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Fichier de Collecte - Travail - V3 1

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12.12.2017.

Fichier de collecte de donnees - Fichier de travail

"Je reduis mon impact environnemental par mes choix


alimentaires"

Collecte d'informations
Les différentes données sont:
 Des chiffres sur les impacts environnementaux de l'alimentation relatifs à:
 Ecobilan général
 Biodiversité
 Qualité Eaux Air Sols
 Energie et climat
 Ressource naturelle eau
 Ressource naturelle terres
 Déchets
 Des chiffres sur le potentiel de réduction de l'impact environnemental par ses choix alimentaires, suite à des écobilans.
 Des chiffres sur l'alimentation en général afin contextualiser la question alimentaire en Suisse et au monde.
12.12.2017.

Commentaires méthodologiques

 Cette banque de données est un document de travail et non un outil de sensibilisation. Il est mis sur ce site par souci de transparence intellectuelle.
 Les sources sont officielles (Confédération, instances gouvernementales, ONU-FAO, universités, centre de recherches …).
 Les études peuvent contenir des chiffres différents sur un même sujet, selon les critères posés pour ladite étude.
 Dans la mesure du possible, les chiffres les plus récents ont été identifiés, cependant par manque d'étude ou de bilan sur certains sujets, des chiffres
peuvent dater de plusieurs années. Les tendances demeurent toutefois exactes.
 L'extraction et le choix de données pour la boîte à outils ont été guidés par une approche d'appréhension globale des différents enjeux afin d'étayer
la réflexion et la compréhension sur les impacts environnementaux de l'alimentation. En conséquence, les données extraites ci-dessous sont un
choix non exhaustif mais représentatif.
 Les données ont été contrôlées par la Direction générale de l'environnement de l'Etat de Genève, l'OFEV et l'OFAG.
 Une veille scientifique assurera le suivi des données. Vous pouvez y participer en nous contactant si vous décelez une erreur ou si vous avez
connaissance d'un nouveau chiffre. Dans ce cas, nous vous rappelons que seules les sources officielles seront prises en compte.

Tableau des sources dont les données de la boîte à outils Mes Choix environnement ont été extraites.
Les couleurs reprennent le code couleur des impacts environnementaux de la boite à outils : un bloc surligné indique que l'information est en pictogramme
et une ligne surlignée indique que l'information est sans pictogramme dans les rubriques "Et aussi…".

(Pour rechercher une information, utiliser la fonction "Rechercher" dans le menu.)

Impact Argumentation Sources Pictos


environnemental Et aussi…

Calculateur et label

Calculateur de http://beelong.ch/
l'impact www.ulme.ethttp://declics.romande-energie.ch/articles/info-energie/testez-votre-
environnemental empreinte-ecologique-liens-vers-les-calculateurshz.ch
http://calculators.ecolife.be/fr/calculator/empreinte-%C3%A9cologique-alimentation
https://leclimatentrenosmains.org/fr/calculer-son-bilan-carbone
https://private.ecospeed.ch/private/index.html
Voir aussi indicateur SAFA http://www.fao.org/nr/sustainability/evaluations-de-la-durabilite-
12.12.2017.

safa/fr/
SALCA (Swiss Agricultural Life Cycle Assessment) http://www.ghgprotocol.org/Third-
Party-Databases/SALCA
Empreinte alimentaire - F / WFF
http://www.wwf.ch/fr/agir/vivre_mieux/calculateur_d_empreinte/
WWF: http://www.wwf.ch/fr/agir/vivre_mieux/calculateur_d_empreinte/
FootPrint: http://www.footprintnetwork.org/fr/index.php/GFN/page/calculators
ULME/ETHZ Impact environnemental des achats alimentaires: www.ulme.ethz.ch
Empreinte climat F https://leclimatentrenosmains.org/fr/calculer-son-bilan-carbone
Empreinte climat D https://private.ecospeed.ch/private/index.html
FAO indicateur SAFA http://www.fao.org/nr/sustainability/evaluations-de-la-durabilite-
safa/fr/
Pour la restauration collective http://beelong.ch/
Pour l'agriculture suisse: SALCA (Swiss Agricultural Life Cycle Assessment)
https://www.agroscope.admin.ch/agroscope/fr/home/themes/environnement-
ressources/analyse-de-cycle-de-vie/analyses-de-cycle-de-vie-methodes/methode-des-
analyses-de-cycle-de-vie-salca.html

Label www.label-info.ch
http://www.wwf.ch/fr/agir/vivre_mieux/guide_en_ligne/labels_alimentaires/
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/1415-qualite-produits.pdf

Bœuf de pâturage bio :


http://www.bio-inspecta.ch/htm/dl_detail.htm?sprache=f&id=6&p=1

Vérifier son fournisseur:


http://www.easy-cert.ch/htm/home.htm?sprache=fr

Ecobilan
Charge
environnementale

Charge Nos choix alimentaires sont responsables de 31% des émissions anthropiques de gaz à http://www.eaternity.org/ -50%
environnementale effet de serre. Potentiel de réduction de la
et Calculer sa charge En adoptant des choix alimentaires adaptés, nous avons le potentiel de réduire de 50% charge environnementale
environnementale les émissions de GES liées à notre alimentation. par l’ensemble de ses choix
alimentaire
Le bureau d'étude Esu–Service (mandaté par l'OFEV) parle de -50% ou -60% selon ses
artcles. le chiffre a été arrêté à -50% afin d'indiquer une tendance.

Empreinte écologique Notre alimentation est responsable de près de 40 % de notre empreinte écologique
(GFN,2010) GFN Global footprint network
Nos choix alimentaires et l’organisation du système d’approvisionnement contribuent à IUFN
hauteur de 30 % des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement
12.12.2017.

climatique Nourrir la Ville!


http://www.iufn.org/wp-
content/uploads/2013/05/Nourrir_nos_villes1.pdf

Eco bilan global Cette étude établit à 8250 W par personne la consommation d’énergie en Suisse, valeur BAFU X3
2005, un quart de plus que ce qui avait été estimé par les auteurs du scénario de la fois de consommation
société à 2000 W (EPFZ-Novatlantis). Les trois facteurs les plus impactants sont l’habitat Esu-services d'énergie pour des produits
(2031W), soit 24,8%, la mobilité (1426 W) et l’alimentation (1389 W), soit respectivement congelés que pour des
17,2 et 16,8 %. Au niveau global, les GES méthane (CH4) et oxyde nitreux (N2O) sont 2012 Umweltbelastungen des privaten Konsums produits réfrigérés.
essentiellement dus à l’agriculture (cultures et élevage). Le poids de l’alimentation dans und Reduktionspotenziale 2012
les émissions de GES de la Suisse est de 16%. http://esu-
services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
Reduktionspotenziale-BAFU.pdf X 2 et 3,5
L’étude prend en compte les aspects: production, transformation, emballage, stockage,
système de vente et transports à chaque étape, mais pas la gestion de sa consommation fois plus d'énergie investie
par le consommateur (transports, emploi, déchets). dans un produit d'une serre
chauffée que pour un
produit pleine terre
40% de la charge environnementale du secteur agro-alimentaire est due aux produits biologique, et 2 fois plus
d’origine animale ; 18% est attribuée aux boissons. 60% de la charge est ainsi due à ces que pour un produit IP, en
seuls deux facteurs. Du point de vue nutritionnel se contenter de manger de la viande Suisse.
deux fois par semaine est tout à fait recommandable. Si tous les habitant-e-s de Suisse
s’y tenaient, on pourrait réduire de 10 à 12% la charge environnementale du pays.

-12%
Le transport de denrées alimentaires par avion représente (2006) trente fois plus de
consommation d’énergie que par camion, 5% du bilan CO2 de l’alimentation), et de la charge
augmente d’un facteur 2,5 à 5 la charge environnementale du produit. environnementale de la
Suisse en mangeant de la
viande 2 fois par semaine.
Quant à la serre chauffée, l’énergie investie dans le produit est le double de celle issue
d’une culture plein terre-IP, et 3,5 fois celle du plein terre-bio. La chaîne du froid des
produits congelés occasionne 3 fois plus de consommation d’énergie que le stockage en
chambre froide ordinaire. L’emballage et le transport terrestre ont également un coût
énergétique mais pas un grand impact environnemental.

La proximité à elle seule n’est pas la solution, car si elle implique une réduction évidente
des transports elle ne donne aucune garantie quant aux méthodes de production. De
plus, le potentiel d’augmentation de la proximité a ses limites, vu le taux de dépendance
de la Suisse de 50% toutes filières confondues ; on aura toujours besoin d’un certain
quota d’importations (sauf pour les produits laitiers où la Suisse est excédentaire ou
certaines viandes, si l’on en réduit la consommation).

La solution est de consommer moins, et de s’en tenir à la saisonnalité, garantie d’éviter


le stockage longue durée, les serres chauffes au fossile et le transport par avion. Ne plus
importer de denrées alimentaires par avion réduirait de près d’un % les émissions de
CO2 du pays (0,8%). Mais cela concerne aussi les produits tels le chocolat, le thé ou le
12.12.2017.

café.

Selon cette étude renoncer à la serre chauffée représente un allègement de 2% du bilan


énergie et GES du secteur alimentaire, et 0,3% du bilan total du pays. Un repas
végétarien réduit de 35-40% les charges environnementales et en GES du secteur
alimentaire. Si toute la Suisse devient végétarienne, cela réduirait de 10-12% sa charge
environnementale, de 6% la consommation d’énergie et de 5,5% ses émissions de GES.

Renoncer au café, chocolat et alcool, réduirait de 19% la charge environnementale, de


12% celle d’énergie et de 10% de GES du secteur alimentaire, et respectivement la
charge du pays de 5,3% pour l’environnement, de 2% pour l’énergie et de 1,6% pour les
GES.

Une Suisse à 100% bio aurait besoin de 20% de surfaces agricoles supplémentaires, qui
ne sont plus disponibles, selon les auteurs. L’avantage du bio est qu’il interdit (en
Suisse) l’importation en avion et la serre chauffée au fossile. Les pratiques bio n’excluent
cependant pas une pollution des sols et des eaux par surfertilisation.
Quoi qu’il en soit, le bio réduit de 16-20% la charge environnementale par rapport au
non-bio. Si toute la Suisse passait au bio, cela réduirait de 16% l’impact environnemental
du secteur agroalimentaire, et 4,5% celui de la Suisse, et de 18% les émissions de GES
du secteur, et de 3% du pays.

Quant aux déchets alimentaires, ils oscillent au sein de l’UE entre 95-115
kg/personne/an, selon certains chiffres il s’agirait plutôt de 179 kg. Cela fait un tiers des
pertes globales. Ces pertes globales représentent un tiers de la production alimentaire
globale. Si on parvenait à zéro déchets alimentaires, cela réduirait de 11% la charge
environnementale du secteur, et de 3% celle du pays, et de 10% les GES du secteur et
de 1,6% ceux du pays.

Enfin évoquant la progression de la surcharge pondérale au sein de la population, s’en


tenir aux besoins nutritionnels en termes de quantités consommées réduirait de 5% le
bilan environnemental, en GES et énergétique de l’alimentaire et de 0,8 à 1,4% celui de
la Suisse.

Charge
environnementale ESU-Services
Alimentation et environnement
Les consommatrices et
consommateurs peuvent contribuer
de manière considérable à la
réduction des impacts sur
12.12.2017.

l’environnement
Pour les légumes, le facteur déterminant de l'impact environnemental est le transport en
avion, suivi de la production sous serres chauffées, soit respectivement 083 et moins de Manuskript für einen Artikel “ Info
015 selon l'éco-indicateur 99 points. A titre comparatif, un légume région est coté à
moins de 005. Nutrition“ 2/2004
http://www.gab44.org/documents_blocs/250.pdf
Niels Jungbluth

Charge chiffre de l’alimentation responsable de 28% de la charge environnementale suisse (p. OFEV
environnementale 13 Kurzfassung) de la consommation suisse 28 %
2011 Gesamt-Umweltbelastung durch Konsum de la charge
und Produktion der Schweiz (Kurzfassung): environnementale de la
https://www.bafu.admin.ch/uw-1111-d consommation en Suisse
est due à l'alimentation
http://ecologic.eu/sites/files/project/2016/docum
ents/gesamt- après le logement (19%) et
umweltbelastungdurchkonsumundproduktionder la mobilité (12%).
schweiz28kurzfassung29.pdf

Impact environnemental de la consommation et


de la production suisses (Synthèse)
Combinaison d’une analyse entrées-sorties et
d’analyses de cycle de vie
https://www.bafu.admin.ch/uw-1111-f

Umwelt-Wissen Nr. 1111: 15 S


Atteintes environnementales dues à la consommation OFEV
Consommation durable
Si tous les habitants de la terre avaient le même train de vie que les Suisses, il faudrait
près de trois planètes pour subvenir à leurs besoins. Environ 60% des atteintes dues à la https://www.bafu.admin.ch/baf
demande finale ont lieu à l'étranger, via les importations. Totalisant près de 30% des u/fr/home/themes/economie-
impacts, l'alimentation est le domaine en générant le plus. Il est suivi par l'habitat et la consommation/info-
mobilité. La situation est similaire au sein de l'Union Européenne.
specialistes/consommation-
durable/choix-de-consommation-et-
environnement.html

Charge L’alimentation est responsable de 30% de la charge environnementale suisse liée à


environnementale notre consommation (avant l’habitat et la mobilité), essentiellement en raison des modes ESU-Services 26%
de production, et dans une moindre mesure en raison des modes de transformation, http://esu-services.ch/fr/publications/food/ de l'impact de notre
transport et distribution et préparation alimentation sont dus à la
12.12.2017.

Ecobilan de la production et de la viande et au poisson


consommation de denrées alimentaires : marge 18% aux boissons
de manœuvre des acteurs Niels Jungbluth 17% au lait et œufs
2010
13% aux graisses et autres
Impact environnemental de la consommation et
de la production suisses (Synthèse) 8% aux céréales
Combinaison d’une analyse entrées-sorties et 6% aux fruits
d’analyses de cycle de vie 4% aux transports
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati 3% aux légumes
on/01611/index.html?lang=fr
1% aux emballages
p. 13 Kurzfassung

Version intégrale : Jungbluth, N., Nathani, C.,


Stucki, M., & Leuenberger, M., 2011.
Environmental impacts of Swiss consumption
En Suisse 28% de la charge personnelle sur l'environnement proviennent de and production: a combination of input - output
l'alimentation dont: analysis with life cycle assessment.
 26% viande et poisson Environmental studies no. 1111. ESU - services
 18% boissons Ltd. & Rütter + Partner, Berne
 17% lait et œufs
 13% graisses et autres
Cette pris référence Niels Jungbluth 2011dans :
 8% céréales
 6% fruits WWF Une alimentation respectueuse de la
 4% transports planète: :
 3% légumes https://assets.wwf.ch/downloads/wwf_faktenblatt
 1% emballage _ernaehrung_fr_2.pdf
Société suisse de nutrition:
http://www.sge-ssn.ch/fr/toi-et-moi/boire-et-
manger/equilibre-alimentaire/foodprints/

Charge Points d'impact environnemental (saturation écologique 2006) , selon les modes de
environnementale production par kg acheté: ESU-Services
Les plus impactant: http://esu-services.ch/fr/publications/food/
 Produits sous serre: 2300 point de saturation écologique Ecobilan de la production et de la
 Transportés par avion: 9700 points consommation de denrées alimentaires : marge
 Surgelé ( conservation) 1500 ponts de manœuvre des acteurs
 Surgelé (consommation) 700
Niels Jungbluth 2010
12.12.2017.

Charge un plat végétarien cumule en moyenne 3 fois moins de points d’impact environnemental
environnementale d’un plat à base de viande (illustration 3). La différence s’explique essentiellement par ESU-Services
viande - végétarien les émissions de gaz à effet de serre, plus importantes dans la production de viande
http://esu-services.ch/fr/publications/food/
(Leuenberger & Jungbluth 2009).
Ecobilan de la production et de la
consommation de denrées alimentaires : marge
de manœuvre des acteurs
Niels Jungbluth 2010
12.12.2017.

Saturation écologique Point d'impact environnemental (saturation écologique 2006) par kg de légumes hors
saison: ESU-Services
Par avion: 16'000 points http://esu-services.ch/fr/publications/food/
Sous serre du pays: 2'000 points Ecobilan de la production et de la
consommation de denrées alimentaires : marge
de manœuvre des acteurs
Niels Jungbluth 2010

Empreinte Impact environnemental des ménages français : CNRS


environnementale Les produits alimentaires représentent http://www.cnrseditions.fr/biologie-
(production agricole 23% de l'empreinte carbone des ménages
et pêche, science-de-la-terre/7101-
9% de l'empreinte énergétique
transformation, lalimentation-a-decouvert.html
conservation, 55% des émissions de gaz acidifiants
page 260
transport, 23% de l'empreinte eau
conditionnement,
distribution,
préparation, déchets)
France

Europe : Etude EIPRO, Tukker et al 2006 CIRAD 4% à 12%


Empreinte http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les- est la part de l'impact
environnementale Etude sur l'impact environnemental de la consommation européenne: les sources: actualites/articles/2011/ca-vient-de-sortir/dualine environnemental des
alimentation-boisson > logement > transport. page 25 citant cette étude produits d'origine animale
dans la consommation
http://ec.europa.eu/environment/ipp/pdf/eipro_re
globale des ménages.
Alimentation et boissons : 20% à 30% de l'impact total de la consommation, dont la port.pdf
consommation de viande et produits animaux : 4% à 12% de l'impact total.

Comparaison de En avril 2014, Agroscope publiait une étude mandatée par l’OFAG et mise à jour en mai
AGROSCOPE - OFAG
produits suisse / 2015 comparant du blé produit en Suisse, France et Allemagne, de l’orge fourragère des
étranger mêmes pays, des pommes de terre de ces mêmes origines et hollandaises, des produits Etude ACV des produits agricoles sélectionnés
laitiers français, suisses et allemands et enfin du bœuf français, allemand, suisse et en comparaison avec des importations
brésilien. Si le blé français était nettement meilleur sous l’angle des intrants, la situation (résumé):
est plus contrastée concernant l’orge, notamment sous l’angle des traitements.
12.12.2017.

https://www.newsd.admin.ch/newsd
Les pommes de terre hollandaises ont le moins bon bilan, et pour les produits laitiers,
c’est la Suisse qui détient le meilleur bilan ; c’est d’ailleurs le seul secteur où le résultat /message/attachments/34356.pdf
suisse est aussi clair. Si la production sur fourrages naturels est davantage
mandant : OFAG :
consommatrice de terrain agricole ce dernier est souvent, spécialement en altitude, peu
propice à d’autres usages, ce qui relativise ce critère (70% de la SAU Suisse est du https://www.admin.ch/gov/fr/start/dokumentation
pâturage). Enfin le bœuf brésilien fait très peu appel aux traitements mais le bilan des /medienmitteilungen.msg-id-52587.html
nutriments est conséquent, et, comme il faut s’y attendre, l’effet sur le déboisement.

L’étude conclut que si la Suisse veut maintenir son objectif d’un leadership en matière de Résumé en français page 20
qualité environnementale pour les produits agricoles, il faut maintenir des exigences
fortes en matière notamment des bilans de l’azote et du phosphore et des émissions de
GES. Des progrès importants sont ici possibles et nécessaires.

-12%
Charge ESU-Services de la charge de la Suisse
environnementale de
en mangeant de la viande 2
l'alimentation en Synthese de BAFU 2012 fois par semaine
suisse
Umweltbelastungen des privaten
Konsums und Reduktionspotenziale 2012
30X
http://esu- plus de consommation
d’énergie pour le transport
services.ch/fileadmin/download/jungblut de denrées alimentaires par
h-2012-Reduktionspotenziale-BAFU.pdf avion que par camion.

Cette étude établit à 8250 W par personne la consommation d’énergie en Suisse, valeur
2005, un quart de plus que ce qui avait été estimé par les auteurs du scénario de la
société à 2000 W (EPFZ-Novatlantis).
Les trois facteurs les plus impactants sont l’habitat (2031W), soit 24,8%, la mobilité
(1426 W) et l’alimentation (1389 W), soit respectivement 17,2 et 16,8 %. Au niveau
global, les GES méthane (CH4) et oxyde nitreux (N2O) sont essentiellement dus à
l’agriculture (cultures et élevage).
L’étude prend en compte les aspects: production, transformation, emballage, stockage,
système de vente et transports à chaque étape, mais pas la gestion de sa consommation
par le consommateur (transports, emploi, déchets).
IMPACTS
 Le poids de l’alimentation dans les émissions de GES de la Suisse est de
16%.

 40% de la charge environnementale du secteur agro-alimentaire est due aux


produits d’origine animale ; 18% est attribuée aux boissons. 60% de la charge
est ainsi due à ces seuls deux facteurs.
12.12.2017.

 Du point de vue nutritionnel se contenter de manger de la viande 2 fois par


semaine est tout à fait recommandable. Si tous les habitant-e-s de Suisse s’y
tenaient, on pourrait réduire de 10 à 12% la charge environnementale du pays.

 Le transport de denrées alimentaires par avion représente (2006) 30 fois plus


de consommation d’énergie que par camion, 5% du bilan CO2 de
l’alimentation), et augmente d’un facteur 2,5 à 5 la charge environnementale
du produit.

 Quant à la serre chauffée, l’énergie investie dans le produit est le double de


celle issue d’une culture plein terre-IP, et 3,5 fois celle du plein terre-bio.

 La chaîne du froid des produits congelés occasionne 3 fois plus de


consommation d’énergie que le stockage en chambre froide ordinaire.

 L’emballage et le transport terrestre ont également un coût énergétique mais


pas un grand impact environnemental.

A la cantine, nous avons le choix entre trois menus; au supermarché, 10 000 articles 50%
Charge
nous sont proposés. ESU-Services de l'impact environnemental
environnementale
de notre alimentation est
En Suisse, nous connaissons notamment Banque nationale suisse due à notre consommation
la méthode de la saturation écologique par laquelle les Rapport sur l’environnement 2015 de produits d'origine
différents types d’atteintes environnementales sont animale (viande et produits
Interview Niels Jungbluth Esu-services
pondérées dans l’écobilan sur une base standardisée. laitiers)
http://www.snb.ch/fr/mmr/reference/ecoreport/so
D’après cette méthode, l’alimentation représente environ
urce/ecoreport.fr.pdf
30% de la charge environnementale totale. Seules les
denrées alimentaires sont prises en compte dans ce
pourcentage. Celui-ci n’englobe pas l’énergie nécessaire 50%
pour cuisiner et réfrigérer les aliments ni pour laver des denrées alimentaires
la vaisselle, cette composante faisant partie de la en Suisse sont importées.
consommation énergétique des ménages. La mobilité afférente aux achats est elle aussi
intégrée séparément
dans le bilan total.

Quels produits ou groupes de produits portent


particulièrement atteinte à l’environnement et au
climat? Dans notre mode d’alimentation, il s’agit surtout des
produits animaux, c’est-à-dire la viande, les produits
laitiers et les oeufs, lesquels représentent tous ensemble
quelque 50% de la charge environnementale.
Dans l’écobilan, le boeuf enregistre les plus
mauvais résultats, tandis que la volaille et le porc
obtiennent de meilleures notes. Si l’on considère la
situation globale en Suisse, on ne peut toutefois pas
12.12.2017.

envisager d’abandonner l’élevage de bovins au profit de


celui de volaille, car de nombreuses zones se prêtent
uniquement à l’élevage extensif.

Du point de vue de la Suisse, il n’est pas possible de se


nourrir uniquement à partir de la production régionale.
Aujourd’hui, environ 50% des denrées alimentaires sont
importées.

L'impact de la viande Méthode des Unités de charge écologique UCE: bilan écologique 3 fois moins bon pour SSN société suisse de nutrition, leur
9 repas avec de la viande
les menus carnés: Magazine Tabula N° 4 Décembre 2010 par semaine et par Suisse
 Moyenne des menus carnés 5332 UCE page 8. (moyenne nationale). Les
 Moyenne des menus végétariens 1913 UCE recommandations
http://www.sge- nutritionnelles conseillent 2
Les exemples montrent qu’en moyenne les plats de viande chargent 3 fois plus ssn.ch/media/tabula_4_2010_f.pdf à 3 fois/semaine.
l’environnement que les menus végétariens.

Un bœuf émet chaque jour 150 à 200 litres de méthane (20 fois plus nuisible que CO 2) =
les émissions d'une voiture de classe moyenne sur 7 à 8’000 km. 3x
fois plus d'impact
Un Suisse mange 9 fois de la viande/semaine = 52,4kg en 2009 environnemental entre un
repas carné et un repas
non-carné
La Suisse importe 1’600 tonnes de bœuf en 2009 du Brésil (déforestation)

L'impact des régimes ESU-Services X2


alimentaires
fois plus d'impact pour un
http://www.wwf.ch/fr/savoir/consommation/mang
régime carnivore que pour
er_boire/viande/
un régime végétarien,
ESU-services Zurich calculé en unité de charge
écologique (UCE) :
Viande versus 3 UCE pour un régime
lentilles végétarien,
Millions d'unités de charge écologiques par année et par personne (UCE 2013) 3,8 UCE pour un régime
calcul 2015: octo-lacto-végétarien,
3,9 UCE pour un régime
Végétarien =3 UCE octo-lacto-pescétarien,
Octo-lacto-végétarien =3,8 4 UCE pour un régime
Octo-lavo-pescétarien =3,9 flexitarien (peu de viande),
Flexitarien =4 5 UCE pour un régime
Moyenmne suisse 2012 = 5 selon la moyenne suisse
Accro aux protéines = 6 (2012),
Carnivore= 6 6 UCE pour un régime
accro aux protéines,
6 UCE pour un régime
12.12.2017.

carnivore.

Saturation écologique Saturation écologique de l'alimentation :


de l'alimentation Viande à 39 (régime sain) à 45% (régime malsain) ESU-Services
produits laitiers 15 à 19%
Simon Eggenberger, Niels Jungbluth (2015) Die
Boissons 8 à 10% Umweltauswirkung unterschiedlicher
Pâtes et boulangerie 11 à 12% Ernährungsweisen
Fruits et légumes 4 et 13%
(la définition d'un régime sain et malsain étant floue, ces chiffres n'ont pas été retenus) Darstellung einer Kurzstudie als Poster. ESU-
services GmbH, Zürich.

Impact En Suisse OFEV


environnemental Alimentation Rapport Environnement 2015
L'alimentation représente 28% de l'impact environnemental de la consommation des
Suisses, dont 50% est du à la viande et aux produits d'origine animale (Avec 28 % de www.bafu.admin.ch/re2015
l’impact total, l’alimentation contribue le plus aux atteintes causées par les
consommateurs. La viande et les autres produits d’origine animale viennent en tête : ils
engendrent près de la moitié des atteintes liées à l’alimentation, parce que leur
production nécessite des produits phytosanitaires, des engrais, des terres agricoles
exploitées intensivement et beaucoup d’énergie pour travailler le sol)

Impact de En suisse: OFEV - Carbotech


l'alimentation par Menu: 6000 UCE
UCE, unité de charge
Ragoût de bœuf, haricots et pommes de terre = 6000 UCE https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/
écologique
Ragoût de volaille, haricot et purée de pomme de terre = 3000 economie-consommation/dossiers/magazine- Ragoût de bœuf, haricots et
Ragout de champignons, haricot et purée de pomme de terre = 1100 environnement-1-2012/impact-environnemental- pommes de terre = 6000
Steak haché, pomme frites et salade 4000 de-notre-alimentation--les-ecobilans-pass.html Ragoût de volaille, haricot
et purée de pomme de terre
Impact environnemental de l'alimentation = 3000
Ragout de champignons,
haricot et purée de pomme
de terre = 1000
Steak haché, pomme frites
et salade 4000

Impact de Haricot: OFEV - Carbotech


l'alimentation par https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/ 15X
UCE, unité de charge economie-consommation/dossiers/magazine- fois plus d'impact en
écologique environnement-1-2012/impact-environnemental- énergie pour un haricot
de-notre-alimentation--les-ecobilans-pass.html suisse sous serre chauffée
(chiffres tirés du graphiques: aux énergies fossiles que
Haricot frais d'Egypte 390 UC pour un haricot suisse
12.12.2017.

Haricot frais de Suisse 25 pleine terre.


Haricot secs de Suisse 50
Haricot en boite Suisse 80 15x
Haricots séchés au soleil Chine 60 Impact environnemental de l'alimentation fois plus d'impact en
Haricots surgelés Suisse 110 énergie pour un haricot
Haricots sous serre chauffées Suisse 405 frais d'Espagne que pour
un haricot frais de Suisse.
Haricots frais Espagne 405)

4x
La charge environnementale des surgelés est environ 1,5 fois plus élevée, ce qui
s’explique essentiellement par l’utilisation d’énergies non renouvelables pour la fois plus d'impact en
énergie pour un haricot
réfrigération.
suisse surgelé que pour un
haricot suisse frais.

Potentiel de
réduction

En optant davantage pour des protéines végétales et en réduisant sa Repris dans l'intro Climat
Potentiel suisse ESU-Services Energie
notre consommation de viande, on réduit de 48% d’émissions de gaz
à effet de serre liés à l'alimentation. Umweltbelastungen des privaten Repris chiffres Climat
En optant pour des produits issus de l'agriculture biologique+ sans Konsums und énergie
Reduktionspotenziale (référence
importations par voie aérienne + ni serre chauffée aux énergies
dans nos docs: BAFU 4 2012)
fossiles, on réduit de 18% les d’émissions de gaz à effet de serre liés à
l'alimentation.
En renonçant aux produits importés par voie aérienne, on réduit de
5% d’émissions de gaz à effet de serre lié à l'alimentation.
En renonçant aux produits provenant de serres chauffées aux
énergies fossiles, on réduit de 2% d’émissions de gaz à effet de serre
lié à l'alimentation.
Selon cette étude, la consommation d’énergie, les GES et les impacts
Potentiel , suisse BAFU
environnementaux en général peuvent être réduits de manière importante en s’en
tenant à certains critères-clé d’achat. Pour l’alimentation l’étude se réfère à Jungbluth
2006 Umweltbewusster Konsum BAFU 16/06
2004 qui établit que l’impact essentiel (hormis les déchets alimentaires) se situe au
Schlüsselentscheide, Akteure und
niveau de la production, et dès lors le consommateur en modifiant la demande oriente
Konsummodelle
aussi l’offre. Les facteurs décisifs sont les méthodes de production ; les façons d’utiliser
le sol ; la pratique des serres chauffées et des transports par avion ; les transports en Magazine : Consommation respectueuse de
général. Le levier d’action le plus fort pour le consommateur est la viande, la l'environnement. Décisions et acteurs clés,
saisonnalité et la gestion de ses achats (limiter les transports, prévenir les déchets). modèles de consommation 16/6

Les dommages environnementaux du secteur agricole sont avant tout les atteintes aux https://www.bafu.admin.ch/uw-0616-d
biotopes, l’eutrophisation des cours d’eau par les nutriments excédentaires, les effets
12.12.2017.

des traitements phytosanitaires, la consommation d’eau, les atteintes à la fertilité et aux


fonctions du sol, le bilan énergie et GES.

En fonction de cela, les écobilans conduisent à moins de viande, plus de fruits,


légumes, céréales et légumineuses, de saison, et frais. L’étude souligne que le bio
représente une quasi suppression des phytosanitaires et un plus pour la biodiversité,
mais nécessite 10% de surface agricole supplémentaire et utilise du cuivre comme
fongicide.

En renonçant complètement à la viande, le consommateur moyen passe d’une


consommation de 34 GJ par an à 28,5 (végétarisme) et à 31 GJ soit une réduction de
8,8% s’il réduit sa consommation carnée de moitié. L’impact est plus important encore
sur l’utilisation rationnelle du sol et de l’eau.

En n’achetant que des produits de saison, le consommateur gagne encore 1 GJ, car il
évite les serres chauffées aux énergies fossiles. En évitant tout aliment importé par
avion, encore 0,5 GJ et 1,5 supplémentaires s’il ne se rend pas en voiture au point de
vente. Enfin, en ne buvant que de l’eau du robinet au lieu d’eaux minérales et autres
boissons conditionnées et transportées parfois de fort loin, on peut encore réduire de
0,6 GJ.

Conclusion : avec un régime végétarien, et l’ensemble de ces options de


consommation, on arrive à une réduction d’un quart de la consommation énergétique
liée à l’alimentation, de 34 à 25.

Reduction En adoptant des choix alimentaires adaptés, nous avons le potentiel de réduire de 50% http://www.eaternity.org/
les émissions de GES liées à notre alimentation.

Charge ESU-Services
environnementale de
l'alimentation en Synthese de BAFU 2012
suisse
Umweltbelastungen des privaten
Konsums und Reduktionspotenziale 2012
http://esu-
services.ch/fileadmin/download/jungblut
h-2012-Reduktionspotenziale-BAFU.pdf
POTENTIEL REDUCTION
La proximité à elle seule n’est pas la solution, car si elle implique une réduction évidente
des transports elle ne donne aucune garantie quant aux méthodes de production. De
plus, le potentiel d’augmentation de la proximité a ses limites, vu le taux de dépendance
de la Suisse de 50% toutes filières confondues ; on aura toujours besoin d’un certain
quota d’importations (sauf pour les produits laitiers où la Suisse est excédentaire ou
certaines viandes, si l’on en réduit la consommation).
12.12.2017.

La solution est de consommer moins, et de s’en tenir à la saisonnalité, garantie d’éviter


le stockage longue durée, les serres chauffes au fossile et le transport par avion.

 Ne plus importer de denrées alimentaires par avion réduirait de près d’un %


les émissions de CO2 du pays (0,8%). Mais cela concerne aussi les produits
tels le chocolat, le thé ou le café.

 Selon cette étude renoncer à la serre chauffée représente un allègement de


2% du bilan énergie et GES du secteur alimentaire, et 0,3% du bilan total du
pays.

 Un repas végétarien réduit de 35-40% les charges environnementales et en


GES du secteur alimentaire. Si toute la Suisse devient végétarienne, cela
réduirait de 10-12% sa charge environnementale, de 6% la consommation
d’énergie et de 5,5% ses émissions de GES.

 Renoncer au café, chocolat et alcool, réduirait de 19% la charge


environnementale, de 12% celle d’énergie et de 10% de GES du secteur
alimentaire, et respectivement la charge du pays de 5,3% pour
l’environnement, de 2% pour l’énergie et de 1,6% pour les GES.

 Une Suisse à 100% bio aurait besoin de 20% de surfaces agricoles


supplémentaires, qui ne sont plus disponibles, selon les auteurs. L’avantage
du bio est qu’il interdit (en Suisse) l’importation en avion et la serre chauffée
au fossile. Les pratiques bio n’excluent cependant pas une pollution des sols
et des eaux par surfertilisation. Quoi qu’il en soit, le bio réduit de 16-20% la
charge environnementale par rapport au non-bio. Si toute la Suisse passait au
bio, cela réduirait de 16% l’impact environnemental du secteur
agroalimentaire, et 4,5% celui de la Suisse, et de 18% les émissions de GES
du secteur, et de 3% du pays.

 Quant aux déchets alimentaires, ils oscillent au sein de l’UE entre 95-115
kg/personne/an, selon certains chiffres il s’agirait plutôt de 179 kg. Cela fait un
tiers des pertes globales. Ces pertes globales représentent un tiers de la
production alimentaire globale. Si on parvenait à zéro déchets alimentaires,
cela réduirait de 11% la charge environnementale du secteur, et de 3% celle
du pays, et de 10% les GES du secteur et de 1,6% ceux du pays.


 Enfin évoquant la progression de la surcharge pondérale au sein de la
population, s’en tenir aux besoins nutritionnels en termes de quantités
consommées réduirait de 5% le bilan environnemental, en GES et
énergétique de l’alimentaire et de 0,8 à 1,4% celui de la Suisse.
12.12.2017.

Réduction de la REGION
charge Tab. 6.17 zeigt mögliche potenzielle Beiträge (Kramer 2000; Uitdenbogerd et al. 1998; ESU-Services
environnementale, Würtenberger 2003 und eigene Berechnungen). Umweltbelastungen des privaten Konsums und
Options : Insgesamt wird das Umweltentlastungspoten-zial durch eine regionale Ernährung als Reduktionspotenziale
gering eingeschätzt. Als wichtigste Möglichkeit wird der Verzicht auf eingeflogene Jungbluth OFEV 2012
Proximité http://esu-
Produkte angesehen, da eine komplette regionale Versorgung ohne Umstellung bei der
Ernährungsweise nicht generell möglich ist. services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
Reduktionspotenziale-BAFU.pdf
(fr : . Tableau 06:17 montre les contributions potentielles possibles ( Kramer 2000;
Uitdenbogerd et al 1998 ;. Würtenberger 2003 et propres calculs) .
(Traduction reverso: Le potentiel de décharge d'environnement est en tout estimé par
une alimentation régionale comme petit. Comme la possibilité la plus importante, le
refus des produits arrivés par avion est regardé(cru), puisque un approvisionnement
régional complet n'est pas possible généralement sans réarrangement au mode
d'alimentation. )
 Potentiel de réduction de la charge environnementale suisse : - 0,3 %
 Consommation d’énergie primaire du secteur agro-alimentaire : -1%
 Réduction GES du secteur alimentaire : -5 %
 Réduction GES de la Suisse : -0,8%

SAISON tab 6.18


• Potentiel de réduction de la charge environnementale suisse : - 0,2 %
• Consommation d’énergie primaire de l'alimentation : - 6%
12.12.2017.

• Réduction GES du secteur alimentaire : -2 %


• Réduction GES de la Suisse : -0,8%

Potentiel réduction
ESU-Services
des produits
d'agrément :
Umweltbelastungen des privaten Konsums und
boissons
Reduktionspotenziale
alcoolisées, chocolat
Jungbluth OFEV 2012
et café
http://esu-
services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
Reduktionspotenziale-BAFU.pdf

Si je renonce aux produits d’agrément tels que boissons alcoolisées, chocolat et café,
12.12.2017.

 je réduis la charge environnementale dans le secteur alimentaire de 19% et


dans le pays de 5,3%,
 la consommation d’énergie du secteur alimentaire de 12% et du pays de 2%,
 et les GS en éq. CO2, de 10% du secteur alimentaire et de 1,6% pour le pays.

Options Si je réduis ma consommation de produits animaux, boissons alcoolisées, café,


chocolat, n’achète pas de produits de serres chauffées (saisonnalité) ni transporté par ESU-Services
de réduction de la avion (proximité), je réduis de:
charge Umweltbelastungen des privaten Konsums und
 -12,6% la charge environnmentale du pays (Suisse)
environnementale Reduktionspotenziale
 -7,6% le bilan énergétique
Jungbluth OFEV 2012
produits  -6,4% les émissions de GES en éq CO2 http://esu-
d'agréments, saison, services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
proximité Reduktionspotenziale-BAFU.pdf

Potentiel de Potentiel de réduction de la charge environnementale de l'alimentation de 60%


Potentiel de réduction de la charge environnementale de la consommation de 10%
ESU-Services
réduction suisse
8th International Conference on LCA in the Agri-
With a combination of different measures such as less meat and luxury products, no Food Sector, Rennes, France, 2-4 October 2012
products grown in heated greenhouses and reduction of obesity and wastages, it would Environmental impacts of food consumption and its
be possible to reduce the environmental impacts of nu-trition by two thirds and the total
reduction potentials
household consumption by more than 10%.The most promising single change in
behaviour is a vegetarian diet. Niels Jungbluth1,*, René Itten1, Salome Schori1
Several assumptions were necessary in order to model these scenarios. http://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&
source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKE
Ad 1: Buying locally should reduce the environmental impacts due to transportation. wjO4eWe5-
However, some re-strictions have to be considered. Switzerland is only 50% self- 7QAhUBmRQKHdHFCUQQFggkMAA&url=http%3A%
sufficient with respects to food production; the rest has to be imported as long as 2F%2Fesu-
consumption patterns do not change. Buying exclusively locally would on-ly be an option services.ch%2Ffileadmin%2Fdownload%2Fjungblut
for all consumers if meat consumption is reduced considerably in parallel (Würtenberger h-2012-LCAfood-ReductionPotentials-
2003; BWL 2011). Thus, here we assume only that air-transported products are paper.pdf&usg=AFQjCNGeSNOAAjK0iwjrjO7ZV6Ra
avoided. It was not possible to model the change of environmental impacts due to a
OJdAQA
variation of production patterns in different countries including a potentially increased
share of greenhouse products which might be bought as regional products.

Ad 2: The main aim of buying seasonal fruits and vegetables is reducing environmental
impacts due to the production in heated greenhouses. In the calculation this was
considered by reducing the amount of fruits and vegetables produced in heated
12.12.2017.

greenhouses by 90%. Not considered is the possible reduction of transport distances if


only seasonal products from the region are bought.

Ad 3: A vegetarian diet includes several alimentary changes in order to replace meat


products with milk and eggs and other foodstuffs. The assumption that environmental
impacts can be reduced by about 30% is based on a literature review (Faist 2000;
Jungbluth 2000; Kramer 2000; Leuenberger & Jungbluth 2009; Seemüller 2001; Taylor
2000; Uitdenbogerd et al. 1998).

Ad 4: In the scenario for organic food it is assumed that all products are produced in
organic agriculture. For most of the food products we had organic datasets for the
calculation at our disposal (Jungbluth et al. 2012b). For some imported food products,
e.g. rice, there was no LCI data on organic production available and thus no change has
been considered. Furthermore it is considered in the calculation that the Swiss regu-
lations for most organic labels prohibit the production in heated greenhouses and aircraft
transport.

Ad 5: Luxury food (sometimes also called stimulants) is defined as food products which
are not necessary from a nutritional point of view or which might even be unhealthy.
Here we assume that Swiss consumers cease drinking alcohol and coffee. Further
issues would be the reduction of sugar containing products such as cake and chocolate
and the reduction of fatty snacks. This has not yet been considered in the modelling.

Ad 6: Consumers also throw away food which would have been perfectly fit to eat, e.g.
because they buy or cook too much. About 15% of the food products produced undergo
this fate (Gustavsson et al. 2011). Here we assume that the consumers don’t waste any
food. However the wastage in other parts of the life cycle was not altered for this
calculation.

Ad 7: Obesity is a serious health problem in many wealthy countries. In 2007 about 37%
of the Swiss adults had a body mass index (BMI) higher than 25 1. Here we assume that
food consumption is reduced by all consumers to a level that they do not reach a BMI of
over 25. This would lead to a reduction of the aver-age body weight of about 3.7 kg (or
10 kg for overweight people). The calculations for the reduction of food consumed are
based on a conference paper (Cordella et al. 2009).

Ad 8: For the last scenario an environmentally friendly and healthy diet is assumed.
Here meat consump-tion is reduced to about 2 portions a week. This corresponds to the
amount recommended by health special-ists. Furthermore different options mentioned
before are combined in order to assess a realistic scenario that can be followed by all
consumers. The assumptions are based on the previous assessments and a review of
relevant literature (Carlsson-Kanyama et al. 2003; Fazeni 2011; Grießhammer et al.
2010; Jungbluth 2000; Kramer 2000; Meier & Christen 2012). This option is also
promoted by nutritionists (von Koerber et al. 1999).
12.12.2017.

Options de  Réduction de la charge environnementale de la Suisse : -24 % ESU-Services


réduction de la  Energie primaire - 10,4% Umweltbelastungen des privaten
charge  GES -12,5 % Konsums und Reduktionspotenziale
environnementale Jungbluth OFEV 2012
http://esu-
services.ch/fileadmin/download/jungblut
Agréments, , saison,
h-2012-Reduktionspotenziale-BAFU.pdf
avion, bio, déchets.
moins

Option de réduction En mangeant végétarien = ESU-Services -44%


: végétarien  réduction de la charge environnentale dans le secteur agro-alimentaire de - Umweltbelastungen des privaten
44%
de la charge
Konsums und Reduktionspotenziale environnementale de
 Réduction énergie primaire: - 52%
 GES - 48% Jungbluth OFEV 2012 l'alimentation en
 Réduction de la charge environnentale de la Suisse de 9,8 % http://esu- mangeant végétarien. -
 Réduction énergie primaire: - 5,9% services.ch/fileadmin/download/jungblut
 GES- 5,6 %
52% d'énergie primaire
h-2012-Reduktionspotenziale-BAFU.pdf et -48% des gaz à effet
de serre de
l'alimentation.
12.12.2017.

Capacité de substitution de la viande : ADEME - BIO Intelligence Service (2011),


Potentiel réduction
viande 1) consommation totale = un tiers au-dessus des besoins selon AFSSA -> on peut Analyse des impacts environnementaux de la
sans autre réduire de 50% la consommation carnée consommation des ménages et des marges de
2) consommation de protéines en France : 40% d’origine animale manoeuvre pour réduire ces impacts, rapport
3) teneur protéinique de la viande = le double de la même quantité d’œuf ou de tofu (p. de l’étude «Outils économiques d’incitation à la
70) consommation durable: étude de
positionnement (environnementale,
économique, sociologique) et élaboration de
propositions», préparé pour l’ADEME, Service
Économie et Prospective

http://temis.documentation.developpement-
durable.gouv.fr/documents/Temis/0077/Temis-
0077035/20204.pdf
Etude de cas : Viande page 67

Reduction Végétarien, moyenne de divers menus de cantine : 3519 points ESU-Services


Comparaison des Carné, moyenne de divers menus de cantine : 8529 points
charges Umweltbelastungen des privaten Konsums und
Les menus carnés ont au moins deux fois (2,4) plus de charge environnmental que Reduktionspotenziale
environnementales végétarien Jungbluth OFEV 2012
repas en cantine http://esu-
végétarien ou carné services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
Reduktionspotenziale-BAFU.pdf

Réduction régime bio En mangeant bio , réduction ESU-Services -15,9%


 de la charge environnementale du secteur agro-alimentaire de 15,9% de la charge
Umweltbelastungen des privaten Konsums und environnementale de
 de la consommation d’énergie primaire: - 6,2%
12.12.2017.

 des émissions de GES : -18,2% Reduktionspotenziale l'alimentation en


Les chiffres de réduction pour le pays sont respectivement -4,5%, - 1% et -2,9%, Jungbluth OFEV 2012 mangeant bio.
http://esu- -6,2% d'énergie primaire
services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012- et – 18,2% des GES liés à
Reduktionspotenziale-BAFU.pdf l'alimentation, en Suisse.

Potentiel réduction Récapitulatif: Reduktionspotenziale


selon régime Jungbluth OFEV 2012 -11%
-19% de la charge environnementale de l'alimentation en Suisse en renonçant aux
produits d’agrément tels que boissons alcoolisées, chocolat et café, -12% d'énergie http://esu- de la charge
primaire et -10% des gaz à effet de serre liés à l'alimentation. services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012- environnementale de
Reduktionspotenziale-BAFU.pdf l'alimentation en Suisse
-11% de la charge environnementale de l'alimentation en Suisse en évitant tous
déchets alimentaires. Et -11% des GES liés à l'alimentation. en évitant tous déchets
alimentaires. Et -11% des
-5% de la charge environnementale de l'alimentation en Suisse en réduisant les Environmental impacts of consumption GES liés à l'alimentation
quantités consommées aux besoins nutritionnels. -1,4% des GES de la Suisse. patterns in .
-24% de la charge environnementale de l'alimentation de la Suisse en renonçant aux Switzerland
produits animaux, boissons alcoolisées, café, chocolat, produits de serres chauffées and
(saison) et/ou transportés par avion et je mange bio, minimise les déchets alimentaires et reduction -44%
me limite aux besoins nutritionnels. -10% d'énergie primaire et -12% des GES de la de potentials de la charge
l'alimentation. http://www.lcaforum.ch/portals/0/df49/DF49- environnementale de
-12% de la charge environnementale de la Suisse en renonçant aux produits 02%20Jungbluth.pdf l'alimentation en
animaux, boissons alcoolisées, café, chocolat, produits de serres chauffées (saison) mangeant végétarien. -
et/ou transportés par avion et je mange bio, minimise les déchets alimentaires et me 52% d'énergie primaire et
limite aux besoins nutritionnels. -7,6% d'énergie primaire et -6,4% des GES de la Suisse. -48% des gaz à effet de
-44% de la charge environnementale de l'alimentation en mangeant végétarien. - serre de l'alimentation.
52% d'énergie primaire et -48% des gaz à effet de serre de l'alimentation.
-15,9%
-15,9% de la charge environnementale de l'alimentation en mangeant des produits
de la charge
biologique sans avion ni serre. -6,2% d'énergie primaire et – 18,2% des GES liés à
environnementale de
l'alimentation.
l'alimentation en
mangeant des produits
biologique, sans avion ni
serres chauffées. -6,2%
d'énergie primaire et –
18,2% des GES liés à
l'alimentation.
12.12.2017.

Agriculture bio Source agroscope: AGROSCOPE -5% à -30%


Agricultural systems, editions Elsevier, volume des émissions de gaz à
Conclusion: "In the overall assessment OF (Organic Farming) was revealed to be either
superior or similar to IP in environmental terms. OF has its main strengths in better 104, issue 3, mars 2011 effet de serre liées à
resource conservation, since the farming system relies mainly on farm-internal resources l'alimentation en Suisse
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S en optant pour des
and limits the input of external auxiliary materials. This results in less fossil and mineral
resources being consumed. Moreover the greatly restricted use of pesticides makes it 0308521X10001381 produits issus de
possible to markedly reduce ecotoxicity potentials on the one hand, and to achieve a l'agriculture biologique.
higher biodiversity potential on the other. This overall positive assessment is not valid for
all organic products: some products such as potatoes had higher environmental burdens
than their counterparts from IP."
Sur GES:
Sur la figure 3 et le tableau 4, on voir la différence entre les systèms conventionnelles
(C) et biologiques (O).
Dans le tableau 4, la différence entre C2 et O2 est de 34% tandis que la différence entre
C1 et O1 est de 24% environ.

Autres sources:
La 1ère source, qui est une étude datant de 2007 du Oeko-Institut pour l’Allemagne
donne les intervalles suivants :
• Aus ökologischer Landwirtschaft Back- und Teigwaren : 10-15% weniger (Seite 8)
• Aus ökologischer Landwirtschaft Gemüse : 5-30 % weniger (Seite 7)
• Aus ökologischer Landwirtschaft Fleisch : 5 (Schwein)-15% (Rind) weniger (Seite
6)
• Aus ökologischer Landwirtschaft Eiern: leichte Vorteile weniger (Seite 9)

Le 2e source, qui est une étude de FiBL pour l’Autriche donne les intervalles suivants :
• Milchprodukte: 10-21 % weniger CO2-eq/kg Milch
• Weizenbrot: 25 % weniger CO2-eq/kg Brot
• Gemüse: 10- 35 % weniger CO2-eq/kg Frischgemüse

Il s’agit donc d’une moyenne et non d’un chiffre issue d’une seule source.

Les chiffres de
l'alimentation

Taux La production animale est le pilier principal de l’agriculture suisse, ce qui Agristat USP 55%
d'approvisionnement explique le taux d’auto-approvisionnement plutôt élevé dans ce domaine. En d’auto-approvisionnement
suisse net en Suisse (avec
2014, la part indigène de produits d’origine animale était de 100 %, soit OFAG
déduction du fourrage
environ 3 % de plus qu’en 2013 (97 %). Ce rebond est dû à une plus grande Rapport agricole 2016, page importé pour les animaux
production de lait, de viande de porc, d’œufs et de viande de volaille. En Marché>développement du marché élevé en Suisse).
2014, la part des produits végétaux (46 %) a augmenté de cinq pourcent par http://www.agrarbericht.ch/fr/marche/de
12.12.2017.

rapport à 2013. Cette hausse s’explique par une plus grande récolte de veloppement-du-marche/taux-
betteraves sucrières. Au total, le taux d’auto-approvisionnement brut a dautosuffisance
atteint 63 % en 2014, soit presque cinq pourcent de plus que l’année
précédente (58 %). Le taux d’auto-approvisionnement net était de 55 % en
2014, soit 5 % de plus qu’en 2013 (50 %).
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/st
Le taux d’auto-approvisionnement représente le rapport entre la production atistiques/agriculture-
indigène et la consommation totale de denrées alimentaires en Suisse. Une sylviculture/alimentation/contexte.html
distinction est établie entre le taux brut et le taux net, cette différence étant
due au fait qu’une partie de la production indigène repose sur l’importation
d’aliments pour animaux. Par conséquent, pour obtenir le taux net d’auto-
approvisionnement, on déduit de la production animale indigène la part
produite avec des aliments importés
68% de la population déclarent faire attention à leur alimentation, les OFS 75%
femmes Enquête suisse sur la santé 2012 des consommateurs-trices
suisses de formation
plus fréquemment que les hommes (75% contre 61%). La part des personnes tertiaire portent un intérêt
faisant attention à leur alimentation avait légèrement augmenté entre 1992 http://www.portal- à leur alimentation, 70 %
et stat.admin.ch/sgb2012/files/fr/00.xml de formation secondaire
et 60% de formation
2007 (de 68% à 71%), mais, en 2012, elle est redescendue au niveau de 1992
obligatoire

https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/st 68%
atistiques/catalogues-banques- de la population déclarent
donnees/tableaux.assetdetail.83626.html faire attention à leur
alimentation, les femmes
plus fréquemment que les
hommes (75% contre
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/st 61%).
atistiques/sante/enquetes/sgb.html

Tableau:
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/st
atistiques/catalogues-banques-
donnees/tableaux.assetdetail.83626.html
12.12.2017.

Achat bio en Suisse OFS 93%


Enquete Omnibus 2011 des Suisses consomment
du bio : toujours (7%),
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/st
souvent (33%),
atistiques/espace- occasionnellement (35%),
environnement/perception- rarement (19%). Et 7%
population.assetdetail.34319.html n'en consomment jamais.

Demande des OFAG


consommateurs Rapport agricole 2015 42%
suisses Chapitre Homme des consommateurs
http://www.agrarbericht.ch/fr/services/archive/rapp suisses souhaitent une
ort-agricole-2015 agricole écologique. 33%
une agriculture
conservatrice avec le
maintien des traditions
paysannes et 25% une
Le profil type des « écologistes » est le plus représenté au sein de la population. Près de agriculture à fortes
42 % performantes
de la population souhaite que l’agriculture soit orientée avant tout selon des standards économiques
écologiques.
Environ 25 % des personnes interrogées peuvent être rangées parmi les « économistes
», parce qu’elles souhaitent axer l’agriculture essentiellement autour d’objectifs 64%
économiques. des suisses achètent
Les « conservateurs », pour leur part, rallient un peu plus de 33 % des personnes suisse pour soutenir
interrogées. l'agriculture mais seul
Malgré le fait que les études de 2015 et de 2007 ne soient pas parfaitement 25% affirment que le
comparables, les produit suisse apporte
résultats laissent supposer que le groupe des « écologistes » (plus 6 %) s’est agrandi au quelque chose de
détriment particulier
des « économistes » (moins 2 %) et des « conservateurs » (moins 4 %).
42%
Concernant les « Atouts des produits agricoles suisses », une liste d’affirmations a été des suisses jugent leur
proposée agriculture suisse tout à
à l’appréciation des personnes interrogées. La proposition qui a reçu le plus fait digne de confiance.
d’approbations
est « J’achète des produits de l’agriculture suisse parce que cela me permet de soutenir 31%
l’agriculture suisse » (64 %: tout à fait exact). Seulement 25 % des personnes des suisses jugent leur
interrogées sont agriculture tout à fait
d’avis qu’un produit suisse leur apporte quelque chose de particulier. Dans toutes les proche du consommateur
catégories, et tout à fait respectueuse
on observe une fois de plus un recul de la réponse « tout à fait exact ». La diminution de l'environnement
la plus forte, de 5 %, a été enregistrée pour les affirmations « … cela me permet de
12.12.2017.

soutenir
l’agriculture suisse. » et « … leur production répond à des exigences plus strictes en 1ere
Suisse attente de la population
qu’à l’étranger. ». suisse par rapport à
l'agriculture est la
production de denrées
alimentaires la plus
naturelle possible

45%
de taux d’auto-
approvisionnement pour
les aliments d'origine
végétale

100%
de taux d’auto-
approvisionnement pour
les aliments d'origine
En ce qui concerne les aliments d’origine végétale, le taux d’auto-approvisionnement
animale, mais 78% en
est environ de 45%; pour les aliments d’origine animale, il atteint un peu plus de
tenant compte de
100% (brut) et 78% (net; c’est-à-dire uniquement la production utilisant des aliments pour
l'importation du fourrage
animaux indigènes). C’est donc surtout les denrées alimentaires et les aliments pour
de l'étranger
animaux d’origine végétale qui sont importés de l’étranger

Alimentation végétale L'alimentation dans el monde est constituée de produits végétaux représentant en CNRS
Population active moyenne 82% des calories totale ingérés par jour et par personne
L'alimentation à découvert, 2015 80%
Sur un potentiel de 30 000 végétaux comestibles, 9 assurent 75% des besoins de l'alimentation humaine
alimentaires de la population mondiale mondiale est assurée par
http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de-la- les végétaux
terre/7101-lalimentation-a-decouvert.htm

page 245
page 112
12.12.2017.

Bio conso suisse OFS


8%
Développement durable. Statistique de poche 2016 des produits alimentaires
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/ achetés en Suisse sont
developpement-durable.assetdetail.1101245.html biologiques.

Part du marché bio 8%


7% de la OFS 93%
population disent acheter exclusivement des produits issus de des Suisses consomment
l’agriculture biologique et 7% n’en achètent jamais. des produits biologiques :
Enquête Omnibus 2015: qualité de
l’environnement et comportements toujours (7%), souvent
(33%), occasionnellement
environnementaux. Les pratiques (35%), rarement (19%). Et
environnementales de la population s’accordent 7% n'en consomment
en général avec sa perception de jamais.
l’environnement

Télécharger publication - Admin.ch

https://www.bfs.admin.ch/bfsstatic/dam/asset
s/415326/master

Bio conso suisse L’enquête sur le budget des ménages de l’Office fédéral de la statistique (OFS) évaluée Confédération
par Agroscope confirme la tendance à la hausse des produits bio en général, mais aussi
de certains groupes de produits en particulier. «Tandis qu’en 2006, les dépenses pour Agroscope
les produits bio ne représentaient que 6,5 % de toutes les dépenses dans le domaine
alimentaire, elles atteignent déjà 8 % en 2011», déclarent Franziska Götze et Ali Ferjani, La consommation de produits bio augmente avec le
collaborateurs du groupe de recherche Socio-économie de l’Institut des sciences en
revenu
durabilité agronomique IDU, d’Agroscope.
https://www.admin.ch/gov/fr/start/dokumentation/
La part de marché des légumes bio est passée de 9 à 14 %, celle des fruits bio de 9 à 11 medienmitteilungen.msg-id-54365.html
%

Recherche Agronomique Suisse 5 (9): 338–343, 2014


http://www.agrarforschungschweiz.ch/artikel/2014_
09_f_2002.pdf
12.12.2017.

Fourrage suisse En suisse, 65 % de la viande et 20 % du lait produits dépendent du fourrage importé. OFEV
Magazine «environnement» 3/2016 - Agriculture et 65 %
alimentation de la viande et 20 % du
https://www.bafu.admin.ch/mag-1603-f lait produits en Suisse
dépendent du fourrage
importé.

performance L’intensité de la production agricole diminue, l’utilisation des facteurs de production OCDE
environnementale de agricole chutant plus fortement que la réduction du volume de la production agricole 95%
l’agriculture suisse (plus de 4 %) et de la superficie cultivée (–3 %) au cours de la période 1990-92 à 2002
(graphique 3.27.2). En conséquence, la production agricole est devenue plus extensive. La performance environnementale de des cultures arables et
De 1990-92 à 2002-04, l’utilisation d’engrais minéraux a chuté de plus de 20 % pour les l’agriculture dans les pays de l’OCDE permanentes sont
engrais azotés et de 60 % pour les engrais phosphatés, l’utilisation de pesticides a chuté depuis 1990 : Section par pays : Suisse cultivées avec une gestion
de presque 30 %, et la consommation directe d’énergie a chuté de presque 30 % intégrée des pesticides en
https://www.oecd.org/fr/suisse/40807865.pdf
(graphique 3.27.2). Les terres agricoles représentent environ 37 % de la superficie totale Suisse
des terres, dont environ 25 % sont des terres labourables et des cultures permanentes, page 564
et le reste en majorité des pâturages page 567 37%
permanents (2002-04). Environ 60 % sont des pâturages d’été (de montagne) dont de la superficie des terres
l’altitude peut atteindre 3 000 m [3]. Avec un climat et une topographie favorisant le suisses sont des terres
pâturage, la production animale (principalement les bovins) représente presque 70 % de agricoles, dont 25% sont
la valeur de la production agricole finale [4]. cultivées et 70% des
pâturages-herbages
La réduction de l’utilisation des pesticides s’explique en partie par le développement de
la superficie des cultures arables et des cultures permanentes bénéficiant de pratiques
de gestion intégrée des pesticides, qui atteignait 95 % en 2000-03,
1990
réduction de l'impact
environnemental de
l'agriculture suisse depuis
1990:
-20% d'engrais minéraux
azotés
-60% d'engrais minéraux
phosphatés
-30% de pesticides
-30% de consommation
d'énergie
-12% d'émission
d'ammoniac
-7% de GES d'origine
agricole
12.12.2017.

Alim en suisse Surface maraichères hors sol en suisse OFS


hors sol 2000 50ha Alimentation
bio 2015 150 ha Emissions de gaz à effet de serre de branches de la
chaîne alimentaire

https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/
agriculture-sylviculture/alimentation.gnpdetail.2016-
0440.html

Consommation de produits bio en suisse 8%

Culture Extenso La contribution est accordée par culture pour l’ensemble de l’exploitation, si aucun OFAG 0
régulateur de croissance, fongicide, stimulateur chimique de synthèse des défenses régulateur de croissance,
naturelles ni insecticide n’est utilisé. L’exploitant doit décider à l’avance pour laquelle des Rapport Agricole 2016
fongicide, insecticide et
cultures mentionnées il choisit de respecter ces conditions sur l’ensemble de http://www.agrarbericht.ch/fr/politiqu stimulateur de synthèse
l’exploitation. des défenses naturelles
e/paiements-directs/systemes-de-
pour les céréales
production panifiables Bio ou IP-
Suisse ou culture
extensive Extenso en
Suisse. Les cultures de
Ordonnance bio blé Extenso couvre la
moitié des surfaces de blé
https://www.admin.ch/opc/fr/classifie en Suisse.
d-compilation/19970385/index.html

art 11 . 4 4 L'utilisation de régulateurs


de croissance, de produits de défanage
et d'herbicides n'est pas autorisée.

Cahier des charges IP-suisse


12.12.2017.

Bio en Suisse En 2015, l’agriculture biologique représentait 12% des exploitations et 13% des surfaces. OFS
La majeure partie des exploitations biologiques se situent dans la région de montagne.
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/hom
e/statistiques/agriculture-
sylviculture.assetdetail.350445.html

Agriculture et alimentation
Statistique de poche 2016
07 Ag
Page 12

Kg/pers/an en suisse En 2013, environ 880 kg de denrées alimentaires par personne ont été utilisées, dont
550 kg étaient d’origine végétale et 330 kg d’origine animale. OFS 880kg
250kg de produits laitiers pers/an en suisse 2013 et 50 kg de viande, fruits 120gk et de nourriture sont mangés
légumes 100 et céréales 90 Agriculture et alimentation par an et par Suisse, dont
550 d'origine végétale et
Statistique de poche 2016 330 d'origine animale
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/t
hemen/07/03/blank/data/01/04.Document.21
048.xls

page 24

Articles A la cantine, nous avons le choix entre trois menus; au supermarché, 10 000 articles ESU-Services
nous sont proposés.
10'000
Banque nationale suisse
Rapport sur l’environnement 2015 articles alimentaires nous
sont proposés au
Interview Niels Jungbluth Esu-services supermarché
http://www.snb.ch/fr/mmr/reference/ecoreport/so
urce/ecoreport.fr.pdf

Bœuf/fourrage Pour produire 1 kg de viande de bœuf, 5 à 20 kg de fourrage sont nécessaires


ESU-Services
En moyenne, chaque Suisse consomme chaque jour 140 g de viande, ce qui représente
http://www.wwf.ch/fr/savoir/consommation/mang
52 kg par personne et par an. A cela s’ajoutent 380 kg de lait en moyenne.
12.12.2017.

er_boire/viande/
ESU-services Zurich

Impact En Suisse OFEV


environnemental Alimentation Rapport Environnement 2015
12,5%
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio des dépenses de
12,5% des dépenses de consommation en Suisse sont consacrée aux produits n/01794/index.html?lang=fr
alimentaires, boissons et tabac ( Près d’un quart des dépenses de consommation en consommation en
Suisse sont consacrées au logement et au chauffage, contre 12,5 % aux produits Suisse sont consacrées
alimentaires, boissons et tabac et 11,6 % aux transports et communications)
aux produits
alimentaires, boissons
Impact environnemental de la consommation des suisses par le logement: 19% (y
compris le chauffage, l’électricité, l’eau chaude, l’épuration des eaux et l’élimination des et tabac.
déchets)

Impact environnemental de la consommation des suisses par la mobilité privée : 12% ( 45%
Les trajets en voiture occupent de loin la première place, suivis des voyages en avion et de taux d’auto-
de l’utilisation de motocycles.) approvisionnement suisse
en aliments d'origine
Agriculture (chiffres OFAG, repris par l'OFEV): végétale
Approvisionnement de la population suisse par l'agriculture suisse de denrées
alimentaires végétales à 48%

Approvisionnement de la population suisse par l'agriculture suisse de denrées


alimentaires animales à 77%

2000 tonnes de substances actives de produits phytosanitaires écoulée en Suisse


chaque année (2014)

Huile de palme 85% de l’huile de palme mondiale provient d’Indonésie et de Malaisie -> conditions de RSPO
durable mise en place et de gestion des plantations, enjeux écologiques et sociaux, destruction
de forêts tropicales et des lieux de vie des populations autochtones, conditions de www.rspo.org/files/resource_centre/keydoc/8%2
travail... 0fr_RSPO%20Fact%20sheet.pdf
Il existe depuis 2004 une certification reconnue dans laquelle notamment le WWF est
impliqué: RSPO (Roundtable on sustainable palm oil).
www.wwf.ch/fr/projets/cooperations/tables_ronde
Environ 20% de la production mondiale est couverte par RSPO qui adresse des enjeux s/huile_de_palme_durable/
sociaux et de biodiversité.

M. Jungbluth a, dans un avis rendu en juillet 2016 à la DGE/GE, estimé que cette
certification est certainement insuffisante mais mieux que rien, et comporte un potentiel
12.12.2017.

d’évolution.
L’enjeu est important vu l’obligation de déclaration de l’huile de palme comme telle dans
l’étiquetage alimentaire:
www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-51212.html

Huile de palme 21% de la production mondiale de l’huile de palme est sous le standard RSPO (2015). UICN

L’huile de palme représente 35% (ou 60 millions de t/an) de toutes les huiles The Impact of Global Palm Oil Certification on
alimentaires produites dans le monde. Transnational Governance, Human Livelihoods
87% en provient de Malaisie et d’Indonésie, où la surface actuelle des cultures (entre 15 and Biodiversity Conservation
et 20 millions d’ha) a été multipliée par 10 entre 1984 et 2014, et les plans de Ruysschaert, in UICN. Policy Matters 2016 :
développement prévoient plus du doublement des surfaces (de 15 -27 millions d’ha Certification and Biodiversity, Gland septembre
supplémentaires). 2016
https://portals.iucn.org/library/sites/library/files/do
cuments/Policy%20Matters%20-
RSPO est avant tout l’affaire de grandes compagnies, les petits producteurs ne %20Issue%2021.pdf
l’appliquent pas, le standard reste faible et prévoit essentiellement des salaires minimum
et des zones de protection de la forêt

Huile de palme En Suisse, 56% de l’huile de palme utilisée est certifiée RSPO OFEV
Analyse zu in der Schweiz verarbeiteten 56%
nachwachsenden Rohstoffen, OFEV décembre de l'huile de palme utilisée
2015, p. 15 en Suisse est certifiée
https://www.bafu.admin.ch/dam/bafu/fr/dokument durable
e/wirtschaft-konsum/externe-studien-
berichte/analyse_zu_in_derschweizverarbeitetenrohs
toffen.pdf.download.pdf/analyse_zu_in_derschweizv
erarbeitetenrohstoffen.pdf

Soja L’aire dévolue au soja a été multipliée par trois en 20 ans (1990 17 millions d’ha, 2010, WWF x3
46) en Amérique du Sud, essentiellement au détriment d’écosystèmes naturels. la surface dévolue au soja
(lien conseillé OFEV)
a triplé
Soy Scorecard, Assessing the use of responsible
La surface mondiale dévolue à cette culture est de 100 millions d’ha ou 1 million de km2. soy en Amérique du Sud
¾ du soja est utilisé pour nourrir des animaux, et seule 6% passe directement dans depuis 1990 pour
WWF International, Gland mai 2016
l’alimentation humaine. atteindre 1 million de km2.
https://assets.wwf.ch/downloads/wwf_soy_scorec
La certification du soja responsable, lancée en 2011, couvre en 2015 0,7% de la ard_2016_final_pdf_may_26.pdf
production mondiale soit 2,3 millions de t. Dont les ¾ destinés à
l'alimentation animale
12.12.2017.

Options pour le bio Réflexion Eco bilan Bio / Conventionnel FIBL


Tendance à un impact environnemental plus faible par unité de surface
https://shop.fibl.org/fr/publication/c/qualite/p/1415
Mais pas toujours, voire l'inverse, par unité de produit (exemple lait et viande bovine) -qualite-produits.html

Noter que souvent la biodiversité, la qualité des sols et le stockage carbone ne sont pas
Meier, M. S., Stoessel, F., Jungbluth, N.,
pris en compte dans ces écobilans comparatifs
Juraske, R., Schader, C., & Stolze M., 2015.
Environmental impacts of organic and
conventional agricultural products - Are the
differences captured by life cycle assessment?
Journal of Environmental Management, 149, 193
– 208
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/14
15-qualite-produits.pdf

En Suisse, Magazine «environnement» 3/2016 - Agriculture et alimentation OFEV


l'alimentation est un http://www.bafu.admin.ch/landwirtschaft/15452/1
thème de 6688/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t
l'environnement ,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z
6gpJCHe3x8fmym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A--

http://www.sib.admin.ch/fileadmin/_migrated/cont
ent_uploads/UW_0616_F.pdf

Enjeux globaux de la La production globale de viande va doubler d'ici 2050 : 229 millions de tonnes en 1990, FAO
production de viande projeté 465 millions de tonnes en 2050 Livestock's long shadow, environmental issues
and options, FAO, LEAD, 2006 :
Le secteur de production animale entre rentre directement en concurrence avec les
http://www.all-creatures.org/articles/env-
terres, l'eau et autres ressources naturelles.
livestockslongshadow.pdf

Empreinte écologique de l'élevage : «very substantial contribution of animal agriculture to


climate change and air pollution, to land, soil and water degradation and to the reduction
of biodiversity. Globally it is one of the largest sources of greenhouse gases and one of
the leading causal factors in the loss of biodiversity, while in developed and emerging
countries it is perhaps the leading source of water pollution».
Impact plus fort pour le boeuf que pour le poulet (In conclusion, livestock-environment
interactions are often diffuse and indirect; and damage occurs at both the high and low
end of the intensity spectrum, but is probably highest for beef and lowest for poultry)
12.12.2017.

Exploitations Les exploitations familiales assurent 80% de la production mondiale 500


familiales
FAO
http://www.fao.org/family-farming-2014/fr/ millions d'exploitations
Les exploitations familailes occupent 70 à 80% des terers agricoles
agricoles familiales sur
Plus de 90% des exploitations agricoles sont gérées par un individu ou une famille
les 570 millions
http://www.fao.org/resources/infographics/infogra
phics-details/fr/c/272982/
d'exploitations
agricoles au monde.

http://www.fao.org/zhc/detail-events/fr/c/272677/

72%
L'agriculture familiale fait partie intégrante de la des exploitations
solution au problème de la faim
agricoles font moins
http://www.fao.org/publications/sofa/2014/fr/
de 1 ha, au monde

80 %
des denrées alimentaires
mondiales sont produites
par l'agriculture familiale

Faim monde un milliard de personnes dans le monde souffrent de surcharge pondérale,


IUFN
un autre milliard s’endort le ventre vide.
http://www.iufn.org/wp-
content/uploads/2013/05/Nourrir_nos_villes1.pdf

Faim Despite enormous progress, even today, about 800 UN


million people still live in extreme poverty and suffer
http://www.un.org/millenniumgoals/2
from hunger.
015_MDG_Report/pdf/MDG%202015
%20rev%20(July%201).pdf
12.12.2017.

Malnutrition Plus de 2 milliards de personnes souffrent FAO


de carences en micronutriments:
http://www.fao.org/worldfoodsummit
/french/fsheets/malnutrition.pdf

obésité À l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980. WHO
En 2014, plus de 1,9 milliard d’adultes – personnes de 18 ans et plus – étaient
http://www.who.int/mediacentre/fact
en surpoids. Sur ce total, plus de 600 millions étaient obèses. sheets/fs311/fr/

39% des adultes âgés de 18 ans et plus étaient en surpoids et 13% étaient
obèses.
IPES
La plupart de la population mondiale vit dans des pays où le surpoids et http://www.ipes-
l’obésité font davantage de morts que l’insuffisance pondérale. food.org/images/Reports/UniformityT
En 2014, 41 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou
oDiversity_FullReport.pdf
obèses

Chiffres agriculture et La filière agroalimentaire comptait en 2013 environ 100ʼ000 entreprises et 530ʼ000 OFS
alimentation en Suisse emplois, soit 11% des quelque 5 millions d’emplois recensés en Suisse. Ces emplois se
concentrent principalement dans la restauration, dans la production primaire (agriculture Office fédérale de la statistique
et pêche) et dans le commerce de détail.
Emploi
Approvisionnement Agriculture et alimentation, Statistiques de
Cheptel Taux d'approvisionnement poche 2016
SAU https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statisti
Léguminseuse ques/catalogues-banques-
donnees/publications.assetdetail.872-
1600.html

(chiffres 2012, 2013…)

Le nombre d’exploitations agricoles est passé de 79ʼ500 unités en 1996 à 53ʼ000 unités
en 2015. La surface par exploitation a augmenté de près de 45% par rapport à 1996.
12.12.2017.

Le cheptel bovin a diminué de 11% entre 1996 et 2015.


Le nombre de vaches laitières a baissé, celui des autres vaches (principalement les
vaches mères) a augmenté. La tendance à la hausse de la production de viande par
l’élevage de vaches mères se poursuit.

La surface agricole utile est constituée à 70% de surfaces herbagères. Viennent ensuite
les céréales, principale culture agraire avec 14% de la surface agricole utile.

En 2015, l’agriculture biologique représentait 12% des exploitations et 13% des surfaces.

Légumineuses. Ces plantes riches en protéines jouent un rôle important dans


l’alimentation mondiale. En 2013, les Suisses n’en ont consommé que 0,9 kg par
personne et par an (pois, pois chiches, lentilles, haricots, graines de caroube). Les
légumineuses, avec une surface cultivée de 5500 ha (0,5% de la surface agricole utile),
ont une importance relativement faible dans la production suisse, où elles servent
principalement de fourrage pour le bétail.

De 1985 à 2014, les surfaces céréalières ont reculé de 22% et les quantités récoltées de
6%.

De 2004 à 2014, la production de viande a progressé de 11%, conséquence de


l’augmentation du nombre d’animaux et notamment du nombre de volailles.

De 2003 à 2013, le nombre de places en stabulation libre a augmenté de 202ʼ000, pour


atteindre un total de 472ʼ000 places en 2013. Le nombre de vaches
dans étables avec attaches à baissé de 600'000 à 400'000 dans la même période. Il y a
plus de vaches en stabulation libre qu'avec attache.

Chiffres alimentation Consommation d'une sélection de denrées alimentaires en 2014 OFS


en suisse
kg par personne Site internet
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/
Lait et produits laitiers 248.5 agriculture-sylviculture/alimentation.html
12.12.2017.

Fruits 114.9
Légumes 104.6
Céréales 89.7
Pommes de terre 41.8
Viande 50.7
Sucre 37.9
Vin 34.6
Source: USP - Bilan des denrées alimentaires

Taux Concernant les aliments d'origine végétale, le taux d'approvisionnement est en suisse OFAG
d'approvisionnement de 45%. Rapport agricole 2015 45%
suisse Pour les aliments d'origine animale, le taux est de 100% (brut) et 78% (net, c a d http://www.agrarbericht.ch/fr/environnement/clima de taux d’auto-
uniquement la production utilisant des aliments indigènes pour les animaux) t/protection-du-climat-et-alimentation approvisionnement suisse
en aliments d'origine
végétale

100%
de taux d’auto-
approvisionnement pour
les aliments d'origine
animale, mais 78% en
tenant compte de
l'importation du fourrage
de l'étranger

Chiffres agri suisse En 2012, 220'000 t de soja en provenance du Brésil, correspondant à 100'000 ha soit 1/3 OFAG
de la SAU de la Suisse.
Elevage: Eco.naturkongress 2015, Workshop
Un quart de cette quantité va à la nourriture des ruminants qui pourraient se contenter Ressourcenschonende Ernährung
Soja et Fourrage de manger de l’herbe. Bâle 27 mars 2015
UGB Pro Natura, Marcel Liner
https://www.google.com/search?q=Referat+Marc
Importations totales de fourrages pour animaux : ont passé entre 1990 et 2012 de el+Liner+Workshop+"Ressoucenschonende+Ern
400'000 t à 1 million de t, soit x 2,5 ährung&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-
b&gfe_rd=cr&ei=2rfyV9nvOMTb8Af8o6mQAQ

La densité d’UGB/surface de SAU est le double en Suisse qu’en France, 40% de plus
qu’en Allemagne
12.12.2017.

Agri et engrais suisse Les engrais ont été fortement réduits en Suisse : Azote : 1990 70'000 t, 2013 45'000 t, OFAG
Phosphore : de 40'000 t à 10'000 t
Wechselwirkungen mit der Landwirtschaft
USP, Martin Rufer, Eco.naturkongress 2015,
Workshop Ressourcenschonende Ernährung
Bâle 27 mars 2015
https://www.google.com/search?q=Referat+Marc
el+Liner+Workshop+"Ressoucenschonende+Ern
ährung&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-
b&gfe_rd=cr&ei=2rfyV9nvOMTb8Af8o6mQAQ

Chiffres monde La nourriture du terrien moyen était produite par 0,45 ha en 1960 et 0,25 ha en 2000. En Académie de l'agriculture de France 60%
Hectare 2050, il faudra le faire avec 0,15 ha AUTREMENT Editions de la population active
Population active mondiale travaillent
60% de la population active mondiale travaillent dans l'alimentaire, 43% dans
Atlas de l'agriculture dans l'alimentaire,
l'agriculture. Comment nourrir le monde en 2015 43% dans l'agriculture.
Jean-Paul Charvet
https://www.autrement.com/ouvrage/atl
Les ruminants sont de mauvais transformateurs de calories végétales en 8
as-de-lagriculture-jean-paul-charvet-
calories animales, la proportion étant de 7 à 8 pour 1. claire-levasseur calories végétales sont
Pour les granivores : 2kg de grains pour 1 kg de poulet et 3,5 kg de grains nécessaires pour produire
en 1 calorie bœuf.
pour 1 kg de porc

0,15 ha
nécessaire pour nourrir un
humain en 2050 en raison
de l'augmentation
démographique. 0,45 ha
en 1960 et 0,25 ha en
2000.

Importation suisse A part ça, la Suisse SSN Société suisse de nutrition


importe beaucoup de viande: 1600 tonnes
Tabula , Aliments d’aujourd'hui, pollution de
1600 tonnes de bœuf en 2009 pour demain tonnes de bœuf
le seul Brésil, un pays où les pâtu- http://www.sge-ssn.ch/media/tabula-4-13-f- importées du Brésil en
reportage.pdf Suisse par an
rages ont été gagnés sur la savane
et les forêts qu’il faudrait pourtant
préserver. Végétarien versus carnivore
12.12.2017.

Conso légumineuse France 300g


INRA
Avec l'évolution des régimes alimentaires incorporant de plus en plus de produits carnés, de légumineuses
Innovations Agronomiques 30 (2013), 283-312
la consommation de légumineuses à graines en France a chuté de 7.3 à 1.4 kg par consommées par an et
personne et par an entre 1950 et 1985 INRA Les légumineuses dans l’Europe du XXIè siècle : par personne en Suisse.
Quelle place dans les systèmes agricoles et La moyenne mondiale est
alimentaires actuels et futurs ? Quels nouveaux défis de 7kg.
Monde: pour la recherche ?
la consommation de légumineuses par habitant, la moyenne mondiale devrait se https://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&s
maintenir à environ 7 kg/personne/an. FAO ource=web&cd=9&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjy
o7yj3_jQAhUBMBQKHVJ4A5UQFghIMAg&url=https%
3A%2F%2Fwww6.inra.fr%2Fciag%2Fcontent%2Fdow
nload%2F5118%2F40290%2Ffile%2FVol30-19-
suisse SNS Voisin.pdf&usg=AFQjCNHNUuotRvfwzdch_VKsxuV_tr
ZYQA&bvm=bv.141536425,d.d24
légumineuse: 0,3 kg/an/pers

FAO
Tendances mondiales en matière de production, de
consommation et de commerce des légumineuses
http://www.fao.org/pulses-2016/news/news-
detail/fr/c/381532/

SNS
5ème rapport de la nutrition en Suisse 2005

http://www.sge-
ssn.ch/media/Didacta-Vollkorn-F.pdf

Biodiversité et
agrodiversité

Residus de pesticide La vue d’ensemble qui suit trouve son origine dans le taux élevé de contestation (entre OSAV
asie 20 et 53 %) portant sur les pesticides retrouvés dans les légumes frais et les épices Pesticides présents dans les légumes frais et les 31%
importés d’Asie. De 2012 à 2015, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires épices importés d’Asie . Berne, juin 2016 des légumes et épices
vétérinaires (OSAV) a évalué près de 900 échantillons de ces produits. Le présent importées d'Asie en
12.12.2017.

rapport énonce le contexte, les résultats ainsi que de possibles mesures visant à Suisse ont des taux de
améliorer la situation en la matière sur le marché suisse résidus de pesticides non
https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/att conformes (contrôle sur
Un tiers de certains légumes frais et épices en provenance d'Asie présente une teneur
achments/46432.pdf 900 échantillons aux
trop élevée en pesticides, comme l'ont montré les contrôles à la frontière. L'Office fédéral
douanes).
de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a mené ces contrôles de
2012 à 2015, en collaboration avec l'Administration fédérale des douanes et les autorités
cantonales de contrôle des denrées alimentaires. Vu les résultats, l'OSAV prend des
mesures pour améliorer la situation.
Près de 900 échantillons de légumes et d'épices provenant de différents pays asiatiques
ont été analysés de 2012 à 2015. Les échantillons ont été prélevés sur les légumes et
épices pour lesquels les taux de contestation les plus élevés ont été suspectés. 31 %
des légumes et épices asiatiques analysés n'étaient pas conformes aux exigences
légales et ont dû être contestés. Les résultats sont résumés dans un rapport disponible
sur le site web de l'OSAV.

Viande et biodiversité Elevage représente 20% de la biomasse animale terrestre. FAO


Livestock's long shadow, environmental issues 30%
L'élevage occupe 30% de la surface terrestre, autrefois réservés aux habitats sauvages. and options, FAO, LEAD, 2006 : de la surface terrestre,
306 sur les 825 écoregions de la Planète identifiées par le WWF sont menacées par http://www.all-creatures.org/articles/env- autrefois réservée aux
l'élevage livestockslongshadow.pdf habitats sauvages est
dédiée à l'élevage
23 des 35 hotspots de la biodiversité mondiale sont affectées par l'élevage
Résumé page XXii
Les espèces invasives issues de l'agriculture menacent 30% des oiseaux, 11% des 20%
amphibiens et 8% des mammifères sur les 760 suivis de manière fiables Chapitre 5 Biodiversité page
de la biomasse terrestre
Pêche: 52% des stocks mondiaux sont pleinement exploitées, 17% sont sur exploités, est constituée d'animaux
7% sont épuisés d'élevage.
Surpêche pour l'alimentation animale: 24,2% de la pêche mondiale sert a la fabrication
de la farine de poissons et d'huile de poissons pour l'alimentation animale 23 / 35
23 des 35 hotspots pour la
biodiversité mondiale sont
affectés par la production
animale

Biodiversité et terres La part des espèces sauvages utilisant les terres agricoles comme habitats s'élèvent à OCDE
agricoles 75% pour les mammifères, 55% pour les papillons et 22% pour les oiseaux sauvages. Examens environnementaux de l'OCDC, Suisse 75%
des mammifères
2007 sauvages ont leur habitat
Page 180 sur les terres agricoles,
https://books.google.ch/books?id=Br_VAgAAQB 55% des papillons, 40%
AJ&pg=PA180&lpg=PA180&dq=mammif%C3%A des sauterelles et 22%
8res+sauvages+ont+leur+habitat+sur+les+terres des oiseaux.
+agricoles+en+suisse&source=bl&ots=Q1W8VR
sWQT&sig=OmIP4oLEicZD4CR2vVl656lqanc&hl
12.12.2017.

=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjYluGh_PjQAhVCuhQK
HT6uDTYQ6AEIPTAG#v=onepage&q=mammif%
C3%A8res%20sauvages%20ont%20leur%20hab
itat%20sur%20les%20terres%20agricoles%20en
%20suisse&f=false

Bio et faune On trouve deux fois plus d’animaux articulés (Gliedertiere) dans les sols en bio que dans FIBL x2
les sols en conventionnel fois plus d'animaux
Bio fördert Bodenfruchtbarkeit und Artenvielfalt articulés dans un sol en
FIBL, CH-5070 Frick, août 2000 agriculture biologique que
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/10 dans un sol en agriculture
89-dok.pdf conventionnelle.

IP-Suisse et En moyenne une exploitation en IP-Suisse a 30% de diversité végétale OEA en plus que Station ornithologique suisse de 30%
biodiversité dans une exploitation standard suisse. (OEA plantes listées dans les Objectifs e plantes en plus dans
Environnementaux pour l'Agriculture). Sempach
une exploitation IP-Suisse
par rapport à une
"Système à points biodiversité d'IP-Suisse; évolution exploitation standard
des exploitations la bel 2015" suisse.
http://www.vogelwarte.ch/assets/files/publications/
upload2016/Zellweger-Fischer_Birrer%202015%20-
%20Systeme%20a%20points%20biodiversite%20d%2
0IP-SUISSE%20-
%20Evolution%20des%20exploitations%20label%202
015.pdf

IP-Suisse pesticide IP-Suisse = 30% de la production de blé panifiable en suisse IP-Suisse


IP-Suisse : 1 seul herbicide autorisé dans la culture de céréales www.ip-suisse.ch

Etude : Système à points biodiversité


d‘IP-SUISSE –
Evolution des exploitations label 2015
12.12.2017.

Agrodiversité Au monde : il existe de nos jours 1 750 banques de gènes dans le monde et 130 d’entre FAO 45%
elles possèdent plus de 10 000 entrées chacune.
Contribution des groupes
de cultures aux collections
http://www.fao.org/docrep/014/i1500f/i1500f.pdf
7,4 millions d’entrées sont à présent préservées dans le monde. des ressources
phytogénétiques pour
page 59-66
l'alimentation:
Sur les 7,4 millions d’entréestotales, les banques de gènes des gouvernements
nationaux conservent environ 6,6 millions, dont 45 pour cent dans sept pays RESSOURCES PHYTOGÉNÉTIQUES Céréales 45%
uniquement, POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE Légumineuses
DANS LE MONDE alimentaires 15%
Collections mondiales ex-situ ( banques de données concervant des semences): Cultures fourragères 9%
Céréales 45% Légumes 7%
Légumineuses alimentaires 15% Fruits 6%
Cultures fouragères 9% Racines et tubercules 3%
Légumes 7% Cultures oléagineuses 3%
Fruits à coque et baies 6% Pantes textiles 2%
Racines tubercules 3% Plantes saccarifères 1 %
Cultures oléagineuses 3% Autres 8%
Plantes textiles 2%
Plantes saccharifères 1%
Autres 8%

Pression humaine, 50 à 90% des grands poissons pélagiques ont été détruits en 15 ans par la surpêche. Museum d'histoire naturelle Paris -30%
activités anthropiques de pêche des poissons
Disparition d'espèces Exemple de la morue de Terre-Neuve, après 500 années de pêche elle disparait en pélagiques (sardine,
Biodiversité marine Gilles Boeuf chinchard, hareng,
1990.
Article Vers une société de coopération in anchois, maquereau)
12.12.2017.

"Devenir humains», dir. Yves Coppens, Musée pour assurer la chaine


Il faudrait laisser 30% des poissons pélagiques (sardine, chinchard, hareng, anchois, de l'Homme, Autrement, 2015, page 121-122. trophique et la dissolution
maquereau) pour que la chaine trophique ne s'effondre pas pour une pêche durable et la https://www.autrement.com/ouvrage/devenir- naturelle de 30% du CO2
dissolution naturelle de 30% du CO2 par les océans humains-yves-coppens-camille-chevrillon par les océans.

Chiffres élevage Le pâturage occupe 26 pour cent de la surface émergée de la terre, tandis que la FAO
production fourragère requiert environ un tiers de toutes les terres arables.
Hotspots menacés L'expansion des parcours pour le bétail est un facteur clé de déboisement, en particulier
en Amérique latine: quelque 70 pour cent de terres boisées de l'Amazonie servent
aujourd'hui de pâturages, et les cultures fourragères couvrent une grande partie du
http://www.fao.org/ag/fr/magazine/0
reste. 612sp1.htm

Environ 70 pour cent de tous les pâturages des zones arides sont considérées comme
dégradées, surtout à cause du surpâturage, de la compaction des sols et de l'érosion synthèse Livestock's long shadow
imputables aux activités de l'élevage.

(GES Référence Conservation international


la FAO a estimé que l'élevage est responsable de 18 pour cent des émissions des gaz à http://www.conservation.org/How/Pa
effet de serre, soit plus que les transports. Il représente 9 pour cent des émissions
anthropiques de dioxyde de carbone, dont l'essentiel est dû à l'expansion des pâturages
ges/Hotspots.aspx
et des terres arables pour les cultures fourragères, et engendre des émissions bien
supérieures d'autres gaz ayant un potentiel de réchauffement de l'atmosphère: 37 pour
cent de méthane anthropique, pour la plupart provenant de la fermentation entérique des
ruminants, et 65 pour cent d'hémioxyde d'azote, découlant principalement du fumier.)

Dans 306 des 825 écorégions terrestres identifiées par le Fonds mondial pour la nature
(WWF), les animaux de ferme sont identifiés comme "une menace".

23 des 35 points chauds du monde pour la biodiversité de Conservation International -


caractérisés par de graves niveaux de perte d'habitats -ressentent de l'élevage.

label poisson en Part du marché du poisson en Suisse : 17,5% OFEV


suisse Dont:
Analyse zu in der Schweiz verarbeiteten
Bio-Label 2.8% nachwachsenden Rohstoffen, OFEV décembre
• ASC 2.1% 2015, p. 15
• MSC 12.6% http://www.bafu.admin.ch/wirtschaft/10365/15875
/index.html?lang=de
12.12.2017.

Consommation de En Suisse a augmenté de 35% depuis 2000, atteint 9 kg/an/personne WWF


poisson en suisse En 25 ans, la consommation des produits de la mer a augmenté d’environ 60% +35%
www.wwf.ch/poisson
pour s’établir à 74 573 tonnes.
de consommation de
poissons en Suisse
depuis 2000, pour
atteindre 9
kg/an/personne dont
17% labélisé ASC et MSC

Consommation mondiale de poisson : 20 kg/an/personne FAO


www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=3 6,7%
Au niveau mondial, 1/3 des stocks de poissons commerciaux sont pêchés à des niveaux 7620#
biologiquement non viables, soit 3 fois plus qu'en 1974. des protéines
Rapport de la FAO, intitulé 'Situation mondiale consommées par les
Au monde, les poissons = 6,7% des protéines consommées par les humains. des pêches et de l'aquaculture (SOFIA), humains sont fournies
FAO communiqué 7.7.16 par les poissons
l'étude souligne que les produits issus de la pêche ont représenté 1% du commerce
mondial de marchandises en termes de valeur et plus de 9% du total des exportations
agricoles. 1/3
Voir aussi données du Fisheries Center de
l’Université de Vancouver (citée par Le Monde, des stocks de poissons
21 juin 2016) commerciaux sont pêchés
à des niveaux
biologiquement non
viables
12.12.2017.

Paysages et Depuis 1951, environ 80 % des 14 millions d’arbres à haute-tige ont été arrachés en OFEV
biodiversité Suisse. Le nombre d’arbres à haute tige est passé de 14 millions d'arbres en 1951 à 2,9
Magazine " Environnement Suisse 2007"
millions en 2001 (OFEV et OFS, 2007).
Chapitre Agriculture, p 62
https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/etat/publi
cations-etat-de-l-environnement/environnement-
suisse-2007.html

Agri et biodiversité L’une des raisons du recul de la diversité biologique est l’eutrophisation d’habitats faisant OFAG
Pollutions traditionnellement l’objet d’une exploitation extensive, tels que les marais, les prairies
humides et les prairies sèches. Les plantes capables d'utiliser l’offre accrue en éléments
nutritifs se développent vite et évincent les espèces moins compétitives, tributaires de « Document thématique 8 : Biodiversité », référence
sols pauvres en éléments nutritifs (OFEV, 2007a; MBD, 2006). Ainsi, 40 % des bas- / Aktenzeichen : 2008-03-28/230. Visiblement du
marais d’importance nationale ont enregistré des pertes de qualité dans la dernière Eidgenössisches Volkswirtschaftsdepartement EVD
décennie en raison des apports accrus d’éléments nutritifs (OFEV, 2007b), la plupart des page 9
objets d'importance nationale se trouvant sur la surface agricole utile ou dans la région
d'estivage.
http://www.blw.admin.ch/themen/01037/index.html
Les principales raisons de cette évolution sont les zones tampon insuffisantes et les ?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6l
apports d‘azote par l’air. Ceux-ci atteignent aujourd’hui dans la plupart des régions n1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCEdHt5hGym162epYb
suisses de 10 à 40 kg par hectare et par an (OFEV et OFS, 2007), ce qui correspond à g2c_JjKbNoKSn6A--
la fertilisation de prairies exploitées avec une intensité moyenne. (lien mort car document retiré car
ancien)
40%
Des bas-marais d'importance nationale suisse accusent une perte de qualité notamment
ceux à proximité de zone d'agriculture ou estivage.
L'apport d'azote par air est trop important (10 à 40kg/ha/an comme pour une prairie)

Ammoniac Les apports excessifs d’ammoniac, principalement d’origine agricole, se OFEV


Pollutions répandent dans l’atmosphère et conduisent à une eutrophisation des Environnement Suisse 2015
écosystèmes fragiles : 100 % des hauts-marais, 84 % des bas-marais et 42 % http://www.bafu.admin.ch/publikatio
des prairies et pâturages secs riches en espèces sont exposés à des dépôts nen/publikation/01794/index.html?lan
excessifs d’azote atmosphérique. En conséquence, la diversité des espèces
g=fr
recule dans ces milieux naturels (→ OFEV 2014f).

40% à 100 %
écosystèmes suisses sont exposés à trop d'azote:
100% des hauts-marais, 95% des forêts
80% des bas-marais
40% des prairies

Pesticides suisses Actuellement (2015), environ 330 SA chimiques (synthétiques et naturelles) sont OFAG
autorisées en Suisse pour une utilisation en tant que PPh (annexe 1, partie A, OPPh). 350
Informations générales relatives au réexamen ciblé
formules homologuées en
12.12.2017.

des suisse comme


produits phytosanitaires autorisés , 2014 phytosanitaires (y compris
https://www.blw.admin.ch/dam/blw/fr/dokumente/ biologiques)
Nachhaltige%20Produktion/Pflanzenschutz/Pflanzens 150 ont été retirées ces
chutzmittel/Zugelassene%20Pflanzenschutzmittel/GU dernières années.
E/Allgemeines_GUE.pdf.download.pdf/Informations
%20g%C3%A9n%C3%A9rales%20relatives%20au%20
RC%20des%20PPh%20autoris%C3%A9s%20(%C3%A9
tat%2001.12.2014).pdf

Légumineuse et azote 300kg/ha ?


atmosphérique d'azote atmosphérique sont fixées dans le sol par les cultures de légumineuses, sans
recourir aux engrais chimique
Energie

Légumineuses et Sur la base d’ACV (analyses de cycle de vie) réalisée par l’ART (Agroscope Reckenholz- AGROSCOPE -30% à – 85%
engrais Tänikon, recherche d'impacts
publique Suisse), le bilan environnemental des protéagineux est fortement amélioré en
comparaison avec des
environnementaux avec
Cité: des cultures de
cultures recevant de 160 à 190 kg d’azote minéral par ha, avec la réduction de :
• 50 % de la consommation d’énergie fossile ; Rapport : "Diagnostic des filières de légumineuses remplaçant
• 70 % d’émissions de GES (en particuliers le N2O) ; légumineuses à destination de des engrais minéraux:
• 85 % de gaz acidifiants (NH3) ; -50 % de la
• 30 % d’émissions de gaz photo-oxydants (NO, NO2). l’alimentation humaine en France-
consommation d’énergie
Intérêt environnemental et fossile ;
Ainsi, la fixation symbiotique de l’azote permet aux légumineuses de se passer d’apports
perspectives de développement" -70 % d’émissions de GES
de fertilisants azotés, rédaction : Cyrielle Denhartigh, responsable (en particuliers le N2O) ;
alors que les apports d’azote varient de 170 à 223 kg N/ha pour des cultures de blé, agriculture et alimentation, Réseau Action Climat –
-85 % de gaz acidifiants
maïs ou colza (CGDD, France. Travail effectué avec l’appui de Nicolas
(NH3) ;
2009). De ce fait, l’introduction de légumineuses permet de supprimer les apports Metayer, de l’association Solagro
d’azote pour la culture de -30 % d’émissions de gaz
légumineuses et de réduire les apports azotés pour la culture suivante. Comité pilotage: Sarah Martin (ADEME) – Service photo-oxydants (NO,
agriculture et forêt NO2).
Forence Scarsi (MEDDE) – Bureau de l’agriculture
Sophie Llaser (MAAF) – Direction générale des
politiques agricole, agroalimentaire et des territoires -100%
Maryline Loquet puis Vincent Dameron (MAAF) – d'engrais azotés avec les
Direction générale des politiques agricole, cultures de légumineuses
agroalimentaire et des territoires associées au blé, maïs ou
colza.
Chiffres pesticide en En Suisse, près de 2200 tonnes de substances actives de protection phytosanitaire sont OFAG
Suisse vendues chaque année. Les quantités vendues sont restées relativement constantes
Rapport agricole 2016
pendant la période 2007–2014. Il s’agit surtout de fongicides (40 %), utilisés dans la lutte
http://www.agrarbericht.ch/fr/environnement/eau/r
contre les maladies fongiques, et d’herbicides (40 %), utilisés contre les adventices. Les
12.12.2017.

insecticides employés contre les insectes nuisibles représentent environ 16 % des ecours-aux-produits-phytosanitaires
quantités vendues.

2200 tonnes
de substances actives phytosanitaires vendues en Suisse dont
40% de fongicides, 40% d'herbicides et 16% d'insecticides

Chiffres pesticides en En Suisse, plus de 350 substances actives sont utilisées dans les produits OFEV
Suisse phytosanitaires (PPS ). En 2005, environ 1400 tonnes de tels produits ont été vendus (
Magazine " Environnement Suisse 2007"
ofag), dont 45 % de fongicides ( lutte contre les champignons ), de bactéricides et de
Chapitre Agriculture, p 65
désinfectants des semences, 45 % d’herbicides, 9 % d’insecticides et 1 % d’autres
produits. http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio
n/00124/index.html?lang=fr&download=NHzLpZig7t,l
np6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCG
dnx5gGym162dpYbUzd,Gpd6emK2Oz9aGodetmqaN1
9XI2IdvoaCVZ,s-.pdf

Diminution de la Apport naturels d'azote (N) dans les sols = ½ kg/an/ha OFEV
biodiversité à cause Apport moyen 2010 : 12kg/an en forêt et 14 kg/an sur le reste du territoire avec des
Magazine «environnement» 3/2016 - Agriculture
d'une trop grande chiffres allant de 3 à de 55kg/an
et alimentation,
fertilisation en azote. Les 2/3 de cet apport viennent de l'agriculture
Azote dans le sol suite http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati
aux émissions on/01862/index.html?lang=fr
d'ammoniac dans l'air En Suisse, tous les hauts-marais, plus de 80 % des bas-marais et environ 40 % des
(retombée prairies et pâturages à forte richesse spécifique sont au jourd’hui exposés à des dépôts
atmosphérique) d’azote trop élevés (voir aussi environnement 2/2014, dossier Azote).
article:
"La Suisse est un pays d'herbages" page 10
Les charges critiques annuelles (critical loads) sont ainsi dépassées sur 95 % de la
surface forestière nationale du fait des apports atmosphériques.

Illustration article: L'élevage intensif de poulets


En suisse, en forêt la charge critique annuelle est dépassée de +95% ce qui entraine dévore le paysage" page 23
une croissance rapide des arbres et un déséquilibre nutritif. Les arbres sont alors moins
résistants au gel, à la sécheresse et aux ravageurs. L'ammonium issus à trop
d'émissions d'ammoniac (bétail en stabulation) est transformé en nitrate dans le sol ce
qui contribue à son accidification puis au lessivage des nutriments importants. La
croissance des racines des arbres se concentre à la surface ou les nutriments abondent PA 14-17 Contribution PLVH (production lait
(azote atmosphérique) ce qui les rend moins stables. viande herbage)
Concernant la production de viande, par
exemple, la Suisse ne serait autosuffisante que
pour le boeuf – pour autant que le bétail ne se
nourrisse que d’herbe et de foin. Notre pays est
à cet égard prédestiné, car seules 40 % de nos
terres agricoles peuvent être cultivées ; les 60 %
12.12.2017.

restants sont des zones herbagères


permanentes. p 35

Illustration: Dépassements de N
– sur 95 % des surfaces forestières
– sur 100 % des surfaces de hauts-marais
– sur 84 % des surfaces de bas-marais
– sur 42 % des prairies et pâturages secs

55kg
L'apport d'azote dans certains sols s'élève à 55Kg/an/ha alors que l'apport naturel
d'azote est d'un demi kg/an/ha. seul les 2/3 proviennent de l'agriculture.

+95%
de dépassement de la charge critique d'azote en forêt en Suisse. Ce qui entraine une
croissance rapide des arbres et un déséquilibre nutritif conduisant à une moindre
résistance des arbres au gel, à la sécheresse, aux prédateurs. La croissance des racines
des arbres se concentre à la surface ou les nutriments abondent (azote déposé par l'air)
ce qui les rend moins stables

Davantage de Adoptée par le Parlement en 2013, la Politique agricole 2014–2017 de la Confédération OFEV
biodiversité par la PA renforce la diversité biologique dans le secteur agricole en mettant en place des
incitations sous la forme de contributions à la biodiversité. L’agriculture biologique assure La biodiversité en Suisse. Résumé du Cinquième
une exploitation respectueuse de la biodiversité en appliquant des normes en matière de 12%
rapport national remis au Secrétariat de la
développement durable qui dépassent les exigences minimales légales. des terres d'une
Convention sur la diversité biologique
https://www.bafu.admin.ch/ud-1083-f exploitation agricole
Surface de Promotion de la Biodiversité SPB en Suisse : 12% de la SAU en 2012, contre
5 % en 1996. suisse sont consacrées
à la biodiversité, à
Surface avec exploitation biologique: 115 de la SAU en 2012, contre 9% en 1996 travers les prestations
page 14
écologiques requises
(PER), contre 5% en
1996. La politique
agricole n'en demande
12.12.2017.

que 7%.

Haute tige Depuis 1951, environ 80 % des 14 millions d’arbres à haute-tige ont été arrachés en OFEV 85%
Suisse . Le nombre d’arbres à haute tige est passé de 14 millions d'arbres en 1951 à Magazine " Environnement Suisse 2007" des arbres fruitiers
2,9 millions en 2001 (OFEV et OFS, 2007). Chapitre Agriculture, p 62 haute-tige ont disparu
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio
n/00124/index.html?lang=fr&download=NHzLpZig7t,l
en Suisse. Le nombre
np6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCG d’arbres haute-tige
dnx5gGym162dpYbUzd,Gpd6emK2Oz9aGodetmqaN1 est passé de 14
9XI2IdvoaCVZ,s-.pdf millions d'arbres en
1951 à 2,9 millions en
2001, et 2,3 millions
en 2014
Biodiversité et élevage Politique agricole : es concernent au minimum 7% de la surface agricole utile. Depuis OFEV
en suisse 2001, la mise en réseau de ces surfaces et leur qualité floristiques ont également
indemnisées. Pourtant, la biodiversité a poursuivi son déclin sur les terres herbagères et
17/4
cultivées. Magazine Environnement "Agriculture et Une parcelle de 17%
alimentation"
plus petite produit 4%
«Au moins 75% des surfaces de promotion de la biodiversité (qui constituent environ un environnement 3/2016
dixième de la surface agricole utile sur le Plateau) présentent une qualité écologique
de lait en plus, ce qui
https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop
insuffisante» (car souvent mal entretenus, sur des sites inappropriés et mal connectés _mimes_bbl/8C/8CDCD4590EE41EE69AD0418 illustre l'intensification
entre eux). 18D5A3888.pdf de l'élevage en Suisse
En régions de montagne (Engadine):
depuis 1990.
page 10, 12, 14
Nombre de pâturages gras x 3 en 20 ans (1990-2010)
+15% prairies grasses
-55% des prairies maigres articles: 1,71
"La Suisse un pays d herbage" de densité du cheptel
Trop de fertilisation qui empêche les oiseaux de chasser araignées et insectes cachés «Promouvoir la biodiversité dans l'agriculture», suisse par hectare de
dans une végétation trop dense et une fauche trop précoce empêche la reproduction Nicolas Gattlen surface agricole utile:
(alouette des champs et tarier des près).
Italie 0,77 Unités de gros
Cause : intensification de l'élevage : par rapport à 1990, une surface actuelle de 17% bétail UGB/ha
plus petite produit 4% de lait en plus. Autriche 0,87
Cheptel (2010): Unités de gros bétail par hectare de surface agricole utile: France 0,81
Italie 0,77 Suisse 1,71
Autriche 0,87
France 0,81 Allemagne 1,07
Allemagne 1,07
Suisse 1,71 -> très forte densité

+15%
de pâturages gras en montagne en 20 ans avec une chute des pâturages maigres de -
12.12.2017.

55% en raison d'une trop grande fertilité du sol par un élevage trop intensif, en Suisse.

SPB En Suisse, L’importance des alpages pour l’agriculture est considérable : à chaque AGRIDEA
hectare de surface agricole utile vient s’ajouter un demi-hectare de surface d’estivage 500'000 ha
Davantage de valorisée. Sur ces pâturages, soit sur près de 500'000 ha, les conditions proches de Fiche : Promotion de la biodiversité / Surfaces des pâturages suisses
biodiversité par les l’état naturel sont de règle. herbagères et à litière riches en espèces dans la sont proches de l’état
Surfaces de région d’estivage. 2014 naturel.
Promotion de la
Biodiversité (SPB) - https://www.agridea.ch/publications/publications/
contribution pour la environnement-paysage/aspects-legaux-et-
qualité sont administratifs/surfaces-herbageres-et-a-litiere-
déterminées par une riches-en-especes-dans-la-region-destivage/
expertise basée sur des
plantes indicatrices

Ordonnance sur les paiements directs OPD ;


Ordonnance sur la terminologie agricole OTerm ;
Instructions Surfaces herbagères et surfaces à
litière riches en espèces dans la région
d’estivage ; Loi sur la protection de la nature et
du paysage LPN.

SPB Des études ont montré que les pâturages extensifs étaient parmi les milieux agricoles les AGRIDEA
plus riches en espèces et notamment pour la petite faune.
avantages de
biodiversité par les Dans des conditions comparables, les pâturages abritent plus d'espèces animales, des Pâturages extensifs - un milieu précieux pour la
pâturages naturels espèces différentes et plus rares que les prairies. flore et la faune. 2010
L'intensité de pâture est https://www.agridea.ch/publications/publications/
équilibrée lorsque Du point de vue écologique, un taux d'embuissonnement de 10 à 20% est le plus environnement-paysage/herbages/paturages-
10 – 20% de l'herbe intéressant. Les buissons et arbres offrent refuge, site de nidification et nourriture à de extensif-un-milieu-precieux-pour-la-flore-et-la-
reste sur pied 38 en nombreux animaux. Par exemple, les chenilles de nombreux papillons dépendent de faune/
automne l’épine noire pour leur développement.
De plus, au printemps, les fleurs précoces de cet arbuste sont une source de nourriture
précieuse pour de nombreux insectes butineurs.

Il se développe dans les pâturages extensifs une végétation plus diversifiée et plus riche
en espèces que dans les pâturages intensifs, où seul un petit nombre d’espèces
typiques particulièrement résistantes à la forte pression du bétail peut se maintenir.

FLORE
Les plantes qui résistent au piétinement se multiplient par tallage ou stolons. Parmi
celles-ci figurent certaines graminées appétissantes et typiques des pâturages, comme
le ray-grass anglais qui pousse dans les endroits riches en éléments fertilisants mais
aussi la crételle des prés, la fétuque rouge ou l'agrostide capillaire qui colonisent des
endroits un peu plus maigres.
12.12.2017.

Diverses espèces stolonifères (p. ex. trèfle blanc, renoncule rampante, brunelle vulgaire)
ainsi que des espèces qui possèdent de fortes racines ou des tubercules (p. ex.
renoncule bulbeuse, carotte) sont également adaptées aux terrains piétinés.

Les plantes de petite taille ou à rosette plaquées au sol sont peu broutées par le bétail.
Les espèces à rosette typiques des pâturages sont, par exemple, la pâquerette, le
plantain moyen, la porcelle enracinée, l'épervière piloselle ou le liondent d'automne. Les
plantes qui contiennent des substances amères ou toxiques (p. ex. colchique d'automne,
gentianes), qui sont trop odorantes p. ex. origan, thym, panais cultivé), à feuilles
scabreuses ou poilues (p. ex. brachypodepenné, houlque laineuse) ou épineuses (p. ex.
chardons, bugrane épineuse, buissons épineux) sont évitées par le bétail.

FAUNE
Abeilles solitaires, papillons diurnes, araignées. Les arbres et arbustes présents dans les
pâturages extensifs sont de plus des sites de nidification et des refuges pour les oiseaux
comme la pie-grièche écorcheur ou le rougequeue à front blanc. Quelques espèces
nichant au sol telles que le pipit des arbres ou l'alouette lulu trouvent dans les pâturages
extensifs une végétation suffisamment clairsemée pour élever leurs jeunes.
30% d'espèces et à 50% d'individus de plus en exploitations biologiques
FIBL
9 fois plus d'adventices dans un champ bio que dans un champ en conventionnel FIBL 100 arguments en faveur de l'agriculture
biologique
6 fois plus de lieux de nidification dans une ferme bio que dans une ferme en
conventionnel Dépliant résumé
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/14
8 fois: les populations d'oiseaux des champs sont 8 fois plus dense en bio qu'en
45-depliant-arguments.pdf
conventionnel

argument 9

30% d'espèces et à 50% d'individus de plus en exploitations biologiques 9


Davantage de
FIBL
fois plus d’adventices en
biodiversité 12 : Ferme Bourgeon réalise au minimum 12 mesures en faveur de la biodiversité en FIBL 100 arguments en faveur de l'agriculture culture biologique qu'en
par le bio plus des prestations systémiques de l'agriculture biologique biologique culture conventionnelle,
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/14 ce qui signifie plus de
9 : Les champs bio contiennent jusqu’à neuf fois plus d’adventices que les champs de plantes pollinisées par des
l’agriculture conventionnelle. Les surfaces bio accueillent en outre nettement plus de 41-arguments.pdf
insectes.
plantes pollinisées par des insectes. Le bio protège et ménage des insectes
pollinisateurs importants.
argument 9 +50%
Dans les prairies bio : 20% d’espèces de plus, une plus forte proportion de légumineuses 30% d'espèce en plus
et une plus grande fréquence d’espèces de plantes précieuses mais en recul (p. ex. les abritées sur exploitation
plantes indicatrices des sols maigres) bio et 50% d'individus en
plus
un triplement du stock grainier du sol après trois ans de reconversion en bio
12.12.2017.

+20%
d'espèces en plus dans
Deux fois plus de carabidés et de staphylinidés dans les sols bio que dans les sols en une prairie biologique.
production intégrée. La plupart des carabidés sont des auxiliaires. Ce sont des
prédateurs qui se nourrissent essentiellement de ravageurs des plantes
x3
Les fermes bio ont jusqu'à 6 fois de lieux de nidification et jusqu'à 8 fois plus d'oiseaux du stock grainier du sol
des champs tels alouettes et vanneaux huppés après trois ans de
------------------------ reconversion en
Davantage de surfaces de compensation écologique (p. ex. des haies, des bordures de biologique
champs, des vergers haute-tige, des prairies riches en espèces). :
diversité des écosystèmes avec ses habitats (p.ex. eau, forêt, haies), diversité des 6X
espèces (l’humain, les animaux, les plantes, les champignons, les microorganismes), fois plus de lieux de
diversité des gènes (races, variétés) nidification et jusqu'à 8
fois plus d'oiseaux des
champs tels alouettes et
 fleurs sauvages dans les champs de céréales (p.ex. habitat pour l’alouette) vanneaux huppés dans
 Jachères pluriannuelles (pour régénérer le sol et proposer un habitat aux insectes les fermes biologiques.
et à la faune sauvage)
 prairies exploitées de manière moins intensive (p.ex. habitat pour des fleurs
sauvages et des petits animaux) x2
 haies constituées de buissons indigènes (nourriture et abri pour les oiseaux) Deux fois plus de
 Tas de pierres et de branches (p.ex. habitat pour des reptiles et des plantes rares) carabidés et de
staphylinidés dans les
sols bio que dans les sols
Arbres à hautes tiges (p.ex. nidification pour des espèces d’oiseaux rares) en production intégrée. La
plupart des carabidés sont
Davantage de diversité végétale, bordures de champs, parcelles plus petites, moins des auxiliaires. Ce sont
fortes densités de tiges dans les céréales, haies, couches herbacées, jachères vertes ou des prédateurs qui se
de chaumes en hiver et pas de produits chimiques créent de bonnes conditions de vie, p. nourrissent
ex. pour les alouettes devenues rares. Les hirondelles et les rapaces préfèrent aussi essentiellement de
chercher leur nourriture dans les champs bio. ravageurs des plantes

Champs plus petits avec plus d'herbage et de surfaces de compensation écologique


(haies, bordures de champs, vergers hautes tiges, prairies riches en espèces 20% en
12
plus)
mesures en faveur de la
biodiversité mises en
œuvre dans les fermes
Bourgeon (label Bio-
Suisse) en plus des
prestations écologiques
requises (PER) de la
politique agricole suisse.
12.12.2017.

Davantage de IP-Suisse (20’000 membres)


biodiversité par IP IP-Suisse
suisse De nombreuses plantes ainsi qu’espèces animales peuvent vivre et se
https://www.ipsuisse.ch/Web/Biodiversit%C3%A9 20
reproduire dans ces prairies fleuries sans fumure ou partiellement fumées. _id40
espèces de petits
Chaque espèce de plante permet un développement de 10 à 20 espèces
animaux ou insectes
de petits animaux/insectes. Ceux-ci peuvent occuper les différents niveaux
vivant dans les fleurs,
de végétation (fleurs, herbes, sol). Panneau biodiversité:
https://www.ipsuisse.ch/CMS/ModanFileHandler.
les herbes ou le sol
Les surfaces de veilles herbes sont des refuges pour les insectes, les araignées, les axd?DateiGUID=83572c29-6482-4739-8504- peuvent se développer
reptiles et les petits mammifères 38c528aaf19f grâce à une prairie
Tas de branches ou de pierres pour les amphibiens et les reptiles. dans une haie fleurie.
favorisent la reproduction et l'hivernage.
La haie = refuge, nourriture
La haie = mise en réseau des différents habitats
Les jachères sont semées avec un mélange de 40 espèces de fleurs sauvages
indigènes y compris aromatiques et médicinales

Biodiversité agricole Les végétaux représentent 80% de l’alimentation et de la nutrition humaine. FAO
250’000 espèces de plantes supérieures, dont 30’000 comestibles, sont 80%
http://www.fao.org/seeds/fr/
décrites/répertoriées de l'alimentation humaine
mondiale est assurée par
page intrenet Semences les végétaux
5 céréales seulement (riz, blé, maïs, mil et sorgho) fournissent 60% de l’apport
énergétique de la population mondiale.
5
Cinq céréales seulement
(riz, blé, maïs, mil et
sorgho) fournissent 60%
de l’apport énergétique de
la population mondiale.

Biodiversité agricole Aujourd’hui, une partie significative des variétés et des espèces végétales IUFN 9
cultivées au début du 20e siècle ne l’est plus, du fait d’une réduction ou d’un abandon de sur 30 000 végétaux
l’utilisation de certaines espèces et de la sélection génétique moderne . Ainsi, on estime Nourrir nos Villes comestibles, seuls 120
que sur 30 000 végétaux comestibles, seuls 120 sont largement cultivés et 9 assurent 75 http://www.iufn.org/wp- sont largement cultivés et
% des besoins alimentaires. content/uploads/2013/05/Nourrir_nos_villes1.pdf 9 assurent 75 % des
besoins alimentaires

Biodiversité agricole Environ 75% de la diversité phytogénétique a disparu depuis le début de ce siècle à FAO
mesure que, dans le monde entier, les agriculteurs ont abandonné leurs multiples 75%
variétés locales et cultivars traditionnels pour passer à des variétés à haut rendement, http://www.fao.org/docrep/009/y5956f/Y5956F03.
des aliments de la planète
12.12.2017.

génétiquement uniformes. htm proviennent de 12


espèces végétales et de 5
30% des races de bétail frisent l'extinction et 6 races disparaissent chaque mois. Interactions du genre, de la biodiversité agricole animales, aujourd'hui
et des savoirs locaux au ...
Aujourd'hui, 75% des aliments de la planète proviennent d'à peine 12 espèces 30%
végétales et 5 animales. des races de bétail sont
menacées d'extinction et
6 races disparaissent
Sur les 4% des 250 à 300 000 espèces végétales comestibles connues, seulement chaque mois
150 à 200 sont exploitées et à peine 3 (riz, maïs et blé) produisent environ 60% des
calories et protéines végétales consommées par l'homme.

Les animaux fournissent à peu près 30% des besoins alimentaires et agricoles, et
12% de la population vit presque entièrement de produits fournis par les ruminants.

Pesticides suisse 2013 interventions phytosaniatires en Suisse par an Magazine «environnement» 3/2016 -
Agriculture et alimentation
Nombre de traitement
Pommes : 15
Vignes 10 http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio
Colza 5 n/01862/index.html?lang=fr

8% de consommation denrée alimentaires bio par rapport à l'ensemble de la


consommation alimentaire pdf
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio
n/01862/index.html?lang=fr&download=NHzL
pZig7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpn
O2Yuq2Z6gpJCHe352e2ym162dpYbUzd,Gp
d6emK2Oz9aGodetmqaN19XI2IdvoaCVZ,s-
.pdf

page 27

OFAG
Rapport agricole 2016
http://www.agrarbericht.ch/fr/environnement/eau/r
ecours-aux-produits-phytosanitaires

Nombres de traitement PPh en suisse


12.12.2017.

Fruits à pépins +20


Vignes +10
Pommes de terres +10

20
traitements de pesticides en Suisse par an sur les pommes, 10 dans les vignes et 10 sur
les pommes de terre (en moyenne).

Biodiversité agricole Sur plus de 7’000 espèces utilisables à des fins alimentaires, seule une 30 de cultures OFAG 3/4
couvre 90 % de la consommation mondiale de calories Citant la FAO des variétés de plantes
utiles agricoles mondiales
« Document thématique 8 : Biodiversité », ont irréparablement
Pour-cent des principales espèces cultivées dans l’alimentation mondiale. disparu au 20e siècle
référence / Aktenzeichen : 2008-03-28/230.
(Source: FAO, 1996)
Eidgenössisches Volkswirtschaftsdepartement
Riz 26% EVD OFAG
Blé 23%
Canne à sucre 9% Page 4 30
Maïs 7% page 7 plantes cultivées, sur les
Millet 4% http://www.blw.admin.ch/themen/01037/index.ht 7’000 utilisables,
Soja 3% ml?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU0 fournissent 90% de la
Patates douces 2% 42l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCEdHt5 consommation mondiale
Pommes de terre 2% hGym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A-- de calories.
Autres 24% (lien mort car document ancien)
3/4
Trois quarts des variétés de plantes utiles agricoles ont irréparablement disparu au 20e
de la population mondiale
siècle, en particulier depuis 1960.
est nourrie par 12
Ce sont les trois espèces de céréales revêtant la plus grande importance mondiale qui
espèces de plantes sur
sont le plus concernées par la diminution de la diversité biologique: le riz, le blé et le
les 150 espèces végétales
maïs.
assurant les disponibilités
Aujourd’hui, trois quarts des rizières en Asie sont ainsi occupées par une poignée de
alimentaires du globe;
variétés hybrides, alors qu’en 1900 on cultivait encore environ 30’000 variétés de riz rien
qu'en Inde (Tappeser 2002; MEA, 2005). Les principales espèces
En 1949, il y avait en Chine près de 10’000 variétés de blé, dont seul un millier était cultivées dans
encore utilisé dans les années septante (FAO, 1996). l'alimentation mondiales
sont le Riz qui couvre
26% de l'alimentation
Diversité génétique des plantes utiles mondiale, le Blé 23%, le
En 1996, la FAO a montré dans le premier Rapport sur l'état des ressources Sucre 9%, le Maïs 7%, le
phytogénétiques dans le Millet 4%, le Soja 3%, la
monde que sur plus de 7 000 espèces utilisables à des fins alimentaires, seule une Patates douces 2%, la
trentaine de cultures Pommes de terre 2%,
couvre 90 % de la consommation mondiale de calories. La figure 2 fait ressortir que le riz https://www.idrc.ca/fr/article/fait-et-chiffres-sur- Autres 24%.
et le blé lalimentation-et-la-biodiversite
en représentent près de la moitié à eux seuls. Selon les estimations de la FAO, trois (Canada)
quarts des variétés
de plantes utiles agricoles ont disparu irréparablement au 20e siècle, en particulier
12.12.2017.

depuis 1960.
Dans les dernières décennies, des sortes adaptées aux conditions locales ont été
remplacées par des
variétés cultivées modernes. Or, celles-ci représentent la partie de la biodiversité
correspondant aux
besoins du moment de l’être humain et aux conditions-cadre sociales et économiques
actuelles. Si les
conditions changent, d’autres parties du pool génétique pourraient toutefois gagner en
importances,
de sorte qu’une limitation au pool des variétés modernes est qualifiée de dangereuse
(FAO, 1996)5.
Figure 2: Pour-cent des principales espèces cultivées dans l’alimentation mondiale.
(Source:
FAO, 1996)

Le deuxième Rapport de la FAO sur l’état des ressources phytogénétiques dans le


monde (publication prévue en 2010) permettra
pour la première fois d’établir des tendances de développement de la diversité génétique
sur la base d'une comparaison
de données
Plan d'action mondial pour préserver la
La diversité des différentes variétés de plantes cultivées est recensée et développée à biodiversité des ressources phytogénétiques
l’aide du Plan d’action national pour la conservation et l’utilisation durable des ressources pour l'alimentation et l'agriculture.
phytogénétiques dans l’alimentation et l’agriculture (PAN-RPGAA) dont le but est de
préserver et utiliser durablement les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et La Suisse, en tant que pays signataire, a
l’agriculture. développé son propre Plan d'action national
(PAN) en accord avec les directives
internationales.
12.12.2017.

Biodiversité agricole 26 races d'animaux de rente, 1’000 plantes du jardin et des champs, 450 sortes de ProSpecieRara
ProSpecieRara baies, 1'800 sortes de fruits et plusieurs centaines des variétés des plantes
ornementales constituent une richesse que ProSpecieRara veut maintenir par ses https://www.prospecierara.ch/fr/nos-
activités et ses projets. sujets/sauvetage-et-maintien-de-la-diversit-
biologique

Biodiversité agricole In comparison to conventional common wheat, minor cereals typically grow well in poor http://healthyminorcereals.eu/fr/publications/repor
et réduction des soils or under low input conditions, and there are hints that the nutritional quality is high. t-on-the-market-potential-of-minor-cereals
besoins en
phytosanitaires et
«Comparées au blé moderne, les anciennes variétés de céréales sont plus résistantes p. 4, 11-12e lignes
nutriments
aux maladies et ont généralement moins d’exigences question sol et climat. ‘Cela signifie
moins de moyens de lutte contre les parasites et moins d’engrais artificiels’ selon
Philippe Holzheer ». Marianne Botta Diener, A la recherche du blé
perdu, Tabula Mars 2011

Vins bio L'étude souligne que la production bio favorise clairement la biodiversité dans les vignes Etude Ökobilanz von Schweizer Wein aus ÖLN-
et souligne l’importance des cépages sélectionnés pour leur résistance fongique (PIWI) ; und biologischer Produktion effectuée (mai 2016)
elle montre aussi le poids écologique du système de distribution sur mandat de l’OFEV

Agrodiversité OFAG 1 200 variétés anciennes de pommes sont conservées, parmi lesquelles la Rose de OFAG
Berne.

La diversité génétique des plantes cultivées est un bien dont nous avons hérité et qu’il https://www.blw.admin.ch/blw/fr/home/nachhaltig
nous appartient de transmettre. En outre, la réussite de la sélection végétale dépend de e-produktion/pflanzliche-
la richesse du matériel génétique à disposition. Or, la sélection végétale est confrontée produktion/pflanzengenetische-ressourcen.html
aux défis jetés par les nouvelles maladies et les ravageurs, la croissance démographique
et le changement climatique. Elle doit puiser dans un vaste réservoir de souches
génétiques pour obtenir des variétés résistantes, productives et utilisables de façon
durable.

Plan d'action national pour la conservation et l'utilisation durable des ressources


phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture (PAN-RPGAA)

Base de données suisse:


https://www.bdn.ch/
Les variétés suisses, les espèces sauvages indigènes utilisées pour l’agriculture et
l’alimentation, les espèces sauvages indigènes progénitrices de variétés cultivées, les
variétés étrangères ayant un lien avec le patrimoine socioculturel suisse, les variétés
étrangères rares, le matériel génétique particulier (curiosités, mutants, etc.) et les
accessions avec un nom inconnu, sans nom ou avec un nom collectif.
12.12.2017.

Agrodiversité suisse La banque de gènes de la Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW conserve AGROSCOPE
actuellement la semence de près de 12'000 variétés de différentes espèces végétales, dont les
céréales, les plantes potagères, les plantes fourragères et le soja. Ce nombre paraît assez
modeste par rapport au plus de 7 millions de variétés conservées dans plus de 1500 banques de Conseil fédéral – communiqué
gènes dans le monde. On estime toutefois qu'environ 50% de ces variétés sont des duplicata. La banque de gènes nationale d’Agroscope ACW
https://www.admin.ch/gov/fr/start/dokumentation/
Au total en plus de Changins: Ceci implique que la banque de gènes nationale compte medienmitteilungen.msg-id-36636.html
actuellement plus de 23'000 variétés.

Agrodiversité suisse 10'085 variétés de plantes anciennes ou modernes, sous forme de semences. Elle contient AGROSCOPE
différentes espèces de céréales: blé (5'141 variétés), triticale (846), épeautre (2'198), orge (795), Banques de gènes céréales de changins
seigle (62) et maïs (413), des espèces maraîchères (487) et du soja (36). La collection suisse https://www.agroscope.admin.ch/agroscope/fr/hom
d'épeautre est sans doute la plus vaste au monde. e/themes/production-vegetale/amelioration-
plantes/ressources_genetiques/banque-de-genes-
cereales.html

Banque de Gène AGROSCOPE 21’593


Agroscope accessions (lots-
Etat des ressources phytogénétique en Suisse échantillons de semences
1.10.2007 dans la banque de
données des gènes
https://www.agroscope.admin.ch/agroscope/fr/ho suisses) sont conservées
me/themes/production-vegetale/amelioration- en Suisse
plantes/ressources_genetiques/_jcr_content/par/ Dont
columncontrols/items/1/column/externalcontent_ 555 baies
1298737724.external.exturl.pdf/aHR0cHM6Ly9pc
mEuYWdyb3Njb3BlLmNoL2ZyLUNIL0VpbnplbH/ 234 pommes de terre
B1Ymxpa2F0aW9uL0Rvd25sb2FkRXh0ZXJuP2 36 plantes aromatiques et
VpbnplbHB1Ymxp/a2F0aW9uSWQ9OTA3Ng==. médicinales
pdf 161 plantes fourragères
428 légumes
9’371 plantes de grandes
21 593 accessions sont conservées en Suisse cultures
Dont 8’363 arbres fruitiers
555 baies
1’047 cépages
234 pommes de terre
36 plantes aromatiques et médicinales
161 plantes fourragères
428 légumes
9371 plantes et grandes cultures
8363 Arbres fruitiers
1047 vignes
12.12.2017.

La conservation des ressources génétiques


poursuit deux buts: le premier
est de constituer un réservoir de gènes
utilisable en tout temps pour la recherche
de géniteurs particuliers dans des
programmes de sélection; le deuxième
objectif est de produire du matériel de
qualité destiné à la conservation et le
conserver à long terme de manière rationnelle
et efficace dans le cadre d’un
réseau national.
(Accession
est le nom donné à un lot de semences pour l’identifier lors qu’il entre dans une banque
de semences. Ainsi, dans un village donné,
pour une même variété paysanne, plusieurs échantillons peuvent être
collectés chez différents paysans ; ils constitueront alors autant d’accessions pour la
banque de semences)

agrodiversité 1950 AGROSCOPE


En 1900 toutes les variétés de blé tendre cultivés en Suisse étaient d'orgine locale. Elles 100%
ont diminuées de 60% en 1930 et depuis 1950 toutes des variétés sélectionnées.
Les variétés locales suisses: une garnde des variétés de blé tendre
richesse! cultivées en Suisse sont
Kleijer, Badoux, Corbaz / Changins aujourd'hui des variétés
https://www.agroscope.admin.ch/agroscope/fr/ho sélectionnées. En 1900
me/themes/production-vegetale/amelioration- toutes les variétés de blé
plantes/ressources_genetiques/_jcr_content/par/ tendre cultivées en Suisse
columncontrols/items/1/column/externalcontent_ étaient d'origine locale.
1210349133.external.exturl.pdf/aHR0cHM6Ly9pc
mEuYWdyb3Njb3BlLmNoL2ZyLUNIL0VpbnplbH/
B1Ymxpa2F0aW9uL0Rvd25sb2FkRXh0ZXJuP2
VpbnplbHB1Ymxp/a2F0aW9uSWQ9MjM3OA==.
pdf

page 158
Terres agricoles en En suisse OCDE
Suisse la participation des exploitants agricoles à ces programmes a augmenté pour atteindre 90%
presque 90 % de toutes les exploitations et 98 % des terres agricoles en 2003 Etude comparative de la performance des exploitations suisses
environnementale en Europe OCDE 2008 participent à des
https://www.oecd.org/fr/suisse/40807865.pdf programmes agro-
environnementaux.

Surface promotion de
la biodiversité en Plus de 13 % de la surface agricole utile de Suisse sont exploités sous la forme de OFEV
suisse prairies et pâturages extensifs ou peu intensifs, de surfaces à litière, de jachères florales,
12.12.2017.

de haies ou d’autres formes de surfaces de promotion de la biodiversité. ( 10% en région http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio


de plaine et colline et 22% en zone de montagne). (ofag 2014) Près du tiers de ces n/01794/index.html?lang=fr
surfaces de promotion de la biodiversité répondent à des exigences de qualité élevées ;
des projets de mise en réseau ont déjà été réalisés pour environ deux tiers d’entre elles
Rapport environnement 2015
Depuis la PA 14-17, 30% des paiments directs sont consacrés à la biodiversité (2014) Chapitre agriculture page 46
(prévision 36% en 2017)
Chapitre biodiversité page 59
36 % de toutes les espèces d’animaux, de plantes, de lichens et de
champignons étudiées sont menacées
Une analyse détaillée des menaces qui pèsent sur environ 1800 espèces
d’animaux, de plantes, de champignons et de lichens figurant sur les listes
rouges a identifié comme causes les plus fréquentes de cette menace des
changements défavorables dans les pratiques agricoles (fauche trop
fréquente, utilisation de machines inadaptées, engrais, produits
phytosanitaires, etc.) et la suppression d’éléments structurant les milieux
naturels (haies et bosquets, lisières de forêt, bordures de champs, etc.).

Les apports excessifs d’ammoniac, principalement d’origine agricole, se


répandent dans l’atmosphère et conduisent à une eutrophisation des
écosystèmes fragiles : 100 % des hauts-marais, 84 % des bas-marais et 42 %
des prairies et pâturages secs riches en espèces sont exposés à des dépôts
excessifs d’azote atmosphérique.

Qualité Air / Eau / Sol

Air

Le rapport SOLAW offre pour la première fois une évaluation mondiale de l'état FAO SOLAW
des ressources en terres de la planète. Un quart des ressources sont dans un état L'Etat des ressources mondiales en terres et en eau
de dégradation extrême, 8 pour cent sont modérément dégradées, 36 pour cent pour l'alimentation et l'agriculture, 2011
sont stables ou légèrement degradées et 10 pour cent sont "en cours de The State of the World’s Land and Water Resources
for Food and Agriculture
bonification". Le reste de la superficie terrestre est constitué soit de terres nues http://www.fao.org/docrep/017/i1688e/i1688e.pdf
(18 % environ) soit de plans d'eau continentaux (2 % environ). [Ces chiffres http://www.fao.org/nr/solaw/solaw-home/fr/
incluent toutes les terres, pas seulement les terres cultivées]
Communiqué presse:
Appauvrissement et dégradation des terres et des
12.12.2017.

eaux: menace grandissante pour la sécurité


alimentaire
http://www.fao.org/news/story/fr/item/95178/icode
/

Terres dégradées UN
52 % de l’ensemble des terres agricoles sont dégradées United Nations Convention to Combat Desertification 50%
Adaptation et résilience basées sur les terres. Une des terres agricoles
80 % de la déforestation est attribuable à l’agriculture force puisée dans la nature mondiales sont dégradées
http://www.unccd.int/Lists/SiteDocumentLibrary/Pu
blications/Land_Based_Adaptation_FRE%20Sall_web.
entre 1985 et 2005, les terres cultivées et pâturages ont gagné pdf
154 millions d’hectares

au cours des deux derniers siècles, 70 % des prairies, 50 % de la


savane, 45 % des forêts tempérées de feuillus et 27 % du biome
des forêts tropicales de la planète ont été transformées en terres
agricoles et zones de pâturage
Ammoniac 93% des émissions d'ammoniac en Suisse proviennent de l agriculture, OFEV
principalement de l'élevage Magazine " Environnement Suisse 2007"
Chapitre Agriculture, p 63
Elles s’élèvent à 43 000 tonnes d’azote par année, ce qui est nettement supérieur http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio
aux 25 000 tonnes fixées comme valeur maximale compatible avec n/00124/index.html?lang=fr&download=NHzLpZig7t,l
l’environnement (critical loads). np6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCG
dnx5gGym162dpYbUzd,Gpd6emK2Oz9aGodetmqaN1
9XI2IdvoaCVZ,s-.pdf
93%
des émissions d'ammoniac en Suisse viennent de l'agriculture; elles contribuent aux
apports d'azote excédentaires dans les écosystèmes fragile (forêt, tourbières hautes,
pâturages)

Protoxyde d'azote OFEV


48 000 tonnes d'azote sous forme d'ammoniac émis chaque année dans l'air par
Rapport Environnement 2015
l'agriculture (2010-2012). L'environnement ne pet en recevoir que 25 000 tonnes sans
risques d'eutrophisation ou d'acidification des écosystèmes (engrais, fourrage importés)
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio
12.12.2017.

En 2012, la pollution atmosphérique à l’ammoniac (NH 3) provenait à 93 % de n/01794/index.html?lang=fr


l’agriculture, prioritairement de l’élevage (étable et épandage de ferme).
55 % de la surface des écosystèmes proches de l’état naturel (forêts, prairies et
pâturages secs, landes alpines, etc.) subissent des apports de composés azotés,
(ammoniac et oxydes d’azote) supérieurs aux charges critiques

Méthane Pour le méthane, la part de l'agriculture par rapport aux émissions en Suisse OFEV
s'élève à environ 80 %. Sources de polluants atmosphériques :
agriculture
La garde d'animaux de rente constitue la source principale de ces émissions. La http://www.bafu.admin.ch/luft/13793/14817/
digestion des ruminants produit d'importantes quantités de ce gaz à effet de 15033/index.html?lang=fr
serre, à savoir près de 80 % des émissions de méthane provenant de l'agriculture.

Le stockage de l'engrais de ferme engendre également du méthane, en majorité


dans le lisier et en partie dans le fumier.

N20 En Suisse, près de 80 % des émissions de gaz hilarant sont imputables à OFEV
Protoxyde d'azote l'agriculture, principalement en raison de l'utilisation d'engrais azotés sur la Sources de polluants atmosphériques :
surface agricole utile. Plus de 50 % des émissions de gaz hilarant de l'agriculture
agriculture
proviennent directement des sols utilisés à des fins agricoles. Quelque 40 %
http://www.bafu.admin.ch/luft/13793/14817/
viennent de sources indirectes, par exemple lorsque de l'ammoniac d'origine 15033/index.html?lang=fr
agricole est déposé en forêt et dégage du gaz hilarant. Les émissions restantes
sont issues du stockage de l'engrais de ferme, principalement du fumier.

Par transformation microbienne (nitrification, dénitrification), les composés


azotés dans la couche supérieure du sol se transforment en gaz hilarant, qui est
un gaz à effet de serre nuisible pour le climat. Cette évolution concerne tant les
terrains agricoles, qui contiennent des composés azotés dus à la fertilisation, que
les écosystèmes non agricoles, qui reçoivent des apports d'azote atmosphériques
trop importants.
Ammoniac Près de 95 % des émissions d'ammoniac en Suisse proviennent de l'agriculture. La OFEV
production animale en représente près de 90 % et la production végétale Sources de polluants atmosphériques :
quelque 10 % agriculture
Dont http://www.bafu.admin.ch/luft/13793/14817/
47 % lors de l'épandage de lisier et de fumier ; 15033/index.html?lang=fr
34 % dans les étables et la stabulation libre ;
16 % dans les installations de stockage de lisier. Chiffre du :
12.12.2017.

Rapport sur mandat de l'OFEV, en allemand


Dont avec résumé en français
79 % du bétail bovin ; 19.06.2015 | 1837 Ko | PDF
15 % des porcs ; http://www.bafu.admin.ch/luft/13793/14817/
3 % de la volaille. 15033/index.html?lang=fr&download=NHzLpZe
g7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq
2Z6gpJCGe3t5f2ym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A

http://www.gab44.org/documents_blocs/250.pdf
"La pollution des sols et des cours d’eau provoquée par l’épanchement de pesticides,
Niels Jungbluth
d’engrais non-naturels, de lisier et de boue d’épuration contenant des produits
problématiques variés, par exemple phosphate, nitrate, ammoniac, métaux lourds ou
Les consommatrices et consommateurs peuvent
substances provenant de médicaments, entraîne d’autres problèmes écologiques
contribuer de manière considérable à la
considérables"
réduction des impacts sur l’environnement
Manuskript für einen Artikel in „Info Nutrition“
2/2004

Eau

Phosphore Les excédents de phosphore peuvent être entraînés dans les eaux. Ce phénomène OFEV
se produit par ruissellement sur les surfaces herbagères ou par lessivage et érosion Magazine " Environnement Suisse 2007"
Chute de la pollution des terres arables. Il a pour conséquence une croissance exces-sive des algues et Chapitre Agriculture, p 64
des plantes aquatiques. Les végétaux morts sont décomposés au fond des lacs par http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio
les bactéries et les champignons qui consomment de l’oxygène. Il s’en-suit un n/00124/index.html?lang=fr&download=NHzLpZig7t,l
appauvrissement en oxygène qui a pour e_ et de réduire le milieu naturel des np6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCG
dnx5gGym162dpYbUzd,Gpd6emK2Oz9aGodetmqaN1
formes de vie plus évoluées.
9XI2IdvoaCVZ,s-.pdf

(dans l'agriculture) Les principales sources de phosphore sont les déjections


animales qui représentent 70 % du total. 27 % proviennent d’engrais minéraux et
de recyclage et 3 % d’autres sources.

Cet excédent annuel de phosphore, qui était d’environ 24 000 tonnes en , a ainsi
chuté à 7000 tonnes en 1985 soit 6,6 kg de phosphore en moyenne par hectare de
surface agricole utile (SAU ).

La pollution des eaux de surface par le phosphore d’origine agricole a reculé de 10


à 30 % entre 1990 et 2005.
12.12.2017.

Viande et eau Au monde FAO


Livestock's long shadow, environmental issues
8% de l'utilisation humaine de l'eau est dédié à l'élevage, essentiellement pour l'irrigation and options, FAO, LEAD, 2006 :
des cultures fourragères.
http://www.all-creatures.org/articles/env-
Impact: eutrophisation et zones côtières mortes, dégradation des coraux, émergence de livestockslongshadow.pdf
résistances aux antibiotiques
Pollutions des eaux : déchets animaux, antibiotiques, hormones, chimie des tanneries, Chapitre eau
fertilisants, pesticides des cultures fourragères et sédiments du à l'érosion des pâtures. Résumé page XXii
Au Etats-Unis, l'élevage est responsable de 55% de l'érosion, 37% de l'utilisation des
pesticides, 50% de l'utilisation des antibiotiques et 30% de la contamination de l'eau par
les nitrates et les phosphores.

pesticides Entre 2005 et 2012, la présence de produits phytosanitaires et de biocides a été OFEV
mesurée, le plus souvent sur la base de contrôles aléatoires, dans 565 tronçons de
cours d’eau répartis dans toute la Suisse : sur 70 % des sites, la concentration de Rapport Environnement 2015
polluants a dépassé une fois au moins l’exigence chiffrée fixée à 0,1 μg/l par Page 69-70
l’ordonnance sur la protection des eaux (OEaux)1. La concentration a même dépassé http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio
10 μg/l pour 18 pesticides. n/01794/index.html?lang=fr

Les produits phytosanitaires sont le plus souvent employés dans l’agriculture.

Pesticides nappes OFEV


phréatiques, rivières
proches des champs, Aqua&gas N°4 2016:8 etude financée par l'OFEV
lessivage des nitrates http://svgw-
vps.adfinis.ch/fileadmin/resources/pestizidredukti
onsplan/content/FA_Spycher_fra.pdf

Nombre pesticides Nombre de traitemenst en suisse / par année en moyenne OFAG AGROSCOPE
suisse cultures fruitières à pépins (environ 20)
vigne (environ 10), Utilisation des produits phytosanitaires
pomme de terre (environ 9),
fruits à noyau et de la betteravesucrière (environ 6). en Suisse de ... - BLW - Admin.c
Blé et orge d'autome ( sans extenso) : 4
Blé et orge d'autome extenso : 1 (herbicide)
Colza: 5
Protéagineux, mais, auttre céréales 1 à 2
Prairies et paturages : 0 ( 0,06) Utilisation des produits phytosanitaires en Suisse
de 2009 à 2012
In Recherche agronomique suisse 6 (2) : 48-55,
2015
12.12.2017.

OFEV

Magazine de l'OFEV : Objectifs


environnementaux pour l'agriculture,
Rapport d'été 2016.

Page 78-80

https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/th
emes/biodiversite/publications/publications
-biodiversite/objectifs-environnementaux-
agriculture.html

104
pesticides en concentration supérieure aux normes suisses retrouvés dans les cours
d’eaux suisses.

1000
plusieurs milliers de km des cours d’eau suisses contaminés par des micropolluants
issus de l’agriculture.

47%
de la faune invertébrée (macrozoobenthos) des cours d’eau suisses endommagés par
les insecticides.

5%
des stations de mesure des eaux souterraines suisses indiquent un dépassement de
pesticides, notamment de l’herbicide atrazine autrefois utilisés en grande culture.
12.12.2017.

Nitrates Nitrates, chiffres pour l’Europe : 24


UNECE
80% (6.5-8 million tonnes) of all reactive nitrogen emissions in the EU comes from
fois plus de perte d'azote
agriculture, with the majority of these being linked to livestock production chains. United Nations Economic Commission for par unité de protéine
Nitrogen losses per unit of food protein from beef are 25 times those from cereals, and Europe (UNECE) alimentaire de bœuf
nitrogen use efficiency of meat and dairy products is much lower than for plant-based
Rapport CEE-ONU 25.4.2014 comparé aux pertes
commodities d'azote par unité de
Nitrogen on the Table protéine alimentaire des
And around 80% of nitrogen in crops (including grass from grazing) are fed to livestock https://ec.europa.eu/jrc/en/news/nitrogen-table- céréales (moyenne
%E2%80%93-argument-demitarianism mondiale).

Azote et phosphore Engrais chimiques interdit en bio:


FIBL
-20% à 50% l'eutrophisation due à l'azote (
-10 à 20% l'eutrophisation due au phosphore 100 arguments:
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/14
41-arguments.pdf

argument 11

Pesticides et céréales En céréales panifiables IP-Suisse :


0
IP-Suisse
l’utilisation de régulateurs de croissance, de fongicides, d’insecticides et de stimulateurs régulateur de croissance,
0 régulateurs de de synthèse des défenses naturelles est interdite sur l’ensemble de la surface des
Directive de production pour les céréales, juin fongicide, insecticide et
croissance, de céréales panifiables. stimulateur de synthèse
fongicides, 2015
https://www.ipsuisse.ch/CMS/ModanFileHandler. des défenses naturelles
d’insecticides et de Traitement des semences: le traitement des semences avec des insecticides (coloration
axd?DateiGUID=816b25ab-81c6-41c6-85b0- pour les céréales
stimulateurs de combi) est interdit. panifiables Bio ou IP-
synthèse des défenses ac3dee8a367d
Suisse ou culture
naturelles L’utilisation d’herbicides en prélevée n’est pas autorisée. extensive Extenso en
4.7 Protection des plantes Suisse. Les cultures de
Utilisation de phytosanitaire: l’utilisation de régulateurs de croissance, de fongicides, blé Extenso couvre la
d’insecticides et de stimulateurs de synthèse des défenses naturelles est interdite sur moitié des surfaces de blé
l’ensemble de la surface des céréales panifiables. Ceci est également valable pour les en Suisse.
parcelles qui sont dans les zones frontalières héréditaires.

Pour des raisons de contrôle, il est autorisé, pour les exploitations de céréales IP-
SUISSE, de semer uniquement des céréales fourragères et non panifiables sur les
surfaces non-héréditaires! Sinon, l’ensemble des surfaces de céréales ne peut être pris
en charge sous label IP-SUISSE!
Le traitement des semences avec des insecticides (coloration combi) est interdit. Seule
exception: en cas de pommes de terre/légumes dans la rotation des années suivantes
de la même parcelle, des semences traitées peuvent être utilisées
12.12.2017.

Substances dans les Les denrées alimentaires bio contiennent moins d'additifs: 31 à 48 en bio contre 300 FIBL
eaux usées pour le non-bio
31/300
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/14 31 à 48 additifs sont
45-depliant-arguments.pdf
autorisés dans les
argument 4 denrées alimentaires
biologiques contre 300
pour les produits non-
biologiques
OFEV

AQUA & GAS n°11 2014


PLUS DE 100 PESTICIDES
DANS LES COURS D’EAU

http://www.oekotoxzentrum.ch/media/2254/2014
_wittmer_aquagas_f.pdf

Pesticides dans l'eau Sur les 300 substances actives recherches, 104 pesticides différents ont été détectés, en OFEV EPFL
dont 102 homologués phytosanitaires et 22 biocides. ( il y a des doubles homologations)

Chaque échantillon renfermait en moyenne projet commun de l’Eawag, de l’OFEV et de 5


cantons (AG, SO, TG, VD et ZH)
un cocktail de 40 pesticides.
AQUA & GAS No 11 | 2014
Dans un projet commun de l’Eawag, de l’OFEV et de 5 cantons (AG, SO, TG, VD et ZH), http://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&
la quasi-totalité source=web&cd=1&ved=0ahUKEwiIjNqa5NnOA
des substances actives polaires de produits biocides et phytosanitaires, soit près de 300 hWH0RQKHR9MDdEQFggeMAA&url=http%3A
composés, %2F%2Fwww.bafu.admin.ch%2Fwasser%2F134
ont été recherchées dans cinq rivières de moyenne dimension. Au total, 104 pesticides 65%2F13483%2F14090%2F14128%2Findex.ht
différents, ml%3Flang%3Dfr%26download%3DNHzLpZeg7t
en majorité des phytosanitaires, ont été détectés. Dans 78% des échantillons, la %2Clnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yu
concentration q2Z6gpJCHeH14hGym162epYbg2c_JjKbNoKSn
cumulée de ces polluants était supérieure à 1000 ng/l. Le seuil fixé par l’OEaux et les 6A--
critères de &usg=AFQjCNEgX1dxnPp10oMdtxKitheF8UdW
qualité environnementale n’étaient pas respectés pour, respectivement, 31 et 19 UQ&cad=rja
pesticides.

http://www.oekotoxzentrum.ch/media/2254/2014
Dans 78% des échantillons, la concentration cumulée de ces polluants était supérieure à
_wittmer_aquagas_f.pdf
1000 ng/l. Le seuil fixé par l’OEaux et les critères de qualité environnementale n’étaient
pas respectés pour, respectivement, 31 et 19 pesticides.
12.12.2017.

Au total, 104 PPS et biocides ont été identifiés


dans les cinq sites d’étude, dont 82 produits purement
phytosanitaires, 20 doublement homologués et seulement deux
purement biocides (fig. 2).

Les 102 substances actives phytosanitaires détectées représentent


environ la moitié de tous les PPS polaires, organiques, de
synthèse vendus en Suisse (tab. 1). Toutes stations confondues,
ce groupe de polluants était dominé par les herbicides (54 substances),
suivis par les fongicides (destinés à lutter contre les
champignons et moisissures; 31 composés) et les insecticides
(17 composés).

Environ 38% des teneurs mesurées pour


les 104 substances détectées au moins
une fois étaient supérieures à la limite
de quantification qui, comme cela a déjà
été indiqué, est de l’ordre de 5 ng/l pour
80% des composés. 75% des valeurs supérieures
à la limite de quantification
étaient comprises entre 1 et 50 ng/l, 9%
entre 50 et 100 ng/l et 9% excédaient
100 ng/l.

33 composés ont été détectés sur tous les


sites . Dix des 33 composés
détectés sur tous les sites peuvent avoir une origine
urbaine significative (traitement phytosanitaire des jardins et
espaces verts, biocides, produits vétérinaires). Les deux tiers
restants ont très probablement une origine principalement
agricole.

La plupart des substances pour lesquelles ce critère de qualité environnementale n’était


pas respecté étaient des herbicides (13 sur 19) et des insecticides (4).

Au total, des dépassements du seuil de concentration fixé par


l’ordonnance sur la protection des eaux ont été constatés pour
31 pesticides et un non respect du critère de qualité environnementale
12.12.2017.

déterminé pour les expositions chroniques pour 19


composés, des herbicides et des insecticides pour la plupart.

«Près de 500 pesticides étaient autorisés ces dernières années en Suisse. Beaucoup OFEV
d’entre eux se retrouvent dans les cours d’eau suisses. (…) La plantation de variétés http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati
robustes fait aujourd’hui l’objet de discussions intensives. Pourtant, où sont passées les on/01862/index.html?lang=fr
nombreuses variétés résistantes à la tavelure qui ont déjà été testées ? La branche a
encore beaucoup de travail devant elle. PI ou Swiss Garantie sont aujourd’hui standard,
mais ne satisfont cependant plus tous les éléments des nouvelles exigences». http://www-
temp.agroscope.admin.ch/org/00265/07302/0798
2015: concentration dans les ruisseaux et petites rivières des régions d'agriculture 2/index.html?lang=fr&download=NHzLpZig7t,lnp
intensives atteignet des niveaux toxiques pour certains organisemes aquatiques, 6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gp
responsable du recul de la diversité des espècesobservées dans les petits cours d'eau. JCFeoF9e2ym162dpYbUzd,Gpd6emK2Oz9aGo
detmqaN19XI2IdvoaCVZ,s-

communiqué de presse. 23.08.2014 Journée de


Guttingen 2014
Message de bienvenue à la Journée Güttingen
2014

Elevage et pollutions FAO


eutrophisation de
l'eau The major sources of pollution are from animal wastes, antibiotics and hormones, http://www.all-creatures.org/articles/env-
chemicals from tanneries, fertilizers and pesticides used for feedcrops, livestockslongshadow.pdf
and sediments from eroded pastures.

L'eau utilisée par l'élevage représente 8% de la consommation total humaine d'eau (7%) summary et chapitre 4 page 167
pour la production de la nourriture animale. dont 15% par évaporation.

Exemple USA: l'élevage est responsable de 55% de l'érosion, consomme pour ses
nutriments 37% des pesticides, 50% des antibiotiques et est responsable de 30% de la
charge d'azote et de phosphore dans les ressources d'eau douce. 37% de la
consommation de pesticides, 50% de la consommation d'antibiotiques.

Prairies extensives et En prairie, fertilisation azotée faible. Et forte baisse de la charge phytosanitaire car quasi CNRS
qualité de l'eau pas de traitement
http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de-la- 10 mg/l
L'élevage à l'herbe contribue à la production d'une eau de qualité: les teneurs en nitrates
terre/7101-lalimentation-a-decouvert.htm L'élevage à l'herbe
inférieures à 10 mg/l dans les régions d'élevage extensif.
contribue à la production
page 262 d'une eau de qualité: les
Un système de rotation de 3 ans de prairie intensive fauchée et cultures de 3 ans (mais-
blé-orge) baisse de moitié la teneur en nitrate des eaux drainées par rapport à un teneurs en nitrates sont
système de seule culture. inférieures à 10 mg/l dans
les régions d'élevage
extensif, plutôt qu'en
12.12.2017.

Dans un pâturage traité de manière proche de la nature, le cycle des nutriments est élevage intensif (exemple
quasi fermé. France).

-50%
de nitrate dans les eaux
drainées dans un système
de culture en rotation
(rotation de prairie
intensive fauchée et
cultures maïs-blé-orge sur
3 ans) comparé à un
système de culture
unique.

Sol

Dégradation des sols La dégradation des sols menace 40% des terres émergées par manque de carbone Gouvernement français 24%
organique dans les sols.
des sols mondiaux
Initiative 4 pour 1000: émergés sont dégradés
http://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/4pour1 dont la moitié des sols
24%des sols mondiaux sont 000_fr_nov2015.pdf
agricoles.
dégradés à des degrés divers, dont près de la
moitié des sols agricoles [source: Bai et al., 2013]

1500milliards de tonnes
de carbone dans la matière organique des
sols mondiaux, plus de deux fois le carbone
du CO2 atmosphérique [source : GIEC, 2013]

1,2milliards de tonnes de carbone


par an, pourraient être stockées dans les sols
agricoles (cultures et prairies) soit un taux
annuel de stockage d’environ 4 pour 1000
par rapport à l’horizon de surface du sol
[source : GIEC, 2014].

24/40millions de tonnes
de grains supplémentaires pourraient être
produits chaque année en Afrique, Asie et
Amérique du Sud en stockant une tonne
de matière organique par hectare [Lal , 2006]

1,2milliards US $ de perte économique


en grains liée à la dégradation des sols
[FAO, 2006]
12.12.2017.

Variétés adaptés à des In comparison to conventional common wheat, minor cereals typically grow well in poor
sols pauvres en soils or under low input conditions, and there are hints that the nutritional quality is high European Union’s Seventh Framework
nutriments Programme
http://healthyminorcereals.eu/

Elevage intensif et L'élevage occupe 30% de la world's surface land aera ( surface terrestres hors glace?) , http://www.all-creatures.org/articles/env-
érosion / fertilité des soit 3,9 milliards d'hectares dont livestockslongshadow.pdf
sols 0,5 de cultures (souvent intensives)
1,4 pâturage (intensif)
2 pâturage (extensif) Chapitres 2

70% de la déforestation en Amazonie est occupée par les pâturages

20% des pâturages sont dégradés, dont 73% en zones arides, par surpâturage,
compaction du sol et érosion

Réduction pollutions Emissions suisse d'ammoniac de l'agriculture suisse (2014) : 48'000 tonnes. Cible : OFEV
par l’élevage sur 25'000 tonnes
+30%
prairie/enjeux de
En Suisse, le cheptel bovin contribue à 78% aux émissions de l'agriculture d'émissions d'ammoniac
l’élevage industriel Magazine «environnement» 3/2016 - Agriculture (gaz à effet de serre) dans
et alimentation un élevage de bétail à
Source des émissions d'ammoniac des élevages en suisse: pas de chiffre dans Article: un pays d'herbage, page 8 stabulation (étable) que
l'illustration sur herbage-pâturage.
Article L'élevage intensif de poulets dévore le
paysage page 20

http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati
on/01862/index.html?lang=fr

http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikatio
n/01862/index.html?lang=fr&download=NHzL
pZig7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpn
O2Yuq2Z6gpJCHe352e2ym162dpYbUzd,Gp
d6emK2Oz9aGodetmqaN19XI2IdvoaCVZ,s-
.pdf

Les émissions d'ammoniac sont + 30% élevés dans un système à stabulation que sur
herbage : sur les pâturages l'urine s'infiltre rapidement sans contact avec l'air pour
produire de l'ammoniac ; pas de production d'ammoniac lors de l'épandage du lisier de
stabulation.
12.12.2017.

Le lisier de poulet très riche en nutriments ne peut être épandu sur les prés et pâturages
(seulement sur les champs ouverts) et est exporté en Allemagne ( par exemple pour le
canton de St-Gall)

En Suisse orientale, une nouvelle exploitation d'engraissement de volaille tous les 2


mois ! Poulets d’espèces hybrides ...

Rôle des Les associations pois-blé, lentille-lin, soja-sarrasin, lupin-maïs (38 combinaisons de ce INRA
légumineuses comme type mentionnées par l’INRA) permettent de réduire l’utilisation d’herbicides, de 38
fertilisants naturels du fongicides et d’insecticides. Elles fournissent aussi de l’azote atmosphérique au sol = Marie-Hélène Jeuffroy, INRA, citée dans l'article
moins d’engrais azotés (la production industrielle d’azote et son épandage ont un fort combinaisons de culture
sol Le pois casse la baraque, in Libération 20 juin
impact écologique). associées
2016 légumineuses/céréales
http://www.liberation.fr/futurs/2016/06/20/le-pois- sont possibles pour fixer
casse-la-barbaque_1460796 naturellement et sans
émissions de gaz à effet
de serre l'azote
atmosphérique dans le sol
et réduire l'usage des
engrais chimiques.

La culture de légumineuses fixe l'azote atmosphérique naturellement sans émission de CNRS


GES (CO2 et N2O)
L’Alimentation à découvert
Catherine ESNOUF , Jean FIORAMONTI , Bruno
LAURIOUX, CNRS Edition, 2015.

http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de-la-
terre/7101-lalimentation-a-decouvert.html

page 269
Comparaison de divers produits végétaux protéinés, bruts et plats préparés. ESU-SERVICES
Elle montre que le soja produit en Suisse IP est environ 40% moins favorable à Untersuchung zur umweltfreundlichen
l’environnement que le soja bio, et… moins écologique que le soja brésilien ou des Eiweissversorgung , Niels Jungbluth et Karin
Etats-Unis (p. 16)… Nowack
L’étude pilote (avril 2016) sur mandat de l’OFEV
L’étude insiste aussi sur le critère de comparaison qui ne peut être que le poids mais http://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&so
aussi la teneur en calories. Elle ne fait pas de comparaison avec les protéines d’origine urce=web&cd=1&ved=0ahUKEwiVjdXYk-
animale. DQAhWCVBoKHQN4Bj8QFggaMAA&url=http%3A%2F
%2Fesu-
services.ch%2Ffileadmin%2Fdownload%2Fjungbluth-
2016-LCA-pflanzliche-Proteine-
BAFU.pdf&usg=AFQjCNHm8XhnNqDl4Sc-
4TAcTATqmeimsw&bvm=bv.140496471,d.d2s&cad=rj
a
12.12.2017.

Bio et fertilité des sols Le bio favorise une production proche de la nature, préserve la fertilité des sols, garantit
la qualité de vie des animaux de rente FIBL
20% d'herbages 100 arguments:

50% des terres couvertes en hiver https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/1


441-arguments.pdf
Le principe du bio est de soutenir la fertilité naturelle du sol et sa vie biologique.

FIBL argument 10

Bio et conventionnel La biomasse des vers de terre était de 30 à 40 % plus grande que dans les procédés FIBL- OFAG +30% à +80%
conventionnels et le nombre d’individus plus élevé de 50 à 80 %.
de vers de terre dans un
Vers de terre sol en agriculture
Dossier IRAB biologique que dans un
La masse totale formée par l’ensemble des micro-organismes
est régulièrement plus importante de 20 à 40 % dans les pro-
Résultats de 21 ans d'essais DOC ( bio- sol en agriculture
conventionnelle. La
cédés biologiques que dans le procédé conventionnel avec Dynamie, Organo-biologie, biomasse des vers de
fumure organique et de 60 à 85 % plus importante que dans le Conventionnel(intégré) terre est de 30% à 40 %
procédé sans aucune fumure organique. plus grande que dans les
procédés conventionnels,
N° 1 mai 2001 et le nombre d’individus y
Le bio améliore la fertilité du sol. plus élevé de +50 à +80
%.

https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/1
+60% à +85%
190-dok.pdf
de biomasse microbienne
dans le sol en culture
biologique que dans un
sol de culture
conventionnelle sans
fumures organiques. De
+20 à +40 % que dans un
sol en agriculture
conventionnelle avec
fumure organique.

Energie, changement
climatique et GES
12.12.2017.

Élevage GES et Les activités d'élevage absorbent le tiers de la production mondiale de Autrement 30%
déforestation des céréales
céréales et selon la FAO elles seraient responsables de 18% des GES. Atlas de l'agriculture
produites au monde
En fait, dans ces émissions de GEs, le tiers correspond à des Jean-Paul Charvet servent à la nourriture
Page 42 d'animaux et sont
défrichement de forêts tropicales effectuées pour etendre les responsable de 18% des
pâturages. professeur de géographie agricole et GES (dont 30% à cause
rurale à l'université de Paris-Ouest- de la déforestation des
forêts tropicales).
Nanterre-La Défense
GES alim en suisse OFS
Alimentation
Emissions de gaz à effet de serre de branches de la
chaîne alimentaire

https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/
agriculture-sylviculture/alimentation.gnpdetail.2016-
0440.html

2016 GES en suisse


Restauration 1%
Industrie alimentaire 5%
Agriculture syviculture peche 20%

Surface maraichères hors sol en suisse


2000 50ha
2015 150 ha

Consommation de produits bio en suisse 8%


12.12.2017.

GES viande / lentille Si l’on compare les émissions imputables à 1 kg de viande de bœuf avec celles
générées, par exemple, par 1 kg de lentilles ou de denrées présentant une teneur ESU-Services
similaire en protéines, les différences sont considérables: la production de bœuf génère http://www.wwf.ch/fr/savoir/consommation/mang
1540 g d’émissions de CO2eq pour 100 g, contre à peine 70 g pour les lentilles. er_boire/viande/
ESU-services Zurich

Charge Nos choix alimentaires sont responsables de 31% des émissions anthropiques de gaz à http://www.eaternity.org/
environnementale effet de serre.
et Calculer sa charge
environnementale

Comparaison viande Pas d'extraction de chiffre possible AGROSCOPE


alimentaire suisse / Etude financée par Coop et Micarna
importée Analyse du cycle de vie de la viande de bœuf, de porc
et de volaille publié par Agroscope en 2012 (M. Alig,
F. Grandl etc.).

https://www.agroscope.admin.ch/agroscope/fr/hom
e/themes/environnement-ressources/analyse-de-
cycle-de-vie/analyse-de-cycle-de-vie-
applications/analyse-du-cycle-de-vie-de-la-
viande.html

GES et agri suisse Part de l’agriculture aux émissions GES mondiales : 17 – 32% selon OFAG
Greenpeace Europe 2008
Stratégie climat pour l’agriculture
CH : Agriculture = 10% des émissions nationales, au moins (Rapport national OFAG, Berne, 31 mai 2011
CCCC pour 2009). Réduction de 8% entre 1990-2009.
http://www.news.admin.ch/NSBSubscri
12.12.2017.

Facteurs de réduction : moins d’effectifs de bétail et d’engrais azotés, -> GES ber/message/attachments/23214.pdf
essentiellement N2O et CH4

600'000 t CO2 en 2009 dû aux machines et tracteurs (y compris sylviculture)


Cite une autre source : Kaenzig et Jolliet en 2006, 16% GES suisses =
alimentation

Denrées d’origine animale nettement plus de GES que celles végétales

GES agri suisse GES de l’agriculture : OFEV


1990 6,8 millions de t/eq CO2, Switzerland’s Greenhouse Gas
1999 6,14 Inventory 1990-2014
2004 6,05
2014 6,17
OFEV, Berne 15 avril 2016
Réduction de 6,8 à 6,14 entre 1990 et 1999 depuis stabilisation http://www.bafu.admin.ch/klima/13879/
13880/15473/index.html?lang=en

Agri et climat suisse Selon une étude sur l’impact environnemental de la consommation et de la production OFAG
suisses, l’« alimentation » est la troisième catégorie de consommation privée et publique
en Suisse après « Logement et énergie » et « Mobilité », avec une part d’émissions
Rapport agricole 2015 17%
d’environ 17 %. des gaz à effet de serre
http://2015.agrarbericht.ch/fr/environne liés à la consommation en
Par franc dépensé, il faut compter 380 g d’éq-CO2 émis. ment/climat/protection-du-climat-et- Suisse sont dus à
Les émissions dues à la production interne ont reculé alors que la production augmente, alimentation l'alimentation.
celles dues aux importations ont augmenté de 2/3. Le total des émissions de GES du
secteur se répartit aujourd'hui à parts égales entre émissions liées à la production
indigène et émissions dues aux importations.
http://www.agrarbericht.ch/fr
Les denrées alimentaires d’origine animale sont donc responsables de plus de 80 % des
émissions liées à la consommation alimentaire en Suisse. La quantité consommée de
denrées alimentaires d’origine végétale est le plus souvent nettement plus élevée, mais
leur intensité des GES est faible.

«Le choix des protéines influence plus que toute autre décision le bilan écologique d’un
repas»

GES et Emissions GES du secteur agroalimentaire suisse (2013): OFAG


agroalimentaire suisse Fabrication de moyens de production 694 t eq CO2 AGROSCOPE 15'282 t eq CO2:
Production agricole 5939
Rapport agricole 2015 émises par l'alimentation
12.12.2017.

Besoins en énergie 720 http://2015.agrarbericht.ch/fr/environne en Suisse par an;


Tarnsfiormation des denrées alimentaires 1408 ment/climat/protection-du-climat-et- dont 4% pour la
Importations 8936 fabrication des moyens de
alimentation
Exportations -2426 production, 40% pour la
Total Emissions: 15 282 tonnes eq carbone par an production agricole, 5%
pour les besoins en
énergie, 9% pour la
Évolution 1990-2013 transformations des
http://www.agrarbericht.ch/fr denrées alimentaires,
Agroscope Bretscher et al 2014 59% par les importations
59 %, moins -16% dus
aux exportations.

Agri et conso énergie La consommation d’énergie du secteur agricole est à 30% de la consommation directe et
à 70% de l’énergie grise, pour un total de 53900 TJ/an. La consommation directe est
OFAG 30%
surtout due aux carburants des véhicules agricoles (6500 TJ/an) puis du chauffage des Rapport agricole 2015 de la consommation
serres (3900 TJ). La consommation directe est quatre fois plus élevée que la moyenne énergétique de
européenne.
http://www.agrarbericht.ch/fr
l'agriculture suisse est
Pour l’énergie grise, les aliments pour animaux représentent 8000 TJ/an soit 20% du directe;
total et les engrais minéraux 3600 TJ/an soit 10% Voici la page dédiée à la consommation
Entre 1990 et 2013 la consommation agricole totale a augmenté de 6% ce qui dont 39% consommés en
énergétique de l’agriculture. carburants, 33% en
représente une relative stabilité ; le facteur d’augmentation provient de l’augmentation http://www.agrarbericht.ch/fr/environnement
des importations d’aliments pour animaux et le facteur de diminution est le moindre combustible (mazout et
épandage des engrais minéraux /energie/consommation-energetique-de-l- gaz 3/4 pour les serres et
agriculture 1/4 pour les étables), 22%
en électricité et 6% en
Consommation énergétique de l'agriculture suisse: énergie renouvelable.
Énergie directe : 39% carburant, 33% combustible (mazout ¾ poir les serres et ¼ pour
les étables), 22% électricité et 6% énergie renouvelable.
Energie grise: 50% bâtiments et amchines agricoles, 21% aliments pour les animaux, 70%
10% engrais minéraux, 12% mise à disposition des énergies directes (forages). de la consommation en
12.12.2017.

énergie de l'agriculture
suisse est grise
dont 50% consommés par
les bâtiments et les
machines agricoles, 21%
par les aliments pour
animaux, 10% par les
engrais minéraux, 12%
par la mise à disposition
des énergies directes
(forage…).

GES de l'alimentation OFS


Office fédérale de la statistique 23%
des gaz à effet de serre
Agriculture et alimentation, Statistiques de poche
de l'économie suisse sont
2016
dus à la filière
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques
alimentation dont:
/catalogues-banques-
donnees/publications.assetdetail.872-1600.html 1% par la restauration
2,5% par l'industrie
alimentaire
19% par l'agriculture, la
sylviculture et la pêche
Emissions des GES: part dans le total des émissions de l'économie
Restauration 1 %
2,5%
Insductrie alimentaire 2,5%
Agriculture, syviculture et pêche 19% des gaz à effet de serre
suisses sont émis par
l'industrie alimentaire.
En 2013, les branches «agriculture et sylviculture», «industrie alimentaire» et
«restauration» étaient responsables de 23% des émissions de gaz à effet de serre. Les
émissions de méthane et de protoxyde d’azote proviennent en grande partie de
l’agriculture, en particulier du bétail et des engrais.

Conso énergie agri La consommation des serres agricoles en combustible représente 23 % (2012) de la AGROSCOPE 23%
consommation énergétique directe de l'agriculture. Agroscope transfert N° 56 / 2015 de la consommation
Consommation énergétique de l'agriculture en énergétique directe de
suisse l'agriculture est attribuable
Les énergies renouvelables représente 6% de la consommation directe de l'agriculture. au chauffage des serres
Doublé depuis 1990. https://www.newsd.admin.ch/news
d/message/attachments/38412.pdf
L'énergie indirecte représente 70% de la consommation énergétique totale de
l'agriculture suisse (bâtiment, machine, aliments pour animaux, engrais, phyto…)
12.12.2017.

GES et engrais azoté L’introduction des légumineuses dans la rotation contribue donc à réduire les émissions INRA ADEME
de GES via la fixationsymbiotique :
• en économisant du combustible fossile servant à produire les engrais azotés et dont la 1,2 litre
combustion émet des GES (il faut 1,2 litres d’équivalent litre de fioul pour produire 1 kg Marie-Hélène Jeuffroy, INRA
de fioul pour produire 1 kg
d’azote) ; https://solagro.org/images/imagesCK/files/public d'engrais azoté.
ations/f12_diagnosticlegumineusesalim.pdf

page 17

GES et légumineuse «Introduire une légumineuse une année sur cinq dans une rotation des cultures permet INRA
potentiel de diminuer de 14 % les émissions de gaz à effet de serre», affirme Marie-Hélène
Jeuffroy, de l’Inra. Marie-Hélène Jeuffroy, INRA, citée dans l'article
Le pois casse la baraque, in Libération 20 juin
2016
http://www.liberation.fr/futurs/2016/06/20/le-pois-
casse-la-barbaque_1460796

Energie et agriculture En Grande Bretagne, la consommation énergétique cumulée de l'ensmeble du système CIRAD
agro-alimentaire est 13%, dont 5% pour l'agriculture au sens strict http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-
actualites/articles/2011/ca-vient-de-sortir/dualine

page 25

GES Nos choix alimentaires et l’organisation du système d’approvisionnement contribuent à IUFN


hauteur de 30 % des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement
climatique. http://www.iufn.org/wp- 30%
content/uploads/2013/05/Nourrir_nos_villes1.pdf
des émissions mondiales
des gaz à effet de serre
proviennent de
l'alimentation.

GES GIEC 18%


des gaz à effet de serre
mondiaux sont émis par
http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les- l'élevage
actualites/articles/2011/ca-vient-de-sortir/dualine dont 9% de gaz
carbonique CO2
page 24 (déforestation pour la
Rapport du GIEC 2007 pâture et les cultures
fourragères), 37% de
méthane CH4
Emissions de GES mondiaux par l'agriculture 14% (et changement d'affectation du sol (fermentation des
12.12.2017.

18%) (transport 14% ruminants), 65% d'oxyde


nitreux N2O (épandage du
fumier) et 64%
d'émissions d'ammoniac
NH3 (déjections
animales).

Energie et Les produits à base de viande et de lait représentent environ plus de la moitié du besoin 50%
alimentation énergétique total ESU-Services
occasionné par l’alimentation (Ill. 7). Leur part dans l’apport en calories pour des besoins énergétiques
l’alimentation humaine se
Article : "Alimentation et de l'alimentation viennent
environnement. Les consommatrices de la viande et au lait,
monte pourtant à moins de 50%. Les légumes entraînent le deuxième plus grand besoin
19% des légumes
en énergie, en grande et consommateurs peuvent contribuer (serres), 14% des
partie du fait de la production en serre (Faist 2000, Jungbluth 2000). de manière considérable à la réduction céréales, 10% des fruits et
7% des boissons.
des impacts sur l’environnement"
https://www.researchgate.net/publica x2
tion/237288538_Les_consommatrices la consommation de
_et_consommateurs_peuvent_contrib viande mondiale entre
uer_de_maniere_considerable_a_la_r 1985 et 2005 et elle
continue de croître
Besoin énergétique occasionné par l'alimentation: eductiondes_impacts_sur_l%27enviro
viande et lait = 50% nnement
Légumes 19% ( à cause des serres)
Céréales 14%
Fruits 10%
Boisssons 7%
http://www.gab44.org/documents_blocs/250.pdf
La consommation de viande mondiale a doublé entre 1985 et 2005, et continue à croître.
Niels Jungbluth
1/3 de la viande mondiale = Chine Faist 2000

Comparaison besoin Alimentation standard : 35 GJ/pers-an


énergétique Alimentation végétarienne : -5.5 GJ/pers-an
ESU-Services
Alimentation avec réduction moitié viande : -2.8 GJ/pers-an Alimentation et environnement
Les consommatrices et consommateurs peuvent
contribuer de manière considérable à la réduction
des impacts sur l’environnement
http://www.gab44.org/documents_blocs/250.pdf
Niels Jungbluth
12.12.2017.

Faist 2000, étude sur l’alimentation section 3.5

Emission ammoniac The report analyses various diet scenarios, and finds that if EU consumers halve their
meat and animal product intake (the demitarian diet option), nitrogen emissions could be
CE
cut by 40% and greenhouse gas emissions by 25-40%. Rapport 25.4.2014
Nitrogen on the Table
https://ec.europa.eu/jrc/en/news/nitrogen-table-
%E2%80%93-argument-demitarianism

GES et lait 57% des protéines d'un régime europeén sont d'origine animale, dont 30% du lait ( Conference on Life Cycle Assessment in the
FAOSTAT 2013) Agri-Food
http://lcafood2014.org/papers/13.pdf
The global dairy sector, producing both milk and meat, is responsible for about 30% of
the anthropogenic greenhouse gas (GHG) emissions from livestock (Gerber et al. 2013).
Proceedings of the 9th International Conference
on Life Cycle Assessment in the Agri-Food
Sector/ Benchmarking the environmental
performance of specialized dairy production
systems: selection of a set of indicators
Wageningen University

GES élevage monde 18%


Monde, l'élevage représente 18% des émissions mondiales de GES en eq. CO2, plus FAO des gaz à effet de serre
que le transport.
Livestock's long shadow, environmental issues mondiaux sont émis par
and options, FAO, LEAD, 2006 l'élevage dont 9% de gaz
carbonique CO2
L'élevage représente 80% des émissions de l'agriculture Chapitres 3 climat et air (déforestation pour la
L'élevage représente 50% des émissions de l'agriculture + déforestation http://www.all-creatures.org/articles/env- pâture et les cultures
livestockslongshadow.pdf fourragères), 37% de
méthane
CO2 CH4(fermentation des
ruminants), 65% d'oxyde
9% CO2 (déforestation pour la pâture et les cultures fourragères) des émissions page 112
nitreux N2O (épandage du
mondiales de CO2 fumier) et 64%
d'émissions d'ammoniac
Méthane NH3(déjections animales).
37% méthane (fermentation des ruminants) des émissions mondiales de méthane / et
80% des émissions de méthane de l'agriculture
80%
12.12.2017.

Oxyde nitreux des émissions de gaz à


65% oxyde nitreux (fumier) des émissions mondiales de N2O / et 75-89% des émissions effet de serre de
de l'agriculture l'agriculture proviennent
de l'élevage dont 80% de
méthane CH4
Ammoniac (fermentation des
L'élevage représente 64% émissions d'ammoniac -> pluies acides et acidification des ruminants), 75% à 80% %
écosystèmes) des émissions mondiales de N / d'oxyde nitreux N2O
94% des émissions mondiale de méthane proviennent de l'agriculture (épandage du fumier) et
94% d'émissions
d'ammoniac
NH3(déjections animales).

GES agri suisse 2016 : agriculture 12.7% (excluant le changement d’affectation des sols) dont : OFEV
- 55% fermentation entérique 12,7%
rapport « Switzerland’s National Inventory Report
- 26% Emissions des sols (oxyde nitreux) 2016 » des GES en Suisse sont
émis par l'agriculture dont
- 19% gestion du fumier chapitre 5 sur l’agriculture
55% par le bétail
http://www.bafu.admin.ch/klima/13879/13880/1547 26% par les sols et
3/index.html?lang=en engrais
19% par l'épandage du
fumier

GES agri Suisse


En Suisse, la part de l’agriculture en 2013 des GES suisse est de 12.32% OFEV
rapport « Indicateurs de l’évolution des émissions de
gaz à effet de serre en suisse 1990-2013 »
chapitre 2.5 est sur le secteur de l’agriculture.
http://www.bafu.admin.ch/klima/13879/13880/1448
7/index.html?lang=de

http://www.bafu.admin.ch/klima/13879/13880/1448
7/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0
NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCHdoN,g
mym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A--

Indicateur de l'évolution des GES en suisse 1990-2013


12.12.2017.

Potentiel réduction
En Allemagne (2000) 16% de émissions de GES est due à la consommation alimentaire OFEV
GES bio
des ménages ; pour moitié, attribuable à la production agro-alimentaire, pour moitié Stratégie Climat pour l’agriculture -5% à -30%
au stockage, à la cuisson et aux déplacements pour les courses. Le bio réduit les http://www.news.admin.ch/NSBSubscriber/message/ de gaz à effet de serre
émissions de GES de 25%. Les émissions de GES de bœuf sont 5 fois plus importantes attachments/23214.pdf liés à l'alimentation
que celles de la volaille. avec une alimentation
La 1ère source, qui est une étude datant de 2007 du Oeko-Institut pour l’Allemagne Ce rapport mentionne l’étude allemande deOeko- biologique, selon le
donne les intervalles suivants : institut type de produits.
Aus ökologischer Landwirtschaft Back- und Teigwaren : 10-15% weniger (Seite 8) « Treibhausgasemissionen durch Erzeugung und
Verarbeitung von Lebensmittel » datant de 2007.
Aus ökologischer Landwirtschaft Gemüse : 5-30 % weniger (Seite 7)
http://www.oeko.de/oekodoc/328/2007-011-
Aus ökologischer Landwirtschaft Fleisch : 5 (Schwein)-15% (Rind) weniger (Seite 6) Aus de.pdf
ökologischer Landwirtschaft Eiern: leichte Vorteile weniger (Seite 9)

Du pain de l'agriculture écologique et les pâtes: 10-15% de moins (Page 8)


Des légumes écologiques: 5-30% de moins (Page 7)
D'une viande écologique: 5 (porc) -15% (bœuf) moins (page 6) à partir d'un oeufs
d'agriculture écologique: moins légers avantages (Page 9)

http://www.bafu.admin.ch/publikatio
nen/publikation/01875/index.html?lan
g=fr

In the overall assessment OF (Organic Farming) was revealed to be either superior or AGROSCOPE
similar to IP in environmental terms. OF has its main strengths in better resource Life cycle assessment of Swiss farming
conservation, since the farming system relies mainly on farm-internal resources and systems : I. Integrated and organic
limits the input of external auxiliary materials. This results in less fossil and mineral farming“.
resources being consumed. Moreover the greatly restricted use of pesticides makes it
possible to markedly reduce ecotoxicity potentials on the one hand, and to achieve a http://www.sciencedirect.com/science
higher biodiversity potential on the other. This overall positive assessment is not valid /article/pii/S0308521X10001381
for all organic products: some products such as potatoes had higher environmental
12.12.2017.

burdens than their counterparts from IP.

Potentiel réduction
En Autriche, le bio émet en moyenne 25% de moins de GES que le conventionnel FIBL
GES bio Klimabilanz biologischer und konventioneller
(chiffres 2010)
Lebensmittel im Vergleich
FIBL Autriche, Lindenthal, Markut, Hörtenhuber,
Rudolph, Hanz, in Oekologie und Landbau, Vienne
Produits laitiers: 10-21% moins équivalent CO2 / kg de lait 2010
• pain de blé: 25% moins de CO2 eq / kg de pain https://www.fibl.org/fileadmin/documents/de/oeste
rreich/arbeitsschwerpunkte/Klima/Klimabilanz_bio_k
• Légumes: 10- 35% de moins de CO2 eq / kg de légumes frais onv_Vergleich_0912.pdf

Elevage et GES Réduire de 50% la consommation de viande des Européens = réduction de 40%
Commission européenne -25% à -40%
d'ammoniac et de 25 - 40% des émissions de GES occasionnées par l’agriculture.
Rapport 25.4.2014 des gaz à effet de serre
Potentiel de réduction En plus utilisation judicieuse de prairies non convertibles en champs. de l'agriculture en Europe
Nitrogen on the Table en réduisant de moitié la
https://ec.europa.eu/jrc/en/news/nitrogen-table- consommation de viande
%E2%80%93-argument-demitarianism des Européens.

En Suisse, 19% des GES sont liés à l'alimentation, dont 48% pour les produits de Esu_services?
provenance animale
Le poids de l’alimentation dans les émissions de GES de la Suisse est de 16%. (L’étude
prend en compte les aspects: production, transformation, emballage, stockage, système
de vente et transports à chaque étape, mais pas la gestion de sa consommation par le
consommateur (transports, emploi, déchets).

Alimentation = 31% émissions GES du pays (mais «hors émissions directes » dont la
ESU-Services ?
prise en compte fait chuter la part de l’alimentaire à 23%) ; parmi les facteurs d’émission,
viande = 7,8%,
Boissons emballées = 1,2%
Bœuf = 50% des impacts de la viande mais seulement 20% de la viande consommée (p.
50)
Réduction de 50% de la viande = - 3,9% GES, - 4,9% ressources naturelles, - 11%
eutrophisation
substitution de la moitié des boissons emballées par de l’eau du robinet = - 0,61% GES
12.12.2017.

Potentiel réduction Viande. A titre d’illustration, une alimentation standard engendre une consommation
OFEV 34GJ/pers/an
GJ d’environ 34 GJ d’énergie primaire non renouvelable par personne-an (Tableau 16,
Annexe 5). Une alimentation totalement végétarienne réduit cette consommation Umweltbewusster Konsum BAFU 16/06 est la consommation en
de 5.5 GJ par personne-an environ, ce qui correspond à environ 2.5 pourcents de la Schlüsselentscheide, Akteure und énergie d'une alimentation
consommation individuelle d’énergie primaire non renouvelable par personne-an. Konsummodelle standard en Suisse.
Une personne diminuant de moitié sa consommation de viande par rapport à une http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati
consommation standard améliorera son bilan d’environ 2.8 GJ primaire non renouvelable -5,5 GJ sans viande
on/00015/index.html?lang=de
par personne-an. -2,8 GJ si peu de viande

Saison. Par rapport à la consommation moyenne, acheter uniquement des produits de -1 GJ si de saison
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati
saison peut conduire à un gain allant jusqu'à 1 GJ d’énergie primaire non renouvelable on/00015/index.html?lang=fr&download=NHzLp -0,5 GJ sans avion
et jusqu'à 80 kg de CO2 équivalents par personne-an. Zig7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Y -1,5 GJ en autopartage
uq2Z6gpJCGdnt3gmym162dpYbUzd,Gpd6emK pour les courses
2Oz9aGodetmqaN19XI2IdvoaCVZ,s-.pdf
Avion. Eviter la nourriture acheminée par avion - 0,6 GJ avec eau du
En comparaison avec la consommation moyenne, il peut en résulter un gain allant robinet
jusqu'à 0.5 GJ d’énergie primaire non renouvelable par personne-an.
page 58
Autopartage et transports publics. En comptant deux achats par semaine Magazine 16/06, 2006
à 10 kilomètres de la maison, un en transport public, un avec le service d’autopartage,
le gain s'élève à environ 1.5 GJ d’énergie primaire non renouvelable par Consommation respectueuse de
personne-an par rapport au fait de parcourir ces mêmes trajets en voiture l'environnement
Décisions et acteurs clés, modèles de
Eau. Boire de l’eau du robinet au lieu d’eau minérale en bouteille peut améliorer le bilan consommation
énergétique d’environ 0.6 GJ par personne-an (la consommation moyenne
d’eau minérale en 2004 a été de 108 litres par personne-an).

GES élevage suisse Les dépenses associées aux transports représentent 16% de l’ensemble des émissions ADEME
Potentiel de réduction de GES générées par la consommation des ménages, les émissions pour le logement et
les produits alimentaires sont respectivement de 22% et 31%. BIO Intelligence Service (2011),
Si l’on prend en compte les émissions directes des ménages qui ne sont pas Analyse des impacts environnementaux de la
considérées dans l’analyse input-output, la part des transports dans les émissions de consommation des ménages et des marges de
GES monte à 25%, celle du logement à 28% tandis que celle des produits alimentaires manoeuvre pour réduire ces impacts, rapport de
diminue à 23%. l’étude « Outils économiques d’incitation à la
consommation durable: étude de
Avec respectivement plus de 55% et 32% des émissions de gaz acidifiants et des positionnement (environnementale,
économique, sociologique) et élaboration de
émissions de composants organiques volatiles non méthaniques en 2007, les boissons
propositions, 2012 préparé pour l’ADEME,
et produits alimentaires ressortent de loin comme le poste de dépenses le plus Service Économie et Prospective, p. 25
impactant pour ces indicateurs.
http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/do
cuments/analyse-impacts-environnementaux-
consommation-menages-2012.pdf
12.12.2017.

Impact carbone France : CNRS x2


élevage Le secetur alimentaire avec l'agriculture représente 30% des GES en France et au sein
L'alimentation à découvert, 2015 La viande de ruminant a
de l'union européenne.
un impact carbone 2 à 3
http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de-
fois plus important que
La viande de ruminant a un impact carbone 2 à 3 fois plus important que celui du la-terre/7101-lalimentation-a-decouvert.html
celui du poisson, porc,
poisson, porc, volaille, œuf. Le fromage est 2 à 3 fois plus impactant que le yaourt ou le volaille, œuf. Le fromage
lait. page 265 est 2 à 3 fois plus
L'impact carbone de la viande est plus fort que celui des féculente, quel que soit le impactant que le yaourt ou
mode de calcul ( par 100g ou pour 100Kcal). le lait.

Impact carbone des CNRS


aliments
L'alimentation à découvert, 2015 10x
plus d'impact carbone
http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de- pour un produit d'origine
la-terre/7101-lalimentation-a-decouvert.htm animale que pour un
féculent, à calories
page 265 égales.

Enquête INCA 2, enquête nationale sur les


consommations alimentaires individuelles –
France (Vieux F. et al. Ecol Econ 2012)

Impact carbone moyen de chaque groupe d'aliments / 100g ou 100 cal


Émissions de g eq CO2 pour 100g/ pour 100 cal
Féculents 85 / 46
12.12.2017.

Fruits et légumes 121 / 306


Plats mixtes 202 / 153
Produits sucrés et snack salés 218 / 95
Produits laitiers 436 / 297
Graisses 859 / 245
Viandes, poissons, œuf, volaille 934 / 505

La viande de ruminant a un impact carbone 2 à 3 fois plus important que le poisson,


volaille ou œuf
Le fromage a un impact carbone 2 à 3 fois plus que les yaourts ou le lait

Potentiel de réduction France CNRS


Une limitation de viande rouge de 50g maximum par jour et par personne et une L'alimentation à découvert, 2015
supression totale de charcuterie reduirait de 12% l'impact carbone de l'alimentation des http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de-
Français. (Moindre reduction de 12% de l'impact carbone si toutes ce manque de la-terre/7101-lalimentation-a-decouvert.htm
calories est compensé par des fruits et des légumes.)
page 265

Impact GES des CNRS


aliments
L'alimentation à découvert, 2015 4kg eq CO2/jour
Émissions de GES d'un
http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de- régime alimentaire moyen
la-terre/7101-lalimentation-a-decouvert.htm :
Viande de ruminants 15%
page 260
Plats préparés carnés
illustration: une étude de l'INRA Impacts 12%
environnementaux et qualité nutritionnelle des
consommations alimentaires des adultes en Fruits légumes 9%
France Volaille et œufs 8%
Impact des GES d'un régime alimentaire français moyen : 4kg eq CO2/jour : Gras et sucre 8%
Viande de ruminants 15%
Laitages 7%
Plats préparés carnés 12%
Fruits légumes 9% Viande de porc 7%
Volaile et œufs 8% Fromage- beure 7%
Gras et sucre 8% Féculent 7%
Laitages 7%
Boissons alcoolisées 6%
Viande de porc 7%
Fromage- beure 7%
12.12.2017.

Féculent 7% Poisson 4%
Boissons alcoolisées 6% Plats préparés végétaux
Poisson 4% 4%
Plats préparés végétaux 4% Eau minérale 3%
Eau minérale 3%
Autres boissons 2%
Autres boissons 2%
Matières grasses végétales 1% Matières grasses
végétales 1%

Les produits alimentaires représentent 23% de l'empreinte carbone, 9% de l'empreinte


énergétique, 55% des émissions de gaz acidifiants et 23% de l'empreinte eau des
ménages français

Séquestration du La prairie représente 39% des stocks terrestres de carbone et les prairies permanentes CNRS 39%
carbone sont des puits à carbone d'une intensité de 0,7-1 tonne de C/ha/an (activité L'alimentation à découvert, 2015 La prairie représente 39%
photosynthétique continue + activité microbienne) // pareil qu'une forêt tempérée.
des stocks terrestres de
http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de- carbone et les prairies
la-terre/7101-lalimentation-a-decouvert.htm permanentes sont des
puits à carbone d'une
intensité de 0,7-1 tonne
page 262 de C/ha/an (activité
photosynthétique continue
+ activité microbienne
équivalente à celle d'une
forêt tempérée.)

Capter le carbone Le bio fixe mieux le CO2, car rotation des cultures et épandage du fumier, moins FIBL
d'engrais azotés donc moins d'émissions de N2O
100 arguments
argument 13

Energie grise de 15% de l'énergie grise consommée par les ménages dans les pays industrialisés est ESU-Services 15%
l'alimentation consacrée à l'alimentation dont 1/3 en énergie directe (préparation) et 2/3 en énergie
indirecte (culture, transport, cuisson) de l'énergie grise
http://www.gab44.org/documents_blocs/250.pdf consommée par les
Niels Jungbluth ménages des pays
industrialisés est
consacrée à l'alimentation
dont 1/3 en directe
(préparation) et 2/3 en
indirecte (culture,
transport, transformation)
12.12.2017.

GES et élevage en Les produits de provenance animale sont de plus coresponsables du réchauffement ESU-Services 48%
Suisse climatique. En Suisse, ils sont responsables de 48% des émissions de gaz à effet de WWF Une alimentation respectueuse de la
des émissions suisses de
serre liés à l’alimentation. planète : GES liés à l'alimentation
sont dues aux produits
https://assets.wwf.ch/downloads/wwf_faktenblatt
d'origine animale
_ernaehrung_fr_2.pdf

Niels Jungbluth 2000

Aliments et
équivalence pétrole SSN
10X
Société suisse de nutrition
moins d'énergie pour un
Tabula N4 décembre 2010 concombre cultivé en
plein air que pour un
La facture de l'asperge concombre cultivé sous
serre chauffée aux
http://www.sge- énergies fossiles.
ssn.ch/media/reportage_4_2010.pdf

5 litres
de pétrole pour 1 kg
d'asperges du Mexique en
1kg asperges importé par avion du Mexique = 5 litres de pétrole // 1kg asperges suisse février contre 0,3 litres
de saison = 0,3 litre de pétrole pour 1 kg d'asperges
suisse en mai.
Concombre de serre belges en février = 1,1 litre de pétrole // 1 kg concombre suisse en
juin = 0,1 litre de pétrole

1kg de haricots du Kenya = 4,8 litres de pétrole // 1 kg de haricot suisse pleine terre =
0,1 litre, soit 48 fois moins

1 litre d'eau minérale importée = 0,3 litre de pétrole

Energie : Le transport de denrées alimentaires par avion représente (2006) trente fois plus de
ESU-services x30
Importations consommation d’énergie que par camion, 5% du bilan CO2 de l’alimentation), et
augmente d’un facteur 2,5 à 5 la charge environnementale du produit. plus de consommation
avion / bateau
d’énergie pour le transport
serre chauffée Umweltbelastungen des privaten Konsums und
Quant à la serre chauffée, l’énergie investie dans le produit est le double que pour une de denrées alimentaires
Reduktionspotenziale Jungbluth OFEV 2012
chaîne du froid culture plein terre-IP, et 3,5 fois celle du pleine terre-bio. par avion que par camion
http://esu-
La chaîne du froid des produits congelés occasionne 3 fois plus de consommation .
services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
d’énergie que le stockage en chambre froide ordinaire.
12.12.2017.

Reduktionspotenziale-BAFU.pdf
L’emballage et le transport terrestre ont également un coût énergétique mais pas un très
–10 %
fort impact environnemental.
d'économie d'énergie au
Un produit cultivé en plein air consomme 10 fois moins d'énergie qu'un produit cultivé niveau des ménages en
sous serre chauffée. Suisse pour l'ensemble du
Faist , Ressourceneffizienz in der Aktivität système alimentaire grâce
(Une étude de 1995 donne un écart bien plus important, de 20 à 30 fois ; la Ernähren , 2000: à des réfrigérateurs et
transformation est moins impactante Kramer et Moll, 1995 citée dans Redlingshöfer congélateurs plus
INRA 2006 http://www7.inra.fr/dpenv/pdf/RedlingshoferC53.pdf ) http://e-collection.library.ethz.ch/view/eth:23757 économes.

En Suisse, au niveau de la consommation des ménages, un potentiel d'économie http://e- x 3,5


d'énergie de 10% pour tout le système alimentaire est possible grâce aux réfrigérateurs collection.library.ethz.ch/eserv/eth:23757/eth- l’énergie investie dans le
et congélateurs plus économes en énergie (Faist 2000) 23757-01.pdf produit d'une serre
chauffée est le double que
pour une culture plein
terre-IP, et 3,5 fois celle
du pleine terre-bio.

3X
fois plus de
consommation d’énergie
pour des produits
congelés que pour des
produits réfrigérés.

Produit et équivalent Environ un tiers de l’impact sur l’environnement de la population suisse par sa
pétrole consommation provient de la demande de produits alimentaires. La plus grande partie de FIBL
l’impact sur l’environnement de l’aliment jusqu’à la consommation est en général celui de
la production agricole. La transformation, le transport et la préparation jouent un rôle Durabilité et qualité des aliments
moindre. biologiques, 2015
https://shop.fibl.org/fr/publication/c/qualite/p/141
1 kg de concombres suisses en serre non chauffée émet 0,2 kg GES, Espagne serre 5-qualite-produits.html
non chauffée moins de 0,5 et Suisse en serres chauffées plus de 2.

1kg d asperges suisses camion émet moins de 1 kg CO2, du Pérou en cargo 1, et du Stoessel, F., Juraske, R., Pfister, S., & Hellweg,
Pérou en avion 12. S., 2012. Life cycle inventory and carbon and
water foodprint of fruits and vegetables:
application to a Swiss retailer. Environmental
science & technology, 46(6), 3253 – 3262
12.12.2017.

Transport Le transport de denrées alimentaires = 30% à 50% du transport des marchandises CNRS 800 km 5km
(France).
L'alimentation à découvert, 2015 rapporté à 1 kg de denrée
http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de- alimentaire, il faut il faut la
Le trajeu domicile-magasin a part significative du km alimentaire (cumul des distances la-terre/7101-lalimentation-a-decouvert.html même quantité de gasoil
parcourues par les différents ingrédients d'un produit alimentaire). Ramenée au kg de pour un transport de
denrée alimentaire transportée, la consommation de gasoil nécessaire pour effectuer un 800km en camion pour
a-r au supermarché situé à 5 km (pour 30 kg de courses) correspond à 800 km page 261 approvisionner un
parcourus en camion pour l'approvisionnement du magasin. (France) magasin que pour un
Impact du mode de transport : avion > voiture > camion > bateau aller-retour au
supermarché situé à 5km
de chez soi.

Viande et climat Au monde, l'élevage émet: FAO


Livestock's long shadow, environmental issues
18% des GES mondiaux (plus que les transports) and options, FAO, LEAD, 2006 : http://www.all-
9% du CO2 produit par l'activité humaine (essentiellement lors d'un changement de terre creatures.org/articles/env-
essentiellement par la déforestation) livestockslongshadow.pdf

37% de méthane produits par les activités humaines (23 fois plus réchauffant que le
CO2) à cause de la fermentation entérique Chapitre Climat résumé page XXi

65% protoxyde d'azote de l'activités humaine ( 296 fois plus réchauffant que CO2) à
cause du fumier
64% des émissions d'ammoniac, responsable des pluies acides et de l'acidification des
écosystèmes
Mais l'élevage selon des modes de cultures différents (agroecologie…) pourrait capter
du CO2 : 1,3 tonne par hectare et par an.
Le méthane pourrait être réduit avec une autre diète qui réduise la fermentation
entérique

Transport La livraison à domiciles des aliments, plutôt que le déplacement de chaque ménage CIRAD
jusqu'aux magasines, reduirait de 70% les km parcourus pour l'approvisionnement
alimentaire des ménages
Pour une alimentation durable,
réflexions stratégique DuALIne, 2011
Le coût social du transport alimentaire (émissions de CO", pollution de l'air, chimique, http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-
12.12.2017.

sonore, temps perdu dans les embouteilage, accidents, infrastructure du transports) ( 9,1 actualites/articles/2011/ca-vient-de-sortir/dualine
milliards) se compare à la valeur ajoutée du secteur agricole ( 6,4 milliards de livres) ou
du secteur agroalimentaire (19,8 milliards en 2002) page 27
Etude Grande Bretagne DEFRA, Departement
for Environnement, Food et Rurals Affairs

Bilan énergétique et L'élevage au pâturage bio économise 60 l de diesel par bovin (stabulation et aliments FIBL
bio concentrés) par rapport à un élevage en stabulation et en aliments concentrés
100 arguments: -60litres
Économie d'énergie car
moins d'intrants interdiction de chauffer les serres (seulement hors-gel)
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/1 de diesel utilisé pour
chimiques engrais interdiction du transport par avion des produits bio-suisse et Bourgeon 441-arguments.pdf l'élevage d'un bovin sur
azotés, potassiques et pâturage biologique
phosphorés, serres, comparé à l'élevage d'un
avion L'agriculture bio utilise moins d'engrais azotés ce qui réduit les émissions de GES par le
sol de N2= dont l'effet de serre st 300 plus élevé que celui du CO2. argument 12 bovin en stabulation avec
Meilleur bilan des aliments concentrés.
énergétique

GES et bio FIBL


Rapportés à l'hectare, les émissions de GES du bio sont jusqu'à 50% plus basses
Le bio fixe mieux le 100 arguments: -50%
CO2, car rotation des
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/1 d'émissions de gaz à effet
cultures et épandage
441-arguments.pdf de serre à l'hectare dans
du fumier
une culture biologique par
Moins d'engrais azotés rapport à une culture
donc moins argument 13 conventionnelle.
d'émissions de N2O

Fourrage énergie La production de fourrage consomme beaucoup d'énergie (pesticides et engrais ESU-Services
grise synthétiques)
WWF- article Une alimentation respectueuse de
la planète
Les produits de provenance animale sont de plus coresponsables du réchauffement
climatique. En Suisse, ils sont responsables de 48% des émissions de gaz à effet de https://assets.wwf.ch/downloads/wwf_faktenblatt
serre liés à l’alimentation _ernaehrung_fr_2.pdf

référence à Niels Jungbluth 2011


12.12.2017.

OFEN
Rationelle Energieanwendung in der Landwirtschaft
(REAL), 2001
page. 10
http://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&s
ource=web&cd=1&ved=0ahUKEwi-yp6ri-
_QAhUCwBQKHdVKAEUQFggaMAA&url=http%3A%2
F%2Fwww.bfe.admin.ch%2Fphp%2Fmodules%2Fen
et%2Fstreamfile.php%3Ffile%3D000000007120.pdf
%26name%3D210120.pdf&usg=AFQjCNHOSXY77srw
FwOjTDUuNAD0AsbWYQ&bvm=bv.141320020,d.d2
4&cad=rja

Extraire un chiffre?

Transport par bateau « Les carburants maritimes ont une teneur en soufre plus de 3 000 fois supérieure à FNE Source non-officielle 3'000
celle des carburants utilisés par les voitures et les camions. fois plus de teneur en
Pollution de l'air réseau santé environnement de FNE France souffre dans les
Nature Environnement carburants maritimes que
Article dans Le Monde: La pollution du dans les carburants des
transport maritime plus dangereuse que celle du camions ou des voitures
transport automobile
23.07.2015
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/22
/la-pollution-du-transport-maritime-plus-
dangereuse-que-celle-du-transport-
automobile_4694015_3244.html#ISgBmWRi0cV
rHV7W.99

Transport par bateau Aujourd’hui, un cargo génère l’équivalent en émissions de soufre de 50 millions(!) de Source non-officielle
Pollution de l'air voitures
Article – Le véritable prix du transport maritime
11.09.2016
https://www.bluewin.ch/fr/conso/blog-
durabilite/2016/16-09/le-prix-reel-du-fret-
maritime.html
12.12.2017.

Comparaison Une pomme fraiche de nouvelle Zélande = une pomme de suisse car un long
transport/stockage SSN
entreposage est plus nuisible (émission CO2) qu'un long transport maritime
Idem sucre bio du Paraguay que le sucre de betterave suisse (mécanisation et fumure) Société suisse de nutrition
Faiblesse suisse : petite structure de production peu efficiente Tabula 4 – décembre 2010
Banane ok si par bateau La facture de l'asperge
http://www.sge-
ssn.ch/media/reportage_4_2010.pdf

GES et gaspillage Wastage = émissions de 3,3 Gtonnes d'équivalent CO2


alimentaire FAO
http://www.fao.org/docrep/018/ar429e/ar429e.p
df

http://www.fao.org/nr/sustainability/pertes-et-
dechets-alimentaires/base-de-donnees/fr/

Food Wastage Footprint model (FWF)

Capacité de captation 50 à 90% des grands poissons pélagiques ont été détruits en 15 ans par la surpêche.
du CO2 par les océans Exemple de la morue de Terre-Neuve, après 500 années de pêche elle disparait en
Museum d'histoire naturelle – Paris 50% à 90%
biodiversité 1990. Article Vers une société de coopération de des effectifs de grands
Il faudrait laisser 30% des poissons pélagiques (sardine, chinchard, hareng, anchois, Gilles Bœuf in "Devenir humains", dir. Yves poissons pélagiques ont
maquereau) pour que la chaine trophique ne s'effondre pas pour une pêche durable et la Coppens, Musée de l'Homme, Autrement, 2015, été détruits en 15 ans par
dissolution naturelle de 30% du CO2 par les océans page 121-122. la surpêche. Telle la
https://www.autrement.com/ouvrage/devenir- morue de Terre-Neuve,
humains-yves-coppens-camille-chevrillon qui après 500 années de
pêche, disparaît en 1990.

Energie grise 1,2,3…


comparaisons Le légume qui impacte le plus l'environnement est celui…
ESU-Services
1: transporté en avion Alimentation et environnement 1,2,3, 4…
2:cultivé sous serre Le légume qui impacte le
3:emballé dans du verre Les consommatrices et plus l'environnement est
celui…
4: consommé surgelé consommateurs peuvent contribuer
5: transporté surgelé 1: transporté en avion
de manière considérable à la 2:cultivé sous serre
12.12.2017.

réduction des impacts sur chauffée


3: emballé en verre
l’environnement
4: congelé
Manuskript für einen Artikel “ Info
Nutrition“ 2/2004
http://www.gab44.org/documents_blocs/250.pdf
Niels Jungbluth

Umweltbelastungen des privaten Konsums und


Reduktionspotentziale Fig. 5.8.

Les légumes hors saison entraînent une consommation d'énergie et une pollution 4 fois
supérieur à des légumes pleine terre

Pour la viande le facteur le plus impactant n'est pas le transport mais le mode de
production.

Diagramme énergie
grise légumes ESU-Services
Alimentation et environnement
12.12.2017.

Les consommatrices et consommateurs peuvent


contribuer de manière considérable à la réduction
des impacts sur l’environnement
Manuskript für einen Artikel “ Info Nutrition“ 2/2004
http://www.gab44.org/documents_blocs/250.pdf
Niels Jungbluth

Les légumes consommés en dehors de leur saison propre entraînent une consommation
d’énergie et une pollution 4 x su-périeures à celles occasionnées par des produits
cultivés en pleine terre

Bio et énergie Selon une recherche longue durée menée depuis 1978 par FIBL et Agroscope le bio a FIBL- OFAG
un rendement de jusqu’à 20% moindre, mais une consommation d’énergie (y compris
celle nécessaire pour produire les intrants) de 35% plus basse que la culture
conventionnelle. Dossier IRAB
Résultats de 21 ans d'essais DOC ( bio-
Dynamie, Organo-biologie,
Conventionnel(intégré)

N° 1 mai 2001
Le bio améliore la fertilité du sol.
https://shop.fibl.org/fileadmin/documents/shop/1
190-dok.pdf

Énergie grise En Suisse, près de 12% de «l’énergie grise» totale d’un foyer est consacrée à la
satisfaction de ce besoin. Ce calcul prend en compte les «dépenses indirectes» ESU-Services
d’énergie (pour la culture,la transformation et le transport des aliments) que couvre 12%
http://esu-services.ch/fr/publications/food/
«l’énergie grise». de l'énergie grise des
En Suisse, la consommation d’énergie primaire pour les denrées alimentaires s’élève à ménages suisses est
près de 3000 mégajoules par personne et par mois, soit plus de 80 litres d’essence Ecobilan de la production et de la consacrée l'alimentation
(Jungbluth et al. 2010). consommation de denrées alimentaires : marge
de manœuvre des acteurs
Niels Jungbluth 2010

GES La part de l’alimentation dans les émissions de gaz à effet de serre s’élève finalement à
près de 16%. ESU-Services
http://esu-services.ch/fr/publications/food/

Ecobilan de la production et de la
consommation de denrées alimentaires : marge
12.12.2017.

de manœuvre des acteurs


Niels Jungbluth 2010

Besoin en
ESU-Services 2X
énergie par année
selon les différents fois plus d'énergie
modes Alimentation et environnement primaire une alimentation
alimentaires avec viande en production
Les consommatrices et conventionnelle que pour
consommateurs peuvent contribuer alimentation végétarienne
biologique
de manière considérable à la
réduction des impacts sur
l’environnement
Le facteur déterminant est le choix de l'aliment, avant le transport, l'emballage et la Manuskript für einen Artikel “ Info
préparation.
Nutrition“ 2/2004
Une alimentation végétarienne écologique : environ 80'000 mj/an ; une alimentation
mixte conventionnelle : 175'000 mj/an= une alimentation mixte conventionnelle a 2 fois http://www.gab44.org/documents_blocs/250.pdf
plus d'impact qu'une alimentation végétarienne écologique
Niels Jungbluth
1 kg de viande = 10 x plus de GES qu’1 kg de fruits et légumes, mais pas le même
contenu nutritionnel. En termes de calories, le rapport est d’1 à 2.
http://geb.uni-
Une alimentation végétarienne conventionnelle a plus d'impact qu'une alimentation giessen.de/geb/volltexte/2000/273/pdf/d000074.
intégrale avec un peu de viande, car la viande est la variable alimentaire la plus
pdf
énergivore et la plus négative pour l’environnement

Recommnadations par ordre prioritaire:


En renonçant complètement à la viande, le consommateur moyen passe d’une
consommation d’énergie grise de 34 GJ par an à 28,5 (végétarisme) et à 31 GJ, soit une
réduction de 8,8%, s’il réduit sa consommation carnée de moitié. L’impact est plus Umweltbelastungen des privaten Konsums und
important encore sur l’utilisation rationnelle du sol et de l’eau. Reduktionspotenziale Jungbluth OFEV 2012
En n’achetant que des produits de saison, le consommateur gagne encore 1 GJ, car il
évite les serres chauffées aux énergies fossiles. En évitant tout aliment importé par http://esu-
avion, encore 0,5 GJ et 1,5 supplémentaires s’il ne se rend pas en voiture au point de services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
vente. Enfin, en ne buvant que de l’eau du robinet au lieu d’eaux minérales et autres Reduktionspotenziale-BAFU.pdf
boissons conditionnées et transportées parfois de fort loin, on peut encore réduire de 0,6
GJ.

TRANSPORT
Consommation Si les courses alimentaires sont entièrement faite à pied, vélo ou bus, les économies INRA
d'énergie réalisées compenseraient en grande partie les coûts environnementaux occasionnés par 10%
l'agriculture conventionnelle (GES, pollutions des eaux par les pesticides, perte de Vers une alimentation durable ? Ce qu’enseigne la
Potentiel de réduction biodiversité), à 84% à pied ou vélo et 76% en bus. En revanche, l’avantage sur le plan littérature scientifique est la part des légumes
environnemental de l’agriculture biologique est lui aussi vite dans le budget alimentaire
Barbara Redlingshöfer INRA d'un ménage en Suisse,
12.12.2017.

Transport annulé si la voiture est utilisée pour effectuer l’achat des produits biologiques http://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s après la viande et produits
Régime alimentaire &source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ah carnés 24% et les produits
Bio Un panier alimentaire d'un périmètre de moins de 20 km autour du lieu de consommation UKEwi2odj759zOAhVH5xoKHeNQCC0QFgggM laitiers et œufs 19%
GES = - 90% sur les coûts environnementaux liés au transport (de 2’348 millions de livres à AA&url=http%3A%2F%2Fwww7.inra.fr%2Fdpen
229 millions en Grande Bretagne) v%2Fpdf%2FRedlingshoferC53.pdf&usg=AFQj
CNETktjTBQbJ97PCo9tsik76rr5umw 84%
des coûts
GES environnementaux
occasionnés par
l'agriculture
Revue scientifique de différentes études dont
conventionnelle (GES,
des suisses
pollutions des eaux par
les pesticides, perte de
biodiversité) sont
compensés si les courses
alimentaires sont
Emissions des GES liés à l'alimentation / Allemagne 1991): entièrement faite à pied,
52% : production agricole / 44% animale et 8% végétale vélo ; 76% des coûts en
6% transformation industrielle et artisanale bus. En revanche,
13% distribution dont emballage 5% et transport 4% l’avantage sur le plan
29% Préparation consommation au foyer dont 9% chauffage, réfrigération 6% et environnemental de
préparation 3% l’agriculture biologique est
annulé si la voiture est
La contribution de la production animale au utilisée pour effectuer
bilan des émissions de GES du système l’achat des produits
alimentaire en Allemagne est la plus importante biologiques
et s’élève à 44 %

Pour la Suisse, les produits d’origine animale représentent la moitié de la consommation


50%
d’énergie relative à l’alimentation selon Faist, dont la viande et le lait représentent 40 % à
eux seuls (JUNGBLUTHN., 2000). des GES émis par
l'alimentation sont
ENERGIE PRIMAIRE produits par l'agriculture
Taylor (2000) donne un avantage net – 31 % d’économie d’énergie primaire – au régime (40% animale et 10%
sans viande(ovo-lacto-végétarien) et 22 % au régime dit intégral, par rapport à une végétale),
alimentation traditionnelle mixte (figure 2) telle que pratiquée en Allemagne. Les valeurs
5% par la transformation
ont été obtenues en calculant les consommations d’énergie primaire pour 17 groupes
industrielle et artisanale
d’aliments.
15% par la distribution
BIO (emballage 5% et
Lorsque les produits sont issus de l’agriculture biologique, Taylor (2000) obtient les transport 5%)
mêmes résultats d’économies d’énergie entre les trois régimes étudiés que dans
l’agriculture conventionnelle : -32 % pour le régime ovo-lacto-végétarien et -22 % pour le 30% Préparation
régime intégral par rapport au régime mixte. Or, les niveaux de consommation d’énergie consommation au foyer
primaire sont déjà inférieurs de 30 % pour une alimentation (10% chauffage,
issue de l’agriculture biologique. 5%réfrigération et 3%
préparation)
12.12.2017.

VIANDE
Si un régime végétalien permet d’économiser 24 % d’énergie par rapport au régime
mixte, par une baisse de la production d’aliments de bétail et par absence de stabulation,
l’avantage énergétique d’un régime sans viande, mais incluant produits laitiers et œufs,
est presque négligeable – seulement 4 % –du fait que la production végétale destinée
aux vaches laitières et poules pondeuses est maintenue et que, d’autre part, les
quantités consommées en céréales, légumineuses, fruits et légumes sont plus élevées
pour compenser l’absence de viande sur le plan énergétique et protéique.

BIO
L’écart entre l’agriculture biologique et l’agriculture intégrée, type d’agriculture le plus
répandu en Suisse, semble faible sur le plan de la consommation d’énergie selon Faist
(2000), quelle que soit la composition de l’alimentation. Le recours à l’agriculture
biologique n’améliore que légèrement les économies d’énergie par rapport au régime
mixte : - 27 % (au lieu de -24 %) pour le régime végétalien et -8 % (au lieu de -4 %) pour
le régime ovo-lacto-végétarien

GES
12.12.2017.

En moyenne -23% de GEs entre un regime mixte ou ovo-lacto-veg

SERRE
la consommation d’énergie primaire pour la production de légumes en serre chauffée 20
à 30 fois plus élevée que pour la production en plein champ.

BUDGET
Ainsi, Jungbluth (2000) a calculé à partir de statistiques de dépenses pour la Suisse que,
sur le plan de la consommation alimentaire d’un ménage, les catégories « viandes et
produits carnés » (25 %), «produits laitiers et œufs » (18 %) et « légumes » (16 %)
représentent les trois postes les plus consommateurs d’énergie primaire. Mais si les «
viandes et produits carnés » et « produits laitiers et œufs » tiennent aussi la place la plus
importante dans le budget alimentaire (24 % et 19 % respectivement), les légumes, avec
une part de 10% dans les dépenses, viennent seulement en cinquième position, derrière
les boissons et les féculents.

POTENTIEL

jusqu’à 30 % d’énergie impliquée de manière indirecte dans l’alimentation peuvent être


économisés, en adaptant l’alimentation aux recommandations pour une alimentation
saine et respectueuse de l’environnement

Agriculture et GES en En Suisse, L’agriculture est responsable de 12 % des rejets de GES. Les OFEV
Suisse transports sont, avec 32 %, la principale source d’émission de gaz à effet de
serre, suivis par l’industrie (21 %) et les ménages (20 %). http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati
on/01794/index.html?lang=fr

Les émissions de méthane et de protoxyde d’azote, principalement issues de


l’agriculture, sont en recul.
Rapport environnement 2015

Légumineuse et GES -8 à -16% de GES pour les cultures en rotation avec des légumineuses
INRA -8 à -16%
de moins de gaz à effet de
Colloque légumineuse, 14 décembre serre pour les cultures en
12.12.2017.

2015 rotation avec des


légumineuses (donnée
http://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/colloq moyenne France).
ue_leg-chap_vi-environnement-20_diapo-
14.12.2015.pdf
./. 3
fois moins d'émissions de
gaz à effet de serre à
l'hectare pour une
légumineuse comparé au
blé (donnée moyenne
Impact GES d'une culture, comparaison au à l'hectare France)
Blé 2800 kg eq CO2 par hectare (chiffres tirés du tableau)
Colza 2800
Mais 3400
Pois (légumineuse) 800
// les légumineuse ont 3 fois moins d'impact que le blé en termes de GES

Agriculture alone accounts for 85% of global consumptive use (2005) FAO

Global Consequences of Land Use


Foley et al, 2005, page 540-574
http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/rome2
007/docs/Global_Consequences_of_Land_Use.
pdf

Ressources naturelles
(hors biodiversité)

Terres

Terres Les 2/3 de la surface agricole française sont utilisées pour l'alimentation animale CNRS
France L'alimentation à découvert
http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de-la-
terre/7101-lalimentation-a-decouvert.html

page 260

Pâture // étable La comparaison entre pâture et tenue en étable nécessite 48% plus de surface et émet Vergleich der Oekobilanzen von stall-
22% plus de GES mais réduit de 60 % les risques écotoxiques pour les sols et de 50%
und weidebasierter Milchproduktion
pour les eaux, de 57% la consommation d’engrais phosphatés, de 90% l’épandage de
12.12.2017.

potasse et de quasiment 100% le déboisement de la forêt tropicale -50% -60% 90% 100%
Sutter, Nemecek, Thomet, in Agrarforschung Un élevage en pâturage
Schweiz 4 (5) : 230-237, 2013 en comparaison à une
http://www.milchprojekt.ch/cms/publi.aspx tenue en étable entraîne
une réduction de
(lien conseillé par l'OFEV)
-50% de risques
écotoxiques pour les eaux
-60% de risques
écotoxiques pour les sols
-90% d'épandage de
potasse
-100% de déboisement de
la forêt tropicale car sans
fourrage importé

Terres agricoles Selon les calculs des experts de duALIne 8, un Français a besoin en moyenne d’environ
nécessaires 0,18 hectare de culture et 0,12 hectare de prairie permanente pour se nourrir.
IUFN
Nourrir nos villes 2013
Notre alimentation est responsable de près de 40 % de notre empreinte écologique http://www.iufn.org/wp-
(GFN, 2010). (Nos choix alimentaires et l’organisation du système d’approvisionnement content/uploads/2013/05/Nourrir_nos_villes1.pdf
contribuent à hauteur de 30 % des émissions de gaz à effet de serre, responsables du
réchauffement climatique.)

Terre L'agriculture (Pâturage et terres cultivées) = 40% de la surface globale du globe (= 40% University of Wisconsin
de forêt) FAO +700%
+700% d'utilisation des engrais depuis 40 ans
d'utilisation d'engrais
+70% de terres cultivées irriguées depuis 40 ans Global Consequences of Land Use chimiques depuis 1965,
Foley et al, 2005, page 540-574 au monde
-1,5 millions d'hectares de terres arables perdues par an à cause de la salinisation due à
l'irrigation http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/rome2
40% des terres cultivées au monde sont endommagées par l'érosion, la diminution de la 007/docs/Global_Consequences_of_Land_Use. 40%
fertilité ou le surpâturage ou la perte des habitats naturels de polinisateurs (abeilles) pdf
des terres cultivées
générée par une agriculture intensive.
mondiales sont
endommagées par
l'agriculture intensive:
érosion, perte fertilité,
surpâturage, perte
d’habitat naturel des
polinisateurs.
12.12.2017.

1,5 millions
d'hectares de terres
arables mondiales
perdues par an à cause
de la salinisation due à
l'irrigation.

+70%
de terres cultivées
irriguées depuis 1965

Terre Un tiers des terres émergées mondiales sont utilisées pour la production d'aliments 1/3
Chiffres globaux destinés aux animaux: 26% en pâturages et 4% en cultures fourragères FAO
des surfaces agricoles
97% de la farine de soja mondiale est destiné à l'élevage, notamment aux poulets et aux Livestock's long shadow, environmental issues mondiales sont
cochons and options, FAO, LEAD, 2006 : cultivables; 2/3 sont des
http://www.all-creatures.org/articles/env- pâturages.
La production de farine de soja a triplée entre 1984 et 2004 livestockslongshadow.pdf
30%
La culture de soja produit 19% d'huile et 74% de farine Chapitre 2
des terres cultivées sont
page 43-45
En moyenne une personne des pays industrialisés consomme 50KG de farine de soja dédiées aux cultures pour
par an contre 9kg pour les pays en développement page animaux.

8 pays produisent 97% du soja mondial dont les principaux sont l'argentine, le Brésil et X3
les USA
de la production de farine
78% des terres agricoles sont des pâturages et un tiers des terres agricoles sont de soja entre 1994 et
cultivées 2004
33% des terres cultivées sont dédiées à l'élevage

50kg
de farine de soja
consommée par personne
dans les pays
industrialisés contre 9kg
dans les pays en
développement
12.12.2017.

Soja RTRS Il se produit globalement près de 275 millions de tonnes de soja par an, destinées 80% FONDATION PRO TERRA (certification)
à l’alimentation animale ; la Suisse en utilise 1/°°, soit 285'000 t. (2012), à 70% en
provenance du Brésil. 200'000 t proviennent de cultures certifiées : essentiellement le 80%
label Pro Terra www.proterrafoundation.org/files/ProTerra_Stan
dard_V3.0_EN.pdf de la production mondiale
de soja est destinée à la
Soja RTRS: sustainable production and non-GMO nourriture des animaux
et
d'élevage
www.proterrafoundation.org/index.php/alliances/
round-table-on-responsible-soy-rtrs

Protéine animal "La cellulose, l'hémicellulose, la lignine, la pectine et les gommes sont parfois appelées
glucides non assimilables, car l'homme ne peut pas les digérer. La cellulose et FAO
terres
l'hémicellulose sont des polymères végétaux qui constituent la base des parois 100 %
cellulaires. Ce sont des substances fibreuses. La cellulose qui est un polymère du
Chapitre 9
glucose est l'une des fibres des plantes vertes. L'hémicellulose est habituellement un des herbages-pâturages
Les macronutriments: glucides, non comestibles par
polymère d'hexose et de pentose. La lignine est le principal constituant du bois. Les
pectines se trouvent dans les tissus végétaux et la sève et sont des polysaccharides lipides et protéines l'homme sont transformés
colloïdaux. Les gommes sont des glucides visqueux extraits de plantes. Les pectines et par la vache en protéines
les gommes sont utilisées par l'industrie alimentaire. Le tube digestif humain ne peut pas http://www.fao.org/docrep/004/w animales assimilables
les décomposer ou les utiliser pour produire de l'énergie. Par contre, le bétail possède (viande, lait). Ainsi la
0073f/w0073f10.htm vache d'herbage-pâturage
des bactéries intestinales qui permettent de décomposer la cellulose et de produire de
l'énergie. Chez l'homme, ces substances non assimilables traversent le tube digestif et n'est pas en concurrence
constituent la majeure partie du volume et du ballast des selles, c'est pourquoi on les avec l'alimentation
appelle néanmoins "fibres alimentaires"." humaine, contrairement à
la vache élevée aux
concentrées de céréales
ou de légumineuses
directement assimilables
par l'homme.

Chiffre surface
agricoles en suisse
OFEV
Chiffres clés de la chaîne alimentaire 2016
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques
/agriculture-sylviculture.gnpdetail.2016-0440.html

Terres suisses et la Suisse, qui, pour produire sa viande et son lait, achète des quantités telles de céréales
et de protéines fourragères qu’elle double pratiquement sa propre surface
IP-SUISSE
elevage
cultivable (soit 270 000 hectares) à l’étranger. Ainsi, de 2000 à aujourd’hui, l’importation Les vertus de l’herbe x2
de céréales fourragères a augmenté chaque année, passant de 200 000 à 500 000
tonnes. Cela équivaut à la quantité qui n’est plus cultivée dans le pays. Les importations https://www.ipsuisse.ch/CMS/ModanFileHandler En Suisse, l'importation
de soja ont décuplé presque en même temps, atteignant près de 300 000 tonnes. .axd?DateiGUID=18e8f255-e05b-4056-808e- du fourrage pour animaux
768f228de784 revient à doubler la
surface cultivable par les
12.12.2017.

70 % de la surface agricole suisse peuvent uniquement être utilisés comme herbages ou cultures à l'étranger.
pâturages. Des précipitations abondantes et fréquentes font en outre que
l’herbe y pousse nettement plus vigoureusement que dans
la plupart des pays européens.

La Suisse est un pays d'herbage (prairies artificielles, prairies naturelles et pâturages)


(70% de la SAU):
1. grâce aux précipitations abondante et aux sols profonds, les prairies et
pâturages suisses sont les plus verts d'Europe
2. Pour des raisons topographiques et climatiques, une grande partie de la
surface agricole suisse ne se prête pas aux grandes cultures
la vache transforme l’herbe non comestible par l'homme en protéine assimilable par
l'homme. Alors que les vaches élevées aux concentrés (céréales, soja) sont en
concurrence avec l'alimentation humaine-

Terre 2 études sur exemples de fermes:


Production de lait par gestion perfectionnée (pâture au moment optimal, la
OFEV
Chiffres suisses x5
longueur de l’herbe est mesurée chaque semaine sur Magazine «environnement» 3/2016 -
toutes les parcelles.) des herbages = 14'700 kilos de lait par hectare. Importation de céréales
Vache en stabulation: 12’700 kg/ha (surface inclut Agriculture et alimentation fourragères pour le
aussi les surfaces sur lesquelles est cultivé le fourrage concentré) cheptel suisse à été
multiplié par 5 depuis
Production de lait des vache en stabulation (herbe, mais ensilés et fourrage concentré) = http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati 1996. Les tourteaux issus
8’900 kilos de lait / an ; on/01862/index.html?lang=fr du soja du Brésil
Vache sur herbage et foin = 6’100kg/an. Mais le revenu du travail était supérieur de 50% aujourd'hui à 70% certifié
dans l'exploitation à herbage qui ne devait pas acheter de concentré). Pro Terra
pdf
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati
on/01862/index.html?lang=fr&download=NH
zLpZig7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2q
ZpnO2Yuq2Z6gpJCHe352e2ym162dpYbUz
d,Gpd6emK2Oz9aGodetmqaN19XI2IdvoaC
VZ,s-.pdf

page 22

X5
En 1996, la Suisse importait déjà 250 000 tonnes de céréales fourragères
; aujourd’hui, elle en importe presque cinq fois plus.
12.12.2017.

Parmi ses principaux fournisseurs de tourteaux de soja


figure le Brésil, qui sacrifie ses forêts tropicales pour
répondre aux besoins en fourrage concentré des pays industriels du Nord

Soja importé en La Suisse, qui, pour produire sa viande et son lait, achète des quantités telles de OFEV
Suisse céréales et de protéines fourragères qu’elle double pratiquement sa propre surface 2 millions
cultivable (soit 270’000 hectares) à l’étranger. Ainsi, de 2000 à aujourd’hui, l’importation Analyse zu in der Schweiz verarbeiteten
de céréales fourragères a augmenté chaque année, passant de 200’000 à 500’000 de personnes pourraient
nachwachsenden Rohstoffen, OFEV décembre être nourris avec les
tonnes. Cela équivaut à la quantité qui n’est plus cultivée dans le pays. 2015, p. 78-83 surfaces servant à
Les importations de soja ont décuplé presque en même temps, atteignant près de produire du fourrage
https://www.bafu.admin.ch/bafu/de/home/themen importé en Suisse pour
300’000 tonnes par an pour nourrir les herbivores de rente (viande et lait), soit la surface
d’un terrain de tennis par année.
/wirtschaft- les vaches.
konsum/fachinformationen/rohstoffe.html
La superficie des cultures à l'étranger qui fournissent le fourrage de nos animaux = la X2
surface agricole suisse En Suisse, l'importation
du fourrage pour animaux
Les surfaces servant à produire du fourrage pour nos vaches pourraient nourrir 2 millions revient à doubler la
de personnes surface cultivable par les
cultures à l'étranger
La production nationale est de 3’100 t (dont deux tiers pour l’alimentation animale).
Quant à la part du soja dans l’alimentation humaine, elle est très marginale : 3’300 t en
tout, dont 200 t de production indigène (sinon France, Italie, Autriche). Un tiers en est X2,5
certifié. des importations de
céréales fourragères en
Note : la teneur en oméga-3 du lait demeure élevée. Par contre, elle chute lorsqu’on Suisse depuis 2000,
utilise du maïs vert. passant de 200’000 à
500’000 tonnes par
année, ce qui équivaut à
la quantité qui n’est plus
cultivée dans le pays.

Herbage vaud Programmes de valorisation de la capacité de production suisse sur herbage naturel est http://www.progres-herbe.org
en cours
Canton de Vaud
OFAG, Revue Recherche agronomique suisse,
2011 : Promotion de la production animale
basée sur les herbages dans la Politique
agricole 2014–2017

Viande et terres Au monde FAO 20%


Livestock's long shadow, environmental issues des pâturages mondiaux
Les pâturages occupent 26% de la surface terrestre hors-glace de la Planète and options, FAO, LEAD, 2006 : http://www.all- sont dégradés en raison
Les cultures fourragères pour l'élevage occupent 33% des terres arables creatures.org/articles/env- de l'élevage (surpâturage,
livestockslongshadow.pdf compaction et érosion)
Au total l'élevage occupe 70% des terres agricoles.
12.12.2017.

Au total l'élevage occupe 30% de la surface de la Planète.


Impact : Chapitre géographic transition – dégradation 70%
des terres de la déforestation en
déforestation en Amérique du sud: 70% des terres déforestées en Amazonie sont Résumé page Xxi Amazonie est occupée
occupées par des pâturages ou cultures de fourrages par des pâturages
20% des pâturages et terres de cultures de fourrages ( 73% dans certains zones sèches) Page 113 d
sont dégradées ( compaction, érosion). 34%
des émissions de gaz à
effet de serre mondiales
34% des émissions de GES émises par l'alimentation animale sont dus à la déforestation émises par l'alimentation
animale sont dues à la
déforestation

Erosion suisse Erosion : en Suisse, jusqu'à 840'000 tonnes de terres agricoles sont emportées chaque Haute école spécialisée bernoise
année par le ruissellement et la manière de le limiter est le semis direct sans labour, ou
(BFH-HAFL)
le non usage des herbicides.

recherche dans le cadre du PNR 68 menée


sous la direction du Prof Bernhard Streit

Besoin en surfaces
selon le régime 323 m2
alimentaire
WWF
nécessaires pour produire
1 kg de bœuf avec
http://www.lepalaissavant.fr/le-flexitarisme- fourrage contre 6m2 pour
lalimentation-durable-pour-tous/ 1kg de pommes de terre.
La production d'1kg bœuf
de pâturage nécessite
269m2. (moyenne
mondiale)

Remarque : les 269m2 sont bien utilisés puisque leur seule affectation productive est le
pâturage
12.12.2017.

Comparaison produit Les aspects suivants influencent principalement les impacts environnementaux de la AGROSCOPE
suisse et etranger. production agricole:
Agroscope Science Nr. 2
Blé pain les conditions locales,comme le niveau des précipitations qui se traduit par des besoins
en eau différents,les rendements à la surface,l’emploi de certains pesticides,les |April 2014
Orge fourragère systèmes de production dominants (cela concerne surtout les céréales, la viande de
Pomme de terre bœuf et le lait), ACV des produits agricoles sélectionnés en
Lait fromage Les structures de l’exploitation, resp. le degré de mécanisation,les conditions cadres de comparaison avec des importations
Viande de boeuf la politique agricole comme les directives pour les PER,les différents mix de courants
électriques dans les pays d’origine,ainsi que le prix des produits et des intrants, qui se
Ökobilanz verschiedener Fleischprodukte
traduisent par un emploi plus ou moins important des
concentrés dans les pays. Geflügel- und Schweinefleisch

Les impacts environnementaux des étapes situées en aval sont eux aussi soumis à https://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=
certains facteurs essentiels: s&source=web&cd=1&ved=0ahUKEwigxdCXku
Les distances de transport confèrent un avantage systém _QAhWKuxQKHcIRAUIQFggdMAA&url=https%
atique à la production indigène, à noter que les 3A%2F%2Fwww.agroscope.admin.ch%2Fagros
transports aériens sont particulièrement désavantageux. cope%2Fde%2Fhome%2Fthemen%2Fumwelt-
L’impact de la transformation est d’autant plus important que le degré de transformation ressourcen%2Foekobilanzen%2Fpublikationen
des produits estélevé. Pour la comparaison entre les pays, la transformation joue surtout %2F_jcr_content%2Fpar%2Fexternalcontent.ex
un rôle lorsqu’elle a lieudirectement dans les pays d’origine ternal.exturl.pdf%2FaHR0cHM6Ly9pcmEuYWd
yb3Njb3BlLmNoL2RlLUNIL0VpbnplbH%2FB1Y
résultats sont par kg d’animaux vivants et pas encore la quantité de viande à l’abattoir. mxpa2F0aW9uL0Rvd25sb2FkRXh0ZXJuP2Vpb
Tabelle 18 pour la viande de bœuf. nplbHB1Ymxp%2Fa2F0aW9uSWQ9MzU5OTU
Tabelle 33 pour la viande de porc. %3D.pdf&usg=AFQjCNHI0zV8b21q-
Tabelle 43 pour la viande poulet Wpk7_wpB-
V8f7Rufg&bvm=bv.141320020,d.d24&cad=rja

Service de géoinformation Bâle, 1’000 m2 à 2'000 m2


Suisse et Haute école spécialisée de de terres agricoles sont
nécessaires pour nourrir
la Suisse du nord-ouest (FHNW), un citadin suisse selon sa
consommation de viande
Recherche agronomique suisse 4 (2) 2013, 1087 m2 avec 13% de
viande dans son régime
Adrian Moser et Claude Luscher, Surfaces alimentaire
nécessaires à l’alimentation de l’agglomération 1764 m2 avec 43% de
bâloise mises en image viande dans son régime
alimentaire
1’000 m2 à 2’500m2 de terres agricoles nécessaires pour nourrir un urbain suisse (Bâle)
selon le régime alimentaire 2025 m2 avec 51% viande
http://www.agrarforschungschweiz.c dans son régime
h/artikel/2013_02_f_1841.pdf alimentaire
12.12.2017.

5 milliards Autrement 30%


Les terres agricoles couvrent un tiers des terres émergées (5 milliards d’ha sur 15 des terres émergées de la
milliards d' ha) Atlas de l'agriculture
Planète sont des terres
Les terres cultivées couvrent 10% des terres émergées (1’500 millions ha). Les agricoles, dont 2/3 en
pâturages couvent 3’400 millions d'ha. Les cultures permanentes (arbres) couvrent 140 pâturages et 1/3 en terres
millions d’ha.
arables

30% des terres émergés du globe sont consacrée à l'élevage FAO


= 3,9 milliards d'hectares 30%
Dont
0,5 milliards en gestion intensive http://www.all-creatures.org/articles/env- de la surface de la
1,4 milliard en production relativement élevées livestockslongshadow.pdf Planète sont consacrée à
2 milliards en pâturages à relativement faible production l'élevage
page 74
70% des terres agricoles sont consacrées à l'élevage summary XXi 33%
30% de la surface de la Planète sont consacrée à l'élevage des terres cultivées
33% des terres cultivées sont consacrées à l'élevage mondiales sont
26% des la surface terrestre hors glace est occupé par le pâturage consacrées à produire des
33% des terres arables sont dédiées à l'alimentation animale aliments pour l'élevage
des animaux.
Today, the livestock sector is a major land user,
spanning more than 3.9 billion hectares, repre-
senting about 30 percent of the world’s surface 3,9 milliards ha
land area. The intensity with which the sector sont consacrés à
uses land is however extremely variable. Of l'élevage, soit un tiers des
the 3.9 billion hectares, 0.5 are crops, gener- terres émergées de la
ally intensively managed (Section 2.3); 1.4 are Planète dont
pasture with relatively high productivity and; 0,5 milliards en gestion
the remaining 2.0 billion hectares are extensive intensive,
pastures with relatively low productivity (Table 1,4 milliard en production
4, Annex 2). relativement élevées,
The sector is the first agricultural
land user, accounting for about 78 percent of 2 milliards en pâturages à
agricultural land and as much as 33 percent relativement faible
of the cropland. Despite the fact that intensive, production.
”landless” systems have been responsible for
most of the sector’s growth, the influence the
sector has on the cropland is still substantial,
and environmental issues associated to livestock
production could not be comprehensively appre-
hended without including the crop sector in our
analysis.

Grazing land degradation : 20 à 73% (dry lands) (mostly through overgrazing,


12.12.2017.

compaction and erosion created by livestock action)

Total land feed crop (cultures fourragères) : 33% des terres arables

70% de la déforestation en Amazonie est due à des pâturages

Fourrages importées
en Suisse
Ainsi, les aliments fourragers pour animaux importés en Suisse nécessitent à OFEV 2’700 km2
l’étranger une surface cultivable d’environ 2700 km2, ce qui correspond à la de terres sont cultivées à
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati l'étranger pour importer
surface des cantons de St-Gall, d’Appenzell et de Schaffhouse réunis on/01794/index.html?lang=fr les aliments fourragers
destinés aux animaux
élevés en Suisse,
Rapport environnement 2015 soit l'équivalent des
cantons de St-Gall,
d'Appenzell et
Schaffhouse réunis

Terres agricoles en Suisse


Suisse OFEV
30% de la superficie de la Suisse est occupée par l'agriculture

Pertes ders terres agricoles de 2,2% de 1992 à 2009, dont 2/3 à cause de l'urbanisation http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati
et 1/3 par la recolonisation de la forêt sur des terres agricoles de montagnes on/01794/index.html?lang=fr
abandonnées
Rapport environnement 2015
Terres agricoles en En suisse OCDE
Suisse 37% de la superficie des terres suisses sont des terres agricoles, dont 25% de terres
labourables et cultures permanentes Etude comparative de la performance
60% de pâturage de montagne environnementale en Europe OCDE 2008
https://www.oecd.org/fr/suisse/40807865.pdf

Eau

Conso Eau L'élevage= 8% de la consommation humaine d'eau (principalement pour l'irrigation des FAO 15%
cultures fourragères) dont 7% pour les cultures fourragères
Livestock's long shadow, environmental issues de l'eau d'irrigation des
and options, FAO, LEAD, 2006 : http://www.all- cultures fourragères est
Water evapotranspiration in agriculture (feed crop): 15% de l'eau perdue des cultures creatures.org/articles/env- perdue par évaporation
fourragères l'est par évaporation livestockslongshadow.pdf dans les cultures
(moyenne mondiale).
12.12.2017.

Page 167

Nitrate phosphore OCDE -5%


Malgré des réductions des excédents d’éléments fertilisants, la pollution de l’eau par les
Source OFEV d'excédents de fertilisants
éléments fertilisants agricoles persiste, principalement dans les régions de culture
agricoles pour l'azote et -
L’agriculture contribue pour environ 40 % à la présence de nitrates et pour plus de 20 %
Etude comparative de la performance 56% pour le phosphore,
à
environnementale en Europe OCDE 2008 en Suisse depuis 1990.
celle de phosphore dans les eaux de surface. Elle contribue pour 75 % à la présence
de nitrates dans les eaux souterraines https://www.oecd.org/fr/suisse/40807865.pdf
40% -75%
Depuis 1990 en Suisse, les excédents de fertilisants agricoles ont diminué de 5% pour
L'agriculture en Suisse est
l'azote et 56% pour le de phosphore (2008)
responsable de 40% des
nitrates et 20% du
phosphore des eaux de
surface et 75% des
nitrates dans les eaux
souterraines.

Water Footprint Agricultural production contributes 92% Water footprint WF dont University of Twente, Netherlands
74% green, rainwater (green WF)
11% blue, ground and surface water (blue WF) http://waterfootprint.org/media/downloads/Hoeks
tra-Mekonnen-2012-WaterFootprint-of-
15% gray, volumes of water polluted (gray WF). Humanity.pdf
période 1996- 2005

A Global Assessment of the Water Footprint of


Farm Animal Products, Mekonnen et Hoekstra,
2012

PNAS ∣ February 28, 2012 ∣ vol. 109 ∣


no. 9 ∣ 3233

1kg de bœuf industriel = 15’340 litres d'eau UNESCO-IHE 140 l


// Maïs = 900 m3/tonne 1 tasse de café 140 l
University of Twente, Enschede, The d'eau virtuelle jusqu'à sa
Blé = 1’300m3/tonne Netherlands consommation
Riz = 3’000m3/tonne 1 verre de bière 75 l
1 verre de lait 200 l
Poulet = 3’900 m3/tonne 1 tasse de thé 35 l
Water footprints of nations: Water use by people
Porc = 4’900 m3/tonne as a function of their consumption pattern. 2006 1 tranche d e pain 40 l
1 patate 25 l
Bœuf = 14’000 m3/tonne http://waterfootprint.org/media/downloads/Hoeks 1 pomme 70 l
tra_and_Chapagain_2006.pdf 1 T-shirt en coton 2’000 l
12.12.2017.

1 tasse de café = 140 litres 1 feuille de papier 10 l


1 verre de vin 120 l
1 hamburger = 2’400 litres
1 verre de jus de pomme
1T-shirt en coton = 2’000 litres Report Décembre 2010 UNESCO-IHE 190 l
1 verre de jus d'orange
http://waterfootprint.org/media/downloads/Repor 170 l
t-48-WaterFootprint-AnimalProducts-Vol1_1.pdf 1 sachet de chips 185 l
1 œuf 135 l
1 hamburger 2’400 l
1 tomate 13 l
Rapport complet: 1 orange 50 l
http://waterfootprint.org/media/downloads/TheW 1 paire de chaussure cuir
aterFootprintAssessmentManual_2.pdf 8000 l
1 chip 32 l
page 14

The production of one kilogramme of beef requires ~ 15000 litres of water (93% green,
4% blue, 3% grey water footprint). There is a huge variation around this global average.

Water footprint per ton (m3 / ton) and per unit of nutritional value for fruits, pulses (legumes like beans, peanuts) and bovine
meat*:

Calorie Protein
Green Water Blue Water Grey Water
Food footprint per ton footprint per ton footprint per ton Total Water
(m3 / ton) (m3 / ton) (m3 / ton)
litre/kcal litre/g
Fruits 726 147 89 962 2.09 180
Legumes 3 180 141 734 4 055 1.19 19
Meat 14 414 550 451 15 415 10.19 112

La production d’une calorie végétale a un bien meilleur bilan eau (de l’ordre du simple au Department of Water Engineering and 2X
double, en moyenne) que celle d’une calorie animale («As a general picture we find that Management, University of Twente, P.O. Box plus de consommation
animal products have a larger water footprint per ton of product than crop products,(…) d'eau pour la production
The general conclusion is that from a freshwater resource perspective, it is more efficient
217, 7500 AE Enschede, The Netherlands
"A Global Assessment of the Water d'une calorie animale que
to obtain calories, protein and fat through crop products than animal products. (…) Meat-
pour la production d'une
based diets have a larger water footprint compared to a vegetarian diet (…) Replacing all Footprint of Farm Animal Products"
calorie végétale.
meat by an equivalent amount of crop products such as pulses and nuts will result in a Mesfin M. Mekonnen* and Arjen Y. Hoekstra
30% reduction of the food-related water footprint of the average American citizen» p.
410).

L’étude montre aussi que le bilan eau est meilleur pour un élevage sur pâturage qu’avec http://waterfootprint.org/media/downloads/
12.12.2017.

des aliments industriels (p. 409). Mekonnen-Hoekstra-2012-


WaterFootprintFarmAnimalProducts.pdf

Eau 70% de l'eau extraite des rivières et des nappes phréatiques est consommée pour
Eau virtuelle
FAO 70%
l'irrigation des cultures au monde
L’eau, l’agriculture et l’alimentation Une de l'eau extraite des
40% de l'eau prélevée pour l'agriculture dans les rivières, lacs et nappes souterraines est
contribution au rivières et des nappes
consommée par les cultures, le reste est perdu par évaporation ou infiltration profonde.
phréatiques du monde
Rapport mondial sur la mise en valeur des
Seulement 15 pour cent environ de l’eau utilisée par les cultures est fournie par sont consommés par
ressources en eau
l’irrigation (reste pluie, rivière…) l'irrigation des cultures.
http://www.fao.org/docrep/007/y4683f/y4683f07.
6% des terres cultivées en Suisse sont irriguées
htm#bm07.1
X1000
0.05% du prélèvement de l'eau en Suisse est consommée par l'agriculture
La quantité d'eau
0.1% Prélèvement en eau pour l'agriculture en % du total des ressources en eau nécessaire à produire
renouvelables notre nourriture est 100
fois plus importante que
celle pour le nettoyage et
Eau virtuelle 1000 fois plus importante
que celle que nous
Produit Unité Equivalent en eau en m3 par buvons.
unité
Bovins tête 4 000 6%
Moutons et chèvres tête 500 des terres cultivées en
Boeuf frais kg 15 Suisse sont irriguées
Agneau frais kg 10
Volaille fraîche kg 6 2,7m3
d'eau par jour sont
Céréales kg 1.5
nécessaire pour produire
Agrumes kg 1 la nourriture d'une
Huile de palme kg 2 personne
(2'800cal/jour/pers),
Légumineuses, racines et kg 1
moyenne mondiale, soit
tubercules
1000m3 pour une année.

la consommation alimentaire moyenne de 2 800 kcal/personne/jour retenue pour l’heure


nécessite environ 1 000 m3 d’eau par an pour sa production.
L'eau nécessaire à produire notre nourriture est 1000 fois celle que nous buvons et 100
fois celle pour nos besoins fondamentaux, au monde
Un quart des superficies irriguées du monde (67 millions d’hectares) se situent dans les
12.12.2017.

pays développés.
40% de la surface terrestre est occupée par les Pâturages et les cultures
A titre indicatif, la production d’un kilogramme de blé nécessite environ 1 000 litres d’eau
qui retournent dans l’atmosphère, alors que le riz peut en exiger deux fois plus. La
production de viande requiert entre six et vingt fois plus d’eau que celle des céréales,
selon le facteur de conversion aliments/viande applicable

Empreinte hydrique de 82% de l'empreinte hydrique de la Suisse est externe (consommation d'eau dans des 77%
la Suisse La DDC et le WWF de l'eau douce mondiale
pays étranger par des biens et services importés dont 66% de l'agriculture et 16% de
l'industrie. https://www.eda.admin.ch/publikationen/fr/deza/ est utilisée pour
diverse-publikationen/wasser-fussabdruck- l'irrigation, 22% pour
schweiz.html l'industrie et 8% pour la
vie courante

Etude de l’empreinte hydrique suisse : 82%


Illustration de la dépendance de la Suisse à
de l'empreinte hydrique de
l’égard de l’eau
la Suisse est externe:
consommation d'eau dans
des pays étrangers pour
nos biens et services
importés; dont 66% dus à
l'agriculture et 16% à
l'industrie.

77% de l'eau d'eau consommée sert à l'irrigation, 22% à l'industrie et 8% à la vie 81%
courante de l'empreinte hydrique de
18% de l'empreinte hydrique de a Suisse est interne dont dont 15% de l'agriculture, 2% la Suisse vient des
des ménages et 1% de l'industrie. denrées agricoles dont
4 % des fruits, 8% café et
thé, 9% huile, 10% lait,
10% sucre, 11% céréales,
28% viande, 3% vin et
bière, 3% cultures
oléagineuses, 3% épices,
2% coton, 2% légumes,
7% autres

15'000 litres
81% de l'empreinte hydrique totale de la suisse vient de la production et la d'eau virtuelle nécessaire
consommation de denrées agricoles (17% pour l'industrie, 2% pour la consommation des pour
12.12.2017.

ménages –boissons, ménage. hygiène, cuisine) 1 kg de bœuf 15'000 l


1 kg de mouton 5’500 l
1 kg Porc 5'000 l
1 kg de volaille 4000 l
1kg de riz 2’500 l
1kg de sucre 1800 l
1kg Blé 1’300 l
1 kg de lentilles 1’250 l
1 kg Maïs 900 l
l’empreinte hydrique des denrées agricoles,
qui représentent 81% du total, pour identifier les principales catégories de produits
responsables de l’empreinte hydrique. Les denrées phare de l’empreinte hydrique
1kg de bœuf
agricole
de la Suisse sont la viande (28%), les céréales (11%), le sucre (10%), le lait (10%), les a 15'000 litres d'empreinte
huiles hydrique dont
comestibles (9%) et le café et le thé (8%) 14'000 d'eau de pluie
4 % fruit, 8% café et thé, 9% huile, 10% lait, 10% sucre, 11% céréales, 28% viande, 3% 600 extraits des rivières et
vin et bière, 3% culture oléagineuses, 3% épices, 2% coton, 2% légumes, 7% autres nappes phréatiques
450 d'eau douce pour
diluer les pollutions

1kg
de riz = 2’500 litres d'eau
(69% verte, 20% bleu,
11% gris)

1kg de coton = 10’000


litres d'eau (54% verte,
33% bleu, 13% gris)
1kg de bœuf = 15'000
litres d'eau (93% verte,
4% bleu, 3% gris)
1kg de sucre de canne =
1’800 litres d'eau (67%
Verte 82% agricole externe, 18% agricole interne verte, 27% bleu, 6% gris)
Bleu 69% agricole externe, 18% industrielle externe, 7% conso des ménages, 6%
industrielle interne 81%
Grise 59% industrielle externe, 22% agricole externe, 12% agricole interne, 6% conso de l'empreinte hydrique
des ménages, 1% industrielle interne totale de la Suisse vient
de la production et de la
consommation des
1% de l'eau du globe est consommable; 2% est prisonnier des glaciers et pôles ou de denrées agricoles, 17%
nappes phréatiques inaccessibles, 97% est trop salée. de l'industrie et 2% de la
consommation des
12.12.2017.

30% des réserves d'eau douce sont en sous-sol ménages (boissons


ménage, hygiène, cuisine)
L'empreinte hydrique d'une tasse de café noir est de 140 litres : culture, récolte,
transport, conditionnement, vente, confection du breuvage
18%
de l'empreinte hydrique de
la Suisse est interne dont
15% de l'agriculture, 2%
des ménages et 1% de
l'industrie.

Empreinte hydrique:
L’empreinte hydrique verte correspond au volume d’eau de pluie consommé (évapo-
transpiré ou incorporé au produit).
L’empreinte hydrique bleue correspond au volume d’eaux de surface et souterraines
absorbées dans les processus de production (évapo-transpiré ou incorporé au produit).
L’empreinte hydrique grise correspond au volume d’eau douce nécessaire à la dilution
des substances polluantes afin de satisfaire aux normes de qualité de l’eau.
1kg de riz = 2500 litres d'eau (69% verte, 20% bleu, 11% gris)
1kg de coton = 10 000 litres d'eau (54%vert, 33%bleu, 13% gris)
1kg de bœuf = 15'000 litre d'eau (93% vert, 4% bleu, 3% gris)
1kg de sucre de canne = 1800 litres d'eau ( 67%vert, 27% bleu, 6% gris)

4200
L'empreinte hydrique totale d'un suisse représente 4200 litres par jour (soit
1500m3/an/pers alors que la moyenne mondiale est de 1383m3/an/pers)

légumineuses 1 kg de lentilles = 1 250 litres d'eau FAO


1 kg de volaille 4325
Informations surprenantes sur les légumineuses
1 kg de mouton 5520 que vous ne connaissiez peut être pas
1 kg de bœuf 13 000 http://www.fao.org/resources/infographics/infogr
aphics-details/fr/c/382090/
12.12.2017.

Enjeux quantitatifs

Quantité consommées Evoquant la progression de la surcharge pondérale au sein de la population, s’en tenir
aux besoins nutritionnels en termes de quantités consommées réduirait de 5% le bilan ESU-Services
environnemental, en GES et énergétique de l’alimentaire et de 0,8 à 1,4% celui de la
Suisse.
Umweltbelastungen des privaten Konsums und
Reduktionspotenziale
Jungbluth OFEV 2012
http://esu-
services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
Reduktionspotenziale-BAFU.pdf

Régime alimentaire Alors que la population humaine a augmenté de 85% en 40 ans: CNRS
La consommation de céréales + 100%
Produits laitiers +120% L'alimentation à découvert, 2015 En 40 ans:
Viande + 182% la population mondiale
Huile + 264% http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de- a augmenté de +85%
la-terre/7101-lalimentation-a-decouvert.html
La consommation de
céréales + 100%
Produits laitiers +120%
Viande + 182%
Huile + 264%
Déchets alimentaires
(restes de cuisine et
emballages)

Nourriture perdue Les volumes de nourriture gaspillée chaque jour sur la planète peuvent ainsi atteindre 30
% de ce qui a été produit, emballé, acheminé et distribué (FAO, 2011).
IUFN
Nourrir nos villes! Pour une gouvernance
alimentaire durable des régions urbaines
http://www.iufn.org/wp-
content/uploads/2013/05/Nourrir_nos_villes1.pdf

Réalité du foodwaste 85%


At world level, the total amount of food wastage in the year 2007 is about 1.6 Gtonnes of FAO des denrées alimentaires
“primary product equivalents”. Total food wastage for the edible part of foodis 1.3
perdues ou gaspillées au
Gtonnes. The major contributors to food wastage volumes are cereals (25% of total), Food Wastage Footprint FWF monde sont d'origine
vegetables (24%), starchy roots (19%), and fruits (16%). It can be noted that food crops
végétale : céréales
12.12.2017.

(i.e.vegetal products) account altogether for about 85% of total food wastage volumes, (25%), légumes (24%),
and the remaining 15% are coming from products of animal origin. féculents (19%) et fruits
Page internet: : bonnes pratiques en termes de (16%).
The agricultural production is the main contributor with 33% of total food wastage reduction du gaspillage alimentaire
volumes. At global level, food wastage volumes are shared between upstream phases
(i.e. losses occurring before processing and/or distribution) and downstream phases http://www.fao.org/nr/sustainability/pertes-et-
dechets-alimentaires/base-de-donnees/fr/ 15%
(54% vs. 46%, respectively).
des denrées alimentaires
perdues ou gaspillée au
Traduction : Au niveau mondial , le montant total du gaspillage alimentaire dans
monde sont d'origine
l'année 2007 est d'environ 1,6 Gtonnes de «équivalents de produits primaires "
animale.
. Gaspillage alimentaire totale pour la partie comestible de Foodis 1.3 Gtonnes . PDF: Toolkit 33%
http://www.fao.org/docrep/018/i3342e/i3342e.pdf des pertes alimentaires
Les principaux facteurs de volumes de pertes alimentaires sont les céréales ( 25 % du
mondiales proviennent de
total) , les légumes (24%) , les féculents ( 19%) et les fruits (16%) . Il peut être noté ont
l'agriculture
des cultures vivrières (produits i.e.vegetal ) représentent au total environ 85% des
volumes totaux de gaspillage alimentaire , et les 15% restants sont à venir à partir de
produits d'origine animale .
1/3
de la production mondiale
La production agricole est le principal contributeur avec 33% des volumes totaux de
de denrées alimentaires
perte de nourriture. Au niveau mondial, les volumes de gaspillage alimentaire sont
n'est pas consommée car
partagés entre les phases en amont ( à savoir les pertes survenus avant le traitement et
perdue à 54%
/ ou de distribution ) et les phases aval ( 54 % contre 46% , respectivement)
(agriculture, stockage,
transport...) ou gaspillée
à 46% (ménages).

Au sein de l’UE les déchets alimentaires oscillent entre 95-115 kg/personne/an, selon ESU-Services
certains chiffres il s’agirait plutôt de 179 kg. Cela fait un tiers des pertes globales. Ces
pertes globales représentent un tiers de la production alimentaire globale. Si on Umweltbelastungen des privaten Konsums und
parvenait à zéro déchets alimentaires, cela réduirait de 11% la charge Reduktionspotenziale
environnementale du secteur, et de 3% celle du pays, et de 10% les GES du secteur et Jungbluth OFEV 2012
de 1,6% ceux du pays.
http://esu-
services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
Reduktionspotenziale-BAFU.pdf

57% des calories initiales ne sont pas consommées 57%


CIRAD des calories initiales
produites au Monde
Perte de production de calories du champ à l'assiette: n'arrivent pas dans nos
Pour une alimentation durable - Réflexion
Production moyenne/hab/jour : 4’600 Kcal stratégique DuALIne assiettes.
Ce qui reste après récolte: 4’000Kcal http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les- Sur les 4’600 Kcal
Ce qui reste après l'alimentation animale : 2’800Kcal actualites/articles/2011/ca-vient-de- produite en moyenne
sortir/dualine mondiale par
Ce qui reste dans notre assiette : 2’000 Kcal
habitant/jour, 4'000 Kcal
page 18 restent après récolte,
2'800 Kcal après
12.12.2017.

captation par les aliments


citant étude Smil 2000
pour animaux, 2’000 Kcal
arrivent dans nos
assiettes.

Perte économique Les déchets alimentaires coûtent 2'600 milliards par an: 1000 milliards de dollars de
production perdue, 750 milliards de coûts environnementaux (GES et consommation
FIBL
d'eau), 900 milliards de coûts sociaux
= 4% du PIB mondial
Etudes FILB & FAO & London schools of
economics 2014
Rapport FIBL 2014
https://www.fibl.org/fileadmin/documents/fr/rapp
ort-
activite/FiBL_Taetigkeitsbereich2014_FR.pdf

page 10

Recyclage possible 1 tonne de déchets alimentaires donnée à manger aux cochons est, comparativement à
des tourteaux de soja, 26 à 250 fois meilleur que si elle est recyclé en biogaz. Et elle
FAO
économise 1 million de litres d'eau. Food Wastage Footprint FWF

Although some energy and nutrients could be recovered to avoid ahigher environmental
impact, it will only be a small fraction of the energy expended in growing, processing and Guide bonnes pratiques:
transporting the food. For example, putting a tonne of tomatoes through an anaerobic http://www.fao.org/docrep/018/i3342e/i3342e.p
digester would recover less than 0.75 percent of the emissions released in producing df
them in the first place. From a global warming perspective, that means it is at least 130
times better to avoid growing the tomatoes than to turn them into gas.
1 tonnes de wastage recyclée par biogaz = produit 95 m 3 de méthane = 255 kWh
d'énergie renouvelable = 143 kg eqCO2 Page internet: : bonnes pratiques en termes de
reduction du gaspillage alimentaire
http://www.fao.org/nr/sustainability/pertes-et-
dechets-alimentaires/base-de-donnees/fr/
Food Wastage Selon les produits, le wastage n'a pas le même impact environnemental à l'image de FAO
Footprint (FWF) l'impact de leur production :
Food Wastage Footprint FWF
1 tomate = 13 litres d'eau et 1 beefsteak = 7’000 litres d'eau
L'impact carbone le plus important (émissions des GES) des fruits et légumes est dû
aux quantités perdues ou jetées; celle de la viande est due au mode de production; celle Guide bonnes pratiques:
des céréales est due au wastage et au mode de production. http://www.fao.org/docrep/018/i3342e/i3342e.p
(la production de viande et lait a un plus fort impact GES et sur l'occupation des terres
12.12.2017.

que le wastage) df

Page internet: : bonnes pratiques en termes de


reduction du gaspillage alimentaire
http://www.fao.org/nr/sustainability/pertes-et-
dechets-alimentaires/base-de-donnees/fr/

FWF /7 Wastage = 3,3 Gtonnes équivalent CO2 (Si le wastage était un pays , il serait au 3ème FAO
rang des émissions mondiales après les USA et la Chine, le double des émissions liées 3ème rang
GES
à la route aux USA et au triple de celles de l'Europe). Food Wastage Footprint FWF rang mondial après les
Eau USA et la Chine pour le
Wastage = 250 km3 // la charge d'eau annuelle de la Volga, plus que la consommation
wastage mondial s'il était
Terres d'eau pour l'agriculture que n'importe quel pays
Guide bonnes pratiques: un pays.
Biodiversité L'empreinte eau du wastage équivaut à 3 fois le Lac de Genève par an http://www.fao.org/docrep/018/i3342e/i3342e.pd
Wastage occupe 1.4 milliards d'hectare de terres agricoles = 30% des terres agricoles f X2
Noter que la majorité du wastage lié à la production agricole occupe des sols Le gaspillage mondial
moyennement et fortement dégradés dans des régions pauvres (wastage) produit le
double des émissions de
Les menaces sur la biodiversité liées au wastage sont principalement dues à la Page internet: : bonnes pratiques en termes de CO2 que celles émises
production des cultures plutôt que la production de l'élevage (70 pour cent et 33 pour reduction du gaspillage alimentaire par le transport routier aux
cent respectivement). USA.
http://www.fao.org/nr/sustainability/pertes-et-
Dans les deux des cas, la perte de biodiversité est considérablement plus grande en dechets-alimentaires/base-de-donnees/fr/
Amérique latine, en Asie (sauf le Japon ) et de l'Afrique qu’en Europe , en Océanie , au 3
Canada et aux États-Unis. Cela pourrait être en partie expliqué par le fait que les fois l'équivalence du Lac
tropiques recèlent plus de milieux de biodiversité dense, quelle que soit l'intensité des Léman chaque année
modes de culture. comme empreinte
hydrique du wastage
mondial, denrées
alimentaires perdues ou
gaspillées

En Suisse, 30% des aliments finissent à la poubelle WWF


Une alimentation respectueuse de la planète
https://assets.wwf.ch/downloads/wwf_faktenblatt
_ernaehrung_fr_2.pdf
12.12.2017.

En Suisse: OFEV
50 % des déchets alimentaires sont imputables à l'agriculture, à l'industrie de
Déchets alimentaires
transformation ainsi qu'au commerce de gros et de détail;
http://www.bafu.admin.ch/abfall/01472/01480/148
45 % sont le fait des ménages;
33/index.html?lang=fr
5 % proviennent de la restauration.

Budget alimentaire En Suisse, le consommateur achète 1,5kg aliment/jour et jette 1/5; soit entre 90 et 117 SSN Société suisse de nutrition 13%
KG/pers/an (11kg en Inde)
des pertes alimentaires
Tabula , Aliments d’aujourd'hui, pollution de
En Suisse, vu que l'alimentation = 1/3 des charges environnementales (le gaspillage sont imputables aux fruits
demain
alimentaire a plus d'impact que la consommation d'énergie ou que la mobilité (voiture et légumes non récoltés
avion)) http://www.sge-ssn.ch/media/tabula-4-13-f- car trop gros, trop petits
reportage.pdf ou informes, en Suisse.

13%
Des pertes alimentaires sont agricoles et imputables aux fruits et légumes qui ne sont 92%
pas récoltés car trop gros, trop petits ou informes.
des produits laitiers et
carnés et des déserts
En Suisse, le consommateur final est responsable de 45% du gaspillage alimentaire. seraient consommables 2
92% des produits laitiers et carnés et déserts seraient consommables 2 semaines après semaines après la date
la date limite de consommation limite de consommation,
en Suisse.
Budget alimentaire/ménage:
 1913 = 40%
 2013 = 8% 30 à 50%
des déchets
30 à 50% des déchets biodégradables jetés dans les poubelles suisses pourraient être biodégradables jetés dans
consommés les poubelles des
ménages suisses
pourraient encore être
consommés.

8%
du budget d'un ménage
suisse est consacré à
l'alimentation en 2013,
contre 40% en 1913.
12.12.2017.

Budget alimentaire Alimentation boissons sans alcool 8,1% ONU – BIT


Alcool tabac…1,1%
Laborstat
Vêtement chaussures 2,9%
Logement 17,6% http://laborsta.ilo.org/STP/guest
Santé 4,3%
Transports 7,6%
Communication 2
Loisirs cultures 6.3
Autres que consommation (imports…) 38,3%

En Suisse WWF
Surexploitation des Schweiz und Foodwaste.ch 2012
ressources naturelles
www.wwf.ch/foodwaste
érosion et tassement
ders sols
Excès d'engrais
Appauvrissement de la Infographie : Stop au gaspillage
diversité des espèces
https://assets.wwf.ch/downloads/stop_au_gaspil
Emissions de GES lage.pdf
(méthane et protoxyde
d'azote)
Emissions des J'achète les quantités dont j'ai besoin
polluants de l'air J'accommode les restes
(machines agricoles, 13% agriculture
véhicules de Je ne gaspille pas pour ne pas surexploiter les
30% transformation ressources naturelles pour rien
transports)
2% commerce de gros Je ne gaspille pas en achetant la bonne
Traitement des déchets
(biogaz, compost, 5% restauration quantité, en cuisinant la bonne quantité, en
incinération) accommodant les restes
5% commerce de détail
45% ménages
Je peux manger mes aliments après la date "A
consommer de préférence avant le " (durée de
conservation minimale), mais pas après la date
"A consommer jusqu'au" (date limite de
consommation)

Je mange aussi les morceaux 2 »moins nobles»


12.12.2017.

Déchets à la maison:
 Je planifie mes achats,
 je cuisine les excédents
 j'optimise le stockage
 j'achète les produits frais à intervalles
courts
 je me fie plus à mes sens (aspects, gout,
odeur) qu'à la date limite de péremption
(sauf pour la viande et le poisson)
Déchets avant consommation:
 J'achète des légumes hors normes, sans
standard (des gros, des petits, des
moches)
 J'achète des produits de saison
 Je mange moins de viande
 Je mange plus de légumes
 Je mange des morceaux de viandes moins
recherchés (poule, abats)
 Je mange des produits frais et non des
"produits prêts à manger"
Déchets au restaurant:
Je pratique le Doggy Bag (à réfrigérer dans les
2h et à consommer le lendemain)

Du champ à l'assiette, 2 millions de tonnes d'aliments finissent à la poubelle chaque 2 milliards


année en suisse, dont la moitié par les ménages et un tiers par la transformation. (= de personnes en carence
équivalant à 140 000 camions) OFEV nutritionnelle dont 795
Magazine Environnement 3/2013 millions souffrent de la
notre alimentation est de 30% de l l'impact environnemental de notre consommation. faim, au monde.
Le monde des ressources

Article:
"Nos poubelles frisent l'indigestion" page 46 1,9 milliard
de personnes en surpoids
dont 600 millions souffrent
http://www.bafu.admin.ch/abfall/13993/13996/13 d'obésité, au monde
999/index.html?lang=fr

http://www.bafu.admin.ch/abfall/13993/13996/13 30%
999/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t de la nourriture disponible
,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z mondialement n'est pas
6gpJCHdX54g2ym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A- consommée car perdue
en amont de la
12.12.2017.

- consommation ou
gaspillée en aval par les
ménages.

870 millions
de personnes victimes de
la faim dans le monde
pourraient être nourris par
les denrées alimentaires
perdues ou gaspillées
mondialement.

1/2
de l'humanité pourrait être
nourrie par les denrées
alimentaires mondiales
perdues ou gaspillées, en
Nos déchets alimentaires: équivalence calorique.
Ménages 45% 250kg
Gastronomie 5% de déchets alimentaires
Production 13% par personne et par an en
Commerce 2% Suisse; 120 kg Asie sud
Transformation 30% est, 300 kg USA et 280 kg
Commerce de détail 5% Europe.

Sur l’ensemble de
la chaîne alimentaire, Claudio Beretta 350'000 ha
estime le volume national de déchets à de sol, soit plus que la
environ 2 millions de tonnes par an ou superficie des terres
encore à quelque 250 kg par personne, ouvertes en Suisse, pour
soit un tiers de toutes les denrées. Pour produire ce que les
produire leur équivalent en calories, il suisses jettent.
faudrait quelque 350 000 hectares de sol
cultivable, donc bien plus que la superficie
de terres ouvertes dont dispose la
Suisse.
Pour produire ce que les suisses jettent, il faudrait 350’000 ha de sol, soit plus que la
superficie des terres ouvertes en suisse.

Exemple: 1 livre de pain à la poubelle = 800 litres d'eau consommés de la culture à la


vente du produit fini.

Cite l'étude FAO Global food losses and food waste:


1,3 milliard de tonnes par an de déchets alimentaires au monde, soit 30% de toute la
nourriture disponible dans le monde .

En équivalent calorique,
les produits excédentaires suffiraient à
12.12.2017.

environ 3,5 milliards d’êtres humains


et, équitablement répartis, couvriraient
facilement les besoins vitaux des 870 millions
de personnes souffrant de la faim.

Déchet/pers/an: 120kg Asie sud est, 300 kg USA et 280 kg Europe , 250 kg en Suisse
// 500 francs par pers/ an en suisse

FAO 32%
s seulement des pommes
http://www.beobachter.ch/natur/natuerl de terre produites en
ich-leben/lebensmittel- Europe finissent dans
ernaehrung/artikel/esswaren-im- l'estomac du
consommateur;
muell_das-wegwerf-system/ 44% des fruits et légumes
56,5% des céréales
76,2% de la viande
87,3% des produits laitiers

Sur une étude FAO 2011


Illustration publiée dans : Umweltbelastungen
des privaten Konsums und
Reduktionspotenziale
http://esu-
services.ch/fileadmin/download/jungbluth-2012-
Reduktionspotenziale-BAFU.pdf

En Europe:
32% des pommes de terre dans le monde arrivent chez les consommateurs
Légumes 44%
Céréales 56,5%
Viande 76,2%
Produits laitiers 87,3%

Emballage versus
produit FIBL
Les bouteilles en PET peuvent
Durabilité et qualité des aliments biologiques
donc être fabriquées jusqu’à 100
Stoessel, F., Juraske, R., Pfister, S., & Hellweg,
% à partir de PET recyclé.
S., 2012. Life cycle inventory and carbon and
water foodprint of fruits and vegetables:
application to a Swiss retailer. Environmental
12.12.2017.

science & technology, 46(6), 3253 – 3262


https://shop.fibl.org/fr/publication/c/qualite/p/141
5-qualite-produits.html

p 24

1 sachet de chips affecte 6 fois moins l'environnement qu'un cylindre de chips OFEV
Mais:
Les achats malins
Sachet de chips = patate suisse emballées en suisse
Dossier pédagogique sur l'environnement, la
Cylindre = patate USA ou Allemagne et emballées en Malaisie consommation responsable et les écobilans
http://www.globaleducation.ch/globaleducation_fr/
resources/MA/Achats_malins_dossier_enseignant_1
_.pdf

Les emballages Une actualisation sur demande de l’OFEV des données concernant les emballages pour
boisson montre que pour une contenance d’un demi-litre le meilleur emballage est la OFEV Carbotech
bouteille en PET recyclable et la bouteille en verre de recirculation. Le recyclage du verre
https://carbotech.ch/cms2/wp-
nécessite un four à 1600°C et la bouteille en PET recyclable a un impact
content/uploads/Carbotech-LCA-
environnemental deux fois plus limité que le verre recyclé...
Getraenkeverpackung-2014.pdf

Nourriture 290kg de denrée alimentaires sont jetées par personne chaque année en Suisse, dont .
30% par les consommateurs OFEV
http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikati
on/01794/index.html?lang=fr

Rapport environnement 2015, page 40

Emballage Les emballages alimentaires représentent plus de 80% des emballages ménagers ( unité CNRS 80%
de masse), la majorité lié à la consommation de boissons. (impact lié à la fabrication des
emballages et à la quantité générée) L'alimentation à découvert, 2015 des emballages des
12.12.2017.

ménages sont des


emballages alimentaires,
http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de-
dont la majorité liée à la
la-terre/7101-lalimentation-a-decouvert.htm
boisson.
page 261

Wastage En 2011, 30% de la production alimentaire était perdue en Europe, 50% en Amérique du FAO
Nord ; 30% du poisson pêché est perdu
Global Food Losses and Food Waste
FAO, Rome 2011
http://www.fao.org/docrep/014/mb060e/mb
060e00.pdf

Pertes alimentaires Un tiers des denrées alimentaires sont perdues en Suisse, WWF 2 000 0000 t
en Suisse 45% au niveau des ménages,
30% de la transformation,
Lien conseillé par l'OFEV d'aliments finissent à
13% de la production, la poubelle chaque
7% de la distribution Lebensmittelverluste in der Schweiz – Ausmass
und Handlungsoptionen
année en Suisse, dont
5% de l’hôtellerie-restauration
WWF Suisse, Zurich octobre 2012 45% ménages
http://foodwaste.ch/wp- 30% transformation
content/uploads/2014/09/Studie_WWF_foodwas
13% agriculture
tech_2012.pdf
7% distribution
5% restauration

Perte alimentaires En moyenne européenne, 42% des pertes alimentaires se situent au lien conseillé par l'OFEV
europe niveau des ménages ; en termes de calories produites, 48% sont
// calories perdues Quantifying food losses and the potential for
reduction in Switzerland
Beretta, Stoessel, Baier, Helleweg, in Waste
Management 33 (2013) 764-773

Déchet hotellerie Les déchets du secteur hôtellerie-restauration représentent 5% du total Hotellerie Suisse
des déchets alimentaires en Suisse, mais 40% de ces 5% peuvent être
e 5%
évités par des rations plus petites, quitte à prévoir un 2 service sur Leitfaden für die Hotellerie, Lebensmittelabfall
vermeiden d’émissions de gaz à effet
demande
de serre en Suisse liés à
Hotellerie Suisse/United Against Waste, Berne l'alimentation en
mai 2016 renonçant aux produits
importés par avion.
12.12.2017.

l'OFEV 2, 3 millions tonnes


https://www.newsd.admin.ch/newsd/m de denrées alimentaires
essage/attachments/47022.jpg gaspillées par an en
suisse, dont
61% par les ménages
22% par la transformation
13% par la restauration
4% par la grande
distribution
- rund 61% der Lebensmittelabfälle in der Landwirtschaft und im Privaten
Konsum (geschätzt)
- 22% in der Verarbeitungsindustrie
- 13% in der Gastronomie
- 4% bei den Grossverteilern -23%
de la charge
environnementale de
l’alimentation en Suisse
en évitant tout déchet
alimentaire tout au long de
la chaîne.
Pourraient être ainsi
évités:
68% des 508 000 tonnes
de déchets alimentaires
issus de la transformation
95% des 100’000 tonnes
issus de la grande
distribution
70% des 290’000 tonnes
issus de la restauration

Il s’agit d’une actualisation sur demande de l’OFEV des données OFEV CARBOTECH
concernant les emballages pour boisson, On s’aperçoit que pour une
contenance d’un demi-litre le meilleur emballage est la bouteille en Okobilanz Getrankeverpackungen, 2014
PET recyclable et la bouteille en verre de recirculation. Le recyclage du
verre nécessite un four à 1600°C et la bouteille en PET recyclable a un https://carbotech.ch/cms2/wp-
impact environnemental deux fois plus limité que le verre recyclé... content/uploads/Carbotech-LCA-
Getraenkeverpackung-2014.pdf
12.12.2017.

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