseur de réseau.
Les memes résultats sont présentés sur le graphique suivant:
( e é r u s e m e u qi rt c el é r u e u g n o L
M a x i m u m e r r e u r : 2 .3 %
7
6
S ix - p o r t
5
4
3
2
A n a ly s e u r d e ré s e a u
1
0
1 2 3 4 5
L o n g u e u r ré e lle
CHAPITRE 3 Système Radar 83
En conclusion, nous avons montré qu’il était possible de réaliser des mesures de distance
avec un discriminateur du type SPR. Nous voyons que nous pouvons obtenir une erreur
inférieure à 2.3% pour les mesures de distances courtes (<5m). Nous avons réalisé des
essais pour les longues distances [45], autour de 70m, et l’erreur obtenue était de 3%.
Figure 3.7: a)Réseau d’antennes patch pour la réception du système radar b)Circulateur
Nous avons utilisé, un réseau d’antennes patch [46] réalisé en technologie microruban (fig-
ure (3.7.a)). Ce réseau est connecté au port 2 d’un circulateur comme celui montré sur la
figure (3.7.b). Avec l’utilisation de ce circulateur, nous pouvons utiliser la même antenne
pour l’émission et la réception. Sur le port 3 de ce circulateur, nous recevons le signal réflé-
chi par la cible que nous injectons après l’avoir amplifié (par un amplificateur de faible bruit)
à l’entrée 2 du réflectomètre.
En premier lieu, nous avons réalisé l’étude de la distance de la cible par rapport à l’antenne
du système. Comme précédemment, nous avons utilisé un oscillateur local avec un signal
de 2GHz et une puissance de 10dBm. La cible sera représentée par un plan réflecteur par-
Système Radar 84
fait.
l
Comme précédemment, pour l’étude de la mesure des distances avec les câbles, il nous
faut connaître une distance de référence. Nous estimons avec l’équation (3.4) la zone du
champ lointain ( ou de Fraunhoffer)(voir annexe), donc, la distance minimale à laquelle
nous pouvons réaliser la mesure :
2
2D
d ≥ ---------- Eq ( 3.4 )
λ
nous recevons le signal réfléchi par la cible, en utilisant la même antenne pour l’émission et
pour la reception à travers le circulateur de 30dB d’isolation. En suite, nous amplifions
(avec un LNA de gain 10dB) le signal reçu, et nous l’injectons à l’accés 2 du SPR.
Antenne
Circuit
Radar
Plaque
(a) Métallique
2.5 m
1.15 m
1.21 m
Radar
Circuit
circuits
Radar
0.82 m
0.55 m
(b)
Pour les mesures realisées avec la cible, nous avons travaillé dans le plan ’’w’’(§2.4), vu
qu’on ne cherche que les phases relatives, c’est à dire des rapports des phases des coeffi-
cients de réflexion à differente fréquence, donc nous n’avons pas besoin du calibrage sur le
plan Γ.
La figure 3.9 montre l’évolution de notre système. A gauche, la cible était une locomotive à
pile avec une plaque métallique installée sur le front afin d’augmenter la surface équiva-
lente radar (SER). A droite, le système est formé par un chariot qui contient la planche
réflectrice et qui bouge grâce à un moteur à courant continu.
Nous avons réalisé les mesures automatiquement comme précédemment avec un pro-
gramme réalisé avec le logiciel ’’C++ builder’’. A vitesse constante, nous utilisons une
fréquence du signal de modulation de 500Hz et une fréquence d’échantillonnage par canal
de 1KHz ; le temps d’acquisition est de 2 secondes. La fréquence porteuse est de 2GHz
avec une puissance de 0dBm et les valeurs de ∆f=f1-f2=40MHz (donc une distance maxi-
male de 3.5m).
Système Radar 86
Réseau
Antenne
Patch
Cible mobile
Modulateur
Oscillateur Coupleur Circulateur
10dB
500Hz fo=2GHz
f1=fo+(df)/2 L.N.A.
f2=fo−(df)/2 Distance à la cible
Traitement Porte1
des données
AT−MIO−16XE−10
Acquisition
Porte2
Convertisseur
A/N
16−bit de résolution Circuit
"Six−port"
Sur la figure (3.11), nous montrons une mesure de la distance de la cible au radar en fonc-
tion du temps et réalisée à vitesse constante. Cette courbe linéaire est obtenue à partir de
500 échantillons par seconde.
Comme nous avons vu sur la figure (3.9), la cible était constitué d’un petite train en plas-
tique avec une planche réflechissante.
Nous avons réalisé le calcul de la distance de la cible, comme nous l’avons expliqué précé-
demment (Chapitre 1) à partir de la différence de phase des deux ondes acquises (eq 3.3)
et après application du filtrage (Chapitre 1) réalisé avec matlab .
L’écart quadratique moyent entre les données mesurées et la droite de la figure (3.11) est
égal à 2mm, ce qui demontre les performances de notre système.
CHAPITRE 3 Système Radar 87
Distance
en m ètres
Temps en second
Figure 3.11: Distance parcourue par la cible en 2 secondes
Pour obtenir la vitesse relative de la cible, nous avons appliqué avec matlab une Trans-
formée de Fourrier rapide FFT des 500 échantillons par seconde. Nous pouvons observer,
sur la figure (3.12), la vitesse qui est de l’ordre de 0.5m/s .
ammag ed elleér eitraP
Vitesse (m/s)
Ensuite, nous pouvons voir sur la figure (3.13) une mesure à vitesse variable ou les max-
ima et les minima des distances correspondent à la vitesse nulle [45]. Nous remarquons
que pour les distances les plus éloignées du radar, nous pouvons trouver une erreur plus
élevée due à un niveau de signal plus bas.
Système Radar 88
2 .8
2 .6
2 .4
2 .2
D ista n c e 2
en
m è tre s 1 .8
1 .6
1 .4
1 .2
1
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Te m p s e n se c o n d e s
Figure 3.13: Distance mesurée
Pour les mesures suivantes, nous avons utilisé le système actuel (figure 3.9). Sur la figure
(3.14) à gauche, nous pouvons voir la valeur de W pour une des fréquences (f1), qui
comme nous avons vu lors de la simulation, montre que la cible bouge et qu’elle
s’approche du système radar.
Ensuite, nous avons réalisé une mesure de distance à vitesse variable. Sur la figure (3.14),
nous pouvons voir la variation de la distance en fonction du temps pour 500 points d’acqui-
sition. Nous observons une légère oscillation qui nous montre que la vitesse n’est pas con-
stante. Pour analyser cette variation, nous calculons la vitesse moyenne obtenue par l’effet
Doppler et la vitesse moyenne obtenue à partir de la distance parcourue pendant le temps
de mesure. Nous effectuons cette comparaison par tranche de 100 échantillons. Sur le tab-
leau (3.3) on observe que les 2 vitesses calculées sont presque identiques. Nous pouvons
voir que la vitesse de notre dispositif diminue et que pour les deux dernières tranches
d’échantillons la vitesse reste constante. L’explication est très simple: quand le mobile
arrive à la fin du rail de guidage, il change de direction, acquiert une vitesse élevée due au
fait que son inertie s’ajoute à la vitesse donnée par le moteur. Après un certain temps, la
vitesse devient constante jusqu’au changement suivant de direction.
CHAPITRE 3 Système Radar 89
0.98
Im(w) 0.96
0.94
0.92
distance
0.9
0.88
0.86
0.84
0.82
0.8
0.78
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Re(w) temps
Figure 3.14: W pour une des fréquences f1. Distance en fonction de temps.
100
∑ v(i )
1-
Table 3.3: 500 échantillons de mesure de vitesse avec Vmoy = --------
100
i=1
Ensuite, nous avons réalisé le montage du système à 26GHz comme nous pouvons voir
sur la figure (3.15). Nous avons dejà réalisé la linéarisation et le calibrage du FPR [47] et
nous allons bientôt effectuer la mesure des distances et des vitesses, en calculant le fil-
trage et le traitement nécessaire.
Système Radar 90
Générateur
OL Cible
Coupleur
SPR
Antenne
LNA Circulateur
Comme nous avons montré sur les paragraphes précédents, nous sommes capables de
mesurer la distance et la vitesse d’une cible, mais deux questions se posent à présent:
-le cas où nous voulons discriminer l’émission de notre radar par rapport aux autres.
-le cas où nous voulons détecter plusieurs cibles simultanément.
Afin de répondre au premier point, nous pensons utiliser les séquences pseudo aléatoires
PN [48] pour la discrimination des autres radars par rapport au notre. Ceci s’applique dans
un objectif futur.
Pour le second point , il est intéressant d’appliquer les méthodes de détection de directions
d’arrivée (DDA) sur notre système pour une détection multi-cible. Une première étape con-
siste à l’étude d’un réseau d’antennes.
3.4 Antennes
3.4.1Généralités sur les Antennes Imprimées :
par ligne coaxiale (figure 3.17): Cette technique est très employée. La fabrication et
l’adaptation d’impédance sont simples et les pertes sont faibles mais la position du point
d’alimentation est très sensible sur l’adaptation. Sa bande passante est étroite.
par couplage électromagnétique à travers une ouverture (figure 3.18): Cette tech-
nique présente plusieurs avantages. L’alimentation est isolée de l’élément rayonnant par le
plan de masse, ce qui évite un rayonnement parasite. Cette méthode offre aussi de nom-
Système Radar 92
breux degrés de liberté pour la conception de l’antenne. La bande passante est plus large
mais la fabrication est plus délicate.
par couplage électromagnétique direct (figure 3.19): Ce mode d’alimentation est diffi-
cile à fabriquer et présente une faible bande passante. L’élément rayonnant et la bande
métalique de la ligne d’alimentation sont situé du même côté du plan de masse. Cette
structure présente l’inconvénient d’ajouter la rayonnement parasite de la ligne d’alimenta-
tion à celui de l’antenne. Mais sa modélisation est simple.
Les antennes micro-ruban que l’on peut utiliser ont de nombreux avantages comparées
aux antennes micro-ondes classiques. On peut citer :
- encombrement réduit, légèreté de la structure ,
- facilité de fabrication et prix de revient faible,
- possibilité de changer la polarisation par un simple changement de la position de l’alimen-
tation,…
Ces antennes peuvent être montées aisément sur les véhicules, sur les satellites et, dans
le domaine militaire, sur des missiles par exemple. Leurs principaux inconvénients sont
CHAPITRE 3 Système Radar 93
La modélisation précise d’une antenne passe par la prise en compte non seulement de ses
éléments rayonnants mais aussi de son réseau d’alimentation dont la structure est souvent
plus complexe que celle de l’antenne elle-même.
Différentes méthodes d’analyse d’antennes existent parmi lesquelles on peut citer la méth-
ode des moments, et la méthode des différences finies dans le domaine temporel [49], qui
nous permettrons de traiter toute géométrie d’antenne.
Le modèle de l’antenne [50], quant à lui, illustre l’aspect résonateur de l’antenne imprimée.
L’environement où on va simuler le comportament de l’antenne est assimilé à une cavité de
faible épaisseur délimitée par deux murs électriques et quatre murs magnétiques. Cette
méthode permet le calcul des composantes principales et croisées des champs rayonnés à
partir de la connaissance du champ excité à l’intérieur de la cavité.
Enfin, avec la méthode de la ligne de transmission [51,52] l’antenne est assimilée à une
ligne à pertes, ce qui permet de calculer la conductance d’entrée, la bande passante et le
rendement.
La fréquence de résonance est fixée par les dimensions de la structure rayonnante. En par-
tant du modèle de la cavité à la résonance, la fréquence f0 est donnée par :
c
f o = --------------------------- Eq ( 3.5 )
2 εr ( f )a eff
Zc
f p = ------------- Eq ( 3.7 )
2µ o H
1---
Z c – 5 2
G = 0, 0004Zc + -------------
- Eq ( 3.8 )
60
–1
Zc = -------------- ⋅ ----- + 1, 393 + 0, 667Ln ----- + 1, 44
120Π W W
Eq ( 3.9 )
εe h h
W
----- + 0, 262
ε r ( f ) + 0, 3 h
∆a = 0, 42h × -------------------------------
- --------------------------- Eq ( 3.11 )
ε r ( f ) – 0, 258 W
----- + 0, 813
h
Dans notre cas, le substrat est en Verre-Téflon et ses caractéristiques sont les suivantes :
ε r = 2, 33 h = 0, 762mm
tgδ = 0, 001 t = 18µm
En utilisant cette méthode nous pouvons proposer une présentation simple et pratique pour
le diagramme de rayonnement de chaque élément cette fois-ci affecté par le couplage
mutuel.
La suite de notre travail consister à adapter le radar à la détection de directions d’arrivée et
à la mesure simultanée de vitesses et de distances à l'aide d'un réseau d'antennes et de
système SPR. Pour cela, nous avons fait l’étude du réseau d'antennes du type patch.
Système Radar 96
Nous avons tout d’abord fait le choix du matériel, du type d’alimentation et du type
d’antenne à réaliser, en fonction des disponibilités et du besoin.
Le substrat a été choisi en fonction de la taille des patchs que nous voulions.
L’alimentation est effectuée par sonde coaxiale, car c’est la mieux adaptée au système
prévu par la suite. Pour le type d’antennes à sélectionner, nous avions seulement besoin
d’une structure simple, avec un diagramme de rayonnement peu directif et avec le moins
de couplage possible entre les antennes.
On utilisera un simulateur appellé ENSEMBLE (ANSOFT) pour estimer le résultat à
l’avance et faire des corrections si nécessaire. Ces résultats on été comparé à les simula-
tions réalisées par le laboratoire micro-onde de l’ENST Bretagne sur le logiciel HFSS et
«Microwave studio». Lorsque l’on considérera que les résultats de simulation sont corrects,
on passera à la réalisation de l’antenne.
Pour la réaliser, nous avons employé un logiciel d’aide à la conception ( ADS ou LIBRA ) et
nous avons gravé notre antenne.
Ensuite il nous faut alors mesurer le paramètre ‘’S11 ’’ de l’antenne seule et le paramètre
‘’S12’’ pour vérifier le couplage entre les antennes.
Pour réaliser les mesures des antennes, nous avons besoin d’un analyseur de réseaux et
pour utiliser cet appareil il nous faut faire un calibrage. Pour cela, nous avons utilisé l’option
‘’TRL’’ en ‘’SMA’’ entre la gamme de fréquence 1GHz et 4GHz.
La seule contrainte de ce calibrage est d’avoir un déphasage compris entre 30° et 160°
entre la connexion directe et la ligne.
Pour cela, on utilise les standards suivants :
1.-. Connexion directe : Réalisée avec un adaptateur 7mm – 3.5mm MALE et un
adaptateur 7mm -3.5 FEMELLE .
2.-. Ligne : On utilise la ligne à air 8021A2( delay=55ps ) et pour pouvoir faire la connexion,
on change l’adaptateur 7mm – 3.5mm FEMELLE par MALE.
Le déphasage de cette ligne est :
-.Pour 1GHz 2* π *f* τ = 0.3455rad = 19.79°
- Pour 4GHz 2* π *f* τ = 1.382 rad = 79.2°
On voit bien qu’on pourra avoir un problème à 1GHz parce qu’on ne répond pas la con-
trainte exigée. Mais la mesure est possible; la precision va se degrader mais sera accept-
able si le synthetiseur de fréquences est stable entre l’instant où l’on calibre et celui où on
CHAPITRE 3 Système Radar 97
fait la mesure.
3.-.Réflexion : Pour cela, on utilise un court-circuit.
Une fois le calibrage réalisé, on est prêt à réaliser la mesure.
En premier lieu on a réalisé un dipôle à 2 GHz [50]. Nous avons choisi un dipôle imprimé
puisque c’est une structure d’antennes simple. On pourra voir sur les graphiques, ci-des-
sous, les résultats obtenus avec le dipôle, en simulation.
Le matériel utilisé pour la réalisation du dipôle est le suivant :
Conducteur = cuivre
Substrat avec ε r 4.7 et d’épaisseur h=1.59 mm .
On peut voir les dimensions du dipôle sur la figure (3.21).
Sonde coaxiale
Nous pouvons remarquer sur la figure (3.22), que la valeur d’adaptation S 11 est de l’ordre
de -23.5dB, à une fréquence de résonance de 1.967GHz. En suite, nous avons etudié le
couplage entre deux dipôles, nous avons utilisé une distance de λ/2 comme distance entre
les antennes ( distance entre les points d’alimentation ). Sur la figure (3.23), nous pouvons
voir les résultats de cette expérience, avec de valeurs de S 11 de -9.6dB et un couplage de
Système Radar 98
Nous avons réalisé ce dipôle et le résultat n’a pas été celui désiré, la mesure et la simula-
tion ne se ressemblent pas du tout. Nous pensons que cette différence est due à l’énorme
sensiblilité sur la variation de position du point d’alimentation. Pour cela, nous avons décidé
d’abandonner le dipôle et de faire l’étude avec un patch carré.
CHAPITRE 3 Système Radar 99
Nous verrons que la position de l’alimentation est fondamentale, et que ce paramètre nous
permet de jouer sur la polarisation du champ électrique et sur l’impédance d’entrée. On
verra par la suite l’influence de la polarisation sur les mesures de couplage.
Pour verifier que nous avons choisi le point d’alimentation avec l’adaptation désiré, nous
avons en premier lieu utiliser le simulateur ANSOFT. Nous avons selectionné le point le
plus adapté à 2GHz et nous avons réalisé l’antenne. Par la suite, nous avons varié le rayon
du point d’alimentation.
Le tableau suivant montre l’influence du rayon l’alimentation sur l’adaptation de l’antenne.
R=0.65 -27.13
R=0.7mm -28.43
R=0.75mm -29.78
R=0.8mm -30
R=0.85mm -31
R=0.9mm -31.59
R=1mm -32.04
Différentes approches ont été utilisées pour faire la comparaison entre les différents
logiciels. Toutes sont basées sur une technique de résolution des équations de Maxwell.
Cependant, elles utilisent des formulations différentes et parfois des hypothèses simplifica-
trices. Nous allons voir au fur et à mesure les différentes solutions apportées par les
logiciels, avant de passer à la realisation des antennes pour le réseau.
Sur la figure (3.26), nous pouvons observer le paramètre S11 de valeur -11.8dB à 1.97GHz.
Nous verons, par la suite, que ce résultat de simulation est proche de la valeur réelle
obtenue.
Figure 3.26: Résultats de simulation des paramètres S; Fréquence de résonance simulée : 1.97 GHz,
Adaptation : -11.8 dB
Figure 3.27: Diagrammes de rayonnement: Le gain maximal simulé est de 4.8 dBi @ la résonance
Nous pouvons voir le diagramme de rayonnement obtenu avec HFSS (figure (3.27)). Ce
diagrame de rayonnement correspond bien à ceux classiquement obtenus pour des
antennes de type patch[50]. Sur cette simulation, [57] on définit un plan de masse fini, pour
cette raison nous pouvons retrouver un rayonnement arrière. Le gain obtenu par simulation
Système Radar
est de 4.8dBi.
Par contre, comme précédemment le niveau d’adaptation de l’ordre de 9dB est inferieur a
celui mesuré (voir figure 3.29). Il est à noter que ni les pertes métalliques ni les pertes
CHAPITRE 3 Système Radar
diélectriques ne sont prises en compte dans les simulations. Celles- ci peuvent intervenir
sur la valeur de l’adaptation. Ces phénomènes peuvent expliquer la différence d’adaptation
entre les simulations et les mesures.
Figure 3.30: Antenne Patch par une alimentation coaxiale avec les cinq positions pour l’alimentation.
Sur ce tableau nous remarquerons que la valeur de l’adaptation est très sensible, l’adapta-
tion est inférieure à -19 dB dans toutes les positions, pourtant la position que nous sup-
posons donner une bonne adaptation à 2GHz sera la position 5.
CHAPITRE 3 Système Radar
Sur les figures (3.28) et (3.30) qui montrent les résultats de simulation (simulation) et la fig-
ure (3.31)(mesure), nous pouvons remarquer une bonne correspondance de la fréquence
de résonance. Par contre, les niveaux d'adaptation sont différents. On peut expliquer cette
différence en partie par le fait que les pertes ne sont pas inclues dans le modèle.
3.4.8 Recapitulatif
Nous pouvons observer sur la tableau (3.6) les resultats une comparatifs entre les dif-
Fréquence Adaptation
(GHz) (dB)
Table 3.6: Récapitulatif des résultat obtenu par simulation et par mesure
férents logiciels utilisés et le valeur de mesure obtenu pour l’adaptation d’un antenne
patch. Les résultats sont similaires. L’écart sur la valeur de la fréquence peut être du à
l’incertitude sur la valeur εr du substrat ou sur la position du point d’alimentation.
Système Radar
Nous avons étudié avec les différents logiciels, l’éffet du couplage et nous comparons avec
les mesures réel réalisé, nous présentons les simulations réalisées dans les logiciels
HFSS, microwave studio et ansoft et nous concluons avec les mesures réalisées.
3.4.9.1 HFSS
La simulation sur HFSS réalisée par le laboratoire de l’ENST Bretagne répresente le cou-
plage entre deux antennes, comme nous le présentons sur la figure (3.32).
La figure (3.30) nous montre à droite le coefficient S12 qui représente le couplage entre les
antennes, qui est inférieur à -20dB pour les différentes distances entre les antennes. Sur la
figure (3.30) à gauche nous pourrons voir les coeficientes S11 (adaptation en fonction du
couplage), pour les différentes distances entre les antennes. Nous observons qu’ à une dis-
tance de 11mm nous avons une adaptation de -9dB et que nous sommes plus près de
2GHz. C’est évident que plus la distance sera grande, moins le couplage influe sur l’adap-
tation et plus nous retrouvons les valeurs de -11.8dB que nous avions trouver lorsque nous
avons étudié un seul patch.
Figure 3.32: Evolution du couplage en fonction de la fréquence et de la distance entre les patchs
Nous avons illustré sur la figure (3.32) avec l’aide du logiciel HFSS, à travers le tracé de la
distribution de champ électrique, le couplage qui se produit bord à bord entre les 2 patchs
(ici pour d=38mm).
CHAPITRE 3 Système Radar
Nous observons en couleur rouge les zones où le couplage est majeur (figure (3.33)).
Antenne n°3
Antenne n°2
Antenne n°1
Figure 3.34: Configuration des 4 antennes pour la simulation sous Microwave Studio. (Distance entre
antennes :11mm bord à bord).
Système Radar
Les antennes, alignées dans le plan E sont réalisées sur un même substrat et sur un même
plan de masse. Comme nous avons precisé sur la précédente simulation, le substrat ainsi
que le plan de masse sont considérés comme infinis (couches PML).
Afin de quantifier l’influence du couplage entre antennes, nous avons d’abord fait une étude
paramétrée de ce couplage en fonction de la géometrie. Nous avons ici étudié le couplage
en changeant la distance entre les antennes. Cette distance (bord à bord) est comprise
entre 11mm et 38mm. La simulation complète dure à peu près une nuit (~10 h CPU sur un
PC Pentium III/ 1.5 Go de Ram) et elle a été réalisé par le groupe de l’ENST Bretagne.
La variation de l’adaptation de l’antenne n°1 en fonction de la distance entre elles est
représentée sur la figure (3.33) à gauche. Nous pouvons constater un léger décalage en
fréquence (inférieur à 1%). Cependant celui-ci est absolument négligeable. On peut égale-
ment constater que le niveau d’adaptation varie légèrement mais également de manière
négligeable. Ces conclusions sont appuyées par les simulations faites à l’aide du logiciel
ENSEMBLE basé sur la résolution d'une équation intégrale de surface (substrat infini) par
la méthode des moments (voir figure (3.35) à gauche), que nous verrons dans la suite.
Dans la figure (3.33) à gauche et (3.33) à droite sont représentés les résultats de l’étude
paramétrique en terme de couplage. Nous remarquons sur la figure (3.33) à droite que le
couplage entre deux antennes voisines (ici antenne n°1 et antenne n°2) n’est pas com-
plètement négligeable (~ - 15 dB) pour une distance de 11mm. L’évolution du couplage est
assez rapide en fonction de la distance et il devient inférieur à –20 dB dès que la distance
entre les antennes est de 20mm (soit la moitié de la taille de l’antenne). Les niveaux que
nous trouvons correspondent à ceux obtenus à l’aide du logiciel ENSEMBLE (voir la courbe
correspondante pour d = 11 mm à la figure 3.35 à droite). On peut noter, dans les courbes
produites par le logiciel Microwave Studio, des oscillations qui sont dues à la résolution
temporelle du calcul.
CHAPITRE 3 Système Radar
Figure 3.35: (gauche) Influence de la distance entre antennes sur l’adaptation de l’antenne n°1 pour
Microwave Studio. (droit) Influence de la distance sur le couplage de l’antenne n°1 sur l'antenne n°
2 (Microwave Studio).
Enfin, le dernier paramètre étudié est le couplage entre l’antenne n°1 et l’antenne n°4 (fig-
ure (3.36) ). Comme nous pouvions nous y attendre, les niveaux de couplage sont très fai-
bles et sont au maximum de –28 dB (pour 11 mm entre les antennes). Ces valeurs sont
également celles trouvées à l’aide du logiciel ENSEMBLE (voir la courbe correspondantes
pour d = 11mm à la figure 3.37 à droite, S11=-13dB, S21 de -18dB à -28dB).
Figure 3.36: Couplage entre l’antenne n°1 et l’antenne n°4 pour différentes distances (Microwave
Studio).
Système Radar
Mais pour quantifier l’influence du couplage sur le rayonnement pour notre application,
nous nous sommes aperçus qu’il aurait fallu étudier pour ce même écart, le couplage pro-
duit par une antenne (n°1), en mode émission avec les autres antennes en mode réception
(chapitre4).
Figure 3.37: Influence de la distance entre antennes sur l’adaptation de l’antenne n°1 avec
ENSEMBLE.Couplage entre antennes avec une distance de d = 11 mm (ENSEMBLE).
Figure 3.38: Influence du couplage sur les paramètres S 11, S22 et S12 (colinéaire).
Sur la figure précédente, nous voyons que les paramètres S 11 et S22 sont différents, parce
que les antennes utilisées ne sont pas tout à fait identiques. S11 et S21 sont environs égaux
à -12dB et -37dB.
En deuxième lieu, lorsque les champs électriques des antennes sont perpendiculaires
entre eux, la figure (3.39) montre que la valeur du paramètre S11 est de l’ordre de -25dB et
celle de S 12 est de l’ordre de -35dB. Le paramètre S 11 est meilleur car les champs sont
orthogonaux, par contre la valeur de S 12 est du même ordre de grandeur que précédem-
ment et doit ^étre donnée par la limite imposée par notre système de mesure.
Système Radar
20
0
dB (S (2,1))
dB (S (1,1)) -20
m 2
m 1
-40
-60
-80
-100
1 2 3 4 5 6
freq, G H z
Figure 3.39: Influence du couplage sur les paramètres S 11 et S22 pour des champs électriques
perpendiculaires
Nous avons étudié différentes positions des champs électriques et magnétiques et en con-
clusion nous avons observé les points suivants :
1._ Lorsque les champs électriques (ou magnétiques ) sont perpendiculaires.
Antenne 1 Antenne2
Figure 3.40:
2._ Quand le point d’alimentation est situé sur le plan de symétrie horizontal; le couplage
est inferieur à -20dB pour une position des points d’alimentation à gauche pour les deux
antenes et est inferieur à -24dB pour une position à droite pour la première et à gauche
pour la deuxième et enfin de -25dB losque les deux alimentations sont à droite. Le cou-
plage est meilleur que sur le plan de symétrie vertical; pour obtenir respectivement les cou-
plage inferieur à -20dB/-19dB/-18dB pour des positions respectives des points
d’alimentation: les deux en bas, un en bas et un en haut, puis les deux en haut )[58].
Par la suite, nous avons selectionné la position 5 et nous avons realisé deux antennes sur
le même substrat (figure 3.41 ). Nous avons verifié que nous n’avons pas de couplage
d’onde de surface avec les 2 points d’alimentation horizontaux situes à gauche[58].
CHAPITRE 3 Système Radar
Ensuite, nous avons étudié le couplage mutuel ainsi que l’influence sur l’adaptation des
antennes [58] en fonction de la distance inter-antenne ’’d1’’ figure (3.42) .
Figure 3.42: Etude du couplage entre les antennes en fonction des distances.
Sur le tableau suivant, nous reportons les résultats experimentaux pour plusieurs valeurs
de d1. Il est évident que plus d1 est grande, plus le couplage diminue et réciproquement.
d1(mm)
distance entre
S12(dB)
les extremes
des antennes
18 -32.545
10.5 -24.934
8.5 -21.10
6 -18.630
d1(mm)
distance entre
S12(dB)
les extremes
des antennes
3 -13.114
0 -10
Table 3.8: Récapitulation des simulations et des mesures réaliser sur le couplage
Nous pouvons observer que la simulation réalisé sur «Ensemble» est la plus proche de la
mesure et nous pouvons conclure qu’il existe une très bonne concordance entre les simula-
tions et les mesures réalisées.
Après cette étude sur les antennes, nous avons construit le réseau que nous pouvons voir
sur la figure (3.43). Comme nous verrons au chapitres 4, nous avons réalisé deux configu-
CHAPITRE 3 Système Radar
rations avec les quatre antennes. En premier lieu, nous avons utilisé les quatres antennes
patchs comme antennes réceptrices passives, où chacune des antennes sera connectée à
l’entrée d’un amplificateur faible bruit (LNA), et ensuite à un ’’FPR’’. Par contre pour l’appli-
cation radar, nous avons utilisé une antenne comme antenne émettrice ( voir figure 3.43),
et les trois autres resteront connectées inchangées.
Réception Absorbant
3.4.12Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons montré, qu’il était possible de réaliser des mesures de dis-
tances et de vitesses d’une cible mobile, grace à un dispositif radar utilisant un réflecto-
mètre. Ensuite nous avons réalisé une étude sur les antennes patch et le couplage existant
dans un réseau d’antennes. Nous avons réalisé ce réseau d’antennes qui nous permettra
de mesurer la direction d’arrivée des différentes sources et de réaliser des applications sur
un dispositif radar d’aide à la conduite automobile.
Dans le chapitre quatre, nous allons voir comment nous réalisons ce dispositf capable de
détecter la direction d’arrivée au traver la présentation des différents algorithmes envisagés
et nous conclurons.
Système Radar
[45] César Gutiérrez Miguélez, Bernard Huyart, Member IEEE, Eric Bergeault Member
IEEE and Louis P. Jallet. «A new Automobile Radar Based on the Six-port Phase/Frequency
Discriminator». IEEE Transactions on Vehicular Technoligy, Vol 49,N°4, July 2000.
[46] Hoffmann Matthieu, Khaif M’Hamed, Le Quynh Anh, «Rapport : Conception d’un
réseau d’antennes à élements imprimes à 2GHz pour communication avec les mobiles». 1999-
2000, TELECOM Paris.
[47] B. Carriere-Pradal, «Réalisation d’un circuit six-port dans la bande de fréquence 26-
40GHz», Projet de maîtrise physique et application de Paris VII. ENST Paris 2001.
[48] Stefan Lindenmeier, «High Speed Wireless Data Links for Mobile Applications» ,Eumc
2002 Milan (E1F).
[49] Bahl I.J., Bhartia P. «Microstrip antennas», Artech House 1980Pour écrire ces
références bibliographiques.
[50] C.A. Balanis, «Antenna theory, analysis and design», John Wiley & Sons.
[51] Dubost G. «Transmission line model analysis of a lossy rectangular microstrip patch » .
Electronique Letters, vol 18, n° 7 , avril 1982.
[53] Hammerstad E. O. «Equations for microstrip desing». Proc. 5th EMC Hamburg, PP268-
272, sep 1975
[54] Getsinger W.J. «Microstrip Dispersion Model».IEEE,MTT Transactions, 1973, vol 21,
pp34-39.
[55] D. F. Kelley, «Array antenna pattern modeling methods that include mutual coupling effects»,
IEEE AP-41, n° 12 , Dec. 1993.
[56] Bouazza Fouzia. «Antennes microrubans mono et multicouches a lobe unique». Thèse
d’Université, Lille 1996, chapitre 2.
[57] ENST:B. Huyart (Pr) X. Begaud (MC) D. Kernevés (Doctorant ) B.Amante Garcia
(Doctorant) G.Neveux (Doctorant ). ENSTB: M. Ney (Pr) Sandrick Le Maguer (MC)
François Lepennec (MC) Daniel Bourreau (MC) Pierre Li (Stagiaire). «Projets de
recherche sur crédits incitatifs – Appel 2000 – Rapport Final (février 2002)» . Mesure directe de
la direction d’arrivée (DOA) des signaux radiofréquences.
[58] B. Amante Garcia, «Etude des antennes patch (Couplage et application )», ENST 2001.
CHAPITRE 4
CHAPITRE
P θ
L
P/2
lobe principal
Antenne
θ Ouverture à mi-puissance
P Puissance
L Largeur de l’antenne
Figure 4.1: Diagramme de rayonnement
Sur la figure (4.1), nous remarquerons que s’il n’existait qu’un seul lobe et si la source se
trouvait sur un point différent de la direction de la puissance maximale (par exemple P/2),
nous retrouverons une contrainte en plus, pour déterminer la position (droite ou gauche)
par rapport à la puissance maximale. Donc, pour la détection des DDAs, nous utiliserons
un réseau d’antennes semblable à celui de la figure (4.2) qui présentera séquentiellement
différents lobes très directifs pour avoir la meilleure résolution possible[5].
122 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
w1
w2
Σ
w3
w4
wn
x(t)
INFORMATION
Figure 4.2: Système de détection de DDAs par balayage électronique (méthode de formation
de faiseaux ).
Soit xi(t) le signal reçu sur le i-ième capteur et w i la pondération correspondante. Nous
obtiendrons à la sortie du réseau d’antennes:
N
y(t ) = ∑ wi xi ( t ) =
t
W X(t) Eq (4.1)
i=1
o ù W =[ w 1 , w 2 , . . . w N ] T r e p r é s e n t e le v ec t eu r de s p o n d ér a t io n s c o m pl e x e s e t
X(t)=[x1(t),x2(t),...,xn(t)]T représente le vecteur signal.
La puissance ’’P’’ en sortie du réseau s’exprime alors sous la forme:
2 H t H
PFV = E [ y ( t ) ] = W E [ X∗ ( t )X ( t ) ]W = W Rxx W Eq (4.2)
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Parmi toutes les méthodes de traitement du signal à haute résolution utilisées pour l’esti-
mation des angles d’arrivée, la méthode MUSIC [71] est celle qui est mise en oeuvre le
plus souvent.
Cette méthode qualifiée de ’’haute résolution’’ est fondée sur la décomposition propre de la
matrice de covariance des signaux issus des capteurs Rxx. Cette décomposition permet de
définir un sous-espace signal et un sous-espace bruit :
-Le vecteurs propres engendrent le ’’sous-espace signal’’ identique à celui engendré par
les vecteurs directionnels des sources.
-Tous les autres vecteurs engendrent le sous-espace bruit, orthogonal aux précédents.
Amplitude
σb2
1 2 N M N° de colonnes de
la matrice Rxx
Dimension N Dimension M-N
Sous-espace signal Sous-espace bruit
Figure 4.3: Représentation des valeurs propes de Rxx.
Nous pouvons voir sour la figure (4.3) la représentation des deux sous-espaces et le seuil
(σb2) utilisé pour calculer le nombre de signaux à détecter.
126 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Music est un algorithme utilisé pour exploiter les signaux reçus par les M capteurs iden-
tiques d’un réseau d’antennes, ceux-ci constituent les composantes du vecteur x(t), qui
représente la superposition de N signaux sN(t), émis par N sources indépendantes, et un
bruit b(t).
SN(t)
θN
1 2 .... i ....... M
Figure 4.4: Représentation des M capteurs en présence des N signaux à détecter (avec M>N)
2
Pk = E sk( t) Eq (4.4)
M – jϕ N
xi = ∑ sN ( t )e + bi ( t ) Eq (4.5)
i=1
où
xi(t) est le signal reçu par le capteur i.
bi(t) est le bruit complexe sur le capteur i .
sN(t) est le N-ième signal.
N étant le nombre de DDAs que nous sommes capables de détecter avec M capteur, N
étant (≤M-1).
ϕN est le déphasage électrique introduit par la géométrie du réseau au niveau du capteur i
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
avec s=[s1(t),s2(t),..,sM(t)]T
B=[b1(t),b2(t),...,bN(t)]T
A=[a(ϕ1),a(ϕ2),...,a(ϕM)]
avec a(θk) le vecteur directeur qui contient les sources à détecter.
Avec les M données de mesure échantillonnées à ’’L’’ instants dans le temps, nous pour-
rons former la matrice de covariance Rxx suivante:
L
H
Rxx = ∑ Xm ⋅ Xm Eq (4.7)
i=1
N
xM ( t ) = ∑ a ( θ n )sn ( t ) + b ( t ) Eq (4.9)
n=1
Nous avons réalisé plusieurs suppositions, en premier lieu les composantes du bruit sont
supposées indépendantes de capteur à capteurs, de variance égale à σb2 et les sources à
détecter sn(t) sont supposées indépendantes du bruit b(t), donc la matrice de covariance
sera répresentée comme:
H 2
Rx X = Ry + R b = A ( θn )Rs A ( θ n ) + σb I Eq (4.10)
où Rxx est la matrice de covariance des observations, Ry est la matrice de covariance des
observations sans bruit, Rs est la matrice de covariance des sources, R b est la matrice de
covariance du bruit, θn sont les DDAs que nous voulons déterminer, I est la matrice identité
et σb2 est la variance du bruit.
Comme nous avons dit précédemment, le nombre d’antennes dans le réseau, est
supérieur au nombre de sources à détecter et le système d’équations est non ambigüe,
c’est-à-dire que pour un ensemble de N angles d’arrivée, la matrice des vecteurs directeurs
[a(θ 1), a(θ 2),..a(θn )] doit être de rang plein, ce qui implique que les signaux à détecter
seront non corrélés.
Après la formation de la matrice de covariance comme nous avons vu précédemment,
nous diviserons cette matrice en deux sous-espaces:
1.- le sous-espace signal (les vecteurs propres de la matrice de covariance)
2.- la matrice de projection sur le sous-espace bruit calculée à partir de:
Π b = I – Πs Eq (4.11)
Πs étant la matrice de projection sur le sous-espace signal formé par les valeurs propres
calculées, et I la matrice identité.
[74]. Sur la figure (4.5A), nous pouvons voir le masque du FPR à 2GHz, avec les signaux
d’entrée RF IN1 et IN2, IN1 étant le signal provenant de l’oscillateur local et IN2 la combi-
naison des signaux reçus. Un traitement mathématique de la tension de sortie, nous per-
mettra d’obtenir la relation complexe entre les signaux IN1 et IN2 [74].
Nous décrivons sur la figure (4.5.B), la technique de mesure des directions d’arrivées
(DDAs) de (N) sources appliquées au système de télécommunication, en utilisant l’algo-
rithme MUSIC [71] pour la détermination des DDAs. Ce système est composé d’un réseau
de n antennes et d’un réseau de n FPRs. L’oscillateur local de même fréquence que le sig-
nal de réception c’est à dire 2GHz, sera injecté comme nous avons vu précédemment, sur
IN1 et la sortie des antennes aux entrées IN2 du réseau FPR (figure (4.5.A)).
Le signal de l’oscillateur local sera la suivant:
( j2Πf c t )
OL ( t ) = AOL e Eq (4.12)
N j2Πf c t
y M ( t ) = ∑ ξ i e + n(t ) Eq (4.13)
i = 1
N étant le nombre de source à détecter et est égal à (n-1) au maximum avec n le nombre
d’antennes du système. fc la fréquence centrale et n(t) le bruit gaussien complexe.
130 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
jΨi j ( M – 1 )ϕ i + ϕ ref
ξ i = Ai e e Eq (4.14)
N j ( M – 1 )ϕ i + ϕ ref
xM ( t ) = ∑ ζi e + n' ( t ) Eq (4.16)
i=1
avec ζi et n’(t) obtenus de la résolution des équations précédentes entre (4.14) et (4.15).
Ces n données de mesure, (xM(t), M=1,..,n) associées aux n FPRs, peuvent être écrites en
fonction des vecteurs directeurs a(θi), qui contiennent l’information nécessaire pour pouvoir
détecter la direction d’arrivée.
N
X(t) = ∑ ζ i a ( θ i ) + n' ( t ) Eq (4.17)
i=1
1
jϕ i
e
a ( θi ) = j2ϕ i Eq (4.18)
e
…
j ( M )ϕ i
e
matrice de covariance Rxx ,comme nous avons vu dans le point §4.2 (eq 4.7). A partir de la
matrice de covariance, nous retrouverons les deux sous-espaces (eq 4.11) et nous appli-
querons l’estimateur MUSIC (eq 4.8).
Matrice A Eq (4.19)
j2Πfs ( 2 )t
j2ϕ 1 j2πfs ( 1 )t j2ϕ 2 j2ϕ 3 j2Πfs ( 3 )t
a ( 3, 1 ) = αe e + βe e + γe e
La fonction Matlab ’’rand(4)’’ donne une matrice carrée aléatoire et la fonction round(S)
nous donnera la valeur par excès.
La valeur du gain pour les différentes sources sera donnée par:
As étant le vecteur colonne [1;1;1], qui contient les différentes valeurs d’amplitude des sig-
naux à détecter et ’’phase’’ le vecteur colonne de valeur [0;0;0]*pi/180.
La fonction QPSK sera de la forme suivante:
Eq (4.22)
qp=sin(pi/4);
qpsk=[qp+j*qp; qp-j*qp; -qp-j*qp; -qp+j*qp];
nera aléatoirement les points respectifs d’une QPSK, par conséquent, α, β et γ auront trois
valeurs différentes correspondantes à trois phases aléatoires par échantillon, et suivent
une permutation, de façon que α, β et γ prennent chacune quatre valeurs différentes avec
les quatre phases des quatre points de la QPSK.
Nous formons ainsi la matrice ’’abg’’ formée par trois colonnes ( α,β,γ) et quatre lignes don-
nées par la fonction aléatoire.
On aura :
Eq (4.24)
jΠ
---- j 3Π
-------
= ------2- ( 1 + j ) = Aabg = –
---------2- ( 1 – j ) = A abg ⋅ j
4 4
1⋅e 1⋅e Eq (4.25)
2 2
5Π 7Π
j ------- j -------
= –---------2- ( 1 + j ) = – A abg = ------2- ( 1 – j ) = – Aabg ⋅ j
4 4
1⋅e 1⋅e
2 2
1 j –1
abg = A abg j –1 –j Eq (4.26)
–1 –j 1
–j –1 j
Π
j ----
= ------2- ( 1 + j ) = 1 ⋅ e
4
A abg Eq (4.27)
2
134 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
matrice des vecteurs directionnels sera de rang plein, donc si nous calculons le rang, il
sera de valeur 3, montrant que les trois colonnes qui représentent les trois sources sont
indépendantes entre elles.
Ensuite, nous calculerons à l’aide de la fonction eig de Matlab les vecteurs propres de la
matrice de covariance, ce qui nous permettra de déduire la matrice de projection sur le
sous-espace bruit (eq. 4.11). Nous continuons par appliquer l’estimateur Music(eq.4.8)
pour obtenir les DDAs souhaitées.
Un exemple de détection des DDAs avec ce logiciel sera:
Eq (4.31)
θ=[10, 25, 100]
doa=θ*pi/180;
for k=1:3
ϕ(k)=π*cos(doa(k))*fs(k)/fmax;
end
MUSIC Spectrum :
5 f1=2Ghz doa1=10 f2=2GHz doa2=25 f3=2Ghz doa3=100
−5
Spatial Spectrum
−10
−15
−20
−25
−30
−35
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
theta (º)
En conclusion, nous pouvons dire que la simulation de notre système réalisée avec le
136 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
logiciel matlab, nous a permis de vérifier la possibilité d’utiliser notre système comme
détecteur des différentes directions d’arrivée. Nous avons aussi vérifier la dégradation du
système due à la corrélation des signaux. En conséquence, nous remarquons que dans ce
cas il faut, comme nous verrons ultérieurement , utiliser un autre algorithme qui permettra
la décorrélation des signaux.
Par la même occasion, nous avons vérifié les programmes de traitement du signal ( Appli-
cation de l’algoritme Music ), générés en matlab.
Par la suite, nous pouvons penser à la réalisation de notre système radar réel, qui pourra
être utilisé comme détecteur de directions d’arrivée des différents obstacles présents sur la
route.
Dans un premier abord, nous avons utilisé l’algorithme Music, parce qu’il est très utilisé sur
les dernières publications pour la détermination des DDAs [75,76,77,78,79], mais nous
avons aussi cherché à comparer différents algorithmes pour vérifier, si MUSIC était le plus
adéquat pour notre application. Donc, nous avons comparé les méthodes et les algo-
rithmes ’’beamforming’’ou méthode de formation de faisceaux [61], ’’Capon’’ [64] et
’’Music’’[71].
Nous allons faire une première simulation de trois sources décorrélées (DDAs) à la même
fréquence de 2GHz, très distantes entre elles. Pour cela, nous avons choisi θ égale à [ 5;
60; 160] et nous avons utilisé la simulation des quatre antennes de réception présentées
précédemment. Le gain des signaux est égal à 1 et le bruit est de valeur quadratique moy-
enne (σ2=1), pour un rapport signal sur bruit choisi de 3dB.
Nous pouvons observer sur la figure (4.7), que les trois méthodes d’estimation des DDAs
présentées sur le tableau (4.1) sont capables de détecter les trois directions, mais que la
méthode de formation de faisceaux sera celle qui donne une résolution très mauvaise par
rapport aux autres méthodes.
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
30 30
20
Spatial Spectrum
20
Spatial Spectrum
10 10
0 0
−10 −10
−20 −20
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
DoA (º) DoA (º)
Figure 4.7: Comparaison des trois algorithmes avec θ égal à [5, 60 ,160] et θ égal à [5, 10 ,30]
Maintenant, nous allons utiliser les mêmes programmes que précédemment, pour réaliser
plusieurs vérifications. Les valeurs de DDAs choisies sont θ =[10,30,150] et nous avons
approché les valeurs de deux des trois DDAs pour vérifier si les algorithmes sont capables
de discerner les différentes DDAs. Le rapport signal sur bruit reste identique à celui utilisé
lors de la simulation précédente.
f1=2Ghz doa1=10 f2=2GHz doa2=25 f3=2Ghz doa3=100 f=2Ghz doa1=5 doa2=10 doa3=30
40 40
30 30
20 20
Spatial Spectrum
Spatial Spectrum
10 10
0 0
−10 −10
−20 −20
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
DoA (º) DoA (º)
Le résultat présenté sur la figure (4.8) nous montre que la méthode de formation de fais-
ceaux (beamforming) n’arrive plus à discerner les DDAs qui se trouvent proches. Ce
problème arrive si deux DDAs sont détectées sur le même lobe, c’est à dire, que la résolu-
tion de la méthode de détection n’est pas suffisante pour les différencier. Par contre, les
autres algorithmes détectent correctement les directions.
138 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Pour l’expérience suivante, nous avons diminué l’écart entre les deux premières et la
troisième DDA θ=[10, 25, 100]. Nous pouvons observer que la méthode de beamforming,
arrive à détecter deux DDAs, mais il apparaît une troisième direction inexistante. Nous
avons trouvé l’explication[63] quand nous avons réalisé une simulation avec θ=[5, 10, 30].
Nous pouvons observer sur la figure (4.8) une seule DDA pour les trois sources, à cause
du rapprochement entre les sources, nous pouvions nous attendre à ce résultat, vu la mau-
vaise résolution de la méthode de beamforming, mais nous obtenons aussi une autre DDA
de valeur ’’(360-θ)’’ inexistante. Selon[63], cette valeur (360-θ) provient du fait que pour
deux orientations du faiseau, la puissance détectée reste à peu près identique du fait que
les sources sont proches et que la largeur du faiseau est grande. Donc pour avoir plus de
résolution, il faut utiliser la méthode de Capon et les méthodes de haute résolution comme
MUSIC; nous observons pour toutes les simulations que les résultats sont très similaires
entre les deux méthodes.
250
250
200
200
Spatial Spectrum
150
Spatial Spectrum
150
100
100
50
50
0
0
−50
−50
−100 −100
−150 −150
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
DoA (º) DoA (º)
Figure 4.9: Représentation de la simulation avec matlab de 3 DDAs avec Capon el music.
Pour vérifier le pouvoir de discrimination des algorithmes Capon et Music, nous avons
approché deux des DDAs, et nous avons analysé les résultats donnés par les algorithmes.
La valeur de la variable θ sera maintenant égale à [10,11,100]. Nous pouvons observer sur
la figure 4.9, que l’algorithme Music est capable de discerner deux DDAs très proches,
mais par contre l’algorithme Capon, n’arrive plus à faire la différence entre les deux direc-
tions, donc si nous appliquons cet algorithme, nous perdrons l’information quand les cibles
seront très proches.
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Pour cela, nous avons pris la décision d’utiliser l’algorithme Music, dans notre étude d’un
système de détermination de DDAs, constitué d’un réseau d’antennes et d’un réseau de
FPR.
Table 4.1: Récapitulatif des différents algorithmes de traitement pour la détection des DDAs.
ment. Nous avons rémarqué qu’entre les différentes estimateurs ’’Music’’ a la meilleur pré-
cision et il est très simple à implementer sur notre système. Donc nous avons decidé
d’utiliser ’’Music’’ pour la suite de nos expériences.
Après le choix du traitement du signal que nous allons utiliser, nous étudions les dispositifs
qui nous permettent de réaliser les mesures des signaux RF, ils sont:
distance et la vitesse d’une cible. Nous avons vu précédemment comment nous implémen-
tons le «FPR» pour déterminer la direction d’arrivée, par la suite.
La précision sur la mesure des directions d’arrivée, dépend du couplage entre les antennes
qui varie en fonction de l’angle incident. [80] montre qu’il est possible de considérer cette
difficulté, si nous supposons que les antennes imprimées ont les même propiétés de rayon-
nement. En pratique, le signal y’i incident sur l’antenne:
y i = g i ( θ ) ⋅ y' i Eq (4.32)
Dans le cas où le nombre d’antenne i est superieur à deux, on peut faire l’hypothese que:
g i ( θ ) = cg i + 1 ( θ ) Eq (4.34)
= cg i – 1 ( θ )
et que l’influence du couplage est négligeable pour les antennes (i+2) et (i-2). On pourra
placer des antennes chargées sur 50Ω (Dummy antenna) pour satisfaire cette condition.
Ce travail n’est pas encore realisé et sera difficile en pratique car le couplage entre les
antennes est faible (voir chapitre 3).
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Pw rS plit2
PW R 15
S21=0.707 PhaseS hiftSM L
S31=0.707 PS 6
Pw rS plit2 Phase=phi2
PW R 13 ZR ef=50.O hm
S21=0.707
S31=0.707
Pw rS plit2
PW R 14
S21=0.707
PhaseS hiftSM L
S31=0.707
PS 5
Phase=2*phi2
ZR ef=50.O hm
PhaseS hiftSM L
PS 4
Phase=3*phi2
ZR ef=50.O hm
Figure 4.10: Gauche) Simulation d’une direction d’arrivée par ADS pour phi2=-42°. Droite)
Déphaseur avec lequel nous pouvons représenter une DDA sur le dispositif sur table
Sur la figure 4.11 à gauche, nous représentons les différentes étapes utilisées pour former
la simulation sur ADS. Dans le schéma bloc ADS, les cibles avec différentes DDAs sont
représentées par des sources, des diviseurs et des déphaseurs, pour prendre en compte le
déphasage ϕi entre deux antennes succesives. Pour la mesure sur table réalisée en par-
allèle à cette simulation sur ADS, nous utiliserons de la même façon deux générateurs Agi-
lent comme sources, deux diviseurs par quatre et les deux déphaseurs (figure 4.11 à
droite).
Dans la simulation sur ADS, les antennes sont remplacées par des combineurs qui addi-
tionnent les signaux émis par les deux sources et qui sont connectés à l’accès 2 des FPR,
comme nous pouvons voir sur la figure 4.11 (à gauche). De façon identique, dans la
mesure sur table, nous trouvons les combineurs représentés sur la figure 4.11 (droite),
réalisés dans le laboratoire.
142 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Combineur 3
2
1 4
5-ports
Pw rSplit2 5
PW R 9
S21=0.707 5port
S31=0.707 X1
FPR
3
2
1 4
5-ports
Pw rSplit2
PW R 10 5
S21=0.707 5port
S31=0.707
X2
Figure 4.11: (Gauche)Représentation sur ADS des combineurs avec les accès sur les FPR.
(Droite) Combineurs utilisés pour la mesure sur table.
Sur le tableau précédent, nous observons les valeurs théoriques et mesurées pour chaque
ligne de chaque déphaseur.
Pour réaliser la simulation(voir figure 4.12) de façon identique à la mesure(voir figure 4.13),
nous avons besoin comme nous pouvons voir sur la figure (4.13) de 6 déphaseurs, avec
une différence entre les trois premiers de ϕ1=21°(ϕ1, 2ϕ1, 3ϕ1) pour représenter une DDA
et une différence entre les trois derniers de ϕ2=-42° pour la deuxième DDA( ϕ2, 2ϕ2, 3ϕ2
).
P w rS p lit2
COMBINEURS
P W R 15
S 21 = 0 .70 7 P ha s e S h iftS M L 3
v3 1
P _1 T o n e P S6 2
S 31 = 0 .70 7
P OR T4 P w rS p lit2 P ha s e = p h i2 1 4
v4 1
5-p orts
N um = 4 P W R 13 Z R e f= 5 0. O h m
Z = 5 0 O hm S 21 = 0 .70 7 P w rS p lit2 5
v5 1
P =p o la r(d b m to w (p ),0 ) S 31 = 0 .70 7 P W R9
F re q = 2 .0 0 0 0 0 0 51 3 G H z S 21 = 0 .70 7 5 p o rt
P w rS p lit2
S 31 = 0 .70 7 X1
P W R 14
S 21 = 0 .70 7
P ha s e S h iftS M L
S 31 = 0 .70 7
P S5
P ha s e = 2 *p h i2 v3 2
3
Z R e f= 5 0. O h m 2
1 4
v4 2
5-p orts
P w rS p lit2
P W R 10 5
v5 2
P ha s e S h iftS M L S 21 = 0 .70 7
5 p o rt
P S4
FPR
S 31 = 0 .70 7
P ha s e = 3 *p h i2 X2
Z R e f= 5 0. O h m
DÉPHASEURS P w rS p lit2
2
1
5-p orts
3
4
v3 3
v4 3
v5 3
P W R 11 5
S 21 = 0 .70 7
5 p o rt
S 31 = 0 .70 7
X3
3
v3 4
2
P w rS p lit2
P W R7 1 4
v4 4
5-p orts
S 21 = 0 .70 7 P ha s e S h iftS M L
P _1 T o n e P S2 P w rS p lit2 5
v5 4
S 31 = 0 .70 7
P OR T5 P w rS p lit2 P ha s e = p h i1 P W R 12
S 21 = 0 .70 7 5 p o rt
N um = 5 P W R6 Z R e f= 5 0. O h m
S 31 = 0 .70 7 X4
Z = 5 0 O hm S 21 = 0 .70 7
P =p o la r(d b m to w (p ),0 ) S 31 = 0 .70 7
F re q = 2 .0 0 0 0 0 1 35 7 G H z P w rS p lit2
P W R8 P w rS p lit2 P w rS p lit2
S 21 = 0 .70 7 P W R4 P W R3
P ha s e S h iftS M L
S 31 = 0 .70 7 S 21 = 0 .70 7 S 21 = 0 .70 7
P S1
S 31 = 0 .70 7 S 31 = 0 .70 7
P ha s e = 2 *p h i1
Z R e f= 5 0. O h m
P w rS p lit2
P W R5
S 21 = 0 .70 7
S 31 = 0 .70 7
P ha s e S h iftS M L
P S3
P ha s e = 3 *p h i1
Z R e f= 5 0. O h m
P _1 T o n e
P OR T1
N um = 1
Z = 5 0 O hm
V ar
V AR P =p o la r(d b m to w (-5 ),0 )
E qn
V AR 1 E N V E LO P E F re q = 2 G H z
p = -1 0
SOURCES
E nve lo p e
p h i2 = 1 2 7
E nv1
p h i1 = 5 3
F re q [1]= 2 G H z
O rd e r[1 ]= 5
S ta rt= 0 m s e c
S to p = 1 0 m s e c
S te p = 0 .2 m s ec
Figure 4.12: Représentation générale de la simulation sur ADS de la détection des deux DDAs.
L’oscillateur local est représenté par un signal CW à 2GHz et une amplitude de 0dBm asyn-
chrone par rapport aux sources à détecter. Nous avons aussi utilisé pour le cas de la simu-
lation sur ADS, trois diviseurs pour pouvoir injecter le même signal ’’OL’’ sur l’entrée IN1 de
tous les FPR (fig 4.5A) du réseau, comme nous pouvons voir sur la figure (4.12). Pour la
mesure sur table, nous avons utilisé un diviseur par quatre, réalisé dans le laboratoire.
Les deux signaux représentant les DDAs simulées seront combinés et injectés à l’entrée 2
de tous les FPRs du réseau (dans notres cas quatre) et mélangés dans chaque FPR avec
le signal de l’oscillateur local (eq 4.15).
144 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Combineurs
3
FPR
ϕ1
3
2ϕ1 FPR
3 NIDAQ
3ϕ1
FPR
3
Générateurs
FPR
Diviseurs
ϕ2
2ϕ2
OL
3ϕ2
Déphaseurs
T
Sources (DDAs)
Sur ADS nous avons réalisé la linéarisation (§2.9) des FPRs de la même façon que nous
avons décrit dans le chapitre 2, en utilisant les mêmes algorithmes présentés précédem-
ment. Pour le calibrage du système (§2.10) nous l’avons fait avant de réaliser le traitement
qui nous donnera les DDAs (§4.2), de façon identique à la mesure.
Pour la réalisation du calibrage en simulation comme en mesure, nous connecterons les
différents dispositifs de la manière indiquée sur la figure (4.14) (§2.10) où nous pouvons
voir les deux générateurs synchronisés ( OL et RF ), les combineurs représentant les qua-
tres antennes du réseau de réception et les quatres FPR. Ce système automatique de cal-
ibrage ( sur le plan T indiqué sur la figure 4.14), nous permettra de synthétiser
électroniquement un court-circuit mobil, avec l’aide des deux générateurs. Les deux
générateurs Agilent (représentant l’Oscillateur local et la source émettrice) sont synchro-
nisés avec l’horloge de 10MHz. La fréquence centrale de l’oscillateur local est de 2GHz
avec une puissance de 0dBm et la fréquence de la source est de 2GHz+ ∆f (avec ∆f =
1KHz) et une puissance de -10dBm. La fréquence d’échantillonnage est de 20KHz. Donc,
le paramètre mesuré est identique au facteur de réflexion d’un court-circuit mobile et la
phase du paramètre varie par pas de 360°/20.
Après l’acquisition, nous appliquerons, comme nous avons indiqué dans le chapitre 2, le
programme de calibrage développé par Wiedmann au sein de notre laboratoire, et nous
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
retrouverons les constantes de calibrage pour les simulations et pour les mesures.
OL Générateur
Calibrage
Synchronisation
10MHz
T
IN1
Diviseurs
4
IN2 Isolateur
4
4 Générateur
NIDAQ
RF
4 FPR
Combineurs
Après avoir réalisé le calibrage, nous utiliserons le montage représenté sur la figure (4.15),
pour réaliser la mesure sur table. Comme nous avons dit précédemment, les antennes de
réception du système sont représentées par des combineurs dont le signal de sortie sera
injecté au réseau des FPRs sur l’entrée IN2 (accès 2 du FPR) et ces signaux seront
mélangés avec l’oscillateur local, asynchrone par rapport aux autres sources à 2GHz, par
l’anneau à cinq branches et le signal résultant sera injecté aux détecteurs de puis-
sance(§2.7.3) formés par des diodes Schottky , un filtre passe bas RC et des filtres papil-
lon. Un traitement mathématique de la tension de sortie, nous permet d’obtenir la relation
complexe entre les signaux IN1 et IN2 [85]. Ultérieurement nous appliquerons un traite-
ment matriciel et un algorithme de haute résolution présenté dans le paragraphe (4.2),
appelé MUSIC [71].
Nous avons utilisé la fréquence d’échantillonnage et le nombre d’échantillons, pour que les
DDAs soient déterminées le plus rapidement possible avec une erreur minimale, pour pou-
voir l’appliquer sur des radars anti-collision. L’estimation des DDAs sera de plus en plus
précise si le nombre d’échantillons acquis augmente. La fréquence d’échantillonnage a été
de 2KHz et le nombre d’échantillons acquis pour déterminer les DDAs dans cette mesure a
été seulement de 4.
Sur la figure 4.15, nous pouvons voir le système sur table utilisé. Nous pourrons observer
les déphaseurs et les combineurs utilisés comme réseau d’antennes de réception et les
146 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
FPR Déphaseurs
Combineurs
Sur la figure (4.16) à gauche nous avons le résultat de la simulation sur ADS des deux
DDAs de valeurs théoriques θ1 =83.3° et θ2 = 103.49°, les valeurs obtenues sont θ1 =82° et
θ2 = 103.5°. Le petit écart observé entre les valeurs théoriques et simulées, peut être expli-
qué par la limitation de la méthode de Harmonique Balance qui calcule les tensions de sor-
ties des détecteurs et la linéarisation imparfaite des détecteurs. Le rapport S/N avant le
FPR sera de 38dB et autour de 0dB après [86] car les pertes de conversion du SPR sont
de 38dB pour une puissance OL de 0dBm. Pour ce calcul, nous avons appliqué RSN=
10log(Pw)-log(kt)-log(B) , avec Pw la puissance du signal, k la constante de ’’Boltzmann’’ , t
la temperature en kelvin et B la largeur de bande du filtre.
Ayant, Pw=-60dBm, la perte des combineurs, déphaseurs et câble=-21dBm,-log(kt)=
174dBm/Hz, -10log B=-54dBHz, avec B=260KHz, on obtient un RSB = 38dB, avant le
FPR,et autour de 0dB après.
Sur la figure (4.17) à droite, nous pouvons observer les deux DDAs, obtenues à l’aide de
l’algorithme MUSIC, de valeurs θ1=77.5° et θ2 =100° avec ϕ1 =21 et ϕ2 =-42 (les valeurs
théoriques identiques à la simulation θ1 =83.3° et θ2 = 103.49°). Nous pouvons constater
que l’erreur maximale obtenue est de 6°.
Si nous comparons les valeurs simulées et mesurées, nous remarquons que les valeurs
sont très proches.
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
20
teta1=77.5° teta2=100°
15
10
P-1MUS P-1MUS
5
-5
-10
-15
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
Degré DDA en Degré
Figure 4.16: Résultat de la simulation et de la mesure du système pour la détection des DDAs
théoriques de valeur θ1=83.3° et θ2=103.49°. à droite mesure sur table et à gauche simulation
ADS.
Nous avons réalisé aussi la même simulation tout en utilisant une modulation QPSK, iden-
tique à celle utilisée dans la simulation sur matlab, c’est à dire que les deux sources asyn-
chrones qui représentent les deux DDAs à détecter, seront modulées. Les résultats
obtenus sont semblables.
Et finalement, pour adapter notre système pour des applications de la troisième génération
des mobiles 3GPP, nous devons remplacé le filtre à la sortie des détecteurs des FPR, par
un filtre de 100Hz. Nous allons appliqué les mêmes methodes de linéarisation et de cali-
brage, et nous allons simulé une mesure ( si nous sommes capable de réaliser la détection
des DDAs dans ces situations, la diminution de la fréquence d’échantillonnage, nous per-
mettra d’avoir un meilleur rapport S/B ).
-La détection des DDAs avec une vraie cible en mouvement, tout en obtenant en
même temps la vitesse et la distance.
Après avoir réalisé le système sur table et sachant que l’erreur maximale que nous com-
mettons est de 6°, nous avons décidé de construire le réseau d’antennes qui a été
présenté dans le chapitre 3, qui nous servira comme récepteur pour notre expérience.
En premier lieu, nous avons calibré le système au niveau des antennes, et pour cela nous
avons utilisé l’algorithme de calibrage présenté précédemment (chapitre 2). Le montage
réalisé est celui présenté sur la figure (4.17), sur laquelle nous pouvons observer que les
deux générateurs Agilent (représentant l’Oscillateur local et la source émettrice) sont syn-
chronisés avec l’horloge de 10MHz. La fréquence centrale de l’oscillateur local est de
2GHz avec une puissance de 0dBm et la fréquence de la source est de 2GHz+ ∆f (avec ∆f
= 2KHz dans ce cas) et une puissance de -30dBm. La variation ∆f nous permettra de
simuler un court-circuit mobile, c’est à dire, une phase qui varie en fonction de ∆f avec un
module constant. La fréquence d’échantillonnage sera de 20KHz .
La position choisie pour placer la source a été à ϕ=90° pour obtenir θ=0° comme point de
référence. Si nous connectons la tension de sortie d’un détecteur(la P5) de chaque FPR sur
un oscilloscope, nous pourons observer que les antennes ainsi que les tensions seront
deux à deux en phase.
2GHz
0dBm
2GHz+∆f
-30dBm
Nous allons réalisé de deux façons différentes la calibration de notre système, pour vérifier
la nouvelle méthode de calibrage développée par Neveux[87] et le calibrage utilisé jusqu’à
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
0.8 0.3
0.6
0.2
0.4
0.2
0.1
-0.2 0
-0.4
−0.1
-0.6
-0.8
−0.2
-1
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5
−0.3
−0.4 −0.3 −0.2 −0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4
Figure 4.18: Points dans le plan W: après calibrage[87] des 4 FPR à gauche et après le calibrage [85]
à droite.
Par contre, si nous appliquons le calibrage [85], nous pouvons observer (Figure 4.18 à
droite), que les modules et les phases sont légèrement différents pour les quatre FPR. Pour
arriver à la même solution qu’avec l’autre calibrage, nous devons réaliser une autre
mesure. Cette mesure consiste à faire une acquisition, avec les deux générateurs à la
même fréquence (2GHz), qui nous donnera un point dans l’abaque. Ces points nous per-
mettront de faire le calcul de l’erreur de phase commise par chaque FPR. Nous calculons
cette erreur avec la valeur de la phase par rapport à la réference 0° et nous soustrairons
cette différence au valeurs de mesures.
150 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
70 70
60 60
50 50
40 40
30 30
20 20
10 10
0 0
−10 10
−20 20
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
Nous avons constaté que l’erreur commise sur le module influe sur la valeur de la puis-
sance du pseudo spectre qui nous donne la direction d’arrivée. Donc, sur la même mesure
nous calculons cette erreur commise par rapport au module.
Nous constatons qu’avec le calibrage [87], nous pouvons obtenir le même résultat plus rap-
idement et avec des calculs plus simples.
Après le calibrage du système, nous avons réalisé la mesure pour une seule source, et
pour cela, nous avons utilisé pratiquement le même schéma que celui pour le calibrage,
mais cette fois, les générateurs ne sont pas synchronisés.
Nous avons donc, un récepteur formé par un réseau de FPR, un réseau de LNA de gain
50dB, et un réseau d’antennes patch de 4dB de gain. Le signal de niveau de puissance de
-30dBm émis par une antenne patch du réseau [88] de gain 6dB, sera une porteuse pure
(CW continuous wave ) à 2GHz , que nous changerons de position et de distance par rap-
port au récepteur, pour voir les influences sur la détection de DDAs. Le signal de l’oscilla-
teur local est toujours à 0dBm et 2GHz et est injecté sur la porte IN1 de chaque FPR .
Sur la figure (4.20) nous voyons les résultats obtenus pour trois positions différentes à une
distance ’’d=1.5m’’ (RSB = 95dB) entre la source et le récepteur.
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Récepteur
Source
30 15 35
25 30
teta mesuré=52° teta=97°
10 teta=122°
25
20
20
P-1MUS 15 5
15
10
0 10
5
5
0 -5
0
-5
-5
-10
-10
-10
Nous avons montré que nous sommes capables de détecter une source avec seulement 4
échantillons. Nous avons réalisé les mesures à différentes distances jusqu’à 3 mètres envi-
ron et nous remarquons une légère diminution du rapport S/B (verification en cours).
Ensuite, nous avons réalisé des mesures de plusieurs DDAs et pour cela nous avons utilisé
une antenne (monopôle) ) adaptée à 2GHz avec un S11= -26dB ( paramètre S de réflex-
ion...) et un gain de 3dB, que nous pourrons voir sur la figure (4.21) avec le reste du
système. Pour cette expérience nous avons utilisé trois générateurs Agilent totalement
asynchrones, l’un comme oscillateur local, toujours à 2GHz et 0dBm, et les deux autres
comme sources indépendantes et non-corrélées de valeurs de puissance égales à -
30dBm.
Nous observons sur la figure (4.21), le résultat de la mesure des deux cibles.
152 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
P-1MUS
Dégrées
Figure 4.21: Système utilisé pour réaliser la mesure de deux DDAs et les résultats de la mesure
Un premier étude sur Matlab a été éffectuée au sein de notre laboratoire pour étudier l’influ-
ence du bruit sur la détection des DDAs[89] . Par simulation [89] a rémarqué dans cette
étude que plus les signaux sont bruités, moins les directions d’arrivées seront déterminées
avec de précision.
Pour étudier les limites de notre système, nous avons étudié l’influence du bruit par rapport
à la résolution de la détection des DDAs. Comme nous ne pouvons pas obtenir une source
de bruit non ponctuelle, nous avons combiné deux sources, comme le montre la figure
(4.22).
fo Fréquences
Bruit gaussien blanc
La première source est un signal CW à 2GHz de puissance -30dBm, qui va être bruité par
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
le deuxième signal qui va correspondre au bruit, de largueur de bande de 4MHz avec une
puissance de 15dBm répartie dans la bande. Ces deux signaux seront combinés et injectés
au réseau d’antennes patch utilisé comme source à détecter. A ce niveau, le signal est
totalement noyé dans le bruit.
Pour comprendre la figure (4.23) qui présente le résultat des mesures , il faut se rappeler
que la méthode de calcul des DDAs était basée sur la méthode des sous-espaces [90], et
que la séparation des sous-espaces est faite avec un seuil que nous fixons par rapport au
signal de la source et du bruit. Dans ce cas, la source est totalement noyée dans le bruit,
donc si nous ne changeons pas notre seuil, le signal pourra être confondu avec le bruit qui
a le même niveau de puissance, et les sous-espaces seront inversés. Si cette situation
arrive, notre pseudo spectre Music sera inversé (Figure 4.23).
P b ru it = -1 5 d B m P b ru it= -1 7 d B m
-4.5 1.65
1.6
-5
1.55
-5.5
1.5
P-1
-6
1.45
MUS
-6.5 P-1MUS
1.4
-7
1.35
-7.5 1.3
-8 1.25
1.2
-8.5
1.15
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
-9
0 20 40 60 80 100
Dégré
120 140 160 180
Degré
(RSB = 1.02dB) (RSB = 3dB)
Figure 4.23: Pseudo spectre Music en foction de la DDA avec une puissance
Pour vérifier les affirmations précédentes, nous avons diminué légèrment la valeur de la
puissance de notre bruit, et nous avons vérifié que nous retrouvons le signal, comme nous
pouvons voir sur la figure (4.25), et que plus nous diminuons la puissance du bruit, plus la
résolution de la détection des DDAs augmente.
154 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Sxx(f)/ So
Nombre de repliement
So
11111111111
00000000000
00000000000
11111111111
00000000000
11111111111
00000000000
11111111111
fe B fe B fTe
B= Bande passante
fe= Fréquance d’échantillonnage
Sxx(f)= densité spectrale de puissance du bruit à l’entrée.
[91] montre que la fréquence de coupure fc du filtre pass-bas, formé par la capacité C et
par la résistance R, doit être plus grande que la fréquence d’échantillonnage. D’autre part,
cette condition implique que la bande du bruit représentée sur la figure (4.24), est sous-
échantillonnée. Cela produit donc le repliement du spectre du bruit en basse fréquence
(Figure (4.25)).
P b r u it = - 2 0 d B m P b r u it= - 3 0 d B m
-5 2
-6
0
-7
-2
-8
P-1MUS -4
-9
P-1MUS
-6
-10
-8
-11
-10
-12
-13 -12
-14 -14
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
Degré Degré
(RSB = 6dB) (RSB = 16dB)
Figure 4.25: Figure qui représente les différentes valeurs de puissance du bruit combiné à la source
Pour toutes les mesures de bruit réalisées, nous avons augmenté la fréquence d’échantil-
lonnage à 100KHz, qui est la fréquence de coupure du filtre à la sortie des détecteurs de
CHAPITRE 4 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
Cible
θ
y’1 y’2 y’3 y’4 y’n
Générateur y1 d y2 y3 y4 yn
G(t) y1 y2 y3 y4
émetteur
yn
DOA
N j2Πf c t
y M ( t ) = ∑ ξ i e + n(t ) Eq (4.36)
i = 1
N étant les DDAs que nous pourrons calculer et sera au maximal égal à (n-1) avec n le
nombre d’antennes du système. fc la fréquence centrale et n(t) le bruit gaussien complexe.
jΨi j ( M – 1 )ϕ i + ϕ ref
ξ i = Ai e e Eq (4.37)
N j ( M – 1 )ϕ i + ϕ ref
xM ( t ) = ∑ ζi e + n' ( t ) Eq (4.39)
i=1
avec ζi et n’(t) obtenus de la résolution des équations précédentes entre (4.36) et (4.38).
ϕref est la phase de la première antenne. Ces N données de mesure, (x M (t), M=1,..,N)
associées aux N FPRs, peuvent être écrites comme précédemment, en fonction des vect-
eurs directeurs a(θi), qui contiennent l’information nécessaire pour pouvoir détecter la
direction d’arrivée.
N
X(t) = ∑ ζ i a ( θ i ) + n' ( t ) Eq (4.40)
i=1
matrice de covariance, nous retrouverons les deux sous-espaces (eq 4.11) et nous appli-
querons l’estimateur MUSIC (eq 4.8).
Nous pouvons voir sur la figure (4.27) le système radar que nous avons utilisé précedem-
ment pour obtenir la distance et la vitesse de notre cible, mais avec l’application du
système de détection des DDAs.
Figure 4.27: Système de détection des DDAs appliqué à notre pototype radar.
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160 Systèmes de Détection de Directions d’Arrivées (DDA)
[90] Y.-H Choi. «Subspace-based coherent source localisation with forward/backward covariance
matrices». IEE Proc. Radar Sonar Navig. Vol 149, No 3, June 2002.
[91] Tony Vasseaux, «Etude d’architectures de réception à sous échantillonnage destinées à des
applications radiofréquences». Thèse soutenue le 15/12/1999. Ecole Nationale Supérieur
des Télécommunications.
Figure 4.28:
D est le diamètre de la surface équivalente de l’antenne, r la distance de l’antenne
Zone de Rayleigh
Dans cette zone de champ proche ( ou zone de Rayleigh), il y a échange d’énergie réactive
entre l’antenne et le milieu extérieur.
2
A courte distance( par rapport à le longueur d’onde), r < D
------ la denstité de puissance est
2λ
quasi constante.
Zone de Fresnel
2 2
D 2D
Dans une seconde zone ------ < r < ---------- la densité de puissance est fluctuante.
2λ λ
Zone de Fraunhoffer
Dans la zone de champ lointain ( ou de Fraunhoffer), à grande distance (par rapport à la
longueur d’onde), les champs sont rayonnés sous la forme d’onde (quasiment) plane.
2
2D
Si r est la distance à l’antenne, dans cette zone rla> densité
---------- de puissance décroit en
λ
1/r.
Soit une ouverture équiphase dont la grande dimension est D. A proximité immédiate de
l’ouverture ( quelques longueur d’onde λ ) l’onde rayonnée est équiphase dans un plan par-
allèle à l’ouverture: c’est une onde plane. Les directions de propagation qui sont normales
à la surface équiphase sont parrallèles les unes aux autres: le faisceau rayonné est tubu-
laire. Lord Rayleigh a montré que cette propiété reste vrai avec une bonne approximation-
au moins 90% de la puissance rayonnée reste à l’intérieur du faisceau tubulaire et l’onde
rayonnée est quasi plane - jusqu’à une distance de D2/2λ, appelée la distance de Rayleigh.
Au-delà de D2/2λ, la divergence du faisceau rayonné devient sensible et les surfaces
équiphases se transforment peu à peu. Jusqu’à 2D2/λ, il y a une zone de transition dans
laquelle l’onde évolue d’une structure d’ande quasi-plane vers une structure d’onde quasi-
sphérique. Le diagramme de rayonnement n’est pas encore formé.
A partir de 2D 2/λ, on peut considérer avec une bonne approximation que l’onde rayonnée
est une onde sphérique et que le diagramme de rayonnement est le même quelle que soit
la distance. La distance 2D2/λ, est appelée la distance de Fraunhoffer.
Selon les normes admises au niveau international, ces trois zones de rayonnement d’une
ouverture sont classifiées comme suit:
-de 0 à D2/2λ, la zone proche ou de Rayleigh.
-de D2/2λ à 2D 2/λ, la zone intermédiaire ou de Fresnel.
-de 2D2/λ, à ∞ , la zone lointaine ou de Fraunhoffer.
C’est dans cette dernière zone que l’on se place lorsque l’on désire étudier le rayonnement
d’une antenne « à l’infini» pour déterminer son diagramme de rayonnement. Cette étude
est facilitée par la forme simple que prennent alors les équations du champ dont les solu-
tions sont bien connues.
La zone de Rayleigh, par contre, est plus difficile à étudier car les calculs doivent y être faits
avec un minimum d’appoximations.
Conclusion
CHAPITRE4
Nous avons présenté dans les chapitres précédents, les différents systèmes radars anticol-
lision. Notre but initial a été l’étude de la faisabilité d’un système radar d’aide à la conduite
avec un discriminateur ’’six-port’’.
Nous avons présenté les circuits ’’six-port’’ et ’’five-port’’, que nous avons utilisés dans
notre application radar en tant que discriminateur de fréquence. Nous avons vu en détail
les différentes parties constituant les circuits ’’five-port’’ et ’’six-port’’. Nous avons expliqué
la méthode de calibrage pour les systèmes ’’six-port’’ et ’’five port’’ et nous avons conclu
avec le choix du dispositif ’’five- port’’ pour notre application. Comme nous avons vu précé-
demment, le système "SPR" nous permet de réaliser des mesures indépendantes du
niveau du signal fourni par le générateur. Il permet de calculer le rapport en amplitude et en
phase des deux ondes entrantes aux accès "IN1" et "IN2" (à partir de la mesure de 4 puis-
sances).Pour le système radar, nous pouvons considérer que ce niveau de puissance du
générateur est constant; C’est la raison pour laquelle nous pouvons supprimer une donnée
de puissance pour calculer le rapport entre ’’IN1’’ et ’’IN2’’ et donc utiliser un système
’’FPR’’; De plus, pour la mesure de distance, nous avons utilisé la différence de phases
entre les deux signaux reçu aux deux fréquences différentes (f 1 et f2 ) de la modulation et
pour l’application de la détection de DDAs, nous avons cherché la différence de phases
entre les différents signaux reçus par les antennes de réception. Donc, comme nous avons
vu pour nos deux applications (radar ou détection de direction d’arrivée (DDA)), nous
n’avons besoin que des phases relatives, c’est à dire les différences de phases des coeffi-
cients de réflexion à f1 et f2; Cette restriction du système ’’FPR’’ à la mesure de phase rela-
tive nous a permis de simplifier la procédure de calibrage.
Nous avons réalisé un système radar Duplex en bande L avec l’aide d’un réflectomètre
’’five-port’’. Nous avons montré en premier lieu par simulation et en suite par mesure,
qu’avec un discriminateur ’’five-port’’ nous sommes capables de réaliser un sytème radar.
Nous avons simulé les mesures de distance et de fréquence Doppler à l’aide des appareils
de mesure du laboratoire, ce qui nous a permis de valider ce principe et par la même occa-
sion de vérifier les programmes de traitement. Enfin nous avons mesuré une cible réelle et
nous avons montré que nous pouvions obtenir la distance et la vitesse de la cible avec une
précision de 2.3% et 2.5% respectivement.
Après la détermination de la vitesse et la distance, nous avons mené une étude de locali-
sation de plusieurs cibles. Pour cela nous avons réalisé l’étude de la détection de la direc-
tion d’arrivée de signaux réfléchis par les cibles ainsi qu’une étude sur un réseau
d’antennes.
Nous avons présenté une étude comparative des résultats de simulation obtenus avec plu-
sieurs simulateurs d’antennes ainsi que la comparaison de ces derniers avec ceux obtenus
par la mesure. Nous avons étudié le couplage entre les antennes en fonction de la distance
entre elles en sélectionant finalement la distance de λ/2 . Ce réseau d’antennes patch,
sera l’utilisé pour l’étude de la détection des directions d’arrivée des cibles.
Ensuite, nous avons écrit des programmes matlab pour simuler la détection de direction
d’arrivée, à l’aide d’un réseau de ’’FPR’’, nous avons aussi présenté une comparaison
entre les différents algorithmes qui nous permettent de déterminer la direction d’arrivée des
cibles; nous avons choisi l’algorithme «Music» qui est le plus simple à implémenter et le
plus rapide et qui donne une précision acceptable.
Par la suite, nous avons réalisé le système sur table à l’aide des appareils de laboratoire,
des déphaseurs (qui simulent les DDAs) et des combineurs (qui simulent les antennes),
comme nous avons vu précédemment. Nous avons obtenu une erreur de 6° sur la direction
d’arrivée, sachant que les déphaseurs utilisés pour simuler les directions d’arrivée introdu-
isent une erreur par construction de 2~3°.
Nous avons réalisé des essais avec plusieurs cibles, et le système était capable de déter-
miner les positions de 2 cibles différentes.
Nous avons aussi effectué une étude de l’influence du bruit et nous sommes en train de
mettre en place le système capable de mesurer, simultanément, la détection de la direction
d’arrivée, de la distance et de la vitesse.
Le travail présenté peut etre poursuivi en étudiant les points suivants:
- L’influence du couplage entre les antennes.
- L’influence exacte du bruit de phase de l’oscillateur local sur les mesures réalisées par le
radar.
- La mise en place du système à 26GHz et 77GHz.