Maintenance MERZOUG
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جامعة غرداية
كلية العلوم والتكنولوجيا
قسم اآللية والكهروميكانيك
Maintenance Industrielle
Par
M. MERZOUG Hocine
Avril 2020
SOMMAIRE
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Maintenance Industrielle
CONCLUSION…………………………………………...…..……….….44
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Maintenance Industrielle
Chapitre 1 : INTRODUNCTION
Préambule :
Les enjeux socio-économiques croissants, liés aux impératifs de sécurité des hommes et des
matériels, aux exigences de protection de l'environnement et de réduction des nuisances et aux gains
de productivité sur des systèmes de plus en plus complexes, placent les problèmes de maintenance
au centre des préoccupations relatives aux systèmes de production de biens et de services. Plusieurs
facteurs induisent une véritable mutation de la maintenance parmi lesquels une complexification de
l'objet maintenu et de l'outil de maintenance, étroitement liée aux nouvelles technologies.
Dans ce contexte, la maintenance et ses nouvelles formes de type prévisionnel et coopératif sont
à considérer comme un levier d'action sur la performance globale des systèmes de
production dans les logiques de développement durable.
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Elle se traduit par une surveillance des points sensibles de l’équipement, cette
surveillance étant exercée au cours de visites préventives. Ces visites soigneusement préparées,
permettent d’enregistrer différents paramètres : degré d’usure, jeu mécanique, température,
pression, débit, niveau vibratoire, pollution ou tout autre paramètre qui puisse refléter l’état de
l’équipement.
2.4.3.2 Cas d’application
Cette méthode d’entretien ne doit pas être appliquée indistinctement à tous les
équipements. Elle n’est rentable que sur du matériel en bon état, neuf ou récemment révisé, et
occupant une place importante, voire stratégique, dans le processus de fabrication (c’est un
équipement clé).
Il est donc inutile de l’appliquer à du matériel robuste et présentant peu de risque, à des
équipements secondaires, dont les pannes ont peu de répercussion sur la production ou alors à
des machines en surnombre susceptibles d’être relevées en cas de défaillance.
La méthodologie de mise en œuvre réside en neuf points :
1. sélection de la défaillance à anticiper.
2. sélection d’un ou plusieurs paramètres significatifs de la défaillance
sélectionnée.
3. choix des capteurs.
4. choix du mode de collecte des informations (manuellement au
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Figure 2.4. Défaut sur un palier Figure 2.5. Cartographie thermique d’un bâtiment
1. Mesure des vibrations (niveau, fréquence), bruits et jeux mécaniques ; toutes les
machines, et particulièrement les machines tournantes, vibrent et le spectre des
fréquences de leurs vibrations a un profil très particulier lorsqu’elles sont en état de bon
fonctionnement. Dés que des phénomènes d’usure, de fatigue, de vieillissement, de
désalignement, de balourd, etc.. apparaissent, l’allure de ce spectre change, ce qui
permet là encore, de quantifier l’intervention.
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1er niveau
Les actions de maintenance premier niveau sont des actions simples nécessaires à l’exploitation
et réalisées sur des éléments facilement accessibles, en toute sécurité, à l ’aide d ’équipements
de soutien intégrés au bien.
Ce sont par exemple les réglages et contrôles ou inspections nécessaires à l ’exploitation, les
opérations élémentaires de maintenance préventive, le remplacement d ’articles consommables
ou d ’accessoires (fusibles, ampoules…).
Ce type d ’opérations peut être effectué par l ’exploitant du bien avec les équipements de soutien
intégrés au bien et à l ’aide des instructions d’utilisation.
2ème niveau
Le deuxième niveau de maintenance concerne les actions qui nécessitent des procédures
simples et/ou des équipements de soutien (intégrés ou extérieurs) d ’utilisation et de mise en
œuvre simples.
Ce sont par exemple les contrôles de performances, certains réglages, les réparations par
échange standard de sous-ensembles dont le remplacement est aisé.
Ce type de maintenance peut être effectué par un personnel habilité avec les procédures
détaillées et les équipements de soutien définis dans les instructions de maintenance.
Sont ainsi concernées par ce niveau les opérations de remplacement de pièces n ’entraînant
pas de démontage global de l ’équipement. C ’est donc un travail portant sur des éléments isolés
ou des opérations de vérification de résultats tels que le contrôle des performances du matériel
livré.
3ème niveau
Le troisième niveau concerne les opérations qui nécessitent des procédures complexes et/ou
des équipements de soutien, d ’utilisation ou de mise en œuvre complexes.
Ce sont par exemple les réglages généraux, les opérations de maintenance systématique
délicates, les réparations par échanges de composants.
Ces opérations nécessitent une approche globale du fonctionnement de l’équipement, c’est à
dire la prise en compte de plusieurs éléments, de leurs interactions et de leur cohérence.
4ème niveau
Le 4è niveau concerne les opérations dont les procédures impliquent la maîtrise d ’une
technologie particulière et/ou la mise en œuvre d’équipements de soutien spécialisés.
Ce sont par exemple les réparations spécialisées, les vérifications d’appareils de mesure.
5ème niveau
Activités de rénovation ou de reconstruction dont les procédures impliquent un savoir-faire
faisant appel à des techniques ou technologies particulières, des processus et/ou des
équipementsde soutien industriels.
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Le mode de défaillance est relatif à une fonction. Il s'exprime par la manière dont un
système vient à ne plus remplir sa fonction, mais il peut aussi s’exprimer en termes physiques :
rupture, desserrage, coincement, court-circuit, etc.. Par exemple considérons la fonction pompage
réalisée par un groupe motopompe. Les modes de défaillances généralement considérés pour un
groupe motopompe sont :
le refus de démarrer ou le refus de s’arrêter,
un débit inférieur au débit requis,
une pression de refoulement inférieure à la pression requise,
un démarrage intempestif,
une fuite externe.
Ces modes de défaillances devront être adaptés à chaque système. Pour faciliter la tâche des gens
de maintenance, l’AFNOR propose une liste normalisée de 33 modes génériques de défaillance.
1 Défaillance structurelle (rupture) 19 Ne s’arrête pas
2 Blocage physique (coincement) 20 Ne démarre pas
3 Vibrations 21 Ne commute pas
4 Ne reste pas en position 22 Fonctionnement prématuré
5 Ne s’ouvre pas 23 Retard de fonctionnement
6 Ne se ferme pas 24 Entrée erronée (augmentation)
7 Défaillance en position ouverte 25 Entrée erronée (diminution)
8 Défaillance en position fermée 26 Sortie erronée (augmentation)
9 Fuite interne 27 Sortie erronée (diminution)
10 Fuite externe 28 Perte de l’entrée
11 Dépasse la limite supérieure tolérée 29 Perte de la sortie
12 Est en dessous de la limite supérieure 30 Court-circuit
13 Fonctionnement intempestif 31 Circuit ouvert
14 Fonctionnement intermittent 32 Fuite électrique
15 Fonctionnement irrégulier 33 Autres conditions de défaillances
16 Indication erronée exceptionnelles suivant les caractéristiques du
système, les conditions de fonctionnement et
17 Ecoulement réduit
les contraintes opérationnelles
18 Mise en marche erronée
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a) La vue (V) :
détection de fissures, fuites, déconnections,
détection de dégradations mécaniques.
b) Le toucher (T) :
sensation de chaleur, de vibration,
estimation d’un état de surface.
c) L’odorat (O) :
détection de la présence de produits particuliers,
«odeur de brûlé», embrayage chaud,...
d) L’auditif (A) :
détection de bruits caractéristiques (frottements, sifflements).
e) Le goût (G) :
identification d’un produit (fuite).
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de ces processus, donc la suppression des défaillances. L’expertise suppose la mise en œuvre de
moyens d’investigation qui peuvent être lourds, donc centralisés dans des laboratoires spécialisés,
associée à des compétences approfondies sur le champ des «phénomènes pathologiques ».
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En maintenance cette méthode est très utile pour déterminer les urgences ou les tâches les plus
rentables, par exemple :
a- s’attacher particulièrement à la préparation des interventions sur les défaillances les plus
fréquentes et/ou les plus coûteuses (documentation, gammes opératoires, contrats,
ordonnancement, etc..),
b- rechercher les causes et les améliorations possibles pour ces mêmes défaillances,
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Cette démarche est dans tous les cas indispensable. Elle est parfois évidente (cas d’une rupture), parfois
délicate lorsqu’elle requiert des tests (en électronique) ou une logique structurée à partir de schémas
(électriques, hydrauliques). Cette logique de recherche, à laquelle les dépanneurs sont habitués, est
facilitée par une analyse fonctionnelle de type SADT qui permet, après avoir validé les entrées
(énergies, commandes, matières) et vérifié la perte de fonction en sortie, d’enfermer la défaillance au
niveau testé.
• Inventaire des hypothèses : Le diagnostic doit identifier les causes probables de la défaillance.
L’efficacité du diagnostic doit conduire à hiérarchiser les hypothèses par rapport à deux enterrés :
Leur probabilité de se révéler vraies et la facilité de leur vérification.
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• Vérification des hypothèses retenues : En les prenant dans l’ordre de leur classement chaque
hypothèse doit être vérifiée. L’enchaînement de ses vérifications doit être fait jusqu’à la constatation
d’un essai bon. La recherche d’une panne dans un circuit électrique ou électronique relève d’un
raisonnement logique faisant appel aux étapes suivantes (Figure II.12) :
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Cause
Cause
Cause
Cause
Cause C1 C2 C3 C4 C5
Moyenne des temps d’intervention MTI 25 15 60 10 40
E1 12 23
E2 4 6
E3 2
Tableau 5.1. Tableau Causes – Effets
Conclusion
Le tableau causes – effets est un outil de synthèse d’historique qui met en évidence :
les relations entre les causes connues et les effets constatés,
la fréquence d’apparition des causes,
les temps d’intervention.
Il va permettre de générer la fiche de diagnostic et l’organigramme de diagnostic.
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5.6.2.2 La méthodologie
La réalisation d'une AMDEC suppose le déroulement de la méthode comme suit :
La constitution d'un groupe de travail
L'analyse fonctionnelle du procédé (ou de la machine)
L'analyse des défaillances potentielles
L'évaluation de ces défaillances et la détermination de leur criticité
La définition et la planification des actions
5.6.2.3 L’évaluation
L'évaluation se fait selon 3 critères principaux :
la gravité
la fréquence
la non-détection
Ces critères ne sont pas limitatifs, le groupe de travail peut en définir d'autres plus
judicieux par rapport au problème traité.
Chaque critère est évalué dans une plage de notes. Cette plage est déterminée par le groupe
de travail. Plus la note est élevée, plus sa sévérité est grande.
La gravité
Elle exprime l'importance de l'effet sur la qualité du produit (AMDEC procédé) ou sur la
productivité (AMDEC machine) ou sur la sécurité (AMDEC sécurité).
Le groupe doit décider de la manière de mesurer l'effet.
Exemple :
Effet sur la dimension d'un produit : effet sur le temps d'arrêt de production
note 1 : écart inférieur à 0,5% note 1 : inférieur à 4 heures
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Lorsque les 3 critères ont été évalués dans une ligne de la synthèse AMDEC, on fait le
produit des 3 notes obtenues pour calculer la criticité.
C=G*F*N
Criticité gravité fréquence non-détection
Le groupe de travail doit alors décider d'un seuil de criticité.
Au delà de ce seuil, l'effet de la défaillance n'est pas supportable. Une action est nécessaire.
Un histogramme permet de visualiser les résultats.
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Cet outil « de la qualité » a vocation à rechercher les causes potentielles d’un dysfonc- tionnement.
Appliqué à la maintenance, il permet une investigation a priori menée à partir de cinq familles de
causes de défaillance : les méthodes, la main-d’œuvre, les moyens d’exploitation, le milieu
environnant et les matières d’œuvre. Il se prête bien à une recherche collective, menée par construction
d’une arborescence cons- truite de l’aval (le défaut) vers l’amont (les causes potentielles), suivant
l’exemple de la figure 5.3.
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Sur cette figure, TTF signifie Time To Failure (temps jusqu'à la défaillance irréversible).
b) Pour les dispositifs réparables, on relève le temps entre deux défaillances successives
(Figure 6.2).
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R(t) = 1 − F(t)
6.3.2 Estimation statistique de la fiabilité
Les valeurs vraies des paramètres précédents ne sont pas faciles à calculer directement.
Il faut bien voir que le maintenancier n’aura à sa disposition qu’un historique des défaillances
d’où il pourra extraire la distribution des temps (TTF et TBF). Pour estimer R(t), F(t) et f(t), on
va passer par une étude statistique des historiques.
S(t)
N(0)
N(t1)
S(t1)
temps
t1
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Zone 2 : c’est la période, dans la vie d’un matériel, pendant laquelle le taux instantané
de défaillance est pratiquement constant pour le composant électronique, moins pour
le composant mécanique ; elle peut être de durée plus ou moins importante (plus pour
l’électronique que pour la mécanique). Les défaillances sont aléatoires et liées le plus
souvent à la dérive des composants. On appelle aussi cette période « période de
maturité » ; en maintenance, c’est la période où l’on met en place du préventif, même
si le correctif reste nécessaire.
Zone 3 : c’est la période de défaillance par vieillissement (ou période d’usure ou « fin
de vie ») ; pendant cette période, le taux de défaillance croît rapidement. On peut
éliminer cette période par des politiques appropriées de déclassement ou de
remplacement systématique. La tendance est toutefois d’effectuer une maintenance
conditionnelle, ce qui permet de prévoir les défaillances et d’exploiter le matériel au
maximum de ses possibilités.
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Il existe d’autres indicateurs de fiabilité qui s’expriment par des moyennes de temps
définis au paragraphe 3.2 :
TBF, TTF et UT pour des matériels en état de fonctionnement,
TTR et DT pour des matériels hors état de fonctionnement.
Si l’on moyenne ces temps sur la durée de vie du matériel, on va obtenir, avec M = Mean
(moyenne), les MTBF, MTTR, MUT, MDT et MTTF.
Parmi ces indicateurs, le MTBF a un très grand intérêt : c’est l’espérance mathématique
du temps de bon fonctionnement entre deux défaillances ; son expression est donc :
∝
MTBF = ƒ R(t) . dt
0
échelle « log-log », imaginé par Allen PLAIT et appelé encore « papier de Weibull ».
9 lnt
l’axe A en abscisse est l’axe des temps sur lequel on portera les valeurs t (TBF si le
système est réparable, TTF si le système est non réparable) ;
l’axe B en ordonnée est l’axe sur lequel on porte les valeurs de F(t) qu’on aura
calculé en utilisant les formules d’approximation des rangs bruts moyens ou
médians selon le nombre de valeurs de t (voir rappel plus bas) ; il est déjà gradué
en pourcentage.
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défaillance par :
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Remarque
« Les moyens autres que la logistique de maintenance (personnel, documentation,
rechanges, équipements d’essai, ateliers) n’affectent pas la disponibilité d’un bien. »
La figure 6.6 illustre les trois facteurs d’influence de la disponibilité intrinsèque Di.
Remarques
Seuls les temps d’arrêt intrinsèques, nommés également « temps d’arrêt propres » et
caractérisés par la MTI (moyenne des temps d’indisponibilité), seront relevés pour évaluer la
disponibilité opérationnelle d’un système (voir figure 6.7).
La disponibilité se traduit par availability, souvent notée A(t) dans la littérature anglo-
saxonne.
MTI
MTBF MTA
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– aux temps d’indisponibilité propres de moyenne MTI et des durées de bon fonc- tionnement de
moyenne MTBF suivant le modèle :
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On obtient une valeur moyenne Dop mesurée sur un intervalle de temps t (d’une journée à
un an).
Le suivi périodique de Dop permet de tracer des graphes d’évolution montrant l’efficacité des
actions de maintenance (figure 6.9). Sa valeur absolue représente la résultante de la
disponibilité intrinsèque D∞ et de la logistique de maintenance qui est appliquée à
l’équipement.
Exemple
Soit une ligne de 10 unités, dont chacune a une disponibilité DUi = 0,99. Alors Dg = 0,908.
Supposons maintenant que 9 unités aient une disponibilité DUi = 0,99 et que 1 unité ait une
disponibilité DUi = 0,80. Alors Dg = 0,75.
Cet exemple est riche d’enseignements, justifiant la méthode d’amélioration de performance d’un
ensemble lié par le flux tendu : il faut et il suffit d’agir sur le « maillon faible », c’est-à-dire l’unité
la plus pénalisante.
Il montre également l’intérêt qu’il y a à mettre en série des équipements de perfor- mances
homogènes, un seul équipement performant au milieu d’équipements « moyens » étant inopérant
(surqualité inutile).
- préparation du travail
- ordonnancement
- maintenabilité
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7.4 La télé-maintenance
La télé-maintenance est une forme évoluée de maintenance. Elle est basée sur le
principe suivant : les capteurs, mesurant des grandeurs intimement liées à l’état de la machine,
sont reliés à une centrale de surveillance qui enregistre toutes les alarmes et les mesures. Des
tableaux synoptiques visualisent la localisation de l’information. Cette technique permet d’une
part, le suivi et l’enregistrement des données sur chaque machine pour des fins de comparaison
et d’autre part, la détection d’aléas de fonctionnement. L’agent de surveillance qui constate
une évolution d’une dégradation ou l’apparition d’un défaut, a la responsabilité de mettre hors
service, de consigner la partie lésée de l’installation et d’alerter les agents d’intervention. Cette
technique voit son application dans les chaînes de production automatisées ou auto-
programmables.
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CONCLUSION
La maintenance en tant que technologie mal menée gagne de jour en jour ses titres
de noblesse et devient une fonction clef de l’entreprise. Par son effet, elle agit comme
facteur de productivité, élément de sécurité, argument de promotion et réputation de la
classe de l’entreprise.
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Outre les objectifs qui lui sont assignées de sécurité, sûreté et continuité des outils
de production, la maintenance représente un facteur déterminant dans les
investissements.
Il ne s’agit pas de manipuler des ratios sans pour autant les expliquer pour essayer
seulement de minimiser les coûts, ni les surdimensionner mais tendre à les optimiser
pour que la fonction se rationalise et aura sa juste valeur, sa juste signification.
Au cours de ce support, nous avons défini la fiabilité et la défaillance d’un système.
Il est important de connaître les grandeurs et les mécanismes qui en résultent pour
pouvoir implanter un système de maintenance efficace et rentable.
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