Chapitre 2 Capteur de Température

Chapitre 2 : Capteur de Température

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Chapitre 2 Capteur de Température

2-1/-Introduction :

La température, est une grandeur qui traduit l'état thermique d'un système ou
caractérisant l'état d'un corps au point de vue des échanges possibles de chaleur entre ce
corps et les corps extérieurs. Donc c’est une Grandeur physique liée à la notion immédiate
de chaud et froid. La température est aussi une mesure indirecte du degré d’agitation
microscopique des particules qui composent un système matériel (molécules ou atomes) car
ces particules ne sont jamais au repos. Elles sont en vibration permanente et possèdent donc
une certaine énergie cinétique.

2-2/-Les différentes échelles de température :

Il existe beaucoup d’échelles : Kelvin, Celsius, Fahrenheit, Réaumur, Rankine…ils sont

classés selon le tableau -1-

températures Echelles thermométriques

Kelvin(K) Celsius (°C) Rankine (°R) Fahrenheit (°F)
Zéro absolu 0 -273.15 0 -459.67
Equilibre eau-glace à 273.15 0 491.67 32
101325 Pa(pascals)
Ébullition de l’eau 373.15 100 671.67 212
sousp.a.n=101325 Pa
Point triple de l’eau 273.16 0.01 491.69 32.018
Tableau 1

2.3- les Capteurs de Température

2.3.1 Capteur à dilatation :

Ce sont des Capteur à liquide avec de l’alcool ou du mercure. Un métal peut aussi servir
de thermomètre. Cela conduit à un essai de dilatomètre.

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La relation générale qui traduit la mesure est de la forme : dl=αldT et par conséquent
dv=3αvdT en effet dv/v=3dl/l.

2.3.2 Les Capteurs à Résistance Electrique :

Le fonctionnement des capteurs à résistance, et les thermistances est basé sur un même
phénomène physique, à savoir la variation de la résistance électrique d'un conducteur avec
la température.

En générale, la résistance augmente avec la température. Une résistance de géométrie

simple est telle que :

R = ρ. L / S en Ω,

La résistivité ρ varie avec la température :

ρ=ρ0 (1+a∆T),

Lorsque la température varie on a :

R = R0 (1 + a T + b T2 + c T3 + …)

Avec : T la température en °C ; R0 la résistance à 0 °C ; a, b et c des coefficients positifs,

spécifiques au métal ;

Le tableau ci-dessous présent des métaux et ces résistivité et le coefficient de température

qui leurs correspond :

Le métal Résistivité à 20°C Coefficient de température

°C-1
Cuivre 1,72.10-8 3,9.10-3
Aluminium 2,63.10-8 3,9.10-3
Nickel 7,0.10-8 5,5.10-3
platine 10,4.10-8 3,93.10-3
Tableau 2 coefficients de résistivités des métaux

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a) Platine PT100/1000

La sonde platine est basé sur la variation de la résistance électrique du platine en fonction de
la température. En anglais RTD pour Résistance Température Detector. Elles sont
généralement constituées d’un fil de platine bobiné sur un mandrin en céramique. Elles sont
désignées par les lettres PT (pour platine) suivies de la valeur ohmique de la sonde à 0°C

Une sonde platine peut être utilisée selon 3 modes de connexions.

Figure 1 Capteurs PT100 en industrie

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Afin de limiter l’auto échauffement, le courant nominal recommandé est de 1mA pour une
PT100 et de 0,1mA pour une PT1000 pour ne pas nuire à la fiabilité de la mesure.de 0,1mA
pour une PT1000 pour ne pas nuire à la fiabilité de la mesure.

Exemple de montage d’un PT 100 :

Figure 2 Exemple Pratique de Montage d’un PT 100 avec Conditionneur

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b) Les Thermistances

Une Thermistance est un agglomérat d'oxydes métalliques frittés, c'est-à-dire rendus

compacts par haute pression exercée à température élevée, de l'ordre de 150 bars et 1000°C

Elle présente une variation importante de la résistance en fonction de la température, cette

variation pouvant être assez régulière ou soudaine, dans un domaine étroit de température.
Précision, Linéarité, valeur nominale pour une température donnée (à 25 °C), temps de
réponse (en s), sensibilité ou coeicient de température de types CTNégatif ou CTPositif.

Les plages ou il sera intéressant de faire fonctionner ces capteurs se siture sur les parties
linéaire de leur courbe

Fig3. Résistance des CTP et CTN en fonction de la Température

Figure 3. Représentation symbolique d’une thermistance

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Figure 4 CTN et CTP sur Marché

Elles font partie des résistances non linéaires et en rencontre les deux types suivants:
 La CTN, résistance à coefficient de température négatif (NTC thermistor), où la résistance
diminue quand la résistance augmente.
Les CTN peuvent être utilisées dans une large plage de températures, de −200 °C à + 1
000 °C, et elles sont disponibles en différentes versions : perles de verre, disques,
barreaux, pastilles, rondelles, puces etc. Les résistances nominales vont de quelques
ohms à une centaine de K Ohms. Le temps de réponse dépend du volume de matériau
utilisé.
L'avantage de ce type de thermistance est leur faible encombrement, leur temps de
réponse rapide (de l'ordre de 1 à 2s), leur prix, ainsi que leur précision qui est meilleure
que les résistances métalliques (de l'ordre de 0.1 %). Mais tout comme les résistances

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métalliques, les thermistances sont sensible à l'auto-échauffement et à la résistance des

fils de connexion. Leur non-linéarité peut parfois être un frein à son utilisation ainsi que
son étendue réduite (de -110 °C à 250 °C) .
Les principales caractéristiques des thermistances de type CTN
Résistance R 1 à 106
Indice de sensibilité B 2600 à 4500
Coefficient de température α a 25 °C (%/°C) -3.2 à -5.3

Facteur de dissipation thermique δ (mw/°C) 1 à 100

Constante de temps thermique ζ (s) 1 à 1000

Tableau 4
La CTP, coefficient de température positif (PTC thermistor) où la résistance augmente
quand la température augmente. Leur résistance décroît avec la température selon
une loi du type :
R(T) = R0 exp (B (1/T –1/T0))
Avec T en (K). (et B entre 3000 et 5000K).
Les CTP peuvent être utilisées comme détecteur de température, pour protéger des
composants (moteurs, transformateurs) contre une élévation excessive de la température et
comme protection contre des surintensités.
Exemple de Montage d’un CTN

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C) Capteur à rayonnement infrarouge:

Ils captent la lumière émise ou seulement sa partie infrarouge et traduisent l’intensité du

rayonnement en température. Le thermomètre infrarouge (IR) mesure la température par
quantification de l'énergie radiative émise dans la bande spectrale de l'infrarouge... En
connaissant la quantité d'énergie émise par un objet et son émissivité, sa température peut
donc être déterminée.

Principe :

Lorsque tu orientes ton thermomètre infrarouge : les rayonnements sont amplifiés par
une lentille optique. C’est une sorte de loupe. Puis les rayonnements sont réfléchis vers
un capteur infrarouge qui acquiert la mesure et la transforme en un signal électrique.
Un circuit intégré traite ce signal et le communique à l’afficheur. La température mesurée
s’affiche

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d) Les thermocouples :

Le thermocouple s’utilise dans une grande gamme. Il est basé sur l’efet thermoélectrique,
phénomène physique présent dans certains matériaux qui lie le flux de chaleur qui les
traverse au courant électrique qui les parcourt. Ainsi, lorsque deux fils composés de métaux
diérents sont raccordés à leurs extrémités et que l’une d’elles est chaufée, il se produit une
circulation de courant continu dans le circuit. La tension mesurable aux bornes d’un
thermocouple est de l’ordre de 5 μV/°C à 50 μV/°C. Pour mesurer une température inconnue
(Point chaud), l’une des deux jonctions doit être maintenue à une température connue, par
exemple celle de la glace fondante (0 °C).

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Représentation schématique d’un thermocouple

Exemples de présentations

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Les types les plus courants de thermocouple :

Type J

Fer / Constantan (alliage nickel+cuivre.) De -180 °C à 750 °C, sa table de référence s’étend
au-delà de 1 000 °C

Type K

Chrome (alliage nickel + chrome) / Alumel (alliage nickel + aluminium (5%) + silicium). De -
180 °C à 1 200 °C, sa table de référence s’étend à 1 370 °C

Type S

Platine-rhodium (10 %) / platine De 0 °C à 1 550 °C, sa table de référence s’étend à 1 700 °C

Câblages

Chaque couple électrique constitué de deux métaux différents est une source potentielle de
formation de courant. Le raccordement des thermocouples peut être étendu en utilisant
tout simplement des fils de même nature que ceux qui constituent le thermocouple lui-
même.

Exemple de montage

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Tableau Type K :

e)Capteur intégré analogique LM35 ou 335

Ce capteur (- 40 °C < T < +100 °C) délivre entre ses bornes une tension proportionnelle à la
température absolue 10mV/K. Il doit être traversé par un courant de 5 mA max ! Il est possible
d’étalonner ou pas avec un potentiomètre à l’entrée « adjuste ». Représentation schématique et son
boitier

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Présentation :

Capteurs intégrés numériques

Le DS1820 s’alimente en 3,3V ou 5V et communique par un fil selon les caractéristiques du bus « 1-
Wire ».

Présentation :

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