TD92 33 PDF
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ANNEE 1992
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THESE
PreZseznteZez ezt souteznuez publiquezmeznt lez
18 juillezt 1992
dezvant la FaculteZ dez MeZdezcinez ezt dez Pharmaciez dez Dakar
pour obteznir
lez gradez dez Doctezur VeZteZrinairez
(Diplômez d'Etat)
PAR
Laurent SI NA
neZ lez 17 FeZvriezr 1965 à Niomounez (SENEGAL)
..
. . . . .1
1
I§PERSONNEL A PLEIN TEMPS
L ANATOMIE-HISTOLOGIE-EMBRYOLOGIE
2. CHIRURGIE-REPRODUCTION
i
~ Papa El Hassane DIOP Maître de Conférences agrégé
!, '
Latyr FAYE !v1oniteur
~ Laurent SINA Moniteur
i
!
,- Papa t\dary
Fatime (Mlle)
NIANG
DIOUF
Moniteur
Moniteur
5. MICROBIOLOGIE-IMMUNOLOGIE- PATHOLOGIE INFECTIEUSE
6. PARASITOLOGIE-MALADIES PARASITAIRES-ZOOLOGIE
.
i
i
Mouhamadou M.
Papa Aly
LAWANI
DIALLO
Vacataire
Moniteur
8. PHARMACIE-TOXICOLOGIE
9. PHYSIOLOGIE-THERAPEUTIQUE-PHARMACODYNALIE
--
-
- 11. ZOOTECHNIE-ALIMENTATION
II.PERSONNEL VACATAIRE
- BIOPHYSIQUE
Faculté de Médecine et de
Phamacie
Université C. A. Diop
- PATHOLOGIE DU BETAIL
DAKAR
,.
'iIII
- ECONOMIE
,iIII
Cheikh LY Docteur Vétérinaire - Chercheur
FAO - BANJUL
- AGRO-PEDOLOGIE
THIES
- SOCIOLOGIE RURALE
III~PERSONNEL EN MISSION
- PARASITOLOGIE
M. KILANI Professeur
G. VANHAVERBEKE Professeur
- ANATOMIE
Y. LIGNEREUX Professeur
CHABCHOUB Professeur
- - PATHOLOGIE DU BETAIL
LAVAL Professeur
BEZILLE Professeur
~ ZOOTECHNIE-ALIMENTATION
- GENETIQUE
D. CIANCI Professeur
• - ALIMENTATION
-
-
R. GUZZINATI Docteur
THABET (Tunisie)
,.
1
.1
et dédie
ce modeste
travail ....
'.
..
1
i
,;.
- A mon père et à ma mère
Rien au monde même les milliers des kilomètres qui nous séparent,
n'a pu ébranler notre amitié. Puisse t'elle durer toute la vie.
Sachez qu'entre deux êtres, l'harmonie n'est jamais donnée. Elle doit
indéfiniment se conquérir.
1
iIIII
- A David DIATTA et Pierre Julien GUEYE
Pour que vous compreniez que le futur n'a de sens qu'à la pointe de l'outil,
qu'on ne subit pas l'avenir mais qu'on le fait. Je réclame de vous un travail
pareil.
Vive affection
- Au Sénégal ma patrie
Profonde gratitude
-
-
•
RE MERCIEMENTS
.~ - Mr Youssou NGOM
-
A NOS MAITRES ET JUGES
Professeur à l'EISMV
La spontanéité avec laquelle vous avez accepté de sièger dans ce jury nous
honore et nous réconforte.
Nous voudrions mieux vous exprimer notre profonde gratitude.
-
-
:.
"Par délibération, la Faculté et l'Ecole ont décidé que les opinions émises dans les
dissertations qui leur seront présentées, doivent être considérées comme propres à
leurs auteurs et qu'elles n'entendent leur donner aucune approbation ni
improbation".
-
-
•.l.
i.
.
l'
André-Jean RIGNY
: ..
i
,1
;'.
1
1
l,;'
i
1..
I~
1.
l~
l, Comme le disait J. RENNES (le lait qui tue) aux Français et cité par
i-
GREAUME A. et Coll., je m'adresse aux sénégalais en leur disant:
,r.. - ou bien le lait que vous donnerez à vos enfants sera produit dans de bonnes
1
;
conditions d'hygiène et avec conscience et il sera coûteux ;
L - ou bien il sera produit sans soin, sans méthode et sans scrupule et il sera le
plus souvent mauvais et parfois même dangereux".
L
L
L
INTRODUCTION
iJ.
,
i Il est temps sinon même urgent de trouver les voies et moyens pour combler
i ce dé'ficit. C'est ce qu'ont tenté les membres fondateurs de la société alimentaire:
l,1:
i. SaCA en initiant une intensification de la production laitière au Sénégal.
Mais depuis leur arrivée sur le marché national, les produits laitiers de la
SaCA n'ont jamais fait l'objet d'un contrôle systématique complet de leur qualité
physicochimique et microbiologique par les services officiels.
C'est pour combler cette lacune que les responsables de la SaCA, soucieux
de la qualité de leurs produits et de la sécurité de leur clientèle, ont accepté et
soutenu la réalisation de ce présent travail. Celui-ci est présenté en trois parties
après lesquelles des recommandations et propositions sont formulées.
- La troisième partie est axée sur les résultats avant leur discussion.
i
!
:.
-2-
..
1
1
j,.l.
1
1.
,
1.
l). PREMIERE PARTIE
~
fJ.
L
,
IJ.
1.
L
L
J~
..
-3-
I~ 1
1 - DEFINITION
i~
Le lait est un produit de sécrétion des glandes mammaires des mammifères
i
1
ii
femelles après la naissance du jeune.
b.
Selon le Congrès International de la Répression des Fraudes (GENEVE
1908), la dénomination LAIT désigne "le produit intégral de la traite totale et
ininterrompue d'une femelle laitière bien portante, bien nourrie et non surmenée. Il
doit être recueilli proprement et ne doit pas contenir de colostrum".
Généralement, lait tout court indique le lait de vache qui n'a subi ni addition,
ni soustraction. C'est le mieux connu et c'est toujours l'élément de référence. Ainsi
selon ALAIS (2) la prédominance du lait de vache à l'échelle mondiale est
écrasante. La production, millions de tonnes, établie par la FAO en 1979, est de :
A partir du lait et par plusieurs procédés, divers types de produits laitiers sont
obtenus et dont la liste ne cesse de s'allonger avec l'essor de la technologie. C'est
ainsi que l'on a :
t.
1
- laits modifiés
Exemple: laits médicaux
~
laits aromatisés stérilisés
laits fermentés ou aigris: yaourt, lait acidophile, kéfir
laits reconstitués dans lesquels un constituant, en général la
L 1
1
-4-
1
Bovins 468 798 Il 594 2,4 73,4
1. .
Buffles 35478 1 350 3,8 8,5
1. .
1
,
1.
1 SOURCE: F.A.O., 1986
i
Il.
i
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1.
l
l,,L
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I~
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l
[
l.
1
~
i
I~
!
-5-
.. TABLEAU ND 2: Estimation de la production laitière totale annuelle en Mrique
i~
1·-
-6-
- crème
- beurre
- fromage
- etc ...
ii_
Il - CARACTERISTIQUES ORGANOLEPTIQUES DU LAIT
1 - Couleur
2 - Odeur
3 - Saveur
4 - Viscosité ou consistance
Ainsi le lait des monogastriques (jument, anesse ) est plus visqueux que
celui des polygastriques (vache, bufflesse, brebis, chèvre ).
Dans la même espèce, le lait est d'autant plus visqueux qu'il contient plus de
colostrum dont la présence en son sein le rend impropre à la consommation.
\~ 5 - Propreté physique
t
,
i
Le lait surtout commercial doit être propre, c'est-à-dire ne pas contenir
d'éléments figurés.
L
l
}.
l, -7-
l'
i-
1
,
!
III - CARACTERES PHYSICO-CHIMIQUES DU LAIT
!-
1 - Densité
Pour une même espèce, la densité n'est pas constante. Elle dépend de la
richesse du lait en éléments dissous et en suspension ainsi que de la teneur en
1
matière grasse.
1. 1
Selon ALAIS (2), cette densité avoisine 1,032 pour les laits de mélange.
I- Sa mesure à elle seule ne permet pas toujours la détection des fraudes dans
i la mesure où on peut combiner écrémage et mouillage et avoir une densité normale.
j
1
i~
Dans le commerce, la mesure de cette densité se fait à l'aide d'un
thermolactodensimètre qui est réglé à une température de 20°C.
:.
l,
1 2 - Extrait sec CE.S.)
Il est aussi appelé résidu sec ou matière sèche. Il désigne les éléments du
produit autre que l'eau. Par une méthode spécifique, l'eau est dosée et par
déduction l'E.S. est calculé.
1
,- l'E.S. n'est que conventionnel car cette procédure ne prend pas en compte les
1
1
1.
,i'
"
-8-
!
!-
1
i
1 L'ESD est compris entre 90 et 102 g/I dans 95 p 100 des cas. Une valeur inférieure
1
i·" à 87 autorise à suspecter le mouillage. L'ESD ne permet pas de se départir de la
difficulté de détermination de l'ES. Ainsi on tend à utiliser la constante moléculaire
simplifiée (CMS) qui peut se calculer comme suit:
CMS= 1000x(11,9xNaCI)+L
S
1
!,. La CMS est comprise entre 74 et 94. Le lait est considéré comme mouillé
!
quand la CMS est inférieure à 70 (ALAIS, 1984).
,,
i
1 3 - 1ndice de réfraction
1·.
1
Il s'apprécie sur le lactosérum à l'aide d'un refractomètre. Ces valeurs sont
1
1
l,a.
comprises entre 38 et 40 pour un lait frais.
4 - Point d'ébullition
i
1. L'ébullution propre du lait de vache a lieu à une température de l'ordre de
1
1 100,15 et 100, 17°C.
1
1:
[- Mais durant le chauffage, vers 80 à 90°C, il se produit une modification de
l'équilibre ion, molécule et micelle favorable à une montée du lait. Ceci entraîne la
formation d'une membrane protéinocalcaire appelée (Peau de lait" ou frangipane
(4).
-
i.
i
-9-
!'
l,
i 6 - PH du lait
l'" smlm-;m~QUE
Le pH traduit la concentration en ions H+ ou l'acidité actuelle. Pour un lait
normal, il est compris entre 6,6 et 6,8. Cette légère acidité est due aux anions
phosphoriques et citriques ainsi que de la caseine.
1
\, Le lait mammiteux est alcalin du fait de sa forte teneur en albumine et d'une
t-
baisse de caseine.
Elle correspond à l'acidité exprimée par le taux d'acide lactique formé à partir
i
du lactose. Elle s'exprimme en degré Oomic qui correspond au nombre de 0,1 g
d'acide lactique dans un litre de lait.
1.
i
Le lait normal à une acidité de titration comprise entre 14 et 18°0. 1°0 = 1 mg
d'acide lactique dans 10 ml de lait. Quand cette acidité est supérieure à 18°0, cela
peut conduire à l'instabilité du lait à la chaleur qui peut être due aussi à un excès de
protéines solubles ou à un excès de Ca++. Ces types de laits sont instables aux
1
transformations thermiques comme la Pasteurisation et la stérilisation.
l-
I
8 - Potentiel d'oxydoréduction
9 - Tension superficielle
1·-
i
1
1
j.-
,
1 - 10 -
i.,-
1
1 - L'eau
1
i,. 2 - Glucide
1
A l'état naturel, le lactose existe dans le lait sous forme de deux isomères a et
b:
,,
i
1
B galactose + B glucose -------------> B lactose
].-
B galactose + A glucose -------------> A lactose
l
1
:- Pour un animal donné, le taux de lactose est constant. Tout facteur pouvant
entraîner une perturbation dans la fonction mammaire peut en modifier le taux. Le
lactose favorise le développement d'une flore intestinale particulièrement
interéssente et l'absorption du calcium. Dans l'intestin, le lactose se scinde en
glucose et en galactose qui sont tous deux rapidement absorbés par l'organisme et
alimentent le cerveau et les tissus nerveux. Il joue donc ainsi un rôle important dans
le développement mental de l'enfant.
3 - Matières grasses
-
- II -
lécithine
insaponifiable
35
34
0,5
58
et carotène 0,5
- Substances azotées 35 37
caséine 28 0
albumine et globuline 5,5 7,5
- Substances salines
1,5
acide citrique 9 8
acide phosphorique 2,6 0
chlorure 1,7 6
- Constituants divers:
f.
vitamines traces
i. enzymes
Leur synthèse est assurée par la mamelle surtout et dans une moindre
mesure par le tube digestif de la vache surtout le rumen.
Le taux butyreux est variable selon la race, l'âge, l'état de santé de l'animal,
le niveau de lactation, la saison, le régime alimentaire....
4 - Protides
Les 5 % restants formés par les acides aminés, l'urée et les bases aminées
constituent l'azote non protéique. La caseine, protéine insoluble, est une
•• phosphoprotéine précipitable à 20°C à un pH de 4,6. Sa précipitation aboutit à la
formation du caillé.
5 - Matières minérales
Elles ont une importance diététique très grande et jouent un rôle dans
l'équilibre osmotique.
-
CHIMIE - Il - 27
COMI'OSIIIO,,", • TYI'E
LAIT
.'~
Constituants -a- -b-
EAU ... """ .. """,.".,."."".",.,."." .. ", , 900 à 910 905 Eau libre
~
Ol
Plo' ", "(
'(1) ACides
~ , allllnés
lU Matières azote non
0> azotees <
> 1 à 1,50 1,50 Solution (Vlall;)
~
'(1)
prolelquc'
"0
Uree
(1)
..c: Groupe de la purme
i
u
i. -<1) Groupe de la
Cf)
-
Matières salines '
(P el Ca)
... <.1 - d'après" Le lail et ses dérivés .. A. ROCHAIX et A, rAPEflNOUX, éditions VIGOT Frère::; -- PAHI~; fi
.- t) - d'après" Science du Lait .. Ct1aries ALAIS - éditions SEP· PARIS 1"
- 14 -
6 - Les gaz
".
1
On trouve dans le lait un certain nombre de gaz avec:
'.
.
"
i 1 - Vitamines
IJ.
i,.
retrouvent dans le lait sous forme de traces. Ainsi leur taux est en relation avec le
régime alimentaire et aussi avec le sta9-e de lactation (15). Certaines vitamines sont
inactivées par la chaleur, par l'oxydation ou par la photolyse (effet de la lumière
l,
- solaire et des rayonnements) (cf. tableau 5).
Ainsi l'activité vitaminique peut être réduite lors des traitements industriels.
2 - Les enzymes
2. 1. - Catalase
Elle provient des leucocytes du lait normal, des cellules épithéliales du lait,
des microorganismes du lait provenant de mammites.
Dans le lait, la catalase est supportée par les globules gras d'où son
abondance dans la crème.
•
- 15 -
02 Chaleur UV Irraditions
(X, 8)
+ + + 10
1
+ + +
!,.
++ 30
+ + + 30 - 50
,1
~.
- 16-
2. 2. - Réductase microbienne
C'est une diastase élaborée par les germes bactériens surtout de pollution du
'.
1
l,
i
lait. Ce sont des germes dits réducteurs dont les coliformes sont les plus actifs. La
vitesse de réduction est fonction de la charge initiale du lait en ces germes
réducteurs (d. 3. 8. 1.).
u. Elle a pour action de réduire des substances oxydées colorées (bleu de
méthyléne, résazurine ... ) en dérivés incolores (Ieucodérivés).
2. 3. - Péroxydase ou lactopéroxydase
Elle est essentiellement d'origine leucocytaire et agit sur les péroxydes avec
.
i
libération d'oxygène.
2. 4. - Phosphatase alcaline
Elle est la plus importante des trois phosphatase (acide, neutre, alcaline) du
lait.
- la lipase
- la protéase
- la lysozyme
..
,
- 17 -
- etc '"
VI - CELLULES DU LAIT
Quand le taux de cellules somatiques est élevé (>10 6/ml), on peut observer:
i
- des inconvénients technologiques tels que:
1,1.
· le défaut de stabilité à la chaleur
· le retard de croissance des bactéries lactiques utilisés comme levains
· la réduction de la coagulabilité par la présure
1 - Etude qualitative
2 - Etude quantitative
Elle est très intéressante avec les méthodes modernes car la teneur en
cellules somatiques constitue un bon moyen de diagnostic de l'état sanitaire de la
mamelle maïs aussi du troupeau.
,
- Comptage au microscope
,
- 18 -
- Comptage électronique
Ex 1 : Coulter counter
Ex 2 : Comptage automatique en flux continu type autoanalyser
Ex 3 : Comptage automatique optique en fluorescence =
méthode fluoro-optique avec l'appareil FOSSOMATIC
- Leucocytest
C'est une variante du test au Teepol mais ici on utilise en plus un indicateur
de pH comme le pourpre de bromocresol
i
i.
- 19 -
l, Dans un lait, on peut trouver des virus, des levures et moisissures, des
:w
parasites ainsi que des bactéries.
i
1
I,~
Les bactéries sont toujours présentes à un taux d'environ 10 000 à 50 000
germes/ml de lait frais. Ce nombre varie dans des proportions considérables selon
l'hygiène de la traite et les conditions de conservation.
1 - Virus et rickettsies
1
ferait avant et durant l'expression clinique de la maladie.
I,~
2 - Levures et moisissures
2. 1. - Levures
1-
- 20-
i
~
Par contre, elles jouent des rôles néfastes en se multipliant dans le lait et
entraînant des modifications des caractères organoleptiques comme la production
de pigments, de gaz (à l'origine du gonflement des boites de lait), etc ...
:. 1
"
"
etc ...
Les principaux genres sont: Candida, Debaromyces, Saccharomyces, Torula
2. 2. - Moisissures
Par leur morphologie et leur mode de reproduction, les moisissures sont plus
complexes que les levures.
3 - Bactéries du lait
Elles peuvent jouer des rôles aussi bien néfastes (altérations ou maladies)
" . que fastes (apport de ferments). Les bactéries rencontrées peuvent être classées
selon leur forme et leur caractère tinctorial en s'inspirant du Bergey's manual of
determinative bacteriology. Dans ce cadre, on peut les diviser en deux groupes: les
•• bactéries lactiques et les bactéries de contamination (non lactiques).
3. 1. - Bactéries lactiques
Elles font partie de la flore normale du lait et se caractérisent par leur aptitude
à fermenter le lactose avec production d'acide lactique et donc abaissement du pH.
Elles sont immobiles, Gram +, Catalase -, anaerobies facultatifs ou microaerophiles,
entraînent une coagulation du lait débutant surtout en profondeur et sont très
exigentes en azote (2). Très peu d'espèces ,parmi elles résistent à la pasteurisation
basse (63 0 C en 30 minutes). Elles produisent des substances inhibitrices et
antibiotiques tels que la nisine, la "diplococcine" et ''l'acidophiline'' qui inhibent les
bactéries non lactiques au profit des bactéries lactiques. Leur intérêt technologique
découle de cette propriété (2, 15).
Selon Orla-Jensen (1924) cité par Alais, les germes lactiques peuvent être
divisés en deux groupes:
'.
- 21 -
,~
III
3. 1. 1. - Les Streptococcaceae
- Les Entérocoques
• Ils sont parfois rencontrés dans le lait et signent le plus souvent une
contamination fécale de la denrée.
- · Streptococcus faecalis
· Streptococcus liquefasciens
,IMI
Les deux résistent à la pasteurisation basse et se développent en présence
d'un taux élevé d'antibiotiques (15). Le premier genre produit aussi une
décarboxylase qui dégrade les acides aminés en amines donnant un goût fort aux
. fromages. Le deuxième genre, fortement' protéolytique, coagule le lait avant
acidification et le peptonise donnant ainsi' un goût amer aux beurres et fromages .
••• * Le genre Leuconostoc représente le groupe hétéro-fermentaire. Il
,. ressemble beaucoup aux précédents. Il provient surtout des végétaux et est exploité
en fromagerie.
'.
'.
- 22-
3. 1. 2. - Les lactobacillaceae
Ce sont des batonnets et l'unique genre est Lactobacillus. Ils sont toujours
présents dans le lait et se caractérisent par leur pouvoir caséolytique et par
l'acidification lente et intense du milieu qu'ils déterminent.
'.
tâches rouges sur les fromages
- 3. 2. 1. - Classification
3. 2. 1. 1. - Les GRAM+
. Les Microcoques
. . Les Staphylocoques
Ils sont des germes groupés en amas. Ils sont aéro-anaerobies facultatifs et
'. provoquent une fermentation acidifiante du glucose. Ils produisent de l'acétoïne.
,-
i
-23-
Ils peuvent être pathogènes mais les non pathogènes sont les plus nombreux.
1
Les staphylocoques pathogènes possèdent une coagulase, une phosphatase
"
. Bactéries sporulées
Elles ont la particularité de former une endospore qui leur confère une
résistance au traitement thermique. Elles sont surtout retrouvées dans les produits
laitiers ayant subi un traitement par la chaleur (2). Deux groupes sont les
couramment rencontrés:
,
Clostridium perfringens est dangereux par sa toxine
"
1. .
3. 2. 1. 2. Les GRAM -
. Les entérobactéries
i
1
Elles sont anaérobies facultatifs et constituent l'une des plus grandes familles
!. de bactéries.
'1
- Les lactoses +: Escherichia coli, Citrobacter, Klebsiella
li.
"
Enterobacter, Hafnia
. Autres GRAM -
Selon ROZIER (34), elles ont deux grands effets indésirables qui sont
l'alteration du produit et l'effet pathogène pour le consommateur.
La flore d'altération, encore appelée flore mésophile est constituée par les
Proteus, les Streptocoques fécaux, les Coliformes et la flore banale.
La liste des germes pathogènes est longue (29). Les germes pathogènes le
sont par eux-mêmes ou par leur aptitude à produire la toxine. A part les
Staphylocoques, Brucelles et bactéries sporulées citées plus haut, les
mycobactéries, agents de tuberculose, peuvent allonger la liste.
4 - Les Parasites
,
!.Ir. Selon SEMASAKA (37), citant SEYDI, le lait serait véhiculé de certaines
parasitoses comme la Balantidose, la Dysenterie amibienne et la Toxoplasmose.
5. 1. - Intérêt hygiènigue
5. 2. - Intérêt nutritionnel
- 25-
1. Le froid n'est pas bactéricide. " ne change pas un mauvais lait en bon lait. Au
contraire, après un certain temps, certains germes se développent. Ces bactéries
caractérisent la flore du lait réfrigéré. Son importance est fonction de la température
de réfrigération .
-
-
-
i
1.
1. ,
!
- 26-
1
CHA PIT R E II
l.
1
1.
,
Lait cru
1 - METHODE DE RECOLTE
1 - Conditions de la traite
1
2 - La traite
1
iJIII
, 2. 1. Traite manuelle
11
- 27-
l~
relâchement combinés à des mouvements ascendants et descendants, le vacher
extrait le lait de la mamelle. Le produit est directement reçu par le récipient.
l
1
1
tamis métallique (37).
2. 2. - Traite mécanique
IJ. Seules quelques exploitations modernes ont le privilège, dans nos pays,
- la plus récente est la machine à double effet avec soupape couplée à une
1
pompe à piston avec pulsateur électrique ou non, couplée à une pompe à
1.
1
palette.
i·,. et le lait est directement acheminé au local de traitement servant de laiterie par un
système adéquat (2). Ce système est appelé "Lactoduc".
Il - CONDITIONNEMENT ET TRANSPORT
1 - Système traditionnel
La traite est manuelle. Dans les zones de production éloignées des centres
urbains, le commerce est inexistant. Le lait est directement consommé. Le minimum
nécessaire à la consommation journalière est tiré de la vache.
i·.
1
1
l,
ibiililll
i
li.
- 28-
Quand ces zones sont proches des centres urbains, il s'installe un circuit de
commercialisation du lait qui est très prisé des citadins. Le récolteur passe le matin
aux heures de traite chez les éleveurs. Celui-ci peut être vendeur ou même éleveur.
Le lait reçu dans des fûts d'une cinquantaine de litres est acheminé vers la
zone de vente en vélo ou à pied. La réfrigération est inexistante. Le lait peut être
aussi collecté dans des calebasses.
2 - Système semi-moderne
Plusieurs éleveurs sont réunis au sein d'un groupement qui possède une
voiture de collecte. Celle-ci est munie d'une source de froid. Elle achemine le lait de
la zone de production aux points de vente en zones urbaines dans des conditions
de température satisfaisantes.
La voiture de collecte ramasse les laits des producteurs dans des fûts de
volume variable. Le transvasement se fait sur la voie courante en plein air. Le point
de vente est formé de kiosque. Celui-ci n'a pas de système de froid. Le lait est
transvasé du fût du vendeur au récipient de l'acheteur.
3 - Système moderne
!
Ici la traite est mécanique. Tout un ensemble de pratique est mis en oeuvre
',
l,. pour lutter contre la contamination mais aussi contre la prolifération microbienne.
l stérilisation. Et chaque fois que c'est nécessaire, le système de froid est utilisé. Le
lait est généralement conditionné en boite dont le volume n'excède pas un litre; le
conditionnement le plus courant étant les boites en plastique complexe type
1.
,1
"tetrapack".
I,~
,1
l
1
i
i
!..
- 29-
Plusieurs définitions ont été données à cet effet par divers auteurs qui
s'accordent tous à mettre l'accent sur l'assainissement correct du lait par la chaleur
tout en se souciant de préserver la haute valeur nutritive du lait. Ainsi:
I.,~
i
· détruire les germes nocifs qui pourraient être présents dans le lait,
l
1
· réduire le nombre de microorganismes nullement dangereux pour la santé
mais susceptibles de nuire à la bonne conservation du produit,
l~
· conserver par le froid les qualités du produit.
i
On précise après que:
L
i
i
"Les laits pasteurisés sont des laits frais et vivants".
L · Etc ....
1.
1
L
1
i
1.
1
l,.
i
!
l,
1• •
- 30-
A - Opérations préliminaires
I~
:
!
2 - Epuration et claJification
~
Cette opération permet d'éliminer les impuretés et une quantité importante de
germes; elle améliore ainsi l'efficacité de la pasteurisation.
Elle s'effectue par filtration ou, le plus souvent, par bactofugation dans un
centrifugeur autonettoyant.
i
!.
- 31-
SCHEMA 1
i.
1
1.
!
1
l'·
1
1
Voie de dérivation (température insuffisante)
i Tank ./
l,.. lait cru
1
1. 1
,..... c ~
,....
r---
r--
U
l
. U
....,
"
Vanne com-
mandée par
i- '--- '----
thermostat
l,.. .J 1
A B
1
1 ./
~
1. 1
! 1 C
I~
1
Echangeur - Récupér a te ur
1
1
I- Stockage
I
+6° C
If'.
!
1
[,ioIi
1. A Echangeur
i
B Pasteurisation
1
1-
c Réfrigérateur
1.
1
!
1. .
!
l,.
i
- 32-
Caractères:
1
I-
I
· bactériologiques : pas de germes pathogènes
i · organoleptiques : pas de goût de cuit
pas de modifications de la couleur
· biochimiques : destruction de la phosphatase alcaline
Inconvénient
l-
I
Les normes thermiques sont: (11)
1 - Pasteurisation tubulaire
Faisceaux de tubes reliés entre eux à leurs extrémités par des coudes; le lait
traverse le faisceau dans lequel il est chauffé sur une ou deux faces, par de l'eau
chaude coulant à contre-courant.
2 - Pasteurisation à plaques
Il est constitué de plaques ondulées, nervurées, serrées les unes contre les
autres. L'espace qui sépare deux plaques consécutives (2 à 3 mm) est parcouru par
le lait alors que l'élément chauffant (l'eau chaude) circule à contre-courant dans les
espaces qui précèdent et qui suivent immédiatement.
- 33 -
1.
SCHEMA 2 Différents types de pasteurisateurs
i
l,.
,
i
1.1.
i'
1:
I-
i
i a
1
1 b 1 c
1
1
1.
i
2
3 2
4
il j
i
1
I.~
b chauffage en couche mince sur une seule face
C chauffage en couche mince sur deux faces
i
i 1 enveloppe chauffante
li
l,iii
2 couche de lait
3 noyau métallique
4 tube intérieur chauffant Plaques de pasteurisation
,
I~
,
PI\STERISATEUR A
PLAQUES
1
1:-
l
1
l,. .
~
1
IL
- 34-
,. i
1.,
NB: Ces normes thermiques de pasteurisation varient dans proportions assez
faibles selon les auteurs. Tous recherchent cependant la destruction par la chaleur
de la phosphatase alcaline, enzyme dont la thermosensibilité est voisine de celle du
bacille tuberculeux.
u.
,
Ainsi JACQUET et Coll., (1961), citée par BEERENS H. et LUQUET F. M. (3)
donnent, dans un tableau, les températures et temps de chauffage nécessaires
conseillés dans différents pays, d'après divers auteurs, pour inactiver la phosphate
alcaline:
1.
1
i
IV - OBJECTIFS DE LA PASTEURISATION
'.
1
,
durée de conservation en dénaturant le moins possible des principes nutritifs et en
lui gardant sa valeur naturelle, tels sont les objectifs de la pasteurisation. Ainsi ce
traitement donne la possibilité de mettre à la disposition des consommateurs un
produit qui, tout en restant vivant, sera débarassé de la partie excessive des germes
présents dans tout produit à l'état naturel.
l,.
1
!
i
1
i·
,i
li.
u.
- 35 -
i
l'l.lIt II - DIAGRAMME DE FABRICATION DES LAITS PASTEURISES
EECKHOUTTE M. (11)
1
I.;~
C~O-N_T_R_O_L_E_....,DIr-E A_M_A_T_I_E_R~E
1
[ _L ]
i ,~
1
1,1.
EPURATION
I~ ,~
1·i PASTEURISATION
1
i
1. •
(Pasteurisation - échangeur - récupérateur)
i
Pasteuri~ation basse (63° C en 30 mn)
i Pasteurisation haute (72° - 75° C en 15s)
I~
!
i
I~
,~
1
CONDITIONNEMENT
~-
,
1.
i
i STOCKAGE
I- i
,,'
1
.. \J
!
[ .. COMMERCIALISATION
I~
i
,
1
i
1 ••
,i
..
i
1.
,
1;
,
i
!,i..
1.
,
l
1
i - 36-
Celle-ci se situe dans une marge allant de deux à sept jours selon différents
,,
auteurs et réglementations.
Dans le lait pasteurisé. il reste des germes d'où obligation de garder ces
bouteilles, même avant ouverture, en chambre froide (température inférieure à + 7°
I~
Cl.
Le lait pasteurisé s'apparente, sur le plan des précautions à prendre pour le
i
stockage, aux produits de charcuterie cuits (saucissons, jambons secs, .... ). Il faut
respecter la chaîne du froid.
l.. Le lait entier contient 3 à 3,5 P 100 de matière grasse et apporte 650 calories
par litre.
1
,-
i
1
1
Le lait écrémé a une teneur en matière grasse inférieure ou égale à 0,30 et
apporte environ 350 calories par litre. Le lait frais d'or a une teneur en matière
,
grasse d'environ 5,5 p 100.
-
i
~
,
- 37-
~ SOURCES:
~
- ISN (Institut Sénégalais de Normalisation) (18)
l 1
1
-
-
-
le dénombrement des germes aerobies
le dénombrement des bactéries psychotrophes
le dénombrement des coliformes
I~
i
- le dénombrement des thermoresistants surtout les psychotrophes
responsables de l'altération du lait stocké à JO C (3).
1. 1
i
Ces auteurs (3) disent que dès que le lait pasteurisé contient des coliformes,
quelle qu'en soit la cause, il peut aussi renfermer tous les microorganismes du lait
cru. C'est ainsi que Yersinia enterocolitica a été signalé dans le lait pasteurisé
I~
i
(SCHIEMANN D. A. 1978 ; HUGUES D. 1979 ; DELMAS et al. 1982 ; HUGUES D.
1980) ; Campylobacter jejuni a été isolé d'un échantillon de lait mal pasteurisé
,
i
l'·
i
i
1;'
1
!
1
1
iiooll
!
!
i
i
-
-
-
-
-
1-
L
- 38-
i~
1
c ~ ffi IP li lr IR [ li'!
1.
~ Lait caillé
Le lait caillé est un lait acidifié obtenu par fermentation naturelle ou après
1.
i
ensemencement à l'aide de levains lactiques préparés à l'avance, avec ou sans
addition de présure.
1.
,i
1 - Procédés de fabrication
Le lait cru est versé dans un récipient contenant du lait caillé de la veille.
L'ensemble est laissé au repos dans un endroit pendant 24 heures environ à la
température ambiante.
- le "MBANIK" (lait caillé gras) : le lait caillé est ici partiellement égouté, de
1. consistance homogène. Il est consommé généralement avec les repas chauds.
i
1
J
- Le "KATCH" (lait caillé écrémé) : le lait caillé est débarrassé de sa crème
1- après caillage; il devient plus fluide et est surtout utilisé comme boisson ou mélangé
,i parfois aux repas.
1
!
1- 1. 2. - A partir du lait reconstitué
1. 2. 1. - Fabrication artisanale
- L'eau de robinet, le lait écrémé en poudre, le lait caillé de la veille et
-
L 1
- 39-
1
Le lait ainsi caillé est protégé contre les alterations d'origine microbienne par
son acidité et la présence de sels et des ferments (37).
1. 2. 2. - Fabrication industrielle
1. 2. 2. 1. - Reconstitution
1. 2. 2. 2. - Homogénéisation
1
1
1
i
1 1. 2. 2. 3. - Pasteurisation
1-
Ce lait passe dans un pasteurisateur à plaques dans lequel circule l'eau
chaude à contre-courant. Le rôle de cette pasteurisation est de stabiliser le produit
en détruisant les microorganismes.
i -
1.
1
i: .
[,
~.
lA.
,i
l,. - 40-
~
1
Le lait est ensuite refroidi immédiatement après dans un échangeur
thermique à plaques identiques au pasteurisateur.
I~
1
A ce stade, le lait doit normalement être exempt de toute forme végétative de
bactéries pathogènes (30).
l.~
1
1
1. 2. 2. 4. - Ensemencement et incubation
1
Le lait pasteurisé est ensemencé à l'aide de ferments lactiques lyophilisés.
I~
,
1
Ceux·ci sont au préalable revivifiés avec du lait reconstitué. Deux souches de
ferments lyophilisés sont ajoutées séparément chacune en quantité précise par
!
rapport au lait: une souche pure à Streptococcus thermophilus et une souche mixte
L
1
à Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus .
1. Des types variés de matériaux sont utilisés. " est plus couramment rencontré
1
des sachets en matières plastiques dont le volume peut aller de 0,125 ou 0,25 à 1
1
litre. Le plastique est simple et de basse densité (37).
I-
I
On peut aussi trouver du plastique complexe type boite "tetrapack".
1
f- Des bidons ou des tanks de volumes importants sont également retrouvés.
I
i
1.
1
1
1
I-
I,
i~
i
1
:-
- 41 -
1.
1
1
1 - DEFINITION ET COMPOSITION
1
I,~ La crème n'est rien d'autre que du lait enrichi en matière grasse (la crème
normale titre 30 g de matière grasse pour 100 g) (40). On peut l'obtenir en laissant
du lait cru au repos (écrémage spontané) ou, plus souvent, selon le mode
industriel, par écrémage centrifuge.
!
Un règlage de l'appareil déterminé le degré d'écrémage; une rectification
l,. ultérieure permet d'ajuster à la concentration voulue (crème normale, crème légère).
! 1
La crème est commercialisée crue, pasteurisée ou stérilisée. Elle peut être
1 additionnée de produits stabilisants comme les alginates ...
I-
i
La richesse de la crème en matière grasse varie beaucoup, suivant le mode
1
d'écrémage, de 12 à 60 p 100; en général, elle se situe autour de 35 à 40 P 100, ce
i- qui correspond à un écrémage réglé à 10 p 100 environ (10 litres de crème extraits
de 100 litres de lait (2). (cf. Tableau VI).
,.
i
!
1
i Il - L'ECREMAGE
i
1 A - Ecrémage spontané
l-
I
C'est un mode d'écrémage ancien (le seul connu jusque vers 1880) et très
imparfait (2). On ne peut pas séparer plus de 85 p 100 environ de la matière grasse;
le lait écrémé en contient encore 5 g/l/
B - Ecrémage centrifuge
i La lait est réchauffé à une température variable, souvent 35° C puis introduit
1. dans le bol de l'écrémeuse tournant à grande vitesse.
1
i-
- 42 -
ENTIER ECREME
Fluide Moyenne Epaisse
~
1
- 43-
~. C - Conditions de l'écrémage
!
1. . A - Crème de consommation
..
les streptocoques lactiques. L'acidité développée apporte une protection contre
d'autres germes qui pourraient être dangereux.
.
.~
i
l~
I~
1
1
- 44-
I~
dO - La "crème stérilisée" pouvant être légère ou à 30 p 100 est
toujours douce",
ri~
1 fO - La "crème crue" : elle est souvent chargée en germes douteux ou
dangereux.
8 - Crème alacée
Elle est préparée par congélation vers _5° C d'un mélange ou "mix" de
produits laitiers, de sucre ordinaire et en faible proportion d'ingrédients destinés à
stabiliser ou à parfumer la crème glacée.
L 1
durcie par abaissement de la température vers -20° C,
I~
1.
1
,
1
1:
!
i
i
i
I-
i
1
I-
i
i
1
!~
1
l
i
1
l.
1
- 45-
( H API T R E VI
Hygiène générale
Elle concerne tous les locaux où le lait est traité, transformé, entreposé,
exposé, mis en vente ou vendu.
- A peuvent aussi contaminer le lait. Ceci est également valable pour les porteurs de
parasites tels que les formes végétatives ou les kystes d'amibles, les ténias et les·
hélminthiases diverses (15).
-
-
- 46-
· lait contenant du colostrum ou trait dans les 7 jours après la mise bas
· lait contenant des antiseptiques et/ou des antibiotiques
· lait coagulant à l'ébullition
· lait ne satisfaisant pas aux normes microbiologiques
- Lait de falsification
l.
i
· addition d'eau ou de substances non autorisées
· traitement, autre que filtrage ou procédé thermique d'assainissement,
~
1
pouvant entraîner une modification de la composition chimique ou
physique (8)
I~
- absence de bacille tuberculeux
- provenir d'étables contrôlées et patentées
- épreuve de filtration négative
1
- décoloration du bleu de méthylènne après au moins 3 heures
1
i
1
[
i
.. SOURCE: ISN (18)
4. 1. - Caractéristiques générales
1
i
- être dépourvu de couleur, d'odeur et de saveur anormales;
1
- présenter une réaction négative à l'épreuve de la phosphatase alcaline;
1
1 4. 2. - Caractéristiques microbiologiques
!
1.
1
4. 2. 1. - Laits frais pasteurisés
1
Il doit:
I~
1
:
1
- être exempt de microorganismes pathogènes;
i
!-
- contenir moins de 100 000 germes/ml à la sortie de l'atelier
-
1.
1
L.
- 47-
i.
i
- contenir moins de 200000 germes/ml à la vente au consommateur.
SOURCE:
I-
i
l'
- BEERENS H. et LUQUET F. M. (3)
B
I 5 - Critères microbiologiques du lait ·caillé
I~
1
SOURCE:
1-
!
- Crème crue
i
· Coliformes fécaux <100/g
ii - · Staphylocoques dorés <1OO/g
i · Absence de Salmonelles dans 25 g
i
:
1-
- 48-
7. 1. - Nature du conditionnement
.- Il n'a pas été spécifié de type de matériau particulier pour les laits crus (26) .
Le matériau type "tétrapak" est utilisé pour les laits pasteurisés.
1
1.
"
pasteurisé
l,
~
De tels laits doivent être conditionnés dans des récipients de contenance
supérieure à un litre, maintenus fermés jusqu'au moment de la vente au
consommateur.
Ce lait doit être conditionné dans des récipients d'une contenance soit d'un
litre, soit d'un demi-litre, soit d'un quart de litre, maintenus fermés jusqu'au moment
de la vente au consommateur.
7. 2. - Etiquetage
- Contenant: pour les produits liquides, le volume est indiqué. C'est le poids
qui est indiqué pour les denrées solides
- Pays d'origine,
I~
1
l - 49-
- Datage
• date de production
• date limite de vente et/ou d'emploi
,II
l~
- Indication de la valeur nutritive
,. 1
~
1
l
1
1.
i
i
I~
i
.~
!
- 50-
1"
DEUXIEME PARTIE
-
l
i
~
,
1
l
i
-51-
~
i
l,\.
i
\'i .
l,.
i
~
!
EXPERIENCE DE LA SOCA
MATERIEL ET METHODES
l-
i
1
1.
1
I~
1
!
;'-
1
,
I-
I
I~
I~
,-
1
!
i
:-
- 52-
( H API T R E 1
- Présentation de la SOCA
La Société alimentaire (SOCA) est une société anonyme dont le capital est
de 1 180 000 000 F CFA. Ce capital est détenu à concurrence de 70 % par des
actionnaires privés nationaux et, pour le reliquat (les 30 %), par des partenaires
Danois et Finlandais, fournisseurs d'équipements (Danish Turnkey Dairies and
Lemminkainen Oy) ou bailleurs de fonds (Finnfund and IFU).
1 - ÜBJECTI FS ET ACTIVITES
- A - Objectifs
-
1.
i
I,~
1
- 53-
Sénégalais deRecherches Agricoles: ISRA et Institut de Technologie
l
1
Alimentaire: ITA),
B - Activités
1 - Activités principales
• Produits Laitiers
• Jus de fruits
••
6 Bissap 1 litre
7 Bissap 1/2 litre
8 Orange 1 litre
12 Mangue 1/2 litre
16 Tamarin 1/2 litre
~
I~
!
I~
1
- 54-
2 - Activités secondaires
!,
1 ~
"Ill
I
" s'agit principalement de la vente de viande et de fumier. En effet une petite
1 unité d'embouche a été créée à partir des mâles qui naissent à la ferme. La SOCA
r~
!
projette aussi la vente d'animaux sur pied à des particuliers capables de les
entretenir.
Il - SUPERFICIE ET ORGANISATION
A - Superficie
Il.
1
La ferme et la laiterie du Baobab (SOCA) s'étend sur une superficie globale
de 200 hectares (ha) mais les activités sont menées sur un domaine de 105 ha. 5 ha
ont été aménagés pour la construction de la ferme et les 100 ha restants sont
destinés aux cultures fourragères: (ct. Figure 1)
B - Organisation
8 - MaYs
l,.
i 1
': ~
y,
~.
7 - Panicun ~
6 - Sorgho
v 3a - Maïs
t 1:
3b - Paturage naturel
.. ":
3c - Maïs
5 - Sorgho 4 - Maïs
i
i_ .p'
1
l,..
1
,
- 56 -
1.
1
~
ORGANIGRAMME D E L A SOC A
l 1
*********************
1.
l
DIRECTEUR GENERAL
Assistante du D.G.
!
,. Caissier
1.
1
i
i'·
i
Secteur Secteur
Institutionnel Micro détail
Directeur RESPONSABLE
1.
i
Directeur
ADMINISTRATIF &
FINANCIER
I~ 1
Adjoint
A ~
/\
1
Production Production
IL animale végétale
I-
I
l,.
1.
i
1
1 . .
i
1
l,.
- 57-
On y note aussi des abreuvoirs dont les dimensions sont les suivantes: 2,20 x
0,5 x 0,5 avec une vanne de flotteur. Les vaches en lactation sont dans les enclos
(étables) 0, 1, 2 et 3.
Le reste des étables n'a pas de système d'étais et est réservé aux génisses,
taureaux, taurillons et veaux sevrés.
Les enclos 10, 11, 12 et 13 sont pour les taurillons et génisses de 2 à 6 mois.
!
.
· de tuyaux à eau
i
1. 2'- L'alimentation
1
Les vaches sont rationnées par lots et regroupées selon leur niveau de
1.
1
production.
Les animaux sont nourris avec une ration à base de concentré et de fourrage
à laquelle on ajoute un complément minéral et vitaminé (CMV).
i
I-
i
1.
i
I~
i
~ - 58-
aD - Adultes
Le concentré est fourni deux fois par jour et celà après chaque traite. Sa
composition centésimale est ainsi définie (39)
l
1
- Tourteau de palmiste
- graine de coton
- mil
- tourteau de coton
: 13,4
: 21,6
: 7,4
: 14,0
1. - mélasse
- maïs
: 28,5
5
- tourteau d'arachide 8,2
-C.M.v. 1,9
Le fourrage est offert ad libitum. Ainsi des graminés fourragères sont cultivées
: sorgho, haricot paille, maïs, Panicum maximum ... Ces cultures sont utilisées pour
fourrage et aussi pour faire de l'ensilage.
~
1
L'abreuvement se fait aussi à volonté avec des bassines à remplissage
automatique.
bD - Veaux
Dès leur naissance, les veaux sont séparés de leurs mères et nourris au
biberon. Ils reçoivent aussitôt un litre de colostrum.
Le sevrage se fait à 45 jours d'âge mais, dès la deuxième semaine, il est mis
à la disposition des veaux du concentré à base de maïs, de tourteaux d'arachide, de
1. niébé et de C.M.V.
1 3 - La santé
aO - Prophylaxie
- Peste bovine
- Peripneumonie contagieuse bovine (PPCS)
- Charbon symptomatique
- 59-
...
- Dermatose nodulaire
- Pasteurollose
l,. - la Rhinotrachéite bovine, le Parainfluenza 3 et le Virus Respiratoire
1 Syncytial bovin
Des douchages sont effectués une fois par semaine en hivernage et une fois
tous les 10 jours en saison sèche. Le produit utilisé a comme principe actif le noyau
delta-méthrine : TAKTIC.
bO - Action thérapeutique
4 - La reproduction
1
li. - de la détection des chaleurs
- de la fécondation: monte ou saillie naturelle et insémination artificielle avec
1
de la semence jerseyaise importée
l,.. - du diagnostic de gestation
5 - La salle de traite
i
i
1.
..
1
- 60-
aO - Equipement
1. - d'un local
1
\1 est complété par deux pompes à vide placées à l'extérieur de cette salle
afin de réduire le bruit.
Les appareils de traite sont montés sur les murs placés parallélement à la
fosse de traite.
Il Y a deux séries de traite par jour: l'une le matin et l'autre dans l'après-midi.
A l'entrée de la salle de traite, les vaches reçoivent un douchage par des jets
d'eaux venant du bas par un système sous-terrain. Ce douchage a un double
intérêt:
l,. postes se situent à 850 millimètres (mm) du sol de la fosse facilitant ainsi l'accès du
trayeur aux mamelles. Avant de brancher les machines de traite sur les pis, ces
trayeurs procèdent encore à un nettoyage des pis par des lavettes. Celles-ci sont
~ renouvelées à chaque traite. Les appareils de traite sont de type uniflow (système
unique de collecte de lait) ayant un grand réservoir à lait. Ceci réduit au minimum
les différences de vide et minimise ainsi les risques d'infection par des bactéries se
trouvant dans les tétines.
1.-
1
1. •
- 61 -
Le lait est récupéré dans un bac de circulation appelé balance tank (BT). De
ce bac tampon, le lait est acheminé à l'unité laitière à travers des tuyaux et par
.- l'action de pompe. Dans ce transfert, le lait passe par un filtre le débarrassant de
beaucoup de ses impuretés.
1.
i
Il - L'USINE
L
1
L'unité de production est conçue pour faire aussi bien du lait frais, de la
crème fraîche et des jus de fruits pasteurisés que du lait caillé.
Le lait non pasteurisé est aspiré du tank de stockage à travers un bac tampon,
par une pompe jusqu'à l'échangeur de chaleur à plaques. A ce niveau le lait est
préchauffé avant d'être envoyé à l'écrémeuse. De là, le lait est standardisé pour
l'obtention du taux correct de matière grasse en fonction du type de produit laitier.
Ce lait est ensuite envoyé dans l'homogénéisateur d'où il sera refoulé par
une pompe jusqu'à l'échangeur de chaleur. Dans celui-ci le lait est pasteurisé à une
température de 72 0 C à 750 C pendant 15 secondes.
1_
Après la pasteurisation, le lait est refroidi à + 40 C avant d'être envoyé dans le
tank d'attente.
~
1
jerricans, pasteurisé à une température de 80 à 90 0 en 5 secondes. Il est ensuite
refroidi à + 40 C avant sa mise en boites.
l,.
,,
1
- 62-
L'homogénéisation se fait à une pression de 200 bars pour le lait frais entier
et de 50 bars pour le lait frais d'or.
,. Le lait caillé est obtenu à partir du lait cru. Celui-ci est laissé intact lors de la
fabrication du lait caillé sucré et débarrasé d'une partie de sa matière grasse
lorsqu'il s'agit du lait caillé non sucré.
.. Dans tous les cas, la teneur en matière grasse du produit final est à 2,5 à 3 p
100.
,..
Ce lait cru utilisé doit avoir une densité de 1028 à 1032 à 15° C.
- Streptococcus lactis
- Streptococcus cremoris
,. -
-
Streptococcus diacetylactis
Betacoccus cremoris
CARACTERISTIQUES DU MATERIEL
- Capacités
, .. · jerrican
· tank d'attente
401
: 60001
· tank de pasteurisation discontinu 3251
1
l,.
1
l,.
l,.
l
•
- 63-
- Débits
l. Les jus de fruit sont obtenus à partir de concentrés. Ces concentrés viennent
pour la mangue de l'Inde, pour l'orange de Hollande et pour le tamarin et le bissap
(oseille de Guinée) du Sénégal plus précisément de l'Institut de Technologie
Alimentaire (lTA). A cet effet, la SOCA achète les calices de bissap et les gousses de
tamarin qu'elle envoie à l'ITA qui fabrique les concentrés.
L
1
PRODUIT CONCENTRE SUCRE EAU
C - Conditionnement
Les produits pasteurisés sont aspirés par une pompe centrifuge jusqu'à la
conditionneuse NIMCO où ils sont mis en boites.
Réception et stockage
Lait cru, jus de fruit
Préchauffage a 63 - 65° C
..•
ECREMAGE
,. - lait entier
- demi-écrémé
3,5 % MG
1 , 5 % MG
-
-
jus
jus
d'orange
de mangue
lait d'or 5,5 % MG - jus de bi ssap
crème fraîche 38 % - jus de mangue
lait caillé 2 3% MG - jus de tamarin
HOMOGENEISATION a 150 Bars
l,.
f.•
pasteurlation 72 - 85° C
i.
i
....
Chambragr 30°0
l,. Refroidissement
l
!
1
Remplissage l lit r e
1/2 litre - 1/2 litre
I~
,.
- 65-
Les boites finies sont ensuite placées dans des casiers et stockées à 4° C
dans la chambre froide.
Débit de la conditionneuse :
l -
-
on envoie de l'eau chaude pendant 3 minutes
puis de la soude pendant 5 minutes
l -
-
-
puis de l'eau 3 minutes durant
ensuite de l'acide pendant 5 minutes
et enfin de l'eau
1.
1
1.
1
1
1.
I~
- 66-
2 - Installation du réfrigérateur
Elle est basée sur 2 systèmes séparés de refroidissement par eau glacée.
Des tuyaux pour eau glacée ainsi que des pompes sont inclus dans le système.
3 - Chaufferie
Elle comprend une chaudière ayant une capacité de 650 kg de vapeur par
heure, un tank à eau d'alimentation, une station d'adoucissement d'eau (résine
échangeuse d'ions) ainsi qu'une cheminée. La chaufferie est conçue pour
fonctionner à l'huile diésel avec un allumage cependant électrique. Les
caractéristiques sont les suivants:
l 4 - Autre installation
5 - Le laboratoire de contrôle
,'" Il est chargé du contrôle de qualité des produits. Il est équipé pour effectuer
les analyses physico-chimiques et bactériologiques sur les matières premières, les
produits en cours de fabrication, les produits finis, les eaux d'alimentation et les
,. eaux de la chaudière.
- Contrôle laitier
Il porte sur :
· le pH du lait
· son acidité Domic
· son taux de matière grasse
i
1
1-
- 67 -
1
l,.
1.
i
I~
1
1
TABLEAU VIII
l'·
1
1
l,.
i -
1.
-
I~
FEY 84402
MARS 112572
1
AVR 1
93049 ~
,.
1
,.
1
1••
I~
1
l,.
1
1
- 68
.
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1
LAIT CRL
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L.
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1
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1
1
MAI JUIN JUIL AOur SKP'T OCT NOV DEC JANV rKY MARS AVR
1
1
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1,
i
1-
I- - 69 -
I,.
1
il
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1
1
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i
1
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1
TABLEAU IX
1
1.
i
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i. .. , # i . A.'rf\~'"). (\ , j .... ~ ~1 'Tg r •\
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l,.
l1
MAI91 A AVR921. __ ,
MAI
~UIN
JUIL
1---
~'-'---f--'-»-» ----
( En Litres)
100 124
88963
89940
. -
-
-
c=
- ----
JANV 91020
FEY 95274
MARS 120 935
lAYR 96961
,.
-
.
,
..
- 70 -
i
l,.
1
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1
1.
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1
FIGURE V
l,.
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1
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L MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT
=====----=====
NOV DEe JANV fRV MARS AVR
I-
I
,
l,.
I-
I
i
1
i~"
:-
'.
- 71 -
· sa densité
· l'indice de réfraction
.Ie pH
· le dénombrement de la flore aérobie
.. · la densité
des levures et moisissures
.Ie pH
.. · le titre alcalinimétrique (T.A.)
" compl et (TAC)
· le titre hydrotimétrique qui renseigne sur la dureté (TH)
- · la salinité (°B)
· les sulfites (503)
.. III - LA COMMERCIALISATION
..
••
- 72-
Les chauffeurs s'approvisionnent chaque matin à la SaCA pour ensuite faire des
rotations au niveau des clients.
l,.
1
I-
I,
.
,
i
•
I-
I
,-
1
i
1.
1
i
1
73
1
l,.
l TABLEAU \,'
,~
TARIF DES PRODUITS
i,.
1
1. ************************************************************
* DESIGNATION * P.U. * PRIX INDICATIFS*
[ * * TTC * AU DETAIL *
************************************************************
*Lait frais entier 1/1 L * 320 * 355 *
* * * *
*Lait frais entier 1/2 L * 200 * 220 *
* * * *
*Lait demi-écrémé 1/1 L * 300 * 355 *
* * * *
*Crème fraîche 1/4 L * 510 * 580 *
* * * *
*Jus de bissap 111 L * 260 * 305 *
* * * *
*Jus de bissap 1/2 L * 150 * 180 *
* * * *
*Jus d'orange 1/1 L * 450 * 535 *
* * * *
*Crème 1iquide 1/1 L * 1360 * 1460 *
* * * *
*Lait d'or 1/1 L * 365 * 405 *
* * * *
*Lait cai lIé non sucré 111 L * 355 * 400 *
* * * *
IlIi
*Jus de mangue 1/2 L * 205 * 230 *
* * * *
255
*
*
*
*
*
*Lait caillé sucré 1/4 L * 130 * 150 *
* * * *
, *Jus de tamarin 112 L * 180 * 205 *
1
i ************************************************************
1
1·.
1
1
i
I----~_.___-- • Î Î . - - . - - - - - - ,- -- 1 i Î ----.- - - - . - - - - - Î l , 1 1 1 1 ---~r-~
- 74 -
FIGURE
-------
6 VENTES TOUS PRODUITS
DU 27 FEVRIER AU 30 MARS 1991
larrJ' 1
E{)[l) •..•...........••.........•...••••••••....•..........................••.•........
f{l
~
4UD ...
2ffi) •..
o
V 1 4 5 8 11 13 _15 18 LJJ 72 25 Tl ~
2S 2 5 7 9 12 14 15 19 21 23 213 2S 3J
DATES
!
1
1
i-
"
I-
i
1
1 - 75-
I~ CHA PIT R E II
1
I-
I.
1
Matériel et Méthodes
1
1 - MATERIEL
I-
I
Tout le matériel et méthodes utilisés ici sont conformes à l'arrêté du
1
i
.. - le lait cru
- le lait frais (entier, demi-écrémé et d'or) pasteurisé
L 1
1
-
-
le
la
lait caillé sucré et non sucré
crème fraîche pasteurisée
2. 1. - pH et acidité Domic
l..
Le pH est directement donné par le pH-mètre digital. Cette mesure nécessîte
également un erlenmeyer, un thermomètre, des solutions à pH connu pour tarer le
',- pH-mètre.
2. 2. - Oensité
2. 3. - Test à l'alcool
1.
-
- - 76-
,. 2. 4. - Test à la réductase
- Réactifs:
- Appareillage:
- Réactifs:
\
· comprimés Lactognost R 1
· comprimés Lactognost R Il
1· , poudre Lactognost R III
~
1
- Autres matériels
· pipettes
1. · tubes à essais
l
1
· eau distillée
· étuve à 37° C
· bec bunsen
-
- 77-
- des pipettes
- des boites pour les solutions mères
- des erlenmeyer
L'étuve à 3]0 e est utilisée dans le cas des coliformes totaux et celle à 44 0 e
dans le cas des coliformes fécaux. Le reste du matériel est identique à ci-dessus.
~
t i
L
- 78-
a O - Pré-enrichissement
bO - Milieu d'enrichissement
J.
1.
dO - Milieu d'identification
l,.
,
les différents milieux utilisés sont les suivants:
~ présenté incliné en tubes avec un culot d'au moins 2 cm de hauteur et une pente.
l'utilisation du glucose ou du lactose qu'il contient s'accompagne d'une acidification
respective du culot ou de la pente se traduisant par un virage du rouge de phénol au
jaune.
l
1.
,-
,
i
i
i.
,
1
1
- 79-
I-
1
- Milieu UREE INDOLE
et de la production d'indole.
+ réactif de kovacs pour la recherche de l'uréase
1
4,5 ml de milieu sont répartis dans un tube à vis. Les bactéries recherchées
I-
I
fermentent d'abord le glucose entraînant une acidification du milieu. Le bromocrésol
pourpre qui est l'indicateur coloré vire du violet au jaune. Ce pH acide favorise
l'expression de l'activité des décarboxylases et de la dihydrolase.
l,·
, Si les bactéries possèdent ces enzymes, l'utilisation des aminoacides
i alcalinise le milieu; le bromocrésol pourpre peut alors reprendre sa couleur initiale.
I- Il - METHODES
l
1
aO - Lait cru
J,..
1.
!..
1
1
i-
l
- 80-
1
i
I-
I bO - Autres produits
1
1
de la chambre froide. Les échantillons destinés à la suite des analyses au
laboratoire de l'EISMV sont prélevés quelques minutes avant le départ du car du
I- personnel sur Dakar. A partir de ce moment et jusqu'à l'arrivée au laboratoire, les
échantillons sont gardés à la température de réfrigération obtenue par le biais de
I glace carbonique (carboglace) dans une glacière.
2 - Mesures physico-chimiques
2. 1. - P..tl
L'électrode du pH-mètre est ensuite rincé à l'eau distillée puis séché avec du
papier buvard.
2. 2. - Acidité Dornic
I-
I Un volume de 10 ml de lait est mis dans un erlenmeyer. 4 gouttes de
phénolphtaléine à 2 p 100 dans de l'alcool à 95° lui sont ajoutées. Le bocal est
ensuite secoué de façon à homogénéiser le mélange.
[ 2. 3. - Epreuve à l'alcool
- 81 -
1
Elle permet d'avoir une idée sur l'aptitude ou non du lait cru à subir le
I- traitement de pasteurisation.
I-
1
1
i
Ainsi 1 ou 3 ml de lait cru est (ou sont) mis dans un tube à essais auquel on
ajoute un volume égal d'alcool éthylique à 68 ou à 75°.
Le tube est retourné deux fois. Le lait peut laisser ou non des traces sur les
1.
parois du tube.
1
li
2. 5. - Densité
l,.
1
- - 82-
- Une correction entre 10° et 20° est faite. Ainsi pour chaque degré celcius :
Exemples:
D = 1031.3 à 15° C
I-
1
D = 1030,9 à 15° C
-
I
l,.
O
a - Objet
1
La méthode dite de GERBER est une technique conventionnelle permettant
d'évaluer la teneur en matière grasse des laits.
bO - Principe
~
présence d'alcool isoamylique, de la matière grasse libérée.
CO - Réactifs et appareillage
1
l
i
~
l
!
I~
-
.. - 83-
da - Mode opératoire
.. - Préparation
- Agitation
- Réchauffage du butyromètre
- - lecture
,. colonne lipidique puis, en ayant soin de ne pas déplacer celle-ci, lire aussi
rapidement que possible la valeur (B) de la graduation correspondant au point le
plus bas du ménisque supérieur de la colonne lipidique.
~
Il est placé dans chacun des deux tubes d'analyse (A = analyse ; C =
contrôle) 10 ml d'eau distillée, puis un comprimé Lactognost 1 et enfin un comprimé
Lactognost Il de façon aseptique. On secoue.
~
· i
1
I-
1
'1'"
1
- 85-
1
!
i- Si ces tablettes (comprimés) ne se décomposent pas, elles sont cassées avec
un petit bâton de verre.
,l
1'"
1
· Puis on ajoute, toujours aseptiquement. avec une pipette à l'épreuve A : 1 ml
du lait à analyser, à l'épreuve C : 1 ml de lait sans phosphatase ce qu'on gagne par
!
chauffage à 85° C et ce qu'on laisse refroidir.
1.
1
· Les épreuves A et C sont à poser pour une heure à 3r C dans un bain-
! marie ou une étuve.
I-
· Ensuite à l'épreuve A et C, on ajoute une cuillère bien remplie de poudre de
Lactognost III.
I-
,. · Dix minutes après, on compare l'épreuve A (en cas positif avec une couleur
bleue) avec C et on détermine l'intensité de la couleur avec l'échelle de la coloration
qui se trouve dans la boite de Lactognost R
L'incubation des boites dans les étuves est faite par retournement de la boite
pour éviter la confluence des calories superficielles "du fait de l'eau de
1. condensation" (37).
1
1. 1
1
I-
I
1
i
1.
- 86-
bO - Les coliformes
Ne sont prises en compte que les colonies bien rouges d'au moins 0,5
millimètres (mm) de diamètre.
Le tube est mis au bain marie à 80° C pendant 5 minutes pour tuer les formes
végétatives. Avant l'incubation à 46° C pendant 18 à 24 heures, l'anaerobiose est
obtenue par de l'huile de paraffine qu'on coule dans le tube surnageant ainsi la
gélose. On peut aussi brûler du coton dans la jarre fermée.
1
La gélose BP fondue et refroidie est coulée dans une boite de pétri qui
contient déjà du tellurite de potassium et du jaune d'oeuf. L'ensemble est
homogénéisé.
l
1
1
Après solidification, 0,1 ml de la dilution 01 est étalé en surface,
,'" Les staphylocoques se présentent avec un centre noir entouré d'une zone
d'opacification blanche et d'un halo d'éclaircissement dû à la lyse de la lécithine du
jaune d'oeuf.
1
1.
r
- 87-
.. Pré-enrichissement
.. Enrichissement
.. Isolement
Seule la gélose au DCLS est ici employée. Celle-ci est fondue, refroidie puis
coulée en boite de pétri. Avec une oese coudée, l'ensemencement est faite en stries
à partir des bouillons d'enrichissement. L'incubation est effectuée à 3r C pendant
24 heures.
.. Identification
1
Les salmonelles sont:
· urée -
· indole -
· ONPG-
· mannitol +
· LDC+
-
- - 88-
- 5 - Examen organoleptique
- - sa saveur
- son odeur
- sa viscosité
1
.", - la texture du lait caillé
- sa saveur
.. -
-
son odeur
la présence ou non de lactosérum
..
,
,.
1
i
1
1
i c
'-
i
- 89-
1
I-
I
1·
1
I-
1
1-
TROISIEME PARTIE
..
1
I-
i
,~.
..
- 90-
1.
1.
1
1.
1
1. .
L
l
1.
l
1
d'
l
1. •
1.
- 91 -
( H API T R E 1
Résultats
1 - Examen organoleptigue
l
i
1
Dans l'ensemble, le lait cru et le lait caillé sont d'un bon caractère
organoleptique à part quelques défauts observés dans la texture du lait caillé
(Tableau XI).
l,.
i
2 - Epreuves physicochimigues
- Comme l'indique le Tableau XII, le pH du lait frais varie de 6,69 à 6,79 avec
une moyenne de 6,74. L'acidité de titration varie de 13,8 à 16 avec une moyenne de
14,73.
l
i
La densité varie de 1029 à 1033 avec une moyenne de 1030,86.
L - Pour le lait caillé, l'acidité ionique ou pH varie de 4,18 à 4,80 avec une
moyenne de 4,65. Son acidité de titration va de 87 à 142 avec une moyenne de
l
i
104,27 (Tableau XIII).
- Le test à l'alcool révèle une stabilité du lait cru vis à vis de ce produit (alcool)
donc son aptitude à subir la pasteurisation (Tableau XIV). Ce même tableau indique
1-
i
!
la décoloration du bleu de méthylène au delà de 3 heures.
L
1
-92 -
N° DE
.. L'ECHANTILLON
.lt.
2 " " " "
1.
1
1
1
9 " " " "
,
16 " " " "
••
1
1.
1
!
- 93 -
1
p- TABLEAU N° XI : Lait caillé
I,
i
1
Résultats de l'examen organoleptique
li.
1
l,.
1
CARACTERES
N° DE
TEXTURE SAVEUR ODEUR lACTOSERUM
r
1
i,. L'ECHANTILLON
1
1
1
1
I,~
21 bonne bonne bonne absent
i.
1
22
23
"
couche de
" " "
i. 24
25
bonne
"
"
"
"
"
"
"
,. 26
27
"
"
"
"
"
"
"
".
,
i. 31
32
"
"
"
"
"
" "
,. 34
35
"
"
"
"
"
"
absent
"
N°DE
L'ECHANTILLON
,. 59
60
"
"
"
"
"
"
"
1
,
1
1
l'·
1
-- 95 -
i
j,. TABLEAU N° XI : Lait caillé
i
Résultats de l'examen organoleptique
1
i.
1
i
j CARACTERES TEXTURE SAVEUR ODEUR LACTOSERUM
l,·
j
N°DE
j,. L'ECHANTILLON
i
1
1
l,·
1 61 bonne bonne bonne absent
,.
1
1
1
1
,. 64 " " " "
[
1
65 passable " " présent
1• •
70
,. " " " absent
1
1
1.
74 " " " "
1
75 " " " "
j
j-. 76 " " " "
,. 77
78
"
"
"
"
"
" "
'.
1
1
1.
i.
i
i,
i
TABLEAU N° XI: Lait caillé
-96
Ij.
!
1
1
1 CARACTERES TEXTURE SAVEUR ODEUR LACTOSERUM
1
l,.
i
1 N°DE
i1
1 L'ECHANTILLON
l'·
1
!
il
l'·
i
81 bonne bonne bonne absent
i
1
1
82 " " " "
l,·
1
1
1
83 " " " "
l,.
1
,.
1
1
1
97 " " " présent
i,. 98 " " "
1
1 "
1
1
99 " " " absent
I~
1
100 " " " "
,.
!
i
I-
I
j
1. •
- 97 -
l,.
!
1
> 3 heures
> 3 heures
,
1
LI. -- 98 -
1
j
22
23
li.
1
i
24
25
26
27
28
29 > 3 heures
30
31
32
33
34
35
36
37 > 3 heures
38
39
40
- 99 - ECOL.e (NiER-ETATS
DES SCi[NCf~S [.- ~'ÉDECINE
VETl:r;l,J;~lnfS DE DAKAR
42
43
44
45
46 "
47
48 "
49
•• 50 "
51
52
53
54 "
55 > 3 heures
56
57
58
59 "
60
,
i_
1
l,,.
- 100-
I,~
i
l,.
i
TABLEAU XIV: Lait cru
Résultats des tests pbysicochimiques
L
;
i
1 TffiTS TffiT A L'ALCOOL TffiT A LA REDUCI'ASE
62
63
64
65
66
67
68
69
1
I- 70
71
l.
1
72
1. 73
74
75
76
77
78 négatif
79
l
,
lM
- 101 -
81 "
82
83 "
(,. 84 "
l 8S
86 "
I~
1
1
87
88
89
90
91
92
93
94
95
96 > 3 heures
97
t.
t. - 102-
1
!'. 98 > 3 heures
~
99 "
100 "
,III
.11
l
1
J.
1
1..
- 103 -
ECHANTILLON
DENSITE pH ACIDITE MATIERE
ALCALINE
1.• N° CODE
j
1.
1 1 3 6,69 15,2 2,3 négative
"
1
3 10 6,69 15,8 6,1
~ 7
8
1
10
6,72
6,72
15,6
15,5
4,5
5,7
"
"
[~
1
10
11 3
6,70
6,72
15,4
15,2
4,6
3,1
"
"
!
1
12 6,72 15,3 4,2 "
li~
j
; 13 3 6,69 15,1 3,2 "
I~
15 10 6,75 14 5,2 "
16 3 6,70 16,2 3,2 "
li~ 17
18 3
6,72
6,74
15,6
14,8
4
3,2
"
"
19 1 6,75 14,6 4,9 "
20 10 1030 6,73 14,6 6,4 "
1.•
i
;
I~
l,_
-104 -
l,. TABLEAU N° XII : Lait frais pasteurisé
~
TESTS DENSITE pH ACIDITE MATIERE PHOSPHATASE
I,~
i
N° CODE
!
~ 22
23 3
1030
1031
6,71
6,78
15
13,8
5,1
3,2
"
"
l
30 1032 6,79 14 3,5 "
1-
1 33 10 1030 6,74 14,6 5,6 "
l.
i
34
35
3 1032
1030
6,77
6,75
14
14,4
3,9
4,7
"
"
1
!'- 36 3 1031 6,71 15,6 2,8 "
t.
i
39
40
3 1031
1031
6,75
6,76
14,2
14
2,8
4,8
"
"
..
,
1
i
1.
,.
I~
l,.
-106 -
t. 1
TESTS DENSITE pH ACIDITE MATIERE
l
ECHANTILLON ALCALINE
N° CODE
1
i
t.
!
62
63 3
1031
1033
6,72
6,70
15
15,4
38
2,3
"
"
t. i
72
73 10
1030
1029
6,75
6,78
14,4
14
4,5
6,2
"
"
1·1.
74 1031 6,76 14,2 4,5 "
i
75 3 1033 6,75 14,6 "
1.
1
76 1031 6,75 14,6 "
77 3 1032 6,75 14,5 2,8 "
1. 78 1031 6,73 15 3,9 "
". 79
80
10
3
1031
1032
6,78
6,77
14,2
14,2
5,2
3,3
"
"
L
!
1
l,·
1
l,.
,
1
I~
1.
-107 -
l,.
,
TABLEAU N° XII : Lait frais pasteurisé
1
l N° CODE
1.
1
i
81 1031 6,76 14,4 4,2 négative
1
L
!
84
85
10
3
1029
1032
6,71
6,70
15,2
15,2
6,2
3,1
"
"
1.
i
86 1030 6,70 15,3 4,2 "
!
1
87 3 1031 6,76 14,4 2,8 "
la 88 1031 6,75 14,6 3,9 "
89 10 1031 6,73 15,1 5,1 "
,.-
90 3 1032 6,71 15,3 2,4 "
l
i
94
95
1032
1032
6,70
6,78
15,4
14
3,5
2,4
"
"
1. .
96 10 1030 6,76 14,5 6,2 "
5 "
l .-
l
!
,.
1
1
L
- 108 -
1
1. •
TESTS pH
ECHANTILLONS
4,62 98
2 4,57 99
3 4,49 121
4 4,70 90
5 4,78 88
6 4,71 90
7 4,68 100
8 4,62 102
9 4,65 98
10 4,63 99
11 4,72 90
L 12 4,71 92
1
13 4,68 104
l,.
i
14 4,60 98
1
15 4,63 94
l,. 16 4,70 87
17 4,80 87
18 4,62 112
19 4,62 108
20 4,63 105
1. .
-109 -
i
,1 • •
i
i
! Tableau N° XIII : Lait caillé
ii-i'.
1
Résultats des tests physicochimiques
TESTS pH
ECHANTILLONS
21 4,68 102
22 4,72 92
23 4,65 108
,. 24 4,65 109
25 4,65 112
26 4,60 115
27 4,71 100
28 4,62 115
29 4,66 108
30 4,65 110
l,. 31 4,60 110
1
32 4,60 114
1·
1
! 33 4,27 135
l,.
i
34 4,61 116
1
35 4,59 116
1
1.
1 36 4,64 112
1
l,.
!
37 4,62 112
, 38 4,62 116
i,.
1
39 4,65 116
i
40 4,62 115
1.
,
1
1.
1.
1
·. -110-
1. TESTS pH
!
ECHANTILLONS
l,.
i
41 4p2 109
•
42 4,32 128
1
44 4,68 106
l,. 45 4,69 104
,i
46 4,72 92
47 4,60 110
48 4,68 110
49 4,69 106
50 470 104
51 4,70 106
52 4,72 103
53 4,65 112
54 4,68 108
55 4,70 108
56 4,71 109
1
1....
57 4,65 110
1
1
58 4,65 112
l,,.
i
59 4,60 112
60 4,66 112
1·
:i
1
i-
l
!
!
i
1..
- 111 -
1
l,·
!
l,.., Tableau N° XIII : Lait caillé
,!
I- TESTS
ECHANTILLONS
pH
I
l,.
i.
1
61
62
4,66
4,64
109
112
li. i
63 4,64 112
64 4,65 113
l,. 65 4,18 142
66 4,70 100
1. 67 4,72 98
i.
1
68
69
4,60
4,60
109
III
~j.
1
70 4,61 106
!
71 4,61 104
l,.
,
i 72 4,62 103
1
73 4,60 110
1·
1
i 74 4,65 106
1
1- 75 4,65 105
i 76 4,66 106
l,.
77 4,68 97
1
l,. 78 4,70 96
i 79 4,62 105
L
,
i
80 4,68 95
1.
1
1.
i
1
l,..
- 1 12 -
1
L.
ECHANTILLONS
l,.
:
81 4,70 92
1,.
i
82 4,69 92
j,. 83 4,72 96
i. 84
85
4,71
4,71
95
96
I~
;
i
86
87
4,72
4,72
95
96
1,. 88 4,74 89
1
89 4,70 89
1. 1
90 4,68 102
i
91 4,65 108
'. 92 4,36 112
93 4,69 98
94 4,68 92
95 4,69 90
i 96 4,70 89
l,.
1 97 4,73 82
L.
1
l'·
1
1
1
l,.
- 113 -
i.
i
FIGURE 7
1:.
1.•
l,.
1
i
[
1
..
1. i
1.
,i
,.
j.
!
'.7'
Variation du PH
i
:.
L
1.i
1
1.
[
1
..
,1.
l.
1
l
1
1·
i
L
...
114
,." FIGURE 8
.
..
.
..
.
,. FIGURE 9
- 115 -
IFREQUENCE DU PH DU LAlLCAlLLEI
.
Variation du PH
..
l,.
.
,
..
~
i - 116 -
1.
1
FIGURE 10
150
lOS 13S
Vanation de l'Acidite
1. .
,.
1
1
- 117 -
1. .
3 - Analyses microbiologigues
1
aO - Lait cru
Il en est de même pour les coliformes totaux dont seulement 15 p 100 des
,. échantillons sont non-satisfaisants.
..
1
Pour la flore pathogène, seuls 8,8 p 100 des échantillons sont contaminés par
les staphylocoques.
C'est ainsi que ces valeurs extrêmes et moyennes ont été obtenues:
.. · valeur minimale = 0
· valeur maximale = 136,5
· moyenne = 7,1
l,·
1
1
----.-- , , , 1 , , i Î ï , • i Î 1 Î , • i ----,
- 118 -
REDUCfEURS
1 1 - 18
2 - 15
2 - 49 n "
3 1 - 10 5
2 - 200 100 1000
2 8,2.103 2 10
5 1 9.103 49 n 10
2 10.103 6 2 absent
6 1 - 17 3
2 - 52 8
- -.. -..-_._--.-_ -.~-···--I-··~_._.........----._._,--- ---.---- 1
• .-.----_.-.
-·--I~--··--Ï1-_·_--~-_·' ---·_·--I~-····
~-·_···I--··_··-.-_·-----I--· 1
- 119 -
REDUCTEURS
8 1 9,8.103 23 10
2 5.103 16 8
9 1 3,5.103 4 12
2 7.103 6 15
10 1 5,7.103 7 5
2 4,5.103 1 2
11 1 8 13
2 276 158 20
1
• • • ----.--------,~--.______----i;
l ---.-----,-----. .. ---.-----.-------r----I-----.---T---------i--
- 120 --
2 8.103 201 11
13 1 13.103 73 5
2 9.103 165 53
14 1 15 8
2 - 28 11
15 1 6.103 10 5
2 8,2.103 19 1
16 l 3,5.103 2 2
2 4.103 3 4
-------,---
~--_·----Î •• , • .. --.----- t: 1 t --.--------r---.--'-----i; ---.-.------.=------ ï ------.-----
'"
- 121 -
REDUCfEURS
2 9,2.103 5 3
18 1 15
2 - 5
2 11.103 4 2
20 1 13.103 179 51 10
21 1 103 10 1
2 9.103 20 5
---~-.----~-.-- . 1 •
---_.- - - - - - - - - " , - - -
• 1; • .- i il
" 1; -.,--- . -a:--~-a----._---·I·~---i-:-·-·
-122 -
REDUCTEURS
2 82.103 32 13
23 1 3,8.103 7 10
2 3,5.103 2 1
24 1 6.103 18 3
2 4,8.103 15 5
25 1 - 10
2 - 3
2 7,5.103 30 3 absent
• 1 1
• , 1 1 --~--~--I----l---
- 123 -
REDUCTEURS
28 1 5,3.103 10 2
2 4.103 8 3
29 1 3,9.103 2 3
2 7,2.103 3
30 1 7.103 32 4
2 103 23 6
31 1 1 Il
2 7 8
•• • i , 1: (
• 1 ~.
---.-=--- i i: 1: ---. .. --. .. . i 1
-124 -
TABLEAU W XV: Lait cru
REDUcrEURS
2 - 86 12
33 1 - 78 2
2 - 256 38 10
34 1 - 38 3 absent
35 1 - 22 3 "
2 - 12 absent
36 1 12
2 9
---- • .-
-----~---.-------~---~---I----a__---~.~---r_----.-.
Il
• ï: 1 i
• 1
--'--""_.,--_.,----,--"
t t 1:
-125 -
REDUcrEURS
2 2.103 7
38 1 0,8.103 1
2 4,2.103 40 5
39 1 3.103 7
2 7,2.103 5
40 1 12.103 71
2 18.103 180 18
41 1 6.103 11 2
2 5,2.103 49 13
1. i 1 ï
• 1 - -. --.- .~
.,----------. 1 .. i i
• Î
-.--.----- i· --_. ·---i----·
- 125 -
REDUCfEURS
2 2.103 7
38 1 0,8.103 1
2 4,2.103 40 5
39 1 3.103 7
2 7,2.103 5
40 1 12.103 71
2 18.103 180 18
41 1 6.103 11 2
2 5,2.103 49 13
1-··- - - 1 Î - i t i 1 t t t i t -.-- .-- i i .- • --,_.~---,.----,-,--_._--
• 1 r
- 126 -
REDUCTEURS
2 4.103 4
43 1 16.103 122 32
10
2 9.103 109 20
44 1 11.103 8 22
2 26.103 230 30
45 1 28,5.103 122 52
2 13,5.103 79 11
46 1 15.2.103 116 23
2 9,5.103 75 5
• 5 i,: .-s., ï , -----.--
--------. Il Il
• • 1, i .- I- I i 1 .
~------~-------
.-
- 127 -
REDUCfEURS
2 7,2.103 18 21
48 1 3,5.103 6 absent
2 5,2.103 32 12
49 1 - 231
2 132
2 9.103 10
51 1 0,5.103 2 3
2 103 6 4
-r---- i .- .- •
-----m: ----z----
i If t 1
.~-.
il: l- i r 1
IF 1 l i ---.-.----a-----.---
- 128 -
REDUCfEURS
2 5.103 43 18
53 1 12.103 23 8
54 1 10.103 10 2
2 17.103 49 8
55 1 8.103 2 absent
2 6,8.103 17 3
56 1 0,3.103 1 absent
2 0,5.103 3
ï.- ~ Wc l
• t- -,-, i Î Î 1 t 1 1 a- I .- 1
-----_._--_._-
1 1
- 129 -
REDUCTEURS
2 8.103 15 16
58 1 4.103 10 5
2 11.103 11 2
59 1 6,9.103 3 1
2 21.103 85 21
60 1 0,5.103 1 3
2 2.103 9 8
61 1 3,5.103 3 4
2 8.103 5 1
-----
[ , ( l:
• ï r l i 1: i i t • 1 1
• r 1: ----r-----,~~
- 130 -
REDUCfEURS
2 5.103 2
63 1 92.103 10 5
2 11.103 52 9
64 1 6.103 1 3
2 5,3.103 8 2
65 1 72.103 4 1
2 0,9.103 13 1
66 1 8.103 13 6
2 10.103 16 4
. . -r------r- ----r------,."",--
i
• ·_-----t---~--t------r-----.------ ï. .. 1. .- ---y----- ï
• 1 Î
1. ---(-----
- 131 -
REDUCTEURS
2 0,7.103 3 15
68 1 12.103 18 12
2 8,3.103 10 4
70 1 6,5.103 52 2
2 4.103 33 8
71 1 5.103 15 1
2 4,9.103 26 16
.------------.---
----- (
.- r ï- -.=::----- f __ cc-----.------ f - --r-:--~------I'- - ---r------~- Î
t 1- t - -.,--- - ---y---
-132 -
REDUCTEURS
2 8,3.103 52 30
73 1 5,8.103 12 10
2 4.103 14 15
74 1 7.103 52 30
2 9,2.103 14 2
75 1 5.103 3 1
2 6.103 21 4
76 1 2,5.105 2 3
2 5,2.103 5 2
r:-~-- -----r-----fc----t- c-----.=------~-- 1
t 1 -.. - ---~-----.=----~----I-
l r -I------.--------ic- - ---( --- -- - r----
-133 -
REDUCTEURS
78 1 78,1.103 14 12
2 2.103 15 8
79 1 3,5.103 30 9
2 7.103 9 12
80 1 2,8.103 6 1
2 3.103 9 2
81 1 0,9.103 4 6
2 103 3 5
(-----------.------,----------,--------.--------(--------f-------,------I---------y-----I------ --y----- .- ï- -i-------.=----T- ---y-------t-- ---1"-------.,-----
-134 -
REDUCTEURS
82 1 - 25
2 - 6
2 7 9
84 1 - 18 5
2 - 11 2
85 1 3,5.103 25 30
2 8,2.103 4 1
86 1 - 12
2 5
,----------r----------.-----------i--------- (------.-----.---------.- ---. ------ t --------r--------.-----.--------y-----, -----.---- ---r------~- ---r--- ----.- -----(-
- 135 -
REDUCTEURS
87 1 - 4
2 - 5
88 1 12.103 32 16 absent absent absent
2 8.103 20 5
89 1 10.103 18 5
2 5,6.103 4 10
90 1 6.103 5 2
2 8,2.1 03 8 6
91 1 6,5.1 03 10 3
2 11.103 8 5
,-------.----------- ..--------,--- - ----,----------.------- .------,--------,----------r--------,----------,-----_· Î --------.- - - - , - - - - . - - - - - -, -----,--------,--- i
- --- .-------
- 136 -
REDUCfEURS
2 8.103 9 6
93 1 103 4 4 "
2 9,2.1 03 5 2
94 1 - 8 2
2 13 8 "
95 1 - 15 12
2 8 10
96 1 8.103 14 5 "
2 103 18 12
.---------,--------r-------.----------.-----.-----.- ,---------.--------.---.----------.-----. -----.------.---- ---.---------i--- ---T------T---- --.------.--- - _ _-_ ,-',----,--,,-
..•. ....
-137 -
REDUcrEURS
98 1 6,7.103 38 42 absent
2 3.103 22 18
99 1 - 19
2 - 26
100 1 3
2 - 12
- 138 -
Tableau W XV (bis) : Pourcentages relatifs des flores du lait cru
Nature des micro- Nombre Norme Absence ou Présence ou POU Re EN T AGE (%)
organismes déchanti1.1ons microbio1ogique inférieur à la norme ou supérieur à la norme
Sarisfai sant Non satisfaisant
l 39 -
1
1
1
Is_ ,IGURE Il
i
i
1
l'·
1
i'·
i
1
1:1-
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1 .Sl
i ~
i "
-t:
l,. ~ 3
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..,~
,.
1
E
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1
i
l,.
j
l,.
1
i
1
l,.
1,00 3,00
2,iJiJ
•
LOG (Nombre de Germe/ml)
INCOMI'I'ABLES
li.
,
1
1
1.1_
1
j
l'·
1
1
i1
1
!
1
l,.
1
j,.
1
l,·
i
1
1;.
i
!
i'·
1
1
i
1
l,.
1
,
i
1
1
l,.
- 140 -
1
l,· FIGURe:. 12
1
l'i. FREQUENCE ABSOLUE DES COLIFORMES TOTAUX
DANS LE LAiT CRU
,.
1
1
1
l,.
1
i
j
l,.
1
i
)
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-143 -
Tableau N" XVI: Lait frais pasteurisé
REDUCTEURS
2 1 800 2 4
2 900 absent absent
3 900 2 7
3 1 700 1 32
2 300 absent absent
2 800
3 600
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-144 -
REDUCfEURS
2 700
3 600 absent absent
2 500 absent 5
3 200
7 1 300
2 700 absent absent "
3 900
8 1 500
2 600
3 900
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-145 -
Tableau ~ XVI: Lait frais pasteurisé
2 1300 absent
3 5600 2
10 1 900 absent
2 1200 absent
3 200
12 1 100 " "
2 400
3 600
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-146 -
Tab1en Ir XVI: Lait frais pasteurisé
REDUcrEURS
3 200
14 1 200 absent
2 4700 absent
3 600
15 1 700 " absent absent absent absent
3 9000 absent
16 1 1100
2 800
3 500
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-147 -
Tableau ~ XVI: Lait frais pasteurisé
REDUcrEURS
2 700 3
18 1 5400 absent
2 6000 absent
3 900
19 1 600 " absent absent absent absent
2 500 1 absent
3 700 absent
20 1 500
2 600
3 200
ï--------- --i----------j------,--------- f-------y----- - i---------i-------r---~-----ï----.--------T----------.=---------,--------t--------.=-------.---------fc---------f----- ----1,----
-148 -
Tableau }r XVI: Lait frais pasteurisé
REDUCTEURS
2 100
3 400 absent " "
,.
22 1 500 absent " " "
3 700 absent
24 1 800
2 400 " " " " "
3 700
.-------,----------i----------(--------i--------.--- - -- f----------(-------r ------Ic----------l-------~---- r:----- (::-------(-------("--------,------.=-------.------ ---f------- r
-149 -
Tableau Ir XVI: Lait frais pasteurisé
Résultats des analyses microbiologiques
REDUcrEURS
2 700
3 600 absent
26 1 500 absent
2 600 absent
3 500
27 1 600 " absent absent absent absent
3 400
r-- ._._,-- ,,..---- . -·j···-------·r--._--,-_..... .( -- -_., -_..-..--.-:----_. ---r-····-~··-·_.=___··-·--~--·--- -(--_.- ..(--_._ _.-.----.- ---.---._--.-.----- -.. -.=-_.--- . _...,--- ·-r---·-·
-150 -
Tableau:H" XVI: Lait frais pasteurisé
REDUCfEURS
2 500 "
3 1000 absent
30 1 700 absent
2 100 absent
3 400
31 1 200 " absent absent absent absent
32 1 300
2 300
3 700
ï--- -~------i--- -----T----(------- (-----------,-------(--------( -------,- --------- (-----------fc------F---------I--------f-------[--------(----(--------...-------- ï ----- --r--- Î
- 151 -
Tableau N" XVI: Lait frais pasteurisé
REDUCfEURS
3 600 absent
2 500 absent
3 400
35 1 20300 " absent absent absent absent
36 1 500
2 500 " " "
3 400
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-152 -
REDUCfEURS
2 500
3 500 absent
38 1 600 absent Il Il
"
2 300 absent
3 600
39 1 400 " absent absent absent absent
2 3500 Il
absent
3 300 absent
40 1 500
2 400 " Il Il Il
3 600 Il
" " "
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•
- 153 -
REDUCTEURS
2 700 "
42 1 300 absent
2 300 absent
3 400 "
44 1 700
2 300
3 500 " " " "
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-154 -
REDUcrEURS
45 1 600 absent
3 100
47 1 25000 12 absent absent absent absent
3 700 absent
3 500
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-155 -
REDUCfEURS
50 1 400 absent
2 200 absent
3 800
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l
- 156 -
Tableau N" XVI: Lait frais pasteurisé
REDUCTEURS
54 1 600 absent
2 400 absent
3 200
55 1 800 " absent absent absent absent
2 900 " absent
3 700 absent
56 1 600
2 500
3 600
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- 157 -
Tableau N' XVI: Lait frais pasteurisé
REDUcrEURS
2 800
3 1200 "
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• 1
•
-158 -
Tableau ~ XVI: Lait frais pasteurisé
REDUcrEURS
2 700
3 300 absent
62 1 800 absent
2 600 absent
3 500
63 1 700 " absent absent absent absent
3 200 absent
64 1 1000
2 300
3 600 " "
-r--- -l-----l------~-- -----.=------y-----r----- t- - -----.- --------r------.---- -----~--_y_-----_.--_-~ ,------,- ---------r-------r=---------I------T---------.---
-159 -
REDUcrEURS
65 1 4000 absent
2 700
3 8000 absent
2 2000 absent
3 300
67 1 500 " absent absent absent absent
3 200 absent
68 1 300
2 500
3 300
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- 160 -
Tableau N" XVI: Lait fr:ws pasteurisé
Résultats des analyses microbio1ogiques
REDUcrEURS
69 1 300 absent
2 400
3 600 absent
70 1 3000 absent
2 200 absent
3 500
71 1 900 " absent absent absent absent
2 1200 " absent
3 3000 absent
72 1 800
2 200 " "
3 500
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- 161 -
Tableau N" XVI: Lait frais pasteurisé
REDUcrEURS
2 5000
3 4000 absent
74 1 500 absent
2 300 absent
3 7000
75 1 500
2 500
3 300 absent
76 1 1000
2 500
3 400
i'-- - - --1"-,--- ----.- --- --.-- 1::-----i'---- t :---- ,---------y-------r------.----.-- -------. ---,--------.,---------.. --------,------.---------(------1' ,_._--_.._---_+--,_..,.._.,.,---..-
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- 162 -
Tableau N"' XVI: Lait frais pasteurisé
REDUCfEURS
3 1200 absent
78 l 800 absent
2 700 absent
3 800
79 l 600 " absent absent absent absent
3 400 absent
80 1 900
2 600 " "
3 700
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- 163 -
REDUCfEURS
81 1 2000 absent
2 500
3 700 absent
82 1 800 absent
3 900
83 1 700 " absent absent absent absent
3 700 absent
84 1 4000
2 2800
3 500
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1
- 164 -
REDUCfEURS
2 900
3 700 absent
86 1 500 absent
2 300 absent
3 700
87 1 300 " absent absent absent absent
88 1 600
2 400
3 600
f------r- ----- 1=--------.--------1'------r----(------.- :---r--- ---t - --- ---v----.....------ t-- -- 1--'--- ----1-- - ------y--- ---r--- ---r-- -f- -- --r---
.. 165 -
REDUcrEURS
89 1 700 absent
2 600
3 600 absent
90 1 500 absent
2 700 absent
3 200
91 1 500 " absent absent absent absent
2 700 1 absent
92 1 400
2 200
3 500
f-------T------.- ...------(-----,---------.-- ·····--i~ --T- ··-r-----Î -. ..---------_ . .-------~-- .. Î --~.--r--..___---....__ .-r-.....-.-.--
- 166 -
REDUCfEURS
93 1 700 absent
2 1200
3 400 absent " " "
94 1 800 absent
2 700 absent
3 500
95 1 700 " absent absent absent absent
2 800 1 absent
3 500 absent
2 500
3 200
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~
"'-'..--'
- 167 -
REDUCTEURS
97 1 500 absent
2 700
3 200 absent
98 1 600 absent
2 400 absent
3 500
99 1 300 " absent absent absent absent
2 300
3 600 absent
100 1 2000
2 300
3 700
i----------------------i----------f--
1 ~---------f-------------(--------- f----------i------------I----------~--I- ---------r~- -~._____----r_-.--------...______----~--- t ----.---------.---- ----il--
--~
- 168 -
Tableau W XVI (bis) : Pourcentages relatifs des flores du lait frais pasteurisé
FIGURE 14
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1•
•1iI
li.
1.
2,50 3,50 4,50
3,'-'0 4,0.
LOG (NomDre de Germe/ml)
1
k !
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1
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1
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1..
i
1.
1
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1
1
1.
1
,
- 170-
1
1
CO - Lait caillé
!-
Le Tableau XVII montre une présence régulière de la tlore fongique surtout et
1. très rarement des coliformes totaux et fécaux (1 p 100 et 6 p 100). Aucun germe
pathogène n'a été dénombré. Seules les moyennes pour les levures sont calculées
car elles sont les plus régulièrement rencontrées.
, valeur minimale = 1
. valeur maximale = 156
. moyenne = 19,7
1
1. •
,1
1.
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- 171 -
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1 /'
ANALYSES COLIFORMES COLIFORMES LEVURES MOISSISURES STAPHYLOCOQUES ANAEROBIES SALMONELLES
ECHANTn.LONS UNITES TOTAUX FECAUX SULFITO-
REDUCTEURS
3 " " 12
3 1 " " 20 "
3 la 1 7 absent Il Il
4 1 absent absent 5 Il
" "
2 " " 15 " " " "
3 " " 6 1 " Il
"
5 1 " " 108 absent
- 172 -
11 1 " " 3 3
2 " " 1 absent "
3 " " absent Il
" "
12 1 " " 37 absent
2 " " 52 2
3 " " 18 absent
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- 173 -
3 " " 3 1
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1
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- 174 -
Tableau N- XVII : Lait caillé
Résultats des analyses microbiologiques
2 " " 4 5
3 " " absent absent " " "
21 1 " " " " " "
2 " " " absent " "
3 " " 9 absent " " "
22 1 absent absent 3 " " " "
2 " " 30 1 " " "
3 " " 4 2 " " "
23 1 " " 20 6 "
2 " " 5 absent " " "
3 " " 5 " " "
24 1 " " 1 "
2 " " 10 4 "
3 " " 39 21 " "
I~
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- 175 -
Tab1ea N- XVII: Lait caillé
Résultats des analyses microbiologiques
Il
2 " 15 4 " " "
- 176 -
Tableau N- XVII: Lait caillé
Résultats des analyses microbio1ogiques
1
ANALYSES COLIFORMES COLIFORMES LEVURES MOISISSURES STAPHYLOCOQUES ANAEROBIES SALMONELLES
ECHANTll.LONS UNITES TOTAUX FECAUX SULFITO-
REDUCTEURS
2 " " 3
3 " " 6 absent
32 1 " " 45 2
2 " " 16 1
3 " " 38 absent
33 1 " - 1
2 " " 1 absent
3 " - 2 2
34 1 absent " 2 absent
2 " - absent
3 " " 1
35 1 " " 7 1 absent absent absent
2 " " 2 2
3 " " 3 absent
36 1 " " 3 1
2 " " 2 absent
3 " " 4 2
1, )
1 1 1 1 1 1 1 1 ( 1 1 ( f--a:------ 1 i
- 177 -
Tableau N- xvn: Lait caillé
Résultats des analyses microbio1ogiques
2 " " 16 5
3 " " 12 1
38 1 2 " 20 2
2 absent " 8 absent
3 " " 5 1
39 1 " - 4 1
Il
2 " 16 6
3 " " 5 absent
40 1 absent absent absent 2
2 3 7 155 absent absent absent absent
3 2 absent absent absent
41 1 2 " 17 2
Il Il
2 1 absent
3 Il
.' 6
Il
42 1 " absent 6
Il
2 " 3 1
3 " " absent 2
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1 1 1 1
• 1
• 1 ( r 1 1 1 ~---·-l-- -r--
- 178 -
2 3 5 2
3 5 2 absent 3
44 1 absent absent 4 absent
2 absent absent
3
45 1 3
2 5 2
3 absent absent absent absent
46 1 absent absent 7 "
2 absent 1
3 2
47 1 16 5
2 9 absent
3 12
48 1 4 1
2 2 2
3 25 3
,.'
1 1 , 1 1 1 1 1 r 1 1 -------i---------f~- - ·--l------f-~-- ï - .. -... _----
t
..
- 179 -
Tableau N- XVII: Lait caillé
Résultats des analyses microbio1ogiques
REDUCI'EURS
2 1 " 40 4
3 absent " la absent
50 1 " " 5
00
2 " 2 absent
3 " " 9 6
51 1 " " absent 1
2 " " 7 2
3 " " 12 absent
52 1 absent absent 3
2 " " 7 absent
3 " " la 3
53 1 " " 6 absent
2 " " 2 "
0,
3 " 38 2
54 1 " " 123 16
2 " " 18 4
3 " " 52 9
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1----- ----r-------.--------r---------i--------.------T-- - -----.--------l-----------i------.-------(---------,-------- ï-------.=----- -1-:--- --- r-- -' -i-:---y----- .-.-- r---
- 180 -
2 20 2
3 10 3
56 1 30 4
2 42 2
3 18 8
57 1 13 4
2 11 3 "
3 absent 2
58 1 absent absent 16 absent
2 2 "
3 19 2
59 1 53 3
2 19 1
3 34 absent
60 1 12
2 5
3 4 absent
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1 -----(-------ï---------(--------(-----.------(--------,------- -- ( - ---.---------.--------1---- --.---------- --('------ --.--- -------
1
- 181 -
Tableau N- xvn : Lait caillé
Résultats des analyses microbiologiques
2 " " 6 3
3 " " la absent
62 1 2 " 23 2
2 absent " 4 absent
3 1 " 30
63 1 absent " 14
2 " " 13 absent
3 " " 19 2 "
64 1 4 absent 46 la
2 " " 52 absent
3 " " 39 " " "
65 1 " " la 5
2 " " 6 2
3 " " 5 absent
Il
66 1 " 12
2 " " 33
3 " " 25 absent
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1 1
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---~--.__---I .. ~...
1
- 182 -
Tableau N- XVII: Lait caillé
Résultats des analyses microbio1ogiques
- 183 -
2 9 4
3 7 absent
74 1 14 3
2 2 absent
3 8 5
75 1 15 absent
2 4 absent
3 18 absent
76 1 absent absent 4 5
2 20 absent
3 52
77 1 3
2 22
3 35
78 1 12
2 8
3 10 absent
\
1
d
, l l 1 ( ( ( ( ( 1 ... T~-- . ,---- -I~-'__- - ~ ..
- 184 -
Tableau N- xvn : Lait caillé
Résultats des analyses microbiologiques
2 " " 58 1
3 " " 92 3
80 1 " " absent absent
2 " " " absent "
3 " " 19
81 1 " " 18
2 " " 34 2 " "
3 " " 5 2
82 1 absent absent 205 la
2 " " 13 absent
3 " " 56
83 1 " " 38
2 " " 12
3 " " absent
84 1 " " 3
2 " " absent absent
3 " " 5 absent
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- 185 -
Tableau N- xvn: Lait caillé
Résultats des analyses microbiologiques
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i
- 187 -
97 1 absent 13 absent
2 25
3 2 absent
98 1 absent absent
2 absent
3 6
99 1 19
2 4 absent
3 16 3
100 1 absent 2
2 6
3 12
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--.-r-----r----F-H--r-----~- . -~---r----.---r- .~
-188 -
Tableau N" XVII (bis) : Pourcentages relatifs des flores du lait caillé
Nature des micro- Nombre Norme Absence ou Présence ou POU R CENT AGE (%)
organismes déchantillons microbiologique inférieur à la norme ou supérieur à la nonne
Satisfaisant Non satisfaisant
FIGURE 15
• ,00 2,••
LOG (Nombre de Germe/ml)
- 190 -
Par comparaison aux autres produits laitiers, cette crème 'fraîche est plus
contaminée par la flore d'altération.
C'est ainsi que 20 p 100 des échantillons sont non satisfaisants pour la flore
totale, 18 p 100 pour les coliformes totaux et 41 p 100 pour les coliformes fécaux.
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- 191 -
Tableau W XVIII : Crème fraîche pasteurisée
REDUCTEURS
2 27400 • "
3 1100
2 1 1500 absent
2 2700 3
3 800 absent 14
3 1 900 2 absent
2 800 absent
3 900
4 1 1100
2 2700
3 1110
-.--- i
~ -~--- --i_ - -.. -r-.- --...-- -~---~--~ ----.------y--i --r-------r- • .- -r-- ----.--- .._-.--
- 192 -
REDUCfEURS
2 6000 1
3 3000 absent
6 1 600
2 1100 "
2 2500 absent
3 8200
8 1 27600 12 1
2 1200 absent
3 2600 " 10
(---------(-----·--,-c----------T----ic--- .---T----------i----- (-----~-__r_~---__r_---- ..
~--- .. -1---------..---------r--------.-------. -------1-·~ - 1
-193 -
REDUCfEURS
2 1000 2
3 800 3 5
la 1 1000 absent absent absent absent absent
2 900
3 1800 " 5
Il 1 800 absent absent "
3 7000
12 1 600 la 15
2 900 8 6 " "
3 1100 2 absent
"~~.
-r------ "i, -r-----.---r-----r--:--r---i---r---- le- -.- .... - le --r-- ---r---- -.----.. -r--- ----y------.. ----y-----.--_.---.--
- 194 -
REDUCfEURS
2 900 "
3 900 1 5
14 1 5700 absent absent absent absent absent
2 1100
3 1400
15 1 4200
2 1100
3 300
16 1 15200 absent
2 2100
3 1200
-r- t------t=------ -t-=---- .--t=-----~-_r__-- i- ----.--1 r----r---r------~-----t---------y---------.--- -,------.,---------r-----
-195 -
Tableau W XVIII : Crème fraîche pasteurisée
REDUcrEURS
2 1400 10 6
2 1100 250 58
3 900 absent 2
19 1 1300 13 10
2 incom. 21 18
3 500 absent absent
20 1 800 4 Il
3 2700
ic -~--"'----'--t ---r- -----.---V-- -r-------r-------r----V------i;- --~---r__~ --~- --.-------- .-----. -~- .-
- 196 -
REDUcrEURS
21 1 5600 3
2 2700 absent
3 500 absent
22 1 11500 10
2 2300 absent
3 1000 absent
23 1 3500 " absent absent absent absent
2 1800 "
24 1 200
2 500 absent
3 800 "
-~- - ~(---- ... - . . -.,----,- ... -.----.-. ----·.,-------.--t
(----~-.-- r------,-----.--_._-. -- .. -.-...--.-,.----, ---------..------- -1 1
-197 -
REDUCfEURS
3 700 absent
28 1 900 " absent absent absent absent
2 400 absent " "
3 1200 "
.-~- -~ __ d~_ ----r-.-.. i - -~r--.--v-r----i;----T----~---r_---V_---~d--V__--_.=__-·-i ---r----~-
- 198 -
Tableau W XVITI : Crème fraîche pasteurisée
REDUcrEURS
2 3900 absent
3 800 absent
30 1 incom.
2 600 absent
32 1 500
2 600 absent
~'\
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- 199 - ~
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Tableau .N"' XVID : Crème fraîche pasteurisée o \
~\ .~
Résultats des analyses microbiologiques ~ 'O~)'~
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.~~~
ANALYSES germes/ml FLORE COLIFORMES COLIFORMES STAPHYLO- ANAEROBIES
----
SALMONELLES
REDUCTEURS
33 2500 absent
2 300 absent
3 9000 5 "
2 ïncom. 18 5 "
2 800 absent
3 3200 3
36 1 1500 1 10
.,
2 500 absent absent
3 700
j
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-200 -
Tableau N'" XVIII : Crème fraîche pasteurisée
REDUCfEURS
2 900 absent
3 300
40 1 incom. 4 6
2 incom. 5 2
3 7000 absent absent
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• 1
-201 -
REDUCTEURS
3 6000 9
42 1 incom. absent absent absent absent absent
2 7000 absent 3
2 8000 absent
3 700
44 1 incorn. 8
2 700 absent
3 900 absent
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~.-"_.=___"-- t -----··f~--·-·I.,--- - l·-~----··r-"---·~~--~-l~--·---·T·_·-
-202 -
Tableau ~ XVIII : Crè~e fraiche pasteurisée
REDUCfEURS
45 1 1500 absent
2 1300 absent
3 900
46 1 6700 absent absent absent absent absent
2 ïncom. 1
2 8000 4 5 "
2 ïncom. 5 "
-203 -
REDUCTEURS
49 1 800 absent
2 2500 absent
3 500
50 1 7500 absent
2 900
3 6000 absent
NB : incom = incomptable
1 1 r 1 1
• 1 i 1
1 1 --------------------------..
1 1 1 1 (
----.-----.------.----------~----_.--
( 1 1 1
..------- -.-.
1
-204 -
Tableau N'" XVIII (bis) : Pourcentages relatifs des flores de la crème fraîche pasteurisée
NatUre des micro- Nombre Norme Absence ou Présence ou POU R CENT AGE (%)
organismes déchantillons microbiologique inférieur à la norme ou supérieur à la norme
Satisfaisant Non sarisfaisant
FIGURE 16
- 205 -
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1
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1
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L
1
- 206-
t. CHA PIT R E II
I~
1
i
t.
,
1
Discussion
f. 1 - Examen organoleptigue
Dans l'ensemble, le lait cru est jugé bon sur le plan organoleptique. Ceci peut
l,,.
i
avoir plusieurs raisons parmi lesquelles les nombreux filtres installés tout au long
du circuit suivi par le lait. Les vaches sont admises dans la salle de traite plus d'une
semaine après le vêlage. Donc il n' y a pas risque d'avoir du colostrum dans le lait.
l,. Dans le cas du lait caillé, des anomalies de texture sont observées dans 7 p 100 des
échantillons. Ceci est dû soit à un défaut de caillage car le temps normal
d'incubation n'a pas été respecté, soit à une vieillesse du ferment soit à un mauvais
1. entreposage des boites.
La saveur a été bonne sauf dans 2 p 100 des cas où elle est un peu plus
L
!
i
acide. Ceci est dû à un excès de caillage par suite d'une incubation du lait à la
température ambiante pendant plus de 17 heures. Ce qui explique aussi l'existence
de lacotosérum observé de temps en temps. En aucun cas il n'a été observé une
1.
i
anomalie dans l'odeur du lait caillé.
2 - Epreuves physicochimigues
1.i aO - La densité
1
I,~ La densité moyenne du lait est comprise entre 1030 et 1033 avec des valeurs
extrêmes de 1028 à 1038. Toutes les valeurs que nous avons obtenus sont
i contenues dans cet intervalle. Elles vont de 1029 à 1033. Ceci peut s'expliquer par
Ij~
i
la qualité des installations de traitement du lait de la SaCA.
1
bO Le pH et l'acidité
1.
1
-
!
1·-
j
- 207-
CO - Matière grasse
Parmi les 98 échantillons de lait frais analysé, 37 concernent le lait frais demi-
écrémé. Tous ces cas dépassent la teneur normale en matière grasse du lait demi-
écrémé qui est de 1,5 à 1,8 %. Médicalement cela est dangereux car certains
médecins en recommandant un régime dégraissé à leurs patients leur prescrivent
du lait demi-écrémé. L'écrémeuse n'est pas normalement réglée pendant sa
production. Tout le reste est en conformité avec les normes.
dO - Phosphatase alcaline
fO - Test à l'alcool
1
1
l,. 100 P 100 des échantillons soumis à ce test ont réagi négativement. Cette
i
stabilité prouve leur aptitude à subir la pasteurisation sans inconvénient.
- Les vaches qui mettent bas sont maintenues à la clinique pendant plus
, d'une semaine avant d'être admises à la salle de traite pour la production laitière.
j
1
Donc ce lait cru est sans colostrum.
1-
i - Il y a un suivi sanitaire régulier des vaches aussi bien au niveau des étables
1
1
qu'au niveau de la salle de traite (avant le démarrage de la traite). Tous les cas de
1- mammites sont décelés évitant ainsi l'obtention de lait mammiteux.
!
L..
- 208-
3. 1. - Flore d'altération
- Les coliformes sont retrouvés dans le lait cru au delà de la norme dans 15 p
100 et 4,4 p 100 respectivement pour les coliformeslotaux et les coliformes fécaux.
Ces taux sont de 8 p 100 et 5 p 100 dans le lait frais pasteurisé ; 18 P 100 et 41 p
100 dans la crème fraîche pasteurisée et 1 p 100 et 6 p 100 dans le lait caillé. La
présence de ces coliformes (appartenant à la famille des Enterobacteriaceae) dans
les produits laitiers signent le plus souvent une contaminatiGll d'origine fécale. Ces
germes vivent dans le tube digestif de l'homme et des animaux (sains ou malades).
Ils sont sensibles à la chaleur. Leur présence dans ces produits pasteurisés
indique une contamination ultérieure à ce traitement thermique. La contamination du
lait cru par les coliformes peut avoir lieu lors de la traite, lors de son transfert dans le
circuit.
Nous remarquons une fois de plus que le taux de contamination par ces
coliformes est plus élevé pour la crème fraîche très manipulée. La présence des
coliformes peut traduire une contamination par défaillance technologique ou
hygiènique.
- La flore totale a été retrouvée dans tous les produits à des taux acceptables.
C'est ainsi que le taux d'échantillons non satisfaisants est de 0 p 100 pour le lait cru,
20 p 100 pour la crème fraîche pasteurisée et 3 p 100 pour le lait frais pasteurisé.
Sauf pour la crème fraîche, le lait (depuis sa récolte jusqu'à son traitement)
n'est jamais en contact avec l'extérieur.
,
1
1..
I- - 209-
L. i
3. 2. - Flore pathogène
Cette absence peut s'expliquer par leur grande sensibilité à pH 4,6 - 4,8 (10).
- Retrouvés des fois dans le tube digestif de l'homme et des animaux, ces
A.S.A. sont pour la plupart des germes telluriques. La protection du lait vis à vis du
milieu ambiant tout au long du circuit de protection peut expliquer cette absence par
une faible contamination initiale du lait. La nicine dans le lait cru et le lait caillé, par
sa propriété bactéricide et sporicide, peut détruire aussi ces germes.
KONTE (20) en 1985 retrouve les staphylocoques sur les mamelles des
vaches. Cela expliquerait la présence de ces germes dans le lait cru.
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1.
-210-
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1. RECOMMANDATIONS
1
1.
1
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1
PROPOSITIONS D'AMELIORATION
1
1
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1
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,
- 211 -
1
j,. Pour conférer une meilleure qualité aux produits de la société, des mesures
1
diverses doivent être prises aussi bien en amont (salle de traite) qu'en aval (laiterie).
- En amont: il faut:
".
1
1
· éviter les ruptures de stocks en solutions de lavage (soude et acide
nitrique). Ceci est aussi valable au niveau de la laiterie.
l,
i-
i
- En aval:
1
1,.! · Pendant la production, bloquer toutes les issues pour éviter les
1 entrées et les sorties. Ainsi pour accéder au bureau du Directeur de la
j
Laiterie, il faut faire le tour pour entrer par la porte externe du couloir
1... qui fait face aux étables.
1
l
· Interdir formellement l'accès à la laiterie aux agents de la ferme
surtout avec leurs tenues de travail.
1
!
· Carreler la salle de production
I_
1
I-
I
- 212-
A chacun à son poste, je dis "courage" pour que vive à jamais la SaCA.
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1
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1
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li. CONCLUSI o N
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I-
i
1
i
,
1
l,.
,
1.•
- 214-
l,. Le lait est une denrée très consommée au Sénégal comme dans bien
I~
d'autres pays africains. Mais les productions laitières locales ne satisfont pas à sa
demande. C'est ainsi qu'il y a une baisse constante du niveau de consommation du
, lait qui est passée dans la plupart de nos pays à un seuil critique (moins de 20
kg/habitant/an au Sénégal) (16).
L
i Pour parer à une telle situation et surtout dans leur programme de lutte pour
1
l'autosuffisance alimentaire, les pays africains ont favorisé l'implantation de
1.
i
plusieurs sociétés alimentaires dont les unités laitières.
1
Les résultats obtenus révèlent un bilan globalement positif, autrement dit les
produits laitiers fabriqués par la SaCA sont de bonne qualité dans leur ensemble.
r-
1
En effet à:
I
[- - L'examen organoleptique les produits SaCA ont été satisfaisants
1
i - les épreuves physicochimiques montrent que la matière première (le lait cru)
! est bien apte à ce traitement industriel par le caractère négatif du test à
l'alcool et par la décoloration du bleu de méthylène au-delà de 3 heures.
1
1. .
8,8 % des échantillons du lait cru ont renfermé des staphylocoques. Ici le
1
I- danger est négligeable car ce lait cru (matière première) est destiné à la
l pasteurisation.
i
1
i.
1
Aucun germe pathogène (staphylocoques, anéorobies- sulfiloréducteurs,
!
salmonnelles) n'a été dénombré dans les produits laitiers.
!
j-- Les coliformes fécaux sont retrouvés dans 4,4 % ; 5 % ; 6 % et 41 % des
1 échantillons respectivement pour le lait cru, le lait frais pasteurisé, le lait caillé et la
i1 crème fraîche pasteurisée.
i.
1
i
i
l_
I
1.
- 215-
Ce travail a déjà profité à la société car les premiers résultats ont permis aux
responsables de prendre des mesures d'hygiène au niveau de certains points
critiques de la chaine de fabrication. Il y a eu une très nette amélioration de la
qualité des produits par la suite. Cela se voit à travers les résultats (les derniers
échantillons sont moins contaminés que les premiers).
Cet exemple de la SOCA doit être suivi par les autres sociétés alimentaires
de la place pour une meilleure garantie des consommateurs. Il faut oeuvrer non
seulement pour l'autosuffisance alimentaire, mais aussi pour la qualité de ce que
l'on produit. Ceci est indispensable quand on doit exporter surtout avec la
perspective du Marché Commun "d'Europe 93".
-
-
-
-
-
l,.
1.•
- 216-
1,.
!
1. !
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IVe édition.
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p. 1136 - 1172
.-
j
-
-
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i
1. 1
1
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Lait et produits laitiers - Hygiène alimentaire J. O. de la République Française,
1985, N° 1488 - VI, 319 p
26 - NDIAYE M.
,.
1
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- Ile Edition
Paris: Technique et doc., 1981,228 p.
28 - PLUSQUELLEC
- la vache.
Sc. Vét. Méd. : 1985. 53 - 61
-
'-
-
- 220-
I~ "L'industrie laitière".
8 rue Danielle Casanova 75002, Paris
1 32 - RIVIERE R.
1,1.
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digestive" tenu à Paris en Novembre 1981.
R.T.V.A., 1982, N° 175,33 - 35.
I-
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1- 36 - SALL E.H.M.
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-
-
.. - 221 -
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1 "Eléments pratiques d'analyse et d'inspection du lait, des produits laitiers et
1-_
j
: des oeufs".
Ille Edition.
41 - VEISSEYRE R.
-
-
-
-
-
-
-
-
LISTE DES TABLEAUX
.
TABLEAUX PAGES
- 1 4
- 2
3
4
5
5
11
13
15
• 6 42
8 67
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,
9
10
11
69
73
92-96
12 103-107
1-- 13 108-112
.. 14
15
15 (bis)
97-102
118-137
138
- 16
16
17
(bis)
143-167
168
171-187
- 17
18
18
(bis)
(bis)
188
191-203
204
-
-
-
-
-
-
-
- LISTE DES FIGURES
-
.. FIGURES PAGES
1.
1
1
1
1
2
3
55
56
64
4 68
• 5 70
6 74
.. 7
8
9
113
114
115
.. 10
11
116
139
12 140
,- 13
14
141
169
15 189
16 205
-
-
-
-
-
-
-
1
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:
i SCHEMAS PAGES
1
1. 1 31
33
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1.
1
1.
1
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I
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1
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-
TABLE DE MATIERES
pAGES
INTRODUCTION
PREMIEREPARTIE
-CHAPITRE 1
Lait au, lait frais pasteurisé. lait caillé. aème
fra~he 3
1- Définition 3
Il - Caractéristiques organoleptiques
1 - Couleur
2 - Odeur
3 - Saveur
4 - Viscosité
5 - Propriété physique
1 - Densité 7
2 - Extraut sec 7
3 - Indicé de réfraction 8
4 - Point d'ébullition 8
5 - Point de congélation 8
6 - pH 9
7 - Acidité de titration 9
8 - Potentiel d'oxydoréduction 9
9 - Tension superficielle 9
i
IV - Composition chimique du lait 10
I~
1
V - Caractéristiques biologiques du lait 14
VI - Cellules du lait 17
L
1
- CHAPITRE Il
Lait cru
I,. 1- Méthode de récolte 26
Il - Conditionnement et transport 27
1..
1
!
PAGES
-CHAPITRE III
Lait frais pasteurisé
Il - Technologie de la pasteurisation
A - Opérations préliminaires 30
B - Pasteurisation proprement dite 32
- CHAPITRE IV
Lait caillé 38
1 - Procédés de fabrication 38
2 - Conditionnement 40
-CHAPITREV
Crème fraTche
1- Définition et composition 41
11- Eaémage 41
- CHAPITRE VI
Hygiène générale
-
-
-
--
pAGES
OEUXIEME PARTIE
- - Expérience de la SOCA - Matériel et Méthodes 50
- -CHAPITRE 1
Présentation de la SaCA 52
- 1 - Objectifs et activités
Il - Superficie et organisation
52
54
1- La ferme 57
- Il - L'usine
III - La commercialisation
61
71
- CHAPITRE Il
Matériel et méthodes
- 1 - Matériel
Il - Méthodes 79
- 1
2
3
-
-
-
Lieux et techniques de prélèvement
Mesures physicochimiques
Traitements préliminaires de l'échantillon
79
79
85
4 - Dénombrement de la flore de contamination et
:-
pathogène 85
'-
-
-
~+
1
PAGES
1.
TROISIEME PARTIE
~
2 - Epreuves physicochimiques 91
3 - Analyses miaobiologiques 117
t. - CHAPITRE Il
Discussion 206
Recommandations et propositions d'amélioration 210
1.-, Conclusion 213
216
l Références bibliogaphiques
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1.
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,
"Fidèlement attaché aux directives de Claude BOURGELAT, fondateur de
l'Enseignement Vétérinaire dans le monde, je promets et jure devant mes maîtres et
aînés:
L - d'avoir en tous moments et en tous lieux le souci de la dignité et de
l'honneur de la profession vétérinaire;
L - d'observer en toutes circonstances les principes de correction et de droiture
fixés par le code de déontologie de mon pays ;
1
1
- de prouver par ma conduite ma conviction que la fortune consiste moins
~
dans le bien que l'on a, que dans celui que l'on peut faire;
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patrie et à la sollicitude de tous ceux qui m'ont permis de réaliser ma
vocation.
l
PARJURE·.