02 Voies Valorisation - p01
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02 Voies Valorisation - p01
VOIES DE VALORISATION
DES
PRODUITS DE LA MER MAROCAINS
Malgré les demandes répétées de nombreux pays (notamment, Maroc, France, Portugal, Espagne)
les différentes réunions des commissions chargées de la révision du codex se sont toujours soldées
par un refus des séparer clairement dans la norme les «Sardina pilchardus » des autres espèces et
surtout de structurer cette séparation en deux paragraphe distincts permettant de définir sans risque
de confusion les conserves de sardines des « produits type sardines en conserves ». Cette décision
est basée sur la considération « que la disposition de la norme relative à l'étiquetage assurait de
façon adéquate la protection des consommateurs et le Comité était convenu de ne plus s'occuper de
la question »
Sur la base de cette norme, les concurrents internationaux sont donc en droit de présenter des
produits ayant l’apparence de la conserve de sardines marocaines avec un « facing » conforme à
réglementation et aux dénominations autorisées par le codex mais mettant en évidence le mot
« sardines » tout en réduisant l’expression « type »
1
La bataille de la sardine n’aura pas lieu , Maroc Hebdo international , 26-31 juillet 2003
Les compétences des experts internationaux du marketing sont suffisamment grandes pour leur
permettre de rester dans les limites du droit tout en tirant avantage des possibilités qui leur sont
offertes par les textes nationaux ou internationaux
Il s’agit là d’un risque réel que les industriels marocains de la conserve de sardines ne doivent pas
négliger. En effet une présentation astucieuse peut parfaitement induire en erreur un consommateur
peu ou mal informé des subtilités de la réglementation internationale. Ce risque est d’autant plus
grand que le prix du produit est bas et que le produit est positionné sur la gamme des premiers prix
ce qui est le cas d’une partie importante de la production marocaine notamment les gammes
exportées vers l’Afrique ou vers les gammes premiers prix de hard discounters Européens.
L’impact du déficit de communication de la filière halieutique pour supporter et assurer la
promotion des produits de la mer « made in Maroc » à l’étranger prend ici tout son sens et son
importance. Ce déficit a été souligné dans de nombreux rapports précédents relatifs à la filière
halieutique 2–. Combiné au positionnement premier prix ou produits blanc (Produits de Marques
distributeurs) d’une part importante de la production marocaine, ce déficit de communication
représente une menace réelle pour le secteur dans son ensemble car cela offre aux concurrents
étrangers une réelle opportunité de prise de part de marché sur le seul critère prix. La montée en
puissance des producteurs Est Européens avec les sprats ou des producteurs Sud américains (avec le
sardinops) représente à ce titre un défi que doit contrebalancer le renforcement de l’image de la
sardine marocaine auprès des consommateurs.
Le renforcement de cette image ne peut être réalisé que dans le cadre d’une campagne de promotion
structurée associant tous les acteurs de la filière marocaine. La petite taille de nombreuses
entreprises marocaines de la filière, un certain individualisme et la difficulté pour les acteurs de la
filière à monter des actions communes représente un handicap grave à surmonter pour assurer la
défense et la promotions des productions marocaines à l’étranger et par voie de conséquence
augmenter aussi bien le volume des ventes que aussi et surtout la valeur ajoutée .
Ce défi et déficit de communication a été souligné à plusieurs reprises comme un handicap grave de
la filière lui interdisant de facto le développement significatif des volumes de ventes de produits à
haute valeur ajoutée 3
2
Et notamment dans le rapport Transtec / Le Bry de 2004
3
Notamment Rapport Le Bry , 2004 , rapport de la mission économique , ambassade de France , 2008
1.4.1Textes généraux ou transversaux
Référence du texte Domaine d’application Commentaires, importance du texte
pour les produits marocains
Règlement 178/ 2002
Règlement (CE) n° 852/2004 du hygiène des denrées Les produits importés doivent respecter les
Parlement européen et du Conseil alimentaires règles de l’UE en ce qui concerne le respect
du 29 avril 2004 des règles d’hygiène , l’analyse des risques et
points critiques, les procédures et critères de
contrôle officiels, l’agrément des
établissements de productions , les guides de
bonnes pratiques sectorielles
Règlement (CE) n° 853/2004 du règles spécifiques d'hygiène règles spécifiques pour la production de
Parlement européen et du Conseil applicables aux denrées denrées alimentaires d'origine animale.
du 29 avril 2004 et ses alimentaires d'origine animale Complément du règlement 852/2004
modifications ultérieures
Règlement (CE) n° 854/2004 du Fixation de règles spécifiques Détail des procédures de contrôle des
Parlement européen et du Conseil d'organisation des contrôles importations en provenance de pays tiers
du 29 avril 2004 et ses officiels concernant les produits
modifications ultérieures d'origine animale destinés à la
consommation humaine
Règlement (CE) n° 2073/2005 de critères microbiologiques Critères microbiologiques de garantie de la
la Commission du 15/12/2005 et applicables aux denrées sécurité alimentaire
ses modifications ultérieures alimentaires
Critères microbiologiques d’appréciation de
l’hygiène des procédés
Règlement CE/1881/2006 de la teneurs maximales pour certains Valeurs limites des contaminants dans les
Commission du 19 décembre contaminants dans les denrées produits de la mer
2006 et ses modification alimentaires
ultérieures
Décision de la commission du 7 listes des laboratoires nationaux
novembre 2007, n° C(2007) 5311 de référence et des instituts
d’État
Décision 97/152/CE de la données à introduire dans le Éléments de la base de données servant à
Commission du 10 février 1997 fichier informatisé des lots suivre les lots non-conformes (poste de douane,
(JOCE du 28/02/97) d'animaux ou de produits lot, opérateurs, mouvements du lot,
animaux en provenance des paramètres de la réexpédition, motif de la
pays tiers ayant fait l'objet d'une réexpédition, commentaires)
réexpédition
Règlement (CE) n° 104/2000 Organisation commune des Classification des produits, organisation et règles
du conseil du 17/12/1999 marchés dans le secteur communes pour régulariser marché UE des produits de
des produits de la pèche et la mer
de l’aquaculture
Régime des échanges avec pays tiers (douane, prix de
référence, mesure de sauvegarde)
Référence du texte Domaine d’application
Commentaires et paramètres éventuels d’application
pour le Maroc
Décision 93/51/CEE de la critères microbiologiques
Commission du 15 décembre applicables à la production
1992 (JOCE du 21/01/93) de crustacés et de
mollusques cuits
Directive 91/67/CEE du conditions de police Règles de mise sur le marché
Conseil du 28 janvier 1991, sanitaire régissant la mise
Règles relatives aux importations
(JOCE du 19/02/91) et ses sur le marché d'animaux et
modifications ultérieures de produits d'aquaculture Listes des maladies et agents pathogènes des poissons,
mollusques et crustacés
Directive 95/70/CE du Conseil mesures communautaires Procédures et autorités de contrôles laboratoires de
du 22 décembre 1995 (JOCE minimales de contrôle de référence
du 30/12/95) ; et ses certaines maladies des
modification ultérieures mollusques bivalves
Règlement (CE) n° 396/2005 limites maximales Principe de protection contre les résidus de pesticides
du Parlement européen et du applicables aux résidus de
Définition des LMR
Conseil du 23 février 2005 pesticides présents dans ou
modifiant la directive sur les denrées
91/414/CEE ; Modifié par les alimentaires et les aliments
Règlements CE/178/2006, pour animaux d'origine
CE/149/2008, CE/260/2008, végétale et animale et du
CE/299/2008 Conseil
Règlement (CE) n° 1774/2002 règles sanitaires Règles de collecte, d’importation , de transport des
du Parlement européen et du applicables aux sous- sous produits pour la production de matières non
Conseil du 3 octobre 2002 ; et produits animaux non destinées à la consommation humaine (farine de
ses modification ultérieures destinés à la poisson par ex)
consommation humaine
Règles de production et de mise sur le marché des
produits dérivés
Règlement (CE) n°2065/2001 l'information du Dénominations commerciales
de la commission du 22 octobre consommateur dans le
Mentions autorisées
2001 établissant les modalités secteur des produits de la
d'application du règlement (CE) pêche et de l'aquaculture Traçabilité et contrôle
no 104/2000 du Conseil
Directive 2008/53/CE de la virémie printanière de la
commission du 30 avril 2008 carpe (VPC)
modifiant l'annexe IV de la
directive 2006/88/CE du
Conseil
Décision de la commission du conditions de police Peu d’intérêt pour les exportations marocaines
14 novembre 2003 modifiée par sanitaire et les exigences
Décisions n° 2004/319/CE, de certification applicables
2004/609/CE, 2004/623/CE, à l'importation de
2005/409/CE, mollusques, de leurs œufs
et de leurs gamètes, aux
fins d'élevage,
d'engraissement, de
reparcage ou de
consommation humaine
Décision de la commission du Mesures de lutte contre
29 avril 2004 n° C(2004) 1679] certaines maladies des
animaux d’aquaculture
Référence du texte Domaine d’application
Commentaires et paramètres éventuels d’application
pour le Maroc
Règlement (CE) n° 2406/96 du normes communes de Les normes de commercialisation comprennent : a) des
Conseil du 26 novembre 1996 commercialisation pour catégories de fraîcheur, b) des catégories de calibrage.
(JOCE du 23/12/96) et ses certains produits de la
Les Produits concernés sont
modifications ultérieures pêche
a) poissons de mer relevant du code NC 0302 : plies
ou carrelets (Pleuronectes platessa), thons blancs ou
germons (Thunnus alalunga), thons rouges (Thunnus
thynnus), thons obèses (Thunnus ou Parathunnus
obesus), harengs de l'espèce Clupea harengus, morues
de l'espèce Gadus morhua, sardines de l'espèce Sardina
pilchardus, églefins (Melanogrammus aeglefinus),
lieus noirs (Pollachius virens), lieus jaunes (Pollachius
pollachius), maquereaux de l'espèce Scomber
scombrus, maquereaux de l'espèce Scomber japonicus,
chinchards (Trachurus spp.), aiguillats (Squalus
acanthias et Scyliorhinus spp.), roussettes (Sebastes
spp.), merlans (Merlangius merlangus), merlans
poutassous (Micromesistius poutassou ou Gadus
poutassou), lingues (Molva spp.), anchois (Engraulis
spp.), merlus de l'espèce Merluccius merluccius,
cardines (Lepidorhombus spp.), castagnoles (Brama
spp.), baudroies (Lophius spp.), limandes (Limanda
limanda), limandes soles (Microstomus kitt), tacauds
(Trisopterus luscus) et capelans de Méditerranée
(Trisopterus minutus), bogues (Boops boops), picarels
(Maena smaris), congres (Conger conger), grondins
(Trigla spp.), mulets (Mugil spp.), raies (Raja spp.),
flets communs (Platichthys flesus), soles (Solea spp.),
sabres (Lepidopus Caudatus et Aphanopus carbo) ;
rougets barbets ou rougets de roche (Mullus barbatus,
Mullus surmuletus), dorades grises (Spondyliosoma
cantharus)., sprat
b) crustacés relevant du code NC 0306, en présentation
vivants, frais, réfrigérés ou cuits à l'eau ou à la
vapeur : crevettes grises (Crangon crangon) et
crevettes nordiques (Pandalus borealis), crabes
tourteaux (Cancer pagurus), langoustines (Nephrops
norvegicus) ;
c) céphalopodes relevant du code NC 0307 : seiches
(Sepia officinalis et Rossia macrosoma).
d) coquilles Saint-Jacques et autres invertébrés
aquatiques relevant du code NC 0307 :: coquilles
Saint-Jacques (Pecten maximus), bulots (Buccinum
undatum).
Décision de la commission du Liste des pays tiers en Les mollusques bivalves transformés appartenant à
18/02/2008 modifiant la provenance desquels l’espèce Acanthocardia tuberculatum doivent être
décision 2006/766/CE, n° l’importation de accompagnés: a) d’une attestation sanitaire
C(2008) 555] mollusques bivalves, supplémentaire conforme au modèle figurant à
d’échinodermes, de l’appendice V de l’annexe VI, partie B, du règlement
tuniciers et de (CE) no 2074/ 2005 de la Commission (JO L 338 du
gastéropodes marins, sous 22.12.2005, p. 27); et b) des résultats de l’analyse
quelque forme que ce soit, attestant que les mollusques ne contiennent pas de
destinés à l’alimentation toxines paralysantes (PSP) à un taux détectable par la
humaine est autorisée méthode d’analyse biologique.
Référence du texte Domaine d’application
Commentaires et paramètres éventuels d’application
pour le Maroc
Décision 2003/858/CE de la conditions de police Peu d’intérêt pour les exportations marocaines
Commission du 21 novembre sanitaire et exigences de
2003 (JOUE du 11/12/2003) certification applicables à
l'importation de poissons
d'aquaculture vivants, de
leurs œufs et de leurs
gamètes aux fins d'élevage,
ainsi que des poissons
vivants issus de
l'aquaculture et de produits
qui en sont dérivés,
destinés à la
consommation humaine
Contaminants chimiques (Règlement (CE) 1881/2006 consolidé avec les Règlement (CE) No 565/2008,
Règlement (CE) 629/2008,)
produits Contaminants Valeurs limites
Chair musculaire de poisson Plomb 0,30 mg/kg de
poids à l'état frais
Chair musculaire de poisson à l'exclusion des espèces énumérées ci-après Cadmium 0,050 mg/kg de
poids à l'état frais
Chair musculaire des poissons suivants : bonite (Sarda sarda) sar à tête noire Cadmium 0,10 mg/kg de
(Diplodus vulgaris), anguille (Anguilla anguilla), mullet lippu (Mugil poids à l'état frais
labrosus labrosus), chinchard (Trachurus species), louvereau (Luvarus
imperialis), maquereau (Scomber species), sardine (Sardina pilchardus),
sardinops (Sardinops species), thon (Thunnus species, Euthynnus species,
Katsuwonus pelamis), céteau ou langue d'avocat (Dicologoglossa cuneata)
Chair musculaire des poissons suivants bonitou (Auxis species) Cadmium 0,20 mg/kg de
poids à l'état frais
Chair musculaire des poissons suivants : anchois (Engraulis species), Cadmium 0,30 mg/kg de
espadon (Xiphias gladius) poids à l'état frais
Produits de la pêche et chair musculaire de poisson à l'exclusion des espèces Mercure 0,50 mg/kg de
énumérées ci-après poids à l'état frais
La teneur maximale s’applique aux crustacés, à l'exception de la chair brune
de crabe et à l'exception de la tête et de la chair du thorax du homard et des
crustacés de grande taille semblables (Nephropidae et Palinuridae).
Chair musculaire des poissons suivants : baudroies (Lophius species),, loup Mercure 1,0 mg/kg de
(Anarhichas lupus), bonite (Sarda sarda), anguille (Anguilla species), poids à l'état frais
empereur, hoplostète orange ou hoplostète de Méditerranée (Hoplostethus
species), grenadier de roche (Coryphaenoides rupestris), flétan
(Hippoglossus hippoglossus), abadèche du Cap (Genypterus capensis),
marlin (Makaira species), cardine (Lepidorhombus species), mulet (Mullus
species), rose (Genypterus blacodes), brochet (Esox lucius), palomète
(Orcynopsis unicolor), capelan de Méditerranée (Tricopterus minutes),
pailona commun (Centroscymnes coelolepis), raies (Raja species), grande
sébaste (Sebastes marinus, S. mentella, S. viviparus), voilier (Istiophorus
platypterus), sabres (Lepidopus caudatus, Aphanopus carbo), dorade, pageot
(Pagellus species), requins (toutes espèces), escolier noir ou stromaté,
rouvet, escolier serpent (Lepidocybium flavobrunneum,, Ruvettus pretiosus,
Gempylus serpens), esturgeon (Acipenser species), espadon (Xiphias
gladius), thon (Thunnus species, Euthynnus species, Katsuwonus
produits Contaminants Valeurs limites
Chair musculaire de poisson et produits de la pêche et produits dérivés, à Somme des 4,0 pg/g de poids
l’exclusion des anguilles dioxines (OMS- à l’état frais
PCDD/F-TEQ)
La teneur maximale s’applique aux crustacés, à l'exception de la chair brune
de crabe et à l'exception de la tête et de la chair du thorax du homard et des Somme des 8,0 pg/g de poids
crustacés de grande taille semblables (Nephropidae et Palinuridae). dioxines et PCB de à l’état frais
type dioxine
(OMS-PCDD/F-
PCBTEQ)
Foie de poisson et produits dérivés de sa transformation à l’exclusion des Somme des 25,0 pg/g de
huiles marines dioxines et PCB de poids à l’état frais
type dioxine
(OMSPCDD/ F-
PCB-TEQ)
Chair musculaire d’anguille (Anguilla anguilla) et produits dérivés Somme des 4,0 pg/g de poids
dioxines (OMS- à
PCDD/F-TEQ) l’état frais
Somme des 12,0 pg/g de
dioxines et PCB de poids à
type dioxine l’état frais
(OMS-PCDD/F-
PCBTEQ)
Chair musculaire de poissons fumés et produits de la pêche fumés à Benzo(a)pyrène 5,0 µg/kg de
l’exclusion des mollusques bivalves. poids à l'état frais
La teneur maximale s’applique aux crustacés fumés, à l'exception de la
chair brune de crabe et à l'exception de la tête et de la chair du thorax du
homard et des crustacés de grande taille semblables (Nephropidae et
Palinuridae)
Chair musculaire de poissons non fumés Benzo(a)pyrène 2,0 µg/kg de
poids à l'état frais
Crustacés et céphalopodes non fumés Benzo(a)pyrène 5,0 µg/kg de
poids à l'état frais
La teneur maximale s’applique aux crustacés, à l'exception de la chair brune
de crabe et à l'exception de la tête et de la chair du thorax du homard et des
crustacés de grande taille semblables (Nephropidae et Palinuridae)
Mollusques bivalves Benzo(a)pyrène 10,0 µg/kg de
poids à l'état frais
Crustacés, à l'exception de la chair brune de crabe et à l'exception de la tête Plomb 0,50 mg/kg de
et de la chair du thorax du homard et des crustacés de grande taille poids à l'état frais
semblables (Nephropidae et Palinuridae)
Cadmium 0,50 mg/kg de
poids à l'état frais
Mollusques bivalves Plomb 1,5 mg/kg de
poids à l'état frais
Cadmium 1,0 mg/kg de
poids à l'état frais
Céphalopodes (sans viscères) Plomb 1,0 mg/kg de
poids à l'état frais
Cadmium 1,0 mg/kg de
poids à l'état frais
produits Contaminants Valeurs limites
Huiles marines (huile de corps de poisson, huile de foie de poisson et huiles Somme des 2,0 pg/g de
d’autres organismes marins destinés à être consommés par l’homme) dioxines (OMS- graisses
PCDD/F-TEQ)
Somme des 10,0 pg/g de
dioxines et PCB de graisses
type dioxine
(OMS-PCDD/F-
PCBTEQ)
Ce dernier texte est particulièrement important car il encadre très précisément l’ensemble des
opérations de la filière halieutique depuis le débarquement jusqu’au conditionnement et stockage
après transformation.
Les normes microbiologiques relatives aux produits de la pêche sont les suivantes
Micro- Coliformes Coliformes Staphylo- Anaérobies Listeria
DESIGNATION organismes 30°C fécaux coccus sulfito- Salmonella monocytogenese
aérobies / gr. 44°C aureus réducteurs dans 25 gr. dans (25 gr)
30°C (/gr) (/ gr) (/ gr) 46°C ( /gr)
- Tous crustacés y compris m 10 3 - 1 2 Absence Absence
crevettes entières crues, M 10 4 - 10 20 Absence Absence
congelés ou surgelés n=5, c=2 n=5, c=2 n=5, c=2 n=5, c=0 n=5, c=0
- Crevettes cuites m 10 5 - 10 10 2 10 Absence Absence
décortiquées réfrigérées, M 10 6 - 10 2 10 3 10 2 Absence Absence
congelées ou surgelés n=5, c=2 n=5, c=2 n=5, c=2 n=5, c=2 n=5, c=0 n=5, c=0
Coquillages bivalves et m - - NPP=3.102 - - Absence Absence
oursins présentés vivants E.coli:230
(1) (+ Vibrio : absence M - - NPP=300 - - Absence Absence
dans 25 gr) E.coli:230 n=5, c=0 n=5, c=0
m 10 5 10 - 10 2 - Absence Absence
céphalopodes frais réfrigérés n=5, c=0 n=5, c=0
et congelés M 10 6 10 2 - 10 3 - Absence Absence
n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=2 n=5, C=0 n=5, C=0
- Crustacés et Mollusques m 5.10 4 10(4) - 10 2 - Absence Absence
cuits : n=5,C=0 n=5,C=0
Produits décortiqués à M 5.10 5 10 2 - 10 3 - Absence Absence
l'exception de chair de crabe n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=0 n=5,C=0
- Crustacés et Mollusques m 10 5 10(4) - 10 2 - Absence Absence
cuits n=5,C=0 n=5,C=0
Chair de crabe M 10 6 10 2 - 10 3 - Absence Absence
n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
Coquilles m 10 6 10 - 10 2 30 Absence Absence
saint jacques et moules n=5,C=0 n=5,C=0
précuites M 10 7 10 2 -
10 3 3.10 2 Absence Absence
n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=0 n=5,c=0
Surimi m 10 5 10 - 10 2 10 Absence Absence
- Chair hachée et surimi base M 10 6 10 2 - 10 3 10 2 Absence Absence
n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=0 n=5,c=0
-Produits dérivés à base de m 10 3 10 - 10 2 30 Absence Absence
surimi M 3.10 3 10 2 - 10 3 3.10 2 Absence Absence
AC (5) n=5,C=5 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
m 10 5 10 - 10 2 30 Absence Absence
DLC (6) M 10 6 10 2 - 10 3 3.10 2 Absence Absence
n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=0 n=5,c=0
m - 10 - 10 2 10 Absence Absence
Poissons salés séchés M - 10 2 - 10 3 10 2 Absence Absence
n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
m - 10 - 10 2 10 Absence Absence
Marinades et Saumures M - 10 2 - 10 3 10 2 Absence Absence
- acides n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
Crustacés mollusques cuits m 10 4 E .coli - 10 2 - Absence Absence
produits entiers 10
M 10 5 10 2 - 10 3 -
Absence Absence
n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=2 n=5,c=0 n=5,c=0
Micro- Coliformes Staphylo- Anaérobies Listeria
DESIGNATION organismes fécaux 44°C coccus aureus sulfito- Salmonella monocytogenese
aérobies / gr. (/ gr) réducteurs dans 25 gr. dans (25 gr)
30°C (/gr) 46°C ( /gr)
A.C (5) m 10 3 10 10 2 30 Absence
M 10 3 10 2 10 3 3.10 2 Absence Absence
Charcuteries de poissons n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
cuites après DLC(6) m 10 5 10 10 2 30 Absence Absence
conditionnement M 10 6 10 2 10 3 3.102 Absence Absence
n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
A.C (5) m 10 3 10 10 2 30 Absence Absence
A.C M 10 4 10 2 10 3 3.10 2 Absence Absence
n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
Charcuteries de poissons DLC m 5.10 6 10 10 2 30 Absence Absence
cuites avant DLC M 5.10 6 10 2 10 3 3.10 2 Absence Absence
conditionnement (6) n=5,C=0 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
A.C (5) m 5.10 3 10 10 2 30 Absence Absence
DLC M 5.10 4 10 2 10 3 3.10 2 Absence Absence
Charcuteries de poissons (6) n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
cuites non pasteurisées A.C m 5.10 6 10 10 2 30 Absence Absence
(5)
DLC M 5.10 6 10 2 10 3 3.10 2 Absence Absence
(6) n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
- Plats cuisinés à base de poisson m 3.10 5 10 10 2 30 Absence Absence
cuit ou précuit M 3.10 6 10 2 10 3 3.10 2 Absence Absence
- poisson pané précuit n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=2 n=5,C=0 n=5,C=0
- Plats cuisinés à base de poisson
cuit ou précuit
- poisson pané précuit
(4)Soit E.coli (sur milieu solide) :n=5, c=1 (5) : AC : Avant conservation (6) : DLC : A la date limite de
conservation
Les normes microbiologiques (teneur en micro-organismes des aliments) auxquelles doivent
répondre les produits de la mer selon la réglementation marocaine sont en harmonie avec les
normes Européennes équivalentes
Par contre, la réglementation Marocaine n’intègre pas encore de valeurs limites pour l’histamine
contrairement à la réglementation de ‘l’UE.
Contaminants chimiques
À la date de rédaction de ce rapport (juillet 2008) le Maroc ne dispose pas encore de réglementation
horizontale relative aux contaminants chimiques tels que pesticides / fongicides, métaux lourds,
mycotoxines ou histamines
Des textes sont en préparation visant à transposer ou adapter les normes codex ou de l’UE au
contexte Marocain. Aucune date de publication officielle n’est encore avancée
Les seuls textes existant à notre connaissance relativement aux contaminants chimiques dans les
produits de la mer ont été établis par le ministère de l’agriculture et de la pèche4. Les valeurs limites
indiquées par ces documents pour les contaminants chimiques sont reproduites ci-après.
Valeurs limites indicatives pour les contaminants chimiques présents dans les produits de la mer
Contaminants Poissons Poissons Coquillages
courants (exceptions)
mercure total, en mg/kg de chair humide n.d n.d 0,5
cadmium, en mg/kg de chair humide n.d n.d 2
plomb, en mg/kg de chair humide n.d n.d 2
dioxines, en pg/g de chair humide n.d n.d n.d
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Série des 9 guides des bonnes pratiques d’hygiène pour le secteur halieutique édités par le ministère de la pêche
maritime, 1ère édition en 2003
Source : guides des bonnes pratiques pour le secteur de la pêche n.d données non disponibles
Ces valeurs n’ont aucune portée légale puisque elles ne sont pas reprises dans la réglementation
nationale.
Par ailleurs, ces valeurs ne sont pas en cohérence avec les valeurs retenues par la réglementation de
l’UE (voir ci-dessus) qui sont à la fois plus complètes puisqu’elles concernent l’ensemble des
produits de la mer et nettement plus contraignants puisque les valeurs limites sont très nettement
inférieures aux chiffres rapportés ci-dessus.
Cette situation interdit dans les faits l’exportation vers l’UE des produits potentiellement les plus
sensibles aux contaminations chimiques comme les coquillages collectés sur les côtes car le Maroc
ne dispose d’une dispositif national officiel garantissant la conformité sanitaire aux règles de l’UE
Cette situation est potentiellement préjudiciable au secteur de la pêche car dans le même temps,
l’UE autorise l’exportation de l’ensemble des produits de la mer marocains si les pouvoirs publics
peuvent démontrer que l’organisation de la surveillance de la production et de la qualité des
productions est conforme aux exigences demandées
En effet, selon le droit Européen5 , les importations de produits de la pêche dans l’UE sont soumises
à une certification officielle, impliquant la reconnaissance de l’autorité compétente du pays tiers par
la Commission européenne. Cette reconnaissance formelle est une condition indispensable à
l’autorisation d’exporter dans l'UE. Les autorités publiques disposant des compétences juridiques et
des ressources nécessaires doivent assurer des inspections et des contrôles fiables tout au long de la
chaîne de production, portant sur tous les aspects pertinents en matière d'hygiène, de santé publique
et, dans le cas des produits de l’aquaculture, de police sanitaire. Toutes les négociations bilatérales
et autres discussions relatives aux importations de produits de la pêche sont du ressort de l’autorité
compétente du pays. Les autres parties intéressées et les entreprises privées souhaitant exporter dans
l’UE doivent contacter l'autorité nationale compétente et communiquer avec l'Union européenne par
son intermédiaire.
Donc si l’autorité compétente –i.e. les services de l’état – ne dispose ni des moyens (et la
réglementation est un des moyens utilisés par l’état) ni des compétences requises, les entreprises
nationale ne peuvent en aucun cas exporter vers l’UE
Les lacunes constatées ci-dessus dans le dispositif national de surveillance normatif et réglementaire
marocain sont donc un réel handicap pour l’essor de plusieurs pans importants du secteur
halieutique.
L’accélération de la réforme en cours du dispositif normatif et réglementaire serait donc un facteur
très fortement incitatif pour le développement d’une filière performante d’exportation de coquillage
et d’aquaculture car les produits d’aquaculture côtière sont également concernés par les lacunes
identifiés ci-dessus.
Cette faiblesse du dispositif national d’encadrement des produits de la pêche est encore accentuée
par l’absence (au 31 juillet 2008) de laboratoire officiel accrédité ISO 17025 pour le contrôle des
métaux lourds et de nombreux autres contaminants chimiques.
Dans ces conditions, tout exportateurs marocains devant produire des certificats garantissant la
conformité de ces produits aux normes de l’UE relatives aux métaux lourds ou autres contaminants
chimiques non couverts par la réglementation marocaine doit alors faire réaliser les contrôles par un
laboratoire étranger. Cette pratique parait irréaliste dans le cas des produits frais et très fortement
pénalisante pour les autres catégories de produits.
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Voir sites de l’UE pour plus de détails : http://ec.europa.eu/food/index_fr.htm ;
http://ec.europa.eu/food/animal/animalproducts/index_fr.htm ;
http://ec.europa.eu/food/international/trade/interpretation_imports.pdf ;
http://ec.europa.eu/trade/issues/global/development/thd_fr.htm
Il est donc essentiel d’accélérer la mise en place de laboratoires marocains compétents et accrédités
pour ces analyses. Les évolutions en cours (processus d’accréditation du CETIA, du LOARC , du
laboratoire de l’EACCE ) semblent permettre de résoudre une partie des problèmes de contrôle dans
un avenir proche.
Les espèces dont les caractéristiques organoleptiques sont très typées ou l’aptitude à la
transformation sont plus faibles comme cela est le cas pour la majorité des poissons gras ont un
potentiel de transformation plus faible. Le développement de produits innovants à partir de ces
ressources requiert souvent une combinaison d’innovation technique et d’innovation organoleptique
pour offrir aux consommateurs des produits acceptables et de l’innovation marketing pour inviter à
la consommation de ces produits.
Les exemples ci-après montrent quelques solutions « produits « développées ces dernières années
pour développer les gammes des produits de la mer
Simplification de la logistique
Critères Intérêt pour
Industriel Distribution Client final
Les différentes solutions techniques proposées par les partenaires et les fournisseurs de la filière
offrent des réponses adaptées et opérationnelles aux problèmes coûtants de maintien de la qualité
sanitaire et de la traçabilité des produits. Les exemples ci-après montrent les solutions les plus
courantes adoptées. Le détail des techniques les plus importantes est donné au chapitre 3
« technologies à maîtriser » et 4 « procédés et formulations » de ce rapport
Réduction de la croissance microbienne /
amélioration de la durée de vie
9 Qualité de la matière première (impératif
incontournable)
9 Bonnes pratiques de fabrication, élimination
rapide et complètes des viscères
9 Bonnes pratiques d’hygiène
9 Stabilisation microbienne des produits (voie
thermique, chimique, physique)
9 Découpe immédiatement avant conditionnement
9 Conditionnement sous vide ou sous atmosphère
modifiée
9 Conservation au froid (0°C)
9 Respect impératif de la chaîne du froid
(techniques et conditionnement / emballage
réduisant impact variation de températures
Traçabilité
• Respect de la réglementation (UE en particulier)
• Règles d’identification et d’étiquetage des
produits (code EAN, n° agrément du
transformateur, indication de l’origine, etc.)
• Système centralisé et informatisé de gestion de
la traçabilité « du filet à la fourchette »